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ARCHIDOC #08 — LÉON WUIDAR ET L’ARCHITECTURE
JULIE BAWIN, ALIX NYSSEN, PIERRE HENRION, PIERRE-OLIVIER ROLLIN
Né à Liège en 1938, Léon Wuidar figure parmi les artistes belges les plus importants de sa génération. Auteur d’une œuvre très cohérente, au croisement de l’écriture et de l’architecture, Wuidar a marqué de son empreinte l’abstraction géométrique, sa production picturale étant aujourd’hui largement reconnue en Belgique comme à l’étranger. Peintre autodidacte, il enseigne le dessin à partir de 1959 et est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Liège en 1963, date à laquelle il renonce à la figuration pour se consacrer à une peinture tout à la fois rigoureusement abstraite et personnelle. Au milieu des années 1970, il entre comme professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, où il enseignera pendant plus de vingt ans les arts graphiques ; c’est à cette même époque qu’il demande à Charles Vandenhove de lui dessiner sa maison à Esneux. Les liens qui ont uni Wuidar à l’architecte liégeois sont profonds et c’est d’ailleurs un aspect qui retiendra notre attention dans cette édition d’Archidoc. Il s’agira en effet de mettre en lumière les contributions du plasticien à l’architecture, et ce à travers les nombreux projets d’intégration qui lui sont confiés dès 1977. De ses interventions au Musée en plein air du Sart Tilman (Composition monumentale, 1977 ; Le Labyrinthe, 1984) à ses collaborations avec Charles Vandenhove (CHU de Liège, 1978 ; Hôtel Torrentius à Liège, 1981 ; Kanunnikencour, Maastricht, 1999, etc.) en passant par ses projets avec d’autres architectes comme Claude Strebelle, André Jacqmain, Bruno Albert, Roger Bastin et Philippe Samyn, nous verrons combien Léon Wuidar n’a cessé d’intervenir dans l’espace public et de tisser des liens toujours plus intimes avec l’architecture et le contexte environnant. C’est donc à cette facette, méconnue et pourtant remarquable, de la carrière et de l’œuvre de Léon Wuidar qu’Archidoc #08 sera consacré, l’objectif étant, plus largement, de révéler la relation féconde qui existe entre création plastique contemporaine et architecture.
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Collection : Archidoc
Auteurs : Julie Bawin, Alix Nyssen, Pierre Henrion, Pierre-Olivier Rollin
Prix public : 20 € N° de pages : 160 pages
Format : 14.8 × 19 cm
Reliure : Dos carré Tirage : 750 exemplaires
Impression : Snel
Conception graphique et mise en page : NNstudio.
Éditeur : GAR — Archives d’architecture (Groupe d’ateliers de recherche / École supérieure des Arts de la Ville de Liège)
Diffusion : Serendip Livres 44 Rue Auguste Poullain, 93200 Saint-Denis, France +33 7 88 97 35 80 contact@paon-diffusion.com
Distribution : Serendip Livres (Belgique, France, Europe) et Servidis (Suisse)
Dépôt légal : D/2024/5118/1 ISBN : 978-2-9601922-8-5
Hématomes Éditions 2, Quai de la Dérivation 4020 Liège — Belgique +32 (0) 4 277 01 75 info@hematomes.be hématomes.be
Quelques pages extraites du livre
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La collection
Archidoc est un projet éditorial et curatorial annuel qui naît du constat que l’histoire de l’architecture du XXe siècle s’est longtemps limitée à étudier les grandes figures en délaissant celles qui, peut-être plus modestement, ont marqué le paysage. Outre une exposition et un film, Archidoc propose un livre envisageant l’architecture selon une perspective biographique.
ARCHIDOC #01 — NICOLAS SIMON ARCHITECTE
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ISBN : 978-2-9601922-0-9 Prix : 10 €
ARCHIDOC #02 — LES UTOPIES DE JEAN ENGLEBERT
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ISBN : 978-2-9601922-1-6 Prix : 12 €
ARCHIDOC #03 — BERNARD HERBECQ CRÉER –CONSTRUIRE –HABITER
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ISBN : 978-2-9601922-2-3 Prix : 12 €
ARCHIDOC #05 — GEORGES-ÉRIC LANTAIR : (IM)PERTINENCE
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ISBN : 978-2-9601922-5-4 Prix : 12 €
ARCHIDOC #06 — JACQUES GILLET ARCHITAGOGUE DU FANTASTIQUE
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ISBN : 978-2-9601922-6-1 Prix : 15 €
ARCHIDOC #07 — ANNE RONDIA ARCHITECTE ET PAYSAGISTE
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ISBN : 978-2-9601922-7-8 Prix : 20 €
ARCHIDOC #04 — EMILE-JOSÉ FETTWEIS ARCHITECTE
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ISBN : 978-2-9601922-3-0 Prix : 12 €
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Dossier de présentation
Europan 17 : Villes Vivantes 2
Catalogue des résultats français
1. Présentation générale
Titre :
Europan 17 : Villes Vivantes 2
Catalogue des résultats français
Caractéristiques :
(sous réserve d’ajustement de la conception graphique)
Sortie : fin d'année 2024
Environ 300 pages - 19,5 x 28,5 cm
Papier intérieur Nautilus super white 100g.
Couverture + sur-couverture kraft 300g.
Tirage : 650 ex., 200 ex. destinés à la vente
Prix de vente : 25 €
ISBN : non identifié
EAN: non identifié
Maquette :
En cours - voir la couverture temporaire ci-contre
Contenu Global :
Ce catalogue des résultats de la 17ᵉ session du concours
Europan présente les résultats du concours en France, à savoir les 30 projets sélectionnés par un jury international sur les dix sites français proposés en mai 2023 aux candidats
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Un thème commun, qui prolonge le précédent : « Villes Vivantes 2 », a fédéré 51 sites en Europe dans 12 pays participants Les propositions abordaient de nouvelles synergies entre les dimensions urbaines, environnementales, biologiques, sociales, économiques, culturelles et politiques Le thème « Villes Vivantes 2 » a incité les différentes équipes à penser l’espace en termes de coévolution et d’interactions, à travailler des dynamiques de projets régénérateurs, en offrant une place centrale à la pensée du Care, ou du "prendre soin"
Outre des textes scientifiques en introduction, le catalogue présente d’une part les sites proposés au concours, et d’autre part les équipes lauréates, mentionnées et mention spécial, les trois gratifications données par le jury Un texte rédigé par les auteure s accompagne chaque projet Un aperçu des projets présélectionnés complète ce panorama des réponses proposées
Enfin, Le catalogue se termine sur les projets des équipes françaises ou mixtes sélectionnées sur d’autres sites en Europe, montrant ainsi une vitalité culturelle internationale C’est une exploration transversale et approfondie de la création contemporaine et des pistes d’innovations parcourues par une génération de jeunes concepteurs sur un thème d’actualité
Public visé :
Les concepteurs des disciplines de l’espace (architectes, paysagistes, urbanistes, programmistes, ingénieurs, écologues ), professionnels, chercheurs et étudiants, mais aussi les maîtres d’ouvrages, les promoteurs, les collectivités territoriales et leurs services bref pour tous ceux qui s’intéressent à la création et l’innovation architecturale et urbaine voulant enrichir leur propre pratique ou contacter des équipes talentueuses
Les auteurs :
Collectif dont Alain Maugard, président de l'association Europan France, Jean-Baptiste Marie, directeur général du GIP EPAU, Hélène Peskine, secrétaire permanente PUCA, François Leclercq, architecte et urbaniste et autres. et du jury français. Également, des textes rédigés par les membres des équipes sélectionnées au concours et présentant les projets, accompagnés d’un extrait du rapport du jury, ainsi que des interviews de représentants des sites. Ouvrage collectif coordonné et édité par Europan France.
Mise en page :
Maison Solide - contact@maison-solide.fr
contacts éditeur : Europan France, Ruben MADAR - ruben.madar@developpement-durable.gouv.fr -
Diffuseur :
Paon, Antoine Leprêtre - paon diffusion@gmail com - 06 71 31 20 40
Distributeur : Serendip livres - contact@serendip-livres fr
2. Contenu précisé
Sommaire du Catalogue
Introduction
Avant-propos de Philippe Mazenc (DGALN)
Verbatim Hélène Fernandez (DGPA)
Verbatim Daniel Andersch (Programme Europan France - GIP EPAU)
Verbatim Alain Maugard (Association Europan France)
Regard Critique de François Leclercq, président du jury E17
Retour critique sur la session (Synthèse des retranscriptions des débats de la journée Europan du 28 mars 2024, avec Meriem Chabani, Mathieu Delorme, Geoffrey Clamour)
Pour une meilleure transition entre le concours d'idée et les suites opérationnelles
L'évolution du concours face aux nouvelles pratiques architecturales
L'évolution du champ sémantique des projets rendus au concours
La session Europan 17 en France
Thème Villes Vivantes 2
Calendrier
Commission d'expertise
Jury
Les résultats en France (classé selon deux des trois catégories de site définies par Europan Europe)
Let the Birds Sing !
Réinventer l'espace public comme paysage de biodiversité
Grenoble Alpes Métropole
Guérande
Le Palais
Métropole Rouen Normandie
Marseille
Imagine a Second Life !
Transformer les quartiers et les bâtiments en milieux inclusifs
Bernay Terres de Normandie
Courcy-Grand Reims
Fleurance
Nantes
Rennes
Crédits et remerciements
Exemple de mise en page
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ANARCHITECTE
Olivier Verdique
alias Alvar Le Corvanderpius
Publication octobre 2021, dans la nouvelle collection Fonds de tiroirs
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AN AR CHI TEC TE
Anarchitecte est une collection de pamphlets satiriques décrivant le harcèlement que subit au quotidien un architecte à l’aube du XXIe siècle. L’auteur décortique les processus du métier en en faisant ressortir les clichés, les espoirs et les ambitions, le dysfonctionnement généralisé ainsi que ce qui est peut-être sa plus grande faiblesse: l’absence de reconnaissance du rôle de l’architecture dans les instances institutionnelles et décisionnelles. Du fond de sa Wallonie, Le Corvanderpius aiguise son arme la plus tranchante, la plume, pour dénoncer les absurdités de sa pratique professionnelle quotidienne. Sous couvert de chronique locale, son récit irrévérent transcende les frontières géographiques pour rassembler ses confrères au sein d’une fierté collective empreinte du désir de rendre sa dignité au « plus beau et au plus complet de tous les arts ».
Marco Laterza
Architecte
Matera/Basilicate/Italie
DOSSIER DE PRESSE
La présente édition est une production des Editions Fourre-Tout
FICHE TECHNIQUE
144 pages Hard Cover, format 150 * 190 mm
Cette édition a bénéficié du soutien de la Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Imprimeur : SNEL, Belgique
Graphisme : NNstudio — Antoine Lantair et Pierre Geurts
Diffusion en Belgique : Adybooks
Diffusion pour le reste du monde : Editions Fourre-Tout.
Éditions Fourre-Tout
Directeur : Pierre Hebbelinck
Responsable éditorial : Pierre Geurts 43 rue Fond-Pirette, B-4000 Liège, Belgique
Téléphone : +32 (0)4 226 53 26
Email: fourretout@pierrehebbelinck.net
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EXTRAIT DE LA PRÉFACE
Frédéric Saenen
[...]
La preuve que Verdique sut se faire satiriste est simple à établir : nul besoin d’être un fin connaisseur de la pratique du métier d’architecte pour apprécier la férocité de sa charge, ni pour en rire franchement. Satiriste, Verdique l’est rien qu’en comblant une lacune longue d’un siècle et demi : à travers la suite de portraits croqués et quintessenciés qui ouvre le volume, il dresse une physiologie complète de l’architecte
[...]
Olivier Verdique alias Alvar Le Corvanderpius
ÉDITIONS FOURRE-TOUT — COLLECTION FONDS DE TIROIRS
ANARCHITECTE
Olivier Verdique
alias Alvar Le Corvanderpius
« LE DERNIER ARCHITECTE DE LA DERNIÈRE GÉNÉRATION D’ARCHITECTES »
« Il n’y a que deux genres, le poème et le pamphlet » assenait Tristan Tzara, fondateur du mouvement dadaïste. Sans doute entendait-il par là qu’en littérature comme dans toute autre démarche artistique, seules deux attitudes sont possibles : la création renvoie effectivement à cette dimension de production, de fabrication) ou la destruction (l’une des origines du mot pamphlet serait le syntagme, grec à nouveau, pan phlégô, littéralement « je brûle tout »). Louis-Ferdinand Céline posait la même alternative quand il répondait du tac au tac au micro de Louis Pauwels en 1961 : « Quel est le genre d’homme que vous aimez le plus? – Le constructeur. Et que vous détestez le plus ? – Le destructeur. » Il y eut, au XXe siècle du moins, des architectes qui abandonnèrent leur discipline de départ pour devenir exclusivement écrivains, ce sera le cas d’un Michel Bataille ; des écrivains qui pratiquèrent excellemment l’architecture ainsi que d’autres formes d’expression artistiques, on pense alors au polymorphe Max Frisch ; des écrivains qui œuvrèrent, plus ou moins explicitement, en architecte, et l’exemple de Proust vient immédiatement à l’esprit, lui qui appliqua certains principes de l’Anglais Ruskin pour élaborer la cathédrale romanesque et mémorielle de la Recherche. Plus rares sont les écrivains qui sont véritablement entrés en dialogue intellectuel avec l’architecture, afin de dégager une essence commune au premier et au cinquième des Arts majeurs. La preuve que Verdique sut se faire satiriste est simple à établir : nul besoin d’être un fin connaisseur de la pratique du métier d’architecte pour apprécier la férocité de sa charge, ni pour en rire franchement. Satiriste, Verdique l’est rien qu’en comblant une lacune longue d’un siècle et demi : à travers la suite de portraits croqués et quintessenciés qui ouvre le volume, il dresse une physiologie complète de l’architecte – du moins en Belgique francophone. Tout y passe : le modus laborandi, mais aussi la mise vestimentaire, la gestuelle, l’élocution, jusqu’au teint et à la coiffure. On a vu Reybaud inclure dans sa caricature de l’arrivisme la figure de l’architecte-bohème. Verdique renverse la perspective en élargissant la perspective avec le client et ses desiderata aberrants, la typologie des revues d’architecture aux qualités fort variables, jusqu’aux vacanciers qui versent un regard méprisant et catastrophé sur leur nouvelle connaissance du moment dès qu’ils apprennent sa profession…
À aucun moment, Verdique ne s’érige en juge contre toute son époque. Il ne se permet pas de parler de Culture majuscule, d’invoquer des valeurs supérieures et transcendantes, de s’immiscer dans les autres domaines artistiques. Par contre, il défend mordicus ce qu’il connaît mieux que personne, soit sa profession qui est un art. Il s’insurge de ce fait contre la complexification de l’exercice de sa passion et en appelle à la libération des cadres contraignants, du système coercitif qui étouffe les créateurs de son rang. Il s’insurge, en libertaire intégral, et mérite pleinement l’étiquette d’anarchitecte.
Frédéric Saenen
Extrait de la préface
La présente édition est une production des Editions Fourre-Tout
ANARCHITECTE
Olivier Verdique
alias Alvar Le Corvanderpius
Une nouvelle collection intitulée “Fonds
de tiroirs”
En Europe et de par le monde, nos sociétés évoluent sans cesse. L’histoire des pratiques architecturales, de leurs mouvements, n’éclaire que faiblement et de manière marginale l’éventail des conditions de la pratique architecturale. Face aux transformations accélérées de l’après seconde guerre mondiale (les trente glorieuses suivies de trente ans de néolibéralisme, l’augmentation de la puissance des GAFAM, l’effondrement des économies en 2008, la pandémie en 2020,…), les architectes d’Europe et plus largement de chaque continent sont confrontés à de nombreuses questions et exposent par l’écriture leurs pratiques souvent inquiètes, engagées et créatives, pour tenter de leur donner des réponses vivantes et adaptées. Aujourd’hui Fourre-Tout a dans ses cartons cinq projets portant sur des textes souvent remisés au fond d’un tiroir par des architectes européens, écrits sans volonté réelle de publier. Ces textes possèdent une filiation avec ceux qui ont émergé d’un tiroir pour Franz Kafka, une malle pour Fernando Pessoa, un laptop pour Roberto Bolaño. Ils sont le résultat du besoin impératif de clarifier leur démarche. Ils sont souvent le fruit d’évènements particuliers. La vocation de la collection Fonds de tiroirs est de remettre en lumière ces mots laissés en friche.
La collection, les auteurs
La présente édition est une production des Editions Fourre-Tout
Les auteurs
Frédéric Saenen
Frédéric Saenen est né en Belgique, dans la région liégeoise, en 1973. Maître de conférences, il enseigne le FLE à l’Université de Liège depuis 1997. Il a publié plusieurs plaquettes et recueils de poésie entre 1997 et 2003 et a participé à de nombreuses lectures publiques. Romancier, il a publié dans la collection « Plumes du coq » des Éditions Weyrich La Danse de Pluton (2011), Stay Behind (2014) et L’Enfance unique (2017, Prix George-Garnir de l’Académie en 2018). Essayiste, il a notamment consacré des ouvrages au genre littéraire du pamphlet, à l’écrivain Pierre Drieu la Rochelle et à Camille Lemonnier. Critique littéraire, il publie régulièrement des recensions et des entretiens avec des personnalités du monde intellectuel sur le blog de la Promotion des Lettres belges Le Carnet et les instants ou des sites de référence tels que Parutions.com. En 2018, il est devenu rédacteur en chef de la Revue générale, la plus ancienne revue de sciences humaines et d’idées de Belgique.
Marco Laterza
Né à Matera, dans le sud de l’Italie, en 1987, il s’est formé à l’architecture entre l’Italie, l’Espagne et la France. Il a travaillé avec Antonio Jiménez Torrecillas à Grenade (Espagne) et avec Bernard Quirot Architecte & Associés à Pesmes (France). En 2015, il est retourné à Matera où il a fondé l’agence d’architecture Laterza + Suarez. Depuis 2016, il coordonne les travaux de l’« Open Design School », un atelier multidisciplinaire expérimental de Matera 2019 – Capitale européenne de la culture. Il s’occupe de restauration, d’architecture, de design, de pratiques de co-création et d’autoconstruction. Il a donné des conférences à la Prince Sultan University de Riyad (Arabie Saoudite), à l’École d’architecture de Paris-Belleville (France) et au Centre culturel Kunstkraftwerk de Leipzig (Allemagne).
Quelques pages intérieures
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ANARCHITECTE
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Références visuelles de la collection: vues rapprochées de mains d’auteurs.
