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Octobre 2017

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Comment est-ce André Jourd’Huy possible ?

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2 Arbois-Poligny-Salins

Poligny - André Jourd’huy, adjoint en charge de la forêt

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“Cette forêt, c’est notre patrimoine naturel et environnemental…”

Arbois & Salins

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Chaque grande commune dispose d’adjoints aux finances, aux sports, à la culture, à l’enfance... La ville de Poligny dispose en plus d’un adjoint spécifique pour la forêt en la personne d’André Jourd’huy...

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André Jourd’huy est élu à la mairie de Poligny depuis 2008. Au départ comme simple conseiller et très vite promu à la forêt suite à la défection d’un élu en cours de mandat. Réélu en 2014, André Jourd’huy est aujourd’hui le Monsieur forêt de Poligny. Mais pourquoi spécifiquement un adjoint à la forêt à la mairie de Poligny ? Tout simplement parce que Poligny est propriétaire de 3 000 hectares de forêts !

Une des plus grandes communes forestières de France. Une immense forêt non morcelée située en grande partie sur le premier plateau entre Poligny, Plasne, Molain, Besain, Chamole, Le Fied... Seuls 100 hectares sont situés entre Tourmont et Villerserine en plaine.

"Cette forêt est une fierté pour la ville, c’est un patrimoine naturel, environnemental et financier. Il est important de bien s’en occuper, de l’entretenir et de planifier correctement les coupes et les plantations... Cela ne se fait pas au hasard, c’est une question d’équilibre..." nous explique André Jourd’huy devenu luimême un grand passionné.

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De l’attention, la forêt en demande. C’est à l’ONF que la ville de Poligny confie la gestion de ce patrimoine. L’ONF c’est la technique, la connaissance, l’expérience. La forêt est un éternel recommencement, toutes les décisions se prennent en commun et le plan d’aménagement de la forêt est programmé sur 20 ans. "Nous sommes les propriétaires, l’ONF est notre œil permanent. Nous travaillons en entière confiance. L’ONF est rémunérée sur la surface et sur les ventes de bois."

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André Jourd’huy, adjoint en charge de la forêt

Les ventes de bois sont importantes sur une année. Entre 400 000 et 700 000 euros par an de chiffre d’affaire pour la commune, ce n’est pas négligeable, mais environ la moitié est consacrée aux frais de gestion, aux travaux forestiers, à l’entretien, mais aussi aux plantations pour le renouvellement. Depuis quatre ans, la ville de Poligny a ainsi planté 100 000 arbres !

Plusieurs ventes différentes...

La vente de bois est une belle source de revenu pour la commune, mais nécessite une certaine organisation. Les ventes se font par l’ONF en sessions ou en ventes publiques ouvertes à tous, 4 à 5 fois par an. La ville de

La forêt est un espace partagée par les professionnels, les randonneurs, les chasseurs, les cueilleurs de champignons... Une situation pas toujours simple à gérer ? "La forêt est grande, il y a de la place pour tout le monde, le plus important c’est la sécurité. Globalement tout se passe bien. Nous entretenons de bonnes relations avec les chasseurs, les randonneurs... C’est plus compliqué avec certains cueilleurs de champignons quand ils se déplacent en nombre pour ramasser les lactaires sanguins. Il n’est pas interdit de cueillir mais ils laissent la forêt dans un triste état. Ce sont des étrangers qui travaillent dans des conditions déplorables, ce n’est pas toujours facile à gérer" déplore André Jourd’huy. Et lui-même de conclure : "La forêt c’est comme un jardin sauf que les récoltes se font tous les 50 ou 60 ans ! Nous avons une très belle forêt que nous confie la nature. C’est une chance pour la ville de Poligny, à nous de bien en profiter et de la préserver pour les générations futures."

Les vins du Jura ont rendez-vous avec l’avenir…

à débarrasser !

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Le vendredi 13 octobre prochain, les acteurs de la filière viticole du Jura se donnent rendez-vous au lycée agricole de Montmorot pour évoquer de nouveaux objectifs de développement. Un enjeu important qui s’inscrit dans une réelle dynamique d’avenir.

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Poligny se réserve quelques lots qu’elle vend elle-même par appel d’offre ou consultation, sur pieds ou en bords de route, généralement à des professionnels locaux, "... une volonté municipale pour fidéliser les bûcherons du coin..." insiste André Jourd’huy. Les Polinois profitent aussi de leur forêt grâce à l’affouage.

Environ une cinquante d’affouagistes coupent et sortent jusqu’à 30 stères de bois chacun. La forêt de Poligny se compose d’environ 45 % de résineux et le reste en bois blancs : chênes, hêtres, frênes...

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Il existe parfois des paradoxes que l’on a du mal à s’expliquer. Aujourd’hui, les vins du Jura ont le vent en poupe. Ils bénéficient d’opérations marketing dynamiques et volontaires, d’une montée en qualité ces dernières années et d’une diversité de produits bénéfique. Les marchés sont dynamiques et pourtant le Jura manque de vins. Une situation parfois due à la météo mais pas que… De quoi interroger l’ensemble des acteurs de la filière qui se doivent d’entrer rapidement en réflexion.

Ce sera fait dès le vendredi 13 octobre au lycée agricole de Montmorot.

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Au programme : • un état des lieux de la filière, où en sommes-nous en terme de marché, de production, de développement… ?

• une rencontre large avec l’ensemble des acteurs de la filière pour un échange ouvert, • un panorama de la transmission et de la création d’exploitations viticoles. Cette journée s’inscrit dans une volonté de développer une politique volontaire en terme de nouvelles installations. Comment lever les freins à l’installation, faciliter les démarches, favoriser le tutorat… ?

Un colloque pour favoriser l’avenir.

Vendredi 13 octobre - Lycée agricole de Montmorot de 9 h à 16 h.

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Emmanuel Picard, profession parqueteur ! et me remettre son affaire”. Alors comment résister à cette odeur de sciure, à cette pon­ ceuse qui ramène à neuf “un parquet patiné et fourbi à coup sûr par des histoires en tout genre” ?

A 28 ans le voilà patron de son entreprise.

Emmanuel Picard se forme à la gestion grâce à la Chambre des métiers, il se perfectionne à l’Ecole de Parqueteurs de Troyes et depuis, régulièrement, il effectue des stages d’’infor­ mation et de connaissance des produits auprès de ses fournisseurs et se déplace sur les salons professionnels. L’artisan cite notamment celui de Gand (Belgique) qu’il considère comme être le leader dans le domaine.

