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Auteurs/autrices : Léa JARRIN, Jean-Baptiste Geze, Lorraine AMI
Prix : 18€
ISBN : 978-2-9602891-0-7
144 pages, CMJN, dos carré-collé
Tiré à 1000 exemplaires 2021
Sortie en Décembre 2021
Partout en Europe et dans le monde, l’extrême droite grimpe dans les urnes. Partout ? Non, une région d’irréductibles Wallons résiste encore et toujours à l’envahisseur. Multiples dissidences, cordon sanitaire et moins de 1% de voix aux dernières élections fédérales… pas de quoi faire trembler la démocratie belge. Fin 2019, trois étudiants français partent à la rencontre des acteurs de ce microcosme nationaliste. Entre passé trouble et conflits internes, ces trois jeunes découvrent les vices de ces mouvements identitaires.
Auteurs/autrices : Kane Mooney
Prix : 12€
ISBN : /
74 pages, CMJN, dos carré-collé
Tiré à 100 exemplaires en 2021
Sortie en Mars 2021
Ne lisez pas cette bande dessinée comme un journal de confinement, tel que vous en avez déjà vu durant les mois de mars et avril 2020. Voyez-la plutôt comme cet inconnu qui s’asseoit à vos côtés dans le train et qui commence à déblatérer un tas de choses insensées.
Auteurs/autrices : Maïa Hamilcaro-Berlin
Prix : 15€
ISBN : pas d’ISBN ( on peut en créer un )
144 pages, Noir et blanc, couverture Riso et sérigraphie, agraphé Tiré à 400 exemplaires en 2022 Sortie en Novembre 2022
La Chasse à l’Ourse raconte l’histoire de deux amies qui se retrouvent à la fin de l’été.Tandis qu’elles discutent de leurs histoires d’amour, de leur haine et de leurs angoisses, le bar où elles se trouvent se transforme en forêt mystérieuse, où une ourse, une biche et une meute de chien cohabitent plus ou moins bien. Les mots des amies accompagnent les échanges entre ces animaux, elles-mêmes se métamorphosent petit à petit, et leurs paroles aussi….
Une organisation extraterrestre envahit le monde pour s’approprier les réserves d’uranium et développer des biotechnologies. Aidés par Satan et une technologie de rayonnement d’ondes, les aliens asservissent les humains en prenant possession de leurs mains droites, créant ainsi les U-Mains. Ces êtres dépourvus de volonté sont exploités dans les mines. Les occupants sont repoussés par une poignée de résistants hargneux et armés jusqu’aux dents : Jésus, chasseur de prime interstellaire, son fils Philip Joseph, archéologue geek, et Laetitia, ange aux pouvoirs télépathiques.
Attention ovni pop culture ! Benjamin Schoos, artiste issu de la scène rock alternative belge des années 90 et 2000 (Miam Monster Miam, Phantom, Loved Drones), est un véritable touche-à-tout. À la fois musicien dandy, artiste plasticien iconoclaste, collagiste dada et dessinateur de fanzines, il nous présente son premier roman graphique, intitulé “U-mains”. Cette œuvre nous plonge dans une détective story délirante, à la narration hors cadre. “U-mains” est l’œuvre angoissée d’un nerd biberonné au rétrofuturisme et au cinéma bis via la cassette VHS. Benjamin Schoos est un enfant des années 80 qui a grandi dans la crainte d’une guerre nucléaire russe et du complexe militaro-industriel américain tout en étant fasciné par les chefs de cultes bizarres.
“U-mains” est également un projet narratif novateur, dont les protagonistes sont les amis musiciens de l’auteur : Bertrand Burgalat, Lætitia Sadier (Stereolab) et Damo Suzuki (Can).
Langue Français
Format
14,8x21 cm à la française
Nombre de pages
176
Reliure
Dos carré collé PUR
Intérieur
Munken print 115 gr. Offset : Noir
Couverture
300 gr : Quadri. Pabats. Plastification
Prix
35 euros ttc
ISBN 978-2-930754-47-5
éditeur : HÉCATOMBE
titre :
auteur : Collectif Hécatombe
genre : bande dessinée expérimentale
impression intérieur : offset noir et blanc
impression couv. : typo cuivre sur papier teinté dans la masse
reliure : cousu collé
argumentaire : Dans « Pourtant on avait tout bien fait », Hécatombe invite ses lecteurices à une balade dans un futur intemporel rythmé par les (auto-)destructions et reconstructions de ses sociétés. Tomber, se relever, d’accord, mais pour combien de temps ? Et surtout, pour recréer quoi ? Ni vraiment utopique, ni totalement dystopique, mais très certainement chaotique et organique, Pourtant on avait tout bien fait est un ouvrage qui plonge au coeur de thématiques chères au collectif Hécatombe.
Dessiné à 5 mains par le collectif Hécatombe au grand complet, « Pourtant on avait tout bien fait » est le résultat d’un mois de résidence réalisée à Bâle, au Cartoon Museum. Le livre est un pendant et un parallèle à l’exposition « Hécatombe Collectives » qui a eu lieu au Cartoon Museum du 11 mars au 18 juin 2023.
date de sortie: 14.06.2023 pages : 164
prix : 20€
format : 16.5 x 23.5 cm
isbn : 978-2-940432-47-9 langue : fr/all/en
kg : 200g?
exemplaires : 500
couverture« Pour moi, l’aéroport CDG est aussi un lieu de lumière. J’ai en tête, l’architecture grise et mat qui contraste avec les couleurs des voyageurs, les lumières artificielles et tamisées des couloirs et des portes d’embarquement, mais surtout celle superbe du soleil que l’on observe tout au long de la journée sur les pistes. Le livre se passera d’ailleurs principalement entre chien et loup, à la tombée de la nuit. A cette heure là, la lumière du ciel se mélange aux reflets de l’intérieur du bâtiment créant des superpositions que je compte mettre en avant dans mes images. »
Le 27 février 2023, André et une équipe de l’aéroport CDG à Paris nous attendent sur le tarmac à la sortie de l’avion. Nous allons passer la journée à déambuler dans l’aéroport, derrière les barrières, entre les avions qui roulent jusqu’aux pistes et dans les salons privés. De cette immersion, André capte les zones qui correspondent à sa vision universelle de l’aéroport. Une zone coupée du monde et internationale, qui sera le théâtre de deux histoires drôles et sensibles travaillées à l’encre. Les couleurs vives explosent au milieu des grands aplats gris, comme les annonces et les indications dans ce grand aéroport de ciment.
Le livre initiallement prévu en Riso, sera imprimé en offset pour reproduire au plus près les magnifiques planches à l’encre de l’auteur, qui déroule un récit visuel impressionant.
Plat du jour, Melek Zertal & Christina Svenson
Bande dessinée, 80 pages, 1000 exemplaires, 25 euros
Plat du Jour est une histoire d’amour racontée à travers la nourriture. Plus portée sur le chagrin que sur l’amour et plus sur les ballonnements que sur la nourriture, la première collaboration entre Melek Zertal et Christina Svenson affirme la magie des petites erreurs. Apprendre à nouer les queues des cerises en noyant ses larmes dans un verre, observer la Voie lactée depuis une stationservice, jeter un emballage de chocolat qui reflète un visage familier… Tant de situations qui nous font nous rappeler : Le plat du jour sera différent demain.
La version originale en anglais à été publié aux États-Unis par Perfectly
Acceptable press, dans un petit format 17 x 13 cm. Nous en ferons une édition très différente en offset avec un format plus grand de 21 x 29 cm, avec une couverture souple vernie. Le texte traduit sera manuscrit par l’autrice et le graphisme du livre sera travaillé par Jean-Philippe Bretin.
ISBN : 979-10-95064-28-2
Bande dessinée, 28 pages +4 inserts, 1000 exemplaires, 19 euros
Melek Zertal nous fait suivre un fragment de vie de la célèbre détective Dana Scully (X-Files) dans lequel le banal se mêle au sublime. Le lecteur se laisse bercer par sa voix le long de cette balade ou la solitude et la lassitude laissent entrevoir des instants de fragilité. Des listes se dressent, et des contacts sont établis.
Imprimé en risographie, avec 4 inserts en noir et blanc au format A6. 3ème édition de 1000 exemplaires.
Albertine et Germano Zullo
De village en village, l’homme et la femme canon font exploser la poudre. Elle vole à des kilomètres, les badauds sont émerveillés, et lui récolte l’argent et attend amoureusement son retour à la caravane. L’idylle semble parfait. Un soir, la femme canon lui demande « Demain, tu mettras moins de poudre dans le canon d’accord ? ». Elle vole trop loin et s’épuise. Lui ne comprend pas. Jusqu’au jour où elle ne revient pas de son envol…
La femme canon est l’une des plus belles histoires d’amour qui nous avons pu lire. Récit archétypal, il résume les drames de ces couples dans lesquels la passion qui n’arrive pas à se renouveler. Avec la finesse du trait d’Albertine et du sous-entendu de Germano Zullo, le monde du spectacle et de l’amour s’entremêle pour mieux se révéler.
Sur les auteurs
Artiste multifacette, Albertine est plus connue pour ses incursions dans la littérature jeunesse pour lequel elle reçoit en 2020 le Prix Hans Christian Handersen. Elle développe toutefois dans son style si particulier et reconnaissable de nombreux autres univers graphiques, marqués par la douceur de sa ligne claire, la simplicité de ses décors et ses jeux de couleurs ainsi que par leur imagination débordante. Depuis plusieurs années, c’est avec son compagnon, le poète et écrivain Germano Zullo, qu’elle mène en duo les projets de publications et d’adaptation en film d’animation. La femme canon a notamment été adapté en 2017 en stop-motion par le studio de Claude Barras, producteur de Ma vie de courgette.
Hélice Hélas Editeur
Rue des Marronniers 20
CH-1800 Vevey
Tél.: ++41 21 922 90 20
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Distribution Suisse :
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Chemin des Chalets 7
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Collection : Ellipse et laps
Genre : Bande dessinée
Sujets abordés : Amour, couple, passion, fêtes foraines
Format 17x24 cm, 56 pages
ISBN : 9782940700479
CHF 18/EUR 14
Parution janvier 2023
Hélice Hélas Editeur
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Diffusion Suisse :
Servidis
Chemin des Chalets 7
CH-1279 Chavannes-de-Bogis
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Représentants :
Julien Delaye (BD et livres d’artiste) > jdelaye@servidis.ch
Pascal Cottin (littérature) >cottin.pascal1@gmail.com
Diffusion France, Belgique :
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Conradin Wahl
Papa, reviens
Traduction de l’allemand de Stéphane BOVON
Maria est une petite fille. Son papa vient de mourir. Orpheline, elle rentre, seule, dans sa grande maison vide.
Ou presque. Un gros chat l’y attend. Il s’installe et prend ses aises, indifférent, jusqu’à ce qu’il réclame à manger. Maria le sert. Elle ne s’étonne pas que le chat parle. En revanche, elle s’étonne de la proposition qu’il fait : aller au pays des morts et revoir son père !
Maria n’hésite pas et se rend à la gare d’où partent les trains pour le royaume des mort. Au passage, elle croise Jacques, un brochet, qui lui conseille de ne pas écouter le chat.
Comme dans tous les bonnes histoires, Marie ne suit pas les conseils.
Reviens, papa est une conte de fée tragique et sensible qui fait penser aux récits de Miyasaki dans sa dimension poétique, absurde et parfois amorale. Le dessin sensible de l’auteur sert à merveille son propos doux-amer.
