BANDE DESSINEE
AVRIL
ADVERSE François Henninger
PARANOGRAPHIQUE ADVERSE
Paranographique François Henninger En 2019 paraissait le premier numéro d’À partir de, une revue critique et théorique s’intéressant à des questions relatives à la bande dessinée au sens large, par le biais de textes excluant toute illustration. À chaque numéro, la présence du dessin ne s’impose alors que sur la couverture, via un strip de trois cases choisi autant pour son intensité esthétique que pour ses facultés à mettre en crise le dualisme supposé entre texte et image. Pour ses qualités d’auteur joueur et expérimental, autant que pour la fièvre et la précision de son trait, François Henninger signera tous les strips des couvertures de la revue, tout au long de son programme de six numéros, élaborant à chacune de ces occasions une série d’une vingtaine de propositions (réalisées à l’échelle 1:1, pour une intégrité optimale de leur reproduction). La quantité de strips non-utilisés atteignant finalement la centaine, il aura paru aussi évident que nécessaire de proposer une anthologie exhaustive mettant en scène les différents mouvements de la pensée en acte de son auteur, entre expériences formelles, transgressions des idiomes et poésie suggestive. Nouvelle pierre apposée à l’édification d’une œuvre déjà riche d’une grande variété (avec des livres publiés à L’Apocalypse, Anathème et La 5e Couche, entre autres, et dans de nombreux collectifs), Paranographique vient accompagner la reconnaissance récente d’un auteur — récipiendaire en 2021 du prix de l’École européenne supérieure de l’imwage en 2021 — depuis longtemps essentiel.
160 pages environ (impression recto seul) reliure japonaise 6 x 15,5 cm, 10 € 979-10-95922-49-0 — avril 2022 Vente ferme
ADVERSE À partir de n°5 — collectif À PARTIR DE : revue critique de bande dessinée des éditions Adverse, co-dirigée par Alexandre Balcaen et Jérôme LeGlatin.
À PARTIR DE envisage la bande dessinée en son sens le plus large, ouverte, inventive, se défiant des lignes de partage établies depuis des décennies culturelles de compromission artistique et de marchandisation. À PARTIR DE réfute tout ce qui réduit la bande dessinée à être artistiquement des plus pauvres, sensiblement des plus stérilisantes, humainement des plus tristes. À PARTIR DE aborde la bande dessinée comme étant, avant tout, le territoire d’inventions et d’interventions idéal pour penser, ressentir et vivre les tensions relatives aux usages esthétiques, politiques, anthropologiques de la langue et de l’image aux prises avec le rouleau-compresseur culturel contemporain. La bande dessinée pâtit depuis trop longtemps d’un manque de critiques et de théories, d’écritures et de pensées, multiples, hétérogènes, conflictuelles, propres à venir accroître et intensifier les savoirs spécifiques nécessaires à cette pratique. À l’instar de la revue Pré Carré et d’une poignée d’auteurs présents sur du9.org ou au sein de publications universitaires, À PARTIR DE se veut un contrepoint assumé à la pauvreté des propositions analytiques dont souffre la bande dessinée, le plus souvent régies par une sémiotique sclérosante ou des intérêts mercantiles. « À partir de » est à entendre comme programme stratégique : partir de la bande dessinée, pour s’en éloigner autant que nécessaire, et opérer de facto, par les liens ainsi développés, de fructueux et explosifs retours sur cette bande dessinée qui reste le cœur de cible. De fait, À PARTIR DE croise, sans ne jamais rien perdre de sa vive cohérence, les champs littéraires, plastiques, picturaux, cinématographiques, photographiques, musicaux autant que ces champs sont abordés à partir de problématiques relatives à la bande dessinée (agencement, séquence, multi-polarisation, rhizome, rapports texte / image, image /image, texte dessiné, figuration sonore, etc.). Enfin, À PARTIR DE ne veut en rien ignorer l’inscription de la bande dessinée dans le champ culturel, là où l’art croise les forces socio-économiques les plus prédatrices. À PARTIR DE aborde donc le dessin et le métier de dessinateur, l’édition et le métier d’éditeur, l’art et l’industrie, l’art et le marché, l’art et tout ce qui veut la mort de l’art.
Revue semestrielle, À PARTIR DE réunit une équipe de six auteurs réguliers avec le désir de voir coexister une diversité d’écritures et une complémentarité des angles d’approches, pour un premier programme étalé sur trois ans. Chaque intervenant se voit ainsi offrir la possibilité de développer, via une série de textes indépendants ou faisant suite, un projet ambitieux, de pensée, de recherche, de questions et d’inventions, en six étapes. Pour ce faire, l’écriture est l’outil. Non dans le but de replier la bande dessinée sur l’écriture, mais bien plutôt pour découvrir comment la bande dessinée peut influer, contaminer, faire dévier le langage. À PARTIR DE sera donc une revue essentiellement composée de textes, malaxés, hantés, travaillés par la bande dessinée et son rapport à la langue, à l’image, au sens et à l’insensé.
Équipe de rédaction : Alexandra Achard, Alexandre Balcaen, Éric Chauvier, Jérôme LeGlatin, Thomas Gosselin. Maquette : Richard B. / Strip de couverture : François Henninger
184 pages n&b 12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-50-6 — avril 2022 retours sur invendus acceptés
ÉQUIPE / SOMMAIRE Alexandra Achard Chercheuse en théorie de la médiation, elle prolonge avec ce nouveau texte l’entreprise initiée dans les n°1, 2 et 4 de la revue, et développe sa critique de la critique institutionna-lisée de bande dessinée. Alexandre Balcaen Dont Acte (Journal Adverse, sept 2020 — fév. 2021) Fondateur des éditions Adverse, il développe son journal de bord professionnel avec l’ambition que, par le biais d’une accumulation de témoignages et réflexions suggérés par son activité, s’élabore le portrait constellé d’un monde agi par des enjeux multiples. Imprévu chronologique, cet épisode témoigne notamment de six mois d’une activité bouleversée par “l’état d’urgence sanitaire”. Éric Chauvier Territoires souillés-augmentés (4) Romancier et anthropologue, il s’intéresse cette fois au domicile familial en tant que lieu d’émergence de troubles psycho-affectifs et de récits horrifiques, via une lecture de Big Baby de Charles Burns (éd. Cornélius). Thomas Gosselin Dans la bande dessinée sans la bande dessinée (5/6) Auteur de bande dessinée (Atrabile, etc.), il témoigne de sa profession via un texte polyphonique brassant questions d’écriture, de dessin, de position sociale voire de métaphysique, à partir d’expériences personnelles, de lectures et d’échanges épistolaires avec différents professionnels.
Jérôme LeGlatin Fragments, bande dessinée Auteur de bande dessinée (Bicéphale, The Hoochie Coochie, Adverse) et critique (du9.org, Pré Carré, L’Échaudée) il prolonge Fragments, bande dessinée, un travail théorique au long cours, visant à prouver que toute théorie de la bande dessinée est pratique de bande dessinée. En parallèle, il livre une nouvelle étude consacrée à un récit court de Blutch issu du recueil Mish Mash (éd. Cornélius). INVITÉS : Céline Huyguebaert Doctorante en études et pratiques des arts, c’est d’abord dans le cadre de ses recherches universitaires que Céline Huyguebaert s’est intéressée à la question éditoriale (en lien avec son travail mixte, entre approches plastiques et littéraires), avant de réaliser elle-même fanzines, livres d’artistes et installations. Après la publication du Drap blanc, son ouvrage le plus ambitieux, chez un éditeur installé, d’importantes questions relatives aux écarts sensibles entre les différents territoires de la création auront émergé, ici détaillées sous la forme d’un texte autobiographique pragmatique et analytique. Nicolas Vieillescazes (sous réserve) Éditeur fondateur des Prairies ordinaires, traducteur et essayiste, Nicolas Vieillescazes s’intéresse dans ce numéro à la bibliographie de Daniel Clowes, l’un des auteurs majeurs de la bande dessinée contemporaine.
184 pages n&b 12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-50-6 — avril 2022 retours sur invendus acceptés
ISBN : 9782492290053
Auteur : Teddy Goldenberg
Sortie : Avril 2022
Titre : City Crime Comics Bande dessinée, 84 pages, Risographie, 17x25 cm, 1000 exemplaires, 22 euros. City Crime Comics a le parfum de l’absurde, l’allure d’une comédie et un arrière goût de mystère. Ainsi, l’humour de ces histoires courtes n’a pas pour seule vocation de nous faire rire, mais bien d’interroger le monde dans lequel on vit. Les silhouettes des maîtres ne sont jamais loin, et City Crime Comics se place dans la droite lignée de Pierre La Police, Fletcher Hanks et Glen Baxter. Pourtant, ne vous y trompez pas, les bandes dessinées de Teddy Goldenberg sont uniques en leur genre. Vous y croiserez peut-être Bogart et son costard enquêtant sur les fantômes du passé. Ou un chat au pelage de velours avide de patates. En plein soleil, ne confondez pas l’aigle royal et l’avion de chasse... City Crime Comics, c’est l‘Hollywood des années 50 qui percute l’Israël contemporaine. Teddy Goldenberg nous propose de lâcher prise, un instant, et d’accepter que rien ne se passera comme prévu.
