MAÉVA BESSE ET ISALINE PFEFFERLÉ (ÉDS.)
L’École de Savièse, autrement. Trajectoires croisées de 26 artistes en Valais
À l’instar de Barbizon, Savièse a connu entre 1880 et 1930 une « colonie d’artistes » à redécouvrir.
Repenser l’École de Savièse aujourd’hui, c’est la replacer dans une perspective de déconstruction où les artistes sont appréhendé·e·s sans hiérarchie. Cette colonisation artistique du Valais central entre 1880 et 1930 par des peintres venu·e·s majoritairement d’aillleurs et partageant un intérêt pour sa vie rurale et ses paysages, est revisitée avec une compréhension nouvelle et une approche plus inclusive.
L’approche des deux autrices inspirée des théories critiques et féministes permet d’affranchir l’École de Savièse de son statut d’étiquette pour l’envisager comme un cadre géographique, temporel et culturel commun à des parcours d’artistes. Quelle fut la nature de leurs rencontres ? Quels liens existent-ils entre les grands noms retenus par l’histoire et les autres artistes resté·e·s dans l’ombre ? De quels réseaux faisaient-ils et elles partie ? Et quel a été le rayonnement de leur art au-delà des frontières suisses ? En s’appuyant sur de nouvelles sources et une analyse iconographique inédite, l’ouvrage offre un regard renouvelé sur les relations familiales, amicales et professionnelles de 26 artistes ; il inclut également leur biographie complète et une carte-objet conçue par l’artiste valaisanne Maëlle Cornut qui rend visible – de manière poétique – des trajectoires jusqu’alors méconnues, voire inconnues.
collection CAT. Recherche
format 17 x 23 cm, 280 p., relié isbn 978-2-88964-073-7 prix CHF 45 / € 35
« Irez-vous à Savièse cet automne ? Je pense toujours à ce coin. J’y vis et quand je veux écrire quelque chose, instinctivement, je m’y reporte. »
MARGUERITE BURNAT-PROVINS
ARTISTE,
AUTRICE DU LIVRE POUR TOI
Curatrice d’expositions et chercheuse indépendante, Maéva Besse est historienne de l’art et muséologue, spécialisée dans les représentations de la montagne, la construction de l’image identitaire valaisanne/helvétique et l’artialisation du paysage.
Isaline Pfefferlé est historienne de l'art et chercheuse indépendante spécialisée dans les formes d'art moderne et contemporain liées à l'environnement, l'écologie, le paysage et les notions critiques de l'ultra-local en Suisse et en Valais.
Au XIXe siècle, l’image d’une société rurale préservée des excès de la modernité industrielle séduit les peintres. De nombreuses « colonies » d’artistes investissent la campagne à l’échelle européenne pour rompre avec les conventions picturales classiques et se mettre à peindre la nature en plein air. L’École de Barbizon, initiée par Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) dès 1822, est sans aucun doute la « colonie d’artistes » la plus connue et surtout la première d’un phénomène qui va se répéter. Dans le cas de l’École de Savièse, le mouvement s’amorce plus tardivement et se concentre autour d’un canton suisse, le Valais, dont les paysages alpins et les fortes traditions séduisent à la fois les visiteurs et les artistes à la fin du XIXe siècle.
Mot-clés École de Savièse, peinture, plein-air, Valais, amitiés artistiques, historiographie critique, femmes artistes Arguments libraires/représentants Pour découvrir un mouvement artistique novateur par son approche de la nature et des traditions alpines avec un ouvrage richement illustré et documenté mettant l’accent sur des artistes invisibilisé·es.
si vous vous intéresser à l’écologie, au féminisme, aux questions de territoire, au spécisme, aux rôles de l’art, à l’urbanisme
rayon art genre essai parution 3 septembre 2024
art&fiction
Portrait
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
Maéva Besse et Isaline Pfefferlé (éds.) | L’École de Savièse, autrement. Extraits
LA FOLLE AVOINE
Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles
Entre engagement politique et poétique pour plus d’égalité, La folle Avoine déploie dans ce livre un réseau de récits autour de la ville et de son occupation.
Le cri du geai interroge la notion de territoire : à qui appartient l’espace public ? Qui l’occupe ? L’autrice met en lumière la place de figures dominantes (la statue de David de Pury à Neuchâtel), tout en cherchant à offrir un refuge symbolique au cœur de la ville pour les mis au banc de la société (les pigeons). Sa lutte se déploie en douceur, en tentant de nouer des relations avec ses interlocuteur·trices.
Sa volonté de créer des ponts vers l’autre se manifeste dans l’architecture du manuscrit, un collage qui forge de scène en scène un véritable réseau de sens. Sur papier, c’est une tentative de raccommoder les pièces rapportées de nos vies éclatées : des faits réels, des pensées, de la fiction, de la poésie, des formes de communication, des images, du vide. On s’immerge par bribes dans la pratique de La folle Avoine et, si l’on accepte de l'accompagner, l’amitié devient possible et le voyage peut commencer.
collection Pacific//Terrain format 15 x 21 cm, 124 p., broché isbn 978-2-88964-071-3 prix CHF 24 / € 19
« Tout
avait commencé avec un sentiment de révolte. Celui qui pousse à arracher les pavés du sol pour les jeter à travers les vitrines des grandes firmes et contre les affiches publicitaires. Un dépit, et la colère. Qui lui fait renoncer à
écrire un mot de plus. »
LA FOLLE AVOINE
DANS LA MÊME COLLECTION
La folle Avoine est une entité artistique et sensible, métamorphe et organique. Parfois, elle n’est qu’un nom à fin d’un e-mail, une vague idée ou un semblant de blague pseudo-artistique. D’autres fois, Avoine s’incarne, le plus souvent sous l’apparence d’une femme blanche occidentale qui raconte des histoires de toutes sortes qui ne sont jamais totalement inventées, qui font peur, qui font rêver. Presque sans limite, elle se multiplie pour devenir collective, trouver des matérialités plurielles afin de se répandre dans les imaginaires et faire vibrer les sens.
Mot-clés territoire, espace urbain, écologie, éthologie, activisme, poésie, documentation artistique, photographie. Arguments libraires/représentants Pour celles
si vous vous intéresser à l’écologie, au féminisme, aux questions de territoire, au spécisme, aux rôles de l’art, à l’urbanisme
et ceux qui aiment Habiter en oiseau de Vinciane Despret, et plus généralement la coll. Mondes sauvages chez Acte Sud
rayon éco-féminisme genre récit-enquête parution 3 septembre 2024
© Chris Morgan
art&fiction
Portrait
Les pigeons ont parlé entre eux. Le bruit a couru d’abord dans toute la ville, puis, relayé par les petits mammifères, il est arrivé aux portes de la forêt.
Les pigeons ont parlé entre eux. Le bruit a couru toute la ville, puis, relayé par les petits mammifères, il arrivé aux de la forêt.
Il fallait s’organiser.
Il fallait s’organiser.
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pigeons rue des moulins
le cri du geai
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pigeons rue des moulins
cri du geai
La Folle
| Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles Extraits La Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles Extraits
Avoine
sensibles Extraits La
Extraits
La Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations
Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles
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Dear Dog,
I a 5-year-old weasel from a family the golden woods.
One could I got all dreamed according to the paradigms of society.
I am a 5-year-old weasel from a middle-class family in the golden woods. One could say I got all the dreamed privileges according to the paradigms of our society.
To fill the gap between my position in the forest and the losers of the global gambling, I engaged myself politically in different ways to support the silent voices, such as the ones of Mole, Carp or Worm.
fill the gap my position in the forest and the losers of the global gambling, I myself different ways to the silent voices, the of Mole, Worm.
As you might know, a cement quarry replaced a wild hill last year and evicted all the living beings from that place. I’m not actually from that bush, but some of my mute friends are. Therefore I decided to go there and resist against the armed forces which were pushing everyone out of their homes.
you might know, a cement quarry replaced a wild hill last year and all the living beings from I’m actually from that bush, but some of my are. Therefore I decided go there and resist against the forces which were everyone out of homes.
What I want to share with you here is the disproportion between my gesture and the response from the eviction brigade. When finally my comrades and I realised we had no chance, we decided to escape the hill to find a refuge somewhere else. That’s when they started to chase us for obeying. The hunt lasted 7 hours. Hunt during which we were followed by a helicopter and caught in a police car. We managed to escape and to hide in an empty farm. We waited all afternoon until it went dark. We could hear the motor of the helicopter above our heads and through a hole in the wall, we could see the cars and the motorcycles of the police driving around, searching for us.
I to share you here the disproportion my gesture and the response from the eviction brigade. When finally my comrades I realised we had no chance, to escape hill to find a refuge somewhere That’s when they started chase us for The hunt lasted 7 hours. Hunt during which were followed by a helicopter and caught in a police car. to escape to hide in empty We waited all afternoon until went dark. could hear the motor the helicopter above our and a hole in wall, could the and the motorcycles of the police driving searching for us.
At 8 o’clock in the evening, we finally decided to knock on the neighbouring door of our hiding place; to ask for help and call for Doe to come for us.
Dear friend, I know you get your biscuits from the ones who destroyed the hill and I understand that you didn’t come to resist with us on that day. I know you’ve learned how to live in a city, even better than Sparrow, Rat or Pigeon. Haha. I know that the rumble of a helicopter doesn’t disturb your ears that
8 o’clock in the evening, we finally to on the neighbouring door of our hiding place; to for help and for to come for friend, I know you get biscuits from the ones destroyed hill and I understand that you didn’t come to resist with on that day. I know you’ve learned how to live a city, even better than Sparrow, or Pigeon. Haha. I the rumble a helicopter doesn’t your ears that
pigeons rue des moulins
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pigeons rue des moulins 35 cri du geai 34 Dog,
La Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles Extraits La Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles Extraits
Tissages
Tissages
Les cartes des cités s’étalaient sur la table. On avait l’or, la pierre, l’argile et le vin. Nous étions prêtes.
Les cartes cités s’étalaient la table. On l’argile et vin. Nous étions prêtes.
Alors, le voyageur a sorti son dûdûk et nous avons chanté, d’une même voix, nos utopies et nos révoltes.
La pierre est restée sur la montagne et nous n’avons même pas fait la guerre.
Alors, le voyageur a sorti son et nous avons d’une même voix, nos utopies et révoltes. pierre est restée sur la montagne nous n’avons même pas fait la guerre. de mais l’ébauche d’une société.
Pas de nouvelle cité, mais l’ébauche d’une société.
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le cri du geai
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La Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles Extraits La Folle Avoine | Le cri du geai. Espace sous occupations sensibles Extraits
Art au centre
Art
au centre 2022-2023
AUTEURS
Introduction : Van Parys, Yoan
Art au Centre est un projet de revitalisation du centre-ville de Liège par l’art né en 2019 consistant à investir les vitrines des commerces vides pour y présenter des œuvres d’artistes liégeois, belges et étrangers.
En 2022 et 2023, Art au Centre a réalisé 6 expositions et présenté les projets de 170 artistes dans 155 vitrines.
Ce catalogue est un rare échantillon de la jeune création belge, néerlandaise, française et allemande. Un focus sur le projet Banqueroute présenté en 2023 au Musée de la Boverie clôture ce catalogue.
Art au Centre 2022-2023 fait suite au premier catalogue du projet Art au Centre publié en 2022, Art au Centre 2019-2021. Art au Centre est une initiative de l’asbl Mouvements Sans Titre.
Autres auteurs : Mathieu Jacques de Dixmude, Philippe Braem, Maxime Moinet, Pauline Salinas, Marjorie Ranieri, Alicia Melzacka, Marie-Claire Krell, Mikail Koçak, Anna Ozanne, Alix Nyssen, Amanda Jamme, Bertrand Léonard, Sophie Delhassen, Arthur Cordier, Sophie Zanier, Marc Harriguan, Olivier Chaltin, Thibaut Wauthion, Bart Geerts, Sandrine Bouillon, Céline Lafrikh, Marie-Jeanne de Rooij, Alexia Creusen, Center for Artistic Sensibilities, Gaëtan Lino, Sam Steverlink, Eva Mancuso, Caroline Glorie, Boris Kremer, Romain Semeteys, Ruyss Hellmand, Antonin Corto Cauwe, Francesco di Vincenzo, Céline Eloy, Hans Weyers
Langue Français, Anglais
Format
20x25 cm à la française
Nombre de pages 384
Données techniques
Papier : Piano Superior Extra White,
100g & 300g/m2
Reliure : Dos collé
Impression quadri offset
Cover : embossage, verni + uv
Prix
25 euros ttc
ISBN 978-2-930754-41-3
Septembre 2024
É ditions du Caïd 9 782930 754413
Art
au Centre Art au Centre 2022-2023
Art
au Centre Art au Centre 2022-2023
Manifestes 7
Clémence Imbert
Ce que l’histoire fait au graphisme
Titre
Ce que l'histoire fait au graphisme
Autrice
Clémence Imbert
Sortie
Septembre 2024
Format Poche (105 x 170 mm)
Contact Faye Corthésy
HEAD – Genève Av. de Châtelaine 5 1203 Genève faye.corthesy@hesge.ch
Ce livre propose une réflexion sur la signification des savoirs historiques en école d’art et de design, et plus particulièrement dans les formations en design graphique. Transmis pendant des siècles au sein des imprimeries, les savoir-faire des typographes sont peu à peu devenus, à partir de la fin du XIXe siècle, la matière d’écoles et d’académies plus ou moins spécialisées, développant autant sinon plus les compétences de conception que l’habileté d’exécution. Les « arts graphiques » sont devenus le « design graphique », cette discipline polyvalente occupée de la forme des textes et des images, souvent des deux à la fois, et s’exerçant principalement dans les domaines de la presse, de l’édition et de la publicité au sens large. Répondant aux évolutions techniques et socio-économiques, la pédagogie du design graphique n’a cessé d’évoluer au cours du XXe siècle pour préparer au mieux les apprenti·es graphistes à leur futur métier et en redessiner les contours. C’est aujourd’hui le développement des intelligences artificielles qui présente aux formations en art et en design le défi de se réinventer en tentant d’anticiper ce que feront, ce que seront les créateurs de demain.