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C’est une belle histoire que celle de cet arti­ san reconnu à la fois par la profession autant que par sa clientèle. “Que ce soit dans le cadre d’une rénovation ou d’une construc­ tion neuve, il est l’un des rares dans la région à savoir déposer, préparer, poncer un par­ quet massif à l’ancienne c’est­à­dire selon la tradition”, affirme un architecte et pourtant Emmanuel est arrivé à ce niveau de compé­ tences tout à fait par hasard ! “J’habitais à Domblans, mon propriétaire était de longue date artisan ébé­ niste­parqueteur dans le village, occasionnellement je lui donnais des coups de main en plus de mon travail jusqu’au jour il m’a annoncé vouloir prendre sa retraite

4 Arbois

Arbois-Poligny-Salins n°4 - Octobre 2017

Arbois - Association Communale de Chasse Agréée

La rentrée des chasseurs…

Les chasseurs souffrent globalement d'un manque d'image positif. Une mauvaise image peut-être due à certaines dérives par le passé. A l'occasion de l'ouverture de la chasse, nous avons rencontré Rodolphe Cler, président de la société de chasse d'Arbois...

A défaut de rencontrer Rodolphe Cler à "La baraque" des chasseurs ou lors d'une battue, rendez-vous est pris à son domicile à Arbois. Deux têtes de cerfs sur les murs de la cuisine me confirment que je suis bien à la bonne adresse. L'ouverture de la chasse est effective depuis le 13 septembre et la fermeture est prévue le 31 janvier 2018.

Ces périodes d'ouverture correspondent aux périodes de non reproduction des animaux. La société de chasse d'Arbois compte 120 chasseurs répartis en sept équipes avec un responsable désigné par équipe. Chaque équipe de minimum cinq chasseurs peut chasser en battue à sa guise le mercredi, le samedi ou le dimanche, jours de chasse à Arbois. Sur Arbois, la chasse a lieu en forêt sur 1 700 hectares et en plaine dans les vignes et les

champs sur 3 200 hectares. On chasse le chevreuil et le sanglier dans les bois et le lièvre, le faisan, la perdrix… en plaine.

Des quotas à respecter…

Pour chasser, chaque chasseur doit être arboisien et être adhérent (120 euros) de l'ACCA, Association Communale de Chasse Agréée. Et bien entendu, chaque chasseur doit être détenteur de son permis de chasser. "Le permis est délivré par la fédération. Nous devons répondre à une quarantaine de questions sur la sécurité, l'environnement, les animaux… Une séance pratique concerne la tenue et l'utilisation du fusil. Le plus important c'est de respecter parfaitement les règles de sécurité" rappelle Rodolphe Cler. Cette année, la société arboi-

Arbois - Journées citoyennes

Les Arboisiens au service de leur commune…

Les journées citoyennes existent dans de nombreuses villes en France, une idée venue d'Alsace.

A Arbois, ce sont environ 150 personnes qui se réunissent pour donner un peu de leur temps à l'entretien de la ville. "L'idée est très simple. Les habitants se réunissent pour effectuer des travaux d'embellissement. C'est un très bon moment de convivialité, une journée où les Arboisiens se

de chasse. C'est un échange, nous apportons ainsi notre contribution, preuve que le chasseur n'est pas ce que chacun veut bien imaginer. Par ailleurs, nous veillons à entretenir de bonnes relations avec les randonneurs et les cueilleurs de champignons, c'est une question de bons sens quand chacun fait preuve de responsabilité, de compréhension et de respect" conclut Rodolphe Cler.

Contact : Rodolphe Cler : 06.49.79.91.40

ARBOIS, UNE SAISON ESTIVALE HAUTE EN COULEUR…

retrouvent, une journée particulière et intéressante pour les échanges intergénérationnels" explique Sylvie Régadi adjointe aux affaires sociales et au cadre de vie. Au programme : du nettoyage, de la peinture (grille de l'école, bancs du champ de Mars…), l'aménagement du chemin de l'ermitage, des travaux à la maison "Chevrière" qui abritent les associations comme les Restos du cœur, le secours catholique, la Croix Rouge, le panier arboisien…

"Nous faisons des photos le matin avant les chantiers et à la fin des travaux. Ces photos sont présentées en fin d'après-midi lors de la réception finale, c'est très sympa" rappelle Sylvie Régaldi.

Cette dernière anime avec quelques bénévoles l'atelier cuisine qui a la lourde charge d'accueillir les participants à la collation du matin, de servir le repas du midi pris en commun et d'offrir le réconfort lors du pot de clôture. Et comme chacun sait qu'à Arbois, on ne badine pas avec les bons moments, nous vous laissons imaginer l'ambiance qui règne à la salle des fêtes lors du repas de midi.

Un repas qui se termine toujours avec le même dessert : une tarte aux pommes avec des fruits ramassés dans les vergers arboisiens ! "Les services techniques de la ville participent pour coordonner et fournir le matériel nécessaire aux travaux. Les adjoints sont présents tout comme de nombreuses associations. On aide la ville, on passe un bon moment, c'est convivial…" conclut Sylvie Régaldi.

Les animations estivales n'auront pas échappé aux Arboisiens et aux touristes cet été. Une programmation qui s'étoffe d'année en année et qui propose maintenant des rendez-vous bien identifiés. C'est le cas notamment des concerts sur scène tous les vendredis. “Les concerts attirent de plus en plus de monde tous les ans. Ce rendez-vous est maintenant acquis et nous avons une moyenne de 300 à 400 personnes par manifestations. Nous Festival “Lire en Revermont” - Crédit : Ph. Bruniaux soignons la programmation pour que ces spectacles plaisent à tous.

Nous privilégions les concerts festifs qui invitent le public à participer…” résume Fanny Stadelmann en charge du service culturel. Dans le registre des nouveautés, notons la première édition du festival de Tango, initié par Valérie Guyot professeur de tango à Arbois. Durant trois jours, cet événement haut en couleur et en mouvement n'est pas passé inaperçu. Les nombreuses Festival “Tango” concert d'été - Crédit : Ph. Bruniaux animations extérieures ont déjà trouvé un public. Pour l'heure, seule l'idée de renouveler est présente… A voir. Si nous ajoutons la présence d'un large public au festival des caves, au festival déLire en Revermont, aux Musicales du Revermont, au festival d'orgue, aux expositions des musées… on peut considérer que l'été culturel fut une belle réussite. “Nous avons insisté cette année sur les outils de communication. Nous avons édité une nouvelle plaquette couleur “électrique”, communiqué sur les réseaux et un peu dans la presse.

Cela a bien marché…” se réjouit Fanny Stadelmann.

Rendez-vous à la salle des fêtes d'Arbois le samedi 7 octobre à 8 h 30. Inscription en mairie pour s'inscrire au repas du midi offert par la municipalité.

Service culturel, communication - Mairie d'Arbois. Tél. 03.84.66.55.42 Mail : culture@arbois.fr

Le 7 octobre aura lieu la quatrième journée citoyenne à Arbois.

