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MÉLANIE PATRIS Photographies
EUGÉNIE Le travail de Mélanie Patris aborde l’écologie du soi dans une approche éco-cosmocentrique. La crise écologique environnementale et humaine dans laquelle nous nous trouvons amène Mélanie a questionner les fondements même des imaginaires qui nous traversent, ce qui fait nos identités et ce qui définit notre rapport au monde. Dans cette approche, les êtres humains, les animaux, les plantes et la terre sont vus non plus comme des objets mais bien des sujets interagissants.
C’est pourquoi son travail porte sur le corps et l’espace. Faisant de ceux- ci des sujets géographiques, des métaphores de l’identité qui nous constitue, elle explore les frontières entre le dedans et le dehors, entre l’ombre et la lumière. Elle y traite du rapport au monde et de toutes ces choses qui font les imaginaires et les identités. La photo agit comme trace et mémoire. L’appareil photo est utilisé comme caisse de raisonnance tandis que l’image photographique apparaît comme une métaphore poétique du réel. Elle aborde les personnes et les lieux dans un rapport réflexif mais aussi par les questions liées à l’altérité, ce qui construit l’autre et son rapport au monde. Ce faisant, elle questionne autant sa propre place que celle que l’Autre occupe. Elle interroge l’espace qui habite et entoure le corps même. Comment les paysages et les lieux nous habitent-t-ils ? Comment le corps introjècte-t-il l’espace dans lequel il évolue ? Comment s’influencent-il mutuellement ? L’autoportrait, le portrait, le corps, le féminin, le couple, les paysages physiques et imaginaires sont les sujets qui lui permettent d’explorer ces questions. Son travail est principalement constituté par l’image argentique. L’aspect physique de l’image lui est essentiel. Comme la peau, l’émulsion forme un organe de résonnance sensible à la lumière et aux paysages qui lui sont soumis. C’est une mise en perspective de la présence du corps physique de l’image, une ôde au règne du Vivant. 104 pages - 169 x 224 - 30 euros 400 exemplaires 60 photographies en quadrichromie Couverture souple Commande sur info@arpeditions.org / www.arpeditions.org melaniepatris.com ISBN 978-2-930115-70-02 © 2020 ARP2 Editions / Mélanie Patris PAON Diffusion (BE, FR, DE, CH)
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ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com
la nouvelle revue belge de photographie. Ce magazine au nom barbare vous propose 60 pages de photographies. Pas de texte. Uniquement des images. Tropical, parce que ça va être chaud, exotique, et que cela va faire le tour du monde. Stoemp (se prononce stoump), du nom du plat bruxellois populaire et simple, composé d’une purée de pommes de terre mélangée avec un ou plusieurs légumes. Parce que c’est tout de même belge, et que cela prendra la forme d’un savoureux mélange. Pour ce premier numéro, nous avons réuni 18 photographes et une septantaine de leurs photographies. Images qui se répondent, cohabitent sous cette forme exclusive et vous racontent une histoire, dont la thématique est inspirée des paroles de la célèbre chanson de Soundgarden : « Black hole sun, won’t you come ? And wash away the rain ».
✹ REVUE / MAGAZINE ✹ 60 PAGES ✹ Format : 22 CM X 28 CM (VERTICAL) ✹ COUVERTURE SOUPLE, VERNIS SOFT TOUCH + RABATS ✹ Goodies : POSTER + STICKER ✹ Tirage : 500 EXEMPLAIRES ✹ Rayon : BEAUX ARTS ✹ Thème : PHOTO ✹ Prix de vente : 13 euros ✹ ISSN 2736-5271 ✹ Parution : JANVIER 2021 ✹ photographe : COLLECTIF ✹ Graphisme : STUDIO DIRK
Photographs : PAULINE AMÉLIE DAVID AMEYE GIL BAREZ KRISTEL BRUSADELLI PAULINE CAPLET JEAN-MARC CHAPA
STÉPHANE CHARPENTIER FRÉDÉRIC DESMOTS NÍA DIEDLA ARIEL PASCUALI MANU JOUGLA LIONEL JUSSERET
MICHAELA KNIZOVA NATNADA MARCHAL DAVID SIODOS MARIE SORDAT MATHIEU VAN ASSCHE SIMON VANSTEENWINCKEL
HALOGÉNURE REVUE DE PHOTOGRAPHIE ALTERNATIVE & ALÉATOIRE
revue semestrielle 3 cahiers de 56 pages soit 168 pages au total format : 21.8 cm x 25.4 cm première édition tirée à 1000 exemplaires 28€ ISSN 2496-6541 parution : printemps 2021
Pour sa huitième livraison la revue Halogénure continue de s'articuler, comme lors de ses publications précédentes, autour de trois cahiers thématiques, qui présenteront respectivement des carnets, un dialogue photographique, et un cahier en format super-8.
Cahier 08A : LES CARNETS PHOTOGRAPHIQUES Le premier cahier de cette huitième édition est consacré à deux photographes réalisant des carnets photographiques, Juanan Requena et Nicolas Quinette. Tenant à la fois du journal intime, du journal de bord, et de la chronique familiale, ce sont des réalisations qui mettent en jeu et en regard le texte et l'image dans une pratique régulière et conjointe de la photographie et de l'écriture. Ces carnets, objets manufacturés, artisanaux et uniques, portent chacun la singularité et la patte de leur auteur. Ils sont les témoins et les traces d'une archéologie de leur vie, de leur quotidien, en même temps que les supports de leur urgence créative, de la pulsion parfois inquiète qui les pousse à consigner et archiver, du soin qu'ils peuvent mettre – ou non - dans la réalisation de ces créations hybrides. Ce sont en quelque sorte des bouteilles toujours prêtes à être jetée à la mer, mais pieusement conservées malgré tout. Le carnet de bord, comme le journal intime, est avant tout un objet personnel. Il n'appartient qu'à son rédacteur, n'est à priori destiné qu'à son regard et son usage. Il semble pourtant directeur de la publication
toujours prendre en compte, d'une façon plus ou moins consciente dans sa présentation, de
Manu Jougla
l'hypothèse - peut-être de l'espoir secret - qu'il soit vu un jour par d'autres personnes.
