Une seule solution : Retrait de la loi travail Depuis bientôt 3 mois, ce sont des millions de citoyens qui, inlassablement, par la grève et les manifestations, réclament le retrait de la loi travail. C’est maintenant un puissant mouvement de fond, avec des jeunes déterminés à ne pas devenir de la « chair à patrons », des raffineurs décidés à ne rien lâcher, des cheminots, des dockers, des électriciens et d'autres salariés entrés eux aussi dans la grève. Face à ce front, le gouvernement a décidé de continuer à se soumettre au MEDEF et au diktat de Junker, président de la Commission Européenne : « la réforme du droit du travail voulue et imposée par le gouvernement Valls est le minimum de ce qu’il faut faire » !
Vous avez dit dialogue social ? Les défenseurs du projet de loi, L.BERGER en tête, responsable de la CFDT, nous répètent que la loi serait bonne parce qu'elle favoriserait le dialogue social, les négociations dans l'entreprise … Mais qui détient le pouvoir dans l'entreprise ? La réalité c'est qu'elle permettra aux employeurs d'imposer leurs décisions face à des salariés subissant la pression patronale dans un contexte de chômage de masse. Etes-vous prêt à accepter :
En Europe : Des messages de soutien affluent des pays voisins d’Europe, Italie, Espagne, Portugal, Grèce…pays dans lesquels des réformes semblables ont fait des dégâts; Belgique, le projet de loi Peters a vu se rassembler contre lui des milliers de personnes le 24 mai : les Belges refusent le passage de 38 à 45 heures, et des journées de travail de 9 heures avec l’annualisation.
* De travailler 60 h par semaine (12 h par jour) sur décision du patron ? * De voir vos dates de congé modifiées deux jours avant ? * D'être privé de journées pour mariage, décès ... ? * De perdre la majoration actuelle pour les heures supplémentaires qui pourrait passer de 25% pour les 8 premières, 50% ensuite, à 10% par accord d'entreprise ? * De devoir travailler 44 h ou 46 h pendant 16 semaines, au lieu de 42 h maxi pendant 12 semaines dans le cas d'horaires annualisés? * De voir la médecine du travail dégradée : moins de visites d'embauche, suppression de la périodicité par exemple ? * Qu'on modifie votre contrat de travail et qu'en cas de refus, l'employeur puisse vous licencier sans indemnité de licenciement ?
Réprimer la contestation à tout prix : Ce gouvernement matraque, s’attaque aux piquets de grève, fait condamner en justice des syndicalistes; Il multiplie les discours violents et méprisants contre les organisations syndicales; Il tente aussi de faire taire les jeunes en leur infligeant de lourdes peines, ou en menaçant de prison ferme des étudiants et lycéens, comme à Amiens; Alors que des groupes casseurs identifiés par la police ne sont pas interpellés.