Serendip Livres, contact@serendip-livres.fr - Tél : 01.30.38.18.14 - 10 rue Tesson, 75010 Paris
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COSMICOMIX #7 Mara Infos générales Titre : Cosmicomix #7 Mara Auteur : Florian Huet Editeur : La Poinçonneuse Format : 16,25 x 25 cm Nombre de pages : 20 Impression : Couleur prix : 6 € ISBN : 9782931176023 date de sortie : Avril 2022
L’histoire Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. Mara, le septième chapitre, s’intéresse à Didi Reverse, elle recueille des victimes de la peste mentale pour explorer leurs visions d’outre-temps. Dans ces cauchemars, elle cherche des indices.
L’auteur
Points clés
Florian Huet est auteur de bande dessinée. Il vit et travaille à Bruxelles. Depuis 2016, il publie son travail via sa maison d’édition La Poinçonneuse en prenant en charge l’impression et le façonnage de ses livres. Dans ses bande dessinées il mêle littératures de genre, politique, luttes sociales et recherches graphiques.
• Science-fiction • Saga divisée en 16 chapitre • 1 chapitre = 1 fascicule de 20 pages • Expérimentation graphique • Cauchemars • Horreur / Fantastique • Rouge
COSMICOMIX #6 Kairos Infos générales Titre : Cosmicomix #6 Kairos Auteur : Florian Huet Editeur : La Poinçonneuse Format : 16,25 x 25 cm Nombre de pages : 20 Impression : Couleur prix : 6 € ISBN : 9782931176016 date de sortie : Avril 2022
L’histoire Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. Kairos, le sixième chapitre, se passe à bord d’une mission d’exploration spatiale qui fait route vers l’étoile Bételgeuse. D’intenses perturbations émanent de cette zone, la cartographe Kali Voor est censée les démêler mais ça n’est pas gagner.
L’auteur
Points clés
Florian Huet est auteur de bande dessinée. Il vit et travaille à Bruxelles. Depuis 2016, il publie son travail via sa maison d’édition La Poinçonneuse en prenant en charge l’impression et le façonnage de ses livres. Dans ses bande dessinées il mêle littératures de genre, politique, luttes sociales et recherches graphiques.
• Science-fiction • Saga divisée en 16 chapitre • 1 chapitre = 1 fascicule de 20 pages • Paradoxes temporels • Space opera • Expérimentation graphique • Bleu
COSMICOMIX #5 Wù Infos générales Titre : Cosmicomix #5 Wù Auteur : Florian Huet Editeur : La Poinçonneuse Format : 16,25 x 25 cm Nombre de pages : 20 Impression : Couleur prix : 6 € ISBN : 9782931176009 date de sortie : Avril 2022
L’histoire Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. Wù, le cinquième chapitre, montre le Dr Meubrac, et ses acolytes Didi et Dudu, se délecter des images du passé au milieu des ruines variables d’Hadagoville. Les réponses qu’il cherche pourrait le décevoir et ses plaisirs provoquer des réactions… opiniâtres.
L’auteur
Points clés
Florian Huet est auteur de bande dessinée. Il vit et travaille à Bruxelles. Depuis 2016, il publie son travail via sa maison d’édition La Poinçonneuse en prenant en charge l’impression et le façonnage de ses livres. Dans ses bande dessinées il mêle littératures de genre, politique, luttes sociales et recherches graphiques.
• Science-fiction • Saga divisée en 16 chapitre • 1 chapitre = 1 fascicule de 20 pages • Post-apocalyptique • Expérimentation graphique
ARGUMENTAIRE Titre : Cosmicomix #4 Doppelgänger Auteur : Florian Huet ISBN : 9782955980552 Nombre de pages : 20 Couleur prix : 6 € Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. Doppelgänger, le quatrième chapitre, met en scène le voyageur temporel Dick Reverse lancé à la poursuite de James Du Rebours à travers les dimensions plurielles, prétexte à de multiples variations graphiques. En parallèle, Danielle Emmett nous partage son histoire et comment la machine temporelle a fait basculer son existence.
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ARGUMENTAIRE Titre : Cosmicomix #3 Yamabushi Tengu Auteur : Florian Huet ISBN : 9782955980545 Nombre de pages : 20 Couleur prix : 6 € Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. Yamabushi Tengu, le troisième chapitre, nous présente Dick Reverse, fringant voyageur du temps au nez exceptionnel, parti à la recherche d’un mystérieux signal. Son enquête le mène dans un Buenos Aires de 1930 post-voyage-dans-le-temps où travaille la détective privée Danielle Emmett.
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ARGUMENTAIRE Titre : Cosmicomix #2 ‘Alam Al-mithâl Auteur : Florian Huet ISBN : 9782955980538 Nombre de pages : 20 Couleur prix : 6 € Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. ‘Alam Al-Mithâl, le second chapitre, nous propulse dans le monde intermédiaire où Flint s’est retrouvé catapulté. En effet, la machine l’a projeté dans l’entre-monde, dans l’interstice indéfini et indicible qui sépare le maintenant du non-maintenant, l’ici du non-ici. Dans cette absence ambiguë de temps et d’espace, il ne cesse de se métamorphoser en lignes indescriptibles qui dessinent et tissent une couture entre cet anti-lieu et l’espace-temps.
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ARGUMENTAIRE Titre : Cosmicomix #1 Medlle Auteur : Florian Huet ISBN : 9782955980521 Nombre de pages : 20 Noir et Blanc prix : 6 € Cosmicomix est une bande dessinée de science-fiction divisée en 16 chapitres. Chaque chapitre possède une ambiance graphique et narrative qui lui est propre. Dans le monde de Cosmicomix, une machine à voyager dans le temps est inventée, son usage produit des uchronies en cascade, des réécritures successives de l’histoire qui génèrent une multitudes de réalités exploitables jusqu’à l’os. Cosmicomix raconte des histoires de voyage temporel mais aussi celles de personnages a priori extérieurs à ces expérimentations et explorations qui en subissent les chamboulements et les conséquences. Meddle, le premier chapitre, nous projette dans une ville lointaine, Hadagoville, où le Dr Meubrac dirige, entre deux déambulations, le programme clandestin de fabrication de la machine temporelle. Pour le premier essai, il s’est dégoté un cobaye du nom de Flint sorte de renégat de salon, aussi fat que crypto-libéral. Mais les choses ne sont pas si simples.
Il y a cinq régions principales : Brado au nord, Kraftming à l’ouest, Prupl au sud, Zozz à l’est, et Centrum au centre. Les différences entre les cinq régions sont peu marquées et changeantes. Il est à noter néanmoins que le Zozz profond (niveau -5) est réputé depuis quelques décennies pour ses estaminets qui servent une décoction de chrysalide bon marché et de qualité.
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HADAGOVILLE s’étend sur une grande surface. Elle se divise en régions, puis en secteurs, puis en cantons, puis en blocs, puis en zones, puis en faubourgs, puis en tranches.
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Bonnes adresses : - Tyrollien à l’encre éclaboussée - Vita Coetia - Mildred Mildred Les régions sont traversées par un métro composé de 16 lignes. La ligne « » est la plus rapide et la plus fréquentée, elle court de la banlieue du Prupl jusqu’en marge de Kraftming. Elle traverse le Centrum en desservant notamment le Ministère de la Mécanique (ex-Musée de l’Éternelle, et avant cela Palais Consulaire).
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Le Ministère de la Mécanique est peut-être le bâtiment le plus important de la ville, tant sur le plan économique, politique qu’en terme de dimensions. Le nombre exact de salles est inconnu, certains secteurs n’ont jamais été achevé pourtant des constructions continuent à germer dans les souterrains. Depuis la tentative initiale de Champour Bhroi, une délégation active de géographes tentent d’éditer des cartes et plans
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exacts et correctement mis à jour, néanmoins jusqu’à maintenant les résultats ne sont pas à la hauteur des ambitions. Les trois gouvernements de la ville - c’est à dire la Chancellerie, la Théocratie (fondée d’après la pensée de Saint Kreminger), et le Réseau (se réclamant du Rhizome Psychanalytique) - y siègent.
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FLAIR
Noémie Chust
Éditeur : Format : Langues : ISBN : Tirages : Prix :
Quintal Éditions 260x340mm Français / Anglais 978-2-490649-21-1 500 exemplaires 35 EUROS
Impression : Dir. Artistique :
Risographie / Sérigraphie Oscar Ginter & Charline Gautier
L’auteur :
Noémie Chust, 23 ans, écrit des bandes dessinées où elle montre que l’on peut s’exciter pour un grain de beauté dans une nuque. Ou pour dire les choses autrement : elle aime la délicatesse et aime bien que ses livres aident les gens à s’embrasser plus souvent du regard. Dans son fantasme, chacune de ses BDs serait connectée aux autres, avec des jeux de passerelles, des personnages récurrents, des phrases et des clins d’œils graphiques qui se font écho pour les lecteurs et lectrices attentif·ve·s. Après cinq ans à la HEAR en illustration, elle a prit goût à différentes formes de narration. Que ce soit avec des livres-objets, des récits plus longs, avec ou sans cases, linéaires ou non, voire des strips courts et percutants, elle prend toujours du plaisir à adapter le style selon le message à transmettre.
L’éditeur :
Quintal Éditions est un studio de création et une maison d’édition d’œuvres imprimées crée par Oscar Ginter en 2018. Quintal s’efforce de mettre en synergie le travail artisanal et manuel des artistes et les processus automatiques de création liés aux nouveaux outils numériques. En utilisant des techniques d’impressions diverses et inventives, Quintal Éditions cherche à démultiplier le champ des possibles en encourageant les expérimentations formelles et typographiques sans jamais négliger la dimension ludique de son activité.