Rédacteur en chef
Ce jour est arrivé avant leur achèvement. Car ce que nous présentons dans ce premier cahier
Jean Fournier Comité de redaction
est une création en train de se faire. C'est un point d'étape figé par la reproduction, d'une édition originale et d'une quête encore inachevée, celle du cours de la vie de leurs auteurs. De
Jean Fournier + Manu Jougla + Benoît Capponi + Aurélien Hubert + Maxence Torillioux + Simon Vansteenwinckel
la même manière que l'expérience est généralement décrite comme une lanterne qui n'éclaire
Graphisme et mise en page
évènements.
Simon Vansteenwinckel + Maxence Torillioux Conception web
Aurélien Hubert Relecture
Corinne Chosson Avec la participation de
Sabrina Biancuzzi + Annakarin Quinto + Fabien Ribery + Sadreddine Azreki + Gabriela Cendoya-Bergareche imprimé sur presse HUV Offset papiers Munken Lynx 170g et Munken Lynx 120g
diffusion - distribution
Paon diffusion - Serendip
www.halogenure.coM 6 boulevard du plan d’auvergne 30120 Le Vigan contact@halogenure.com
que le chemin parcouru, ces carnets, comme la plupart des écrits, ne nous éclairent que sur le passé. Il appartient à chacun d'imaginer, de projeter, ce que pourra être la suite des
Cahier 08B : DIALOGUES VISUELS Le second cahier, comme celui de notre numéro précédent, est basé sur un jeu de dialogue. Il s'agit de présenter par la conversation, la confrontation visuelle, le dialogue qui peut s'établir entre les univers de deux photographes, ici Layla Saad et Elie Montferrier. Layla Saad, fraichement diplômée de la section photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, photographie de façon brute et sans fard la jeunesse en marge qui peuple les mondes alternatifs crées en réaction à la société et à ses normes. Son approche de la photographie, d'une grande liberté envers les techniques et les styles habituellement en vigueur dans la photographie contemporaine, relate leur vie, leur combat et leur détermination à toujours faire face à l’adversité. Son approche de la photographie se veut plus expérimentale que discursive, ce qui favorise et explique la grande diversité à l'oeuvre dans sa pratique de l’image. Elie Montferrier a quant à lui photographié durant de nombreuses années la vie nocturne de ses proches et d'inconnus qu'il croisait en soirée. Il a cherché à rendre compte de l'énergie de la nuit, de la dépense d'énergie vitale qui s'y produit, des rencontres qu'il s'y noue et du désir qui s'en dégage. Puis, il a délibérément cherché à dégrader ses images afin de leur donner une dimension plus mélancolique, plus fragile, plus proche de la tradition des Vanités, qui rattache l'ensemble des agitations et des joies terrestres à la conscience de nos propres finitudes. A travers la confrontation des images, un nouveau discours se recompose, laissant au lecteurregardeur la possibilité d'habiter un troisième espace qu'il peut faire sien. A l'intérieur de cet espace sans limite ni interdit, chacun peut se déployer, se forger sa propre idée ; se projeter librement, pour enfin déposer ses interrogations sur l’intérêt et le sens éventuels de la vie.
Cahier 08C : LA VIE EN SUPER-8 Ce troisième cahier est consacré au format Super-8 ; un format de pellicule vendu en cartouches « toute prêtes », destiné aux vidéastes amateurs, apparu dans les années soixante. Le format d'une image en super-8 est de 4,22 x 5,69 mm, soit trente cinq fois moindre que celui d'un cliché photographique traditionnel de 24x36mm. Extrait d'une séquence vidéo filmée à 18 ou 24 images par seconde, le photogramme super-8 se caractérise par une forte dissolution des formes, et une altération des textures et des contours qui le rendent presque fantomatique. Les sept artistes présentés dans ce cahier sont pour partie membres du collectif Temps Zéro (Gael Bonnefon / Patricia Morosan / Adam Cohen), un collectif d'artistes transdisciplinaires, organisateur de performances qui allient le film avec des expérimentations lumineuses et sonores entièrement renouvelées à chaque présentation dans un lieu différent. Les autres sont artistes ou photographes, et travaillent également à des réalisations en super-8, parfois en solitaire, la plupart du temps dans des collectifs informels ou à géométrie variable (Pauline Caplet / Sarah Seené / Pascal Sarrazin / Karl Lemieux). Ils ont tous accepté à travers la publication de leurs vidéos décomposées en séquences de photogrammes, d'expérimenter la déconstruction/reconstruction du médium qu'ils font habituellement subir à la matière visuelle et sonore lors de la réalisation de leurs propres films, projections et performances. Ce cahier C sera donc une expérimentation graphique et visuelle inédite, qui tentera de restituer par une succession de séquences d'images fixes, la déconstruction-constructive propre aux procédés cinématographiques et aux techniques de l'image animée.