Dans ce contexte pédagogique fondamentalement prospectif, l’enseignement de l’histoire du design graphique occupe une place singulière. Il y a quelque chose d’à première vue paradoxal à cultiver simultanément la recherche des formes de demain et l’étude d’objets anciens, de formes démodées, de techniques dépassées. Comment les savoirs historiques s’articulent-ils à la pratique du design graphique ? De quelle manière les étudiant·es s’en emparent-iels ? Quelles compétences de créateur·ices développent-iels au contact de cette matière ? Et en quoi les questions qui se posent autour de l’enseignement de l’histoire du design graphique aux apprenti·es graphistes sont-elles très différentes de celles qui se posent au sujet de l’enseignement de l’histoire de l’art aux apprenti·es artistes ?
Ce livre esquisse quelques éléments de réponse qui ne se contentent pas de réitérer l’adage selon lequel le passé nourrit l’avenir. À la lumière de quelques expériences pédagogiques menées ces dernières années en Europe et aux États-Unis, il prend plutôt le parti de questionner frontalement ce qu’apportent aux jeunes graphistes l’exercice de la lecture d’images, de la recherche documentaire, de la mise en récit ; et de décrire des expériences fécondes et sensibles de rencontre avec l’histoire, ses traces, ses fantômes, ses héros et héroïnes.
En libre accès (ePub, PDF, lecture à l’écran) sur : www.head-publishing.ch
1/3 Argumentaire 08.04.2024
L'autrice
Clémence Imbert est enseignante et historienne du design graphique. Ses recherches ont porté sur l’histoire des expositions de design graphique pour sa thèse de doctorat soutenue à Paris 8 en 2017, et sur l’histoire des couvertures de livres (Les Couvertures de livres. Une histoire graphique, Actes Sud – Imprimerie Nationale éditions, 2022, Prix d’Académie 2023). Elle est chargée de cours dans le département Communication visuelle de la HEAD – Genève.
La collection
La cellule éditoriale HEAD – Publishing, fondée en 2021 par la HEAD – Genève, publie la collection Manifestes qui met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteur·trice·x·s de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains. HEAD – Publishing valorise une large diffusion des connaissances en proposant ses publications en formats numériques en libre accès (ePub, lecture à l’écran, PDF) ou en impression à la demande sur son site Web : head-publishing.ch, et à travers des publications au format poche vendues à prix abordable en librairies. Six premiers titres de la collection
Manifestes sont parus : Manifesto of Interiors : Thinking in the Expanded Media de Javier Fernández Contreras, Enquête/création en design de Nicolas Nova, Comment quitter la Terre ? de Christophe Kihm, Jill Gasparina et Anne-Lyse Renon, MRIOIR MIOIRR de Carla Demierre Design sous artifice : La création au risque du machine learning d’Anthony Masure et Le style anthropocène de Philippe Rahm. Ces livres sont disponibles en français et en anglais. Ils sont distribués dans l’espace francophone par Paon Diffusion et dans un réseau de librairies internationales par Antenne Books
Exemples d’illustrations
Table de l’exposition « My own private Swiss graphic design history » organisée à l’issue du séminaire organisé par Roberto Lzicar, Sarah Zeller, Sandra Bischler-Hartmann et les étudiant·es du BA Visual Communication de la Bern University of the Arts HKB, 2018.
2/3 Argumentaire 08.04.2024
Double-page du livre de David Reinfurt, A *New* Program for Graphic Design (Inventory Press/D.A.P., 2019), tiré de cours donnés aux étudiant·es du « Program in Visual Arts » de Princeton University.
3/3 Argumentaire 08.04.2024
Domaine
Architecture d’intérieur –études visuelles
ISBN 978-2-940510-45-0
Sortie prévue
Mars 2021
Publié en version anglaise (langue originale) et française
Traduction: Yves-Alexandre Jaquier
80 pages (approx)
Format: 105 x 170 mm
Poids: 200 g
Impression en bichromie
Reliure cousue-collée
Prix: 10€
Javier Fernández Contreras Manifest of Interiors. Thinking in the Expanded Media
Prise en tenaille par l’architecture et le design, l’architecture d’intérieur a longtemps souffert d’un manque d’autonomie, de théorisation, et de considération. Dans cet essai, Javier Fernández Contreras, responsable du Département Architecture d’intérieur à la HEAD – Genève, propose une approche originale de son domaine d’expertise, qu’il définit comme un nœud entre culture architecturale et culture visuelle.
L’auteur pose que notre expérience de l’architecture est autant façonnée par une relation directe que par un réseau de représentations médiatiques. Si le cinéma, puis le Web ont accéléré le chevauchement de ces multiples modes d’expériences et de médiations, l’auteur propose de resituer ces mutations dans une histoire plus longue. Il fait ainsi remonter à la Renaissance, avec l’invention des techniques de perspective et de projection, la médiation technique de la représentation de l’espace. À l’époque moderne, Le Corbusier a été le précurseur d’une expérience « multimédiatique » de l’architecture par une pensée cinématique de l’espace, l’ajout de slogans et d’images qui venaient compléter l’expérience du bâti. Plus récemment, d’autres architectes comme Rem Koolhaas (OMA) ont institué cette pratique en se posant autant comme constructeurs de bâtiments que stratèges en image de marque.
Parce qu’elle se situe entre le temps long de l’architecture et le renouvellement toujours plus rapide des médias, l’architecture d’intérieur se présente comme l’un des lieux les plus agiles et influents de la création contemporaine. Sous la forme d’une enquête historique des relations et hybridations entre objets et images, le texte de Javier Fernández Contreras délivre un plaidoyer pour l’architecture d’intérieur comme laboratoire transdisciplinaire de notre modernité tardive.
L’ouvrage s’accompagne d’une riche iconographie en lien avec des moments clés de la mise en espace de l’image dans l’art et, parallèlement, des nouveaux modes de représentation de l’architecture, qui passe par les plans d’une villa palladienne, l’avant-garde cubiste en peinture, l’architecture comme propagande d’Albert Speer, ou la mise en scène de la vie familiale selon IKEA.
01
ublishing — H E AD
P
L’auteur
Javier Fernández Contreras Javier Fernández Contreras a étudié l’architecture à l’Université de Technologie de Delft et à l’École d’Architecture de Madrid –ETSAM (Master, 2006). En 2013, il a obtenu son Doctorat en théorie de l’architecture – avec la plus haute distinction – de l’ETSAM pour sa thèse intitulée ‘Plan Miralles: Pensée et Représentation dans l’Architecture d’Enric Miralles’, finaliste à la Xème édition du concours arquia/tesis. Sa carrière professionnelle combine la pratique professionnelle de l’architecture avec l’enseignement et la recherche universitaires. Il a enseigné le design architectural à l’ETSAM en Espagne (2007-2012), à l’Université Xi’an Jiaotong-Liverpool – XJTLU en Chine (2013-2014) et au Département d’Architecture de l’ETH Zurich en Suisse (2016). Ses projets architecturaux, y compris des propositions primées dans des concours internationaux, ont été publiés dans huit livres et ont fait partie de plusieurs expositions en Europe et aux États-Unis. Ses essais critiques sur l’architecture et le territoire, la représentation architecturale et les processus de design des architectes contemporains ont été publiés, entre autres, dans Massilia Annuaire des Études Corbuséennes, Perspectives in Metropolitan Research, Princeton 306090, CIRCO, Drawing Matter, ZARCH, Arquitectura COAM, RA Revista de Arquitectura, etc.
La collection
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
position. La collection Manifeste de la nouvelle structure HEAD–Publishing met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains.
de doubles-pages
Exemples
Domaine Histoire culturelle
ISBN 978-2-940510-46-7
Sortie prévue
Mars 2021
Publié en version française (langue originale) et anglaise
Traduction: Geoffrey Spearing
80 pages (approx)
Format: 105 x 170 mm
Poids: 200 g
Impression en bichromie
Reliure cousue-collée
Prix: 10€
Jill Gasparina, Christophe Kihm, Anne-Lyse Renon
Comment quitter la terre?
Les études de l’habitabilité, qui s’appliquent aux conditions de vie et aux manières de vivre, sont essentielles dans la recherche spatiale. Le titre de cet ouvrage collec tif, Comment quitter la terre ?, en définit le spec tre mais aussi la por tée, bien ac tuelle à l’heure d’une crise écologique sans précédent Pour répondre à cette question, ses auteur·e·s sont repar tis d’écrits consacrés à l’habitabilité spatiale en leur accordant une ex tension historique et critique. Car ces recherches disposent d’une histoire aussi bien technique que culturelle, depuis les premières études effec tuées pour des véhicules spatiaux habités (des fusées V2) jusqu’à celles, plus récentes, associées à la vie confinée lors de futurs voyages sur Mars (Mars 500). Cette histoire dispose aussi de ses points aveugles, à travers son approche globalement techniciste et son imaginaire utopique ou uchronique Pour répondre de manière critique à ces différents écueils, le par ti pris adopté par cet écrit est triple : d’une par t, revenir sur les méthodes et les savoirs construits par la recherche spatiale ; d’autre par t, rematérialiser l’expérience du spatial en la pensant à par tir des objets qu’elle construit et des images qu’elle produit ; enfin, reconsidérer l’habitabilité spatiale à par tir d’expériences concrètes et sensibles, reliant le terrestre à l’ex traterrestre.
Classé dans un ordre de grandeur croissant, qui conduit du gant de protec tion des combinaisons pour astronautes aux planètes habitables pouvant accueillir la vie, les tex tes composant cet ouvrage considèrent l’habitabilité spatiale selon les échelles de différents objets, qui font varier ses problèmes Au- delà d’une histoire technique et de compétitions étatiques, les trois auteur·e·s, chercheur·euse·s en ar t et en design, s’intéressent aussi aux représentations de ces objets, habitats ou lieux, et aux liens qu’ils entretiennent à un imaginaire que la science peut, sous cer taines conditions, par tager avec les ar ts C ’est ainsi qu’à travers ce catalogue d’inventions et de projets richement documenté se dessine un pan de l’histoire culturelle du XXe siècle.
La collection
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
position. La collection Manifeste de la nouvelle structure HEAD–Publishing met en valeur des par tis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’ar t et du design pour faire face aux enjeux contemporains
02 Publishing — H E AD
Les auteur·e·s
Jill Gasparina
Jill Gasparina est critique d’art, commissaire d’exposition indépendante et enseignante à la HEAD – Genève. Après des études à l’École normale supérieure (Lyon) et une agrégation de Lettres modernes, elle s’est orientée vers l’étude des arts visuels, la pratique de la critique et l’enseignement en école d’art. Elle a dirigé le centre d’art La Salle de Bains (Lyon), de 2009 à 2013, puis fut en charge de la programmation des arts visuels au Confort Moderne (Poitiers) de 2015 à 2017. Ses recherches portent notamment sur les imaginaires technologiques dans l’art et les phénomènes de massification dans la culture pop.
Christophe Kihm
Christophe Kihm est professeur à la HEAD – Genève, critique et commissaire d’exposition indépendant. Ses recherches ont notamment porté sur les pratiques artistiques de l’archive, la pédagogie dans les enseignements artistiques, l’expérimentation dans les arts et les arts de l’action. Une approche pragmatique de l'agir a orienté ses recherches plus récentes, à la convergence de l’éthique et de l’éthologie, des manières
d’habiter et des écologies. Il a été associé, pour la HEAD, au projet de recherche ArTeC «Politique de la distraction» (2017-19) en partenariat avec l’ESTCA (Université de Paris 8) et l’Ensad (Paris) et au programme « Action 2 : observer » (2018-19), en partenariat avec l’école de la Manufacture (Lausanne) et la HEM (Genève). Il est aussi requérant principal du programme de recherche « Habiter l’espace extraterrestre » (2019-21), conduit en partenariat avec le Cnes (Paris) et subventionné par le FNS. Ces différentes recherches ont été l’occasion de publications, associées à des directions d’ouvrages ou à des numéros spéciaux de revues.
Anne-Lyse Renon
Anne-Lyse Renon est maître de conférence au laboratoire Pratiques et Théories de l'Art Contemporain de l'université Rennes 2, membre associée au Centre Alexandre Koyré (EHESS-CNRS-MNHN) et adjointe scientifique à la Haute Ecole d'Art et de Design (HEAD) Genève. Docteure en esthétique de l'EHESS, son travail croise l'anthropologie du design, l'épistémologie et l'histoire des sciences.
de doubles-pages
Exemples
Domaine Design - essai critique
ISBN 978-2-940510-47-4
Sortie prévue
Mars 2021
Publié en version française (langue originale) et anglaise
Traduction: Eric Rosencrantz
80 pages (approx)
Format: 105 x 170 mm
Poids: 200 g
Impression en bichromie
Reliure cousue-collée
Prix: 10€
Nicolas Nova Enquête/Création
Si la refonte de l’enseignement supérieur liée au processus de Bologne a encouragé l’essor de la recherche en design dans les écoles d’art, cet intérêt préexistait au sein des agences de design promptes à produire des enquêtes sous diverses formes. Dans cet essai, Nicolas Nova synthétise les principales spécificités de ce type de démarches et démontre en quoi elles échappent aux canons académiques. En effet, la recherche en design est un champ en expansion, qui produit des connaissances sous des formes très variées : textes, dessins, prototypes, interfaces, etc.
L’auteur analyse le format de l’enquête comme étant au centre de nombreuses démarches de recherche en design – une enquête qui se nourrit des méthodes des sciences sociales et du journalisme, mais ne se cantonne pas au cadre disciplinaire, agrégeant et se réappropriant des notions issues de champs très divers. Plus que par une seule méthode, c’est par des questions de processus, de dispositifs et d’outils inventés spécifiquement que se distinguent ces enquêtes en design des enquêtes en sciences sociales. Ainsi ces recherches reposent souvent sur la création d’objets matériels, susceptibles d’éclairer des phénomènes, dont l’auteur présente une série d’exemples récents et originaux.
Nicolas Nova considère que ces approches de la recherche en design rayonnent au-delà de leur champ d’élection. Elles influencent en effet les « sciences sociales créatives » qui cherchent à élargir leur panoplie de processus de recherche et de restitutions et ouvrent la voie à la recherche en art contemporain, elle aussi en phase d’essor.
