Pays de Lons 177 janvier 2023

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p. 8-15

Lons-le-Saunier 2023, l’année de la gare p. 3

Cyril Planche Handicapé, sportif et compétiteur p. 6

Rugby Joël Tomakplekonou, Président du Cercle sportif Lédonien p. 7

N°177
janvier 2023
Voiteur
p. 16-19
Rendez-vous au village avant La Percée…

Gare routière

Jean-Yves Ravier - Maire de Lons

“Le parvis de la gare est un beau projet…”

Parvis de la gare

Dépose et parking

Le budget 2023 de la ville de Lons est perturbé par une inflation débordante. En conséquence, la municipalité limite certains investissements. Le projet de la gare, prévu de longue date est maintenu. Les travaux débuteront cette année. Explications…

Le budget 2023 est-il impacté

par

la situation actuelle ?

Forcément, face à l’augmentation de nos charges de fonctionnement, nous avons été contraints de limiter les investissements 2023. Le coût de l’énergie est en forte augmentation soit 1,5million d’euros de charges supplémentaires. Cela limite ainsi nos capacités d’investissement. C’est un passage difficile que personne n’avait ni prévu, ni anticipé. La solution de facilité fut d’augmenter les impôts, ce que nous avons refusé de faire. Cette solution n’aurait pas été comprise par les habitants dans le contexte actuel.

On aurait pu aussi emprunter, mais nos capacités de remboursement baissent aussi. Quand on emprunte, il faut être capable de rembourser. Quand les recettes diminuent et que les dépenses augmentent, il faut être vigilant. Sur 2023, on a choisi de limiter les investissements, mais on va tout de même investir 5,7 millions d’euros.

Des investissements plus ciblés ?

Dans les investissements, il n’y a pas que le tape­àl’œil qui compte. Ce sont cette année des investissements moins importants mais qui vont améliorer la vie des habitants au quotidien. C’est ce qu’attend aussi la population, des choses simples et efficaces. C’est aussi notre rôle de savoir limiter. Les investissements dans les écoles pour l’accueil des enfants, pour améliorer la circulation et développer les déplacements doux, pour améliorer la vie en général… Quand on est élu, notre objectif est d’améliorer le quotidien des habitants. On s’attache à le faire avec les moyens que nous avons en notre possession. On fait des choix en fonction, on n’est pas

ETAT CIVIL

NAISSANCES

Giulia de Jessy LOUVAT et de Tiffany DIDIER, Bletterans

Nathan de Thibaut MASSON et de Adeline BUATOIS, Briod

Arthur de Guillaume PICARD et de Swann SENDRA, Chapelle­Voland

Clémence de Vincent FORRY et de Angélique BOCQUET, Chaumergy

Élyne de Romaric THIBAUT et de Charline ROMAND­

SECRETANT, Courbouzon

Roxane de Maxime DEPECKER et de Gaëlle CART, Le Pin

Awa de Adama BAMBA et de Marie TRUCHE, Lons­le­Saunier Élina de Julien ABT et de Lucile MARION, Lons­le­Saunier Eliza de Kujtim HAJDARI et de Donjeta BLLACA, Lons­leSaunier

Justin de Benjamin CHEVALIER et de Manon MAGNIN, Molain Ayden de Morgan ROUSSEAUX et de Julie STACH, Montigny­lès­Arsures Faustyne de Tanguy BAUWIN et de Laura HUMBERT, Montrond

Léo de Florian CHALUMEAU et de Laura JAILLET, Pannessières

là pour flamber. On va attendre de voir en fonction des évolutions…

Le pôle d’échange multimodal de la gare sera le projet phare de l’année ?

Oui c’est un dossier qui est attendu car c’est un projet qui date. L’enjeu c’est de créer devant la gare un vrai pôle d’accueil revisité. D’améliorer l’image de cet espace si fréquenté. Nous souhaitons, pour les Lédoniens et les voyageurs, une belle porte d’entrée vers la ville. Un espace aménagé où l’on peut partir à pied, en vélo, en bus, en voiture… et en train! Il faut redonner les lettres de noblesse à ce parvis de la gare, à cette gare routière, à cette zone de dépose. Nous souhaitons un lieu de vie agréable si on a à attendre.

Trois secteurs avec une utilité différente?

En effet trois secteurs: le parvis de la gare qui sera piétonnier, sans véhicule. C’est une grosse évolution, doit donner une belle image de la ville dès que l’on sort de la gare. La gare routière, c’est le côté pratique pour les déplacements en bus. C’est plus de confort pour les chauffeurs et un lieu plus sécurisé pour les voyageurs. On a travaillé avec la Région et les autocaristes. On remarque dans la journée des moments à forte densité et des moments plus calmes. La complexité c’est l’organisation et la fluidité. Une zone de dépose, une zone de parking et un secteur arboré. Ce fut une réflexion forte. On a racheté l’ancien MacDo pour faire avancer et débloquer le projet. C’était un point essentiel pour travailler et avancer sur ce dossier alors qu’il était bloqué. On a pu ainsi travailler sur un plan d’ensemble.

Amalïa de Martial BIGUEUR et de Sandra HABBULOGLU, Rye

Ethan de Mickaël MICHELET et de Hélène BEJEAN, SaintLothain

Charlotte de Ronan QUINTIN et de Justine TEULAT, Saugeot

Milo de Jérémy DURAND et de Elisa ROUX, Vincelles

DÉCÈS

Gérard GROSJEAN marié REVERCHON, Courbouzon, 91 ans

Thérèse MAMELI veuve GALLO, Crançot, 95 ans

Edmonde RILHAC veuve SERTIER, Équevillon, 91 ans

Félix JOLIVET divorcé GRIFFOND, Gevingey, 74 ans

Alain BRONIQUE marié MANGIN, Gevingey, 76 ans

Rosaline GONCALVES GOMES divorcée DA SILVA VIEIRA, La Chaumusse, 56 ans

Solange THIBAUD veuve GELLÉ, Le Chateley, 88 ans

Marie­Agnès JOUHAM célibataire, Lons­le­Saunier, 63 ans

Jacques PICHET célibataire, Lons­le­Saunier, 75 ans

Au final, ce sont trois éléments qui se complètent bien. C’est un beau projet.

La question de la rocade est toujours présente? Oui, c’est un axe important qui mérite des aménagements. Il est question d’améliorer la fluidité de la circulation, de supprimer les feux, d’installer des ronds­points, de prolonger les pistes cyclables… on n’y travaille avec l’agglomération et le Département. Les discussions sont en cours. C’est un point important.

La partie environnementale est très présente? Ce n’est pas que pratique, c’est aussi un projet environnemental. Dans chacun de nos dossiers on tente de lutter contre le réchauffement climatique et d’apporter du bien­être. Les plantations d’arbres apportent de la fraîcheur. Nos idées dans ce sens sont maintenant bien acceptées. Nous avons été innovants avec la renaturation des cours d’école et quand on entend le retour des parents et des utilisateurs, on peut être satisfait de cette action. On se rend compte qu’il faut vite bouger, on ne peut plus dire qu’il faut attendre et qu’on fera plus tard. Dès que nous le pouvons on intervient dans ce sens pour chaque projet. Le gouvernement nous encourage dans ce sens. C’est maintenant une préoccupa­

tion au quotidien. Comment économiser de l’énergie? Comment isoler? Comment économiser l’eau, récupérer de l’eau, c’est essentiel pour l’avenir.

La part du social est importante dans votre projet?

Le social est un sujet qui nous touche. Il y a la crise sanitaire et la crise énergétique c’est compliqué. C’était un point fort de notre investissement en politique et on avait raison. Les circonstances nous le confirment, la population est fragilisée. Nous sommes présents pour répondre aux sollicitations.

Qu’en est-il des déplacements doux?

Ça avance. Il y a déjà des évolutions, on est contraint par la dimension des rues. Il faut faire passer le vélo et la voiture. L’objectif n’est pas d’opposer les différents types de déplacement.

Que souhaitez-vous pour cette année?

Je souhaite une très bonne année 2023 à chacun. Une année heureuse dans un contexte particulier. Je souhaite que le conflit en Ukraine évolue dans le bon sens. En priorité pour les Ukrainiens qui souffrent mais aussi pour apaiser les tensions et les conséquences qui nous touchent directement.

Maurice DULAC divorcé CLAIN, Lons­le­Saunier, 70 ans Chantal MARTIN divorcée BESCOND, Lons­le­Saunier, 87 ans

Bernard BROCARD divorcé GAMBEY, Lons­le­Saunier, 86 ans

Daniel CART marié CHAUSSET, Lons­le­Saunier, 84 ans Colette MOUREAU marié PERNET, Lons­le­Saunier, 85 ans

Pierre DEBAT marié MÉRIC, Lons­le­Saunier, 96 ans Sayah KRIDANE marié HRIBA, Lons­le­Saunier, 52 ans

Jean KARAGOSSIAN marié BOCCHIARDO, Lons­le­Saunier, 82 ans

Denise BOTTAGISI mariée PRESTI, Lons­le­Saunier, 85 ans Guy BALLAN veuf GAUTHIER, Lons­le­Saunier, 90 ans

Odette MONTALBETTI veuve BENOIT, Lons­le­Saunier, 101 ans

Renée NEUVY veuve RAPHALEN, Lons­le­Saunier, 92 ans Colette LOUREAUX veuve PETITJEAN, Lons­le­Saunier, 91 ans

René JAVOUREZ marié BOUILLOD, Montmorot, 89 ans

Bernadette JANVIER mariée BAILLY, Montmorot, 88 ans

Bernard POURCELOT veuf BOISSARD, Montmorot, 95 ans

Michel BRUN marié MACAIRE, Nance, 92 ans

Geneviève GUILLOT mariée MASSERON, Plainoiseau, 90 ans

Pierre MAURICE divorcé LOUSTAU, Poligny, 91 ans

Huguette LEICHTNAM veuve PETOT, Ruffey­sur­Seille, 87 ans

Jean BIROU marié LYANT, Sellières, 79 ans

Daniel CHARBONNIER veuf FIEUX, Vertamboz, 84 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole

Tél. 0384825021

n°ISSN: 1779-2185

Imprimé en France

Rédaction edition.paoh@wanadoo.fr

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vivre ici 3 Pays de Lons n°177- janvier 2023
Jean-Yves Ravier, maire de Lons Les travaux du pôle multimodal de la gare vont débuter en 2023

Serge Castel - Préfet du Jura

“Le Made in Jura n’est pas qu’économique et technique, il est humain…”

Serge Castel, Préfet du Jura, est arrivé en août 2022, au lendemain des feux de forêts… Six mois après son arrivée, il nous livre ses premiers sentiments sur le Jura et les Jurassiens. Rencontre…

M. le Préfet, merci de vous présenter?

J’ai un parcours atypique dans le corps préfectoral. J’ai entamé dès 1982 un parcours d’ingénieur dans l’administration de l’Etat où j’ai fait toute ma carrière. Je suis un technique comme on dit, j’étais plutôt un constructeur d’ouvrages d’art, de quais, de ports, de routes, de bâtiments techniques… au départ en région parisienne puis dans le sud de la France à Aix­en­Provence à partir de 1997 dans l’aménagement du territoire. En 2008 je rejoins Marseille à la direction départementale des territoires et de la mer des Bouches­du­Rhône et en 2016 à Nice dans les Alpes­Maritimes. J’ai beaucoup travaillé aux côtés des préfets pour accompagner les politiques publiques de l’État, pour obtenir des résultats opérationnels que ce soit de l’urbanisme, de l’environnement, de la prévention des risques ou du développement de logements. C’est fort de toutes ces expériences que je suis nommé Préfet du Cantal en 2020. Je suis resté préfet du Cantal d’août 2020 à août2022. J’ai eu à gérer la crise sanitaire, la mise en œuvre du plan de relance et déjà l’adaptation aux changements climatiques. J’ai pris mes fonctions dans le Jura le 23août 2022.

Au lendemain des incendies de forêts dans le Jura? Oui en effet pour une situation inédite dans le Jura. C’était inimaginable et pourtant nous avons perdu 1000 hectares de forêts. Une situation que j’avais déjà connue et gérée dans le Sud. Je me suis rapidement rendu sur le terrain des incendies. Dès la fin septembre, après le retour d’expérience des différents acteurs qui sont intervenus sur le terrain, une réunion de synthèse fut programmée. L’objectif aujourd’hui est de tirer les enseignements de tels événements. Nous proposerons des solutions pour rendre le Jura plus résilient face aux incendies, car malheureusement, cette situation pourrait être amenée à se reproduire. Que retenez-vous du Jura depuis votre arrivée? J’ai découvert un beau département montagneux et agricole mais surtout très dynamique économiquement avec un réel savoir­faire industriel. Je retiens que l’on atteint dans le département quasiment le pleinemploi. Depuis mon arrivée, j’entends les chefs d’entreprises me rappeler qu’ils ont du mal à recruter, qu’ils manquent de ressources pour répondre aux commandes. Là aussi c’est une situation inédite qui appelle une réflexion. La réalité c’est qu’il faut attirer de l’extérieur. Il est donc nécessaire de communiquer sur l’attractivité du Jura. De valoriser la qualité de ce territoire, sa qualité de vie, la qualité des emplois proposés… de valoriser nos atouts. En complément il est nécessaire de mobiliser tous les moyens de formation dont on dispose au travers des offres de l’Etat, de la Région ou d’autres collectivités ou organismes… Je pense à nos lycées professionnels qui sont d’excellence. Je pense à l’optique à Morez, le bois à Moirans et à Mouchard, la métallerie à Saint­Amour, la laiterie et l’hôtellerie­restauration à Poligny… Ce sont des formations à des métiers à forte valeur ajoutée. A nous aussi de faire comprendre aux jeunes générations que les métiers de l’industrie et les métiers manuels sont porteurs d’avenir. Il faut inviter les jeunes à découvrir ces beaux métiers.