PRÉSENTATION DE LA REVUE Halogénure est une revue photographique principalement dédiée aux pratiques analogiques et aux procédés pré-industriels, explorant la vitalité d'une zone périphérique et très active de la photographie contemporaine. A travers la publication d'une revue semestrielle, qui a la particularité d'être constituée de trois cahiers thématiques par numéro, Halogénure entend donner à voir des images et des artistes qu'elle trouve insuffisamment présentés ou diffusés dans les circuits traditionnels de l'image. L'équipe Halogénure s'est donnée pour programme de proposer à la visibilité du public – qu'il soit spécialisé ou non - un ensemble de photographes et de travaux issus de ces univers marginaux mais extrêmement actif que sont les procédés photographiques dits « alternatifs », vaste ensemble qui englobe des courants esthétiques et techniques aussi divers que les pratiques photographiques pauvres (photographie faite avec des appareils artisanaux ou des appareils-jouets), la photographie lente (sténopé et négatifs papiers), les procédés de tirages alternatifs ou pré-industriels (cyanotype, tirage lith, papier salé, procédé au platine-palladium, gomme bichromatée, etc...), ainsi que toutes les formes d'expérimentations permises par l'altération, le recyclage, le détournement du matériel existant ou les techniques d'hybridations rendues possibles par le croisement des chaines de productions analogiques et numériques, qu'elle pense promise au développement d'un nouvel age d’or. Ces explorations techniques et esthétiques se doublent d'une préoccupation de recueillir et de compiler directement la parole des praticiens et des artistes par la publication d'entretiens réalisés en direct des ateliers lors de nos rencontres avec eux. Halogénure exerce en outre une fonction curatoriale en organisant ou en participant à plusieurs expositions, salons, festivals et rencontres éditoriales par an ; afin de créer et d'entretenir un lien entre praticiens et regardeurs, qui correspond à notre vision de la photographie contemporaine comme une pratique qui soit ancrée dans la vie, productrice d'objets matériels et de sens, et surtout génératrice de rencontres et d'échanges.
L’équipe L’équipe Le comité de rédaction d'Halogénure est composé de six personnes – photographes, graphistes et historiens de l'art - qui se sont rencontrées autour de leur passion pour les pratiques photographiques analogiques pauvres et expérimentales, et qui ont choisi de se rassembler et de tenter l'aventure commune d'une revue destinée à mettre en valeur une photographie qu’ils aiment, insuffisamment publiée et diffusée dans les circuits classiques alors qu'elle exerce depuis de nombreuses années une influence importante sur les pratiques artistiques et esthétiques contemporaines. Halogénure peut en outre compter sur plusieurs intervenants réguliers qui animent des rubriques récurrentes dans leurs domaines de spécialité respectifs.
FAILLES 欠点 Laura Bonnefous & H2L2 Édition Photographies : Laura Bonnefous Éditeurs : H2L2 Éditions Conception et design graphique : H2L2 Éditions Couverture : Studio Emblemata Auteure : Irina Mazuet Traduction : ISBN : 978-2-9568661-1-4 Prix : 45 Euros Couverture rigide 166 pages - 92 photographies Format : 210 x 280 mm Bilingue : Française / Japonaise Édition de 500 Parution : Mars 2021
« l’exploration et l’introspection d’un territoire pendant un voyage poétique »
« Picturales et sculpturales, les images se répondent tels des espaces d’émotions »
Laura Bonnefous a travaillé sur le projet FAILLES en 2015 lors d’une résidence d’artiste au Japon. Ce projet formule l’exploration et l’introspection d’un territoire pendant un voyage poétique sur l’île de Kyushu, une région volcanique naviguant sans cesse entre éclat et apaisement. Loin de l’inventaire et de la description, Laura Bonnefous s’est, durant plusieurs semaines, plongée dans l’atmosphère de ces lieux de manière instinctive et sensorielle. Un an après son retour du Japon, c’est en découvrant une collection du créateur Issey Miyake qu’elle trouve une réponse en écho à son projet photographique. La maison de couture accepte de collaborer sur ce projet en découvrant les images de territoires.
Ces Failles qu’elle avait découvertes entre l’Homme et la Terre, à la fois solides et fragiles deviennent un nouveau terrain d’émotion. De nouveaux liens entre les créations organiques du créateur et les territoires qu’elle a photographiés se dessinent et nous transportent dans une nouvelle narration. Evoquant la sculpture mais aussi la peinture, une nouvelle série émerge mettant en avant les sensibilités des formes et des couleurs qui forment notre paysage contemporain. Picturales et sculpturales, les images se répondent tels des espaces d’émotions, de couleurs et de formes révélant la complexité de nos FAILLES qu’elles proviennent de l’Homme ou de la Terre.
