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SÉISMES EN TURQUIE ET SYRIE : BILAN DE NOS ACTIONS HUMANITAIRES
Les crises humanitaires se succèdent malheureusement dans l’actualité. Au Maroc, des milliers de personnes subissent les conséquences du violent tremblement de terre du 9 septembre. Quelques mois plus tôt, le 6 février, des séismes meurtriers frappaient le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie. Oxfam et des organisations partenaires sont intervenues pour apporter une aide vitale aux survivant.e.s.
Début mars, le bilan de la catastrophe s'élevait à plus de 50 000 morts, majoritairement en Turquie. Le besoin d'aide humanitaire pour plus de 100 000 blessé.e.s et des millions de sinistré.e.s était énorme. En Syrie, quelque 8,8 millions de personnes ont été affectées par les tremblements de terre, alors que 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Dans les deux pays, les premières actions se sont concentrées sur l’eau, pour couvrir les besoins essentiels des survivant.e.s et assurer aussi leur protection et leur sécurité :
• Approvisionnement en eau par camions citernes.
• Réparation de stations de pompage et de traitement.
• Réhabilitation des réseaux de distribution d’eau et de réservoirs.
• Installation de toilettes et de douches.
• Distribution de chauffages électriques, de vêtements, de couvertures, de kits d'hygiène et autres produits de première nécessité.
Les coopératives de femmes en première ligne
Grâce à l’engagement de nos donateur.trice.s et aux dons récoltés avec le Consortium 12-12, Oxfam Turquie a soutenu des coopératives de femmes pour mettre en place des cuisines communautaires et distribuer des repas à 750 personnes par jour. Nous avons aussi fourni des kits alimentaires aux communautés durement touchées à Hatay ainsi que des sacs de semences à des agriculteur.trice.s.
Nos équipes ont également apporté un financement et des matériaux à 20 coopératives de femmes pour relancer la production de leurs entreprises. En Syrie, Oxfam a participé à la réhabilitation de boulangeries en fournissant du matériel et les matières premières nécessaires.
Par ailleurs, Oxfam Turquie s'est associée à deux ONG nationales pour offrir un soutien psychosocial aux femmes et aux enfants, mettre en place des centres d'information dans les camps de survivant.e.s et orienter les groupes vulnérables.
L'entraide entre communautés
Parmi les survivant.e.s les plus vulnérables figurent les réfugié.e.s syrien.ne.s, qui ont migré vers la Turquie pour échapper à la guerre civile. Buthayna Elfaris, une femme turcosyrienne, a fui la guerre en Syrie en 2013 avec sa famille, après avoir perdu son premier fils dans le conflit. Elle travaille actuellement pour Oxfam Turquie dans la province de Hatay. « J’ai perdu tout ce que j’avais reconstruit ici. Aujourd'hui, je vis à nouveau les mêmes difficultés que pendant la guerre. En tant qu’interprète, j’ai un rôle important de facilitatrice en première ligne lorsque nous distribuons de l'aide et que nous communiquons avec les différentes communautés turques et de réfugié.e.s de Syrie ».
Vers la résilience
La deuxième phase de la réponse humanitaire en Syrie a commencé cet été et cible les gouvernorats d’Alep, Idleb, Hama et Latakia en se concentrant sur l'assistance vitale et le soutien de la résilience. Les actions couvrent différents domaines : eau, hygiène et assainissement, sécurité alimentaire et moyens de subsistance et protection. Les organisations partenaires vont assurer une assistance au niveau individuel en priorisant la population la plus vulnérable mais aussi fournir des services communautaires comme la réhabilitation des canaux d'irrigation et des installations d'eau et d'assainissement dans les écoles et établissements de santé.
En Turquie, les organisations partenaires commencent à distribuer des bons alimentaires pour soutenir la reprise du marché et l'accès aux besoins alimentaires de base. Les actions visent aussi à renforcer le soutien financier et faciliter l'accès au financement pour les coopératives de femmes et les PME.
Grâce à toutes ces actions, et en unissant ses forces avec de nombreuses autres initiatives locales, Oxfam contribue tous les jours à améliorer la situation des populations affectées en Syrie et en Turquie. Nous assurerons une réponse humanitaire aux côtés des organisations partenaires jusqu'en février 2026.
