Pays arbois poligny salins 05

n°5

Février 2018

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATIONS

NOUVEAU !

Ouvre à Poligny !

Adjoint au maire de Salins :

Le “p’tit” Lavier comprend vite !

p. 17

p. 14

Poligny Charcigny, des travaux qui ravivent les souvenirs… p. 4

Thermes de Salins “Nous avons relevé un beau challenge…” p. 14

Association

Aumont

Un village à la croisée des chemins

Althaïr est-elle en danger si elle perd son contrat aidé ?

p. 20

p. 14

L’égo disait coupé.

Les enfants disaient monospace.

Je dis Arona.

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COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

Direction des services : Marie-Paule Chambru sur le départ, Pascal Bride arrive…

Marie-Paule Chambru est entrée à la mairie de Poligny en 1989, a exercé à la Communauté de communes du Comté de Grimont et pour finir à la Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura. Elle fait aujourd’hui valoir ses droits à la retraite et laisse place à Pascal Bride, jurassien d’origine venu de Haute-Savoie. “Nous travaillons ensemble depuis son arrivée à Poligny. Mme Chambru est une grande professionnelle, une aide précieuse, un indispensable relais pour les élus que nous sommes. Merci à elle…” Jean-François Gaillard, élu de Poligny et viceprésident Arbois, Poligny, Salins.

Un nouvel outil d’accueil et de promotion du tourisme La Communauté de communes Arbois Poligny Salins s’est dotée d’un nouvel outil d’accueil et de promotion du tourisme, l’Etablissement Public Industriel et Commercial (dit EPIC) “Office de tourisme – Cœur du Jura”. Avec une structure unique couvrant un plus grand périmètre, l’objectif est de renforcer l’impact de son action. II sera par ailleurs renforcé par le travail partenarial permanent mené avec l’EPIC de tourisme de Salins-les-Bains.

Les missions principales de “l’Office de tourisme – Cœur du Jura” sont Le service économie : Céline Drouault Sirin, Florian Pierre, Domminique Bonnet, vice-président, et Eric Chomat

d’assurer, d’une part, l’accueil et l’information des touristes et visiteurs.

Dotés de deux bureaux d’accueil à Arbois et Poligny, le personnel d’accueil reste au plus près des visiteurs pour valoriser les atouts de notre territoire.

Il s’agit, d’autre part de promouvoir la destination et de proposer des produits touristiques complets. Ces actions contribuent à renforcer le développement

Economie

économique de la Communauté de communes Arbois Poligny Salins, le tourisme en étant une activité importante.

Atteindre 10 000 emplois dans les 2 ans à venir…

Aujourd’hui, sur l’ensemble des trois bassins Arbois, Poligny, Salins, on dénombre environ 9 700 emplois. L’objectif affiché d’atteindre la barre des 10 000 emplois en 2020 est certes ambitieux mais réalisable…

La Communauté de Communes Arbois Poligny Salins cœur du Jura dispose de trois bassins de vie économiques importants. Arbois, Poligny, Salins, trois centres-bourgs identifiés commercialement avec un artisanat et une industrie qui offrent de l'emploi sur le territoire. Des emplois en très grande majorité occupés par les habitants du secteur. A ce jour on compte globalement 9 700 emplois sur le territoire, l’objectif fixé par la communauté de communes, en charge de l’économie, est de 10 000 emplois en 2020. Un objectif raisonnable soutenu par des actions concrètes :

• Trois zones économiques prêtes à accueillir les entreprises…

La Zone industrielle de Poligny, la Zac de l’Ethole à Arbois et la zone des Mélincols à Salins sont toutes équipées et prêtes à la commercialisation ce qui représente 10 hectares disponibles de suite. “C’est une situation exceptionnelle pour accueillir les entreprises et répondre tout de suite aux demandes. Nous allons entrer en contact direct avec les entreprises via nos services économiques, développer des supports de communication pour faire connaître notre offre disponible, et assurer une présence sur des salons et des afterworks.” explique Dominique Bonnet, vice-président en charge de l’économie.

• Un travail sur la spécificité de l'emploi Il est difficile aujourd’hui de trouver de la maind’œuvre spécifique à certaines activités. La Communauté de Communes travaille avec un cabinet pour anticiper les besoins futurs. C’est

ce qu’on appelle la gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences (GPECT). “Nous allons tenter de repérer et d’anticiper le type d’emplois de demain. Ensuite, nous travaillerons à permettre la formation à ces emplois avec la Région ou avec d’autres organismes. L’avenir passe par l’anticipation.” rappelle Dominique Bonnet.

• Une aide à l’immobilier d’entreprise

Les rendez-vous • Job Dating : 21 mars de 14 h à 17 h 30 à la Halle sportive d’Arbois : rencontre et échanges employeurs/demandeurs d’emploi, atelier conseil en images, navettes gratuites…

Rens. Mission Locale Dole Revermont au 03.84.72.53.18 • Afterworks des entrepreneurs : le 8 février au Pub l’Atelier à Poligny, le 5 avril à Arbois, le 7 juin à Salins. L’Afterwork des Entrepreneurs se veut comme étant LE moment des entrepreneurs, commerçants du territoire, moment durant lequel ils pourront échanger, partager avec des professionnels évoluant dans des domaines d’activité différents. Ce moment d’échange se déroule sous forme d’apéritif offert et aucun sujet n’est imposé.

Inscriptions : http://aw4.my-production.fr • Sorties Découverte du Patrimoine Naturel de la CCAPS Samedi 14 avril : Les lichens - Samedi 28 avril : Mais pourquoi les oiseaux chantent-ils si tôt ? - Samedi 5 mai : Une petite mousse ?

• Les animations à la Bibliothèque de Poligny Les 23 février et 30 mars : Ateliers JUMEL à 16 h sur inscription - Le 21 février : Atelier créatif pour adulte sur inscription - Les 17 février et 17 mars : Cafés lecture à 10 h

Les entreprises pour se développer ont parfois besoin d’agrandir leurs locaux. Dans ce cadre, la Communauté de Communes apporte une aide à l’immobilier d’entreprise, ce qui permet ensuite d’obtenir une aide de la Région. 50 000 euros sont, cette année, alloués par la Communauté de Communes à cette opération. “C’est important d’aider les entreprises à investir dans des travaux pour améliorer leur production. Cela représente environ 10 à 12 dossiers suivis par an. Souvent l’emploi en dépend” complète Dominique Bonnet.

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• Foire de Septembre Cœur du Jura 1er et 2 septembre 2018 à la Halle sportive d’Arbois : stands/exposition (habitat, gastronomie, services, bien-être, tourisme). Renseignements et Inscriptions : www.my-production.fr

Voilà trois grandes mesures effectives immédiatement qui favorisent les objectifs affichés en terme de progression d’emploi sur le territoire pour les années à venir.

COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

A nouveau territoire nouveau logo La nouvelle appellation “Communauté de Communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura” se devait d’être accompagnée d’un nouveau logo. La diversité de ses atouts en termes de paysages et de tourisme, ses bourgs dynamiques et ses villages agréables à vivre se reflètent dans les couleurs du visuel. C’est un territoire solidaire “au cœur du Jura” qui porte dorénavant les projets ambitieux de son développement futur.

4 Poligny

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

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Quartier

Jacques Guillot, un passionné du quartier de Charcigny !

Charcigny, des travaux qui ravivent les souvenirs…

Le quartier de Charcigny à Poligny, sera en travaux cette année. Un quartier qui a un peu perdu de son dynamisme avec le départ successif de ses commerces…

Retour sur image avec Jacques Guillot.

Le quartier historique de Charcigny à Poligny a une histoire. Plus qu’une histoire, une mémoire collective. Ce quartier fut même dans les années 30 une “commune libre” avec à l’époque son pseudo-maire. Un quartier réputé “Rouge”, populaire, rebelle, gouailleur, un quartier de familles nombreuses. Des viticulteurs surtout, mais aussi des agriculteurs ou les deux à la fois. Cette situation explique que le quartier soit encore aujourd’hui composé de vieilles maisons sur caves du 17e ou 18e siècle. Un souvenir des grandes heures de la viticulture à Poligny où l’on recense 700 hectares de vignes en 1830. Maladies et modernité auront eu raison des plantations.

Aujourd’hui, Poligny produit encore du vin de qualité sur 70/80 hectares soit seulement 10 % par rapport à il y a 150 ans. Jacques Guillot, enfant du quartier, ancien viticulteur, professeur, et encore élu municipal se rappelle de son retour dans le quartier dans la maison familiale en 1979 : “Il y avait encore une crémerie, deux épiceries, deux boucheries, deux bistrots (dont un tenu par ma grand-mère), un garage, la gendarmerie, un coiffeur, un horloger,… et bien sûr une boulangerie, le dernier commerce parti.”

Une association pour se rappeler…

Jacques Guillot est aussi le président de l’association “Les amis de Charcigny” qui, elle, perdure encore depuis plus 20 ans : “C’est l’occasion de se retrouver. Notamment le lendemain des fêtes de Poligny soit le 4e mardi du mois d’août. Il y a des jeux pour les enfants et un repas dansant qui attire environ 200 personnes. C’est un beau moment au cœur du quartier, c’est notre fête. A Noël nous faisons le vin chaud, des gaufres… là aussi de nombreux Polinois passent.”

Dominique Bonnet Maire de Poligny

Mon année 2017…

Ce fut une année forte en terme de nouveauté et de remise en cause. Une année qui marque la fin des clivages politiques gauche/droite. Oui ce fut une surprise, qu’un tel mouvement naisse et s’impose avec Emmanuel Macron. Je reste impressionné par la personne et ce qu’il fait, par sa maturité, son audace. Il se trouve dans une belle situation nationale et internationale. Il a eu un peu de chance…

Txtà voir. Sur Poligny, on sent une reprise

économique, les investissements in-

Et les travaux ?

dustriels reprennent. La gendarmerie,

Le quartier sera en chantier durant cette année 2018. Voirie, trottoirs, nouveau mobilier urbain… et la destruction d’un petit îlot qui laissera place à quelques places de parking pour libérer la rue des voitures en stationnement. Le sens de circulation sera revu pour fluidifier et sécuriser les espaces.