Un petit mot sur les Jurassiens?

Le nom Jura est magique! J’ai remarqué chez les Jurassiens une mentalité positive et du caractère. Le Jura est divers et son savoir­faire est reconnu. Le Made in Jura n’est pas qu’économique et technique, il est humain. Les Jurassiens sont résilients, travailleurs et entreprenants. Dans la difficulté, le Jurassien se retrousse les manches.

Comment souhaitez-vous travailler avec les acteurs locaux ? Pour être fort, il faut être ensemble. Comprendre et partager ensemble ce que l’on souhaite. J’ai ciblé trois axes fondamentaux qu’il nous faut investir: la qualité et les réserves en eau, les feux de forêts et plus globalement l’état de nos forêts et le changement climatique et l’attractivité que l’on vient d’évoquer. Je n’oublie pas le tourisme, l’agriculture, le social… qui s’inscrivent aussi dans une globalité. Pour bien comprendre ma mission dans le Jura, je dois me projeter sur le territoire, connaî­

tre les acteurs, les difficultés, les atouts. Pour cela je souhaite réunir régulièrement tout le monde autour de la table. J’ai ainsi rapidement mis en place un comité de pilotage et d’animation territoriale où tous les acteurs sont présents. Un comité qui se réunit régulièrement pour évoquer des sujets transverses et structurants. Pour moi c’est le cœur de mon travail pour que chacun entende bien les expressions des uns et des autres. Même si nous ne sommes pas toujours d’accord, ce travail collectif doit aboutir à des projets concrets. Je pense à la rénovation énergétique des bâtiments publics, aux crédits pour la démolition des friches, aux cœurs de ville, au logement, aux énergies renouvelables, l’éolien, le photovoltaïque… tout cela fait partie des choix et des ambitions que l’on doit avoir collectivement. Il nous faudra toutefois hiérarchiser et fixer des priorités, se fixer des objectifs réalisables. Mais on doit faire face à une situation particulière? Oui, on voit très bien que l’on n’est pas sorti du Covid. Il est toujours là même s’il est moins virulent. On sort fatigué de ces deux années de crise sanitaire et ce n’est pas propre au Jura. Économiquement, nous étions sortis plutôt positivement de la crise sanitaire avec le plan de relance et une économie dynamisée. Et là on subit les effets de la guerre en Ukraine qui, outre le fait que l’on vit une guerre sur le continent européen, génèrent une inquiétude et pose question. Derrière vient se greffer l’inflation. Pour l’heure cela ne pèse pas sur l’emploi mais on sent que cela altère le moral collectif et individuel. Beaucoup se demandent comment sera 2023. Les collectivités sont prudentes dans leur budget notamment face aux tarifs de l’énergie. Quand serat­il demain des investissements? Les ménages peinent à boucler les fins de mois et les associations d’aide alimentaire voient une augmentation des demandes. C’est une réelle préoccupation. Mon rôle est de veiller, d’accompagner mais aussi d’être dans l’anticipation pour préparer l’avenir, pour s’adapter à de nouvelles situations. Comment on ressent les choses sur le territoire? Nous avons mis en place un observatoire socio­économique avec les élus, les services sociaux, les associations d’aides et caritatives… pour faire objectivement un point de la situation et suivre ensuite son évolution. Ça concerne l’emploi, le logement, la précarité, le social…

Le tourisme occupe une part importante dans le Jura ?

Le Tourisme est au cœur de l’attractivité dans le Jura. La nature est belle et les saisons sont bien marquées. Il est vrai que ce département attire de nombreux touristes tant en été qu’en hiver. Faisons toutefois attention de ne pas se reposer que sur le tourisme. Le volet économique et la capacité à se développer par la main­d’œuvre doivent rester pré­

Jura est un écrin, il faut le protéger. Les produits locaux sont aussi d’excellence dans le Jura comme par exemple le Comté ou les vins du Jura.

Le Jura se sent parfois isolé dans la région… J’ai encore l’avantage de découvrir le Jura. J’ai un œil neuf et je dis souvent: ce département a une force, une richesse, c’est qu’il n’est pas enclavé. Quand vous êtes à Dole, vous êtes proche de Dijon et de Besançon. Quand vous êtes à Lons, vous pouvez rejoindre Lyon en 1h30, quand vous êtes à Saint­Claude vous sortez par Oyonnax et vous êtes en Rhône­Alpes. On peut monter à Paris en TGV, prendre l’avion à Tavaux, à Saint­Exupéry voire même à Genève. Pour moi le Jura est loin d’être isolé. C’est une chance d’habiter dans le Jura d’autant plus quand on y travaille. Ici on vit bien, on a tout ce qu’il faut. Ce n’est pas le département que j’imaginais à la base.

De nombreux ministres sont venus dans le Jura ces derniers temps…

Les ministres viennent dans le Jura car l’image du Jura n’est pas écornée à Paris. Nous sommes là pour développer les politiques publiques dans les territoires et dans les entreprises qui le composent. Le plan de relance a bien fonctionné dans le Jura, les ministres viennent voir les résultats, pour rencontrer, pour écouter, pour échanger. Les ministres repartent satisfaits du Jura. Ils prennent en compte les difficultés et les questions posées. Ils interviendront pour tenter d’y répondre et d’apporter des solutions.

Quels sont vos centres d’intérêts personnels?

J’ai eu des passions sportives dans le rugby mais c’est fini pour moi. J’aime la moto, la randonnée, les sorties. Dans le Jura je suis servi! Il faut aussi conjuguer avec la famille qui reste éloignée. J’ai des origines ariégeoises et carcassonnaises et j’habite à Aix­en­Provence… Mais ici je me sens bien, je pense que l’on peut être heureux partout mais je ne changerai pas d’accent! Je sors beaucoup, j’aime le terrain et le contact, c’est l’intérêt de ce métier. Mon rôle est de faire avancer, d’avoir des résultats. Je suis maintenant identifié, il faut apporter des messages et aide. Je le répète pour conclure, le Jura est une force, il faut le faire savoir.

4 vivre ici Pays de Lons n°177- janvier 2023
sents. Le Jura a vécu une forte progression touristique après le Covid à la limite de la saturation. Le tourisme de masse n’est pas une priorité, on a plutôt besoin de réguler et répartir la fréquentation. Dans ce sens, on travaille sur l’opération Grand site des reculées et des vignobles autour de Château­Chalon et Baume­les­Messieurs, mais aussi des cascades et les lacs, ce sont des cadres exceptionnels. Le

UNE ŒUVRE, UNE HISTOIRE

DU MERCREDI 4 JANVIER

AU MERCREDI 8 FÉVRIER 2023

Un rendez-vous au cours duquel, on vous révèle l’histoire d’une œuvre du parcours permanent. Envisagez d’un œil nouveau les chefs-d’œuvre du musée !

– mercredi 4 janvier, 16 h 00 :

L’Enfance de Bacchus (Jean-Joseph Perraud)

– dimanche 22 janvier, 14 h 30 et 15 h 30 :

Le tombeau de Géricault (Antoine Etex) et Le Désespoir (Jean-Joseph Perraud)

– mercredi 8 février, 16 h 00 :

Le Drame lyrique (Jean-Joseph Perraud)

Musée des Beaux-Arts

Place Philibert-de-Chalon 39000 Lons-le-Saunier 03 84 47 64 30 - musees@lonslesaunier.fr

Cyril Planche - Rencontre...

Handicapé, sportif et compétiteur

Un sort contraire handicape Cyril Planche dès sa naissance. Une malformation cardiaque (maladie de Fallot appelée plus communément maladie bleue*) le contraint à subir très précocement une intervention chirurgicale et ensuite d’être régulièrement sous contrôle médical. Qu’à cela ne tienne, sa volonté l’invite à la pratique d’un sport. Ce sera la boule lyonnaise comme pointeur et aussi comme tireur.

La rencontre avec Cyril : une belle leçon de vie

Lorsqu’on rencontre Cyril, on est étonné de sa voix très juvénile. Il nous explique “J’ai été griffé par un chat et il m’a donné sa maladie. J’ai parfois du mal à respirer et ma voix a mué. Il m’arrive, en fin de partie de boule, d’être un peu fatigué avec un léger mal aux jambes mais je me repose et ça repart. C’est tellement agréable de jouer avec mes amis, soit en l’entraînement soit en tournoi contre mes adversaires”.

Pas de larmoiement, place à la compétition

A écouter sa maman, on devine que tous les jours n’ont pas été joyeux, loin de là. Cyril maintenant n’a qu’une envie, nous parler de sa pratique de la Lyonnaise. “J’ai été inscrit dans plusieurs clubs. Actuellement, je suis vice­président de celui de Messia. C’est super pour moi. Ici personne ne me parle de mon handicap. Je suis un joueur parmi les autres. Je suis bien avec l’équipe. Cette ambiance me plaît beaucoup. Je joue en premier pour les points, mais il m’arrive de tier. Cette pratique me convient parfaitement. Là, j’oublie mes soucis du travail. Je suis à mi­temps au CAT de Lons”. Il faut solliciter Cyril, tant il est

modeste, pour découvrir qu’aussi bien en doublette qu’en triplette, il a remporté de nombreux tournois dans la région et quelques titres en championnat. Quand il évoque ces moments, on devine un léger mais très beau sourire de satisfaction. Il nous confie : “Par rapport à notre entraînement comme vous voyez aujourd’hui, en complétion on ressent, en plus, la pression que nous met l’envie de bien jouer pour gagner. Moi, j’aime m’appliquer pour gagner”. Quel aveu de sa part ! Bravo Cyril.

Être une maman

C’est le docteur Simeray, pédiatre à Lons qui nous a annoncé la maladie de Cyril et nous a beaucoup soutenus pendant cette douloureuse période, jusqu’à sa vingtième année. (Cyril aujourd’hui a 38 ans). Nous avons passé des moments difficiles, je prenais le train tous les deux jours pour aller voir Cyril, laissant mes deux autres enfants chez ma voisine…”

*Pathologie décrite par le médecin Fallot due à trois malformations cardiaques. Dans les trois cas, on constate une communication anormale entre les cavités droites et gauches du cœur, associée à une pression à l’intérieur des cavités droites trop élevée par rapport à la normale.

6 vivre ici Pays de Lons n°177- janvier 2023 2022 2023 SAISON Réservations Dole Tourisme Place Grévy - 03 84 72 11 22 billetterie@hellodole.fr - www.hellodole.fr - www.lacommanderie-dole.fr - La Commanderie JEUDI 9 FÉVRIER - 20H Booder Booder is back Humour JEUDI 2 MARS - 20H30 VENDREDI 3 MARS - 19H30 Zugzwang Cirque VENDREDI 10 MARS - 20H Christophe Willem MERCREDI 8 MARS - 20H30 Et pendant ce temps Simone veille ! Théâtre Musique Musique VENDREDI 17 M ARS - 20H Ines Reg Humour MERCREDI 15 (tout public) - 18H JEUDI 16 MARS (scolaire) - 14H30 Concert des élèves CHAM et CHAD SAMEDI 11 MARS - 20H Amel Bent Musique DIMANCHE 26 MARS - 14H30 Chantal Goya Musique DIMANCHE 2 AVRIL - 18H Pupitres en Liberté Musique Danse SAMEDI 15 AVRIL - 20H30 Les Danses du Soleil MARDI 2 MAI - 20H La Bajon Extraterrienne Humour MARDI 16 MAI - 19H30 MERCREDI 17 MAI - 20H30 Acqua Alta Théâtre visuel Cyril
celui
Planche, vice-président de
de Messia AGENDA

Joël Tomakplekonou Président du Cercle Sportif Lédonien “Je suis resté fidèle au club depuis 2003 !”

Originaire du Bénin, Joël Tomakplekonou est arrivé en France en 2002. Il est entré au Cercle Sportif Lédonien en 2003 et aujourd’hui il en est le président. Cette année, le club joue en Fédérale 2, une fierté pour le président… rencontre

La date et l’heure de rendez­vous pour dresser le portrait de Joël Tomakplekonou ne furent pas simples à caler. À la fin de notre rendez­vous, on comprend mieux pourquoi. En effet Joël est bien occupé. Professionnellement ce dernier est directeur d’agence à la Banque Populaire de SaintLaurent en Granvaux, sportivement et passionnément il est président du Cercle Sportif Lédonien, le club de rugby local monté héroïquement cette saison en Nationale 2. Et plus encore, Joël Tomakplekanou est président de la commission bénévolat à la fédération française de Rugby. Une fonction au conseil d’administration qui lui occasionne de nombreux déplacements. Malgré cela, il trouve tout de même du temps pour présider le Lions club de Lons et partager une vie de famille avec son épouse et ses deux enfants à Plainoiseau où il réside. “Je ne supporte pas de ne rien faire, j’ai peur de m’ennuyer…” rappelle Joël. On s’en serait presque douté me direz­vous!

