Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr
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Bonnie ‘Prince’ Billy : I See a Darkness de Christophe Schenk
Des années Palace à la naissance de Bonnie ‘Prince’ Billy en 1998, Will Oldham aura changé autant de fois d’identité d’artiste qu’il aura signé d’albums. Fuyant une carrière ou n’ayant pas trouvé sa place, il n’a pour autant jamais cessé d’enregistrer ses chansons, multipliant le s pseudos et les 45-tours. Difficile à pister dans ces conditions, il ne verra le suivre qu’un quarteron de fans, motivé par cette country dégagée de son folklore, un peu lo-fi (par opposition à la hifi), et une écriture souvent hissée parmi les plus grands noms de la chanson américaine. Avec I See A Darkness, l’alias se fixe enfin, à l’occasion d’un album ténébreux et lumineux à la fois.
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Aidé de David Pajo (Slint, Papa M, Tortoise,...) et de son frère Ned, le Louisvillain sait transformer en un quart de seconde sa mélancolie et ses humeurs sombres en élégies fugaces et d’autant plus précieuses. La chanson qui donne son titre à l’album sera reprise par un Johnny Cash crépusculaire au milieu de sa grande série d’American Recordings et, plus curieusement, par la jeune Rosalia.
Rock indépendant / refus de carrière / connection avec Slint
L’auteur : Christophe Schenk est un journaliste suisse, rédacteur en chef adjoint aux actualités TV à la RTS. Il vit à Lausanne et rédige la newslettre hebdomadaire « Suisse Good ». Il a publié un roman et quatre receuils de nouvelles.
Bonnie ‘Prince’ Billy : I See a Darkness
12 € ISBN 9782919296392
10 x 18 cm, 128 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : The Doors L.A. Woman, Les Rita Mitsouko The No comprendo, Beach Boys Smile...
densité NOUVEAUTÉ SEPTEMBRE 2023
CHRISTOPHE SCHENK SEE A DARKNESS I SEE A DARKNESS discogonie disco gonie discogonie BONNIE PRINCE ’ BILLY BONNIE ‘PRINCE’ BILLY
Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr
Slint : Spiderland de Sylvain Rollet
L’année où Nevermind (Nirvana), Out of Time (R.E.M), Ten (Pearl Jam), Loveless (My Bloody Valentine), Blue Lines (Massive Attack) s’imposent, le label indépendant Touch and Go presse courageusement 4000 exemplaires du second album de Slint, un groupe de Louisville (Kentucky) qui s’est déjà séparé. Spiderland va commencer à essaimer, objet d’un culte toujours souterrain, incarné par une pochette muette, l’image arrêtée d’un film noir et blanc en cinémascope, quatre jeunes gens dans l’eau jusqu’au cou. Nager ensemble, voilà une belle métaphore de ce qu’est un vrai groupe. Organisant une matière musicale hétérogène et complexe, le groupe a retenu la stratégie du contraste exacerbé et alterne divergence et concordance, élaborant parfois ces passages de l’un à l’autre sans aucune transition, mais veillant toujours à la fluidité pour l’auditeur. Le temps passé à peaufiner ces six morceaux contraste avec le peu de temps consacré à les enregistrer.
Tour à tour sévère, intense, intime et menaçant, avec un goût prononcé pour les effets de rupture, Spiderland obsède depuis 1991 toute une génération de musiciens, comme avant lui le premier album du Velvet Underground, longtemps passé sous les radars.
Refus de carrière / inspiration pour le post rock / connection avec Bonnie ‘Prince’ Billy
L’auteur : Fécampois, Sylvain Rollet est urbaniste au sein de la métropole rouennaise. Musicien dans diverses formations, il a publié à ce jour onze albums autoproduits sous son nom et alias Silex.