L’œuvre :
Flair de Noémie Chust est une bande dessinée sans mots, sans texte dont la narration se fait de manière formelle. Une héroïne les yeux cachés par un foulard, retranscrit ses ressentis à travers des successions de métamorphoses et de jeux graphiques. Né d’une expérience personnelle de l’auteure qui l’a amenée à réfléchir à la notion d’aveuglement et de déni, ce récit se positionne à contre courant du « male gaze ». « Le flair est l’aptitude d’un animal à discerner par l’odeur, ou, plus généralement, une forme d’intuition. On peut aussi l’entendre comme l’anglicisme flare (signal lumineux, éclatement) qui renvoie en photographie à un phénomène optique lié à une lumière parasite et évoque l’aveuglement. En astrophysique, une étoile à flares est synonyme d’étoile à sursauts, autrement dit la variation rapide et irrégulière de la luminosité d’une étoile. » D’un coté, l’histoire nous présente une femme qui erre dans une forêt et de l’autre un doberman qui est passé derrière son grillage, tout deux parcourant leurs environnements imaginaires en quête d’un but, d’une réponse. Un mystérieux dalmatien, une horde de coccinelles, des chenilles et des papillons viennent à leur rencontre, dialoguant avec ces derniers comme des oracles. La part d’interprétation joue un rôle fondamental, Noémie Chust sait donner les détails, les brides des rêves qu’elles dessinent à ses personnages afin de toujours laisser une fenêtre à son lecteur.rice. Iel peut alors flâner au creux des lignes, et y projeter ses propres sensations, toujours avec ce goût de déjà vu. Les images s’y multiplient, se métamorphosent, s’imitent et s’entremêlent afin de créer une étoffe aux narrations oniriques.
LES AVENTURES TRÉPIGNANTES DU DR. MORTEAU Julien Mortimer
Julien Mortimer, né en 1991, est illustrateur, graveur et éditeur. Les Aventures trépignantes sont sa première bande dessinée. Elles mettent en scène son double fictionnel, le Dr. Morteau. Ce savant fou à la spécialité mal définie décroche épisodiquement des bourses de recherche. Il doit alors s’aventurer hors de son laboratoire et se confronter au vaste monde. Le volume compile trois histoires, sur un mode comique : la première à Gênes, la deuxième lors d’un atelier scolaire et la troisième à la découverte du patrimoine breton.
Bande dessinée | 17 x 24 cm | Dos carré collé et rabats | 80 pages | Intérieur 1 couleur | Couverture 2 couleurs | 1000 exemplaires ISBN : 979-10-95369-18-9 | 20 € Parution : Avril 2022
2 place de la Concorde de Sèvre 44200 Nantes
06 43 67 50 12 contact@trainailleur.fr
http://trainailleur.fr siret n° 812 204 774 00010
NOUVEAUTÉ FÉVRIER 2022 ARTS • CINÉMA • BANDE DESSINÉE ARTS
De Popeye à persepolis bande dessinée et cinéma d’animation
Anne Hélène Hoog Pascal Vimenet Cet ouvrage accompagne l’exposition De Popeye à Persepolis, bande dessinée et cinéma d’animation conçue par le musée de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême.
Les naissances et les développements contigus de la bande dessinée et du film d’animation, du xixe siècle jusqu’à nos jours témoignent de l’émergence d’un nouveau culte des images à l’échelle internationale. C’est à celui-ci que se consacre De Popeye à Persepolis, associant les approches de la sociologie, de l’histoire, de la sémiologie et de l’esthétique de ces deux arts, pour saisir comment ils participent au bouleversement culturel du monde d’aujourd’hui.
SOMMAIRE 20x28 cm à la française 64 pages illustrées en couleurs isbn 978-2-493524-00-3 parution : 04 février 2022 prix de vente public 14€TTC imprimé par Jouve-Print (53)
_ Préface _ Pierre Lungheretti, directeur de la CIBDI d’Angoulême _ Avant-propos _ Anne Hélène Hoog, Serge Bromberg, Pascal Vimenet _ Un monde dans la poche _ Anne-Hélène Hoog _ De Töpffer aux Fleischer : images fixes / images animées _ Pascal Vimenet _ Prémices d’une contre-culture _ Pascal Vimenet _ Barbenzic sauvé in extremis _ Serge Bromberg _ Angoulême : creuset d’images _ Xavier Kawa-Topor _ L’exposition _ les espaces et les œuvres présentées
< DU 27 JANVIER AU 6 NOVEMBRE 2022 > EXPOSITION « DE POPEYE À PERSEPOLIS»
Éditions WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval warm-ed.fr Diffusion-distribution Serendip Livres 21 bis rue Arnold Géreaux 93450 L’île Saint-Denis Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404
commissariat : Anne Hélène Hoog, Pascal Vimenet et Serge Bromberg
De Popeye à persepolis bande dessinée et cinéma d’animation
ARTS
LES AUTEURS Serge Bromberg, Fondateur de Lobster Films, historien du cinéma, membre du conseil d’administration de la Cinémathèque française Anne Hélène Hoog, Historienne, Directrice et conservatrice du Musée de la bande dessinée, Angoulême Xavier Kawa-Topor, Délégué général de NEF Animation, historien, auteur Pascal Vimenet, Chercheur associé (Université Toulouse J.-Jaurès), enseignant spécialisé (EMCA), historien de cinéma d’animation, auteur — 05 —
préface Pierre Lungheretti —
directeur général de la cité internationale de la bande deSSinée et de l’image (cibdi), angoulême
— La bande dessinée et le cinéma d’animation ont entretenu très tôt des liens quasi consanguins. Des auteurs tels que Winsor McCay aux États-Unis ou Émile Cohl en France ont travaillé pour les deux arts, et plus tard Benjamin Rabier. Ce dialogue s’est poursuivi pendant tout le xxe siècle et demeure, de nos jours, plus vivace que jamais. Ces disciplines artistiques ont toutes deux pris leur essor au xxe siècle. Elles sont parmi les formes d’art apparues à la fin du xixe siècle et au xxe siècle, aux côtés de la photographie et des jeux vidéo, celles qui se sont répandues à l’échelle mondiale de manière spectaculaire, à défaut d’une reconnaissance institutionnelle et académique immédiate. Elles ont également permis de faire le lien entre les générations. L’exposition « De Popeye à Persepolis » explore les relations historiques entre ces deux expressions artistiques, qui, à partir de références communes, ont rencontré un succès considérable auprès d’un large public transcendant les classes sociales. Cet essor conjoint a façonné le développement d’un imaginaire populaire à l’échelle de la planète entière, jalonné par des figures de proue, au succès universel et à la longévité remarquable. En mobilisant les riches collections de la bibliothèque et du musée de la Cité, ainsi que des pièces issues de collections privées, l’exposition explore la spécificité des liens entre les deux arts et son développement tout au long du xxe siècle jusqu’à nos jours, en s’appuyant sur des œuvres essentielles telles que Popeye, Krazy Kat, Betty Boop, les œuvres centrales de Disney jusqu’aux réussites éclatantes du manga. Cette exposition inédite prend une résonance toute particulière à Angoulême, qui bénéficie d’un écosystème de l’image dynamique associant de manière étroite le 9e art et le cinéma d’animation, avec une communauté d’artistes-auteurs, d’écoles supérieures dans le domaine de l’image, d’entreprises de production et de fabrication, ainsi que des manifestations de rayonnement national et international. Elle s’inscrit dans la volonté de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image de montrer la place historique de la bande dessinée dans le dialogue des arts, à l’instar des expositions « Goscinny et le cinéma » en 2018, ou « Mode et bande dessinée », présentée en 2019. Je tiens à féliciter les commissaires de cette remarquable exposition, Anne Hélène Hoog et Pascal Vimenet, pour la qualité et la profondeur de leur travail et j’exprime toute ma gratitude pour l’appui très précieux de Serge Bromberg.
De Popeye à persepolis bande dessinée et cinéma d’animation
ARTS
— 07 —
aVaNTprOpOS Anne Hélène Hoog Serge Bromberg Pascal Vimenet — commiSSaireS de l’exPoSition
1
Charles Baudelaire, « Notes nouvelles sur Edgar Poe », Œuvres complètes, t. II, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1976, p. 627.
2
Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu », Œuvres complètes, t. I, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1975, p. 701.
3 Peur(s) du noir de Blutch, Charles Burns, Marie Caillou, Pierre di Sciullo, Jerry Kramsky, Lorenzo Mattotti, Richard McGuire, Michel Pirus, Romain Slocombe, France, 2008. 4
Kitzinger Ernst, Michaud Philippe-Alain, Le Culte des images avant l’iconoclasme (ive-viie siècle), traduction et postface (« L’adoration des surfaces ») PhilippeAlain Michaud, Paris, éditions Macula, « La littérature artistique », 2019.