03 Publishing — H E AD
L’auteur
Nicolas Nova
Nicolas Nova est Professeur Associé à la Haute Ecole d’Art et de Design (HEAD – Genève) où il enseigne l’anthropologie des cultures numériques, l’ethnographie et la recherche en design. Il est également co-fondateur du Near Future Laboratory, une agence de prospective et d’innovation impliqué dans des pro-
La collection
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
jets de design fiction. Il s’intéresse aux questions d’usages et de détournement des objets techniques dans le champ du numérique avec un point de vue socio-anthropologique. Titulaire d’un doctorat en sciences de la société (Université de Genève) et d’un autre en informatique (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne). Il a été professeur invité à Art Center College of Design (Pasadena, California) et Politecnico di Milano (Italie).
position. La collection Manifeste de la nouvelle structure HEAD–Publishing met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains.
Exemples de doubles-pages
Domaine
Etudes genre, poésie contemporaine
ISBN 978-2-940510-64-1
Collection Manifestes
Sortie prévue
Avril 2022
Publié en français
80 pages (approx)
Format: 105 x 170 mm
Poids: 200 g
Impression en bichromie
Reliure cousue-collée
Prix: 10€ / CHF 17
Carla Demierre
MRIOIR, MIOIRR
MRIOIR, MIOIRR de Carla Demierre est un récit, celui d’une histoire d’amour naissante entre deux jeunes personnes, Sam et Maggie, de leurs échanges de petits mots, de textos, de rendez-vous, d’attentions, de nourriture.
Ce livre est aussi un manifeste politique en faveur d’une langue inclusive. L’autrice y combine une large palette de propositions portées par diverses communautés de locuteur-trice-s. Ces signes sont visibles pour certains, comme l’usage de pronoms neutres tels que iel ou ael, d’autres sont plus discrets, tels les mots épicènes ou l'accord de proximité. Les interventions sont d’ordre syntaxiques ou grammaticales, mais également parfois graphiques, avec l’emploi pour certains passages de lettrages inclusifs – où les marques de genre se superposent en une seule lettre – créés par le jeune graphiste Tristan Bartolini.
Cet ouvrage est enfin un tour de force poétique et formel, où la langue, mais aussi la linéarité de la narration sont retournées comme un gant, par l’intermédiaire d’ajouts de fragments (dessins, commentaires de blog météo, sms et mots doux échangés) ou la structure narrative en miroir, le récit porté successivement par Maggie puis Sam.
Toutes ces opérations laissent deviner que Carla Demierre envisage l’inclusivité, et la plasticité qu’elle implique, au-delà de la question du genre, comme un processus de création en soi à même d’interroger et de renverser une série de systèmes hiérarchiques. La transgressivité du projet tient à sa dimension ludique même; le plaisir que prend l'autrice à démanteler les règles de composition unitaires ou binaires d’un texte est communicatif: il donne envie d'en faire de même.
Une postface dans laquelle Carla Demierre explique comment elle a rédigé son texte accompagne le récit.
04
—
Publishing
HEAD
L’autrice
Carla Demierre
Carla Demierre a étudié les arts visuels à Genève et la création littéraire à Montréal où elle a mené une recherche autour de la question du montage en littérature. Ses textes mélangent poésie et narration, expérimentation formelle et cut-up documentaire. Attentive aux écritures de tous les jours et puisant ses matériaux dans des sources hétéroclites, elle cherche à comprendre quels jeux s’installent, par l’entremise du document (brut, traité ou remixé), entre la vie matérielle et la fiction littéraire. Elle a publié notamment, Ma mère est humoriste (LaureLi/Léo Scheer, 2011),
La collection
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
Autoradio (Héros-Limite, 2019) et Qui est là ? (Art&fiction, 2020). En parallèle, elle explore diverses formes de publication hors du livre comme la lecture publique, le podcast, l’envoi postal ou le fanzine. Elle enseigne les pratiques d’écriture à la HEAD – Genève.
position. La collection Manifestes de la nouvelle structure HEAD–Publishing met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains.
Exemples de doubles-pages
HEAD
Domaine Architecture, décoration, sciences de l'environnement
ISBN 978-2-940510-77-1
Collection
Manifestes
Sortie prévue
Mars 2023
Publié en français et en anglais
80 pages (approx)
Format: 105 x 170 mm
Poids: 200 g
Impression en bichromie
Reliure cousue-collée
Prix: 10€ / CHF 17
Philippe Rahm
Style anthropocène : réinventer l’art décoratif à l’époque du réchauffement climatique et des épidémies
À la croisée de l’architecture, de l’esthétique et des sciences de l’ingénieur, ce livre vise à éclaircir l’impensé du retour d’un art décoratif utilitaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, et à constituer un catalogue encyclopédique d’éléments décoratifs aux typologies anciennes (tapis, tapisseries, rideaux, miroirs etc. actualisés selon les connaissances scientifiques d’aujourd’hui : effusivité thermique, d’émissivité, de conduction, de réflectance, etc. )
Jusqu’au début du XXe siècle, la décoration d’intérieur en Occident avait un rôle pratique : celui de lutter contre le froid, d’amplifier la lumière ou de bloquer les courants d’air froid. Un tapis servait à ne pas avoir froid aux pieds, une tapisserie à isoler thermiquement les murs ; les cristaux des lustres, comme les miroirs ou les dorures, étaient là pour démultiplier le faible éclairage solitaire des bougies et des petites fenêtres ; un paravent servait à « parer le vent », les rideaux à bloquer les courants d’air. Bien plus efficaces dans ces fonctions climatiques, l’arrivée au tournant du XXe siècle du chauffage central, de l’air conditionné et de l’éclairage électrique, grâce à un usage massif d’énergies fossiles, a rendu caduc cette raison d’être utilitaire et climatique première de l’art décoratif d’intérieur. On a dès lors pu décrocher ces anciens dispositifs décoratifs au profit d’intérieurs épurés, minimalistes, vides et blancs, ceux caractéristiques de la modernité du XXe siècle – une esthétique sous-tendue par le dégagement de CO2 des chaudières à fioul et des centrales à charbon.
Aujourd’hui, avec la nécessité de réduire l’empreinte carbone des bâtiments, mais aussi la lutte contre les canicules, apparaissent de nouvelles exigences thermiques et de réduction énergétiques qui demandent par exemple d’isoler les murs avec 20 cm d’isolation thermique. On peut se demander si cette isolation thermique n’est pas en réalité une nouvelle forme de tapisserie qui ne dit pas son nom, et marquerait inconsciemment un retour de la décoration d’intérieur. Si le style moderne du XXe siècle était la conséquence des énergies carbonées, gaspillant sans limite les ressources et l’énergie pour se chauffer et s’éclairer, la décarbonisation du bâtiment est en train d’induire, sans que l’on s’en rende compte, un nouveau style décoratif propre au XXIe siècle où la performance thermique, l’empreinte carbone et l’écologie redéfinissent les choix formels, matériels, et finalement les valeurs esthétiques, culturelles et sociales des intérieurs.
Pour la discipline de l’architecture d’intérieur, l’enjeu est de réactiver le sens pratique de l’art décoratif d’intérieur tel qu’il existait avant le XXe et de dépasser son caractère apparemment futile pour inventer de nouveaux modes d’aménagement intérieur, de nouvelles configurations spatiales, formelles, et matérielles, à disposition des décorateurs et des architectes d’intérieur : une esthétique décorative propre au XXIe siècle, que nous proposons d’appeler « style anthropocène».
—
06 Publishing
L’auteur
Philippe Rahm Docteur en architecture (Paris-Saclay), il a fondé l’agence Philippe Rahm architectes en 2008 à Paris. Son travail a acquis une audience internationale dans le contexte du développement durable. Il notamment remporté le concours de l’aménagement de l’Agora de La Maison de la Radio à Paris. En 2019, avec OMA, il est lauréat du projet de réaménagement urbain du quartier de Farini de 62 hectares à Milan en Italie. Il a enseigné à Princeton, Harvard et Columbia University et Cornell, a été invité, entre autres à la Biennale Venise en 2002 et 2008 et à celle de Sharjah en 2019.
La collection
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
Ses livres les plus récents sont Le jardin météorologique paru aux Éditions B2 en 2019, et en 2020, Écrits climatiques chez B2, Météorologie des sentiments aux Éditions Les Petits Matins ainsi que Histoire naturelle de l’architecture aux Éditions du Pavillon de l’Arsenal.
position. La collection Manifestes de la nouvelle structure HEAD–Publishing met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains. Exemples d'illustrations
Domaine Design, graphisme
ISBN 978-2-940510-76-4
Collection
Manifestes
Sortie prévue
Mars 2023
Publié en français et en anglais
80 pages (approx)
Format: 105 x 170 mm
Poids: 200 g
Impression en bichromie
Reliure cousue-collée
Prix: 10€ / CHF 17
Anthony Masure
Design sous artifice. La création au risque du machine learning
Au début des années 2020, des systèmes dit « intelligents » comme GPT-3, OpenAI, Dall-E, Midjourney ou Disco Diffusion permettent de générer des images grâce à des commandes textuelles (« prompts ») associés à de grands jeux de données disponibles en ligne. Participant des technologies du machine learning, ces derniers trouvent leur place dans l’art et les « industries créatives » (design de mode, design graphique, design produit, architecture, etc.) et reconfigurent en profondeur ces métiers, comme l’avaient fait la publication et conception assistées par ordinateur (PAO et CAO) dans les années 1980.
Bien que ces productions soient assez vite stéréotypées car elles ne font que remixer des contenus existants, les débats se focalisent sur le possible remplacement de designers par l’intelligence artificielle (IA) et font écran à la question essentielle : quel est le spectre des risques et opportunités du machine learning pour les pratiques de design ?
Afin de mieux saisir en quoi ces IA participent de ce que nous proposons d’appeler un « design sous artifice », à savoir une subversion insidieuse de ses principes historiques sous l’emprise des approches cognitivo-comportementalistes, il est tout d’abord nécessaire d’établir une compréhension plus fine des théories psychologiques propres au machine learning. Participant d’une approche neurocognitiviste assimilant le psychisme humain à une commutation de circuits, il s’inscrit dans la (déjà) longue histoire des logiciels de création, qui visent à la fois à démocratiser l’accès aux ordinateurs et à normaliser les pratiques créatives.
Tout comme ces programmes ont automatisé un certain nombre de tâches habituellement dévolues aux designers, les technologies du machine learning déplacent et redéfinissent les notions de création et de subjectivité. Faisant courir le risque d’une homogénéisation du monde sensible, elles ouvrent cependant de nouvelles formes de coopération avec les machines, que des studios de design contemporains interrogés dans le cadre de cet essai permettent d’entrevoir.
Dans cet ouvrage, Anthony Masure resitue donc les enjeux de l’intelligence artificielle en lien avec le design tout en proposant une série de pistes qui orientent cet idéal d'automatisation à petite échelle, de façon maîtrisée et « sur-mesure », afin que le machine learning ouvre à l’invention et à la curiosité.
05 Publishing — HEAD
L'auteur
Anthony Masure
Anthony Masure est professeur associé et responsable de la recherche à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD – Genève). Sa thèse en esthétique portant sur le design des programmes a été dirigée par Pierre-Damien Huyghe à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur les implications sociales, politiques et esthétiques des technologies numériques, avec un focus ces dernières années sur les enjeux des intelligences artificielles et des technologies blockchain. Il a cofondé les revues de recherche Back Office et Réel-Virtuel.
La collection
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
Son essai Design et humanités numériques a été publié en 2017 aux éditions B42. Il est le cofondateur de Hint3rland (2022), un studio de création pour le monde décentralisé. Site Web : www.anthonymasure.com
position. La collection Manifestes de la nouvelle structure HEAD–Publishing met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains.
Exemples
d'illustrations
AU-DELÀ DES RESTITUTIONS
Essai de muséologie
par C édric CRÉMIÈRE
978-2-493458-04-9
9 € / 11x15 cm / 82 pages
LEN LIBRAIRIE OCTOBRE 2024
e terme de restitution a fait son apparition depuis plusieurs années dans l’actualité, à l’occasion de retours emblématiques de restes humains ou d’objets, ou de la publication de rapports. De nombreuses tribunes ont été écrites, signées, cosignées. Le plus souvent pour ou contre, et toujours dans le feu de l’actualité. Muséologue et ancien directeur de musée, Cédric Crémière prolonge la réflexion et souligne la tension entre l’intention des discours officiels et la réalité de terrain des musées.
À travers une critique de la politique de restitution française et une exploration des pratiques internationales, ce texte plaide pour une approche plus éthique et coopérative des restitutions, pour renforcer le dialogue et le respect entre cultures et revenir à l’essence même du musée.
L’AUTEUR
Cédric CRÉMIÈRE est docteur en muséologie et conservateur en chef du patrimoine. Il a dirigé le Muséum d’histoire naturelle du Havre de 2005 à 2019. Consultant international en muséologie et chercheur-associé à l’Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine (UMR 8066 CNRS-ENS-PSL), il produit également le podcast MonCabinetDeCuriosités sur la culture, le patrimoine et les musées.
LES POINTS FORTS
• Un texte qui vient utilement nourrir la discussion en apportant un éclairage neuf et inspirant sur le sujet
• Un style enlevé et incarné
• Des exemples hors de France pour sortir du débat franco-centré
également disponible en version
ARGUMENTAIRE Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM
ebook Collection [déclarations] Distribution/Diffusion : Serendip Livres MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris
EXTRAIT
"Beaucoup d’agitations, de mots et de communications ces dernières années et, paradoxalement, peu d’actions concrètes.
En tant que muséologue et ancien responsable de musée, je ne retrouvais pas dans le traitement de ce sujet, dans les communications professionnelles ou dans la presse, la réalité de ce que nous étions plusieurs à vivre, tissant des partenariats à l’étranger, travaillant avec des collègues étrangers avec lesquels nous parlions, assez librement, de ce sujet des restitutions.
Par ailleurs, ayant fait des recherches sur les collections anatomiques humaines en Europe, je connaissais bien le sujet de la conservation/exposition et restitution des restes humains. C’est ainsi que le gouvernement australien m’invita en 2010 à une semaine de rencontres pendant National Reconciliation Week pour échanger avec des représentants de communautés aborigènes et insulaires du Détroit de Torres et des responsables de musées australiens.
