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Un accord-cadre a été signé le 6 janvier dernier entre la Ville et “Jura Nature Environnement”. Il vise à mettre en place des actions d’animation et d’éducation à l’environnement en milieu urbain qui pourront se dérouler sur le site du Parc Antier ainsi que sur le reste du territoire communal.
L’accord signé par JeanYves Ravier, maire de LonsleSaunier, et Philippe Cador, administrateur de “Jura Nature Environnement” prévoit la réalisation par l’association de diverses animations “nature en ville” ainsi que des expérimentations en écologie urbaine. L’objectif prioritaire de cette convention est néanmoins la réhabilitation et l’ouverture au public du Parc Antier.
Le Parc Antier
Le 24 janvier 2000, par acte notarié, Serge Antier fit don à la Ville de Lons le Saunier de son parc, avec l’ensemble immobilier, maison d’habitation et jardin attenant. Cet espace de verdure d’une superficie de 5 930 m², abrite une grande variété de végétaux ornementaux d’Amérique et d’Asie ou issus de sélections horticoles parfois rares.
Ce legs s’accompagnait de consignes particulières pour la ville :
que la source existante soit préservée ;
que les arbres remarquables soient identifiés et étiquetés ;
que soit créé un panneau expliquant l’origine du site et son histoire ;
que le site prenne la dénomination de l’arboretum “Pierre et Serge Antier”.
Même si l’absence d’entretien pendant de nombreuses années a causé la disparition d’un nombre important de plantes, cet espace de verdure reste néanmoins remarquable par son emplacement, proche du centreville. L’accordcadre signé en janvier se substitue à une convention de prêt établie le 13 septembre 2018, entre la ville et “Jura Nature Environnement”, qui devait s’installer sur le site pour en assurer le gardiennage, l’entretien et la gestion de la végétation et mettre en place des animations. Le projet est aujourd’hui abandonné, et l’association est depuis début 2023 installée dans des nouveaux locaux au centreville. Les bâtiments existants, potentiellement dangereux, ont été détruits mais, selon Anne Perrin, adjointe déléguée à la ville nature, il reste encore des travaux préparatoires à réaliser avant l’ouverture au public. Un préau sera aménagé par la ville, qui s’engage à l’avenir à effectuer les gros travaux et les gros entretiens. Les espaces seront aménagés en concertation avec les habitants : jardin, aménagements paysagers, arboretum. Aucun plan n’est préétabli, JNE mène actuellement une enquête auprès de la population du quartier. Le
projet sera suivi pour la Ville par Francis Pernot. La ville versera à JNE une somme de 11 000 euros pour 2023.
Actions ville
Pour JNE, Clémence Durochat, chargée de mission, mettra en place des actions visant à valoriser le patrimoine naturel, comme des balades
L’accord-cadre a été signé par Philippe Cador, administrateur de “Jura Nature Environnement”, et Jean-Yves Ravier, maire de Lons-le-Saunier
NAISSANCES
Swan de Romain MOLLARD et de Laura VIGOUREUX, Branges
Jennah de Cédric MAHMOUD et de Aline BOIVIN, Courlans
Adèle de Benoit GAUTHEY et de Océane MICHEL, Frontenaud
Sixtine de Victor PAYOT et de
Floriane MOUGET, Hauteroche
Theïs de Johary
RANDRIANARISOA et de Sibila
CASADOS LOPEZ, Hauts de
Bienne
Kiara de Chris GRAPIN et de Jessica MULLER, Huillysur
Seille
Louise de Matthieu DEBREU et de Lola LESTRADE, Lavigny
Ninon de Louis PASTEUR et de
Camille HERBERT, Le Fied
Lila de Thomas JULIEN et de Coralie JULIEN, Le Pasquier
Amélya de Corentin BONHOUR et de Camille GRENIER, LonsleSaunier
MiaHadjira de Matthieu
MONDOT et de Mariama
MHOMA, LonsleSaunier
Lilou de Rodolphe DE GRACIA
SEPULVEDA et de Katleen
LIGERON, LonsleSaunier
Éléanore de Aurélien VRIET et de Jennyfer CART, Perrigny
Marco de Benoit JAILLET et de Charline DOCCI, Perrigny
Margot de Eric MARMILLON et de Sarah CHAMIOT
MAITRAL, Revigny
Maé de Corentin VALLET et de Adeline PERREAUT, Savignyen
Revermont
Livio de Yann TELLIA et de Muriel REMY, Sornay
Louise de Mickaël
COURVOISIER et de Clara
PUCHADEZ, ValSonnette
DÉCÈS
René RICHARD célibataire, Cogna, 86 ans
Marcel BACHELEY célibataire, La Chassagne, 89 ans
Alain SARRASIN célibataire, LonsleSaunier, 69 ans
Jacky PONCET célibataire, LonsleSaunier, 79 ans
René RENAUD célibataire, SaintMauriceCrillat, 95 ans
Alain BOUDIER célibataire, SainteAgnès, 64 ans
Jean VIGOUREUX célibataire, Tourmont, 0 ans
Gustave BUTTY célibataire, Verges, 110 ans
Pascal DAMPENON divorcé BRUILLARD, Desnes, 58 ans
Pascal REPIQUET divorcé MICHAUD, LonsleSaunier, 55 ans
urbaines de découverte de la nature, de petites actions localisées de végétalisation. L’association accompagnera également les acteurs locaux dans de nouvelles actions en matière d’écologie urbaine. Un avenant à l’accordcadre sera établi chaque année pour définir les nouvelles actions à mettre en place.
L’entreprise familiale de pépinières est fondée en 1840 par Alfred Grappin. Elle est alors située route de Besançon à Lons le Saunier. L’entreprise se développe rapidement et possède plusieurs sites en ville (vers la gare, le quartier du Solvan, avenue Camille Prost notamment). En 1929, Serge Antier, arrière-petit-fils du fondateur, reprend des bureaux installés par son père dans le quartier des Mouillères (actuel Parc Antier) en 1929. Sur place, 6 hectares de terrain permettent de regrouper les diverses plantations. Ce terrain a également le grand avantage de posséder une source. La construction de la maison familiale sur ce site se fera par la suite. Les plantations initiées par Pierre Antier débutent alors dans les années 1930 et se répartissent en deux types : des plantations d'arbres fruitiers, et des plantations d'espèces ou de variétés cultivées (cultivars) d'arbres et d'arbustes d'ornement. Une partie de ces plantations correspondent à des plantes d'ornement rares dans les années 1930-1940. Une bonne partie d’entre elles sont toujours rares dans le commerce actuellement. Les pépinières Antier sont aujourd’hui installées à Gevingey.
Claude FRISARD divorcé GRAILLOT, Montmorot, 71 ans
Hollis STEPHEN divorcé PERILLATJACQUEMOUD, Val Suran, 88 ans
Monique WORMS divorcée CHAMBARET, LonsleSaunier, 85 ans
Jeanine GABETTE divorcée GUERMONT, LonsleSaunier, 78 ans
Andrée BRENIAUX divorcée BULABOIS, LonsleSaunier, 88 ans
Philippe TANNIERE marié SKOWRON, BloissurSeille, 80 ans
Christian CHARNIER marié PENNIELLO, Chailleuse (La), 82 ans
Etienne CORTINOVIS marié RAYMOND, Coteaux du Lizon, 84 ans
Marc PETITJEAN marié CHAILLON, Courlans, 70 ans
Michel DROIT marié MICHEL, Le Pin, 78 ans
André RENAUD marié REMANDET, LonsleSaunier, 94 ans
Jacques MAITRE marié GIRARDOT, LonsleSaunier, 69 ans
Hulusi ILHAN marié ARLI, LonsleSaunier, 75 ans
Omar ZAARATE marié ZAROUAL, LonsleSaunier, 77 ans
Robert CULNAERT marié CHARBON, LonsleSaunier, 84 ans
Boniface DÉRUEL marié LERANDY, LonsleSaunier, 67 ans
Michel JEANNIN marié SERRETTE, LonsleSaunier, 83 ans
Guy PERRIN marié MONNET, Rosay, 74 ans
Lucienne DUQUET mariée BANDERIER, Cize, 74 ans
Mama ROUINA mariée BELLEBOUKHE, Hauts de Bienne, 52 ans
Lucie PAUBEL veuf DONJON, Bletterans, 94 ans
André ROLET veuf BEJEAN, Buvilly, 102 ans
Jean CULA veuf JACQUEMIN, Chaumergy, 81 ans
Claude ROULIN veuf JACQUEMET, LonsleSaunier, 84 ans
René MORTET veuf JEANNERET, LonsleSaunier, 87 ans
Carmen JACQUENOD veuve
HEMERY, LonsleSaunier, 82 ans
Simone BERTHAUD veuve
PETOT, LonsleSaunier, 91 ans
Suzanne GAUTHIER veuve
FERRARD, LonsleSaunier, 97 ans
Suzanne BON veuve THUREL, LonsleSaunier, 97 ans
Hélène ORCEL veuve PYANET, LonsleSaunier, 95 ans
Irène STADLER veuve
DELALANDE, LonsleSaunier, 91 ans
Bernard PINTAT veuf
TEITELBAUM, Mantry, 84 ans
Louise SEROZ veuve RICHARD, Montholier, 95 ans
Marguerite SOULAGE veuve
RIVOIRE, Montmorot, 97 ans
Georges RAMBOZ veuf
DÉPREZ, Montmorot, 93 ans
Jean FROISSARD marié
JAENGSWANG, Patornay, 88 ans
13 rue Alexandre Vialatte
39100 Dole
Tél. 0384825021
n°ISSN: 1779-2185
Imprimé en France
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CHARLOTTE BERTRAND AIDE À DOMICILE ET TUTRICE
VÉRONIQUE GIBAUD - PRÉSIDENTE
LA RENCONTRE A LIEU À ANDELOT-EN-MONTAGNE, CHEZ ELLE DANS LES BUREAUX DE L’ADMR OÙ ELLE EST BÉNÉVOLE DEPUIS 1994… UNE RENCONTRE AVEC VÉRONIQUE GIBAUD QUI EST, DEPUIS SEPTEMBRE 2022, PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION DES ADMR DU JURA. UNE BELLE RENCONTRE AVEC UNE FEMME QUI S’ENGAGE POUR AIDER…
« Mon premier contact avec lʼADMR date du jour où jʼai rencontré une aide à domicile qui prenait soin de ma grand-mère alors souffrante. Jʼaimais beaucoup ma grand-mère qui, elle-même, aimait beaucoup cette aide à domicile. Cʼétait son rayon de soleil quotidien. Elle lʼa beaucoup aidé… Cela mʼa donné envie de mʼinvestir à mon tour comme bénévole… » explique Véronique Gibaud. Cʼétait en 1994, soit déjà 28 ans de bénévolat qui la mène aujourdʼhui à la présidence départementale. « Cʼest à peine plus de travail et de responsabilité car jʼétais préalablement trésorière de la Fédération depuis quelques années. Je connais bien le fonctionnement et les équipes. Cʼest un peu une suite logique, jʼai répondu présente quand le moment est venu. On poursuit le travail engagé, je ne suis pas seule, lʼADMR est une organisation collective… » insiste Véronique Gibaud avec beaucoup dʼhumilité.