← vincent Paronnaud, dessin préparatoire pour la séquence 142 [scène d’adieu à l’aéroport de téhéran] de Persepolis, de
— Voici un véritable cabinet de curiosités xxie siècle aux allures de capharnaüm plutôt kitsch qui d’emblée, avec naturel, ne se circonscrira pas au seul segment d’histoire dans lequel l’intitulé de l’exposition, « De Popeye à Persepolis », prétend le contenir. C’est le propre des cabinets de curiosités de déborder. C’est aussi le propre de cette exposition puisque « tout l’univers n’est qu’un magasin d’images et de signes auxquels l’imagination donnera une place et une valeur relative1 ». Prétendre ici en faire le tour relèverait donc de l’imposture ou de la prestidigitation. Nous ne pouvons en faire briller que quelques fanaux, sources éclatantes et fantasmatiques. Nous ne pouvons que stimuler ce qui ferait l’attrait d’une déambulation dans le labyrinthe du parcours que nous avons créé et encourager à un « vagabondage, ce que l’on appelle le bohémianisme, culte de la sensation multipliée2 ». Ici, il faut se faire chineur pour se saisir, dans le fatras apparent, de ces fragments, somptueux parfois, ternis par le temps souvent. S’attendrir devant ce pop-up de Popeye. Admirer Gene Kelly danser avec Jerry. S’émouvoir des premières images pour Praxinoscope d’Émile Reynaud. Se glisser dans la tête de ces enfants des rues dévorant des yeux de pauvres comics, devenus incunables. Rêver devant une planche originale de Winsor McCay. Compatir à la réduction littérale de Superman encagé par Brainiac et Luthor. Sourire de l’enseignement du black bottom de la danseuse Ann Pennington à Félix le Chat. Exulter à la redécouverte d’un vieil épisode télévisé des Shadoks. Découvrir les minutieuses recherches graphiques de Persepolis (Marjane Satrapi). Revoir Peur(s) du noir3. S’étonner des Vues pelliculaires d’Émile Cohl. Cette profusion quasi torrentielle, caractéristique de la frénésie des xixe-xxie siècles à laquelle sont associés les naissances et les développements contigus de la bande dessinée et du film d’animation, et dont l’exposition rend compte avec plus de quatre cents pièces exposées, témoigne de l’émergence d’un nouveau culte des images. C’est à celui-ci que se consacre « De Popeye à Persepolis », accumulant sur un plan simultané ce qui constitue la sociologie, l’histoire, la sémiologie et l’esthétique des deux arts qui ont contribué au bouleversement actuel du monde, la bande dessinée et le cinéma d’animation. Les champs ouverts par ce chantier vivant sont dédaliques, qui vont jusqu’à cette « adoration des surfaces4 » générées aujourd’hui, à l’échelle planétaire, par les nouveaux régimes d’images numériques. Et l’exposition, mettant en évidence corrélations ou ghettoïsations, n’en explore cependant qu’une partie. Néanmoins, « De Popeye à Persepolis », exposition-phare de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image pour cette année 2022, revêt un caractère exceptionnel auquel tous les publics devraient être sensibles. Nous l’avons conçue comme un antidote à l’époque blasée et pessimiste que nous vivons et pour tous ceux qui ont gardé en eux la meilleure part d’enfance, en hommage aussi aux artistes connus et moins connus qui ont contribué avec talent à l’émergence d’une expression nouvelle. Celle de la croyance dans la poésie active du monde et de l’imagination jamais en berne.
De Popeye à persepolis bande dessinée et cinéma d’animation
ARTS
APERÇUS (maquette en cours d’élaboration - images non contractuelles)
uN mONde daNS la pOche
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— Anne Hélène Hoog
« L’homme est plein de besoins : il n’aime que ceux qui peuvent les remplir tous. » PASCAL, PenSéeS, 36
e
← Publicité pour le projecteur Pathé-baby « le cinéma chez soi », France, 1923. ↑ Kiosque parisien, carte postale, Paris, vers 1910-1914.
n 1904, l’historien économiste et géographe Émile Levasseur (1828-1911), alors administrateur du Collège de France, tirait, dans un discours sur l’instruction populaire, le bilan positif de l’œuvre éducative du xixe siècle : « Avec la science qui a transformé les procédés de l’industrie et accru énormément la puissance de l’homme sur la nature, avec la vapeur qui, en rapprochant les distances sur terre et par mer, a donné de nouvelles facilités au commerce et de nouvelles habitudes aux populations, avec les changements politiques qui ont assuré à la démocratie soit la prépondérance, soit au moins une place considérable dans le gouvernement de la plupart des États civilisés, l’instruction primaire est assurément un des faits les plus considérables du xixe siècle et un des plus féconds en conséquences heureuses. L’augmentation prodigieuse depuis cinquante ans des livres, revues, journaux publiés chaque année dans tous les pays, des lettres et imprimés transportés par la poste fournissent un indice matériel du progrès accompli, mais est loin d’en fournir la mesure exacte1. » L’optimisme de Levasseur n’a pas été démenti par les décennies qui suivirent. L’instruction populaire visait à éduquer et émanciper l’individu dans l’esprit des Lumières, mais elle devait aussi préparer le futur en qualifiant les populations pour de nouveaux métiers. Savoir lire rendait apte à apprendre et à occuper un emploi qualifié dans une société où la mécanisation galopante du travail et les nouveaux modes de production opéraient d’énormes mutations. Et de fait, c’est par l’école primaire que s’effectue une révolution culturelle en France, même si les valeurs conservatrices liées à la morale et à la famille ne s’effacent pas. Les innovations techniques pour l’imprimerie, notamment l’invention de la presse à cylindre, puis celle de la rotative (à partir des années 1840), qui diminuent les coûts et accélèrent la production, vont étendre la diffusion de l’image et du texte au monde entier. Cette progression technologique va
de Töpffer aux fleiScher : imageS fixeS / imageS aNiméeS
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← george mcmanus, The Newlyweds - Snookums is Saved by a Bowl of Broth (Les Jeunes Mariés - Zozor est sauvé par un bol de bouillon), new York, 30 mars 1913, planche imprimée. ← rodolphe töpffer, Les Amours de Mr Vieux-Bois, genève, 1839, planche 33.
— Pascal Vimenet
l
e xixe et le début du xxe siècle sont le théâtre de l’entrée en scène fulgurante, à une échelle inédite, de la « littérature en estampes » (selon la désignation de Goethe), dont Les Amours de monsieur Vieux Bois, de Rodolphe Töpffer (17991846), sont le modèle fondateur, dessiné vers 1827 et publié en 1837, et des Pantomimes lumineuses, d’Émile Reynaud (1814-1918), dont la première bande en mouvement, Un bon bock, est composée dès 1888, puis montrée au théâtre Grévin, à Paris à partir de 1892. La première bande, que Töpffer appelle « histoires en estampes », et la seconde, qui désigne le premier spectacle projeté de dessins mis en mouvement par le Théâtre optique, inaugurent quelque chose de nouveau que la terminologie moderne associera ensuite aux termes respectifs de « bande dessinée » et de « dessin animé ». L’une et l’autre interrogent d’emblée le passage d’une image fixe à une image en mouvement ou vice et versa. L’une et l’autre se trouvent à ce moment précis de leur histoire (1837 et 1892) légitimées par « un seuil décisif […], une pratique discursive [qui] prend son autonomie1 » et qui produit un effet tangible dans sa réception publique. Ainsi Töpffer vat-il voir ses « histoires en estampes » très régulièrement rééditées de son vivant puis publiées dans le premier magazine français d’actualités illustrées, L’Illustration, qui tire alors à 20 000 exemplaires. Ainsi Reynaud va-t-il pouvoir montrer sur un écran, pour la première fois au monde, durant huit ans et à 12 000 reprises, des bandes animées en couleurs à environ 500 000 spectateurs. De ce surgissement d’histoires en images, fixes ou animées, directement dépendant du développement d’une industrie de communication à grande échelle (électricité, édition, production cinématographique), vont naître non seulement des récits
et des esthétiques nouveaux mais aussi un autre mode de vie, dont mille anecdotes viennent rappeler l’extraordinaire vitalité. Si Goethe a perçu les récits illustrés de Töpffer comme « étincelant[s] de verve et d’esprit », la bande dessinée sera longtemps considérée comme une sous-littérature distrayante, et le dessin animé ainsi que tout le cinéma, à leurs débuts, comme une attraction foraine. Dès le mois d’août 1896, l’une des premières projections de « photographies animées en couleurs » en France est faite à Royan – dans une baraque foraine ou par un tourneur –, avec un Kinétograph(e), peut-être un appareil conçu et vendu par Georges Méliès2. L’un des pionniers du cinéma américain, Albert Smith, rapporte l’une de ses expériences, vers 1896-1897, avec James Stuart Blackton, l’un des premiers cartoonists : « Pendant que [Blackton exerçait son talent oratoire sur scène], je vivais des moments extrêmement pénibles dans la cabine de projection. Le celluloïd était très inflammable […]. J’avais conçu et installé devant la fenêtre de projection une cuve à eau absorbant les rayons de chaleur de la lampe. Ce dispositif permettait de garder la première image du film sur l’écran à la façon d’un cliché photographique sans risque d’incendie – à condition que la performance oratoire de Blackton ne dure pas trop longtemps3. » La nouveauté que constitue le cinéma sous toutes ses formes, l’effervescence qu’il provoque, vont elles-mêmes entraîner le philosophe français Henri Bergson (1859-1941) à élaborer, dès 1907, une première théorie du mouvement cinématographique, du rapport de la fixité au mouvement, dans L’évolution créatrice – théorie que lui disputera indirectement l’un de ses anciens élèves, l’écrivain et poète Alfred Jarry, membre du mouvement des Incohérents, auquel participera Émile Cohl.