Les Arboisiens répondront encore présents pour une action citoyenne qui connaît un grand succès.

Sylvie Régadi, adjointe aux affaires sociales et au cadre de vie

sienne a droit à 30 chevreuils et à un nombre illimité de sangliers (en général une quinzaine par an sur Arbois). Ces chiffres sont transmis par la fédération jurassienne et correspondent à un équilibre naturel. "Nous respectons ces données qui nous sont transmises. De plus, nous avons un accord avec la municipalité d'Arbois. Nous entretenons tous les ans 70 km de lignes et de chemins forestiers. En contrepartie, nous ne payons pas de droit

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Suivre les tendances Dans son salon rose et blanc, avec des miroirs et fauteuils à l’esprit baroque, Lidia coiffe les hommes, les femmes et les enfants. Répon­ dant au doux nom d’“Anaëllys”, en référence aux prénoms de ses trois enfants, elle n’est jamais avare de conseils et de suggestions. “Il faut savoir de quoi on parle et être toujours à la pointe des nouveautés en suivant les ten­ dances”. La professionnelle vient d’ailleurs de commander ses produits pour la saison automne/hiver qui devrait s’illustrer dans les tons chauds, de couleur cuivrée, rouge ou violine. “En connaissant la nature des che­ veux de mes clients et leur personnalité, je propose des coupes adaptées tout en don­ nant envie de changer”. Les clients pourront aussi sublimer leur coiffure avec les quelques bijoux mis en vente ou acheter des soins pour se chouchouter à la maison !

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“J’ai toujours été dans la coiffure et j’ai suivi une formation continue de visagiste sur deux ans. Tous les ans, je réalise des formations pour retravailler les méthodologies du visa­

6 Salins-les-Bains

Arbois-Poligny-Salins n°4 - Octobre 2017

EN BREF

Salins-les-Bains - Journées du livre Une 16e édition sous

le signe de la réussite Comme chaque année, pendant le week-end du patrimoine, les journées du livre se sont déroulées place des Salines, à Salins-les-Bains. L’occasion pour les amoureux de patrimoine, de Franche-Comté et d’ouvrages anciens de se retrouver et de chiner.

Créées pour présenter des auteurs locaux et ainsi de permettre à des exposants de vieux papiers de vendre des ouvrages sur l’histoire régionale, les Journées du Livre sont un événement important de la vie salinoise et de l’association Salins Pays du Livre. Une douzaine d’auteurs sont venus pour cette journée placée sous le signe du vieux papier.

22 exposants étaient présents lors de ce week-end.

Ce salon est très axé sur l’histoire de la région.

“Nous sommes pendant les week-ends du patrimoine donc ça correspond bien au moment” explique Clément Forêt, président de l’association Salins Pays du Livre. Le président de cette édition, Jean-Claude Voisin, salinois de naissance, a offert une conférence jeudi 14 septembre sur la société iranienne et était présent le premier jour des Journées du Livre pour dédicacer son ouvrage et rencontrer les gens.

“La promotion du livre” Certains exposants ont en leur possession de très beaux livres anciens de quoi faire se déplacer les amoureux de vieux ouvrages. “Nous avons des connaisseurs qui font le déplacement de Pontarlier

ou d’ailleurs et qui font exprès de venir pour acheter dès le samedi matin” développe Clément Forêt.

Un peu plus de 400 personnes se sont rendues à ce salon avec plus de monde le samedi grâce au beau temps. Une bonne chose pour le président Forêt, qui est un réel amoureux du vieux livre et du patrimoine. Bien que cela ne soit pas toujours évident de maintenir des événements de la sorte, les collectivités locales continuent de suivre les organisateurs. L’association Salins Pays du Livre est celle qui organise ce salon et bien d’autres manifestations. Son but, faire la promotion du livre et de la lecture mais également la promotion du patrimoine salinois. Ils ont également un réel intérêt pour l’ouverture culturelle. Les journées du livre sont l’un des temps forts de l’association car elles allient le livre et le patrimoine local.

Un beau projet à venir Salins Pays du Livre, ce n’est pas qu’une association de loi 1901 qui organise des événements tournés

SALINS MET LE VIN À L’HONNEUR Dans le cadre de l’Exposition “La vigne d’hier et d’aujourd’hui” proposée par la Médiathèque jusqu'au 16 décembre 2017, les vins salinois sont à l’honneur avec de nombreuses rencontres sur ce thème : • conférence-dégustation de Caroline

22 exposants étaient présents pour proposer de beaux manuscrits.

Daeschler, œnologue, le 7 octobre à 14 h 30,

autour du livre et du patrimoine. C’est aussi un éditeur de livres comme en attestent les ouvrages sortis sur les faïenceries de Salins-les-Bains, ou sur le vignoble à Salins-les-Bains. Depuis 2 ans, l’association travaille sur une BD sur l’histoire de la ville de Salins-les-Bains. Cette dernière verra le jour l’an prochain à l’occasion du Salon du Livre 2018. L’auteur-dessinateur de cette œuvre se prénomme Damien Roussel. Cet habitant de Damparis est un amoureux de la BD et a déjà réalisé quelques beaux ouvrages. “Il faut que ce soit accessible à tous” conclut le président de l’association.

A.B

salle vidéo du théâtre. “A la découverte des vins du Bugey, un voisin méconnu”.

• soirée dégustation avec Michel Converset le 20 octobre à 18 h 30 à la médiathèque.

Sur inscription, nombre de places limité à 12 personnes.

• conférence de Michel Vernus: “Un fragment singulier de la France viticole : le vignoble comtois”, le 25 novembre à 14 h 30, salle vidéo du théâtre.

Sylvie Vermeillet et Marie-Christine Chauvin : deux sénatrices pour le Jura, deux sénatrices du Pays de Salins, deux sénatrices de Cœur du Jura !

Seuls deux départements en France seront représentés au palais du Luxembourg par deux sénatrices. Sylvie Vermeillet et Marie-Christine Chauvin représenteront le Jura. L’une habite à Cernans, l’autre à Chaux et Champagny… Des voisines du pays de Salins… Bravo à elles… !

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Arbois Poligny Salins Cœur du Jura

Le cœur du Depuis le 1er janvier 2017, sur la base des ses trois villes-bourgs, la communauté de communes “Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura” s’inscrit dans une nouvelle politique d’avenir. Une progression volontaire qui favorise le service à la personne et l’attractivité du territoire. Premier état des lieux…

Michel Francony - Président

“Nous avons la volonté de développer l’attractivité de ce territoire” Humainement, comment se passe cette fusion ?

"Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura" avance vite. Je retiens que c’est beaucoup d’énergie.

Je retiens la présence d’élus qui s’investissent et s’adaptent face à de nouvelles exigences.

