Pays de Lons 175 novembre 2022

Vitesse limitée à 30 km/h dans

80 % des rues de la ville-préfecture

Le projet figurait déjà dans le programme électoral de la nouvelle majorité municipale. L’annonce officielle en avait été faite fin juin : 80 % des 72 km de voies communales seront limitées à 30 km/heure à partir du 30 novembre, pour un meilleur partage de l’espace public. La limitation de vitesse dans l’hypercentre sera fixée à 20 km/heure.

La mesure impliquera probablement un changement de pratique de la part de bon nombre d’automobilistes. Le maire, Jean­Yves Ravier, tient à rappeler que chacun peut être tour à tour automobiliste, cycliste ou piéton. La réduction de la vitesse, aussi bien au centre­ville que dans les quartiers, comme ceux des Rochettes ou des Pendants, permettra de circuler en toute sécurité. Elle visera aussi à inciter les automobilistes en transit à emprunter la rocade, qui restera limitée à 70 km/h ou 50 km/h.

Zones 30 et “zones de rencontres”

Le 14 novembre prochain, Jean­Yves Ravier dévoilera le plan de la ville avec les axes concernés par

la limitation à 30 km/h. Celui­ci a été élaboré par Anne Perrin, adjointe déléguée à la ville nature, Jacques Guillermoz, adjoint délégué à l'urbanisme, et les services techniques de la ville. Une campagne de communication sera menée par la municipalité avant la mise en service. La police municipale sera chargée de la sensibilisation des usagers de la route. Des rumeurs ont circulé sur l’éventuelle piétonnisation du centre­ville, vite balayées par le maire. En revanche, l’hypercentre sera limité à 20 km/h. Sont concernées les rues Jean Jaurès, Lecourbe, St Dé (dans sa partie basse), Lafayette, du Commerce, des Cordeliers, Sébile, Tamisier et Perrin. Dans cette “zone de rencontre”, les piétons seront prioritaires.

Lons-le-Saunier - Festival du 4 au 6 novembre

Un projet à long terme pour “une ville apaisée”

L’entrée en zones 30 km/h sera indiquée par un panneau mais plus souvent par un marquage au sol. La municipalité souhaite en effet limiter au maximum les panneaux ; elle en a déjà éliminé 120 qui n’avaient pas une réelle utilité.

Dans ces zones, des couloirs réservés aux cyclistes leur permettra de circuler dans les deux sens, Le traçage a par exemple déjà été réalisé Rue Trouillot et Place Perraud. Les passages pétons ne seront plus obligatoires, ceux­ci pourront traverser n’importe

Deuxième édition de “Viens voir”, consacrée aux curiosités graphiques et poétiques

Après le succès de l’édition 2021, le festival “Viens voir”, consacré aux curiosités graphiques et poétiques, est de retour au Bœuf sur le toit et dans la ville du 4 au 6 novembre. Il est toujours porté par les associations “LeÔ des mots” et “Prod’ij”.

“Viens voir” est né de la complicité d’Isabelle Jobard et de Chloë Lebert qui ont souhaité mettre en place un événement autour des mots, des graphismes, des dessins et les microéditions. La première édition de ce festival a rassemblé en 2021 plus de 1100 personnes de tous âges, venues de l’agglomération mais aussi de tout le Jura et des départements voisins. L’objectif est de permettre au public de découvrir des artistes visuels, des écritures diverses, en lien avec le spectacle vivant et la musique, et de donner envie de créer, tout en décloisonnant l’espace urbain et la salle de spectacle.

Des animations dès le 2 novembre

Les organisateurs donneront carte blanche dès le 2 novembre à “Gentil Godjo”, artiste inclassable, qui, depuis qu’il s’est enfui des Beaux­Arts, n’a

ETAT

NAISSANCES

Dunya de Yaghuob ALIZAEY et Aziza ALIZAEY, Lons­le­Saunier

Léna de Adrien BULABOIS et Estelle MORELLI, Lons­leSaunier

Semsi de Ramazan IPEK et Hafsa SBAI, Lons­le­Saunier

Gladys de Judicaël

JACQUEMARD et Mélanie GUILLAUMOT, Saizenay

Nahyl de Khalfallah IDRISKHODJA et Aurélie CLARABON, BeaufortOrbagna

Thali de Kevin CESCO­RESIA et Johanna DIDELLE, Lavigny

Éléonore de Maxime JACQUIER et Anne­Laure VILLELLA, Lavigny

Charly de Benjamin THIEVENT et Stéphanie BARANYAI, Passenans Élly de Emmanuel DORNIER et Elodie JACQUARD, Cesancey

Ély de Rémi BOULLY et Coralie MATHY, Messia­surSorne

Aylin de Umit ILBARIS et Gulhan ÖZTÜRK, Montmorot

Ary de Benoit JACQUIN et Blandine REBILLARD, Conliège Aya de Théo PELLEGRINI et Josépha POURCHET, Montmorot

cessé de peindre… sa maison, des voitures, des cartons, des murs… Isabelle Jonard et Chloë Aliénor, quant à elles, animeront des ateliers de créations participatives et évolutives de slogans engagés politiquement. Tout y passera : humour, amour, désespoir, rêves et utopies. Laurence Bouchet promènera également sa “Philomobile” sur le territoire d’ECLA afin de collecter des idées philosophiques. Le Cinéma “Le Palace” projettera le film franco­belge réalisé par Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy : “La fée”, véritable poème burlesque nourri de tendresse et d'humour dont la naïveté et l'optimisme reposent sur une chorégraphie visuelle très élaborée.

Micro-salon, spectacles et concerts

Sur la scène du Bœuf sur le toit, les visiteurs du

Elyne de Damien CORDIER et Caroline DAGNEE, Montmorot

Lara de Bérenger BROM et Elodie GIRAULT, L'Étoile

Timaël de Corentin MICHAUD et Julie GAILLARD, Vadans

DÉCÈS

Kezban DIRICAN divorcé KESKIN, Lons­le­Saunier, 47 ans

Jean­Paul RODOT marié GOTILLOT, Geruge, 71 ans

Lucienne MATHURIAU veuve GAILLARD, Lons­le­Saunier, 98 ans

Adriano SILVA CAVALEIRO marié OLIVEIRA FERNANDES BUGALHO, Publy, 81 ans

Meri ELOIAN divorcée ADAMIAN, Montmorot, 63 ans

Colette CAMUSET mariée SIREDEY, Lons­le­Saunier, 87 ans

Jean MAIRE veuf CHEVREUX, Lons­le­Saunier, 96 ans

Odette HALLOPEAU divorcée COULON, Lons­le­Saunier, 90 ans

Ghislaine WADOUX veuve GAMELON, Saint­Lothain, 79 ans

Madeleine SASSARD veuve BOISSON, Lons­le­Saunier, 87 ans

Henri BOIS marié LOCATELLI, Lons­le­Saunier, 79 ans

Denise PERROD veuve PERROD, Lons­le­Saunier, 97 ans

micro­salon auront tout loisir d’apprécier la très belle exposition “Basic Space”, d’Extra Éditeur d’Espace, qui a reçu en 2017 le Golden Cubes Awards, prix décerné par l’union internationale des Architectes. Dans la grande salle, une vingtaine d’artistes présenteront leurs œuvres ; écrivains, dessinateurs, graveurs, designers, etc. Les organisateurs ont également invité des maisons d’édition “La boucherie littéraire”, dédiée à la poésie, et “Le port a jauni”, spécialisé dans les livres pour la jeunesse. Petits et grands pourront laisser libre court à leur créativité dans les différents ateliers proposés. Des spectacles et concerts complèteront cette riche programmation. En clôture, David Suissa et Eric Prost réuniront un large public pour leur concert allant du jazz au rock en passant par la chanson et les musiques du monde.