“Ces travaux sont attendus et les habitants ont pu échanger avec le Maire sur le sujet. Certaines demandes ont été retenues, comme par exemple la possibilité de garder un peu de végétalisation aux pieds des maisons.” conclut Jacques Guillot.

les logements OPH, l’école des Perchées,

“Les amis de Charcigny”, J. Guillot, 03 84 37 24 20

Mon année 2018…

la maison du Comté, la résidence seniors… les études se poursuivent.

Les transactions immobilières progressent (70 contre 35 en 2016), on enregistre des mouvements commerciaux en centre-ville et deux nouveaux commerces sont en prévision vers Intermarché.

2018 sera une grosse année de tra-

NOUVEAU : PREMIER TRAIL DE LA CROIX DU DAN ET PREMIÈRE COURSE/MARCHE DES ÉOLIENNES LE 4 MARS

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PRESTATIONS DE QUALITÉ

Paul Jeandot, Président de l’Entente Jura Centre Athlétisme

A peine installées et en fonctionnement, voilà que les éoliennes de Chamole ont déjà un événement à leur nom : La marche des éoliennes. Une belle marche en faveur de “Mars bleu” contre le cancer colorectal et la moitié des recettes sera ainsi reversée. Cette marche s’inscrit aux côtés du premier Trail de la Croix du Dan qui se tiendra le dimanche 4 mars au départ de Poligny.

“Il y a déjà beaucoup de Trail dans le Jura. C’est à la mode.

Nous n’avions donc guère de choix pour la date. Nous serons le premier trail de la saison. Espérons que la météo ne soit pas trop capricieuse…” explique Paul Jeandot Président de l’Entente Jura Centre Athlétisme organisateurs de la manifestation. Cette entente regroupe les sections de Poligny, Salins et Champagnole.

Mais pourquoi un nouveau trail ? “Nous avons près de 400 licenciés pour les trois sites. 78 % ont moins de 18 ans et 65 % sont des féminines. Nous avons un employé depuis 2015 pour s’occuper de la logistique. Pour le garder, nous avons besoin d’argent, voilà pourquoi nous organisons ce trail. Mais c’est aussi pour le plaisir…” explique Paul Jeandot. La marche des Eolienne se fait sur 15 km et le trail de la Croix du Dan sur 26,6 km avec un dénivelé de 1160 m. Départ de la place de Poligny, direction les éoliennes de Chamole, puis Vaux-surPoligny, la Croix du Dan, Barretaine et retour à Poligny... pour une belle journée conviviale en perspective.

Départ : Trail : 9 h 30, Marche des éoliennes : 9 h 45 Inscritions : www.volodalen.com/courses EJCA, 20 chemin des Roussets, 39110 Salins-les-Bains ou sur place salle des fête Poligny de 7 à 9 heures

vaux. 4 millions de travaux avec des entreprises déjà mandatées : • le quartier de Charcigny qui la 3e phase de requalification urbaine. Trottoirs, voirie, parkings, bacs enterrés…

• Les Jacobins, une des plus belles églises du coin, on refait tout l’intérieur • L’éclairage de la collégiale St Hippolyte et son porche d’entrée • La phase 2 de la gendarmerie.

Des services high-tech une caserne du XXIe siècle • nous arrivons au terme de nos investissements sur notre patrimoine, il nous restera à rénover notre théâtre à l’italienne.

Sans oublier les travaux prévus par la région Bourgogne-Franche-Comté dans nos deux lycées, Enilbio et Friant, à hauteur de 20 millions d’euros.

Par ailleurs, nous poursuivons notre politique d’animations et notre développement touristique en lien avec la communauté de communes “Arbois Poligny, Salins, cœur du Jura”. Poligny va bien et l’ensemble des projets en cours le prouve.

Edith et Lola au magasin pour vous conseiller et vous servir !

LES ÉLEVEURS DES VERTS PLATEAUX Viandes, charcuteries, fruits, légumes, miels, OUVRENT BOUTIQUE ! vins, œufs… que du vrai BIO !

24, rue du Commerce à LONS-LE-SAUNIER La rue du Commerce retrouverait­elle peu à peu grâce à ses charmantes petites boutiques et ses commerces de détail le sens qui était le sien jadis à savoir être “le” lieu de rendez­vous populaire propice aux emplettes mais aussi au bavardage et aux rencontres fortuites ?

Une vraie prise de conscience ?

En tout cas, celle qui vient d’être inaugurée au n°24 sous le nom “Les Éleveurs des Verts Pla­ teaux" fait déjà l’unanimité. Elle correspond incontestablement à une demande grandissante, celle de la volonté de consommer “moins, mieux, meilleur, local” et Simone qui a adopté les lieux souligne qu’elle y retrouve enfin avec Édith “cet accueil chaleureux et sympathique qui lui manque, notamment dans les supers, hypers et tutti quanti !” Le magasin refait à neuf hume bon le terroir. Largement utilisé comme décor intérieur, le bois apporte sa chaleur naturelle, l’éclairage finement diffusé met parfaitement en valeur tous les produits des producteurs Bio qui se sont asso­ ciés à la démarche : viandes, charcuteries, fruits, légumes, confiture…

Produire BIO c’est une philosophie, pas une opportunité !

Infatigable, Michel Vacelet, responsable de l’asso­ ciation qui élève dans sa ferme du Saugeot basée à Saint­Lothain 400 poulets et 250 poules pon­ deuses, explique que son père a exploité en BIO dès 1969 et que c’est sur le même domaine, celui de “la Garrigue” à Plasne qui s’étend sur 120 ha que son fils nourrit 60 vaches et produit la meil­ leure viande.

Des mots qui ne veulent rien dire !

Souvent galvaudé, remplacé par par “naturel, fer­ mier, raisonné, de plein air, du terroir…”, le terme BIO signifie pourtant traçabilité, choix des bêtes, maturation de la viande et l’approvisionnement local confère à tous ces produits leur qualité opti­ mum. C’est ainsi que sont certifiées 100 % Bio par une charte rigoureuse, toutes les exploitations qui constituent cette association “Les Verts Pla­ teaux” née en 2009. L’élevage des bêtes, les cul­ tures se font dans le respect de la vie du sol, de l’eau, des cycles nature, des animaux et des végé­ taux, “Entre un poulet élevé enfermé pendant

Camion itinérant

Cédric sur le marché de Montmorot

3 semaines et un de ceux­là qui gam­ bade dans le pré pendant 15 semaines il n’y a aucune comparaison de goût, de fermeté de la viande”, confirme une consommatrice qui revient dans la boutique alors que goûter une seule fois une entrecôte " des Éleveurs des Verts Plateaux " suffit pour ne plus vouloir en manger d’autres.

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Si soigner les bêtes avec des tisanes, des granules d’homéopathie, si désherber les parcelles à la

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Mardi devant la Biocoop des Rousses.

Mercredi matin marché bio sur la place de Montmorot.

Jeudi matin marché de Pontarlier.

Jeudi après-midi marché bio de Dole.

Vendredi matin marché des Rousses.

Un vendredi après-midi sur deux - Altermarché de Poligny.

Samedi matin marché de Champagnole.

main a fait pendant un temps sourire ce sont finalement les consommateurs qui imposent ces pratiques.”Rien à dire contre une bonne charcute­ rie artisanale, locale ou labellisée, il faut juste savoir ce que les cochons ont mangé. La meilleure préparation, le meilleur ingrédient naturel n’enlè­ vera malheureusement pas les résidus de glypho­ sates ou antibiotiquée. Tout repose sur la base, c’est­à­dire sur la nourriture et l’environnement, que ce soit pour l’homme, la plante ou l’animal”.

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Après plus de 25 années passées dans l’industrie verrière et dans la menuiserie, Florence Meunier apporte son expérience, sa sensibilité et son origi­ nalité. Les références s’ajoutent dans un book déjà bien garni avec pour les plus récentes “la banque d’accueil du tout nouveau Palais de Justice de Lons le Saunier, les pare­douches des salles de bains de l’hôtel Castel Damandre des Planches en Mon­ tagne… Les réalisations pour les particuliers, les prescriptions d’architectes, les interventions après sinistres sur recommandations des compagnies d’assurances ne se comptent plus”.

Qualité et originalité Florence Meunier constate “que les clients sont de plus en plus à la recherche d’originalité et de qua­ lité pour personnaliser leur intérieur et c’est juste­ ment ce que nous nous efforçons de proposer depuis la création en 2010 de LA MIROITERIE POLINOISE et maintenant sur le site” VERRE & DECO.fr “avec une recherche constante de nou­ veautés et de performances, notamment avec de futurs investissements dans l’atelier”.

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Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Des entreprises à Poligny

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des machines pour emballer les portions de fromage dans les boîtes…

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Prenez une boîte de fromages en portions style “Vache qui rit®”. Vous remarquez en premier lieu un emballage plutôt bien imprimé. Vous tirez ensuite un petit fil qui vous permet d’ouvrir facilement la boîte.

