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La jardinerie jurassienne est une entreprise familiale créée en 1978 par Michel Aubertin, voilà maintenant 44 ans. Par la suite, La Jardinerie fut tenue par sa fille Sylvie et son époux. Pascal Aubertin est arrivé en 2015 et a repris l’entreprise au 1er janvier 2017. Au départ, Michel Aubertin travaille essentiellement en espaces verts et jardinerie. Il propose exclusivement des végétaux puis par la suite : la poterie, le terreau, l’outillage…
puis la motoculture, les plantes et fleurs, et l’animalerie en 1987. La boutique est créée au début des années 1990 et propose une offre importante dans la décoration.
“Les premiers marchés de Noël sont arrivés un peu plus tard. On a développé une offre autour de Noël et des sapins coupés qu’il faut décorer. C’est
maintenant un rayon important pour nous. Nos clients se déplacent spécialement, ils viennent voir les décorations de Noël à La Jardinerie. C’est un rayon qui fait rêver…” » explique Pascal Aubertin. Le rayon ouvre pour les vacances de la Toussaint et se prolonge jusqu’à fin décembre.
“C’est un rayon qui se prépare un an à l’avance. On débute midécembre les achats de l’année suivante. On repère des nouveautés et on réserve en fonction des tendances à venir. Les collections et les thèmes se déclinent comme la mode. Il ne faut pas se tromper dans les achats même si les grands classiques sont incontournables. Au niveau des couleurs, le rouge et le vert sont les couleurs de Noël. Quand on choisit, on est comme des
gamins! On se projette…” explique avec joie Cyril Omoulaire le directeur adjoint, luimême présent à La Jardinerie depuis 2001. “Dès le mois de juillet les équipes se préparent, les thèmes sont choisis et nous estimons les moyens nécessaires pour préparer les décors. Tout est calé à la fin de l’été” ajoute Pascal Aubertin.
“Trois personnes conçoivent avec Laurent les décors dès la miseptembre. Dans une ambiance difficile à l’heure actuelle nos rayons font du bien, c’est du bonheur que l’on offre. Notre plus belle récompense c’est la réaction des clients, leur émerveillement, surtout les enfants qui sont aux anges! Cette ambiance nous nourrit” ajoute Pascal Aubertin. Les grandes thématiques cette année : Monsieur et Madame Noël dans les tons rouges, Noël dans la jungle dans les tons rose vert et or, Noël au chalet plus dans les tons bois naturel. Il ne vous reste plus qu’à faire preuve d’imagination pour convevoir votre propre ambiance.
Jardinerie Jurassienne 184 avenue du Maréchal Juin - Dole Tél. 03 84 70 81 00 - contact@jardineriejurassienne.fr www.jardineriejurassienne.com
à entrer dans de magiques univers…
AnneCatherine et Hervé Poirot ont créé leur jardinerie en mars 1999. Ils sont partis d’un terrain vierge et ils ont tout construit. “Nous étions cinq personnes au départ et aujourd’hui nous sommes une vingtaine. Nous sommes passés de l’enseigne Vilmorin à Villaverde. Oui en effet c’est une belle longévité sur un marché plutôt florissant. Avec mon épouse, nous avons suivi une école supérieure de commerce, on avait envie de travailler ensemble et de créer notre propre affaire. On s’est lancé ici voilà 28 ans. On est bien ici, c’est un magasin à notre image avec une équipe qui nous reste fidèle. Nous faisons un travail en lien avec
les saisons et l’évolution de la nature toute l’année, c’est plutôt plaisant et sympathique” explique Hervé Poirot.
Le grand jeu à Noël…
“L’ambiance de Noël donne une super dynamique au magasin. C’est une organisation dès le début mars et une évolution toute l’année pour créer l’ensemble. On commence à recevoir les articles dès le mois d’août, on choisit les thèmes et les tendances de décoration. On suit l’évolution, la mode… il faut que cela surprenne les clients. Cette année, c’est le thème du cirque…” ajoute Hervé.
AnneCatherine et Hervé proposent tout ce qui brille pour les fêtes ! Le sapin naturel, l’incontournable de base. Et bien sûr, les décorations qui vont avec mais aussi la décoration de la maison, les arts de la table, les guirlandes scintillantes et lumineuses, une grande diversité de boules et de décoration à suspendre. Il faut beaucoup de choix et de nouveautés. “Nous proposons des sapins artificiels et toute un ligne de décorations lumineuses pour l’extérieur toutes équipées de Leds en basse consommation d’énergie. N’oublions pas la crèche à glisser sous le sapin avec les santons qui accompagnent dont le petit Jésus qui attendra le 25 décembre ! La magie de Noël reste très présente, les clients ont besoin de cette ambiance qui les sort de la morosité. Ils passent beaucoup de temps pour choisir, ils veulent le plus beau des décors pour les enfants, pour les invités !” raconte AnneCatherine Poirot avec passion.
“Nous proposons un village de Noël avec quatre chalets et quatre ambiances différentes : une ambiance cirque, une ambiance traditionnelle, une ambiance grand hôtel et une ambiance nature étincelante. Début novembre tout est prêt et dès l’ouverture des chalets la magie opère ! Nos clients viennent de loin, de 30 km à la ronde. C’est un rayon qui illumine l’hiver quand la nature se met en veille. C’est un beau travail d’équipe, on « Noëlise » le magasin et nous passons de bons moments avec nos clients. Une belle manière de préparer les fêtes” conclut Hervé Poirot.
Villaverde Dole - Tavaux Rue de Strasbourg - ZI des Charmes d'Amont Tavaux Tél. 03 84 71 46 45 direction.tavaux.villaverde@gmail.com www.villaverde.fr/magasin/tavaux
Roby Faivre sera sur scène à La Commanderie les 10 et 11décembre prochains. Une participation à l'opérette “La Belle de Cadix” présentée par Jongleurs et Opérette en hommage à Pierre Sybil. Roby Faivre, toute une histoire...
Roby Faivre est né à Dole en 1935 et n'a rien oublié de sa riche vie. “Mes parents tenaient « Le café neuf » un bar restaurant situé à Barberousse en face de la caserne Bernard qui n'est plus” se souvientil. Roby a grandi là avec ses deux sœurs.
AMADEA. Association d’aide humanitaire pour le développement durable en zone rurale et la protection des enfants à Madagascar Amadea met en œuvre des actions de développement rural durable, à la demande locale, en s’associant à des savoir-faire malgaches et en impliquant tous les acteurs de la société. Actuellement près de 90 groupements paysans ont rejoint AMADEA et environ 8000 personnes bénéficient directement de ses actions. N’hésitez pas à visiter le site : www.amadea.org Tél. 06 40 21 48 31 / 06 77 41 37 71
Il est allé à l'école Pasteur, chez les frères “pour me dresser” ditil. Après le certificat d'études, il rentre comme apprenti à l'armée de l'air loin de ses bases doloises à RochefortsurMer en CharenteMaritime. “Je voulais être pilote mais une surdité à une oreille m'en a privé. J'étais très déçu.
Je suis revenu à Dole” se rappelletil. Il travaille alors chez Vaucouleurs une entreprise de charpente métallique et de ferronnerie. A peine âgé de 19 ans, il épouse Yvette Montrelay alors infirmière à SaintYlie et ont une fille qu’ils prénomment Catherine. En 1956, malgré une surdité et une fille de 6 mois, il est envoyé au service militaire en Algérie pendant 18 mois. A son retour, il intègre l’entreprise familiale car son père a repris une affaire de négociant en vins, limonade et bières avenue de Gray à Dole. “J’ai fait toute ma carrière dans cette entreprise chez « Faivre Boisson ». Avec mon père et ensuite avec ma sœur quand nous avons repris. C’était une belle affaire, il y avait des bars partout dans la ville. Nous avions une belle clientèle, je connaissais tout le monde !” s’amuse Roby un brin farceur.
L’association des Jongleurs de NotreDame existe depuis 1949. Une troupe de théâtre amateur qui se produit alors régulièrement à Dole et aux alentours. Albert Gruet, un des fondateurs, invite Roby à intégrer la troupe en 1958, le début d’une belle et riche aventure artistique. Et aujourd’hui encore les superlatifs pour évoquer la carrière de Roby ne manquent pas. Roby éternel comédien, sur scène mais aussi dans la vie de tous les jours, un amuseur, un enchanteur ! “Au théâtre, j’ai participé à plus de cent pièces.
Nous jouions deux pièces par an, du théâtre comique
Ambre de Pierre LAJARA et de Pauline BOURGEAT, Tavaux Clotilde de Anthony DIDIER et de LouiseEugénie CHABAUD, Dole
Eléana de Thomas AMIOT et de Ludivine BILLONNET, RocherfortsurNenon
Charlie de Georges DINVILLE et de Clémence BREDELET, Falletans
Romane de Yan PUZIACK et de Elodie CLAUSSE, Dampierre Victoria de Franck BEZU et de Laurianne BEUVIER, Poligny Eldi de Përparim BEQIRI et de Besmire HYSENI, Dole
Roan de Valon SEJDIU et de Liridona FAZLIU, Dole
Eden de Jérôme BAILLON et de Gaëlle FABREGUETTES, SaintAubin
Faustine de Emmanuel RENAUX et de Naomie PARISSEAUX, Bersaillin
Côme de John JACQUEMARD et Clara OSTROWSKI, Abergement la Ronce
Adonis de Fernand BONNY et de Jennifer GLENN, Damparis
Mattia de Morgan BRENOT et de Pauline DALL’ARCHE, Châtenois
Céleste de PierreLucas et de Camille LEROY, Dole
Uriel de Julien GADIOU et de Stéphanie LOMMAERT, la VielleLoye
Ambre de Quentin VERNEZ et de Marine ROSSETTI, SaintAubin
Céleste de Charly POULAIN et de Élodie LEPEUT, PetitNoir
Nina de Sébastien DECOMBE et de Cindy GUEDON, Falletans
Amina de Mushvig MAMMADOV et de S ALIEVA, Souvans
Noah de Mathieu MIGNOT et de Lila DURON, La bretenière
Julia de Jérémy RITI et de Mélodie TACQUET, Moissey
Salomé e Florian DERY et de Ophélie MIELLE, Damparis
Ava de Emilien POURCHET et de Justine CHENU, Damparis
Margaux de Hervé PANIGOT et de Joëlle THEVENET, AsnansBeauvoisin
Maëlys de Victorien GRIS et de Céline PARDON, La VieilleLoye
Shan de Hassan YOUSSEF et de Julnar BAKER, Dole
Gabriel de Florent LACAILLE et de Delphine CUSSEY, Menotey
Léopol de Benoît RACINE et de Lucie DAVET, Moissey
Max PROST, Dole, 63 ans
Gilberte MINARY veuve GRENIER, Tavaux, 83 ans
Roby à son aise, dans sa salle fétiche, le théâtre de Dole
et de boulevard bien sûr, c’est ma passion ! L’opérette est arrivée en 1976 avec Pierre Sybil, René Maurice et Albert Gruet. Nous avons alors créé l’association « Jongleurs et opérette » la petite sœur des « Jongleurs de NotreDame ». Nous proposons depuis une opérette par an, un vrai succès avec des amateurs entourés de professionnels. En 1992, j’ai eu un contrat pour jouer « La Chauvesouris » à l’Opéra de Dijon. J’ai été applaudi, quel souvenir !” se rappelle Roby
Une carrière de comédien…
Les prestations remarquées de Roby l’amènent ensuite à signer des contrats professionnels dans toute la France. Une belle carrière de comédien durant une quinzaine d’année, la consécration. “J’ai beaucoup joué, c’était un grand bonheur pour moi. J’ai refusé des contrats car j’avais mon entreprise à gérer et je n’ai jamais quitté les « Jongleurs », je suis resté fidèle jusqu’à aujourd’hui” explique Roby.