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Recherche sur la dramaturgie de la page et de l’image de couverture
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La genèse du livre en images
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Calibrage des couvertures cartonnées, rapport entre l’épaisseur des plats et la finesse du dos rond.
Prototype à l’échelle du Blanco.
La
L'Unité d'habitation de Marseille
2ème édition
Sous la direction d'Arthur Rüegg, Jean-Lucien Bonillo, Jean-Marc Drut et Ruggero Tropeano.
L’ouvrage apporte des informations graphiques et des analyses inédites sur la cellule-type de l’un des plus importants édifices de Le Corbusier : l’Unité d’habitation de Marseille.
Une restitution graphique qui précise des aspects spatiaux, techniques et esthétiques (y compris la polychromie) est donnée sur deux cellules : l’appartement type traversant montant est-ouest et le logement mono-orienté descendant au sud de Lilette Ripert, « messagère » de l’œuvre de Le Corbusier.
Quatre articles constituent une sorte d’« appareil critique » qui accompagne ces dessins : ils traitent de la place de l’édifice dans l’œuvre de Le Corbusier, du rapport individuel / collectif dans cette utopie concrète communautaire, de la manière dont la cellule résume la pensée sociale et les recherches plastiques de Le Corbusier, de la restauration de l’appartement classé M.H. de Lilette Ripert et des rapports de Le Corbusier avec cette dernière.
Deux événements culturels sont à considérer qui ont rendu opportune la réédition bilingue et dans un format broché avec une couverture souple à rabat. Premièrement, 2015 était l’année du cinquantenaire de la commémoration de la disparition de Le Corbusier. Deuxièmement, fin juin 2015 le site Cap Martin, où se trouvent le cabanon et les unités de camping de Le Corbusier ainsi que la villa E1027 réalisée par Eileen Gray, a ouvert au public.
Arthur Rüegg est né en 1942. Depuis 1971, il exerce comme architecte à Zurich. De 1991 à 2007, professeur d'architecture et de construction à l'Ecole polytechnique fédérale (ETH) de Zurich. Nombreuses activités de recherche et d'expositions sur la construction, la couleur, la photographie et le design, ainsi que sur l'habitat moderne. Auteur de plusieurs monographies et ouvrages, notamment : Le Corbusier – Polychromie architecturale (1997 - 2006) ; Charlotte Perriand – Livre de bord 1928 - 1933 (2004) ; Le Corbusier – Meubles et Intérieurs 1905 - 1965 (2012).
Public visé
- Etudiants et professeurs
- Amateurs et/ou professionnels de l'architecture qui souhaitent actualiser leurs connaissances sur l'Unité d'habitation de Marseille
- Les amoureux des beaux-livres.
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Détails
ISBN : 9782919230082
Date de publication : juin 2015
Dimensions : 23x28 cm
Nombre de pages : 104
Bilingue
Couverture souple Prix : 32€
Autre information : tous les publics ont accès tous les jours au toit-terrasse et commerces (hôtel, librairie, restaurant, salon de thé, concept store design,...) qui se trouvent aux 3 et 4èmes étages de l'Unité d'habitation de Le Corbusier à Marseille, classée MH et inscrite au Patrimoine mondiale de l'UNESCO en 2016.
Note liminaire : Arthur Rüegg ; La cellule et ses « prolongements » nécessaires, Jean-Lucien Bonillo ; La cellule type, Ruggero Tropeano
L'appartement 50, Jean-Marc Drut ; Lilette Ripert et Le Corbusier, Arthur Rüegg ; Discours d’inauguration de Le Corbusier, 1952.
Table des matières
2e édition, sous la direction de Jean-Lucien Bonillo
Eileen Gray et Jean Badovici auteurs du fac similé J.P. Rayon, P.-A. Gatier, J.-L. Bonillo auteurs de l’introduction à la réédition.
Attentive à préserver une dimension poétique et une éthique humaniste dans la conduite de son travail, Eileen Gray nous livre avec E1027 un témoignage rare et précieux du rêve moderne de l’œuvre d’art totale.
La réédition en 2006, attentive à préserver l’exacte qualité du document original et augmentée d’un livret en forme d’appareil critique, du fameux portfolio de la revue d’avant-garde L’Architecture vivante, consacré à la villa E1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici a été réalisée au moment où s’engageaient les travaux de restauration de cette icône du XX siècle.
Aujourd’hui, le site du Cap Martin réunissant les oeuvres d’Eileen Gray et Le Corbusier (cabanon et unités de camping) ouvert au public (juin 2015), il apparaît opportun de proposer une nouvelle édition, cette fois-ci avec une couverture souple à rabat, brochée et bilingue français-anglais.
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Détails
ISBN : 9782919230099
Date de publication : juin 2015
Dimensions : 23x28 cm
Nombre de pages : 136
Bilingue
Couverture souple Prix : 32€
Public visé
- Etudiants et professeurs
- Amateurs et/ou professionnels de l'histoire de l'architecture qui souhaitent actualiser leurs connaissances sur l’architecture moderne.
- Les amoureux des beaux-livres
Table des matières
Introduction à la réédition :
Les choix techniques qui dérivent des contraintes du chantier, Pierre-Antoine Gatier.
Études :
Fac-similé de l’édition originale, Albert Morancé.
De l’éclectisme au doute, dialogue entre Eileen Gray et Jean Badovici, accompagné de 15 dessins dans le texte ; Planches : 34 photographies de la maison et de son mobilier dont 4 en couleurs
English translation ; Introduction to the reprint :
An (other) modern villa, Jean-Paul Rayon ;
E.1027 Everyday Poetry and Elegance, Jean-Lucien Bonillo : Restoring E.1027, a rediscovered villa, Pierre-Antoine Gatier.
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B.L.B.C.N.Y. Black Label Bike Club New York
Un livre de photos de Julie Glassberg
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Au coeur de Brooklyn, la photographe Julie Glassberg a partagé la vie quotidienne d’un club de cyclistes hardcore et engagés, le Black Label Bike Club.
Dans leur QG, un immeuble squatté, ils partagent une vie de famille et vivent pour leurs passions communes, les virées en vélo, les joutes, les fêtes organisées ou improvisées.
Après une rencontre de pur hasard, Julie a su gagner leur confiance, et a partagé pendant trois ans des moments forts pour en rapporter ces images uniques.
Prix : 50€
ISBN 9782363200399
166 pages
Format 24 x 18 cm
Couverture souple - reliure cousue apparente et jaquette
Textes français (cahier) - anglais
Tirage 500 exemplaires
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LES ANNÉES DE FER - LONDRES 1979-1981
Yan Morvan - Don Letts - Francis Dordor
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Six mois après l’accession de Margaret Thatcher au poste de Premier ministre en 1979, le photographe Yan Morvan arrive à Londres. Des émeutes de Brixton à la montée des mods et des skinheads, durant une période qui s’étend de 1979 à 1981, il va rapporter des images fascinantes qui révèlent l’histoire d’un Londres populaire, entre traditions et bouleversements.
Avant-propos de Don Letts
Textes de Francis Dordor
Prix : 45€
ISBN 978 236320 0280
Format: 22.5 x 28 cm
256 pages
148 photos couleurs et N&B
Textes français - English translation notebook included
Papier Arctic Volume High White
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Ludivine hannon
Familles, je vous
aime
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Familles, je vous aime est une exploration photographique et contemporaine de la notion de famille en Belgique. Enfant, mon modèle familial était différent de celui que j’ai construit avec mon mari et mes fils. Cela a suscité en moi de nombreuses interrogations, auxquelles j’ai cherché des réponses en allant à la rencontre d’autres foyers. Ce projet de portraits photographiques révèle la diversité des structures familiales et des environnements de vie. Il offre un aperçu intime de la vie des familles.
AUTRICE
Ludivine Hannon est née en 1977 dans la province de Namur, en Belgique. Elle a étudié les arts à l’E.R.G. de Bruxelles. Depuis deux ans et demi, elle consacre son temps au projet “Familles, je vous aime”. Par ses photographies, elle aspire à laisser une empreinte durable sur la réalité des familles en Belgique aujourd'hui.
Langue Français/Néerlandais/Anglais
Format 31,5x23 cm à l’italienne
Nombre de pages 112
Données techniques
Artic Volume white 1.1 150 gr, reliure rigide toilée, dos carré, sérigraphie
Prix 37 euros ttc
ISBN 978-2-930754-59-8
Ludivine hannon
Familles, je vous aime
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Ludivine hannon
Familles, je vous aime
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Bastien Communi
Well, Here…
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AUTEUR
Le projet Well, Here trouve son origine dans l’étrange déclic qu’a pu constituer chez le photographe un questionnement à propos de la « plaquette Pionneer », ce condensé d’informations humaines adressé, lors d’une mission spatiale, à d’hypothétiques extraterrestres.
À travers différentes pratiques et techniques (argentique ou numérique, approche documentaire ou mise en scène), Bastien Communi a décidé de faire jouer entre elles des icônes aléatoires du quotidien, apparemment sans lien, des souvenirs et des traces, des visages et des paysages, laissant au lecteur, dans une impression d’étrangeté, la liberté de construire le sens des séquences entre elles, en équilibre entre réel et fiction.
Bastien Communi est un jeune photographe belge, diplômé de l’ESA « Le 75 » à Bruxelles (où il vit et travaille). Après quelques publications et expositions, et un premier projet auto-édité en 2022 (Alongside), il délivre ici un premier essai sobre, en noir et blanc, à mi-chemin du constat et de la fiction, de l’évidence et du sens caché…
Langue Français/Anglais
Format
26x36 cm à la française
Nombre de pages
80
Données techniques
Impression quadri. sur papier Cyclus
Offset 140 grs.
Couverture contrecollée sur carton de 2 mm. Dos carré avec mors Prix 35 euros ttc
ISBN 978-2-930754-52-9
Bastien Communi Well, Here…
Collection Première lame
Dans ce monde balisé par les images, la photographie ressemble peut-être un peu à l’océan du poète: toujours pareille et jamais la même, sans cesse recommencée. Premières lames, vagues inédites, ouverture, mouvement...
La présente collection, sous l’égide double des éditions du Caïd et de L’image sans nom, prolonge et renouvelle le travail de défrichage mené pendant quinze années avec les éditions Yellow Now, au sein de la collection «Angles vifs». Premières publications de photographes-artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles — au sens étendu: de nationalité, d’implantation ou de territoire d’activité —, défense et illustration d’une pratique d’auteur plus avide de prendre le large que de se laisser enliser, projets émergents, coups de sonde dans les remous actuels et les changements de sensibilités. Sans étiquette, sans préjugé hâtif, sans prise de tête (si ce n’est au vent). Sans exclusive.
Point de départ et d’aboutissement à la fois, carte de visite et terrain d’expérimentation, la collection «Première lame» mise résolument sur la vivacité du livre et défend les projets singuliers — le regard tendu souvent, ou perdu s’il le faut, vers de stimulants horizons.
Une marée pour démarrer, annuelle, livresque; et quelques alluvions et traces en bouteilles, de loin en loin, dérivant, disponibles…
Bastien Communi
Well, Here…
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Bastien Communi
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Bastien Communi
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Bastien Communi
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Bastien Communi
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Emma Cossée Cruz
Une masse grise
Cahier 13
Collection Cahiers 16 x 24 cm
64 pages
978-2-493242-14-3
25 € 5 janvier 2025
« Nul ne sait ce que peut un corps » écrit Spinoza dans son Éthique. C’est sur cette zone de non-savoir qu’Emma Cossée Cruz porte son regard dans Une masse grise, treizième publication de notre collection Cahiers, qui se propose de donner à voir des carnets de travail de photographes. Comme pour les autres titres de cette collection, le cahier d’Emma Cossée Cruz est composé d’archives photographiques, de croquis, d’esquisses, de notes : autant de matériaux qui constituent un corps esthétique autonome d’autant plus vital qu’il est encore en gestation.
On voit dans une Une masse grise des machines, des prothèses, des écrans tactiles, des casques de réalité virtuelle. Des interfaces qui couvrent un monde sans visage ni squelette. Les corps eux-mêmes sont presque absents alors que nombre de photographies sont prises dans des centres d’imagerie médicale ou de rééducation. S’ils apparaissent, c’est sous la pluie, transférés sur du plâtre, par morceaux ou presque effacés. Au fil des pages, une pâte semi-organique et amorphe prolifère. On ne sait pas si elle cherche à prendre ou à perdre une forme, elle rampe sur des objets techniques – des marchandises en somme –, un peu comme des pièces d’art détachées de leur contexte.
Le travail d’Emma Cossée Cruz croise plusieurs mediums, dont la photographie et la vidéo. Ce cahier 13 est publié à l’occasion d’une exposition de ses oeuvres dans notre galerie, à Marseille. Il propose de découvrir le regard d’une jeune artiste dont l’univers évoque autant David Cronenberg que des photographes comme Lynne Cohen ou Paul Graham.
Artiste franco-chilienne née en France en 1990, diplômée de l’École Supérieure des Beaux-arts de Paris, Emma Cossée Cruz a également étudié à l’Universität der Künste à Berlin auprès d’Hito Steyerl. Ses installations ont été exposées en France et à l’étranger. En septembre 2024, son travail artistique fera l’objet d’une exposition personnelle au Centre Claude Cahun, à Nantes.
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IRIS LEVASSEUR, CHORÉGRAPHIES
avec des textes de Philippe Piguet, Anaïs
Verdoux
et Nicolas Surlapierrer
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L’ARTISTE
Iris LEVASSEUR est née à Paris en 1972. Diplômée des Beaux-Arts de Paris, l’artiste a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger.
Ses œuvres sont notamment présentes dans les collections du Centre Pompidou - Musée national d’art moderne (Paris), du musée de la Chasse et de la Nature (Paris), ainsi que dans celles du Fonds National d’art contemporain, du FRAC Haute-Normandie ou de la Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon (Annecy).
MkF éditions
1, rue Maison Dieu - 75014 Paris
Distribution/Diffusion : Serendip Livres
EN LIBRAIRIE AOÛT 2024
Ce catalogue est publié à l’occasion de l’exposition Iris Levasseur | Chorégraphies présentée au musée de Tessé, Le Mans, Du 11 juillet 2024 – 5 janvier 2025
Depuis une vingtaine d’années, Iris Levasseur crée des œuvres singulières et puissantes autour de la figure du corps. Si elle puise d’abord dans des références multiples proche du réel, elle emprunte aussi ses modèles à l’histoire, qu’elle soit mythologique, artistique, ancienne ou contemporaine. La force de ces images invite à nous interroger sur le monde et porter notre regard sur les mutations dont il gronde.
L’ouvrage rassemble un ensemble de plus de 65 œuvres, peintures et dessins, provenant de collections publiques et privées, ainsi que de l’atelier de l’artiste.
978-2-493458-08-7
28 ¤
116 pages, relié cartonné, 21 x 20,5 cm
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DAVID
LEMAIRE (DIR.)
Adrian Schiess.
Aucune idée
S’il est généralement convenu qu’une œuvre d’art est un reflet de son temps, s’agit-il du temps qui passe ou du temps qu’il fait ?
Adrian Schiess considère la reconnaissance qu’il a obtenue à l’orée des années 1990 comme un « grand malentendu » que seul peut lever un autre pan de son œuvre. Un corpus peu regardé parce que d’apparence peut-être trop modeste, mais qui constitue le contrepoint indispensable la compréhension de sa démarche : les œuvres sur papier. Depuis le début de sa carrière, Adrian Schiess nourrit une pratique quotidienne du dessin. Il tente simplement de refléter son environnement sur le papier, au plus immédiat d’un geste sans virtuosité ni idée préconçue.
Le livre et l’exposition qui l’accompagne sont ainsi conçus comme un journal dessiné transgressant le temps linéaire. Car, si les jours du calendrier se suivent régulièrement, les années sautent en avant et arrière pour dessiner l’arrivée d’un printemps étalée sur près de vingt ans.
introduction David Lemaire entretien avec Ulr ich Loock coédition Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds
Les panneaux colorés d’Adrian Schiess prennent sens lorsqu’on observe les reflets de la lumière se mouvoir à leur surface.
Mais devant une feuille de papier, l’artiste s’astreint à devenir lui-même une plaque réfléchissante.
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collection Livres de–Fonds
format 17,5 x 23 cm, 144 p., broché isbn 978-2-88964-088-1 prix CHF 28 / € 24.50
EXPOSITION
AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LA CHAUX-DE-FONDS
Adrian Schiess, né à Zürich en 1959, est surtout connu pour son travail développé au début des années 1990 : de grands panneaux en aluminium, colorés au moyen de peinture appliquée au pistolet par des professionnels et disposés dans l’espace pour jouer avec les réflexions de la lumière ambiante. Depuis 1994, Schiess complète ces dispositifs par des photographies abstraites de grand format qu’il intègre à ses paysages au sol. Là aussi, comme dans sa peinture, il s’intéresse aux différentes textures et surfaces. Adrian Schiess cherche sans cesse à repousser les limites de la peinture en réfléchissant à l’idée et à la pratique du médium et en en modifiant sa définition.
Ulrich Loock, né en 1953, est un conservateur et critique d’art basé à Berlin. Il a été directeur de la Kunsthalle de Berne de 1985 à 1997, directeur du Kunstmuseum de Lucerne de 1997 à 2001, et directeur adjoint du Museu Serralves à Porto, Portugal de 2003 à 2010. Il a publié de nombreux ouvrages sur l’art contemporain, dont plusieurs entretiens avec Adrian Schiess, notamment dans Adrian Schiess. Das Singende, Malerei 1980-2020 Gespräche mit Ulrich Loock, DCV books, Berlin, 2014 et Adrian Schiess, un discours sur la peinture, très banal, très traditionnel, Analogues, Arles, 2020.
mot-clés artiste suisse, dessin, exposition muséale argu libraire toujours magnifiquement imprimés et accompagnés de textes alertes et érudits, les catalogues du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds permettent de découvrir des artistes émergent·es ou une pratique moins connue d’artistes réputé·es.
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La collection
Livres de -Fonds
dirigée par David Lemaire en coédition avec le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds
David Lemaire, né en 1980 à Namur, est docteur en histoire de l’art. Spécialiste de l’œuvre d’Eugène Delacroix, il est d’abord conservateur-adjoint au MAMCO avant de devenir conservateur et directeur du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds en 2018. Il a notamment publié Natacha Donzé. Festins (2021, art&fiction), Les hauteurs difficiles. La peinture religieuse d’Eugène Delacroix (2020, Les presses du réel), Luisanna Gonzalez Quattrini. Accroupissements (2018, art&fiction) et Alain Huck. La Symétrie du saule (2015, MAMCO).
