Les Jurassiens et lʼEPCC Terre de Louis Pasteur associent la 31e Fête de la science aux 200 ans de la naissance de Louis Pasteur à Dole.
Microbʼscopic 2022 propose un choix dʼactivités pour petits et grands. Scolaire ou grand public, chacun pourra sʼexercer à des ateliers, participer à des spectacles, des conférences ou des visites des maisons de Louis Pasteur. Lʼoffre de cette fête de la science est complétée cette année par un parcours commenté et une journée hommage, de quoi contenter tout le monde !
Programme complet sur : www.terredelouispasteur.fr
Découvrez chez vous et dans les maisons des illustres, les liens que Pasteur entretenait avec ses contemporains.
Louis Pasteur a passé sa jeunesse et son adolescence dans le Jura et il y est ensuite très souvent revenu. Homme monde. il est aussi devenu “Illustre”, ainsi qualifié par le label donné à sa maison natale à Dole et sa maison familiale à Arbois. De son vivant. il a croisé de nombreux autres personnages reconnus également comme des Illustres et qui ont croisé son œuvre, parfois de manières détournées. Ce dispositif de médiation digitale se propose de repeupler la vie culturelle et domestique de dix-neuf de ces Illustres, qu'ils soient scientifiques ou non. Il tisse la toile de leurs réseaux de sociabilité, leurs interactions avec le monde et leurs histoires hors des sentiers battus qu'on leur connaît. Il raconte les événements, grands ou petits, dans lesquels ils ont été impliqués, met en lumière des objets, parfois des trésors qui les relient. Ils dressent le portrait de cet autre illustre qu'est Louis Pasteur. Projet collectif, il a nécessité la participation des personnels des Maisons dont les Illustres sont entrés en relation de plus ou moins grande convivialité avec Louis Pasteur. Découvrons-les dans les domaines qui les ont rendus si importants, mais aussi dans leurs maisons, leurs jardins et à leurs tables. Apprenons à les connaître par les chansons ou les poèmes qui les ont célébrés. Découvrez le récit de leurs rencontres et de ces objets témoins de leurs histoires et de l'Histoire.
Dole • La CommanderieLa Fondation La main à la pâte coordonne avec le soutien de lʼacadémie des sciences un réseau national de 13 Maisons pour la science et 26 centres pilotes. Celui de Dole-Arbois est porté par lʼétablissement public de coopération Terre de Louis Pasteur avec lʼappui des rectorats de lʼacadémie de Besançon et de lʼacadémie de Dijon.
Le Bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur, les compétences historiques de lʼAtelier Pasteur (Dole, 1994), les ressources pédagogiques développées par lʼEPCC et La Fondation La main à la pâte sur lesthèmes de la microbiologie, de lʼimmunologie, de la physique et de lachimie offrent lʼopportunité dʼune journée nationale à Dole, à destination des réseaux La main à lapâte, des enseignants et étudiants des INSPE de Dijon et de Besançon et les enseignants de ces deux académies. (professeur.e.s des écoles et dʼEST).
Réservation obligatoire pour le buffet, conseillée pour les conférences. Atelier Pasteur, 03 84 82 11 24
Buvilly
Altitude : de 290 à 575
Superficie :
Population : 388 habitants (les Buvillois) Canton de Poligny Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura
CONSEIL
Florent Gaillard : maire – Guy Aubert (1er adjoint) – Bénédicte Lamy (2e adjointe)
Conseillers municipaux : Caroline Ronzel
PierreYves Henriet – Patrick Lamy – Julien Debouche – Cyrille Béjean – Christophe Pierre – Cloé Brandao – Christophe Rigaud.
“BUVILLY : LEVILLAGEOÙILFAITBONVIVRE !” AUFILDEL’ENTRETIENQU’ILNOUSACCORDE, LE MAIREDE BUVILLYRECONNAÎTAVECUNLÉGERSOURIREDECONTENTEMENTQUECESLOGANQUI FIGURESURLESITEOFFICIELDELACOMMUNELUIPLAÎTBEAUCOUPETQU’ILESTTOUTÀFAIT JUSTIFIÉ. ALORS, FLORENT GAILLARDDIT-ILVRAI ?
Un endroit béni des dieux si ce n’est cette satanée RN 83 Adossé aux contreforts viticoles de Pupillin, entre Poligny et Arbois, ce village qui refuse des constructions à tout va, a su garder son authenticité et capter une population qui apprécie cet environnement bucolique. Pas de lotissements dortoirs donc qui se vident en journée. Quatre cents habitants avec de nombreux jeunes, quelques artisans, des vignes pour une consommation familiale ; monsieur le maire a dit vrai. De plus, il s’est occupé de réduire la dangerosité de la RN-83 en demandant la pause d’un radar au cœur du village. “Nous avons réalisé une étude avant l’implantation de cet engin. On comptait huit mille véhicules par jour et deux mille camions. Certaines voitures ont été enregistrées à 130 km/h et la moyenne de passage se trouvait légèrement supérieure à 70km/h. Cette mesure s’imposait d’autant plus qu’il existe depuis quelques années un commerce — la boulangerie — en bord de route. Nous ne sommes jamais contents de nous faire flasher, mais dans le cas de Buvilly, c’était une nécessité absolue !” Un cadre de vie aussi agréable, mérite qu’on l’entretienne.
Entretien, réhabilitation, le maire et son équipe à la manœuvre
“A cause de mon activité professionnelle très prenante, nous nous sommes répartis les tâches au sein du Conseil municipal. Ainsi Bénédicte Lamy, la seconde adjointe est en charge de toutes les relations avec la Comcom, quant à Guy Aubert, premier adjoint, il s’occupe des travaux. N’allez pas croire que je n’ai plus rien à faire. Les dossiers sont nombreux même si avec les réformes administratives successives, les mairies sont de plus en plus dessaisies de nombreuses compétences.” Depuis vingtsept ans qu’il siège au Conseil municipal et en entamant son
second mandat de maire, Florent connaît tout du village. Il s’est occupé de la transformation de locaux municipaux en trois logements qui seront loués dès leur inauguration le 3 octobre de cette année. Il songe à la réfection du toit de l’église, à la pose de l’enrobé des rues de la mairie et de Lavaux. La réalisation d’un city parc (aire multi-support), contribue à l’agrément de vie évoqué plus haut. Si tous ces travaux chargent fortement les dépenses, certains investissements rapporteront des économies comme le passage de l’éclairage public en ampoules “basse consommation” Une réflexion se mène pour une coupure, une partie de la nuit, de cet éclairage. Beaucoup d’occupation mais aussi de nombreuses satisfactions.
“J’aime le contact avec les habitants”
Faudrait-il aimer se faire mal pour accepter d’être maire d’une petite commune ? Pas du tout. “Bien évidemment, nous avons, tous les maires de petites communes de nombreux soucis, mais
pour moi c’est un plaisir de rencontrer les administrés que depuis bien longtemps je croise dans les rues du village. On discute, on évoque ce qui va, ce qui ne va pas et on avance. C’est absolument passionnant. Pour cela une seule recette : demeurer toujours très accessible et les gens vous le rendent bien. D’ailleurs vous verrez quand vous rencontrerez l’équipe qui s’occupe de l’animation du village, ils partagent ce sentiment : Buvilly : le village où il fait bon vivre !”
Buvilly
mairie-buvilly@wanadoo.fr
officiel de Buvilly : mairie-buvilly.fr
Serge, le père s’occupe de son cheptel de Montbéliardes, Christophe, le fils, gère un troupeau de Charolais. Toute la famille PIERRE possède une vraie passion pour les bovins. Mais pas uniquement puisque Christophe élève une quarantaine de chevaux américains. Bienvenue à la ferme.
“Les cent dix charolais que vous avez vus en venant ici partent à dix-douze mois pour les mâles et les femelles restent ici jusqu’à l’âge de trois ans. Nous avons parmi nos clients des bouchers à Poligny, le magasin Brelot et à Arbois sous les arcades, la maison Gorze. C’est vraiment de la proximité. De même, à part quelques granulés, et pour la paille, nous sommes entièrement indépendants et autonomes pour la nourriture de nos bêtes. Cette tendance actuelle pour une économie de proximité, est une longue habitude chez nous.”.
Des vaches et des chevaux
“Quand un ami d’Aiglepierre a cessé son activité, j’ai récupéré ses chevaux. Depuis j’en compte quarante de race américaine. De celle que l’on voit dans les westerns. Je n’en fais pas une activité professionnelle. Ils sont là pour ma famille et mes amis. On fait des petites randos dans les environs. C’est très décontracté, très convivial. Ça me détente un peu de la gestion du troupeau, qui, à mon âge, commence à me peser sur les épaules.”