Du Bénin à Lons-le-Saunier…

Originaire du Bénin et plus précisément de Cotonou, Joël Tomakplekonou est arrivé en France en août2002. “Je suis venu en France pour poursuivre mes études dans le commerce. J’avais 21 ans et une soif de découvrir le monde… j’étais curieux! Je suis arrivé à Lons car je n’avais pas les moyens de me loger à Paris ou dans de grandes villes. Au Bénin on parle français, je n’avais ainsi pas de problème de la langue. Je suis entré à l’EMC l’école de commerce de la CCI du Jura en alternance chez Guyot­Jacquand à Pimorin une société spécialisée dans le découpage et les profilés de métaux. J’ai été accueilli par Nicole et Alain Jacquand qui m’ont pris sous leurs ailes. Ils ont facilité mon intégration… Je suis resté chez eux après mon BTS action commerciale jusqu’en 2007.”

La Banque Populaire

Je suis entré ensuite à la Banque Populaire à Arinthod comme conseil clientèle pour les particuliers, puis pour les professionnels et maintenant je suis chef d’agence à Saint­Laurent en Granvaux. Banquier est un métier qui me plaît beaucoup. J’aime ce contact, on partage la vie de nos clients. J’aime accompagner les entreprises dans leurs projets de

développement, c’est aussi humainement une belle satisfaction. Cette relation me plaît.

Le rugby

En 2003, à 21 ans, Joël découvre le rugby au Cercle sportif lédonien. “Je suis venu voir un match, j’ai aimé, j’ai assisté à un entraînement et je suis resté! Je souhaitais de la convivialité, l’ambiance ici m’a beaucoup plu et vu mon physique on m’a confié le poste de pilier dans la mêlée, c’est dur mais avec le temps on s’y fait. Je suis resté fidèle au club, même en 2009 quand le club est reparti en honneur avec Jean­Pierre Badin. J’ai même été arbitre entre 2012 et 2016, une belle expérience et beaucoup de plaisir. En septembre 2016, nous avons constitué une nouvelle équipe dirigeante et je suis alors devenu président. Nous avons restructuré le club, joué cinq années en fédérale3 et fêté en juin2022 la montée en fédérale 2. Quelle joie, quelle ambiance lors du dernier match! Sans être une obsession, c’était mon objectif…”

Un festival de rugby…

Lons est reconnu pour sa convivialité avec beaucoup de bénévoles et de partenaires. C’est une force. “Cela nous a permis de lancer le tournoi «Lons Bodéga touch», une grande fête du rugby pour tous et maintenant un des temps forts du club. C’est très fédérateur. La prochaine édition se tiendra le 17 juin prochain.”

Le sport, la performance et l’humain… “Pour progresser plus encore, les dirigeants du club partagent l’idée d’accompagner les joueurs au­delà de la pratique sportive. On a ainsi créé un centre d’entraînement maintenant labellisé depuis 2021 par la fédération Française de rugby. C’est une fierté pour l’ensemble des personnes qui s’investissent dans ce club. On accompagne des jeunes de 16 à 23 ans pour les préparer au haut niveau. Cette année, 16 joueurs bénéficient d’un encadrement de qualité, d’horaires aménagés en lien avec leurs établissements scolaires. Il bénéficie aussi d’un soutien scolaire et de cours d’anglais, ainsi ils peuvent progresser à tous les niveaux. On veille sur leur progression avec les parents et leurs écoles. On facilite aussi les dépla­

cements de nos jeunes joueurs qui sont entrés au niveau supérieur à Dijon ou à Besançon par exemple. Notre objectif est de créer un vivier et de garder nos jeunes le plus longtemps possible.”

Une école de rugby…

“Là aussi c’est important. Notre école de rugby compte une centaine d’enfants. C’est la fondation d’un club! C’est l’avenir… et aussi une belle relation avec les enfants et leurs parents. Ils sont encadrés par des éducateurs salariés mais aussi des bénévoles.”

Cette nouvelle saison est plus délicate que la précédente?

“Il fallait s’y attendre! Une montée en division supérieure n’est pas toujours facile à gérer. C’est plus dur mais nos joueurs font preuve de beaucoup de vaillance. Nous sommes là pour les soutenir et les épauler, c’est une équipe jeune sous la responsabilité de Christophe Vojetta notre entraîneur en chef. Je reste confiant pour la suite de la saison, notre seul objectif est d’assurer le maintien. Nos joueurs le méritent…”

adaptées…

“Oui nous souhaitons construire un centre multiactivités qui correspond à notre niveau. Un lieu de vie pour gagner en confort et nous permettre de garder la labellisation de notre centre d’entraînement. Un projet se dessine mais nous ne pouvons pas faire seul. On reste dans l’attente d’un accompagnement de nos élus. Je suis déçu. On compte 320 licenciés, une école de rugby, un centre d’entraînement, du monde au match le dimanche… nos joueurs et nos bénévoles méritent le respect. Je souhaite que cela avance rapidement, on en a besoin.”

Comment va le rugby, bientôt la coupe du monde ?

L’équipe de France va bien, le rugby va bien. Nous vivrons une belle année avec cette belle coupe du monde ici en France. Je m’en réjouis à l’avance ! Ce sera un événement planétaire, on doit mettre toute notre énergie dans cette organisation. Au club on va bouger, il faut vivre cela ensemble, le partager. Oui on va soutenir l’équipe de France !

vivre ici 7 Pays de Lons n°177- janvier 2023
Vous souhaitez bénéficier d’infrastructures Joël Tomakplekonou

Voiteur (39210)

Altitude : de 245 à 497 m m Superficie : 942 ha Population : 770 habitants (les Victoriens) Canton de Poligny Communauté de communes : Bresse Haute Seille

CONSEIL MUNICIPAL

Corinne Linda : maire – Gérard Mouillard : 1er adjoint – Denis Ridez : 2e adjoint –Christine Rome : 3e adjointe – Maria Mossu : 4e adjointe – Conseillers municipaux : Sébastien Arnould – Nicole Bouillet – Nicole Buguet – Nicolas Calland – Jérémie Catteau – Yohann Coustoulin – MarieClaude Durafour – Bertrand Mougin –Anne­Marie Pellerin – Sylvain Polturat.

CORINNE LINDA, MAIRESSE

Voiteur, À LA CROISÉE DES GRANDS CHEMINS TOURISTIQUES

VOITEURESTUNBEAUVILLAGEVITICOLESITUÉAUCŒURDEL’AOC CHATEAU-CHALON. UNCENTREBOURG IDÉALEMENTPLACÉPOURJOUERCOMMEILSEDOITSONRÔLECENTRALISATEUR. QUELQUESBEAUXCOMMERCES ETSERVICESYSONTINSTALLÉS… MAIS VOITEURESTUNEPORTED’ENTRÉEPRESQUEINCONTOURNABLEPOUR REJOINDREDEUXDESPLUSBEAUXVILLAGESDE FRANCE CHÂTEAU-CHALONET BAUME-LES-MESSIEURS… VISITE

Originaire de Rochefort s/ Nenon, Corinne Linda s’installe à Voiteur en 2000, après 9 années passées à Lons-le-Saunier. “Nous cherchions à acheter une maison à la campagne et nous avons opté pour ce bourg-relais qui offrait un certain nombre de services pour notre fille”, explique-t-elle. Très vite, le couple souhaite s’investir dans la vie publique, afin de donner du temps aux autres, favoriser les rencontres et créer du lien social. Christophe rejoint ainsi le Centre d’Incendie et de Secours en tant que pompier volontaire (il y restera 16 ans) et Corinne s’inscrit sur la liste ouverte conduite par Alain Quiclet aux municipales de 2008. Elle effectue un premier mandat en tant que conseillère municipale, puis un deuxième comme adjointe. Alain Quiclet ne souhaitant pas se représenter en 2020, Corinne Linda est alors sollicitée pour être tête de liste et est élue dès le premier tour ; elle prend ses fonctions de maire le 25 mai. Depuis son élection elle a bien entendu conservé son poste de secrétaire administrative dans le domaine juridique à la Préfecture du Jura, mais est passée à 80% afin de pouvoir consacrer du temps à la gestion de la commune. Elle apprécie de pouvoir travailler en étroite collaboration avec l’équipe municipale et les agents communaux sur des projets visant à améliorer le cadre de vie des administrés et préparer l’avenir du village. Elle regrette cependant la perte progressive de compétences des communes au profit des intercommunalités. De son point de vue, un mandat de 6 ans est bien court pour mener à bien tous les projets. Ceux-ci sont par ailleurs souvent coûteux pour la commune et il est nécessaire de rechercher sans arrêt des financements, afin de limiter au maximum l’autofinancement et de ne pas être contraint d’augmenter la pression fiscale. Lors de l’entretien qu’elle nous a accordé, la maire nous a longuement présenté son village, idéalement situé dans un paysage remarquable.

Quels sont les principaux atouts de votre village ? Notre village de 750 habitants est situé au cœur de l’AOC Château-Chalon, au carrefour de plusieurs sites touristiques : la station thermale de Lons-le-Saunier, l’espace de loisirs de Desnes et la Bresse jurassienne, Château-Chalon et Baume-les-Messieurs, deux des plus beaux villages de France.

Outre le bourg-centre, le village compte deux hameaux : Courbeau (80 habitants, dont deux conseillers municipaux) et le Bois Vernois (dont quelques locataires au domaine).

La commune offre de nombreux services : une école publique et une école privée qui accueillent chacune 115 élèves ainsi que le collège privé Notre Dame de la Salette qui comptent environ 200 élèves ; une maison de santé, un EHPAD, une MAM (Maison d’as-

sistantes maternelles), une micro-crèche privée, un bureau de poste communal, une médiathèque intercommunale, un centre d’incendie et de secours, un Office de Tourisme. Plusieurs commerces sont installés au cœur du village. L’absence de foncier disponible et les servitudes patrimoniales ne nous permettent malheureusement pas de développer des zones urbanisables ni notre petite zone artisanale de la sortie sud, en direction de Lons-le-Saunier. Nous pouvons nous féliciter d’une riche vie associative tant culturelle (Société de musique, théâtre “Spirale”, “Pocket Théâtre”, chorale, club de jeux de société modernes “In Nomine Ludi”, …) que sportive (gym volontaire, club d’arts martiaux, …). Le comité d’animation organise plusieurs manifestations dans l’année et l’association Ste Marthe est particulièrement active auprès des résidents de l’EHPAD.

Quelles relations entretenez-vous avec l‘intercommunalité ?

Nous travaillons en bonne intelligence avec la Communauté de communes Bresse-Haute Seille, en particulier au niveau du scolaire et du périscolaire : nous nous sommes beaucoup entraidés par exemple pendant la période du Covid. Nous avons deux délégués communautaires et nous sommes présents dans la plupart des commissions intercommunales. Nous avons la chance de faire partie d’une ComCom à taille humaine (54 communes, 20 000 habitants) au sein de laquelle chacun peut s’exprimer. Nous entretenons également de bonnes relations avec nos voisins de Domblans : nous avons du personnel commun et nous nous prêtons régulièrement du matériel. Nous avons également effectué une collecte commune pour l’Ukraine, initiée par la communauté de communes. Il faut noter également que Voiteur est jumelée depuis près de 20 ans avec la commune suisse de MiseryCourtion. Nos homologues du conseil communal, accompagnés de la fanfare “La Lyre paroissiale”, ont été invités en juin dernier pour les 50 ans de notre société de musique et nous avons de fréquents échanges. Une délégation sera d’ailleurs reçue à l’occasion de la Percée du Vin Jaune.

Comment vous situez-vous par rapport au projet de “Grand site” ?

Voiteur est l’une des douze communes concernées par l’Opération Grand Site. La ComCom Bresse-Haute-Seille travaille actuellement sur “l’esprit des lieux”. Le nouveau préfet du Jura est venu en visite sur le terrain il y a quelques semaines et a rencontré les élus concernés, auxquels il a apporté la promesse de son soutien. J’espère sincèrement que le Grand Site verra le jour,

afin que Voiteur conforte sa position au carrefour des grands axes touristiques.

Voiteur accueillera la “Percée du Vin Jaune” les 4 et 5 février 2023. Que représente cet événement pour la commune ?

Ce sera la troisième fois que la commune accueillera la Percée, après 1999 (avec Château-Chalon et Ménétru-le-Vignoble) et 2013. Nous nous sommes portés candidats pour l’édition 2023 et les Ambassadeurs ont très vite donné un avis favorable. Tout est mis en œuvre pour accueillir l’événement dans les meilleures conditions et en toute sécurité. La commission décoration a été rapidement créée, sous la responsabilité de Nicole Buguet et Jean-Claude Prost, avec le soutien de Maria Mossu, chargée des relations avec la commune. Les bénévoles de Voiteur et des villages alentour se retrouvent deux fois par semaine aux ateliers municipaux. La commission caveaux est aussi à l’œuvre sous la responsabilité de Claude Voisin et François Mossu. Nous sommes présents également à chaque réunion du Conseil d’administration des Ambassadeurs. La Percée mettra un coup de projecteur appréciable sur le village. Les visiteurs viennent de toute la France et même de l’étranger et nous en attendons des retombées touristiques à moyen et long termes.