Vous êtes ainsi sûr qu’elle n’a pas été ouverte avant. Une fois la boîte ouverte, vous découvrez les portions soigneusement emballées et bien rangées. Vous prenez une portion, vous tirez la petite languette rouge pour enfin sortir le fromage fondu de son emballage aluminium. Vous pouvez maintenant déguster… GMA à Poligny a créé une machine, une ligne de machines, qui permet d’emballer soigneusement et automatiquement le fromage tout juste produit jusqu’à sa mise en carton pour expédition. Une belle prouesse que relèvent les équipes de Patrice Vienne qui a repris, avec son épouse, cette entreprise en 2011 à la suite de M. Goydadin qui l’avait lui-même créée en 1973. “Sur la ligne totale, de la boîte vide imprimée à la caisse d’emballage, nous sommes les seuls à le proposer. En plus des boîtes style camembert, nous avons

Patrice Vienne dirige GMA depuis 2011

développé un savoir-faire et l’export à 70 %. En 6 ans, nous avons doublé le chiffre d’affaires” explique Patrice Vienne. Ce secteur du fromage en portions est encore en développement. Aujourd’hui en Europe, en Europe de l’Est, au Maghreb… Demain en Inde, en Chine, en Afrique subsaharienne, en Libye, en Iran… ? Autant de machines possibles pour GMA qui vise plus loin. “Cette exposition internationale me plaît. Nous voulons maintenant vendre ce que nous avons développé. Nous voulons être un acteur incontournable pour l’avenir dans ce secteur. Nous nous donnons les moyens d’étendre notre terrain d’action…” rappelle Patrice Vienne. Aujourd’hui, la société compte une soixantaine de salariés, principalement ici à Poligny.

GMA fait aussi appel à de nombreux sous-traitants, souvent ici dans la région. GMA développe deux autres activités sur le site : un process alimentaire de découpe ultrason pour des coupes très fines et précises, style pâtés en croûte ou fois gras par exemple. Et une activité complémentaire de mise en place de lignes de production robotisées en agroalimentaire ou autres domaines. Grâce à GMA, vous n’aurez plus dorénavant le même regard sur les boîtes de fromages…

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Ce n’est plus un secret, une grande marque de fromage en portions, mondialement connue et rigolote, fabrique ici dans le Jura ses produits. Des fromages minutieusement emballés dans de l’aluminium et bien rangés dans des boîtes… GMA, conçoit et produit ici à Poligny une machine qui permet automatiquement de fabriquer la boîte et d’emballer le fromage dedans. De la haute technicité…

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Dadaux Gastrotech, exporte des trancheurs

à jambon dans le monde entier

La société Dadaux, basée à Bersaillin est spécialisée dans les machines alimentaires pour laboratoires et la grande distribution. Dadaux Gastrotech, basée à Poligny est la petite sœur, créée spécialement en 2008 pour la production de trancheurs à jambon. Elle est dirigée par Albin Dadaux depuis son ouverture.

Qui n’a jamais remarqué les fameux trancheurs à jambon chez son boucher ou au rayon charcuterie de nos grandes surfaces alimentaires ? Cette machine qui permet de couper nombre de produits en tranches plus ou moins épaisses : rôti, bacon, jambon, saucissons… tout y passe ! Et bien 2 000 de ces trancheurs sont fabriqués ici tous les ans à Poligny chez Dadaux gastrotech, un des leaders mondiaux de la machine alimentaire. Cette gamme de trancheurs, qui compte six modèles différents, est unique sur le marché. Sa coupe parfaite, sa conception en inox et son design aéré lui garantissent une facilité de nettoyage et une hygiène parfaite. Ce n’est donc pas un hasard si environ 30 % de ces machines sont exportées aux quatre coins du monde. “Nous étions cinq salariés en 2008 pour produire le premier modèle de ces trancheurs qui a été conçu à Bersaillin. Aujourd’hui nous sommes une vingtaine. Cette machine a connu une constante progression et nous avons depuis conçu ici cinq déclinaisons. Mais c’est le premier modèle qui reste encore le plus vendu” explique Albin Dadaux qui, après une formation en alternance à l’usine de Bersaillin a pris seul les commandes de cette production dès 2008.

Un bâtiment de 750 m2 supplémentaires L’usine est aujourd’hui en travaux. Un agrandissement de 750 m2 qui permettra une réorganisation de la production et offrira plus de

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stockage et de confort. En plus des trancheurs, Dadaux produit ici une machine à piquer les brochettes et une machine à émincer la viande et à râper le fromage. “Notre gamme de produits est vraiment au point et nous sommes en capacité de produire plus encore. Nous avons su nous adapter aux différents pays et aux différents marchés. Nous formons ici nos techniciens et je dispose maintenant d’une très bonne équipe” conclut Albin Dadaux.

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Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Des entreprises à Poligny

Elcam usinage : famille, innovation,

et un peu de colère…

Elcam usinage, plus connue sous le nom historique de Macle, est une histoire de famille. Une aventure initiée par Michel Macle et son épouse en 1994. Stéphane, le fils, qui les a accompagnés depuis 1997, dirige maintenant l’entreprise avec on épouse Sophie et sa sœur Mathilde Cartaux. Une entreprise qui s’adapte et innove…

“C’est une force de travailler en famille… de développer ensemble cette société, cela dure pour moi depuis 1997. Je suis sur le terrain toutes les semaines. Dans le grand Est, mais aussi en Bretagne, dans l’ouest de la France… Mon rôle de commercial me pousse à parcourir la France afin de conseiller, proposer, accompagner un client. L’enjeu est d’obtenir un dossier à chiffrer avec l’espoir de décrocher une nouvelle production. Je le fais pour poursuivre l’aventure familiale et pour nos équipes. J’ai double satisfaction…” raconte avec passion Stéphane Macle. Elcam, qui compte une trentaine d’employés, est spécialisée dans la sous-traitance en usinage pour des domaines variés : agroalimentaire, hydraulique, cosmétique, robotique, ferroviaire, automobile, aéronautique… Au départ spécialisée dans les pièces unitaires et les petites séries, la production a progressé vers de moyennes et grandes séries. Depuis 2015, Elcam s’est par ailleurs spécialisée dans la réparation express de pièces défectueuses dans un délai de 24/48 heures.

Toujours des investissements…

Elcam est, ces dernières années, en progression constante : “Nous sommes en progression car nous avons sans cesse la volonté d’innover et d’investir, c’est indispensable. On se remet en question en permanence, on se forme, je n’aime pas la monotonie. Nous rentrons prochainement une nouvelle machine. Au-delà d’un investissement lourd pour nous, cela représente un nouveau challenge, une obligation supplémentaire de résultat. C’est comme cela que l’on avance” explique Stéphane Macle. Mais qui dit plus de production, plus de technicité, dit plus

Stéphane Macle dirige Elcam Usinage

de personnel qualifié. Là, Stéphane montre son exaspération : “On peine à se développer pour la simple et bonne raison que nous avons du mal à recruter.

Arrêtons d’envoyer les jeunes en facultés. Il faut les aider à s’orienter vers les filières techniques, vers l’industrie, là où il y a du travail. Il faut plus de stages de découverte dans l’industrie…”. Disons toutefois pour conclure qu’Elcam se porte bien. Le travail est là et les équipes se relaient en ce moment en 3 x 8. Une situation qui satisfait Stéphane, Sophie, Mathilde et l’ensemble du personnel.

Elcam - Rue Jean Berlin - Poligny - 03 84 37 36 90 - www.elcam-usinage.fr

Lycée Hyacinthe FRIANT

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Bien plus qu’un lycée…

Le lycée Hyacinthe Friant figure parmi les institutions reconnues et appréciées du Jura par son histoire et l’architecture de ses bâtiments. Il s’inscrit également dans une animation dynamique de la vie locale et régionale. Au-delà de la qualité des équipes pédagogiques et des infrastructures (site Arbois/site Poligny), c’est toute la force de la région de la Franche-Comté qui porte l’établissement. Les “maîtres mots” se déclinent encore et toujours en compétence, professionnalisme, rigueur, efficacité, passion… afin d’accompagner la réussite scolaire et l’insertion professionnelle grâce aux différents partenariats locaux et nationaux.

Trois pôles de formations sont présents au sein du lycée Formations générales :

• Bac Général (série ES-S) • Seconde Générale Formations de l’Hôtellerie et de la Restauration :

15, av. Wladimir Gagneur 39800 POLIGNY Tél. 03 84 37 15 76 Email : simon-materiaux@orange.fr

• CAP Cuisine • CAP Commercialisation et Services en Café Hôtel Restaurant • Bac Technologique Hôtellerie (série STHR) • Bac professionnel 3 ans Cuisine - Option Marine Nationale • Bac professionnel 3 ans Commercialisation et Services en Restauration - Option Marine Nationale • Classe de Mise à niveau (MAN Hôtellerie restauration en 1 an) • BTS Management en Hôtellerie Restauration (initial et apprentissage)

POMPES FUNÈBRES REGARD Une vision humaine du funéraire

Mention Complémentaire : Barman (apprentissage) Mention Complémentaire : Cuisinier en Desserts de Restaurant (initiale) • Brevet Professionnel Gouvernant(e) (apprentissage en 2 ans) Formations du Sanitaire et Social :

Bac Technologique Sanitaire et Social (série ST2S) BTS Economie Sociale et Familiale (ESF) Diplôme de Conseillère en Economie Sociale et Familiale (CESF) Préparation Concours Infirmier (classe IFSI) Le lycée Hyacinthe Friant offre ainsi un cadre propice à la réussite de chaque élève et étudiant.

Le samedi 03 mars 2018 de 8 h 30 à 12 h 30, le lycée ouvre ses portes au public, futurs élèves et étudiants. Site internet : www.lycee-friant.com

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CHEF

PASCAL

À Montholier…

“Du frais, du bon et de la tradi on”

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Arbois­Poligny­Salins n° 5

Tous les dimanches, dessert Maison.

Le dernier dimanche du mois : cuisine d’une région, la prochaine sera La Savoie !