La relève sera bientôt là “Depuis tout jeune, je travaille à la ferme. Certes c’est une vraie passion, avec une totale liberté d’organiser son travail. Cependant, maintenant avec le troupeau qui a grossi — pas loin de deux cents bêtes avec les petits veaux — et les cultures pour rester autonome concernant la nourriture, comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure, cela fait beaucoup. Mais j’ai deux fils qui sont au Lycée de Montmorot. Ils m’aident pendant leurs vacances et ils seront bientôt prêts à prendre la relève. Je profiterai certainement davantage de mes chevaux.”
Electricien de profession, dénicheur, restaurateur de véhicules militaires anciens par passion, Alexandre Bejean, passe toutes les heures que son activité professionnelle lui laisse de libre pour redonner vie à quelques-uns de ces engins qui ont participé au débarquement de Normandie, à la Seconde guerre mondiale et à quelques autres encore.
“Mon grand-père était résistant et la ligne de démarcation n’était pas très éloignée d’ici. Alors peut-être que ce passé m’est revenu en tête et qu’il m’a donné envie d’en garder le souvenir d’une façon très concrète. Depuis dix ans je me suis mis à collectionner ces véhicules si emblématiques des périodes qu’a vécues mon grand-père”. Alexandre recherche de ces vieux engins qu’il déniche un peu partout en France voire à l’étranger. Le premier problème consiste souvent à ramener à Buvilly la dernière trouvaille qui se trouve incapable de mettre une roue devant l’autre. Une fois au garage, le vrai travail commence.
Ça roule pour les parades, les commémorations
Ces véhicules fonctionnent tous. Ils participent à des cérémonies de commémoration comme par exemple la JEEP qui est allée en Normandie le 6 juin 2004. Ce n’est pas du folklore, on suscite beaucoup d’émotion, de sympathie. Les souvenirs sont vivaces. Cela nous fait plaisir. De plus, mon atelier est ouvert aux visites sur rendez-vous.”
*JourJ
Située en forêt de Buvilly mais à la limite des parcelles de Pupillin, la Croix du Bioulet reste un peu énigmatique. D’une part, certains historiens pensent qu’elle fut élevée pour délimiter les forêts que se partagèrent Poligny et Arbois. “En 1299, la délimitation des territoires forestiers de respectivement Poligny et Arbois avait été confiée au noble et sage Chevalier REGNAULT, châtelain de Poligny. La mission de ce Châtelain a conduit à la division de la forêt en deux blocs selon une ligne de séparation que l'on a appelée ligne sommière. En bordure de cette ligne furent érigées beaucoup plus tard, (en 1617), la croix SAULNIER et la croix du BIOULET qui font office depuis lors de borne de partage.” *. Allant dans ce sens les inscriptions visibles sur la stèle de cette croix côté du midi “A Dieu plaise Poligny 1617” et de l’autre côté : “Ainsi Dieu ayme Arbois 1617”*. D’autre part, une légende raconte que cette croix fut érigée pour protéger les marchands (contrebandiers ?) qui transportaient le sel de Grozon vers la Suisse. Il se trouvait juste à côté une urne pour déposer son offrande en demandant la sainte protection. Il n’est pas dit qui relevait le contenu de la cagnotte. Concernant l’étymologie de ce terme tous s’accordent pour dire que ce nom vient du mot bioule signifiant bouleau.
Il faut tout démonter, la carrosserie ou ce qu’il en reste, le moteur. Denis le mécanicien s’y attèle et “désosse la bête”. Il remontera tout après en avoir vérifié ou changé chaque pièce. “Il faut que ça ronfle à nouveau comme aux plus beaux jours si l’on peut dire pour des engins de guerre. Les pièces manquantes sont découpées dans de la tôle pour blindage suivant les plans glanés ici ou là ou d’après des photos de revues spécialisées.” La carrosserie ainsi reconstruite est sablée et repeinte à Poligny aux établissements AERA. Il suffit de remettre le moteur en place et le tour est joué. Elémentaire à mille heures de travail près.
Quand on aime, on ne compte pas “Quand je vous parle de mille heures de travail, ce sont mille heures d’atelier. Je ne compte pas le temps passé à l’ordinateur pour effectuer toutes les recherches de documentation, de pièces. On finit par y arriver. Pour les Jeep ou les GMC cela ne pose pas trop de problèmes car il y en a eu de très nombreux en circulation. Pour les half-tracks c’est déjà plus compliqué. Quant au mammouth, le fameux Pacific-M2 G, dépanneuse de chars ce fut la croix et la bannière. Mais vous voyez, il se trouve là prêt à partir. Et tout est en ordre de marche.”
Christophe PIERRE Route de Pupillin - 39800 Buvilly Tél. 03 84 37 80 55 Alexandre Bejean aux côtés de la fameuse dépanneuse de chars Denis Poncet, la tête penchée sur le moteur d'une JEEPASSOCIATIONSPORTIVEETCULTURELLE
L’Association sportive et culturelle de Buvilly est une dame quelque peu âgée mais qui se porte très bien. Les nombreuses activités que propose sa trentaine de membres sont là pour en témoigner. Inventaire.
“Cela doit bien faire une quarantaine d’années que je participe à la vie et à l’animation de l’Association Sportive et Culturelle de Buvilly. Mais depuis que j’habite au pays je l’ai toujours connue. On m’a élu président il y a trois ans. Vous savez, c’est un titre purement honorifique, il en faut bien un dans une association loi 1901. En fait, nous sommes une bonne équipe d’une trentaine de personnes et quand on organise une manifestation, les effectifs doublent aisément. Tous bénévoles, bien évidemment. C’est très convivial et c’est ce que j’aime ici.” explique Didier Gaudry.
En mai, les “gens du village” marchent pour leur plaisir et partagent un repas tiré du sac. Pas de publicité c’est du “entre-nous”. Par contre en juin, ceux qui veulent en découdre, peuvent s’affronter dans la course des vignes qui accueille quelques belles pointures de la course à pied hors les villes. Tous peuvent se joindre à cette élite pour le plaisir et non plus pour la gagne sur les douze kilomètres de ce parcours qui existe depuis dix ans. D’un tout autre genre, le concours de pétanque, en doublettes à trois boules, se passe au mois d’août. Pour la reprise post-covid cinquante-six binômes ont retrouvé ce plaisir en 2021.
Après un été plein de tous ces efforts, une bonne tablée de moules frites permet, dès novembre, d’affronter les premiers frimas de l’au-
tomne bien au chaud dans la salle municipale. D’autres activités existent qui s’organisent main dans la main avec la municipalité très complice de cette vie associative, comme le traditionnel repas des anciens ou l’arrivée du père Noël en calèche tirée par des chevaux comtois comme il se doit. Il ne faudrait pas oublier l’inter-village où quatre communes : Grozon, Buvilly, Pupillin et Chamole se livrent, une fois tous les deux ans, un combat acharné pour la gloire de remporter le trophée. Et, devinez qui en fut le dernier glorieux vainqueur ? Buvilly pardi ! “Vraiment il fait bon vivre à Buvilly.”.
Contact Association Sportive et Culturelle de Buvilly - En mairie
Si l’apiculteur veut des ruches en bonne santé au printemps, il doit dès l’automne préparer l’hivernage des abeilles. A l’arrivée de l’automne, la reine pond moins et toute la ruche tourne au ralenti. Il faut donc s’assurer qu’aucun risque ne plane sur la colonie. Suivons Jean-Pierre Courbet vice-président du GDSA 39*.
Un technicien bénévole au service des apiculteurs Jean-Pierre Courbet se passionne pour la vie des abeilles et la production de miel depuis son enfance. A force de lectures, de rencontres et d’examens, il obtient le diplôme de Technicien Sanitaire Apicoles diplôme décerné par la FNOSAD**. Ainsi peut-il, lors de ses visites régulières aux apiculteurs, les conseiller sur les traitements appropriés et leur commander en direct aux laboratoires les médicaments et traitements nécessaires sous contrôle d’un vétérinaire. C’est l’époque de l’année où on le rencontre plus souvent en campagne qu’à la miellerie.
Une horloge biologique calée sur la rotation de la terre “La colonie d’hiver se compose en général du tiers des effectifs d’été. Soit environ quinze mille unités. La reine se mettra à nouveau à pondre au solstice d’hiver. Les abeilles sentent que les jours vont se rallonger, que le printemps reviendra. Mais d’ici là, il faut leur assurer un minimum de survie. Je vais vous montrer l’intérieur d’une ruche. Je regarde s’il n’y a pas des Varroas et si la reine est toujours bien là. Elle porte une petite pointe de couleur que nous lui avons posée sur la tête en début de saison. Vous voyez dans cette ruche tout est bien. Sur ce cadre on voit les larves, ces tout petits points blancs qui se trouvent dans certaines alvéoles, il n’y a pas de prédateur, la reine bouge bien, elle est bien entourée. C’est parfait. Juste un peu de complément de nourriture dans quelques jours. Elles disposeront de tout ce qu’il faut pour attendre le printemps. Je passerai régulièrement pour vérifier le bon fonctionnement de la colonie.”