Slint : Spiderland
12 € ISBN 9782919296
10 x 18 cm, 96 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs + dépliant
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : Bonnie ‘Prince’ Billy I See A Darkness, The Doors L.A. Woman, Rita Mitsouko No comp
NOUVEAUTÉ
densité
SEPTEMBRE 2023
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SPIDERLAND discogonie disco gonie discogonie SLINT SLINT
SYLVAIN ROLLET SPIDERLAND
ADVERSE
Danses d’intérieur Lotus Eddé Khouri
« Une danse d’intérieur naît de la rencontre entre un corps en mouvement, un habitat, celles et ceux qui y vivent. Tout y participe : nos regards, l’humeur du jour, les mesures de la pièce. Je n’ai pas besoin de place. »
(Une danse d’intérieur s’adresse à une seule personne, une famille, rarement une assemblée.
Elle a lieu dans des maisons individuelles, des chambres d’hôpitaux, des maisons de retraite, des bureaux, dans les recoins d’un jardin ou d’un local associatif.
Sa durée est variable : de 10 minutes à une heure suivie d’une discussion.
Elle est proposée gratuitement à celles et ceux qui m’accueillent. Ma rémunération dépend d’une structure de diffusion qui choisit les destinataires de ces danses en fonction des relations de voisinage qu’elle souhaite tisser.)
En 2016, après quelques années de développement d’une pratique de chorégraphe, interprète et improvisatrice, Lotus Eddé Khouri initie le dispositif radical de ce qui deviendra l’un de ses pôles d’implication privilégiés pour les années qui suivront : la Danse d’intérieur.
Visant à s’extraire des poncifs de la représentation dansée (via le manque d’espace, l’absence de musique, l’incertitude préalable, etc.) autant que des postures et rituels stéréotypés des cadres conventionnels trop souvent inhérents au spectacle vivant (qui opère la séparation de l’artiste et du public via la scène, les horaires, etc.), la Danse d’intérieur serait alors à même de concrétiser certaines des ambitions les plus fondamentales de la pratique artistique : horizontalité, frontalité, circulation, remise en jeu et réinvention.
À l’issue de chacune de ses interventions, Lotus Eddé Khouri a réalisé un relevé écrit et dessiné révélant ou interrogeant un ou plusieurs aspects de la situation inédite construite selon les contraintes et ouvertures spécifiques du lieu et du public impliqués.
Le systématisme répétitif de ce protocole fait alors émerger, via l’accumulation, le hasard des circonstances, et la variation des modalités d’attention que l’artiste porte aux contingences, un panorama remarquablement dense de réflexions et de témoignages sensibles centrés sur la pratique artistique en tant que telle, mais tout autant sur sa part sociale, à mille lieues des discours hypocrites des pseudo-démocrates de la culture.
Danses d’intérieur témoigne ainsi, au plus près, de ce qu’engage l’exposition sans filet devant un public dont l’intérêt préalable n’est jamais acquis. Misant sur une attention affûtée à chaque détail, c’est autant sur l’intensité d’une prise de risque continue que via l’ancrage sur les altérités en présence que repose la puissance éminemment singulière de cette pratique.
L’adjonction d’une performance filmée, tentative de transposition de cette somme d’expériences dans le cadre du studio, achève d’inscrire l’ouvrage dans une perspective réflexive plurielle, où le corps aura travaillé avec le texte et la parole (celle de l’artiste, celle du public), autant que le dessin se sera élaboré avec les lieux et le mouvement.
168 pages couleurs + performance vidéo (48 minutes) 15 x 18 cm, 22 € 979-10-95922-54-4 — septembre 2023 Vente ferme
ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com À L’OMBRE
VIVANTS
SIODOS
DES
DAVIS
JE ME SUIS ATTACHÉ À SUIVRE DES INDIVIDUS QUI ERRENT, TRAVAILLENT OU HABITENT À LA PÉRIPHÉRIE DE LA VIE... AU POINT DE NE PLUS SAVOIR MOI-MÊME
SI JE SUIS VIVANT... OU SIMPLEMENT UNE OMBRE. »
DAVID SIODOS
Naturellement attiré par la ville et sa banlieue, mon œil s’est volontiers tourné vers l’humain. Particulièrement consumé par la détresse des invisibles des rues, mon travail s’applique à retranscrire le monde des ombres sous le prisme du merveilleux.