Le terme qui me vient à l’esprit est la bienveillance. Une bienveillance renforcée par le fait que ces élus ont accompagné des décisions importantes pour mettre en marche cette nouvelle communauté de communes : par exemple, sur le contrat de ruralité que nous avons signé avec l’état et le département. C’est un signe de confiance de leur part qui nous permet de progresser. Les communes prennent conscience qu’elles s’inscrivent et s’impliquent dans un projet de développement commun qui respecte les intérêts de chacun. Retenons aussi le travail remarquable et l’adaptabilité des services qui nous accompagnent dans ces transformations, dans cette nouvelle organisation, cette nouvelle progression.

Vous parlez beaucoup de progression…

Il faut signaler avant toute chose la qualité des services laissés par les trois communautés de communes précédentes. Ainsi cette fusion se construit sur de très bonnes bases. Nous poursuivons le travail qui dans un premier temps consiste à harmoniser les services à la population sur ce nouveau territoire partagé. Nous avons beaucoup de dossiers sur la table et notre objectif affiché est de proposer à tous ce qui se faisait de mieux dans chacune des trois collectivités, « une harmonisation par le haut ».

Voilà comment se dégagera un esprit communautaire. La progression, c’est de s’inscrire durablement dans une vision commune, claire et opérationnelle.

Comment expliquer un intérêt communautaire ?

Un intérêt communautaire, c’est offrir partout et à tous un meilleur service, plus d’accessibilité, des tarifs identiques pour tous... C’est réfléchir à ce que nous pouvons apporter de mieux, pour les écoles de musique, les équipements sportifs, la culture... pour notre environnement. Si nous n’avions pas ces volontés, cette fusion n’aurait pas de sens. Nous dessinons un projet de services qui apporte du plus à la population.

Qu’apporter de plus aux habitants ?

Le service à la personne est déjà de bonne qualité. Au-delà des aspects techniques de la

Véronique Lambert Vice-présidente à la petite enfance et à la jeunesse

Petite enfance : un service maintenu sur l’ensemble du territoire… fusion, c’est le moment de s’interroger pour aller plus loin encore, de s’adapter et d’anticiper les évolutions, les nouveaux modes de vie. Quel habitat pour demain ? Quels nouveaux modes de garde pour nos enfants ?

Pensons à nos jeunes, comment vivront-ils dans le futur ? Ne passons pas à côté de l’essentiel, imaginons l’avenir et prenons du plaisir à partager. Nous éprouverons plus de satisfaction si nous inventons nous-même notre avenir. Les habitants attendent de nous du concret.

Vous faites preuve d’un bel esprit positif...

On nous envie notre territoire, nos atouts !

Pourquoi serions-nous alors pessimistes ? Ce n’est pas qu’une fusion naturelle, c’est une complémentarité prometteuse. “Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" est une chance ! Nous avons la responsabilité de développer l’attractivité de ce territoire pour maintenir et accueillir des entreprises, de jeunes ménages, des retraités, pour créer de nouveaux emplois...

Nous profitons d’un riche tissu économique et touristique. Notre devoir est de favoriser son développement, de finaliser l’arrivée du numérique, de créer un nouvel outil de promotion touristique, de finaliser les zones d’activités économiques... A nous de travailler avec volonté et modernité. Bientôt nous ne parlerons plus de fusion mais d’un beau territoire agréable à vivre et tourné vers l’avenir. Voilà notre feuille de route.

Le service petite enfance est un élément essentiel dans la vie des jeunes ménages. De la garde des nourrissons jusqu’à la sortie du primaire, la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" et les communes se partagent une prise en charge de qualité.

S’il est un secteur où la fusion des trois communautés de communes Arbois, Poligny, Salins ne s’est pas fait sentir, c’est bien celui de la petite enfance. Les familles n’ont pas eu à s’adapter à une nouvelle organisation. L’accueil proposé avant la fusion sur l’ensemble du territoire a pu être maintenu en l’état, preuve d’un service de grande qualité : • Les relais assistante maternelle (RAM), présents à Poligny, Arbois et Salins, sont des lieux d’animation, de conseil, de formation pour les assistantes maternelles qui trouvent là l’occasion d’échanger et de partager leur activité.

• Les crèches "multi-accueils" recoivent les enfants de deux mois à la scolarité, elles sont présentes à Arbois et Salins en gestion intercommunale et à Poligny en gestion communale.

• Les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) pour l’accueil péri et/ou extrascolaire sont au nombre de dix en gestion communautaire, communale ou autres. On les retrouve sur Arbois et Vadans, Salins, Grozon, Colonne, Aumont/Montholier, Le Fied, Saint-Lothain, Poligny Brel et Les Perchés. Aiglepierre/Marnoz et Dournon/Cernans sont en gestion individuelle. Ces accueils de loisirs reçoivent des enfants de 3 ans à 10/11 ans.

Pour cette rentrée 2017, quatre communes sont revenues à la semaine de 4 jours : Vadans, Grozon, Le Fied et Poligny. Une nouvelle disposition qui entraîne une réorganisation au niveau intercommunal. L’intercommunalité offre dorénavant une solution pour accueillir en extrascolaire les enfants non scolarisés le mercredi matin. Ils sont reçus à Arbois et à Poligny. "Nous avons su répondre à cette nouvelle situation. Nous attendons maintenant les décisions des parents, des conseils d’école et des collectivités qui ont la compétence scolaire pour la rentrée 2018. Nous espérons savoir rapidement si toutes les écoles adoptent ou pas la semaine de 4 jours. Ainsi nous pourrons adapter le service que les familles attendent" conclut Véronique Lambert en charge de la petite enfance et de la jeunesse.

Abergement-le-Grand, Abergement-le-Petit, Abergement-lès-Thésy, Aiglepierre, Arbois, Aresches, Aumont, Barretaine, Bersaillin, Besain, Biefmorin, Bracon, Brainans, Buvilly, Cernans, Chamole, Chaussenans, Chaux-Champagny, Chilly-sur-Salins, Clucy, Colonne, Darbonnay, Dournon, Fay-en-Montagne, Geraise, Grozon, Ivory, Ivrey, La Chapellesur-Furieuse, La Châtelaine, La Ferté, Le Chateley, Le Fied, Lemuy, Les Arsures, Les Planches-près-Arbois, Marnoz, Mathenay, Mesnay, Mièry, Molain, Molamboz, Monay, Montholier, Montigny-lès-Arsures, Montmarlon, Neuvilley, Oussières, Picarreau, Plasne, Poligny, Pont dʼHéry, Pretin, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Saint-Lothain, SaintThiébaud, Saizenay, Salins-les-Bains, Thésy, Tourmont, Vadans, Vaux-sur-Poligny, Villers-les-Bois, Villerserine, Villette-lès-Arbois

Jura bat…

Martine Vuillemin - Vice-présidente tourisme et culture

Une nouvelle organisation au service du développement touristique...