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181 rue des Pyrénnées - F-75020 Paris +33(0)6 75 75 65 46 - h2l2editions@gmail.com
Laura Bonnefous, Biographie
À travers une image plasticienne mettant l’accent sur les espaces qu’elle rencontre et ceux qu’elle recrée, c’est une certaine poésie du réel qu’elle nous propose. Inspirée par les relations que l’Homme entretient avec notre paysage contemporain et captivée par les mutations vécues par notre société, elle déchiffre et étudie nos codes pour en proposer une vision sensible. Passionnée par l’étude de nos mythologies, ce sont les objets, les formes, les volumes, les couleurs, les gestes, qui sont les matières premières à la création de ses projets. Elle recrée avec ces éléments issus du réel, ses propres espaces, plus personnels, plus métaphoriques ou chaque élément est renversé. A la fois picturales et sculpturales, c’est à travers une certaine abstraction que ses images s’engagent dans une nouvelle archéologie de nos codes contemporains. C’est aux Beaux Arts de Paris, au Otis College of Art and Design de Los Angeles et à l’École des Gobelins qu’elle développe sa pratique plastique où ses projets se veulent transversaux mêlant installation, performance et image à travers une anthropologie du réel. Elle réalise des expositions, résidences et concours en France et à l’étranger comme le 104, la Cité Internationale des Arts, le festival de photographie de Arles, le Musée d’art contemporain de Bangkok, le Onishi Studio au Japon, le parcours Saint Germain, les Voies Off de Arles, le Mois de la Photo en 2017, le Festival de la Jeune Photographie Internationale de Niort en 2018 ou elle réalise une résidence, le Palais Galliera en 2018, le Arezzo Photographie festival en Italie ou encore le Salon Révélation au Grand palais. On la retrouve à Arles en Juillet 2019 à FotoHaus et à Paris en Octobre pour une exposition à ciel ouvert sur le Pont Saint Ange lors des Rencontres Photographiques du 10ème. En 2020, elle prépare son premier projet d’édition avec les éditions H2L2 de sa série Failles ainsi qu’une exposition de celle-ci pour les Promenades Photographiques de Vendôme. Elle travaille en parallèle sur un nouveau projet qui donnera lieu à un Fashion Eye aux éditions Louis Vuitton. Elle compte parmi les 30 Under 30 Womens Photographers en 2015 et remporte différents prix comme la Bourse du talent, le Prix Picto, le Prix des Directeurs de création et a été finaliste de Prix tel que l’Académie des Beaux Arts ou la résidence BMW au cours des dernières années.
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Laura Bonnefous, Failles (extraits)
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ESPACES DES ORIGINES, ORIGINES DES ESPACES
Photographies de Taysir Batniji
Bénédicte Maindiaux
Herman Bertiau
Léonard Misonne
Félix Colardelle
Antony Neuckens
Anne-Sophie Costenoble
Guy-Joël Olivier
Philippe De Gobert
Marc Pierret
Walker Evans
Jonathan Torgovnic
Laurent Kronental
Emmanuel Tussore
Anton Roland Laub
Cyrille Weiner Beth Yarnell Edwards
La faculté d’architecture de l’Université libre de Bruxelles profite de l’édition 2021 de la Triennale Photographie et Architecture pour publier cet ouvrage sur le thème « Espaces des Origines / Origines des Espaces ». Une occasion de jeter un regard rétrospectif sur une manifestation qui aborde l’architecture sous l’angle conjoint de la photographie et du récit. Une manière d’évoquer la discipline au-delà de sa valeur formelle et de sa dimension esthétique, pour investir ses épaisseurs humanisées, invisibles, codées, cartographiées, ses valeurs d’échange, non marchandes, les sens qu’elle contribue à établir à travers ses signes, dans sa réalité la plus anonyme, la plus quotidienne, la plus éloignée de son statut d’objet. 240 pages - 200 x 260 - 35 euros 600 exemplaires 170 photographies en quadrichromie et en N/B Couverture souple avec rabats Commandes www.arpeditions.org ISBN 978-2-930115-77-1 © 2021 ARP2 Editions / Faculté d’Architecture La Cambre Horta ULB PAON Diffusion (BE, FR, CH)
beaux-arts
FLORA SYNTHETICA H2L2 Éditions & Julie Vallon Éditeurs : H2L2 éditions Photographies et création : Julie Vallon Conception et design graphique : H2L2 éditions Couverture : Studio Emblemata Auteure : Inès Hosni Traductrice : Marie de Villette ISBN 978-2-9568661-0-7 Prix: 40 € / 65 € Éd. limitées (32 ex signés et numérotés) Couverture rigide - 22x30 cm - 80 pages Bilingue Français / Anglais Parution: Septembre 2019
Le premier livre H2L2 dédié aux artistes photographes
Nous avons initié il y a 6 mois un nouveau projet éditorial aux éditions H2L2. La maison d’édition s’agrandit et développe une nouvelle collection de livres dédiés aux artistes photographes. Pour notre première collaboration nous avons proposé un projet de livre à Julie Vallon. Depuis déjà 2 ans, Julie Vallon s’intéresse aux fleurs et à sa relation avec l’humain. Elle explique que la fleur est aussi bien un motif ornemental qu’un symbole du pouvoir politique ou religieux et que les poètes voient en elle la métaphore de la passion amoureuse, de la vie, de l’éphémère. Cependant, elle pense qu’il n’est pas de conscience s’il n’est pas d’imagination. C’est dans ce paysage culturel que s’inscrit Flora Synthetica. L’ouvrage synthétise la fleur biologique et l’imaginaire qu’elle inspire.
« Les fleurs sont hybrides, quand elles sont le fruit d’une manipulation de l’homme » Inès Hosni Il présente un herbier ou plutôt un codex botanique avec sa nomenclature, dont la taxinomie obéit aux lois de l’imagination. Leur fabrication a exigé la pratique de la greffe, du collage et de l’assemblage. Et c’est la fleur qui est le fil rouge tout au long de ces pages (32 fleurs). L’étonnement devant la nouveauté, l’aspect saisissant que produisent les espèces de cet herbier, provoquent des émotions que seule la photographie permet de faire ressentir. Au moyen de cette technique, Flora Synthetica feint de nous documenter sur de véritables fleurs qui nous donnent l’illusion d’exister véritablement.