Dès que le printemps revient…
Dans la région de la plaine jurassienne ce sont les noisetiers qui sont les premiers en fleurs. Alors, suivant la qualification de chacune, le travail reprendra. Certaines nettoieront, d’autres partiront butiner
etc. Le cycle du miel repart pour une année. ll faudra à nouveau surveiller les ruches et espérer que la météo sera favorable, une nouvelle grande sécheresse serait néfaste à la production de miel.
*GDSA39 : Groupement de Défense Sanitaire Apicole 39
**FNOSAD : Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles Départementale
Contact : Jean-Pierre Courbet 5, impasse de Mouchet - 39600 Les Arsures - Tél. 03 84 37 49 39
Village vigneron sur les pentes du Revermont, Buvilly a vu sa population diminuer sensiblement depuis la fin du XIXe siècle, mais n’en demeure pas moins une cité accueillante.
D’origine très ancienne, l’étymologie de son nom serait “Buvillius”, patronyme d’un homme gaulois avec l’extension “acum” d’après Dauzat. Ainsi, avant de devenir “Buvilly”, on a parlé de Buvliacum, Byvileyum et même Bévilly.
Gaulois et Romains aux temps antiques Située sur la via Agrippa reliant Lyon au Rhin, voie créée par Agrippa au 1er siècle av. JC sur demande du premier empereur romain, cette bourgade existait déjà au temps des Gaulois. Divers documents (tuiles, médailles, etc.) et ruines antiques attestent cette présence. Comme d’autres, elle fut pillée et incendiée lorsque les Germains, les Huns et autres populations appelées “Barbares” envahirent le territoire occupé par les Romains.
A la fin du Ve siècle, un religieux d’Autun nommé “Laurent” attiré par la vie érémitique décida de s’installer en pleine forêt au lieu-dit “Silèce” près de Poligny. Lieu de prière des druides quelques siècles auparavant, il voulut faire oublier les superstitions païennes. Il y construisit une cabane où il demeura en ermite, mais renommé pour ses vertus, plusieurs disciples vinrent le rejoindre, obligeant la communauté à construire des locaux qui devinrent un monastère. 70 moines y habitèrent, et d’autres continuèrent à arriver nécessitant la création d’un second monastère à proximité, au lieu-dit “Maximiacus” sur le territoire de Buvilly. 40 religieux s’y installèrent. Ces deux établissements étaient gouvernés par l’abbé de Saint-Lothain. Ce monastère fut ruiné par les Normands vers l’an 888, et ses biens devinrent la propriété de l’abbaye de Baume. Un autre prieuré a-t-il été construit sur l’ancien ? Certains historiens l’affirment, précisant même qu’il aurait été habité jusqu’en 1639 par un prieur et trois ou quatre moines. C’est à cette date que les troupes de Saxe-Weimar le détruisirent. Curieusement, il n’en demeura aucun vestige.
Au temps des seigneurs, Buvilly était une prévôté qui dépendait de la châtellenie de Poligny. Une famille noble du nom du village y possédait un fief. En 1304, vivait Guillaume de Bévilly. En 1353, Renaud de Bévilly était prévôt de Poligny. Cette famille continua à dominer le village avec les descendants sous le nom de “Dieu-le-Fit”, puis Fauquier et Beauffremont. En 1396, un autre fief était propriété de Jeannette de Reculot. Il passa à la famille Dupin. Buvilly est aussi la patrie d’autres grandes familles parmi lesquelles certains membres se distinguèrent. Ce fut le cas de Etienne Moine et Jean Lemoine, conseillers au parlement de Dole, Pierre Loiseau, chef de bataillon, Gilbert Navand, Arsène Baverey, Jean-Théodore Mouchot, etc. qui se firent remarquer.
Notons que l’église très ancienne dédiée à saint-Symphorien a été remaniée plusieurs fois au cours des siècles. Les piliers séparant la nef des collatéraux remontent au XIe siècle.
5 Didier Gaudry, président
Avec les inaugurations des espaces de Lons-le-Saunier et Sellières, les 15 et 16 septembre, le réseau “France Services” étend son maillage dans le département avec 24 “guichets uniques” à la disposition des Jurassiens pour différentes démarches administratives.
Porté par Thierry Gaffiot, adjoint à la Ville Solidaire, à la Santé et aux Affaires Sociales, et Cécile Blondel, directrice du CCAS, le projet France Services de LonsleSaunier a abouti en juin dernier avec l’ouverture fin juin d’un espace dans les locaux de la Maison de l’Emploi et des Services, au 1000 Rue des Gentianes, en plein cœur du quartier de la Marjorie. Lors de son inauguration, le 15 septembre, le maire, JeanYves Ravier, a mis l’accent sur son implantation au cœur de ce quartier prioritaire de la politique de la ville. Il a exprimé sa grande satisfaction quant à ce service supplémentaire apporté au public et à sa fréquentation déjà importante depuis l’ouverture. Danièle Brulebois, députée de l’arrondissement, a rappelé la volonté du gouvernement de développer les services publics de proximité dans des espaces où le personnel a le sens de l’accueil, de l’écoute et la capacité à expliciter les demandes. Justin Babillotte, souspréfet de LonsleSaunier, a insisté quant à lui sur la volonté de l’Etat de proposer un espace d’accueil à moins de 30 minutes de chaque Français.
La ville a investi 10 000 euros pour l’aménagement de ce “France Services” et participe à hauteur de 30 000 euros par an à son fonctionnement, tout comme l’Etat.
Emilie Hernandez, la responsable, et Thiéphaine Scandolera assurent l’accueil du public les lundis, mardis et jeudis de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30, et les mercredis et vendredis de 9 h à 12h30.
“France Services” dans l’ancien bureau de poste de Sellières
Bernard Joly, maire de Sellières, est à l’origine de l’installation d’un espace “France Services” dans les locaux de l’ancien bureau de poste (7 Rue Jean Moulin), entièrement rénové en 2017, et rendu accessible aux personnes à mobilité réduite. Le projet a été mené conjointement avec la Communauté de Communes BresseHaute Seille, avec le soutien financier de la Poste, et piloté par Eddy
Syanah de Ezechiel TOH et Anita SOUSSI, SaintAmour
Marceau de Sylvain FENIET et Sophie MOIREAU, Voiteur
Agathe de Thomas MULLER et Lise CRINQUAND, Sellières
Ryan de Romain BALAZS et Karen QUINCI, VerssousSellières
Maëlys de Brian MARTIN et Séverine LISSE, Arinthod
Lily de Philippe PREFAUT et Christelle GIROD, Cize Léandre de Alexandre
LECOEUR et Hélène VAUDRIT, Crotenay
Louise de Yves CRUBELLIER et Véronique GUILLAUMIN, Montrevel
Inès de Philippe GRUET et Barbara BURCKEL, Longchaumois
Rose de Charly CONTINI et Clarisse MARILLIER, Montaigu
Neylan de Claudy NUMA et Aurore BRIQUEZ, Macornay
Victor de Etienne JANIN et Fabienne JOACHIM, VilleneuvesousPymont
Thelma de Jérémy ROUSSEAU et Camille MARILLER, VilleneuvesousPymont
Salomé de Quentin RAVASSARD et Lory GOUVERNEUR, Nogna
Isaiah de Yoan LACASSE et Charline DULAC, Arbois
Lacroix, viceprésident en charge de l’Animation culturelle et des services à la personne. Les élus présents lors de l’inauguration, le 16 septembre, déplorant la fermeture ces dernières années de nombreux services publics, en particulier en milieu rural, dans un souhait de rentabilité, se sont réjoui de la création de ce réseau de proximité que constitue “France Services”. L’espace d’accueil de Sellières est moderne et convivial. Une équipe de deux agents, pilotée par Mathieu Rochet, chargé de mission développement du sport et de la vie associative, accueille le public 24heures par semaine, dont le samedi matin. Outre les services garantis par le label “France Services” (voir par ailleurs), l’espace de Sellières propose un accompagnement au numérique, la diffusion de l’information de l’OT JurAbsolu, des permanences des services de la CCBHS, et la présence ponctuelle d’associations du territoire : Elan Emploi, Abrapa, AIR (Association Intercommunale de réinsertion), l’ADMR et les PEP39. Le FABLAB de Commenailles met également à disposition
Simon de Clément CHIÉFARE et Cyrielle KORCZENIUK, Plasne
Loris de Mickaël SIMON et Emmanuelle MULLER, Colonne DÉCÈS