Sur l’auteur : Né en 1988 à Francfort, Conradin Wahl a grandi en Suisse, au Portugal et sur la banquette arrière d’une voiture. Il obtient un diplôme d’Histoire et d’Archéologie à l’Université de Zurich mais, déçu de n’être pas devenu le prochain Indiana Jones, il étudie l’illustration et la bande dessinée à Lucerne, où il vit et travaille actuellement. Il aime raconter des histoires en images, en mots, dans le cadre d’expositions, de performances ou en réalisant des films d’animation.
Collection : Ellipses et laps
Genre : bande dessinée d’auteur (noir/blanc)
Sujets abordés : conte animalier, mort du père, deuil,
Format : 17x24 cm
80 pages
ISBN 978-2-940700-46-2
CHF 24/EUR 18
Parution : janvier 2024
Titre : L’Interdimensionnelle Livre I
Sous-titre : Dans les plis du hasard, se creuse la colère
Auteur : Florian Huet
Editeur : La Poinçonneuse
Format : 18 x 25,5 cm
Nombre de pages : 176
Impression : Couleur
Reliure : Broché
prix : 29 €
ISBN : 9782931176092
date de sortie : Janvier 2024
L’Interdimensionnelle est une histoire de science-fiction, de lambeaux et de révoltes.
Dans les innombrables boyaux du Ministère de la Mécanique, les assistantes du docteur Meubrac s’affairent autour de “La machine”. Celle à voyager dans le temps, celle qui fera du monde une sorte d’oignon déchiqueté dont les bouts qui dérivent n’ont pas la même saveur mais grondent de la même amertume.
Au centre des pelures, la chair de Flint n’est plus une chair, elle n’a plus de substance matérielle et pourtant elle s’étire dans l’interzone, elle se file et tisse une surface qui lie les réalités. Ces réalités les voyageur·euses temporel·les les trouent à la façon de moustiques cosmiques.
Non loin d’un de ces trous, Phili Benawé, ouvrière du papier, et Danielle Emmett, détective sur le papier, se rencontrent et dans la douleur de la défaite fondent l’Armée Invisible pour réclamer le contrôle de leur histoire.
À quelques années-lumières de là, la cartographe qui aime les romans de science-fiction, Kali Voor, fait connaissance des Atérnelles, créatures formées de minuscules souvenirs perdus dans les étoiles. Parmi cette mémoire en éclats, aux marges des rues de Novazovré, il y a Victoria Koto, ses camarades d’infortune et tous les livres invisibles.
Les 8 chapitres qui composent l’Interdimensionnelle Livre I ont été prépubliés en fascicules sous le titre Cosmicomix
Florian Huet est autaire de bande dessinée. Iel vit et travaille à Bruxelles. Depuis 2016, son travail est publié par la maison d’édition La Poinçonneuse. Dans ses bandes dessinées se mêlent littératures de genre, politique, luttes sociales et recherches graphiques.
Points clés
• Science-fiction
• Premier livre d’un diptyque
• Voyage temporel
• Expérimentation graphique
• Ecriture fragmentaire
• Exploitation
• Révolte
L’Interdimensionnelle Livre I : Dans les plis du hasard, se creuse la colère
est une bande-dessinée en noir et blanc, au trait nerveux et acerbe, qui relate graphiquement une affaire de prostitution et de meurtre. Elle se positionne du côté des femmes, celles qui se rebiffent, celles qui reprennent possession de leurs corps en refusant de se laisser exploiter par un proxénète, symbole culminant d'un patriarcat décomplexé à travers un paysage urbain inspiré de la ville de Gênes, que Ravachel affectionne particulièrement.
Pour illustrer son propos, elle tient à citer ici un extrait du film les Hommes du Port (1995) d'Alain Tanner:
" La ville ancienne, ses maisons, ses portiques, passent au second plan, ne donnent plus sur la rive en ne faisant qu'un avec le vieux port mais butte contre un viaduc. C'est une barrière non seulement physique, mais de bruit et de pollution. Le cœur de la ville historique recule, rentre dans l'ombre, devient un ghetto de marginaux, un triste labyrinthe de ruelles obscures où se consomment drogue et prostitution. Ce qui entre aussi dans l'ombre c'est une part importante de la mémoire historique d'une ville."
Au fil de la lecture d’Au suivant !, on retrouve le goût prononcé de Ravachel pour le cinéma, plus particulièrement le cinéma italien des années 60, qui nourrit rythmiquement le récit policier qu’elle nous propose et son appétence pour la gravure qu’elle pratique quotidiennement. Que ce soit graphiquement ou scénaristiquement, tout déborde dans Au suivant ! : les personnages, leur environnement, les situations dans lesquels ils se retrouvent.
Les sculptures parlent, les chats attaquent, les coups de pistolets fusent, en somme, un monstrueux « bordel » très contrasté et grinçant au sein duquel nous assistons à la brutale vengeance du personnage principal, Maddalena soutenue par une sororité de prostituées qui veulent en découdre coûte que coûte à travers les rues sinueuses et décrépies de cette ville fantasmée qui ressemblerait à s’y méprendre à celles de Gênes un soir d’été.
L'autrice:
Ravachel est une artiste engagée qui expérimente de multiples domaines graphiques et artistiques tels que la gravure, la peinture à l'huile, la sculpture, la photographie, le trapèze, le violon … Elle participe, en tant que dessinatrice, à la revue Le Sabot depuis sa création en 2017. Elle a réalisé en 2021 une bande-dessinée sur la mort du street-artiste Bilal Berreni, dans le cadre du concours "Jeunes Talents" d'Angoulême (session 2022).
à paraître en janvier 2024
210 x 297mm, 48 pages, 20€
Thèmes: prostitution, meurtre, proxénétisme, vengeance, féminisme, polar
ISBN: 978-2-492352-14-0
Ce trou noir duquel naquit Chris ware L.L. de Mars
« Si on cantonne le regard sur le dessin en bande au cadre historique général du dessin, si on rabat l’écriture en bande sur d’autres processus fictionnels, en bref, si on persiste à combiner les théories de l’image et celles de la littérature pour répondre à la stérile convention de tenir la bande dessinée pour une littérature dessinée au lieu d’en éclairer la visualité inédite, on rate ce que l’œuvre de Ware comme tant d’autres fait apparaître au grand jour, une histoire unique qui manque jusqu’ici ses propres objets faute de produire son propre outillage et son cadre conceptuel »
Précédemment publié dans le n° 8 de la revue Pré Carré, intégralement consacré à l’analyse de l’œuvre d’un des auteurs les plus incontournables de la bande dessinée contemporaine, Ce trou noir duquel naquit Chris Ware est le 6e texte théorique de L.L. de Mars publié chez Adverse.
Nourri de connaissances très précises en histoire de l’art autant que de sa propre pratique du dessin en général et de la bande dessinée en particulier, l’essayiste livre ici une proposition théorique bien plus ample que son seul objet d’étude. Partant de l’observation scrupuleuse de la variété des modèles de représentation au travail dans le riche corpus warien, frappé par la manière dont celui-ci brutalise l’académisme pictural par des télescopages a priori inconvenants, L.L. de Mars développe une analyse notamment ciblée sur les rapports entre avant et arrière-plan, pour laquelle la référence aux spécificités du dessin animé en général, et des cartoons en particulier, s’avère déterminante. Ce faisant, l’essai soulève un biais fertile pour envisager certaines des spécificités du dessin en bande, parmi lesquelles son rapport singulier et autonome à la modernité.
« Ce que nous envisageons comme écart pour regarder la peinture de Picabia dans son champ, essayons de nous y inviter pour regarder les lignes de Bushmiller ou de Soglow dans leur champ ; dégageons-nous des attentes fonctionnelles au service desquelles jusque-là on estimait la valeur de sidération d’une image, et comprenons alors que ces tours violents que la peinture peut jouer à son académie, c’est avec la même hypnotique variété insistante que le dessin de Herriman ou de Segar nous invite à regarder des lignes scandaleuses jusqu’à nous y perdre »
Écrivain, essayiste, vidéaste, musicien, peintre, dessinateur et auteur de bande dessinée, L.L. de Mars est un artiste au sens fort du terme, infiniment curieux et résolument expérimental. En bande dessinée, il est particulièrement actif depuis une vingtaine d’années et a signé des dizaines de livres chez la plupart des éditeurs alternatifs.
40 pages couleurs 12 x 17 cm, 6 € 979-10-95922-59-9 — février 2024 Vente ferme
L.L. de Mars
Filant sa série d’essais thématiques et pamphlétaires autour des problèmes fondamentaux agitant le monde de la bande dessinée contemporaine, L.L. de Mars aborde cette fois les corrélations fertiles entre entreprises critiques et visées créatives.
Initialement rédigée pour les vingt ans du site du9.org, cette reprise augmentée vise, dans son premier mouvement, à mettre à mal les perspectives critiques les plus commu-nément arpentées dans le champ de la bande dessinée ; mais se focalise surtout, dans son second mouvement, sur la traditionnelle séparation arbitraire et castratrice entre activité théorique et pratique artistique.
Engageant en soutien à son discours la question du poème comme procès du langage, précisant l’importance de savoir mobiliser des modalités d’attaques pour assoir des positions sur des lignes de front enfin définies, ce texte enfonce quelques clous nécessaires à soutenir l’émergence des nouvelles tentatives critiques qui agitent la bande dessinée depuis quelques années, de Pré Carré à À partir de
20 pages n&b, 12 x 17 cm, 5 € 979-10-95922-33-9— février 2020
Vente ferme
L.L. de Mars
Peintre, poète, réalisateur, musicien, essayiste, éditeur, animateur de revues et auteur de bandes dessinées, L.L. de Mars s’active depuis maintenant plus de trente ans à la croisée des arts, du politique et de la pensée.
Pour ce troisième texte aux éditions Adverse (après l’utopie concrète Communes du livre et la lettre ouverte pamphlétaire Bande dessinée et grand public), L.L. de Mars s’engage avec cet essai à démanteler méticuleusement la plupart des lieux communs agissant l’exposition de bande dessinée telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Démontant d’abord une à une les pseudo-évidences (le Neuvième Art, la planche comme œuvre, la scénographie, etc.), précisant ensuite les conditions d’avènement de cellesci (essentiellement : le marché), élaborant ici des pistes de recherche, citant là quelques rares exemples remarquables, ce texte s’érige finalement comme un manifeste pour que l’exposition de bande dessinée devienne enfin une véritable question, un véritable enjeu, que l’on cesse une bonne fois pour toutes d’exposer la bande dessinée pour qu’enfin la bande dessinée s’expose.
24 pages n&b
12 x 17 cm, 5 € 979-10-95922-25-4 — avril 2019
Vente ferme
J.-M. Bertoyas
Une escapade bucolique au beau milieu de l’apéro, alors que l’assemblée reste à disserter sur l’indignité politique et l’impuissance citoyenne… Carlota soupçonne son compagnon Jean-Michelon de la tromper avec son psychiatre. Son amie reptilienne la console par un massage enlevé, les sens s’exaltent jusqu’au vertige… Carlota succombe à la fièvre des fluides et des exhalaisons, hallucinée, victime consentante d’un débordement de caresses, léchouilles et étreintes… Où est donc le docteur ? Lui seul pourra la sortir de son concupiscent coma… À moins que !