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Le livre
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Extrait du texte LA TRAVERSÉE DES FLEURS-HYBRIDES de Inès Hosni
Fleurs-amphibies, levez-vous. Nous avons pensé à mille façons de vous rendre la voix. Être le tout, et son contraire. Les fleurs sont depuis toujours le fil rouge qui conjuguent ce paradoxe au présent. Elles éclosent dans les mains des nouveauxnés, et nous consolent dans la perte. Elles sont la parole de ceux qui aiment, de ceux qui souffrent. Elles sont le perpétuel et l’éphémère. Elles sont le cri et le silence. Elles sont la fièvre et le remède. Amphibies, équivoques, plurielles. Fleurs-miroirs, vous mourrez. et dans votre mort nous prenons conscience de notre propre disparition. Être un, et son double. Les fleurs sont le reflet de nos états. Elles passent et repassent les saisons, enjambent les siècles et nous voyons en elles nos passions, nos douleurs, nos colères, nos révoltes. Il n’y a pas si longtemps, nous les glissions dans nos canons et elles, rouges et vives, abattaient l’autorité. Il n’était pas rare de les voir reposer sur les pavés des pays libres. Fleurs-miroirs, miroirs de nos forces, force symbolique.
...
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COLLEC TION LIVR E DE- FONDS
ART&FICTION
MONOGRAPHIE
David Lemaire (dir.)
Kiki Kogelnik. Les cyborgs ne sont pas respecteuses En 1961, Kiki Kogelnik quitte son Autriche natale pour s’installer à New York. Ce changement de continent s’accompagne d’un changement de style. Ses œuvres toujours plus colorées délaissent l’abstraction pour aborder la question du corps, sous différents angles : social, médical et technologique. De manière critique, Kiki Kogelnik observe que les corps façonnés par la société de consommation s’en trouvent dénaturés. Ils perdent tout relief, jusqu’à devenir des enveloppes vides et interchangeables.
Les images de mode ont tout aplati, les êtres sont sagement rangés dans le grand dressing de la ville. Ce qui se passe à l’intérieur est tout aussi inquiétant : les organes peuvent être détachés comme des pièces de rechange, et remplacés pour créer des êtres hybrides, plus tout à fait humains, pas entièrement machines : des cyborgs. Les corps peuvent être soignés ou démontés, envoyés dans l’espace ou dispersés sous les bombes ; c’est l’ambivalence du progrès.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 M A I 2 0 21 —
17x 23.5 cm, 164 pages 978-2-940570-97-3 chf 28 / euro 22 — genre catalogue d’exposition, monographie sujets abordés peinture, pop culture, artiste femme — Textes de David Lemaire, Sara Petrucci, Marie Gaitzsch et Jill Gasparina format isbn
aphie gr o n o m e r iè m e r p La o p art p u d e r b li n o tr c le de l’é américain . (1935-1997 ) KIKI KOGELNIK
© Kiki Kogelnik Foundation
BE
S EC LE MU SÉ E DE CO -É DITI ON AV S CH AUX- DE -FO ND AUX- ARTS DE LA
——— Kiki Kogelnik (1935-1997) est une artiste plasticienne, née en Autriche, établie aux États-Unis. Dans les années 1960, sur une scène artistique majoritairement masculine, Kiki Kogelnik n’a cessé d’interroger le corps, alliant le féminisme à la technologie. Née à Bleiburg, elle suit des études d’art à Vienne entre 1954 et 1958. Elle réalise des œuvres abstraites aux côtés des artistes Maria Lassnig et Arnulf Rainer mais se sent peu en phase avec l’expressionnisme abstrait. Suite notamment à sa rencontre avec Sam Francis, qui lui conseille de s’installer aux États-Unis, elle emménage en 1961 à Santa Monica, puis à New York. Elle y fait la connaissance des figures emblématiques du pop art américain : Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Robert Rauschenberg ou encore Claes Oldenburg. Kiki Kogelnik se tourne alors vers la figuration et réalise des peintures, dessins et installations à l’esthétique pop. Fascinée par cette société de consommation désincarnée, elle interroge le corps social, politique et intime en capturant les contours de corps humains. ———
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | K I K I KO G E L N I K , L E S C Y B O R G S N E S O N T PA S R E S P E C T U E U S E S
1010
Untitled, Untitled, 1961, 1961, huile, huile, acrylique acrylique etet gouache gouache sur sur papier, papier, 4646 × 55 × 55 cmcm
↗ Untitled, ↗ Untitled, 1961, 1961, acrylique acrylique sur sur papier, papier, 5959 × 42 × 42 cmcm
EXTRAITS
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | K I K I KO G E L N I K , L E S C Y B O R G S N E S O N T PA S R E S P E C T U E U S E S
40
Robots, 1966, encre et crayon de couleur sur papier, 59 × 74 cm
↗ Robots, 1966, encre et crayon de couleur sur papier, 56.2 × 38 cm
48
Untitled (Body Parts) (Parties du corps), 1965, acrylique, émail et encre de Chine sur papier, 73 × 55 cm
49
Untitled (Robot ), 1965, encre de Chine et émail sur papier, 73 × 58 cm
EXTRAITS
C O L L E C T I O N VA R I A
ART&FICTION
LIVRE D'ARTISTE
Pavel Schmidt
Duchamp Defekt
Ce livre est un recueil de blagues à destination des amateurs d'art. Chacune d'entre elles repose sur le même scénario : «Il y avait un urinoir ; il était hors d'usage. » Peut-être faut-il connaître Fountain (1917), l'urinoir de Marcel Duchamp, pour trouver cela drôle, mais chacun pourra s'amusera de la variété des ambiances des lieux d'aisance visités par l'artiste Pavel Schmidt, de la signalétique de bouts de ficelle improvisée par les agents de la propreté et de la créativité déployée pour barrer l'accès à la cuvette libératrice en parcourant cette collection de 102 photographies d'urinoirs hors-service.