Colette SYRE veuve DELLASIGNORA, Nance, 89 ans

Gaston CHEVASSU veuf DAVID, Voiteur, 97 ans Denis MALARET, Le Vernois, 52 ans

Louis LAMARD, Cosges, 98 ans

Claude BUFFARD marié BARNOUD, Briod, 79 ans

Ginette MARANO veuve FAUDOT, Lons­le­Saunier, 88 ans

Margaret GREBOT veuve GRIVEL, Lons­le­Saunier, 71 ans

Michel VALLET marié LAITHIER, Poligny, 87 ans

André BAILLY­MAITRE marié SAILLARD, La Chaumusse, 74 ans

André GRIVEY marié BERNARD, Les Repôts, 90 ans

Marie­Josèphe MOUGIN, Montmorot, 70 ans

Ginette MARTINET veuve BOURGOUGNON, Montmorot, 88 ans

André BLONDEAU veuf HUGON, Bletterans, 80 ans

Joël MAYET, Montmorot, 71 ans

Guy BOUDET marié RISSE, Lons­le­Saunier, 75 ans

Henri MASSON, Montmorot, 84 ans

André GANDROZ marié PERNOT, Courlans, 88 ans

Maurice DUFORT marié BADOT, Villeneuve­sousPymont, 91 ans

Marie GASTRIN, Cousance, 88 ans

Bernadette RENAUD veuve SAPPEZ, Publy, 88 ans Jean­Luc GAUTIER marié MIGNOT, Poligny, 66 ans

Michel JACQUOT marié RAMBOZ, Mouthier­enBresse, 94 ans

Gisèle BONNET veuve SÂVRE, Lons­le­Saunier, 94 ans

Mohamed CHLIAH marié ZOUGA, Lons­le­Saunier, 76 ans Joël MILLAND, Lons­leSaunier, 72 ans

Claude GIRARDOT, SaintVincent­en­Bresse, 62 ans

Patrice CAZORLA divorcé MICHAUD, Vertamboz, 71 ans

où. Anne Perrin précise néanmoins que les passages piétons existants ne seront pas supprimés et que des “passages suggérés” seront mis en place avec un marquage particulier, comme devant le conservatoire de musique. Rue des Mouillères, des aménagements ont été réalisés afin de faire ralentir les automobilistes, la largeur de la chaussée étant réduite de 6 m à 4,50m. Le coût en est cependant très élevé (180 000 euros), il n’est pas possible d’en installer dans toute la ville. D’autres types d’aménagements sont néanmoins prévus sur plusieurs années. La population sera consultée après quelques mois pour évaluer l’impact de cette mesure.

Plus d’informations sur ww.farcebook.com/leodesmots - www.leboeufsurletoit.fr - ljonard-artiste.comwww.chloealienor.com.

39100 Dole Tél. 0384825021

n°ISSN: 1779-2185

Imprimé en France

Rédaction edition.paoh@wanadoo.fr

Régie publicitaire edition.paoh@wanadoo.fr

“Viens voir”, du 4 au 6 novembre - Micro-salon : vendredi 4 de 14 h à 20 h, samedi de 10 h à 20 h, dimanche de 10 h à 13 h - Entrée gratuite - Spectacles et concerts : 5 et 10 euros.

Invité d’honneur

>ROUTE DES VILLAGES

SAMEDI 5 NOVEMBRE

Spectacle A La Porte. Cie Passe Montagne Villeneuve-Sous-Pymont Salle des fêtes à 20h30. Tout public à partir de 8 ans. Prix libre à partir de 3€ “Je m’appelle Maurice. J’ai huit ans. S’appeler Maurice quand on a huit ans, c’est pas facile. Heureusement qu’il y a mon copain Boris. Maurice, Boris, à une lettre près, c'est pareil.”

“À la Porte” raconte les bêtises, les premières amours, les bals de la Saint-Jean, les superstitions, les secrets et tout ce qui fait l’enfance d’un garçon de huit ans. À travers une chouette histoire d’amitié, ce sont les questions de la fraternité, de l’imaginaire et de la solitude qui sont posées.

FRAKA - Espace Culturel Eclaté Tél. 03 84 47 11 39 - www.foyersrurauxfc.com

Lons-le-Saunier - Prod’ij / Bœuf sur le toit

L’association PROD’IJ, un acteur culturel incontournable de la Ville

L’association PROD’IJ (Prod In Jura), créée en 2015 avec la volonté de promouvoir la création artistique sur le territoire, s’est vu confier en 2018 par la ville de Lons-le-Saunier la grande salle du “Bœuf Sur Le Toit”, la petite salle du “Darius Club”, la Maison des Artistes (résidences), 5 studios de répétitions et une salle polyvalente dans laquelle elle accueille l’EMMA (Ecole de musique). La programmation 2022-2023 est particulièrement alléchante…

PROD’IJ a pour vocation de travailler avec les acteurs culturels locaux et de fédérer les partenaires associatifs pour accueillir, produire, co­réaliser, accompagner des spectacles et des projets artistiques. Elle a également à cœur de proposer et de concrétiser des projets collaboratifs avec l’ensemble des partenaires du site du Bœuf sur le toit : l’Amuserie et le Théâtre Group, l’Atelier de l’Exil, l’EMMA (Ecole de musique moderne amplifiée) et FRAKA.

De l’apprentissage de la musique à l’accompagnement des groupes émergents

Carte Club “Avantages­spectateurs” (10 € / an). Les “dimanches jazz club” font le bonheur, chaque premier dimanche du mois, à 18 h 30, des amateurs de “musiques de jazz et d’ailleurs”.

employé par la société “La Page Blanche”. Il est tous les jours à son bureau avec pour seule compagnie une pile de feuille…

VENDREDI 25 NOVEMBRE à 21 h

"On vous raconte des histoires" Spectacle à l'Amuserie, Lons-le-Saunier

Madame Train, spécialiste des contes de fées, accompagnée de son assistante, Mademoiselle Carton, vient présenter sa nouvelle conférence illustrée. À partir de trois contes célèbres, elle va livrer son analyse des contes tandis que Mademoiselle Carton se chargera des images. Pourtant, bien vite, les images et les mots vont s’entrechoquer, mettant à mal les certitudes de Madame Train et permettant l’émancipation de Mademoiselle Carton.

Une valeur sûre les 2 nanas de la cie du Détour ! Tarifs : 5 € / 10 € Billetterie au bureau ou au 03 84 24 55 61 et sur place le jour de la représentation.

L’EMMA propose et développe l’apprentissage des musiques actuelles dans le but de former des musiciens professionnels ou amateurs, en leur offrant de nombreuses possibilités d’enseignements adaptées à chaque style musical. Elle accueille les enfants à partir de 4 ans et compte actuellement 250 adhérents. Grâce à ses cinq studios de répétitions, PROD’IJ permet aux groupes musicaux de travailler dans d’excellentes conditions et à des tarifs très accessibles. Elle accompagne également de jeunes groupes émergents, tels que “Wheob” qui vient de remporter cet automne la première place du prestigieux “Imagine Music Expérience”. La maison des artistes accueille tout au long de l’année des artistes lors de leur représentation sur scène ou pour des résidences.

Le Darius club

Chaque mercredi à 21 h (19 h le premier mercredi du mois), la scène du Darius Club, petite salle de concerts intimiste, permet à de jeunes artistes émergents et régionaux de se produire sur scène, et propose tous styles de musiques actuelles.

L’entrée est gratuite pour les possesseurs de la

Arbois, Poligny, Salins-les-Bains - 3 novembre

Chasse au trésor !

Le mode de vie actuel rend les temps de partages familiaux parfois difficilement conciliables avec une activité professionnelle. Les horaires des classes pour les enfants et ceux des parents entraînent souvent une longue journée de séparation. De plus, le soir, entre les devoirs et les obligations domestiques, le dialogue parents enfants peine à s’instaurer. D’où l’idée de créer un moment (2 bonnes heures) où petits et grands prennent à nouveau le temps de jouer, de s’amuser et de rire ensemble. Place à la joie !