Une importante présence…
Dans le Jura, lʼADMR compte 21 associations, 600 salariés et 230 bénévoles qui sʼorganisent pour apporter le meilleur service, une aide importante à de nombreux bénéficiaires et cʼest bien là lʼessentiel. « On travaille dans le domaine du service à la personne, du service à domicile. Nous sommes présents pour accompagner, pour prolonger la vie à la maison le plus longtemps possible et le mieux possible. Les aides à domicile sont précieuses pour les personnes suivies, je mesure lʼimportance
UN PLAN FORMATION…
de leur travail. Cʼest une présence souvent quotidienne, une attention, une toilette, un repas, quelques mots… les familles nous remercient souvent pour cette présence. Cʼest une belle reconnaissance pour toutes ces personnes qui sʼinvestissent, qui se déplacent matin, midi et soir, en ville, dans les villages et parfois même dans les secteurs les plus reculés. En tant que présidente, je représente lʼensemble des équipes et les bénévoles, ils peuvent compter sur moi… »
Sans cesse améliorer…
Le service à la personne est une activité exigeante qui se professionnalise et sʼorganise pour améliorer les services et les conditions de travail des salariés. Mais il est difficile de recruter. « Oui je confirme nos difficultés à recruter. Nous nous adaptons… Nous développons des programmes de formation pour former nous-mêmes le personnel que nous recrutons, mais aussi pour permettre les évolutions de carrière et ainsi maintenir et investir le personnel. La qualité de notre travail dépend de la qualité de nos équipes, nous sommes dans la relation humaine et souvent auprès de personnes âgées. Nous échangeons beaucoup avec le personnel, nous travaillons sur les missions, les plannings, la mise à disposition de véhicules, lʼévaluation et la qualité du service… »
Salariés, bénévoles, bénéficiaires… à nʼen pas douter, chacun peut compter sur la bienveillance de Véronique Gibaud. Lʼaide à domicile, elle connaît…
Cʼest nouveau, une présence auprès des nouvelles recrues lors de leurs premiers déplacements à domicile se développe. En effet, un poste de tutrice accompagnatrice a été créé fin 2021, il est, dans le Jura, occupé à mi-temps par Charlotte Bertrand. Haute-Saônoise dʼorigine, elle a travaillé en comptabilité et dans lʼimmobilier avant de rejoindre lʼADMR en août 2013 en tant quʼaide à domicile. « La moitié de la semaine je poursuis mon travail à Lons-le-Saunier et les autres jours jʼaccompagne les nouvelles arrivantes lors de leurs premières visites. En complément de la formation lors de la prise de poste, une présence pour les épauler lors des premiers contacts est importante. Lʼobjectif est de guider, de conseiller pour mieux appréhender ces premiers échanges avec les personnes suivies. On fait les présentations, on visite le logement, on précise la mission et les tâches à accomplir… cʼest rassurant pour tout le monde. Mon objectif est de donner confiance, dʼéviter le découragement… » insiste Mme Bertrand. Cette tutrice intervient dans tout le département à la demande des associations ADMR, soit pour 2022 une centaine dʼaccompagnements. « Cʼest un service en plus non négligeable, cʼest pour moi très enrichissant, jʼaime cette nouvelle fonction, faire en sorte que chacun se sente bien. Cʼest ma mission! » conclut Charlotte Bertrand avec un large sourire.
Depuis de nombreuses années, lʼADMR du Jura est engagée dans une politique départementale de formation volontaire et ambitieuse pour ses salariés. Les formations permettent aux salariés dʼaccroître leurs compétences et leurs connaissances pour répondre au mieux aux besoins des personnes aidées. En 2022, lʼADMR du Jura a ainsi mis en place 3600 heures de formation pour 175 salariés participants. Les programmes de formation sʼadressent à lʼensemble des aides à domicile : des nouveaux salariés qui ont la possibilité de suivre une formation dʼintégration complète (43 heures), aux personnes qui, via la Validation des Acquis de lʼExpérience (VAE), souhaitent obtenir des diplômes Assistants de Vie aux Familles (ADVF) ou Accompagnant Educatif et Social (DEAES). Les formations proposées ne cessent dʼévoluer. Avec lʼemménagement dans les nouveaux locaux de la Fédération à Lons-Le-Saunier en avril 2021, lʼADMR sʼest dotée dʼun appartement pédagogique qui place les participants en situation réelle dʼintervention à domicile.
Du nouveau pour l'Association locale ADMR de Dole... Mme Geneviève Moniotte a été élue Présidente de l'Association locale ADMR de Dole le 27 janvier dernier. Elle succède à Véronique GIBAUD maintenant présidente de la Fédération ADMR du Jura. L'Association doloise se compose de 28salariés, de 6 bénévoles pour 230 personnes aidées et 18communes couvertes. ADMR de Dole: 03 84 72 20 63admr33@fede39.admr.org
Fédération ADMR du Jura 250 bd Théodore Vernier, 39000 Lons-le-Saunier
« POUR QUE CHACUN SE SENTE BIEN… »
En janvier 2021 sous l’impulsion de l’ADEME, du Clus'Ter Jura et d’ECLA Lons Agglomération, une douzaine d‘entreprises de la zone industrielle LonsPerrigny créaient l’association ALons’ZI… une démarche volontaire avec des enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Aujourd’hui son activité s’intensifie… Alors allons-y !
La Zone industrielle de LonsPerrigny est importante tant au niveau de sa superficie, de sa diversité d’activités et des nombreux emplois qu’elle génère. Un poumon pour le bassin lédonien qui mérite peutêtre plus d’ouverture et de lisibilité. Alors comment mieux la promouvoir pour améliorer son image ? Bien qu’inattendue, la démarche est en route grâce à l’association ALons’ZI. Une association qui innove car elle s’attache à réunir les acteurs de la zone industrielle (mais pas que) autour de l’écologie industrielle et territoriale, de l’économie circulaire et de l’environnement. “En clair, on se réunit pour se mobiliser, pour avancer sur des objectifs précis et concrets, pour imaginer, définir et développer des actions collectives. Nous souhaitons valoriser les actions que nous menons mais aussi la volonté que nous exprimons pour réduire notre impact environnemental. C’est une démarche responsable et, dans ce sens, nous pensons que nous avons plus de chance de réussir à plusieurs et par là même d’améliorer l’image de la zone industrielle auprès des habitants et des futurs employés…” explique Brice Comment, président de l’association.
Les activités et les échanges ne manquent pas…
Les questions environnementales touchent et préoccupent l’ensemble des entreprises présentes sur la zone. Il n’est donc pas surprenant de compter une trentaine de sociétés adhérentes à l’association. Toutes participent ainsi à la réflexion via de nombreux échanges orchestrés par Marie Spicher, animatrice et chargée de mission au sein de l’association depuis juillet 2021 avec le soutien de l’ADEME et d’ECLA. “Nous organisons et animons des rencontres régulières.
Des petits déjeuners, des ateliers de sensibilisation, des groupes de travail, des visites d’entreprises, des soirées festives et conviviales… Mon rôle est de fédérer les entreprises autour de projets à impact économique, social et environnemental et de les accompagner dans leur concrétisation. Nous abordons des thématiques variées comme l’amélioration de la biodiversité, la gestion de l’eau, l’optimisation du tri des déchets, la maîtrise de l’énergie, le développement des énergies renouvelables, la mutualisation de formations professionnelles… Dix synergies ont été mises en oeuvre depuis la création de l'association comme par exemple l’optimisation de la vie des palettes en bois avec l’entreprise EPART présente sur la zone. On mobilise, on informe, on accompagne pour favoriser la transition écologique sur le territoire.” ajoute Marie Spicher. Pour
toutes ces initiatives, ALons’ZI s’attachent aussi les services de spécialistes comme Jura nature environnement, l’agence régionale de la biodiversité, Rudologia, Wikipower…
L’écologie industrielle et territoriale repose sur une approche pragmatique qui considère que chacun, quel que soit son secteur d’activité, peut réduire son impact environnemental. L’association s’inscrit dans la démarche “réduire, recycler et réutiliser” de l’économie circulaire. Par ses démarches collectives et volontaires, l’association réconcilie le développement économique avec un meilleur usage des ressources et la protection de l’environnement. Un programme sans fin qui mérite d’être saluer et qui s’étend dorénavant bien audelà de la zone de LonsPerrigny à l’échelle du bassin lédonien. Une progression qui permet aujourd’hui une convention de trois ans avec ECLA Lons Agglomération. Une charte de partenariat qui a été officialisée par une signature commune le 25 novembre dernier. L’écologie industrielle et territoriale mais aussi les mobilités, la transition numérique, l’emploi et la formation, le foncier économique… sont au sommaire. Voilà une belle volonté commune ! Vous
Claude Borcard, Brice Comment et Jérôme Cordellier ont signé la charte de partenariat entre ALons’ZI et ECLA Agglomération le 25 novembre dernier. “L’objectif est de renforcer le dialogue entre les entreprises et l’Agglomération. Cela permet de travailler sur une globalité territoriale et d’instaurer une régularité de nos échanges afin de mesurer l’évolution des thématiques abordées …” explique Jérôme Cordellier Vice-Président au développement économique.
“Geek légends” la première convention “Geek” du Jura se tiendra à Juraparc les 11 et 12 mars prochains. Une convention initialement prévue dès 2020 mais plusieurs fois reportée pour cause de Covid et de la disponibilité de Juraparc retenue comme centre de vaccination. 2023 sera la bonne année, présentations…
Vous avez dit “Geek” ?