Le compliment est familier mais en clamant haut et fort que “l’essayer, c’est l’adopter”, cette Mamie qui attend sourire aux lèvres, Chef Pascal et son menu. La livraison de ses pré­ parations Maison qu’il change tous les jours, sous forme de plateau­ repas jetable biodégradable à usage unique, résume parfaitement que ce service de livraison à domicile à l’adresse des personnes seules, âgées

Le chef Pascal

ou simplement très occupées était une bonne idée. En un peu plus d’une année d’exercice, la réputation de ses plats “préparés Maison” avec des pro­ duits frais dépasse largement les limites du village de Montholier, son emploi du temps est à l’image de son carnet de commandes, les journées sont bien remplies, “environ 200­ 250heures par mois”, sourit le chef.

La satisfaction des clients “A peine les fêtes de fin d’année pas­ sées, les buffets, les plats mijotés aux morilles et autres champignons, “un de ses péchés mignons” dégustés pour les réveillons ou les lendemains, voici que se profilent les réunions de famille autour des plateaux de viandes, de charcuteries du Haut Doubs et des salades”, confie avec optimisme CHEF PASCAL tout en enregistrant de nom­ breuses réservations d’associations et de familles pour des anniversaires, des communions et des baptêmes.

En vrai chef d’entreprise, celui qui a ouvré pendant de longues années dans les cuisines des prestigieux Mer­ cure et Altéa de Besançon dresse le bilan de son activité 2017. “Chaque mois ce sont 50menus différents, envi­ ron 400plateaux livrés à domicile sans

NOUVEAU !

compter les repas d’événements. ce sont 150litres de soupe de légumes qui ont nécessités l’épluchage de 60kg de pommes de terre, de 30 kg de carottes, de 20kg de poireaux. Je tra­ vaille 50kg de viande, 20kg de pois­ son, je parcours environ 4000km pour les livraisons”. Si Les chiffres sont élo­ quents, ceux qui “lui donnent les fris­ sons” ce sont ceux qui sont revenus après une enquête où 98% de ses clients se disent “absolument satis­ faits de ses services”. Service traiteur à domicile, plats et menus régionaux, agréé Made in Jura, plats Faits Mai­ son… ce sont autant de labels qui figurent sur la carte de ce traiteur à domicile.

Quelques astuces du CHEF PASCAL pour une cuisine simple mais goûteuse!

Pour une bonne salade de carottes, un filet d’huile d’olive, quelques grains de bon sel, trois gouttes de vinaigre balsamique suffisent!

Pour une bonne purée de pommes de terre, faire cuire les légumes dans du lait, les mouliner à la main avec un vrai moulin d’antan!

On ne sale et poivre la viande rouge qu’à la fin de la cuisson!

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“En dix ans, nous avons toujours voulu évoluer vers le haut en termes de qualité, de choix des matières premières ou pour faire découvrir de nouvelles variétés de cacaos. Notre différence se fait au niveau du goût !” annonce Nicolas Gal­ miche qui fête ses dix ans et qui a reçu récem­ ment le prix de Maître Artisan. Une reconnais­ sance pour le professionnel qui travaille avec passion ses produits gourmands. Connaissez­ vous le chocolat provenant du Pérou, le Criollo, l’une des plus rares variétés de cacaos, représen­ tant seulement 5 % du chocolat mondial ? “Il est très puissant en cacao, avec un léger côté fruité aux saveurs d’agrume et ne dégage pas d’amer­ tume”. Un savoureux chocolat à déguster sous forme de tablettes arborant le logo de la maison

Realisa on des œufs nouga nes

ou sous forme de bonbons individuels avec une savoureuse ganache. “Depuis cet été, le Criollo est beaucoup demandé…”.

Savoir­faire et passion Et le logo de la maison, récemment changé, qui se retrouve désormais sur les créations de cho­ colat, a été décliné sur les ballotins et jolis petits sacs de la maison. Les clients savent combien les produits de Nicolas Galmiche avec ce goût unique sont le fruit d’un savoir­faire et d’une passion. “Nous créons comme les anciennes géné­ rations des pâtissiers, avec du travail et du savoir­ faire. Au niveau de la matière première, je n’utilise pas de conservateur et mes ganaches sont consti­ tuées uniquement de crème, de beurre et de glu­ cose”. Pour la Saint­Valentin, ne manquez pas la bonbonnière en cœur, lait, blanc ou noir, garnie de chocolats assortis et les cœurs fondants au caramel pour faire fondre votre bien­aimé(e).

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Pour Pâques, on fond devant les petits œufs en pâte d’amande, fourrés au caramel ou ceux à la nouga­ tine, sans oublier les petits sujets dont des créa­ tions originales “carrées” qui se disputent la vedette. Mais ici une chose est certaine : le credo de la maison est de faire du vrai chocolat maison de A à Z !

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Arbois - Poligny - Salins 11

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Rencontre - Claude Romanet - Maire de Pretin

“Une fusion nécessaire mais ce ne fut pas simple…”

Président de la Communauté de communes du Pays de Salins au moment de la fusion avec Arbois et Poligny, Claude Romanet revient sur une première année qu’il aurait aimé plus simple…

Que retenez vous de cette première année de fonctionnement ?

Je retiens que ce n’était pas simple. Et en plus, on nous a pas facilité la tâche. L’État nous a imposé une fusion de Communautés de Communes durant une année électorale avec trois élections, ce qui n’était pas judicieux pour engager une telle démarche entre élus. Nous avons subi la mise en place de la nouvelle région Bourgogne - Franche-Comté et les nouvelles compétences du Département avec un désengagement dans certains domaines. De plus, nous changeons de circonscription avec un nouveau découpage qui nous conduit à Lonsle-Saunier pour Poligny et à Dole pour Arbois et Salins.

Vous imaginez que tout cela n’a pas facilité nos démarches administratives.

Comment cela s’est-il passé au niveau organisation ?

Les élus, pour la plupart, ne se connaissaient pas. Certains avaient des préjugés défavorables sur cette fusion d’où une tension visible durant les premiers mois. Le personnel a fait connaissance et la relation mutuelle a mis un peu de temps à se mettre en place.

Avez-vous ressenti quelques rétissences au niveau des maires des petites communes ?

Le moral des collègues maires était plutôt mitigé.

Certains ne se retrouvent pas dans cette nouvelle

dimension. 66 communes, 95 délégués, avec une mise en place dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, ce n’est pas rassurant. Certains maires ont peur de perdre leur identité. Un dialogue communautaire doit se faire entre tous, avec les maires, le bureau de la communauté de communes et l’exécutif. Notre société est impactée par des mutations importantes : impact du numérique, impact des désengagements de l’État, baisse des dotations, transfert des services sans compensation, fermeture de la trésorerie… les élus ont de quoi être inquiet.

Quelles sont pour vous les prochaines échéances ?

Finaliser les transferts de compétences, chacun se retranche sur des acquis personnels et l’esprit communautaire n’est pas encore engagé concrètement.

Il s’agit de déterminer quelles actions sont transférées à la Communauté de communes et quelles actions restent au niveau communal.

Quelles seront les actions 2018/2019 ?

Un nouveau Directeur des services arrive courant février suite au départ à la retraite de Madame Chambru l’actuelle directrice générale des services.

Pour moi, l’objectif sera de bien cadrer nos actions en fonction de nos compétences : • Le déploiement du numérique, le très haut débit, sont prioritaires. Un sujet consensuel. L’objectif est

Claude Romanet, un élu passionné.

Maire de Pretin Vice-président chargé des TIC, du numérique et de la mutualisation

de 8 mb/s d’ici 2020 et 30 mb/s en 2022. Il y a une forte volonté, mais nous buttons à des incohérences administratives bloquantes comme le cofinancement par le bloc communal du déploiement du numérique.

• S’adapter au vieillissement de la population mérite de bien cibler les nombreux services de santé nécessaires à cet accompagnement, de favoriser une politique de commerces de proximité indispensable à cette génération, d’adapter l’habitat, le confort, l’accessibilité, la mobilité.

Et en termes d’aménagement du territoire ?

Le PLUI (document d’urbanisme à l’échelle de l’EPCI) en cours d’élaboration donnera une vision de notre territoire à 10 ou 15 ans. Il fixe le cadre de vie, il maintient un équilibre entre zones bâties, naturelles et agricoles pour un aménagement raisonné de l’espace. Dans le

domaine de l’habitat, il accompagne la production de logements. Pour le climat, il prend en compte les changements climatiques. Enfin dans le développement économique, il assure la pérennité des pôles d’activité et apporte ainsi des réponses aux entreprises.

Cette fusion est-elle positive ?

Oui cette fusion était nécessaire. Elle est simplement arrivée un an trop tôt. Beaucoup de décisons importantes n’auraient pu se prendre, comme le numérique par exemple. Je crois très fort en cette communauté de communes qui a une belle carte à jouer entre d’une part les deux agglomérations Lons et Dole et d’autre part le Haut Jura. Nous avons un vrai potentiel et on travaille ensemble. La connaissance mutuelle permet d’avoir des projets communs utiles à toutes les populations. Je pense qu’Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura a un bel avenir..

Centre hospitalier intercommunal

“Nous allons reconstruire les EHPAD de Salins et Poligny” Rencontre avec Bruno Tournevache, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal du Pays du Revermont, regroupant depuis le 1er janvier 2017, les hôpitaux d’Arbois, Poligny et Salins-les-Bains.

La fusion a été réalisée il y a un peu plus d’un an maintenant, pouvez-vous nous rappeler l’origine du projet ?

“La directrice générale de l’ARS Franche-Comté a exprimé son souhait en 2014 d’une direction commune pour les trois établissements. Ces derniers ont accepté cette décision. J’ai été désigné pour manager cette mise en direction commune. Nous sommes passés ensuite de trois entités juridiques à une seule, sachant que l’EHPAD de 35 lits de Sellières avait déjà fusionné le 1er janvier 2014 avec le centre hospitalier de Poligny”.

déficit mais la réorganisation n’est pas anodine.