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BENOÎT ANTILLE
Le monde de l’art face à la logique du projet
Enquête sur une révolution
silencieuse : « Moi, je n’arrive pas à mettre un début ou une fin au projet. J’en ai commencé tellement. Et les plus beaux sont ceux qui n’existent pas parce qu’ils ont fait peur. »
Du jour où j’ai commencé à travailler dans le domaine artistique, ma carrière a été rythmée par une succession de projets conditionnés aussi bien par les différents lieux que par les attentes de commanditaires ou de partenaires. Pour développer ces activités, il a fallu s’informer sur la politique culturelle d’organes publics et de fondations privées, avant de se plier à l’exercice du dépôt de projet pour obtenir des financements. Comme expert dans des commissions et membre de jurys, j’ai lu des centaines de projets imaginés par d’autres, parmi lesquels une majorité n’a probablement jamais vu le jour. Mais ce parcours n’a rien d’exceptionnel. Aujourd’hui, beaucoup d’actrices et d’acteurs culturels pensent leur pratique artistique, curatoriale ou académique à travers le prisme du projet, qui a envahi portfolios et sites internet. C’est bien simple, le projet est sur toutes les lèvres, souvent pour en souligner les dysfonctionnements.
collection CAT. Recherche
format 11 x 17,5 cm, 160 p., broché isbn 978-2-88964-087-4
prix CHF 16 / € 14
« C’est quoi ton projet ? »
Projet pour le weekend, projet de vacances, projet familial, projet professionnel, projet financier, projet d’entraide, projet politique, projet de construction, petit projet, grand projet, avec ou sans avenir : nous avons toutes et tous besoin de comprendre la logique inéxorable du projet.
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Benoît Antille est titulaire d’un Master of Arts en archéologie classique (Université de Fribourg, 2001) et d’un Master of Arts en pratique curatoriale (California College of the Arts, San Francisco, 2011). Il travaille principalement en tant que chercheur et conservateur indépendant basé en Suisse. Il est chercheur et professeur assistant à l’EDHEA, enseigne à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD) et prépare un doctorat à l’Université d’Amsterdam.
mot-clés projet, management, art contemporain, politique culturelle livres connexes Claire Bishop, Artificial Hells :
Art and the Politics of Spectatorship ; Boris Groys, En public ; poétique de l’auto-design ; Bojana Kunst, Artist at Work : Proximity of Art and Capitalism
Table des matières
PROLOGUE
Le projet comme mode de vie 15
I. Chronique d’une révolution silencieuse 27
Vers une nouvelle conception de l’art
Vers une économie de projet
Convergence
II. Le projet comme problématique pour le monde de l’art 57
La critique de l’économie de projet dans sa dimension instrumentale
Le projet comme conception de l’art
Le projet comme « forme de vie »
Le pratique du projet au regard de sa nature opératoire
III. Une grammaire du projet au service du monde l’art 77
Les dynamiques de l’économie de projet
Esquisse d’une généalogie du projet
Quantifier l’économie de projet du monde de l’art
1. L’économie de projet faible
2. L’économie de projet moyenne
3. L’économie de projet forte
4. Les appels à projets
5. Les commandes
6. Les initiatives internes
IV. Quatre regards d’artistes sur l’économie de projet 125
DONNA. Travailler entre art & science
SASHA. Une philosophie du Kunst-am-Bau
GLORIA. Une stratégie pour les résidences d’artistes
FILIPPO. L’art du projet
CONCLUSION
Quand le projet prend le pas sur l’œuvre 155
12 Prologue avant de se plier à l’exercice du dépôt de projet pour obtenir des financements. Parallèlement, j’ai commencé à réaliser des projets de recherche pour une école d’art, avant de devenir professeur. La plupart de ces projets ont porté sur des problématiques qui m’intéressaient personnellement. Mais j’ai aussi élaboré des projets répondant à la politique de l’institution, comme ce projet entre vélo et art contemporain, en lien avec le Tour de Romandie et la Foire du Valais. Durant toutes ces années, comme coordinateur de résidences d’artistes, expert dans des commissions et membre de jurys, j’ai lu des centaines de projets imaginées par d’autres, parmi lesquels une majorité n’a probablement jamais vu le jour. Mais, ce parcours n’a rien d’exceptionnel. Aujourd’hui, beaucoup d’actrices et d’acteurs culturels, pensent leur pratique artistique, curatoriale ou académique à travers le prisme du projet, qui a envahi portfolios et sites internet. C’est bien simple, le projet est sur toutes les lèvres, souvent pour en souligner les dysfonctionnements.
Prologue
Le projet comme mode de vie
Du jour où j’ai commencé à travailler dans le domaine artistique, ma carrière a été rythmée par une succession de projets. Engagé comme curateur dans un centre d’art périphérique doté d’un espace vaste et singulier, j’ai opté pour une programmation reposant sur des projets artistiques conçus spécifiquement pour ce contexte. Le but était d’attirer des artistes par une carte blanche, tout en créant de la visibilité à travers des expositions uniques et souvent spectaculaires. Devenu curateur indépendant, chaque projet était conditionné aussi bien par les différents lieux que par les attentes de commanditaires ou de partenaires. A travers ces activités, il a fallu s’informer sur la politique culturelle d’organes publics et de fondations privées,
l e P rojet comme mode de vie 13
Invitée dans le cadre d’une résidence sur le territoire rural, une artiste raconte comment, lors d’une séance avec les commanditaires, il lui a été demandé d’abandonner le projet de jardin participatif développé sur place, pour créer plutôt une sculpture monumentale sur le modèle d’un artiste japonais venu l’année précédente. Un duo d’artistes explique comment, dans une exposition collective, le projet d’installation site-specific qu’ils avaient développé perdit tout son sens quand la curatrice décida au dernier moment de la changer d’emplacement. D’autres parlent des difficultés qu’elles ont à monter des dossiers pour financer leurs projets artistiques, des contraintes administratives que cela représente et des limitations imposées par les critères de soutien des financeurs. Un curateur confie avoir été menacé par un responsable culturel de devoir restituer les fonds alloués à un projet participatif dont il s’occupait, parce que l’artiste n’avait pas respecté à la lettre les objectifs annoncés dans le dossier de candidature, etc. Mais, le projet ne réserve pas que des déconvenues fort heureusement. Car, selon le philosophe, critique et théoricien
14 Prologue des médias Boris Groys, la formulation de projets serait devenue « une préoccupation contemporaine majeure » (Groys, 2010, p.79).
Dans le cadre professionnel, aussi bien que dans la vie privée, toute anticipation a été élevée au statut de « projet » projet d’aménagement urbain, projet de retraite, projet de couple, de formation, de soin, de vacances, etc. Si bien que le philosophe danois Anders Fogh Jensen décrit la société occidentale comme une « société à projet » dont la figure principale serait un « homo projectus », qu’il désigne ainsi « non pas parce que les gens n›avaient pas de projets avant, mais parce que cela n’avait jamais été aussi existentiel » (Fogh Jensen, 2009, p.13). Or, si le projet semble être devenu une norme universelle de l’action, comment interpréter ce phénomène ? Connoté positivement, le vocable trahit un désir de puissance face au réel l’envie de dominer l’incertitude dans un monde sans projet de société fédérateur, dans une société néolibérale où l’individu est de plus en plus renvoyé à lui-même et au sein d’une économie
l e P rojet comme mode de vie 15 post-Fordiste qui a érigé l’innovation en religion. Et qu’en est-il du monde de l’art ?
Depuis que j’ai commencé à questionner la notion de projet, je n’ai cessé de m’étonner du peu d’intérêt que cette problématique a soulevé dans ce milieu. En presque dix ans de recherche, je n’ai compté que deux livres sur ce sujet et de rares essais et chapitres écrits par des artistes et des universitaires. Quant aux rapports d’experts sur les conditions de travail des artistes, ils ne lui portent guère plus d’attention. Comment expliquer ce silence, de la part d’un monde qui a scruté avec tellement d’attention ses propres modes de production ? Le projet serait-il un impensé du monde de l’art, ou simplement un faux problème ? C’est ce que me laissa penser Anthony Iles, un éditeur de la série thématique Documents of Contemporary Art de la Whitechapel Gallery, pour qui « il n’y a aucune urgence à traiter du projet » dans le cadre de cette série consacrée à des thématiques structurantes pour le champ de l’art (comme l’appropriation, la participation ou l’activisme). Il faut dire qu’aujourd’hui le mot « projet » est devenu
16 Prologue tellement neutre et banal à force d’être utilisé, qu’il paraît vide de sens. On parle de « projet » au lieu « d’œuvre » comme si cela revenait au même. Or, ces notions ne sont pas interchangeables.
L’œuvre et le projet définissent deux types de productions et d’économies différentes. Associée au marché de l’art, l’économie d’œuvre, procède de l’artisanat, d’où émerge la catégorie « d’art » depuis la Renaissance. Dans ce cas, un « objet » d’art est réalisé en amont, souvent dans un atelier, avant d’être présenté à un public pour être vendu. Le moment de la production et celui de la consommation étant clairement différenciés, cet objet est à prendre ou à laisser. Avec le projet, au contraire, la transaction peut commencer en amont, parce qu’elle porte sur un objet en devenir. Les différentes parties engagées pouvant influer sur l’intégralité du processus de production, le projet artistique est donc sujet à négociations et adaptations. Par ailleurs, si l’objet d’art circule librement dans l’espace et dans le temps, notamment à travers le marché, chaque projet renvoie à une situation singulière, contextuelle pour ne
l e P rojet comme mode de vie 17 pas dire conjoncturelle. Dans ce cas, on parlera d’une « économie de projet », liée historiquement au phénomène de la commande artistique, qui rapproche le travail des artistes de celui des architectes ou des designers.
Mais poussons la logique de l’œuvre et celle du projet au-delà de la perspective économique. Quelles conceptions de la création ces notions suggèrent-elles ? Selon une idée communément admise, l’œuvre reflèterait l’intériorité d’un artiste. De ce point de vue, l’atelier sert de retranchement c’est un espace privé, dans l’intimité duquel se joue l’acte de création. Évoquant un moment passé dans celui de Rodin, le jeune Stefan Zweig met en scène une telle conception en racontant comment le sculpteur, s’étant laissé embarqué dans le processus créatif au détour d’une simple retouche, en vint à évacuer la présence de ce regard extérieur jusqu’au moment de rendre son tablier. Et l’écrivain de conclure : « Durant cette heure, j›avais vu à découvert le secret éternel de tout grand art […] : la faculté de s›abstraire de soi-même, de s›abstraire du monde, qui est le propre de
18 Prologue tous les artistes » (Zweig, 1993, p.178). Or, c’est à une logique diamétralement opposée que répond le projet, qui déprivatise, extériorise et socialise le processus créatif pour mieux agir dans le monde. A cette fin, il embrasse, plutôt que de les rejeter, les déterminations extérieures qui influent sur la création artistique.
Entre « l’œuvre » et le « projet » se dessinent donc des logiques qui ne se recoupent pas toujours. De ce fait, il nous apparaît utile, sinon urgent, de mieux comprendre la culture du projet qui s’est immiscée dans le monde de l’art et de se doter d’outils pour problématiser cette modalité de travail qui prend de plus en plus de place dans la vie des artistes. Le but du présent livre est d’aborder cette problématique et d’ouvrir une discussion basée sur l’hypothèse suivante : depuis que le monde de l’art a commencé à produire par le prisme du « projet » plutôt que par celui de « l’œuvre », il a été le témoin d’une « révolution silencieuse » qui a non seulement fait émerger une nouvelle économie pour les artistes mais aussi une nouvelle conception de l’art. Ces changements se
l e P rojet comme mode de vie 19 sont, en effet, passés à bas bruit, par glissements successifs, entre les années 1960 et 1990.
Parce que le monde de l’art a intégré le projet sans questionner cette modalité de travail, je vais procéder à rebours du bon sens, en finissant avec ce par quoi j’aurais pu débuter. A des fins heuristiques, je commencerai par décrire les différents enchaînements de cette « révolution silencieuse », puis exposerai les réactions qu’elle a suscitée dans le monde de l’art, avant de proposer mon approche qui implique l’élaboration d’une grammaire du projet. Ça n’est qu’à la fin, pour éclairer ce qui précède rétroactivement, qu’on cherchera à savoir ce qu’est un projet.
Le présent livre est issue de quatre projets de recherche réalisés par l’Institut en Arts Visuels (IRAV) de l’École de design et haute école d’art du Valais (EDHEA), qui ont été menés sur le terrain. Il ne s’agit donc pas d’un ouvrage théorique, mais d’une réflexion issue d’expériences pratiques et de rencontres avec des artistes et autres acteurs·trices culturels
22 Prologue ses préférences, les opportunités qui se présentent et sa conception de l’art. v ers une nouvelle
Chronique d’une révolution silencieuse
Vers une nouvelle conception de l’art Entre les années 1960 et 1990, le monde de l’art a été le témoin d’un changement de terminologie qui est presque passé inaperçu. Praticiens et théoriciens en sont venus à parler de « projet » plutôt que « d’œuvre » pour décrire la production artistique. Alors que des chantres du modernisme comme Clément Greenberg ou Harold Rosenberg n’y recourent presque jamais, le terme de « projet » apparaît de manière récurrente dans les écrits qui accompagnent l’émergence de l’art conceptuel et des pratiques site-speficic (i.e., des œuvres créées en fonction d’un contexte particulier, comme le Land Art). Dans Six Years: The Dematerialization of the Art Object from 1966 to 1972, que Lucy L. Lippard publie en 1973, le mot « projet » apparaît plus d’en centaine de fois, dont une au moins entre
- Ars contemporaneus alpinus : Approche critique des pratiques site-specific dans le contexte paysager (ACA, 2013-2015) a questionné l’usage de projets culturels comme les parcs à sculpture et les festivals de Land Art à des fins de développement territorial. En ce faisant, cette recherche permis d’identifier les dynamiques de l’économie de projet et de développer une méthodologie pour l’analyser ; - Creative Village : Un projet pilote pour le village de Leytron (CVL, 2015-2018), s’est focalisé sur les attentes et modalité de travail des actrices et acteurs de l’économie de projet, à travers un programme curatorial commandité par une commune valaisanne ; - Les nouveaux produits du terroir : Le territoire rural comme terrain d’innovation pour l’art contemporain (NPT, 2018-2019) s’est intéressé aux modes de fonctionnement et aux stratégies d’artistes socialement engagés opérant à partir du territoire rural ; - quant à Mapping de l’économie de projet dans le champ de l’art : Les Cantons de Vaud et du Valais comme case studies
12 Prologue avant de se plier à l’exercice du dépôt de projet pour obtenir des financements. Parallèlement, j’ai commencé à réaliser des projets de recherche pour une école d’art, avant de devenir professeur. La plupart de ces projets ont porté sur des problématiques qui m’intéressaient personnellement. Mais j’ai aussi élaboré des projets répondant à la politique de l’institution, comme ce projet entre vélo et art contemporain, en lien avec le Tour de Romandie et la Foire du Valais. Durant toutes ces années, comme coordinateur de résidences d’artistes, expert dans des commissions et membre de jurys, j’ai lu des centaines de projets imaginées par d’autres, parmi lesquels une majorité n’a probablement jamais vu le jour. Mais, ce parcours n’a rien d’exceptionnel. Aujourd’hui, beaucoup d’actrices et d’acteurs culturels, pensent leur pratique artistique, curatoriale ou académique à travers le prisme du projet, qui a envahi portfolios et sites internet. C’est bien simple, le projet est sur toutes les lèvres, souvent pour en souligner les dysfonctionnements.
24 c hronique d’une révolution silencieuse guillemets, comme pour mieux souligner l’introduction d’un nouveau concept [dans les années 1960,] comme de jeunes artistes américains furent invités en europe, de jeunes artistes européens commencèrent à venir à new York de manière indépendante, faisant ainsi des contacts avec leurs pairs et mettant sur pied des « projets » internationaux peu onéreux mais de grande ampleur qui n’étaient pas affiliés au système des galeries (lippard, 1973, p. X X).
Le projet fait donc son entrée dans le monde de l’art à un moment où l’objet d’art se retrouve en crise. En tant que modalité de travail et concept, cette notion fait partie intégrante des stratégies élaborées par les avant-gardes des années 1960-1970 pour dépasser une conception moderniste de l’œuvre, décrite par des historiens de l’art comme Greenberg et Michael Fried comme un objet atemporel, régi par ses propres règles, répondant à une recherche de « pureté » inscrite dans la spécificité du medium peinture ou sculpture, rejetant ainsi toute forme de détermination
v ers une nouvelle conce P tion de l’art 25 extérieure à l’art. Dans le contexte politique et social de ces années (marqué par le mouvement féministe, par Mai 68 en France et par le Civil Rights Movement ou les manifestations contre la guerre du Vietnam aux Etats-Unis), une telle vision était, en effet, devenue indéfendable. Contre l’idée de l’œuvre comme monde en soi, le projet a permis à une nouvelle génération d’artistes de repolitiser l’art dans la lignée des avant-gardes du début du siècle, telles que le Bauhaus et le Constructivisme, en abordant la production artistique dans un réseau de déterminations politiques, sociales, économiques et culturelles. De ce point de vue, le projet a été associé à deux types de pratiques l’art conceptuel et les pratiques site-specific.
Un des buts de la dématérialisation de l’œuvre et de sa réduction à l’état de concept articulé à une réalisation (devenue secondaire), donc de projet, était de parasiter la logique marchande de l’économie d’œuvre en supprimant l’objet-même de la transaction : l’œuvre d’art. On sait bien cependant que l’art conceptuel n’a pas complètement déjoué les déterminations économiques qui pèsent sur cet objet,
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À paraitre, janvier 2025
éditions Lorelei, coll. « Frictions »
60 p., 17 × 10,7 cm
ISBN : 978-2-9584193-7-0
10 €
Penser la portée politique et philosophique des images de la Palestine nous force, d’abord, à comprendre les conditions de visibilité particulières qui y sont associées. « D’une part, les Palestiniens luttent contre l’invisibilité, qui est le sort auquel ils ont résisté depuis le début, d’autre part, ils luttent contre les stéréotypes médiatiques : l’Arabe masqué, la kufyya, le Palestinien lanceur de pierres — une identité visuelle associée au terrorisme et à la violence » (Edward Saïd). Aujourd’hui, il faudra ajouter les images des Palestiniens en tant que victimes : enfants tués ou blessés, familles désespérées, masses attendant aux points de contrôle.