Il fallait le regard de Pavel Schmidt pour en repérer la triviale beauté; pour révéler comment l'art transforme notre regard sur les objets les plus triviaux; pour traquer, à travers deux essais qui accompagnent le cahier photographique — l'un de l'auteur, l'autre de l'artiste Stefan Banz — la question du genre à l'origine le l'œuvre qui a déclenché la plus importante révolution artistique du XXe siècle; et pour suggérer enfin que si l'art contemporain est né à New York en 1917 avec un urinoir décontextualisé, il se pourrait bien que ses rapports complexes avec l'évacuation et le refoulement soient au cœur de la constitution de l'homme postmoderne.
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© Peter Fabian
——— Né à Bratislava en 1956, Pavel Schmidt arrive à Bienne avec ses parents après un séjour de deux ans au Mexique en 1968. Premières tentatives artistiques au lycée et grâce au professeur de dessin Jörg Leist. 1977–78 études en sciences naturelles avec la chimie comme sujet principal à Berne. 1978 Académie des BeauxArts de Munich avec Hans Baschang, où il termine ses études après quatre ans et devient assistant. De 1986 à 1989, il est assistant de Daniel Spoerri et jusqu’en 1991 professeur temporaire, puis artiste indépendant. Activité régulière d’exposition à partir de 1980 ; Depuis lors, Schmidt a beaucoup voyagé, en particulier entre Munich et Paris. La Suisse, où il expose pour la première fois à la galerie Médicis de Soleure en 1983, reste une référence constante. Organisation d’expositions qui confirment et élargissent votre propre concept d’art avec la participation de proches. 1991–1992 a travaillé sur le projet eaten by- de Daniel Spoerri pour le pavillon suisse à l’Exposition universelle de Séville. 1998 séjour de travail et exposition à la Villa Romana à Florence. Prix 1999 de la création artistique, canton de Soleure ; 2007-2008 Studio Olten du canton de Soleure à Gênes ; Prix d’art de Bienne 2013. Nombreuses expositions personnelles (sélection) : 1994 Centre PasquArt, Bienne ; 2002 Kunsthaus Grenchen ; 2006 Musée Goch ; 2008 Musée Jean Tinguely, Bâle ; 2012 Maison d’Art St. Josef, Soleure ; 2015/16 Pharmacy Museum, Université de Bâle. ———
DUCHAMP WAS
HER
——— Stefan Banz (né à Sursee, vit et travaille en Suisse) est artiste et auteur. En 1989 il participe à la fondation de la Kunsthalle Luzern, et en devient le directeur artistique jusqu’en 1993. Il travaille depuis comme artiste indépendant, participant à des expositions personnelles et collectives dans des galeries et des musées internationaux. De 1994 à 1997, il est conseiller artistique de la Galerie Hauser & Wirth. En 2000, le Prix Manor ainsi que le prix de reconnaissance de la ville de Lucerne lui sont décernés. De 2004 à 2014, il développe une collaboration artistique avec Caroline Bachmann. En 2005, il est nommé curateur du pavillon Suisse de la 51e Biennale de Venise. En 2009, il fonde avec Caroline Bachmann l’association KMD (Kunsthalle Marcel Duchamp) et organise en 2010 le symposium «Marcel Duchamp and the Forestay Waterfall». Il est depuis le directeur artistique de la KMD. ———
© Caroline Bachmann
21 x 13.2 cm, 208 pages 978-2-940570-76-8 chf 28 / euro 18.50 — genre livre d'artiste sujets abordés appropriation, accumulation, Marcel Duchamp, ready-made — Essais de Stefan Banz et Pavel Schmidt format
104 Une collection de inoirs photographies d’ur hors-service... E !
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5. Mais revenons tout d’abord à God : la double paternité artistique attribuée à Morton L. Schamberg et à Elsa von FreytagLoringhoven, qui a même été entre-temps acceptée par le Philadelphia Museum of Art, repose essentiellement sur les remarques effectuées par Francis M. Naumann à la page 128 de l’ouvrage que nous avons mentionné plus haut. Selon lui, il y aurait lieu de supposer, au regard de l’œuvre de la baronne dont nous avons connaissance à ce jour, que celle-ci était effectivement à l’origine de l’idée et du titre, tandis que Morton L. Schamberg aurait assemblé le tout et photographié l’œuvre ainsi obtenue.
Fig. 1 — Morton L. Schamberg, God, non signé et non daté (environ 1917)
ni une connaisseuse reconnue de l’œuvre de la baronne, et que derrière ses déclarations brille aussi fortement sa propre biographie, ayant elle-même été pendant des années dans l’ombre de son célèbre mari, Paul Auster.
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6. À l’appui de sa thèse, Francis M. Naumann suggère en outre que cet objet « infâme » illustrerait de manière caractéristique la démarche artistique volontairement provocatrice et obstinée de la baronne. Il a par la suite étayé son affirmation en soulignant que, lorsque la totalité de la collection de Walter Arensberg a été transférée de Hollywood à Philadelphie au début des années 1950, la secrétaire de celui-ci, Elizabeth Wrigley, a consigné le ready-made God sur la liste des
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C O L L E C T I O N C AT. R E C H E R C H E
ART&FICTION
RECHERCHE EN ART
Luzia Hürzeler & Alain Antille (éds.)