Mairie : Place de la Mairie - 39210 Voiteur Tél. 03 84 85 23 78 - mairie@voiteur.fr

Site internet : http://www.voiteur.fr

Ouverture du secrétariat de mairie : le lundi de 10 h 30 à 12 h 00 et de 16 h 00 à 18 h 30, le mardi et le vendredi de 10 h 30 à 12 h 00 et de 16 h 00 à 18 h 00, le jeudi de 10 h 30 à 12 h 00 et le samedi de 8 h 30 à 11 h 00

Permanences de Madame le Maire le samedi de 10 h 00 à 12 h 00, sur rendez-vous à prendre au secrétariat

Village 8 Ville &
“NOTREVILLAGEESTIDÉALEMENTSITUÉAUCARREFOUR DEPLUSIEURSSITESTOURISTIQUESREMARQUABLES”
Corinne LINDA a été élue maire en mai 2020, après deux mandants de conseillère et d’adjointe.

A QUELQUESENCÂBLURESDUBOURG-CENTREDE VOITEUR COURBEAU, LEHAMEAUOÙILFAITBONVIVRE

Christine Rome a toujours habité à Courbeau, Sylvain Polturat y a acheté une maison à restaurer en 1999. Tous deux apprécient la tranquillité de ce hameau autrefois appelé “Corbeau”, nom que l’on retrouve encore sur certaines cartes. Dans les années 1950, la plupart des habitants étaient encore agri-viticulteurs. Il n’y en a plus aucun à l’heure actuelle, les derniers viticulteurs ayant pris leur retraite il y a peu. Toutes les maisons sont néanmoins habitées, dont quatre ont été construites dans les 20 dernières années. Les habitants sont aujourd’hui retraités ou travaillent à Voiteur ou, le plus souvent, à Lons-le-Saunier. Les nouveaux arrivants sont facilement intégrés et l’entraide et la solidarité sont monnaie courante ici. Situé à l’écart de la départementale reliant Voiteur à Lons, le hameau n’est fréquenté aujourd’hui que par quelques randonneurs empruntant les chemins de vignes ou forestiers. De son passé vigneron, le hameau conserve de très belles caves voûtées du 18ème siècle. On peut encore trouver une fontaine, alimentée par une source, avec un lavoir et un abreuvoir à vaches. Chaque année à la mi-juin, nul ne maquerait le concert donné par l’Harmonie de Voiteur, le vendredi de la fête du village. Celui-ci est suivi du vin d’honneur offert par la municipalité au cours duquel on partage et déguste les gâteaux confectionnés par les habitants eux-mêmes.

prieuré

Sur le plateau de Charnay, au-dessus du hameau de Courbeau, le prieuré Saint Nicolas est fondé au XIe siècle. Il est une dépendance de l’abbaye de Baume-lesMessieurs, qui s’en fait confirmer la possession par le pape Urbain II, en janvier 1090, puis par le pape Victor IV, en 1162.

Ce prieuré étant en ruines en 1445, Henri de Salins, abbé de Baume, permet à Humbert de Malotte, Grand Chambrier de son monastère, de s’y retirer et de jouir des revenus qui y sont attachés, à charge de reconstruire l’église et la maison prieuriale. Claude de Vautravers créée en 1480 plusieurs messes qui doivent se célébrer chaque année pour la

Toussaint, le Jeudi et le Vendredi Saints. Pierre de Storial, religieux de Baume, vient à son tour y vivre dans la retraite en 1526. En 1660, deux ermites de l’ordre de Saint Jean-Baptiste établissent leurs cellules dans ce prieuré. Cet ermitage, habité jusqu’à la Révolution par un ou deux anachorètes (religieux contemplatifs, qui se retirent dans la solitude), est vendu nationalement en 1791 et converti en maison de cultivateur. La ferme subsistant dans une vaste clairière n’est plus habitée depuis les années 1960, mais les anciens se souviennent encore des paysans descendant les bouilles de lait à dos d’homme jusqu’à Courbeau et enfourchant leur vélo pour les livrer à la fruitière de Le Vernois.

le village de Voiteur

UNPEUD’HISTOIRE

Longue de 100 km, la Seille traverse Voiteur, village considéré comme l’un des hauts-lieux viticoles et vinicoles du Jura, la vigne s’étant surtout développée depuis le XVIIe siècle. En 1790, Voiteur absorbait la petite commune de Maizière alors peuplée de 73 habitants.

“Villa Victoris” devenu “Victorium” semble être l’origine du nom, lequel, au cours des siècles, s’est transformé en Veiteur, Veitour, Vetors et enfin Voiteur. Il semble qu’une bataille sanglante se déroula en ce lieu dans l’Antiquité, d’où ce nom “Victoire”.

Un village au cœur du Val de Voiteur

Lorsque les romains occupèrent la région, ils trouvèrent des Gaulois installés en bordure de la Seille. Lieu situé au pied de la montagne de Château-Chalon, ces populations se sentaient protégées par elle. Un sanctuaire druidique existait au sommet du mont voisin entièrement boisé. Ce sont d’ailleurs ces envahisseurs qui développèrent cette région, et notamment ces petits villages dans le Val de Voiteur. Un prieuré de bénédictins dédié à saint Nicolas succéda au sanctuaire druidique. De nombreux documents retrouvés attestent la présence de ces Romains. Lorsque ceux-ci furent chassés, les souverains de Bourgogne s’emparèrent de toute cette belle région et y établirent l’une de leurs maisons royales.

La seigneurie du Val de Voiteur était composée de Voiteur, Domblans, Nevy, le bois Vernois et Blandans. Bénéficiant de la justice haute, moyenne et basse, ses habitants jouissaient d’avantages très favorables. En 1697, cette seigneurie fut engagée pour 30 ans à Nicolas-Jean-Baptiste de Montrichard, puis louée à divers particuliers parmi lesquels Louis Cavelle, lequel n’étant pas accepté par la population, vit son contrat résilié en 1777. Plusieurs fiefs étaient répartis sur le territoire. Celui de Charrin était le plus important. Cette famille occupait le château construit au sud du village. Au cours des siècles, d’autres familles s’y installèrent : Hugues Dieulefit puis sa fille Jeanne mariée à Jean, batard de Chalon qui prit le nom de Montrichard, Jean de Côtebrune, petit-fils de Jeanne, chambellan du roi de France et des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon, Philibert, puis Henri de Rye et, en 1471, Claude Vautravers, écuyer du duc Charles le Téméraire. Au XIXe siècle, le château devint propriété des Ursulines qui en firent un pensionnat de jeunes filles. En 1950, l’édifice fut cédé aux missionnaires de Notre-Dame de la Salette. Devenu un collège privé, cet impressionnant château est toujours protégé par ses tours semi-circulaires percées de meurtrières. Divers éléments sont protégés MH. Une inscription a été officialisée en 1984.

Un autre fief dit de Saint-Martin appartenait à Guyot de SaintMartin qui le transmit à l’abbaye de Baume en 1400. Guillaume de Sarrazin reprit le fief en 1585 et il fut vendu à Claude Belot, écuyer de Nozeroy. En 1679, Suzanne Belot le donna à Suzanne de Visemal, à l’occasion de son mariage avec Nicolas de Montrichard. Le château qui a succédé à une ancienne maison forte construite au XVe siècle domine à l’entrée du village. Les fossés qui l’entouraient ont été comblés et il fut complètement restauré au XVIIIe siècle. Certains éléments ont été inscrits MH en 2003.

Victimes des soldats des rois de France Louis XI, Henri IV et Louis XIII qui pillèrent les maisons avant de les incendier, les Victoriens durent les reconstruire au XVIIIe siècle.

Le prieuré de Saint-Nicolas

Non loin du château de Charrin, le prieuré de Saint-Nicolas était une dépendance de l’abbaye de Baume. En ruine en 1445, Henri de Salins, abbé de Baume permit à Humbert de Malotte de s’y retirer et de bénéficier des revenus qui lui étaient attachés, en échange du rétablissement de l’église et de la maison prieurale. En 1480, Claude de Vautravers fonda plusieurs messes dans la chapelle de ce prieuré, lesquelles devaient être célébrées pour la Toussaint. Pierre de Storial, religieux de Baume y vécut sa retraite en 1526. En 1660, deux ermites s’y installèrent. Habité jusqu’à la Révolution, il fut vendu nationalement en 1791 et transformé en bâtiment agricole.

Notons qu’une église existait au village. Dédiée à saint Gervais et saint Protais, elle fut entièrement reconstruite au milieu du XIXe siècle.

Le Saint Nicolas de Charnay À L’ÉCARTDELAROUTEDÉPARTEMENTALE, LEHAMEAUABRITE 82 HABITANTSREPRÉSENTANTUNETRENTAINEDEFAMILLES PARMIEUX, CHRISTINE ROMEET SYLVAIN POLTURAT, CONSEILLERSMUNICIPAUX, QUINOUSDISENTLEURATTACHEMENTÀ LEURHAMEAU. le hameau de Courbeau compte 80 habitants (© B. Emorine) Le champ de foire, au pied du rocher de Château-Chalon Sur le chemin de l’école… devant l’Office de Tourisme et la Maison des assistantes maternelles Le marché de producteurs locaux est très fréquenté chaque samedi matin.

le village de Voiteur

FRUITIÈRE VINICOLE

LAFRUITIÈREVINICOLEESTLADEUXIÈME

DU JURAENVOLUMEDEPRODUCTION

1956,

Dans les années 50, beaucoup de fermes pratiquent la polyculture. Les viticulteurs vendent leurs récoltes en vrac à des négociants. En 1956, trente d'entre eux se regroupent pour fonder la fruitière afin de mieux valoriser leur production et avoir plus de force. La première récolte est effectuée l’année suivante. Aujourd’hui, sur les 45 adhérents, 8 sont viticulteurs à plein temps et produisent 80 % du volume total. Les autres ont un métier en parallèle ou sont retraités, avec une passion commune pour la vigne. Le conseil d’administration et composé statutairement de 7 à 12 membres élus pour 3 ans. Jean Pernot a été élu à la présidence il y a 8 ans, succédant à Yves Legorrec. La fruitière emploie 6 salariés : Bertrand Delannay en est le directeur, Eric Chambard maître de chai. L’équipe est complétée par deux personnes chargées des expéditions, deux autres assurant le secrétariat et la vente. La récolte 2022, évaluée à 3 800 hectolitres, se situe dans une bonne moyenne. L’année 2017, avec le gel d’avril, avait été

catastrophique (2 000 hl), suivie d’une excellente année en terme de quantité (4 600 hl). La fruitière de Voiteur se situé juste après celle d’Arbois en volume, et à peu près au même niveau que celle de Pupillin.

Vente directe au caveau

La fruitière est idéalement située, sur la route menant à Baume-les-Messieurs, et parfaitement identifiable depuis les belvédères de ChâteauChalon. La vente aux particuliers est par voie de conséquence importante. La fruitière n’est que très peu présente sur les foires et salons et n’exporte que très peu (Canada, Allemagne).

Les fruitières de Voiteur et Pupillin ont créé une société commune, “Les caves du Vieux Mont”, qui commercialise leurs vins auprès des restaurants, comités d’entreprises, grandes et moyennes surfaces.

Agrandissements successifs et modernisation

Au fil des ans, la fruitière s’est agrandie. Après

1990, 2003 et 2011, de nouveaux travaux d’agrandissement et de modernisation ont été programmés en 2022 : 3 millions d’euros ont ainsi été investis pour la création d’un nouveau bâtiment destiné à la réception des raisins, le pressurage et la cuverie, et l’installation d’un conquet-peseur. Cette réorganisation sera plus fonctionnelle et évitera les nuisances pour les habitants du lotissement tout proche.

Certifications

La fruitière propose toute la gamme des vins du Jura, depuis les blancs et rosés floraux

jusqu’aux vins les plus typés. 4 viticulteurs sont engagés dans une démarche Terra Vitis et HVE (Haute valeur environnementale), garantissant une viticulture durable et responsable, préservant l’écosystème naturel. Un autre adhérent est en Bio depuis 2020.

La fruitière sera présente à la Percée du vin Jaune, dans un caveau du centre du village, étant elle-même située en dehors du périmètre de la manifestation.

Fruitière vinicole de Voiteur 60, Rue de Nevy - 39210 Voiteur - 03 84 85 21 29voiteur@fvv.fr - Site internet : https://www.fvv.fr/

Depuis la fusion entre la Communauté de Communes des Coteaux de la Haute Seille et celle de Bresse-Revermont en janvier 2017, le réseau de la médiathèque intercommunale se compose de six sites, dont celui de Voiteur. Le réseau emploie une douzaine de salariés : responsables de sites et agents mobiles. Une chargée de mission “Contrat Territoire Lecture”, soutenu par la DRAC, a pour objectif de faire évoluer les pratiques, fidéliser les adhérents et en faire venir de nouveau.

Accueil et services au public

Le site de Voiteur propose plus de 13 000 documents (livres, CD, DVD, partitions, magazines). En 2021, 18 000 prêts ont été effectués auprès des 800 abonnés “actifs”. L’offre physique est complétée par une offre numérique sur le site JUMEL (“Jura Médiathèque en Ligne”) qui propose 400 000 documents via le réseau des médiathèques du département. Les horaires d’ouverture au public ont été adapté aux habitudes des usagers qui profitent souvent des courses, rendez-vous médicaux ou pratiques associatives pour passer à la médiathèque. Une conseillère numérique, mise à disposition par le FABLAB de Commenailles, est présente de temps en temps sur le site. Des expositions d’artistes locaux (peintres, photographes) sont également organisées au rythme d’une ou deux par an.

Développement des partenariats

Au fil des ans, de nombreux partenariats ont été déve-

loppés : écoles primaires et maternelles de Voiteur (publiques et privées), de Domblans, de Passenans, le collège de La Salette, le foyer d’accueil spécialisé de La Tillette à Hauteroche, le service Petite Enfance), la Maison d’enfants de Lavigny, etc. D’autres partenariats plus occasionnels existent, comme avec “Jazz à Frontenay”, Foyer Ste Marthe, “In Nomine Ludi”.

Appel au bénévolat

Toutes les actions menées par la médiathèque ne pourraient exister sans le soutien des bénévoles. Ils sont actuellement une dizaine à intervenir sur les sites de Voiteur et Plainoiseau Les responsables lancent un appel pressant pour en trouver de nouveaux afin de pérenniser et développer ces actions.

Contrat territorial d'éducation artistique et culturelle (CTEAC)

Un troisième contrat territorial d'éducation artistique et culturelle a été signé entre la ComCom et la DRAC, qui propose de nombreuses animations sur le thème “Paysages en culture”, pilotées par Eddy Lacroix, vice-président en charge de l’animation culturelle et les services à la personne et Mathieu Rochet, chargé de mission.

Médiathèque intercommunale

2 rue des Masses, 39210 Voiteur 03 84 44 04 40 - http://voiteur.e-sezhame.fr

Ouverture au public :

Mardi de 10 h à 12 h - Mercredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30Vendredi de 16 à 18 h - Samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h

Village 10 Ville &
CRÉÉEEN LAFRUITIÈREVINICOLECOMPTEAUJOURD’HUI 45 ADHÉRENTSEXPLOITANT 70 HECTARESDEVIGNES. JEAN PERNOT, SONPRÉSIDENTDEPUIS 2014, NOUSPRÉSENTE CETTECOOPÉRATIVEQUINECESSEDESEMODERNISER.
LAMÉDIATHÈQUEINTERCOMMUNALEACCUEILLETOUSLESPUBLICSETDÉVELOPPEDENOMBREUSESACTIONS CULTURELLESGRÂCEÀSONRÉSEAUDEPARTENAIRES, AVECLESOUTIENDELA DRAC (DIRECTIONRÉGIONALE DESAFFAIRESCULTURELLES). LESITEDE VOITEURESTPARTICULIÈREMENTDYNAMIQUEETCONNAITUNEFRÉQUENTATIONIMPORTANTE. MÉDIATHÈQUEINTERCOMMUNALE LAMÉDIATHÈQUEPROPOSEPLUSDE 13 000 DOCUMENTSÀSES 800 FIDÈLESABONNÉS
Jean Pernot, président de la fruitière, et Bertrand Delannay, directeur. les horaires d’ouverture de la médiathèque permettent d’accueillir tous les publics. Les séances de bébés lecteurs connaissent toujours un franc succès

TOURISME « JURABSOLU » ASSURELAPROMOTION DETOUTLETERRITOIREDE BRESSE-HAUTE SEILLE

L’Office de Tourisme « JurAbsolu », entièrement financé par la Communauté de communes « Bresse Haute Seille », est présidé par Alain Quiclet, ancien maire de Voiteur, Pauline Rivory en est la responsable. Titulaire d’un Master en Tourisme et Développement, la jeune femme a d’abord travaillé dans le tourisme d’affaires avant d’effectuer un long périple en NouvelleZélande et en Asie du sud-est. Après avoir travaillé six mois chez un tour-opérateur en Autriche, elle est revenue en France et a posé sa candidature au poste de responsable de la Maison de la Haute Seille, à Château-Chalon. Elle y a prouvé ses compétences durant la saison 2019, ce qui lui a permis d’être repérée par Alain Quiclet. Pauline Rivory est assistée par Lucia Ménétrier, chargée de la communication et du marketing, et Marie-Alizée Saunier, étu-

ETABLISSEMENTSCOLAIRE

diante en alternance en licence professionnelle « chef de projet touristique », chargée du réseau socio-professionnel.

Ouverture toute l’année

Situé au Cœur du Vignoble et à proximité de la Bresse jurassienne, l’Office du Tourisme « JurAbsolu » assure la promotion de l’ensemble du territoire de la communauté de Communes « Bresse-Haute Seille ». A ce titre, il propose de nombreuses activités et services : visites guidées, escape games, location de vélos, boutiques de produits locaux, etc. Il est ouvert toute l’année. Il a accueilli près de 6 000 visiteurs en 2022, contre 3 600 en 2021. L’équipe a noté avec plaisir le retour des touristes étrangers, quasiment absents les deux années précédentes. L’OT comptait en 2022 144 adhérents,

essentiellement des hébergeurs ; la nouvelle campagne d’adhésion bat actuellement son plein pour 2023.

Du 3 au 5 mars 2023, l’OT « JurAbsolu » sera l’hôte d’honneur du 26ème salon du vin de Blégny-Mine, au nord-est de la Belgique, aux frontières des Pays-Bas et de l’Allemagne.

Percée du Vin Jaune

L’Office du Tourisme sera évidemment ouvert tout le week-end de la Percée du Vin Jaune, les 4 et 5 février. Les pass sont disponibles dans ses locaux dès maintenant.

3 place de la mairie, 39210 Voiteur Tél. 03 84 44 62 47 - 07 49 25 39 08

Courriel : contact@jurabsolu.fr

Site internet : https://www.jurabsolu.fr

Ouverture : D’octobre aux vacances de Pâques : du lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 30 et de 13 h 15 à 16 h 45

Des vacances de Pâques à juin & septembre : du lundi au samedi de 10 h 00 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 00Jours fériés : 10 h 00 à 13 h 00

Juillet et août : du lundi au samedi de 10 h 00 à 18 h 00dimanches et jours fériés de 10 h 00 à 13 h 00

LA SALETTE, UNGROUPESCOLAIREÀTAILLEHUMAINEDANSUNCADREFABULEUX

LEGROUPESCOLAIRE NOTRE-DAMEDELA SALETTEOCCUPELE “CHÂTEAUDE CHARRIN”, DONTLESPREMIÈRESTRACESREMONTENTAU XIIIe SIÈCLE. ILACCUEILLE 320 ÉLÈVES, DE LAMATERNELLEÀLA 3e.

effectifs en hausse régulière. Il y a très peu de turn-over parmi les enseignants, ce qui permet de travailler dans la continuité et de bien connaître tous les élèves. Les parcours sont personnalisés avec même, dans certaines matières (Français, mathématiques, anglais) des “groupes de couleurs” avec pédagogie différenciée, adaptée au niveau de chacun. Nous exigeons de la part de tous le respect du cadre et des valeurs éducatives et nous sommes en lien étroit avec toutes les familles.”

A l’entrée en 6e, les élèves bénéficient d’une semaine d’intégration et de cohésion dans le Haut Jura, à l’issue duquel ils obtiennent l’attestation “savoir nager”. Des voyages pédagogiques sont proposés chaque année aux collégiens, en Allemagne ou en Espagne. Les élèves de 3e participent également chaque année au Concours national de la Résistance et de la Déportation.

Aline Rostollan est fière d’annoncer un taux de réussite en 2022 de 98,9 % au diplôme national du Brevet.

Une vie de château

cendants le revendent en 1845 aux sœurs Ursulines qui y établissent un couvent et un pensionnat de jeunes filles.

En 1950, “l’école des Apostoliques” de Corps (Isère), cherche à s’agrandir ; les Pères de la Salette achètent le domaine Charrin et y installent leur séminaire qui deviendra le Collège Notre Dame de la Salette en 1978. En 1983, suite à une forte diminution des effectifs, la congrégation cesse son activité et quitte le collège. Henry Bobey en devient le premier directeur laïc.

Aujourd’hui, l’association “Les amis de La Salette” est propriétaire du groupe scolaire, géré par l’OGEC (Organisme de Gestion de l’établissement Catholique) “La Salette”.

Si le château n’est pas classé, certains éléments, comme les tours, l’oratoire, une grande cheminée ou les vitraux de la salle Charrin sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques.

Groupe scolaire Notre Dame de la Salette22 rue château Charrin - 39210 Voiteur Tél. 03.84.44.96.96 - contact@collegelasalette.netSite internet : https://www.collegelasalette.net/

Aline Rostollan est la directrice du groupe scolaire ND de La Salette depuis 2017. Professeure d'histoire-géographie de formation, elle était auparavant enseignante et adjointe de direction au collège privé Mont Roland de Dole. Elle est très attachée à l’établissement, en raison de son cadre fabuleux ainsi que par la qualité de l’équipe pédagogique : “Notre groupe scolaire est à taille humaine, avec 320 élèves et des

En 1208, le Seigneur Simon de Charrin fait construire un château sur une petite butte, au pied du rocher de Château-Chalon. L'édifice passe par succession aux Dieulefit, seigneurs d'Aumont, et, par mariage, à un bâtard de la famille de Chalon qui prend le nom de Montrichard. Au XVe siècle, il passe de la famille de Rye à Claude de Vautravers, écuyer de Charles le Téméraire. En 1787, la famille Bidot de Revigny se porte acquéreur du château et ses des-

Village 12 Ville &
VIGNOBLES
ESTINSTALLÉDANSLESLOCAUXENTIÈREMENTRÉNOVÉSDEL’ANCIEN
» (ÀL’ARRIÈREDEL’AGENCEPOSTALE). L’OUVERTUREPHYSIQUEAVAITÉTÉRETARDÉEAU
OFFICIELLEMENTCRÉÉENFÉVRIER 2020, L’OFFICEDE TOURISME « JURABSOLU - DESTINATION BRESSEET
»
OT « COTEAUXDU JURA
31 MAIDELAMÊME ANNÉE, POURCAUSEDECONFINEMENT
L’équipe de l’OTDe gauche à droite : Marie-Alizée Saunier, Pauline Rivory et Lucia Ménétrier. Aline Rostollan assure la direction du groupe scolaire depuis 2017 Les élèves du groupe scolaire s’épanouissent à La Salette comme ici, lors du cross annuel (archives)

le village de Voiteur

THÉÂTRE “SPIRALE”

LETHÉÂTRE SPIRALE, ACTEURCULTURELDE BRESSE-HAUTE SEILLE, FÊTESONTRENTIÈMEANNIVERSAIRE

Né en1993, le Théâtre Spirale se compose de comédiens amateurs qui veulent faire exister un théâtre d’auteurs sur les “bords de la Seille”. Jérôme Lamonica présente ainsi l’idée directrice de la compagnie : “Le théâtre est pour nous un moyen d’expression artistique qui doit être accessible à tous et partout.” La compagnie prend possession de lieux et les détourne pour créer un théâtre éphémère : place de village, déchetterie, exploitation agricole, maison bourgeoise, distillerie, cave, salle des fêtes. Différents horizons, cultures, âges… marquent la diversité et la convivialité des différents groupes de comédiens avec deux maîtres mots : le plaisir de jouer la comédie, et la générosité envers tous les publics, dans le respect de chacun, et avec l’ouverture d’esprit et la tolérance la plus grande. L’un des marqueurs forts de la compagnie est sa volonté de proposer depuis plus de 25 ans des ateliers à destination des jeunes.

Trente ans, déjà !

En trente ans, sans interruption, “Spirale” a joué une soixantaine de pièces (classiques, contemporaines ou ses propres créations) devant plus de 16 000 spectateurs, avec plus de 20 professionnels à la mise en scène ou en régie son et lumières. La compagnie s’est produite en Haute-Seille bien sûr, mais aussi dans le Jura, en Bourgogne - Franche-Comté, et dans plusieurs festivals en France, dont celui d’Avignon (avec “Les 7 jours de Simon Labrosse”). La mixité amateurs / professionnels a permis une montée en puissance, permettant à des “Spiraliens” de mettre eux-mêmes en scène plusieurs spectacles.

Une grande fête pour toute la famille Pour le trentième anniversaire, le conseil d’administration (Jérôme Lamonica est entouré par Victoria Baugier, Elsa Py, Béatrice Petitjean, Karine Garnier et Caroline Aïello) a concocté un “évènement festif et convivial pour toute la famille”. Celui-ci se déroulera les 5 et 6 mai 2023 sous le chapiteau du collectif “Comme un gant”, installé à la base de loisirs de Desnes. La compagnie présentera à cette occasion la première de “Musée hautMusée bas”, de Jean-Michel Ribes, mis en scène par Alain Aigle,

un “pur Spiralien”. Deux autres spectacles de la troupe seront aussi à l’affiche : “La tigresse”, mis en scène par Jérôme Lamonica, et “Défi de filles” par le groupe de jeunes, mis en scène par Delphine Jacques. D’autres formes de spectacle vivant seront de la fête avec le cirque et la participation de l’Harmonie de Voiteur. La compagnie invitera à cette occasion tous les anciens Spiraliens et ses partenaires, et rendra hommage à ses membres disparus. Une exposition retracera les trente ans d’histoire de Spirale.