Nous travaillons avec l’ARS et le Conseil Départemental pour résorber ce déficit médico-social et cela passe par des évolutions architecturales… Nous allons reconstruire l’EHPAD de Salins-les-Bains à court terme et celui de Poligny à plus long terme. Nous espérons commencer les travaux à Salins dès cette année. Ces investissements sont nécessaires pour modifier l’organisation, répondre aux règles de sécurité incendie et avoir des fonctionnements ergonomiques. Nous allons vendre les deux anciens bâtiments”.

Quelles ont été les difficultés liées à cette fusion ?

Quel premier bilan pouvez-vous en tirer ?

“Nous avons dû changer notre système d’information avec des modifications administratives ou des investissements informatiques. Le bilan 2017 déficitaire ne met pas en péril l’établissement à court terme. La difficulté d’équilibre correspond aux services « médico-sociaux », soit les EHPAD. En 2017, les frais supplémentaires liés à la fusion accroissent ce

Il y a eu des craintes concernant les différents postes, la fusion a-t-elle impacté les effectifs ?

Avez-vous enregistré des difficultés ou problématiques ? “À ce jour, nous n’avons pas eu de plans sociaux et de réductions d’effectifs liés à la fusion, même si la tension financière des établissements de ce type est nationale. Certains professionnels ont changé de lieu d’affectation sur proposition. La fusion a plutôt ren-

forcé les activités. Nous devons trouver une harmonisation de fonctionnement car les trois établissements avaient leur propre mode de gestion, que ce soit pour les jours de RTT, certaines procédures…

Nous menons une réflexion collégiale pour garder ce qui fonctionne le mieux. Nous avons regroupé le siège administratif à Salins-les-Bains, l’entité la plus importante, où j’étais d’ailleurs directeur de l’hôpital”.

Quels sont vos projets pour accroître davantage l’activité ?

“Nous pouvons gagner en productivité avec de nouveaux projets. Pour le volet médico-social, nous voulons ouvrir aux villes des activités physiques adaptées. Les professeurs de sport vont proposer des activités aux résidents EHPAD mais aussi aux seniors habitants. Nous développons également une plateforme de répit à Poligny pour les « aides aux aidants », protéger ces personnes, accompagnant des proches handicapés ou dépendants. Un projet d’intervention à domicile pour les soulager a même

Bruno Tournevache, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal du Pays du Revermont

été réalisé à titre expérimental et nous souhaitons le développer. Le cœur de nos métiers dans les hôpitaux de proximité est de sortir de nos établissements. Nous concourrons à retarder au maximum l’hébergement dans un EHPAD. Grâce à la fusion, nous avons pu mettre en commun nos réflexions et les dynamiser. Avant les sites étaient concurrents.

Aujourd’hui, ils sont complémentaires et s’ouvrent F.P sur le territoire…”.

Des formations reconnues !

L’activité de l’École de Management Commercial du Jura regroupe aujourd’hui décret de l’État. C’est un gage de crédibilité dans le cadre d’une formation continue et trois services pour former étudiants, salariés, demandeurs d’emploi et accompa­ reconnu tant pour les entreprises que pour 150 personnes suivies chaque année au les salariés et un atout supplémentaire sein de son Centre de Bilan de Compé­ gner les individus tout au long de leur vie professionnelle.

Avec ses deux sites de formation à Dole et Lons, ses locaux d’accueil à Saint Claude et sa collaboration avec des entreprises et des jeunes jurassiens, l’EMC est présente sur tout le département. Grâce à un savoir­ faire reconnu depuis des années elle propose des offres complètes, allant du parcours en alternance, jusqu’à la forma­ tion continue pour les salariés. Depuis 2015, le Centre de Bilan de Compétences est désormais rattaché aux autres activi­ tés. “Nous avons regroupé les services au fur et à mesure. L’EMC c’est une offre com­ plète de formations pour accompagner chaque individu, de sa formation initiale à son évolution professionnelle. Nous possé­ dons même un Centre d’Études de Langues” explique Dorothée Simon, Res­ ponsable de la Communication.

rapidement un emploi sur le marché du travail. “Depuis le 30 juin 2017, l’ensemble des formations de l’EMC sont référencées Data dock. Nous répondons ainsi aux cri­ tères qualité correspondants au dernier

dans le Jura pour la formation. Avec cette reconnaissance, l’accueil en contrat de pro­ fessionnalisation est maintenu sans frais pour les stagiaires” souligne Yves Reynaud, Chargé de l’Administration. L’EMC c’est aussi l’accompagnement de 900 salariés

tences pour faire un point sur leur carrière professionnelle.

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Des profils variés et un accompagnement personnalisé Tous les ans, 130 étudiants poussent les portes du centre de formation pour leurs études dans l’enseignement supérieur, beaucoup font le choix d’un cursus en alternance. Cette orientation est plus que bénéfique, surtout qu’ils trouvent ensuite

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Déléguée à l’Enseignement Supérieur “Nos formations en alternance sont possibles car nous avons le soutien de nombreuses entreprises depuis des années.

Nous travaillons en collaboration pour délivrer des outils pédagogiques et transmettre un savoir­faire. Grâce à ces for­ mations, les jeunes peuvent rentrer facilement sur le marché de l’emploi. Certains continuent leurs études, d’autres créent aussi leur propre entreprise. Depuis la rentrée, nous propo­ sons un service unique : une plate­forme d’e­learning pour permettre aux étudiants de rester connectés avec l’école, même pendant leur temps de présence en entreprise. Et le déploiement de l’offre de formation… En partenariat avec l’École de Management de Grenoble, une nouvelle filière est accessible au niveau Bac + 3 : “Responsable opérationnel d’Unité, spécialisation Achats et approvisionnements”. Une nouvelle spécialité pour acquérir une double compétence dans le développement commercial et répondre à un besoin territorial des entreprises !”.

Les filières pour les salariés et demandeurs d’emploi : • Attaché commercial : prospection, négociation, vente.

• Ressources humaines : gestion des compétences, des payes, du contrat de travail et du recrutement.

Les filières pour les étudiants : • Obtention d’un niveau bac + 2 en gestionnaire d’unité commerciale (En apprentissage Commerce et Distribu­ tion, ou formation initiale).

• Obtention d’un niveau bac + 3 comme responsable de développement commercial (contrat de professionna­ lisation ou formation initiale).

Plus d’informations : EMC du Jura : 03 84 86 42 03 Email : vschmit@jura.cci.fr (33 place de la Comédie à Lons­le­Saunier et 1 rue Louis­de­la­Verne à Dole)

VIRGINIE

MONNIER

Directrice Déléguée à la Formation Continue “Ces formations s’adressent aux salariés d’entreprise qui veulent se perfectionner tout au long de leur carrière professionnelle, que ce soit à l’initiative de l’employeur au travers du plan de formation ou du salarié lui­même par le biais du CPF (Compte Personnel de Formation). Le catalogue de l’EMC Formation propose des actions orga­ nisées en centre de formation comme les méthodes de management, l’efficacité commerciale, le développement personnel, Internet et la communication digitale, la ges­ tion et la comptabilité, la sécurité au travail, la bureautique, les langues étrangères ou encore la forma­ tion à destination des professionnels de l’immobilier qui répond à la loi ALUR, une obligation pour le renouvelle­ ment de la carte professionnelle. De plus l’EMC Formation gère des projets « sur mesure » animés dans les entreprises, représentant près de 80 % de son acti­ vité. La pédagogie pratique répond d’autant mieux aux besoins et conditions professionnels, avec une capacité de mise en œuvre rapide. Bien sûr, nous prenons en compte les composantes de la réforme de la formation notamment par la veille de la qualité d’accueil des sta­ giaires, de leur accompagnement tout au long de leur parcours et des bénéfices apportés. L’organisme de for­ mation continue est habilité comme centre de passage de certificats : TOEIC, BULATS ou BRIGHT pour les langues étrangères et PCIE (Passeport de Compétences Informa­ tique Européen) pour la bureautique. Enfin, nous diversifions les gammes, telle la bureautique en propo­ sant à tout intéressé de se former en e­learning, c’est­à­dire à distance ! Méthode technologique incon­ tournable et complémentaire aux actions en présentiel”.

Plus d’informations : EMC Formation ­ 03 84 24 15 76 E­mail : vmonnier@jura.cci.fr (33 et 87, place de la Comédie à Lons­le­Saunier).

LAURENCE

GUILLAUME

Responsable du Centre de Bilan de Compétences “En mars, cela va faire trois ans que le Centre de Bilan de Compétences est rattaché aux formations de l’EMC. Les personnes peuvent venir faire un point sur leur parcours professionnel. Avant, nos prestations étaient ciblées sur de l’orientation. Désormais, c’est plus de l’accompagnement dans des sécurisations de parcours ou de l’aide pour mieux appréhender l’exercice d’une activité très prenante ou un environnement professionnel stressant. Nous aidons les personnes à trouver des solutions en s’appuyant sur la réa­ lité socio­économique du marché. C’est important de les aider à vérifier le réalisme et la faisabilité de leur projet professionnel. C’est un accompagnement dans l’histoire de vie de la personne faisant référence aux formations en psy­ chologie et sociologie des intervenants. Nous nous adressons aussi à un public en situation de handicap avec nos prescripteurs Pôle Emploi et Cap Emploi”.

Plus d’informations : EMC du Jura ­ 03 84 86 42 03 E­mail : lguillaume@jura.cci.fr (33, place de la Comédie à Lons­le­Saunier et 1, rue Louis­de­la­Verne à Dole).