De Popeye à persepolis bande dessinée et cinéma d’animation
ARTS
prémiceS d’uNe cONTre-culTure
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← Jack cole (1914-1958), couverture de « Plastic man », new York, 1945. ← Image publicitaire pour UPA, new York, vers 1960, studio uPa
— Pascal Vimenet
c
omme l’a énoncé Walter Benjamin, « l’histoire de l’art est une prophétie » et « l’idée est monade »1 – manière de dire que le fragment qu’elle représente est un cristal qui enferme à une minuscule échelle l’image du monde dans sa totalité. Ainsi, avant même que naisse le cinéma, l’idée d’un écran, presque magique, sur lequel la vie s’ébrouerait librement, était présente. Dans L’Ève future (1886), Villiers de L’Isle-Adam met en scène Thomas Edison lui-même – connu seulement alors pour ses inventions du phonographe et de l’ampoule électrique – et le présente, avant l’heure, comme l’inventeur du procédé cinématographique et d’une andréide ! Les mots de Villiers de L’Isle-Adam, dans son chapitre « Danse macabre », sont d’une confondante et fulgurante prémonition : « La vision, chair transparente, miraculeusement photochromée, dansait en costume pailleté, une sorte de danse mexicaine populaire. Les mouvements s’accusaient avec le fondu de la Vie elle-même, grâce aux procédés de la photographie successive, qui, le long d’un ruban de six coudées, peut saisir six minutes des mouvements d’un être sur des verres microscopiques, reflétés ensuite par un puissant Lampascope. » Et lorsque le cinéma eut atteint son âge adulte, l’idée d’un écran télévisé, aux capacités extensives et omnipotentes, s’affirma presque comme une évidence avant même que ce nouveau support de diffusion fût véritablement concrétisé. Les deux célèbres dystopies 1984 (George Orwell, 1949) et Fahrenheit 451 (Ray Bradbury, 1953) incarnent cette qualité sismographique de la littérature. Les deux romans pressentaient la révolution sociétale dans laquelle nous pénétrions. Mais le « télécran » de 1984, et la présence permanente de Big Brother, ou les écrans télévisuels géants de Fahrenheit 451,
incrustés dans chaque logis eux aussi, préfiguraient à la fois la télévision, l’ordinateur et les réseaux numériques actuels. Le personnage principal de 1984, Winston, ne dit-il pas, en allusion au télécran qu’« avec le développement de la télévision et le perfectionnement technique qui rendit possible, sur le même instrument, la réception et la transmission simultanée, ce fut la fin de la vie privée » ? L’apparition de la télévision Or ce changement de support de diffusion des images qui survient, dans la réalité, à partir de 1946, provoque un bouleversement profond, économique, culturel et esthétique, tant dans le cinéma d’animation que dans la bande dessinée. Certes, le procédé d’un système de télévision était connu depuis la démonstration publique, en 1925, par l’Écossais John Logie Baird (1888-1946). Et, dès 1926, la National Broadcasting Company (NBC), fondée en 1921, en montrait un prototype aux États-Unis avec Félix le Chat pour vedette ! Mais le phénomène qui se produit après la Seconde Guerre mondiale d’abord aux États-Unis, consacrés superpuissance, puis dans tous les pays industrialisés est d’une portée incommensurable. Il est lié à la période de restructuration économique profonde de l’après-guerre, à l’évolution des monopoles et oligopoles et à l’apparition de la télévision, mutations qui touchent de plein fouet les sociétés de production médiatiques (édition et cinéma confondus). En 1948, l’interdiction, aux États-Unis, du cumul monopolistique de la production et de la distribution cinématographiques par une loi antitrust, additionnée à la perte d’audience des salles, concurrencées par la télévision, contraint plusieurs studios d’animation à fermer.
BarBeNziNc SauVé iN exTremiS
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Ou comment les dessins animés de notre enfance ont failli disparaître à jamais
— Serge Bromberg
aNgOulême : creuSeT d’imageS
O
— 49 — ← Affiche « Farmer Al-Falfa in the Health Farm », new York, 1936. ↑ « the Quacky doodles », publicité pour bray Studios inc., new York, années 1920. ↑ Paul terry, image du générique de la série « les Fables d’ésope », new York, 1921
— Xavier Kawa-Topor
n pense souvent que Disney, Fleischer, Warner, Paramount et Universal/Walter Lantz ont été les plus grands studios d’animation d’avant-guerre. Mais le véritable précurseur de l’animation industrielle s’appelait Paul Terry (18871971). Fondateur de son studio en 1915, il aura produit plus de 1 300 dessins animés entre 1915 et 1955. Si nous connaissons Terry aujourd’hui pour ses personnages tardifs de Woody Woodpecker et de Heckle & Jeckle, produits en couleurs et distribués par Universal, il ne faut pas oublier qu’il a produit au début de sa carrière des centaines de dessins animés courts et muets, entre 1916 et 1930. Combien ? 300 ? 500 ? Difficile à dire, en réalité. Aux États-Unis, la série fut baptisée Les Fables d’ésope (Aesop’s Fables). L’histoire raconte que Terry n’avait jamais entendu parler des Fables d’Ésope, mais qu’il trouvait que cela sonnait bien, alors il avait choisi ce nom, et même appelé son studio d’animation personnel Fables Studio Inc., ouvert en 1921. Les héros en étaient souvent des petites souris (déjà !) ou des animaux en tout genre, mais également des personnages récurrents comme le fermier Barbenzinc, créé en 1916, dont le nom américain était Farmer Al-Falfa. Aujourd’hui, ces dessins animés nous rappellent vaguement quelque chose… mais quoi ? Le souvenir demeure familier, malgré l’animation encore très primitive. Les blagues sont parfois très hardies, voire politiquement incorrectes selon les prismes d’analyse en cours depuis quelques années. Des histoires classiques et banales y côtoient des films à l’humour absurde que n’aurait pas renié Tex Avery. Bref, une production très inégale, mais toujours si savoureuse. Et, à la fin de chaque film, dans la version originale anglaise venait distiller la morale de l’histoire, comme chez La Fontaine, un carton final intitulé « Une petite pilule pour la sagesse » (A Little Pill of Wisdom). Puis vint le cinéma sonore à la fin des années 1920, balayant tous les films qui avaient fait rêver tant d’enfants dans les salles de cinéma pendant quinze ans. Et les derniers espaces de survie de ces
À
← ↑ blutch, charles burns, marie caillou, Pierre di Sciullo, Jerry Kramsky, lorenzo mattotti, richard mcguire, michel Pirus, romain Slocombe, Peur(s) du noir, France, 2008, long métrage, séquences dessinées par (de haut en bas) blutch, lorenzo mattotti, richard mcguir. ↑ am, omnientur ma por moloremqui sit etur, suntistiatis dolupic itaqui vellibe aruptior at at quatia quosseque ex et, quias is vel eatias auta et amenda si quas.
Angoulême, la rencontre entre la bande dessinée et le film d’animation est le fruit d’une volonté politique qui a fait de la ville une capitale de l’image propice à la création. L’histoire débute au seuil des années 1970 lorsque quelques Charentais passionnés, inspirés par l’évènement qui se tient à Lucques en Italie, décident de créer à Angoulême un Salon international de la bande dessinée. Le 9e art, qui s’émancipe alors de la catégorie « littérature jeunesse » pour conquérir le lectorat adulte, connaît en France un élan créatif et un dynamisme éditorial nouveaux. Pour une ville en déclin, frappée par la désindustrialisation, le succès immédiat et croissant du Salon international de la bande dessinée est une opportunité saisie comme la première étape d’un projet politique visant à faire d’Angoulême une « capitale permanente de l’image ». Ce dessein rencontre, au début des années 1980, la volonté de l’État de favoriser en région l’implantation de grands équipements culturels. En 1984, à l’occasion du Salon d’Angoulême, Jack Lang annonce la création du Centre national de la bande dessinée, dont la vocation est d’être à la fois un musée, une médiathèque et un centre de recherche. Il sera inauguré en 1990. Quant au Salon, rebaptisé Festival international de la bande dessinée, il deviendra bientôt l’une des plus importantes manifestations au monde dans ce domaine. De son côté, l’animation française traverse de longues années de marasme auxquelles le Plan Image, annoncé en 1983, entend mettre fin en engageant la filière dans une mutation majeure. Celle-ci consiste à passer de l’âge artisanal – caractérisé par une production atomisée essentiellement tournée vers la publicité et le court métrage d’auteur – à l’ère industrielle1. Ce volontarisme dessine deux nouveaux horizons : les « nouvelles images », d’une part, et la production télévisée, d’autre part, pour alimenter les chaînes de télévision en programmes jeunesse fabriqués en France et lutter ainsi contre l’envahissement du petit écran par les dessins animés américains et japonais. Les premières de ces séries destinées aux enfants – comme Rahan (1986), Les Triplés (1986) ou Les nouvelles Aventures de Tintin (1991) – puisent volontiers dans le vivier des
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AU TEMPS DES NOUVELLES ATTRACTIONS Espace 1
Celui-ci, enthousiaste, commande à Bray six autres dessins animés à produire dans l’année. En naissent les Bray Studios et la toute première série de commande, Colonel Heezaliar, un personnage à la Münchhausen, satire des safaris africains de l’ancien président Theodore Roosevelt. Deux ans plus tard, Max, Joe, et Dave Fleischer travaillent à un appareil mécanique qui va fonder leur célébrité : le Rotoscope. Son principe consiste à décalquer sur un verre dépoli, image par image, et à reproduire par un dessin souvent simplifié les photogrammes d’un film de prise de vues réelles que projette un appareil à son envers. Pour faire la démonstration de la fiabilité du Rotoscope, Max filme Dave déguisé en clown. Ils transposent en dessins les images de la pellicule puis les filment image par image. Convaincu de leur engagement immédiat, Max dépose leur brevet le 9 octobre 1917 et présente leur film et l’invention à Pathé. Mais celui-ci hésite : la production n’est pas assez rapide. Quelque temps plus tard, Max croise dans les studios de la Paramount un certain John Randolph Bray, qui venait d’inaugurer pour le studio un magazine filmé, « Bray Pictograph », sur le modèle introduit par Cohl, dans lequel figurait en fin de chaque édition un dessin animé. Bray, convaincu de l’intérêt du Rotoscope et par la fluidité de l’animation obtenue, engage aussitôt Max et Dave. C’est ainsi que la série Out of the Inkwell des frères Fleischer fit son apparition sur les écrans américains en 1919 et, avec elle, l’une des premières stars américaines, Koko le Clown. Le succès est immédiat.