Comment produire une visibilité qui ne se laisse pas absorber par le fux des images surdéterminées, comment créer des images qui perturbent les stéréotypes au lieu de les stabiliser ? Cet essai cherche à penser ces questionnements à travers des projets artistiques palestiniens, en particulier dans le champ de l’art vidéo et du cinéma, depuis les années 1960.
Sommaire
1+1 = 3 : au-delà d’un dualisme idéologique
Exploser les cadres
Réappropriation de l’image de soi : images révolutionnaires retrouvées
Rendre visible ce qui ne se voit pas : violences structurelles
Stefanie Baumann est chercheure à l’Institut de philosophie de l’Université Nouvelle de Lisbonne (IFILNOVA), où elle dirige le groupe de travail Thinking Documentary Film. Docteure en philosophie de l’Université de Paris 8, elle a enseigné la philosophie, l’esthétique et les théories de l’art contemporain à l’Université Paris 8 (2007-2010), à l’Académie libanaise des Beaux-Arts/Beyrouth (2012-2015), à Ashkal Alwan/Beyrouth (2013) et au Maumaus Study Program à Lisbonne (depuis 2016). Pendant le semestre d’été 2023, elle a été professeur intérimaire de philosophie à la HfBK de Dresde. Membre du collectif Suspended spaces, elle collabore depuis plusieurs années avec plusieurs artistes et cinéastes (Esther ShalevGerz, Marie Voignier, Mounira al Solh).
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À paraitre, janvier 2025
éditions Lorelei, coll. « Frictions »
60 p., 17 × 10,7 cm
ISBN : 978-2-9584193-6-3
10 €
L’histoire de l’art du XIXe siècle est souvent décrite comme un champ de tensions entre deux grandes tendances : d’un côté, l’art bourgeois, contrôlé par les académies des beaux-arts et conforme aux attentes du pouvoir ; de l’autre, l’art pour l’art, qui revendique son autonomie par rapport au champ social et politique, et rompt avec le conformisme bourgeois. La notion d’Art social propose une troisième voie en prônant un art pourvoyeur de changements sociaux et politiques.
La notion d’Art social sert alors de porte-drapeau à divers groupes politiques et artistiques tout au long du XIXe siècle, atteignant son apogée dans la dernière décennie, au sein de la mouvance anarchiste. De 1889 à 1896, des écrivains, artistes et activistes se rassemblent et utilisent notamment la revue L’Art social comme plateforme pour prôner la lutte contre la bourgeoisie, l’art comme moyen révolutionnaire, et l’accès à la culture pour tous comme vecteur d’émancipation. La présente anthologie réunit une sélection de textes relatifs à cette aventure intellectuelle.
Sommaire
— Avant-propos
— Adolphe Tabarant, « Le Club de l’art social », 1890
— Gabriel De La Salle, « Prise d’armes », 1891
— Ernest Museux, « Mission », 1891
— Bernard Lazare, « L’Écrivain & l’art social », 1896
— Louis Kroujok, « L’État maître ès-arts », 1896
Biographies
Gabriel De La Salle (1849-1914) exerça divers métiers comme comptable, libraire et publiciste. Il co-dirigea, aux côtés d’
Eugène Chatelain, la revue L’Art Social publiée de novembre 1891 à février 1894. Dans « Prise d’armes », paru au sein du premier des 26 numéros, il présente le combat social à mener sur le plan de l’art.
Louis Kroujok : Les directeurs de publication n’ont trouvé aucune autre apparition de ce nom et émettent l’hypothèse qu’il s’agit d’un pseudonyme. La signifcation du terme «kroujok» (en Russie, un cercle où les participants se réunissent pour poursuivre une activité commune, notamment artistique, et qui joue un rôle majeur dans l’éducation et le développement personnel des enfants et des adultes) appuie cette théorie.
Bernard Lazare (1865-1903) fut écrivain, critique littéraire et journaliste politique anarchiste. Il publia, en 1894, L’Antisémitisme, son histoire et ses causes, une analyse des origines de l’antisémitisme et s’impliqua dans le mouvement en faveur de la révision du procès Dreyfus. Sa lettre « J’accuse… ! » fut reprise par Émile Zola. L’Affaire suscita chez Bernard Lazare des questionnements sur la persistance de l’antisémitisme et le conduisit en 1897 à adhérer brièvement, au mouvement sioniste institutionnel.
Il cofonda en 1896 le Groupe de l’Art social, et participa à la revue L’Art social, réactivée la même année. Dans la conférence « L’écrivain et l’art social » donnée en avril 1896 dans le cadre des activités du groupe, puis publiée dans la revue, Bernard Lazare propose une réinterprétation de l’histoire littéraire, visant à légitimer l’Art social.
En 1892, De La Salle ft le projet d’un Théâtre d’Art social qui connut une seule et unique représentation l’année suivante. Le poète Ernest Museux (1853-1917) est l’auteur de l’ouvrage Eugène Pottier et son œuvre : les défenseurs du prolétariat paru en 1898. Il contribua à la revue L’Art social notamment avec l’article intitulé « Mission » paru dans le numéro de décembre 1891.
Journaliste, écrivain et critique d’art libertaire, Adolphe Tabarant (1863-1950) fut le secrétaire du Club de l’Art social, dont les statuts furent publiés dans les Annales artistiques et littéraires le 15 novembre 1889. Il en présente les principes dans cet article paru au sein de La Revue socialiste pour laquelle il est journaliste.
Il fut l’un des signataires de la pétition pour la révision du procès Dreyfus parue le 16 janvier 1898 dans L’Aurore. Proche du milieu impressionniste et de l’artiste Camille Pissarro rencontré au Club de l’Art social, il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la peinture.
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Manifestes 8
Charlotte Laubard
Changer l'art par ses marges ?
Plaidoyer pour une inclusivité profonde
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Titre
Changer l’art par ses marges ?
Plaidoyer pour une inclusivité profonde
Autrice
Charlotte Laubard
Sortie
Mars 2025
Format
Poche (105 x 170 mm)
Contact Faye Corthésy
HEAD – Genève
Av. de Châtelaine 5 1203 Genève faye.corthesy@hesge.ch
Ce livre propose une réflexion sur les conséquences des appels à une plus grande inclusivité dans l’art contemporain.
Depuis l’exposition des Magiciens de la Terre en 1989 jusqu’aux deux plus récentes éditions de la documenta et de la Biennale de Venise, l’ouverture du monde de l’art occidental à des acteur·ices qui en avaient été exclu·es historiquement génère de vives discussions. Si les milieux artistiques et culturels s’accordent depuis une dizaine d’années sur cette nécessaire ouverture à l’heure d’un monde globalisé et hyperconnecté, les modalités pour y parvenir sont loin de faire consensus. Qui mérite d’être inclus·e ? Sur quelles bases ? Qui choisit d’inclure ? Qui reste à l’écart ? En s’évertuant à donner plus de place et à juste titre aux créateur·ices femmes, trans, non binaires, racisées, neurodivergentes, aux autodidactes et autres outsiders, aux collectifs et aux communautés, règle-t-on seulement le problème ? Aborder la création par le seul prisme catégoriel des identités et des profils sociologiques ne fragilise-t-il pas leur contribution et leur légitimité à faire partie d’une histoire de l’art construite jusqu’ici selon des préceptes esthétiques qui sont aux fondements mêmes de leurs marginalisations ?
Ce livre propose de revenir d’abord sur quelques-uns de ces critères de jugement à l’origine de ces exclusions : la prééminence de la contemplation et du sentiment du beau, la séparation tradition-modernité, l’innovation disruptive, la figure du génie, la survalorisation des intentions de l’auteur·ice et de leur positionnement critique. Malgré les tentatives de nombres d’artistes pour s’en défaire tout au long des 20e et 21e siècles, ils continuent à prévaloir aujourd’hui dans les institutions muséales, les écoles d’art, le marché de l’art, la critique et dans l’opinion publique. Mais décider de les mettre de côté ou du moins de les minorer, de faire entrer d’autres manières de faire et d’autres positions, n’exposerait-il pas l’art à une attrition de ses spécificités, voire même à sa dissolution, comme le dénoncent certains esprits chagrins ?
Plutôt que d’entrer dans une énième discussion sur la définition de l’art, de ses limites et de ses marges, ou de postuler une utopique égalité d’accès, Charlotte Laubard propose de changer de focale. Inspirée notamment par son expérience des Nouveaux commanditaires qui donne à la création artistique un rôle social différent, elle s’intéresse aux usages et aux relations que certaines pratiques artistiques établissent. S’inspirant des avancées récentes des visual studies et de l’anthropologie visuelle, elle propose de revaloriser les nombreux autres modes relationnels et agentivités qu’a eu l’art dans le passé et dans d’autres cultures. Car, en plus d’exacerber la sensibilité et d’élargir le champ de conscience, des artefacts peuvent ou ont pu protéger, soigner, donner accès à des entités invisibles, influer le cours de l’existence, transmettre des connaissances, affirmer des valeurs communes, commémorer, résoudre des situations, rassembler, célébrer…
Un tel élargissement du champ de l’art à partir de ces pratiques jusqu’ici largement marginalisées en Occident, ébranle ses fondements et ses institutions, mais c’est seulement à ce prix qu’une véritable inclusivité pourra profondément s’ancrer et se vivre.
L'autrice
Charlotte Laubard est chargée de cours en théorie de l’art à la HEAD – Genève depuis 2013. De 2017 à 2023, elle a assumé le rôle de responsable du Département Arts visuels de la HEAD.
Historienne de l’art et commissaire d’expositions, elle a travaillé dans différentes institutions occidentales dédiées à la création artistique contemporaine à New York, Turin et Kiev, avant de diriger le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux de 2006 à 2013. Parmi ses projets d’expositions, elle a été curatrice de l’édition 2017
La collection
La cellule éditoriale HEAD – Publishing, fondée en 2021 par la HEAD – Genève, publie la collection Manifestes qui met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteur·ricexs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains. HEAD – Publishing valorise une large diffusion des connaissances en proposant ses publications en formats numériques en libre accès (ePub, lecture à l’écran, PDF) ou en impression à la demande sur son site Web : head-publishing.ch, et à travers des publications au format poche vendues à prix abordable en librairies. Sept premiers titres de la collection Manifestes sont parus : Manifesto of Interiors :
de Nuit Blanche à Paris, du Pavillon Suisse à la Biennale de Venise de 2019 avec les artistes Pauline Boudry & Renate Lorenz. Elle est aussi la co-fondatrice et médiatrice du programme des Nouveaux commanditaires en Suisse.
Les réflexions de cet ouvrage s’inscrivent dans le prolongement de ses précédentes recherches sur les pratiques autodidactes de l’art qui ont conduit à la présentation en 2021 de l’exposition collective « L’énigme autodidacte » au MAMC+ de Saint-Etienne.
Thinking in the Expanded Media de Javier Fernández Contreras, Enquête/création en design de Nicolas Nova, Comment quitter la Terre ? de Christophe Kihm, Jill Gasparina et Anne-Lyse Renon, MRIOIR MIOIRR de Carla Demierre, Design sous artifice : La création au risque du machine learning d’Anthony Masure, Le style anthropocène de Philippe Rahm et Ce que l’histoire fait au graphisme de Clémence Imbert. Ces livres sont disponibles en français et en anglais. Ils sont distribués dans l’espace francophone par Paon Diffusion et dans un réseau de librairies internationales par Antenne Books et Public Knowledge Books.
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En librairie
Décembre 2022
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Isbn : 978-2-490516-08-76
Prix de vente public : 16,90 euros ttc 144 pages, broché, 15x21 cm
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également disponible en
Les marchés de l’art
le guide pour monter sa collection
Paul FERLONI
Vous rêvez d’acheter votre première œuvre, voir même de débuter votre collection ? Pas si simple quand on ne connait pas les spécificités du marché de l’art.
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Auteur
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Paul FERLONI évolue depuis plusieurs années dans le milieu des maisons de ventes et des galeries internationales. Dîplomé de l’École du Louvre et de l’École de management Audencia, il est également le fondateur de Libretis, galerie spécialisée dans la vente d’art, principalement sur internet.
SiKiT éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
DICTIONNAIRE DES FILMS FRANÇAIS
PORNOGRAPHIQUES & EROTIQUES
16 et 35 MM
Christophe Bier (sous la direction de), collectif
Cinéma, dictionnaire
185 x 245 mm
Relié, 1196 pages
Dos carré cousu, signet Français
Prix 90,35 euros
ISBN 978-2-36320-001-3
Dépôt légal 2e trim. 2011
Notices détaillées : fiches techniques, distribution, résumés, critiques, notes, interdictions, date de sortie et salles d’exclusivité, titres alternatifs.
Les avis de la Commission de contrôle justifiant interdictions et demandes de coupes éclairent les motivations de la censure. Recensement exhaustif des films pornos, tournés entre 1974 et 1996, ainsi que de nombreux films érotiques comme Emmanuelle, Anatomie d’un rapport de Catherine Breillat, L’Âge d’or ou Et Dieu créa la femme de Roger Vadim... 100 pages d’index des noms et des titres. Ouvrage soutenu par Le CNL et le CNC.
Unanimement salué par la presse : Libération, Le Monde, Le Parisien, Les Inrockuptibles, Le Nouvel Observateur, Les Cahiers du cinéma, Paris Match, Le Point, Art Press, Rock & Folk, Brazil, Technikart…
Voilà un possible hurlement en faveur de Sade. Voilà de la rigueur. On comprendra donc qu’il s’agit de littérature avant tout et que cet étonnant ouvrage est à coup sûr une des plus audacieuses aventures éditoriales de ces dernières années. (Alexandre Mare, Art Press, juin 2011).
Christophe Bier est rédacteur pour Mad Movies, Sofilm, Schnock, chroniqueur pour Mauvais Genres sur France Culture, réalisateur de documentaires pour Ciné Cinéma, il a déjà écrit sur la loi X (Censure-moi, histoire du classement X, L’Esprit frappeur, 2000) et animé plusieurs conférences sur le cinéma porno. Il s’est entouré de 27 rédacteurs dont François Cognard, Gilles Esposito, Alain Minard, Jean-François Rauger, Jacques Zimmer.
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Dick Tomasovic Shots!
Alcool et cinéma
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Vider son verre. Crever l’écran.
L’alcool au cinéma en 40 films !
Premier livre en français consacré à l’alcool au cinéma, « SHOTS! ALCOOL & CINÉMA », a été pensé par Dick Tomasovic sous la forme d’un catalogue irraisonné, sans souci d’exhaustivité (impossible sur un tel sujet). Cet essai addictif, richement illustré, s’organise autour d’une quarantaine de « shots » emblématiques des problématiques relatives à la représentation de l’alcool au cinéma. Présentés dans un ordre chronologique, ces shots laissent deviner une véritable histoire évolutive des mœurs et de la place de l’alcool dans nos sociétés. Ils constituent aussi un voyage réjouissant et stimulant entre les films, les cinéastes et les images issus de notre mémoire collective cinéphilique.
À la fois sujet, motif et figure de prédilection du cinéma, l’alcool est présent dès les films des premiers temps, traverse les censures et les époques pour rester encore aujourd’hui un enjeu important de la représentation du cinéma contemporain.
Personnages d’ivrognes, d’abstinents ou de contrebandiers, situations éthyliques comiques ou tragiques, symbole de virilité et de force de caractère ou signe de faiblesse psychologique et de déchéance morale, l’alcool garde au cinéma ses qualités polymorphes, ses fonctions ambivalentes et ses valeurs ambigües. Les images de l’alcool, plaisantes ou répugnantes, structurent l’imaginaire et les conceptions du spectateur, bien avant qu’il ne devienne consommateur. Le cinéma donne le goût de l’alcool. Mais l’alcool donne aussi le goût du cinéma en lui offrant des situations homériques, des personnages magnifiques et des images poétiques. Car filmer l’alcool, c’est filmer l’ivresse. Cet ouvrage s’intéresse aux mises en scène de l’alcool, à la manière dont l’alcool, et ses usages, dynamise le cinéma, quitte à troubler ses formes narratives et figuratives. Passant en revue des dizaines de films issus de l’histoire du cinéma et d’innombrables scènes inoubliables, de Méliès à Ozu, d’Hitchcock à Cassavetes, des Tontons flingueurs aux Bronzés, de Jackie Chan à Mickey Rourke, de James Bond à Roger Rabbit et de Rio Bravo à Springbreakers, cet essai, revigorant, abreuvera les cinéphiles assoiffés.
Auteur
Dick Tomasovic : Né à Liège (Belgique) en 1974, Dick Tomasovic est professeur à l’Université de Liège où il enseigne les théories et les pratiques du cinéma et des arts du spectacle. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma : Le Palimpseste noir. Notes sur l’impétigo, la terreur et le cinéma américain contemporain (Editions Yellow Now, 2002), Freaks. La monstrueuse parade de Tod Browning (CEFAL, 2006), Le Corps en abîme. Sur la figurine et le cinéma d’animation (Rouge Profond, 2006), Kino-Tanz. L’art chorégraphique du cinéma (Presses Universitaires de France, 2009), Shots! Alcool et cinéma (Editions du Caïd, 2015), Batman, une légende urbaine (Les Impressions nouvelles, 2019).
Langue Français
Format 16x23 cm à la française
Nombre de pages 192
Reliure
Dos carré collé PUR
Couverture
Souple à rabats
Prix 25 euros ttc
ISBN 978-2-930754-04-8
Dick Tomasovic Shots!
Alcool et cinéma
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Dick Tomasovic Shots!
Alcool et cinéma
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Alcool et cinéma
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Dick Tomasovic Shots!
Alcool et cinéma
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Collectionner les tombes, André Chabot Editions Païen
Collectionner les tombes est un projet d’édition qui s’appuie sur le fonds photographique André Chabot, constitué de plus de 250 000 photographies de cimetières. À la fois livre d’artiste et catalogue, Collectionner les tombes propose une balade dans ces archives funéraires atypiques et méconnues. Cet ouvrage est porté par les éditions Païen, cofondé par Lia Pradal et Camille Tallent en 2015.
“ La mort est iconophile ” déclarait Philippe Ariès dans l’emblématique Images de l’homme devant la mort (1983). Cette phrase pourrait jouer le rôle d’épitaphe à la vie d’André Chabot, artiste autodidacte et collectionneur compulsif né en 1941. Depuis une cinquantaine d’années, il s’attache à une étrange entreprise documentaire. Il élabore une œuvre photographique d’envergure rassemblant à ce jour des dizaines de milliers de photographies en noir et blanc. Son unique sujet est l’art funéraire. Depuis 1972, il dresse un inventaire de tombes, sculptures, chapelles sépulcrales, hypogées, cénotaphes et autres catacombes, photographiés dans plus de soixante-dix pays. Grâce à ce fonds iconographique massif, André Chabot préserve par l’image le patrimoine discret du funéraire mondial. Avec la collaboration d’Anne Fuard, il conçoit une véritable cartographie, qu’il archive sous forme de planches contact, date et référence méthodiquement, par pays et par villes. En perpétuel développement, cette archive obsessionnelle qui tend idéalement à l’exhaustivité, a un double intérêt, tout à la fois documentaire et artistique.
Le présent ouvrage puise dans le temple d’archives d’André Chabot et place au premier plan l’art funéraire, cet enfant pauvre de l’architecture et de l’artisanat, relégué aux frontières de la ville et dans les zones d’ombres de la culture.
L’édition est pensée comme une archéologie visuelle du cimetière et prend la forme d’une infinie promenade où le regardeur arpente la page comme il arpente les allées d’un cimetière en découvrant une myriade de motifs, de symboles, de matières et de formes.
Le livre sera accompagné d’une annexe composé d’un texte du directeur des collections du musée Niécephore Nièpce et de la chercheuse Ambre Charpier, ainsi que d’un essai visuel de la photographe Marie Quéau.
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COLLECTIONNER
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COLLECTIONNER LES TOMBES
500 ex - 50 €
(1) LIVRE PRINCIPAL
Il est composé exclusivement du fonds de photographies de cimetière d’André Chabot.
Impression : risographie
Pages : 208
Reliure : livrets cousus collés (dos apparent)
Format : 21,5 x 30 cm
(2) ANNEXES
Impression : offset numérique couleur
Pages : 48 pages
Reliure : livret cousus
Format : 21,5 x 30 cm
COUVERTURE
jacquette sérigraphié en 4 pans plié
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Maquette provisoire du livre
Contact en charge du suivi
Lia Pradal - 06 21 45 58 19 lia.pradal@gmail.com
L’éditeur : editionspaien@gmail.com → @p.a.i.e.n → www.paien.info
Argumentaire - Éditions FP&CF 2023
L’auteur :
Jonathan LLense est un photographe français né en 1984 qui opére dans le champ de la photographie contemporaine.
Au-delà des commandes pour la presse et les créateurs de mode, Jonathan développe un travail personnel important au travers de ses publications chez FP&CF.
Infos techniques :
Livre photo de 112 pages impression offset UV Format 15x23 cm avec jaquette de 55x43cm - 2 versions différentes
Livret de textes de 16 pages, format 10x15 cm
Mise en pages de Guillaume Grall - Building Paris
Conception graphique avec Cyntia Morilleau
FASCINUS
de Anais Bigard - Bachmann et Ombline Ley
Le projet :
Fascinus est le fruit de la collaboration entre deux artistes, la photographe Anaïs BigardBachmann et la réalisatrice Ombline Ley.
Tout a commencé dans une cave, où Ombline fait une découverte de taille : une collection de revues fétichistes des années 70, oubliée depuis quinze ans. Elle partage évidemment cette pépite avec Anaïs, qui aime bien qu’on la tienne au courant quand il y a des jolies choses. Bien sûr, le projet ne s’est pas fait immédiatement.
Ça a été à la fois très long, et très dur. La masse de travail étant particulièrement énorme, elles font appel à une équipe de gens ambitieux qui souhaitent passer des moments de qualité en leur compagnie. Ensemble, et avec beaucoup d’endurance, ils ont sorti un bel objet de 23 cm. Cela les rend très heureux. D’ailleurs, ils vont peut-être s’allumer une petite cigarette pour fêter ça.
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Contact : Maxime Milanesi — maxime@editionsfpcf.com — 0660839830 — www.editionsfpcf.com
UNCERTAIN LIFE AND SURE DEATH
de Jonathan LLense
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UNCERTAIN LIFE AND SURE DEATH
de Jonathan LLense
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UNCERTAIN LIFE AND SURE DEATH
de Jonathan LLense
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UNCERTAIN LIFE AND SURE DEATH
de Jonathan LLense
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Vincent Jendly Lux in tenebris
Lux in tenebris est un voyage en mer inédit et intime. L’auteur, Vincent Jendly, photographe, a embarqué à bord de cinq cargos de marine marchande pour éprouver sa relation ambivalente avec l’eau, développée après avoir échappé à la noyade lorsqu’il était enfant. Ici, dans l’univers étrange des grands cargos, la nuit est hostile : dans les ténèbres les plus profondes, quand le temps est couvert et que le bateau disparaît complètement, plus rien ne le distingue de l’eau, et la mer invisible devient encore plus abyssale.
Lors de son premier voyage, quand Vincent Jendly aperçoit une lueur indéterminée à l’horizon, il se revoit ouvrir les yeux après son accident, dans la lumière éclatante baignant ses proches
qui le veillent, et il voit la vie dans la mort. Le résultat de ces voyages souvent inconfortables, parfois dangereux, est un travail cathartique, un défi aux ténèbres.
Lux in tenebris est le dernier travail personnel de Vincent Jendly, réalisé entre 2015 et 2020. Il a été présenté pour la première fois au festival Images Vevey en septembre 2020 et a été montré cet été 2021 au festival Images Gibellina, en Sicile, puis au Musée de la Photographie de Charleroi, en Belgique.
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format 24.5 x 33 cm, 144 pages isbn 978-2-88964-043-0 chf 55 / euro 45
genre photobook sujets abordés mer, cargos, documentaire, voyage
texte de Vincent Jendly langues fr/ang
———Vincent Jendly est né à Fribourg (Suisse) en 1969. Il a grandi en France et s’est installé à Lausanne en 1994, où il vit et travaille actuellement. En 2009, il a pris le parti radical de changer de vie et de se consacrer entièrement à la photographie de manière professionnelle. Le photographe a réalisé sa première série sur la ville de New York de 2009 à 2012. Elle a rapidement fait l’objet de plusieurs expositions personnelles, distinguée dans des prix internationaux, et plusieurs fois publiée. Sa série récente Lux in tenebris a été montrée au festival Images Vevey en 2020, puis au festival Images Gibellina et au Musée de la photographie de Charleroi (Belgique) en 2021. ———
« Dans ce travail cathartique, j’ai trouvé ce dont j’avais besoin : je ne flotte plus la nuit pour y défier les ténèbres. Je me sens vivant du réveil au coucher. »
UN VOYAGE EN MER INÉDIT ET INTIME, UN DÉFI AUX TÉNÈBRES
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Emilien Itim
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ÉDITIONS DES GRANDS CHAMPS
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Laure Belhassen FEMMES
ANIMALES
Bestiaire métaphorique
Nouvelle disponibilité au 7 avril 2023
144 pages, 14 euros
105 x 148 mm, environ 70 illustrations n&b
ISBN : 978-2-9574223-4-0
• nouveau tirage enrichi de trois entrées (la dragonne, la maquerelle et la chamelle) et, en annexe, de cartes géographiques répertoriant les principaux lieux de vie des femmes animales
• une recension des métaphores dont se sont vues affublées les femelles humaines à travers les âges et les continents
• un style piquant
• une iconographie étonnante, puisant aux origines de l’illustration naturaliste
Convoquant les sources classiques aussi bien que la culture populaire, Laure Belhassen s’est penchée sur les plus significatives d’entre elles. Quelques lignes lui suffisent pour cerner chacune de ces 58 femmes animales, lesquelles se partagent inconstance, perversité, gloutonnerie ou encore vanité. S’il semble bien nous tendre un miroir aux sorcières, ce petit livre au ton enlevé et pétillant se feuillette aussi comme un album. L’iconographie, tirée pour l’essentiel d’ouvrages de Gessner, Aldrovandi ou encore Jonston, en est riche et soignée. Elle laisse entrevoir les fondements d’un imaginaire florissant, hérité du bestiaire médiéval. Femmes animales réactualise ces correspondances qui posent une question majeure de la gent masculine : qui sont-elles ?
PRESSE
L’ALAMBLOG • 17 octobre 2019
« Métaphore vilaine » par Éric Dussert
Avec la langue, on chope tout. Mais, dans le même mouvement, tout achoppe, en particulier les faux-semblants. Avec la langue, on dit toujours plus que l’on ne le souhaite, ou beaucoup moins, et c’est pour cela que la langue et son vecteur, les phrases, et la littérature en général, donnent à celles et ceux qui les maîtrisent un ascendant sans nom. En revanche, la langue est terrible pour les apprentis magiciens qui, comme dans la parabole de Goethe tentent d’utiliser les outils du maître. C’est ainsi que sur le sujet du féminisme, puisqu’on va en parler, fatalement, on lit tant de choses convenues, ressassées, recuites, terrassées même par l’innocuité et l’arrogante naïveté de leurs auteur(e)s, qu’on en vient à se méfier des portes ouvertes du langage et des matériaux bouffés aux vers du bois de la langue que l’on reconnaît désormais bien vite. On n’apprend plus aux singesses et singes d’âge les beuahbah. Pendant ce temps que de vaines personnes occupent dans les médias, d’autres et d’autresses, évidement, tirent des coups marquants en prenant l’air de rien.
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En quelques mots, paf, la cible. Il y a donc cela d’inégalitaire dans la vie du langage que certains prétendent faire du bruit avec leur pensée et ne produisent que des borborygmes, épicés, parfois, un peu de fumée, tandis que d’autres pointent en prenant leur temps, et marquent précisément. Laure Belhassen est de celles qui marquent, et pourtant, elle ne dessine pas.
Laure Belhassen aime les mots. Et elle est à l’évidence de celles qui pointent puisqu’il ne lui faut que cent pages pour souligner ce que la langue a de profondément misogyne.
Chapeau !
La femme est à plumes, à crinières, en sabots ou tout en griffe (le livre commence avec les « griffues à poil soyeux »), elle est linotte, bitch ou chatte, bref. on a compris ce que Laure Belhassen nous raconte dans de petits paragraphes d’esprit sautillant et jovial. Provocateur aussi, c’est bien le moins, mais avec un délicieux air de ne pas y toucher.
Pas de thèse donc, juste un plaisant tour au pays des métaphores, d’où il ressort, nous dit la naturaliste, que la femme est toujours comparée à un animal dès lors que l’on souhaite la décrire, ou décrire son état (1). À côté de Klemperer et de ses copains ajoutons donc Belhassen et sa délicate contestation du patriarcat mis en Verbe.
Comme toujours aux éditions des Grands Champs, le livre est admirablement servi, agréable en main et très fourni en très belles illustrations sorties de Gessner, Aldrovandi ou Jonston.
Le parfait cadeau à se faire.
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MÉDIAPART / EN ATTENDANT NADEAU • 23 octobre/ 5 novembre 2019 - n°88 « Des belles et des bêtes » par Cécile Dutheil
C’est un précieux bréviaire, brillant d’humour et d’intelligence. De petit format et intitulé Femme animales –Bestiaire métaphorique, il est signé Laure Belhassen, dont c’est le premier livre publié.
Qu’est-ce donc que ce bestiaire ? Un dictionnaire qui recense tous les noms d’animaux (et d’oiseaux) dont les femmes sont affublées depuis la nuit des temps et en tous lieux. Facétieuse, l’auteure classe ces noms en dix catégories apparemment farfelues, mais en vérité très sérieuses : « Les griffues à poils soyeux », « Celles qui ont des plumes », « Celles qui piquent et sucent »… Lesquelles catégories dévoilent le fabuleux éventail de tous ces animaux auxquelles, nous, ambassadrices du sexe faible, sommes comparées : panthère, lionne, grue, truie, vache, poule, teigne…
Vous riez ? Vous avez raison parce que le livre irradie d’un esprit délicieux et libérateur. Vous riez jaune ? Vous auriez tort parce qu’il révèle entre les lignes une subtilité
qui vaut tous les anathèmes convenus et les thèses les plus pesantes. Il est vrai que le livre de Laure Belhassen révèle un monde sexué, plutôt que genré. Voyez le tableau qui figure dans les annexes et résume les « principaux défauts associés aux femmes » derrière ces noms d’animaux : vénalité, gloutonnerie, voracité sexuelle, laideur, surpoids… Tout ce qui se voit, se touche, se sent, se palpe, se devine et se pénètre a la part belle. La chose sexuelle est très présente. La prostituée a droit à une variété de qualificatifs animaliers vertigineuse. Le regard des hommes est cru, apparemment dominant, et leur verdict est cruel.
Serait-ce que Laure Belhassen endosse ce regard ? Loin de là. L’air de rien, elle le sape à la racine. Sous sa plume, chaque entrée donne lieu à une définition unique où se croisent littérature, étymologie, analyse et goût de l’ailleurs. Chaque cartel de texte est concis, enlevé, resserré, mais voluptueux. L’auteur n’oublie rien, ni les sens qu’un même nom revêt dans la langue arabe, la langue hébraïque ou la langue danoise. Ni l’histoire quand elle rappelle qui étaient les grisettes et ce que sont les fauvettes grisettes. Ni le continent africain quand elle intègre un proverbe nigérien qui égale celui d’un paysan normand. Ni l’époque quand elle étrille délicatement la paresse des rappeurs francophones usant du mot bitch (la chienne) : « Si la poétique rap est bornée à ce seul animal, c’est qu’il fait office de caution dans un milieu où l’hétérosexualité est le premier des commandements. On sait bien que les rappeurs ne sont pas très gay friendly », écrit-elle. Il faut beaucoup de sagacité pour arriver à se moquer de nos temps modernes avec autant de bienveillance.
Le regard de Laure Belhassen est à la fois perçant et décalé. Elle est observatrice. Elle ne regrette pas. Elle ne condamne pas le présent pour pleurer le passé. Elle dégage des permanences et des invariants en repérant les subtiles métamorphoses d’une image ou d’un signe. Elle file les métaphores et les épuise, ou alors repère le moment où la métaphore s’épuise d’elle-même. Elle révèle une sensibilité très aiguë aux mots, leurs nuances, leurs inflexions et leurs mues à travers le temps et l’espace. Son ton est libre et pince-sans-rire – c’est un plaisir.
Laure Belhassen aime la cuisine et enseigne le français aux étrangers. Il fallait s’y attendre, car sa sensibilité au lexique et à la syntaxe est manifeste, et son goût de l’étrange et du piquant l’est autant. Les citations, les emprunts et les exemples sur lesquels elle s’appuie appartiennent à des registres aux antipodes. Ses définitions enchaînent les ruptures de ton et d’époque. Pline l’Ancien croise Gérard de Villiers, Sémonide d’Amorgos côtoie Reiser, Francis Ponge et quelques anonymes. On devine derrière ce cabinet de curiosités une femme de lettres qui préfère le rire à l’indignation. L’exercice demande de l’élégance et du savoir.
L’originalité de ce bestiaire est soulignée par les illustrations qui l’accompagnent : exclusivement des gravures en noir et blanc empruntées aux plus grands artistes et naturalistes des siècles précédents. Elles ajoutent évidemment une dimension esthétique au texte, mais elles font plus : elles l’agrandissent et l’universalisent, elles le tirent à la fois vers la science et vers la fantaisie. Cette complémentarité entre les mots et les images ne doit rien au hasard : le
• Laure Belhassen, Femmes animales, éditions des grands champs
livre est édité par les éditions des Grands Champs, une maison indépendante, créée en 2012, dont le premier ouvrage était la réédition de la Vie privée et publique des animaux illustrée par Grandville, et le deuxième, la réédition de Clairs de lune et autres textes de Camille Flammarion. À tous ceux qui sont avides de lectures hors des sentiers battus, qui préfèrent la rentrée off à la rentrée in, ce petit livre fera les délices des esprits indépendants, car on s’y amuse beaucoup, sans amertume ni animosité. Il rappelle que l’édition est une entreprise artisanale dont la gratuité est essentielle à notre survie.
LA NOUVELLE QUINZAINE LITTÉRAIRE • 31 décembre 2019 - no 1222
« Animales » par Eddie Breuil
Des éditeurs tentent régulièrement le difficile pari de reprendre des ouvrages naturalistes ou plus généralement scientifiques dans l’optique de les dépayser, de les considérer avec un regard curieux. Les éditions des Grands Champs avaient ainsi permis de relire les Clairs de lune de Camille Flammarion ou Vie privée et publique des animaux sous la direction de Pierre-Jules Hetzel. L’émerveillement face à la nature était l’objectif de ces vulgarisateurs du XIXe siècle. Et notre œil contemporain double cet émerveillement, à cause du dépaysement, de la distance chronologique qui nous sépare de ces publications.
Avec ses Femmes animales, Laure Belhassen renverse l’approche : elle compose avec le regard d’un naturaliste la faune linguistique que nous avons constituée et qui nous est désormais familière. Ce n’est plus une autre époque que nous observons avec un regard scientifique, mais la nôtre. Et notre capacité à faire proliférer un vocabulaire dépréciatif pour évoquer la femme. Tout l’ouvrage joue sur une double lecture : la première, littérale, autorisée par le style neutre, objectif, bref naturaliste ; et l’autre, allégorique, imposant le parallèle entre l’animal décrit et la femme. Cette seconde lecture se rappelle systématiquement à notre possible lecture naïve et, sans être directive, évoque la réalité cruelle de ce patrimoine linguistique.
L’ouvrage, tout le contraire de bavard, se lit par brèves notices à l’humour piquant. La voix de Laure Belhassen s’entend souvent, avec une tonalité non revancharde, mais ironique. Elle ne suit pas de longues argumentations pour convaincre de la misogynie profonde de certaines formulations a priori anodines, voire affectives, mais se contente d’un mot, d’une citation du canon littéraire (Pline, Perrault, Huysmans, Flaubert, Cendrars, Zola…) ou d’une expression ordinaire dans une langue étrangère.
L’ouvrage se lit vite, mais l’on s’arrête souvent, tant il y a à lire entre les lignes.
Dès les titres des parties, l’ambivalence s’impose : « Celles qui ont des plumes » ; « Celles qui peinent à trouver chaussure à leur pied » ; « Celles qui piquent et sucent »… Après avoir dressé les caractéristiques physiques et morales de chaque espèce, on nous rappelle comment l’on « dresse » la bête. Le glissement est parfois radical, définitif. Ainsi, la fourmi « nettoie, frotte, brosse, récure, range, trie, ravaude,
repasse, gratte, dégraisse, désosse, cisaille, découpe, hache, taillade puis ficelle… »
La métaphore animalière dont nous usons est paradoxalement cloisonnée, on s’en doute, au domaine sexuel : « [L’action de la tique] finit par incommoder et l’on se résout à s’en débarrasser. Il faut alors agir avec délicatesse et lui demander poliment de desserrer les dents. » La belette est « libertine à l’excès », « elle aime les caresses, le repos et le sommeil. Manger, être caressée et dormir… tout un programme. » Et l’explication nous est donnée sur les décharges de la méduse : « Comment pourrait-elle dire autrement qu’elle n’aime pas qu’on la tripote ? »
Pour parfaire la ressemblance avec un ouvrage naturaliste, les annexes proposent « La langue des femmes » (une série de verbes associés au mode conversationnel de la femme : jacasser, piailler, glousser, etc.), un « Arbre généalogique » et un « Tableau des principaux défauts associés aux femmes ». Quelques remarques linguistiques enfin : « Combinée avec un pronom possessif et éventuellement avec un adjectif, la métaphore se transforme par enchantement en formule affectueuse : mon petit lapin, ma petite poule, ou encore ma bichette, ma petite poulette. L’ajout du célèbre diminutif -ette est une astuce supplémentaire pour renforcer la portée sentimentale de la formule. »
Finalement, plus qu’un cheminement à travers les espèces féminines, ce bestiaire est une étude du langage d’une espèce : l’homme.
L’OPINION • 4 janvier 2020 Bernard Quiriny
Je profite des 500 signes qui me restent pour vous recommander un autre livre, plus court: Femmes animales, de Laure Belhassen. Ce bestiaire métaphorique recense les noms d’animaux usuellement donnés aux femmes dans la littérature et le langage courant, classés par catégories (poils, plumes, sabots, etc.). La gazelle côtoie la cougar, la colombe et la tigresse, mais aussi la truie, la sangsue, la vipère, la guenon. Pétillantes d’érudition et remplies d’humour, les notices de l’auteur sont accompagnées de gravures tirées d’ouvrages anciens, remontant jusqu’au XIVe siècle. Must-have pour tout cabinet de curiosités qui se respecte, ce livre objet fera office de cadeau de Noël idéal pour les retardataires.
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ÇA M’INTÉRESSE • hiver 2020
« Visiter une ménagerie », rubrique « Bibliothérapie »
Voici un répertoire critique, drôle et illustré de gravures anciennes qui recense 55 métaphores animalières pour qualifier les femmes. À la gazelle inspiratrice de désir et la lionne combative s’opposent la chienne, forcément lubrique, la cougar sans limites et la chatte câline. À poils ou à plumes, les bêtes ont inspiré un vaste vocabulaire sexiste et sexuel présent dans la culture populaire du monde entier. Les noms d’oiseaux (grue, poule, bécasse) y côtoient les animaux marins (morue, baleine et crevette). Mi-femme mi-poisson, la sirène s’en sort mieux, passant du statut de monstre aquatique mangeuse d’hommes à celui de séductrice de dessin animé à cheveux longs.
L’HUMANITÉ • 12 décembre 2019
« Bestiaire féminin, entre clichés et fantasmes » par Sophie Joubert
Quelle femme n’a jamais été surnommée « ma souris », « ma puce » ou « ma colombe » (on notera au passage l’emploi de l’adjectif possessif) ? Si elles sont parfois affectueuses, les métaphores animalières accolées au genre féminin sont bien souvent synonymes d’insultes ou associées à des défauts. On vous traite de pie ? Vous êtes bavarde. De baleine ? Vous êtes obèse. De hyène ? Vous êtes laide, sournoise et féroce. Recensant avec humour cinquante-cinq noms de femelles d’animaux à poils, à plumes ou à écailles, Laure Belhassen établit un réjouissant bestiaire qui puise autour du monde dans la culture populaire ou savante. De la panthère dont le « magnétisme érotique » fait des ravages dans la série noire à la fourmi industrieuse, convoquée par Italo Svevo pour qualifier l’épouse de Zeno, ce petit livre drôle et érudit, illustré par des dessins de Cuvier, Brueghel ou Geoffroy Saint-Hilaire, invite à réfléchir sur la représentation des femmes dans l’art et la littérature et à déconstruire un imaginaire stéréotypé.
AXELLE • Hors-série janvier-février 2021 « Animales, le mot ne fait pas la femme », par Vanessa D’Hooghe et Marion Sellenet
Dans la philosophie dominante occidentale, humanité et animalité ont été construites en miroir. […] Dans son livre Femmes animales. Bestiaire métaphorique (Grands Champs 2019), Laure Belhassen nous propose une plongée dans l’étendue de ce champ lexical, qui n’a pas son équivalent masculin. Avec poésie et impertinence, l’auteure classe les noms d’animaux en catégories parmi lesquelles on retrouve des animaux à poils, à plumes, des animaux marins ou encore des nuisibles : si la (petite) puce est un mot affectueux, la punaise désigne une femme à la méchanceté piquante. Une fois les termes alignés, on se rend compte que l’animalisation vise toujours les mêmes thèmes : la maternité (la louve), la conjugalité (la poule), la sexualité « déviante » (la chienne), le manque d’intelligence (la bécasse), le physique (la femme laide est un thon ou une
baleine, sa version grossophobe) ou la dangerosité… pour l’homme (la veuve noire, qui tue son partenaire pour ramasser l’héritage). À chaque « défaut » féminin, sa métaphore animalière : le bavardage (la pie), la vénalité (la poule… de luxe, celle qui se fait entretenir), la perfidie (la vipère, la morue ou la vieille chouette sont les équivalents animaliers de la mégère). Seules l’abeille et la fourmi, sobres et travailleuses, sont bonnes à marier, quoiqu’un peu ennuyeuses. Certains exemples traversent toutes les langues : la vache désigne en français une femme manquant de gentillesse (la peau de vache), en russe une femme à l’embonpoint marqué et dans la langue arabe, la passivité féminine. Ils n’appartiennent pas qu’au passé, notre société crée de nouvelles images : la cougar, femme d’âge mûr qui cherche à séduire des hommes plus jeunes qu’elle, naît en 2009 avec la série télévisée Cougar Town. Très populaire, ce terme péjoratif issu de l’anglais entre au dictionnaire dès 2012. Comme quoi, la langue française n’est pas toujours lente à se moderniser. […]
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• Laure Belhassen, Femmes animales, éditions des grands champs
SOMMAIRE
Les griffues à poiL soyeux
La Panthère • La Lionne • La Tigresse • La Chatte • La Cougar • La Chienne • La Bitch • La Renarde
CeLLes qui portent des sabots
La Truie • La Vache • La Jument • L’Ânesse • La Chèvre • La Gazelle
CeLLes qui ont des pLumes
La Poule, la Dinde, la Pintade
• La Caille • L’ Oie blanche •
La Grue • La Fauvette grisette
• La Pie • L’Autruche • La Chouette • La Bécasse et la Bécassine • La Colombe
CeLLes qui tiennent dans une main ouverte ou fermée
La Souris • La Fouine • La Belette • Le Lapin • La Lapine
sur Les trois suivantes, iL ne faut pas refermer La main
Le Papillon • La Guêpe • Le Colibri
CeLLes qui peinent à trouver Chaussure à Leur pied
La Guenon • La Hyène • La Vipère • L’Éléphant
Les grandes baigneuses
La Morue • Le Thon, la Baleine et l’Hippopotame • La Pieuvre • La Méduse • La Crevette
CeLLes qui piquent et suCent
La Puce • La Sangsue, la Tique et la Punaise • La Teigne •
La Veuve noire • La Mante réligieuse
CeLLes qui sont bonnes à marier
L’Abeille • La Fourmi
La grande disparue
La Sirène annexes
La panthère
Son regard du retour éternel des barreaux s’est tellement lassé qu’il ne saisit plus rien2 .
En matière de séduction, elle éclipse toute la ménagerie par des atouts incomparables. Elle exhale naturellement un parfum suave qui attire irrésistiblement ses proies tandis que, bien tapie dans les fourrés, elle sommeille. Elle exerce donc une chasse passive, griffes rétractées. Les zoologistes la définissent comme « solitaire et opportuniste ». Dans la nature, elle règne sans partage ni compagnie sur un territoire de 16 à 38 km2, ce qui n’est pas rien. Paris, avec ses 105 km2 ferait un royaume pour quatre panthères.
Elle a la faveur de l’illustre Dante, qui en a fait la métaphore d’une langue et d’un amour parfaits
« odorant en tous lieux, en nul n’apparaissant ».
Certains signalent cependant que, pour l’attraper,
2. R. M. Rilke, « La Panthère », Jardin des Plantes, trad. C. Vigée, Paris, 1907.
il suffit de verser de l’alcool aux sources où elle se désaltère. Ralentie par l’ivresse, on peut alors la piéger et tenter son dressage.
Depuis la Grèce où la panthère est une courtisane très respectée, la métaphore traverse 2400 ans et renaît en France au xixe siècle pour désigner « les beautés à la mode3 ». Ce sont des prostituées frayant dans la haute société, bien logées dans des hôtels particuliers. Leur entretien, extrêmement coûteux, implique souvent plusieurs mécènes rivalisant de prodigalités pour se ruiner.
Encore un petit saut dans le temps et elles investissent les séries noires. Leur magnétisme érotique y fait des ravages. La panthère entretient avec l’argent une relation exubérante et passionnelle qui se joue
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souvent au détriment d’un partenaire masculin. Le Graal de la féline est une montagne de billets de banque où se couler nue pour ressentir le bruissement magique et voluptueux du papier froissé. C’est exactement ce que fait une certaine Virginia4, avant de dilapider sa fortune en futilités onéreuses, souvent brillantes.
Emportée par la jalousie, une femme ordinaire peut plus ou moins durablement se transformer en panthère : « Ah ça, vous la prenez donc tous pour une panthère. Je n’ai jamais vu une terreur pareille5. »
La lionne
Femme est lion pour dévorer 6 .
Dans la série des carnassières, la lionne est une femme combative, dont l’ardeur guerrière s’exprime dans les banques, les cabinets d’avocats et toutes les entreprises cotées au Nasdaq. Elle est prête à tous les coups de crocs pour se tailler la part du gâteau (ou du lion).
4. Elliott Chaze, Black Wings Has my Angel, 1953.
5. Louis-Émile-Edmond Duranty, Le Malheur d’Henriette Gérard, 1860.
6. Poème « Le Blasme des fames », v. 38, Nouveaux recueils de fabliaux et contes, A. Jubinal, 1842.
3. Larch, 1880.
La métaphore s’applique aussi à la mère particulièrement protectrice, en écho à Louve, autre mammifère auquel on prête un instinct maternel très développé.
Au xixe siècle, Lionne désigne une prostituée ; si elle n’égale la panthère ni en élégance ni en fortune, elle est tout aussi carnassière. Moins douée pour les économies, elle finit souvent sur la paille, tuberculeuse ou vérolée.
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Surnommée « Mouche d’or » puis tour à tour qualifiée de cocotte, oie, caille, couleuvre, pouliche, chatte et lionne, la Nana de Zola est la plus bestiale de la ménagerie littéraire. Verdict : vérole. C’est ainsi que l’on assassine les prostituées dans la littérature.
Le MoyenÂge fut aussi très sévère avec celles qui faisaient commerce de leur corps. On leur coupait parfois le nez. On pouvait aussi s’aider de différents outils pour mettre un terme à cette activité. Écou
tons Rutebeuf :
Je dis que l’on devrait, à coups de massue ou de pioche, Tuer la femme qui fait de sa chair un négoce ; Qu’elle ne vaut pas mieux que la queue d’un vieil aigle, D’un bœuf ou d’une truie que l’on vend au détail7.
La tigresse
Moins vénale que ses cousines, elle libère une sensualité sauvage faite de griffes et de crocs. Parce qu’ils lui supposent un érotisme rebelle et joueur, certains hommes se verraient bien la dompter ; d’autres au contraire la redoutent et la fuient.
7 Rutebeuf (12301285).
dans la ménagerie des félines
Tigresse, lionne et panthère forment une ménagerie que les auteurs de séries noires et autres romans d’action exploitent régulièrement pour dépeindre un érotisme torride et agressif.
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Cet emprunt se vérifie dans la vaste série des s.a.s. (Son Altesse Sérénissime) au fil de laquelle quelque quatre cents créatures féminines secouent leur crinière, retroussent leurs lèvres, puis griffent, rugissent et feulent : « Son épaisse lèvre supérieure se retroussa soudain sur ses dents, comme un fauve ; elle ajouta
La souris
Une souris verte qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces messieurs…
Jeune fille ou amante, la souris est une sorte d’éternel féminin qui se trouve partout. Elle n’a pas de caractéristique particulière, si ce n’est, peut-être, une minceur propice à la discrétion.
Souris est fréquemment précédée d’un possessif ; « c’est ma souris qui me mange tout, je suis un pauvre vieillard38 ». Il y a aussi les souris d’hôtel, de bibliothèque ou de remparts ; dans ce dernier cas, elles commercent leurs charmes avec les soldats.
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38 Huysmans, Les Sœurs Vatard, 1879.
En Russie, les souris se disputent la place avec les rats [Крыса], femmes taciturnes, froides et grises se consacrant à la vaste et volumineuse paperasse administrative.
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La fouine
Je ne fouine pas, je m’informe !
Parente de la belette quoique plus corpulente, le mot désigne une épouse très curieuse et commettant des indiscrétions aux conséquences fâcheuses ou salutaires, comme le divorce.
La fouine est réputée faire les poches de son compagnon nocturnement en vue d’y trouver des informations utiles à le confondre. Notons que l’on peut passer d’autruche à fouine sous le feu du soupçon,
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métamorphose déroutante pour le conjoint. L’animal a donné naissance à l’adjectif « fouineuse » et au verbe « fouiner ». À l’heure des nouvelles technologies et de la dématérialisation, la pratique ne relève plus de l’artisanat mais de la maîtrise de solides compétences en informatique ; la fouine de demain est une hackeuse.
La belette
Une créature qui conçoit par l’oreille et enfante par la bouche 39 .
Le nom se forme de -bel et du suffixe -ette qui nous donne petite belle. Dans le monde paysan, ce tout petit mammifère (47 grammes) est craint pour ses ravages dans les basses-cours et l’on tente, par ce compliment, de modérer ses redoutables ardeurs carnassières.
La belette n’a pas son pareil pour se couler dans le volailler où elle « se plaît à répandre le sang dont elle se saoûle40 ». Mieux, par pure joie sanguinaire et « sans être fatiguée du carnage, elle tue dix ou douze poussins de suite41 ». Elle ne les mange pas tous.
39 Physiologus, Le Bestiaire des bestiaires
40. Buffon, « Animaux carnassiers », in Œuvres complètes, tome v.
41. Ibid.
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Isbn : 9791092305142
Retail price : 59,90 euros 168 pages, hardbound book, 30x39 cm in hard-case clothbound sleeve with gilding
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Press contact : Mikaël Ferloni
Tel: +336 84 15 06 78
mikaelferloni@mkfeditions com
In stores July 2014
Méduses Jellyfish
Charles-Alexandre Lesueur
G Baglione - C Cremière - J Goy - S S chmitt
There are only few scientific collaborations in the history of science as balanced and successful as the one between CharlesAlexandre Lesueur (1178-1846) and François Péron (1775-1810) Indeed, if the talented artist Lesueur joined the Baudin expedition as a helper to the ship gunners, he soon became a naturalist along the explorer François Péron
Their expedition was a great success: 180 000 zoologic specimens were collected and about 2500 species were described for the first time But the two men gradually grew more and more interested in one particular sea animal, which was at the time still a source of many mysteries, the jellyfish Péron described the jellyfish, while Lesueur drew them
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Thanks to this process, they managed to identify 120 species of jellyfish, which represents about four times the amount that was known by the scientific community before their study of the animal! A lot of the names they gave to these species are actually still used nowadays
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Their whole work is one of the first but also one of the most complete set of jellyfish illustrations in the world, both for the amount of species featured, but also for the exquisite quality and their scientific accuracy
Because Lesueur was first and foremost a very talented artist, his precision and the attention he gave to colours and details allowed his illustrations to look particularly realistic He even used to work with a single-haired brush to render the most accurately the jellyfish filament!
Cassiopea forskalea, watercolour on vellum, 26,5 × 41 cm
© Muséum du Havre
Rhizostoma cuvieri, watercolour on vellum, 28,1 × 42,8 cm, © Muséum du Havre
Cyanea lamarcki watercolour on vellum 44,1 × 28,5 cm
© Muséum du Havre
Chrysaora lesueur watercolour on vellum 43,2 × 27,9 cm
© Muséum du Havre
![](https://assets.isu.pub/document-structure/240917165110-39dfe952810e64a7bf4ec4a3254a9796/v1/8d01584fc4b42fc9479d8721b2ef4855.jpeg)
Atlas des plantes de mauvaise vie
Un herbier de l’infraordinaire
Olivia Molnár et Aldwin Raoul
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En arpentant les rues de Bruxelles, du centre-ville à ses périphéries, plus de trente plantes communes peuvent être identifées. Ces adventices, ces plantes qui n’ont pas été semées par l’homme, font partie de nos quotidiens, de nos paysages, et de nos histoires. Pour chacune d’elle, une dizaine de noms vernaculaires sont à dénoter dans les divers idiomes savants et dialectes francophones. En explorant ces noms, leurs évocations, mais également en creusant dans les herbiers, les encyclopédies et les guides botaniques, une multitude de mondes et d’imaginaires émergent de ces plantes qui nous côtoient depuis bien longtemps.
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Serendip-Livres
21 bis rue Arnold Géraux
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Fruit d’un long travail d’observation et de recherche, cet Atlas ne se conçoit pas comme une somme académique, exhaustive et par trop systématique pour (re)découvrir ces voisines de nos existences. Au contraire, suivant le patronage de Georges Perrec, les deux auteurs se sont permis d’aller à la découverte de l’infra-ordinaire. C’est-àdire de ces mondes qui existent sous nos pieds et qu’aucun roman d’aventure, aucun Jules Vernes ou Robert Louis Stevenson, n’ont pensé à transformer en protagonistes digne d’intérêt. Ouvrant la porte du mystérieux, de la co-occurence et de l’énumération, les deux auteurs mêlent au contraire l’érudition et le folklore, l’humour, le magique et la botanique à un travail d’illustration riche et envoûtant. Chaque plante est laissée à son ambivalence, mais également à toutes ces histoires qu’elles permettent de raconter sur les étranges bipèdes que nous sommes.
Ni botanistes, ni ethnologues, mais détenteurs d’un doctorat en curiosité et une distinction honoris causa à l’université de la patience. Olivia Molnàr est grande prêtresse des ciseaux et détentrice de la magnifcente loupe d’illustratrice de cet ouvrage. Aldwin Raoul, arpenteur de grimoire et d’herbier et souffepoussière décrit .
Collection : Ellipse et laps
Genre : Atlas botanique
Sujets abordés : Ecologie urbaine ; Folklore ; Magie et grimoires
Format 19x30 cm, 72 pages
ISBN 978-2-940700-26-4
CHF 30 / EUR 24
LE COQUELICOT
(PAPAVER RHOEAS)
NOMS VERNACULAIRES Pavot-coq, Pavot rouge des champs, Pavot sauvage, Pavot bâtard, Poinceau, Coprose, Confanon, Grave-otte, Mahon, Moine, Coquelicoq, Rose de loup, Rose de cochon, Feu d’enfer, Feu sauvage, Pavot des moissons, Fleur d’orage, Fleur de tonnerre (Fleur d’oradje et Fleur de tonwêre en wallon), Fleur de sorcière (Kollenbloem en néerlandais), Sangsue (Bloedzuiper en néerlandais).
PAVOT COQ Cocorico, fit le coq francophone au matin du monde. Dans d’autres territoires, il fit chicchirichì, kukuriku, ou encore cock-a-doodle-do. Qu’à cela ne tienne, cette fleur rouge vif que l’on voit lever la tête au milieu des champs portera, en français, le nom de Coquelicot, déformation florale du coquerico, comme on disait en ancien français.
PAVOT SAUVAGE Bien plus discret que son alter ego aviaire, le Coquelicot n’en est pas moins puissant. Parlez-en à ma voisine à qui, bébé, l’on en faisait boire des décoctions pour l’envoyer au lit d’un sommeil opiacé. Car le Coquelicot est un proche cousin du Papaver Somniferum, duquel on extrait l’opium, et possède des vertus sédatives qui lui ont valu d’être beaucoup mentionné dans la pharmacopée ancienne.
KOLLENBLOEM En néerlandais bloem vaut pour « fleur » et kol pour « sorcière ». Ces dernières, herboristes à n’en pas douter, étaient réputées capables de soigner, embellir, amocher, empoisonner qui de droit, et n’ont pas dû se priver de l’usage du Coquelicot, plante toujours prompte à se faire repérer de mai à août, sauf dans le verre de vin rouge que vous venez d’engloutir alors que vos paupières se font lourdes.
PAPAVER RHOEAS Une probable étymologie voudrait que papaver vienne de la racine indoeuropéenne papa qui signifie « bouillie », qui avalise l’idée que les graines sont cuites en bouillie par les humains depuis sacrément longtemps. Rhoeas désignait le Coquelicot en latin, dérivant du grec rhoias qui signifie « écoulement », se rapportant au suc qui s’écoule lorsque l’on blesse la tige.
ROSE DE COCHON Cette fleur humble et fragile a été le témoin silencieux des pires massacres de l’histoire. On dit de cette rose de cochon qu’elle poussait volontiers au bord des tranchées de la Première Guerre mondiale. On dit que sa couleur rouge est celle du sang qu’elle a bu pendant tous ces siècles. On raconte qu’après le passage de ses troupes, sur le champ de bataille encore fumant, Gengis Khan avait l’habitude de disperser des graines de Coquelicot. L’histoire ignore s’il le faisait par délicatesse pour ses soldats morts au combat, par crainte d’un dieu quelconque ou pour signifier « ici j’ai vaincu », comme on écrit « Gengis Khan was here » dans les toilettes d’un bar. Mais la botanique moderne chuchote que Gengis Khan n’y est pour rien. En vérité, les graines du Coquelicot sont photosensibles et ne peuvent germer qu’à la surface du sol. C’est pourquoi cette plante a ectionne les terrains perturbés par les hordes mongoles, les obus ou les herses de tracteurs. C’est l’occasion pour sa graine, restée en dormance en profondeur, de refaire surface, germer et fleurir. Il est estimé que quarante ans après son enfouissement, une graine sur six reste capable de germer.
FLEUR DE TONWÊRE, BLOEDZUIPER
Les enfants, on le sait, ça a tendance à courir dans les champs de céréales, fouler les épis de blé avec leurs petits sabots et ainsi gâter la récolte. En Flandre, les parents d’antan avaient trouvé une parade : « Va courir dans les champs si tu veux, mais rappelletoi : les Coquelicots sont des suceurs de sang » ( bloed , « sang » et zuiper , « suceur »). En Wallonie, autre stratagème : cueillir ces fleurs engendre immédiatement l’orage.
FEU SAUVAGE
Les champs de Coquelicots, immortalisés par Claude Monet, ont avec la généralisation des pesticides, un temps disparu des campagnes. En e et, les champs traités avec certains pesticides sélectifs n’accueillaient plus de Coquelicot. L’agriculture intensive a cru un moment avoir éteint l’incendie sauvage provoqué par ces rouges compagnons des moissons. Mais aujourd’hui, le Coquelicot a développé une résistance aux poisons qui étaient censés l’anéantir. C’est à peine s’il ne tire pas la langue aux bipèdes qui viennent épandre les pesticides, et refleurit dans les champs dont il avait été chassé.
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LE PISSENLIT
(TARAXACUM RUDERALIA)
NOMS VERNACULAIRES Pisse-au-lit, Dent-de-lion, Florin d’or, Laitue de chien, Cochet, Groin de porc, Salade de taupe, Fausse chicorée, Tête de prêtre, Couronne de moine, Cramiat, Chandelle, Lanterne, Lampion, Soleil, Lune, Sou et, Sou e de la vierge, Vol-au-vent, Voyageuse, Chicorée de lapin (Chicorèye di lapin en wallon), Tampopo (タンポポ en japonais).
PISSE-AU-LIT Le Pissenlit est diurétique à n’en pas douter. Son nom est là pour le rappeler. Et nous, pour enfoncer des portes ouvertes.
VOL-AU-VENT Outre sa fameuse tête jaune, l’image immanquablement associée à notre plante est celle que l’on a vue des milliers de fois sur la couverture cartonnée des dictionnaires Larousse, du temps où les livres existaient encore : une femme sou ant sur la caboche ébouri ée du Pissenlit, immortalisé par le peintre Eugène Grasset. « La connaissance semée à tous vents » est le leitmotiv du dictionnaire. Aucun rapport avec la béchamel.
VOYAGEUSE Cette stratégie de dissémination des graines s’appelle l’anémochorie 1, c’est-à-dire la dispersion par le vent. La petite tou e de poils plumeux, nommée aigrette ou pappus, surplombe le fruit et agit comme un parapente. Cela peut aisément l’aider à se déplacer jusqu’à quelques kilomètres de la plante-mère. Quand on sait que chaque fleur de Pissenlit est en vérité un capitule, c’est-à-dire un agglomérat de plus de 300 fleurs distinctes qui chacune donnera naissance à une graine, on comprend mieux l’hégémonie jaune des Pissenlits dans le printemps naissant.
SOUFFLET, CHANDELLE Di cile de résister au plaisir d’arracher une tête duveteuse de Pissenlit et de sou er dessus. Il existe d’ailleurs une infinité de rituels païens transformant cette simple action en activité divinatoire. Florilège : « Si sur le fruit déplumé par une fille, il reste encore un fragment d’aigrette, c’est signe de bataille entre ses amoureux rivaux » ; « Une fille demande à la fleur ailée si elle sera : veuve, reine, vierge ou mariée ? Si le fruit n’est pas sou é du tout, elle restera vierge ; s’il l’est complètement, elle sera reine, et s’il l’est incomplètement, elle sera mariée ou veuve 2 . » Mesdames, vous êtes prévenues.
DENT-DE-LION Les Italiens, les Espagnols, les Anglais, les Roumains, les Portugais, les Gallois, les Allemands, les Danois, les Norvégiens, les Néerlandais, les Belges et les Français sont d’accord sur une chose, laquelle ? Sur le fait que les feuilles dentelées du Pissenlit ressemblent à des dents de lion. Ce n’est peut-être pas un terreau su sant pour construire une réelle communauté européenne, mais c’est su sant pour se demander : quand ont-ils vu un lion de près pour la dernière fois ? 3
SALADE DE TAUPE, LAITUE DE CHIEN, GROIN DE PORC, CHICORÈYE DE LAPIN La richesse bestiale de ses surnoms est sans appel : il y a du monde qui se presse pour la grignoter. Et nous autres bipèdes ne faisons pas exception, car elle est consommée depuis l’Antiquité : ses feuilles en salade, ses fleurs en tisane, ou pour colorer le beurre, ses racines torréfiées comme la chicorée et ses boutons floraux en pickles.
COURONNE DE MOINE, FLORIN D’OR L’origine de ces deux noms vernaculaires reste très obscure. Serait-ce la couleur faussement dorée qui pourrait figurer une pièce sans valeur financière au moine qui a fait vœu de pauvreté ? Ou bien est-ce la facilité avec laquelle un sou e peut tonsurer la fragile fleur à l’instar des cheveux du religieux dégarni ?
TARAXACUM RUDERALIA Son épithète ruderalia vient du latin rudus, « décombre ». Comme la plupart des plantes qui peuplent ce livre, c’est e ectivement une plante rudérale, une aficionada des décombres, ou plus précisément des milieux anthropisés, c’est-àdire fortement perturbés par l’homme. Son appétit en azote, présent en abondance dans ces milieux bouleversés, facilite sa colonisation de l’espace au détriment d’autres plantes endémiques au régime nutritif plus délicat 4 .
CRAMIAT Ce nom étrange à la couleur du brûlé est utilisé en Suisse francophone. Il dérive probablement de la crémaillère, ce dispositif mécanique comprenant une barre à crans et d’une roue dentelée qui permettait, notamment dans les foyers, de faire pendre le chaudron au-dessus de l’âtre à la distance souhaitée. Pratique pour faire de la cramalliote 5 .
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LE RAY-GRASS ANGLAIS
(LOLIUM PERENNE)
NOMS VERNACULAIRES Ray-grass commun, Ivraie vivace, Zizanie, Bonne herbe.
BONNE HERBE D’où viennent les brins d’herbe ? Cette question au ras des pâquerettes cache une forêt. L’herbe, qu’elle soit pelouse de terrain de foot ou prairie tou ue de graminées, est issue de la famille des Poaceae (Poa désignant, en grec ancien, l’herbe broutée par les animaux). Si on la laisse grandir, elle fait souvent tige, puis fleur et produit des graines. Les céréales dont l’humanité a fait son socle (blé, riz, maïs pour parler des plus importantes) sont toutes des Poaceae. En ville, chaque rainure, fissure, lézarde, crevasse, craquelure est un sillon où le Ray-grass anglais ne tardera pas à germer, accompagné de ses multiples compagnons herbacés tels que la Houlque laineuse et le Chiendent commun.
ZIZANIE Si l’humain cultive, il attend et exige le meilleur d’une récolte, il y va de la survie des siens. Mais dans une récolte de céréales viennent souvent se glisser des herbes indésirables, dont fait crânement partie le Ray-grass anglais, aussi surnommé Zizanie. 2000 ans avant Monsanto, l’apôtre saint Mathieu nous met en garde: « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son
L’ORGE DES RATS
(HORDEUM MURINUM)
NOMS VERNACULAIRES Orge des souris, Orge des lièvres, Orge queue-de-rat, Orge des murs, Orge sauvage, Voyageur, Monta-diable, Spigaou, Trou-sac, Grimpe-en-haut ( Skrap-d’al-laez en breton), Fléchettes de puce (Flea dart en anglais).
ORGE SAUVAGE, ORGE DES SOURIS Les grains, malgré leur petite taille, peuvent fournir une belle farine. C’est un grenier à piller à ciel ouvert pour les rongeurs amateurs tandis que l’humain le dédaigne.
MONTA-DIABLE, GRIMPE-EN-HAUT La rugosité des inflorescences empêche l’épi de glisser en arrière. Ce qui peut s’avérer embêtant, mais drôle, une fois glissé dans la manche d’un ou d’une camarade. Et fatal chez certains animaux: si les épis s’introduisent
champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de la zizanie parmi le blé, et s’en alla. » Plus prosaïquement, la Zizanie provoque une baisse de rendement importante et a ecte la qualité de la farine. Finalement, « semer la zizanie », c’est un peu cracher dans la soupe du voisin.
IVRAIE VIVACE Si vous n’êtes pas porté sur le glyphosate, cet herbicide total foliaire systémique1, vous savez désormais qu’il vous faudra séparer le bon grain de l’ivraie, sous-entendu le mauvais grain, pour ne pas se retrouver avec une farine minable. Mais ce n’est pas tout. Le mot ivraie, dérivé du latin, dissimule une autre menace: l’ivresse. Dans le temps, la plante passait pour avoir des propriétés enivrantes. En réalité, ce sont les graines de sa cousine Lolium temulentum (aussi appelée herbe d’ivrogne ou ivraie enivrante) qui étaient souvent infestées par un champignon produisant de l’acide lysergique, une substance stupéfiante dont dérive le LSD. Dans cette histoire, le champignon et la plante forment une symbiose qui leur est profitable à tous les deux. La plante nourrit le champignon tandis que de son côté le champignon aide la plante à se protéger de la sècheresse et, grâce à son poison, des insectes, des ruminants et accessoirement des êtres humains qui n’ont pas spécialement envie de découvrir ce qui se cache derrière les portes de la perception 2
dans les oreilles ou les naseaux, ils ne pourront ressortir. Pourtant ce n’est pas l’intention de la plante que de faire du mal à ceux qu’elle considère comme ses véhicules à semence attitrés.
ORGE DES MURS Cet Orge sauvage très commun a servi dans des temps pas si reculés que ça, à la divination enfantine. En Wallonie, les petiots égrenaient un épi pour prévoir le futur en disant: « Paix, guerre, famine, bon temps », puis reprenaient au début, et lorsque la dernière graine leur restait en main, ils étaient fixés pour l’année à venir. Dans le sud-ouest de la France, c’était une variante plus gourmande : « Pain, vin, viande, foin. » En Wallonie encore, la jeune fille curieuse de savoir à quelle sauce elle sera mangée pouvait opter pour la variante « un droit, un cron (bossu), un chalé (boiteux), un djône , un vix , un vef », pour savoir à quoi ressemblera son futur époux.
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LE GÉRANIUM HERBE À ROBERT
(GERANIUM ROBERTIANUM)
NOMS VERNACULAIRES Herbe à robert, Herbe rouge, Bec de grue, Bec de cigogne, Aiguille NotreDame, Cerfeuil sauvage, Epingle de la vierge, Fourchette du diable, Aiguille de pasteur, Géranion, Herbe-à-l’esquinancie, Persil-marsigouin, Patte d’alouette, Pied de colombe, Pied de pigeon, Herbe à la fleur, Clôt-doigts, Chancrée rouge, Piche-sang, Robinet rouge, Robertin, Herbe au chancre, Herbe du feu (Jèbe du feu en wallon), Dragone.
HERBE À ROBERT Mais qui est donc ce Robert qui a donné son nom à une herbe ? Est-ce Rupert, premier évêque de Salzbourg, qui utilisait cette plante contre les hémorragies ? Ou bien Robert tout court, un bonhomme à la main verte et ami avec un naturaliste ? Nenni. Robert est une déformation francisée du latin ruber, « rouge ». Les anciens l’appelaient Herba ruber, ce qui dans l’oreille des non-latinistes a fini par se transformer en Herbe à robert. Et si vous étiez un peu attentif, il vous serait di cile de nier que les tiges et les feuilles de ce géranium sauvage, présent presque partout en ville, depuis les anfractuosités du trottoir jusque dans les vieux bacs à fleurs que vous pensiez abandonnés, ont tendance à s’empourprer, a chant une palette allant du vert bouteille au rouge alizarine 1 .
BEC DE GRUE, GÉRANION La plupart des noms vernaculaires du géranium Herbe à robert proviennent de la morphologie bien particulière de son fruit, qui se termine par un aiguillon prononcé. Les sépales associés à ce bec pointu ont tôt fait de former — dans les esprits fertiles — un bec de grue ou de cigogne. Son nom en latin en porte déjà les stigmates puisque Geranium dérive du grec ancien geranos, qui déjà désignait la grue.
ÉPINGLE DE LA VIERGE, FOURCHETTE DU
DIABLE Bien que diamétralement opposés dans leur fonction — l’une sert à aiguiller le pêcheur vers le droit chemin, tandis que l’autre sert à rôtir celui qui s’en est éloigné — ces deux noms vernaculaires se réconcilient autour de ce fruit.
PATTE D’ALOUETTE, PIED DE PIGEON, PIED DE COLOMBE, CERFEUIL SAUVAGE Encore une fois ici, c’est l’apparence qui détermine ces autres noms populaires. La feuille évoque le persil, mais avec une délicatesse de cerfeuil. Et c’est sa forme tripennée qui lui a valu ces sobriquets d’emplumés. Mais, comme souvent, les noms vernaculaires n’ont que faire de la nomenclature o cielle et plusieurs autres espèces, bien que parfois très éloignées, portent également les sobriquets de Patte d’alouette et Pied de colombe.
HERBE À L’ESQUINANCIE Ce mot à consonance druidique ne désigne finalement rien d’autre que l’angine, par un gauchissement du grec savoureux. Le mot , « esquinancie » est composé de : , « chien », et , « étrangler ». En d’autres termes, l’esquinancie est à l’homme ce que le collier est au chien : quelque chose qui nous fait tirer la langue, en nous comprimant la gorge. De fait, cette herbe est connue pour protéger et restaurer les muqueuses abîmées.
DRAGONE, HERBE À LA FLEUR La feuille de l’Herbe à robert était aussi considérée comme utile dans le traitement des a ections inflammatoires de l’œil. Inflammations que l’on appelait dans un autre temps « fleur » ou bien « dragon ». Dans le foisonnant dictionnaire de la Furetière (XVIe siècle) on voit apparaître ce mot dans cette description : « Le de aut des yeux, c’est d’estre enfoncez, creux, lousches, bigles, chassieux, pleureux, esgarez, troubles, battus, rouges. Cet homme a des yeux de cochon, de furet, des yeux de perdrix. Un oeuil borgne, qui est crevé. Un oeuil de verre ou d’esmail est un faux oeuil. On dit aussi, avoir des tayes, des dragons, des cataractes sur les yeux. »
ROBERTIN Malgré son nom passe-partout, notre géranium dissimule un engin balistique surprenant: une catapulte à cinq branches ! Les cinq styles, qui forment le fameux bec de grue, accueillent en leur extrémité une graine dans une petite besace ouverte. En séchant, les cinq styles vont progressivement se mettre sous tension et, le moment venu, brusquement tout relâcher, et expulser ainsi leurs missiles-graines au loin. Au lieu de semer panique et désolation, ils germeront pour donner naissance à d’autres rejetons.
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une maison de caractères
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auteur:
Fernand Deroussen illustrateur: Paatrice
titre: CALENDRIER SONORE DE LA VOIX DES ANIMAUX EN FRANCE
format : 24 x 16 cm pages: 32 prix : 25 € tirage : 1500 ex. isbn : 978-29555626-9-7
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(Ceci est une maquette)
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Quand on lui demande, Paatrice dit qu’il sait « parler et dessiner un grand nombre de langues imaginaires. » Il a ici réalisé une série d’illustrations réalistes et délicates, sur un grand poster 40 x 60 cm, imprimé en deux couleurs, en risographie, à l’atelier Quintal.
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Cet ouvrage propose de faire entendre 68 espèces d’animaux qui nous côtoient : batraciens, mammifères, oiseaux et insectes.
Pour chaque animal, une ligne de calendrier montre, très simplement, les périodes de chants et le type de chants (territoire, accouplement...) Il contient :
- un poster A2 (40 x 60 cm) illustré par Paatrice Marchand, imprimé en risographie par l’atelier Quintal.
- Un livret pratique, entièrement composé à la main et imprimé sur presse typographique en 6 couleurs.
- Un CD, dont la composition a été réalisée par Fernand Deroussen à partir de sa fantastique banque de données sonores personnelle.
- Un lien de téléchargement pour les malheureux qui n’ont plus de lecteur CD.
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« La composition et la création audio-naturaliste consistent à utiliser le microphone comme un stylo, un pinceau ou des crayons, et ensuite, à recomposer à l’aide des enregistrements de terrain une création artistique comme une œuvre sonore la plus réaliste possible, offrant à l’écoute toute l’émotion que procure un pur moment de nature. » On peut entendre Fernand Deroussen parler de son travail dans l’émission La tête au carré, sur France Inter (22/04/2021). Ou s’immerger dans la série de podcasts PUR - que dit la nature, produits par France télévision.
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MERVEILLES AQUATIQUES
l’art de représenter le vivant
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Thomas Changeux, Daniel Faget & Anne-Sophie Tribot
EN LIBRAIRIE MAI 2024
uels poissons mangeait-on hier ? Lesquels mangerons-nous demain ? Comment les représentations passées nous renseignent sur la biodiversité marine aujourd’hui ? Qu’est-ce que l’art nous apprend de notre relation au vivant ?
Dans une approche originale et étonnante, à la croisée de l’art et de la science, des biologistes et des historiens internationaux ont analysé des œuvres d’art antiques, modernes et contemporaines pour étudier l’évolution de la biodiversité aquatique, mais aussi l’impact des activités humaines sur ces ressources.
L’art est ici l’occasion d’explorer l’évolution des écosystèmes, mais aussi de nos imaginaires à travers le temps.
Fruit d’une collaboration entre chercheurs, artistes contemporains, artisans pêcheurs ou cuisiniers, cet ouvrage richement illustré est une invitation à la découverte autant qu’à la rêverie et à l’émerveillement.
LES DIRECTEURS D’OUVRAGE
Thomas CHANGEUX est ingénieur de recherche à l’RD. Il est spécialiste des ressources aquatiques et de leur exploitation durable tant en eau douce que dans le milieu marin.
Daniel FAGET est maître de conférences et chercheur en histoire moderne à l’Université Aix-Marseille. Spécialiste de l’étude du milieu marin méditerranéen, il analyse sur le temps long l’évolution de la biodiversité marine, des communautés de pêche, des pollutions marines.
Anne-Sophie TRIBOT est chercheuse à l’Université d’Aix-Marseille. Écologue de formation, elle est spécialiste en sociologie et psychologie environnementales, perception et valeur esthétique de la biodiversité.
MkF éditions
1, rue Maison Dieu - 75014 Paris
Distribution/Diffusion : Serendip Livres
LES POINTS FORTS
• Un livre richement illustré, mêlant toutes les périodes, de l’Antiquité à l’art contemporain
• Une manière originale et étonnante d’utiliser l’Histoire de l’art pour étudier et comprendre la biodiversité
• La complémentarité de regards croisés de chercheurs internationaux de différentes disciplines, mais aussi d’artiste contemporain, de pêcheurs ou de cuisiniers
également disponible en version ebook
Préface
— Daniel Pauly
Introduction
— Anne-Sophie Tribot
Partie I Comprendre
L’analyse historique, un outil de la conservation
— Andrea Travaglini et Massimiliano Bottaro
Les désirs aquatiques du roi, l’introduction de poissons et d’écrevisses en Espagne au XVIe siècle
— Miguel Clavero
Des baleines en images et en os, étudier les interactions homme-animal pour comprendre le passé
— Nina Vieira, Joana Baço et Cristina Brito
Le mystère du poisson à la tête coupée, cuisiner à travers le temps
— Christian Qui
Partie II Représenter
Quand l’Art déco rencontre l’Antiquité, les vases cycladiques de style « marin »
— Muriel Garsson
Les richesses de l’Océan au XVIIe siècle
— Anne-Sophie Tribot
Crustacés et Vanités
— Guy Charmantier
Chose ou animal ?
Quand le poisson devient un aliment
— Clara Langer
Embouteillages — Le poulpe
— Ludovic Alussi
Les ouvrages naturalistes savants, le codex de Liberale et l’album Gessner-Platter
— Florike Egmond
Le corail, un matériau des arts décoratifs
— Olivier Raveux
Les céramiques à « rustiques figulines » de Bernard Palissy
— Gaël Denys et Françoise Barbe
La madrague ou la pêche au thon, représenter une pêche
— Ambra Zambernardi
L’ombrelle des mers, une histoire en images
— Anne-Sophie Tribot
Partie III Liens vivants
Une discussion avec Luc Coupez
— Améthyste Graille
Cuisiner ou l’art de construire des relations entre les vivants
— Christian Qui
Une discussion avec Mehdi Bourou
— Améthyste Graille
L’Herbier des Aquadétritus
— Ludovic Alussi
Une fresque participative, interroger nos représentations de la mer
— Anne-Sophie Tribot et Améthyste Graille
Conclusion
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Encarts espèce
La grande nacre
— D. Faget
L’ éponges
— D. Faget
Le mulet
— M.-L. de Nicolo
Le poulpe
— D. Faget
L’esturgeon
— T. Changeux
L’huître
— T. Changeux
L’anguille
— T. Changeux
La sardine
— D. Faget
Le calamar
— D. Faget
La patelle
— D. Faget
Le phoque moine
— D. Faget
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DANS LES FILETS
Prises accessoires de la pêche thonière
Préface de Guillaume LECOINTRE
Textes de Bernard SÉRET et Pascal BACH
Dessins de Jean-François DEJOUANNET
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9791092305869
35 ¤ TTC
Relié cartonné - 256 pages - 25x19 cm
LES AUTEURS
Jean-François Dejouannet est un dessinateur scientifique de l’IRD, affecté au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Bernard Séret est biologiste marin. Spécialiste internationalement reconnu des raies et des requins, il est l’auteur de plus de 200 publications et descripteur de 63 espèces nouvelles.
EN LIBRAIRIE JUILLET 2022
Le terme « prise accessoire » désigne toute capture faite pendant la pêche et qui ne correspond pas aux espèces et tailles des poissons recherchés.
Selon le WWF, ce sont 38 millions de tonnes d’animaux marins qui sont capturées accidentellement chaque année, soit 40 % des prises halieutiques mondiales !
Si certaines de ces espèces sont conservées à bord pour être commercialisées, la majorité sont rejetées — mortes ou vives — car protégées par la législation internationale ou sans intérêts commerciaux.
Cet ouvrage présente 104 aquarelles d’espèces dessinées à bord d’un navire thonier dans l’océan Pacifique
Chaque dessin est accompagné d’informations précises pour découvrir ces espèces qui intéresseront tout autant les passionnés de la mer ou de pêche, les amoureux de l’histoire naturelle ou les citoyens désireux d’avoir des données pour nourrir leurs actes de consommation d’une éthique pour l’environnement.
Un beau-livre relié cartonné à la fabrication soignée, imprimé sur un papier premium integralement recyclé.
Pascal Bach est un biologiste marin, halieute, spécialiste des pêches cotières et au large en particulier des pêches thonières. Il est l’auteur de plus de 100 publications et rapports d’expertise sur ces pêches.
Guillaume Lecointre est un zoologiste et systématicien. Spécialiste des poissons, il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet et a également été chroniqueur pour le journal Charlie Hebdo pour lequel il écrivait des articles de vulgarisation scientifique.
également disponible en version ebook
APERÇU DE LA MAQUETTE DANS LES FILETS
• Une page contenant les informations de l’espèce.
• L’aquarelle de Jean-François Dejouannet mise en valeur en pleine page.
• Un système d’encadrés de tailles variables qui s’adaptent selon les besoins et les informations sur chaque poisson.
Dessin zoom pour montrer une particularité, un détail.
Silhouette de l’espèce avec les informations principales : taille, poids, classification...
Carte : habitat et profondeur
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DrawDraw
une maison de caractères
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Traverser la rivière
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Un manuel technique de Mathias Forge Illustré de 4 gravures dans le bois De Jean-Baptiste Cautain
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LA
TRAVERSÉE est un voyage.
Il y a un avant, un pendant et un après.
On change de rive, et de point de vue, a priori. On change de bord, en éprouvant l’entre-deux.
Cet écart peut sembler élastique, vertigineux.
Un moment hors du temps, un trajet hors sol.
La traversée est un devenir, un passage, une transformation, une quête.
Elle consiste à passer au-dessus, au-dedans, ou au-dessous du cours d’eau, systématiquement en travers de celui-ci.
Traverser par le dedans de la rivière implique de mouiller au moins une partie de son propre corps, ou bien nécessite un habit plus ou moins imperméable et de circonstance, qui empêchera l’eau d’atteindre directement la partie du corps immergée, et qui réduira l’humidification du corps impliqué dans la traversée.
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Mathias Forge est né à Roanne en 1984. Il a su esquiver jusqu’ici la question en affirmant : « Je suis musicien ». Aujourd’hui, il est obligé d’avouer que ce n’est qu’une partie de l’intrigue. Il parvient même à s’en réjouir. Il prête une attention particulière à l’écoute, la présence, le contexte.
Une tendre obsession à suivre des lignes : de bus, de train, GR, rivières…. Il écrit, joue et danse pour le dehors avec la cie Jeanne Simone et la cie 1watt. Parfois, il effleure la musique expérimentale, la performance, le spectacle. Il continue de lire des livres afin de prendre soin de sa propre confusion.
Jean-Baptiste Cautain est né en Bretagne, Où il pratique la gravure en taille d’épargne depuis 2010. Il s’intéresse à l’architecture et aux paysages, et plus particulièrement aux paysages industriels, à la beauté singulière et peu évidente. L’Homme est visuellement absent de ses gravures, mais sa trace est pourtant bien présente : un élément bâti, un sentier dans le paysage, un outil laissé à l’abandon, autant d’indices qui laissent place à l’imaginaire des regardeurs.
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auteur:
Mathias Forge Illustrateur: J-B Cautain titre: TRAVERSER LA RIVIÈRE format : 16 x 23 cm poids : 230 g. pages: 48 prix : 22 € tirage : 500 ex. isbn : 978-2-9583440-5-4
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densité REV JANVIER 2025
Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr
discogonie
Serge Gainsbourg : Histoire de Melody Nelson de Philippe Gonin
Pour Serge Gainsbourg, Histoire de Melody Nelson est d’abord une histoire de rencontres : celle amoureuse, de Jane Birkin et celle musicale, de Jean-Claude Vannier. L’une et l’autre ont eu une influence considérable sur cet album. Échec notoire à sa sortie, il n’est devenu disque d’or qu’après que Gainsbourg trouve enfin un large succès avec sa version iconoclaste de la « Marseillaise » version reggae en 1979.
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Composé de trois entités dont le traitement diffère (le groupe rock, les éléments symphoniques et la voix de Gainsbourg), le son de l’album est unique dans l’univers pop de ce début de 1971. Le mixage ne cherche pas à restituer la réalité de l’espace et du volume sonore.
L’idée d’un album-concept, aurait été glissée à Gainsbourg lors d’un déjeuner par le directeur artistique Jean-Claude Desmarty. « Je [lui] ai suggéré d’enregistrer un album-concept, les Anglais faisaient ça avec succès et ça n’existait pas en France. » Romantique et sulfureuse, la foudroyante Histoire d’un dandy amoureux d’une nymphette épouse la forme d’un labyrinthe.
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L’auteur : Philippe Gonin est maître de conférence à l’université de Bourgogne et chercheur au Centre Georges-Chevrier. Il est également musicien et arrangeur.
Parmi les ouvrages parus : Magma, décryptage d’un mythe et d’une musique et Pink Floyd, The Wall chez le Mot et le reste ; The Cure Pornography, et Robert Wyatt Rock Bottom, dans notre collection.
Serge Gainsbourg : Histoire de Melody Nelson
12,90 € ISBN 9782919296217
10 x 18 cm, 120 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : JL Murat Le Moujik et sa femme, Tindersticks second album, Iggy Pop The Idiot...
densité NOUVEAUTÉ MARS 2025
Collection DISCOGONIE
Tindersticks : Second Album de Christophe Schenk
discogonie
« Achetez (ce disque) parce que vous l’aimerez. Gardez-le parce qu’un jour vous en aurez besoin. » C’est dans ces termes qu’un critique au Melody Maker tressait les lauriers du deuxième album de Tindersticks lors de sa sortie voilà 30 ans.
disco gonie
Alternant coups de sang et ballades mélancoliques, courts instrumentaux et chansons longues en bouche, c’est un disque riche et hétéroclite, qui déborde d’idées, d’envies et de pistes. Et qui tranche avec les styles en vogue de l’époque, entre la vague grunge venue des États-Unis, la scène trip-hop de Bristol et les premières étincelles du mouvement brit-pop. Convoquant, en vrac, John Barry, Nick Cave et Lee Hazlewood, l’album rencontre un chaleureux accueil de la part de la critique britannique.
Cinq chansons totalement rhabillées avec orchestre : « A Night In », « Tiny Tears », « Talk To Me », « Travelling Light » et « Mistakes ».
L’auteur : Christophe Schenk est un journaliste suisse. Il a longtemps couvert l’actualité musicale pour le magazine L’Hebdo puis à la RTS. Il a publié un roman et un recueil de nouvelles. Il vit à Lausanne..
Tindersticks : Second Album
12,90 € ISBN 9782919296590 10 x 18 cm, 128 p. broché, couverture à rabats
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
Collection DISCOGONIE
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
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Tel : 01.40.38.18.14 21 bis rue Arnold Géraux 93450 L’Île-Saint-Denis contact@serendip-livres.fr / commandes@serendip-livres.fr
COFFRETS DISCOGONIE
Grrrls 5 volumes Frrrr 4 volumes (19)67-74 6 vol.
Nico Serge Gainsbourg
Patti Smith
Marianne Faithfull
PJ Harvey
Les Rita Mitsouko
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ISBN
Les Rita Mitsouko
Dominique A
Alain Bashung
Jimi Hendrix
The Beatles
Nick Drake
The Doors
Neil Young
Robert Wyatt
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densité NOUVEAUTÉS SEPTEMBRE 2024
Collection DISCOGONIE
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
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discogonie
Tel : 01.40.38.18.14 21 bis rue Arnold Géraux 93450 L’Île-Saint-Denis contact@serendip-livres.fr / commandes@serendip-livres.fr
disco gonie
COFFRETS DISCOGONIE
(19)74-82 5 volumes (19)82-90 5 volumes (19)91-97 6 vol.
Nico Bruce Springsteen Slint
Patti Smith
The Stranglers
Marianne Faithfull
The Cure
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The Pogues
The Smiths
Nick Cave
Depeche Mode
My Bloody Valentine
PJ Harvey
discogonie disco gonie
Rage \ The Machine
Nirvana Radiohead
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DISCOGONIE 74-82
ISBN 9782919296507
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ISBN 9782919296514
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ISBN 9782919296521 54,45 €
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BLACK MAN
Cleo Page - Julien Mortimer
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Vinyle | 32 x 32 cm | 1 disque 33 trs et 1 disque 45 trs | Pochette dépliante contrecollée | 2 couleurs offset | 1000 exemplaires
30 € (prix indicatif)
Parution : Mai 2022
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Les éditions du Trainailleur et le label
En Avant la Zizique ! unissent leurs forces pour un troisième opus, cette fois consacré à une pépite profondément enfouie, le bluesman Cleo Page.
Tombé dans un oubli quasi-complet depuis sa disparition, ce natif de Louisiane installé à Los Angeles méritait cette compilation de grande classe. Ses textes sociaux, son feeling et sa présence hante les chansons ici compilées, qu’il enregistrait dans son propre studio et diffusait à l’échelle de son quartier, le Watts des années 1960. Son chef d’œuvre Black Man, protest song incendiaire avidement recherchée des collectionneurs, est enfin rééditée, accompagnée d’une dizaine d’autres titres restaurés avec le plus grand soin.
Deux vinyles (un 33 tours et un 45 tours) rangés dans une pochette dépliante richement illustrée par Julien Mortimer, qui creuse son sillon d’amoureux du blues avec gourmandise.
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18 rue des Blancs-Champs
93170 Bagnolet
06 43 67 50 12
contact@trainailleur.fr
http://trainailleur.fr
siret n° 812 204 774 00010
Sister Rosetta Tharpe Julien Mortimer I Can’t Sit Down
Disque vinyle
Après le succès de That’s All Right, voici la deuxième coédition avec le label En Avant La Zizique. Suite de la série entamée avec Arthur Crudup, consacrée aux pionniers du rock’n’roll, ce vinyle garde la même formule gagnante : une pochette dépliante, entièrement réalisée en gravure sur bois et typographie au plomb, trois fois illustrée, et un 25 cm explosif contenant une dizaine de titres méticuleusement restaurés.
La meilleure façon de découvrir Sister Rosetta Tharpe, incroyable chanteuse, excellente guitariste, showwoman incandescente qui pratiquait un gospel à la dynamite. Une énorme influence sur la vague du rock’n’roll qui déferla sur les années 50.
26 x 26 cm • 4 pages + un vinyle 25 cm
25 € • Parution : Novembre 2016
Impression typographique et xylographie
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Sister Rosetta Tharpe (musique) & Julien Mortimer (illustrations)
Couleur • Reliure souple
Vinyle dans une pochette dépliante
1000 exemplaires
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