Sacré covid… Roby a mal vécu la crise sanitaire. “J’ai fait très attention à moi, je me suis protégé. C’était très dur pour moi, plus rien, plus de théâtre, plus d’opérette, plus de répétitions, plus de rigolades, plus de plaisanteries… Les Jongleurs de Notre
Raymonde REVOY veuve
ALLARD, SaintAubin, 96 ans
Josiane BERTRAND, Dole, 72 ans
Nicolle DUPERROT épouse BOUFFARÉ, Dole, 82 ans
Marcel BIANCHETTI, Dole, 96 ans
JeanClaude FAIVRE, Dole, 73 ans Nicole DUBOIS veuve BRION, Dole, 78 ans
Ginette HUBERT veuve LESTIÉVANT, Dole, 90 ans
Raymond DUMONT, Dole, 87 ans
Germaine BUCHAILLOT veuve SANCEY, Mouchard, 109 ans
Jeannine LEMIEUX épouse MURBACH, Dole, 90 ans
Lena MARCHAL, Dole, 18 ans
Fabien LIGIER, Brevans, 49 ans
Pierre MARTEAUX, Dole, 92 ans
Bernard JEANNIER, Dole, 88 ans
Andrée SORNAY veuve
PIGETVIEUX, MontsousVaudrey, 96 ans
Miguel SEGOVIARODRIGUEZ, Dole, 60 ans
Khnata BASBOUS veuve CHAMALI, Dole, 76 ans
Gisèle BONNIN veuve DALVARD, Dole, 93 ans
Edith CAMP épouse MIGNARD, Dole, 74 ans
Geneviève LEMOINE veuve DEGRENAND, Crissey, 98 ans
Renée BRÉGAND veuve PRÉVOST, Chamblay, 95 ans
Colette BORNIER épouse PERNOT, Pleure, 68 ans Odette SAGET veuve DORÉ, Dole, 83 ans Michelle CAPRON, La Loye, 65 ans
Dame ont repris les répétitions et seront à nouveau en représentation en 2023.” raconte Roby.
Pour l’heure, Roby se prépare pour la prochaine opérette proposée par Jongleurs et opérette. Ce sera « La Belle de Cadix » les 10 et 11 décembre à La Commanderie de Dole. “C’est une opérette qui plaît beaucoup, je ferai une brève apparition. C’est un hommage à Pierre Sybil qui est décédé juste avant le Covid. Il mérite bien cela, lui qui nous a tant apporté, je lui dois beaucoup. Les chœurs répètent déjà et les professionnels nous rejoindrons la dernière semaine. Ce sera encore deux belles représentations… l’occasion pour moi de faire mes adieux à la scène. Je peux me permettre, mon bonheur est d’avoir tant fait rire !” Et si c’était pour rire ?
Et en aparté… “Je vais m’occuper de mes enfants, ma fille, Catherine âgée de 67 ans et mon fils, Joakim de 13 ans qui passe avec moi toutes ses vacances…” Sacré Roby, quel magicien !
La Belle de Cadix à La Commanderie Samedi 10 décembre à 20 h 30 et dimanche 11 décembre à 15 h Tarifs 45 €, 39 € et 36 €. Ventes à l’office de tourisme, 6 place Grévy à Dole - Tél. 03 84 72 11 22 ou www.lacommanderie-dole.fr
Yvette GILBERT veuve BONNARD, Dole, 90 ans Chantal ROYER veuve THIESSET, Vaudrey, 75 ans Bernard COURSAGET, Vadans, 93 ans
Marc GUIGUE, Chaussin, 86 ans Robert RIVET, Dole, 90 ans Raymond MOUILLARD, Mathenay, 75 ans Guy MOUHAT, Arbois, 85 ans Charles GUILLEMIN, Dole, 85 ans Michelle PAUVRET veuve PANAGET, Dole, 89 ans Emile LAURANSOT, Sampans, 85 ans JeanClaude GAGUENETTI, Dole, 69 ans
Georges MAIRET, SaintAubin, 84 ans
Chantal VANDENAMEELE, MontsousVaudrey, 75 ans
13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole
Tél. 0384825021
n°ISSN: 1778-820X Imprimé en France Rédaction edition.paoh@wanadoo.fr Régie publicitaire Tél. 0384825021 Portable 06 72 77 70 44 thomas.paoh@wanadoo.fr
Brigitte et Denis Morizot se sont lancés en 1991 à La boucherie des Arcades à Dole. Voilà 30 ans… En 2022, Mathieu, le fils, leur succède. Histoire de famille…
Denis Morizot : “je ne regrette rien…”
Denis Morizot est né à Auxonne mais a grandi à Villers-les-Pots en Côte d’Or. Après le certificat d’étude, il entre comme apprenti charcutier chez le boucher du village tout en suivant les cours au CFA La Noue à Dijon. À la fin de son apprentissage et de son année sous les drapeaux, il travaille de 1981 à 1989 à Auxonne au Suma, à l’Hyper et pour finir chez Casino comme chef de rayon charcuterie. C’est en 1989 que Denis arrive à Dole chez Bersier une boucherie charcuterie installée dans la rue Boyvin mais aussi rue des Arènes. En 1991, la boutique de la rue Boyvin est vendue. Denis et Brigitte Morizot saisissent alors l’occasion de racheter la boutique de la rue des Arènes : La boucherie des Arcades. L’ouverture officielle se fait le 1er octobre 1991, voilà plus de trente ans ! Une structure restée familiale au fil des ans mais qui a su s’adapter à l’évolution : boucherie au départ, puis boucherie charcuterie, puis traiteur et réceptions et maintenant le Streetfood. Le laboratoire fut créé en 1993 et la boutique entièrement rénovée en 2013. 1994 marque l’arrivée du premier apprenti et 2009 l’arrivée de Mathieu le fils comme premier salarié. Pour Denis et Brigitte l’heure de la retraite a sonné… “Nous avons beaucoup travaillé, nous avons fait des sacrifices mais ce fut une belle aventure en couple ! Mon épouse Brigitte cuisinait les plats et tenait la boutique, moi je m’occupais de préparer la boucherie et la charcuterie. Nous avons eu l’esprit formateur et avons accueilli plus d’une vingtaine d’apprentis. Mathieu notre fils a décidé de poursuivre l’aventure, de pérenni-
ser l’entreprise familiale. Cela nous ravit…” explique Denis Morizot.
Un investissement personnel pour la vie du commerce et l’attractivité de la ville…
Malgré un emploi du temps chargé, Denis Morizot n’a pas hésité à reprendre la présidence d’Unidole, l’association des commerçants du centre-ville de Dole, en 2016. “Il fallait prendre la présidence pour que l’association perdure. Aujourd’hui nous comptons encore une centaine d’adhérents et c’est un bonheur pour moi d’avoir maintenu cette association malgré une longue période de travaux compliquée. Je quitterai la présidence d’Unidole le 31 décembre avec la sensation du travail accompli” explique avec émotion Denis Morizot. Ce dernier fait aussi parti du bureau de l’office de commerce et de l’artisanat du Grand Dole créé en 2013. Mais une autre initiative fait la joie de Denis Morizot. C’est le Week-end gourmand du Chat perché qui a lieu tous les ans fin septembre à Dole. “Je fais parti de l’association organisatrice depuis la première année en 2015. C’est une belle manifestation pour promouvoir la ville de Dole, la gastronomie, le patrimoine, les savoir-faire… c’est tous les ans un grand moment !” conclut Denis Morizot non sans enthousiasme : “Je ne regrette rien…”
Mathieu Morizot : “il faut savoir s’adapter…” Mathieu Morizot est jeune. À 35 ans, ce passionné de Top Gun et des avions de chasse, succède à ses parents à la tête de La boucherie des arcades depuis le 1er juillet 2022. “Je connais bien la maison depuis
mon enfance et j’y travaille comme salarié depuis 2009. Mes parents m’ont beaucoup appris. C’est une très belle affaire, mon objectif est de rester proche des clients, de maintenir la qualité, de travailler avec des produits locaux, d’être en évolution constante pour proposer de nouvelles recettes… On doit être à la mode! On propose par exemple des « bò bún » car j’aime la cuisine asiatique, mais aussi le Burger du mois, le pâté-croûte du mois… on s’adapte aux évolutions, aux envies des clients, aux méthodes de travail” explique Mathieu Morizot. Jeune mais expérimenté, ce dernier a suivi un beau parcours comme apprenti chez Brelot à Poligny et chez Courbet à Besançon avec deux CAP à la clé. Il rejoint ensuite, pour un brevet professionnel, le Ceproc – Centre d'excellence des professions culinaires – à Paris, l’école la plus renommée de France, en alternance au Grand SaintAntoine, traiteur à Lons-le-Saunier. “Paris fut ma plus
Laboutique s’agrandit et ne cesse de progresser. “Nous nous sommes bien réparti les tâches, chacun dans son domaine ! Moi au magasin et Jean au labo… nous n’empiétions pas l’un sur l’autre!” explique Marie-Antoinette Ramel. Les enfants sont partis se former et de retour, ils intègrent l’entreprise en 2006 et 2007. Mathilde se charge de développer la partie traiteur et événementiel et crée le Carré gourmand. Alexandre prend en charge en 2009 le nouveau stand Ramel aux halles de Dijon. Là encore, à chacun sa mission!
Le laboratoire déménage, l’espace gourmand apparaît…
En 2012, c’est le grand départ du laboratoire de production de la rue de Besançon à la zone des Epenottes et la création de l’espace gourmand avec des salles de réceptions et de séminaires et un restaurant. C’est maintenant trois lieux à gérer et une nouvelle manière de travailler. La progression dut à la présence des enfants se fait sentir et en 2019 c’est la transmission avec un accompagnement des parents. En octobre 2022, la Maison Ramel affiche 40 ans depuis sa création. La clientèle est restée fidèle et la réputation de l’établissement n’est plus à faire. Petit à petit, les parents prennent plus de temps libre. La roue tourne…
belle expérience, nous avons passé de bons moments tant au niveau formation que de la vie parisienne…” Iltravaille ensuite chez Super U en Alsace et chez Colruyt à Moirans-en-Montagne avant de rejoindre ses parents à Dole.
Mathieu a-t-il hérité de ses parents la fibre formatrice? S’il a bien connu le CFA de Gevingey comme apprenti, c’est, en effet, aujourd’hui comme professeur qu’il officie. “Je suis professeur à mi-temps de boucherie et charcuterie depuis 2013. Je transmets mon expérience aux jeunes apprentis, c’est très enrichissant… Cela permet de rester connecté ! Mes nouvelles responsabilités m’obligent à stopper cette activité en juin prochain. Les élèves vont me manquer mais il faut savoir faire des choix. Je vais maintenant me consacrer à 100 % pour la boutique et ma famille” conclut Mathieu Morizot.
Marie-Antoinette est originaire de Lens dans le nord, Jean Ramel de Vouvray dans l’Ain à quelques kilomètres de Bellegarde-sur-Valserine. La famille Ramel dispose alors d’un gîte qui accueille la famille de MarieAntoinette en été… Et bien voilà ! En 1975 c’est la rencontre et en 1979 c’est le mariage de MarieAntoinette et Jean Ramel à Vouvray. Après un premier apprentissage à Bellegarde, Jean rejoint Paris en 1976 pour préparer au Ceproc un brevet professionnel. Il est rejoint ensuite en 1979 par Marie-Antoinette qui se forme à la vente en charcuterie. Le couple Ramel reste à Paris jusqu’en 1982 et repart avec une belle expérience obtenue au Porcelet rose, une maison réputée à Sceaux dans les Hauts-de-Seine. La même année, c’est par hasard que Marie-Antoinette et Jean
Ramel, arrivent à Dole. “C’est une agence lyonnaise spécialisée dans la vente de boucheries et charcuteries qui nous propose cette boutique à Dole. La boucherie Hanol située au 12 rue de Besançon, nous n’avons pas trop hésité, nous souhaitions tellement nous installer à notre compte” expliquent ensemble Maire Antoinette et Jean Ramel. Ces derniers arrivent à Dole avec Alexandre né deux mois avant à Paris et bientôt rejoint par Mathilde en 1986.
Une progression régulière… tous les 10 ans!
Chez les Ramel, on aime la précision! A partir de 1982 la progression se fera étape par étape mais tous les 10ans. En 1992, c’est le rachat du magasin voisin au 14, et en 2002 le rachat de l’autre magasin voisin au 10.