Une chasse au trésor dans un cadre inhabituel

Marc Buffard à l’initiative du projet “Retrouvons la joie” a jugé que les médiathèques se prêteraient très bien à une chasse au trésor. Le dédale d’allées, de rayons, le foisonnement de volumes, les différentes salles autant d’occasion de se perdre, de se retrouver et surtout de chercher ensemble un fameux trésor caché dans ces lieux de culture mais aussi de détente. Comme il se doit dans un tel jeu des indices seront dissimulés ici et là qui s’enchaîneront pour aboutir à une cassette que la résolution d’une dernière énigme

permettra d’ouvrir. Parents et enfants font équipe.

On ne joue pas contre, on joue avec “Le but recherché dans cette activité ludique est de mettre en œuvre la maxime « On ne joue pas contre, on joue ensemble et on gagne ensemble». C’est le contre­pied de la fâcheuse tendance actuelle du chacun pour soi. Les enfants peuvent apprendre de leurs parents mais eux aussi peuvent apprendre de leurs enfants. C’est cette symbiose de connaissances et d’astuces des uns et des autres que nous voulons réveiller, révéler. Chacun avec sa propre vision des choses, bien sûr. Et tout

La grande salle du Bœuf sur le Toit Sur le site des anciens abattoirs de la ville, la grande salle du “Bœuf sur le toit”, avec ses 850places debout et 336 assises, est devenue un lieu incontournable de la vie culturelle lédonienne. Elle accueille tout au long de l’année des associations et galas en tous genres. Elle propose par ailleurs chaque saison une programmation riche et variée, avec des grands noms de la scène française et internationale… et des grands noms en devenir ! Du 4 au 6 novembre, la grande salle accueillera la deuxième édition du festival “Viens voir”, consacré aux curiosités graphiques et poétiques. Parmi les têtes d’affiche, on notera :

• le 25 novembre, “Skip The Use”, le fameux groupe de rock lillois qui effectue son grand retour après 2 ans d’absence et un nouvel album ;

• le 10 décembre, “BP Zoom” ­ Mister B et Mister P forment un duo de clown alliant burlesque et poésie absurde. Un spectacle hilarant pour toute la famille ;

• les 15, 16 et 17 décembre : “En attendant le grand soir”­ Une ode au bal et au cirque, une introduction à la fête… ;

• le 22 janvier : “Tout est dans la voix” de et avec Marianne James. L’inoubliable interprète de la cantatrice allemande Maria Ulrika Von Glott de “L‘ultima récital” et jurée de “La France a un incroyable talent” propose un spectacle mêlant cours de chant et conférence comique.

• les 24 et 25 février. Basile Narcy présente sa nouvelle création : “Eclipse”. Monsieur N. est

Les programmateurs réservent au public lédonien quelques surprises mais nous pouvons déjà annoncer la venue le 14 mai du groupe mythique de reggae jazz californien “Groundation”. La saison se terminera par le festival de jazz de Lons­leSaunier les 1er, 2 et 3 juin.

Association Prod’IJ / Le Bœuf sur le toit - 135 place du Maréchal Juin - 39000 Lons-le-Saunier - Tél 03 84 44 73 19 contact.leboeufsurletoit@orange.frSite internet : https://leboeufsurletoit.fr

PROD’IJ est soutenue par la Ville de Lons-le-Saunier, le département du Jura, la région BFC, le ministère de la Jeunesse et le ministère de la culture.

cela dans la joie et la bonne humeur. Fou rire autorisé et même recommandé.” avoue Marc. Reste à savoir où se cache le fameux trésor.

Les trois médiathèques d’Arbois, Poligny, Salins sont complices

Les périodes et aires de chasse seront ouvertes au public dans les trois médiathèques de la Comcom “Cœur de Jura”. Elles se dérouleront le jeudi 3novembre de 14h à 16h. Tout est entièrement gratuit mais, pour des raisons de place, le nombre de participants est limité à quinze personnes sur chaque site. Un goûter clôturera cette chasse au trésor qui se voit dotée de récompenses à savoir

des bons d’achat dans les librairies participant au projet. Le Hamac à Arbois, La Fruitière des livres à Poligny et Le Matachin à Salins. A découvrir les lieux de cette chasse au trésor et la nature des prix offerts on peut se poser une question : Marc n’aurait­il pas le secret espoir de développer le goût de la lecture, l’envie de fréquenter les médiathèques et les libraires ?

Chasse au Trésor le jeudi 3 novembre de 14 à 16 h

Marc Buffard - Enfance, Parentalité, Projets 03 84 73 84 83 - m.buffard@cc-aps.fr

4 rue du Champ de Foire 39800 POLIGNY www.cc-coeurdujura.fr

Marianne James, entre cours de chant et conférence comique, le 22 janvier au Bœuf sur le Toit

©

© Daniel Gillet

JUSTEUNPEUD’HISTOIRE

Baigné par l’Orain et la Dorme, Tassenières est riche en mares et en étangs, parmi lesquels l’étang Bolay dont la superficie dépasse 17 hectares. Ce petit village peut s’enorgueillir d’avoir abrité une gendarmerie jusqu’en 1826, sans jamais avoir été chef-lieu de canton.

Le terme latin “Taxon-Aria” signifiant “Repère du blaireau” serait l’étymologie du nom de cette commune qui serait passé par “Tarxonères” et “Tauxonnières”.

Une agglomération ancienne

Zone très boisée dans les temps reculés, des tribus s’installèrent aux temps celtiques. C’est ainsi que des huttes et des chaumières occupèrent une partie du territoire à l’époque gallo-romaine. Divers documents découverts attestent l’existence d’habitants à cette époque. La voie entre Dole et Lons-le-Saunier passait en ce lieu, comme aussi celle reliant Poligny à Dole. Elles se rejoignaient au lieu-dit “la Routine”. Au début du Moyen Âge, cette terre était non soumise aux droits féodaux, car située à la jonction entre plusieurs seigneuries. Elle appartenait à la châtellenie de Villers-Robert. En 1257, le nom du village figurait dans certaines chartes. Les habitants ont beaucoup souffert des diverses invasions françaises, notamment celles de 1595 et 1636. Nombreux sont ceux qui se réfugièrent dans les bois où ils creusèrent des trous pour s’abriter. Plus récemment, le 26 août 1944, des Allemands fusillèrent deux habitants et incendièrent treize maisons.

Au 17e siècle, de grandes familles dominèrent Tassenières, notamment les Visemal et Fallerans. En 1629, les habitants se reconnurent sujets de Guillemette de Fallerans et lui versaient un cens. La famille de Vaulchier de Le Deschaux fut la dernière à en être propriétaire. Une fraction des cultures et des produits issus de l’élevage (la dîme) était versée à l’abbaye de SaintJean-le-Grand d’Autun.

Un village de tuiliers et de potiers autrefois

La terre argileuse de Tassenières a permis la renommée de tuileries au 19e siècle, et de plusieurs ateliers de potiers. Parmi ceux-ci, il faut rappeler le souvenir de Cathelin en 1825, Marne en 1833, Deguermann en 1834, Gaupillot en 1839, Thuillier en 1846, Aubry en 1866, Gabriel en 1867, Gauteron et Chaudat en 1879, Guérillot en 1893 et Gustave Gabriel en 1910. La dernière disparut après la seconde guerre mondiale en 1945. La plus importante fut certainement celle de Jean Degermann, lequel arrivé d’Alsace pour travailler chez Cathelin, décida de se mettre à son compte. Cette usine compta jusqu’à cent ouvriers. Georges Gabriel, fils de Gustave fut le dernier à pétrir l’argile. Notons que l’écrivain Marcel Aymé possède de solides racines dans ce sympathique village. En effet, ses ancêtres côté maternel y sont nés.

Tassenières, Bretenières et Séligney

Tassenières

P ETITJEAN

MAIRE

Si vous le voulez bien, Monsieur le maire, nous commencerons par quelques questions vous concernant plus personnellement et bien sûr la première est toute simple et très directe : Etes-vous originaire de Tassenières ?

Christian Petitjean : Oui, je suis originaire du village.

Et vous travaillez sur place ?

Non, j’occupe, à Dijon, un poste de responsable-ordonnancement dans une entreprise spécialisée dans la distribution de l’eau et les services d’assainissement.