Un ancrage durable

La compagnie n’a pas de lieu propre, même si la commune met à sa disposition la salle des fêtes pour ses répétitions et certaines représentations. Les décors et costumes sont entreposés dans un hangar de Domblans mais les conditions ne sont pas optimales. Elle recherche, en concertation avec la commune et la communauté de Communes, un lieu qui serait ouvert à toutes formes d’art, qui accueillerait d’autres associations en toute convivialité. Contact : theatrespirale.voiteur@gmail.com ou 06 88 59 86 95

Originaire de Bletterans, Marielle Perreaut commence à 18 ans sa carrière dans la vente de tabac, après des études de commerce. A 22 ans, elle achète, avec un associé, un bureau de tabac situé Place des Terreaux, à Lyon. Elle revend ses parts en 2002, heureuse de quitter la ville pour retrouver son Jura natal. Elle effectue alors quelques remplacements à Arbois et Bletterans jusqu’à ce que Guy Papillon, alors maire de la commune, et Jean-Noël Berthod, président des débitants de tabac du Jura, la sollicitent pour reprendre le bureau de tabac de Voiteur, alors en liquidation. Dans un premier temps, Marielle n’envisage pas de conserver la vente de fleurs : “Je n’y connaissais rien en fleurs, avoue-t-elle, je savais à peine ce qu’était une rose !”. Elle

se résout pourtant à conserver cette activité, après avoir demandé conseil à des fleuristes et suivi une courte formation. Elle ne regrette pas sa décision aujourd’hui… Depuis 2004, la commerçante n’a eu de cesse de proposer de nouveaux services afin de fidéliser et de développer sa clientèle : cadeaux, maroquinerie, comptes Nickel, Française des jeux, librairie, cafés à emporter et, plus récemment dépôt de carte grise et relais colis. Depuis déjà de nombreuses années, “Le Victorien” est devenu une véritable institution : on ne va pas au bureau de tabac, au dépôt de presse ou chez la fleuriste, on va “chez Marielle”. Et la dynamique commerçante n’est jamais à court d’idées pour encore mieux satisfaire ses fidèles clients ! “Le

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LACOMPAGNIEINDÉPENDANTECRÉÉEEN 1993 ESTIMPLANTÉESURLA COMMUNAUTÉDE COMMUNES BRESSE HAUTE SEILLE. ELLEESTPRÉSIDÉE, DEPUISLADERNIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDESEPTEMBRE 2022, JÉRÔME LAMONICAETFÊTERASES TRENTEANSLES 5 ET 6 MAIPROCHAINS
- 3 Rue de Nevy, 39210 Voiteur
- https://fleuriste-levictorien.fr/ MARIELLE PERREAUTAREPRISEN 2004 LEBUREAUDETABAC-PRESSE-FLEURSDE LA RUEDE NEVY, ETN’ACESSÉDEDIVERSIFIERSESACTIVITÉSPOURLAPLUS GRANDESATISFACTIONDESACLIENTÈLE. LE VICTORIEN A L’ENSEIGNE “LE VICTORIEN”, MARIELLE PERREAUT ADÉVELOPPÉUNCOMMERCEMULTISERVICES “Les cancans” de Goldoni a ravi le public en 2019 Prochaine parution 6 février 2023 RÉGIE COMMERCIALE 06 72 77 70 44 - 03 84 82 50 21
Victorien”
03 84 44 92 42

SOCIÉTÉDEMUSIQUE

LASOCIÉTÉDEMUSIQUEMÊLEAVECBONHEUR TRADITIONETMODERNITÉ

LASOCIÉTÉDEMUSIQUEDE VOITEUR, CRÉÉEOFFICIELLEMENTPAR RENÉ LORANGEN 1972, ESTL’HÉRITIÈRED’UNELONGUETRADITIONDEMUSIQUED’HARMONIEDANSLACOMMUNE, LA TRACELAPLUSANCIENNEDATANTDE… 1869, SOUSNOMDE “LYREVICTORIENNE”.

En juin dernier, le cinquantième anniversaire de l’Harmonie municipale a donné lieu à une journée de liesse, avec la participation de plusieurs ensembles d’harmonie de très grande qualité. Le président François Marron et la cheffe Alexandra Rousset avaient en effet à cœur, tout comme l’ensemble des musiciens, de proposer une grande fête à son public, après deux années de pandémie.

Dès l’origine, le but de la société de musique a été de promouvoir la pratique d’orchestre à vents, en se produisant régulièrement sur le territoire, que ce soit dans le cadre de concerts d’intérieur, d’animations extérieures estivales, ou de cérémonies officielles. Chaque année, le public se presse de plus en plus nombreux pour assister aux deux principales manifestations : le concert de la Ste Cécile et celui du printemps. Après plus de 20 ans de concerts dans l'église, l’Harmonie municipale propose avec succès depuis 2021 deux représentations de la Ste

Cécile à la salle des fêtes du village (le samedi soir et le dimanche après-midi), sous la baguette des chefs Alexandra Rousset et Dominique Synave. Nouveauté en 2022 : un partenariat a été proposé aux professeures de musique et d’art plastique du collège de La Salette. Les élèves de 6e ont analysé un morceau évoquant l’univers des sorcières avant de le traduire en dessins non figuratifs, exposés lors des concerts.

Alexandra Rousset dirige l’orchestre depuis une douzaine d’années

De nouveaux talents, enfants ou adultes, sont régulièrement intégrés à l’ensemble après avoir été formés à la pratique de l’instrument et de l’orchestre par leurs pairs. Alexandra Rousset se plaît à mettre en avant la convivialité qui permet d’offrir aux mélomanes les plus exigeants des prestations de haut niveau : “Nous sommes une belle troupe d'amateurs et c'est à chaque fois pour nous un immense plaisir de nous pro-

duire devant un public qui répond toujours présent à nos rendez-vous. Nous renouvelons sans cesse notre répertoire, en mêlant tradition et modernité. Nous voulons montrer ce qui peut se faire à l'heure actuelle dans la musique d'harmonie.” Preuve de cette convivialité qui règne parmi les 45 musiciens : après 18 mois d’interruption provoquée par le COVID, aucune

défection n’a été constatée, même s’il a fallu un peu de temps pour retrouver l’ensemble de l’effectif.

Société de musiqueContact : 06 88 63 72 80 ou musiquevoiteur@gmail.com

“Jean-Pierre, Lui, Moi” et “Léon” sont les deux spectacles-phares de la compagnie, salués par la presse nationale lors de leur passage au festival off d’Avignon, respectivement en 2019 et 2022. Dans “Jean-Pierre, Lui, Moi”, créé en 2017, Thierry Combe aborde le sujet sensible du handicap avec tendresse, pudeur et humour, au travers de son vécu (son frère aîné est lui-même en situation de handicap). “Léon”, quant à lui, raconte avec humour, passion et dérision les aventures trépidantes d’un jeune facteur débutant. Créé en 2015 puis adapté en 2019, il est aujourd’hui interprété par Julien Aubrun.

Au pire, ça marche”

Un nouveau spectacle a vu le jour en 2022 : “Au pire, ça marche”. Installé dans son C25 de 1987, Thierry Combe vit pendant une semaine au cœur d’un village ou d’un quartier, tissant du lien avec les habitants, laissant la place à l'inattendu... En fin de semaine, il propose trois soirées avec un spectacle différent chaque soir, s’inspirant de ses rencontres avec la population.

Un spectacle franco-burkinabé L’idée de son prochain spectacle a été inspiré à Thierry Combe par son séjour au Burkina-Fasso, de 1998 à 2000 (il y était professeur dans le domaine

du BTP). “Homme intègre ?” (titre provisoire) sera co-écrit avec l’auteur-acteur français Sylvain Levey et l’écrivain burkinabé Aristide Tarnagda , lauréat 2017 du grand prix littéraire d'Afrique noire. Quatre semaines de résidence d’écriture sont d’ores et déjà programmées en 2023.

Dégustation de “théâtre en bouteille”

La Compagnie Pocket Théâtre n’est jamais à court d’idées. En 2021, après une longue période d’inactivité forcée, Thierry Combe et sa bande avaient ainsi imaginé une gamme de bocaux dans laquelle on pouvait trouver aussi

bien des “Classiques” que des auteurs contemporains mais aussi des phrases du quotidien. Ces paroles en bocaux n’étaient pas à vendre, la compagnie privilégiant le troc (une parole offerte = une parole offerte, ou une parole = un légume, par exemple). Cette “conserverie théâtrale”, née sur le marché de Voiteur, a connu un essor fulgurant et est désormais demandée dans la France entière.

A l’occasion de la Percée du Vin Jaune, les 4 et 5 février, la conserverie artisanale organisera des “portes ouvertes” exceptionnelles, au cours desquelles il sera possible de visiter les ateliers de fabrication ainsi que le service d’expédition, avec ses cinq téléphones reliés chacun à un continent… La visite se terminera comme il se doit par une “dégustation de théâtre en bouteille”.

Compagnie Poket Théâtre 39210 Voiteur Tél. 09 52 87 62 76 - www.pockettheatre.fr

Village 14 Ville &
L’Harmonie de Voiteur, dirigée par Alexandra Rousset, a proposé deux représentations de son concert de la Ste Cécile, les 26 et 27 novembre 2022 Le dispositif scénique de « Jean-Pierre, Lui, Moi » permet une osmose entre le comédien et le public Thierry Combe est l’auteur et interprète de « Jean-Pierre, Lui, Moi »
LETERRITOIREQUIL’AVUENAÎTRE. C’ESTAINSIQU’ELLEPROPOSERADES “DÉGUSTATIONSTHÉÂTRALES” DANSLECADREDELA PERCÉEDU VIN JAUNE POCKET THÉÂTRE POCKET THÉÂTREPARCOURTLA FRANCETOUTENRESTANT PROFONDÉMENTANCRÉÀSONTERRITOIRE
LACOMPAGNIE “POCKET THÉÂTRE”, CRÉÉEEN 2006 PAR THIERRY COMBE, SILLONNELA FRANCEAVECPLUSIEURSSPECTACLES, SANSOUBLIER

le village de Voiteur

HISTOIRELOCALE

LARESTAURATIONDUMOULIN MARGUET, “UNDEVOIRDEMÉMOIRE”, DUBÂTIÀL’ENVIRONNEMENT

LEMOULIN MARGUETESTÉTABLIDEPUIS 1805 AU “COUTELAT”, SURLERUISSEAUDE FONTAINE CHAMBON. L’ÉTABLISSEMENTHYDRAULIQUES’ENDORTEN 1996, AUDÉCÈSDESON PROPRIÉTAIRE, GEORGES MARGUET. PHILIPPEET NATHALIE DURAND-BRETON, PETITE-FILLE DE GEORGES, S’INSTALLENTAUMOULINEN 2004 AVECLEPROJETDESAUVEGARDERCE PATRIMOINEPROTO-INDUSTRIELUNIQUE.

Diplômée de l'Ecole du Louvre, Nathalie a travaillé de longues années à la Réunion des musées nationaux à Paris, Philippe, son mari, travaillait dans un cabinet d’architectes. En 2004, ils décident de quitter la capitale et leurs métiers respectifs pour vivre au moulin de Voiteur, auprès de Simone, la grand-mère de Nathalie. Leur ambition : faire revivre l'usine hydraulique propriété de la famille depuis 1910.

Un devoir de mémoire

A son arrivée à Voiteur, le couple avait tout à découvrir du monde des moulins. Nathalie se rappelait l'activité du moulin, des gestes de son grand-père, de la roue à augets, des bruits de l'atelier, poulies et courroies. Un long travail de restauration commence. En particulier celle du moteur hydraulique. Aujourd’hui opérationnel. L'atelier resté intact depuis 1914, sa vocation pédagogique devenait évidente : “nous avions un devoir de mémoire”.

Soucieux de l'écosystème

Pour les propriétaires, la restauration du patrimoine bâti va de pair avec le respect de l’environnement. En hiver, le couple se plaît à observer les truites, et se félicite de voir revenir martinpêcheurs, cingles plongeurs et autres bergeronnettes des ruisseaux. Il est attentif à s’adapter aux aléas climatiques, comme lors des inondations de juillet 2021 ou de la sécheresse de l’été dernier.

Des projets plein la tête

Le souhait de Nathalie et Philippe a toujours été,

et il l’est plus que jamais, de faire vivre les lieux. Leurs activités professionnelles ne leur ont pas permis de mettre en place toutes les animations qu’ils envisageaient mais leur détermination est toujours intacte. La restauration n’est pas terminée, loin de là, l’ambition est aujourd’hui de faire tourner les machines, faire des démonstrations, pour fabriquer de nouveau des fayes par exemple. Dans le cadre du devoir de mémoire, l’accueil de scolaires est souhaité, de même que des visites et des conférences, voire l’accueil de groupes de musique, ce qui fut notamment le cas lors de la Percée de 2013. Du 23 au 25 juin, le moulin Marguet devrait participer à la 26e édition des “Journées du patrimoine de pays et des moulins”. Le 3 juillet, le moulin accueillera la “Compagnie Prune” à l’occasion de “Conte en chemin”, animation organisée avec l’Instand’art. Un autre projet tient à cœur Nathalie et Philippe : la projection du film

HISTOIRE de ce moulin, de 1805 à 1985.

de Gérard Jumel, “Fario”, conte poétique et burlesque sur les relations père-fils, sur les lieux mêmes du tournage de plusieurs scènes, en août et septembre 2019.