Aucun doute, nous voilà plongés dans le nouveau comix de l’inénarrable J.-M. Bertoyas. Alors qu’Arbitraire et Adverse s’évertuaient encore à boucler la copieuse anthologie qui lui était consacrée, l’auteur accumulait sans relâche de nouvelles planches, de nouveaux dessins, imprimés sans tarder. Toujours un coup d’avance… Et tant pis, tant mieux si ça fuse trop vite, s’il manque une page, voire même une couverture, avant le prochain salon. Carlota est ainsi la réédition augmentée, remaniée, en un mot achevée, du Kobé n° 30 (à moins qu’il ne s’agisse du n° 33 ?), distribué de la main à la main à quelques dizaines d’exemplaires durant l’année 2022. Le sexe y est joyeux et volontaire, fluide et poisseux, salvateur et inquiétant, férocement disruptif, certainement pas masculinisé, très frontalement politique. Ça digresse Freud et ça blague potache, comme coincé entre les fantômes de J. Rozier et J. Franco, sauf que là ça bandessine à plein régime : gaufrier malade, encre virus, couleurs bactériennes… Échappant à toutes les modes et farouchement de son temps, inépuisable, consternant, fulgurant, Bertoyas n’en finit jamais de confirmer son statut d’auteur essentiel.
40 pages couleurs
18 x 25 cm, 10 € 979-10-95922-60-5 — février 2024 Vente ferme
J.-M. Bertoyas (postface de J. LeGlatin)
Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre.
Auteur depuis quinze ans d’une pléthore de comix auto-édités et d’une poignée d’albums (Les Requins Marteaux, L’Association, Le Dernier Cri...), J.-M. Bertoyas reste à ce jour l’un des secrets les plus précieux et les mieux gardés de la bande dessinée contemporaine. Décidées à affirmer l’importance première d’une œuvre aussi jouisseuse que dévastatrice, les éditions Adverse et Arbitraire s’associent aujourd’hui pour un programme exhaustif de rééditions d’un millier de pages
Adverse ouvre le bal avec un copieux récit développé dans les pages de la revue Lapin entre 2009 et 2011 et achevé six ans plus tard afin de constituer ce premier volume de l’Anthologie des narrations décrispées.
Avec L’Arum tacheté, Bertoyas développe comme jamais auparavant ses thématiques fétiches de la fuite et de l’aliénation autour d’une improbable galerie de marginaux sur fond de guerres banalisées. Du cabot éconduit au piaf lubrique, du voleur innocent aux révolutionnaires sans devenir, de la sainte putain au directeur coupable, ces marionnettes de papier déambulent en quête de salut entre amour charnel, saillies philosophiques, potacheries, ivresse et poésie.
« je considère souvent l’activité de dessiner comme un jardinage, l’indispensable entretien d’un espace mental cultivable ou se dépose un fourmillement de traits. Soit l’espace se réduit, soit l’encre devient, d’un façon organique, un touffu dessin. Une pensée incrustée »
L’Internationale modique (A.N.D. #3)
J.M. Bertoyas
(postface de Colas Bertin)
Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre.
Après la publication de L’Arum tacheté (A.N.D. #1, éd. Adverse, 2018) et Parzan et autres saveurs (A.N.D. #2, éd. Arbitraire, 2018), arrive désormais L’Internationale modique, troisième volume de L’Anthologie des narrations décrispées, soit la nouvelle étape du pharaonique projet de réhabilitation / révélation de l’une des plus importantes et singulières signatures de la bande dessinée contemporaine.
Pas à pas, Adverse se rapproche des tous premiers essais de J.-M. Bertoyas en bande dessinée (A.N.D #5, à paraître en janvier 2010) et révèle ici quelques-uns de ses travaux les plus atypiques.
Cette nouvelle pierre oscille ainsi entre reprises et hommages (situationnisme, imagerie de propagande, bande dessinée populaire, etc.), quasi-abstraction, ballet de corps muets, pornographie délirante et débridée, jeux de recouvrements, griffonnage sculptural et saillies politiques.
Augmenté d’une postface d’un obscur exégère nommé Bertin, l’A.N.D #3 rassemble les épuisés L’Internationale mutique, L’Internationale merdique (I.M. 2), Libro Verde, Paulette Goddard je t’aime, Coux, La Boulasse et WAGD n°13, le tout agrémenté d’une poignée d’inédits et de formes courtes ou inachevées
192 pages n&b
16,5 x 23 cm, 22 € 979-10-95922-22-3 — février 2019
Vente ferme
J.-M. Bertoyas
(postface de Gwladys Le Cuff)
Après L’Arum tacheté (A.N.D. #1, Adverse 2018), Parzan et autres saveurs (A.N.D. #2, Arbitraire 2018), L’Internationale modique (A.N.D. #3, Adverse 2019), Nicy et ses amis (A.N.D. # 4, Arbitraire 2019), et en parallèle de Flugblatt et les rampants (A.N.D. #6, Arbitraire 2022) arrive Pêchez jeunesse !, 5e volume venant clore L’Anthologie des narrations décrispées de J.-M. Bertoyas. Soit la nouvelle étape du pharaonique projet de réhabilitation / révélation de l’une des plus importantes signatures de la bande dessinée contemporaine.
Essentiellement consacré aux débuts de l’artiste et enrichi d’une pléthore de strips inédits, ce volume réunit les sept publications les plus méconnues de ce forcené de l’auto-édition (Aïe Cul, Zeboun, Les Dombes, Brücks, Paulette Goddard je t’aime !, Coux et Lycoperdon). Derrière ces titres improbables, on trouvera quelques-uns des plus longs récits de l’artiste, qui y module ses techniques de dessin et expérimente aussi bien la narration et la mise en scène que la diversité des formats.
Autant de marqueurs des errances positives (un travail effectif de recherche) avançant vers la construction de l’identité d’un artiste porté par une permanente réinvention.
En conclusion, l’analyse rigoureuse de Gwladys Le Cuff vient autant confirmer la singularité de l’artiste qui en est l’objet que l’importance de son autrice dans le champ de la critique contemporaine (après ses contributions à Pré Carré, son étude sur Frédéric Coché — Brynhildr, éd. Frémok — et sa collaboration avec L.L. de Mars pour Depuis un crâne — éd. La 5C).
288 pages n&b
16,5 x 23 cm, 30 € 979-10-95922-35-3— octobre 2022
Vente ferme
À PARTIR DE : revue critique de bande dessinée des éditions Adverse, co-dirigée par Alexandre Balcaen et Jérôme LeGlatin.
À PARTIR DE envisage la bande dessinée en son sens le plus large, ouverte, inventive, se défiant des lignes de partage établies depuis des décennies culturelles de compromission artistique et de marchandisation.
À PARTIR DE réfute tout ce qui réduit la bande dessinée à être artistiquement des plus pauvres, sensiblement des plus stérilisantes, humainement des plus tristes.
À PARTIR DE aborde la bande dessinée comme étant, avant tout, le territoire d’inventions et d’interventions idéal pour penser, ressentir et vivre les tensions relatives aux usages esthétiques, politiques, anthropologiques de la langue et de l’image aux prises avec le rouleau-compresseur culturel contemporain.
La bande dessinée pâtit depuis trop longtemps d’un manque de critiques et de théories, d’écritures et de pensées, multiples, hétérogènes, conflictuelles, propres à venir accroître et intensifier les savoirs spécifiques nécessaires à cette pratique.
À l’instar de la revue Pré Carré et d’une poignée d’auteurs présents sur du9.org ou au sein de publications universitaires, À PARTIR DE se veut un contrepoint assumé à la pauvreté des propositions analytiques dont souffre la bande dessinée, le plus souvent régies par une sémiotique sclérosante ou des intérêts mercantiles.
« À partir de » est à entendre comme programme stratégique : partir de la bande dessinée, pour s’en éloigner autant que nécessaire, et opérer de facto, par les liens ainsi développés, de fructueux et explosifs retours sur cette bande dessinée qui reste le cœur de cible.
De fait, À PARTIR DE croise, sans ne jamais rien perdre de sa vive cohérence, les champs littéraires, plastiques, picturaux, cinématographiques, photographiques, musicaux autant que ces champs sont abordés à partir de problématiques relatives à la bande dessinée (agencement, séquence, multi-polarisation, rhizome, rapports texte / image, image /image, texte dessiné, figuration sonore, etc.).
Enfin, À PARTIR DE ne veut en rien ignorer l’inscription de la bande dessinée dans le champ culturel, là où l’art croise les forces socio-économiques les plus prédatrices. À PARTIR DE aborde donc le dessin et le métier de dessinateur, l’édition et le métier d’éditeur, l’art et l’industrie, l’art et le marché, l’art et tout ce qui veut la mort de l’art.
Revue semestrielle, À PARTIR DE réunit une équipe de six auteurs réguliers avec le désir de voir coexister une diversité d’écritures et une complémentarité des angles d’approches, pour un premier programme étalé sur trois ans. Chaque intervenant se voit ainsi offrir la possibilité de développer, via une série de textes indépendants ou faisant suite, un projet ambitieux, de pensée, de recherche, de questions et d’inventions, en six étapes. Pour ce faire, l’écriture est l’outil. Non dans le but de replier la bande dessinée sur l’écriture, mais bien plutôt pour découvrir comment la bande dessinée peut influer, contaminer, faire dévier le langage. À PARTIR DE sera donc une revue essentiellement composée de textes, malaxés, hantés, travaillés par la bande dessinée et son rapport à la langue, à l’image, au sens et à l’insensé.
Équipe de rédaction : Alexandra Achard, Alexandre Balcaen, Éric Chauvier, Jérôme LeGlatin, Thomas Gosselin.
Maquette : Richard B. / Strip de couverture : François Henninger
184 pages n&b
12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-57-5 — mars 2024 retours sur invendus acceptés
Alexandra Achard
Chercheuse en théorie de la médiation, elle conclut sa proposition critique étendue en échappant cette fois à la remise en cause des théories installées pour avancer ses propres hypothèses.
Alexandre Balcaen Dont Acte (Journal Adverse, mars 2021 — août 2021)
Fondateur des éditions Adverse, il développe son journal de bord professionnel avec l’ambition que, par le biais d’une accumulation de témoignages et réflexions suggérés par son activité, s’élabore le portrait constellé d’un monde agi par des enjeux multiples.
Éric Chauvier Territoires souillés-augmentés (5)
Romancier et anthropologue, il s’intéresse une nouvelle fois au domicile familial en tant que lieu d’émergence de troubles psycho-affectifs et de récits horrifiques, via le récit d’une expérience autobiographique de caviardage compulsif de L’Île mystérieuse d’Hergé.
Thomas Gosselin Dans la bande dessinée sans la bande dessinée (6/6)
Auteur de bande dessinée (Atrabile, etc.), il témoigne de sa profession via un texte polyphonique brassant questions d’écriture, de dessin, de position sociale voire de métaphysique, à partir d’expériences personnelles, de lectures et d’échanges épistolaires avec différents professionnels.
Jérôme LeGlatin Fragments, bande dessinée
Auteur de bande dessinée (Bicéphale, The Hoochie Coochie, Adverse) et critique (du9.org, Pré Carré, L’Échaudée) il prolonge Fragments, bande dessinée, un travail théorique au long cours,
visant à prouver que toute théorie de la bande dessinée est pratique de bande dessinée.
INVITÉS :
Yvan Alagbé Auteur et éditeur (cofondateur d’Amok avec Olivier Marbeuf cf. APD n° 4 —, désormais membre de Frémok) Yvan Alagbé s’intéresse de longue date à la place du Noir dans la culture populaire en général, et dans la bande dessinée en particulier. Focalisé sur la figure de l’anti-héros vengeur et masqué, il a élaboré le concept de Fantôme colonial, dont il livre ici les premières prémisses théoriques.
Des nouvelles du front cinématographique
Retour du duo critique constitué de Alexia Roux et Saad Chakali, les artisans du site Des nouvelles du front cinématographique, auteurs d’essais chez L’Harmattan, et déjà présents dans les n° 4 et 5 d’À partir de. Ils sont attendus cette fois pour livrer une analyse de Avant la prison de Kazuichi Hanawa (éd. Vertige Graphic).