Pour ce qui est de vos fonctions électives vous êtes maire depuis longtemps ?

L’équipe municipale a été élue au mois de juillet 2020.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à accepter ces responsabilités ?

En tant que jeunes du village, nous avions une volonté d’intégrer la vie communale, notamment pour la gestion et l’organisation de la commune. Notre équipe municipale présente une moyenne d’âge relativement jeune puisque celle-ci s’élève à 42 ans. Pour ma part, le fait de gérer de nombreux dossiers, projets divers et variés tel que la préparation et le suivi des budgets, la gestion du patrimoine communal, l’école, l’urbanisme, la voirie, les services communaux… me passionne. L’objectif est de faire avancer la commune en proposant des aménagements afin d’améliorer la vie de tous en ayant une gestion budgétaire pérenne.

Cette volonté se traduit-t-elle par des réalisations concrètes ?

La première année de mandat, nous avons réalisé des travaux d’aménagement dans le cimetière communal, changé une première partie des ampoules de l’éclairage public en basse consommation, amélioré à l’école le fonctionnement de l’eau chaude dans les classes et préinstallé un système de chauffage programmable afin d’économiser de l’énergie…

D’autres projets sont-ils à l’étude ?

Suite à un questionnaire envoyé à nos administrés, nous avons pu sonder les souhaits de chacun et orienter nos investissements en fonction. De ce fait, nous avons pour projet d’aménager un city-stade et des jeux pour jeunes enfants, de poursuivre le changement de nos ampoules de l’éclairage public (réalisation début novembre), de finaliser le renouvellement des trois derniers poteaux incendie du parc et d’aménager un nouvel atelier communal (phase devis en cours pour réalisation des travaux début 2023).

Début septembre, nous avons installé des bennes à déchets verts dans la commune avec la construction d’une rampe et d’un parc fermé de manière à limiter les incivilités. Vous avez évoqué un RPI sur quatre villages, c’est vraiment un plus pour un maire ?

Nous avons un RPI avec les communes de VillersRobert, Séligney, Bretenières et bien sûr Tassenières. L’école maternelle est située à Séligney et les classes primaires à Tassenières. Autre point important pour notre village, nous avons

des commerces qui animent la commune, notamment une boulangerie, une pharmacie, un bar-restaurant, une entreprise de chauffage, un garage automobile, des informaticiens, un atelier de motoculture, une entreprise de rénovation intérieur, maçon, artiste peintre…

Mairie

Tassenières

CONSEIL

Christian

Tassenières, centre du village Bretenières en village voisin… et Séligney

ASSOCIATION JURA ENERGIEET MINÉRAUX

DESVIBRATIONSETTOUTUNARTDEVIVRE

Des vibrations et tout un art de vivre Bruno Lieszkoviscky a exercé plusieurs métiers avant de poser ses valises à Tassenières. Mais tout au long de son long parcours, il n’a jamais oublié sa passion pour les minéraux. Comme de plus en plus de personnes aujourd’hui, il reconnaît de la vie aux pierres, qui ne sont pas matière inerte mais appartiennent au monde du vivant au même titre que les humains, les animaux, les végétaux.

Ça vibre au magasin

Si vous poussez la porte du magasin de Bruno, vous serez étonné par le nombre de pierres exposées. Il vous en expliquera non seulement l’origine, mais il vous en donnera également toutes les vertus. Les vibrations de celle-ci développeront la confiance en soi, les vibrations de cellelà agiront contre les douleurs, les vibrations de telle autre opèreront sur la digestion. C’est tout l’éventail des possibles pour une cristallothérapie que Bruno vous présentera. A côté, vous verrez des bijoux mais également quelques météorites très spécifiques qui vous surprendront par leur densité. Ces pierres venues d’ailleurs montrent, comme vous le rappelle Bruno, que nous sommes partie intégrante du cosmos. Si vous êtes pris dans ce vertige, des conférences

peuvent vous apporter de plus amples connaissances.

Si pour vous l’étiomédecine, c’est du chinois, alors J’EM !

“L’Etiomédecine fut baptisée ainsi par son créateur, le docteur Jean-Louis Brinette. Pour reprendre ses mots l’étiomédecine est un outil thérapeutique qui cherche l’origine des maladies et les traite sur le plan énergétique. L’énergie étant l’information en mouvement”. Pour développer ses explications et organiser des conférences, Bruno a créé une association (loi 1901) qu’il appelle “J’EM - Jura’Energie et Minéraux”. Dans ce cadre, il organise différents séminaires sur cette thérapeutique mais également sur d’autres sujets qui lui tiennent à cœur ou que différents intervenants lui proposent. Il reçoit les participants dans un “Zome”, construction spécifique qui répond à des critères cosmologiques de conception et de construction autour du chiffre sept le fameux “nombre d’or”. Ce bâtiment peut être loué pour une demi-journée, ou une semaine pour des séminaires, conférences, stages,

Un magasin, un Zome et un Salon des “Minéraux et du bien-être”

Pour partager ses connaissances avec d’au-

ASSOCIATIONDE PARENTSD’ÉLÈVES

tres spécialistes et le grand public, J’EM organise des salons “Minéraux et bienêtre” ou le maître-mot est : gratuité. Ses manifestations se déroulent, l’une lors du week-end de Pâques et la seconde le samedi et le dimanche les plus proches du 15 août.

Contact : Jura Energie et Minéraux 19, route de Dole 39120 Tassenières Tél. 03 84 79 22 86 - jem.association@gmail.com www.etiomedecine.fr / www.cristallotherapie.fr

Léa Passarin préside aux destinées et aux activités de l’Association des parents d’élèves, “Les petites mains de l’école” pour le RPI qui compte quarante enfants en primaire à l’école de Tassenières et vingt-trois en maternelle à Séligney.

S’intégrer plus vite au village et participer à sa vie

“Nous sommes arrivés au village en 2019.

Pour participer à la vie du village et m’intégrer plus rapidement j’ai choisi de participer à l’animation de l’Association de parents d’élèves. Ce fut une bonne idée.

Nous formons un groupe où il règne une bonne ambiance et c’est agréable de se retrouver pour réfléchir à ce que nous pouvons réaliser pour un peu plus de

soixante enfants scolarisés sur les deux sites” explique Léa.

Des actions pour les enfants et aussi pour les grands

Pour Halloween il y a bien sûr les déguisements et un défilé pour les enfants et ensuite tout le monde se retrouve pour un repas. Les plus gourmands peuvent se régaler des chocolats de “Made in Gourmandise” de Villers-les-Bois qui rétrocède une

partie de la vente à la caisse de l’Association. Ensuite le Père Noël arrivera pour se laisser bercer par le chant de la chorale des enfants. Pas de doute qu’il y sera sensible et n’écoutera que son grand cœur pour gâter les élèves et réjouir leurs parents. En fin d’année scolaire se tient la traditionnelle kermesse avec différentes attractions. De quoi occuper tout le petit groupe de l’Association pour les préparations de ces activités et pour leur réalisation.

“LESPETITESMAINSDEL’ÉCOLE”

Bruno Lieszkoviscky

Mairie de Tassenières

Magasin Jura-météorites

Tassenières

L'ENTREPRISE BONNIN DEPÈREENFILSDEPUIS 1950

UNEENTREPRISESANSCESSEENÉVOLUTION…

En 1950, Claude BONNIN se lance dans la fabrication et la commercialisation de moulins à farine, de montebottes et de voitures à foin et exerce son métier avec deux ouvriers.

En 1952, l'entreprise se diversifie et innove dans les installations d'appareils sanitaires et machines agricoles.

En 1957, c'est le début du modernisme, elle décide de s'intéresser aux premières installations de chauffage central avec le souci de répondre au développement des divers sources d'énergies. Claude Bonnin, emploie à cette époque cinq salariés.

En 1975, Claude Bonnin prend sa retraite et laisse la succession à son fils Jean-Pierre. Avec cette mutation, c'est l'arrêt de la commercialisation de la machine agricole, afin de se consacrer entièrement au domaine du chauffage, du sanitaire et de l'électroménager. Huit personnes travaillent alors à l'entreprise.