Ce que j’y vis — les débats à l’œuvre, les situations hétérogènes, mais surtout ce qui allait aboutir au Pardon à l’adresse des peuples autochtones d’Australie prononcé le 13 février 2008 par le premier ministre australien Kevin Rudd — m’enseigna beaucoup sur la capacité d’un pays à faire face à sa mémoire et sur le rôle des musées. Sans facilité et avec de fortes tensions.
Ces expériences ont renforcé le décalage que je percevais en France entre une forme de discours officiel, assez mal informé en fait, et la réalité qui était la mienne, forgée par mon quotidien de conservateur et ma réflexion de chercheur.
Le musée est une institution extraordinaire, qui a survécu à bien des contingences et propose une lecture du temps et de l’espace exceptionnelle. Les tensions qui l’habitent signifient que c’est un lieu vivant, un outil à s’approprier. C’est parfois dans des contradictions que sourd la compréhension. Si j’écorne parfois le musée, c’est résolument par amour.
Je m’intéresse ici particulièrement à la position française sur les restitutions, avec des éclairages étrangers, pour tenter d’en comprendre les motivations sous-jacentes ou inconscientes et non pour simplement la justifier ou la critiquer.
Pourquoi débattons-nous aussi peu de ce sujet ? Que se joue-t-il en coulisses ?
Que nous révèle l’histoire des collections, l’histoire des origines, des provenances et des collectes ?
[...]
Ce court essai n’a pas vocation à répondre à toutes les questions. J’en ai identifié certaines que je pense fondamentales et qui puisent dans les racines du musée.
Un premier objectif est de baliser le sujet de quelques repères.
Puis de donner à voir ce que révèlent les contradictions et paradoxes du musée pour tenter de mieux le comprendre.
Enfin, c’est une tentative d’ouverture vers un dialogue critique.
ARGUMENTAIRE Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM Distribution/Diffusion : Serendip Livres MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris
[...]
Collection [déclarations]
SABRINA FERNÁNDEZ CASAS ET PATRICIO GIL FLOOD (ÉDS)
Macaco Press Book.
Imprimer, activer, transformer / Imprimir, activar, transformar
Quelques notes pratiques pour décoloniser l’édition.
Le MACACO PRESS BOOK est né du désir de célébrer les pratiques artistiques hybrides et de partager l’histoire d’un collectif artistique qui explore la relation entre l’autoédition et la performance. Cette publication est un support de recherche et de lutte à destination d’artistes, de collectifs, de micro-éditeur·ices précaires et de chercheur·euses. MACACO Press est en constante mutation et transformation. Chaque réseau affectif déclenche des possibilités d’actions. Par exemple : recycler des textes et des images existantes ; copier le graphisme des livres qu’on aime ; distordre la typographie Helvetica à volonté ; consacrer une partie du budget de production des expositions à publier de nouveaux livres ; s’infiltrer ! même dans les foires où on n’est pas invité·e·x·s ; négocier sa présence pour quelques heures ; parler à tout le monde, l’échange plutôt que la vente ; investir tous les lieux : des marchés de fruits et légumes jusqu’aux galeries d’art contemporain.
Contributions de Jorge Raka, Dora García, Adriana Domínguez, Almacén Editorial, Lucas Fiorucci (Conquista Editora), Tali Serruya, Sara McLaren et Begoña Cuquejo, Estampa Feminista, Louise / Luigi Bonpaix, Mohamed Abdelkarim, Federica Martini, Jony Valado, Barbara Fedier, Christina Jonsson, Magdalena Testoni, Colin Raynal.
collection CAT. Recherche
langues fr./esp.
format 14,8 x 21 cm, 200 p., broché isbn 978-2-88964-085-0 prix CHF 20 / € 14
parfois MACACO ce sont des étranger·ères
parfois MACACO ce sont des actions éphémères
parfois MACACO est un matériel imprimé
parfois MACACO est un animal
parfois MACACO est un·e
autre artiste
parfois MACACO est une expérimentation
parfois MACACO est un drapeau
parfois MACACO est un échange
parfois MACACO est une infiltration
Son travail porte sur des questions d’identité et ce qui la compose, notamment la figure de l’autre, la mémoire et sa manipulation. En mars 2015, elle fonde avec Patricio Gil Flood, un artiste argentin vivant à Genève, Macaco Press, Publishing Performance. Ce projet collectif envisage l’édition contemporaine comme un outil d’action, et la publication imprimée comme une pratique sociale.
Mot-clés auto-édition, piratage, fanzine, imprimé d’artistes, performance, militantisme Arguments libraires/représentants Comment
décoloniser l’édition ? Voici des notes pratiques issues d’une expérience singulière et des essais à destination d’autres artistes, de collectifs, microéditeur·ices précaires et chercheur·euses.
rayon
critique genre manifeste parution
novembre 2024
théorie
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Sabrina Fernández Casas est née en 1988. Elle vit et travaille à Genève (Suisse).
art&fiction
Portrait
Lawrence Lessig, cette diffusion de connaissances est l’attribut même de l’ère numérique et doit être encouragée au nom de la créativité). »
IMAGE VIRALE ET HISTOIRE
«Un singe vole un appareil pour se prendre en photo» (The Telegraph), «un appareil photo sur un trépied» déclenché par des singes (The Guardian), et un singe s’empare d’un appareil photo «fasciné par son reflet dans l’objectif ». (Daily Mail).
Slater a donné une description plus détaillée de la scène sur son site web et dans d’autres médias : il raconte qu’accompagner d’un guide ils ont suivi les singes pendant trois jours, et ont gagné leur confiance au deuxième jour. En essayant de photographier les singes, il a découvert qu’ils étaient fascinés par l’appareil photo et le matériel technique et qu’ils n’arrêtaient pas de jouer avec, et avaient même essayé de s’enfuir avec l’appareil.
QUI EST L’AUTEUR OU COMMENT ESSAYER DE COMPRENDRE L’INSTRUMENTALISATION
Que se passe-t-il lorsqu’un matériel culturel bascule dans le domaine public ? Et si le selfie du singe représentait lui-même une performance ?
Le photographe est-il l’auteur de cette performance pour avoir tenté de démontrer et d’induire le comportement de l’animal ?
Est-ce le singe l’auteur de la performance puisque c’est lui qui induit ce comportement chez le photographe (sans avoir besoin ni possibilité d’expliquer quoique ce soit) ? Jusqu’où les artistes peuvent-ils être auteu����ces des comportements des autres ? Quelle est la limite de l’autonomie et de l’affirmation de sa propre identité lorsque d’autres personnes ou animaux nous influencent sur nos comportements ?
Qui sont les auteu����ces de nos histoires, nous ou les autres ?
Le selfie du singe représente-il une forme de syncrétisme ?
Ces questions et bien d’autres peuvent surgir à partir d’une image graphique, d’une photographie, d’un texte, en relation à une action, à qui la produit et dans quel contexte. Certaines choses restent encore inexplicables.
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Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds) | Macaco Press Book. Extraits
Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds) | Macaco Press Book. Extraits
Klingental, Basel, Hit, BIG, La Cápsula. Des espaces institutionnels et des actions informelles au sein de l’espace public. Mais aussi des pratiques pédagogiques et de recherche, alors que nous avons été invités à la HEAD (Haute école d’art et de design de Genève) et à l’EDHEA (École supérieure de design et d’art du Valais), où nous avons trouvé de nombreux alliés.
TOP MANTA
L’une des premières actions publiques a été de faire du top manta (de la vente ambulante). Nous avons développé le projet collectif MACACO Press en Suisse, en étant des étranger·ère·s. Si nous recherchons des racines culturelles, sociales, politiques et des affinités artistiques, nous trouverons probablement de nombreuses références artistiques et non artistiques en Espagne ou en Argentine, telles que : la vente de rue, les marchés non officiels, l’autogestion, les métissages et le piratage en tant que modèle de survie et d’accessibilité, les projets collectifs hybrides, les projets pédagogiques expérimentaux, l’action directe, et bien d’autres qui vont au-delà des pratiques artistiques.
Au départ, afin de faire circuler et diffuser nos publications, nous nous sommes «infiltré·e·s » dans différentes foires d’art imprimé. Sous forme d’action spontanée, nous avons déployé un drap au sol dehors, à l’entrée des lieux, ou encore aux coins des rues. Plus tard, avec la participation de Jorge Raka, nous nous sommes glissé·e·s à l’intérieur et nous nous sommes installé·e·s par terre ou sur des tables vides prévues pour ce type d’évènements.
Alors que nous étions à la recherche d’espaces de dialogue dans un contexte artistique nouveau, dès les débuts du collectif MACACO, nous avons voulu participer de cette manière à certains salons d’éditions comme : Offprint à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, Offprint au Tate Museum de Londres, On Print au Musée de l’Elysée à Lausanne, I Never Read à la Kaserne de Bâle, Manchester Art Fair (performance réalisée par le collectif Legroom), Libros Mutantes à La Casa Encendida de Madrid, Feria Migra à Buenos Aires, Volumes à la Kunsthalle de Zurich. A la suite de cela, nous avons été invités à d’autres foires telles que la Foire du livre anarchiste à Berne, Impresionante au Museo de
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Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds)
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Macaco Press Book. Extraits
Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds)
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Macaco Press Book. Extraits
En 2022, alors que l’équipe de MACACO est à Bahia pour écrire ce livre, le Brésil est en pleine pression électorale à la veille du résultat des élections présidentielles. Après quatre ans de Bolsonarisme, le pays est divisé et appauvri. Comme cela s’est tant vu en Amérique Latine avec les politiques de droite. En d’autres termes, le Brésil ne peut pas se projeter dans l’avenir tant que ne seront pas rétablis les besoins essentiels à une vie digne.
Admiratif·ive·s de l’engagement de l’atelier d’impression Parquinho Grafico au sein de la Casa do Povo à Sao Paulo, nous les avons contactés pour leur proposer une collaboration graphique qui pourrait s’inscrire dans la production de ce livre. À ce moment-là aussi, le contexte local et l’urgence politique ont fait jaillir notre propre pratique artistique.
Foreigners after Superflex, Standard/Deluxe, Lausanne, 2015
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Todes Macaques, LOKAL-INT, Bienne, 2019
Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds) | Macaco Press Book. Extraits
Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds) | Macaco Press Book. Extraits
La normalité était le problème
ALMACEN EDITORIAL
Almacén Editorial est un projet d’édition indépendant situé dans la ville de Concepción, au Chili. Almacén conçoit la pratique éditoriale comme un champ en constante expansion et reformulation, dans lequel ont lieu des échanges et des expérimentations qui vont au-delà de l’objectualité des livres. En complément de la production de ses éditions, Almacén organise depuis 2021 le projet de résidence «Expanded Editoriality», invitant des artistes de différentes disciplines à s’impliquer dans des processus de dialogue et de coédition collective. Site web http://www.almaceneditorial.cl/
Les murs sont l’imprimerie du peuple
Rodolfo Walsh
La révolte populaire d’octobre 2019, également connue sous le nom d’explosion chilienne, a engendré une énorme quantité de mots, d’images, de représentations graphiques, d’interventions performatives et musicales, comme s’il s’agissait d’un mouvement tellurique qui ébranlait l’état de normalité auquel nous étions habitués. Au cours de ces semaines, une créativité collective jamais vue auparavant a émergé, qui, par le biais de multiples actions dans l’espace public, a confronté les symboles du pouvoir et incarné la volonté d’une société plus juste et plus digne. Sans programme ni manifeste idéologique pour organiser son discours, la révolte a été une éruption spontanée de colère et de frustration accumulées pendant de très nombreuses années. Le peuple, «cet être fait de mots» comme dirait Jacques Rancière, s’est enflammé et a embrassé la rue pour laisser sa voix sur les murs de la ville : «Plus jamais sans nous», «Jusqu’à ce que la vie soit digne d’être vécue», «Une autre fin du monde est possible», «Ça n’a jamais été une oasis», «Je donne mon âme au vide», «Ils ont fait disparaître notre peur»... et ainsi de suite, d’innombrables phrases et slogans qui ont tapissé la scène de l’insurrection. Certains sont plus poétiques, d’autres plus colériques, beaucoup font appel à l’humour et à l’ironie, mais toutes ces expressions témoignent d’une sensibilité et d’un langage commun à travers lesquels se sont exprimés la rage et le désir de transformer une réalité oppressante.
Il n’existe pas beaucoup d’études portant sur la révolte en tant que phénomène spécifique, probablement en raison de sa nature imprécise, non planifiée et intempestive, et donc difficile à définir. Elle est aussi souvent confondue avec l’idée - plus étudiée et documentée - de révolution, mais cette dernière relève d’une autre logique et, surtout, d’une autre temporalité. Dans ce scénario, c’est l’historien et essayiste italien Furio Jesi qui s’y est intéressé.