Mais qu’estce que le “Geek” ? À la base, on dira que c’est un monde de passionnés en tous genres mais plus précisément d’informatique et de nouvelles technologies… Un univers qui rassemble les fans des héros imaginaires, de jeux vidéo, de mangas, de jeux de société, de jouets anciens, de jeux de rôles, d'escape rooms, de cinéma fantastique, de sciencefiction, de cosplay, de collections vintage… un univers où l’on s’amuse, où on se laisse aller ! “Oui, en effet, on retrouve dans la culture “Geek” des personnes qui ont envie de se faire plaisir, de se retrouver pour jouer, pour échanger, pour collectionner…
c’est un univers qui touche les enfants et les adultes, une passion que l’on partage en famille. On se situe entre le ludique et l’imaginaire” explique Mathieu
Perrot président de l’association “Bande de gosses” organisatrice de cette première convention jurassienne. “Bande de gosses”, dont le nom résume bien l’ambiance, est basée à Vesoul en HauteSaône où elle organise avec succès le “RétroGeek festival” depuis 2017.
Les 11 et 12 mars prochains, JuraParc rénové va peutêtre connaître avec ce “Geek legends” sa plus extravagante manifestation quand on sait que la moitié des participants arrive déguisée et que toutes les facettes du “Geek” seront présentes. Une vingtaine d’associations régionales seront là pour présenter leurs activités et leurs passions dont quelques associations purement jurassiennes : Drack n'role, In nomine ludi, Libertalia, Les écuries d'Augias, FabLab Made in Iki, Jura geek, Saint Seya Myth dreams, L'enclave de la force, Les jouets contreattaquent… De nombreux stands seront aussi dédiés à des démonstrations, à la présentation de diverses collections, à des dessinateurs et des auteurs ou à la vente de produits dérivés. Deux scènes seront réservées pour diverses animations : hypnose, quiz, karaoké, onde man show, concours de costumes… Tout semble ainsi prévu pour assurer l’ambiance lors de ce premier rassemblement inédit dans le Jura !
www.geeklegends.fr - Journée : 8 €, Week-end : 12 €, - de 10 ans : 1/2 tarif, - de 3 ans : gratuits
Restauration sur place
Passionné de jeux de société, ancien président de “In nomine ludi” (voir par ailleurs), Fabien Malaval a créé en mars 2021 l’association “Drack'N'Rôle” consacrée aux jeux de rôle. Il a accepté de lever le voile sur cette activité.
“Drack’N’Rôle”, pourquoi ce nom ?
Selon une légende locale, le drack serait une créature ressemblant à un cheval sans tête, qui enlevait les voyageurs. Il illustre bien l’univers de certains jeux de rôles. Quant au nom de l’association, c’est bien sûr un clin d’œil au rock'n roll… En quoi consistent les jeux de rôles ?
Il s’agit avant tout d’un jeu collaboratif dans lequel chaque participant interprète un personnage afin de créer une histoire, sous la conduite d’un “maître du jeu” qui propose le scénario de départ et fait respecter les règles. En général, le jeu regroupe 4 ou 5 personnes, et peut durer plusieurs heures. Nous évoluons dans des univers très différents les uns des autres : les premiers jeux, dans les années 70 tournaient beaucoup autour d’histoires médiévales, du genre “donjons et dragons”. Aujourd’hui, il existe sur le marché une multitude de jeux, sur des thèmes aussi variés que la mythologie, la sciencefiction, le fantastique, l’histoire, etc. Nous avons actuellement dans notre association 5 ou 6 jeux “en campagne”, c’est à dire que les parties se prolongent sur plusieurs semaines, les participants se retrouvant une à deux fois par
Youtubeur
“J’ai oublié de m’arrêter de jouer”, déclare d’emblée cet informaticien qui, aujourd’hui, revendique 10 000 abonnés sur YouTube mais surtout 100 000 abonnés sur Tiktok. Portrait d’un influenceur pas comme les autres.
Thomas De Sousa, alias “Papa Blender” joue depuis qu’il est enfant. Il n’a jamais cessé d’acheter des jeux et jouets, et il n’est pas prêt de s’arrêter ! Depuis bientôt 5 ans, il fait partager sa passion à ses milliers de “followers”, toujours plus nombreux : il a ainsi enregistré 12 000 abonnés supplémentaires la semaine dernière et comptabilise en moyenne 2,5millions de vues par mois. Il réalise régulièrement des vidéos depuis les magasins, les brocantes et cherche toujours à faire profiter ses abonnés de bons plans.
Le succès de cet influenceur fan de pop culture lui permet de choisir ses partenariats. Il signe ainsi de belles collaborations avec des sociétés telles que ABYstyle Studio, spécialisée dans les figurines et les répliques illustrant sa passion pour la Geek Culture. C’est ainsi que “Papa Blender” a animé en janvier sur Twich une émission en live au musée du Jouet de Moirans, durant laquelle il a présenté la nouvelle création exclusive du studio le Goldorak Jumbo. “Papa Blender” est partageur : à travers ses parte
nariats, il tient toujours à faire gagner des lots ou des codes de réductions à sa communauté.
Wonder Festival
“
Papa Blender” s’apprête à partir du Japon où il aura le plaisir de participer au Wonder Festival, un énorme évènement au cours duquel tous les grands fabricants de figurines ou “garage kits” dévoilent en exclusivité les modèles qui vont sortir dans les 6 mois à venir. Il invitera ses abonnés à le suivre quotidiennement et réalisera plusieurs vidéos en direct: “j’ai envie d’emmener les gens avec moi”, s’enthousiasmetil. Il propose également à sa communauté des “toy photographies”, cette technique qui consiste à prendre des clichés de jouets afin de leur donner vie.
tiktok.com/@papablender
youtube.com/papablender twittch.tv/papablender
mois. Nous nous réunissons chez les uns et les autres, en attendant de trouver un local. Faut-il être comédien dans l’âme pour participer aux jeux de rôles ?
Les jeux de rôle comportent effectivement une part d’improvisation théâtrale, mais les joueurs ont la possibilité de plus ou moins s’investir dans leurs personnages, chacun pouvant trouver sa place en fonction de sa personnalité.
“Drack’N’Rôle” sera présente à “Geek legends” où nous proposerons des tables d’initiation avec des parties d’une heure, une heure et demie.
Contact : dracknrole@gmail.com
Une quinzaine de passionnés se retrouvent chaque vendredi soir à la salle de la Tour, à Voiteur, pour participer à des jeux de société modernes sous l'égide de l'association “In nomine ludi” (“Au nom de jeu”).
Oubliés les Monopoly, Scrabble, Cluedo ou autres jeux qui ont accompagné la jeunesse de nombre de “boomers”. Eric Mont a créé avec quelques amis, il y a une quinzaine d’années, l'association “In nomine ludi” afin de populariser de nouveaux jeux de société, résolument modernes.
Au début, les joueurs se retrouvaient chez l’un ou chez l’autre, jusqu’à ce que la commune de Voiteur leur mette à disposition la salle de la Tour, en juin 2016. L’association s’est alors développé rapidement jusqu’à compter une quarantaine de membres en 2019. L’épidémie de Covid a stoppé son expansion mais les activités ont néanmoins repris et une quinzaine de joueurs se retrouvent chaque vendredi soir, ainsi que le premier samedi de chaque mois, l’association comptant aujourd’hui environ 25 membres. Le dernier vendredi de chaque mois, rendezvous est fixé au café associatif des Mouillères, afin d’ouvrir l’activité à des publics différents et favoriser les échanges et la mixité sociale.
En octobre 2019, “In nomine ludi” a proposé au grand public une journée autour de diverses expériences ludiques : jeux de plateaux, jeux de
cartes, rôles cachés, jeux en bois... pour tous les goûts et pour tous les âges. “Voiteur se la joue” ayant été une réussite, une seconde édition a eu lieu en novembre 2021. Les organisateurs préparent déjà la troisième, programmée à la salle des fêtes de Voiteur le 14 octobre prochain, avec le désormais célèbre trophée “Pitch Car”, une association particulièrement ludique du jeu de pichenette et de la course automobile. Avant ce rendezvous automnal, “In nomine ludi” participera bien sûr à l’événement “Geek Legends” des 11 et 12 mars à Juraparc.
"In nomine ludi" - Chaque vendredi soir à 21 h à la salle de la Tour, 2 Rue du Chalet - 39210 Voiteur
Contact : innomineludi@gmail.com
Site internet : innomineludi.forumactif.com
“Papa Blender” : un quadragénaire qui n’a jamais arrêté de jouer !
VADANS
“50 ANS… CEN’ESTPEUT-ÊTREPASD’UNEPRÉCISIONABSOLUE”, RECONNAÎTLE MAIRE HENRI DORBON, MAISLAMOYENNED’ÂGEDELA POPULATIONDE VADANSTOURNEAUTOURDECECHIFFRE. C’ESTLERÉSULTATD’UNEPOLITIQUEETD’UNÉTATD’ESPRIT. LAPOLITIQUEVOULUEPAR L’ÉQUIPEMUNICIPALECONSISTEÀACCUEILLIRDEJEUNESMÉNAGESENACCÈSÀLAPROPRIÉTÉ. L’ÉTATD’ESPRITREFLÈTEL’OUVERTUREAUXAUTRES QUEL’ONRETROUVEDANSLAPOPULATIONETAUSEINDESASSOCIATIONSQUIANIMENTLAVIEDUVILLAGE. AINSILORSDESFÊTESQUELQU’ENSOIT L’ORGANISATEUR, LAFOULEEST-ELLEAURENDEZ-VOUS. CECIAPERMISDESAUVERDESCLASSESETDEPÉRENNISERUN RPI DANSDESBÂTIMENTS REPENSÉSETENTIÈREMENTRECONFIGURÉS. CELAAJUSTIFIÉDERÉNOVERENTIÈREMENTUNESALLEDESFÊTESTRÈSSOLLICITÉE. AUTANTD’ÉLÉMENTS QUIS’AJOUTENTÀCEUXPLUSQUOTIDIENSD’UNECOMMUNAUTÉVILLAGEOISEETQUIDONNEENVIEDES’INSTALLERETDEVIVREÀ VADANS.
H ENRI D ORBON , MAIRE
PRIORITÉSDESPRIORITÉS :
ACCUEILLIRDENOUVEAUXHABITANTS !
Henri Dorbon commence son troisième mandat en tant que maire de Vadans après un comme adjoint et un premier comme conseiller. C’est assez dire qu’il connaît tout de la vie du village et des arcanes de l’administration communale. C’est certainement cette longue pratique qui lui a permis de mener à bien une politique de longue haleine.