Ilan Manouach (entretien)
Une fois n’est pas coutume, la forme de l’entretien a paru la plus adéquate pour retracer en détails le parcours singulier d’Ilan Manouach, dont l’abandon apparent du dessin se justifie en partie relativement à ses interrogations sur le statut de l’Auteur, qu’il met à mal depuis plusieurs années avec des bandes dessinées ayant recours à différents protocoles associés au post-capitalisme (micro-travail, bots, IA...).
Publication collective
Publication collective basée sur un appel à contributions. Le livre comprend des histoires courtes de 34 artistes couvrant un large éventail de styles.
Editrices en chef : Karen Keyrouz, Carla Aouad, Tracy Chahwan.
Graphisme et mise en page : Lama Zouein.
Langues : Anglais, Arabe et Français.
Nombre de pages : 264
Impression : 1 Pantone (noir)
Format : 16.5 x 23.5 cm
Prix : 12 euros
ISBN : 978-2-494859-00-5
Gareth Brookes
A love triangle unfolds between the users of a competitive gym app. As the three friends test their bodies to the limit, who will achieve victory in the trials of love?
Format: A6, 28 pages, saddle stitch binding, full-color, English
Price: 5 EUR
Darin Shuler
Two friends retreat to the woods for their annual forest ritual.
Format: A6, 28 pages, saddle stitch binding, full-color, English
Price: 5 EUR
Ana Margarida Matos
A reality you experience alone may be a dream, but a dream 1000 people experience together is a reality.
Format: A6, 28 pages, saddle stitch binding, full-color, English
Price: 5 EUR
Noemi Vola
Where are you going, little bunny? The way back home is full of traps. Are you scared? Did you run away? Who will come to save you this time?
Format: A6, 28 pages, saddle stitch binding, full-color, English
Price: 5 EUR
Détails techniques :
Impression offset 3 tons direct + 1 ton direct pour la couverture
isbn : 9782490649204
27x34.5 cm - 52 p. -
A collection of short stories from DJ Cat Gosshie previously selfpublished by Harukichi, containing some new, previously unreleased, adventures. DJ Cat Gosshie has extraordinary taste in music, loves to travel the world, and always knows the right song to play in any given situation. Join the tour!
Format: A5 (6" x 8"), 100 pages, full-color, perfect bound 15€
Forum Ljubljana, Institute for Art and Cultural Production, Metelkova 6, SI-1000 Ljubljana, Slovenia burger@mail.ljudmila.org, www.stripburger.org
The first 30 years of Stripburger: a fertile breeding ground for independent comics!
International comics anthology, special 30th anniversary edition of the Stripburger magazine 1992–2022 | release date: 1 March 2023 | Publisher: Stripburger / Forum Ljubljana, Slovenia |
Language: English and Slovenian | Pages: 392 pgs. (296 pgs. comics + 96 pgs. accompanying texts) | Format: 27 x 19 cm | offset printed locally in Slovenia
ISBN: 978-961-7087-24-6
PRICE: 30 EUR
The over-300-pages-thick comics anthology titled The Dirty Thirty presents the history of the first 30 years of the one and only Slovenian contemporary comics magazine. The anthology offers an eclectic selection of comics previously published in the magazine and created by over 70 foreign and Slovenian artists from 1992 to 2022 The publication aims to provide the international public with a glimpse of the diverse and exceptional contemporary comics production of artists gathered around the Stripburger magazine.
Comics: Aleksandar Zograf (RS), Mary Fleener (US), Stefano Zattera (IT), Milan Pavlović - Mr. Stocca (RS/US), Ivana Filipović (RS/CA), Ciril Horjak (SI), Saša Kerkoš (SI), Jurij Meden (SI), Max Andersson (SE), Matej Lavrenčič (SI), Helena Klakočar (HR), Marko Kociper (SI), Arkadi (DE), Matti Hagelberg (FI), Nikodem Skrodzki & Mateusz Skutnik (PL), Wostok (RS), Gunnar Lundkvist (SE), Matej Kocjan - Koco (SI), Marcelo D'Salete (BR), Lars Fiske (NO), Bendik Kaltenborn (NO), Laura Teixeira (BR), Rutu Modan (IL), Lars Sjunnesson (SE/DE), Filipe Abranches (PT), Primož Krašna (SI), Juhyun Choi (KR/FR), Tomaž Lavrič (SI), Igor Hofbauer (HR), Jason (NO), Mawil (DE), Ivan Mitrevski & Matej de Cecco (SI), Anke Feuchtenberger (DE), Danijel Žeželj (HR), Dora Dutková (CZ), Pakito Bolino (FR), Mahler (AT), Andrej Štular (SI), Caroline Sury (FR), M. S. Bastian (CH), Vhrsti (CZ), Malin Biller (SE), Jakob Klemenčič (SI), König Lü. Q. (CH), David Krančan (SI), Marcel Ruijters (NL), Domen Finžgar (SI), Léo Quiévreux & Samplerman (FR), Anna Ehrlemark (SE), Javier Triviño Murillo (ES), Nicolas Presl (FR), miha ha (SI), Capucine Latrasse (FR), Martin Ramoveš (SI), Lele (SI), Gabri Molist (ES), Julie Doucet (CA), Jyrki Heikkinen (FI), Matthias Lehmann (FR), Kaja Avberšek (SI), Vinko Barić (HR), Akinori Oishi (JP), Gašper Rus (SI), Tanja Komadina (SI), Dunja Janković (HR), Bruno Borges (PT), ATAK (DE), Till Lukat (DE), Peter Kuper (US), Adrijan Praznik (SI), Olaf Ladousse (ES), Anton Svetić & Stipan Tadić (HR), Alex Potts (UK)
Cover art: Matej Stupica
Design: Anja Delbello & Aljaž Vesel / AA
Edited by: Bojan Albahari, Ana Bogataj, Domen Finžgar, David Krančan, Katerina Mirović, Tanja Skale, Katja Štesl
With the support of the Slovenian Book Agency.
Stripburger, established in 1992 in Ljubljana, is an international comics magazine and a pioneer in publishing alternative comics in Slovenia and the Balkans. For 30 years now, Stripburger has been maintaining its recognizable concept and a distinctly international character by shedding light on independent local comics scenes and publishing a wide range of comics by established names as well as new and upcoming talented comics artists from all over the world.
Being bilingual (in Slovenian & English), it has become an essential resource on the international independent comics scene and the most important source of information for foreign followers of Slovenian comics production. Two magazine issues are published annually, featuring works by Slovenian and international comics artists, complementing them with news and critical reflection on the comic art & medium.
Additionally, an important part of the Stripburger’s activities are exhibitions, workshops and other events that aim to promote comic culture and creativity in Slovenia and abroad. Stripburger acts as a platform that elevates all creative comics potential, nurturing it and making it visible in multiple ways. Its editors regularly attend different comics festivals and events throughout Europe to spread the gospel of comics art & medium.
www.stripburger.org instagram.com/stripburger/ facebook.com/stripburgercomix/
Bande dessinée, 84 pages, Risographie, 17x25 cm, 1000 exemplaires, 22 euros.
City Crime Comics a le parfum de l’absurde, l’allure d’une comédie et un arrière goût de mystère. Ainsi, l’humour de ces histoires courtes n’a pas pour seule vocation de nous faire rire, mais bien d’interroger le monde dans lequel on vit. Les silhouettes des maîtres ne sont jamais loin, et City Crime Comics se place dans la droite lignée de Pierre La Police, Fletcher Hanks et Glen Baxter. Pourtant, ne vous y trompez pas, les bandes dessinées de Teddy Goldenberg sont uniques en leur genre. Vous y croiserez peut-être Bogart et son costard enquêtant sur les fantômes du passé. Ou un chat au pelage de velours avide de patates. En plein soleil, ne confondez pas l’aigle royal et l’avion de chasse... City Crime Comics, c’est l‘Hollywood des années 50 qui percute l’Israël contemporaine. Teddy Goldenberg nous propose de lâcher prise, un instant, et d’accepter que rien ne se passera comme prévu.
L’auteur :
Thomas Couderc est graphiste au sein du studio Helmo qu’il a co-fondé avec Clément Vauchez en 2003 à Montreuil près de Paris.
Le duo travaillent dans le champ élargi du design graphique : création d’images, affiches, signalétique, typographie, design éditorial… Ils collaborent principalement avec des institutions culturelles et des festivals en France.
Manhoru est le premier livre de Thomas Couderc en tant qu’auteur.
Infos techniques :
Livre poche imprimé en offset avec jaquette en dorure à chaud holographique et noir mat.
Texte de Romain Couderc, traduction anglaise de Frédérique Spill
Troisiéme édition - septembre 2023
Tirage : 4000 exemplaires
Prix TTC : 10€
Format : 10,5 x 15 cm
Pagination : 128 pages
isbn : 9791091366342
Mots clés : Japon, Asie, Voyage, Manhoru, Graphisme, Édition graphique, Helmo, Ouvrage singulier, Dessin, Illustration
Le projet :
«Manhoru» de Thomas Couderc rassemble une collection de photographies de plaques d’égout japonaises. Capturé par l’auteur lors d’un voyage au Japon, ou glané plus tard sur internet, ce corpus inédit invite à découvrir un art subtil souvent ignoré en Europe. Au Japon, les plaques d’égout (manhōrukabā en japonais) jouent au signe et nous racontent des histoires. Fruit d’une décision politique et historique singulière, ces plaques déclinent un récit territorial superlatif : passé glorieux ou présent performant, mascottes et légendes locales, faune, flore ou monuments remarquables...
Ce livre de poche rassemble sur près de 130 pages une centaine de photographies transformées pour n’en faire ressortir que les dessins noir et blanc, tels qu’ils ont probablement existé avant de devenir un moule puis une plaque en bas-relief.
Mis en commun pour la première fois dans un unique recueil, ces objets banals du quotidien révèlent à eux-seuls l’univers graphique exceptionnel de l’archipel nippon.
L’auteur :
Hector de la Vallée est illustrateur pour la presse et collabore régulièrement avec des artistes de l’industrie musicale.
Il vit avec sa famille au Havre.
Le projet :
Trois ans après « Le monde existe même quand je dors », ce second opus monographique présente, sur près de 300 pages, les illustrations produites par Hector de la Vallée ces dernières années pour la presse et divers revues.
Infos techniques :
Livre d’illustrations
Mis en pages par Guillaume Grall du studio
Building Paris
Format 13 x 18 cm
Couverture toilée, marquée à chaud
L’auteur :
Alexis Jamet est illustrateur et graphiste, installé à Paris.
Il est représeté par Monsieur L’agent et travaille pour des grandes marques (Hermès, Nike, etc) et aussi des labels et maisons d’éditions indépendantes.
Le projet :
Alexis Jamet aime peindre des fleurs et des bouquets. Ce livre rassemble une production inédite de ces compositions florales, accompagnée des textes de Matias Enaut spécialement composés pour ce projet.
Infos techniques :
Livre d’illustrations
Format 228 x 304 mm
80 pages
Design de Jad Hussein - LOOK SPECIFIC Impression offset et embossage sur 4eme de couverture
L’auteur :
Johann Bertrand D’Hy est plasticien et graphiste basé à Nantes, France. Son univers se compose de coueurs douces et pastels, souvent tirées d’une palette sélectionnée et choisie avec soin. Son travail se déploie à travers des illustrations libres à la gouache, à l’encre de chine dans des tonalités qu lui sont propres. Il enseigne par ailleurs dans une école d’art.
Le projet :
«Musique pour les yeux» regroupe un ensemble de dessins à la gouache qui peuvent être lus comme des partitions musicales. Jouant d’un rapport synesthésique entre sons, couleurs, compositions visuelles, Johann Bertrand D’Hy plonge dans un langage inconnu pour y inventer de nouveaux codes. Comme dans la plupart de ces projets, une logique prend forme et aboutie à un ensemble quasi-narratif.