Dans son livre Spartakus : Symbologie de la révolte, Jesi développe une réflexion profonde et inédite sur le sujet, en prenant comme exemple historique la révolte spartaciste de 1919 en Allemagne. Ce qui nous intéresse ici, c’est de reprendre ce qu’il dit de la manière dont la ville
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Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood (éds) | Macaco Press Book. Extraits
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Archivio
La vie privée des œuvres n°4
L A M A I S O N
C r é é e p o u r l a v a l o r i s a t i o n e t l a d i f f u s i o n d e
f o n d s d ’ a r c h i v e s , l ’ a s s o c i a t i o n A r c h i v i o c o n s a c r e
s e s a c t i v i t é s é d i t o r i a l e s à l a p u b l i c a t i o n d e
r e c h e r c h e s d a n s l e d o m a i n e d e s a r t s . L a l i g n e
p r i v i l é g i e l ' a c c e s s i b i l i t é à l ' a r t e t à l ' H i s t o i r e p a r
l e g e n r e n a r r a t i f e t l e d o c u m e n t
L A C O L L E C T I O
N
L a c o l l e c t i o n a c c u e i l l e d e b r e f s r é c i t s d e n o n - f i c t i o n
d o n t u n o b j e t d ’ a r t e s t l e h é r o s C h a q u e o u v r a g e
d é c r i t e t a n a l y s e u n é p i s o d e r e m a r q u a b l e d e l a v i e
d ’ u n e œ u v r e d ’ a r t ; s e s p é r i p é t i e s é c l a i r e n t l e
c o n t e x t e h i s t o r i q u e e t l e s d i v e r s e n j e u x q u i o n t p e s é
s u r s o n d e s t i n C e s « h i s t o i r e s d e p o c h e » ( 1 0 x 1 7 c m ,
5 6 p . ) c o n j u g u e n t r e c h e r c h e e t a c c e s s i b i l i t é p o u r
c r é e r u n e e x p é r i e n c e d e l e c t u r e a u s s i i n a t t e n d u e q u e
p l a i s a n t e e t i n t e n s e , a v e c a u t a n t d ’ a c t i o n q u e d e
c o n t e m p l a t i o n L a c o l l e c t i o n a c c u e i l l e t o u s l e s
d o m a i n e s d e l a c r é a t i o n e t d u p a t r i m o i n e à t r a v e r s
l e t e m p s D e u x t i t r e s s o n t p u b l i é s s i m u l t a n é m e n t
d e u x f o i s p a r a n
L E S A U T E U R
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L
collection La vie privée des oeuvres
une histoire dont un objet d'art est le héros
SECTEUR ÉDITORIAL
BEAUX-ARTS / ESSAI
lectorat adulte
amateurs d’art et lecteurs sur l’actualité des arts, des collections et des expositions
n°4 de la collection
56 pages 10,5 x 17 cm, broché couverture souple avec rabats 12 euros TTC diffusé et distribué par Paon Serendip Livres parution : 05/11/2024
ISBN 978-2-9589543-3-8
quatre illustrations couleurs sur les plats de couverture, intérieur au noir : présentation de la collection, biographie de l’auteure, texte, notes et bibliographie,
Tirage : 1 000 exemplaires
dans la même collection
Claire Stoullig, Le Cadeau, n°1 Isabelle Limousin, Dérouler "Guernica”, n°2 François Coadou, Situation explosive !, n°3
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Résumé
15 rue Gambetta 93100 Montreuil Nathalie Leleu nl@collectio pro 06 03 00 19 48 editionsarchivio fr
En 2008, à Zurich, un collectionneur achète une œuvre d’art tatouée dans le dos de Tim Steiner par l’artiste belge Wim Delvoye. Tim (2006) et son support vivant accèdent alors à une célébrité sulfureuse et parfois douloureuse pour Steiner, contraint à vivre la vie de l’œuvre avant la sienne Cette expérience-limite met volontairement à l’épreuve le monde de l’art et ses acteurs - et la définition même de l’art
Voici l’histoire d’un geste lourd de conséquences qui, tel l’effet papillon, relie la Suisse à Tahiti, le Périgord à la Chine, Buenos Aires, Gand et Hambourg, en passant par des arrière-salles, un vieux bateau, une ferme expérimentale et l’atelier d’un artiste, sans oublier quelques vidéos sur YouTube.
À propos de l'auteure
Bien qu’il lui arrive de s’aventurer sur des sujets tels que le foot ou les imbroglios du temps, de donner des lectures et récitations performées ou de tenir salon avec des ami e s sur YouTube, Vanessa Morisset - elle l’oublie parfois elle-même - est au fond très sérieuse
Docteure en histoire de l’art, théoricienne donc, elle travaille sur les relations entre l’art et d’autres domaines de l’activité humaine, en particulier la philosophie et les sciences sociales. Critique d’art, elle contribue fidèlement à la revue 02 Récemment, elle a rejoint le collectif de la revue généraliste Les Temps qui restent, créée à l'initiative du dernier comité de rédaction de Les Temps modernes.
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ISBN 978-2-9589543-3-8
quatre illustrations couleurs sur les plats de couverture, intérieur au noir : présentation de la collection, biographie de l’auteure, texte, notes et bibliographie,
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Argumentaire
15 rue Gambetta 93100 Montreuil Nathalie Leleu nl@collectio pro 06 03 00 19 48 editionsarchivio fr
La collection LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES des éditions Archivio combine le petit format, le genre narratif et les fruits de la recherche pour proposer un objet facile à acheter, à emporter et à lire dans un domaine réputé tout l’inverse : l’histoire de l’art
“Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère” de Vanessa Morisset se positionne comme un livre de caisse à proposer au lecteur comme une « histoire de poche » sur la vie d’une œuvre d’art, avec autant d'action que de contemplation.
“Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère” est une citation de Tim Steiner, dont le dos a été transformé en oeuvre d’art vivante par Wim Delvoye Ce dernier a fait de l’art le révélateur cynique, loufoque voire dérangeant, des limites et des contradictions des sociétés occidentales
Cette étude de cas en forme de récit aborde Tim (2006) et le système Delvoye sur le mode engageant de l’élucidation : “Mais pourquoi tant d’agitation autour de ce qui ressemble (vraiment) à un tatouage (presque comme les autres) ?”
Avec un style direct qui ne se laisse pas intimider par la complexité du sujet, Vanessa Morisset prend littéralement Tim (2006) à bras le corps pour l’analyser sous toutes ses coutures matérielles et symboliques, débusquer les enjeux que Delvoye y a placés et en tirer les conséquences, du niveau local (Steiner) jusqu’au niveau global (le monde de l’art et au-delà). Introduit dès le début du texte, “l’effet papillon”, avec ses événements en cascade, rythme la construction du récit et les tribulations d’une histoire globe-trotteuse
“Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère” est un livre et non un album C’est la part littéraire de la collection : le récit produit ses propres images Cependant, une sélection iconographique d’archives de référence est reproduite sur les plats de couvertures et les rabats.
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Claire Stoullig, Le Cadeau, n°1 Isabelle Limousin, Dérouler "Guernica”, n°2 François Coadou, Situation explosive !, n°3
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15 rue Gambetta 93100 Montreuil Nathalie Leleu nl@collectio pro 06 03 00 19 48 editionsarchivio fr
Positionnement commercial
sur Tim (2006) de Wim Delvoye
L’œuvre est présente dans les monographies et ouvrages critiques sur l’art de Wim Delvoye, mais aussi dans la chronique de la presse qui a commenté avec fascination le destin de Tim Steiner
“Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère” fait, en 56 pages, une synthèse des deux approches augmentée d’un style littéraire pétillant et de nombreuses sources
Cet ouvrage bref et électrique est un essai qui propose une analyse originale sur la démarche artistique de Wim Delvoye, mais aussi un récit qui incarne dans sa forme l’ivresse de l’expérience
Ainsi, “Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère” propose une expérience de lecture autonome et indépendante de toute littérature spécialisée.
NB : en 2023, un film libanais a relancé l’intérêt pour l’histoire de Tim Steiner, qui a librement inspiré le scénario du périple d’un jeune syrien acceptant la proposition d’un artiste de tatouer dans son dos un visa Schengen
sur la collection LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES
Plus qu’un article, moins qu’un essai, accessible et économique : la collection LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES s’inscrit dans un segment alternatif aux produits éditoriaux traditionnels sur l’art, les œuvres et les artistes : la monographie et le catalogue d’exposition érudits, lourds et chers
Cette offre, qui existe depuis quelques années, pratique diversement le petit format, le genre narratif fictionnel ou non-fictionnel, et la bande dessinée
Le concept de LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES et l’association des éléments qui le composent sont uniques sur le marché éditorial
SÉLECTION ICONOGRAPHIQUE – Vanessa Morisset, « Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère »
(couverture)
Exposition Wim Delvoye, m usé e du Louvre, Paris, 2012 (couverture et 2 e de couverture)
Wim Delvoye Tattoo Shop - Galerie De Pury , Zurich, 2006
Tim (2006) exposée au m usé e Tinguely, Basel, 2017 et gros plan du tatouage
crédit Studio Wim Delvoye / courtesy galerie Perrotin
collection
La vie privée des oeuvres
une histoire dont un objet d'art est le héros
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n°3 de la collection 56 pages 10,5 x 17 cm, broché couverture souple avec rabats 12 euros TTC diffusé et distribué par Paon Serendip Livres parution : 05/11/2024
ISBN 978-2-9589543-2-1
six illustrations n&b et couleurs sur les plats de couverture, intérieur au noir : présentation de la collection, biographie de l’auteur, texte, notes et bibliographie
conception graphique : ABM Studio
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Claire Stoullig, Le Cadeau, n°1
Isabelle Limousin, Dérouler "Guernica”, n°2 Vanessa Morisset, “Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère”, n°4
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Résumé
15 rue Gambetta 93100 Montreuil Nathalie Leleu nl@collectio pro 06 03 00 19 48 editionsarchivio fr
En mars 1965, une bombe éclate au domicile du peintre danois et membre de l’Internationale situationniste J V Martin Disparaissent dans les flammes deux des œuvres de la série des Directives (1963) de Guy Debord, le fondateur de l’IS.
Accident ou attentat ? Le climat d’agitation extrême autour des manœuvres de l’OTAN et des manifestations anti-nucléaires en Europe du Nord a-t-il été fatal aux Directives, œuvres d’art détournées en formes d’action pour « changer la vie » ?
François Coadou enquête sur la puissance explosive des Directives, supports d’une alternative révolutionnaire au monde bipolarisé de la guerre froide au bord de l’anéantissement
À propos de l'auteur
François Coadou est l’auteur de nombreuses études sur Guy Debord et l’Internationale situationniste parmi lesquelles Guy Debord, Lettres à Marcel Mariën (2015), Situations, dérives, détournements (2017) ou André Frankin, Personne et les autres (2023)
Docteur en littérature, professeur des écoles nationales supérieures d’art, il enseigne la philosophie à l’ENSAD Limoges et l’histoire de l’art à l’université de Limoges. Spécialiste des avant-gardes, des rapports entre l’art et la politique ainsi que de l’histoire des marxismes, il est également critique d’art, membre de la section française de l’AICA
collection
La vie privée des oeuvres
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ISBN 978-2-9589543-2-1
six illustrations n&b et couleurs sur les plats de couverture, intérieur au noir : présentation de la collection, biographie de l’auteur, texte, notes et bibliographie
conception graphique : ABM Studio
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La collection LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES des éditions Archivio combine le petit format, le genre narratif et les fruits de la recherche pour proposer un objet facile à acheter, à emporter et à lire dans un domaine réputé tout l’inverse : l’histoire de l’art.
Situation explosive ! de François Coadou se positionne comme un livre de caisse à proposer au lecteur comme une « histoire de poche » sur la vie d’une œuvre d’art, qui promeut l’accessibilité de l'art par l'Histoire, avec autant d'action que de contemplation.
Situation explosive ! débute sur la semi-destruction de la série de tableaux intitulée Directives (1963) du fondateur de l’Internationale situationniste (IS) : Guy Debord. Ce dernier est plus connu pour ses écrits (La société du spectacle, 1967) et ses films que pour son œuvre plastique dont les Directives constituent l’essentiel : une série de toiles tracées de slogans ; une série mutilée dont les oeuvres rescapées reflètent avec éloquence leur époque ; une série aujourd’hui collectionnée pour son écho concret dans le monde contemporain
Situation explosive ! plonge au cœur de la conception et de la réception agitée de ces objets porteurs d’un projet révolutionnaire fusionnant art, philosophie et politique pour “changer le quotidien” d’un monde en déliquescence
François Coadou ancre son récit dans le fait divers local dont il fait entendre la résonance globale à l’aune des manifestations et des réseaux intercontinentaux de l’IS – mais aussi des agissements souterrains des États dans un contexte de guerre froide à la Détente toute relative. Ce changement de focale donne à l’essai le rythme et le sens d’une enquête
Situation explosive ! est un livre et non un album C’est la part littéraire de la collection : le récit produit ses propres images. Cependant, une sélection iconographique d’archives de référence est reproduite sur les plats de couvertures et les rabats
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ISBN 978-2-9589543-2-1
six illustrations n&b et couleurs sur les plats de couverture, intérieur au noir : présentation de la collection, biographie de l’auteur, texte, notes et bibliographie
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Isabelle Limousin, Dérouler "Guernica”, n°2 Vanessa Morisset, “Je ne finirai pas poussiéreux sur une étagère”, n°4
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sur les Directives de Guy Debord
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Les Directives sont moins connues pour ce qu’elles furent précisément - des tableaux - que pour la postérité des slogans qu’elles affichent. Elles font cependant partie d’un système plastique global fondé sur le graffiti, le collage et le détournement, qui fait l’objet d’une abondante littérature
De nombreuses informations sur les Directives sont éparpillées entre archives primaires (plus ou moins accessibles, cf notes du livre) et monographies / catalogues aisément disponibles (dont le catalogue Guy Debord Un art de la guerre, Paris, BNF, 2013, 22 x 27 cm, 39 euros, avec de nombreuses sources sur les Directives issues du fonds Guy Debord à la BNF).
Situation explosive ! propose une alternative dynamique en termes d’angle, de format et de traitement de l’information Le récit installe de façon vivante et documentée les Directives dans leur contexte, offrant un point de vue ancré dans leur époque mais aussi sur la façon dont on peut les voir aujourd’hui
Cet ouvrage petit mais dense, à l’angle aigu et palpitant, est complémentaire de lectures plus généralistes ou académiques sur Guy Debord et l’Internationale situationniste.
sur la collection LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES
Plus qu’un article, moins qu’un essai, accessible et économique : la collection LA VIE PRIVÉE DES ŒUVRES s’inscrit dans un segment alternatif aux produits éditoriaux traditionnels sur l’art, les œuvres et les artistes : la monographie et le catalogue d’exposition érudits, lourds et chers
Cette offre, qui existe depuis quelques années, pratique diversement le petit format, le genre narratif fictionnel ou non-fictionnel, et la bande dessinée
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SÉLECTION
ICONOGRAPHIQUE - SITUATION EXPLOSIVE ! (hors couverture)
collection
La ie pri e des oeu res
une histoire dont un objet d'art est le h ros
SECTEUR DITORIAL
BEAUX-ARTS / ESSAI
lectorat adulte
amateurs d art et lecteurs sur l actualit des arts des collections et des e positions
n 2 de la collection
56 pages
10,5 17 cm, broch cou erture souple a ec rabats 12 euros TTC diffus et distribu par Paon Serendip parution : 05/04/2024 ISBN 978-2-9589543-1-4
trois illustrations n&b sur les plats de cou erture int rieur au noir : pr sentation de la collection, biographie de l auteure, te te, notes et bibliographie,
Tirage : 1 000 e emplaires
dans la m me collection
Claire Stoullig, Le Cadeau n 1
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Résumé
15 rue Gambetta 93100 Montreuil
Nathalie Leleu nl@collectio pro 06 03 00 19 48
Les ingt-sept m tres carr s du c l bre tableau Guernica de Pablo Picasso ont beaucoup o ag , enroul s sur un a e et cal s dans une longue caisse de bois Dans la foul e de sa premi re pr sentation au pa illon espagnol de l E position uni erselle de Paris de 1937, Guernica d bute une premi re tourn e en jan ier 1938 dans les pa s scandina es et en Angleterre, puis prend la mer sur le somptueu paquebot Normandie en a ril 1939 destination de Ne York Apr s plus de quarante ann es d e il am ricain, son retour d finitif en Europe, Madrid, se fait par les airs et sous haute s curit , en septembre 1981
Pourquoi une telle u re d art, que ses dimensions monumentales auraient d contraindre un destin moins o ageur, a-t-elle circul pendant pr s d un demi-si cle a ec autant d intensit ?