Dans le cadre de ses nouvelles attributions, la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" a maintenant en charge la promotion et l’organisation touristique de son territoire. La création d’un office de tourisme intercommunal est maintenant acté. Dans un premier temps à partir des deux offices d’Arbois et Poligny car la ville de Salins a gardé son office de tourisme municipal transformé en EPIC à l’occasion de l’ouverture des nouveaux thermes. Rencontre avec Martine Vuillemin, vice-présidente en charge du tourisme et de la culture.

La seule évocation d’Arbois, Poligny et Salins-les-Bains est synonyme de vins, de Comté, de sel, de thermalisme... Des activités économiques et agricoles majeures mais aussi une diversité qui favorise une fréquentation touristique de premier ordre. Arbois, Poligny, Salinsles-Bains, trois villes de caractère au riche patrimoine historique, architectural et culturel, auxquelles s’adjoignent des villages et paysages remarquables entre vignes, forêts, cascades... paradis des randonneurs.

Des espaces d’accueil inchangés...

Depuis le 26 septembre, la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" a validé, en conseil communautaire, la création d’un EPIC, Établissement Public à caractère Industriel et Commercial. Une forme juridique qui met en place une gestion partagée entre élus et acteurs touristiques locaux et qui peut aussi permettre de commercialiser des produits touristiques. Un EPIC fonctionne sous la responsabilité d’un comité de direction. "Cette nouvelle structure va permettre de mutualiser les outils et les moyens en place afin d’assurer la promotion de notre territoire. Une promotion qui se veut à la hauteur de notre capital touristique. Tout d’abord pour valoriser la randonnée et ses circuits, mais aussi l’oenotourisme, le thermalisme, les sites UNESCO, la gastronomie, Pasteur et son œuvre..." précise Martine Vuillemin. Dans une premier temps, ce sont les offices actuels d’Arbois et Poligny qui sont directement concernés. La communauté de communes accompagnera la dissolution ou le changement de destination de ces deux associations. Le nouvel office de tourisme intercommunal restera dans les mêmes locaux arboisiens et polinois et l’ensemble du personnel sera maintenu sous une direction commune à venir.

Le tourisme au cœur du développement économique...

"Nous nous appuyons sur un travail déjà engagé de longues dates par le Pays du Revermont mais aussi sur l’existant et le bénévolat qui fonctionnent très bien. Le Jura est le département le plus touristique de la nouvelle région. Nous avons donc une belle carte à jouer car nous ne manquons pas d’atouts. Nous allons établir une feuille de route à court et moyen terme pour fixer les grandes orientations. Le numérique et la modernité y auront toute leur place. L’office de tourisme intercommunal couvrira toutes les communes sauf la ville de Salins-les-Bains mais nous travaillerons de façon très rapprochée dans nos actions de promotion. Nous allons dès à présent préparer la prochaine saison estivale" conclut Martine Vuillemin. Le tourisme est un axe essentiel du développement économique, "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" ne manquera pas l’occasion de s’y associer avec détermination et professionnalisme. Rappelons simplement que la seule activité tourisme génère déjà sur ce territoire 14,5 millions d’euros de retombées économiques annuellement. Vous avez dit attractivité ?

Yves Décoté - Vice-président environnement et énergie

Déchets, eau, assainissement, environnement... L’avenir en mode intercommunal…

Fusionner trois communautés de communes est déjà une belle aventure... Quand cette fusion s’associe aux nouvelles obligations dictées par la loi NOTRE, cela peut se rapprocher du casse-tête ! Yves Décoté, en charge de l’environnement et de l’énergie témoigne...

Les traitements des déchets, l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation et l’assainissement des eaux usées... sont d’indispensables services rendus à la population. Gérés différemment selon les situations et les décisions politiques de chaque territoire, ces services sont amenés, encadrés par de nouvelles lois, à trouver une gestion harmonisée au niveau intercommunal. Oui sur le papier, mais concrètement ?

Yves Décoté nous dresse un état des lieux pour ce qui concerne l’avenir de ces dossiers au sein de la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura". Rappelons simplement que cela concerne 66 communes et environ 8 000 foyers. Audelà du service rendu, la protection de l’environnement prend là toute son importance notamment avec une gestion à long terme et durable de la précieuse ressource en eau.

Les ordures ménagères "C’est simple, rien n’est harmonisé et il faut tout reprendre. Des communes sont à la taxe, d’autres à la redevance... Salins gère en direct ses déchets alors qu’Arbois et Poligny travaillent avec le Sictom de Champagnole ou de Lons... L’objectif à terme est de proposer le même service à tous avec les tarifs les moins élevés, les plus justes possibles, tout en y associant la préservation de l’environnement car c’est finalement notre intérêt. L’échéance est fixée au 1er janvier 2020.

Nous entrons dans une phase d’analyse avec l’aide d’un cabinet indépendant qui nous aidera à faire les bonnes synthèses. C’est un beau projet de territoire qui devra fixer les équilibres entre taxe et redevance, entre famille nombreuse ou personne seule... Des choix importants pour notre avenir. L’analyse et la réflexion se poursuivent sur 2018, la

synthèse et les décisions sont prévues fin 2019.”

La gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) “C’est nouveau, c’est technique... un dossier particulier. En gros, la gestion des cours d’eau et de la qualité de l’eau. Tout un programme. C’est un enjeu majeur pour préserver les milieux aquatiques et leurs fonctionnalités ; ce qui nous garantit finalement une bonne qualité de l’eau dans nos rivières (et finalement dans nos verres). Ce n’est pas simplement la Furieuse, l’Orain, la Cuisance et la Brenne, les 4 principales rivières du territoire ; mais un linéaire de près de 600 km de cours d’eau qui nécessitent un suivi et parfois des soins. Qu’en adviendrat-il ? Comment pourrons-nous organiser cette nouvelle compétence et assurer la qualité du travail ? La réflexion s’engage et des partenariats sont en discussion avec diverses structures (EPTB, Syndicats mixtes, EPAGE…).”

L’eau potable et l’assainissement “Là encore nous entrons en phase de concertation et d’études. De nombreux syndicats interviennent. Tout le monde n’est pas équipé et ne procède pas de la même manière. Il est question d’approvisionnement et d’assainissement collectif ou individuel.

Comme pour la gestion des déchets, L’objectif est de proposer le meilleur service à l’usager. Nous avons jusqu’au 31 décembre 2019 pour élaborer ce nouveau schéma intercommunal. Pour ce faire, nous lançons une vaste étude pour faire la synthèse, l’état des lieux et proposer finalement la meilleure gestion possible de la ressource en eau, au profit de nos concitoyens."