Soutenez Nos Actions
724 000
Plus de 724 000 SURVIVANT.E.S EN SYRIE ont reçu une aide vitale.
75 000
Nos actions ont atteint environ 75 000 PERSONNES dans quatre provinces turques.
750
Oxfam Turquie a soutenu des coopératives de femmes qui ont distribué DES REPAS À 750 PERSONNES chaque jour.
Votre soutien permet à nos équipes humanitaires d’intervenir immédiatement lors de situations d’urgence. Via les programmes de coopération déployés au sein du réseau Oxfam, nous construisons aussi, en collaboration avec des partenaires, des solutions durables pour un avenir meilleur.
• Via le lien: oxfambelgique.be/don/ponctuel
• Sur le compte BE37 0000 0000 2828
• En scannant le code QR ci-contre
Oxfamily
Bienvenue dans notre communauté, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Ces artisan.ne.s du changement partagent leur expertise, donnent de leur temps et s’engagent pour un avenir à égalité aux côtés d’Oxfam Belgique. Des bénévoles aux Climate Changers, en passant par nos donateurs et donatrices, nos client.e.s et nos partenaires, ce sont elles et eux – et vous –la vraie OxFamily !
PASSER À L’ACTION
Margo Witters est venue aux fêtes de Gand pour aider à récolter des signatures pour notre pétition sur le climat. « Ici, je peux apporter ma pierre à l’édifice et m’attaquer à la crise climatique », explique-t-elle. « En tant que biologiste, je me sens évidemment concernée. En participant aux festivals, je peux sensibiliser activement. Les problématiques actuelles concernant le climat ne sont pas encore assez mises en avant : beaucoup de personnes sont au courant mais ne passent pas à l'action. »
DES VINS INTERNATIO -
NAUX PAR ET POUR DES EXPERT.E.S
Koen Daniels, professeur d’œnologie, sommelier et président de l’association Confrérie Tastevin, est bénévole depuis 10 ans dans le Wereldwinkel Oxfam à Wuustwezel.
L’occasion de partager ses connaissances et de s’initier à de nouveaux plaisirs : « J’ai découvert via Oxfam des superbes vins d’Afrique du Sud, du Chili et d’Argentine », raconte Koen. « À présent, je peux promouvoir ces petits bijoux dans mes cours d’œnologie. C’est génial de pouvoir faire déguster des vins issus du commerce équitable et abordables à des passionné.e.s », conclut-il.
UN TRAVAIL QUI A DE L’IMPACT
Les recruteur.euse.s de rue jouent un rôle essentiel : iels présentent nos actions et sollicitent l’engagement de nouveaux donateur.trice.s. Noa que nous avons rencontrée à Ixelles partage son expérience : « C’est très motivant de réussir à rassembler des fonds pour des causes qui me tiennent à cœur. Pouvoir faire la différence, à mon niveau, c’est gratifiant. C’est un travail qui demande beaucoup de patience et d’énergie mais qui donne foi en l’humanité parce qu’on voit que les gens sont prêts à aider et sont assez bienveillants. »
QUEL ESPOIR POUR LA PALESTINE ?
Mustafa Tamaizeh travaille depuis 15 ans pour Oxfam en territoire palestinien occupé. Cet économiste et agronome de formation était de passage à Bruxelles pour faire part à la DGD de ce qui a été accompli par Oxfam grâce à son soutien. « Nous avons permis à 400 jeunes de trouver un emploi, réhabilité l’eau dans des écoles et des hôpitaux à Gaza, ... ». Quand on lui demande comment il voit l’avenir de son pays, il répond : « Tout est une question de volonté politique. Est-ce que l’Europe et les Etats-Unis veulent réellement mettre un terme à l’occupation ? ». Ce qui fait réellement bouger les lignes ?
« Les gens. En 2021, en plein raid de l’armée israélienne, les manifestations à travers le monde et les prises de position sur les réseaux sociaux ont fait pression sur Israël et contribué à la fin des hostilités ».
Oxfiles