Ses p r grinations apport rent Guernica la fer eur qui lui a ait fait d faut Paris : son aura s est ritablement construite au fil de ses o ages Chaque e position du gigantesque tableau de Picasso, pour qui l art constituait un instrument de guerre offensi e et d fensi e contre l ennemi , a ser i la cause des r publicains espagnols, mais aussi des int r ts plus di ers
Par sa puissance et sa pr sence, Guernica est un objet politique qui a contribu crire l histoire du e si cle et ce jusqu nos jours, bien qu elle soit accroch e, depuis longtemps immobile, au Museo Centro de Arte Reina Sofia de Madrid
À propos de l'auteure
Isabelle Limousin, conser atrice en chef du Patrimoine, a t responsable des peintures au mus e national Picasso-Paris et a partag le commissariat de l e position Picasso et la guerre au mus e de l Arm e en 2019
Dipl m e de la Sorbonne nou elle, de l cole du Lou re et de l Institut national du Patrimoine, Isabelle Limousin est sp cialiste d art moderne et contemporain et l auteure de nombreu articles, essais et inter entions portant sur l u re de Pablo Picasso et sur l art contemporain, notamment sur ses rapports a ec la science-fiction. Elle a t co-directrice du colloque Le Musée, demain organis au centre culturel international de Ceris en 2014
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La vie priv e des oeuvres
une histoire dont un objet d'art est le h ros
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BEAUX-ARTS / ESSAI
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amateurs d art et lecteurs sur l actualit des arts des collections et des e positions
n 1 de la collection
56 pages 10,5 17 cm, broch couverture souple avec rabats 12 euros TTC diffus et distribu par Paon Serendip parution : 05/04/2024 ISBN 978-2-9589543-0-7
cinq illustrations couleurs sur les plats de couverture, int rieur au noir : pr sentation de la collection, biographie de l auteure, te te, notes et bibliographie, deu illustrations n&b
Tirage : 1 000 e emplaires
dans la m me collection
Isabelle Limousin D le "G e nica n 2
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L E C A D E A U
Résumé
15 rue Gambetta 93100 Montreuil
Nathalie Leleu nl@collectio pro 06 03 00 19 48
l t 1545, La D l a i n le Ch i m de Bron ino quitte le calme d une chapelle florentine pour la compagnie d hommes qui ne pensent qu la guerre sans avoir un poil qui pense la pai (Machiavel)
Un concours de circonstances a chang le destin de ce tableau aussi audacieu que troublant Il est l objet d un cadeau diplomatique grandiose entre puissants de l Europe du XVIe si cle : C me Ier de M dicis, duc de Florence, remercie l empereur Charles Quint pour son soutien militaire, travers son ministre d tat Nicolas Perrenot de Granvelle
Agnolo Bron ino est le portraitiste de la famille ducale. Incarnant le g nie florentin, alliant naturalisme et sophistication, il produit de superbes images la gloire des M dicis : La D l a i n en fait partie.
Mais au-del de sa n cessit diplomatique, le don de ce tableau o la terre rivalise avec le Ciel, est-il un sacrifice ou un soulagement pour le duc de Florence ?
Cet pisode de la vie d un chef-d uvre du mani risme jette un clairage singulier sur la nature de l art au service du pouvoir
À propos de l'auteure
Claire Stoullig est critique d art, commissaire d'e position et conservatrice g n rale du Patrimoine honoraire Elle a t la directrice du mus e des Beau -Arts et d Arch ologie de Besan on, ville o est conserv e depuis 1545 La D l a i n le Ch i m d Agnolo Bron ino
Claire Stoullig a d but sa carri re Paris au mus e national d Art moderne - Centre Pompidou, puis a t la conservatrice du cabinet des dessins du mus e d Art et d Histoire de Gen ve Apr s Besan on, elle a dirig le mus e des Beau -Arts de Nanc Elle est aujourd hui consultante en mus ographie. Claire Stoullig a t la r dactrice en chef de la revue critique A di et a collabor de nombreuses revues d art contemporain.
Que se passe-t-il lorsque les technologies et leurs conséquences involontaires deviennent si omniprésentes qu’il est difficile de définir ce qui est « naturel » ou non ? Que signifie vivre dans un environnement hybride composé de matières organiques et synthétiques ? Quels sont les nouveaux spécimens qui peuplent notre planète en ce début de XXIe siècle ? Inspiré par les traités médiévaux et les observations de notre planète endommagée, le Bestiaire de l’Anthropocène est une compilation illustrée de créatures hybrides de notre époque. Conçu comme un manuel de terrain, il propose d’observer, de naviguer et de s’orienter dans le tissu de plus en plus artificiel du monde. Plastiglomérats, chiens robots de surveillance, fordite, gazon artificiel, arbres antennes, SARS-CoV-2, montagnes décapitées, aigles chasseurs de drones, bananes standardisées... chacun de ces spécimens est symptomatique de l’ère « post-naturelle » dans laquelle nous vivons. Souvent à notre insu, ces créatures se répandent de manière exponentielle et coexistent avec nous. rayon théorie critique
NICOLAS NOVA & DISNOVATION.ORG
Bestiaire de l’Antropocène
L’enchantement du monde par les singularités se retrouve, avec un certain trouble, dans ce bestiaire, où les aigles sont décrits par leur capacité à saisir des drones en vol.
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Contributions de Nicolas Nova, Pierre-Olivier
Dittmar, Matthieu Duperrex, Benjamin H. Bratton, Aliens in Green, Alexandre Monnin, Anna Lowenhaupt Tsing, Michel Lussault, Center for Genomic Gastronomy, Pauline Briand, Geoffrey C. Bowker
Livres récents de Nicolas Nova :
Nicolas Nova est professeur à la HEAD – Genève où il enseigne et mène des recherches anthropologiques sur les cultures contemporaines liées tant aux mutations numériques qu’environnementales. Il est aussi co-fondateur de Near Future Laboratory, une agence de prospective impliquée dans des projets de design fiction. Avec un parcours au croisement des sciences naturelles, de l’anthropologie et des pratiques artistiques, il s’intéresse aux démarches d’enquête entre ethnographie et création.
DISNOVATION.ORG est un collectif de recherche créé à Paris en 2012, dont les membres principaux sont Maria Roszkowska (PL/FR), Nicolas Maigret (FR) et Baruch Gottlieb (CA/DE). Les actions de ce groupe de travail international se situent à l’interface de l’art contemporain, de la recherche et du hacking.
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présenté de manière accessible et graphiquement innovante. Une centaine d’illustrations. Des essais amples et engagés.
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4 novembre 2024
art&fiction Portrait
Nicolas Nova & Disnovation.org | Bestiaire de l’Antropocène Extraits Nicolas Nova & Disnovation.org | Bestiaire de l’Antropocène Extraits
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Patrice Trigano
Genre : autobiographie
Format : 13 x 21 cm
Pages : 428
Prix : 24 € 2 cahiers de photographies
ISBN : 978-2-487558-007
Galeriste, écrivain, homme de théâtre, Patrice Trigano est l’auteur de nombreux livres qui, tous, mettent en lumière la relation passionnée de l’auteur avec la création sous toutes ses formes. Né en 1947, il a arpenté la scène de l’art et les artistes comme nul autre et c’est avec son regard que nous allons nous approcher de ceux qui ont représenté la scène artistique dans la deuxième moitié du xxe siècle.
Il a obtenu le prix littéraire Drouot pour La Canne de saint Patrick en 2010.
Couverture : Magritte, La promesse
© Adagp, Paris, 2024
© Photothèque R. Magritte / Adagpimages, Paris 2024
Novembre
Grande figure de l’art moderne et contemporain, célèbre galeriste, expert de renommée internationale, collectionneur bien connu, mais aussi écrivain et dramaturge, Patrice Trigano nous invite à une passionnante traversée de plus d’un demi-siècle aux côtés des artistes, collectionneurs, galeristes, historiens de l’art, conservateurs de musée…
Il nous fait partager les grands moments de sa carrière de galeriste débutée en 1974, raconte ses réussites, ses craintes, ses doutes, ses échecs, et fait revivre les moments d’exception passés aux côtés des artistes qu’il a exposés et admirés : César, Mathieu, Matta, Hartung, Schneider, Zao Wou-Ki, Michaux, Chu Teh-Chun, Masson, Hélion, Clergue, Hiquily…, en commentant leur œuvre. Il nous incite à mieux connaître son métier de galeriste, qu’il exerce en passeur de sensibilités, et nous fait pénétrer dans l’univers très secret des collectionneurs d’art, dont la passion flirte parfois avec la folie. Levant le voile sur sa sensibilité, il nous parle de son besoin de collectionner, de vivre entouré d’art, mais aussi de sa passion pour le théâtre contemporain et la littérature transgressive.
Éditions du Canoë 2024 Contact : colette.lambrichs@gmail.com Téléphone : 06 60 40 19 16 Diffusion et distribution : Paon diffusion.Serendip Relation libraires : jean-luc.remaud@wanadoo.fr Téléphone : 06 62 68 55 13 Éditions Du Canoë : 9, place Gustave Sudre Local parisien : 2, rue du Regard 33710 Bourg-sur-Gironde 75006 Paris c/o Galerie Exils
Photo Christian Chamourat
MOTS-CLÉS
À qui va la terre ? / Benoît Coquard / pride des campagnes néoruraux / tourisme ou barbarie ? marxiens en pays vert / art et crottin / le sauvage, putain !
ISBN 978-2-930878-15-7 9 782930 878157
DÉRIVATIONS #9
SOUS-TITRE Pour le débat urbain
AUTEURS Dossier sous la direction de Michaël Bianchi et Pierre Geurts, avec une interview de Benoît Coquard et les contributions de Amélie Lucas-Gary, Messaline Jaumotte, Demis Pirard, Hugues Lefebvre Morasse, Chloé Augat, Marion Henry, Gregorio Carboni Maestri, Charlotte Renouprez, Jean-Michel Leclercq, Paul Hermant, Marie Gérard Petré, Sebastien Lacomblez, Thomas Bolmain, Axel Serveaux, Stefan Tulepo, Martin Dellicour et Sebastien Lacomblez.
ÉDITEUR urbAgora asbl
DIFFUSION Serendip / Hématomes Éditions
DISTRIBUTION Serendip
ISBN 978-2-930878-15-7
PRIX PUBLIC 16 euros
N° DE PAGES 220 pages
FORMAT 16,5 × 24 cm
RELIURE Dos carré collé
DATE DE PARUTION Septembre 2024
TITRE DU DOSSIER
Ce que l’urbain fait au rural
DESCRIPTIF
Ce numéro de Dérivations est dédié à la ruralité. Pour une revue consacrée à la ville et au débat urbain, c’est un paradoxe, mais seulement en apparence. Le rural et l’urbain, bien que séparés et parfois opposés, présentent des destins qu’il s’agit aujourd’hui de penser ensemble. A l’heure du « triomphe de la ville » (pour reprendre les termes, discutables, de Edward Glaeser), la ruralité s’affiche comme un espace ou coexistent résignations et résistances, conservatismes et créativités politiques. Un espace qui continue d’être mis en question, dans ses pratiques et ses valeurs, par différents acteurs sociaux et économiques issus de la ville et plus généralement par les prédations capitalistes. Qu’il s’agisse du tourisme sous différentes formes, des plus prédatrices (Durbuy) au plus respectueuses (Agritourisme en Gaume), de l’agriculture, pas toujours aussi fragile qu’il n’y paraît, de la nature exploitée ou défendue, de la présence du végétal et de l’animal, la ruralité est un lieu d’abondances bien différentes de celles qu’offre la ville.
Certes, la campagne wallonne n’est pas la même que la campagne française. On n’y est jamais à moins de cinquante kilomètres d’une ville. Les contrastes y sont sans doute moins puissants. En Belgique, point de « désert médical » ou de « campagne profonde ». Beaucoup d’urbains sont issus de villages ruraux et nombre d’entre eux y séjournent tout en travaillant en ville. N’empêche : les contrastes subsistent. En ruralité, la proximité de la nature est bien réelle. Les animaux sont présents, plus qu’en ville. Les paysages, même altérés, sont des biens communs et l’objet de luttes nombreuses.
Ce prochain numéro tente d’approcher les particularités des territoires ruraux et de ceux qui y vivent (humains ou non) sur les plans du politique, du sensible, du culturel et de l’intime. Dans ses rapports à l’urbain et aux urbains. Dans ses contacts, aussi, avec le sauvage et les voix qui appellent à sa préservation, ou du moins à la préservation de ce qu’il en reste. On y trouvera un longue entrevue avec Benoît Coquard, auteur de « Ceux qui restent », des textes de Amélie Lucas-Gary, Messaline Jaumotte, Demis Pirard, Hugues Lefebvre Morasse, Chloé Augat, Marion Henry, Gregorio Carboni Maestri, Charlotte Renouprez, Jean-Michel Leclercq, Paul Hermant, Marie Gérard Petré, Sebastien Lacomblez, Thomas Bolmain et Michael Bianchi, et aussi des interventions plastiques de Axel Serveaux, Stefan Tulepo, Martin Dellicour et Sebastien Lacomblez.