10 Arbois-Poligny-Salins

Arbois-Poligny-Salins n°4 - Octobre 2017

Chamole - Parc éolien

LES ÉOLIENNES DE CHAMOLE :

Six éoliennes dont une 100 % locale

UN PROJET VITRINE

C’est en 2007 qu’a commencé cette aventure hors du commun du parc éolien de Chamole. Dix ans que l’idée s’est implantée petit à petit dans les têtes du maire et des habitants de ce village jurassien, qui veut faire la part belle aux éoliennes. Explications. simple : accompagner les différents acteurs, élus, propriétaires, habitants, à développer un projet éolien avec une proximité via des responsables de projets locaux. S’ajoute à cela une proposition locale de mise en place du financement participatif pour les différents projets. C’est donc un partenaire de confiance avec qui le maire de Chamole a pris date et a continué cette aventure.

Quel projet éolien pour Chamole ?

Le projet éolien de Chamole est une grande première dans le Jura. Qui aurait pu prédire qu’un petit village d’environ 170 habitants dans le canton de Poligny, pourrait accueillir un si beau parc éolien ? L’idée trottait depuis un petit moment dans la tête du maire du village, Jean-Louis Dufour.

Et ce rêve a commencé à devenir réalité lorsqu’il a été démarché par la société INTERVENT, qui sou-

haitait mettre en évidence les atouts de Chamole pour ce dessein éolien.

Un travail en partenariat avec INTERVENT Ce bureau d’études existe depuis les débuts de l’éolien. Il compte 17 personnes basées à Mulhouse et possède plus de 61 éoliennes en fonctionnement sur le territoire français. Leur but est

Tout est parti d’un constat simple du maire, pourquoi l’argent gagné par l’exploitation des gisements de vent, devrait profiter à d’autres personnes ? C’est ainsi que ce dernier a souhaité garder les bénéfices du vent et ainsi faire baisser la consommation d’énergie sur le village. Fait rare, ce projet éolien ne semble pas connaître d’opposant.

Bien au contraire, puisqu’un peu plus de 600 particuliers, par le biais de groupes et de sociétés coopératives, ont décidé de s’associer au financement.

“Cette éolienne citoyenne est une participation à la transition énergétique”, assène ce défenseur des énergies. Les travaux ont bien avancé cet été. Le projet collaboratif devrait voir le jour sur cette fin d’année 2017, une fois que les derniers réglages seront effectués. D’ici décembre prochain Chamole devrait voir fonctionner ses 6 machines dont son éolienne 100 % locale. Cette dernière a déjà bien grandi depuis son implantation en juillet dernier puisqu’elle mesure à ce jour 90 mètres et qu’elle devrait atteindre les 135 mètres après avoir fleuri de ses 3 pales. Une machine citoyenne dont les Chamolais peuvent déjà être fiers.

AB

“Cette éolienne est symbolique mais elle n’est pas une fin en soi”

Cette installation du parc éolien de Chamole est avant tout le moyen pour le maire d’avoir créé des structures, qui seront à la disposition des citoyens et permettront ainsi aux Hommes qui le souhaitent de continuer à œuvrer pour des projets similaires. Ce dernier espère que grâce à elles, de nombreux autres projets verront le jour plus tard dans la durée. “Nous voulons que ce projet éolien soit une vitrine des possibles. Et ainsi montrer aux citoyens qu’ils peuvent devenir acteur de leur électricité”, développe le maire de Chamole, Jean-Louis Dufour. Ce projet ambitieux et ses six éoliennes au cœur du terroir jurassien, sont également le moyen de montrer aux collectivités locales qu’elles ont un potentiel et qu’elles peuvent aller plus loin dans leurs raisonnements.

Inciter les gens à isoler mieux leur maison L’éolien, ce ne sont pas uniquement des éoliennes, qui permettent aux personnes impliquées dans le projet à récolter de l’argent de ce vent. C’est également et surtout une vision plus responsable de l’économie d’énergie et d’électricité plus particulièrement. “Ce projet a également pour but d’inciter les gens à mieux isoler leurs maisons et consommer moins d’énergie”, explique le maire désireux de sensibiliser le plus de personnes possible. Quand on voit tous les problèmes qui surgissent avec le réchauffement climatique, il serait de bon usage de faire attention à la planète et à ce qu’on en fait. C’est pourquoi dépenser moins d’énergie en faisant attention à sa consommation d’électricité semble être une évidence pour le bien des générations futures. “Ce parc éolien c’est une première pierre posée. Ce n’est pas la finalité”, conclut-il en espérant un futur plus raisonné.

Afin d’en savoir davantage sur ce projet de parc éolien de Chamole et de son grand acteur et défenseur, rencontre avec Jean-Louis Dufour, le maire de Chamole. Il livre sa vision de l’éolien, qu’il veut collaborative et partagée.

Depuis quand avez-vous ce projet de parc éolien ?

C’est quoi une éolienne citoyenne ?

Cela fait depuis 2007 que nous avons ce projet en tête.

Cela fait donc déjà 10 ans. Cette idée est venue de diverses manières. Nous avions déjà implanté sur la commune une chaufferie à bois. Cela nous a lancé dans cette réflexion profonde de la consommation du vent.

Je me suis toujours intéressé à l’éolien. J’y pensais, et un jour, un développeur s’est présenté à moi et m’a parlé du potentiel éolien que représente Chamole. A l’époque il y avait peu d’éolien mais cela ne m’a pas fait peur et nous nous sommes lancés dans ce beau projet.

C’est très simple. Ce projet éolien est une activité industrielle. Si vous êtes propriétaire du bien, les biens qui en

Pourquoi vous tenait-il tant à cœur ?

C’est venu au fil du projet. C’était vraiment un fil conducteur. Ce projet de territoire n’est pas juste un épisode à la mode. Il est pensé, réfléchi. Nous devions voir comment faire de ce projet, un beau projet et surtout tout faire pour que le territoire le porte loin. Nous avions cette idée de garder un maximum de ce vent qui passe au-dessus de nos têtes.

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découlent vous reviennent. Un parc éolien ça coûte cher.

Nous voulions que ceux qui souhaitaient devenir propriétaire le fassent dans de bonnes conditions. Si ce n’est pas rentable, ce n’est pas la peine. Nous avons une volonté de sensibiliser les habitants. S’ils s’impliquent, ils comprendront mieux. Nous essayons de les convaincre dans ce sens. Ça a été du travail de créer une structure qui permet à tous de participer au projet. Nous avions déjà fait le même principe pour une toiture voltaïque. Le projet de Chamole a permis la création d’une société d’énergie renouvelable citoyenne. Sur les six éoliennes, une sera 100 % locale entre les groupes de citoyens créés et les collectivités locales. Cette éolienne est symbolique mais elle n’est pas une fin en soi.