L’EXPOSITION
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MAI
ADVERSE Pêchez jeunesse ! (A.N.D. #5) J.-M. Bertoyas Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre. (postface de Gwladys Le Cuff)
Après la publication de L’Arum tacheté (A.N.D. #1, Adverse, 2018), Parzan et autres saveurs (A.N.D. #2, Arbitraire, 2018), L’Internationale modique (A.N.D. # 3, Adverse, 2019) et Nicy et ses amis (A.N.D. # 4, Arbitraire, 2019), arrive Pêchez jeunesse !, cinquième volume de L’Anthologie des narrations décrispées de J.-M. Bertoyas. Soit la nouvelle étape du pharaonique projet de réhabilitation / révélation de l’une des plus importantes signatures de la bande dessinée contemporaine. Essentiellement consacré aux débuts de l’artiste, Pêchez jeunesse ! réunit pas moins de huit fanzines parmi les plus méconnus et invisibles de ce forcené de l’autoédition : Zeboun, Les Dombes, Brücks, Paulette Goddard je t’aime !, Coux, ou encore Lycoperdon... Derrière ces titres improbables, on trouvera quelques-uns des plus longs récits de l’artiste, qui y module ses techniques de dessin et expérimente narration, mise en scène et diversité des formats. Autant de marqueurs des errances positives (un travail effectif de recherche) avançant vers la construction de l’identité d’un artiste porté par une permanente réinvention.
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ADVERSE L’Internationale modique (A.N.D. #3) J.M. Bertoyas (postface de Colas Bertin)
Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre. Après la publication de L’Arum tacheté (A.N.D. #1, éd. Adverse, 2018) et Parzan et autres saveurs (A.N.D. #2, éd. Arbitraire, 2018), arrive désormais L’Internationale modique, troisième volume de L’Anthologie des narrations décrispées, soit la nouvelle étape du pharaonique projet de réhabilitation / révélation de l’une des plus importantes et singulières signatures de la bande dessinée contemporaine. Pas à pas, Adverse se rapproche des tous premiers essais de J.-M. Bertoyas en bande dessinée (A.N.D #5, à paraître en janvier 2010) et révèle ici quelques-uns de ses travaux les plus atypiques. Cette nouvelle pierre oscille ainsi entre reprises et hommages (situationnisme, imagerie de propagande, bande dessinée populaire, etc.), quasi-abstraction, ballet de corps muets, pornographie délirante et débridée, jeux de recouvrements, griffonnage sculptural et saillies politiques. Augmenté d’une postface d’un obscur exégère nommé Bertin, l’A.N.D #3 rassemble les épuisés L’Internationale mutique, L’Internationale merdique (I.M. 2), Libro Verde, Paulette Goddard je t’aime, Coux, La Boulasse et WAGD n°13, le tout agrémenté d’une poignée d’inédits et de formes courtes ou inachevées .
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ADVERSE L’Arum tacheté (a.n.d. #1) J.-M. Bertoyas (postface de J. LeGlatin)
Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre. Auteur depuis quinze ans d’une pléthore de comix auto-édités et d’une poignée d’albums (Les Requins Marteaux, L’Association, Le Dernier Cri...), J.-M. Bertoyas reste à ce jour l’un des secrets les plus précieux et les mieux gardés de la bande dessinée contemporaine. Décidées à affirmer l’importance première d’une œuvre aussi jouisseuse que dévastatrice, les éditions Adverse et Arbitraire s’associent aujourd’hui pour un programme exhaustif de rééditions d’un millier de pages Adverse ouvre le bal avec un copieux récit développé dans les pages de la revue Lapin entre 2009 et 2011 et achevé six ans plus tard afin de constituer ce premier volume de l’Anthologie des narrations décrispées. Avec L’Arum tacheté, Bertoyas développe comme jamais auparavant ses thématiques fétiches de la fuite et de l’aliénation autour d’une improbable galerie de marginaux sur fond de guerres banalisées. Du cabot éconduit au piaf lubrique, du voleur innocent aux révolutionnaires sans devenir, de la sainte putain au directeur coupable, ces marionnettes de papier déambulent en quête de salut entre amour charnel, saillies philosophiques, potacheries, ivresse et poésie. « je considère souvent l’activité de dessiner comme un jardinage, l’indispensable entretien d’un espace mental cultivable ou se dépose un fourmillement de traits. Soit l’espace se réduit, soit l’encre devient, d’un façon organique, un touffu dessin. Une pensée incrustée »
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Avec une énergie absurde inépuisable, Antoine Marchalot s’attaque à tous les genres et toutes les époques dans cette série d’Histoires croûtes à l’humour infini. Ainsi vous saurez tout sur les liens entre le Pôle Emploi et les oiseaux exotiques, sur l’élaboration des goûters dans un laboratoire scientifique, l’avantage et les inconvénients de ne pas aimer le poisson, ou vous apprendrez différentes techniques pour dessiner des loups.
Interactivité Utilisant exclusivement des galeries d’images pour ses histoires, Antoine Marchalot pose un dispositif simple qu’il va explorer avec une inventivité sans limites. Jouant des effets de superposition propre au turbomédia, il se tient à distance des travers de ce format pour en faire un allié goguenard dans une ribambelle de gags colorés. Avec cette série de récits, initialement publiés dans la défunte revue numérique Professeur Cyclope, Antoine Marchalot construit une écriture de la bande dessinée remplie d’astuce. Les lecteurs qui ont déjà découvert ce recueil dans l’adaptation papier aux Requins marteaux se raviront de découvrir ici un récit additionnel utilisant astucieusement les gifs.
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Devant une petite maison, Cabèle charge des cartons dans sa camionette puis s’en va seule sur les routes en chantonnant. C’est le début d’un long chemin, dont l’objectif ne nous est pas livré d’entrée de jeu. D’étranges petits cambrioleurs se faufilent le long de sa route. Elle rencontre une autostoppeuse, fait une halte dans une casse. Au fil de ce voyage, que l’on suspecte d’être initiatique, des bribes d’une vie passée nous par viennent pour nous ramener à notre questionnement initial : mais où va-elle avec ses cartons?
Interactivité Démontrant une nouvelle fois que le Road Trip est un genre parfaitement taillé pour la bande dessinée numérique, Aude Barrio joue avec le format de ses planches pour poser une atmosphère aussi contemplative que dynamique. Elle utilise une succession de galeries d’images et de scrolls horizontaux pour dérouler une histoire pleine de finesse et d’énergie. Avec cet ouvrage, qui est aussi son premier long récit publié, l’autrice donne libre court à son trait vivant et expressif, qui saute de la colère à la tendresse en passant par le kawaii. Elle use de dialogues réalistes et subtils au service de personnages sauvages pour poser une écriture de la bande dessinée affirmée et savoureuse.
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COLLECTION RVB - 2O22
SUR LA ROAD PIERRE SCHILLING
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BANDE DESSINÉE
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139 ÉCRANS
SUR LA ROAD
7.5€
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978-2-94O432-34-9
Pierre Schilling
Une bande de vacanciers plus idiots et farfelus les uns que les autres s’arrêtent dans la même stationservice, au grand désespoir d’un pompiste qui voudrait jutes qu’on lui fiche la paix. Tout ce petit monde s’entrechoque n’importe comment et les vacances deviennent bientôt une absurde coursepoursuite pleine de rebondissements. Sur la road fonce à 200 à l’heure sur les chemins de la rigolade bebête. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Absolument tout.
Interactivité
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Pierre Schilling opte pour une approche de la narration sur écran qui utilise intelligemment les différents formats qu’offre ce support. En faisant se succéder des séquences en scroll horizontal puis vertical et des portions d’images en turbomédia il plonge le lecteur, à la suite de ses personnages, dans un récit riche en surprises. Durant un moment à la temporalité un peu suspendue, il nous propose de choisir l’ordre dans le quel on va rencontrer les différents protagonistes du récit lors de deux passages où apparaissent des images cliquables (indiquées par des petits gifs). Passé ce moment de choix, les éventements emportent les personnages et le lecteur avec.