COUVERTURE PROVISOIRE
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TEXTES
Chloé Augat Designer
Michael Bianchi Architecte
Thomas Bolmain Docteur en philosophie
Gregorio Carboni Maestri Maître assistant Conférencier
Brunella Danna-Allegrini Historienne de l’art
Marie Gérard-Petré Philosophe Secrétaire de rédaction de Dérivations
Paul Hermant Auteur Acteur des Temps Présents
Messaline Jaumotte Anthropologue
Jean-Michel Leclerq Anthropologue Journaliste
Amélie Lucas-Gary Autrice
Demis Pirard Sociologue
Charlotte Renouprez Présidente de l’association Les Equipes Populaires
INTERVIEW
Benoît Coquard Sociologue
ILLUSTRATIONS
Stefan Tulepo Plasticien
Sébastien Lacomblez Plasticien
Axel Serveaux Plasticien
PHOTOGRAPHIES
Martin Dellicour
ÉQUIPE
RÉDACTEUR EN CHEF
Michael Bianchi
DIRECTEUR ARTISTIQUE
Pierre Geurts
CONCEPTION GRAPHIQUE Antoine Lantair, NNstudio
IMPRESSION Snel Graphics, Vottem
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A titre d’exemple, pages intérieures du numéro #08
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A titre d’exemple, pages intérieures du numéro #08
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A titre d’exemple, pages intérieures du numéro #08
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MOTS-CLÉS Critique Spatiale / Architecture et politique / Mike Davis / Françoise Fromonot / Josaphat / Xi’an / Cleveland / Trooz / Une ville peut-elle mourir ?
DÉRIVATIONS #8
SOUS-TITRE Pour le débat urbain
AUTEURS
Dossier « Les conditions de la critique spatiale » sous la direction de Michaël Bianchi, Thomas Bolmain et Gregorio Carboni Maestri, avec la participation de Jean-Michel Leclercq, Lisa De Visscher, Koen Van Synghel, Françoise Fromonot, Léopold Lambert, Renaud Duterme, Bertrand Terlinden, Pavel Kunysz, Max Rousseau, Vincent Béal, Will Thompson, Fancesca Fagnano, Laurent Demoulin, Allan Wei, Olivier Baltus, Jerôme Bouchard, Elimien Sallustio et Carole Lévesque.
ÉDITEUR urbAgora asbl
DIFFUSION Serendip / Hématomes Éditions
DISTRIBUTION Serendip
ISBN 978-2-930878-14-0
PRIX PUBLIC 20 euros
N° DE PAGES 220 pages
FORMAT 16,5 × 24 cm
RELIURE Dos carré collé
DATE DE PARUTION Septembre 2023
TITRE DU DOSSIER
« Les conditions de la critique spatiale »
ISBN 978-2-930878-14-0
DESCRIPTIF
Ce numéro de Dérivations est un numéro de transition. Il est l’occasion d’une réflexion sur les fondements de la revue et ses thématiques de réflexion, en appui sur une équipe de rédaction élargie. Toujours consacrée au débat urbain, la revue propose ici un recueil de textes et de témoignages qui mettent en jeu la notion de critique spatiale à différentes échelles : l’architecture, la ville et le territoire.
Filant la métaphore paysagère, le dossier central du numéro se divise en deux parties. D’abord, un panorama, qui met en évidence une série de tentatives critiques, notamment éditoriales, en urbanisme et en architecture. On y interroge autant leurs objectifs que leurs conditions de production. On y cherche également à comprendre comment pensent et vivent certains de ceux qui ont fait de la posture critique une vocation, sans pourtant s’attacher à un terrain ou un objet particulier ; comment, aussi, ces démarches d’écriture et de publication conçoivent leur public et, plus globalement, leur rôle social.
La seconde partie du dossier est un parcours tracé dans une suite de situations concrètes, de lieux, au sens large, où l’attitude critique se manifeste. On en sortira peut-être avec des impressions contradictoires : oui, la critique permet de rendre une situation plus lisible, plus intelligible, et elle permet parfois de contribuer à la modification de rapports de force – comme dans le cas de la friche Josaphat, à Bruxelles. Mais peut-elle par elle-même constituer une proposition politique ? Vus de Cleveland, de Xi’an ou de Bruxelles – certains des cas d’étude présentés dans ce dossier –, les récits qui prennent le parti de l’émancipation pèsent-ils assez lourd pour générer des changements institutionnels à la hauteur des enjeux actuels ? Ce sont des questions auxquelles ce dossier tente d’esquisser des réponses.
Ce dossier est complété par deux autres rubriques : « chronique, et « critiques »…
Les textes sont accompagnés par les productions graphiques de Jerôme Bouchard (sous forme d’un insert de 16 pages en impression riso), Carole Lévesque et Emilien Sallustio.
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AUTEURS DOSSIER
Michael Bianchi Architecte
Assistant Doctorant (Uliège)
Thomas Bolmain Docteur en philosophie (ULiège), secrétaire de rédaction de Dérivations
Gregorio Carboni Maestri Maître assistant (ULB) Conférencier (UCL)
Jean-Michel Leclerq Anthropologue Journaliste
Pavel Kunysz Architecte Sociologue Doctorant FNRS (ULiege)
Renaud Duterme Géographe Enseignant
Bertrand Terlinden Architecte Chargé de cours (ULB)
Will Thomson Anthropologue Chercheur (School of Architecture, Planning and Landscape, Newcastle University)
Francesca Fagnano Architecte Chercheuse
INTERVIEWS DOSSIER
Lisa Devisschere Architecte
Rédactrice en chef Revue A+
Koen Van Synghel Architecte Critique d’architecture De Standaard
Françoise Fromonot Architecte Critique d’architecture Professeur
ENSA Paris-Belleville
Leopold Lambert Architecte Ecrivain
Rédacteur en chef Magazine The Funambulist
TEXTE HORS DOSSIER
Laurent Demoulin Ecrivain
Allan Wei Historien et Géographe (ULB)
Olivier Baltus Agronome
ILLUSTRATIONS
Jerôme Bouchard Plasticien
Carole Lévesque Directrice de l’école de design de la faculté des arts de l’Université du Quebec à Montréal
Emilien Sallustio Plasticien
ÉQUIPE
DIRECTEUR DE PUBLICATION
François Schreuer
RÉDACTEUR EN CHEF
Michael Bianchi
DIRECTEUR ARTISTIQUE
Pierre Geurts
CONCEPTION GRAPHIQUE Antoine Lantair, NNstudio
IMPRESSION
Snel Graphics, Vottem
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Jerôme Bouchard
Carole Lévesque
Sallustio Contributions artistiques
Emilien
ADVERSE
Performance
Jul Gordon
Ce nouveau livre de Jul Gordon joue à mettre en miroir deux séries de saynètes en double-pages, représentant chacune un couple de comédiens en pleine performance. Chaque couple dispose d’un ensemble d’accessoires similaires sur une scène identique, mais en symétrie : trois perruques, une armoire, un seau de peinture murale, une motte d’argile. Les accessoires sont utilisés par les deux couples d’acteurs dans des performances simultanées. Enfin, l’amont et l’aval de ces deux représentations sont figurés en ouverture et conclusion de l’ouvrage.
Si cette courte bande dessinée avait déjà été présentée dans l’anthologie De tout bois (Adverse, 2018), l’épuisement de cette dernière nous invite d’autant plus à une republication que le remontage opéré dans ce précédent cadre avait diminué les effets de mise en scène particulièrement pertinents de l’édition allemande originale. Désormais disponible dans sa forme idéale, qui invite à des allers-retours fertiles et stimulants, Performance permet encore d’insister sur l’importance de l’œuvre discrète mais essentielle de cette artiste de premier plan.
Active depuis bientôt 20 ans, Jul Gordon a publié dans la plupart des revues importantes des années 2000 (Spring, Orang, Kus) et est suivie par les meilleurs éditeurs allemand (Mami Verlag, Colorama, Moderne). Son travail reste trop peu visible en France, où seulement deux livres ont été publiés (Le Parc chez Na et De tels baisers chez Adverse).
32 pages n&b
14,5 x 21 cm, 8 € 979-10-95922-61-2 — septembre 2024 Vente ferme
MANUEL
COLLECTIF
SOUS LA DIRECTION DE JEAN-BAPTISTE FARKAS
(DIT IKHÉA©SERVICES ET GLITCH, BEAUCOUP PLUS DE MOINS !)
MANUEL poursuit le travail engagé en 2004 avec le livre IKHÉA©SERVICES, 68 pages de passages à l’acte (Zédélé, Brest). Il est le fruit de très nombreuses collaborations. Réunissant des modes d’emploi créés par JeanBaptiste Farkas (et nombre d’autres personnes) jusqu’en 2024, MANUEL se présente comme une mise à niveau du projet dans son entier qui révise (« permis de démolir ») et enrichit (« retours d’expériences ») ses versions antérieures. Un extrait de son introduction, restée la même ou presque depuis l’origine, permet d’en saisir les enjeux.
Le présent manuel regroupe des modes d’emploi dont le premier a été créé en 1999.
Ceux-ci apparaissent sous deux identités : IKHÉA©SERVICES : « rompre l’enchaînement des actions efficaces ».
Perturber, contrarier.
Glitch : « Beaucoup plus de moins ! ». Il y a pléthore de tout. Soustraire est donc LE geste que nous favorisons.
Écrits pour être mis en pratique, ces modes d’emploi doivent tout à celles et ceux qui, en les réalisant, leur inventent un vécu.
Participer, c’est :
Mettre un mode d’emploi en pratique.
Commander la mise en pratique d’un mode d’emploi.
Proposer un nouveau mode d’emploi.
Proposer la variante d’un mode d’emploi déjà mis en pratique au moins une fois.
Acquérir un de nos services.
Des situations périlleuses, des mobiles contestables : tout cela et beaucoup plus, forme les contours d’une éthique qui exhorte au danger.
Plus notre attitude est injustifiable, plus nous la trouvons bonne ! Notre philosophie : l’imprévu radical.
Opérer dans la vie ordinaire sans tenter de la conquérir, nuire à toute réalité imposée (en usant de l’art comme d’un subterfuge), en l’absence d’objets d’art, produire un moyen d’expression laissant à chacun la possibilité d’y associer sa propre conception de l’art.
Occire le lieu d’exposition ou le dévoyer par l’humour. Bref, utiliser le « talent » pour mettre de l’ombre au tableau et se réserver quelques occasions d’exception pour passer « du grand art à un bel art de vivre ».
Chez différents éditeurs, MANUEL a pris une multitude de formes durant ces vingt dernières années.
IKHÉA©SERVICES, 68 pages de passages à l’acte, Zédélé, Brest, 2004
Glitch, Beaucoup plus de moins !, Zédélé, Brest, 2006
Des modes d’emploi et des passages à l’acte, MIX, Paris, 2010
Le Tournant Hostile, ABM Distribution, Paris, 2016
IKHÉA©SERVICES, Glitch, Retours d’usagers, Autrechose, Toulouse, 2016
On Words, In Deeds, mfc-michèle didier, Bruxelles, 2017
La présente édition est la version la plus complète de MANUEL publiée à ce jour.
Format : 12 x 18,3 cm, 248 pages
ISBN : 978-2-493403-13-1
Prix : 16 euros
Collection : Perturber, contrarier et sourstraire
Rayons : Beaux arts / Esthétique / Essais
Thèmes : Art contemporain / Sciences sociales
Sortie : Octobre 2024
À PROPOS DE L’AUTEUR
Jean-Baptiste Farkas se définit comme un artiste prestataire de services. Il a conçu sous divers intitulés organisés en collection, « des modes d’emplois » qui entretiennent un rapport étroit au trouble, au vandalisme, au détournement pour générer une action dans le réel. Ces protocoles d’actions collectives ou individuelles sont autant de « rituels » dont la vocation n’est pas de produire un objet, mais plutôt de générer un état, ou un décalage dans la perception du monde. Grinçantes, souvent imperceptibles, ces actions proposent de remettre en cause nos habitudes autant que notre rapport aux objets. Inscrits dans une logique non productiviste, voire très fortement soustractive, ces « passages à l’acte » se confrontent à la question de la valeur en art, en éprouvant souvent le spectateur par une tendance latente à la destruction, la contrainte ou la frustration tout en conservant une pointe d’humour.
Ces protocoles d’actions peuvent être pratiqués librement avec la participation de l’artiste ou non, ou acquis sous la forme de modes d’emploi. Le travail de Jean-Baptiste Farkas a été activé à l’occasion de nombreuses expositions au Palais de Tokyo, au Musée d’art Moderne (MAM Paris), au Frac Poitou-Charentes, au MAC VAL. Certains de ses protocoles ont été mis en pratique à New York, Los Angeles, Oslo et Montréal. Il est docteur en Pratiques et Théories de l’Art Contemporain depuis 2022.
(Michèle Didier)
COLLECTIF – MANUEL
EXTRAITS
Ici en version courte, voici plusieurs services décrits dans MANUEL.
Dépôts abusifs
À leur insu, choisir des personnes à qui vous confierez des artefacts de plus en plus volumineux qui leur seront présentés comme étant des œuvres d’art de votre cru dotées d’une certaine valeur (au moins sentimentale). L’activation du service consistera ensuite à ne jamais reprendre ces objets.
L’annulation d’espaces
« Qui peut le plus peut le moins ! »
Saisie temporaire d’un espace (physique ou virtuel) que l’on rendra impropre à l’usage.
Répliques, et plus si affinités
Organiser des expositions portant le même titre que des expositions déjà existantes sans qu’aucune explication ou raison ne soit fournie.
Observations plates
À voix haute, décrire ce qui est là. Par extension, dédoubler le monde par le langage.
Entame
« Le mou cède, mais revient pour détruire ! »
À l’image du lent travail de sape de l’eau, ce service félon fragilise les lieux culturels renommés.
Slowmo
« Le ralentisseur »
Agir avec une lenteur exagérée.
Soustraire
Enlever, retirer, retrancher, supprimer, ôter, effacer, etc., sans avoir pour projet d’apporter ici ou là une amélioration.
Décolonisation
« Car enfin qu’est-ce que la marge ou l’envers de l’art, sinon encore l’art ? »
S’interdire d’accorder une valeur d’art à l’existant.