POUDROUX Raymond veuf DAGUE, Arinthod, 84 ans
CHOUX Marie veuve GRAPPIN, Arlay, 84 ans
DUBREZ Monique veuve CHAGNARD, BeaufortOrbagna, 88 ans
SCHAFFER Monique mariée CHAUVIN, BeaufortOrbagna, 68 ans
GIROD Guy divorcé TAVARES FARINHA, Chailleuse (La), 74 ans
BAILLY JeanPierre, Champagnole, 62 ans
GUYOTY Jacqueline veuve TISSERAND, Chaussin, 81 ans
MILLET Jean marié MIELLE, ChillyleVignoble, 74 ans
PAPONNET Michel, ClairvauxlesLacs, 80 ans
MARQUES RAMALHO Ana veuve dos SANTOS, Coteaux du Lizon, 79 ans
DUBANT Olivier, Courlaoux, 59 ans
DE GRACIA SEPULVEDA Juan marié GUILLEMIN, Cousance, 85 ans
DELIANCE Jackie divorcé DAVEAU, Cousance, 72 ans
BAILLY Monique mariée SAIVE, Crotenay, 88 ans
MOISSONNIER Odile veuve
PLOSSARD, Digna, 90 ans
TADJINE Zakia divorcée FETAIMIA, FortduPlasne, 88 ans
PALLAVISINI Néréo marié LANET, Gevingey, 82 ans
BONDIVENNE Denise veuve BATHIAS, Gigny, 94 ans
LAMY MarieJosèphe veuve RAMEAU, Hauts de Bienne, 88 ans
BOUCHARD Gilles marié BUATOIS, L'Étoile, 69 ans
CHAUDOT Paulette veuve HUGOT, LonsleSaunier, 101 ans
PRUDENT Denise veuve PATARD, LonsleSaunier, 93 ans
MOINE Odette veuve
BARDET, LonsleSaunier, 89 ans
HAZEMANN Eliane divorcée TISSAY, LonsleSaunier, 87 ans
BORDIAU Monique veuve RENAUD, LonsleSaunier, 86 ans
ORMANCEY Jean marié
MICHOULIER, LonsleSaunier, 82 ans
COURVILLE Yvette veuve SAILLARD, Macornay, 89 ans
CHALUMEAU Jean marié AUNE, MessiasurSorne, 93 ans
PERROT Nicole divorcée MALHERBE, Montain, 89 ans
COMTET Roger marié RAFFIN, Montmorot, 85 ans
ROTA Maria veuve MOREL, Nance, 88 ans
REVEILLAUD Ghislaine veuve DUVAL, Ney, 86 ans
COMPARET Jean marié GAUDILLIERE, Plainoiseau, 80 ans
VUILLIEN Andrée veuve CUNY, Poligny, 90 ans
BOISSON Noëlle veuve FOYET, Poligny, 90 ans
CHAPON Pierre marié DECHAUME, PontdePoitte, 88 ans
JEAMBEAUX Bernard, Sellières, 84 ans
FAILLENET Marcelle mariée FUMEY, Sirod, 84 ans
RAYMOND Daniel marié ALEU, Vernantois, 87 ans
une conseillère numérique à 80 % de son temps. Pour Serge Castel, préfet du Jura, l’Etat doit s’adapter aux territoires, d’où l’importance du “aller vers…” afin de dynamiser l’offre de service public, au plus près des citoyens. Il considère comme essentiel la présence d’une conseillère numérique. Il souhaite en outre développer le réseau “France Services” dans le Jura pour écouter, aider et protéger la population. Il évoque également la création possible d’un bus “France Services” pour aller au plus près des personnes ne pouvant pas se déplacer.
“France Services” de Sellières est ouvert les mardis, jeudis et vendredis de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30, le mercredi de 14 h 30 à 17h30 et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30.
“France Services” est un guichet unique regroupant plusieurs administrations : ministères de l’Intérieur et de la Justice, Direction générale des finances publiques, Pôle emploi, l’Assurance retraite, Caisse nationale d’assurance maladie, Caisse nationale des allocations familiales, Mutualité sociale agricole, La Poste. Le public peut ainsi effectuer des démarches administratives liées notamment à la situation fiscale, la santé, la famille, la retraite, l’emploi, le logement. Il est conseillé dans ses démarches et reçoit des réponses à visage humain. Il a également accès en libreservice au matériel nécessaire pour réaliser ses démarches : ordinateur, scanner, imprimante.
Pour plus d’informations : www.cohesion-territoires.gouv.fr/france-services
13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 0384825021
n°ISSN: 1779-2185
Imprimé en France
Rédaction edition.paoh@wanadoo.fr
Régie publicitaire edition.paoh@wanadoo.fr 06 72 77 70 44
Sellières : Serge Castel, Préfet du Jura, et Jean-Louis Maître, président de la CCBHS, ont signé les conventions Etat-ComCom Justin Babillotte, sous-préfet de Lons-le-Saunier a inauguré l’espace “France Services” de Lons
Après une vingtaine dʼannées, le Cercle Sportif Lédonien retrouve les cimes de la Fédérale 2 pour cette saison 2022-2023.
Au contraire de la dernière saison, durant laquelle notre équipe fanion ne s’est inclinée qu’une seule fois en phase régulière, ce nouveau chapitre sera bien plus ardu, avec des équipes habituées de longue date à ce niveau.
L’objectif affiché est donc simple mais non moins ambitieux : le maintien.
Pour le premier bloc de trois matches, le CSL a affronté deux équipes de son “ calibre”, à savoir Metz en ouverture du championnat et Chalon-sur-Saône, intercalé par un prétendant aux phases finales : le Grand Dole Rugby.
Et l’on peut dire que cette rentrée a été plutôt réussie. En effet, nos valeureux Blancs ont emporté deux matches sur trois : victoire contre Metz ( 20 – 17 à domicile, au Stade Dumas), sévère défaite contre Grand Dole
( 47 – 3 à l’extérieur) avant un épique succès dans l’ultime seconde avec un essai transformé pour coiffer au poteau le Rugby Tango Chalonnais (20 – 19 dans un Stade Dumas rempli).
Le bilan de ce premier bloc est donc plutôt satisfaisant et aligné à notre objectif de maintien, avec 8 points pris sur 15 possible. Le prochain qui s’offre à nos Lédoniens s’annonce encore plus périlleux, avec dans l’ordre des affrontements : Villars-lesDombes, Pontarlier puis Saint-Priest. Rendez-vous le mois prochain pour faire le point !
Qui dit nouvelle saison et nouveau niveau sportif (Fédérale 2), dit nouvelles ambitions et nouveaux moyens. Pour ce faire, le CSL peut compter sur lʼindéfectible soutien de ses partenaires, premier soutien économique (et affectif !) de notre club centenaire. À ce titre, nous remercions nos partenaires qui renouvellent leur confiance pour cette saison 2022-2023 et saluons les nouveaux arrivés : Les Arcanes de Lons, Bambou, Cœur de Fleurs, Comptoir de lʼOurs, Comptoir des Fers, lʼInstitut de Beauté Hélène Czarnecki, Émulsion des Saveurs, Jura Pompage, Le Clos Fleuri, Le Grand Café du Théâtre, Meilleurtaux, PANO Lons-le-Saunier, Rhinovation, Territoire dʼHomme, VICI Language ainsi que Pays de Lons, qui nous permet de communiquer dans ses pages. Merci à tous de faire partie du Cercle. Plus quʼun club, cʼest une véritable plateforme dʼéchanges, dʼopportunités et dʼémotions portés par les plus nobles valeurs du sport et de lʼovalie.
Après une première année réussie, couronnée par une labellisation décernée par la Fédération Française de Rugby, le Centre dʼEntraînement du CSL reprend du service. Pour cette deuxième saison, ce sont 11 jeunes joueurs (âgés de 16 à 23 ans) qui vont pouvoir bénéficier dʼun accompagnement sur-mesure. En plus de ce groupe, une quinzaine dʼautres joueuses et joueurs pourront ponctuellement en profiter. Pour rappel, cette initiative sʼinscrit dans la recherche dʼexcellence de la formation dans le rugby français fédéral en direction dʼun public féminin et masculin. Ceci dans le respect des valeurs spécifiques à lʼovalie qui nous sont chères (plaisir, respect, solidarité, esprit dʼéquipe, dépassement de soi), en concevant tout en même temps une formation scolaire, universitaire, professionnelle et sportive. Le Centre sʼinscrit donc dans le projet du club (retrouver une place centrale dans le rugby régional, miser sur ces jeunes pousses, alimenter lʼéquipe fanion de Fédérale 2) et propose un double projet : sportif et personnel (réussite scolaire, universitaire et/ou professionnelle).
Une journée de cohésion et de reprise a été organisée le samedi 1er octobre, au Stade Dumas, pour lancer officiellement cette deuxième saison.
Victoire Metz (J01)
Victoire Chalon-sur-Saône (J03)
« UKRAINE FIRE »
Du freak folk au cabaret punk, de la musique du monde à la pop baroque, l’extravagante magie de ces chanteuses, musiciennes, comédiennes opère depuis dix ans. Réfugiées en France depuis la guerre qui frappe leur pays, ces artistes ukrainiennes proposent un spectaclerévolte, initialement intitulé Freak Cabaret, rebaptisé à la lumière du contexte.
MARDI 18 OCTOBRE : 20H30
LonsleSaunier Le Colibri Avec le soutien du Colibri. Soirée exclusivement réservée aux résidents et à quelques invités.
Dans un dispositif circulaire, six artistes se mêlent aux spectateurs pour chanter, danser, simplement être ensemble, « amortir les coups durs comme célébrer les joies ». Un voyage musical vocal essentiel, tout
Un septet instrumental et vocal qui mêle l'essence des musiques cubaines et caribéennes au rock psychédélique. De cette insolite fusion découle un alliage tropicalisé, électrique et dansant. Ce groupe bouillonnant d’énergie livrera à Champagnole un show enflammé.
SAMEDI 15 OCTOBRE : 20H30 Bréry Salle des fêtes
Elle invente son monde, crée le verbe, les mots, les langues. Ce conte polyphonique, drôle, décalé et étonnamment philosophique, est mené par quatre voix féminines dont les harmonies mêlent compositions, chants ethniques et tubes des années 80’.
JEUDI 13 OCTOBRE : 15H
VilleneuvesousPymont Résidence Seniors Poirier Doré
JEUDI 13 OCTOBRE : 20H30 Montaigu Salle des fêtes
VENDREDI 14 OCTOBRE : 20H30 L’Etoile Salle des fêtes
Une immersion dans le sud de l’Italie des années 80 lors des fêtes familiales autour de Naples. Accompagnée d’une accordéoniste au jeu sensible, elle nous invite à un voyage sensitif où se côtoient des classiques napolitains incontournables et de petites perles inconnues venant de Sicile ou des Pouilles. Un dépaysement qui sent le soleil…
22 OCTOBRE :
française poétique.
saxons, qui révèle un
1ére partie accompagné d’une danseuse
1ère partie, sera accompagné d’une danseuse. Le groove spontané et survolté détournera des
connus à la sauce caribéenne, une belle manière de
riche
Colas PhotographieMUSIK Ap’PASSIONATO a le plaisir de proposer cette année un festival FRUIT DES VOIX territorialisé sur le Jura, avec une belle ouverture aux villages et petites villes. Nous vous espérons très nombreux.ses à venir découvrir les artistes programmés, à savourer leur créativité vocale, à vous immerger dans leurs voix aux multiples couleurs à travers des musiques actuelles de tous les horizons…
VENDREDI 28 OCTOBRE : 20H30
Frébuans Chapelle Saint Georges
SAMEDI 29 OCTOBRE : 20H30 Dole La Commanderie Coréalisation Les Scènes du Jura Scène nationale / Le Moulin SMAC du Jura / Fruit des Voix À l’occasion de ses 25 ans de tournée, après avoir sillonné les scènes du monde entier, la joyeuse bande des dix musiciens de l’Orchestre National de Barbès continue de se réinventer et de brasser les styles, tout en revenant aux musiques et mélodies populaires d’Afrique du Nord marquées du son de leurs origines. Un patchwork multiculturel et énergique, intelligent et irrésistiblement festif.
Fondé sous l'impulsion de Ste a Miteva, artiste d’origine bulgare, ce groupe partage avec beaucoup d’enthousiasme et de chaleur sa passion pour les chants bulgares mais aussi les chants orthodoxes et des Balkans. Ces quatre chanteuses vous embarquent dans un voyage polyphonique haut en couleurs. Des voix bien « vivantes » parfois accompagnées d’instruments traditionnels bulgares
STEVE WARING « 50 ANS DE SCÈNE »
DIMANCHE 30 OCTOBRE : 16H30
LonsleSaunier Grande Salle du Bœuf sur le Toit Coréalisation Le Moulin SMAC du Jura / Fruit des Voix
Steve Waring revient en quintet « familial » pour célébrer ses 50 ans de chansons ! Tous, enfants comme adultes, se retrouveront autour de ses grands classiques et de son répertoire traditionnel nordaméricain.
DIMANCHE 23 OCTOBRE : 16H Cousance Eglise avec le soutien de la municipalité de Cousance
Trois musiciennes, issues de l’univers classique mais désireuses par les cordes et les voix associées, de bousculer les frontières, les idées, les jeux et les genres. Violon, Alto et Violoncelle viennent côtoyer leur 3 voix qui inventent un langage imaginaire, jouent des consonances, des syllabes, des harmonies et des timbres avec de magnifiques univers musicaux.
« LA MALADRESSE »
MERCREDI 26 OCTOBRE : 20H30 Hauteroche Crançot Salle des fêtes
Une idée griffonnée qui parfois sommeille. D’autres viennent la nourrir, elle s’étoffe… Réécrite, remodelée, reformulée, elle acquiert sa plénitude après des heures, des jours voire des semaines de maturation, avant de devenir « chanson ». Quel bonheur d’accueillir enfin ! cette artiste au tempérament bien trempé, à la voix douce et gouailleuse à la fois, aux yeux pétillants, qui affectionne la relation avec le public qui le lui rend bien.
LUNDI 31 OCTOBRE : 20H30
LonsleSaunier Grande salle Maison Commune
Emmanuelle Troy, aventurière de la voix, multiinstrumentiste, vidéaste nous invite avec le percussionniste Luc Girardeau à un puissant carnet de voyage musical sur les traces des grands aventuriers de la Route de la Soie. Il est ici question de transmission orale, de curiosité et d’émotion partagées, et pardelà les frontières, de la place faite à l’Autre.
Une voix solo, pleine et chaleureuse qui retisse une filiation nouvelle avec les grands auteurs de la chanson française comme Brel, Barbara, Anne Sylvestre, Ferrat, Brassens… Entourée de son accordéon, compagnon de toujours, elle offrer un concert qui laisse toute sa place à l’imagination.
JEUDI 27 OCTOBRE : 20H30
Chanteusesmusiciennes, auteures et compositrices, ce trio de femmes nous parle du féminin en toute chose, sans jamais y opposer les êtres. Tantôt puissantes, tantôt fragiles, affranchies des étiquettes, audacieuses, libres et en paix avec les loups parmi lesquels elles courent et hurlent la joie, la douleur et le plaisir.
Le 16e FRUIT DES VOIX se clôturera par une fiesta d’outremer entre l’immense Atlantique et l’Océan Indien, entre les cultures afrovénézuéliennes et réunionnaises : la symbiose entre les courants d’air chauds venus de la région de Barlovento au nord du Vénézuéla, avec ceux de la volcanique Réunion, qui reprend naturellement la tradition des fêtes populaires forgée par l’histoire de l’esclavage.
JEUDI 3 NOVEMBRE : 20H30 Macornay Salle des fêtes
Annik Meschinet, directrice de Musik Ap’Passionato
Du 7 au 9 octobre, L’Amuserie célèbrera son quart de siècle d’existence en grandes pompes, ou plutôt en “Grand tas”, si l’on se réfère au programme des festivités. Patrice Jouffroy, dit “Le Jouf”, directeur artistique, est revenu pour “Pays de Lons” sur les 25 ans de ce lieu qui a accueilli plus de 500 spectacles !
Conformément à ses engagements, le maire, Jean-Yves Ravier, et le conseil municipal lancent en octobre un “budget participatif” permettant à chaque Lédonienne et Lédonien de définir des projets d’intérêt général.
“Il s’agit d’une vitrine de la démocratie participative”, c’est ainsi que Nelly Faton, adjointe au maire en charge du renouveau démocratique, définit ce dispositif. Tous les habitants, sans limite d’âge, peuvent ainsi proposer des projets visant à améliorer la vie quotidienne de la population. Même les mineurs peuvent participer, accompagnés par un représentant légal majeur.
Une enveloppe de 20 000 euros est dédiée à ces projets d’investissement, dont le coût unitaire sera compris entre 1 000 et 5 000 euros, répondant à l’intérêt général, basés uniquement à Lons et n’induisant pas de dépenses de fonctionnement supplémentaires.
Le planning d’octobre 2022 à mars 2023
Les projets détaillés peuvent être déposés jusqu’au 30 octobre, via un formulaire, sur la plateforme participative : https://jeparticipe.lonslesaunier.fr, ou sur papier libre directement à la mairie. En novembre et décembre, les dossiers seront étudiés par un comité composé d’élus et de membres de différents services de la collectivité. Les projets préretenus (recevables, finança
bles et respectant les valeurs de la République) seront présentés par ce comité sur la plateforme. Les lédoniennes et Lédoniens seront ensuite invités à voter, après inscription, dans la première quinzaine de février. Les projets définitivement retenus seront annoncés le 1er mars, pour une réalisation courant 20232024. JeanYves Ravier souhaite pérenniser ce dispositif.