Quand on parle du loup S U R L E S T R AC E S D ’ U N I N V I S I B L E
L’invisibilité, l’extrême discrétion à tout le moins, est le propre du loup. Instruit par une longue histoire de traque et de persécution, cet animal connaît les risques d’une coexistence avec l’homme et adopte la stratégie d’une présence élusive. Le plus souvent, il ne se laisse entrevoir que par quelques traces laissées sur son passage, ces indices fragiles qui demandent toujours l’analyse, la comparaison, la vérification. En somme : si le loup fut et est encore l’objet de tant de projections, c’est qu’il se montre rétif à la vision. Au défaut de présence physique répond par contraste l’excès des représentations. Toutes ensemble, elles comblent un vide, suppléent à une absence ; opérant par recouvrement ou 238
substitution, elles forgent l’impression – la conviction ou l’illusion – de le « connaître », de savoir ce qu’il est, ce qu’il fait, à quoi il ressemble. Ce livre réunit des documents liés au monitoring du loup et à la gestion de la faune, au profilage génétique et à la cartographie des aires de localisation, à la naturalisation et à la conservation des spécimens morts, collectés par Luzia Hürzeler. Un cahier retrace également l’exposition des photographies, vidéos et installations de l’artiste, tenue à la Ferme-Asile à Sion (2019). Cette recherche est accompagnée d’essais de Robert Ireland, Luzia Hürzeler, Alain Antille, Véronique Mauron, Ludwig Seyfarth, et Philippe Sorman. 239
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ET EST ENC SI LE LOUP FUT QU ’IL SE JECTIONS, C ’EST O PR E D T N TA E D À LA VISION . MONTRE RÉTIF
CO -É DITI ON AV L'ÉCO LE DE DE SIG ÉCOLE D'ART DU
——— Luzia Hürzeler est une artiste plasticienne. Elle est diplômée de l’École supérieure des beaux-arts de Genève et possède un Master de la Slade School of Fine Art de Londres. De 2007 à 2009, elle a été boursière à l’Istituto Svizzero de Rome. En 2017, elle a obtenu son doctorat en arts visuels et en anthropologie sociale à la Haute école des arts et à l’Université de Berne dans le cadre du projet du FNS (Fonds national suisse) Nous sommes en hibernation ! De 2017 à 2019, elle a dirigé le projet de la HES-SO Qui a vu le loup ? à l’édhéa. Dans ses installations, elle traite notamment des représentations des animaux et des situations d’exposition dans lesquelles ils sont présentés. Elle s’intéresse ainsi à la relation entre représentation et représenté. Ses travaux sont exposés dans des musées et des galeries en Suisse et à l’étranger. ———
EC
N ET HAUTE
VA LA IS (ED HE A)
——— Formé en lettres à l’Université de Fribourg, Alain Antille est professeur à l’édhéa (École de design et haute école d’art du Valais). Il a été coordinateur du Centre de réflexion sur l’image et ses contextes (CRIC) depuis sa création en 1998 jusqu’en 2004, année à partir de laquelle il a été appelé à assumer la responsabilité de l’Institut de recherche en art de l’édhéa (anciennement ECAV). Responsable éditorial de la collection Traces depuis 2015, il a dirigé la publication Hors piste consacrée à quinze années de recherche (éditions art&fiction, 2014). ———
© Chris Morgan
23 x 30.3 cm, 304 pages 978-2-940570-82-9 chf 48 / euro 45 — genre recherche en art sujets abordés loup, invisibilisation, médias, traque, écologie — langues fr/all textes de Robert Ireland, Luzia Hürzeler, Alain Antille, Véronique Mauron, Ludwig Seyfarth, Johanne Mohs, Christoph Hoffmann traduction de Sandrine Durandière et Dagmar Bruss format
elques u q t, e r c is d , le ib is Inv d’un s le gi a fr s e ic d in , s trace passage... ORE L’OBJET
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25.11.1998 †† 25.11.1998
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Tir Tir
Illégal Illégal
Tireur Tireur
Inconnu Inconnu
Lieu de de mort mort Lieu
Inconnu (trouvé (trouvé mort mort àà Reckingen Reckingen Brunne) Brunne) Inconnu
Profil ADN ADN Profil
Locus 11 Locus Locus 22 Locus
155 155 150 150
162 162 155 155
Locus 33 Locus Locus 44 Locus
193 193 109 109
197 197 121 121
Locus 55 Locus Locus 66 Locus
91 91 139 139
95 95 143 143
Locus 77 Locus Locus 88 Locus
236 236 111 111
265 265 116 116
Locus 99 Locus Locus 10 10 Locus
124 124 138 138
124 124 147 147
Locus 11 11 Locus
228 228
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Préparateur Préparateur
Aloïs Périsset Périsset Aloïs
Dépôt Dépôt
Musée de de la la nature nature Sion, Sion, exposition exposition permanente, permanente, salle salle 33 Musée
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EXTRAITS
ÉDITIONS Domaine Art Contemporain
publié en français avec des textes en anglais et espagnol accompagnés d'un court résumé.
ISBN 978-2-9564046-3-7
744 pages format : 150 X 210 mm poids : 1000 g impression en quadrichromie reliure cahiers collés
Sortie prévue Mars 2021
D'EXCENTRICITÉ(s) 10 ans de rencontres étudiantes de la performance Excentricité n.f 1. Éloignement du centre. 2. Manière d'être (de penser, d'agir...) qui s'éloigne de celle du commun des êtres humains. Depuis 2010, L'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon organise ses Excentricités. Rassemblement annuel d'étudiants et d'artistes internationaux ayant en commun la pratique de la performance. Excentrique, l'événement l'est à plus d'un titre, par son caractère géographique excentré aussi bien que par les lieux investis. Excentrique enfin, car la performance, que certains croyaient assigné aux années 70, déploie plus que jamais, une pluralité d'expériences et de prises de risque loin des centres attendus.