Propos recueillis par Anne Bruley

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Nouvelle identité, nouvelle philosophie Le Moulin de Brainans vient de changer de nom et de logo pour clarifier ses activités. Cette nouvelle identité visuelle correspond aussi à une nouvelle philosophie. Claire Fridez, directrice du Moulin nous explique.

Vous venez de changer de nom et de logo, cette modification correspond aussi à une toute nouvelle philosophie ?

“Notre lieu historique d’activité est le Moulin de Brainans. Mais avec l’acquisition en 2014 du label « Scène de Musiques Actuelles du Jura », nous développons cette notion de programmation territoriale sur tout le département. Nous nous déplaçons pour aller à la rencontre des jurassiens dans les salles de Dole, Lons, Champagnole et dans d’autres communes. Ce nom "Le Moulin de Brainans" n’était plus adapté à l’ensemble du projet. Notre nouveau nom "Le Moulin" est donc venu à nous naturellement car le public nous nommait déjà comme ça. Cette nouvelle identité permet de clarifier nos activités et notre champ d’actions.”

Comment avez-vous défini cette nouvelle identité visuelle ?

“Nous avons créé une commission « communication » dès le mois de janvier 2017 pour rédiger un cahier des charges et étudier les propositions reçues. Les membres de l’association ont aussi été sollicités dans les décisions importantes de ce changement de nom et de logo.

Par exemple, pour choisir "Le Moulin Tourne", nous avions de nombreuses propositions mais il fallait trouver quelque chose de court, de cohérent et qui raisonne avec notre projet. Le Logo du Moulin de Brainans avait vingt-sept ans,, l’idée était de tout reprendre. Nous avons pu le rafraîchir et simplifier les choses. Nous en avons profité pour décliner tous nos supports de communication. Le grand public a bien accueilli ce nouveau logo qui identifie mieux les activités”.

Agenda d’octobre

Cette communication correspondait aussi à un souhait de tisser plus de liens avec les acteurs du territoire ?

“Oui, ce changement d’identité visuelle a aussi été l’occasion de créer, en plus du livret trimestriel de programmation, des supports intemporels. Nous avons créé un guide pratique pour le grand public et nos partenaires, qui présente notre univers des musiques actuelles et notre projet. Nous souhaitons aussi intensifier les partenariats en tissant des liens avec les acteurs économiques du territoire”.

Le Moulin – Association Promodégel. Lieu-dit “Le Moulin”, 39800 Brainans. www.moulindebrainans.com

Inna de Yard + Erik Arma 14 octobre - 20 h 30 Grande salle - Reggae roots myhtique

Le Moulin c’est...

Logo lorsque les actions sont organisées dans le lieu historique

Logo lorsque les actions sont organisées “hors les murs”

Un logo très nature…

Amandine Laurent, chargée de communication et de développement mécénat nous explique ce que représente le nouveau logo : “Nous avons désormais deux logos : « le Moulin de Brainans » de couleur verte pour identifier les spectacles programmés à Brainans et « le Moulin Tourne » de couleur rouge pour les événements réalisés ailleurs sur le territoire. Le nom de « Moulin », avec ses lettres attachées très fluides, évoque la rivière qui coule. Le visuel de ce trimestre propose une femme avec une coiffe de serpent pour illustrer cette notion de nature, sans oublier la thématique musicale avec son claquement de mains. Ce nouveau logo ne cesse de faire des liens avec notre territoire comme les martins-pêcheurs, présents dans l’environnement naturel du Moulin, et repris sur nos cartes de correspondance. Le Moulin dispose d’un cadre de nature idyllique que nous n’oublions pas, nous souhaitions le mettre à l’honneur !”.

Une SMAC Le label “Scène de Musiques Actuelles”, créé en 1998, est délivré par le ministère de la Culture et de la Communication. Il désigne environ 150 lieux musicaux de petite et moyenne capacité, dédiés aux musiques actuelles. Les SMAC jouent un rôle essentiel de diffusion (concerts), d’actions culturelles et de développement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs sur un territoire. Le Moulin a obtenu le label SMAC du Jura le 19 octobre 2014.

Left Lane Cruiser + 11 Louder 20 octobre - 20 h 30 Club - Blues rock

Des actions culturelles dans les collèges Le projet “du style au micro”, en partenariat avec les établissements scolaires permet de mettre en place des ateliers d’écriture au sein de quatre collèges du département. Les élèves rencontrent le rappeur PihPoh pour travailler l’écriture, la mise en musique, enre— gistrer et restituer en public leurs créations. Pour cette 6e édition, les établissements Jules Grévy à Poligny, Notre Dame de la Salette à Voiteur, Jeanne d’Arc à Champagnole et du Parc à Bletterans participent.

De nombreux bénévoles Avec seulement six salariés à temps plein, l’association a bien besoin de bénévoles. Âgés de 16 à 70 ans, les quarante bénévoles de l’association sont dix à vingt à être mobilisés pour chaque soirée. “Sans les bénévoles, le concert se ferait difficilement. Pour nous, c’est une source importante qu’il faut encore dynamiser” avoue Claire Fridez, directrice du Moulin. Pour rejoindre l’équipe, contactez Jessie Gustin à accueil@lemoulinjura.fr

Mon Côté Punk + Joël Jacquelin 21 octobre - 20 h 30 Grande salle - Chanson festive

Juliette Armanet 25 octobre - 20 h 30 Club - Chanson

Lieu-dit “Le Moulin” - 39800 BRAINANS www.lemoulinjura.fr 03 84 37 50 40

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14 Des villages au cœur du Jura

De Silèze à Saint-Lothain,

plus de 2 000 ans d’histoire…

Connue pour ses vins et autrefois pour son albâtre, Saint-Lothain est une commune touristique baignée par la Brenne, au pied du mont du Calvaire. Héritière d’un riche passé historique, elle l’entretient avec respect, perpétuant ainsi la mémoire de Lautein, moine fondateur à la fin du Ve siècle. Ce village a accueilli chaleureusement le Pays de Lons.

Au pied du mont du Calvaire

Quand Silèze devint Saint-Lotein Elisabeth Grand s’intéresse à l’histoire locale et elle se fait un plaisir de la raconter. Dès l’époque gauloise, un petit village se forma au pied d’une colline et prit le nom de Silèze. Lorsque les Romains envahirent la Gaule, ils construisirent de grandes voies de communication, dont l’une reliant Lyon à Besançon par Bourg passait à proximité de Silèze. Des familles s’installèrent et le village prit une certaine ampleur, en témoignent les nombreux vestiges et documents retrouvés remontant à cette époque. Puis les invasions barbares allaient détruire tout sur leur passage. Le village gallo-romain fut alors transformé en un véritable champ de ruines.