“Nous avons eu une vie professionnelle tellement riche avec nos clients et nos collaborateurs. Nous avons aimé partager notre passion pour offrir à notre clientèle de bons moments conviviaux en famille. Nos équipes ont toujours été à nos côtés dans les bons et difficiles moments. Nous avons toujours formé pour que le métier perdure. La créativité, l’enthousiasme, la persévérance… étaient toujours présents. Nos enfants nous ont rejoints il y a 15 ans, un engagement intense pour l’entreprise qui maintenant est la leur. Le temps est venu de passer la main. Ils pourront toujours compter sur nous. Merci à nos équipes, nos clients, nos fournisseurs et à nos enfants…
Mathilde et Alexandre succèdent depuis 2019 à leurs parents. Une succession planifiée et organisée pour enfin en mesurer la pertinence aujourd’hui en 2022. Mais avant cela, chacun a su se former et faire preuve de persévérance. Mathilde a passé un bac hôtelier au lycée Saint-Bénigne à Dijon puis un BTS traiteur et organisation de réceptions en deux ans au Ceproc à Paris. Elle rejoint la Maison Ramel en 2007. De son côté Alexandre, après un bac agroalimentaire à Byans-sur-leDoubs, il obtient un BTS industrie de la viande en alternance à l’ENILV de la Roche-sur-Foron et chez Courbet à Besançon. En parallèle, il passe un CAP de charcutier traiteur en candidat libre et termine ses études par un brevet professionnel au Ceproc à Paris. Il rejoint la Maison familiale en 2006. Les tâches de chacun sont maintenant bien établies, Alexandre s’occupe des points de vente de Dijon et Dole, Mathilde de la partie traiteur et de l’événementiel, Alan, l’époux de Mathilde, du laboratoire et de la production et Mélanie l’épouse d’Alexandre de l’administration. Une nouvelle force familiale pour accompagner une trentaine de collaborateurs et continuer à former, à transmettre. “Nous avons vécu toute l’histoire de la Maison Ramel. Quand, enfants, nous habitions la semaine au-dessus de la boutique et le week-end dans notre maison à Goux. Mais aussi quand nous passions toutes les vacances dans l’Ain chez les grands-parents avec les cousins et les cousines pendant que nos parents travaillaient, quand nous suivions nos études loin de la maison pour être à la hauteur à notre retour, et pour finir quand nous partagions de nouveaux projets et le travail quotidien avec nos parents depuis 2008. Demain ils ne seront plus là mais les souvenirs resteront… mais ils ne seront pas bien loin!” concluent en cœur Mathilde et Alexandre.
Baigné par l’Orain et la Dorme, Tassenières est riche en mares et en étangs, parmi lesquels l’étang Bolay dont la superficie dépasse 17 hectares. Ce petit village peut s’enorgueillir d’avoir abrité une gendarmerie jusqu’en 1826, sans jamais avoir été chef-lieu de canton.
Le terme latin “Taxon-Aria” signifiant “Repère du blaireau” serait l’étymologie du nom de cette commune qui serait passé par “Tarxonères” et “Tauxonnières”.
Zone très boisée dans les temps reculés, des tribus s’installèrent aux temps celtiques. C’est ainsi que des huttes et des chaumières occupèrent une partie du territoire à l’époque gallo-romaine. Divers documents découverts attestent l’existence d’habitants à cette époque. La voie entre Dole et Lons-le-Saunier passait en ce lieu, comme aussi celle reliant Poligny à Dole. Elles se rejoignaient au lieu-dit “la Routine”. Au début du Moyen Âge, cette terre était non soumise aux droits féodaux, car située à la jonction entre plusieurs seigneuries. Elle appartenait à la châtellenie de Villers-Robert. En 1257, le nom du village figurait dans certaines chartes. Les habitants ont beaucoup souffert des diverses invasions françaises, notamment celles de 1595 et 1636. Nombreux sont ceux qui se réfugièrent dans les bois où ils creusèrent des trous pour s’abriter. Plus récemment, le 26 août 1944, des Allemands fusillèrent deux habitants et incendièrent treize maisons.
Au 17e siècle, de grandes familles dominèrent Tassenières, notamment les Visemal et Fallerans. En 1629, les habitants se reconnurent sujets de Guillemette de Fallerans et lui versaient un cens. La famille de Vaulchier de Le Deschaux fut la dernière à en être propriétaire. Une fraction des cultures et des produits issus de l’élevage (la dîme) était versée à l’abbaye de SaintJean-le-Grand d’Autun.
La terre argileuse de Tassenières a permis la renommée de tuileries au 19e siècle, et de plusieurs ateliers de potiers. Parmi ceux-ci, il faut rappeler le souvenir de Cathelin en 1825, Marne en 1833, Deguermann en 1834, Gaupillot en 1839, Thuillier en 1846, Aubry en 1866, Gabriel en 1867, Gauteron et Chaudat en 1879, Guérillot en 1893 et Gustave Gabriel en 1910. La dernière disparut après la seconde guerre mondiale en 1945. La plus importante fut certainement celle de Jean Degermann, lequel arrivé d’Alsace pour travailler chez Cathelin, décida de se mettre à son compte. Cette usine compta jusqu’à cent ouvriers. Georges Gabriel, fils de Gustave fut le dernier à pétrir l’argile. Notons que l’écrivain Marcel Aymé possède de solides racines dans ce sympathique village. En effet, ses ancêtres côté maternel y sont nés.
Si vous le voulez bien, Monsieur le maire, nous commencerons par quelques questions vous concernant plus personnellement et bien sûr la première est toute simple et très directe : Etes-vous originaire de Tassenières ?
Christian Petitjean : Oui, je suis originaire du village.
Et vous travaillez sur place ?
Non, j’occupe, à Dijon, un poste de responsable-ordonnancement dans une entreprise spécialisée dans la distribution de l’eau et les services d’assainissement.
Pour ce qui est de vos fonctions électives vous êtes maire depuis longtemps ?
L’équipe municipale a été élue au mois de juillet 2020.
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à accepter ces responsabilités ?
En tant que jeunes du village, nous avions une volonté d’intégrer la vie communale, notamment pour la gestion et l’organisation de la commune. Notre équipe municipale présente une moyenne d’âge relativement jeune puisque celle-ci s’élève à 42 ans. Pour ma part, le fait de gérer de nombreux dossiers, projets divers et variés tel que la préparation et le suivi des budgets, la gestion du patrimoine communal, l’école, l’urbanisme, la voirie, les services communaux… me passionne. L’objectif est de faire avancer la commune en proposant des aménagements afin d’améliorer la vie de tous en ayant une gestion budgétaire pérenne.
Cette volonté se traduit-t-elle par des réalisations concrètes ?
La première année de mandat, nous avons réalisé des travaux d’aménagement dans le cimetière communal, changé une première partie des ampoules de l’éclairage public en basse consommation, amélioré à l’école le fonctionnement de l’eau chaude dans les classes et préinstallé un système de chauffage programmable afin d’économiser de l’énergie…
D’autres projets sont-ils à l’étude ?
Suite à un questionnaire envoyé à nos administrés, nous avons pu sonder les souhaits de chacun et orienter nos investissements en fonction. De ce fait, nous avons pour projet d’aménager un city-stade et des jeux pour jeunes enfants, de poursuivre le changement de nos ampoules de l’éclairage public (réalisation début novembre), de finaliser le renouvellement des trois derniers poteaux incendie du parc et d’aménager un nouvel atelier communal (phase devis en cours pour réalisation des travaux début 2023).
Début septembre, nous avons installé des bennes à déchets verts dans la commune avec la construction d’une rampe et d’un parc fermé de manière à limiter les incivilités. Vous avez évoqué un RPI sur quatre villages, c’est vraiment un plus pour un maire ?
Nous avons un RPI avec les communes de VillersRobert, Séligney, Bretenières et bien sûr Tassenières. L’école maternelle est située à Séligney et les classes primaires à Tassenières. Autre point important pour notre village, nous avons
des commerces qui animent la commune, notamment une boulangerie, une pharmacie, un bar-restaurant, une entreprise de chauffage, un garage automobile, des informaticiens, un atelier de motoculture, une entreprise de rénovation intérieur, maçon, artiste peintre…
Mairie
Tassenières
CONSEIL
Christian
Des vibrations et tout un art de vivre Bruno Lieszkoviscky a exercé plusieurs métiers avant de poser ses valises à Tassenières. Mais tout au long de son long parcours, il n’a jamais oublié sa passion pour les minéraux. Comme de plus en plus de personnes aujourd’hui, il reconnaît de la vie aux pierres, qui ne sont pas matière inerte mais appartiennent au monde du vivant au même titre que les humains, les animaux, les végétaux.
Si vous poussez la porte du magasin de Bruno, vous serez étonné par le nombre de pierres exposées. Il vous en expliquera non seulement l’origine, mais il vous en donnera également toutes les vertus. Les vibrations de celle-ci développeront la confiance en soi, les vibrations de cellelà agiront contre les douleurs, les vibrations de telle autre opèreront sur la digestion. C’est tout l’éventail des possibles pour une cristallothérapie que Bruno vous présentera. A côté, vous verrez des bijoux mais également quelques météorites très spécifiques qui vous surprendront par leur densité. Ces pierres venues d’ailleurs montrent, comme vous le rappelle Bruno, que nous sommes partie intégrante du cosmos. Si vous êtes pris dans ce vertige, des conférences
peuvent vous apporter de plus amples connaissances.
Si pour vous l’étiomédecine, c’est du chinois, alors J’EM !
“L’Etiomédecine fut baptisée ainsi par son créateur, le docteur Jean-Louis Brinette. Pour reprendre ses mots l’étiomédecine est un outil thérapeutique qui cherche l’origine des maladies et les traite sur le plan énergétique. L’énergie étant l’information en mouvement”. Pour développer ses explications et organiser des conférences, Bruno a créé une association (loi 1901) qu’il appelle “J’EM - Jura’Energie et Minéraux”. Dans ce cadre, il organise différents séminaires sur cette thérapeutique mais également sur d’autres sujets qui lui tiennent à cœur ou que différents intervenants lui proposent. Il reçoit les participants dans un “Zome”, construction spécifique qui répond à des critères cosmologiques de conception et de construction autour du chiffre sept le fameux “nombre d’or”. Ce bâtiment peut être loué pour une demi-journée, ou une semaine pour des séminaires, conférences, stages,
Un magasin, un Zome et un Salon des “Minéraux et du bien-être”
Pour partager ses connaissances avec d’au-
tres spécialistes et le grand public, J’EM organise des salons “Minéraux et bienêtre” ou le maître-mot est : gratuité. Ses manifestations se déroulent, l’une lors du week-end de Pâques et la seconde le samedi et le dimanche les plus proches du 15 août.
Contact : Jura Energie et Minéraux 19, route de Dole 39120 Tassenières Tél. 03 84 79 22 86 - jem.association@gmail.com www.etiomedecine.fr / www.cristallotherapie.fr
Léa Passarin préside aux destinées et aux activités de l’Association des parents d’élèves, “Les petites mains de l’école” pour le RPI qui compte quarante enfants en primaire à l’école de Tassenières et vingt-trois en maternelle à Séligney.
S’intégrer plus vite au village et participer à sa vie
“Nous sommes arrivés au village en 2019.
Pour participer à la vie du village et m’intégrer plus rapidement j’ai choisi de participer à l’animation de l’Association de parents d’élèves. Ce fut une bonne idée.
Nous formons un groupe où il règne une bonne ambiance et c’est agréable de se retrouver pour réfléchir à ce que nous pouvons réaliser pour un peu plus de
soixante enfants scolarisés sur les deux sites” explique Léa.
Pour Halloween il y a bien sûr les déguisements et un défilé pour les enfants et ensuite tout le monde se retrouve pour un repas. Les plus gourmands peuvent se régaler des chocolats de “Made in Gourmandise” de Villers-les-Bois qui rétrocède une
partie de la vente à la caisse de l’Association. Ensuite le Père Noël arrivera pour se laisser bercer par le chant de la chorale des enfants. Pas de doute qu’il y sera sensible et n’écoutera que son grand cœur pour gâter les élèves et réjouir leurs parents. En fin d’année scolaire se tient la traditionnelle kermesse avec différentes attractions. De quoi occuper tout le petit groupe de l’Association pour les préparations de ces activités et pour leur réalisation.
“LESPETITESMAINSDEL’ÉCOLE”Bruno Lieszkoviscky Mairie de Tassenières Magasin Jura-météorites
En 1950, Claude BONNIN se lance dans la fabrication et la commercialisation de moulins à farine, de montebottes et de voitures à foin et exerce son métier avec deux ouvriers.
En 1952, l'entreprise se diversifie et innove dans les installations d'appareils sanitaires et machines agricoles.
En 1957, c'est le début du modernisme, elle décide de s'intéresser aux premières installations de chauffage central avec le souci de répondre au développement des divers sources d'énergies. Claude Bonnin, emploie à cette époque cinq salariés.
En 1975, Claude Bonnin prend sa retraite et laisse la succession à son fils Jean-Pierre. Avec cette mutation, c'est l'arrêt de la commercialisation de la machine agricole, afin de se consacrer entièrement au domaine du chauffage, du sanitaire et de l'électroménager. Huit personnes travaillent alors à l'entreprise.