Le “Théâtre Group’”, créé en 1980, d’abord compagnie amateure, acquiert le statut professionnel en 1992. Dès 1996, “Le Jouf” et sa joyeuse bande commence à accueillir des spectacles d’autres compagnies, lors des “Amuseries de Noël”, aussi bien dans la cour du Bœuf sur le Toit qu’au centreville, et propose des spectacles de sketches et de musique tous les weekends durant un mois avec le “caféthéâtre Group’”. La municipalité de Lons s’intéresse alors de près au projet d’ouvrir un lieu permanent et met à disposition de la compagnie une salle au Bœuf sur le Toit. Après des travaux d’aménagement sommaire, la salle de l’Amuserie est ainsi inaugurée en grandes pompes en 1997.
Grâce à l’aide de la DRAC, le lieu accueille des artistes de théâtre de rue, rencontrés lors de festivals, d’abord une fois par mois, puis à un rythme bimensuel. Des spectacles sont également proposés dans la cour du Bœuf sur le Toit et Place de la liberté.
Malgré quelques périodes de doute, l’Amuserie n’a cessé d’accueillir des spectacles (plus de 500 en 25 ans), la programmation étant assurée bénévolement par le Théâtre Group’. La compagnie gère également “La vache qui rue”, lieu de résidence d’artistes à MoiransenMontagne, qui reçoit une quinzaine de troupes par an. De 2012 à 2014, l’Amuserie organise également “les Déboussolades” au centreville. Subventionné par la DRAC, le conseil régional, le conseil départemental et la ville de Lons, la structure développe également des partenariats avec Les Scènes du Jura, Musik Ap'Passionato, FRAKA, PROD'IJ.
“Le tas”, en ouverture de saison 2022-2023
Une cinquantaine de bénévoles, amateurs et
professionnels, musiciens, comédiens et techniciens participeront à l’ouverture de saison avec “Le tas”, les 8 et 9 octobre, de 15 h à 19 h : le public sera invité à présenter au “bureau” installé dans une camionnette, place de la Liberté, toutes sortes d’objets inutiles qui viendront rejoindre le tas d’objets périmés, désuets, fatigués, obsolètes, monté dans la nuit du vendredi au samedi. Des personnages “sur le déclin” feront régulièrement des apparitions, au son de la cloche agitée par “Le Jouf”, dans le plus pur style “Théâtre Group’” ! Un concert original clôturera la première journée du tas, le samedi à 19 heures.
Le vendredi soir, la compagnie “Les urbaindigèes” proposeront leur spectacle “Chantier, la tournée du coq”, en coréalisation avec “Les Scènes du Jura”, sur le parking derrière l’Amuserie.
Le samedi soir, La “Fraterie Kiltaclou”, une famille de dingues qui animera une soirée festive et déjantée à l’Amuserie.
Outre les spectacles réguliers, l’Amuserie propose également des ateliers ouverts à tous (clowns, expression, improvisation, enfants), permettant un brassage amateursprofessionnels.
Toutes informations sur l’actualité de L’Amuserie sur le site : https://www.lamuserie.com
“Chantier, la tournée du coq” - Vendredi 7 octobre à 21 h - Parking derrière l’Amuserie, - Tarif unique : 10 €
La “Fraterie Kiltaclou” - Samedi 8 octobre à 21 h à l’Amuserie - Tarifs : 5 et 10 €
Toutes informations sur l’actualité de L’Amuserie sur le site : https://www.lamuserie.com
Cinq des sites de la médiathèque intercommunale de Bresse Haute Seille proposent d’explorer les paysages d’une autre manière durant l’automne.
Le dessin et la musique à l’honneur au cours de 6ateliers, en extérieur, avec 2 artistes professionnels associés.
En partenariat avec les médiathèques de Bresse Haute Seille, Le Colombier des Arts et le Moulin de Brainans proposent d’explorer de manière artistique une nouvelle thématique, celle des paysages, en lien avec le Plan Paysage de la Communauté de Communes. Pour cela deux artistes étonnants viendront animer des ateliers les samedis d’octobre et de novembre sur cinq des sites de médiathèque du réseau intercommunal. Renaud Dalmais, artiste peinture et illustrateur lédonien, animera trois ateliers en octobre, où dessiner sera d’abord l’occasion de regarder les paysages. Les outils utilisés seront fournis : pinceaux, brou de noix et papier, les techniques partagées et commentées. Architecte et urbaniste de formation, Renaud Dalmais pratique le dessin depuis toujours. Il l’utilise comme un outil instinctif et sensible, pour exercer le regard, le modifier, l’enrichir de nouvelles perceptions !
Romain Joubert alias JOUBe, musicien professionnel, animera une autre série d’ateliers sur l’exploration sonore. Equipé de son micro pour enregistrer et d’un vélo amélioré, sur la route comme sur la scène, JOUBe part à la rencontre des sons des lieux et des personnes !
À l’issue de ce parcours d’ateliers, un temps de clôture sera proposé en décembre pour voir et entendre les créations des personnes participantes.
Ateliers dessin avec Renaud Dalmais
Samedi 08/10 à Voiteur de 14 h à 17 h
Samedi 15/10 à Sellières de 14 h à 17 h
Samedi 22/10 à Hauteroche de 10 h à 13 h
Ateliers musique avec JOUBe :
Samedi 22/10 à Bletterans de 14 h à 17 h
Samedi 19/11 à Plainoiseau de 14 h à 17 h
Samedi 26/11 à Sellières de 14 h à 17 h
Ateliers gratuits, sur inscription auprès des médiathèques. Ouvert à tous, adultes et enfants (à partir de 7 ans), sans prérequis. Ateliers en extérieur si le temps le permet. Réservation : mediatheque@bressehauteseille.fr ou par tél.
AT ATELIERS DESSI avec Renaud Dalmais Nelly Faton, adjointe au maire aux côtés de Jean-Yves Ravier, maire
Après seulement une édition, le Lons Electronic Festival s’est inscrit comme le festival de musique électronique au cœur du Jura. Ne manquez pas la deuxième édition la nuit du 22 au 23 octobre…
Pour cette deuxième édition du Lons Electronic Festival, Tristan Reffay et Loïc Pernaudet, coprésidents de Peacock Events, n’ont pas fait les choses à moitié. C’est vrai que ce festival, c’est un peu leur festival. “C’est le festival de musique électronique au cœur du Jura.
On nous a toujours demandé de continuer le projet. Pour nous, il y a un vrai manque à Lons. Lons n’est pas connue sur la “moyenne scène” nationale des festivals. On connaît Chambéry pour Pharaonic Festival, Belfort pour ses Eurockéennes et l’on s’est dit que nous allions proposer aussi notre propre festival” explique Tristan Reffay, coproducteur de l’événement. Si la première édition de 2021, pourtant soumise au pass sanitaire, a bien fonctionné avec l’accueil de 1200 personnes, c’est une deuxième édition encore plus prometteuse qui s’annonce, puisque l’objectif fixé est d’accueillir 2500 personnes, voire audelà.
De 18 h à 4 h du matin !
Les artistes jouent en direct pour apprécier au mieux les performances de chacun. “C’est ce qui plaît, ils sont aussi excellents dans l’improvisation…”. Et côté programmation, du beau monde est attendu comme Henri PFR, un DJ belge qui a mixé dans les plus gros
festivals du monde comme Tomorrowland, mais aussi le producteur marseillais Damien NDrix, Sound of Legend, ou Damien RK, parrain du festival. Si les artistes étaient huit l’année dernière, ils sont désormais seize à l’affiche ! Ils se produiront chacun pendant une heure, entre 18 h à 4 h du matin ! “On propose une grande plage horaire pour que les gens qui ne veulent pas veiller tard puissent aussi voir des têtes d’affiche. Nous visons plusieurs publics aussi via nos deux scènes : l’une est orientée House Music et l’autre plus Hard Music”. Les subventions, les partenariats et surtout la billetterie leur permettent d’organiser un tel événement, animé par leur passion commune.
F.P.
LE LONS ELECTRONIC FESTIVAL EN CHIFFRES :
- 2 scènes
- 16 h de show sur les 2 scènes
- De 18 h à 4 h du matin
- 16 artistes
- 3 000 mde dancefloor
- 60 bénévoles le jour J
Après deux années blanches, le village de Sellières va enfin renouer avec la traditionnelle fête de la pomme, organisée depuis de nombreuses années par le Comité des fêtes.
Samedi 8 et dimanche 9, de 10 heures à 18heures, plus de 80 exposants, artisans locaux et producteurs du terroir, seront présents dans les rues du village. Les visiteurs y trouveront bien sûr des pommes de Sellières et de Haute Savoie, mais aussi des miels, escargots, fromages de chèvres et autres spécialités alimentaires, ainsi que de bonnes idées de cadeaux à offrir… ou à s’offrir.
Albert Wolff, président du Comité des fêtes annonce un large renouvellement des exposants pour cette édition, le Covid ayant causé un certain nombre de défections. Il précise à ce propos qu’il ne s’agit ni d’un marché, ni d’une foire, mais bien d’une véritable fête. Pressage et dégustation de jus de pomme seront bien sûr au programme comme les animations musicales, avec les “Z’allum Gaz” le samedi et “Les déclassés” le dimanche. Les enfants pourront au passage effectuer quelques tours de manèges.