Ecouter pour agir
“Ou l’on accepte que son village meurt à petit feu ou, au contraire, on veut offrir à ses habitants un lieu plein de vie. Dans ce cas, il faut se battre pour obtenir toutes les autorisations qui rendent possibles des constructions nouvelles. J’étais à l’écoute des personnes qui venaient se renseigner sur les opportunités de s’installer dans notre commune. Il fallait en recevoir des dizaines pour en capter une. A force de patience et de détermination, j’ai bien compris ce qu’elles recherchaient et cela a bien fonctionné”. En douze ans de cette pratique, la mairie a ouvert soixante logements neufs. Le plus souvent pour de jeunes couples avec enfants et donc une classe supplémentaire a été ouverte à l’école.
De nombreuses réalisations pour la qualité de vie
“Une commune c’est avant tout le vivre ensemble. On s’en rend compte quand nous organisons des repas, les gens y viennent nombreux. Nous nous efforçons de travailler dans cet esprit”. Citons comme principales de nos réalisations : l’aménagement du parc Jeanguillaume à l’orée du village, la mise aux normes (PMR)
et la réhabilitation totale de la salle des fêtes, l’enfouissement des lignes aériennes, la “reprise” des murets dans le village, le projet de lotissement sur 3 ha, la pause de panneaux voltaïques qui, avec la turbine de l’ancien moulin rendent le village autonome pour l’électricité (hors chauffage et eau chaude), l’entretien des sentiers pédestres.
Un parcours de santé
Avec humour le maire nous confie “Vadans est une commune qui marche bien… à pied. Il faut voir le nombre de personnes qui empruntent nos sentiers. C’est un réel engouement. Certains marcheurs n’habitent pas le village. Nous dépensons beaucoup d’énergie pour la vitalité de notre commune”.
Des employés municipaux très actifs
De nombreuses tâches d’entretien incombent au personnel de mairie et sont organisées en régie. “La forêt de deux-cents hectares mobilisent beaucoup de leur temps pour le suivi des coupes. Ils ont également travaillé aux réalisations que nous avons évoquées. Je n’oublie pas Marie-Laure, notre secrétaire, et comme je dis souvent : sans secrétaire il n’y a plus de maire tant elle fournit de travail que je n’aurais jamais le temps de réaliser. Bravo et un grand merci à elle.”
Mairie - 20 Grande rue 39600 Vadans 03 84 66 22 01 - commune.vadans39@wanadoo.fr
Vadans (39600)
Altitude : de 235 à 323 m
Superficie : 1125 ha
Population : 296 habitants (les Vadantiers)
Canton d’Arbois
Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins –Cœur de Jura
CONSEIL MUNICIPAL
Henri Dorbon : maire – Isabelle Ravix : 1re adjointe – JeanPierre Sorel : 2e adjoint – Conseillers municipaux : Emmanuel Baverel – Laëtitia Depierre – Laurent Dimanche – Sabrina DumontChristian Frenois – Arnaud Glaz – Hélène Jouvanceau – Amandine Rahon.
DANSUNESALLECOMPLÉTEMENTDÉLABRÉE, LE DIRECTEURDEL’ÉPOQUEDELA MJC D’ARBOIS, JEAN-CLAUDE CHARONDIÈREETQUELQUESPASSIONNÉSAVECLUI, DÉCIDÈRENTDELANCERUNE MJC À VADANS. PARIFOUMAISPARIGAGNÉ. TOUJOURSOUVERTEAUPLUSGRANDNOMBREET AUXAUTRESVILLAGESETVILLESDESALENTOURSLA MJC DE VADANSSEPORTETRÈSBIEN. GAËLLE GRANDVOINNET, SAPRÉSIDENTENOUSENPARLE.
Dans une salle complétement délabrée, le Directeur de l’époque de la MJC d’Arbois, Jean-Claude Charondière et quelques passionnés avec lui, décidèrent de lancer une MJC à Vadans. Pari fou mais pari gagné. Toujours ouverte au plus grand nombre et aux autres villages et villes des alentours, la MJC de Vadans se porte très bien. Gaëlle Grandvoinnet, sa présidente nous en parle.
Tout a commencé par une danse
“Je me suis inscrite au cours de Zumba. Je ne connaissais rien de la vie d’une MJC. Je ne venais que pour apprendre et pratiquer cette discipline à base de danses. Petit à petit on m’a demandé de m’impliquer dans cette structure et assez rapidement j’ai été élue présidente.
Bien entourée par une équipe sympathique et très soudée, j’ai vite appris. Comme j’aime le relationnel, cela me va bien car il existe de nombreuses activités dans notre MJC. En fait c’est toute l’équipe qui travaille à la bonne marche de cette maison.”
Des activités très variées SI vous prenez votre carte d’adhérent (20€ par
an) vous pouvez pratiquer toute une série d’activités. Citons : la gym, la marche, la musique sur divers instruments, le chant choral, la broderie, le théâtre, le tennis de table, le yoga et la zumba. Si vous souhaitez apporter une nouvelle activité, vous serez le bienvenu. Chaque “club” est autonome dans son financement et cela marche bien. “Nous sommes ouverts à toute nouvelle proposition. Cette ouverture est certainement une clé de notre durée tout comme l’accueil d’adhérents des villages et villes alentour.”
“Il faut rayonner, vivre avec l’extérieur”
“Notre devise pourrait s’intituler “Ecouter, voir et proposer”. Nous fonctionnons ainsi, toujours à l’écoute de toutes celles et tous ceux qui nous contactent. De même, nous réalisons des opérations, des spectacles avec d’autres groupes. Par exemple, fin janvier, les chœurs d’hommes de la MJC, Les voix de la Cuisance, ont proposé un concert, en l’église de Vadans, avec ceux de Mancy. Pour la fête de la musique, nous préparons les festivités avec les enfants de l’école.
JEAN-CLAUDE JEANGUILLAUMEATRAVAILLÉÀ VADANSOÙIL EXERÇAITCOMMEVANNIER. ILADÉCIDÉDEFAIREDONÀLA COMMUNEDECINQHECTARESDETERRAIN. ILAASSORTISON GESTEGÉNÉREUXD’UNECONDITION. LAMUNICIPALITÉNE DEVRAPASLEREVENDREETSONUSAGEDEVRAÊTREAUSERVICEDETOUTELAPOPULATIONDUVILLAGE
Le maire, Henri Dorbon, a sollicité une petite dérogation. Que Jean-Claude accepte qu’une partie de cette surface soit vendue afin de créer un lotissement dont la commercialisation des parcelles servirait au financement de la mise en valeur du terrain offert. Jean-Claude accepta cet arrangement. Ainsi un lotissement verra le jour et rentrera dans la politique municipale d’attirer les jeunes foyers propriétaires de leur maison. Le maire pense qu’ainsi, ils resteront plus surement au village que s’ils étaient locataires.
La parcelle fut aménagée suivant les engagements de la mairie. SI on se rend sur place, on peut profiter, tout en déambulant sur les nouveaux chemins, d’aires de jeux, de bancs, d’un parcours sportif et ludique, d’un plan d’eau, des quatre-cents arbres plantés, et, en collaboration avec les Croqueurs de pommes, des fruitiers portant le nom des enfants.
Village s’étant fortement dépeuplé en un siècle, passant de 700 à 200 habitants, Vadans reprend des couleurs depuis quelques années, approchant désormais les 300 âmes. Au pied d’une colline sur laquelle se dressent les ruines de l’ancien château-fort, la Cuisance y coule paisiblement.
L’étymologie du nom est incertaine, mais d’après Dauzat, dans son dictionnaire étymologique des noms de lieux, l’origine serait “Waldo avec le suffixe germanique “ing”, nom d’un homme germanique.
Notre but est de faire vivre le village. Nous réunissons souvent de trois à quatre cents personnes. A l’échelle du village c’est énorme”
Des réalisations et des projets
Parmi les projets qui devraient voir le jour en 2023 on peut citer la mise sur pied avec la municipalité d’un “Repair-café*”. Il s’agit d’accueillir des personnes qui rencontrent des difficultés dans la vie pour faire réparer un appareil, pour aménager un coin de leur maison. Ce n’est pas un endroit qui fait mais un lieu qui conseille, explique et où l’ambiance se doit d’être chaleureuse.
*De l’anglais repair qui signifie réparer, réparation MJC
INUTILEDECHERCHER PASCALE FRENOIS
LESMARDISAPRÈS-MIDI, ELLEESTAVECLES “AMIS DE CHANTEMERLE”.
Résidant à Vadans depuis onze ans, Pascale Frenois s’est investie dans le club “Les amis de Chantemerle” qui regroupe des seniors du village pour en devenir la présidente il y a un an.
Réunion tous les mardis à 14 h 30
“Les activités lors de nos réunions sont très classiques. Certains passent du temps au scrabble, d’autres préfèrent le tarot, peu choisissent la belote. Et, bien sûr, nous partageons quelques petites pâtisseries avec des boissons* bien typiques de chez nous. Par exemple nous venons de tirer les rois avec la traditionnelle galette de frangipane.” confie la présidente.
Dès que la météo est favorable, les adhérents, ils sont douze et le plus âgé souffle ses quatre-vingt-cinq bougies, organisent des sorties. En 2022, ils ont emprunté la voie des hirondelles avec visite de la cathédrale de SaintClaude et du musée des lapidaires. Pour 2023 ils projettent de monter dans le train Coni’fer. “Il s’agit de la reconstruction d’une ancienne voie ferrée, entre la gare des Hôpitaux-Neufs au point d’arrêt de Fontaine Ronde. Nous pourrons découvrir un wagon de l’Orient express, ce train mythique qui circulait entre Paris et Istanbul. C’est un beau projet d’excursion régionale.”
*A consommer avec modération
Pascale Frenois - Tél. 06 79 12 47 47
Le Coni’fer - Place de la Mairie - 25370 Les Hopitaux-Neufs Tél. 03 81 49 10 10 - http://www.coni-fer.or
Une origine féodale et une seigneurie puissante
Si quelques habitations ont existé à l’époque gallo-romaine, ce n’est qu’après la construction au Moyen Âge d’un château-fort par les sires de Salins, qu’un véritable village se constitua sous sa protection. Au sommet de la colline, cette forteresse permettait la surveillance de la route reliant la Suisse à la Bourgogne.