En 1979, le développement s'impose, une première salle d'exposition de 160 m2 est créée dans les bâtiments existants. Cette exposition est réservée au sanitaire, chauffage.
En 1983, une nouvelle infrastructure est construite en bordure de la route nationale. Un nouveau hall d'exposition d’appareils sanitaires et de cheminées est mis à la disposition de la clientèle.
En 1988, cette salle est de nouveau modifiée et réinstallée avec une présentation de cuisines modernes et rustiques.
En 1991, toujours à la pointe du confort et du modernisme, Jean-Pierre Bonnin com-
plète sa gamme avec la vente de piscines. Treize salariés constituent alors l'équipe. Cette diversité permet alors de répondre au mieux à la demande de la clientèle.
En 2002, construction du magasin de Champagnole, rue du Mont Rivel, avec show room de 300 m2 présentant l'ensemble de nos activités.
En 2005, transformation du show room de Tassenières. Agrandissement avec quatre nouveaux bureaux, installation d'une chaudière granulés et aménagement d'un parking pour la clientèle.
En 2011, année marquant nos 60 ans d’existence et d'expérience.
En 2012, construction d'un entrepôt de stockage de 800 m2 ultra moderne avec toiture couverte en panneaux photovoltaiques produisant de l'énergie.
En 2013, aménagement extérieur pour un nouveau look du magasin de Tassenières.
En 2014, relooking du show room de Champagnole extérieur et intérieur.
En 2015, reprise d'un magasin zone de Choisey de 420 m2, cuisines, bains, poêles et cheminées.
En 2021, le photovoltaïque en auto consommation pour optimiser est développé dans l’entreprise.
2022 : un beau parcours familial depuis la création de l’entreprise par Claude Bonnin, suivi de Jean-Pierre Bonnin, 75 ans, de Gérôme Bonnin, 50 ans et de Sébastien Bonnin, 47 ans. L’année 2022 voit l’arrivée de la 4e génération avec Louison, 19 ans.
Sébastien Bonnin
“70 ans de savoir-faire ça compte !”
On retrouve les origines de l’entreprise Bonnin du côté de notre mère qui est née Mairet ici à Tassenières. Mon père Jean-Pierre est arrivé en 1950 avec mon grand-père Claude qui a créé la société. Onconnaît tout le monde au village, chaque famille a un lien avec l’entreprise.
Nos différentes activités développées au fil du temps demandent une grande polyvalence de la part du personnel et, à cejour, la société compte une quarantaine de salariés qualifiés et compétents. Une dizaine en administratif et une trentaine sur le terrain avec des équipes spécifiques pour chaque métier. Mon frère Gerôme s’occupe de la mise en service des travaux et de la maintenance, moi je m’occupe de la partie commerciale et de la technique.
Nous intervenons dans tout le Jura et un peu dans les départements limitrophes.
Nos clients nous retrouvent dans nos halls d’exposition à Tassenières, Dole-Choisey etChampagnole. Ainsi nous sommes plus proche de notre clientèle qui nous est restée fidèle, il faut dire que 70 ans de savoir-faire ça compte !
LASARL BONNINESTHISTORIQUEÀ TASSENIÈRESDEPUISPLUSDE 70 ANSETTROIS GÉNÉRATIONSSUCCESSIVESÀLATÊTEDEL’ENTREPRISE. UNESOCIÉTÉQUIASUSE
DIVERSIFIERDANSHUITACTIVITÉS : CHAUFFAGE, CLIMATISATION, SANITAIRE, CUI SINES, CHEMINÉES, PISCINES, MEUBLESDESALLEDEBAINSETMAINTENANTLEPHO TOVOLTAÏQUEENAUTOCONSOMMATION. LA SARL BONNIN, TOUTEUNEHISTOIRE…Tassenières, l’un des trois halls d’exposition Louison, Gérôme, Jean-Pierre et Sébastien Bonnin, une belle saga familiale !
Ce ne sont pas “quatre garçons dans le vent” mais quatre villages bien décidés à donner de la vie sociale à leurs habitants. Ils ont vite compris que la taille de certains d’entre eux ne permettrait pas de créer une belle animation. Alors la solution du regroupement s’est imposée. Ainsi est née, il y a plus de quarante ans, l’Association Tassenières-Séligney-Bretenières-VillersRobert-Animations.
Une doyenne très active mais un besoin de sang neuf Marie-Blanche Petitjean, la Présidente, avoue que du sang neuf serait le bienvenu. “Vous comprenez, Gisèle Geillon, notre doyenne a quatrevingts ans. Certes elle est très active et régale toujours tout le monde lors de nos activités avec de merveilleuses gaufres, mais nous man-
quons de jeunes dans notre association. Malgré cela nous formons une bonne équipe très dynamique qui réussit avec l’aide de nombreuses personnes à réaliser de belles animations.”
De nombreuses activités tout au long de l’année, et d’autres plus ponctuelles Plusieurs ateliers fonctionnent tout au long de l’année. On peut citer ceux du yoga, de la gymnastique ouverts à tout le monde. Il est possible aussi de suivre des cours de peinture toutes techniques confondues. Des activités plus ponctuelles attirent un nombreux public comme le vide grenier qui a compté jusqu’à deux-cents cinquante exposants, soit en salle, soit sous chapiteau. Le marché de Noël, lui de son côté, présente des artisans et des stands de nourriture à la salle communale. Il y aura une soirée cous-
ALAIN SCHMITT, MAIREDE BRETENIÈRES
BRETENIÈRESNEPOSSÈDEPASD’ÉGLISE. UNCOQVOULANTS’YPOSERADÛSE RÉSOUDREÀTROUVERUNEAUTRECROIXOÙSELOGERETCEFUT… SURLE CLOCHETONQUICOIFFELETOITDELAMAIRIE. ALAIN SCHMITT, LEMAIREFRAÎ CHEMENTÉLU, NES’ENÉMEUTPASOUTREMESUREETASSURESESFONCTIONS MUNICIPALESDANSLEPLUSSTRICTRESPECTDELALOIDE 1905.
cous le 19 novembre. C’est une petite équipe qui instigue toutes les bonnes volontés pour ces activités.
Un trio efficace Comme toutes les associations régies par loi 1901, T-S-BV. Animations est gérée par un conseil d’administration. On y trouve trois femmes très actives La présidente épaulée par sa vice-présidente, Cécile Guerillot et une secrétaire-trésorière, Christine Roussey. Elles tiennent les rênes de l’association et lancent des appels à l’aide pour la mise en route des diffé-
rentes activités. Elles organisent les réunions où tous les acteurs se retrouvent pour la répartition des tâches. Tout cela dans une ambiance très conviviale.
TSBV-Animation. En mairie.
Tél. 03 84 81 43 39 - mairie.tassenieres@wanadoo.fr
Plus petite commune du canton, Bretenières bénéficie d’une route d’accès depuis 1846 seulement. Auparavant, il n’y avait aucun chemin et il fallait traverser les champs pour s’y rendre.
La nouvelle équipe élue en 2020 a commencé par mettre un peu d’ordre dans la gestion quotidienne des affaires courantes de la commune. “Nous avons contacté un archiviste professionnel qui a trié, classé, répertorié tous les documents que nous avons trouvés à notre arrivée. De plus tout a été numérisé. Ce fut un gros travail de départ. Nous avons obtenu un poste de secrétaire dans le cadre de la mutualisation des moyens de la Comcom pour quatre heures hebdomadaires éventuellement modulables selon les besoins. La municipalité précédente a laissé un bon solde de trésorerie que nous avons utilisé pour différents travaux.” explique Alain Schmitt
“Nous avons restauré le bâtiment communal pour lui donner un aspect plus lumineux, plus accueillant. Nous pouvons grâce à ces travaux pu mettre un appartement en location. Nous changeons les fenêtres pour les économies de chauffage. Nous avons équipé l’éclairage public de LED ce qui devrait économiser au moins cinquante pour cent de la consommation en kWh. Nous avons recouvert d’enrobé une partie de la rue principale. Vous savez que nous possédons une très grande héronnière. Pour ces oiseaux nous avons passé un contrat « Natura 2000 » pour laisser 2,2 ha de la forêt en sénescence. Cette forêt communale (150 ha) est notre principale source de revenus avec en particulier de très beaux chênes. C’est l’O.N.F qui en assure le plan de gestion sur vingt ans”.
La façade et les volets de la mairie sont à refaire. De même, avec un fond d’Etat et le concours du SIDEC il serait envisagé de créer, dans la prairie attenant au bâtiment communal, une aire conviviale ouverte à tous, résidents comme touristes de passage. Cela se discutera dans les prochains conseils municipaux.
La population a augmenté de dix pour cent entre les deux derniers recensements pour atteindre quarante-quatre habitants. Mais peu de jeunes sont venus s‘installer au grand regret
du maire qui constate que trop de vieilles maisons tombent en ruine. Pour les anciens, la municipalité invite en fin d’année les personnes de plus de soixante-dix ans à partager un repas ou à recevoir un colis.
Mairie - 1 rue des Prés 39120 Bretenières Tél. 03 84 81 43 58 - mairie@bretenieres.fr
En langue celtique, “Bretin’er” signifiait “mauvaise terre”, mais cette étymologie du nom est incertaine. Le village autrefois. Quelques débris de constructions antiques ont été retrouvés, mais le plus ancien titre qui mentionne ce village remonte à 1257, en plein Moyen Âge. Il dépendait alors de la prévôté de Colonne pour la haute justice, mais formait une seigneurie indépendante pour la moyenne justice. Constitué en fief, les seigneurs de Salins en étaient propriétaires. En 1562, Jean de Visemal vendit ce bien à Catherin Courcenet. A la révolution, Bretenières appartenait à la famille Froissard de Broissia. Il n’y a ni église ni cimetière dans ce village, une église intercommunale étant à Tassenières, et c’est dans cette commune que reposent les défunts. Un petit clocher abritant une cloche surmonte la maison commune construite en 1832. Vers 1689 naquit Marguerite Courcenet. Son arrièrepetit-fils Jules Grévy, deviendra président de la République française de 1879 à 1887.
Le hameau “Le Petit Séligney” se situe dans le prolongement du village de Séligney. Mais fait partie de la commune de Villersles-Bois… Anomalie ?
JeanMarie Gaire (maire)
“Pensez-donc, nous ne sommes que soixantedix-huit habitants au village, alors quand je suis dans la rue, je discute avec tout le monde. C’est très chaleureux, d’ailleurs ici, tout le monde se connaît et il règne une bonne convivialité” annonce d’emblée Jean-Marie Gaire, le maire de la commune.
Notre école on y tient, c’est important et joyeux “Nous nous efforçons d’attirer les jeunes couples dans le village. C’est compliqué. Nous possédons un lotissement de quatre maisons et nous voyons des vieilles bâtisses se rénover. Nous ne pouvons guère nous étendre car les terrains sont tous à vocation agricole donc impossible d’en trouver pour un nouveau lotissement. L’école fonctionne, cependant pour sa pérennité il faut toujours du sang neuf, c’est une lapalissade. Les cris des enfants dans une cour de récré c’est magnifique.” explique Jean-Marie qui nous parle de son quotidien en tant que maire.
Une mairie et une Comcom
“Les travaux dans les communes relèvent de plus en plus de la Comcom. Avec la nôtre, « Plaine Jurassienne » cela se passe très bien.
La taille respective des différentes communes adhérentes n’entache pas les décisions. Même petite commune, nous sommes bien écoutés et entendus. Il ne faudrait pas croire, pour autant, que le Conseil municipal n’a plus rien à faire.
Nous avons réduit nos dépenses d’éclairage public en implantant des Leeds et en baissant l’intensité dans la nuit sans jamais éteindre complétement. Les appartements que nous louons sont équipés de pompes à chaleur. Et avec l’O.N.F., nous gérons soixante-douze hectares de forêt avec de très beaux chênes.”
De la table de la mairie à la charpente de Notre-Dame de Paris : suivez le chêne !
“Le conseil municipal a répondu à l’appel de «France-Bois-Forêt» pour la fourniture de
chêne en vue de la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Il a été entendu. L’O.N.F. a guidé notre choix et un chêne a répondu à tous les critères de l’appel d’offre. Il participera donc à la nouvelle charpente de N.D.P. C’est une belle fierté et nous avons offert à chaque habitant un morceau de ce vénérable chêne. De plus, un bonheur n’arrivant jamais seul, un charpentier ébéniste est venu s’installer au village. Il incorporera une « rondelle » de cet arbre dans la table que nous lui avons commandée pour la salle de la mairie. Comme quoi, un chêne ne meurt jamais. C’est tout un symbole intergénérationnel qui sera au cœur de la commune. Cela me plaît bien” confie le maire.