EMC du Jura, 33, Place de la Comédie à Lons­le­Saunier et 1, rue Louis­de la­Verne à Dole ­ 03 84 86 42 03 ­ Mail contact@emc­jura.fr

14 Salins-les-Bains

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Fabrice Lebeault - Directeur des Thermes et Spa de Salins

“Nous avons relevé un beau challenge...”

Gilles Beder, Maire de Salins

Mon année 2017…

Pour moi et pour Salins ce fut beaucoup de satisfaction. Ce fut en France une année de changement que l’on n’avait pas vu venir. On a changé de Président, un Président jeune qui a réussi l’exploit de faire exploser les structures politiques historiques ! La politique se concentre aujourd’hui sur la simplification quand c’est possible, sur la résolution des problèmes comme par exemple dans l’éducation... cela me va bien. Certaines choses me conviennent, d’autres moins, j’attends pour juger. Ici à Salins, je retiens en priorité l’excellente première année des thermes. Ce n’était pas gagné d’avance ! On a su modifier le projet pour réussir cette première année de fonctionnement. Nous réalisons un excédant de 315 000 euros là où nos prédécesseurs s’attendaient à un déficit pendant cinq ans. Le dossier de revitalisation du centre-bourg progresse. On sent que ça bouge, les Salinois commencent à s’intéresser, il faut encore convaincre. 2017 fut aussi marquée par la fusion des communautés de communes Arbois, Poligny, Salins. Nous avons fait un grand pas, ça avance et Salins montre qu’elle a sa place et des atouts à faire valoir.

Mon année 2018…

Que cela continue pour Salins ! On me parle beaucoup de notre dynamique et nous avons une bien meilleure image à l’extérieur. On restera cette année dans la continuité de nos réalisations avec plus de concret encore. Il va y avoir des travaux ! Je suis navré du retard pris concernant la restauration de nos églises, nous attendons les diagnostics. Nous avons en priorité opté pour les travaux de la Saline et du fort Saint André. Nos finances sont tendues mais saines. Nous n’avons pas fait d’emprunts et nous réduisons la dette. Je souhaite que 2018 soit à l’image de notre cérémonie des vœux : participative, innovante, pédagogique, conviviale....

Thermasalina, les thermes de Salins, sont actuellement en fermeture annuelle. L’occasion de procéder à certains travaux d’entretien, de permettre au personnel de prendre un peu de repos… et de préparer une nouvelle année qui débutera le 12 février. Rencontre avec Fabrice Lebeault directeur.

A titre personnel, vous avez été nommé à la direction tardivement ?

J’ai intégré l’équipe en février 2016 pour finaliser le chantier de ce nouvel établissement thermal prévu pour la fin de l’année. En l’absence de direction, j’ai été nommé directeur d’exploitation en janvier 2017 juste avant l’ouverture. Nous avons fait un travail d’équipe remarquable, j’ai été très bien secondé par les collègues.

Nous avons relevé un très beau challenge. Tout était prêt pour le jour J le 13 février. On a fini d’installer les meubles le dimanche pour une ouverture le lundi !

L’ouverture fut un beau succès ?

Il y a eu beaucoup de monde tout de suite. Nous avons été surpris par cet engouement, surtout pour les cures.

Nous avons enregistré 2 610 curistes entre le 13 février et le 9 décembre, c’est beaucoup !

Comment se passent les cures ?

Les cures durent 18 jours sur 3 semaines. On reçoit 74 nouveaux curistes tous les lundis matin pour un vrai programme professionnel, soit 220 personnes présentes tous les matins. Notre spécialité qui est la rhumatologie connaît un gros succès. On vise 3 000 curistes en 2018 et on compte déjà fin janvier 1 500 dossiers de réservation.

80 % des curistes viennent de la Grande région et 20 % d’autres régions françaises. Ce sont autant de personnes qui séjournent sur Salins. Les retours sont très bons on est prêts pour cette nouvelle saison.

Yann Pingand adjoint en charge des thermes

Et côté bien-être ?

Une progression de 20 000 entrées piscine et soins compris ! Cela fait tout de même 55 000 entrées sur les après-midi et les week-ends. Là encore une belle satisfaction, le public a répondu présent, beaucoup de personnes de Salins et des environs, Dole, Dijon, Besançon...

Cet établissement plaît. Les soins ont connu un beau succès à environ 15 000. L’hydrothérapie, les douches au jet, l’application de boue, l’hydrobain... sont les soins qui ont connu le plus de fréquentation.

“Nous nous sommes fait beaucoup de soucis avant l’ouverture ! Ces travaux étaient interminables... Mis à part notre gros problème phonique, tout s’est globalement bien orchestré. Nous avons essuyé quelques critiques liées à une trop

Pas facile de gérer autant de monde ?

forte fréquentation. Il vaut mieux cela

Nous sommes une quarantaine pour assurer le fonctionnement. Ce n’est pas de trop vu le monde accueilli.

L’équipe a été formidable. Il y a toujours un problème, une solution à trouver... Il y a aussi des mécontents, trop de bruit, trop de monde... Il est vrai que nous avons rencontré un grave problème d’acoustique qui perturbait le confort et le repos. Il a fallu sans cesse expliquer, mais aujourd’hui c’est réparé, on repart sur de bonnes bases.

que l’inverse ! Nous allons en tirer les

Réouverture le 12 février... Avec des nouveautés ?

et Salins s’inscrit bien dans cette

Le bruit sera réduit de 2,5 fois et nous avons amélioré le confort dans les douches. Nous avons fait les travaux d’entretien courants et surtout l’équipe s’est reposée !

L’objectif est de confirmer la bonne première année, de rester proche de la clientèle et des curistes. Ces derniers demandent beaucoup d’attention ! Nous ouvrirons un peu plus tôt le dimanche matin à 9 h 30.

dynamique. Je suis très content pour

enseignements pour cette nouvelle année. Nous avons pérennisé 5 postes et embauché une dizaine de personnes.

C’est ma plus grande satisfaction. Le thermalisme et le bien-être sont porteurs

l’équipe et je les remercie encore pour leur travail. Les Salinois peuvent être fiers de leurs nouveaux thermes...”

Association

Althaïr est-elle en danger si elle perd son contrat aidé ? À Salins, La Cabiotte et Althaïr sont deux associations qui se différencient par leurs activités. Elles cherchent toutes deux à évoluer, notamment Althaïr, si son contrat aidé venait à être supprimé…

Il est parfois bon de revenir un peu à ses rêves d’enfant et de voir le monde autrement. C’est en tout cas l’ambition de l’association La Cabiotte. Un lieu propice à la réflexion commune, bien ancré sur le territoire où les bénévoles partagent talents, passions, savoir-faire et l’envie de transmettre. Ici, chacun peut s’investir comme bon lui semble pour participer ou proposer des activités. Des activités manuelles jusqu’aux projets divers et variés, tout peut prendre vie tant que cela peut permettre d’échanger, de dynamiser et de concrétiser les idées. Un jardin collectif participatif, tant rêvé par la présidente de l’association, Nathalie Mathieu, pourrait voir prochainement le jour suite à la manifestation d’une personne pour devenir référente.

Un exemple qui illustre “les compétences à valoriser pour les mettre au service du territoire et de la population. L’idée est aussi de créer un café-restaurant solidaire pour se donner les moyens d’embaucher, d’avoir des ressources propres et aller vers un modèle économique viable” souligne la présidente de l’association qui a pu lancer l’association grâce à des subventions de la municipalité de Salins et du Conseil départemental. En parallèle, une

demande d’agrément pour un espace de vie sociale auprès de la CAF permettrait de travailler davantage sur la parentalité et les relations intergénérationnelles, tout en allant aussi vers la création d’un poste.

“Nous n’aurons pas suffisamment de ressources pour embaucher quelqu’un” La deuxième association qui partage les mêmes locaux que La Cabiotte et la même présidente Nathalie Mathieu est Althaïr. “La créatrice de l’époque avait eu pour idée de créer ce qui se fait à La Cabiotte mais finalement la structure a évolué vers des activités socioculturelles. Elles sont encadrées par des professionnels et nous avons une salariée en contrat aidé à mi-temps, nous espérons pouvoir la garder mais le gouvernement a décidé de limiter ces contrats… Même si Althaïr est une association qui se porte bien au niveau de son activité et de son budget suite à nos derniers efforts, si nous perdons ce contrat aidé, nous n’aurons pas suffisamment de ressources pour embaucher quelqu’un. Nous souhaitons faire évoluer Althaïr, soit en allant vers un mode de partage pour déve-

La présidente des associations, Nathalie Mathieu à droite avec Brigitte Barbier, embauchée en contrat aidé.

lopper la vie associative, soit en changeant de statut. L’urgence est de trouver un modèle économique qui permet de mutualiser les moyens humains, techniques et permettre de garder les deux activités qui sont complémentaires. L’une fait intervenir des F.P bénévoles et l’autre des professionnels…”.

Les associations sont au 73 rue de la République à Salins-les-Bains. La Cabiotte : 06 73 75 32 49.

Althaïr : 09 61 44 01 38. Permanences lundi et mardi de 13 h 30 à 17 h, jeudi et samedi de 9 h à 12 h.

Prochain stage d’Althaïr : pour les 7/11 ans sur inscriptions avec l’école de cirque Va et vient du 16 au 20 avril. www.althair-salins.com. La Cabiotte : prochain séjour senior du 22 au 29 juin en Bretagne.

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Implantée à Dole depuis plus de 50ans, la société Grzelczyk multiplie les aménagements chez les particuliers et professionnels. Elle est ancrée dans le paysage économique comme l’une des références sur son secteur d’acti­ vité. Notons que l’entreprise a colla­ boré à la construction de la grande sur­

face de la zone des Épenottes, du Funérarium de Dole, et à la réhabilita­ tion de nombreux immeubles dolois.