Dès le XIIe siècle, ces sires de Salins furent les premiers seigneurs de Vadans et de plusieurs villages environnants. Ils étaient représentés par un châtelain et un prévôt. Ainsi, Gaucher III de Salins, fils de Humbert III, était seigneur de Salins au milieu de ce siècle. En épousant Gérard de Vienne, comte de Mâcon, sa fille unique Maurette fit passer la seigneurie dans la famille des comtes de Vienne et de Mâcon. Leur troisième fils Girard devint seigneur de Vadans en 1200. Décédé sans enfant, son frère Gaucher V qui avait hérité de la seigneurie de Salins, se vit attribuer celle de Vadans en 1211. Sa fille Marguerite de Salins en hérita en 1219. En 1225, elle vendait les deux seigneuries, Salins et Vadans au duc de Bourgogne Hugues IV. En 1237, ce dernier donna les deux seigneuries à Jean de Chalon l’Antique, en échange du comté de Chalon-sur-Saône. En 1240, Vadans avec quelques terres de villages voisins fut donné en dot à Elisabeth de Chalon, sa fille née de son premier mariage avec Mahaut de Bourgogne.
Vadans continuera ainsi à passer de mains en mains. La seigneurie arriva dans la maison de Vergy. En effet, Elisabeth épousait Henri 1er de Vergy en 3e noce. Leur fils Jean 1er de Vergy possèda Vadans qui fut transmis à son fils Henri III de Vergy. Sa fille, Marguerite de Vergy fit entrer Vadans dans la famille de Poitiers par son mariage avec Louis de Poitiers en 1319. Leur fille prénommée Marguerite également vendait Vadans au duc Philippe 1er de Bourgogne en 1357.
Avant 1376, Charles de Poitiers, beau-frère de Marguerite de Vergy racheta Vadans au duc de Bourgogne. Philippe, son cinquième fils en fut l’héritier. Vadans restera dans la maison de Poitiers jusqu’à la mort d’Élisabeth-Philippine de Poitiers en 1773. Gilles-Louis de Durfort-Léobard, est le dernier héritier de Vadans. Puis vint la Révolution française qui mit fin au statut seigneurial. Le dictionnaire historique de Rousset relate dans le détail les nombreuses transmissions de Vadans et de ses terres.
Un château impressionnant
Entouré d’une muraille impressionnante, il était l’une des plus solides forteresses de la région. Il subit néanmoins plusieurs sièges : Louis XI en 1481, le duc de Longeville en 1638, etc. Reconstruit à partir de 1667, l’ancien donjon circulaire domine encore.
“LESFÉESQUIPIQUENT… MAISPASQUE”. JAMAISAPPELLATIONNEFUTSIBIENCHOISIE TANTCELLESQUISERETROUVENTTOUSLESLUNDISAPRÈS-MIDIS’AFFAIRENTÀDIFFÉRENTES ACTIVITÉSQUIDÉPASSENTLARGEMENTLACOUTURE. INVENTAIRE
Elles piquent bien sûr
Les tables sont rapprochées pour pouvoir étaler les pièces de tissus. Alors, on pose le patron de papier de soie, on trace, on découpe et l’on coud. Les machines entonnent le cliquetis si particulier du va et vient express de l’aiguille. Le tissu avance sous le pied de biche et la robe pour la petite fille prend forme. Premier regard sur ce premier travail, première satisfaction. On soumet à Claudine et on attend son avis avec impatience. C’est bon, alors on continue. La musique de la machine à coudre à nouveau raisonne.
“
vous pouvez apporter vos tissus tout neufs, vous pouvez travailler pour vous ou pour les autres.” explique Claudine Chamblay, “la reine” des Fées. (Cf encadré)
Générosité
Nous avons notre principale activité avec la couture. Mais pas que. Nous travaillons le cartonnage, nous pouvons réaliser des travaux pour de l’ameublement. Nous construisons avec du papier. Nous tricotons. Tout ce qui nous met en contact avec les différents matériaux, laine, tissu, cuir, papier, carton, nous intéresse. Nous travaillons “du neuf” mais également du recyclage (nous accueillons tous vos vieux tissus) par exemple des vieux jeans découpés en petits carrés pour confectionner du patchwork. Vous pouvez venir avec vos habits “à remettre en état”,
C’ESTUNEBELLEHISTOIRE, C’ESTUNEBELLEAVENTUREQUEVIVENTTROISJEUNESJURASSIENSORIGINAIRESDE VADANSETDESENVIRONS. ILYAUNPEUPLUSDEDEUXANS, ILS DÉCIDENTDECRÉERLEURGROUPEDEMUSIQUEETDESELANCERSURSCÈNEAVECCOMME PASSIONLEROCKETQUELQUESRYTHMESDANSLEVENT
Ils s’appellent Hugo, Axel et Elliott. Tels les trois mousquetaires ce groupe compte une quatrième personne, Margot, qui joue l’impresario et la secrétaire. En avant la musique !
Classique : on commence seul, puis on veut créer son groupe
Elliott Glaz, Vadantier, du haut de ses dix-huit ans, totalise une bonne dizaine d’années de batterie. Des cours à l’école de musique d’Arbois pour commencer puis la pratique journalière. Pour lui, l’intégration à un groupe s’impose rapidement. Avec Axel Barroto guitariste-chanteur et Hugo Basset guitariste également ils créent un ensemble qu’ils appellent Lesswinter.
Répétitions et représentations
s’enchaînent
Se retrouver n’est pas toujours aisé à cause d’un emploi du temps chargé. Elliott est lycéen en terminale, Axel prépare un BTS de mécanique, Hugo et Margot suivent des cours en Cagne*. Malgré tout, ils trouvent le temps de travailler leur instrument chacun de leur côté en semaine et, les samedis et les dimanches, ils
se retrouvent pour répéter ensemble, quand ils ne sont pas sur scène. Ils s’en tirent très bien et, malgré le jeune âge de leur formation, ils ont déjà participé à différentes rencontres, festivals et vont passer sur Radio Campus. “On est assez contents. Ça marche pas trop mal. Si notre public est majoritairement compris entre dix-sept et trente-cinq ans, beaucoup de personnes, en dehors de cette tranche d’âge, nous suivent. Maintenant nous devons encore mieux nous faire connaître” explique Elliott
Des projets plein la tête
“Le rock est notre priorité mais nous jouons toutes les musiques qui touchent la jeunesse. Nous allons mettre nos principales compositions et réalisations sur les réseaux sociaux et nous songeons à la commercialisation de notre premier enregistrement. Nous arrivons déjà à nous auto-financer et bien sûr notre rêve serait d’en faire notre métier.”
Alors ? Bon vent les jeunes !
*Cagne : surnom donné aux classes préparatoires en section littéraire
Elliott Glaz - 07 83 28 56 84
Tous ces doigts de fées s’activent aussi pour des œuvres de générosité. Leurs travaux bénévoles et généreux participent à la décoration de la journée “Moules frites” de l’école. Ces fées organisent la chasse aux œufs pour Pâques, où il faut trouver le “bon œuf”, elles s’impliquent dans Octobre rose, elles habillent la Troupe de Théâtre, Les Virevolantes elles tricotent pour l’association “Tricotez-cœur*”. Certes des fées qui piquent mais surtout de très bonnes fées. *L’Association “Tricotez-Cœur” collecte et redistribue de la layette aux mamans démunies. Site : https:// tricotezcœur.com lesfeesquipiquent@gmail.com
CLAUDINE CHAMBLAY est la présidente de cette Association loi 1901, créée en 2017 et qui compte quinze membres. Mais elle est surtout une fée parmi les Fées. Elle aime transmettre ce qu’elle a appris durant sa formation initiale (BTS habillement) et de ses quelques années de vie professionnelle. Ce qui lui plaît le plus, c’est de partir de la conception, du dessin et de suivre toutes les opérations jusqu’au produit fini. Elle apprécie la diversité des travaux de cet atelier où chacune vient avec ses idées, ses projets, ses questionnements.
Rien ne se perd
LE CENTRED’ACCUEILDELOISIRSOCCUPEACTUELLEMENTLASALLEDESFÊTESDANS L’ESPACE LIBERTÉENHAUTDE VADANS. ILDEVRAITSERAPPROCHERDEL’ÉCOLEAUCENTREDUVILLAGEDANSLECOURANTDEL’ANNÉE. TOUTSERAPLUSFACILEETMOINS CONTRAIGNANTPOURLESENFANTSETPOURLEPERSONNEL
On ouvre tôt et on ferme tard
“Nous accueillons cinquante enfants, le matin, avant l’école quand leurs parents partent au travail. Ils reviennent pour le repas de midi et ils remontent près de nous après l’école et jusqu’à dix-huit heures trente quand les parents arrivent pour les chercher. Cela donne un emploi du temps morcelé pour les animateurs. Nous ouvrons durant toute l’année scolaire. Pour les mercredis et les vacances, les enfants sont pris en charge par les structures d’Arbois de Poligny et de Salins” explique Amélie Briault la directrice du Centre.
Une directrice et deux animateurs
Avant et après l’école, il faut s’occuper des enfants. Les deux animateurs proposent des jeux de société, des travaux de peinture, du jardinage avec l’aide des maîtresses, la confection de cerfs-volants, et diverses activités manuelles. Ils travaillent également à la mise en ordre de la salle des fêtes pour le repas de midi. Quant à la directrice elle confie que les travaux administratifs prennent beaucoup de temps et que l’ouverture de nouveaux locaux
simplifiera le travail de tout le monde. “Prévue pour le courant 2023, la nouvelle implantation du Centre d’accueil et de loisirs se trouvera au-dessus de l’école. On évitera ainsi les déplacements des enfants et, pour le travail en commun avec les enseignants, ce sera un réel plus.”
Espace Liberté 39600 Vadans Tél. 06.31.54.38.38 - alsh.vadans@cc-aps.fr
“AUVILLAGE, NOUSÉTIONSBIENACCEPTÉS, MAISAVECL’AUGMENTATIONDENOTRECHEPTEL, CELADEVAITCOMPLIQUÉETTRÈSPEUPRATIQUE. ALORS, NOUSAVONSCHOISIDENOUSINSTALLERDANSDESBÂTIMENTSPLUSFONCTIONNELSÀLASORTIEDUVILLAGESURLAROUTE DE MONTMALIN” EXPLIQUENTLESFRÈRES RAHON, CHRISTOPHEET NICOLAS, ÉPONYMESDE LEUR GAEC DÉDIÉÀL’ÉLEVAGEDEVACHESPOURDULAITÀ COMTÉ
“Pour gérer cent quatre-vingts vaches, il fallait changer d’organisation”
Parmi ce troupeau, seules quatre-vingts vaches sont à traire matin et soir. Une salle spécifique à seize postes permet une rotation assez rapide et donne un peu plus de temps libre aux deux frères. Le matin le travail commence dès six heures trente par la première traite puis la nourriture et le nettoyage de la salle de traite. Après le casse-croûte, les frères s’occupent de l’entretien de l’ensemble des installations. Les bêtes seront sorties de mars à novembre, en ce moment elles demeurent à l’abri.