Le livre se compose de plusieurs ensemble, composant une sorte de symphonie, mélant partitions et reproduction d’instruments façonnés par l’artiste en céramique.
Infos techniques :
Fanzine imprimé en risographie
Composé de trois volumes, agrafés
Insert central avec feuille papier couché et reproduction photo
Première édition - novembre 2023
Tirage : 200 exemplaires
Prix TTC : 20€
Format : 19,5 x 26,5 cm
Pagination : 44 pages
isbn : 9791091366434
Mots clés : Riso, Arts Visuels, Johann Bertrand d’Hy, Beaux-Arts, Peinture, Graphisme, Édition graphique, Ouvrage singulier, Dessin, Illustration
C’est absolument un roman. C’est totalement une BD. C’est sans doute pour ça que c’est si particulier.
Alicia, un roman graphique de Juan d’Oultremont.
Alicia est une (expérience de) bande dessinée réalisée au moyen de pictogrammes découpés dans les manuels de photographie amateur. Des vignettes qui, glissées dans un album pour collection de timbres, finissent par perdre leur abstraction graphique pour se charger d’une épaisseur psychologique.
Le scénario d’Alicia se présente comme un thriller métaphysique. Un jeune homme équilibré et promis, comme le prétend son père, à une brillante carrière dans le difficile secteur de l’outillage se retrouve « irradié » par Alicia. Un prénom de 6 lettres qui recouvre sa personnalité fantomatique. Des quelques semaines que dure leur relation, le narrateur garde le souvenir d’un secret lentement dévoilé. Par couches quasi sédimentaires, la véritable personnalité d’Alicia va se préciser, dessinant progressivement les contours d’un être aussi sulfureux que séraphique. Mais qui est cette ex-miss Chypre ?
Auteur
Juan d’Oultremont, artiste plasticien belge né en 1954 à Bruxelles où il vit et a longtemps enseigné l'installation et la performance à l'ERG (École de recherche graphique). Romancier, auteur de chansons pour Philippe Lafontaine, Maurane ou Sébastien Wield, il a notamment écrit les paroles de Coeur de Loup. Il est connu pour ses nombreuses participations comme chroniqueur à des émissions de radio et de télévision en Belgique.
21,5x32 cm à la française
Nombre de pages
Reliure Volume cousu
Temps libre, Camille Meyer, Collection Confidens
Livre de peintures, 100 pages, 1000 exemplaires, 22 euros
« Quand j’étais en vacances, j’ai entrepris de dessiner le ciel et ses nuages à l’humeur changeante. Je voulais trouver un moyen de garder une trace de ce temps libre, de pouvoir me souvenir encore de la plénitude de ces journées de vide qui, pourtant, nous remplit. Je ne sais pas pourquoi, ces moments me rappellent à l’enfance, à une période où je ne connaissais pas encore la nostalgie, où je n’avais pas conscience du temps qui passe. Maintenant, quand je pars en vacances, je voudrais profiter, savourer chaque instant, presque tout garder, les petits papiers, les tickets de caisse, le sable dans les chaussures, les innombrables petits cailloux qui iront s’ajouter à la collection des babioles précieuses. Voilà quelques babioles de temps libre. »
Camille Meyer est la première artiste de la nouvelle collection Confidens
Des livres de dessin, de peinture et autres médiums, au format 10,5 x 15 cm. Ces séries d’images est associée à un texte rédigé par l’artiste, orienté vers les notions de confidence, de secret ou d’aveu, de confession. Le livre comme objet de partage, de contact et d’intimité. Par le format, de la taille d’une main, discret et délicat. Par l’acte de lecture, le texte étant enfermé dans la reliure et devant être déplié et révélé. Les livres seront fabriqués manuellement et l’addition de l’impression Riso et d’une fabrication artisanale avec l’ajou d’un marquage à chaud en couverture sur un sticker en riso.
« A l’origine, ce sont les paysages humides, traversés dans la 504 Peugeot, quand mes parents déplaçaient la famille, le dimanche soir, d’une vieille baraque à l’appartement de banlieue où nous vivions. Nous nous dirigions, moroses, vers la perspective du lundi. En silence, au fil de la route, je glissais lentement de l’ennui à la contemplation. Je regardais défiler derrière la vitre toutes les nuances du soir sur une campagne française transfigurée par la pénombre.
Des années plus tard, adulte, je retrouverai le même état d’être au monde en prenant le train chaque semaine entre Montélimar et Paris. Lorsque, à l’automne et au printemps, mon trajet coïncide avec le coucher du soleil, j’envisage le voyage comme un joyeux événement. Les paysages les plus simples se drapent de mystère, les détails s’effacent et ne reste, entre chien et loup, que l’essence de ce qui les compose: terre, eau, ciel… L’imaginaire s’y balade, attiré comme par un aimant par les zones d’ombre. Il se baigne dans des mares qui tendent un miroir aux nuages, s’enfonce dans les forêts obscures, s’aventure à la rencontre de bêtes sauvages dont on peut douter qu’elles existent tant leur vie se fait en marge des nôtres.
Je crois que c’est la mélancolie qui me tient la main quand je peins ces espaces. Le même sentiment que celui que j’éprouvais à 6 ans quand on roulait en écoutant radio Nostalgie. C’est le regret de la journée qui s’est écoulée trop vite, la tristesse vague qui nous prend le soir, comme un entraînement à finir nos vies, une réplétion de nos funérailles… Et la beauté du ciel, explosion de couleurs, qui vient faire une fête de cette tragédie quotidienne. Le monde nous console chaque jour, même si nous sommes aveugles à ses signes de tendresse.
Autrice et illustratrice de renom, Kitty Crowther s’exprime souvent aux travers de livres qui sont devenus des classiques des rayons jeunesse. Son travail a été récompensé de très nombreux prix, dont le prestigieux Prix Astrid Lindgren en 2010. Mais depuis quelques années, elle donne plus de liberté à son travail, et l’épanouit en dehors du livre, à l’occasion d’expositions ou de collaborations.
En 2021, elle s’est ainsi lancée, durant le deuxième confinement, dans une série qui n’était pas destinée à l’origine à l’édition. Sans doute pour répondre au besoin de voir des visages et de questionner l’humain, elle a dessiné des dizaines de têtes qui forment, deux ans plus tard, un ensemble de près de 150 dessins. Pour chacune de ces têtes, un protocole identique, des outils similaires. Mais une diversité infinie d’expressions, regards, attitudes, coiffures et couleurs qui évoquent la richesse du visage humain - quand bien même ces personnages revêtent des atours totalement imaginaires.
Le livre Face the Day reproduira une centaine de ces dessins, accompagnés d’une sélection de monotypes réalisés lors d’une résidence dans les ateliers RLD en 2022.
ISBN : 978-2-902565-54-2 •
128 pages
24€
Automne 2023
Super Terrain est un collectif de graphistes installé à Marseille et Nantes, fondé en 2014 par Quentin Bodin, Luc de Fouquet et Lucas Meyer. Leur pratique mobilise des savoir-faire liés à la fabrication d’objets graphiques, affiches et documents de communication pour la culture au premier plan. Ils développent en parallèle une pratique artistique jouant des frontières entre art et design graphique, lors de résidences de création ou de projets auto-initiés.
« Pastel Tuning » est une publication qui rend compte d’une résidence du collectif à Fotokino en février 2023. Durant 15 jours, les trois graphistes ont investit l’espace du lieu d’exposition en fabricant une immense boîte de peinture (en carton), semblable à celles qui peuvent exister chez les carrossiers ou les ateliers de peinture industrielle. Et l’ont habillée de couleurs appliquées au pistolet, dessinant ainsi un paysage de couleur invitant les visiteurs à la contemplation, et à traverser cet environnement comme on traverserait la matière même de l’une de leurs affiches.
Au travers de cette modeste publication, le même vocabulaire est convoqué : points de vue, couleur, fenêtres, superpositions. Et permet ainsi au lecteur de revivre, en miniature, l’expérience de l’exposition.
ISBN : 978-2-902565-55-9 •
Format/Size : 15x21cm •
Automne 2023
12€
Titre :
Artiste :
Graphisme :
Éditeur :
Format :
Langues :
Tirages :
Impression :
Prix: L’éditeur :
Jules Magistry
Oscar Ginter
Quintal Éditions
90x140mm
Français
500ex (par numéro)
Offset Quadri (Média-Graphic - Rennes)
18€ Quintal Éditions est un studio de création et une maison d’édition d’œuvres imprimées crée par Oscar Ginter en 2018, rejoint ensuite par Cha Gautier et Gabriel Maffeïs. Quintal s’efforce de mettre en synergie le travail artisanal et manuel des artistes et les processus automatiques de création liés aux nouveaux outils numériques.
En 2022 il expose à différentes occasion : l’exposition collective du 3537 présentant pour la première fois ses formats de 2,70m par 13 cm en leporello, le Musée Olympique de Lausanne pour une exposition sur le skateboard, à l’atelier Quintal ou encore à La Villa Noailles. Son travail le mène maintenant à créer de nouveau projets autour du cinéma et de la bande dessinée sur son format de prédilection : le leporello, développant un style de narration personnel, à l’horizontal comme un long travelling. Ainsi passant de la presse à l’installation jusqu’à l’édition.
En utilisant des techniques d’impressions diverses et inventives, Quintal Éditions cherche à démultiplier le champ des possibles en encourageant les expérimentations formelles et typographiques sans jamais négliger la dimension ludique de son activité.
My Own Private Sketchbooks, hommage à Gus Van Sant et son film My Own Private Idaho, compile un très grand nombre des dessins réalisé par Jules dans des carnets en accordéons ces 4 dernières années.
Ces carnets ont commencés à faire leur place dans sa pratique il y a longtemps. Pour l’artiste ils reproduisaient, dans leur sens de lecture, la déambulation d’un personnage comme un long travelling, une seule scène sans coupure. L’idée a continué et est devenue la compilation de toutes ses références, de toutes les images qu’il voyait et enregistrait quotidiennement dans son portable. Les enregistrer dans son portable c’était aussi les oublier, alors Jules a décidé de toutes les redessiner, les restituer, qu’elles deviennent siennes. Et dans ce carnet, sans discontinuité elles auraient enfin un sens ensemble, comme une cartographie de ses goûts au fur et à mesure du temps qui passe.
Alors je pouvais voir évoluer les couleurs qu’il aimait, les musiques qui l’inspiraient, les films qui l’obsédaient… sur plus de 4 ans. Il pouvait voir aussi si il n’y avait là que les algorithmes de ses réseaux qui organisaient ses goûts ou sa sensibilité qui s’aiguisait. Ils sont maintenant regroupés, par couleur, dans une continuité encore plus grande.
Titre :
Artiste :
Graphisme :
Éditeur :
Format :
Langues :
Tirages :
Impression :
Prix:
Jules Magistry
Oscar Ginter
Quintal Éditions
90x140mm
Français
500ex (par numéro)
Offset Quadri (Média-Graphic - Rennes)
L’auteur :
18€ Jules Magistry est un dessinateur/illustrateur de 31 ans qui a grandi près de Disney dans le 77. Après des courtes études de droit il se dirige en 2010 vers un cursus de graphisme à LISAA pendant une durée de 3 ans. Il termine son diplôme avec une proposition de livre illustré sur le poète et diplomate St John Perse qui le mène par la suite à quelques expérience dans le milieu de l’édition chez Hatier et Albin Michel.