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Pierre Schilling opte pour une approche de la narration sur écran qui utilise intelligemment les différents formats qu’offre ce support. En faisant se succéder des séquences en scroll horizontal puis vertical et des portions d’images en turbomédia il plonge le lecteur, à la suite de ses personnages, dans un récit riche en surprises. Durant un moment à la temporalité un peu suspendue, il nous propose de choisir l’ordre dans le quel on va rencontrer les différents protagonistes du récit lors de deux passages où apparaissent des images cliquables (indiquées par des petits gifs). Passé ce moment de choix, les éventements emportent les personnages et le lecteur avec. Interactivité Une bande de vacanciers plus idiots et farfelus les uns que les autres s’arrêtent dans la même stationservice, au grand désespoir d’un pompiste qui voudrait jutes qu’on lui fiche la paix. Tout ce petit monde s’entrechoque n’importe comment et les vacances deviennent bientôt une absurde coursepoursuite pleine de rebondissements. Sur la road fonce à 200 à l’heure sur les chemins de la rigolade bebête. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Absolument tout.
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tre rte ne plus ê vendue u fois ouve bande dessinée à lire sur écran + une petite surprise imprimée
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tre rte ne plus ê vendue u fois ouve
COLLECTION RVB - 2O22
L’ÉPOPÉE À LA DÉRIVE JEHAN KHODL BANDE BANDE DESSINÉE DESSINÉE
82 ÉCRANS
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978-2-940432-35-6
« L’Épopée » et son équipage de choc parcourent le fond des mers à la recherche de la cité perdue. Mais très vite, le sous-marin et ses occupants s’égarent. Incapables de s’orienter avec leur carte au trésor rudimentaire ils feront face aux périls d’une mer infestée de brigands. Reprenant les grands thèmes du roman de piraterie, L’épopée à la dérive ramène avec astuce ce genre vers l’époque contemporaine. Ici, les corsaires sont des scientifiques, les galions sont des paquebots rouillés et des îlots de déchets forment d’improbables radeaux.
Interactivité
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En nous proposant de cliquer toujours sur le même point qui se déplace au sein d’une carte, Jehan Khodl nous fait évoluer dans un récit linéaire, mais qui suggère l’idée de l’exploration et la possibilité d’une forme de choix à venir. Nourris de cette promesse d’un éventuel surplus de liberté, avec notre petite bande d’aventuriers qui évoluent sur une carte aux trésors, on baigne dans des thèmes et un imaginaire propres au roman de piraterie. Ce que l’auteur amène avec son utilisation de l’interactivité c’est la sensation de participer à la recherche, avec l’opportunité, peut-être, de découvrir de petits trésors.
En nous proposant de cliquer toujours sur le même point qui se déplace au sein d’une carte, Jehan Khodl nous fait évoluer dans un récit linéaire, mais qui suggère l’idée de l’exploration et la possibilité d’une forme de choix à venir. Nourris de cette promesse d’un éventuel surplus de liberté, avec notre petite bande d’aventuriers qui évoluent sur une carte aux trésors, on baigne dans des thèmes et un imaginaire propres au roman de piraterie. Ce que l’auteur amène avec son utilisation de l’interactivité c’est la sensation de participer à la recherche, avec l’opportunité, peut-être, de découvrir de petits trésors. Interactivité « L’Épopée » et son équipage de choc parcourent le fond des mers à la recherche de la cité perdue. Mais très vite, le sous-marin et ses occupants s’égarent. Incapables de s’orienter avec leur carte au trésor rudimentaire ils feront face aux périls d’une mer infestée de brigands. Reprenant les grands thèmes du roman de piraterie, L’épopée à la dérive ramène avec astuce ce genre vers l’époque contemporaine. Ici, les corsaires sont des scientifiques, les galions sont des paquebots rouillés et des îlots de déchets forment d’improbables radeaux.
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BANDE DESSINÉE COLLECTION RVB - 2O22
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LES AVENTURES DE LA VIE ALEX CHAUVEL BANDE DESSINÉE
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1O53 ÉCRANS
alex chauvel
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alex chauvel
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978-2-94O432-38-7
Trois petites cellules découvrent un microcosme étrange mais accueillant où la vie semble pouvoir prospérer. Des cyclopes bagarreurs, des vifs à trompe et de doux anthropophages prolifèrent ou luttent pour leur survie. Conan le borgne, Roger Le Malformé et un oracle psychédélique apparaissent sur la carte de notre minuscule univers tandis qu’ une civilisation plus belliqueuse menace de coloniser le petit monde. les aventures de la vie deviennent une épopée pour la survie. Une mythologie colorée qui retrace les vies de plusieurs générations de petits organismes.
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NUMÉRIQUE
SA LE V E N
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Interactivité
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L’univers unicellulaire d’Alex Chauvel est aussi minimaliste que foisonnant. Dans ce monde fait de toutes petites choses et avec une économie de moyens remarquable, l’auteur nous emmène dans une contrée vivante et pleine de surprises. Une carte évolutive du microcosme permet d’aller voir ce qui se passe dans différents lieux et chez différentes espèces. Au fur et à mesure de notre progression dans les trois chapitres de cette histoire, la carte se dévoile, se transforme, laissant apparaître les modifications du territoire et les déplacements de nos héros.
L’univers unicellulaire d’Alex Chauvel est aussi minimaliste que foisonnant. Dans ce monde fait de toutes petites choses et avec une économie de moyens remarquable, l’auteur nous emmène dans une contrée vivante et pleine de surprises. Une carte évolutive du microcosme permet d’aller voir ce qui se passe dans différents lieux et chez différentes espèces. Au fur et à mesure de notre progression dans les trois chapitres de cette histoire, la carte se dévoile, se transforme, laissant apparaître les modifications du territoire et les déplacements de nos héros. Interactivité Trois petites cellules découvrent un microcosme étrange mais accueillant où la vie semble pouvoir prospérer. Des cyclopes bagarreurs, des vifs à trompe et de doux anthropophages prolifèrent ou luttent pour leur survie. Conan le borgne, Roger Le Malformé et un oracle psychédélique apparaissent sur la carte de notre minuscule univers tandis qu’ une civilisation plus belliqueuse menace de coloniser le petit monde. les aventures de la vie deviennent une épopée pour la survie. Une mythologie colorée qui retrace les vies de plusieurs générations de petits organismes.
1O53 ÉCRANS
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TRIBULATIONS TERRIENNES ANTOINE FISCHER BANDE BANDE DESSINÉE DESSINÉE
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UN RÉCIT COURT
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52 ÉCRANS
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978-2-94O432-37-O
L’évolution de la vie sur Terre a depuis longtemps été démystifiée, rationalisée et scrupuleusement mesurée par les scientifiques. Pourtant, certains originaux tentent encore de nous faire croire à d’étranges histoires. Antoine Fischer est assurément de ceux-là. Quoique plus inspirées du fait scientifique que du récit religieux, ses tribulations terriennes sont une réécriture de l’évolution des espèces, teintée d’humour, faite de détails étranges et d’images magnifiques.
Interactivité.
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L’objet numérique prend la forme d’une longue fresque extrêmement détaillée, un scroll horizontal dans lequel on va chercher de petits éléments cliquables qui feront apparaître des histoires cachées. Avec cette œuvre dans laquelle chaque coup de scroll représente des millénaires, Antoine Fischer nous propose de nous aventurer dans des sauts temporels contemplatifs et vertigineux.
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L’objet numérique prend la forme d’une longue fresque extrêmement détaillée, un scroll horizontal dans lequel on va chercher de petits éléments cliquables qui feront apparaître des histoires cachées. Avec cette œuvre dans laquelle chaque coup de scroll représente des millénaires, Antoine Fischer nous propose de nous aventurer dans des sauts temporels contemplatifs et vertigineux. Interactivité. L’évolution de la vie sur Terre a depuis longtemps été démystifiée, rationalisée et scrupuleusement mesurée par les scientifiques. Pourtant, certains originaux tentent encore de nous faire croire à d’étranges histoires. Antoine Fischer est assurément de ceux-là. Quoique plus inspirées du fait scientifique que du récit religieux, ses tribulations terriennes sont une réécriture de l’évolution des espèces, teintée d’humour, faite de détails étranges et d’images magnifiques.
52 ÉCRANS
978-2-94O432-37-O
UN RÉCIT COURT COLLECTION RVB - 2O22
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LE JAUNE BENOÎT PRETESEILLE (D’APRÈS MAURICE LEBLANC) BANDE BANDE DESSINÉE DESSINÉE
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135 ÉCRANS
Le Ja u ne
Benoît Pretes e
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978-2-94O432-39-4
André est un amoureux dévoué qui ne demanderait rien de mieux que de porter secours à l’élue de son cœur. Mais son infirmière, Cendrine, n’a pas pour habitude de crier à l’aide. Mariée à un étrange énergumène et aux prises avec les pires bandits, elle n’est pas du genre à se laisser impressionner. Au lieu de s’embarquer pour une romance, les deux tourtereaux se retrouvent bien vite au centre d’un triangle plus crapuleux qu’amoureux. Ils y côtoieront le plus célèbre des gentlemen cambrioleurs et finiront par se découvrir des affinités insoupçonnées.
ille
d’après Maurice Leblanc
+ + Interactivité Adapter en bande dessinée numérique Le Triangle d’or, un texte du créateur d’Arsène Lupin paru en 1918, est en soi un pari assez osé. Benoît Preteseille s’y prête avec malice, multipliant les pas de côté et les clins d’œil à l’œuvre originale. Enchaînant des scrolls contenant des images cliquables avec des séquences de turbomedia, il utilise l’œuvre de Maurice Leblanc comme point de départ pour un travail de défrichage du langage et des formats de la lecture sur écran. Usant des intrigues et des mystères du récit original, il nous propose des séquences de point-and-click mettant en scène une enquête participative entièrement frauduleuse. Un geste purement gratuit, ou peut-être pas? Cela nous révèle au moins que chez Benoît Preteseille comme chez Maurice Leblanc, quelqu’un d’autre est secrètement à la manœuvre. Et tout le reste n’est qu’illusion. André est un amoureux dévoué qui ne demanderait rien de mieux que de porter secours à l’élue de son cœur. Mais son infirmière, Cendrine, n’a pas pour habitude de crier à l’aide. Mariée à un étrange énergumène et aux prises avec les pires bandits, elle n’est pas du genre à se laisser impressionner. Au lieu de s’embarquer pour une romance, les deux tourtereaux se retrouvent bien vite au centre d’un triangle plus crapuleux qu’amoureux. Ils y côtoieront le plus célèbre des gentlemen cambrioleurs et finiront par se découvrir des affinités insoupçonnées.