En 1979, le développement s'impose, une première salle d'exposition de 160 m2 est créée dans les bâtiments existants. Cette exposition est réservée au sanitaire, chauffage.

En 1983, une nouvelle infrastructure est construite en bordure de la route nationale. Un nouveau hall d'exposition d’appareils sanitaires et de cheminées est mis à la disposition de la clientèle.

En 1988, cette salle est de nouveau modifiée et réinstallée avec une présentation de cuisines modernes et rustiques.

En 1991, toujours à la pointe du confort et du modernisme, Jean-Pierre Bonnin com-

plète sa gamme avec la vente de piscines. Treize salariés constituent alors l'équipe. Cette diversité permet alors de répondre au mieux à la demande de la clientèle.

En 2002, construction du magasin de Champagnole, rue du Mont Rivel, avec show room de 300 m2 présentant l'ensemble de nos activités.

En 2005, transformation du show room de Tassenières. Agrandissement avec quatre nouveaux bureaux, installation d'une chaudière granulés et aménagement d'un parking pour la clientèle.

En 2011, année marquant nos 60 ans d’existence et d'expérience.

En 2012, construction d'un entrepôt de stockage de 800 m2 ultra moderne avec toiture couverte en panneaux photovoltaiques produisant de l'énergie.

En 2013, aménagement extérieur pour un nouveau look du magasin de Tassenières.

En 2014, relooking du show room de Champagnole extérieur et intérieur.

En 2015, reprise d'un magasin zone de Choisey de 420 m2, cuisines, bains, poêles et cheminées.

En 2021, le photovoltaïque en auto consommation pour optimiser est développé dans l’entreprise.

2022 : un beau parcours familial depuis la création de l’entreprise par Claude Bonnin, suivi de Jean-Pierre Bonnin, 75 ans, de Gérôme Bonnin, 50 ans et de Sébastien Bonnin, 47 ans. L’année 2022 voit l’arrivée de la 4e génération avec Louison, 19 ans.

Sébastien Bonnin

“70 ans de savoir-faire ça compte !”

On retrouve les origines de l’entreprise Bonnin du côté de notre mère qui est née Mairet ici à Tassenières. Mon père Jean-Pierre est arrivé en 1950 avec mon grand-père Claude qui a créé la société. Onconnaît tout le monde au village, chaque famille a un lien avec l’entreprise.

Nos différentes activités développées au fil du temps demandent une grande polyvalence de la part du personnel et, à cejour, la société compte une quarantaine de salariés qualifiés et compétents. Une dizaine en administratif et une trentaine sur le terrain avec des équipes spécifiques pour chaque métier. Mon frère Gerôme s’occupe de la mise en service des travaux et de la maintenance, moi je m’occupe de la partie commerciale et de la technique.

Nous intervenons dans tout le Jura et un peu dans les départements limitrophes.

Nos clients nous retrouvent dans nos halls d’exposition à Tassenières, Dole-Choisey etChampagnole. Ainsi nous sommes plus proche de notre clientèle qui nous est restée fidèle, il faut dire que 70 ans de savoir-faire ça compte !

LASARL BONNINESTHISTORIQUEÀ TASSENIÈRESDEPUISPLUSDE 70 ANSETTROIS GÉNÉRATIONSSUCCESSIVESÀLATÊTEDEL’ENTREPRISE. UNESOCIÉTÉQUIASUSE

DIVERSIFIERDANSHUITACTIVITÉS : CHAUFFAGE, CLIMATISATION, SANITAIRE, CUI SINES, CHEMINÉES, PISCINES, MEUBLESDESALLEDEBAINSETMAINTENANTLEPHO TOVOLTAÏQUEENAUTOCONSOMMATION. LA SARL BONNIN, TOUTEUNEHISTOIRE…

Tassenières, l’un des trois halls d’exposition

Louison, Gérôme, Jean-Pierre et Sébastien Bonnin, une belle saga familiale !

Bretenières et Séligney : ces villages voisins

TELSLESTROIS MOUSQUETAIRES, ILSSONTQUATRE

Ce ne sont pas “quatre garçons dans le vent” mais quatre villages bien décidés à donner de la vie sociale à leurs habitants. Ils ont vite compris que la taille de certains d’entre eux ne permettrait pas de créer une belle animation. Alors la solution du regroupement s’est imposée. Ainsi est née, il y a plus de quarante ans, l’Association Tassenières-Séligney-Bretenières-VillersRobert-Animations.

Une doyenne très active mais un besoin de sang neuf Marie-Blanche Petitjean, la Présidente, avoue que du sang neuf serait le bienvenu. “Vous comprenez, Gisèle Geillon, notre doyenne a quatrevingts ans. Certes elle est très active et régale toujours tout le monde lors de nos activités avec de merveilleuses gaufres, mais nous man-

quons de jeunes dans notre association. Malgré cela nous formons une bonne équipe très dynamique qui réussit avec l’aide de nombreuses personnes à réaliser de belles animations.”

De nombreuses activités tout au long de l’année, et d’autres plus ponctuelles Plusieurs ateliers fonctionnent tout au long de l’année. On peut citer ceux du yoga, de la gymnastique ouverts à tout le monde. Il est possible aussi de suivre des cours de peinture toutes techniques confondues. Des activités plus ponctuelles attirent un nombreux public comme le vide grenier qui a compté jusqu’à deux-cents cinquante exposants, soit en salle, soit sous chapiteau. Le marché de Noël, lui de son côté, présente des artisans et des stands de nourriture à la salle communale. Il y aura une soirée cous-

ALAIN SCHMITT, MAIREDE BRETENIÈRES

UNCOQRÉPUBLICAINOUPONTIFICAL ?

BRETENIÈRESNEPOSSÈDEPASD’ÉGLISE. UNCOQVOULANTS’YPOSERADÛSE RÉSOUDREÀTROUVERUNEAUTRECROIXOÙSELOGERETCEFUT… SURLE CLOCHETONQUICOIFFELETOITDELAMAIRIE. ALAIN SCHMITT, LEMAIREFRAÎ CHEMENTÉLU, NES’ENÉMEUTPASOUTREMESUREETASSURESESFONCTIONS MUNICIPALESDANSLEPLUSSTRICTRESPECTDELALOIDE 1905.

Un cadre de travail agréable et moins énergivore

cous le 19 novembre. C’est une petite équipe qui instigue toutes les bonnes volontés pour ces activités.

Un trio efficace Comme toutes les associations régies par loi 1901, T-S-BV. Animations est gérée par un conseil d’administration. On y trouve trois femmes très actives La présidente épaulée par sa vice-présidente, Cécile Guerillot et une secrétaire-trésorière, Christine Roussey. Elles tiennent les rênes de l’association et lancent des appels à l’aide pour la mise en route des diffé-

Bretenières

rentes activités. Elles organisent les réunions où tous les acteurs se retrouvent pour la répartition des tâches. Tout cela dans une ambiance très conviviale.

TSBV-Animation. En mairie.

Tél. 03 84 81 43 39 - mairie.tassenieres@wanadoo.fr

JUSTEUNPEUD’HISTOIRE

Plus petite commune du canton, Bretenières bénéficie d’une route d’accès depuis 1846 seulement. Auparavant, il n’y avait aucun chemin et il fallait traverser les champs pour s’y rendre.

Un maire au foyer pour dépoussiérer lesarchives… entre autres

La nouvelle équipe élue en 2020 a commencé par mettre un peu d’ordre dans la gestion quotidienne des affaires courantes de la commune. “Nous avons contacté un archiviste professionnel qui a trié, classé, répertorié tous les documents que nous avons trouvés à notre arrivée. De plus tout a été numérisé. Ce fut un gros travail de départ. Nous avons obtenu un poste de secrétaire dans le cadre de la mutualisation des moyens de la Comcom pour quatre heures hebdomadaires éventuellement modulables selon les besoins. La municipalité précédente a laissé un bon solde de trésorerie que nous avons utilisé pour différents travaux.” explique Alain Schmitt

“Nous avons restauré le bâtiment communal pour lui donner un aspect plus lumineux, plus accueillant. Nous pouvons grâce à ces travaux pu mettre un appartement en location. Nous changeons les fenêtres pour les économies de chauffage. Nous avons équipé l’éclairage public de LED ce qui devrait économiser au moins cinquante pour cent de la consommation en kWh. Nous avons recouvert d’enrobé une partie de la rue principale. Vous savez que nous possédons une très grande héronnière. Pour ces oiseaux nous avons passé un contrat « Natura 2000 » pour laisser 2,2 ha de la forêt en sénescence. Cette forêt communale (150 ha) est notre principale source de revenus avec en particulier de très beaux chênes. C’est l’O.N.F qui en assure le plan de gestion sur vingt ans”.

Des réalisations et aussi des projets

La façade et les volets de la mairie sont à refaire. De même, avec un fond d’Etat et le concours du SIDEC il serait envisagé de créer, dans la prairie attenant au bâtiment communal, une aire conviviale ouverte à tous, résidents comme touristes de passage. Cela se discutera dans les prochains conseils municipaux.

Une population en augmentation mais âgée

La population a augmenté de dix pour cent entre les deux derniers recensements pour atteindre quarante-quatre habitants. Mais peu de jeunes sont venus s‘installer au grand regret

du maire qui constate que trop de vieilles maisons tombent en ruine. Pour les anciens, la municipalité invite en fin d’année les personnes de plus de soixante-dix ans à partager un repas ou à recevoir un colis.

Mairie - 1 rue des Prés 39120 Bretenières Tél. 03 84 81 43 58 - mairie@bretenieres.fr

CONSEIL MUNICIPAL

En langue celtique, “Bretin’er” signifiait “mauvaise terre”, mais cette étymologie du nom est incertaine. Le village autrefois. Quelques débris de constructions antiques ont été retrouvés, mais le plus ancien titre qui mentionne ce village remonte à 1257, en plein Moyen Âge. Il dépendait alors de la prévôté de Colonne pour la haute justice, mais formait une seigneurie indépendante pour la moyenne justice. Constitué en fief, les seigneurs de Salins en étaient propriétaires. En 1562, Jean de Visemal vendit ce bien à Catherin Courcenet. A la révolution, Bretenières appartenait à la famille Froissard de Broissia. Il n’y a ni église ni cimetière dans ce village, une église intercommunale étant à Tassenières, et c’est dans cette commune que reposent les défunts. Un petit clocher abritant une cloche surmonte la maison commune construite en 1832. Vers 1689 naquit Marguerite Courcenet. Son arrièrepetit-fils Jules Grévy, deviendra président de la République française de 1879 à 1887.

Le hameau “Le Petit Séligney” se situe dans le prolongement du village de Séligney. Mais fait partie de la commune de Villersles-Bois… Anomalie ?

De gauche à droite. La trésorière, la vice-présidente et la présidente

Alain Schmitt, maire

La maison commune surmonté de son petit clocher

Séligney

SÉLIGNEY(39120)

MUNICIPAL

Jean­Marie Gaire (maire)

GAIRE, MAIREDE SÉLIGNEY

TOUTLEMONDESECONNAÎT”

“Pensez-donc, nous ne sommes que soixantedix-huit habitants au village, alors quand je suis dans la rue, je discute avec tout le monde. C’est très chaleureux, d’ailleurs ici, tout le monde se connaît et il règne une bonne convivialité” annonce d’emblée Jean-Marie Gaire, le maire de la commune.

Notre école on y tient, c’est important et joyeux “Nous nous efforçons d’attirer les jeunes couples dans le village. C’est compliqué. Nous possédons un lotissement de quatre maisons et nous voyons des vieilles bâtisses se rénover. Nous ne pouvons guère nous étendre car les terrains sont tous à vocation agricole donc impossible d’en trouver pour un nouveau lotissement. L’école fonctionne, cependant pour sa pérennité il faut toujours du sang neuf, c’est une lapalissade. Les cris des enfants dans une cour de récré c’est magnifique.” explique Jean-Marie qui nous parle de son quotidien en tant que maire.

BOISSARD, PROFESSIONCHARPENTIER

Une mairie et une Comcom

“Les travaux dans les communes relèvent de plus en plus de la Comcom. Avec la nôtre, « Plaine Jurassienne » cela se passe très bien.

La taille respective des différentes communes adhérentes n’entache pas les décisions. Même petite commune, nous sommes bien écoutés et entendus. Il ne faudrait pas croire, pour autant, que le Conseil municipal n’a plus rien à faire.

Nous avons réduit nos dépenses d’éclairage public en implantant des Leeds et en baissant l’intensité dans la nuit sans jamais éteindre complétement. Les appartements que nous louons sont équipés de pompes à chaleur. Et avec l’O.N.F., nous gérons soixante-douze hectares de forêt avec de très beaux chênes.”

De la table de la mairie à la charpente de Notre-Dame de Paris : suivez le chêne !

“Le conseil municipal a répondu à l’appel de «France-Bois-Forêt» pour la fourniture de

chêne en vue de la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame à Paris. Il a été entendu. L’O.N.F. a guidé notre choix et un chêne a répondu à tous les critères de l’appel d’offre. Il participera donc à la nouvelle charpente de N.D.P. C’est une belle fierté et nous avons offert à chaque habitant un morceau de ce vénérable chêne. De plus, un bonheur n’arrivant jamais seul, un charpentier ébéniste est venu s’installer au village. Il incorporera une « rondelle » de cet arbre dans la table que nous lui avons commandée pour la salle de la mairie. Comme quoi, un chêne ne meurt jamais. C’est tout un symbole intergénérationnel qui sera au cœur de la commune. Cela me plaît bien” confie le maire.

Mairie - 24 rue du Val-d'Orain - 39120 Séligney Tél. 03 84 81 44 88 - mairie.seligney@wanadoo.fr

SÉLIGNEY, LEVILLAGE DANSL’HISTOIRE

Village rattaché à Villers-Robert de 1824 à 1871, Séligney a retrouvé son indépendance. Baigné par l’Orain et le bief Machuré, son territoire comporte plusieurs étangs assurant une intéressante biodiversité.

Le nom “Séligney” est certainement issu du patronyme d’une personnalité latine comme Selenius nous dit Dauzat dans son dictionnaire. L’histoire de Séligney se rattache étroitement à celle de VillersRobert. La voie romaine reliant Tavaux à Salins appelée aujourd’hui “Levée de Jules César”, traversait le territoire, et il est vraisemblable que des habitations ont existé à cette époque. Au Moyen Âge, le village dépendait de la seigneurie de Villers-Robert. En 1240, Jean de Chalon l’Antique la donna à sa fille ainée, épouse d’Henry de Vergy. M. de Froissard en fit l’acquisition en 1631 et cette famille la conserva jusqu’à la révolution.

Un prieuré exista à Séligney, comme en témoigne un traité de l’an 1231. Aujourd’hui, l’église est commune avec Villers-Robert sur le territoire de cette commune. Elle fut construite en 1834, alors que les deux communes n’en faisaient qu’une.

Notons que Marie-Françoise Curie (1836 –1910), grand-mère maternelle de Marcel Aymé est née à Séligney.

DEUXÉCOLESPOURQUATREVILLAGES…

Ce n’est pas une équation à résoudre mais un problème bien solutionné avec trois professeurs des écoles, une ATSEM*, une AESH** et deux écoles, une à Tassenières et une à Séligney.

Un regroupement pour mutualiser les moyens

Il cherchait un grand bâtiment…

Quand on demande à Michel pourquoi il s’est installé à l’entrée du village de Séligney, sa réponse ne se fait pas attendre. “Je cherchais un grand bâtiment où je pourrais installer mes outils et stocker du bois à sécher. De plus, je voulais un endroit éloigné de toute habitation pour éviter les nuisances sonores qu’engendre le fonctionnement des machines à bois. Regardez, ici, j’ai trouvé tout ce que je souhaitais. C’est l’idéal.”

L’implantation n’est pas encore terminée et pourtant les commandes doivent être honorées, alors les journées de travail sont longues.

Une organisation qui donne de la souplesse “Mes fils ont créé leur propre SARL tout comme moi. On peut ainsi s’entraider tout en restant indépendants. Nous avons deux activités très complémentaires. Moi charpentier et eux couvreurs-zingueurs, on se donne la main. C’est parfois fatiguant mais nous avons la passion du bois. Moi, je me ménage du temps pour aller en forêt choisir mes arbres.”

Un suivi de la filière de la forêt au pignon ! Michel achète ses bois sur pied dans les forêts voisines. Il les fait débiter à Villette-les-Arbois et les laisse sécher naturellement pendant plusieurs années. Cela nécessite du stock et de la trésorerie mais c’est un gage de bon travail. Il

lamellé-collé qu’il soutraite pour certaines structures. Si la charpente constitue le gros de ses travaux, il confectionne également des mares de tonneaux et accepte des travaux de menuiserie.

Une table avec du chêne de Notre-Dame de Paris

Il a reçu une commande très spéciale pour la future table de la salle de réunions de la mairie. Il doit y incorporer plusieurs morceaux du chêne sélectionné pour la nouvelle charpente de Notre-Dame de Paris sous différents motifs.

Comme il le dit “du beau travail en perspective comme on l’aime.”

Michel Boissard - 1, rue du val d’Orain - 39120 Séligney Tél. 06 73 84 55 58

Le Regroupement Pédagogique Intercommunal porte sur les quatre villages de Tassenières, Séligney, Bretenières et Villers-Robert. Il compte soixante-trois élèves, vingt-trois en maternelle à Séligney et quarante en primaire à Tassenières dans deux classes. Ainsi les moyens ne sont plus dispersés et leur utilisation est mieux rentabilisée, en particulier pour toutes les nouvelles technologies à base d’informatique.

Des classes à plusieurs niveaux qui donnent de la souplesse A Séligney, Lucile Jaquet, aime cette classe de maternelle à plusieurs niveaux. “Cela nous permet plus de souplesse dans notre organisation. On réussit à mieux adapter notre pédagogie car les enfants n’ont pas tous les mêmes aptitudes. C’est une très bonne chose.” Même constat de la part de Céline Dénitre à Tassenières “Avec ce système nous pouvons avancer à plusieurs vitesses. On remarque une certaine autonomie des enfants, les plus grands pouvant aider les plus jeunes.”

Des petits effectifs dans un environnement calme et serein Lorsque l’on se trouve dans la cour de l’une ou l’autre école on y voit la nature toute proche et parfois même dans l’intérieur de ce lieu récréatif qui prend parfois des allures très sérieuses, comme le fait remarquer Lucile : “Cela me permet de jardiner avec les enfants. Ils adorent et

Ci-contre. Ecole de Séligney.

Ci-dessous. Ecole de Tassenières

sont impatients de voir le résultat de leur petite plantation. C’est un bon éveil à la nature. Aujourd’hui on nous a apporté une toute petite grenouille. Ils étaient ravis et j’en profite pour leur donner quelques petites informations sur cette petite bête, son habitat, sa nourriture. Ils sont curieux, parfois un peu craintifs”. Céline complète en reconnaissant que cette ambiance détendue est très profitable aux enfants. “Ils se défoulent dans la cour et ensuite nous nous retrouvons au calme dans les salles de classe spacieuses et silencieuses. C’est agréable de travailler dans les écoles en milieux rural. Les effectifs relativement faibles nous donnent la possibilité d’être au plus près des élèves. C’est fondamental.”

*ATSEM

**AESH

LEPÈREETSESDEUXFILSCOMMEAVANTEUX LEGRANDPÈREETL’ARRIÈRE-GRAND-PÈRE

Philippe Henry (1er adjoint)

François Thommelin

de

Les services de pédopsychiatrie désormais regroupés sur le site de “La Ferté”

Le site de

Le regroupement sur un seul site de l’ensemble des services des pôles enfants et adolescents (Hôpitaux de Jour et Centre Médico­Psychologique) était en projet depuis de très nombreuses années, comme l’a rappelé Florent Foucart. C’est la décision du Centre hospitalier de vendre les locaux de l’ancienne maternité “La Ferté”, 305 Rue Désiré Monnier, qui a permis de réaliser cette opération. Le CHS de St Ylie ­Jura en a fait l’acquisition en septembre 2019. Les travaux de réhabilitation, de modernisation et de sécurisation, retardés par le Covid, ont duré 2 ans et 9 mois. Le coût total de l’investissement se monte à 2,5 millions d’euros, dont 50 % ont été financés par l’ARS (Agence régionale de santé). Il faut rappeler que depuis les années 90, les services de psychiatrie enfantine ont toujours fonctionné sur deux sites distants, d’abord dans les locaux du centre médico­social, Rue Regard et au deuxième étage de l’immeuble « Le Président », Place de Verdun, puis Place de Verdun et dans l’immeuble « La Ferté »).

Aumont

Toutes les activités regroupées

sur un plateau de 2500 m Deux hôpitaux de jour accueillent d’une part les enfants à partir de 2 ans ½ jusqu’à 11 ans environ, l’autres les pré­adolescents et adolescents jusqu’à 18 ans. Tous rencontrent des difficultés psychologiques et/ou des troubles du comportement. Les équipes composées d’infirmières, d’orthophonistes, de psychologues, de psychomotriciens, et d’une institutrice dispense des soins et proposent des activités individualisées. Ces services fonctionnent du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30.

Le Centre Médico­Psychologique assure des consultations médico­psychologiques et sociales puis assure la coordination des soins psychiatriques. L’équipe est composée de pédopsychiatres, de psychologues, de psychomotriciens, d’une orthophoniste de deux thérapeutes familiaux et de médecins (quatre postes dont deux non pourvus actuellement).

Le CHS loue par ailleurs une partie des locaux à

HAD 39 (Hospitalisation à domicile) et au CAMSP (Centre d’action médicosociale précoce) et met également deux pièces à disposition gratuite de l’OJEVIM (Observatoire jurassien des enfants victimes de maltraitance).

Les ressources humaines, sujet d’inquiétude

Lors de sa présentation, Florent Foucart, a insisté sur les trois symboles que représente l’inauguration de ce site : la renaissance d’un lieu emblématique de la ville (des milliers d’enfants y ont vu le jour), la vocation départementale réaffirmée du CHS St Ylie­Jura, et la mobilisation de toute la communauté hospitalière (80 % des travaux ont par exemple été réalisés par les services techniques du CHS). Le directeur a souligné la synergie et la cohérence de l’offre que permettait le regroupement des activités, tout comme une meilleure individualisation des soins. Il s’inquiète néanmoins du manque de professionnels de la

santé, ici comme dans toute la France. Jean­Yves Ravier, maire de Lons, a mis l’accent sur la volonté de la municipalité de développer la présence médicale dans sa ville, tout en regrettant le problème démographique, et interpellé l’Etat sur la nécessité d’agir vite pour remédier à la situation.

Danièle Brulebois, députée de la circonscription, en présence de Marie­Christine Chauvin, sénatrice du Jura, a, elle aussi, souligné le grand besoin de personnel en pédopsychiatrie, notamment. Elle a réclamé plus d’attractivité et de reconnaissance de ces métiers qui demandent qualités humaines et don de soi, tout en soulignant que l’Etat a déjà œuvré en ce sens avec le Ségur de la Santé et la suppression du numerus clausus.

Centre Medico-Psychologique pour Enfants et Adolescents - 305 Rue Désiré Monnier, 39000 Lons-le-Saunier - www.chsjura.fr

Venez donc voir de quel bois on se chauffe à Aumont !

C’est bien de cela qu’il s’agissait, ce mercredi 12 septembre, à Aumont où le SIDEC avait invité des élus et même un peu plus pour un retour d’expérience un an après l’installation d’une chaudière à granulé bois et un petit réseau de chaleur (bâtiment de la mairie, école, ALSH, salle communale) à Aumont. Visite guidée.

Alors de quel bois on se chauffe ?

Quand une collectivité décide de se chauffer au bois, plusieurs solutions se présentent à elle dont l’alternative la plus connue demeure “plaquettes ou granulés ? » ou, comme disent les professionnels, “chips ou pellets ?”. Pour délier ce choix les principaux points des études de faisabilité dans tels projets portent sur la puissance demandée à la chaudière, les volumes prévisionnels des approvisionnements nécessaires, les disponibilités de stockage, l’accès des camions à cet endroit. A toutes ces questions les experts ont répondu 64kW pour la chaudière qui brûlera des granulés de résineux. Cette essence a été retenue, prioritairement, en fonction des zones d’approvisionnement les plus proches d’Aumont.

Yves Décoté, maire de la commune reçoit et fait visiter.

Depuis presqu’un an le système de chaudière à granulé chauffe l’eau à quatre­vingts degrés pour les locaux de la mairie et un mini réseau de chaleur. Une visite guidée et commentée par les différents acteurs impliqués dans ce projet a permis d’analyser le fonctionnement des installations à travers ce “retour d’expérience”. Le SIDEC, à l’initiative de cette demi­journée, souhaite informer de cette façon les futurs décideurs de la faisabilité en montrant le couple avantage­inconvénients de ce process. La cinquantaine de participants a regardé, écouté, questionné tant sur les points techniques que financiers. On a parlé entretien, fiabilité, sécurité, retour sur investissement, délais d’études, de réalisation.

Le mot du maire.

“Bien sûr une incertitude plane sur le prix des gra­

nulés. Mais quoi qu’il en soit on peut diviser notre facture de dépenses énergétiques par deux. Aux prix qui furent les nôtres dans cette première année nous sommes passés de 12 000 € à un peu plus de 6 000 € avec les granulés. Cela nous permet d’envisager un retour sur investissement autour des douze années. Toujours au chapitre du budget, nous avons bénéficié d’un financement du Contrat de développement des ENR thermiques porté par le SIDEC. De plus, tout est programmable et chacun des logements loués possède son

propre compteur de consommation. Vos savez que nous avions été obligés de chaner les chaudières à énergie fossile de l’école avant cette installation à pellets. Nous avons calculé qu’en cas de panne de notre nouvelle chaudière, les autres pourraient prendre le relais. C’est donc un système économique et très sécurisé qui fonctionne très bien.”

Contact : Mairie Tél. 03 84 37 50 61 commune.aumont.jura@wanadoo.fr

Syndicat Mixte d’Energies, d’équipements et de e-communication

Le SIDEC du Jura est un établissement public crée en 1947. Il s’agissait, à l’origine, et entre autres activités, d’un syndicat intercommunal pour l’électrification en milieu rural.

Le Comité syndical se compose de quatrevingt-dix-sept membre élus issus de communes et des EPCI. Le président actuel en est Gilbert Blondeau.

Aujourd’hui, Le SIDEC accompagne les collectivités d’un point de vue technique et financier. Il intervient également sur la mutualisation en matière énergétique, pour les équipements et pour l’informatique

Ses domaines d’interventions sont donc variés. On peut citer entre autres Distribution et réseau d’électricité, Eau et assainissement

Voirie

Energies – énergies renouvelables Informatique de gestion Transition énergétique

Energie Etudes de faisabilité diverses.

Contact : SIDEC du Jura

1, rue Maurice

39000 Lons-le-Saunier Tél.

- www.sidec.jura

septembre, a été officiellement inauguré le 21 octobre par Florent Foucart, directeur du CHS (Centre hospitalier spécialisé) de Saint Ylie - Jura.

c’est fait

L’écho

duCercle…

Novembre 2022 - n°2

lE Pôle Jeunes : uN LIEN ENTRE école et seniors

Le Pôle Jeunes repose sur trois grands piliers : la section féminine, les U16 et les U19. Dirigé par Anthony Millet, avec l’appui de Philippe Bolomier pour l’administratif, il est le trait d’union entre l’École de Rugby et le pôle seniors.

Il assure un vrai suivi des joueurs à partir de 14ans pour les garçons et les filles (jusqu’en seniors donc). Cette année, le Pôle Jeunes a l’honneur d’être parrainé par Étienne Fourcade, joueur professionnel (ASM Clermont Auvergne) et enfant du club. D’ailleurs, tous nos jeunes joueurs ont eu l’occasion de le rencontrer à l’occasion d’une journée de cohésion le samedi 10 septembre dernier. Faisons un rapide tour d’horizon de chacune de ces sections.

Féminines

Encadrants : Sophie Junon et Anthony Millet (avec Patrick Gilles en dirigeant)

La section féminine peut compter sur un beau groupe de joueuses en expansion. En son sein, il y a deux équipes : les U18 et les seniors. Toutes deux fonctionnent en rassemblement avec le Rugby Club Dijonnais pour pouvoir bénéficier d’un effectif étoffé et d’entraînements de qualité. Les U18 évoluent en rugby développement à 7 avec pratiquement que des nouvelles qui sont motivées et qui ont envie de progresser (12 joueuses au total). Mélina Gros, Célia Grosperrin et Olivia Montay encadrent le groupe aux côtés de Sophie et d’Anthony. Les seniors évoluent en championnat régional à 10 et sont fortes d’un groupe de 24filles. L’ensemble du groupe est très investi et travailleur.

Catégorie U16

Encadrants : Julien Negri (responsable), Didier Duvernay, Jacky Gergic et Yannick Troussard

date…

Cette section repose sur une très belle génération de 36 joueurs, dont 5 sont en double licence avec le Rugby Club du Louhannais. C’est un groupe prometteur pour cette saison 2022-2023, avec notamment Gabriel Collin qui évolue au pôle espoir de Dijon en tant qu’arbitre et Adam Ozeree qui évolue à l’ABCD XV (sélection régionale). Les U16 jouent en championnat Régional 1.

Catégorie U19

Encadrants : Pierre-Darius Mayo

L’effectif dispose de 16 joueurs de très bon niveau et fonctionne en entente avec l’Union Sportive Doloise Rugby (une dizaine de joueurs et un staff fourni) pour pouvoir assumer une saison entière. Le groupe monte en puissance après seulement quelques rassemblements de cohésion. Cette saison, nos U19 évoluent en championnat Régional 1. N’hésitez pas à suivre notre actualité sur notre site et nos réseaux sociaux. Après chaque week-end sur les rectangles verts, nous relayons les résultats de toutes les catégories.

Troc vêtements et chaussures…

Le CSL organise son premier Troc Vêtements et Chaussures. Quʼestce que cʼest ? Comme son nom lʼindique, cʼest la possibilité de faire du troc de vêtements sportifs et de chaussures au Stade Dumas.

Lʼidée est de faire un grand échange pour donner une deuxième vie à ce que les licenciés ne portent plus.

Cette initiative prendra place en deux sessions, le lundi 31 octobre et le mercredi 2 novembre.

Cette démarche réservée aux licenciés sʼinscrit dans les initiatives dʼécoresponsabilité promues par la Fédération Française de Rugby à travers son label du Club Engagé.

Théo Horrillo Escobar : Un de nos encadrants distingué

Dans le cadre de "Un parcours, un talent", organisé par la Société des membres de la Légion d’honneur du Jura et la CCI du Jura, notre encadrant-joueur et responsable de l’école de rugby Théo Horrillo Escobar a été distingué.

Une belle récompense valorisant les jeunes ayant réussi à formaliser leur projet professionnel et à trouver un emploi suite à leur cursus de formation en alternance. C’est une magnifique distinction individuelle qui souligne également la qualité de l’encadrement au CSL. Vous pouvez d’ailleurs retrouver le portait vidéo de Théo sur notre chaîne YouTube ainsi que sur nos réseaux sociaux.

Victoire du XV de la Dombes (J04)

Victoire de Pontarlier (J05)

Victoire de Saint-Priest (J06)