Mairie - 24 rue du Val-d'Orain - 39120 Séligney Tél. 03 84 81 44 88 - mairie.seligney@wanadoo.fr
Village rattaché à Villers-Robert de 1824 à 1871, Séligney a retrouvé son indépendance. Baigné par l’Orain et le bief Machuré, son territoire comporte plusieurs étangs assurant une intéressante biodiversité.
Le nom “Séligney” est certainement issu du patronyme d’une personnalité latine comme Selenius nous dit Dauzat dans son dictionnaire. L’histoire de Séligney se rattache étroitement à celle de VillersRobert. La voie romaine reliant Tavaux à Salins appelée aujourd’hui “Levée de Jules César”, traversait le territoire, et il est vraisemblable que des habitations ont existé à cette époque. Au Moyen Âge, le village dépendait de la seigneurie de Villers-Robert. En 1240, Jean de Chalon l’Antique la donna à sa fille ainée, épouse d’Henry de Vergy. M. de Froissard en fit l’acquisition en 1631 et cette famille la conserva jusqu’à la révolution.
Un prieuré exista à Séligney, comme en témoigne un traité de l’an 1231. Aujourd’hui, l’église est commune avec Villers-Robert sur le territoire de cette commune. Elle fut construite en 1834, alors que les deux communes n’en faisaient qu’une.
Notons que Marie-Françoise Curie (1836 –1910), grand-mère maternelle de Marcel Aymé est née à Séligney.
Ce n’est pas une équation à résoudre mais un problème bien solutionné avec trois professeurs des écoles, une ATSEM*, une AESH** et deux écoles, une à Tassenières et une à Séligney.
Un regroupement pour mutualiser les moyens
Quand on demande à Michel pourquoi il s’est installé à l’entrée du village de Séligney, sa réponse ne se fait pas attendre. “Je cherchais un grand bâtiment où je pourrais installer mes outils et stocker du bois à sécher. De plus, je voulais un endroit éloigné de toute habitation pour éviter les nuisances sonores qu’engendre le fonctionnement des machines à bois. Regardez, ici, j’ai trouvé tout ce que je souhaitais. C’est l’idéal.”
L’implantation n’est pas encore terminée et pourtant les commandes doivent être honorées, alors les journées de travail sont longues.
Une organisation qui donne de la souplesse “Mes fils ont créé leur propre SARL tout comme moi. On peut ainsi s’entraider tout en restant indépendants. Nous avons deux activités très complémentaires. Moi charpentier et eux couvreurs-zingueurs, on se donne la main. C’est parfois fatiguant mais nous avons la passion du bois. Moi, je me ménage du temps pour aller en forêt choisir mes arbres.”
Un suivi de la filière de la forêt au pignon ! Michel achète ses bois sur pied dans les forêts voisines. Il les fait débiter à Villette-les-Arbois et les laisse sécher naturellement pendant plusieurs années. Cela nécessite du stock et de la trésorerie mais c’est un gage de bon travail. Il
lamellé-collé qu’il soutraite pour certaines structures. Si la charpente constitue le gros de ses travaux, il confectionne également des mares de tonneaux et accepte des travaux de menuiserie.
Il a reçu une commande très spéciale pour la future table de la salle de réunions de la mairie. Il doit y incorporer plusieurs morceaux du chêne sélectionné pour la nouvelle charpente de Notre-Dame de Paris sous différents motifs.
Comme il le dit “du beau travail en perspective comme on l’aime.”
Michel Boissard - 1, rue du val d’Orain - 39120 Séligney Tél. 06 73 84 55 58
Le Regroupement Pédagogique Intercommunal porte sur les quatre villages de Tassenières, Séligney, Bretenières et Villers-Robert. Il compte soixante-trois élèves, vingt-trois en maternelle à Séligney et quarante en primaire à Tassenières dans deux classes. Ainsi les moyens ne sont plus dispersés et leur utilisation est mieux rentabilisée, en particulier pour toutes les nouvelles technologies à base d’informatique.
Des classes à plusieurs niveaux qui donnent de la souplesse A Séligney, Lucile Jaquet, aime cette classe de maternelle à plusieurs niveaux. “Cela nous permet plus de souplesse dans notre organisation. On réussit à mieux adapter notre pédagogie car les enfants n’ont pas tous les mêmes aptitudes. C’est une très bonne chose.” Même constat de la part de Céline Dénitre à Tassenières “Avec ce système nous pouvons avancer à plusieurs vitesses. On remarque une certaine autonomie des enfants, les plus grands pouvant aider les plus jeunes.”
Des petits effectifs dans un environnement calme et serein Lorsque l’on se trouve dans la cour de l’une ou l’autre école on y voit la nature toute proche et parfois même dans l’intérieur de ce lieu récréatif qui prend parfois des allures très sérieuses, comme le fait remarquer Lucile : “Cela me permet de jardiner avec les enfants. Ils adorent et
Ci-contre. Ecole de Séligney.
Ci-dessous. Ecole de Tassenières
sont impatients de voir le résultat de leur petite plantation. C’est un bon éveil à la nature. Aujourd’hui on nous a apporté une toute petite grenouille. Ils étaient ravis et j’en profite pour leur donner quelques petites informations sur cette petite bête, son habitat, sa nourriture. Ils sont curieux, parfois un peu craintifs”. Céline complète en reconnaissant que cette ambiance détendue est très profitable aux enfants. “Ils se défoulent dans la cour et ensuite nous nous retrouvons au calme dans les salles de classe spacieuses et silencieuses. C’est agréable de travailler dans les écoles en milieux rural. Les effectifs relativement faibles nous donnent la possibilité d’être au plus près des élèves. C’est fondamental.”
*ATSEM
**AESH
LEPÈREETSESDEUXFILSCOMMEAVANTEUX LEGRANDPÈREETL’ARRIÈRE-GRAND-PÈRE
Un jour, Patrice Dubesset et sa famille ont décidé de rester vivre à Dole. C’etait en 2007. L'autre choix non retenu fut alors de retourner à SaintEtienne, plus précisément à SaintBonnet le château, au cœur des Monts du Forez, d'où est originaire la famille Dubesset. “Le pays de la boule Obut” rappelle Patrice avec fierté. Les amateurs de pétanque ne s’y tromperont pas ! Ses parents ont bougé et le jeune Patrice avec, à Annecy, Chambéry, Lyon... dans des succursales de Géant Casino. Patrice obtient un BTS au lycée agricole de VillefranchesurSaône mais entre finalement chez Géant Casino. Il travaille dans divers magasins dont Dole où il arrive en 1999 à la zone portuaire comme chef de rayon alimentaire. Fin 2000, Géant Casino confie à Patrice des missions d'organisation de magasins dans toute la France. Cela dure 8 ans tout en restant domicilié en famille à Dole. La famille s'y installe définitivement et ouvre en 2008 un magasin Bureau Vallée à la zone de Choisey. Un commerce de papeterie et bureautique qui connaît le succès, un premier déménagement en 2012, un développement à Montmorot et Champagnole et aujourd'hui un nouveau déménagement, un nouveau magasin plus grand, plus confortable pour les clients, et toujours dans la zone de Choisey.
Présent à l'office de commerce depuis sa création
En plus de ses activités de commerçant, Patrice Dubesset s’investit à l’office de commerce et de l’artisanat du Grand Dole depuis sa création en 2013. “L'objectif était alors de rassembler les diverses associations de commercants du Grand Dole pour fédérer et dynamiser mutuellement l’activité commerciale et artisanale. Je m’inscrit de suite dans cette démarche pertinente et représente la zone de Choisey aux côtés des associations des Epenottes, d’Unidole au centre ville… et aujourd’hui des associations de Champvans, SaintAubin et Tavaux” explique Patrice Dubesset
qui est maintenant président de l’office de commerce depuis un an à la suite de Josiane Goyet. President mais pas seul, le bureau est composé de Josiane Goyet et Denis Morizot (viceprésidents), Jean Tissot (secrétaire) et François Maurin (trésorier).
Quel bilan de ces premières années ? “L’office de tourisme a prouvé son utilité. C’est un outil au service des commercants, des artisans mais aussi du consommateur. Il fallait créer un bel équilibre entre toutes les zones. C'est chose faite ! Nous avons accompagné les commercants du centre ville durant les travaux et facilité les relations pour favoriser les implantations. Aujourd’hui, c'est plus d'ouvertures que de fermetures au centre ville. Nous avons créé les chèques Kdole pour favoriser les achats sur place, le site internet "Achetez à Dole" pour aider les commerçants à vendre en ligne et depuis début octobre la mise en ligne du site internet “Trouvez à Dole”. L’office de commerce est une structure solide avec un directeur et trois salariés. On finance des animations, de la communication, on s’occupe des galeries éphémères en été, on participe a l’organisation de la braderie, on prépare les fêtes de fin d’année…”
Les chèques K’Dole, un beau succès ?
“Oui les chèques K’Dole se sont bien développés et sont maintenant acceptés dans plus de 200 commerces ou restaurants du Grand Dole. C’est un coup pouce au commerce local, ce sont des achats qui se font ici sur place. C'est une belle solidarité commune, le chèque K’Dole est un beau cadeau qui fait plaisir car le choix est très large. Les collectivités et les entreprises participent aussi activement au succès en offrant ces chèques à leurs salariés, c’est maintenant entré dans les habitudes. Les chèques sont disponibles dans 15 magasins distributeurs” commente Patrice qui n’oublie pas d’ajouter que la marge de progression reste réelle.
Nouveau - Ne cherchez plus, trouvez à Dole ! Nous avons pris la décision de stopper l’opération “Achetez à Dole” qui n’a pas répondu à nos attentes en terme d’ecommerce. La nouvelle application “Trouver à Dole” est un outil qui crée du lien entre les habitants, les commerçants et divers services. C’est un moteur de recherche qui permet de trouver ici ce que l’on cherche, de prouver que l’offre est réelle. C’est un accès à tous les services et produits disponibles sur le territoire. Commerçants, artisans, restaurants, sociétés de service… nous comptons déjà plus de 300commerçants, artisans ou services sur le site qui est en ligne depuis le 7octobre. Chaque commerce ou service adhérent dispose de sa propre page gérée par une personne dédiée à l’office de commerce. Ainsi, on apporte une aide et un suivi, on maitrise le flux, la légalité des informations, la pertinence des mots clés...
Quels sont les objectifs de l’office à l’avenir ? Notre objectif est de réussir les fêtes de fin d’année, de pérenniser et développer encore les chèques K’Dole à cette occasion. Et bien sûr de
faire la promotion du site “trouver à Dole” qui permet aux commerçants et artisans de présenter leur activité et leur produits. Il est important de valoriser l’offre locale, c’est notre mission.
Que représente pour vous cet investissement à l’office de commerce ?
Je suis au bureau depuis la création de l’office de commerce, c’est une activité qui me tient à cœur. C’était important de progresser ensemble, de défendre nos commerces et notre artisanat. Je fais cela car c’est utile pour tout le monde, ça crée de la valeur, il faut que ça dure et que ça avance encore. Nous disposons d’une belle qualité de vie sur le bassin Dolois, les acteurs économiques se doivent d’être à la hauteur. L’office de commerce et de l’artisanat veille à maintenir une belle dynamique, dans ce sens, le travail effectué ces dernières années est à signaler. Notre relation avec nos clients se modernise et s’amplifie, l’office de commerce et de l’artisanat contribue à créer du lien !
Contact : Office de commerce du Grand Dole 03 84 82 50 82 - office.commerce@grand-dole.fr
En 2021, la bou que de Carole Bonin fêtait ses 40 ans. Elle fut en effet ouverte à Foucherans
1981 par Ode e Bonin, la belle‐mère de Carole. Ce e dernière a pris
suite
2003.
Je suis arrivée très jeune aux côtés de ma belle‐mère en 1989 et nous avons travaillé ensemble jusqu’en 2003, date de sa retraite. J’aimais déjà la décora on intérieure, la couture, les ma ères, les couleurs et la vente. Ce e forma on avec ma belle‐mère fut un moment important pour moi, j’ai appris mon mé er à ses côtés.
C’est un mé er sans cesse en évolu on, je me suis beaucoup inves e, beaucoup intéressée. La décora on est une passion, j’aime avancer, proposer… prouver aussi que l’on peut réussir en partageant avec les clients, en apportant de la sa sfac on. Ce e rela on m’enrichit intérieurement au quo dien.