Dès ses débuts en 1964, la société Grzelczyk s’est spécialisée dans la vitre­ rie/miroiterie. En 1991 elle diversifie son activité dans la fabrication et la pose de menuiseries en ALU et PVC. “On doit, en effet, notre longévité à notre capacité de nous diversifier et nous adapter à l’évolution de notre métier”, explique Michel Grzelczyk. Le travail sur place en atelier, en standard ou sur mesure, permet de fabriquer

en direct une partie des produits dédiés à la rénovation ou à la construction neuve. Cela permet de répondre aux demandes des particu­ liers, des architectes locaux ou des constructeurs de maisons indivi­ duelles. Les matériaux posés sont garantis par différents labels de qua­ lité.

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Grâce à un savoir­faire reconnu, la société est au plus proche des besoins et attentes des clients: “Nous sommes dans le conseil car ce qui nous importe

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le plus c’est la satisfaction du client” ajoute Michel Grzelczyk. Pour le secon­ der dans son activité, dans la gestion commerciale et le conseil apporté aux clients, son épouse Guylaine a rejoint la société ces dernières années. Un couple de professionnels qui répond aux exigences avec des produits de qualité, des conseils avisés et un respect des délais. De sérieux atouts qui permettent aujourd’hui à la société

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Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Adrien Lavier adjoint au maire de Salins

Le “p’tit” Lavier comprend vite !

Il est jeune, encore en formation, c’est un jeune élu, encore en formation... Novice pour autant ? Pas sûr... Rencontre...

Vous êtes un pur produit salinois ?

Oui c’est le moins que l’on puisse dire. Mes arrières grands-parents se sont installés ici à Salins en 1929 pour ouvrir la pâtisserie Lavier rue de la Liberté. Si la pâtisserie n’existe plus, j’habite encore l’immeuble familial dans ce quartier Saint Maurice que j’aime tant.

Quelle est votre situation personnelle ?

J’ai 27 ans, je suis sans emplois, car après une maîtrise de droit public à Besançon, je prépare le concours de professeur des écoles. J’aime l’astronomie, la science et les sciences humaines, la sociologie... Je suis élu depuis 2014 à Salins, j’avais alors 23 ans.

Comment êtes-vous venu à la politique ?

Dès 2002 via le conseil municipal des jeunes. Une bonne école dont je me suis occupé ensuite jusqu’en 2012. Pour moi, la politique c’est le bien commun, l’intérêt général, le souci des autres. La volonté de vivre ensemble. Je suis plutôt de gauche, j’ai été déçu en 2017 car j’étais soutien de Benoît Hamon. Le résultat ne fut pas terrible. Cela ne m’empêche pas de poursuivre mon travail d’élu à la mairie de Salins aux côtés de Gilles Beder. Il est venu me chercher en 2013 pour rejoindre une nouvelle équipe plurielle pour Salins. J’ai été séduit par le personnage, par son discours, par sa vision à long terme et sa volonté de sortir Salins de ce fatalisme ambiant. Pour moi il n’y a pas de fatalité mais toujours des moyens d’agir pour faire évoluer les choses.

Que retenez-vous de la victoire de 2014 ?

Le soir même ? L’incroyable déception de nos adversaires, le cataclysme pour eux ! C’était surréaliste. Je n’ai pas réalisé tout de suite. J’ai souvenir d’une belle campagne avec un foisonnement d’idées. Je retiens que l’on ne peut pas se permettre d’avancer seul dans ses clivages. Dans ce sens, cette équipe plurielle me plaît. Même si cela n’est pas simple tous les jours.

Que retenez-vous alors de ces premières années ?

Cette relation humaine est passionnante. C’est ma première grande expérience, je découvre, j’apprends... Je ne doute pas trop, je suis sur le terrain.

C’est un peu normal en tant qu’adjoint aux travaux, à l’urbanisme, à l’environnement et à la démocratie locale. L’opposition ? Elle est nécessaire pour se remettre en cause mais je préférerais une opposition qui analyse et qui propose. Pour l’heure ce n’est pas vraiment cela, ce manque de rationalité me déçoit.

Quels projets retenez-vous depuis le début du mandat ?

Les travaux dans les écoles. C’était indispensable et on continue en 2018. Cela touche toute la population, les enfants surtout, c’est l’avenir de Salins.

Ensuite il y a l’îlot “Princey” qui se prépare. Un îlot test dans le cadre de la revitalisation du centrebourg. La rue de la Liberté est l’axe prioritaire avec des logements vacants, de l’insalubrité.

Vous n’évoquez pas les thermes ?

Nous avons pris le train en marche. C’est un projet

Adrien Lavier, adjoint au maire de Salins

collectif. Nous avons fait le nécessaire pour que cet établissement soit rentable tout de suite. Nous avons gagné un sacré pari. C’était important de rassurer les Salinois. Il faut maintenant que les thermes soit plus profitables encore à l’ensemble de la ville.

Aux commerces, aux restaurants, aux hôtels, aux hébergeurs...

reprenne pour créer des emplois. C’est un tout. Je suis confiant mais nous devons rester vigilants. C’est à nous élus de défendre ce territoire, à nous de fixer le cap et de se donner des moyens. Chaque élu a sa mission, on mène tout de front. C’était la condition pour décoincer la situation et avancer.

Que pensez-vous du projet “Salins 2025” ?

Ils sont nombreux ! La rue de la Liberté, le carrefour Barbarine, la phase 4 des écoles, les portes de ville (tours et remparts), les berges de la Furieuse, la rénovation du parc des Cordeliers... Pour moi 2018 c’est aussi la concertation, la démocratie locale... Les Salinois commencent à comprendre qu’ils peuvent participer au montage des projets. La récente cérémonie participative des vœux fut dans ce sens une vraie réussite. On doit aussi communiquer plus pour montrer que la ville avance, que nous sommes dans une spirale positive et dynamique.

Le plus grand bien ! On se projete... C’est une opportunité pour la ville, c’est un nouvel élan. Cela tombe à point nommé et ça donne de nouvelles ambitions à la ville. On verra en 2025 mais cela avance. Nous avons des moyens d’inverser la courbe démographique et offrir aux Salinois le cadre de vie qu’ils demandent. Dans ce sens, le plan de rénovation des logements avec des aides incitatives est intéressant.

Il faut réparer et rénover la ville pour attirer de nouveaux habitants, des entreprises... et mieux accueillir les touristes.

Salins a de réels atouts ?

Bien sûr ! Des atouts à valoriser plus encore. C’est une ville pleine de vie ! Les thermes, la Saline, le Casino... sont des locomotives mais il faut plus encore. Que les commerces se maintiennent, que l’économie

Quels sont dans votre domaine les projets 2018 ?

Vous sentez-vous chanceux ?

Oui je suis conscient de la confiance que m’accorde le maire Gilles Beder. Je suis le plus jeune de cette équipe qui me soutient et m’aide beaucoup. Je fais de mon mieux pour satisfaire les Salinoises et Salinois et répondre à leurs attentes.

Mikaël Yanardag - MyProduction

“On ne s’interdit pas de progresser encore...”

A 18 ans, tout juste le bac en poche, Mikael Yanardag crée seul MyProduction, une agence événementielle en 2013 à Salins-les-Bains, là où il a grandi. Aujourd’hui, cinq collaborateurs l’ont rejoint, ils ont ouvert une antenne à Lons-le-Saunier et MyProduction organise aussi des salons de proximité comme à Bletterans le 3 et 4 mars prochains.

C’est vrai qu’il est jeune Mikael Yanardag, très jeune... Normal il a 24 ans et pourtant déjà cinq années d’expérience derrière lui. Cinq années intense débutées en août 2013... “Je me souviens encore de ce matin là, le 8 août exactement, la pire date pour lancer une nouvelle boîte ! Juste un bureau, un téléphone... J’étais seul, insouciant...” se rappelle Mikael.

Une enfance salinoise formatrice Le jeune entrepreneur ne s’installe toutefois pas en terre inconnue, lui qui a grandi aux HLM de la gare à Salins : “un quartier où il ne se passait pas grand chose pour les jeunes. Avec mes copains français, marocains, tunisiens, algériens... nous avons créé «Les jeunes en avant» une association pour monter des spectacles. On avait 12/13 ans.

On a fait de petits shows dans les caves des immeubles, après dans une petite salle de quartier et finalement en 2011 on a organisé un grand show à la salle des fêtes de Salins, il y avait 1 500 spectateurs... Voilà comment je me suis passionné pour la production de spectacles, pour la gestion

d’équipes, pour la communication...” explique Mikael Yanardag.

Une belle diversité de services....

Ce dernier ne tergiversera pas longtemps, apprend vite et progresse vite par ses propres moyens. Un premier salarié six mois après, puis 2, puis 3... et aujourd’hui 5 collaborateurs. MyProduction est une agence de communication qui accompagne ses clients dans leur stratégie digitale, numérique et print. Mais aussi dans leur développement et leur dynamique grâce à la compétence événementielle de l’agence et à l’organisation de salons de proximité à Salins, à Cousance, en mars à Bletterans et en septembre prochain à Arbois. “C’est cet ensemble qui fait notre force. Nous sommes à la fois communication et événementiel. La valorisation de nos clients est notre priorité. Nous organisons par exemple des salons de territoire et de proximité avec des stands au tarif abordable pour permettre à nos clients et aux entreprises locales d’exposer.

Nous organisons ces événements en collaboration avec les collectivités locales, ça marche très bien.”

Mikaël Yanardag (au centre, veste noire), avec son équipe.

Une équipe jeune tournée vers l’avenir Installée à Salins, maintenant aussi à Lons, l’avenir de MyProduction se joue-t-il encore ici à Salins ?

Forte de son évolution, de la jeunesse de son équipe, d’un fonctionnement collectif et partagé...