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978-2-94O432-39-4
BANDE DESSINÉE COLLECTION RVB - 2O22
Interactivité Adapter en bande dessinée numérique Le Triangle d’or, un texte du créateur d’Arsène Lupin paru en 1918, est en soi un pari assez osé. Benoît Preteseille s’y prête avec malice, multipliant les pas de côté et les clins d’œil à l’œuvre originale. Enchaînant des scrolls contenant des images cliquables avec des séquences de turbomedia, il utilise l’œuvre de Maurice Leblanc comme point de départ pour un travail de défrichage du langage et des formats de la lecture sur écran. Usant des intrigues et des mystères du récit original, il nous propose des séquences de point-and-click mettant en scène une enquête participative entièrement frauduleuse. Un geste purement gratuit, ou peut-être pas? Cela nous révèle au moins que chez Benoît Preteseille comme chez Maurice Leblanc, quelqu’un d’autre est secrètement à la manœuvre. Et tout le reste n’est qu’illusion.
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SYLVIE POUR LA CAISSE 5 ORIANE LASSUS BANDE BANDE DESSINÉE DESSINÉE
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978-2-94O432-37-O
Le supermarché, ce labyrinthe saturé de produits multicolores, peut aussi devenir un incroyable lieu de vie. Ce postulat, qui pourrait très bien inspirer un slogan destiné à rendre attractif l’un de ces hangars éclairés au néon, est repris ici sur un ton légèrement dissonant. Car la vie qui grouille entre les rayons et le carrelage glacé du lieu de travail de Sylvie est un peu débordante : homards mal ficelés et cultures bactériennes, management feng shui et salariés sous pression... Dans les rayons du supermarché, on ne voit pas que des produits. On y observe aussi des choses qui n’étaient pas faites pour être vues.
Interactivité
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Dans cette longue fresque horizontale on trouve de petits éléments cliquables qui feront apparaître des histoires cachées. Sans jamais nous sortir de notre position de lecteur, Oriane Lassus évoque parfois le souvenir des point-and-click des années 90.
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Dans cette longue fresque horizontale on trouve de petits éléments cliquables qui feront apparaître des histoires cachées. Sans jamais nous sortir de notre position de lecteur, Oriane Lassus évoque parfois le souvenir des point-and-click des années 90. Interactivité Le supermarché, ce labyrinthe saturé de produits multicolores, peut aussi devenir un incroyable lieu de vie. Ce postulat, qui pourrait très bien inspirer un slogan destiné à rendre attractif l’un de ces hangars éclairés au néon, est repris ici sur un ton légèrement dissonant. Car la vie qui grouille entre les rayons et le carrelage glacé du lieu de travail de Sylvie est un peu débordante : homards mal ficelés et cultures bactériennes, management feng shui et salariés sous pression... Dans les rayons du supermarché, on ne voit pas que des produits. On y observe aussi des choses qui n’étaient pas faites pour être vues.
68 ÉCRANS
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USINI COMIX BUSTER YAÑEZ
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978-2-94O432-41-7
L’Usine est un grand bâtiment, un lieu autogéré que Buster Yañez hante avec ses copains. Ce bâtiment mythique de la contre-culture genevoise, il l’observe depuis son atelier, le bistrot d’en face, chez le disquaire ou les backstages. Il chasse et parfois même provoque des instants bêtes, drôles, gênants, effrayants, voire franchement scandaleux, pour nous les rapporter aussi sec.
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Dans cette vue urbaine cisaillée, on va chercher des fragments de récits dissimulés qui feront apparaître des histoires cachées. Rassemblant tous les éléments d’une sorte de chasse au trésor citadine, Buster Yañez se garde d’un ludisme superflu et nous emmène dans la lecture d’un petit comix évoquant la belle époque de l’underground américain, en version cliquable.
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Dans cette vue urbaine cisaillée, on va chercher des fragments de récits dissimulés qui feront apparaître des histoires cachées. Rassemblant tous les éléments d’une sorte de chasse au trésor citadine, Buster Yañez se garde d’un ludisme superflu et nous emmène dans la lecture d’un petit comix évoquant la belle époque de l’underground américain, en version cliquable. Interactivité L’Usine est un grand bâtiment, un lieu autogéré que Buster Yañez hante avec ses copains. Ce bâtiment mythique de la contre-culture genevoise, il l’observe depuis son atelier, le bistrot d’en face, chez le disquaire ou les backstages. Il chasse et parfois même provoque des instants bêtes, drôles, gênants, effrayants, voire franchement scandaleux, pour nous les rapporter aussi sec.
8O ÉCRANS
BANDE DESSINÉE COLLECTION RVB - 2O22
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MARCO VS POLO
Julien Mortimer
Julien Mortimer, né en 1991 est illustrateur, graveur et éditeur. Marco vs Polo est son premier jeu de société. Marco et Polo sont deux explorateurs à la poursuite d’El Dorado. Marco pense qu’il est plus rapide de l’atteindre par la mer et Polo par la terre. Mais la carte se déforme à mesure qu’ils progressent – en territoire inconnu, le compas et la boussole n’apportent qu’une aide très relative. C’est le hasard et l’intuition qui guident nos aventuriers désorientés. Leurs trajets se font sur vingt triangles dessinés avec application, en hommage aux belles cartes médiévales. Cette carte-ci, dans laquelle les géographes reconnaîtront une projection icosaèdrique, a comme propriété de pouvoir s’agencer de 43 380 manières différentes. Ainsi, alors que nos deux explorateurs courent et voguent aux antipodes, leur monde se recompose à la façon d’un puzzle infini. Jeu de société | 12 x 27 x 2 cm | 20 cartes, 2 dés, 2 pions | Boîte en carton contrecollée | 3 couleurs offset | 100 exemplaires ISBN : 979-10-95369-19-6 | 30 € Parution : Mai 2022
2 place de la Concorde de Sèvre 44200 Nantes
06 43 67 50 12 contact@trainailleur.fr
http://trainailleur.fr siret n° 812 204 774 00010
BLACK MAN
Cleo Page - Julien Mortimer Les éditions du Trainailleur et le label En Avant la Zizique ! unissent leurs forces pour un troisième opus, cette fois consacré à une pépite profondément enfouie, le bluesman Cleo Page. Tombé dans un oubli quasi-complet depuis sa disparition, ce natif de Louisiane installé à Los Angeles méritait cette compilation de grande classe. Ses textes sociaux, son feeling et sa présence hante les chansons ici compilées, qu’il enregistrait dans son propre studio et diffusait à l’échelle de son quartier, le Watts des années 1960. Son chef d’œuvre Black Man, protest song incendiaire avidement recherchée des collectionneurs, est enfin rééditée, accompagnée d’une dizaine d’autres titres restaurés avec le plus grand soin. Vinyle | 32 x 32 cm | 1 disque 33 trs et 1 disque 45 trs | Pochette dépliante contrecollée | 2 couleurs offset | 1000 exemplaires
Deux vinyles (un 33 tours et un 45 tours) rangés dans une pochette dépliante richement illustrée par Julien Mortimer, qui creuse son sillon d’amoureux du blues avec gourmandise.
30 € (prix indicatif) Parution : Mai 2022
2 place de la Concorde de Sèvre 44200 Nantes
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18 rue des Blancs-Champs 93170 Bagnolet 06 43 67 50 12 contact@trainailleur.fr http://trainailleur.fr siret n° 812 204 774 00010
Sister Rosetta Tharpe Julien Mortimer
I Can’t Sit Down Disque vinyle Après le succès de That’s All Right, voici la deuxième coédition avec le label En Avant La Zizique. Suite de la série entamée avec Arthur Crudup, consacrée aux pionniers du rock’n’roll, ce vinyle garde la même formule gagnante : une pochette dépliante, entièrement réalisée en gravure sur bois et typographie au plomb, trois fois illustrée, et un 25 cm explosif contenant une dizaine de titres méticuleusement restaurés. La meilleure façon de découvrir Sister Rosetta Tharpe, incroyable chanteuse, excellente guitariste, showwoman incandescente qui pratiquait un gospel à la dynamite. Une énorme influence sur la vague du rock’n’roll qui déferla sur les années 50. 26 x 26 cm • 4 pages + un vinyle 25 cm 25 € • Parution : Novembre 2016 Impression typographique et xylographie Sister Rosetta Tharpe (musique) & Julien Mortimer (illustrations) Couleur • Reliure souple Vinyle dans une pochette dépliante 1000 exemplaires