Ls confréries des escargots de Bourgogne, du cassis et des gaufrettes de Mâcon participeront également à la fête.
La cérémonie d’inauguration, le samedi à 10heures, en présence des élus, sera l’occasion de mettre à l’honneur la famille Robert, de Pirou, dans la Manche. Ces ostréiculteurs et ostréiculteurs normands participent chaque année à la fête depuis 35 ans… et 3 générations ! Les organisateurs leur remettront un trophée réalisé par le FabLab de Commenailles.
Durant tout le weekend, les professionnels proposeront de nouveau sous chapiteau leurs célèbres moules, accompagnées par les frites du Comité des fêtes et la tarte aux pommes. Le groupe Funny Funky (MarcEtienne Géry au clavier et Pierre Leroy à la batterie) animera le dîner du samedi. Pour les visiteurs allergiques aux fruits de mer, la société de chasse proposera sa chou
croute, tout aussi traditionnelle. Il sera également possible de déguster des goujonnettes de carpes et plusieurs foodtrucks proposeront des spécialités franccomtoises ou orientales.
Fête de la pomme les 8 et 9 octobre de 10 h à 18 hMoules frites sous chapiteau tout le week-end, y compris le samedi soir. Accès libre - Nombreux parkings gratuits.
Le 22 octobre à Juraparc, Lons-le-Saunier.
Ouverture des portes dès 17 h 45. Concert de 18 h à 4 h du matin.
Tarif : 30 €, 28 € pour les porteurs de la carte Avantages Jeunes.
Réservation : www.peacockevents.fr.
L’association “Josette Coras” a décidé de rendre hommage à l’artiste à la mairie de son village natal, Montain, durant trois week-ends.
Josette Coras, “artiste plurielle maniant l’éclectisme comme une baguette magique”, comme l’écrivent les organisateurs de l’exposition, naît à Montain en 1926. Très tôt influencée par “La Semaine de Suzette”, un album de canivets (image pieuse de l'iconographie chrétienne en papier ciselé) ou l’Encyclopédie de Diderot, mais aussi par la campagne qu’elle découvre inlassablement, elle dessine, peint, fait des collages de fleurs et feuilles séchées puis de papiers déchirés. Elle expose pour la première fois à LonsleSaunier en 1946 puis, après quelques séjours à Paris, en Autriche et surtout au Maroc elle acquiert le logis abbatial à BaumelesMessieurs dont elle fait un lieu de rencontre et d’échanges, de stages, y organisant chaque été des expositions réunissant de nombreux artistes. Elle ouvre également une boutique permettant de mettre en vente affiches, poteries, tissages, à côté de gravures, aquarelles, peintures. Outre la peinture et le dessin, Josette pratique la gravure sur cuivre au burin, qui lui permet de mettre en valeur le paysage particulier de la Reculée de BaumelesMessieurs. A partir de 1980, elle se consacre à la réalisation de sculptures en papier, créant des personnages en matériaux synthétiques recouverts de papier.
Josette Coras fait partager sa passion en animant des ateliers de sérigraphie et de “pratique artistique” à la MJC de LonsleSaunier où se côtoient les générations. Son engagement auprès d’ADT Quart Monde et d’Amnesty International développe encore un regard empli d’empathie. Les Jurassiens retrouveront avec plaisir, au fil de l’exposition, cette “artisane sans frontière” qui fut pendant plus de 50 ans l’âme du logis abbatial de BaumelesMessieurs.
Exposition “Josette Coras - Rétrospective 1926 - 2008” les samedis et dimanches 8-9, 15-16 et 22-23 octobre, de 14 h à 18 h 30 - Entrée libre - Lecture de textes de Josette Coras les samedis 15 et 22 octobre, à 17 h 30.
Le mode de vie actuel rend les temps de partages familiaux parfois difficilement conciliables avec une activité professionnelle. Les horaires des classes pour les enfants et ceux des parents entraînent souvent une longue journée de séparation. De plus, le soir, entre les devoirs et les obligations domestiques, le dialogue parents enfants peine à s’instaurer. D’où l’idée de créer un moment (2 bonnes heures) où petits et grands prennent à nouveau le temps de jouer, de s’amuser et de rire ensemble. Place à la joie !
Une chasse au trésor dans un cadre inhabituel
Marc Buffard à l’initiative du projet “Retrouvons la joie” a jugé que les médiathèques se prêteraient très bien à une chasse au trésor. Le dédale d’allées, de rayons, le foisonnement de volumes, les différentes salles autant d’occasion de se perdre, de se retrouver et surtout de chercher ensemble un fameux trésor caché dans ces lieux de culture mais aussi de détente. Comme il se doit dans un tel jeu des indices seront dissimulés ici et là qui s’enchaîneront pour aboutir à une cassette que la résolution d’une dernière énigme
Soirée concerts gratuits Salle des fêtes de Poligny, avec l’ensemble de cuivre La Montaine à partir de 19h
Tous en marche pour la Salina’Rose Deux itinéraires vous sont proposés ; sportif (2h) 5 €, parcours urbain (1h) 3 €, (itinéraires gratuits pour les moins de 12ans). RV à 13h15 devant la grande Saline, place du pardessus, Salins-lesBains. Départ collectif à 14 h ; collation gratuite pour tous.
Soirée festive à la salle des fêtes d’Arbois Dès 18h30 animation et information avec les différents acteurs de la prévention. Repas 25 €/pers, apé’rose offert à partir de 18h30, réservation France Service (09 82 81 49 01), jusqu’au vendredi 14 octobre 12h dernier délai.
permettra d’ouvrir. Parents et enfants font équipe.
On ne joue pas contre, on joue avec “Le but recherché dans cette activité ludique est de mettre en œuvre la maxime “On ne joue pas contre, on joue ensemble et on gagne ensemble”. C’est le contrepied de la fâcheuse tendance actuelle du chacun pour soi. Les enfants peuvent apprendre de leurs parents mais eux aussi peuvent apprendre de leurs enfants. C’est cette symbiose de connaissances et d’astuces des uns et des autres que nous voulons réveiller, révéler. Chacun avec sa propre vision des choses, bien sûr. Et tout
cela dans la joie et la bonne humeur. Fou rire autorisé et même recommandé.” avoue Marc. Reste à savoir où se cache le fameux trésor.
Les périodes et aires de chasse seront ouvertes au public dans les trois médiathèques de la Comcom “Cœur de Jura”. Elles se dérouleront le jeudi 3novembre de 14h à 16h. Tout est entièrement gratuit mais, pour des raisons de place, le nombre de participants est limité à quinze personnes sur chaque site. Un goûter clôturera cette chasse au trésor qui se voit dotée de récompenses à savoir
des bons d’achat dans les librairies participant au projet. Le Hamac à Arbois, La Fruitière des livres à Poligny et Le Matachin à Salins. A découvrir les lieux de cette chasse au trésor et la nature des prix offerts on peut se poser une question : Marc n’auraitil pas le secret espoir de développer le goût de la lecture, l’envie de fréquenter les médiathèques et les librairies ?
Marc Buffard
Enfance, Parentalité, Projets 03 84 73 84 83 - m.buffard@cc-aps.fr
4 rue du Champ de Foire 39800 Poligny www.cc-coeurdujura.fr
C’est dans le cadre du programme national des 1 000 Premiers Jours de l’enfant que le Relais Petite Enfance d’Arbois accueille un cycle de cinq ateliers “Massages papa (ou second parent) / enfant”. Marc Buffard, animateur territorial au sein de la Comcom Cœur du Jura (Poligny, Arbois, Salins), gère cette opération.
Une déclinaison locale d’une initiative nationale
Lancée par le Président de la République en septembre 2019, ce sujet a été travaillé par une commission présidée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. La Comcom Cœur du Jura a choisi de s’inscrire dans ce cadre en préparant cinq séances (septembre et octobre) gratuites ouvertes à tous les papas et aussi toutes les mamans sur les gestes fondamentaux pour tenir et comprendre son enfant avant ses deux ans.
La période des “1000 premiers jours” s’étend du quatrième mois de grossesse aux deux ans de l’enfant. “Nous avons voulu impliquer davantage les papas dans la venue au monde de l’enfant. Donc notre priorité porte bien sûr les pères, mais nous accueillons bien volontiers les mères. Deux infirmières diplômées et fonctionnaires du Département effectueront les formations. Elles sont spécialisées dans l’enfance” explique Marc Buffard.
Si le bébé ne parle pas, il s’exprime Magaly Dinée, une des deux infirmières précise : “Nous apprenons les gestes fondamentaux pour tisser de bons rapports avec son enfant. Nous conseillons aussi pour l’apprentissage, le décodage des mimiques
du bébé. S’il ne parle pas, il s’exprime de nombreuses façons. Ce n’est pas toujours évident de comprendre ce qu’il veut nous signaler. On prend aussi en compte le stress, voire la détresse du nouveauné. Dans ce cas, des massages bien effectués contribuent à détendre le toutpetit et du même coup les parents. C’est un cercle vertueux”. Marjolaine Fretti, la seconde infirmière complète les dires de sa collègue. “Nous sommes à l’écoute des parents, nous essayons de leur inculquer la plus grande empathie avec le nourrisson qui arrive dans leur foyer. Nous leur évitons d’effectuer des gestes, qui secouent trop leur petit. Les “bébés secoués” cela existe encore trop souvent. Donc beaucoup de prévenance et surtout de confiance en soi. Nous nous efforçons à travers nos séances de mettre toutes techniques pour que tout se passe bien et que l’enfant grandisse dans les meilleures conditions. C’est un beau métier que nous exerçons.” Quand ? Les vendredis 7 et 14 octobre de 17 h 30 à 18 h 45 Comment ? Inscription auprès de marc Buffard par mail m.buffard@cc-aps.fr où ? Relais Petite Enfance. Maison de la Petite Enfance Rue Saint Roch - 39600 Arbois
“Les 1000 jours sont le nom d’une politique publique ambitieuse, inédite, qui regarde en face l’origine des inégalités de destin et nous savons que ces inégalités se nouent avant même la naissance de l’enfant. Les 1000 premiers jours sont donc essentiels, pour son développement mais aussi pour la santé globale de l’adulte qu’il deviendra” Olivier Véran. Ministre des Solidarités et de la Santé Septembre 2020.
“De plus en plus de parents nous disent la difficulté de leur quotidien : l’éclatement de l’information, le manque d’accompagnement, la solitude parfois”. Adrien Taquet Secrétaire d'État en charge de l’Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé Septembre 2020.
Pour lire ce rapport complet : rapport-1000-premiers-jours.pdf (solidarites-sante.gouv.fr)
Marc Buffard, animateur territorial au sein de la Comcom Cœur du Jura (Poligny, Arbois, Salins) Marjolaine Fretti accompagnée de sa collègue, Magaly Dinée (à droite sur la photo) au cours d’un atelier de massage bébé/parentsEnsemble au travail comme dans la vie, Delphine Alviset et Vivien Ralière forment un beau duo : travaillant à Dole dans la même société de diffusion d’imprimés, ils habitent ensemble à Labergement-lès-Auxonne et partagent une même passion peu courante : la rénovation et la remise en service d’anciens flippers. Rencontre…
Le flipper, une grande saga qui dure depuis des décennies et qui a connu ses grandes heures en France jusque dans les années 90. Il n’était alors pas rare de trouver dans chaque bar ou estaminet un ou plusieurs flippers aux cotés d’un jukebox diffusant les tubes du moment sur des disques 45tours. Une autre époque diront certains, une autre ambiance!
Oui car l’ambiance dans les bars a bien changé depuis et les flippers ont petit à petit disparu du décor. Pourtant de bien belles machines délaissées au fond d’un garage ou d’une remise, ou tout simplement détruites.
De si belles mécaniques, tant au niveau esthétique que technologique, qui ne laissent cependant pas collectionneurs et passionnés sans réactions. Et voilà que réapparaît la magie du jeu, la quête du meilleur résultat et le plaisir de posséder son propre flipper, son « bijou » pour partager de belles
parties entre amis ou en famille. Passion quand tu nous tiens…
A seulement 30 ans, Vivien Ralière n’a pas connu les folles années flippers, il se passionne pour ces machines en pur autodidacte depuis 7 ans, une rencontre presque hasardeuse. “Je n’étais pas joueur de flipper à la base. On m’a demandé des pièces à réaliser sur mon imprimante 3D, j’ai alors découvert ce monde à part : l’électronique, la mécanique, la décoration… Ma curiosité a fait le reste…” explique Vivien. À tel point que Delphine et Vivien viennent d’officialiser leur petite entreprise : “Flippers Bourgogne FrancheComté”. Delphine s’occupe plutôt du nettoyage et de la peinture et Vivien de l’électronique et de la mécanique afin que les flippers retrouvent leur réelle activité et fonctionnent normalement. Ils proposent de réparer et restaurer les vieux flippers de A à Z…
“On retrouve un réel engouement et nous avons de nombreuses demandes. On nous demande de faire des miracles ! Nous faisons de chaque machine une pièce unique grâce à la touche personnelle que nous y ajoutons. Nous allons au bout des choses, le résultat doit être parfait, chaque détail compte, nos clients doivent être émerveillés quand ils récupèrent leur flipper. Et surtout faut que ça joue !” résume Delphine. “Nous proposons aussi de la vente et de la location pour les particuliers, pour des événements et bientôt à nouveau dans les bars. Il est vrai que la présence d’un flipper crée de l’animation et tout le monde peut jouer…” explique Vivien entouré de ses flippers. Dans cette maison, les flippers sont partout ! Une passion débordante comme on dit…
Flippers Bourgogne Franche-Comté Tél. 06 72 87 11 43 flipper.bourgogne.franchecomte@gmail.com
Avec une programmation très éclectique, l’Atelier de l’Exil continue d’afficher une proposition culturelle encore plus riche cette année. En misant à la fois sur la création de spectacle, l’action culturelle envers différents publics et ses événements en salle, la compagnie a su résister aux dernières restrictions sanitaires.
Malgré le contexte sanitaire, la compagnie de théâtre, de musique et de danse l’Atelier de l’Exil a su résister à ces années “covidées” difficiles. Il faut dire que le fonds de solidarité dont la structure a pu bénéficier et le maintien de la plupart des subventions des collectivités l’ont aidée. Maëlle Poirel, administratrice du Bœuf sur le Toit, explique aussi que la pérennité a pu se faire grâce à la possibilité pour l’Atelier de l’Exil d’organiser encore des représentations dans les écoles, mais aussi des ateliers pour les réfugiés pendant deux années successives. La préfecture les a sollicités pour proposer ces ateliers. “L’acquisition du français passe alors par la pratique théâtrale et diverses activités artistiques”. Ces ateliers ont même permis de faire jouer Molière et Homère à des enfants. “Au départ, il est difficile de leur faire comprendre l’intérêt d’un tel projet artistique. Mais après, ils nous remercient. C’est un vrai moment de paix pour eux…”.
Et en terme de stage théâtral, celui du mois d’octobre est ouvert à tous, dès l’âge de 9ans. Ils vont alors pouvoir monter un vrai spectacle, mixant théâtre et musique. Un atelier théâtral va aussi reprendre dès le mois de janvier pour les jeunes amoureux des planches. Et les seniors aussi sont conviés à monter sur scène, grâce à un projet en partenariat avec le foyer rural de Macornay jusqu’au 15 octobre. Ce projet sur trois semaines, mené par la comédienne Françoise Bénéjam, invite à construire une scène théâtrale, ponctuées de parties musicales.
“Cette ouverture aux seniors est nouveau. Et le sujet de la liberté de la femme au 5e siècle fait aussi écho à aujourd’hui !” souligne Maëlle Poirel.
Et une programmation de fin d’année à l’Atelier de l’Exil ne peut pas se terminer sans le fameux spectacle sur les crimes de Noël ! Très attendu, ce rendezvous ne se programme plus uniquement pendant le tea time. Pour répondre à la forte affluence, deux soirées sont annoncées en plus, toujours associées aux petits gâteaux et boissons chaudes. “Ces histoires à rebondissements macabres, sur le ton de l’humour, livrent toujours leur lot de suspense et de frissons. La thématique se prête bien à Noël…”.
Florence Pellero
Plus d’informations : Facebook “Atelier de l’Exil”
Ci-dessous. Le dernier stage de théâtre était sur le thème de l’océan. Le prochain aura lieu pendant les vacances d’octobre
Delphine Alviset et Vivien Ralière, une passion commune…
Il revient à Juraparc le 18, 19 et 20novembre. Le salon Habitat du Jura fera la part belle cette année au savoirfaire local. Rénover, isoler, faire construire, acheter une maison, financer un projet, chauffer, climatiser, décorer, aménager son intérieur ou ses extérieurs… le salon Habitat du Jura répond à toutes ces problématiques, avec une volonté cette année : favoriser les entreprises locales. “Cellesci jouent la carte de la proximité et assurent le service aprèsvente. Nous aurons aussi de nouvelles entreprises qui feront découvrir leurs activités…” explique Philippe Puyfagès directeur départemental Publiprint, la régie publicitiare du Progrès. Dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, des conférences et des animations seront proposées. Comment faire des économies d’énergie ? Quel type de chauffage il faut choisir aujourd’hui, avec quelles aides ? Ce salon souhaite apporter des réponses concrètes.
Comme chaque année l’entrée, le parking et la garderie seront gratuits.