La décora on intérieure c’est vaste, c’est sans fin ! Je propose tous les ssus d’ameublement pour la décora on de la maison mais aussi pour le bien‐être. Les rideaux, les voilages, le linge de maison, le linge de toile e, les coue es, les nappes, les parures de draps… je propose aussi par exemple une nouvelle gamme de parfums d’intérieur.
Chaque client est différent, chaque demande est différente ?
Tout est différent, chaque jour est différent, chaque projet est différent ! Les ssus, les ma ères, les goûts, les couleurs… Oui, chaque client arrive avec une demande par culière. Chaque client a end une réponse…
Vos conseils sont a endus par vos clients ?
Oui en effet ! Nos clients viennent ici pour être bien renseignés, bien conseillés, bien orientés… Nos clients a endent aussi de nouvelles idées, ils doutent parfois, ils hésitent, je les aide à décider. Il ne faut pas se tromper !
C’est du sur‐mesure
tous les cas, c’est une réponse personnalisée. Nous intervenons de la créa on à la confec on en passant par la livraison et la pose. Je travaille avec Chantal, ma couturière depuis 22 ans, c’est une belle collabora on, on s’entend et on se comprend bien. Pour les gros travaux, je me déplace à domicile avant ou après les heures d’ouverture du magasin. Il est parfois nécessaire de bien comprendre l’univers quo dien de notre clientèle, de visualiser pour bien conseiller.
L’écoute est aussi importante, c’est le projet de nos clients, nous sommes là pour les aider à le réussir. Ils viennent pour ce service.
Comme vous dites, il faut rester à la mode, dans l’air du temps ! Je reste a en ve aux tendances, aux nouveautés, c’est sans cesse en évolu on. J’apporte beaucoup d’a en on à choisir nos nouvelles collec ons à confec onner de belles vitrines qui donnent un bel aperçu des tendances du moment. Nos vitrines sont beaucoup visitées… les gens viennent voir pour se faire une idée.
Vous préparez déjà les fêtes de fin d’année ?
Les fêtes se préparent longtemps à l’avance. Notre collec on d’hiver est prête, espérons simplement que nous serons livrés en temps et en heure.
Que retenez‐vous de ce e longévité ?
Le contact et les clients sa sfaits. C’est ce qui me fait avancer au quo dien, j’aime ce e rela on, ces échanges. Ce e bou que a une âme, je m’y sens bien et apparemment notre clientèle aussi… que demander de plus ?
Le 20 octobre dernier, la Ville de Dole et le Grand Dole ont signé des conventions avec la Banque des Territoires et le Groupe Action Logement Néolia pour de nouveaux projets de redynamisation du centre-ville. C’est dans un contexte de surfaces foncières réduites et le souhait de toujours redynamiser le centre-ville que ces logements sociaux rénovés vont voir le jour.
“Nous avons un regain d’investissements sur Dole et au centreville” se réjouit le maire de Dole, JeanBaptiste Gagnoux. Après 80 logements déjà réhabilités ces dernières années, un projet de réhabilitation de 6 logements est actuellement en cours au 15 grande rue. Un projet de grande ampleur, lancé il y a déjà neuf ans déjà, après l’attente de l’obtention du permis de construire. La livraison de ce chantier est prévue pour fin 2023, avec l’arrivée des premiers locataires dès 2024. Dans cette même rue, juste en face, une réhabilitation de 17 logements vient d’être validée cet été. Du fait de la présence d’une cour intérieure, les travaux devraient moins impacter habitants et commerces. Ces réhabilitations en logements sociaux vont assurer une certaine « mixité sociale au centreville». Avec un taux de logements sociaux de l’ordre de 28 % dans toute la commune, Dole poursuit sa dynamique. “Le centreville a bien évolué depuis 2014, grâce à une belle alliance entre bailleurs sociaux et investisseurs” se réjouit le maire.
Un musée Pasteur bientôt modifié ? Et cette signature porte aussi sur le lancement d’une étude sur la Maison Natale de Pasteur, que ce soit en termes d’énergie, d’accessibilité, que de
refonte scénographique. Il n’est pas exclu d’intégrer en ces murs une présentation plus large de Pasteur, peutêtre en présentant la microbiologie, les sciences sanitaires, voire la ville de Dole. Le projet sera présenté en prenant en compte les attentes des visiteurs, mais aussi les forces et faiblesses du site. Les financeurs pourront ensuite présenter le projet aux collectivités pour permettre aux élus de faire leurs choix.
Le centre-ville autour du Canal du Rhône au Rhin, les secteurs Pasquier et Canal des Tanneurs non oubliés
Le troisième volet de cette convention concerne le volet touristique. “Dole est une ville ressource, avec une forte action touristique. Nous souhaitons à travers notre projet, moderniser et développer la Ville” explique Éric Lombard, Directeur Général de la Caisse des Dépôts et des Consignations. Le président du Grand Dole, JeanPascal Fichère souligne le besoin important de “maintenir l’offre touristique en bon état pour l’image du territoire”, en faisant référence notamment à l’Eurovéloroute et aux activités fluviales. À suivre…
Florence PelleroLaurine Kleisler a de la suite dans les idées. Avant même son baccalauréat passé au Lycée Duhamel de Dole, elle savait qu’elle voulait devenir audioprothésiste. C’est maintenant une réalité car elle a ouvert en septembre dernier son laboratoire Audiosolution spécialisé dans les appareils auditifs. Avant d’en arriver là, elle a suivi une classe préparatoire au concours d’entrée à l’école d’audioprothésiste. Concours qu’elle a obtenu. Après trois ans d’études, elle sort diplômée en octobre2020. Laurine travaille ensuite 18mois au Puy-enVelay chez un confrère d’Audiosolution pour se former.
“Je suis heureuse de cette ouverture, c’était mon rêve. Je souhaitais être indépendante pour pouvoir choisir mes produits. Je rêvais d’avoir mon propre laboratoire. Mon travail est de soulager les malentendants qui sont envoyés par le médecin O.R.L. Nous programmons une première consultation de test pour prévoir le type d’appareillage. On choisit des appareils externes ou internes en fonction de l’audition et de l’autonomie de l’oreille. Le patient bénéficie d’un mois d’essai gratuit. On se voit trois fois durant l’essai, trois mois après la validation définitive et tous les six mois pendant trois ans. Nos patients attendent beaucoup de moi car c’est pénible de mal entendre. J’écoute, je rassure, je solutionne… le relationnel est important. C’est vraiment passionnant” se réjouit Laurine. Cette dernière dispose aussi d’un matériel spécifique pour une prise en charge précise des acouphènes, sifflements et bourdonnements…
jurassiens du bicentenaire
La Fondation
main à la pâte et l'EPCC
de Louis Pasteur proposent le mercredi 9 novembre
une journée d'atelier et de conférences autour de la pédagogie des sciences intitulée Pasteur en habit de pédagogue. Cette journée se déroulera à la Commanderie à Dole.
Louis Pasteur durant toute sa carrière a mené une réflexion sur les éléments favorables à l'enseignement des sciences : il préconise des effectifs de classes moins importants, des sorties sur le terrain, des travaux pratiques, des laboratoires bien équipés, des visites d'usine et une initiation à la recherche pour les étudiants plus âgés. A l'heure du numérique, comment enseigner la science et quelles pratiques peut-on mettre en place?
La science fait partie de notre culture commune, particulièrement dans la ville de Dole où Pasteur fit ses premiers pas au début du 19e siècle. Carburant de notre curiosité, la démarche méthodologique peut contribuer au désir d’apprendre et de comprendre le réel qui nous entoure.
La journée propose des conférences plénières le matin et 6 ateliers pratiques l'après-midi. La participation aux conférences et aux ateliers est gratuite.
Inscription conseillée sur le lien suivant :
https://www.terredelouispasteur.fr
karaté,
l’arc… L’OMS dépend directement de la municipalité qui laisse à disposition une enveloppe de 25000 € à répartir pour la pratique du sport. L’OMS s’occupe de la répartition des subventions aux clubs adhérents en fonction de certains critères établis préalablement. L’office propose alors au conseil municipal de valider les montants retenus pour chaque club et la municipalité verse directement la subvention aux clubs. Chaque club affilié à l’OMS, répond à une charte de 11 critères établis et doit justifier d’au moins une activité pratiquée sur la commune. Une attention particulière est portée aux clubs qui s’investissent auprès des jeunes. Par ailleurs, l’OMS reçoit une enveloppe de la municipalité pour son fonctionnement, répartit une subvention allouée par le SIGES AbergementDamparis-Tavaux pour les sports vacances, organise les sports vacances, récompense les sportifs proposés par les clubs sur leur lieu de pratique, organise tous les ans le cross des Vernaux… L'OMS est composé d'un comité de 15 personnes: 5élus représentant la municipalité, 5personnes désignées par la municipalité en raison de leurs compétences particulières et 5 personnes issues des clubs ou ayant la volonté de participer aux travaux de l'OMS
Contact: oms.tavaux@gmail.com
Composition du bureau : Président : Christophe Monneret - Vices Présidents : Dominique Durr (en charge des liens avec les différents clubs) et Hervé Boisson (missionné sur l'avenir et le développement de l'OMS) - Secrétaire : Anne-Laure Polet - Trésorier : Christian Besse Secrétaire Adjointe : Audrey Jeanneaux - Trésorier Adjoint : Boris Hanrard
Anthony Jeanneaux est un homme heureux ! Depuis le 2 mai, il est responsable du parc animalier des Vernaux. “Je suis né à Tavaux et le parc des Vernaux je le connais bien car j’adore les animaux. Gamin, je venais souvent ici avec mon grand-père…” se souvient Anthony. Ce dernier, qui habite Tavaux, arrive de la Ville de Dole où il est resté dix ans au service espaces verts et à l’entretien des stades. Ici, il est chargé de l’entretien du parc et du bien-être des animaux : nourriture, eau, nettoyage, soins, veille… “Je suis là tous les jours de la semaine pour veiller sur les animaux, pour m’assurer qu’ils vont tous bien. Je connais déjà les habitudes de chacun…” explique Anthony. Le parc compte une quinzaine d’espèces différentes : des cerfs, des chèvres, un âne, un lama (bientôt 2), des canards, des volailles… qui cohabitent ensemble. “Je suis en lien avec le vétérinaire et je dois assurer une partie administrative, noter toutes les entrées et sorties d’animaux et renseigner la fiche individuelle de chacun.” Le parc vient d’être équipé d’une clôture neuve pour protéger les animaux et assurer la sécurité des visiteurs. “C’est mieux ainsi car les visiteurs sont nombreux. Les nouveaux grillages évitent aussi de nourrir les animaux avec des produits qui ne leur conviennent pas” rappelle Anthony.
Contact : ville de Tavaux - Tél. 03 84 71 95
Le moment était solennel et méritait d’être fêter. Trente ans de relations amicales entre deux villes jumelées, ce n’est pas rien! Ainsi, les 15 et 16 octobre derniers, une délégation tavelloise s’est rendue à Friesenheim, en forêt noire allemande, pour marquer cet événement. “Ce jumelage date de 1991 et tous les cinq ans on organise des “retrouvailles” amicales. Dans la même année, les Tavellois invitent les Allemands et en retour les membres du comité de jumelage se rendent à Friesenheim” explique Fabienne Babilliot, présidente du comité de jumelage. En temps normal, des jeunes joueurs du Jura Dolois Football participent en janvier à un tournoi en Allemagne et des jeunes de Friesenheim se déplacent à Tavaux pour le traditionnel tournoi de Pentecôte et les tournois de jeunes en période estivale. En septembre, quelques membres du comité se déplacent à la foire gourmande de Friesenheim. Une occasion de proposer les bons produits locaux et du Jura. “Nous sommes très attendus!” souligne Fabienne Babilliot. “Les relations restent amicales, conviviales et culturelles… C’est tout simplement le plaisir de se retrouver, d’échanger de bons moments. La présence au comité est libre et il n’est pas nécessaire d’être bilingue pour adhérer” conclut la présidente.
Le comité de jumelage fête 30 ans de relations amicales avec la ville allemande de Friesenheim
Cette année marque le 40e anniversaire de l’ouverture de l’antenne doloise de l’Université de Franche-Comté. Avec 77 conférences programmées en cette saison 2022-2023, la proposition est toujours aussi soignée…
le programme papier de l’antenne de Dole de l’Université Ouverte affiche le slogan “Savoir s’étonner”, ce n’est pas un hasard. En tant que président depuis septembre 2019, Gilbert Barbier cherche chaque année de nouveaux intervenants pour proposer des sujets variés. “Tout le monde ne peut pas s’intéresser à tout mais il faut souligner le caractère convivial des conférences, même si l’on ne comprend parfois pas tout…” sourit en toute modestie l’ancien sénateur, député et maire de Dole. Il faut dire que l’on souhaite rendre les choses accessibles aux 220 membres de l’antenne doloise de l’Université Ouverte. “Nous avons l’obligation en tant qu’Université Ouverte de vulgariser, sans que cela ne soit trop populaire”.
Et cette année correspond au 40e anniversaire de la création de l’antenne doloise, qui
fut d’ailleurs la première antenne décentralisée de Besançon en 1983. Une création à l’initiative du professeur Michel Woronoff, quand Gilbert Barbier était maire de Dole pour sa toute première année. “Et cette année, nous célébrons aussi le 600e anniversaire de la création de l’Université de FrancheComté”. Pour l’occasion, un colloque aura lieu spécifiquement sur ce thème le 21 juin, en clôture de saison.
Des conférences sur le biocarburant ou les années Chirac
De nouveaux cycles de conférences sont à découvrir jusqu’en juin, comme la philosophie qui se poursuit, la musicologie ou encore le cycle sur Pasteur à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Ses sujets d’actualité en lien avec la géopolitique ou avec notre quotidien sont aussi programmés: des conférences sur le biocarburant, les Émirats arabes unis, la pollu
tion des rivières ou encore les années Chirac. “Les conférences sur l’histoire et l’histoire de l’art du lundi sont très suivies, avec souvent bien 120 personnes”. Onze conférences sont programmées à l’extérieur, notamment à Tavaux, VillettelesDole, Chaussin, Crissey, Neublans… Le tarif de l’adhésion annuelle est fixé cette année à 88 €. “Nous dispersons une culture pour une somme modique” souligne Gilbert Barbier, sachant que cette cotisation peut être portée à 39 € pour les très faibles revenus. F.P Universite-ouverte.univ-fcomte.fr. 88 €. Dole en mairie, salle Edgar Faure. Tél. 03 84 79 79 79 universite-ouverte@dole.org et gilbertbarbier@orange.fr.
Engagée dans une forte politique autour
Durant 15 jours, les familles sont à l’honneur avec ce festival voulant cultiver le lien parentenfant. “Différentes actions en faveur de la parentalité existent mais elles ne sont pas coordonnées, ni valorisées pour les usagers” explique Frédérique Dray, chargée des politiques en faveur de la parentalité, de la petite enfance et des affaires sociales. “Ce festival très riche va se dérouler sur 15 jours pour donner des outils aux parents et aider à accompagner les enfants dans leur évolution. Nous sommes auprès des parents, en montrant comment passer du temps avec son enfant, en rassurant certains parents…”.
Des animations dans 23 lieux différents S’il y avait bien eu à Dole un salon de la petite enfance et de la famille en 2017 et 2019, il se déroulait pour le grand public sur une seule journée et se destinait uniquement aux petits jusqu’à 6 ans. Comme la
parentalité ne s’arrête pas aux plus jeunes, “nous aurons des ateliers pour les adolescents. Les animations s’ouvrent aussi dans des lieux insolites, comme avec l’ouverture des restaurants scolaires grâce à notre partenaire de La Grande Tablée” souligne Stéphanie Spaolonzi, coordinatrice des accueils de loisirs dolois. Au programme : des animations ludiques, des spectacles, des temps d’échanges, conférences, ateliers pour enfants et adolescents… Toutes les animations sont gratuites, avec une inscription auprès des différents partenaires. Et pour accompagner les parents sur le plus long terme, un projet de création à Dole d’une structure de “Maison des parents” est à l’étude pour répondre aux questions et proposer différents services.
Festival des Parents et de leurs Enfants jusqu’au 10 novembre. Programme à télécharger sur : www.doledujura.fr. Animations gratuites.
F.P
Que représente pour vous le fait de travailler à la gestion des déchets ?
C'est intéressant de travailler dans l'univers des déchets, un domaine qui touche toute la population. L'habitant mais aussi le professionnel, tout le monde est concerné. Avant, les déchets représentaient la fin de quelque chose, “on jetait”. Aujourd'hui, le déchet est une potentielle ressource soit dans le cadre d’une nouvelle utilisation soit d’un recyclage. Cela donne du sens à notre mission, au travail des agents. Les usagers sont, eux aussi, sensibles au fait de donner une seconde vie aux choses.
L’image du déchet a beaucoup évolué ?
Avant, il fallait que ce soit propre, aujourd'hui le déchet est une ressource pour notre environnement (valorisation agricole, énergétique, réemploi, recyclage…), mais aussi un enjeu financier fort. Le Sictom ne peut pas à lui seul prendre en compte tous les enjeux, il est indispensable de travailler au plus près des usagers, avec les communes, les intercommunalités, le SYDOM (syndicat de traitement des déchets), mais aussi les nombreux partenaires spécialisés. On partage et on travaille aujourd’hui sur des orientations communes pour une gestion et une utilisation optimale des déchets. C'est passionnant et sans fin ! Depuis 50 ans, les décharges ont disparu, les déchetteries sont apparues tout comme les centres de tri, mais aussi les bacs pour présenter les déchets. Ce fut une révolution ! Les usagers ont fait de nombreux efforts pour répondre aux contraintes imposées. Les mentalités ont évolué et les habitants ont joué le jeu, ils se sont impliqués. Nous avons à apporter des réponses techniques et pratiques, l'organisation de nos services a évolué et le travail des agents aussi.
L’usager se sent-il responsable ?
Oui de plus en plus. La gestion des déchets est importante dans son quotidien. Nous prenons des engagements, à nous de les tenir pour éviter les reproches. L'usager a des droits mais aussi des obligations à respecter. Nous souhaitons accompagner plus encore l’usager dans la démarche. Comment expliquer, comment faire comprendre pourquoi on le fait, à quoi ça sert, quels sont les résultats obtenus ? Nous souhaitons demain être plus proches des usagers pour répondre à leurs besoins, mais aussi les accompagner dans les évolutions à venir (déchèteries, collecte…).
C’est toute une organisation ?
Oui en effet ! On compte au Sictom de Dole un peu plus de 70 agents, tous services confondus, en charge de la collecte et de la gestion des déchets en amont et en aval de la collecte. Je sens un attachement fort des agents à rendre un service de qualité à l'usager : socle indispensable pour les projets de demain. Nous bénéficions aussi de la reconnaissance du travail accompli.
Quels sont les projets du Sictom à venir ?
• Ils sont nombreux mais la question des transports est primordiale, dans un contexte de forte hausse du prix de l’énergie. Comment limiter les kilomètres réalisés, tout en offrant demain de nouveaux services aux usagers, comment optimiser
les collectes ? Le ramassage des déchets se fait en bacs en porte à porte ou en apport volontaire dans des points de collecte. Les deux collectes ont des avantages et des inconvénients. Nous travaillons sur un nouveau schéma directeur afin d’optimiser les tournées, un schéma qui sera à partager avec les communes.
• La question des bio déchets est d'actualité. 1/3 des bacs gris est composé de déchets compostables ou fermentescibles. C'est énorme ! C'est lourd et on transporte de l'eau. La loi dit que l'on doit donner aux usagers la possibilité d'écarter ces bio déchets de la poubelle grise. La solution peut passer par une collecte spécifique, par du compostage au pied des immeubles ou par des composteurs individuels pour les maisons. On travaille sur les trois solutions, à adapter selon les besoins des usagers et la typologie d’habitat et la maîtrise des coûts associés. Et là aussi ; il conviendra d’accompagner les habitants avec des opérations spécifiques. Nous allons favoriser plus encore l'acquisition de composteurs par exemple…
• Les déchets verts méritent aussi une attention particulière. Onze mille tonnes collectées par an ! Comment les valoriser mieux encore, comment éviter les déplacements avec plus d'apport de proximité et une transformation sur place ? Nous travaillons à de nouvelles solutions concrètes.
• Le site de Brevans mérite une nouvelle organisation et il est aussi une opportunité pour accueillir sur place des partenaires et activer plus de liens dans l'univers des déchets. Nous souhaitons aussi pouvoir accueillir nos usagers dans de bonnes conditions et en sécurité. Nous disposons de place pour améliorer l'utilisation du site et les services rendus aux usagers.
Et pour conclure ?
Une équipe au SICTOM engagée et ayant à cœur de rendre un service de qualité, de nombreux partenaires (SYDOM, régie de quartier, ALCG, ASMH, Coop’Agir, CIVAM….), avec qui nous travaillons déjà de concert, un portage politique du SICTOM, un site offrant des possibilités, les éléments indispensables sont là pour avancer sur les projets et les mettre en œuvre.
SICTOM de la zone de Dole 22 allée du Bois, 39100 Brevans Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr
Jean-Pascal Fichère Président du Sictom
“50 ans c’est beaucoup ! N’oublions pas que le Sictom de la zone de Dole fut créé en 1972 par Jacques Duhamel alors Maire de Dole. On sortait des 30 Glorieuses en pleine relance économique et on ne se souciait guère de nos déchets et encore moins du tri… Le Sictom a ainsi été créé pour ordonner les collectes et organiser la gestion des déchets. Une première usine d’incinération fut ainsi construite à Brevans. Plus tard, Jacques Pélissard, alors maire de Lons propose la création du Sydom et l’ouverture d’une nouvelle usine d’incinération à Lons-le-Saunier pour l’ensemble du Jura. C’est le début de la valorisation des déchets et du recyclage pour une autre utilisation. Des filières se créent : carton, verre, polyesters, gravats, papier… C’est l’ouverture des déchèteries, la fermeture progressive des décharges sauvages, les premières consignes de tri dans des bacs de couleur… Quelle évolution, quelle progression depuis 50 ans! Les habitudes de tri sont maintenant bien enregistrées et le Sictom ne cesse de s’adapter pour répondre aux constantes évolutions et améliorer encore la collecte et la valorisation des déchets. Mais ce n’est pas le moment de baisser la garde…
Puisque les enjeux environnementaux nous concernent tous, le Grand Dole s’engage également. Une nouvelle contractualisation avec l’ADEME, l’Agence de la Transition Écologique, vient d’être signée.
Le Grand Dole, en tant que collectivité volontaire, a signé une nouvelle contractualisation avec l’ADEME, l’Agence de la Transition Écologique, le 26 octobre dernier. Ce contrat d’une durée de 4ans est l’occasion de valoriser les politiques environnementales menées par le Grand Dole. Le versement des aides financières de l’ADEME dépend des résultats sur les objectifs au bout de quatre ans. Mais le soutien financier est toutefois assuré durant cette période, avec des fonds pouvant aller jusqu’à 350 000 € par an, ainsi que des heures d’accompagnement.
collectivité entend aller encore plus loin. “C’est de notre devoir de faire face à ce défi climatique que nous avons tous à relever, défi qui se veut aussi financier” souligne aussi JeanPascal Fichère, président du Grand Dole. Avec le préfet du Jura, Serge Castel, il est évoqué en plus du réseau de chauffe en circuit court, l’entretien des forêts après les incendies de cet été.
Si le système de la chaufferie biomasse fait figure d’exemple sur le territoire pour réduire les émissions de carbone et maîtriser les coûts de chauffage, la
Les élus locaux seront d’ailleurs reçus dans quelques jours à l’Elysée pour faire le point, mais l’idée est “d’aérer les forêts pour les rendre moins fragiles”. D’une façon plus large, les enjeux climatiques seront également inscrits dans les documents d’urbanisme, la part d’énergie renouvelable dans les consommations va être augmentée et une stratégie globale de politique en économie circulaire va être menée. Un bilan des actions sur les objectifs atteints est prévu en 2026.
Quelles actions pour l’environnement privilégie le Grand Dole ?
Ce sont des produits issus des produits d’entretien, de bricolage et de jardinage. Ils se présentent sous forme liquide, solide, pâteuse ou gazeuse.
Les produits chimiques usagés peuvent constituer des déchets dangereux pour votre santé et être un réel facteur de pollution. Ils ne peuvent pas être pris en charge par le ramassage des ordures ménagères.
• Qu’ils soient vides, souillés, avec un reste de contenu ou pleins, vos déchets chimiques doivent être déposés en déchèterie. Veillez, par ailleurs, à bien visser les bouchons pour éviter tout écoulement.
• S’ils ne se trouvent pas dans leur contenant d’origine (par exemple, si vous avez vidé du Whitespirit dans une bouteille d’eau), il est important d’identifier vos produits en collant une étiquette sur leur emballage.
•Déposer vos produits dans la zone prévue à cet effet.
•Les produits professionnels, agricoles, radioactifs, explosifs et les bouteilles de gaz sont interdits.
le contenant Indiquez le produitWhitespirit
Le 15 octobre dernier, agents et élus du Sictom étaient présents pour faire visiter le site de Brevans. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les diverses activités sur le site et comprendre ce que deviennent ensuite les déchets. Les partenaires du Sictom étaient aussi présents : SYDOM – CIVAM – ALCG –ASMH – Coop’Agir – régie de quartier.
mémo
partager leur savoir-faire, ns culinaires animées par des chefs des animations pour petits et grands !
Depuis presque six ans, l’association S.A.R.A (Solidarité Avec les Réfugiés d’Arbois) se tient aux côtés des immigrés, des exilés et ce, qu’ils soient en cours de demande d’asile ou qu’ils aient obtenu des papiers.
En sortant ces personnes (familles ou hommes seuls) de leur isolement, en leur apportant un peu de chaleur humaine, un peu d’activité, du matériel… Ainsi, piqueniques, sorties, ateliers divers (couture, sport etc.) sont régulièrement organisés. Les personnes sont encouragées à participer aux évènements de la vie locale. Audelà de ces appuis, l’aide à l’intégration des personnes qui s’établissent sur le secteur est primordial : aide administrative, au logement, à la santé etc.
S.A.R.A c’est aussi :
Sara a créé le Festival Tekitoa et participera en novembre à l’édition 2022 de Vertisol (Festival des Solidarités). Le réseau de Sara s’appuie pour cela sur environ deuxcentcinquante personnes dont un tiers d’adhérents.
Enfin :
Les dons versés à Sara sont déductibles des impôts et viennent compléter la subvention que la mairie verse à l’association.
Le festival des solidarités – Festisol – a pris la suite en 2017 de la “Semaine de la solidarité internationale”. Pour ce qui est de la France, du 18 novembre au 4 décembre, des collectifs se mettent en place pour développer toutes une série d’actions très diverses dans l’esprit de ce Festival. Arbois participe de ces manifestations.
En Arbois, des collectifs pour un même objectif
Dixsept structures, La Région Bourgogne FrancheComté, la ville, des comités, des associations, des libraires, se retrouvent pour “Donner envie à chacune et à chacun d’agir pour un monde plus juste, solidaire et durable”. La Région à travers Bourgogne FrancheComté International, chapeaute les collectifs de ses départements. Quant à la municipalité d’Arbois, elle supervise à
travers son service Participation, Citoyenneté, Associations les parties prenantes sur son secteur et les environs. Plusieurs réunions permettent de faire régulièrement le point sur les projets présentés par les uns et les autres. Il n’existe pas de “chef” du collectif, pas plus que de directives. Chacun vient avec son idée, son projet qui doit respecter l’esprit de Festisol. D’où une très grande diversité de manifestations pendant ses quinze jours.
L’association Cet Atelier, là a été créée à l’automne 2016. Son objet : recueillir, publier et diffuser toutes les formes d’expression de personnes “invisibles” ou “inaudibles” dans notre société : jeunes issus des milieux populaires, des quartiers ou encore des lycées professionnels ou agricoles, élèves dits décrocheurs, jeunes placés en foyers ou en centres éducatifs fermés, migrants, personnes privées de liberté, adolescents dits incasables, etc.
Ramener les “bords de route” sur notre chemin à tous !
“Les membres de notre association estiment qu’un travail de libre expression de ces personnes invisibles socialement est d’importance cruciale pour notre « vivreensemble ». Nous voulons tracer un chemin humaniste !” explique Philippe Coquet son président qui ajoute…
mais pourquoi un atelier ?
“Cet Atelier, là est ainsi nommé en référence à Fernand Deligny et à son film Ce gamin, là. Cette filiation est pour nous d’importance : elle indique qu’il se trouve des gens qui sont bel et bien là et qu’il nous appartient de les aider à prendre leur place. La dimension « atelier» souligne le côté artisanal de notre entreprise, avec la dimension de l’amour du travail bien fait. Nous travaillons le plus possible en partenariat avec les acteurs sociaux et culturels locaux et régionaux Avec le soutien de la
DRAC Bourgogne – FrancheComté, nous avons édité quatre livres. Nous avons également un programme de conférences dans lesquelles ce sont les personnes qui s’expriment dans les livres qui ont la parole !”
Contact : Cet Atelier, là - 10 rue Pointelin - 39600 Arbois cetatelierla@laposte.net / https://cetatelierla.com/
Mille façons de développer l’esprit FestiSol et le thème de cette année Parmi les animations proposées, sur le thème retenu de cette année “Migrations d’hier et d’aujourd’hui”, on peut trouver des expositions photographiques comme celle par exemple montée par Cet Atelier Là sur la vision que les exilés perçoivent de leur ville d’accueil, des conférences, des buffets de pays, des rencontres avec des immigrés, des animations scolaires, des pièces de théâtre, Tout le programme est disponible sur le site festivaldessolidarites.org
La guerre, civile, religieuse, étatique, peu importe son nom, les a jetés sur les chemins de l’exil. Ils ont tout quitté et sont partis sur les routes avec le secret espoir qu’un jour ils reviendront. Ils ont marché, roulé et puis se sont arrêtés. Car il faut bien, un jour, poser son maigre balluchon quelque part. Ce quelque part pour elles et pour eux c’est ArboisJura-France. Que voient-ils maintenant de leur nouvel environnement ?
“Le 13” porte-bonheur
Lieu de rencontres, boîtes à idées, “le 13” grouille de projets et déjà de réalisations. Au cours d’une discussion à bâtons rompus, un photographe amateur qui passait parlà suggère de donner non pas la parole mais “un œil” aux exilés accueillis à Arbois. Rien de précis. Une idée vague : quel regard ces personnes arrivées en Arbois, loin de leur pays, posentelles sur leur nouveau lieu de vie ? Maud écoute, et répond banco, pourquoi pas, mais il faut voir comment. Le traditionnel quand, où, comment, pour qui, pour quoi et qui finance ? Elle connaît bien le tissu associatif de la place et met en branle ses relations. Peu de temps après le projet est sur les rails. Il se déploiera dans la cadre de la journée nationale Festisol
Des exilés, des associations, des bénévoles et beaucoup de questions
Les associations S.A.R.A, Cet atelier,là sollicitées par Maud, répondent présent ainsi qu’un petit groupe de bénévoles. Christophe, Nicole, Serge, Cathy, Philippe, Elsa se retrouvent pour peaufiner le projet. Les discussions vont bon train. Tout est à construire, Combien de volontaires accep
teront de participer à ce projet ? Combien de photos leur demander ? Possèdentils tous de quoi photographier. ? Si ça marche, où exposer, dans quel format ? Fautil légender les photos ? Voudrontils rédiger un petit mot pour expliquer leur démarche ? Quel coût à supporter ?
Ils sont venus au 13 et tout s’est décanté malgré la difficulté de communiquer. Mais certaines personnes ont déjà appris les premiers éléments de la langue. Elles font des efforts et sont très fières de montrer leurs premiers échanges en français. Toutes sont enthousiasmées par ce projet. Au fil des réunions, le scénario se précise. Chaque participant choisira une dizaine de photos parmi les siennes pour une exposition au format 30 x 40 cm. La confection d’un mur d’images au format 9 x 13 cm sera accroché aux cimaises pour tenir compte du très grand nombre de photos prises. L’exposition se tiendra au 13 où tout s’est préparé, élaboré du 19 novembre au 3 décembre (verdissage : mercredi 23 à 18 h 30).
Contact : Maud - Le 13 - 13 grande rue - 39600 Arbois Tél. 06 88 96 23 88
En pleine progression, le “groupe espoir” du Jura Dolois Football enchaîne les bons résultats depuis 5 ans. Fraîchement promus en fin de saison dernière, en Régional 1 (élite régionale) pour l’équipe B et en Régional 3 pour l’équipe C, les entraîneurs Abdelhak El Fadil et Babacar Ndour se confient.
Depuis combien de temps êtes-vous au club ?
Abdelhak El Fadil: Entraîneur au club depuis 2014 (8ème saisons) et le début du premier projet club “JDF 2020”.
Babacar Ndour: Retour au club depuis 2021 après un court passage dans des clubs voisins (6e saisons).
De combien de joueurs et dirigeants est constitué le groupe B et C ?
AEF : Le groupe B et C, évoluant en R1 et R3, s’entrainent en commun les mardis, jeudis et vendredi de la semaine.
Il est composé de 38 joueurs et comprend 90% de joueurs formés au club.
Le staff technique est composé de Babacar Ndour et Fabrice Guillemard pour l’équipe R3 et de Mourad El Fadil et moimême pour la R1.
Nous avons repris les entrainements depuis le 1er août 2022 et nous comptons 25 joueurs en moyenne aux entraînements.
Pouvez-vous nous parler du parcours de l’équipe B et de l’équipe C ?
AEF : C’est la deuxième saison où nous sommes entraineurs des équipes seniors B et C. Je dispose de la responsabilité des équipes réserves.
Nous avons repris les deux groupes pendant la saison 202122. L’équipe C évoluait en Division 1 et l’équipe B en Régional 2.
Auparavant, les deux groupes étaient pilotés par Vincent Lanoix, Mohamed Bachtobji et Emmanuel Defer.
L’objectif sportif des deux équipes était d’accéder au niveau supérieur dès la première saison. Objectif atteint avec les accessions en R1 et R3 et la victoire au Trophée des Champions.
Quels sont les objectifs du groupe ?
AEF : L’objectif sportif pour les deux équipes pour cette saison est d’obtenir un maintien confortable. Nous avons de nombreux joueurs que nous devons continuer à former pour qu’il se rapproche de l’équipe première évoluant en N3.
Nous souhaitons répondre à l’objectif du club pour que les équipes réserves représentent plus de 80% de joueurs formés au JDF.
Nous devons permettre à nos joueurs de développer leurs qualités pour se rapprocher du niveau national tout en gardant une identité de formation “à la Doloise”.
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Du spectacle et une ambiance, c’est maintenant le mot d’ordre pour les rencontres à la Pépinière. Une équipe espoir composée essentiellement de jeunes aux jambes de feu avec une moyenne d’âge de 21 ans, encadrés par quelques anciens qui ont connu un niveau de jeu F2 et F3, une mayonnaise bien prise grâce à l’excellent travail des coachs et préparateur physique et le spectacle peut commencer. Un spectacle fait de dynamisme, rapidité et puissance dans une excellente ambiance qui placent cette équipe en haut de tableau. Ce qui était compliqué les années précédentes s’efface devant un effectif riche et nombre et en qualité ; moralité la qualification peut être envisagée. Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas en étant de plus en plus nombreux aux levers de rideau.
Qui dit spectacle et ambiance fait forcément référence au beau jeu et au plaisir de la gagne. Si les espoirs donnent le meilleur d’eux même leurs collègues de la A sont de la même veine. Deuxième de la poule au nombre d’essais marqués avec 18 réalisations les lynx sont portés sur l’offensive. Si cela a débuté timidement au Creusot avec 1 essai, la journée suivante fut marquée par un festival contre Lons avec 7 franchissements de la ligne puis ce fut au tour de Metz de subir les assauts des lynx avec 4 essais, 2 à SaintClaude et 4 dernièrement contre le voisin Chalonnais.
Le public de la petite tribune ne boude pas son plaisir devant le traditionnel "cha la la la la la la la allez Grand Dole" ponctuant la victoire. Ce plaisir partagé va sans doute faire de nouveau de la pépinière une citadelle imprenable, c’est à ce titre que la qualification de la saison dernière sera confirmée en fin d’exercice, au club tout le monde y croît.
Nous disions dans notre dernière parution que le club changeait de dimension ; les différentes manifestations de début de saison le confirment, tournoi touch’, présentation du projet horizon 2025, projet d’installations nouvelles... Le comité directeur va se lancer maintenant dans l’organisation de repas d’avant matchs, instants conviviaux s’il en est. Pour commencer le venue de Pontarlier le 6 novembre s’y prête bien. Ainsi le club propose à ses partenaires, amis et supporters de partager le repas, les inscriptions sont à adresser à stadedelapepiniere@orange.fr jusqu’au jeudi 3 novembre ; tarif 20€ à régler sur place.