Une nourriture produite sur place
“Nous sommes autonomes pour ce qui est du foin, des regains, de l’orge et du maïs. Seuls les tourteaux de soja et de colza sont achetés mais à des fournisseurs proches et certifiés. C’est une obligation pour le lait à Comté et bien sûr produits en France. Donc nous avons une activité qui, suivant les saisons mélange travail au tracteurs ou au troupeau” explique Christophe
Des travaux variés
“Au début de mon activité, je préférais être sur le tracteur, maintenant ça m’est égal d’être dehors ou de m’occuper des bêtes. Ce qui me plaît dans mon activité c’est justement cette variété dans les tâches. Aujourd’hui avec notre nouvelle installation, nous gagnons beaucoup de temps et économisons pas mal de fatigue. Par exemple, le soir, nous en avons fini vers dix-huit heures, dix-huit heures trente. Avant nous n’étions pas à la maison avant vingt heures, voire vingt et une heure. C’est pour nous un
peu un autre mode de vie. De plus, nous suivons mieux l’état général de notre troupeau.”
Le télétraitement oui, mais…
“Nous sommes équipés pour suivre le comportement de nos laitières et leur santé grâce à moyens modernes électronique et de télétransmission. Mais il y a un hic. Nous n’avons pas de réseau car nous sommes un peu en zone blanche. Nous sommes obligés d’installer une antenne spéciale. Ça ne devrait pas tarder. Le bâtiment est tout neuf, il date de juillet 2022. C’est normal de procréer aux derniers ajustements.”
GAEC Rahon - Route de Montmalin - 39600 Vadans
Tél. 06 75 63 96 78
“ONÉTAITDUMÊMEBOIS, UNPEURUSTIQUE, UNPEUBRUTDONTONFAITN’IMPORTEQUOI SAUFNATURELLEMENTLESFLÛTES”* CESPAROLESSEMBLENTUNPEUÉCRITESPOUR LAURENT MULLER. DANSSONATELIER, PASDELOGICIEL, PASDETABLETRAÇANTE. DUBOIS, ESSENTIELLEMENTDUCHÊNEETQUELQUESAUTRESESSENCESDEFEUILLUS. PASDEMACHINESÀCOMMANDESNUMÉRIQUES. ONVOUSL’AVAITDITUNPEURUSTIQUE, UNPEUBRUT. PORTRAIT.
Dès que vous poussez la porte de l’atelier de Laurent, vous devinez l’amour de la tradition, du travail bien soigné, dans le calme et la sérénité. Certainement un acquis d’une formation dispensée en Alsace par les Compagnons, mais également par celle enseignée par ses maîtres lors de la préparation au Brevet des métiers d’Art à Besançon.
“Il faut être reconnaissent à nos professeurs qui nous ont transmis tout un savoir-faire et de nombreuses techniques. Ils nous ont surtout légué cet amour du travail soigné, abouti, parfait. C’est toujours ce que je recherche, même pour des petits travaux. Une table de cuisine toute simple mérite autant d’application et de soin qu’un meuble ancien qu’on me confie pour une restauration.”
Ce qui passionne le plus Laurent c’est de créer, dessiner, réaliser et poser. Dès que le client lui a exposé son projet, il se penche sur la planche à dessin et commence une ébauche au trait. “Mais le plus souvent je préfère me poser sur le tablier de la scie et dessiner une ébauche. Avec le métier, cela me suffit dans la plupart des cas. Je n’ai pas de logiciels qui coûtent très cher et dans mon activité ne m’apporteraient pas grand-chose surtout me priveraient du plaisir de tracer moimême ce qu’ensuite j’usine.” L’activité de Laurent lui apporte des travaux très variés. Il accepte de restaurer un vieux volet du château d’un client, il prend commande d’une cuisine intégrée, il dessine un bahut de salle de séjour, il pose un escalier, un parquet.
ARNAUD GLAZ - MARÉCHAL-FERRANT
UNFERSPÉCIFIQUEÀCHAQUESABOTDIFFÉRENT
CEQUIPLAÎTÀ ARNAUD GLAZDANSSONACTIVITÉDEMARÉCHAL-FERRANT, C’ESTLADIVERSITÉDESTÂCHES. PASUNCHEVALPAREILÀUNAUTRE, PASUNPIEDQUIRESSEMBLEAUX
TROISAUTRES
Ce qui plaît à Arnaud Glaz dans son activité de maréchal-ferrant, c’est la diversité des tâches. Pas un cheval pareil à un autre, pas un pied qui ressemble aux trois autres.
Une reconversion réussie
“A l’origine, j’ai une formation en mécanique. Pendant plusieurs années, j’ai travaillé dans l’armée de l’air à l’entretien de différents avions. Et puis, l’heure de la reconversion a sonné. J’ai toujours aimé les chevaux et le monde de l’équitation. A douze ans j’obtenais mon galop7*. Je ne souhaitais pas reprendre les compétitions mais je voulais rester près des chevaux. La maréchalerie était une belle possibilité. J’ai donc suivi une formation pour ce qui allait devenir ma nouvelle profession”.
On n’imagine pas la complexité du ferrage
Arnaud travaille avec les propriétaires, uniquement. Il ne va pas dans les centres équestres. On possède un cheval pour des raisons très variées. Certaines personnes désirent se promener dans la campagne. Quelques-unes pratiquent un peu le saut d’obstacle, certaines aiment tout simplement posséder un cheval et ne le montent que très rarement. “Les propriétaires que je rencontre, me parlent de leur pratique de l’équitation. C’est la première indication qui me servira pour le ferrage ou le parage**. Ensuite, il faut regarder marcher leur équidé. Suivant ce que je remarque, je comprends les aplombs du cheval et j’en déduis un peu le fer que j’utiliserai. Enfin je prends le
Envie de transmettre
“Pour l’instant, je travaille seul. J’aimerais prendre, dans un avenir assez proche, un apprenti. ll faut penser à transmettre tout ce que j’ai reçu. Pour cet accueil, je vais transformer peu mon atelier pour qu’il soit plus fonctionnel. Actuellement, il pourrait dérouter quelque peu un jeune, pas trop familiarisé à mes méthodes de travail. Mais je reste persuadé qu’il existe une place pour ma façon de travailler qui peut intéresser un jeune, ou une jeune, épris de tradition et d’un mode de vie un peu hors du temps, hors de la tendance actuelle.”
* Auprès de mon arbre. Georges Brassens Laurent Muller - 19, rue de Franche-Comté - Vadans Tél. 06 63 09 50 66 - atelierbois.muller@orange.fr Https:// menuisieriemuller.blogspot.com
sabot. Et là je travaille à proprement parler le ferrage”.
De nombreuses opérations
Certains chevaux n’ont pas besoin de ferrage. Le sabot se compose de kératine qui repousse un peu comme celle des ongles des humains. Suivant le travail qu’effectue le cheval, le sabot s’use plus ou moins et nécessite ou non un ferrage. “Je redonne au sabot le bon aplomb en enlevant le fer, s’il y en avait un, puis en le coupant ou en le limant le sabot en nettoyant bien le dessous du pied. Et, vous l’avez compris, si besoin, je repose un nouveau fer. Dans ce cas, je travaille le fer à la forge pour bien l’ajuster au pied du cheval et je le pose. A chaque pied une assise spécifique suivant la morphologie du cheval, donc un fer sur-mesure. Sauf exception, c’est reparti en moyenne pour six à huit semaines.”.
*Les galops numérotés de 1 à 9 définissent la qualification du cavalier. Galop7 est attribué à des cavaliers de très bon niveau.
** Parage. Remise en forme du sabot sans pose de fer Arnaud Glaz - 20, rue de Franche-Comté - 39600 Vadans Tél. 06 68 18 38 34 - agmarechalerie@hotmail.fr agmarechalerie.e-monsite.com
LAURENT MULLER, ÉBÉNISTE DUBOIS, UNPEURUSTIQUE, UNPEUBRUT…Christophe et Nicolas Rahon
UNEÉCOLEENTIÈREMENTRÉNOVÉE, ÉQUIPÉEDETOUSLESMOYENSPÉDAGOGIQUESMODERNES, UNPRÉAUIMMENSEETCOUVERT, UNESALLEDESPORT, UNEAUTREMULTIUSAGE (DESSIN, MUSIQUE, ÉVEIL) LETOUTDANSUNCADREBUCOLIQUEETENPLEINVILLAGE ; LESDEUXINSTITUTRICESNEPOUVAIENTPASRÊVERMIEUX. “ONL’AIMAGINÉ, LACOMMUNEL’ARÉALISÉ.”.
Transmettre des connaissances mais aussi de la confiance en soi “Je n’ai pas toujours été institutrice. Mais un jour en voyant et écoutant une chorale d’enfants, j’ai craqué. Je me suis dit il faut que tu sois avec eux. Voilà c’est tout simple. Si on ne ressent pas ce sentiment d’affect envers les enfants comment voulez-vous les intéresser ? Comment voulez-vous leur transmettre une confiance en soi ? Il faut tout cela pour qu’ils apprennent et qu’ils se construisent. Le mot élève prend tout son sens, on leur donne un élan pour qu’ils s’élèvent petit à petit. C’est merveilleux. De plus, quand on a la chance de travailler, comme ici, dans un cadre exceptionnel, on ne veut surtout pas changer de poste.” explique Véronique Glaz la directrice de cette école qui appartient au RPI Vadans-La Ferté.
Deux institutrices, deux classes, quatre niveaux
Véronique s’occupe des plus grands CM1 et CM2 quant à sa collègue, Valérie Muller, elle prend
JOSEPH DORBON, VITICULTEUR
en charge les plus petits des CE1 et CE2. Ces classes à deux niveaux présentent bien des avantages. Par exemple en CM2 chaque enfant “parraine ou marraine” un de CM1. Tous se répartissent différentes tâches comme bien ranger les affaires, nettoyer leur place. “Toutes ces petites choses préparent bien les enfants à leur entrée en sixième. Ils ont ainsi appris à ne pas être seuls dans une classe, ils ont gagné en autonomie, en assurance et en responsabilité. C’est une bonne formule qu’ils acceptent sans problème.” explique Véronique.
Des programmes plus de l’éveil aux arts
Il est plus difficile en milieu rural de fréquenter des musées ou autres lieux citadins de culture. Aussi, profitant d’une grande salle, les institutrices sensibilisent-elles les enfants à la musique, on y trouve un piano et d’autres instruments, au chant, à la peinture, à la chorégraphie. Ainsi comme le faisait remarquer Véronique, les enfants s’élèvent dans toutes leurs facultés.