A la fin du Ve siècle, un jeune moine de l’abbaye de Saint-Symphorien d’Autun nommé Lautein décida de s’éloigner des humains, afin de n’avoir que Dieu pour témoin. Attiré par le Comté de Bourgogne, il continua son chemin en direction des montagnes du Jura. Arrivé à Silèze, il s’installa au bord de la rivière, à l’emplacement d’un ancien temple païen, pour y vivre très simplement en ermite, répondant ainsi à son envie de solitude. S’abritant dans une simple hutte construite de ses mains, il se nourrissait très peu, deux fois par semaine seulement. Dieu lui donna quelques vertus, notamment celle de détourner les orages. Les habitants des villages voisins l’honorèrent comme un serviteur de Dieu et, rapidement, d’autres personnes vinrent le rejoindre. C’est alors que vers l’an 480, la petite communauté ainsi formée décida de construire un monastère dédié à saint Martin, lequel finit par abriter 70 moines, Lautein en étant le Supérieur. Des familles s’installèrent autour du monastère. Après le décès du moine en 518, on ne parla plus de Silèze, mais de SaintLotein, vocable qui, au fil des siècles devint Saint-Lothein, puis SaintLothain.

Après la mort de Lotein, l’abbaye continua de fonctionner, sans toutefois se développer, bien au contraire. Vers 888, le monastère fut ruiné par l’invasion des Normands, si bien qu’à la fin du IXe siècle, seulement quelques moines y demeuraient. Rétabli par l’abbé Bernon de l’abbaye de Baume-les-Moines (Moines ayant plus tard été remplacé par Messieurs), il en devint une simple annexe qui dut adopter la règle bénédictine de Saint-Benoit. En 909, Bernon fonda l’abbaye de Cluny auquel il annexa celui de Saint-Lothain. Au XVe siècle, seul un prieur y demeura, les religieux ayant disparu. Le prieuré finit par être supprimé en 1770. En 1791, le domaine abbatial fut vendu comme bien national et aujourd’hui, plusieurs familles habitent dans cette ancienne abbaye.

Une église très ancienne C’est près du monastère qu’une église fut construite entre le IXe et le XIIe siècle. Remaniée au cours des siècles suivants, le

clocher comtois qui domine aujourd’hui fut érigé en 1716. Du Xe siècle, il reste la crypte qui s’étend sous le chœur et une partie des sacristies. Elle abrite le sarcophage du moine fondateur.

Classée au titre des monuments historiques, elle fait partie des sites clunisiens.

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Saint-Lothain est aussi le pays de la famille Sauria. Le général Jean-Charles Sauria (1753-1832) fut administrateur central du Jura et chargé de l’organisation des bataillons de ce département. Son fils Charles né à Poligny en 1812 inventa les allumettes au phosphore en 1831. Décédé à SaintLothain en 1895, il repose dans le petit cimetière entourant l’église, aux côtés de son frère Edmond (1926-1894) et de son ami cultivateur Auguste Hadery. Depuis 1972, son buste en pierre se dresse devant l’école. D’abord érigé en bronze, il fut embarqué par les Allemands en 1942.

Elisabeth Grand et Dominique Michelet fiers de leur village

Dominique Michelet : “Nous avons tout pour accueillir les touristes” Maire depuis 2014, succédant à Dominique Grand après avoir été son 1er adjoint, Dominique Michelet fut élu en 2001. Originaire du village, il y est revenu après avoir vécu à Dole pour raisons professionnelles. Si l’échange de tronçons du réseau d’eau potable est l’un des grands chantiers en cours, l’amélioration d’infrastructures et la réfection du toit de l’école constituent les travaux importants récemment réalisés. En 2009, la mairie s’est installée dans un autre bâtiment afin de permettre l’extension de l’école. En RPI avec Passenans, Darbonay, Miéry et Saint-Lamain soit 104 élèves, la majorité des classes se trouve à Saint-Lothain qui a su conserver une boulangerie-épicerie et où circulent divers marchands ambulants.

Quelques entreprises de maçonnerie et de métallerie, un paysagiste sont présents, comme aussi Eurochêne, importante scierie spécialisée dans le chêne que Félix Julien, assistant manager Europe nous a fait visiter. Cette exploitation forestière créée en 1956 est devenue scierie en 1976. Les trois frères Julien (Eric, Pascal et Rémy) ont fait évoluer l’entreprise qui est devenue “Eurochêne” en 1985 et qui emploie 29 personnes aujourd’hui. “Sur les 22 000 m3 de chênes qui sont traités annuellement, 16 000 sont expédiés en France certes, mais aussi à l’export qui représente 65 % du chiffre d’affaire. Les déchets sont valorisés en combustible”, explique Félix Julien. Plusieurs gîtes et chambres d’hôtes accueillent également vacanciers et voyageurs de passage. Au hameau des Bordes, un camping est même aménagé. La gare sur la ligne Lyon-Strasbourg voit plusieurs trains s’arrêter chaque jour. Côté associations, le comité des fêtes anime le village, comme aussi la Passelothine, les chasseurs et le club Gai Ramondot. Les œnophiles du Jura y ont leur siège. Une bouquinerie ouverte à tous gratuitement a été créée dans l’ancien pont-bascule.

Saint-Lothain, c’est aussi le vignoble Deux agriculteurs sont spécialisés dans le lait à comté. Une chèvrerie produit du fromage et un aviculteur élève des poulets bios. Aux côtés de ces exploitations, le vignoble tient une place importante. Plusieurs maisons de vins accueillent les visiteurs : Renée-Marie Regard, Dominique Grand et Didier Grappe, ces deux derniers produisant du vin bio. André Bonnot est négociant en vins et un atelier de champagnisation est également présent au village, tout comme deux micro-brasseries avec Désiré Grand et Xavier Goubard. Dotés de l’appellation “Côtes du Jura”, les vins de Saint-Lothain se dégustent avec modération, comme partout ailleurs. Les visiteurs doivent cependant savoir que 14 fontaines alimentées en eau potable sont réparties à travers le village, de quoi rincer les gosiers alcoolisés.

La maison de Charles Sauria aujourd’hui

Saint-Lothain (39230) Altitude : de 242 à 480 m, Superficie : 1 233 ha Population : 475 habitants (les Saint-Lothinois) - Canton de Bletterans Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins – Cœur du Jura Maire : MICHELET Dominique Conseil municipal : CHOULOT Alain - 1er adjoint, LACOMBE Myriam 2e adjoint, BERNARDO Carine - Conseillère municipale, BON Helen Conseillère municipale, LHAOUCINE Yvan - Conseiller municipal, PACCARD André - Conseiller municipal, VINCENT Jérôme - Conseiller municipal.

L’une des fontaines

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VEMBRE 2017

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