Jules Marguet achète le moulin, établi depuis 1805 “au Coutelat” sur le Chambion. Il s’engage dans la tabletterie, le moteur hydraulique animant scie à ruban et diverses machines-outils. Il produit des caisses d’emballage pour vins mousseux. En 1914, est ajouté un broyeur à grains pour farine à bétail. En 1919, commence la fabrication de rais de roues de “voiture” (en FrancheComté, charrette à quatre roues à bandage) en acacia. Un vaste hangar est construit à côté de l’usine pour le séchage et le stockage. Une machine à reproduire les rais est fabriquée par les établissements Dalloz à Macornay puis une par la fonderie Baudin. Unmoteur à gaz pauvre est installé ; il brûle les chutes : sciure et copeaux. Il est remplacé vers 1947 par un moteur électrique. Après la guerre, les rais sortant de l’usage, l’usine s’engage dans la tournerie de robinets pour tonneaux, se reconvertit en 1953 dans la fabrication de jeux de boules, notamment à destination des magasins “France-Bazar”, puis en 1965 dans les jeux de croquets. Georges Marguet succède à son père en 1941. L’atelier cesse son activité professionnelle en 1985.

Association moulin Marguet - 06 37 27 85 56 Visites commentées sur réservations Philippe Durand-Breton a remis en service les machines de l’atelier après avoir remplacer toutes les courroies de transmission.
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25e Percée du vin jaune - 4 et 5 février 2023

LE GRAND RETOUR DE LA PERCÉE À VOITEUR !

Bastien Baud - Président de La Percée 2023

“La Percée c’est une ambiance…”

La Percée du vin jaune revient à Voiteur pour la troisième fois après 1999 et 2013. En 1999, Alain Baud, vigneron à Le Vernois, en était le président, en 2023 c’est son fils Bastien qui préside la préparation de cette nouvelle édition. Rencontre…

Pour vous, que représente le vin jaune ? C’est le produit le plus emblématique du vignoble jurassien, le vin le plus élaboré, le plus faiblement produit et surtout le plus connu ! Il faut six ans et trois mois pour produire un vin jaune, il lui faut du temps, alors on le chouchoute. On trouve cela nulle part ailleurs, il est propre au Jura, c’est une palette aromatique, une puissance. Voilà pourquoi La Percée du vin jaune a du sens, c’est un vin qui mérite une grande fête, un grand moment de partage ! Cette année on percera le millésime 2016. Que représente pour vous La Percée ? C’est émotionnel pour moi. Je n’ai pas manqué une seule Percée depuis l’édition de 1999 à Voiteur alors que mon père en était le président. En 2023, La Percée revient à Voiteur et je lui succède. Pour moi, La Percée du vin jaune est un événement exceptionnel pour faire connaître les vins du Jura. C’est une célébration qui favorise l’attractivité du Jura, de nos villages, de nos paysages… une fête qui fait notre renommée et qui attire de nombreux touristes venus de l’extérieur du département. La Percée est une rencontre, un échange, une ambiance… C’est une organisation collective ?

Oui c’est l’association des ambassadeurs des vins jaunes qui organise et qui nomme tous les ans un nouveau président en fonction du site retenu. Oui, c’est collectif et fédérateur. Aujourd’hui nous représentons une nouvelle génération de vignerons, les jeunes prennent le relais que l’on nous a transmis. C’est un investissement personnel, nous sommes tous bénévoles, on prend du temps sur notre entreprise, La Percée nous tient à cœur. On n’oublie pas que cette organisation a fait progresser la notoriété des Vins du Jura. Cela représente une vingtaine de commissions, on travaille ensemble en toute confiance. Le président fédère, c’est un travail collectif d’une année. Nous sommes bien secondés par l’équipe du Comité Interprofessionnel des Vins du Jura qui veille au quotidien sur l’évolution de l’organisation. Le CIVJ est un précieux partenaire. La Percée du vin jaune a évolué… Oui et les évolutions apportées étaient nécessaires car le succès devenait envahissant. De bonnes décisions ont été prises et on limite maintenant les entrées à 15 000 visiteurs par jour avec une prévente obligatoire. C’est plus raisonnable, c’est plus fluide et les échanges entre les visiteurs et les vignerons sont meilleurs. C’est plus agréable pour déguster et découvrir le vin jaune. Ce vin est précieux, il était important de soigner son image.

À quoi peut­on s’attendre cette année ?

La dernière Percée a eu lieu à Cramans au mois d’avril pour les raisons que l’on connaît. Nous avons fait le choix de revenir à

Baud, président de La Percée du vin jaune 2023

la date traditionnelle en février. Cette année, nous souhaitons consolider. La soirée « Prestige » du vendredi, initiée en 2022, est maintenue. Nous avons eu de bons retours alors on poursuit l’expérience. Cette soirée s’inscrit bien dans l’image que nous voulons donner du vin jaune. C’est une relation plus intime avec des dégustations de vins et de mets. Les places sont limitées et il faut réserver en ligne. Pour le week­end, nous restons fidèles aux fondamentaux. Au­delà des visites et des dégustations dans les caveaux, on retrouve le concours de cuisine, la vente aux enchères de vieux millésimes, les animations musicales… et la convivialité ! Vous êtes jeune… présentez­vous. Oui j’ai 29 ans et je suis issu d’une famille de vignerons. Ma sœur Clémentine et moi­même avons racheté l’entreprise familiale en 2016 à notre père Alain. Nous sommes donc la neuvième génération de la famille. Nous avons grandi au domaine ! J’ai toujours été attiré par le métier de vigneron et j’ai étudié à Macon pour obtenir un BTS viticulture et œnologie. J’ai beaucoup bougé pendant mes études : en Champagne, à cognac, à Bordeaux, en Alsace, en Bourgogne, dans le Beaujolais… Je voulais découvrir les effervescents, la distillation, les méthodes de travail. J’étais très curieux.

Aujourd’hui nous travaillons 25 hectares de vignes et nous sommes 100 % indépendants. Moi c’est la vigne, la cave et les vins, Clémentine c’est les ventes, le marketing, les salons et l’administration. Notre force est complémentaire, cela nous motive tous les jours, produire de bons vins c’est une passion. Que dire des vins du Jura aujourd’hui ?

Les Vins du Jura ont le vent en poupe. Il y a une très forte demande et malheureusement les quantités baissent. On espère simplement de bonnes récoltes dans les années à venir pour maintenir la qualité et répondre à la demande. Et les aléas climatiques ?

Il faut savoir s’adapter, au climat, réfléchir à de nouvelles méthodes de travail sur les pieds de vigne. Nous devons nous projeter, anticiper… Et on doit imaginer l’avenir. Mais La Percée du Vin Jaune sera toujours là !

“Le CIVJ a un un double regard sur La Percée. Le regard de la profession et celui de l’organisateur aux côtés des Ambassadeurs des vins jaunes. Nous suivons l’évolution de l’organisation au quotidien suite aux décisions prises par les Ambassadeurs. On assure le secrétariat, la coordination, le suivi des commissions… Nous sommes en lien direct avec les prestataires extérieurs, notamment celui qui suit la logistique et la coordination technique. Nous sommes informés en direct de l’évolution des réservations. Notre équipe bénéficie d’une belle expérience, ce qui est fort appréciable car l’organisation de La Percée ce n’est pas rien… seulement trois mois de travail! L’objectif, c’est la réussite… que tout soit prêt le jour J… 2023 sera une bonne Percée, tout se présente bien…”

Jean-Charles Tissot, Président Comité Interprofessionnel des vins du Jura
“Un seul objectif : la réussite !”
Bastien

Décoration du village

VOITEUR, UN VILLAGE PARÉ D’OR, D’ARGENT ET DE BLEU…

Tous les mardis après­midi et jeudis soir, les ateliers municipaux et la salle de répétition de musique prennent l’allure d’une ruche : des dizaines de “petites mains” s’activent pour concevoir guirlandes, drapeaux, banderoles, fanions, grappes de raisin, silhouettes pour les caveaux, etc. Arbre de vie, en or, argent et bleu

Cette année, le thème retenu est l’arbre de vie : les racines représentent les 5 cépages jurassiens, à l’origine des délicieux vins, représentés sur les branches. Le thème est décliné en or (celui du Vin Jaune), argent (comme les noces d’argent pour les 25 ans de la Percée), et bleu, celui­ci évoquant les Marnes bleues. Les consignes données à la commission sont de recycler au maximum les décorations des années précédentes et d’utiliser pour les nouvelles des matériaux autant que possibles recyclables. Tous les bâtiments publics seront décorés, tout comme le Crédit Agricole. La fontaine du centre du village sera habillée de ceps pour rappeler l’arbre de vie et d’une grande bouteille de Vin Jaune. Des décorations seront égale­

ment installées dans les propriétés privées. L’œuvre la plus monumentale sera installée Route de Lons, dans la “Côte à Moidon” et consistera en une impressionnante grappe de raisins réalisée avec des fûts.

Des bénévoles de tout le secteur

Les soixante bénévoles (une quarantaine le mardi, une vingtaine le jeudi) résident à Voiteur, mais aussi dans toutes les communes avoisinantes. Ils se mobilisent pour que cette 25e Percée figure parmi les plus marquantes de son histoire. Chacun apporte ses compétences, son savoir­faire et souvent ses propres outils de travail. Les séances se passent dans la bonne humeur et, comme le dit Jean­Claude Prost : “Les journées se terminent toujours avec quelques spécialités locales !”. Tous attendent avec impatience l’ultime étape : la mise en place de toutes ces décorations, à partir de la mijanvier. Le village prendra alors des airs de fête, pour la plus grande satisfaction de ses habitants, des organisateurs et des visiteurs de la Percée.

UN LABORATOIRE D’IDÉES POUR IMAGINER L’AVENIR…

La commission, créée en juin 2020, a pour objectif de proposer des nouveautés afin de faire évoluer la Percée du Vin Jaune. Laura Bourdy, viticultrice à Arlay, en est la responsable.

Laura Bourdy, pourquoi une commission “réflexion” ?

En 2020, les Ambassadeurs ont considéré qu’il ne fallait pas se complaire dans une certaine routine et qu’il était nécessaire d’innover. C’est ainsi qu’a été créée cette commission, composée d’une douzaine de membres. Les plus “anciens” sont la mémoire de la Percée et les gardiens de ses valeurs ; ils tempèrent parfois la fougue des plus jeunes avec un regard bienveillant et dans la plus grande convivialité. Nous analysons la Percée passée pour mieux préparer les suivantes. Quelles nouveautés ont déjà vu le jour grâce à votre commission ?

Pour l’édition 2022 à Cramans, nous avions proposé au conseil d’administration une soirée prestige le vendredi soir. Cette idée fut acceptée et a connu un beau succès. C’est une soirée pour satisfaire les œnophiles : il s’agit d’un moment unique d’échange et de convi­

vialité, en petit comité, avec nos vignerons. Trois créneaux de dégustation d’une heure (vins et mets régionaux) sont proposés. Après le succès de l’année dernière, nous reconduisons l’opération cette année en l’incluant, pour ceux qui le souhaitent, dans nos pass journée ou week­end. Il nous arrive aussi d’intervenir sur une commission particulière pour proposer de nouvelles idées ou faire part de nos réflexions. Au final, c’est le CA qui valide.

D’autres innovations sont­elles à venir ? Nous sommes tous très attachés à la Percée, qui représente une occasion unique de nous retrouver entre vignerons, dans une ambiance festive. Au sein de notre commission, nous avons pour objectif de proposer des innovations chaque année. Pour cette 25e édition, nous avons cherché à équilibrer les deux journées, la cérémonie de la percée étant maintenant programmée le samedi. Nous proposons

Commission caveaux

DES HOMMES DU CRU À LA RECHERCHE DES BONS LIEUX

DE

DÉGUSTATION…

Les deux hommes sont Victoriens de souche et connaissent les moindres recoins de leur village. Déjà en charge de la recherche de caves et caveaux lors des Percées de 1999 et 2013, c’est tout naturellement qu’ils se sont vus confier de nouveau cette mission par les Ambassadeurs.

La Percée de 1999 s’était déroulée sur Voiteur, Château­Chalon, Ménétru­le­Vignoble, Nevy s/Seille, avec la présence de 80 vignerons. Il avait alors été facile de trouver 80 caves réparties dans les 4 villages. La deuxième Percée victorienne, en 2013, s’était à peu près limitée au village de Voiteur.

Pour la 25e édition de l’événement, le périmètre a été restreint aux rues principales du centre­bourg. Claude Voisin et François Mossu avaient donc la mission d’y dénicher des caves ou caveaux pour la quarantaine de viticulteurs, ainsi que quelques garages et emplacements pour les chapiteaux. La tâche a été facilitée par la bonne connaissance qu’ils avaient du village et le bon accueil reçu, même s’ils ont rencontré quelques difficultés : certaines caves n’étaient plus exploitables, parfois en raison de présence de cuves à fioul, parfois parce qu’elles étaient utilisées comme lieux de stockage… La prospection, débutée en août, s’est achevée mi­novembre. Les caves sont globalement en très bon état, il n’y aura que quelques aménagements mineurs à y apporter. Les Ambassadeurs ont procédé en décembre, en présence des deux membres de la commission, à l’attribution des caveaux aux vignerons par tirage au sort, en fonction de la taille des domaines. Les résultats devraient être théoriquement dévoilés une quinzaine de jours avant la Percée.

ainsi la vente aux enchères et le concours de cuisine le dimanche, auxquelles nous avons ajouté un atelier cocktail mixologie et une animation sensorielle, sans compter toutes les animations musicales.