“ Ma vie est un rêve qui ne finit jamais... “ Ce sont les mots de Pierre, un SDF toulousain. Sa grâce semblait illuminer la rue, pourtant plongée dans l’obscurité. Le repaire, dans lequel il squattait depuis une éternité, trahissait son charisme si particulier. Une vie sans impératif, sans artifice, seulement guidé par ses instincts, et son ombre...
Les vivants se bousculent... Ce matin encore, la rue est le théâtre de ce ballet absurde. Leurs langages corporels semblent démontrer qu’une fois encore, leurs retards est inéluctable. Prisonniers de leur
emploi du temps, et contraints d’appréhender la vie sous pression, les passants chavirent. Tous, ont l’illusion d’avoir une prise sur leur vie. Peu en profite vraiment. Les gisants, eux, ne simulent plus. Certains s’enchantent même de cette décadence. Ce monde qui s’agite, les renvoie à leurs désillusions. Ces hommes et ces femmes qui se tiennent hors du temps, ne sont-ils pas davantage en contact avec la réalité ? Ce sont ces interrogations qui, je crois, motivent mes excursions.
A travers la série « A l’ombre des vivants » je me suis attaché à suivre des individus qui errent, travaillent ou habitent à la périphérie de la vie... Au point de ne plus savoir moi-même si je suis vivant... Ou simplement une ombre.
David Siodos
« A TRAVERS LA SÉRIE « A L’OMBRE DES VIVANTS »
• LIVRE
• 200 PAGES
• Format : 28 CM X 19 CM (À L'ITALIENNE)
• COUVERTURE RIGIDE
• RELIURE APPARENTE
• TRANCHES NOIRES
• COUVERTURE SÉRIGRAPHIÉE
• Tirage : 500 EXEMPLAIRES
• Rayon : BEAUX-ARTS
• Thème : PHOTO
• Prix de vente : 45€ (prix indicatif)
• ISBN : 978-2-931133-07-1
• Parution : FÉVRIER/MARS 2023
• Photographe : DAVID SIODOS
• Graphisme : STUDIO DIRK
À L’OMBRE DES VIVANTS
TROPICAL STOEMP, QU’EST CE QUE C’EST ?
Un magazine de photographie. Pas de texte.
Uniquement des images.
POURQUOI TROPICAL ?
Parce que ça va être chaud, exotique, et que cela va faire le tour du monde.
POURQUOI
STOEMP ?
(Se prononce stoump. Plat bruxellois populaire, paysan, et simple. Il est composé d’une purée de pommes de terre mélangée avec un ou plusieurs légumes.)
Parce que c’est belge, quand même, et que cela prendra la forme d’un savoureux mélange.
C’EST QUOI LE THÈME ?
Il n’y en a pas mais Le Mulet va essayer de raconter une histoire et aime les images qui vibrent, tremblent, et transpercent l’âme. Néanmoins, une citation ouvrira chaque numéro. Pour ce troisième numéro, nous avons choisi ce titre de chanson de Depeche Mode : « PERSONAL JESUS. »
À QUOI CELA VA RESSEMBLER ?
Un magazine papier de 22 cm x 28 cm sur papier Munken. Avec un beau poster recto-verso de 42 cm x 54 cm.
Impression Offset HUV. Couverture souple avec rabats. Mis en page par Studio Dirk. Parution semestrielle. 96 pages.
Tirage entre 500 et 1000 exemplaires. Prix de vente = 18 €.
ET ÇÀ SORTIRA QUAND ?
fin du premier trimestre 2023
TU AS D’AUTRES QUESTIONS ?
info@lemulet.com
© Igor Pisuk 03
© Emiliano Gori
© David Siodos
© Michael Ackerman
AVEC DES
PHOTOGRAPHIES DE :
Igos Pisuk
Michael Ackerman
Elie Monferier
David Siodos
Emiliano Gori
Stephane Charpentier
Simon Vansteenwinckel
Mathieu Van Assche
Aleksei Kazantsev
Thomas Roux...
© Elie Monferier
© Igor Pisuk
© Renaud Masson
© Thomas Roux
© Aleksei Kazantsev
© Mathieu Van ASsche
© Aleksei Kazantsev + Emiliano Gori
© Eli Monferier + Stephane Charpentier