PENNINGHENDE PARIS*, ELLECOMMENCE PAREXPLORERLENUFÉMININ, MAISS’ENDÉTOURNERAPIDEMENTATTIRÉEPARDENOUVEAUX PROJETS
Elle expose pour la première fois en 2002. Finalement, la vie l’a conduite vers d’autres priorités. Institutrice à Vadans, elle reprend la peinture il y a environ trois ans. Elle s’appelle Véronique Glaz et parle de sa passion. Seul le corps humain m’intéresse
Formée au plus haut niveau à Paris, elle connaît toutes les techniques du dessin et de la peinture. Elle avoue, cependant, avoir un faible pour le dessin, mais il faut bien mettre de la couleur de temps à autre. A regarder ses travaux on devine vite ses choix. “Seul le corps humain m’intéresse pour ce qu’il exprime de notre condition, de nos sentiments. Rien d’ostentatoire, seulement le trait juste avec ce qu’il laisse de silence autour de lui. Je réalise un travail épuré où le vide renferme autant d’importance que le sujet suggéré. Cette retenue vise à laisser la place au spectateur afin qu’il puisse y voir aussi bien quelque chose d’intime que d’universel.”
Ni exorcisme, ni psychothérapie
Si certaines personnes recherchent dans la création artistique un exutoire, une thérapie, un
remède à un mal-être ou au contraire l’exaltation de leur ego, pas de tels démons chez Véronique. “La création artistique n’est pour moi ni un choix, ni un faire-valoir, ni un passe-temps mais un besoin, trop longtemps mis de côté. Je cherche, dans la vie comme dans mon travail, une simplicité qui est moins une facilité qu’une exigence, une réflexion et une sincérité.” La simplicité et la modestie n’interdissent pas de se frotter aux regards des autres, bien au contraire.
Où découvrir les travaux de Véronique ?
De façon permanente, Véronique accroche ses ouvres aux cimaises de la galerie d’art Cadr’Art à Dijon. Actuellement il est possible d’en découvrir d’autres à Poligny au café Barzing et à Arbois aux Claquets.
*Penninghen est une école d’architecture intérieure, de communication et de direction artistique française, située à Paris, au cœur du quartier SaintGermaindesPrés.
Cadr’Art : 11 Rue Michelet, 21000 Dijon Barzing : 70 Grande Rue, 39800 Poligny
Les Claquets : 33 Rue de Faramand, 39600 Arbois Véronique Glaz - glazveronique@hotmail.fr
Véronique Glaz dans son atelier
SI, LORSD’UNVOYAGEEN SUÈDE, ETPROFITANTDELATABLED’UNGRANDRESTAURANT, ONVOUSPROPOSE “UNPETITBLANC BIENTYPÉDECHEZ DORBON, VIGNERONÀ VADANS-FRANCE”, NESOYEZPASÉTONNÉ. EXPLICATION.
“J’exporte en Suède, aux USA et dans quelques autres pays” “Je cultive tous les cépages jurassiens et je mets à ma carte toutes les productions du terroir. De plus, je me suis appliqué à travailler tout particulièrement un Chardonnet. Trois ans de fût sous voile. Il prend une saveur particulière, bien typée, qui tirerait un peu sur le Savagnin. A ma grande surprise, ce produit plaît beaucoup. Une représentante venue de Suède l’a apprécié. Elle m’en achète régulièrement qu’elle dispatche dans des épiceries fines et des grands restaurants de son pays. Voilà pourquoi on peut trouver de mes vins en Suède et également dans d’autres pays.” raconte Joseph Dorbon.
Parents agriculteurs, lui viticulteur
Comme beaucoup de viticulteurs proches de la retraite, Joseph a grandi à la ferme de ses parents. A l’époque, il s’agissait d’une petite exploitation de polyculture de subsistance. Lui choisit, en 1996, de créer sa propre exploitation et de passer au “tout en vigne”. A la tête de trois hectares en appellation Arbois, il n’oublie pas ce qu’il doit aux anciens pour la renommée de ce vignoble. “J’ai appelé ma
cuvée spéciale, que nous venons d’évoquer, Cuvée des Moynes en hommage à toutes ces familles qui, avant nous, ont travaillé dur pour faire connaître et reconnaître les vins d’Arbois. Je me place dans cette longue histoire des exploitations familiales et du respect des traditions”.
Cette tradition, peut-être, remise en cause par le dérèglement climatique
“Pour moi, il n’y a pas de préférence pour les travaux de la vigne ou ceux de la cave. Pour un bon vin, il faut une belle vigne. Quand on taille, quand on laboure, on pense déjà au développement des raisins. C’est pour cela que le dérèglement des saisons m’inquiète. Faudra-t-il trouver d’autres plans ? Inventer d’autres méthodes de travail ? Déjà, on voit que le Poulsard souffre plus que les autres plans des fortes chaleurs. Nous devons réfléchir à tout cela pour ne pas perdre le patrimoine que nous ont légué les anciens et que nous entretenons tous avec passion.”.
Joseph Dorbon - Place de la Liberté - 39600 Vadans
Les formations proposées sont toutes orientées sur la pratique, avec des infrastructures de formation proches du milieu professionnel: à voir absolument !
Les plus connues sont dans le domaine du lait et de l’agroalimentaire depuis le CAP ou la 2nde, jusqu’à la LICENCE PRO.
A découvrir également, le BTS BIOQUALITE à l’ENILBIO de Poligny, axé sur la qualité, l’hygiène, les normes et l’environnement. Il prépare aux métiers de la qualité dans les domaines de l’alimentaire, de la santé, du pharmaceutique, des cosmétiques et de l’environnement.
“Il faut s’intéresser aux activités de labo, de production et de système d’organisation” selon MarieAnge élève à l’ENILBIO.
“Après un BAC PRO en 2020, j’ai obtenu en 2022 un BTS BIOQUALITE et aujourd’hui, je suis en LICENCE PRO QSA (Qualité et Sécurité des aliments) toujours à l’ENILBIO. Je suis en alternance au Moulin de Vincelles (39). J’aimerai être auditrice qualité et donc poursuivre mes études en MASTER. Ce qui me plaisait dans le BTS BIOQUALITE, c’est qu’il n’est pas spécialisé dans l’agroalimentaire, ne sachant pas vers quel secteur me diriger.”
Les métiers de la qualité sont diversifiés, pas toujours connus, mais très demandé par les entreprises. Quelques exemples : animateur qualité, contrôle qualité hygiène, technicien.ne contrôle produit et qualité… Ils peuvent être appliqués dans la biscuiterie, le fromage, le vin, la cosmétique, les médicaments… ou encore la gestion de la transition écologique des entreprises…
Rendez-vous donc à L’ENILBIO samedi 4 mars de 9h à 17h, pour découvrir toutes les formations proposées, voir les installations de cette “écoleentreprise”, mais aussi avoir des infos sur comment s’inscrire, l’internat, la restauration, etc.
MAMIROLLE
Que ce soit agent en réseau d’eau potable, technicien d’assainissement, chargé de mission en hydrologie, technicien de rivière… Tous ces métiers se préparent grâce au BTS GEMEAU et la LICENCE PRO GASTE de l’ENIL de Mamirolle.
C’est le moment de pousser la porte de l’ENIL pour comprendre ces métiers ancrés dans la pratique terrain ou en bureau d’études, sur une problématique sociétale : la gestion de l’eau. L’école dispose d’un labo d’hydraulique, d’une
plateforme technique & d’une cuve CATEC, d’un labo d’automatisme… des infrastructures de pro uniques en France. Les élèves sont donc opérationnels à la sortie de leur formation, et les entreprises ne s’y trompent pas ! Le BTS GEMEAU est possible en scolaire ou en alternance.
ENIL Mamirolle
15 grande Rue – 25620 Mamirolle
Tél. 03 81 55 92 00
TOUT COMMENCE PAR UNE BONNE FORMATION !
Notre dossier Formation se poursuit dans notre prochaine édition, à paraître le lundi 6 mars.
Pour le plus grand plaisir des petits et grands, le Lons Bodega Touch revient pour lʼédition 2023, le samedi 17 juin ! Cʼest lʼun des temps forts du Cercle Sportif Lédonien et de la ville de Lons-le-Saunier. Après cinq éditions, il a su sʼimposer comme un événement majeur du département et au-delà, reconnu pour ses dimensions conviviales, festives, sportives et de partage.
Organisé sur une journée et sa soirée, le Bodega sʼadresse à tout le monde : petits et grands, joueurs amateurs et confirmés, clubs de rugby ou dʼautres sports, sportifs du dimanche curieux du ballon ovale, bénévoles, parents, associations et entreprises. Tous ont leur place dans cette journée festive organisée au Stade Dumas.
Plusieurs animations émaillent cette journée de fin de printemps : tournoi de rugby à 5 sur la journée, structures gonflables pour les plus petits, restauration sur place, concert le soir.
Si vous souhaitez participer, en tant que joueur et/ou bénévole, nʼhésitez pas à venir vers nous dès à présent. Nous transmettrons bientôt les formulaires dʼinscription via notre site Internet et nos réseaux sociaux. Restez connectés !
En vue du développement de la structuration de l'association et de la rédaction d'un nouveau projet club, nous souhaitons recueillir les avis de tous ceux qui gravitent, de près ou de loin, autour du CSL. Joueurs, parents, accompagnateurs, encadrants, bénévoles, supporters, partenaires ; votre association et votre implication dans ces travaux nous sont précieuses ! Et pas de panique, cela ne prendra que quelques minutes pour le remplir. Pour contribuer, rendez-vous sur ce lien : https://bit.ly/projetcsl.
Le 14 janvier dernier, c’est dans la boue normande, à Bagnoles de l’Orne, que le jeune sociétaire de “Jura Cyclisme”, a été sacré champion de France de cyclo-cross dans la catégorie U 17. Ce titre constitue le point d’orgue d’une saison en tous points remarquable.
Théophile naît le 10 janvier 2007 à StMartind’Hères, dans la banlieue grenobloise. Il arrive en 2014 à SalinslesBains, où Mathieu et Marie, ses parents, ont acquis une ancienne scierie qu’ils ont décidé de rénover pour en faire aujourd’hui une superbe maison d’hôtes.
Le jeune garçon est scolarisé dans sa ville d’adoption, où il s’essaye à de nombreux sports, en particulier la gymnastique et l’athlétisme. Il finit par se lasser de ces activités et c’est en regardant le Tour de France à la télévision qu’il décide de s’orienter vers le cyclisme. Aussitôt dit, aussitôt fait : ses parents prennent contact avec le club cycliste arboisien “Jura Cyclisme Pays du Revermont”. Sa première saison en benjamin 2 (aujourd’hui U 13) se solde par des “tops 10” ou “tops 15”.
Premières victoires en minimes
La Covid vient interrompre la jeune “carrière” de Théophile, qui ne tarde pourtant pas à glaner ses premières victoires en minimes. A la fin de la deuxième année, fort de ses succès, il décide de s’entraîner plus régulièrement, ce qui lui permet de réaliser une bonne saison de cyclocross en 20212022, en cadet 1 (aujourd’hui U 17). C’est en 2022 qu’il débloque vraiment son compteur de médailles, d’abord sur route, avec neuf victoires et cinq ou six 2e place, au sein d’une équipe qui porte haut les couleurs de Jura Cyclisme tout au long de la saison. Au Tour de l’Ain cadets, le jeune champion monte à deux reprises sur le podium. Aux “France”, malgré une belle course d’équipe, un incident mécanique l’empêche de disputer les premières places.
17 victoires en cyclo-cross !
Théophile commence les entraînements de
cylcocross en août et remporte ses premiers succès dès le début de saison. Il collectionne ainsi les breloques, mais de nouveaux ennuis mécaniques viennent doucher ses espoirs dans la première manche de la Coupe de France des départements, où il termine à la 6 e place. Quelques semaines plus tard, il prend sa revanche lors de la 2e manche et remporte sa première victoire au niveau national. Même s’il ne réédite pas son exploit au cours de la 3e manche, il termine 2e au classement général. La consécration vient le 14 décembre avec cette superbe médaille d’or : il signe à Bagnoles de l’Orne une victoire tout en panache, laissant son premier poursuivant à 27 secondes. Le jeune champion tient à saluer tout le staff de l’équipe régionale, en particulier les membres de Jura Cyclisme : Pierre Geillon, Féréol Thévenot ainsi que Brice Menzel, son mécanicien.
Fidélité à Jura Cyclisme
Fort de son statut de sportif de haut niveau, le jeune champion a intégré le Pôle Espoir Cyclisme de Bourgogne FrancheComté. Il poursuit ses études en 1ère générale au lycée “Les Arcades” de Dijon avec spécialités maths, SVT et SES, avec des horaires aménagés. Il reste néanmoins très attaché à son club formateur : “C’est un club familial, convivial, où j’ai tous mes copains. Je lui suis reconnaissant de m’avoir permis d’arriver à ce niveau.” L’avenir est encore incertain pour Théophile, tant sur le plan des études et de sa future carrière que sur le plan sportif, même s’il a déjà été approché par un grand club professionnel français…
Theophile a étrenné son maillot tricolore en remportant le 22 janvier le dernier cyclocross de la saison. C’était pour lui la seule occasion de
Une réflexion pour développer les légumes locaux et bio dans les cantines scolaires sur la Communauté de communes Arbois Poligny Salins a permis de changer le mode d’approvisionnement des cantines.
Tout est parti d’une étude du Conseil Départemental du Jura pour mieux approvisionner les collèges en produits locaux, une réflexion élargie plus largement aux autres établissements scolaires. Un appel à manifestation d’intérêts a été lancé et c’est le territoire de Poligny Arbois Salins qui a alors été choisi, suite à l’intérêt des établissements du secteur. Une réflexion sur les besoins et les difficultés à trouver des produits locaux a donc été menée avec la Chambre d’Agriculture. “Et c’est notamment les filières des légumes et de la viande qui étaient les plus compliquées à gérer pour ces établissements. Nous avons essayé de faire émerger un groupe de producteurs sur la partie légumes, en faisant le tour des maraîchers pour savoir s’ils étaient intéressés pour travailler collectivement” explique Amélie Poux, chargée de mission Filières & Restauration Collective à la Chambre d’agriculture du Jura. Si les premières réflexions sur les circuits courts dans les cantines ont émergé début 2019 avant la pandémie, le Collectif Intermaraîchers a pu voir le jour en milieu d’année 2022, avec un début des livraisons en septembre 2022.
Les retours sont très bons !
Cinq maraîchers font partie de ce collectif, tous avec des structures de petite taille et avec un maraîchage diversifié. “Nous avons chacun une surface à taille humaine d’environ 1 hectare, avec une production variée, des légumes d’été, aux légumes de garde. Mais au printemps nous avions une chute de nos ventes en direct” note Bénédicte Masnada, présidente du collectif. Si cette implication nécessite une nouvelle organisation, notamment pour la livraison le lundi, les retours sont très bons. C’est un véritable encouragement pour ce collectif qui n’est pas encore rentable après quatre mois d’existence. L’objectif, à terme, est de pérenniser la structure et de continuer les rencontres avec les cuisiniers pour aider à faciliter la préparation des repas, du fait souvent d’un personnel restreint. Certains légumes n’ont pas l’habitude d’être cuisinés, demandent plus de temps de préparation ou présentent des calibres différents.
Claude Monrolin, Président de “Jura-Cyclisme”, est très fier du succès de Théophile, “un garçon très attachant, parfaitement intégré au sein du Club, rigoureux et réfléchi dans l’approche de l’entrainement, toujours à l’écoute des éducateurs. Volontaire sur le vélo, c’est un plaisir de le voir pédaler, très efficace, toujours avec l’esprit de la victoire mais n’hésitant pas de se mettre au service de ses coéquipiers quand il le faut. Il est un véritable exemple pour les plus jeunes du Club. Au vu des grandes capacités qu’il montre à l’heure actuelle, nous pouvons lui prédire encore de très belles choses.”
Théophile a offert à son club formateur son 4ème titre national, après ceux de Régis Franchequin en junior sur route (2001), de Théo Delacroix en espoirs sur route (2019) et de Gabin Cler, en relais des comités de cyclo-cross (2022).
Les légumes permettent d’alimenter les cantines locales
“C’est un gros challenge de revenir à un approvisionnement local et de changer les habitudes”
Des rencontres avec les collégiens et lycéens sont aussi envisagées. Mais l’augmentation des volumes de livraison reste aujourd’hui une priorité. Pour le moment, six établissements sont livrés dont le lycée Friant à Poligny. “C’est un gros
challenge de revenir à un approvisionnement local et de changer les habitudes”. Les producteurs proposent actuellement du chou chinois, chourave, noix, betterave, navet, pomme de terre, carotte, poireau, mais aussi du chou vert et chou rouge bio. F.P
Contact du collectif Intermaraîcher : 06 71 98 41 34 ou maraichersdujura@gmail.com
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14h30, 19h30 v éen 24 fV •
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CARLO GOLDONI | JEAN-LUC REVOL / THÉÂTRE
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SOLAIRES [INSOLENTES] : DU 5 AU 10 MARS À LONS-LE-SAUNIER [insolentes]
Vendredi 10 février
Moulin de Brainans : Club
Samedi 18 février
Moulin de Brainans : Grande salle
Samedi 25 février
Moulin de Brainans : Club
Samedi 18 mars
Lons-le-Saunier : Théâtre
Bœuf
VENDREDI 17 FÉVRIER - 18H30 - 5€/10€
Jouf' et Les Gouapes !
Reggae
+ Andy Balcon Blues rock
Vendredi 3 mars
Moulin de Brainans : Club
Vendredi 10 mars
Projection Rock
Vendredi 24 mars
Lons-le-Saunier : Bœuf sur le Toit
Samedi 1er avril
Chanson pop
Moulin de Brainans : Grande salle
Hip hop festif
Dès 18h30 : ouverture des portes et du bar avec petite restauration 19h : Monsieur Patrick : Il est oenologue et démonstrateur chez Vitidistri. Il fait des dégustations publiques. Il parle du vin, demande l'avis aux gens et donne son avis sur tout. Et dérape souvent...! 20h30 : Les Gouapes Doouape : Tout le monde à droit à l'amour... Tu n'y crois pas?!! ou tu t'y crois trop?! Peu importe, la clic d'impro du Jura t'a concocté un joli cabaret qui
te plonge avec tendresse ou passion dans l'Amour ! Tu te laisseras guider par un MC qui t'emmènera en voyage tout en douceur...Tu confieras à de tendres improvisateurs tes thèmes qui te mettront à l'honneur. L' atout pour t'attendrir ? Rien n'est écrit à l'avance, tout est à découvrir. Alors viens essayer cette nouvelle St Valentin, drôle et fantasque à cœur ouvert ou perdu. Pour ce cabaret suave, on laisse tomber les masques !
Chanson électro
Moulin de Brainans : Club
Joysad + L.I.P Rap
Vendredi 17 mars
+ Brother Junior Rock
Samedi 8 avril
Moulin de Brainans : Club
Punk rap
VENDREDI 24 FÉVRIER - 18H
Sortie de travail & papotage Au pire, ça marche !
Après avoir posé son campingcar dans le Nord, les Vosges, l’Hérault... Thierry vient passer une semaine à l’Amuserie... Au programme : peaufinages du jeu, tatillonages d’écriture, pression des pneus, montage vidéo, niveau d’huile, et tout et tout… Il nous propose une rencontre en fin de semaine, un verre à la main, pour partager avec nous autour de cette étonnante affaire !
VENDREDI 3 MARS - 21H - 5€
Elle a déjà montré plein de ses facettes à l'Amuserie. Dans ce solo, elle continue. Elle va jusqu'au bout de sa question. Que faisje donc là ? C'est quoi ce regard des autres ? C'est quoi ce besoin de reconnaissance ? Et nous on s'amuse avec elle de ces périgrinations jubilatoires... Diane est comme une féefemme inquiétante et marrante... On a juste à se laisser entrainer dans son monde, qui est le nôtre. C'est comme un feu vert à une émancipation libératrice. Suivons là !
DU 6 AU 10 FÉVRIER DE 14H À 17H30
Pour tous les spectacles : réservation possible (mais pas obligatoire) au 03 84 24 55 61.
Stage de réalisation théâtre et musique
Salle de l’Atelier de l’Exil. Pour les enfants et ados à partir de 9 ans. Présentation le vendredi 10 février à 18 h 30.
LUNDI 6 ET JEUDI 9 MARS À 19H30
Le Tour du monde en 80 jours d’après Jules Verne
Grande salle du Bœuf sur le toit. Spectacle avec les enfants des classes des écoles Jacques Prévert et JeanJacques Rousseau. 135, place du maréchal Juin Lons-le-Saunier - Tél. 03 84 47 13 79 - atelier.exil@gmail.com