De nombreux ambassadeurs présents ce soir-là

Quel est le thème de cette 25e Percée ? Cette année il y aura deux thèmes : le premier est l’arbre de vie. Pour le second, la Percée se pare d’or et d’argent. Avec cette 25e édition, on fête en effet nos “noces d’argent” avec la Percée du Vin jaune !

La commission décoration est à pied d’œuvre depuis début octobre. Plus de soixante bénévoles ont répondu à l’appel de Nicole Buguet et Jean­Claude Prost, qui en ont accepté la responsabilité. Pour la troisième fois, Claude Voisin et François Mossu se sont vus confier par les Ambassadeurs des Vin Jaunes la mission de recenser les caves, garages et emplacements pour les chapiteaux de restauration. Confection des fleurs en tissu

Office religieux

UNE CÉRÉMONIE QUI COMMENCE PAR UNE CÉLÉBRATION…

C’est traditionnel, la cérémonie de La Percée du vin jaune commence par une messe. Cette année elle se tiendra le samedi 4 février à 9h30 à l’église Saint­Gervais et Protais de Voiteur. Elle sera célébrée par Monseigneur Jean­Luc Garin évêque du diocèse de Saint­Claude.

Mgr Jean­Luc Garin est né en 1969 à La Bassée dans le Nord. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1997 et nommé évêque de Saint­Claude le 10 décembre 2020. Originaire du Nord, un “ch’ti” comme il le dit lui­même, il a grandi dans le village de Marquillies au sein d’une petite exploitation agricole, dans une famille de six enfants. Il entre au séminaire à 18 ans mais il part, après le service militaire, suivre des études de philosophie à La Sorbonne à Paris avant d’être nommé prêtre. “J’ai pris le temps de la réflexion, de faire mon choix, finalement je voulais être prêtre” explique­t­il. La crise sanitaire ayant retardé son arrivée c’est finalement le 14 février 2021 que MgrGarin est ordonné évêque du Jura à la cathédrale de Saint­Claude. “Le Jura me plaît, cela me rappelle l’ambiance de mon enfance. J’aime cette diversité de

Viticulture et handicap

L’ESAT

paysages et l’accueil des habitants. Ma mission est d’accompagner les catholiques et les prêtres du diocèse au quotidien et de préparer l’avenir” rappelle Mgr Garin. Après Cramans en avril 2022 sous la neige, Mgr Garin célébrera sa deuxième messe à l’occasion de La Percée. “C’est un geste ancestral dans la Bible, on vient dire merci avec les premiers fruits de la vigne et du travail des hommes. Pas de messe sans vin et pour l’occasion c’est du vin jaune ! Dans la Bible, on compare l’attention de Dieu pour son peuple à l’attention du vigneron pour sa vigne. C’est pour moi une image extrêmement forte, la vigne, le vin et le vigneron” souligne Mgr Garin. “J’aime déguster le vin et je me suis initié aux vins du Jura pour les comprendre et les apprivoiser. D’ailleurs, je célèbre toutes les messes avec du vin du Jura” conclut Mgr Garin.

DE SALINS-LES-BAINS PRÉSENTE

SON VIN JAUNE À LA PERCÉE…

La Percée de Cramans a été une réussite pour l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) de Salinsles­Bains, tant pour la promotion de ses vins que pour l’épanouissement de ses “usagers” (les personnes accueillies au sein de l’établissement). L’expérience sera renouvelée en 2023 à Voiteur.

L’établissement salinois, géré par l’ASMH (Association StMichel le Haut) propose des prestations en direction de l’industrie (comme le conditionnement, le cartonnage et le façonnage papier, la manutention) réalisées au sein de plusieurs ateliers, regroupant au total 53ouvriers en situation de handicap psychique.

Le domaine “Le bief des

Roussets

Un atelier vigne a été créé en 2007 : le domaine ”Le bief des Roussets“. Les deux hectares de vignes sont exploités par une équipe de sept ouvriers de l’ESAT placée sous la responsabilité de Michel Monnoyeur, moniteur. De la taille des ceps à la commercialisation en passant par la vinification, cette activité de viticulture offre de nombreuses possibilités d’insertion et de formation pour ces travailleurs. Le domaine “Le bief des Roussets” cultive les 5 cépages jurassiens sur les secteurs de Salins, Montigny­les­Arsures et Mesnay. Il élabore des vins AOC (Arbois, Côtes du Jura, Crémant du Jura et Macvin du Jura). Depuis 2008, le domaine produit également un Vin Jaune unique sur le lieu­dit “En Chamoz”, adossé au Mont Poupet. Depuis cette année 2022, la production est labellisée bio.

La Percée de Cramans, “une forte expérience”

La première participation de L’ESAT à La Percée en 2022 fut une belle réussite comme l’explique Michel Monnoyeur : “L’objectif était de faire connaître notre domaine par la découverte de nos vins et la qualité du travail de nos équipes. Cela a permis aux ouvriers de découvrir la commercialisation et de surmonter leur stress face au public. Elle a constitué une forte expérience pour nous tous. Depuis cette première expérience, ouvriers et personnel participent aux autres actions de promotion, comme sur les salons ou les marchés de Noël. Autre motif

de satisfaction sur cette Percée : notre Vin Jaune Côte du Jura 2014 a été claveliné, le clavelinage récompensant les meilleurs vins jaunes de chacune des appellations.”

Une boutique Place de la Barbarine à Salins

Les vins sont en vente à la boutique La Barbarine, face aux Thermes… et de l’une des vignes du domaine. On y trouve également des produits locaux : fromages, salaisons, bières, soupes, confitures. En ce début d’année, Michel Monnoyeur lance un appel au volontariat pour donner un coup de main le week­end de la Percée les 4 et 5 février. Il est fort probable qu’il n’ait pas de difficultés à constituer ses équipes.

La Percée 2023 INFOS PRATIQUES

VENTE EN LIGNE UNIQUEMENT (PAS DE VENTE SUR PLACE)

Retrouvez notre billetterie et réservez dès maintenant votre place au lien suivant :

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Contactez notre partenaire Ontours :

Tarifs

• Prix journée (samedi ou dimanche) : 22 €

• Pass' Week-end : 35 €

• Soirée Prestige : 45 €

• Soirée Prestige + 1 jour au choix (samedi ou dimanche) : 60 €

• Soirée Prestige + Pass Week-end : 70 €

• Tarif groupe : contactez nous !

Pour entrer à la Percée du vin jaune, toute personne majeure doit s’acquitter d’un droit d’entrée ! Accès interdit aux mineurs non accompagnés. Toute sortie est définitive.

Programme

• Vendredi 3 Février : Soirée prestige à Voiteur

• Samedi 4 Février : Ouverture du site, des stands, animations, point I, expositions dès 8h30

- 9h30 à 10h30 : messe

- 9h45: Préambule à la cérémonie de mise en perce - 10h30 à 11h15: cortège suivi de la cérémonie de mise en perce, intronisations, passation du robinet et dégustation du millésime 2016 - Dès 11h30 : animations musicales fin à 17h30

- 12h : ouverture des caveaux

Concours de cuisine : 9h à 15h30 chapiteau central Autres animations sur le samedi (programme à venir)

Fermeture des caveaux à 18 h

• Dimanche 5 Février : Ouverture du site, des stands, animations, pointI, expositions, dès 9h - 10 h : ouverture des caveaux - Dès 10 h : animations musicales fin à 16h30 - 10h à 12h30 : la vente aux enchères chapiteau central - Vers 14h30 : atelier cocktail mixologie chapiteau central Autres animations sur le dimanche (programme à venir)

Fermeture des caveaux à 17 h

Parking

1. En voiture personnelle Parkings visiteurs situés dans la zone industrielle de Perrigny. Suivre signalétique Parkings Visiteurs.Des navettes gratuites vous emmèneront ensuite sur le site de la manifestation.

2. En camping-car Parkings réservés Camping-car situés à Domblans, suivre la signalétique Camping Car

3. En bus pour les groupes déjà constitués Parkings réservés bus suivre signalétique « BUS »

4. Accès pour personnes à mobilité réduite Parkings réservés PMR à proximité de l’entrée principale de la manifestation. Macaron PMR obligatoire. Suivre signalétique PMR. La gestion du trafic est assurée sur tous les accès afin de vous amener le plus directement possible aux parkings Percée du Vin Jaune

Quelques conseils :

Fermer son véhicule à clé, ne laisser aucun objet apparent, de valeur ou non.

Pour des raisons de sécurité, l'accès au site sera contrôlé, pensez à laisser tous les objets interdits dans votre véhicule avant d'emprunter la navette.

Sur la route, la sécurité vous concerne aussi !

• Avant de prendre le volant, testez votre alcoolémie sur le stand de le Sécurité Routière (avec le partenariat de la Préfecture du Jura et de la Direction départementale de l'Equipement et de l'Agriculture).

• Vous pouvez vous informer sur l’alcool et la conduite, testez vos réactions à l’alcool…

• Si vous remettez vos clés en arrivant sur la Percée du Vin Jaune, un ethylotest et un verre de dégustation d'une Percée précédente vous seront offerts.

Le domaine « Le Bief des Roussets » avait son propre caveau à la Percée 2022 à Cramans
ESAT de Salins 2 Chemin des Roussets d’Arelle 39110 Salins­les­Bains 03 84 73 77 40 ­ unite@asmh39.fr Boutique « La Barbarine » Place de la Barbarine ­ 39110 Salins­les­Bains ­ 03 84 73 34 79 Ouverte
30
du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h

L’écho

duCercle…

Janvier 2023 - n°4

Ça c’est fait !

Le Père Noël a eu quelques jours d'avance.

Le vendredi 16 décembre, le CSL a organisé son arbre de Noël à destination de toutes les catégories jeunes du club.

Ainsi, Baby Rugby, U6, U8, U10, U12, U14, U16, U19 et U18 féminines se sont vus remettre leurs dotations à Juraparc. Après de belles photos d'équipes, tout ce petit monde a partagé un grand repas pour marquer ce moment de festivité et de convivialité (et pour célébrer les fêtes de fin d'année). Merci aux plus de 300 personnes qui étaient présentes, et à tous les parents pour leur contribution au repas !

prenez date…

cercle-sportif-leledonien.ffr.fr

Victoire Saint-Claude (J11)
U8 U10 U12 U14 U18 féminines U16 U19
U6 et Baby Rugby Victoire Le creusot (J10) Cercle Sportif Lédonien - Grand Dole (J13)
DIM 8 JAN 18H30 BILLETTERIE ET INFOS : www.leboeufsurletoit.fr Grande Salle & Darius Club 135 Place du Maréchal Juin 39000 Lons-le-Saunier BILLETTERIE ET INFOS : www.leboeufsurletoit.fr SAM 14 JAN 20H > 3H30 BASS ADDICT - Blackboard Jungle Wicked Steppa Sound System REGGAE DUB 15€ BILLETTERIE ET INFOS : www.moulindebrainans.com DIM 22 JANV 18H30 MARIANNE JAMES «Tout est dans la voix» ONE WOMAN SHOW 24€/30€ BILLETTERIE ET INFOS : www.leboeufsurletoit.fr alle D ande S Gr e M lacP ons-leL A AN8J V VA AZZ J AGGALUMES BRESILIENNES MUSIQUES & www ASS AN14 J B Wic letoit.fr .leboeufsur Blac ed Syste k ke d J kboarrd www J ANVJ JA «T .moulindebrainans.com AMES out v T To W SHO OMAN W vo BILLETT www.le w w. www letoit.fr .leboeufsur letoit.fr .leboeufsur

I lost my poncho

CÉDRIC ORAIN / THÉÂTRE RAPHAËLLE BOITEL / CIRQUE
SOLAIRES [INSOLENTES] : DU 4 AU 10 MARS À LONS-LE-SAUNIER [insolentes]
FRANK MICHELETTI / DANSE
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agation -cour xplore’l ouver la lumièr . Et si tr « non-dit » -obscur ciselés, e clair aphique a intensément gr obatique tr ce spectacle acr e, danse, cir e théâtrEntr / BOITEL RAPHAËLLE es
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20h30 Ven20jan
Le Théâtr Lons-le-Saunier
!décoiff ée de mini tornades, qui pr pièce truff e et en trg les corps en long, en lar er les mutations posées sur og collecter et interr s contempor de ce trio de danseur vec le corps. Ta’ On ne dit bien qu DANSE MICHELETTI
eLe Théâtr omet de ne s. Uverae et en tr en allant ’ainss el est le postulat
portées
le brûlant sujet du xplor
DOLE Rue Costes et Bellonte - Z. portuaire 03 84 72 10 07 ARBOIS Z.I. L’Ethole 03 84 66 50 35 PERRIGNY 705 rue de la Lieme 03 84 24 23 30 ARINTHOD Z.A. La Forêt 03 84 48 57 56 ARC-LES-GRAY Z.I. Giranaux 03 84 65 18 64 ST GERMAIN DU BOIS Zone Artisanale - 03 85 72 02 78 (sauf référencement Husqvarna)

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