Exemples de doubles pages
Exemples de doubles pages
Les auteurs Julien Cadoret est artiste, commissaire d'exposition et des Excentricités depuis leurs créations. Il est chargé de l'action culturelle à l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Il enseigne la théorie de la performance à l'Université de Franche-Comté.
Laurent Devèze est philosophe et commissaire, il est Directeur de l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Aurore Desprès est maître de conférence à l'Université de Franche-Comté, elle a coordonné pendant plusieurs années un diplôme universitaire Art, Danse et Performance. AE, Mathieu Bohet, Alexander Chavez Villalobos, Rodolphe Cintorino, Cyganek et Julie Poulain, Per Hüttner, Julie Le Toquin, Pashias, Florent Poussineau, Joydeb Roaja, Carla Roca, Damien Rouxel, Julie Talarmin et Frédéric Weigel sont tous artistes et pratiquent la performance.
ADVERSE Instructions en cas d’urgence J. & E. LeGlatin Une chemise cartonnée à sangle, qui évoque un dossier administratif. Nous ignorons tout de son contenu. Un texte manuscrit sur une étiquette apposée annonce, programme : « Instructions en cas d’urgence ». De J. & E. LeGlatin, nous savons qu’ils sont auteurs de bande dessinée ; qu’ils travaillent régulièrement en duo ; que leurs propositions s’articulent généralement dans un cadre de ruines, hantées par une guerre toujours-jamais là ; que leurs rares personnages sont le plus souvent réduits à leur fonction d’incarnation du langage (corporel, verbal), et que ce langage, explosif, se déploie en logorrhée et coups de sang. Nous savons encore que leurs derniers mouvements communs (Crapule chez The Hoochie Coochie, Polyphème chez Adverse) creusaient en direction du manque, de la réduction formelle, et attaquaient les fonctions édifiantes et logiques de tout récit. De quoi retournent ces retrouvailles, quatre ans après leur dernier album ? On ne pourra qu’avertir : Instructions en cas d’urgence est le fac-similé d’un objet improbable, trouvé en braderie le 9 septembre 2015 à Bruxelles. Instructions en cas d’urgence est une bande dessinée. Fumigène tactique ou bombe conceptuelle, ces Instructions sont aussi hilares que furieuses, aussi vaines que définitives, aussi contraintes que débordantes, aussi insaisissables que limpides. Et vouloir en dire plus serait trahir.
chemise cartonnée à sangle, 24 x 32 cm, 12 € 979-10-95922-42-1 — mai 2021 Vente ferme
Argumentaire
Vers un musée radical En librairie Mai 2021
Réflexions pour une nouvelle muséologie
Claire BISHOP avec des dessin de Dan PERJOVSCHI
omment les musées d’art contemporain peuvent-ils assurer leur mission politique à l’heure de la mondialisation et des restrictions budgétaires drastiques auxquels ils doivent faire face ? En creux, comment peuvent-ils aussi surmonter le choc pandémique qui touche le monde depuis 2020 ?
C
Isbn : 979-10-92305-70-8 Prix de vente public : 14 euros ttc 92 pages, broché, 15x21 cm
Claire Bishop s’intéresse à trois musées européens (le Van Abbemuseum d’Eindhoven, le Reina Sofia à Madrid et le Musée d’art contemporain Metelkova à Ljubljana) qui ont fait depuis longtemps le choix de se détourner du modèle dominant, consistant à prêter et faire venir des œuvres dans leurs murs, pour utiliser leurs collections et les questionner de différentes manières en mobilisant les mêmes œuvres dans différentes expositions temporaires. Avec des dessins de l’artiste roumain Dan Perjovschi pour souligner son propos, l’autrice nous montre que les musées d’art contemporain ne peuvent pas ou ne peuvent plus se contenter d’exposer les œuvres sans les interroger différemment et partager ces questions avec les visiteurs.
Points forts : également disponible en version eBook
Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com
• Claire Bishop pour la première fois traduite en français. • Un texte original et fort pour secouer la société et relancer les musées dans un contexte sanitaire, mais aussi politique périlleux. • Un alliance d’un texte majeur et des dessins d’un artiste reconnu internationnalement.
Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
Argumentaire
Vers un musée radical
Sommaire Préface Avant-propos I-Repenser les musées d’art contemporain II- Une brève histoire des musées d’art contemporain III- Théoriser le contemporain IV- Remonter le temps au Van Abbemuseum V- Des biens communs au Reina Sofía VI- Le principe de répétition au Msum de Ljubljana VII- Deux modèle du contemporain en dialogue Bibliographie
Les auteurs : Claire BISHOP est historienne de l'art et critique d'art. Elle travaille au CUNY (City University of New York) - Graduate Center. Spécialiste en art contemporain, elle est notamment connue pour ses travaux sur la performance ou les installations. Elle est l'autrice de plusieurs livres majeurs en langue anglaise dont : Installation Art : A Critical History (2005) et Artificial Hells : Participatory Art and the Politics of Spectatorship (2012). Radical Museology, paru en 2013, est son premier livre traduit en français. Dan PERJOVSHI est l’un des artistes majeurs de la scène artistique roumaine et bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il a exposé dans de nombreux musées prestigieux (Centre Pompidou, MOMA, Tate Modern…) et manifestations internationales (Biennale de Moscou et Biennale de Venise en 2007, Manifesta en 1998).
Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres