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Serge Castel, Préfet du Jura, est arrivé en août 2022, au lendemain des feux de forêts… Six mois après son arrivée, il nous livre ses premiers sentiments sur le Jura et les Jurassiens. Rencontre…
M. le Préfet, merci de vous présenter?
J’ai un parcours atypique dans le corps préfectoral. J’ai entamé dès 1982 un parcours d’ingénieur dans l’administration de l’Etat où j’ai fait toute ma carrière. Je suis un technique comme on dit, j’étais plutôt un constructeur d’ouvrages d’art, de quais, de ports, de routes, de bâtiments techniques… au départ en région parisienne puis dans le sud de la France à AixenProvence à partir de 1997 dans l’aménagement du territoire. En 2008 je rejoins Marseille à la direction départementale des territoires et de la mer des BouchesduRhône et en 2016 à Nice dans les AlpesMaritimes. J’ai beaucoup travaillé aux côtés des préfets pour accompagner les politiques publiques de l’État, pour obtenir des résultats opérationnels que ce soit de l’urbanisme, de l’environnement, de la prévention des risques ou du développement de logements. C’est fort de toutes ces expériences que je suis nommé Préfet du Cantal en 2020. Je suis resté préfet du Cantal d’août 2020 à août2022. J’ai eu à gérer la crise sanitaire, la mise en œuvre du plan de relance et déjà l’adaptation aux changements climatiques. J’ai pris mes fonctions dans le Jura le 23août 2022.
Au lendemain des incendies de forêts dans le Jura? Oui en effet pour une situation inédite dans le Jura. C’était inimaginable et pourtant nous avons perdu 1000 hectares de forêts. Une situation que j’avais déjà connue et gérée dans le Sud. Je me suis rapidement rendu sur le terrain des incendies. Dès la fin septembre, après le retour d’expérience des différents acteurs qui sont intervenus sur le terrain, une réunion de synthèse fut programmée. L’objectif aujourd’hui est de tirer les enseignements de tels événements. Nous proposerons des solutions pour rendre le Jura plus résilient face aux incendies, car malheureusement, cette situation pourrait être amenée à se reproduire.
Que retenez-vous du Jura depuis votre arrivée? J’ai découvert un beau département montagneux et agricole mais surtout très dynamique économiquement avec un réel savoirfaire industriel. Je retiens que l’on atteint dans le département quasiment le pleinemploi. Depuis mon arrivée, j’entends les chefs d’entreprises me rappeler qu’ils ont du mal à recruter, qu’ils manquent de ressources pour répondre aux commandes. Là aussi c’est une situation inédite qui appelle une réflexion. La réalité c’est qu’il faut attirer de l’extérieur. Il est donc nécessaire de communiquer sur l’attractivité du Jura. De valoriser la qualité de ce territoire, sa qualité de vie, la qualité des emplois proposés… de valoriser nos atouts. En complément il est nécessaire de mobiliser tous les moyens de formation dont on dispose au travers des offres de l’Etat, de la Région ou d’autres collectivités ou organismes… Je pense à nos lycées professionnels qui sont d’excellence. Je pense à l’optique à Morez, le bois à Moirans et à Mouchard, la métallerie à SaintAmour, la laiterie et l’hôtellerierestauration à Poligny… Ce sont des formations à des métiers à forte valeur ajoutée. A nous aussi de faire comprendre aux jeunes générations que les métiers de l’industrie et les métiers manuels sont porteurs d’avenir. Il faut inviter les jeunes à découvrir ces beaux métiers.
Le nom Jura est magique! J’ai remarqué chez les Jurassiens une mentalité positive et du caractère. Le Jura est divers et son savoirfaire est reconnu. Le Made in Jura n’est pas qu’économique et technique, il est humain. Les Jurassiens sont résilients, travailleurs et entreprenants. Dans la difficulté, le Jurassien se retrousse les manches.
Comment souhaitez-vous travailler avec les acteurs locaux ? Pour être fort, il faut être ensemble. Comprendre et partager ensemble ce que l’on souhaite. J’ai ciblé trois axes fondamentaux qu’il nous faut investir: la qualité et les réserves en eau, les feux de forêts et plus globalement l’état de nos forêts et le changement climatique et l’attractivité que l’on vient d’évoquer. Je n’oublie pas le tourisme, l’agriculture, le social… qui s’inscrivent aussi dans une globalité. Pour bien comprendre ma mission dans le Jura, je dois me projeter sur le territoire, connaî
Serge Castel, Préfet du Juratre les acteurs, les difficultés, les atouts. Pour cela je souhaite réunir régulièrement tout le monde autour de la table. J’ai ainsi rapidement mis en place un comité de pilotage et d’animation territoriale où tous les acteurs sont présents. Un comité qui se réunit régulièrement pour évoquer des sujets transverses et structurants. Pour moi c’est le cœur de mon travail pour que chacun entende bien les expressions des uns et des autres. Même si nous ne sommes pas toujours d’accord, ce travail collectif doit aboutir à des projets concrets. Je pense à la rénovation énergétique des bâtiments publics, aux crédits pour la démolition des friches, aux cœurs de ville, au logement, aux énergies renouvelables, l’éolien, le photovoltaïque… tout cela fait partie des choix et des ambitions que l’on doit avoir collectivement. Il nous faudra toutefois hiérarchiser et fixer des priorités, se fixer des objectifs réalisables. Mais on doit faire face à une situation particulière? Oui, on voit très bien que l’on n’est pas sorti du Covid. Il est toujours là même s’il est moins virulent. On sort fatigué de ces deux années de crise sanitaire et ce n’est pas propre au Jura. Économiquement, nous étions sortis plutôt positivement de la crise sanitaire avec le plan de relance et une économie dynamisée. Et là on subit les effets de la guerre en Ukraine qui, outre le fait que l’on vit une guerre sur le continent européen, génèrent une inquiétude et pose question. Derrière vient se greffer l’inflation. Pour l’heure cela ne pèse pas sur l’emploi mais on sent que cela altère le moral collectif et individuel. Beaucoup se demandent comment sera 2023. Les collectivités sont prudentes dans leur budget notamment face aux tarifs de l’énergie. Quand seratil demain des investissements? Les ménages peinent à boucler les fins de mois et les associations d’aide alimentaire voient une augmentation des demandes. C’est une réelle préoccupation. Mon rôle est de veiller, d’accompagner mais aussi d’être dans l’anticipation pour préparer l’avenir, pour s’adapter à de nouvelles situations. Comment on ressent les choses sur le territoire? Nous avons mis en place un observatoire socioéconomique avec les élus, les services sociaux, les associations d’aides et caritatives… pour faire objectivement un point de la situation et suivre ensuite son évolution. Ça concerne l’emploi, le logement, la précarité, le social…
Le tourisme occupe une part importante dans le Jura ?
Le Tourisme est au cœur de l’attractivité dans le Jura. La nature est belle et les saisons sont bien marquées. Il est vrai que ce département attire de nombreux touristes tant en été qu’en hiver. Faisons toutefois attention de ne pas se reposer que sur le tourisme. Le volet économique et la capacité à se développer par la maind’œuvre doivent rester pré
est un écrin, il faut le protéger. Les produits locaux sont aussi d’excellence dans le Jura comme par exemple le Comté ou les vins du Jura.
Le Jura se sent parfois isolé dans la région… J’ai encore l’avantage de découvrir le Jura. J’ai un œil neuf et je dis souvent: ce département a une force, une richesse, c’est qu’il n’est pas enclavé. Quand vous êtes à Dole, vous êtes proche de Dijon et de Besançon. Quand vous êtes à Lons, vous pouvez rejoindre Lyon en 1h30, quand vous êtes à SaintClaude vous sortez par Oyonnax et vous êtes en RhôneAlpes. On peut monter à Paris en TGV, prendre l’avion à Tavaux, à SaintExupéry voire même à Genève. Pour moi le Jura est loin d’être isolé. C’est une chance d’habiter dans le Jura d’autant plus quand on y travaille. Ici on vit bien, on a tout ce qu’il faut. Ce n’est pas le département que j’imaginais à la base.
De nombreux ministres sont venus dans le Jura ces derniers temps…
Les ministres viennent dans le Jura car l’image du Jura n’est pas écornée à Paris. Nous sommes là pour développer les politiques publiques dans les territoires et dans les entreprises qui le composent. Le plan de relance a bien fonctionné dans le Jura, les ministres viennent voir les résultats, pour rencontrer, pour écouter, pour échanger. Les ministres repartent satisfaits du Jura. Ils prennent en compte les difficultés et les questions posées. Ils interviendront pour tenter d’y répondre et d’apporter des solutions.
Quels sont vos centres d’intérêts personnels?
J’ai eu des passions sportives dans le rugby mais c’est fini pour moi. J’aime la moto, la randonnée, les sorties. Dans le Jura je suis servi! Il faut aussi conjuguer avec la famille qui reste éloignée. J’ai des origines ariégeoises et carcassonnaises et j’habite à AixenProvence… Mais ici je me sens bien, je pense que l’on peut être heureux partout mais je ne changerai pas d’accent! Je sors beaucoup, j’aime le terrain et le contact, c’est l’intérêt de ce métier. Mon rôle est de faire avancer, d’avoir des résultats. Je suis maintenant identifié, il faut apporter des messages et aide. Je le répète pour conclure, le Jura est une force, il faut le faire savoir.
Livia de Jérôme MARTIN et de Kerstin SEMPACH, Étrepigney
Sacha de Fabrice BOURZAY et de Nelly GRESSARD, Parcey
Elya de Ludovic DEVELLE et de Emma BREDY, Neublans
Abergement
Kaïs de Rémi MOUSSET et de MarieCélie ARGAUD, Arbois Bintou de Moussa KONATE et de Sarata BASSE, Dole
Tom de Vincent POUTHIER et de MarieClaire BOUCHER, Baverans Anna de Sylvain LEJEUNE et de Lucie PARIS, Dole
Leya de Taulant ÇELA et de Klara LIPO, Dole
Billie de Geoffrey GAUTHEY et de Améline SAMSON, Dole
Augustin de Thomas FORESTIER et de Annie HENRIET, Poligny
Kaïlani de Cyril VERO et de Louise CHARTIER, Moissey
Léon de Sylvain GRENOT et de Lindsey RAUD, Authume
Malo de Sébastien LÉMONT et de Aurélie MOGUÉROU, Chaussin
Tiago de Guillaume DAVID et de Diana DUPUIS, Peseux
Léo de Brice POIFFAUT et de Romane BLAUDEZ, Champvans Owen de John MAIZIER et de Laury MARECHAL, Annoire
Diégo de Alexandre HUMBERT et de Elodie ALIX, Dole
Lana de Andy BITTOUM et de Angélina THO, PetitNoir
Candice de Morgan CHOPARD et de Elise MAIZIER, PetitNoir
Mathys de Quentin ETEVENAUX et de Elodie BEAUMER, Peseux
Adem de Taoufik EL KASSIMI et de Nedjma KALOUAZ, Dole
Marcus de Guillaume BONIN et de Gaëlle ZAGRODNIK, NeublansAbergement
Luis de Valério SARAIVA et de Lydie FOURNIER, Vaudrey
Innaya de Chamsia HOUMADI, de Dole
Tommy de Jeffrey HAREL et de Alexandra RIBEIRO, Champagney
Valentin de Rodolphe SUDAN et de Sophie MERGEY, VillettelesDole
Zélie de Simon VAUTHEY et de Anaïs LE SaintAubin
Livio de Geoffrey de BESIA et de Clara BRISSEAULT, La VieilleLoye DÉCÈS
Michelle BELLEVILLE veuve DEVEYLE, Annoire, 85 ans
Françoise ARNOLD épouse MENETTRIER, Arbois, 72 ans
Andrée PAGET veuve BRUNE, Arbois, 97 ans
Annick LIABAUD épouse BUTAVANT, Augerans, 74 ans
Alix BERTHET, Bans, 93 ans
Raquel PRATA BRITO GONÇALVES épouse LINO SOARES, Belmont, 74 ans Gilbert HENNÉ, Brevans, 90 ans
Liliane VERPEAUX veuve VANNET, Chaussin, 92 ans
Félixa KONIECSKA, Chaussin, 96 ans
Huguette MARTIN épouse MAITRE, Choisey, 77 ans
Henri CHENEVAT, Choisey, 79 ans
Ginette VUILLEMENOT veuve GUILLOT, Dampierre, 88 ans
Mauricette RICHARD veuve BOULIN, Dole, 98 ans
Bernadette BAUDIN veuve GRIFFON, Dole, 89 ans
Fatma BELAÏDI veuve MANSOURI, Dole, 80 ans
Louisette CROSNIER veuve RAVET, Dole, 93 ans
El Houssine BOUARFA, Dole, 63 ans
Catarina de OLIVEIRA, Dole, 90 ans
Walid HAMMOUDA, Dole, 29 ans
Louis HUNION, Dole, 90 ans
Victor MONNIER, Dole, 93 ans
Léon JEUNIER, Dole, 93 ans
Hubert BOLLIG, Dole, 84 ans
Claude LESTIÉVENT, Dole, 61 ans
Ahmed GASSORI, Dole, 79 ans
Roland SIMONIN, Dole, 92 ans
Danielle PIERRON, Dole, 73 ans
Jules JOLY, Foucherans, 91 ans
Hermann LUDER, Foucherans, 93 ans
Paulette TÉPINIER veuve VALOT, La Loye, 99 ans
Jean PAULY, Lonwwy sur le Doubs, 86 ans
Giuseppe MANZONI, Mesmay, 97 ans
Christian HERTAULT, Mesnay, 84 ans
Michel MEUNIER, Molay, 86 ans
JeanMarie LOVATO, Monnières, 72 ans
Marie MARCELPOIX épouse GUILLAUT, Mutigney, 79 ans
Mohamed Salah MAHAMDI, NeublansAbergement, 90 ans
Georges FOUJARD, NeublansAbergement la Ronce, 88 ans
Pierre COLOT, Ounans, 81 ans
Georges GARNIER, PetitNoir, 87 ans
André VINCHON, PetitNoir, 81 ans
Maria KOMOROWSKI veuve
VUILLEMENOT, RochefortsurNenon, 96 ans
Jacqueline COULON veuve TATU, Tavaux, 91 ans
Lucien SAHUGUET, Tavaux, 89 ans
Jean DIMANCHE, Tavaux, 83 ans
Lucien ALGAROTTI, Tavaux, 80 ans
Christian MARTIN, Tavaux, 68 ans
Jacques MONROLIN, Villetteles
13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 0384825021
n°ISSN: 1778-820X Imprimé en France
Rédaction edition.paoh@wanadoo.fr
Régie publicitaire Tél. 0384825021 Portable 06 72 77 70 44 thomas.paoh@wanadoo.fr
L’année 2022 s’est terminée sans pour autant emporter les difficultés. Cependant, le temps du bilan et des projets est venu. Malgré la complexité de notre environnement, nous nous sommes adaptés afin de mener efficacement notre mission d’accompagnement et de soutien des travailleurs en situation de handicap et nos missions de productions. Les différents projets en cours ont été réalisés et de nouvelles actions sont prévues pour 2023.
• Le projet « arbres de vie » engagé avec les activités d’espaces verts afin de proposer aux clients des aménagements paysagers vivants et durables a déjà eu des retours positifs des entreprises du bassin dolois. Une action de communication sur le concept sera réalisée en 2023. La parcelle de présentation à taille réelle mise en place à la ferme sera accessible au public en mai 2023.
• La plantation du nouveau verger de pommiers est terminée. Les structures seront installées cette année.
• Une nouvelle parcelle de diversification fruitière est à l’étude. Les premières actions débuteront ce printemps. Les premières récoltes (cerises, griottes, prunes, …) sont attendues pour 2026.
• Les arbres et arbustes de la parcelle d’agroforesterie se sont bien implantées malgré un été caniculaire. Ceci grâce aux techniques employées notamment le paillage au sol. Les premières cueillettes de petits fruits sont attendues pour le printemps
• Un projet d’agrandissement de la parcelle de serre est prévu avec la construction d’un module de 1300 m² ce qui portera la surface totale à 5000 m².
• Après une formation sur les microorganismes bénéfiques, la ferme lancera en 2023, un projet sur l’utilisation de litière forestière fermentée (LiFoFer) sur la parcelle d’agroforesterie dans un premier temps puis sur l’ensemble de la surface cultivée.
• Dans le cadre du programme de transformation des ESAT, plusieurs actions seront engagées au sein d’ETP synergie afin de renforcer notre mission d’accompagnement et de soutien des personnes en situation de handicap.
Toutes ces actions ne seraient pas possibles sans la motivation et le dynamisme de l’ensemble des travailleurs ESAT et des encadrants de la ferme. Qu’ils en soient ici tous remerciés.
Comme c’est la coutume en début d’année, l’ensemble du personnel travailleurs ESAT, encadrants et direction vous souhaite une excellente année 2023 et vous attendent nombreux au magasin de la ferme.
Une troupe de théâtre, ce sont bien évidemment des actrices et des acteurs. Mais il ne faudrait pas oublier une metteuse scène, des accessoiristes, une couturière, des souffleurs ou souffleuses et des petites mains. Toute cette joyeuse équipe se regroupe pour Cramans dans une association, Les Zaubotous,* dont la présidente se nomme Rachel Laurent-Dole.
Une présidente, seize adhérents, huit volontaires pour une pièce
“En fin de saison nous réunissons nos seize adhérents et nous sollicitons des volontaires pour la prochaine pièce. Ensuite avec Michèle [FaivreMiny], nous choisissons une pièce qui corresponde au mieux aux qualités des uns et des autres. Nous commencerons les répétitions hebdomadaires à l’automne et à l’approche de la première représentation nous passerons à deux séances par semaine. Enfin pour bien souder le groupe, nous nous retrouvons un weekend. Donc beaucoup de travail” Rachel ajoute que ce qui anime toute cette troupe, c’est le plaisir de jouer mais également celui de se retrouver, d’échanger et de partager de beaux moments dans la bonne humeur malgré le stress qui s’accentuera à l’approche de la Première. La vraie vie d’une vraie troupe.
C’est à Michèle FaivreMiny que revient la lourde tâche de la mise en scène. “Tout le monde se donne à fond dans son rôle. Au tout début, je les conseille pour qu’ils se placent correctement. C’est un exercice très difficile pour eux. Il faut tenir compte du public, du partenaire à qui on donne la réplique, de l’ensemble des autres personnages. Petit à petit arrivent les automatismes. Il faut alors penser à travailler sa voix, les intonations et toute la gestuelle qui composent le personnage. C’est du travail de pro. Moi je leur tire mon chapeau. Cela exige beaucoup d’efforts et de concentration. Après les répétitions nous « débriefons” dans une atmosphère très conviviale. Vous savez, le travail de la metteuse en scène est de tout faire pour transmettre au mieux la pensée d’un auteur. Cela exige de la rigueur mais c’est passionnant de
montrer sur les planches ce que l’on a ressenti à la lecture de la pièce. C’est pour cela qu’il y a autant de mises en scènes différentes.”
Une pièce, un auteur, alors parlons-en !
Yvon Taburet originaire de Bretagne, est venu progressivement à l’écriture théâtrale. “J’ai commencé à écrire lorsque j’étais acteur et metteur en scène dans la troupe de théâtre de ma commune. A l’époque, nous avions des difficultés à trouver des textes adaptés à nos attentes. C’est ainsi que j’ai commencé à écrire. L’accueil rencontré m’a
incité à continuer”. La pièce retenue par Rachel et Michèle s’intitule “Evasion garantie”. Elle se déroule en trois actes et raconte l’histoire de postulants à des rôles d’Indiens et de cowboys mais qui frappent à la mauvaise porte…
*Ancienne appellation des habitants de Cramans.
Sur réservation uniquement au 06 17 33 24 02 Janvier : Vendredi 20 - Samedi 21 à 20 h 30Dimanche 22 à 15 h - Vendredi 27Samedi 28 à 20 h 30 - Dimanche 29 à 15 h
Pour rassembler les apprentis du secteur dolois et leur permettre de se sentir bien sur le territoire, une communauté pour les alternants vient d’être créée : Dol’Alternants.
Être en alternance aujourd’hui n’est pas toujours simple. Entre l’isolement, la méconnaissance du territoire ou des offres pour poursuivre son cursus à Dole, certains jeunes ont besoin de plus d’accompagnement. Les entreprises locales peinent en plus à recruter des alternants à Dole.
“Nous voulons faire en sorte que les alternants soient bien à Dole, changer l’image du territoire et que les entreprises puissent embaucher facilement” explique Sybille Labrosse, consultante RH mandatée pour la mise en place du projet. Une communauté baptisée Dol’Alternants a donc été créée en fin d’année 2022. Le partenaire financier, Ocapiat, spécialiste de l’agroalimentaire a permis de concrétiser ce défi. Une journée phare a même été organisée au mois de décembre avec des rencontres et des ateliers de type escape game. Trois entreprises locales, très impliquées dans l’alternance, portent la communauté cette année, il s’agit de l’entreprise Bel, Clavière et des biscuits Bouvard.
Nina, Héloïse et Marie sont animatrices cette année pour Dol’Alternants alors qu’elles ne se connaissaient même pas au début du projet ! Pour elle, comme pour les autres jeunes, c’est surtout l’envie de se connaître alors que certains travaillent dans des entreprises toutes proches, sans le savoir. Les alternants réclament aussi plus d’animations sur le secteur dolois ou d’apprendre à découvrir le territoire. Les rencontres entre alternants sont également l’occasion de partager des bons plans et de prendre connaissance des offres pour travailler sur le territoire. Si une quinzaine
d’alternants ont déjà pu adhérer au projet, de nombreux autres vont pouvoir s’y greffer. Ils peuvent notamment contacter les alternants via Facebook ou Instagram.
Facebook : Dol'alternants, Instagram : @dolalternants
Une réflexion pour développer les légumes locaux et bio dans les cantines scolaires sur la Communauté de communes Arbois Poligny Salins a permis de changer le mode d’approvisionnement des cantines.
Tout est parti d’une étude du Conseil Départemental du Jura pour mieux approvisionner les collèges en produits locaux, une réflexion élargie plus largement aux autres établissements scolaires. Un appel à manifestation d’intérêts a été lancé et c’est le territoire de Poligny Arbois Salins qui a alors été choisi, suite à l’intérêt des établissements du secteur. Une réflexion sur les besoins et les difficultés à trouver des produits locaux a donc été menée avec la Chambre d’Agriculture. “Et c’est notamment les filières des légumes et de la viande qui étaient les plus compliquées à gérer pour ces établissements. Nous avons essayé de faire émerger un groupe de producteurs sur la partie légumes, en faisant le tour des maraîchers pour savoir s’ils étaient intéressés pour travailler collectivement” explique Amélie Poux, chargée de mission Filières & Restauration Collective à la Chambre d’agriculture du Jura. Si les premières réflexions sur les circuits courts dans les cantines ont émergé début 2019 avant la pandémie, le Collectif Intermaraîchers a pu voir le jour en milieu d’année 2022, avec un début des livraisons en septembre 2022.
sonnel restreint. Certains légumes n’ont pas l’habitude d’être cuisinés, demandent plus de temps de préparation ou présentent des calibres différents.
“C’est un gros challenge de revenir à un approvisionnement local et de changer les habitudes”
Des rencontres avec les collégiens et lycéens sont aussi envisagées. Mais l’augmentation des volumes de livraison reste aujourd’hui une priorité. Pour le moment, six établissements sont livrés dont le collège Victor Considérant à SalinslesBains, le lycée du bois à Mouchard ou le restaurant intercommunal à Arbois. “C’est un gros challenge de revenir à un approvisionnement local et de changer les habitudes”. Les producteurs proposent actuellement du chou chinois, chourave, noix, betterave, navet, pomme de terre, carotte, poireau, mais aussi du chou vert et chou rouge bio.
Contact du collectif Intermaraîcher : 06 71 98 41 34 ou maraichersdujura@gmail.com
F.P
F.P
Les retours sont très bons ! Cinq maraîchers font partie de ce collectif, tous avec des structures de petite taille et avec un maraîchage diversifié. “Nous avons chacun une surface à taille humaine d’environ 1 hectare, avec une production variée, des légumes d’été, aux légumes de garde. Mais au printemps nous avions une chute de nos ventes en direct” note Bénédicte Masnada, présidente du collectif. Si cette implication nécessite une nouvelle organisation, notamment pour la livraison le lundi, les retours sont très bons. C’est un véritable encouragement pour ce collectif qui n’est pas encore rentable après quatre mois d’existence. L’objectif, à terme, est de pérenniser la structure et de continuer les rencontres avec les cuisiniers pour aider à faciliter la préparation des repas, du fait souvent d’un per
“ChangerLes actrices du projet Marie, Nina et Eloise, les 3 alternantes animatrices de la communauté Les légumes permettent d’alimenter les cantines locales
Les étudiants souhaitant changer de cursus au cours d’une première année d’études supérieures sont très nombreux chaque année. Bonne nouvelle : Parcoursup et réorientation sont compatibles.
“Indépendamment de mes notes, cette formation me convientelle ou pas ? Estce que j’ai vraiment envie de continuer dans cette voielà ?”... Telles sont les questions que tous les étudiants en première année d’études supérieures sont amenés à se poser pour être certains d’emprunter la bonne route.
S’il apparaît nécessaire de changer de diplôme, de filière, voire d’établissement, la réorientation est une solution salutaire pour affiner son projet de vie et choisir d’aller vers une formation qui correspond réellement à ce que recherche et attend l’étudiant. Cette décision nécessite, en amont de la préparation et de la réflexion, ainsi qu’une évaluation personnelle de ce que ce changement d’orientation va induire. Il existe des remises à niveau d’un an. L’option de cours particuliers peut également être envisagée.
les raisons sont bonnes
Que l’année en cours soit validée ou non, un étudiant peut aussi avoir envie de retenter d’autres vœux fait l’année précédente sur la plateforme Parcousup, et particulièrement son premier choix, celui qu’il n’aurait pas obtenu à l’issue de son
année de Terminale. Il est aussi parfois difficile de faire son choix sur Parcoursup à cause du très grand nombre de formations proposées. Alors si la première orientation postbac a été faite par défaut, la réorientation est à considérer. Elle s’adresse également aux personnes en reprise d’études.
Plusieurs dizaines de milliers d’étudiants osent chaque année une réorientation. Sur les 931 000 candidats inscrits sur la plateforme en 2021 par exemple, 162 000 étaient des étudiants en réorientation ou mise à niveau, soit 4 % de plus que l’année précédente. Autrement dit, sur les 800 000 candidats annuels en moyenne, 200 000 se réorientent, soit un quart.
La crise sanitaire a aussi poussé bon nombre d’étudiants à se réorienter. Quand la décision est prise, reste à se replonger dans la plateforme !
Sur la plateforme, la procédure à suivre est quasiment identique à celle que suivent les lycéens : inscription, rédaction d’un dossier, choix des
vœux, attente des propositions… Les anciens identifiants ne sont plus fonctionnels, un nouveau est donc créé lors de cette nouvelle connexion mais l’INE (Identifiant National Etudiant) permet de retrouver toutes les informations de l’ancien dossier.
Une différence existe cependant : le dossier de réorientation ne contient pas de fiche “Avenir”. En revanche, la rédaction d’une fiche de suivi est
20-22 mars 2023 - 3e édition EN BREF
Le Service national universel a été créé en 2019. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, il remplace indirectement le service militaire et s’articule en trois étapes clés. Découvrir les valeurs de la République, créer la cohésion nationale et encourager la mixité sociale : ce sont les trois piliers du Service National Universel. Les sessions ont lieu dans des centres dédiés (établisssements scolaires, internats, centres de vacances…) et sont pilotées par la gendarmerie, la police nationale, les sapeurspompiers, etc. Autrement intitulé Service civil et citoyen, il s’articule autour de modules de formations et d’activités collectives et participatives, culturelles ou sportives, de loisirs aussi. Y sont abordés, entre autres, les gestes de premiers secours, la sécurité routière… Les participants bénéficient de bilans individuels (détection de l’illettrisme, bilan de compérences, notamment numériques), sans oublier les temps de cérémonies aux couleurs républicaines. Pour l’instant, les inscriptions au SNU se font sur la base du volontariat mais celui-ci a vocation à devenir obligatoire pour tous les jeunes Français de 15 à 17 ans, en étant complémentaire de l’Instruction obligatoire. Ces séjours présentés comme gratuits et entièrement pris en charge par l’Etat, proposeront, en 2023, un nombre de places “qui ne sera plus limité”, a annoncé le 7 octobre la secrétaire d’Etat Sarah El Haïry. Les 15-17 ans de nationalité française peuvent d’ores et déjà s’inscrire pour les sessions de 2023. Renseignements sur service-public.fr ou snu-gouv.fr
conseillée pour expliquer la motivation de la réorientation. Attention, cette année, elle sera à compléter avant le 6 avril 2023.
Enfin, il est important de rappeler que sur la plateforme Parcoursup, tous les étudiants, néobacheliers ou premières années en réorientation, sont mis sur un pied d’égalité quant à l’étude de leur dossier.
APEIActualités. Claire LelongLehoang
La 3e édition du Printemps de l’orientation sera organisée les 20, 21 et 22 mars 2023. Tout un programme pour faire réfléchir les étudiants à leur(s) projet(s) d’études, et les accompagner dans leurs questionnements et leurs recherches.
Si le Printemps de l’orientation s’adresse en priorité aux élèves de Seconde et de Première, générales et technologiques. Il peut aussi s’adresser aux collégiens et élèves de la voie professionnelle. Et ce, dans le même objectif : préparer leurs choix d’orientation.
Au sein des établissements scolaires, sur les temps de cours, les équipes éducatives et pédagogiques, professeurs et psychologues se mobilisent pour guider les élèves dans la définition de leur projet d’orientation. Le printemps de l’orientation mobilise aussi tous les acteurs nationaux et régionaux de l’orientation : Onisep, académies, régions…
Il s’agit de prendre le temps de réfléchir à son avenir, de trouver le métier ou les métiers qui corresponde(nt) au jeune, de prendre conscience du cursus nécessaire, de faire des visites virtuelles d’entreprises et d’établissements de formation, d’échanger avec des professionnels et avec des étudiants plus avancés… Un véritable brainstorming de l’orientation.
En immersion pendant trois jours
Un test de positionnement commence par définir où l’élève en est de sa réflexion, d’identifier leurs centres d’intérêt, d’approfondir leurs connaissances sur les métiers et les formations, de prendre connaissance des métiers qui recrutent, de découvrir les métiers de demain, même si plus de 50 % d’entre eux n’existent pas encore ! Ils y découvrent également les exigences et attendus
des filières, définissent et choisissent leurs enseignements de spécialités. En résumé, cet événement est là pour les aider à confirmer ou infirmer leurs sélections.
Prendre sa future carrière en main Chaque élève a ainsi l’occasion d’être actif dans la construction de son projet d’orientation. A l’issue
de cettte session, un bilan est effectué afin de tirer les conclusions et de définir les prochaines étapes de son évolution scolaire.
Pour commencer à s’y préparer dès maintenant, le site de l’Onisep fournit par exemple un kit “Printemps de l’orientation” (printempsorientation.onisep.fr)
APEIActualités. Claire LelongLehoang
Accompagnement intensif et parcours individualisé, le CEJ ouvre des perspectives aux jeunes de 16-25 ans en difficulté avec l’accès à un emploi durable.
Les arnaques au CPF fleurissent par appels, SMS ou via les réseaux sociaux. Aucun organisme officiel ou public ne fait de démarchage pour vous engager à choisir une formation. Règle n°1 : raccrochez, supprimez les messages et ne cliquez jamais sur les liens.
“Bonjour, savez-vous qu’il ne vous reste que quelques semaines pour bénéficier de votre compte personnel de formation ?”… cet appel téléphonique a bien fait sourire cette retraitée qui a aussitôt donné congé à son interlocutrice. Si vous recevez ce type d’appels ou de messages, sachez qu’il s’agit forcément d’une arnaque. Le compte personnel ne peut en aucun cas être transformé en argent pour alimenter votre compte bancaire. Enfin, votre compte formation vous suit pendant toute votre vie professionnelle. Jusqu’à la retraite, chaque salarié peut utiliser son droit à la formation.
Si vous recevez un appel douteux, “n’hésitez pas à signaler les numéros à la plateforme de lutte contre les spams et sms, accessible : 33700.fr. Cela entraînera la coupure des numéros utilisés chez les opérateurs. Pour les SMS, vous pouvez directement les transférer au numéro 33700”, insiste la DRIEETS. Ce petit geste permettra à d’autres de ne pas subir ce genre de tentatives frauduleuses.
Si, en fin d’année 2022, on constatait une embellie sur le front du chômage avec 7,3 % des actifs en recherche d’emploi, la situation des jeunes sans diplôme ou peu diplômés restait préoccupante. Plus d’un quart des moins de 25 ans peinent toujours à entrer dans le monde du travail de façon durable.
Pour aider ces jeunes en difficulté face à l’emploi, le gouvernement a lancé un nouveau dispositif en mars 2022 : le Contrat d’engagement jeune. “Il s’inscrit dans la continuité du plan « 1 jeune, 1solution » mis en place en juillet 2020, une mobilisation en faveur de l’emploi des jeunes qui a permis à près de 4 millions d’entre eux de trouver une solution : un emploi, une formation ou un parcours d’insertion”, souligne le ministre du Travail. Le CEJ s’adresse aux 1625 ans. Il peut même être étendu aux jeunes jusqu’à 29 ans reconnus travailleurs handicapés. Les étudiants et les jeunes déjà en formation n’y ont pas accès. Mis en œuvre par Pôle Emploi et par les Missions locales, le dispositif apporte aux jeunes “un accompagnement individuel et intensif profondément renouvelé, dans un cadre exigeant, avec un objectif d’entrée plus rapide et durable dans l’emploi. Il remplace la Garantie jeunes”, précise le ministère.
L’atout majeur du CEJ est de proposer un parcours entièrement personnalisé dont la durée peut varier entre 6 et 12 mois en fonction des profils,
avec l’objectis de les aider à définir leur projet professionnel et, à trouver un emploi. Le contrat peut être prolongé jusqu’à 16 mois pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi. Les bénéficiaires du CEJ perçoivent une allocation pouvant aller judsqu’à 500 euros par mois en fonction de leurs ressources.
Première étape du contrat : un diagnostic initial approfondi permettant de mieux comprendre la situation du jeune, ses motivations et compétences, ses difficultés d’accès à l’emploi durable et ses souhaits en matière d’emploi. Ensuite, il bénéficie d’un accompagnement dispensé par un conseiller qui le suit tout au long de son parcours et jusqu’à ce qu’il accède à un emploi durable. Ce parcours comprend au minimum 15 à 20 heures d’activités par semaine, avec des actions individuelles, collectives et en autonomie encadrée (construction du projet professionnel, immersions en entreprise, stages, élaboration d’un parcours de formation, remise à niveau, travail sur les savoirêtre ou expériences professionnelles, préparation de CV et lettre de motivation, entraînement à l’entretien d’embauche).
Si besoin, les bénéficiaires ont accès à des dispositifs d’accompagnement spécifiques comme l’EPIDE (Etablissement pour l’insertion dans l’emploi), l’Ecole de la 2e chance ou encore le volontariat en service civique. Depuis son lancement, 70 000 jeunes très éloignés de l’emploi ont signé un Contrat d’engagement
Le CEJ se présente comme un antidote aux petits jobs sans lendemain.
APEIActualités. F.C.
Si toutefois vous êtes victimes d’une escroquerie (inscription forcée, extorsion de données personnelles...), effectuez un signalement le plus rapidement possible sur le site moncompteformation.gouv.fr. Vous y trouverez un formulaire dédié au signalement des tentatives de fraudes.
Vous pouvez être accompagné gratuitement par l’association France Victimes au 116 006, numéro d’aide aux victimes du ministère de la Justice. Ce service est ouvert 7 jours sur 7 de 9 h à 19 h.
C’est une relation unique souvent magique, basée sur la complicité et l’amour. Pour protéger ce lien, le législateur reconnaît, dans l’intérêt de l’enfant, des droits à ses grands-parents.
Divorce, séparation, déménagement, différends familiaux, les aléas de la vie éloignent, parfois les grands-parents de leurs petits-enfants. Si des liens forts, existent, ces situations traumatisantes sont sources de souffrances pour petits et grands. La loi prévoit justement ce droit d’entretenir des relations personnelles avec l’enfant, droit de visite et d’hébergement, ainsi que celui d’être en contact et de correspondre avec leurs petitsenfants. Les grands-parents disposent même d’un droit de regard sur son éducation et la façon dont il est traité. Leurs prérogatives sont reconnues par la loi du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale.
L’intérêt de l’enfant prime Si les grands-parents se voient privés de leurs droits par les parents, ils peuvent demander une médiation familiale ou saisir le juge aux affaires familiales (JAF) du tribunal du lieu où habite l’enfant. Dans la décision du juge, c’est l’intérêt de l’enfant qui primera.
services, accueil, coût : de nombreux critères entrent en compte
Si la perte d’autonomie devient trop importante pour continuer à assurer les actes de la vie quotidienne dans de bonnes conditions malgré les dispositifs de maintien à domicile, si le besoin de soins ne permet pas non plus d’envisager une résidence senior, l’hébergement en EHPAD devient nécessaire. Le choix d’un établissement est bien évidemment crucial et doit s’appuyer sur plusieurs critères.
Comme pour l’aide au maintien à domicile, il est toujours préférable que la décision soit prise en famille. Pour vous aider, vous et vos parents, il existe de nombreux sites proposant des comparateurs, notamment celui mis en place par les services de l'État.
Parmi les questions à se poser, la première concerne le choix de l’emplacement, notamment si la famille réside loin. Souhaitezvous vous rapprocher de vos enfants ou plutôt rester vivre près de votre domicile pour conserver vos repères, vos habitudes et vos relations… ? Pensez aussi à l'accessibilité de l’établissement (desserte par les transports en commun) et à son environnement, plutôt urbain avec la présence de commerces ou bénéficiant d’espaces naturels.
Organisation de la veille de nuit, ateliers et animations, présence d’unité Alzheimer, horaires et conditions des visites, possibilité d’apporter son propre mobilier pour personnaliser sa chambre, équipements annexes comme une salle de gym,
une balnéo, un coiffeur sur place : tous les établissements ne proposent pas les mêmes services. Il convient donc d’être vigilant sur ce point.
Les EHPAD que vous contacterez devront vous fournir les éléments suivants : les tarifs dépendance par personne et par jour, les prestations incluses ou non incluses dans le prix d’hébergement affiché.
Si la personne hébergée peut prétendre à des aides financières, l’établissement doit être habilité ASH (aide sociale à l’hébergement). Idem pour l’APL, la structure doit être conventionnée pour permettre aux résidents de percevoir cette aide au logement.
Le montant de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) sera versé en fonction du degré de dépendance défini par le médecin coordonnateur de l’établissement et des revenus de la personne. Ces aides peuvent s’additionner.
Ne rien décider sans visiter Une fois que vous aurez sélectionné plusieurs établissements en fonction de vos critères, vous pourrez organiser des visites. Il est préférable d’y aller, accompagné de vos proches. L’idéal est de visiter plusieurs fois l’établissement à des moments différents de la journée. Beaucoup d’établissements offrent la possibilité de
prendre un déjeuner sur place et proposent même de courts séjours de façon à mieux s’imprégner de l’ambiance du lieu et la façon dont vous êtes accueillis par le personnel.
Sur place, il ne faut pas hésiter à poser des questions aux résidents. Plus vous aurez recueilli d’informations sur la vie quotidienne dans les établissements que vous aurez sélectionnés, plus vous pourrez faire un choix éclairé.
Le portail gouvernemental www.pourlespersonnesagees.gouv.fr propose un comparateur de prix ainsi qu’un comparateur des restes à charge mensuels qui vous permettent d’évaluer jusqu’à trois EHPAD à la fois.
Nul besoin d’être un champion de ski ou de performer en aviron pour garder la forme après 60 ans. Pratiquer une activité physique régulière, même douce, suffit ! Athlète de haut niveau ou sportif du dimanche, à l’heure de la retraite, la question est la même : comment concilier forme et santé ? Avant de s’équiper, il est indispensable de réaliser un bilan de santé et de consulter son médecin traitant. Cœur, soufle, articulations, il faut évaluer ses capacités avant de se lancer des défis. Être à l’écoute de son corps est plus que jamais une priorité. La pratique régulière d’une activité physique est importante, mais pas question de se fixer des objectifs insurmontables au risque de se mettre en difficulté ou de se blesser.
Marche à pied, arts martiaux, natation, mais encore...
Marche, arts martiaux, natation ne sont bien sûr pas les seules activités à pratiquer à la retraite. Le golf, la gym, la danse, le cyclisme, le fitness... la liste n’est pas exhaustive. Toutes les disciplines peuvent l’être si l’on veille à écouter son corps. Et pour se motiver, rien de mieux que de pratiquer en bonne compagnie pour concilier forme et bien-être ! APEIActualités.
Vous souhaitez profiter d’une retraite confortable, mais vous avez besoin d’une source de revenus supplémentaire ? Vous disposez de plusieurs moyens, on vous guide...
Posséder un bien peut être un excellent moyen de générer un revenu complémentaire pendant votre retraite. Même si vous devrez consacrer un peu de temps à la gestion de la propriété, cela peut vous rapporter. Attention de prévoir un budget pour les réparations imprévues et disposer de liquidités.
Le PER est disponible depuis 2019. C’est une option toujours populaire auprès des retraités.
Il est possible de liquider ses droits à la retraite puis de reprendre son travail de salarié pour cumuler pension et salaire. Si vous souhaitez garder votre poste, votre employeur doit tout de même mettre fin à votre contrat puis vous réembaucher. Les reve
nus cumulés emploiretraite sont alors plafonnés jusqu’à l’âge automatique du taux plein. Affaire à suivre avec la réforme des retraites qui devrait avoir lieu prochainement...
Trouver un petit job complémentaire Opter pour un travail d’appoint à domicile est un bon compromis. Proposez vos services sous forme de petites annonces dans votre quartier. Secrétariat, comptabilité, aide administrative, garde d’enfants, soutien scolaire, garde d’animaux, couture, participer à des tests, des études et des sondages...
Quelles que soient vos affinités, vous trouverez certainement la bonne option pour rendre service et arrondir vos fins de mois pendant votre retraite.
APEIActualités. Francine CarrièreLocalisation,
dans le choix d’un EHPAD. Il est donc indispensable d’en sélectionner plusieurs et de les visiter avant de se décider.
Un établissement qui vit avec son temps et se modernise…
Les rails de transferts sont des appareillages indépendants qui ont été installés dans chaque logement ou chambre. Ceuxci permettent de transférer les personnes dépendantes en toute sécurité et avec plus de confort. C’est rassurant pour le patient et cela limite les efforts des soignants.
Ces systèmes de détection sont présents dans toutes les chambres. Ils sont capables d’identifier les mouvements et ainsi de renseigner en cas de chute ou d’incidents. Cela permet de prévenir ou d’alerter, notamment la nuit, pour déclencher une intervention rapide.
Chaque chambre est équipée d’un système numérique dédié à l’information et aux relations avec l’extérieur. Un système simple à utiliser permet aux personnes âgées de visualiser de l’information sur l’établissement (animations, menus…) mais surtout de communiquer et rester en contact avec la famille ou les proches à l’extérieur. Vous imaginez bien que ce service est très apprécié!
Une nouvelle résidence pour accueillir les personnes âgées est ouverte depuis le printemps 2022. Quatorze logements destinées à des personnes autonomes. Présentation avec M. Devoreix, nouveau directeur des Vergers de la Belaine.
seniors ?
Nous nous sommes renducompte qu’il y a une réelle attente et une forte demande. La volonté est et de répondre au besoin des personnes âgées autonomes qui sont en quête d’un logement adapté et sécurisant tout en favorisant la présence humaine et le contact. C’est idéal pour des personnes et leur familles qui souhaitent se rassurer et se simplifier la vie. C’est souvent l’occasion de quitter une maison ou un appartement qui n’est plus adapté.
Oui en effet ces logements sont réservés aux personnes âgées vivant en toute autonomie, des personnes qui profitent de logements modernes et confortables. Cette résidence seniors étant physiquement rattaché à notre EHPAD voisin, les nouveaux résidents peuvent, à la demande, bénéficier de nombreux services : restauration, lingerie, ménage, coiffure, animation, vie culturelle… mais aussi de la présence des praticiens qui interviennent dans l’établissement : médecins, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens…
L’accès au bâtiment est sécurisé, les logements, de 42 à 58 m2,
Manon Brasi travaille aux Vergers de la Belaine depuis deux ans. Après le portage de repas à domicile, elle est maintenant réfèrente et coordinatrice de lien social à la résidence service senior depuis septembre2022. «Je suis présente toute la semaine en journée aux côtés des résidents. Je m’occupe du ménage dans les logements, de porter les repas, de l’animation… je suis là pour aider, pour réconforter parfois» explique Manon qui est un peu la confidente. «J’apporte un sourire, une parole, je prends soin de chacun. C’est familial, c’est comme à la maison, je reste à l’écoute mais sans être trop envahissante. On organise ensemble des petitsdéjeuners tous les jeudis matins, parfois des repas pris en commun, des réceptions pour les anniversaires, des aprèsmidi jeux de société… il est important de garder le lien, de vivre dans la bonne humeur» conclut Manon qui vit à Damparis, village dont elle est originaire.
sont des T2 équipés et meublés qui disposent tous de la télésurveillance. Des logements entièrement adaptés aux personnes âgées pour leur assurer le meilleur confort. Chaque résident est locataire de son propre logement, garde son autonomie et son intimité et choisi de partager à sa guise avec ses voisins répartis dans les 14 logements mis à disposition. Des salles et des salons communs son réservés pour se retrouver, pour échanger, pour déjeuner ensemble, pour participer à des
animations, pour recevoir les familles… c’est une petite communauté qui s’organise.
Une personne est
place… Oui, nous avons créé un poste d’accompagnatrice de vie sociale. Cette personne a la charge d’animer la vie dans la résidence. Elle est en contact quotidien avec les locataires et répond aux sollicitations du lundi au vendredi. Elle veille sur chaque personne. C’est un précieux service qui est fort apprécié des résidents, cette relation personnalisée est nécessaire. Chacun a droit à sa petite visite quotidienne… Après quelques mois de fonctionnement, je rencontre des locataires plutôt épanouis et satisfaits…
originaire de Montrond et a travaillé chez Solvay à Tavaux. “Nous n’avions plus envie d’entretenir nos maisons mais on souhaitait rester à Foucherans. Ici c’est l’idéal pour nous, nous avons chacun notre “chez soi” mais on reste ensemble. On est heureux ici, on ne s’ennuie pas, on est comme en vacances !” se réjouissent Paulette et Edmond.
Jeanine et Colette sont sœurs, elles ont grandi ensemble à Ornans dans le Doubs et vivaient dernièrement à Dole dans la même résidence. Elles sont arrivées ensemble au mois d’octobre dernier et disposent de leur propre logement. “C’est parfait de pouvoir rester ensemble. L’inverse fut difficile à vivre. On bénéficie de tous les services, c’est très agréable et très confortable. On ne manque de rien… on rencontre nos voisins qui sont sympathiques et on partage des activités. Nous sommes très bien installées. On reçoit la visite de Manon tous les jours, c’est la jeunesse, notre rayon de soleil!” rappellent en cœur Jeanine et Colette.
La maison de Clairvans à Chamblay accueille les personnes âgées depuis de nombreuses années. C’est une résidence qui a beaucoup de caractère car elle est installée dans les anciennes dépendances du château de Clairvans datant du XIXesiècle. Cet établissement a été repris par les Opalines dans les années 2000 et ensuite par le groupe Colisée depuis novembre 2021. La maison de Clairvans est un EHPAD rural situé au cœur du Val d’Amour en pleine nature, c’est le grand calme !
Soixantequinze personnes sont accueillies dans cet établissement qui répond à un besoin local car les résidents viennent essentiellement de Chamblay et des villages aux alentours ou parfois de plus loin pour ceux qui recherchent un cadre de vie naturel. L’établissement dispose d’une unité dédiée aux résidents souffrant de la maladie Alzheimer et autres troubles apparentés. L’équipe de soins est composée de 59 personnes dont une équipe impliquée en cuisine à la préparation et à la qualité des repas servis. Les résidents disposent de plusieurs choix pour les plats et les légumes. On travaille sur les textures et le manger main. Un service de portage de repas à domicile est organisé dans les villages soit une quarantaine de haltes trois fois par semaine. L’établissement dispose d’une équipe d’animation et de la présence régulière de praticiens.
« Nous sommes fiers de cette ruralité, on a le sentiment d’être ancré à un territoire et ses spécificités. C’est l’ADN de l’établissement qui s’inscrit dans la vie locale. Ici on bénéficie de tout le confort, d’un environnement naturel exceptionnel, d’un personnel et d’intervenants de qualité et de nombreux services ou animations proposés. L’établissement est ouvert sur l’extérieur, on organise de belles rencontres, des guinguettes et des barbecues avec la présence des familles mais aussi des sorties extérieures au restaurant, au cinéma ou pour visiter des expositions. Des intervenants bénévoles et des associations locales se déplacent sur place pour proposer des animations, ils participent ainsi à la vie de l’établissement. Je serai dès le mois de janvier directeur à temps complet ici à Chamblay avec beaucoup de plaisir dans un secteur que je connais bien, où j’habite et où j’ai mes
racines. C’est mon territoire! Ici, il y a du potentiel et nous avons des projets pour répondre à tous les niveaux de dépendance. Cet établissement est plébiscité pour la qualité de ses services et pour le cadre dans lequel il est implanté. À nous à l’avenir de valoriser plus encore cette belle reconnaissance. »
La maison de Clairvans est reconnue pour la qualité de sa cuisine faite maison par l’équipe qui entoure Sandrine Grosos la cheffe cuisinière.
« Notre objectif est de nourrir correctement les résidents, de leur faire plaisir et d’avoir en retour la satisfaction de chacun. Tout est cuisiné en interne, c’est en moyenne 180repas par jour, pour le midi et le soir, pour les résidents, le personnel et le portage des repas à domicile. Les menus nous sont transmis par une diététicienne du siège et nous les réalisons en interne. On apporte notre touche en fonction des produits frais de saisons, des envies et des préférences de nos résidents. C’est motivant, le repas est un moment important pour les personnes âgées. Mon but est de satisfaire leurs envies, j’aime cette relation, prendre soin, j’ai besoin de ça. Je connais les goûts de chacun ! » explique Sandrine. Cette dernière, qui habite à VillersFarlay le village voisin, travaille ici depuis 2004, depuis l’âge de 18 ans. Elle est entourée de deux commis de cuisine, Isabelle Maizier et Nathalie Blanc et de Karine Damnon qui s’occupe du portage des repas à domicile. « C’est une belle équipe féminine, on se fait confiance et on travaille dans une bonne ambiance. La cuisine c’est fait d’échange et de partage, on passe de belles journées ensemble. J’aime aussi transmettre, la cuisine c’est ma passion » nous confie Sandrine.
Pourquoi résider à Biarne ? C’est la question qu’un touriste traversant ce village à pied pourrait se poser. En effet pas de magasins, pas d’entreprises, plus de fermes ! Alors ? A l’intersection de deux rues, il découvrira des panneaux qui lui signaleront ce qui nourrit la vie ici. La vie c’est, avant tout, de se retrouver pour partager de bons moments de détente et de convivialité. Et là, Biarne ne manque pas de possibilités avec un foyer rural qui regorge de propositions pour tous les goûts et tous les âges. Si ce touriste souhaite une petite halte, il trouvera ce qu’il cherche au bord de l’étang ou le long de la rivière. Et, pour faire mentir certaines mauvaises langues qui n’imaginent les formations informatiques que dans des grandes salles ascétisées et derrière d’immenses baies vitrées, il sera étonné de découvrir que de tels services existent au cœur de ce village à deux pas d’une petite école en pleine activité. Alors Biarne ? Oui Biarne, bien sûr !
OLIVIER LACROIXESTNÉÀ BIARNEETN’APRESQUEJAMAISQUITTÉSONVILLAGE. TRÈSVILE, ILS’INTÉRESSEÀLAVIEDE LACOMMUNEENPARTICIPANTAUXDIFFÉRENTESACTIVITÉSDU FOYERRURAL. C’ESTTOUTNATURELLEMENTQU’ILSEPRÉSENTE AUXÉLECTIONSMUNICIPALES.
“J’ai toujours vécu au village”
Après sa scolarité en primaire, Olivier suit des cours à Dole. Il ne quittera son village que durant deux années pour préparer et obtenir un Brevet de Technicien Supérieur en maintenance industrielle à Champagnole. “La vie dans ce village me plaît beaucoup. Même si aujourd’hui nous n’accueillons plus d’entreprises, grâce aux activités du foyer et de différentes associations, nous maintenons une bonne ambiance dans la commune. C’est très chaleureux. Nos activités de loisir attirent des personnes des communes limitrophes et cela donne de la vie et, comme l’on dit maintenant, du “présentiel. Je connais donc bien cette commune et avec la nouvelle équipe du Conseil nous nous efforçons d’être au plus près des habitants pour les travaux à réaliser.”
Des réalisations et des projets
Depuis le début de cette mandature bien des travaux se sont achevés ou ont été mis en route. On peut citer : La réfection de fond en comble du bâtiment qui aujourd’hui abrite la mairie, l’aire de pique-nique de l’étang avec l’aide du Grand Dole, une autre aire, celle-là de jeu, pour les enfants, le remplacement de la chaudière à fuel par une au bois bûche et le réseau en eau potable du hameau de Saint Vivant. A toutes ces réalisations s’ajoutent quelques projets à fort budget comme la pose de l’enrobé sur la route qui mène au hameau, et le doublement de la surface des panneaux solaires actuellement posés sur l’école. Les
nouveaux seront affectés soit à l’école soit à la mairie, cela n’est pas encore tranché. Enfin, pour améliorer le quotidien des habitants et des touristes un cheminement piéton d’un “bon kilomètre” verra le jour. Pour toutes ses actions beaucoup de travail en commissions.
“Nous réunissons le Conseil au moins une fois par trimestre. Mais nous évitons de multiplier les réunions. Nous avons une équipe assez jeune où une seule personne est retraitée. Les actifs, eux, disposent de moins de temps libre. Aussi préférons-nous le travail en commission qui mobilise qu’une partie des élus. Vous avez vu, l’autre soir, par exemple, nous partions à trois pour la distribution des cadeaux de Noël à nos aînés. En conseil on synthétise et l’on décide avec ce que nous rapportent les responsables des différentes commissions. Cela marche très bien et responsabilise chacun. C’est pour nous une très bonne méthode. Bien évidemment en cas de nécessité nous convoquons tous les élus en Conseil. C’est assez souple, comme organisation.”
Contact : Horaires des permanences : Mardi : 16 h 30 - 18 h 30 - Vendredi : 15 h 30 - 17 h 30 03 84 82 35 08 - mairie.biarne@orange.fr 3 rue de l’église, 39290 Biarne
“Vous voyez, mon atelier se situe dans une ancienne salle de classe. C’est là que j’ai appris à lire. Maintenant l’école a déménagé et j’occupe ce lieu plein de bons souvenirs” Au milieu d’un dédale d’ordinateurs, d’écrans, de modules électroniques, de maquettes, Ludovic explique comment fonctionne l’association NetIki dont il est le président. “Nous proposons deux services très différents mais tous deux liés à l’emploi des ordinateurs. L’un consiste en une aide à l’utilisation des ordinateurs par les particuliers et l’autre s’adresse à toute personne qui souhaite créer quelque chose grâce aux ordinateurs.”
On vient consulter Ludovic quand on rencontre des difficultés avec son ordinateur. Cela peut provenir de la présence d’un virus qu’il faut éradiquer. On peut ne pas savoir utiliser un nouveau logiciel. On veut créer un site informatique. On aimerait mieux gérer sa boîte mail.
On souhaiterait utiliser plus de fonctions de son tableur. Si la mise en page d’un texte pose encore quelques difficultés et pour mille autres questions on trouvera réponses et solutions auprès de Net-Iki. Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin dans la maîtrise de l’outil informatique en vue de créer un objet, alors Fablab les attend.
“Au sein de Fablab, nous ne réalisons pas à la place des personnes qui viennent dans nos locaux. Nous les formons, nous les conseillons mais ce sont elles qui réalisent leur propre projet. Cela commence par le dessin sur l’ordi puis par la réalisation en 3D sur les machines que nous mettons à leur disposition. Elles débutent souvent par des bibelots relativement simples et assez rapidement elles passent à des objets plus complexes. C’est vraiment le dessin la
pierre angulaire du travail. Le résultat est très gratifiant. Une partie électronique vient se greffer sur de nombreuses réalisations comme par exemple avec la maquette d’une gare que nous préparons pour notre participation aux Journées de l’habitat à Dole à partir du 27 janvier. Nous recevons un public jeune et également plus âgé. Mais dans tous les cas, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, nous ne réalisons rien à leur place. C’est l’esprit de Fablab.”
On compte cent-vingt chats, quarante chiens, trois lapins et quatre gerbilles. Tout ce petit monde animal mobilise des salariés, des emplois civiques et de nombreux bénévoles. Car évidemment, il convient de les nourrir, de nettoyer leur litière et pour les chiens de les sortir en promenade quotidiennement. Tout cela nécessite un gros budget. Pas moins de sept mille euros de nourriture et cent-quarante mille euros de frais vétérinaires par an. En effet, chaque animal est suivi pour sa santé et à chaque adoption les animaux sont vaccinés, “pucés” castrés ou stérilisées. Pour faire face à toutes ces dépenses, le refuge compte sur le prix à payer pour les adoptions entre deux-cents et rois-cents euros suivant l’animal, les cotisations des adhérents, vingt-cinq euros par an, les aides de la Fondation Brigitte Bardot, de l’association Trente millions d’amis, des legs qui hélas diminuent fortement depuis ces dernières années et les bénéfices de différentes actions comme les portes ouvertes réalisées deux fois par an.
On n’offre pas un chien ou un chat comme un train électrique “Bien sûr la tentation est grande de faire plaisir à un enfant en lui offrant un animal. Mais pour nous c’est un refus catégorique. On le sait très bien, passé le moment de joie, il nous reviendra car l’enfant grandit et vaque vers autres occupations que son chat ou chien de compagnie. Nous veillons également aux conditions d’adoption de façon très stricte. Il faut que notre pensionnaire trouve de bonnes et belles qualités de vie. Il ne doit pas se confronter à la concurrence d’un autre animal, il doit disposer d’un espace vital suffisant, bénéficier de relations chaleureuses et que ses nouveaux “maîtres” lui accordent du temps. Il nous arrive hélas de voir revenir un pensionnaire qui n’a pas rencontré toutes ces dispositions. Un animal n’est pas un objet qu’on offre pour faire et pour se faire plaisir. C’est une contrainte. Mais si on aime les bêtes, on est largement payé en retour” explique Catherine “madame chien et adoption” au refuge.
SPA - rue de Sampans, 39290 Biarne - 03 84 82 68 51
*Les gerbilles sont des mammifères qui forment une sous-famille de petits rongeurs de la famille des Muridés. (Source Internet)
Fablab
Biarne : le premier en milieu rural au niveau national.
Installé depuis une dizaine d’années à Biarne, ce Fablab est le cinquième sur le territoire national et le premier en milieu rural. C’est la volonté de Ludovic de répondre au plus près de l’utilisateur à une demande trop souvent oubliée. Son association travaille sur un rayon d'une vingtaine de kilomètres. Régie par la loi de 1901, elle n’a pas vocation à réaliser des profits. Ainsi, il n’en coûte que 25 € par an par famille pour s’inscrire et bénéficier des services qu’elle propose. Pour la réalisation d’objets il suffit d’une contribution à l’utilisation des machines et à la consommation de matières premières utilisées.
Contact Fablab Association Net-Iki 3, rue de l’église 39290 Biarne 06 84 25 14 30 - ludovicdavid.netiki@gmail.com
BIENTÔTVINGTANSDEPRÉSIDENCEDEL’ASSOCIATION
A quinze ans, son père l’initie à la chasse Maintenant beaucoup d’ados préfèrent le foot ou d’autres activités que de venir avec leurs pères à la chasse. Quand j’étais jeune, c’était bien différent. On avait envie de passer le permis de chasse le plus tôt possible et d’aller avec les “anciens” pour essayer de revenir avec un trophée. Aujourd’hui encore, j’ai cette démangeaison de parcourir la forêt ou les champs pour traquer le gibier. Même quand la chasse est fermée, je bats la campagne pour voir ce qui s’y passe. Moi, je ne peux pas rester enfermé. Il me faut du grand air, des grands espaces. C’est ça être chasseur. Ce n’est pas uniquement tuer un chevreuil, un sanglier ou un lapin. C’est être dans la nature toute l’année.” explique Christian Contet.
Le plaisir d’être avec les copains L’ACCA de Biarne compte vingt-deux adhérents qui conduisent une dizaine de chiens. Chasser c’est bien évidemment débusquer le gibier et pour cela organiser la journée en répartissant les tâches entre ceux qui traquent et ceux qui demeurent au poste, C’est aussi partager cette passion avec ses copains. “On rendre parfois avec rien dans la gibecière, mais on n’est pas tristes pour autant. On a souvent vu du beau gibier qui a été très méfiant et plus malin que nous. C’est la loi de cette activité. L’autre jour, on a manqué quatre sangliers. On ne sait pas trop pourquoi. Ils sont arrivés sans bruit et nous ont échappé car nous les avons vus trop tard. On les connaît bien mais eux aussi repèrent nos habitudes. C’est ce qui pimente cette pratique”
Pour pas que certains reçoivent toujours les beaux morceaux, la distribution se fait à tour de rôle et tout est noté. Ainsi sur une saison chacun reçoit la même chose. “De même, on demande à tous les adhérents de participer à l’entretien du territoire de chasse. Comme la loi nous le permet, nous attirons le plus possible les angliers pour qu’ils restent en forêt et ne causent pas trop de dégâts dans les cultures. Nous avons également remis en état une zone d’eau pour que les animaux disposent de quoi se désaltérer tout au long de l’année même en période de sécheresse. Deux autres réserves de ce type sont prévues pour 2023. On a constaté que de nombreuses bêtes viennent pour boire ou se rouler dedans. C’est important pour le maintien d’une faune nombreuse et en bonne forme.”
Contact Christian Contet - 06 07 09 63 49
INSTALLÉEENFACEDELA SPA DE BIARNE, DEL’AUTRECÔTÉDELADÉPARTEMENTALE, LASOCIÉTÉ JURAPALSETROUVE CEPENDANTSURLACOMMUNEDE SAMPANS. ELLEAPPARTIENTAU GROUPE PGS* TRÈSLARGEMENTLEADERFRANÇAISDANS SONSECTEURD’ACTIVITÉ. PASCAL REMANJON, QUIDIRIGECESITE, TRAVAILLEDANSCEGROUPEDEPUIS 2006.
Du neuf et du recyclé Sur cette unité jurassienne vingt personnes travaillent à la fabrication et au recyclage de palettes de différents types et formats. Le bois nécessaire à ces usinages est débité par le groupe suivant les prévisions de mise en chantier du site. Il est complété par quelques fournisseurs. Le bois est pour l’essentiel du résineux en provenance de la Forêt Noire et du pin des Landes. C’est ainsi que huit-centmille à un million de palettes, peintes de différentes couleurs, sortent de ce parc de cinq hectares. A côté de cette fabrication, deux-cent-cinquante-mille arrivent pour être recyclées. Quatre-vingts pour cent sont triées, dix-huit pour cent sont réparées et deux pour cent sont détruites et broyées pour être utilisées comme biomasse.
Acheteurs et loueurs comme clients de Jurapal
Les couleurs de palettes permettent d’identifier leurs destinataires. Si certaines sont achetées en direct, la très grande majorité va chez des “loueurs” qui les mettent à disposition de la clientèle finale. L’agro-alimentaire constitue le plus gros consommateur de palettes.
“Pour répondre à la demande, nous avons optimisé la production en développant des chaînes de fabrication très robotisées. Nous embauchons actuellement mais nous nous trouvons face à une
difficulté de recrutement. Les futurs opérateurs de production et les caristes bénéficieront d’une formation spécifique réalisée sur place.” explique Pascal Remanjon.
Contact PGS Groupe
Route de Biarne 39100 Sampans 06 74 53 55 65 - 03 84 72 17 08 pascal.remanjon@groupepgs.com
* Le Groupe PGS (Palettes Gestion Services) possède 5 scieries, 12 sites de production de palettes, 18 sites de reconditionnement et sa propre usine de production de clous. Le Groupe PGS est actif dans 8 pays : France, Belgique, Allemagne, Espagne, Ukraine, Lettonie, Maroc et États-Unis. Les effectifs se montant à plus de 800 collaborateurs répartis sur plus de 40 sites. Chaque année, PGS produit 25 millions de palettes neuves et traite 20millions de palettes reconditionnées. (Communication interne)
Au pied du mont Frit dont le sommet culmine à 264 mètres, et au bord de l’étang de la Muyre, Biarne occupe un petit vallon verdoyant. En absorbant Saint-Vivant en Amaous au XIXe siècle, ce village s’est enrichi de quelques habitants.
En 1111, le village s'appelait Baiarna. L'étymologie de ce nom pourrait être d'origine celtique, "Bi" signifiant "élévation" et "Arn" se traduisant par "dessus".
Il semble que ce soient les moines du prieuré de Sanctus-Vivantius qui, souhaitant essarter la région pour cultiver les terres, firent appel à quelques familles étrangères. Celles-ci s'installèrent sur place et ainsi naquit un petit village.
En 1256, Jean de Chalon dit l’Antique donna à son fils également prénommé Jean, le fief de Biarne, à l'occasion de son mariage avec Isabelle de Lorraine. Plus tard, au début du XVe siècle, le territoire fut divisé en deux seigneuries qui dépendirent de celle de Rochefort. Pour l’une se succédèrent Philibert de Rye, puis Adrien de Toulongeon en 1431, Jacques Jouffroy en 1534 et Pierre Mairot en 1601, qui la céda immédiatement à Jean Laborey, vice-président du parlement de Dole. Pour l’autre dite de Verchamp : Guyot de Chassey puis Pierre de Lanthenne en 1450, Guyot de Doubs en 1513 puis Jean Noël en 1537. En 1628, cette dernière fut achetée par Léonel Laborey, fils de Jean et déjà propriétaire de l’autre moitié. C’est sa fille Thérèse qui héritera. Veuve de Bonaventure d’Agay, cette seigneurie restera désormais dans cette famille, le dernier seigneur de Biarne ayant été Jean-Prosper d’Agay. En 1789, ses biens furent vendus nationalement.
Ces seigneurs possédaient un château. Le château de Verchamp fut construit sur une motte artificielle. Entouré d'une double rangée de fossés, on y accédait par un pont-levis. Un donjon dominait cette forteresse qui disparut vers 1636. Un autre château moderne construit par Léonel Laborey au XVIe siècle appartenait à Jean-Prosper d'Agay au moment de la Révolution. Il fut transformé en ferme agricole par les familles Tachin et Barbastre au début du XIXe siècle. Il est toujours habité aujourd'hui.
Saint-Vivant en Amaous
C’ESTAVECMODESTIEQUE MICHEL GUILLAMINPARLEDETOUTESLESACTIVITÉSQU’OFFRELE FOYERRURALAUXHABITANTS DE BIARNEETDESALENTOURS. CE “VIEUXBRISCARD” DUMONDEASSOCIATIFNECOMPTEPLUSSESANNÉESDEBÉNÉVOLAT AUSERVICEDESAUTRESETDEL’ANIMATIONDESONVILLAGE. PRÉSIDENTDU FOYER, ILPARLEAVECCHALEURDEL’ÉQUIPE QUITRAVAILLEAVECLUIAUSEINDECETTESTRUCTUREBIENVIVANTE
Retraité, ce Jurassien habite Biarne depuis plus de quarante ans. Il est arrivé au village peu de temps après la création du Foyer rural qu’il rejoint et en devient Président pendant de très nombreuses années. C’est dire qu’il connaît tout et tout le monde sur place. Le Foyer regroupe toutes les associations présentes dans le village : danse, théâtre, Qi-cong, comédie musicale, chorale, gymnastique pour adultes, Il s’agit là de structures qui proposent des activités hebdomadaires tout au long de l’année. S’y ajoutent d’autres plus ponctuelles pour lesquelles Michel consacre énormément de son temps de retraité
Un retraité en pleine activité Bientôt, vous pourrez vernir tirer les rois en dégustant la traditionnelle galette. Vous souhaitez améliorer vos connaissances œnologiques et déguster des vins inconnus* ? Laurent Chassot œnologue et
animateur vous accueillera au Foyer rural pour une soirée durant laquelle il vous expliquera tout sur les cinq ou six vins* qu’il présente. Un petit mâchon complétera cette dégustation. Michel n’oublie pas qu’il a commencé le bénévolat avec des enfants à Dole. Il organise pour eux plusieurs ateliers certains samedis aprèsmidi avec aussi des sorties canoé-kayak et acrobranche. Si vous aimez “marchander”, réservez dès maintenant votre dimanche 26 mars pour un vide grenier comme exposant ou comme “chineur”.
Vous êtes amateur de théâtre ? Le Foyer rural vous propose deux spectacles par an avec des troupes invitées. Ajoutez à cela la participation au Téléthon, le repas des anciens et pour couronner le tout des projets pour la jeunesse avec des stages Hip hop. Pour caser tout cela dans un calendrier il est nécessaire de présenter en moyenne une à deux activités par mois. Heureusement, Michel aime à rappeler qu’il est aidé dans toutes ces
actions par des personnes elles aussi bénévoles, appartenant à la centaine d’adhérents que compte ce Foyer rural.
*A consommer avec modération
Contact Foyer Rural : 3 rue de l'Eglise 39290 Biarne Tél. 07 70 69 80 31 fr-biarne.asso-web.com
Le 15 décembre 1824, lorsque Saint-Vivant fut rattaché à la commune de Biarne par ordonnance royale, le village était peuplé de 114 habitants et son territoire s'étendait sur 167 hectares. Sanctus-Vivantius a conservé le nom du prieuré qui est à son origine, comme aussi celui d'Amaous car situé dans cet ancien. Canton.
Il faut remonter au IXe siècle, lorsque Agilmar, évêque d'Auvergne voulu mettre à l'abri les reliques de Sanctus Viventius conservées au monastère Gravion dans le Poitou, afin de les préserver de l’invasion normande. C'est ainsi qu'il fit construire une église sur des terres lui appartenant dans le comté d’Amaous. Vers 890, église et prieuré étaient bâtis et les premiers moines s’installaient. Le monastère de Saint-Vivant était né et, pour lui permettre de vivre, le généreux évêque lui donna toutes ses terres, prés, vignes, bois et étangs, ainsi que le patronage de plusieurs églises de la région. Hélas, 20 ans plus tard, la communauté était chassée par les Normands qui détruisirent ses locaux. Les reliques furent alors transférées au château de Vergy, puis dans un autre monastère que fit construire le comte de Bourgogne Manassès. Vers 1100, les moines de Vergy rétablirent le prieuré en Amaous et le peuplèrent de bénédictins de l’ordre de Cluny. Ce sont eux qui entreprirent des défrichements qui entraînèrent la création du village de Biarne. Une communauté religieuse vécut ainsi plusieurs siècles en ce lieu. En 1611, ce prieuré passait sous la dépendance des jésuites de Dole et, en 1739, il était abandonné. En 1791, le cloître et l’ensemble des biens étaient vendus nationalement à des personnes étrangères à la commune. La chapelle, seule survivante, fut inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1979. Restaurée vers 1981 suite à la générosité et à la participation des habitants, elle est dédiée à Saint-Hilaire. Biarne possédait une chapelle très ancienne qui fut remplacée par une église au début du XVIIe siècle. Dédiée à Saint JeanBaptiste, elle dut être restaurée à plusieurs reprises. Son clocher comtois fut l'œuvre de l’architecte Besand en 1829.
LEMAIREDE JOUHE, JOËL GERDY, ESTÉGALEMENTLEPRÉSIDENTDEL’ASSOCIATIONDES PÊCHEURS RIVERAINSDELA VÈZE (A.P.R.V) QUIPRENDSASOURCEENAMONTDELACOMMUNEPOURFINIRSACOURSEDANSLA SAÔNE. CLASSÉEENPREMIÈRECATÉGORIE, CETTE PETITERIVIÈREN’OFFRE, SURUNEDEMI-DOUZAINEDEKILOMÈTRES, SESTRUITESQU’AUX SEULSHABITANTSDE BIARNEETDE JOUHE.
Être habitants de Biarne ou de Jouhe
“Il faut résider à Biarne ou à Jouhe pour en être adhérent”. Ainsi le précisent les statuts de l’Association qui gère la pêche sur ce tronçon de la Vèze. On compte une douzaine de membres actuellement. De plus, le président doit obligatoirement en être riverain. Les fondateurs ont voulu, par ces mesures restrictives, préserver cet espace et éviter une surabondance de “taquineurs” de truites.
Une truite cela se mérite “J’aime me retrouver seul au bord de l’eau, dans le calme. La truite est très méfiante. Il faut arriver sur la berge sans le moindre bruit. Parfois, on peut surprendre d’autres animaux comme des chevreuils, des faisans mais aussi des ragondins, ces nuisibles qui creusent des galeries et détériorent les berges. On doit connaître les trous d’eau que ce poisson affectionne. La météo joue un grand rôle. Mais, quand elles ont décidé de ne pas mordre, il n’y a rien à faire et on rentre bredouille. Vous voyez, c’est tout un art, toute une façon de se plonger dans la nature.” nous confie Joël Gerdy.
Une fois par an, l’Association organise un repas pour remplir un peu les caisses qui sont alimentées, d’autre part, par les cartes au tarif unique de quarante euros par an. Toutes ces recettes
financent l’alevinage de 50 kg de truite annuellement. Pour préserver le cheptel et favoriser l’accroissement naturel, la période de pêche est limitée dans le temps. Elle va du deuxième week-end de mars au début mai. “Seule la technique aux vers de rosée est autorisée et le nombre de prises est limité à cinq. Quant aux riverains, ils entretiennent eux-mêmes la portion de la rivière qui longe leur propriété. Car nous n’avons pas les moyens financiers pour réaliser ce genre de travaux. Comme nous ne sommes pas très nombreux et que nous nous connaissons tous, tout se passe très bien. Et une truite aux amandes ce n’est que du bonheur.”
POUR ALAIN DIEBOLT, INGÉNIEUR SNCF, ILN’YAPASDEMÉLANGEDESGENRESPOSSIBLE, CARS’ILAACCEPTÉLARESPONSABILITÉDELAGESTIONDEL’ÉTANGINTERCOMMUNALDE LA MUYRE, ILN’ESTPASPÊCHEUR. C’ESTPOURL’INTÉRÊTTOURISTIQUEDECETENDROIT QU’ILS’OCCUPEDECETTEÉTENDUED’EAUETDESESALENTOURS
Deux classes à plusieurs
“Personnellement j’ai une classe de vingt-deux enfants qui vont des petits au CP. C’est un gros travail d’organisation. Mais, comme dans chaque section ils sont peu nombreux, je peux très bien m’occuper d’eux. De plus, souvent les enfants s’entraident à travers les différents niveaux. C’est très intéressant de les voir évoluer dans une telle structure.” explique Lydie Bizot enseignante et directrice.
Les deux villages sont partie prenante de ce RPI. Aussi, chaque année la composition des effectifs respectifs de chaque site tient-elle compte le plus paisible de la résidence des enfants et aussi de leur affinité de camaraderie. Tout est fait pour qu’ils soient au mieux dans le meilleur
environnement. Des enfants heureux avec une équipe très disponible.
Lydie travaille avec MarieLaure Mattrot, une collègue qui s’occupe des plus grands. L’une et l’autre bénéficient de la présence d’une ADSEM*, Emmanuelle Durey et de deux AESH**, Guylaine Lapopin et Valérie Lautem. “Nous formons une très bonne équipe, les enfants le ressentent bien et cela concourt à créer une très bonne ambiance de travail et de détente aussi.” ajoute Lydie.
Une préparation au Hip Hop est sur les rails et des projets musicaux se préparent avec le conservatoire de Dole. Affaire à suivre donc.
L’étang
La structure qui s’occupe de cet étang s’appelle “Syndicat intercommunal de l’étang de la Muyre.” Il s‘agit des deux communes de Biarne et de Jouhe. Il occupe une surface de sept hectares. Les eaux des fossés et de quelques sources lui assurent une alimentation régulière. Même pendant les années de grande sécheresse, il n’est jamais à sec. Au pire, son niveau ne baissera-t-il que de trente à quarante centimètres. C’est donc un bel avantage qui garantit un accueil touristique permanent et une pratique de la pêche pérenne.
Du poisson, il en faut…
“Nous mettons régulièrement du poisson dans cet étang. Par exemple au dernier alevinage, nous avons dépensé pas loin de cinq mille euros pour cinq cents kilogrammes de gardons, cent de brochets, deux cents de carpes. Nous procédons également à trois lâchés de truites : un de cent kilogrammes et deux de cinquante à deux ou trois semaines d’intervalle. Comme cela nous garantissons une bonne présence dans notre étang et les pêcheurs le savent bien” explique Alain Diebolt.
Il existe toute une palette de prix pour les cartes de pêche sur cet étang. Cela dépend de la durée, de l’âge, et du lieu de résidence des demandeurs. On peut “prendre sa carte” à l’année, à la semaine ou pour un jour. Il est possible de bénéficier d’un tarif “habitant” pour les ressortissants des deux villages de Biarne et de Jouhe soit pour les autres du tarif “extérieur”. Enfin, pour les enfants c’est
moins cher. En tout, il y a donc dix prix différents qui vont de cinq à soixante euros. Ces ventes de cartes abondent les recettes qui, bon an mal an, s’élèvent aux alentours de huit mille euros.
Des recettes mais des dépenses aussi Outre l’entretien régulier de l’étang, une grande opération a engendré une dépense de trente-deux mille euros. Il s’agissait de vider l’étang et de le débarrasser de douze mille mètres cubes de “boues” qui ont permis de restructurer les berges. En effet, les analyses de ces matières ont montré qu’elles ne contenaient rien de toxique. Elles auraient très bien pu être épandues sur des terrains voisins. Mais il a été jugé plus utile de les garder en bordure d’étang. De cette façon, avec des berges restaurées, l’étang s’est rempli en quarante-cinq jours. Cette dépense fut financée à quatrevingts pour cent sur fonds propres et à dix pour cent par chacune des deux communes. Pour la gestion courante, il convient d’ajouter quelques frais fixes proches de huit cents euros. Ainsi les deux communes offrent-elles et maintiennent-elles en bon état un lieu de loisir très apprécié.
La Percée du vin jaune revient à Voiteur pour la troisième fois après 1999 et 2013. En 1999, Alain Baud, vigneron à Le Vernois, en était le président, en 2023 c’est son fils Bastien qui préside la préparation de cette nouvelle édition. Rencontre…
Pour vous, que représente le vin jaune ? C’est le produit le plus emblématique du vignoble jurassien, le vin le plus élaboré, le plus faiblement produit et surtout le plus connu ! Il faut six ans et trois mois pour produire un vin jaune, il lui faut du temps, alors on le chouchoute. On trouve cela nulle part ailleurs, il est propre au Jura, c’est une palette aromatique, une puissance. Voilà pourquoi La Percée du vin jaune a du sens, c’est un vin qui mérite une grande fête, un grand moment de partage ! Cette année on percera le millésime 2016. Que représente pour vous La Percée ? C’est émotionnel pour moi. Je n’ai pas manqué une seule Percée depuis l’édition de 1999 à Voiteur alors que mon père en était le président. En 2023, La Percée revient à Voiteur et je lui succède. Pour moi, La Percée du vin jaune est un événement exceptionnel pour faire connaître les vins du Jura. C’est une célébration qui favorise l’attractivité du Jura, de nos villages, de nos paysages… une fête qui fait notre renommée et qui attire de nombreux touristes venus de l’extérieur du département. La Percée est une rencontre, un échange, une ambiance… C’est une organisation collective ?
Oui c’est l’association des ambassadeurs des vins jaunes qui organise et qui nomme tous les ans un nouveau président en fonction du site retenu. Oui, c’est collectif et fédérateur. Aujourd’hui nous représentons une nouvelle génération de vignerons, les jeunes prennent le relais que l’on nous a transmis. C’est un investissement personnel, nous sommes tous bénévoles, on prend du temps sur notre entreprise, La Percée nous tient à cœur. On n’oublie pas que cette organisation a fait progresser la notoriété des Vins du Jura. Cela représente une vingtaine de commissions, on travaille ensemble en toute confiance. Le président fédère, c’est un travail collectif d’une année. Nous sommes bien secondés par l’équipe du Comité Interprofessionnel des Vins du Jura qui veille au quotidien sur l’évolution de l’organisation. Le CIVJ est un précieux partenaire. La Percée du vin jaune a évolué… Oui et les évolutions apportées étaient nécessaires car le succès devenait envahissant. De bonnes décisions ont été prises et on limite maintenant les entrées à 15 000 visiteurs par jour avec une prévente obligatoire. C’est plus raisonnable, c’est plus fluide et les échanges entre les visiteurs et les vignerons sont meilleurs. C’est plus agréable pour déguster et découvrir le vin jaune. Ce vin est précieux, il était important de soigner son image.
À quoi peuton s’attendre cette année ?
La dernière Percée a eu lieu à Cramans au mois d’avril pour les raisons que l’on connaît. Nous avons fait le choix de revenir à
Baud, président de La Percée du vin jaune 2023
la date traditionnelle en février. Cette année, nous souhaitons consolider. La soirée « Prestige » du vendredi, initiée en 2022, est maintenue. Nous avons eu de bons retours alors on poursuit l’expérience. Cette soirée s’inscrit bien dans l’image que nous voulons donner du vin jaune. C’est une relation plus intime avec des dégustations de vins et de mets. Les places sont limitées et il faut réserver en ligne. Pour le weekend, nous restons fidèles aux fondamentaux. Audelà des visites et des dégustations dans les caveaux, on retrouve le concours de cuisine, la vente aux enchères de vieux millésimes, les animations musicales… et la convivialité ! Vous êtes jeune… présentezvous. Oui j’ai 29 ans et je suis issu d’une famille de vignerons. Ma sœur Clémentine et moimême avons racheté l’entreprise familiale en 2016 à notre père Alain. Nous sommes donc la neuvième génération de la famille. Nous avons grandi au domaine ! J’ai toujours été attiré par le métier de vigneron et j’ai étudié à Macon pour obtenir un BTS viticulture et œnologie. J’ai beaucoup bougé pendant mes études : en Champagne, à cognac, à Bordeaux, en Alsace, en Bourgogne, dans le Beaujolais… Je voulais découvrir les effervescents, la distillation, les méthodes de travail. J’étais très curieux.
Aujourd’hui nous travaillons 25 hectares de vignes et nous sommes 100 % indépendants. Moi c’est la vigne, la cave et les vins, Clémentine c’est les ventes, le marketing, les salons et l’administration. Notre force est complémentaire, cela nous motive tous les jours, produire de bons vins c’est une passion. Que dire des vins du Jura aujourd’hui ?
Les Vins du Jura ont le vent en poupe. Il y a une très forte demande et malheureusement les quantités baissent. On espère simplement de bonnes récoltes dans les années à venir pour maintenir la qualité et répondre à la demande. Et les aléas climatiques ?
Il faut savoir s’adapter, au climat, réfléchir à de nouvelles méthodes de travail sur les pieds de vigne. Nous devons nous projeter, anticiper… Et on doit imaginer l’avenir. Mais La Percée du Vin Jaune sera toujours là !
“Le CIVJ a un un double regard sur La Percée. Le regard de la profession et celui de l’organisateur aux côtés des Ambassadeurs des vins jaunes. Nous suivons l’évolution de l’organisation au quotidien suite aux décisions prises par les Ambassadeurs. On assure le secrétariat, la coordination, le suivi des commissions… Nous sommes en lien direct avec les prestataires extérieurs, notamment celui qui suit la logistique et la coordination technique. Nous sommes informés en direct de l’évolution des réservations. Notre équipe bénéficie d’une belle expérience, ce qui est fort appréciable car l’organisation de La Percée ce n’est pas rien… seulement trois mois de travail! L’objectif, c’est la réussite… que tout soit prêt le jour J… 2023 sera une bonne Percée, tout se présente bien…”
Jean-Charles Tissot, Président Comité Interprofessionnel des vins du Jura“Un seul objectif : la réussite !”Bastien
Tous les mardis aprèsmidi et jeudis soir, les ateliers municipaux et la salle de répétition de musique prennent l’allure d’une ruche : des dizaines de “petites mains” s’activent pour concevoir guirlandes, drapeaux, banderoles, fanions, grappes de raisin, silhouettes pour les caveaux, etc. Arbre de vie, en or, argent et bleu
Cette année, le thème retenu est l’arbre de vie : les racines représentent les 5 cépages jurassiens, à l’origine des délicieux vins, représentés sur les branches. Le thème est décliné en or (celui du Vin Jaune), argent (comme les noces d’argent pour les 25 ans de la Percée), et bleu, celuici évoquant les Marnes bleues. Les consignes données à la commission sont de recycler au maximum les décorations des années précédentes et d’utiliser pour les nouvelles des matériaux autant que possibles recyclables. Tous les bâtiments publics seront décorés, tout comme le Crédit Agricole. La fontaine du centre du village sera habillée de ceps pour rappeler l’arbre de vie et d’une grande bouteille de Vin Jaune. Des décorations seront égale
ment installées dans les propriétés privées. L’œuvre la plus monumentale sera installée Route de Lons, dans la “Côte à Moidon” et consistera en une impressionnante grappe de raisins réalisée avec des fûts.
Des bénévoles de tout le secteur
Les soixante bénévoles (une quarantaine le mardi, une vingtaine le jeudi) résident à Voiteur, mais aussi dans toutes les communes avoisinantes. Ils se mobilisent pour que cette 25e Percée figure parmi les plus marquantes de son histoire. Chacun apporte ses compétences, son savoirfaire et souvent ses propres outils de travail. Les séances se passent dans la bonne humeur et, comme le dit JeanClaude Prost : “Les journées se terminent toujours avec quelques spécialités locales !”. Tous attendent avec impatience l’ultime étape : la mise en place de toutes ces décorations, à partir de la mijanvier. Le village prendra alors des airs de fête, pour la plus grande satisfaction de ses habitants, des organisateurs et des visiteurs de la Percée.
La commission, créée en juin 2020, a pour objectif de proposer des nouveautés afin de faire évoluer la Percée du Vin Jaune. Laura Bourdy, viticultrice à Arlay, en est la responsable.
Laura Bourdy, pourquoi une commission “réflexion” ?
En 2020, les Ambassadeurs ont considéré qu’il ne fallait pas se complaire dans une certaine routine et qu’il était nécessaire d’innover. C’est ainsi qu’a été créée cette commission, composée d’une douzaine de membres. Les plus “anciens” sont la mémoire de la Percée et les gardiens de ses valeurs ; ils tempèrent parfois la fougue des plus jeunes avec un regard bienveillant et dans la plus grande convivialité. Nous analysons la Percée passée pour mieux préparer les suivantes. Quelles nouveautés ont déjà vu le jour grâce à votre commission ?
Pour l’édition 2022 à Cramans, nous avions proposé au conseil d’administration une soirée prestige le vendredi soir. Cette idée fut acceptée et a connu un beau succès. C’est une soirée pour satisfaire les œnophiles : il s’agit d’un moment unique d’échange et de convi
vialité, en petit comité, avec nos vignerons. Trois créneaux de dégustation d’une heure (vins et mets régionaux) sont proposés. Après le succès de l’année dernière, nous reconduisons l’opération cette année en l’incluant, pour ceux qui le souhaitent, dans nos pass journée ou weekend. Il nous arrive aussi d’intervenir sur une commission particulière pour proposer de nouvelles idées ou faire part de nos réflexions. Au final, c’est le CA qui valide.
D’autres innovations sontelles à venir ? Nous sommes tous très attachés à la Percée, qui représente une occasion unique de nous retrouver entre vignerons, dans une ambiance festive. Au sein de notre commission, nous avons pour objectif de proposer des innovations chaque année. Pour cette 25e édition, nous avons cherché à équilibrer les deux journées, la cérémonie de la percée étant maintenant programmée le samedi. Nous proposons
Les deux hommes sont Victoriens de souche et connaissent les moindres recoins de leur village. Déjà en charge de la recherche de caves et caveaux lors des Percées de 1999 et 2013, c’est tout naturellement qu’ils se sont vus confier de nouveau cette mission par les Ambassadeurs.
La Percée de 1999 s’était déroulée sur Voiteur, ChâteauChalon, MénétruleVignoble, Nevy s/Seille, avec la présence de 80 vignerons. Il avait alors été facile de trouver 80 caves réparties dans les 4 villages. La deuxième Percée victorienne, en 2013, s’était à peu près limitée au village de Voiteur.
Pour la 25e édition de l’événement, le périmètre a été restreint aux rues principales du centrebourg. Claude Voisin et François Mossu avaient donc la mission d’y dénicher des caves ou caveaux pour la quarantaine de viticulteurs, ainsi que quelques garages et emplacements pour les chapiteaux. La tâche a été facilitée par la bonne connaissance qu’ils avaient du village et le bon accueil reçu, même s’ils ont rencontré quelques difficultés : certaines caves n’étaient plus exploitables, parfois en raison de présence de cuves à fioul, parfois parce qu’elles étaient utilisées comme lieux de stockage… La prospection, débutée en août, s’est achevée minovembre. Les caves sont globalement en très bon état, il n’y aura que quelques aménagements mineurs à y apporter. Les Ambassadeurs ont procédé en décembre, en présence des deux membres de la commission, à l’attribution des caveaux aux vignerons par tirage au sort, en fonction de la taille des domaines. Les résultats devraient être théoriquement dévoilés une quinzaine de jours avant la Percée.
ainsi la vente aux enchères et le concours de cuisine le dimanche, auxquelles nous avons ajouté un atelier cocktail mixologie et une animation sensorielle, sans compter toutes les animations musicales.
De nombreux ambassadeurs présents ce soir-là
Quel est le thème de cette 25e Percée ? Cette année il y aura deux thèmes : le premier est l’arbre de vie. Pour le second, la Percée se pare d’or et d’argent. Avec cette 25e édition, on fête en effet nos “noces d’argent” avec la Percée du Vin jaune !
La commission décoration est à pied d’œuvre depuis début octobre. Plus de soixante bénévoles ont répondu à l’appel de Nicole Buguet et JeanClaude Prost, qui en ont accepté la responsabilité. Pour la troisième fois, Claude Voisin et François Mossu se sont vus confier par les Ambassadeurs des Vin Jaunes la mission de recenser les caves, garages et emplacements pour les chapiteaux de restauration. Confection des fleurs en tissuC’est traditionnel, la cérémonie de La Percée du vin jaune commence par une messe. Cette année elle se tiendra le samedi 4 février à 9h30 à l’église SaintGervais et Protais de Voiteur. Elle sera célébrée par Monseigneur JeanLuc Garin évêque du diocèse de SaintClaude.
Mgr JeanLuc Garin est né en 1969 à La Bassée dans le Nord. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1997 et nommé évêque de SaintClaude le 10 décembre 2020. Originaire du Nord, un “ch’ti” comme il le dit luimême, il a grandi dans le village de Marquillies au sein d’une petite exploitation agricole, dans une famille de six enfants. Il entre au séminaire à 18 ans mais il part, après le service militaire, suivre des études de philosophie à La Sorbonne à Paris avant d’être nommé prêtre. “J’ai pris le temps de la réflexion, de faire mon choix, finalement je voulais être prêtre” expliquetil. La crise sanitaire ayant retardé son arrivée c’est finalement le 14 février 2021 que MgrGarin est ordonné évêque du Jura à la cathédrale de SaintClaude. “Le Jura me plaît, cela me rappelle l’ambiance de mon enfance. J’aime cette diversité de
paysages et l’accueil des habitants. Ma mission est d’accompagner les catholiques et les prêtres du diocèse au quotidien et de préparer l’avenir” rappelle Mgr Garin. Après Cramans en avril 2022 sous la neige, Mgr Garin célébrera sa deuxième messe à l’occasion de La Percée. “C’est un geste ancestral dans la Bible, on vient dire merci avec les premiers fruits de la vigne et du travail des hommes. Pas de messe sans vin et pour l’occasion c’est du vin jaune ! Dans la Bible, on compare l’attention de Dieu pour son peuple à l’attention du vigneron pour sa vigne. C’est pour moi une image extrêmement forte, la vigne, le vin et le vigneron” souligne Mgr Garin. “J’aime déguster le vin et je me suis initié aux vins du Jura pour les comprendre et les apprivoiser. D’ailleurs, je célèbre toutes les messes avec du vin du Jura” conclut Mgr Garin.
La Percée de Cramans a été une réussite pour l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) de SalinslesBains, tant pour la promotion de ses vins que pour l’épanouissement de ses “usagers” (les personnes accueillies au sein de l’établissement). L’expérience sera renouvelée en 2023 à Voiteur.
L’établissement salinois, géré par l’ASMH (Association StMichel le Haut) propose des prestations en direction de l’industrie (comme le conditionnement, le cartonnage et le façonnage papier, la manutention) réalisées au sein de plusieurs ateliers, regroupant au total 53ouvriers en situation de handicap psychique.
Le domaine “Le bief des
”
Un atelier vigne a été créé en 2007 : le domaine ”Le bief des Roussets“. Les deux hectares de vignes sont exploités par une équipe de sept ouvriers de l’ESAT placée sous la responsabilité de Michel Monnoyeur, moniteur. De la taille des ceps à la commercialisation en passant par la vinification, cette activité de viticulture offre de nombreuses possibilités d’insertion et de formation pour ces travailleurs. Le domaine “Le bief des Roussets” cultive les 5 cépages jurassiens sur les secteurs de Salins, MontignylesArsures et Mesnay. Il élabore des vins AOC (Arbois, Côtes du Jura, Crémant du Jura et Macvin du Jura). Depuis 2008, le domaine produit également un Vin Jaune unique sur le lieudit “En Chamoz”, adossé au Mont Poupet. Depuis cette année 2022, la production est labellisée bio.
La Percée de Cramans, “une forte expérience”
La première participation de L’ESAT à La Percée en 2022 fut une belle réussite comme l’explique Michel Monnoyeur : “L’objectif était de faire connaître notre domaine par la découverte de nos vins et la qualité du travail de nos équipes. Cela a permis aux ouvriers de découvrir la commercialisation et de surmonter leur stress face au public. Elle a constitué une forte expérience pour nous tous. Depuis cette première expérience, ouvriers et personnel participent aux autres actions de promotion, comme sur les salons ou les marchés de Noël. Autre motif
de satisfaction sur cette Percée : notre Vin Jaune Côte du Jura 2014 a été claveliné, le clavelinage récompensant les meilleurs vins jaunes de chacune des appellations.”
Une boutique Place de la Barbarine à Salins
Les vins sont en vente à la boutique La Barbarine, face aux Thermes… et de l’une des vignes du domaine. On y trouve également des produits locaux : fromages, salaisons, bières, soupes, confitures. En ce début d’année, Michel Monnoyeur lance un appel au volontariat pour donner un coup de main le weekend de la Percée les 4 et 5 février. Il est fort probable qu’il n’ait pas de difficultés à constituer ses équipes.
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• Prix journée (samedi ou dimanche) : 22 €
• Pass' Week-end : 35 €
• Soirée Prestige : 45 €
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• Soirée Prestige + Pass Week-end : 70 €
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Pour entrer à la Percée du vin jaune, toute personne majeure doit s’acquitter d’un droit d’entrée ! Accès interdit aux mineurs non accompagnés. Toute sortie est définitive.
• Vendredi 3 Février : Soirée prestige à Voiteur
• Samedi 4 Février : Ouverture du site, des stands, animations, point I, expositions dès 8h30
- 9h30 à 10h30 : messe
- 9h45: Préambule à la cérémonie de mise en perce - 10h30 à 11h15: cortège suivi de la cérémonie de mise en perce, intronisations, passation du robinet et dégustation du millésime 2016 - Dès 11h30 : animations musicales fin à 17h30
- 12h : ouverture des caveaux
Concours de cuisine : 9h à 15h30 chapiteau central Autres animations sur le samedi (programme à venir)
Fermeture des caveaux à 18 h
• Dimanche 5 Février : Ouverture du site, des stands, animations, pointI, expositions, dès 9h - 10 h : ouverture des caveaux - Dès 10 h : animations musicales fin à 16h30 - 10h à 12h30 : la vente aux enchères chapiteau central - Vers 14h30 : atelier cocktail mixologie chapiteau central Autres animations sur le dimanche (programme à venir)
Fermeture des caveaux à 17 h
1. En voiture personnelle Parkings visiteurs situés dans la zone industrielle de Perrigny. Suivre signalétique Parkings Visiteurs.Des navettes gratuites vous emmèneront ensuite sur le site de la manifestation.
2. En camping-car Parkings réservés Camping-car situés à Domblans, suivre la signalétique Camping Car
3. En bus pour les groupes déjà constitués Parkings réservés bus suivre signalétique « BUS »
4. Accès pour personnes à mobilité réduite Parkings réservés PMR à proximité de l’entrée principale de la manifestation. Macaron PMR obligatoire. Suivre signalétique PMR. La gestion du trafic est assurée sur tous les accès afin de vous amener le plus directement possible aux parkings Percée du Vin Jaune
Quelques conseils :
Fermer son véhicule à clé, ne laisser aucun objet apparent, de valeur ou non.
Pour des raisons de sécurité, l'accès au site sera contrôlé, pensez à laisser tous les objets interdits dans votre véhicule avant d'emprunter la navette.
Sur la route, la sécurité vous concerne aussi !
• Avant de prendre le volant, testez votre alcoolémie sur le stand de le Sécurité Routière (avec le partenariat de la Préfecture du Jura et de la Direction départementale de l'Equipement et de l'Agriculture).
• Vous pouvez vous informer sur l’alcool et la conduite, testez vos réactions à l’alcool…
• Si vous remettez vos clés en arrivant sur la Percée du Vin Jaune, un ethylotest et un verre de dégustation d'une Percée précédente vous seront offerts.
récompensé par des sorties “ramasseurs de balles » chez les pros. Ils ont vécu le boxing day samedi 31 décembre au Matmut stadium de Gerland à l’occasion de la dernière rencontre Top 14 de l’année LOU / BRIVE. Un beau réveillon en quelque sorte.
Ils étaient tous là, 140 enfants envahissant la salle des fêtes de Damparis gracieusement mise à disposition par la municipalité, en présence de Marie Rose Guibelin adjointe aux sports, des coprésidents et de l’ensemble du comité directeur. La joie des plus petits se lit sur leur visage et leur sourire s’est éclairé en recevant du père noël chacun un sac à chaussures aux couleurs du grand dole rugby.
Denis Sève a dit sa fierté de les voir si nombreux et assidus, eux qui représentent l’avenir du club. Jérôme Marlin leur responsable a su leur rappeler le plaisir qu’il prenait à constater leur évolution et a adressé à tous ses collègues éducateurs un hommage appuyé pour leur engagement.
Cette section aujourd’hui bien ancrée dans le paysage rugbystique régional fait la fierté de son mentor Jérôme Gence qui n’a eu de cesse depuis sa création de développer une activité essentielle au rugby : l’arbitrage. Ils sont plus de 20 apprentis à suivre des sessions de formation régulières sous la houlette d’Amine Attalah en compagnie de Marlin Rouard. Ce travail est régulièrement
Dimanche 18 décembre après une semaine de froid ayant entraîné le gel du terrain et au début d’un nette amélioration de la qualité de la pelouse le GDR recevait Le Creusot pour le premier match retour de la compétition. Tout était prêt, repas d’avant match sous chapiteau chauffé, aujourd’hui propriété du club et monté dans la froidure par une poignée de bénévoles, des joueurs remontés comme des coucous, un match avancé pour éviter les affres de la nuit tombante permettant par ailleurs d’assister à la finale de la coupe du monde de football, des Creusotins handicapés par quelques blessés et à nouveau la pré
sence de Florian Grill. Arbitres et représentant fédéral ne se prononcent pas immédiatement pour un éventuel report, ils donneront leur verdict à 13h C’est à ce moment que le couperet tombe, on ne peut pas jouer, grande tristesse pour le GDR et soulagement pour Le Creusot. Heureusement le repas s’est bien déroulé, le chef Coco comme à son habitude a su régaler ses convives au nombre de 80.
Seniors A
6e place 32 points 11 matchs joués 6 matchs gagnés 5 matchs perdus 4 bonus offensifs 0 défensif. En résumé : la pépinière reste imprenable mais les déplacement ne sourient guère. 1 seule victoire à Metz ou jusqu’à présent tout le monde a gagné et de grosses défaites à Saint Priest La Dombes et Nantua, celles de Saint Claude et Le Creusot étant plus honorables.
Fédérale B
8e place 22 points 11 matchs joués 5 matchs gagnés 5 matchs perdus un nul 2 bonus offensifs 1 défensif. En résumé : défaite à domicile contre Chalon compensée par 2 victoires à l’extérieur Metz Saint Claude, 1 seule grosse défaite à Nantua. Composée de très jeunes joueurs encadrés par quelques éléments ayant connu le niveau supérieur cette équipe devrait gagner en expérience et progresser au classement pour envisager une qualification en fin de saison.
C’est un programme chargé qui attend les lynx avec pas moins de 6 rencontres consécutives, une anomalie calendaire due au report du match du 18 décembre contre Le Creusot.
15 janvier à Lons match crucial pour les lédoniens eu égard à leur classement actuel
22 janvier réception de Metz bon dernier de la poule mais qui présente un équipe jeune et joueuse
29 janvier réception de Saint Claude qui a retrouvé des ambitions mais le GDR voudra prendre sa revanche. Une belle affluence est attendue et le repas d’avant match sera sans doute très fréquenté.
5 février réception du Creusot sur un terrain espéré praticable.
12 févier à Chalon qui voudra “se refaire la cerise” c’est toujours animé à Léo Lagrange.
18 février réception de La Dombes qui en surprend plus d’un pour une équipe qui vient d’accéder à la F2.
Repos du 19 au 4 mars à la suite de ce marathon digne des compétitons professionnelles qui va sans doute impacter les organismes et la période qui suit sera certainement chargée pour la commission médicale.
Ils sont partenaires du GDR…
10pts - 13. FC Grandvillars 9pts - 14. Quétigny AS 3pts.
Régionale 1 Groupe C
04/12/22 Racing Besançon (2)-JDF (2) 0-1 11/12/22 Vesoul FC-JDF (2) 4-1 Classement au 11/11/22
1er Vesoul FC 29pts - 2. Ornans 26pts - 3. Jura Dolois Football (2) 21pts - 4. Racing Besançon (2) 17pts - 5. Valdahon/Vercel 16pts - 6. Belfort Sud 14pts - 7. 4 Rivières 14pts - 8. Audincourt 12pts - 9. Baume les Dames 11pts10. Pont de Roide Vermondans 10pts - 11. Belfortaine ASM FC (2) 8pts - 12. Lure JS 6pts.
Régionale 2 groupe C
04-12-22 Pays Maichois-Val d'Amour Mt Vaudrey 2-0 11/12/22 Val d'Amour MT Vaudrey-Pontarlier CA (3) 3-2 Classement au 04/12/22
1er Noidanais 23pts - 2. Val d'Amour Mt Vaudrey 20pts3. Pays Maichois 17pts - 4. La Joux Nozerois 16pts - 5. Saint Jean de Losne 16pts - 6. Roche Novillars 14pts - 7.
Poligny Grimont 14pts - 8. Morteau Montlebon (2) 12pts9. Lons Rc (2) 12pts - 10. Pontarlier Ca (3) 11pts - 11. Pouliez Vignes 9pts - 12. Vesoul FC (2) 6pts.
Régionale 3 groupe D
04/12/22 Jura Dolois Football (3)-Meursaut US 2-0, 11/12/22 Jura Dolois Football (3) Exempt Classement au 04 /12/22
1er Triangle d'Or Jura 28pts - 2. Jura Dolois Football (3) 28pts - 3. IS Selongey (3) 20pts - 4. Dijon ASPTT (2) 19pts - 5. Mervans CS 18pts - 6. Meursaut US 16pts - 7. Bresse Jura Foot (2) 15pts - 8. Coteaux de Seille 13pts9. Arc Gray 12pts - 10. Marnay 12pts, 11. Sa Marcel FR (2) 11pts - 12. 4 Rivières (2) 8pts - 13 Corgoloin
Né en 2009, Basile Cuenin Viverge s'est qualifié pour ses 2e championnats de France jeune 2008/ 2009/ 2010 à Pau en Juillet 2022. Il a participé au 50, 100, 200brasse. Ce n'était plus arrivé depuis 2016 qu'un Dolois particpe à une finale d'un championnat de France.
Nina Barthelemy a décroché son deuxième titre de championne Bourgogne Franche Comté de tir à l'Arc en côte d'Or. Elle est devenue championne du Jura et de Bourgogne Franche-Comté en salle, et championne du Jura et de Bourgogne Franche-Comté en extérieur. (arc classique U 15).
Pour la deuxième année consécutive, Claude Goguely (Dole Triathlon Aquavélopode) a participé dimanche 5octobre aux championnats de France militaire à Salles sur Verdon (Var). Pour la deuxième année consécutive (en 2019, c'était à Pontarlier) consécutive, il est devenu champion de France militaire en vétéran (2). Il a bouclé le triathlon 1200m de natation, 27 km de vélo et 5 km de course à pied en 1 h 32'.
Quatre questions à Damien Favre Félix coordinateur du triathlon Indoor de Dole Triathlon Aquavélopode du 28 janvier 2023.
Florian Noquet le chef de file du vélo Club Dolois lors de la saison 2022 a été le cycliste le plus en vue du club dolois. En effet il a remporté 8 succès lors de cette saison. Tout d'abord il s'est imposé à Dannemarie (Alsace) contre la montre, au tour du Piémont 1re étape, Classement général et classement du meilleur grimpeur etc.
Damien Favre Félix, le Dole Triathlon Aquavélopode (DTA) organise pour la deuxième année consécutive le triathlon Indoor qu'attendez-vous de cette édition 2023 ?
Pour cette seconde édition, nous voulons augmenter le nombre de participants en proposant des séries de 10 triathlètes plutôt que cinq (comme en 2022).
Quel est le format de cette discipline ?
Le triathlon Indoor représente 150 m de natation dans le bassin nautique de l'Espace Talagrand, 3km de vélo sur un hometrainer connecté et 1km de course à pied sur un tapis roulant également connecté vers les bassins du complexe nautique Pierre Talagrand.
Vous avez accueillis 95 triathlètes en 2022 combien en attendez-vous pour cette deuxième édition du Triathlon Indoor de Dole ?
Nous attendons plus de 150 participants pour cette nouvelle édition du triathlon Indoor le 28janvier prochain à l'Espace Talagrand.
Vous avez été les précurseurs de cette discipline en Bourgogne Franche-Comté, est-ce qu'il y a d'autres structures qui accueillent une organisation comme la vôtre en Bourgogne Franche-Comté ou dans l'hexagone ?
En Bourgogne FrancheComté, nous sommes les seuls à proposer une telle organisation, par contre en France il y a déjà des clubs qui organisent
comme à Liévin, à l'ACB etc. Il y a même une coupe d'Europe de triathlons Indoor.