MyProduction ne s’interdit pas, en effet, de lorgner plus loin. “Je n’ai pas peur de dire que j’ai de l’ambition, pour moi et mes collaborateurs. Nous avons un plan de développement car je souhaite que MyProduction progresse encore. Que nous apportions de la nouveauté, une nouvelle dynamique à

l’échelle de la Franche-Comté. Je reste très attentif aux éventuelles opportunités...” conclut Mikael Yanardag. En attendant, MyProduction s’apprête à fêter son 5e anniversaire et nous réserve de belles surprises pour septembre... normal quand on est des spécialistes de l’événementiel. “Cinq ans ce n’est pas beaucoup, mais on est très contents de les fêter, le moindre événement nous contente !” rajoute Mikael.

MyProduction, 65 rue de la République à Salins - 73 rue Victor Puiseux à Lons-le-Saunier - MyProduction.fr bonjour@my-production.fr - Tél. 03 84 52 27 45

18 Arbois

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Bernard Amiens, Maire d’Arbois Mon année 2017…

Mon année 2018…

Pour moi, 2017 était une année de transition politique. Chacun était en attente de changement, une année instable avec de nombreux bouleversements. Pour moi l’année de la fusion Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura, une recomposition des gouvernances, un temps important d’adaptation pour nous élus. On gère les grands équilibres financiers au gré des décisions de l’Etat qui affiche des finances peu glorieuses. Nous sommes tenus de revoir les ambitions et les prétentions, de privilégier l’essentiel. A Arbois, nous sommes sur le même budget en 2018 qu’en 2008. Pas de recettes complémentaires mais des charges en progression. Les problèmes majeurs sont économiques, on tente de soutenir les projets de développement qui génèrent de la plus-value.

Nous avons, en 2017, travaillé à la construction de la nouvelle caserne de pompiers et à la nouvelle gendarmerie deux équipements durables pour Arbois. On répond ainsi en terme de sécurité et de délinquance de proximité. Les travaux des casernes débuteront en 2018.

Nous espérons par ailleurs solutionner la question de la circulation dans les rues d’Arbois. Le transit est insupportable, cela concerne 5 500 véhicules par jour. C’est du bruit, de la poussière, de l’insécurité… Une énorme nuisance qui perturbe les Arboisiens et les touristes en été. Le projet de rond-point à l’entrée de la zone de l’Etole pour rejoindre la RN83 est donc devenu indispensable. Il sera utile à tous. On s’occupe de le rendre réalisable… Reste à mettre tout le monde d’accord : ville d’Arbois, Communauté de communes, Etat, Département…

2018 verra aussi la suite du dossier assainissement pour supprimer les effluents non épurés dans La Cuisance, c’est une question d’ambition et de volonté. Une importante opération voirie est par ailleurs programmée. Côté culture je me réjouis de l’aménagement de la salle du tribunal en une salle de concerts et de conférences. Un beau projet pour l’accès à la culture.

Bernard Amiens, Maire d’Arbois

“HESTUR, CHEVAL EN TERRE D’ISLANDE”, PHOTOGRAPHIES DU 1ER AU 28 FÉVRIER 2018 SALLE D’EXPOSITION HÔTEL DE VILLE

L’exposition se compose de deux séries de photographies : la série “Hestur” et la série “Islande, tour d’horizon”. La première est exclusivement consacrée au cheval islandais, tandis que la seconde présente l’Islande, ses paysages et sa faune.

Samy Berkani est un photographe nature basé à Lyon et exerçant dans le Jura.

Entrée libre du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

Permanence de l’artiste les samedis et dimanches de 10 h à 17 h.

Vernissage samedi 3 février à 18 h - entrée libre.

Question circulation et nuisance, faut pas rêver…

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20 Des villages au cœur du Jura

Aumont à la croisée des chemins Aumont est situé à 10 km de Poligny, d’Arbois et de Mont-sous-Vaudrey sur la D905 au croisement de la D9, ex-chemin de grande communication reliant Salins-les-Bains à Pierre-de-Bresse. Un village à la croisée des chemins comme on dit…

Sandrine Verjus, secrétaire de mairie et Yves Décoté maire

Aumont est un de ces villages que l’on ne peut pas rater. C’est sur la route, là en l’occurrence sur la D905 qui relie Mont-sous-Vaudrey à Poligny. Un passage incessant qui profite encore à quelques commerces sur la place. Une boulangerie, un café-restaurant et un boucher. Le garagiste s’est installé un peu plus haut dans des ateliers flambant neufs. Par ailleurs, quelques artisans sont encore présents au village : plaquiste, maçonnerie, charpente, terrassement, revêtement, coiffure à domicile, graphiste, espaces verts, cuisiniste, minéraux fossiles, élagage… côté agriculture on dénombre encore 8 exploitations, contre une quarantaine après-guerre, dont un apiculteur et un chevrier. Côté loisirs, Aumont est le fief de Jo Bardoux, une artiste reconnue et le couple Moreau accueille les touristes dans leur gîte où il élève des chevaux comtois. Et pour finir Aumont est fier de son agence postale qui fonctionne depuis 12 ans. Elle est installée à la mairie, lieu de rencontre avec Yves Décoté, maire et Sandrine Verjus, secrétaire.

Une belle situation géographique Yves Décoté est élu depuis 1995 et maire du village depuis 2001. Il est aussi vice-président à la Communauté de Communes depuis 2004. Au Comté de Grimont et maintenant à Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura, il est vice-président en charge de l’environnement et de l’énergie. “Nous sommes 470 habitants, une quinzaine de plus au dernier recensement, et nous vivons dans un village très plaisant à la jonction de belles terres agricoles : le Val d’Amour, la Bresse, le Revermont et le vignoble du Jura… Les habitants travaillent majoritairement à Arbois et Poligny où ils font aussi leurs courses…” explique Yves Décoté.

Une école et bientôt une crèche…

Les enfants du village vont à l’école à Montholier, le village voisin, pour les CM1 et CM2 et restent à l’école à Aumont les enfants de la maternelle, du CE1 et CE2. L’accueil pour la cantine et la garderie est resté à Aumont. Le groupe scolaire Jules Prost a été rénové ces dernières années, mais le nouveau projet qui pourrait voir le jour en septembre 2018 est une crèche communale dans l’ancienne maternelle. “Nous espérons, avec des aides de la CAF, pouvoir accueillir une douzaine d’enfants dans un premier temps avec deux personnes pour encadrer et peut-être quatre par la suite… Il y a un besoin. Travailler pour l’avenir c’est toujours intéressant. Je souhaite simplement que l’on garde cette

Sandrine Verjus : postière, banquière, secrétaire, confidente…

“J’aime tout ce que je fais… Je consacre moitié de mon temps à Aumont et moitié à Arbois à la Communauté de Communes où je m’occupe du programme européen leader. Une diversité très intéressante et très enrichissante. A Aumont où j’habite, je suis secrétaire de mairie et je m’occupe de l’agence postale quatre après-midi et un matin par semaine.

Je vois plein de monde, c’est très agréable. Ici, c’est un peu la maison des services, on aide pour internet, les tablettes, les démarches administratives… ”

qualité de vie au village. Que le tissu local reste présent…

Nous n’avons pas de possibilités de constructions nouvelles, alors mon objectif est de maintenir les services pour garantir le maintien des habitants” explique M. le Maire.

Quelques associations Aumont abrite encore quelques associations : l’association foncière, l’association de chasse qui aide à entretenir les chemins dans la forêt communale, le comité des fêtes qui gère la pêche communale, une section gymnastique, et une association de parents d’élèves “Le son des écoles”.

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Au temps de l’empire romain, ce village semblait se trouver au nord de l’emplacement actuel, au lieu-dit appelé “Châtillon”, en témoignent les nombreux débris d’habitations romaines recouvrant le sol. La voie reliant Tavaux à Poligny traversait cette agglomération. Ce déplacement, peut-être au milieu du XIVe siècle pourrait être une conséquence de l’invasion des Sarrasins ou de la peste écrit Rousset dans son dictionnaire des communes. C’est vraisemblable car le début de la construction de l’église perchée sur une éminence remonte à cette époque, ce qui pourrait confirmer. Elle est dédiée aux saints martyrs Ferréol et Ferjeux. La charte la plus ancienne qui fasse mention de cette localité remonte à 1145. Propriété des souverains de Bourgogne, elle dépendait de la prévôté de Grozon. Donné à Renaud de Poligny par le comte de Bourgogne, ce fief fut ensuite transmis aux Dieulefit, Hugues Dieulefit se qualifiant de seigneur d’Aumont en 1326. Sa fille Jeanne en hérita. Par son mariage avec Jean de Montrichard, la terre d’Aumont passa dans cette famille et, jusqu’à la révolution, se transmettra de père en fille. C’est ainsi que parmi les seigneurs d’Aumont figurent les familles Fauquier, de Villelume et de Bauffremont. Charles-Roger de Bauffremont (17151793) fut le dernier. Un autre fief dit du “Réal” était attaché au précédant. Un sieur Langlois en fut le dernier possesseur.

Au XVIIIe siècle, la commune d’Aumont fut érigée en chef-lieu de prévôté, lui accordant une certaine notoriété. D’importants incendies ravagèrent le village au XIXe siècle, en 1833, 1841, 1849 et 1851 notamment.

Thierry Laurent

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Aumont (39140)

Altitude : de 227 à 297 m, Superficie : 775 ha Population : 454 habitants (les Aumoniers) Canton de Bletterans Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins - Cœur de Jura Maire : Yves Décoté Conseil municipal : Colette Beaud - Bernard Coquet - Pascale Rémy - Alain Bulabois - Thierry Thibaut - Denis Petitguyot - Stéphanie Bornier - Emmanuel Midol - Thomas Mansuy - Laetitia Lebaud.

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