Après ces apprentissages il se concentre sur l’évolution de son dessin pendant plusieurs années pendant lesquelles il commence à faire quelques illustrations pour Le Monde, Paulette et d’autres magazines. À partir de 2019 il expose au Palais de Tokyo au Paris Ass Book Fair et fait évoluer son dessin vers de la couleur ultra pop et des références aux banlieues pavillonnaires, aux normes sociales et surtout à la masculinité.
Il édite pour l’occasion un premier livre « Teenage Apocalypse 4 » rendant hommage à Gregg Araki puis « Boys Boys Boys 2 » ans plus tard. Son travail autour de la couleur le mène à une technique proche de la peinture, surtout impressionniste, dans laquelle il ré interprète des figures connues ou de images glanées ça et là sur Instagram pour en faire les siennes. Suite à ce travail il crée des images pour Versace en 2020, commence à travailler pour Libération, Kiblind, Têtu et d’autres médias.
Auteur : Valentin Hauben
Prix : 20€
ISBN : 978-2-9602891-1-4
52 pages, N&B, couverture pantone
Tiré à 500 exemplaires en 2023
Sortie en Janvier 2023
Une jeune fille et un jeune homme, Des bois sombres et un mauvais roi, Un soleil dérobé...
Cela pourrait être un conte. Mais c’est pire, C’est une légende belge.
Au détour d’un obscur bosquet D’jean aperçu, à travers le noir brouillard, une scène peu commune : une petite créature à figure canine hurlait sur un immense bonhomme barbu, qui lui, s’échinait à réparer une vieille voiture décapotable. À laquelle était accrochée, par une corde, une imposante sphère en lévitation d’où se propageait un halo blafard.
est une série de 3 chapitres construits autour de la tradition des Géants de Charleroi, figures légendaires importantes du Carnaval qui rendent compte de l’évolution de la ville au fil du temps. Chaque géant représente une profession ou personne qui a été importante pour la ville. Ils sont les messagers de l’histoire d’une ville et d’un pays. Le second chapitre conte l’histoire d’el champet’, policier de la ville parti secourir un groupe de mineurs enfouis dans une mine. Mais le diable rôde...
VALENTIN HAUBEN
Valentin HAUBEN vient d’un petit village au pied des Alpilles dans le sud de la France. Il a commencé ses études dans la conception de jeux vidéo avant d’aller à la Cambre en Communication Graphique et Visuelle. Depuis, il travaille en tant qu’illustrateur et graphiste indépendant. Les contes et la fantaisie exercent sur lui une sorte de fascination. Dans la campagne d’où il est originaire, il existe encore des traditions culturelles ancrées dans la vie quotidienne; c’est un aspect qu’il a retrouvé à Charleroi et qui lui a donné envie de travailler sur «Sondje».
Ce projet a tout d’abord été réalisé dans le cadre du Master 2 Communication graphique de la Cambre, avant d’être retravaillé pour être publié en ouvrage. C’est son premier livre publié.
SONDJE, Chapitre 2
Valentin Hauben, 2023
48 pages, 21x29,7 cm
2 tons directs
Couverture cartonnée
ISBN : 978-2-9602891-4-5
Suite au succès fulgurant de la 1ère édition, Notre maison vous propose une nouvelle impression, À l’identique, de Promenades en feu.
Un coffret de 4 flip-books dessinés & animés par Marjorie Caup. Impression intérieure sur offset bouffant Munken 115 g. et façonnage par les Impressions Modernes (07). Coffret et couvertures composées au plomb mobile (Olive, Caravelle, Helvetica et Flash) et imprimées sur les presses typographiques des éditions Draw-Draw. 66 pages intérieures. 200 exemplaires pour cette seconde édition.
auteur:
Marjorie Caup
titre: Pro M enades e n feu
format : 10 x 6 x 5,5 cm
poids : 230 g.
pages: 4 flip-books
De 66 pages
prix : 22 €
tirage : 200 ex. isbn : 978-29583440-4-7
Marjorie Caup se consacre depuis toujours au dessin. Elle suit des études aux Beaux Arts de Toulouse et à l’école de La Poudrière où elle réalise Transhumance son film de fin d’études. Toujours soucieuse de profiter du dessin sous toutes ses formes, elle alterne des projets animés et des projets dessinés tous supports, tels que dans des pièces de théâtre et en édition. Elle réalise deux court-métrages de 2014 à 2016, Le petit hérisson partageur, intégré dans un programme cinéma pour tous petits, et Le pont Mirabeau, pour la série « En sortant de l’école », une adaptation du poème de Guillaume Apollinaire. Suite à une rencontre fortuite avec un membre du groupe Gablé elle conçoit le clip How Long. En 2019, elle crée la partie graphique de «Mon papa», une pièce théâtrale destinée aux enfants. Aujourd’hui, elle planche sur un projet de BD qu’elle espère faire éditer prochainement.
Est-ce qu’on peut vraiment rire de l’état de la planète ?
«L’éco-terrorisme» n’aurait-il pas besoin d’un peu d’humour ?
Le rire, l’absurde, peuvent-il être une réponse à la folie du monde actuel ? Même si ce n’était pas forcément sa première intention, Marjorie pose la question, l’air de rien, montrant qu’absolument tout pourrait prendre feu.
Même un glaçon.
Langue
Français
Format
21x29,7 cm à la française
Nombre de pages
448
Reliure
Dos carré collé PUR
9 782930 754468
Entre 2017 et 2023, François Curlet a utilisé l‘énergie du quotidien et l’attente qu’entraine des projets lourds à mettre en œuvre (films) pour produire des dessins rapides photographiés de façon rudimentaire et postés en grande partie sur Instagram. Depuis, la page a été supprimée par censure. Ce n’est pas le motif de cette publication. Il a conservé plus de 1000 dessins. Cet ouvrage rassemble 880 réactions dessinées humées et expirées du réel, scénettes tambourinées en écho du quotidien, intime, sociétal et médiatique. Petits tatouages anthropologiques imprimables pour le cerveau.
François Curlet (1967, Paris) développe une œuvre empreinte d’humour, entre esprit dadaïste et utopies situationnistes, où se télescopent références à la culture artistique et populaire. Le détournement de l’esthétique de masse lui permet d’interpeller une large audience et de dénoncer les absurdités et les incongruités de notre société.
Intérieur
100 gr. Offset : Noir
Couverture
350 gr. Tintoretto gesso : Noir
Prix
50 euros ttc
ISBN 978-2-930754-46-8
Hélice Hélas Editeur
Rue des Marronniers 20 CH-1800 Vevey
Tél.: ++41 21 922 90 20
litterature@helicehelas.com
www.helicehelas.org > litterature@helicehelas.com
Distribution Suisse :
Servidis
Chemin des Chalets 7 CH-1279 Chavannes-de-Bogis
Tél.: ++41 22 960 95 10 www.servidis.ch > commande@servidis.ch
Atlas des plantes de mauvaise vie
Un herbier de l’infraordinaire
Olivia Molnár et Aldwin RaoulEn arpentant les rues de Bruxelles, du centre-ville à ses périphéries, plus de trente plantes communes peuvent être identifées. Ces adventices, ces plantes qui n’ont pas été semées par l’homme, font partie de nos quotidiens, de nos paysages, et de nos histoires. Pour chacune d’elle, une dizaine de noms vernaculaires sont à dénoter dans les divers idiomes savants et dialectes francophones. En explorant ces noms, leurs évocations, mais également en creusant dans les herbiers, les encyclopédies et les guides botaniques, une multitude de mondes et d’imaginaires émergent de ces plantes qui nous côtoient depuis bien longtemps.
Fruit d’un long travail d’observation et de recherche, cet Atlas ne se conçoit pas comme une somme académique, exhaustive et par trop systématique pour (re)découvrir ces voisines de nos existences. Au contraire, suivant le patronage de Georges Perrec, les deux auteurs se sont permis d’aller à la découverte de l’infra-ordinaire. C’est-àdire de ces mondes qui existent sous nos pieds et qu’aucun roman d’aventure, aucun Jules Vernes ou Robert Louis Stevenson, n’ont pensé à transformer en protagonistes digne d’intérêt. Ouvrant la porte du mystérieux, de la co-occurence et de l’énumération, les deux auteurs mêlent au contraire l’érudition et le folklore, l’humour, le magique et la botanique à un travail d’illustration riche et envoûtant. Chaque plante est laissée à son ambivalence, mais également à toutes ces histoires qu’elles permettent de raconter sur les étranges bipèdes que nous sommes.
Ni botanistes, ni ethnologues, mais détenteurs d’un doctorat en curiosité et une distinction honoris causa à l’université de la patience. Olivia Molnàr est grande prêtresse des ciseaux et détentrice de la magnifcente loupe d’illustratrice de cet ouvrage. Aldwin Raoul, arpenteur de grimoire et d’herbier et souffepoussière décrit .
Distribution France - Belgique :
Serendip-Livres
21 bis rue Arnold Géraux
FR - 93450 L’Île-Saint Denis
Tél.: ++33 14 038 18 14 www.serendip-livres.fr
Collection : Ellipse et laps
Genre : Atlas botanique
Sujets abordés : Ecologie urbaine ; Folklore ; Magie et grimoires
Format 19x30 cm, 72 pages
ISBN 978-2-940700-26-4
CHF 30 / EUR 24
NOMS VERNACULAIRES Pavot-coq, Pavot rouge des champs, Pavot sauvage, Pavot bâtard, Poinceau, Coprose, Confanon, Grave-otte, Mahon, Moine, Coquelicoq, Rose de loup, Rose de cochon, Feu d’enfer, Feu sauvage, Pavot des moissons, Fleur d’orage, Fleur de tonnerre (Fleur d’oradje et Fleur de tonwêre en wallon), Fleur de sorcière (Kollenbloem en néerlandais), Sangsue (Bloedzuiper en néerlandais).
PAVOT COQ Cocorico, fit le coq francophone au matin du monde. Dans d’autres territoires, il fit chicchirichì, kukuriku, ou encore cock-a-doodle-do. Qu’à cela ne tienne, cette fleur rouge vif que l’on voit lever la tête au milieu des champs portera, en français, le nom de Coquelicot, déformation florale du coquerico, comme on disait en ancien français.
PAVOT SAUVAGE Bien plus discret que son alter ego aviaire, le Coquelicot n’en est pas moins puissant. Parlez-en à ma voisine à qui, bébé, l’on en faisait boire des décoctions pour l’envoyer au lit d’un sommeil opiacé. Car le Coquelicot est un proche cousin du Papaver Somniferum, duquel on extrait l’opium, et possède des vertus sédatives qui lui ont valu d’être beaucoup mentionné dans la pharmacopée ancienne.
KOLLENBLOEM En néerlandais bloem vaut pour « fleur » et kol pour « sorcière ». Ces dernières, herboristes à n’en pas douter, étaient réputées capables de soigner, embellir, amocher, empoisonner qui de droit, et n’ont pas dû se priver de l’usage du Coquelicot, plante toujours prompte à se faire repérer de mai à août, sauf dans le verre de vin rouge que vous venez d’engloutir alors que vos paupières se font lourdes.
PAPAVER RHOEAS Une probable étymologie voudrait que papaver vienne de la racine indoeuropéenne papa qui signifie « bouillie », qui avalise l’idée que les graines sont cuites en bouillie par les humains depuis sacrément longtemps. Rhoeas désignait le Coquelicot en latin, dérivant du grec rhoias qui signifie « écoulement », se rapportant au suc qui s’écoule lorsque l’on blesse la tige.
ROSE DE COCHON Cette fleur humble et fragile a été le témoin silencieux des pires massacres de l’histoire. On dit de cette rose de cochon qu’elle poussait volontiers au bord des tranchées de la Première Guerre mondiale. On dit que sa couleur rouge est celle du sang qu’elle a bu pendant tous ces siècles. On raconte qu’après le passage de ses troupes, sur le champ de bataille encore fumant, Gengis Khan avait l’habitude de disperser des graines de Coquelicot. L’histoire ignore s’il le faisait par délicatesse pour ses soldats morts au combat, par crainte d’un dieu quelconque ou pour signifier « ici j’ai vaincu », comme on écrit « Gengis Khan was here » dans les toilettes d’un bar. Mais la botanique moderne chuchote que Gengis Khan n’y est pour rien. En vérité, les graines du Coquelicot sont photosensibles et ne peuvent germer qu’à la surface du sol. C’est pourquoi cette plante a ectionne les terrains perturbés par les hordes mongoles, les obus ou les herses de tracteurs. C’est l’occasion pour sa graine, restée en dormance en profondeur, de refaire surface, germer et fleurir. Il est estimé que quarante ans après son enfouissement, une graine sur six reste capable de germer.
FLEUR DE TONWÊRE, BLOEDZUIPER Les enfants, on le sait, ça a tendance à courir dans les champs de céréales, fouler les épis de blé avec leurs petits sabots et ainsi gâter la récolte. En Flandre, les parents d’antan avaient trouvé une parade : « Va courir dans les champs si tu veux, mais rappelletoi : les Coquelicots sont des suceurs de sang » ( bloed , « sang » et zuiper , « suceur »). En Wallonie, autre stratagème : cueillir ces fleurs engendre immédiatement l’orage.
FEU SAUVAGE Les champs de Coquelicots, immortalisés par Claude Monet, ont avec la généralisation des pesticides, un temps disparu des campagnes. En e et, les champs traités avec certains pesticides sélectifs n’accueillaient plus de Coquelicot. L’agriculture intensive a cru un moment avoir éteint l’incendie sauvage provoqué par ces rouges compagnons des moissons. Mais aujourd’hui, le Coquelicot a développé une résistance aux poisons qui étaient censés l’anéantir. C’est à peine s’il ne tire pas la langue aux bipèdes qui viennent épandre les pesticides, et refleurit dans les champs dont il avait été chassé.
NOMS VERNACULAIRES Pisse-au-lit, Dent-de-lion, Florin d’or, Laitue de chien, Cochet, Groin de porc, Salade de taupe, Fausse chicorée, Tête de prêtre, Couronne de moine, Cramiat, Chandelle, Lanterne, Lampion, Soleil, Lune, Sou et, Sou e de la vierge, Vol-au-vent, Voyageuse, Chicorée de lapin (Chicorèye di lapin en wallon), Tampopo (タンポポ en japonais).
DENT-DE-LION Les Italiens, les Espagnols, les Anglais, les Roumains, les Portugais, les Gallois, les Allemands, les Danois, les Norvégiens, les Néerlandais, les Belges et les Français sont d’accord sur une chose, laquelle ? Sur le fait que les feuilles dentelées du Pissenlit ressemblent à des dents de lion. Ce n’est peut-être pas un terreau su sant pour construire une réelle communauté européenne, mais c’est su sant pour se demander : quand ont-ils vu un lion de près pour la dernière fois ? 3
PISSE-AU-LIT Le Pissenlit est diurétique à n’en pas douter. Son nom est là pour le rappeler. Et nous, pour enfoncer des portes ouvertes.
VOL-AU-VENT Outre sa fameuse tête jaune, l’image immanquablement associée à notre plante est celle que l’on a vue des milliers de fois sur la couverture cartonnée des dictionnaires Larousse, du temps où les livres existaient encore : une femme sou ant sur la caboche ébouri ée du Pissenlit, immortalisé par le peintre Eugène Grasset. « La connaissance semée à tous vents » est le leitmotiv du dictionnaire. Aucun rapport avec la béchamel.
VOYAGEUSE Cette stratégie de dissémination des graines s’appelle l’anémochorie 1, c’est-à-dire la dispersion par le vent. La petite tou e de poils plumeux, nommée aigrette ou pappus, surplombe le fruit et agit comme un parapente. Cela peut aisément l’aider à se déplacer jusqu’à quelques kilomètres de la plante-mère. Quand on sait que chaque fleur de Pissenlit est en vérité un capitule, c’est-à-dire un agglomérat de plus de 300 fleurs distinctes qui chacune donnera naissance à une graine, on comprend mieux l’hégémonie jaune des Pissenlits dans le printemps naissant.
SOUFFLET, CHANDELLE Di cile de résister au plaisir d’arracher une tête duveteuse de Pissenlit et de sou er dessus. Il existe d’ailleurs une infinité de rituels païens transformant cette simple action en activité divinatoire. Florilège : « Si sur le fruit déplumé par une fille, il reste encore un fragment d’aigrette, c’est signe de bataille entre ses amoureux rivaux » ; « Une fille demande à la fleur ailée si elle sera : veuve, reine, vierge ou mariée ? Si le fruit n’est pas sou é du tout, elle restera vierge ; s’il l’est complètement, elle sera reine, et s’il l’est incomplètement, elle sera mariée ou veuve 2 . » Mesdames, vous êtes prévenues.
SALADE DE TAUPE, LAITUE DE CHIEN, GROIN DE PORC, CHICORÈYE DE LAPIN La richesse bestiale de ses surnoms est sans appel : il y a du monde qui se presse pour la grignoter. Et nous autres bipèdes ne faisons pas exception, car elle est consommée depuis l’Antiquité : ses feuilles en salade, ses fleurs en tisane, ou pour colorer le beurre, ses racines torréfiées comme la chicorée et ses boutons floraux en pickles.
COURONNE DE MOINE, FLORIN D’OR L’origine de ces deux noms vernaculaires reste très obscure. Serait-ce la couleur faussement dorée qui pourrait figurer une pièce sans valeur financière au moine qui a fait vœu de pauvreté ? Ou bien est-ce la facilité avec laquelle un sou e peut tonsurer la fragile fleur à l’instar des cheveux du religieux dégarni ?
TARAXACUM RUDERALIA Son épithète ruderalia vient du latin rudus, « décombre ». Comme la plupart des plantes qui peuplent ce livre, c’est e ectivement une plante rudérale, une aficionada des décombres, ou plus précisément des milieux anthropisés, c’est-àdire fortement perturbés par l’homme. Son appétit en azote, présent en abondance dans ces milieux bouleversés, facilite sa colonisation de l’espace au détriment d’autres plantes endémiques au régime nutritif plus délicat 4 .
CRAMIAT Ce nom étrange à la couleur du brûlé est utilisé en Suisse francophone. Il dérive probablement de la crémaillère, ce dispositif mécanique comprenant une barre à crans et d’une roue dentelée qui permettait, notamment dans les foyers, de faire pendre le chaudron au-dessus de l’âtre à la distance souhaitée. Pratique pour faire de la cramalliote 5 .
NOMS VERNACULAIRES Ray-grass commun, Ivraie vivace, Zizanie, Bonne herbe.
BONNE HERBE D’où viennent les brins d’herbe ? Cette question au ras des pâquerettes cache une forêt. L’herbe, qu’elle soit pelouse de terrain de foot ou prairie tou ue de graminées, est issue de la famille des Poaceae (Poa désignant, en grec ancien, l’herbe broutée par les animaux). Si on la laisse grandir, elle fait souvent tige, puis fleur et produit des graines. Les céréales dont l’humanité a fait son socle (blé, riz, maïs pour parler des plus importantes) sont toutes des Poaceae. En ville, chaque rainure, fissure, lézarde, crevasse, craquelure est un sillon où le Ray-grass anglais ne tardera pas à germer, accompagné de ses multiples compagnons herbacés tels que la Houlque laineuse et le Chiendent commun.
ZIZANIE Si l’humain cultive, il attend et exige le meilleur d’une récolte, il y va de la survie des siens. Mais dans une récolte de céréales viennent souvent se glisser des herbes indésirables, dont fait crânement partie le Ray-grass anglais, aussi surnommé Zizanie. 2000 ans avant Monsanto, l’apôtre saint Mathieu nous met en garde: « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son
(HORDEUM MURINUM)
NOMS VERNACULAIRES Orge des souris, Orge des lièvres, Orge queue-de-rat, Orge des murs, Orge sauvage, Voyageur, Monta-diable, Spigaou, Trou-sac, Grimpe-en-haut ( Skrap-d’al-laez en breton), Fléchettes de puce (Flea dart en anglais).
champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de la zizanie parmi le blé, et s’en alla. » Plus prosaïquement, la Zizanie provoque une baisse de rendement importante et a ecte la qualité de la farine. Finalement, « semer la zizanie », c’est un peu cracher dans la soupe du voisin.
IVRAIE VIVACE Si vous n’êtes pas porté sur le glyphosate, cet herbicide total foliaire systémique1, vous savez désormais qu’il vous faudra séparer le bon grain de l’ivraie, sous-entendu le mauvais grain, pour ne pas se retrouver avec une farine minable. Mais ce n’est pas tout. Le mot ivraie, dérivé du latin, dissimule une autre menace: l’ivresse. Dans le temps, la plante passait pour avoir des propriétés enivrantes. En réalité, ce sont les graines de sa cousine Lolium temulentum (aussi appelée herbe d’ivrogne ou ivraie enivrante) qui étaient souvent infestées par un champignon produisant de l’acide lysergique, une substance stupéfiante dont dérive le LSD. Dans cette histoire, le champignon et la plante forment une symbiose qui leur est profitable à tous les deux. La plante nourrit le champignon tandis que de son côté le champignon aide la plante à se protéger de la sècheresse et, grâce à son poison, des insectes, des ruminants et accessoirement des êtres humains qui n’ont pas spécialement envie de découvrir ce qui se cache derrière les portes de la perception 2
ORGE SAUVAGE, ORGE DES SOURIS Les grains, malgré leur petite taille, peuvent fournir une belle farine. C’est un grenier à piller à ciel ouvert pour les rongeurs amateurs tandis que l’humain le dédaigne.
MONTA-DIABLE, GRIMPE-EN-HAUT La rugosité des inflorescences empêche l’épi de glisser en arrière. Ce qui peut s’avérer embêtant, mais drôle, une fois glissé dans la manche d’un ou d’une camarade. Et fatal chez certains animaux: si les épis s’introduisent
dans les oreilles ou les naseaux, ils ne pourront ressortir. Pourtant ce n’est pas l’intention de la plante que de faire du mal à ceux qu’elle considère comme ses véhicules à semence attitrés.
ORGE DES MURS Cet Orge sauvage très commun a servi dans des temps pas si reculés que ça, à la divination enfantine. En Wallonie, les petiots égrenaient un épi pour prévoir le futur en disant: « Paix, guerre, famine, bon temps », puis reprenaient au début, et lorsque la dernière graine leur restait en main, ils étaient fixés pour l’année à venir. Dans le sud-ouest de la France, c’était une variante plus gourmande : « Pain, vin, viande, foin. » En Wallonie encore, la jeune fille curieuse de savoir à quelle sauce elle sera mangée pouvait opter pour la variante « un droit, un cron (bossu), un chalé (boiteux), un djône , un vix , un vef », pour savoir à quoi ressemblera son futur époux.
NOMS VERNACULAIRES Herbe à robert, Herbe rouge, Bec de grue, Bec de cigogne, Aiguille NotreDame, Cerfeuil sauvage, Epingle de la vierge, Fourchette du diable, Aiguille de pasteur, Géranion, Herbe-à-l’esquinancie, Persil-marsigouin, Patte d’alouette, Pied de colombe, Pied de pigeon, Herbe à la fleur, Clôt-doigts, Chancrée rouge, Piche-sang, Robinet rouge, Robertin, Herbe au chancre, Herbe du feu (Jèbe du feu en wallon), Dragone.
PATTE D’ALOUETTE, PIED DE PIGEON, PIED DE COLOMBE, CERFEUIL SAUVAGE Encore une fois ici, c’est l’apparence qui détermine ces autres noms populaires. La feuille évoque le persil, mais avec une délicatesse de cerfeuil. Et c’est sa forme tripennée qui lui a valu ces sobriquets d’emplumés. Mais, comme souvent, les noms vernaculaires n’ont que faire de la nomenclature o cielle et plusieurs autres espèces, bien que parfois très éloignées, portent également les sobriquets de Patte d’alouette et Pied de colombe.
HERBE À ROBERT Mais qui est donc ce Robert qui a donné son nom à une herbe ? Est-ce Rupert, premier évêque de Salzbourg, qui utilisait cette plante contre les hémorragies ? Ou bien Robert tout court, un bonhomme à la main verte et ami avec un naturaliste ? Nenni. Robert est une déformation francisée du latin ruber, « rouge ». Les anciens l’appelaient Herba ruber, ce qui dans l’oreille des non-latinistes a fini par se transformer en Herbe à robert. Et si vous étiez un peu attentif, il vous serait di cile de nier que les tiges et les feuilles de ce géranium sauvage, présent presque partout en ville, depuis les anfractuosités du trottoir jusque dans les vieux bacs à fleurs que vous pensiez abandonnés, ont tendance à s’empourprer, a chant une palette allant du vert bouteille au rouge alizarine 1 .
BEC DE GRUE, GÉRANION La plupart des noms vernaculaires du géranium Herbe à robert proviennent de la morphologie bien particulière de son fruit, qui se termine par un aiguillon prononcé. Les sépales associés à ce bec pointu ont tôt fait de former — dans les esprits fertiles — un bec de grue ou de cigogne. Son nom en latin en porte déjà les stigmates puisque Geranium dérive du grec ancien geranos, qui déjà désignait la grue.
ÉPINGLE DE LA VIERGE, FOURCHETTE DU DIABLE Bien que diamétralement opposés dans leur fonction — l’une sert à aiguiller le pêcheur vers le droit chemin, tandis que l’autre sert à rôtir celui qui s’en est éloigné — ces deux noms vernaculaires se réconcilient autour de ce fruit.
HERBE À L’ESQUINANCIE Ce mot à consonance druidique ne désigne finalement rien d’autre que l’angine, par un gauchissement du grec savoureux. Le mot , « esquinancie » est composé de : , « chien », et , « étrangler ». En d’autres termes, l’esquinancie est à l’homme ce que le collier est au chien : quelque chose qui nous fait tirer la langue, en nous comprimant la gorge. De fait, cette herbe est connue pour protéger et restaurer les muqueuses abîmées.
DRAGONE, HERBE À LA FLEUR La feuille de l’Herbe à robert était aussi considérée comme utile dans le traitement des a ections inflammatoires de l’œil. Inflammations que l’on appelait dans un autre temps « fleur » ou bien « dragon ». Dans le foisonnant dictionnaire de la Furetière (XVIe siècle) on voit apparaître ce mot dans cette description : « Le de aut des yeux, c’est d’estre enfoncez, creux, lousches, bigles, chassieux, pleureux, esgarez, troubles, battus, rouges. Cet homme a des yeux de cochon, de furet, des yeux de perdrix. Un oeuil borgne, qui est crevé. Un oeuil de verre ou d’esmail est un faux oeuil. On dit aussi, avoir des tayes, des dragons, des cataractes sur les yeux. »
ROBERTIN Malgré son nom passe-partout, notre géranium dissimule un engin balistique surprenant: une catapulte à cinq branches ! Les cinq styles, qui forment le fameux bec de grue, accueillent en leur extrémité une graine dans une petite besace ouverte. En séchant, les cinq styles vont progressivement se mettre sous tension et, le moment venu, brusquement tout relâcher, et expulser ainsi leurs missiles-graines au loin. Au lieu de semer panique et désolation, ils germeront pour donner naissance à d’autres rejetons.
Préface de Guillaume LECOINTRE
Textes de Bernard SÉRET et Pascal BACH
Dessins de Jean-François DEJOUANNET
Le terme « prise accessoire » désigne toute capture faite pendant la pêche et qui ne correspond pas aux espèces et tailles des poissons recherchés.
Selon le WWF, ce sont 38 millions de tonnes d’animaux marins qui sont capturées accidentellement chaque année, soit 40 % des prises halieutiques mondiales !
Si certaines de ces espèces sont conservées à bord pour être commercialisées, la majorité sont rejetées — mortes ou vives — car protégées par la législation internationale ou sans intérêts commerciaux.
Cet ouvrage présente 104 aquarelles d’espèces dessinées à bord d’un navire thonier dans l’océan Pacifique
Chaque dessin est accompagné d’informations précises pour découvrir ces espèces qui intéresseront tout autant les passionnés de la mer ou de pêche, les amoureux de l’histoire naturelle ou les citoyens désireux d’avoir des données pour nourrir leurs actes de consommation d’une éthique pour l’environnement.
9791092305869
35 ¤ TTC
Relié cartonné - 256 pages - 25x19 cm
Jean-François Dejouannet est un dessinateur scientifique de l’IRD, affecté au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Bernard Séret est biologiste marin. Spécialiste internationalement reconnu des raies et des requins, il est l’auteur de plus de 200 publications et descripteur de 63 espèces nouvelles.
Un beau-livre relié cartonné à la fabrication soignée, imprimé sur un papier premium integralement recyclé.
Pascal Bach est un biologiste marin, halieute, spécialiste des pêches cotières et au large en particulier des pêches thonières. Il est l’auteur de plus de 100 publications et rapports d’expertise sur ces pêches.
Guillaume Lecointre est un zoologiste et systématicien. Spécialiste des poissons, il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet et a également été chroniqueur pour le journal Charlie Hebdo pour lequel il écrivait des articles de vulgarisation scientifique.
également disponible en version ebook
Collection BEAU-LIVRE
• Une page contenant les informations de l’espèce.
• L’aquarelle de Jean-François Dejouannet mise en valeur en pleine page.
• Un système d’encadrés de tailles variables qui s’adaptent selon les besoins et les informations sur chaque poisson.
Carte : habitat et profondeur
auteur: Fernand Deroussen
illustrateur: Paatrice
titre:
CALENDRIER SONORE DE LA VOIX DES ANIMAUX EN FRANCE
format : 24 x 16 cm
pages: 32
prix : 25 €
tirage : 1500 ex.
isbn : 978-29555626-9-7
(Ceci est une maquette)
Quand on lui demande, Paatrice dit qu’il sait « parler et dessiner un grand nombre de langues imaginaires. » Il a ici réalisé une série d’illustrations réalistes et délicates, sur un grand poster 40 x 60 cm, imprimé en deux couleurs, en risographie, à l’atelier Quintal.
Cet ouvrage propose de faire entendre 68 espèces d’animaux qui nous côtoient : batraciens, mammifères, oiseaux et insectes. Pour chaque animal, une ligne de calendrier montre, très simplement, les périodes de chants et le type de chants (territoire, accouplement...) Il contient :
- un poster A2 (40 x 60 cm) illustré par Paatrice Marchand, imprimé en risographie par l’atelier Quintal.
- Un livret pratique, entièrement composé à la main et imprimé sur presse typographique en 6 couleurs.
- Un CD, dont la composition a été réalisée par Fernand Deroussen à partir de sa fantastique banque de données sonores personnelle.
- Un lien de téléchargement pour les malheureux qui n’ont plus de lecteur CD.
« La composition et la création audio-naturaliste consistent à utiliser le microphone comme un stylo, un pinceau ou des crayons, et ensuite, à recomposer à l’aide des enregistrements de terrain une création artistique comme une œuvre sonore la plus réaliste possible, offrant à l’écoute toute l’émotion que procure un pur moment de nature. »
On peut entendre Fernand Deroussen parler de son travail dans l’émission La tête au carré, sur France Inter (22/04/2021). Ou s’immerger dans la série de podcasts PUR - que dit la nature, produits par France télévision.
18 rue des Blancs-Champs
93170 Bagnolet
06 43 67 50 12
contact@trainailleur.fr
http://trainailleur.fr
siret n° 812 204 774 00010
Dans cette boîte se trouvent soixante-dix gravures sur bois originales. Chacune illustre une chanson de blues dont la traduction se trouve au dos ; elles s’assemblent en un grand grand tableau picaresque.
On y lira le destin d’un bluesman itinérant, tour à tour métayer, trimardeur, musicien de rue, bagnard, ouvrier, bootlegger, vaudouisant...
De carte en carte, le blues raconte la dure histoire des Noirs américains durant la grande Dépression, du Sud raciste au Nord inhospitalier, en passant par les prisons et les tripots, les églises et les cirques, les routes et les voies ferrées.
9 x 15 cm • 70 cartes / 140 pages
ISBN : 979-1-095369-00-4
50 € • Parution : Disponible
Impression xylographique et sérigraphie
Julien Mortimer (Illustrateur/traducteur)
Monochrome bleu • Reliure cartonnée
Boîte de cartes libres
250 exemplaires
Matriochka présente une série de 16 poupées gigognes qui rétrécissent au fil des pages jusqu’à atteindre quelques millimètres seulement. Dans ce livre miniature, Fanette Mellier joue avec les limites de l’imprimabilité et nous invite à la nano-exploration d’une famille de figurines multicolores qui évoquent des personnages de notre imaginaire collectif.
ÉDItIoNS Du lIvre www.editionsdulivre.com
20 €
32 pages / 6,5 x 8,5 cm
Impression 6 tons direct + or à chaud
Couverture toile gaufrée
ISBN 979-10-90475-29-8
Parution : Janvier 2021
6+ | adultes
isbn 978-2-930941-58-5 format 16 x 20 cm broché, couverture souple avec rabats
136 pages
22€
Techniques d’illustration :
• dessin aux crayons de couleur et tablette graphique
Thèmes
• cuisine japonaise
• culture japonaise
traduit de l’italien par Laetitia Cordonnier sortie le 3 avril 2023
Livre de recettes japonaises
Parfaits pour le déjeuner ou le goûter, faciles à cuisiner et à emporter, les onigiris sont le plat de réconfort par excellence !
Ils peuvent être préparés de mille et une manières, à commencer par celles que nous vous proposons dans ce livre, né de la plume de deux autrices japonaises ayant fait de l’Italie leur nouvelle maison.
• coup de cœur pour les illustrations de Yoshiko Noda ;
• des recettes simples et ludiques ;
• anecdotes et conseils émaillent le livre, rendant le tout compréhensible et facile à reproduire.
Née à Tokyo en 1986, Aya Yamamoto est arrivée à Milan à l’âge de cinq ans. Après un cursus universitaire à Londres, ville où elle travaille pendant onze ans dans le domaine du marketing, elle choisit de retourner s’installer à Milan. C’est là qu’elle crée “ Gastronomia Yamamoto ” avec sa mère. Elle a commencé à collaborer avec Yocci en 2019, en dévoilant quelques-unes de ses créations dans Le menu de Yocci. Carnet de recettes japonaises.
Yoshiko Noda, Yocci de son nom d’artiste, est née en 1980 à Osaka, au Japon. Diplômée en peinture de l’université des beauxarts d’Osaka et de l’académie des beaux-arts de Bologne, elle vit et travaille en Italie. Avec l’humour et la spontanéité qui la caractérisent, elle fait dialoguer les cultures japonaise et italienne en mettant en scène les curiosités linguistiques, les habitudes culinaires et autres traditions des deux pays. Elle collabore depuis de nombreuses années avec Corraini Edizioni, auprès de qui elle a publié plusieurs livres.