De l’avant-garde à la garde à vue
Réunir quelques artistes. Le premier a gagné lorsque la pratique de son art le place en garde à vue.
Communication malade
Élaborer une communication sur son travail, sans lien avec celui-ci.
Analphabetor
À chaque fois qu’une personne s’apprête à parcourir un texte, détourner son attention de façon à ce qu’elle ne commence jamais à lire.
Extrême local
Vivre et déployer ses activités dans un rayon d’un kilomètre seulement.
Sans un
Vivre et travailler sans un sou (et autres moyens de paiements) en poche le plus longtemps possible. L’activation s’achève lorsqu’il n’est plus possible de faire autrement que payer.
COLLECTIF – MANUEL
ARTICLES & ENTRETIENS
« Passer à l’acte, avec Jean-Baptiste Farkas »
Les Carnets de la Création, France Culture (2017) :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-carnets-de-la-creation/passer-a-l-acteavec-jean-baptiste-farkas-7001650
« Le mode d’emploi des modes d’emploi »
Aurélien Catin s’entetient avec Jean-Baptiste Farkas (2020) : https://www.youtube.com/watch?v=g9GSSj73W8c
« Entretien de confinement »
Jean-Baptiste Farkas et Éric Watier (2024) : https://publication.place-plateforme.com/place6/farkas-watier/
« Non Production Art »
Tracks, ARTE (2021) : https://www.arte.tv/fr/videos/107878-000-A/non-production-art-tracks/
« Chroniques de la soustraction »
Switch On Paper/Jean-Baptiste Farkas (2019-20) : https://www.switchonpaper.com/corpus/chroniques-de-la-soustraction/
NOTES
« Je suis partisan d’un art désinvolte, désintéressé, gratuit au sens fort du terme. » Cette phrase d’Aurélien Catin extraite de Notre condition décrit bien le type d’art dont MANUEL regorge.
L’ouvrage est dédicacé à Ghislain Mollet-Viéville (« à GMV »), agent d’art, spécialiste de l’art minimal & conceptuel et de ses développements du côté d’un art socialisé tendant vers l’immatériel.
Depuis 2020, MANUEL a été mis en ligne au format PDF et rendu disponible gratuitement au téléchargement sur le site de Riot Éditions : https://riot-editions.fr/wp-content/uploads/2020/11/DMDDPAL.pdf
Copyleft : MANUEL est libre, il peut être copié, diffusé et modifié selon les termes de la Licence Art Libre : http://www.artlibre.org
COLLECTIF – MANUEL
>> Lanceme d la maiso <<
>> Nove�e co�ecio <<
maison trouble
maison trouble publie des écrits d'artistes dont la pratique s'engage en relation avec l'écrit. Elle pense le livre comme un espace d’expérimentation et de création pour la danse et la performance. Elle soutient l’exploration d'autres incarnations, une littérature bougée par les corps.
Fantômes
La collection s’occupe des traces laissées par les processus artistiques et des récits venus des scènes contemporaines en danse et performance.
POÉSIE DANSE
PERFORMANCE
Parution 05/11/2024
Édition bilingue FR/ENG
ISBN 9782959154300
120 pages
Format 120 X 170mm
Dos carré cousu prix 12 €
MOURN BABY MOURN
Mourn Baby Mourn explore la question du deuil et de la lamentation, tant intime que collective, à travers les états qu’ils génèrent. En trois actes pulsatoires, l’autrice pose les mots, massifs comme des parpaings ou les expulse, ofensifs et spontanés tels des projectiles. Ce monologue parcourt les désordres émotionnels caractéristiques des temps contemporains, marqués par la nostalgie de futurs perdus. Dans ce texte-vortex hantée par les imaginaires et les visions discordantes d’un devenir collectif, l’écriture de soi est une existence agissante, et une résistance.
* Le texte est issu de la pièce chorégraphique éponyme de Katerina Andreou créée en 2022 aux SUBS - Lyon.
KATERINA ANDREOU
Danseuse et chorégraphe grecque basée à Lyon. Diplômée de l’École Nationale de Danse d’Athènes et du cndc d’Angers, elle a notamment collaboré avec DD Dorvillier, Anne Lise Le Gac, Lenio Kaklea, Bryan Campbell et Emmanuelle Huynh. Dans son travail, elle développe une pratique physique en tension entre des tâches, fctions ou univers contrastés voire contradictoires.
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KATERINA ANDREOU
>> Lanceme d la maiso <<
>> Nove�e co�ecio <<
maison trouble
Fantômes
La collection s’occupe des traces laissées par les processus artistiques et des récits venus des scènes contemporaines en danse et performance.
JANITOR OF LUNACY : A FILIBUSTER
BRYAN CAMPBELL
AUTOFICTION
LITTÉRATURE DANSE
PERFORMANCE
Parution 05/11/2024
Édition bilingue FR/ENG
ISBN 9782959154317
300 pages (indicatif)
Format 120 X 170mm
Dos carré cousu prix 14 €
Reprenant la tradition rhétorique d’obstruction législative des parlementaires américain·es de l'opposition, ce texte est d’abord une performance de Bryan Campbell : parler sans discontinuer durant 8h ou plus devant une assemblée.
Depuis le terrain d’interrelations entre corps et politique et par de joyeuses digressions, il fait l’exercice de la mise en récit de son intimité, où il est question de pratiques BDSM, de santé mentale, de consentement et de performance de genre. En jouant sur des rapports d’échelle et avec indiscipline, il abonde la pluralité et la fuidité de nos êtres.
Le texte est issu de la pièce chorégraphique éponyme de Bryan Campbell créée en 2021. maison trouble publie des écrits d'artistes dont la pratique s'engage en relation avec l'écrit. Elle pense le livre comme un espace d’expérimentation et de création pour la danse et la performance. Elle soutient l’exploration d'autres incarnations, une littérature bougée par les corps.
BRYAN CAMPBELL
est un artiste américain qui travaille et vit à Paris. Depuis 2008, il élabore un travail multi-disciplinaire mêlant l’image, le graphisme, le texte et la chorégraphie, interrogeant souvent la relation complexe de l’individu au pouvoir.
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(Maquette provisoire)
MONOLITHE
Première publication d’envergure pour ce jeune photographe, pour qui Hématomes Editions ambitionne un ouvrage généreux sous forme d’un long paysage sensible à travers le temps et l’intime.
[... ]L’influence de l’estampe japonaise et de la peinture romantique, références curieuses mais vivifiantes pour un photographe, se marquent à travers la pose des corps et des visages, les assemblages de plans (qui privilégient la construction de la surface de l’image, plutôt que les larges ouvertures sur l’horizon) et les nuances, subtiles et nombreuses, que l’on aperçoit au bout d’une exploration plus détaillée. Cette évanescence, cette sensibilité et l’attention portée aux teintes et au cadrage, donnent aux photos de Laurent Henrion un statut étrange, entre éternité et instant, entre tableau et snapshot [...] Anne-Françoise Lesuisse
Artiste : Laurent Henrion
Préface : Anne-Françoise Lesuisse (sous réserve)
Prix public : 35.00 €
N° de pages : 192 pages
Format : 24 × 36 cm
Reliure : Cartonné cousu
Poids : 250 g.
Tirage : 500 exemplaires
Conception graphique et mise en page : NNstudio.
Henrion
Hématomes Éditions
2, Quai de la Dérivation 4020 Liège Belgique
+32 (0) 4 277 01 75 info@hematomes.be
Diffusion : Paon Diffusion
44 Rue Auguste Poullain, 93200 Saint-Denis, France +33 7 88 97 35 80 contact@paon-diffusion.com
Distribution : Serendip Livres (Belgique, France, Europe) et Servidis (Suisse)
Dépôt légal : D/2024/14941/01
ISBN : 978-2-9602558-8-1
© 2024 Laurent Henrion, pour les images © 2024 Hématomes, pour la présente édition
Nouveau titre 2024 Communiqué
Laurent
A propos de Monolithe
Dans sa série en cours « Monolithe », il explore son rapport au désir, souhaitant « offrir au spectateur une expérience sensorielle laissant place à l’imagination et à la rêverie. » Si les registres abordés par Laurent sont éclectiques (portraits, paysages, objets ; instantanés du quotidien ou mises en scène; couleurs ou N/B), une forme de délicatesse est partout présente. Dans le choix des sujets et des tons, on retrouve, déclinés sous différentes formes, une sorte d’abandon maîtrisé, un univers de songe qui n’exclut pas une composition soigneuse ou encore une mélancolie diaphane, discrète et tenace. L’influence de l’estampe japonaise et de la peinture romantique, références curieuses mais vivifiantes pour un photographe, se marquent à travers la pose des corps et des visages, les assemblages de plans (qui privilégient la construction de la surface de l’image, plutôt que les larges ouvertures sur l’horizon) et les nuances, subtiles et nombreuses, que l’on aperçoit au bout d’une exploration plus détaillée. Cette évanescence, cette sensibilité et l’attention portée aux teintes et au cadrage, donnent aux photos de Laurent Henrion un statut étrange, entre éternité et instant, entre tableau et snapshot. Flirtant parfois avec la tentation de l’abstraction, la série traduit, plutôt qu’elle ne montre, des atmosphères et un état intérieur, variables, ténus, mouvants. Comme le désir, en effet…
AF Lesuisse
A propos de Laurent Henrion
Se décrivant comme “un écorché vif, un hypersensible”, l’artiste nous transmet à travers ses images ses doutes, ses peurs et ses rêves. Son œuvre est notamment axée sur la confrontation entre Éros, l’amour sous toutes ses formes, et Thanatos, l’incarnation de la mort. Tantôt sombre et inquiétant, tantôt naïf et onirique, son univers s’inspire tant de la photographie de mode que de la peinture romantique, de l’art abstrait, de la sculpture ou encore de l’estampe japonaise. Il expose ses oeuvres en France et en Belgique, notamment aux côtés de Jean Janssis en 2016, et remporte cette même année le Prix Picto de la jeune photographie de mode. Tout dernièrement il expose en Chine dans l’exposition collective et itinérante Sight of Wind.
Quelques
double-pages issues du livre
Wild Morvan Tour
A doppelgänger is a biologically unrelated look-alike, or a double, of a living person. In fiction and mythology, he is often portrayed as a ghostly or paranormal phenomenon and usually seen as a harbinger of bad luck. Other traditions and stories equate a doppelgänger with an evil twin. In modern times, the term twin stranger is occasionally used. ISBN 978-2-931133-11-8 25 €
Wauthier-Braine
Simon Vansteenwinckel
2 PHOTOGRAPHERS
1 LINE
1 CENTRAL POINT
5 DAYS
76 LITH PRINTS ONLY DIPTYCHS
DOPPELGÄNGER
Le Vigan
Morvan
Manu Jougla
DOPPELGÄNGER
A doppelgänger is a biologically unrelated look-alike, or a double, of a living person. In fiction and mythology, he is often portrayed as a ghostly or paranormal phenomenon and usually seen as a harbinger of bad luck. Other traditions and stories equate a doppelgänger with an evil twin. In modern times, the term twin stranger is occasionally used.
Dans la lignée des projets collaboratifs mis en place par les éditions Le Mulet, tel que la trilogie belge 1010 ou la revue Tropical Stoemp, Doppelgänger confronte les visions de deux photographes, Manu Jougla et Simon Vansteenwinckel.
Ils se sont retrouvés à l'exact point central entre leurs deux domiciles, à savoir le parc régional du Morvan, en France. Pendant 5 jours, ils ont arpenté cette région afin de réaliser des diptyques à 4 yeux.
Ensuite, toutes les images ont été tirées en labo par leurs soins en utilisant un révélateur lith.
Le résultat est une vision singulière et archaïque de ce territoire rude et virginal du centre de la France.
• Livre de photographie
• 92 pages
• 76 photographies
• Format : 16 cm x 24 cm (à la française)
• Couverture souple
• Reliure apparente
• Fil rose
• Marquage à chaud blanc sur les couvertures
• Tirage : 400 exemplaires
• Prix de vente : 25€
• ISBN : 978-2-931133-11-8
• Parution : Juillet 2024
• Auteurs : Manu Jougla + Simon Vansteenwinckel
• Graphisme : Studio Dirk
Editions Le Mulet © 2024 Brussels, Belgium
www.lemulet.com
lemulet0022
ISBN 978-2-931133-11-8 D/2024/15302/01
Fil Plastic et Marco Laguna Primitive Skateboarding
Belgium 1978 V.2
AUTEURS
En 1978, nous étions fascinés par un univers qui incarnait la coolitude et proposait de la liberté, le skateboard venait de débarquer dans nos quartiers.
En 2008, au marché aux puces de Bruxelles, Marco mit la main sur un lot de 200 dias, révélant cette première vague de skate en Belgique.
Vu la pertinence des ces mystérieuses images remplies de nostalgie ainsi que le peu d’images inédites de cette période (77-78) - témoin de l’apparition des premiers skateparks, des premiers championnats, des premières planches belges, etc.
Il est devenu important pour nous de diffuser ce témoignage historique et d’en faire un livre.
Fil Plastic est un graphiste Liégeois en son activité est principalement axée vers la mise en page, l’édition et la sérigraphie. À côté de cela il développe ses talents d’auteur, axés sur les rapports qu’entretiennent l’image, la typographie, la musique.
Marco Laguna, Fondateur et chanteur du groupe culte La Muerte, Marco Laguna est un musicien et réalisateur Bruxellois. En 1994, il présente son premier court-métrage « Nicky the Stripper ». S’en suivent d’autres courtsmétrages, plusieurs documentaires et une quinzaine de clips. En 2017, il réalise son premier long métrage, DOUBLE PLUS UNGOOD.
Langue Français/Anglais
Format 21x27 cm à la française
Nombre de pages
104
Données techniques
Impression quadri. sur papier Cyclus
Offset 140 grs.
Couverture cartonnée (2 mm) et encollée d’un papier imprimé
Reliure dos carré collé Tranche ouverte imprimée en noir
Prix
40 euros ttc
ISBN 978-2-930754-30-7
Octobre 2024
É ditions du Caïd 9 782930 754307
4
Primitive
Fil
Plastic et Marco Laguna
Skateboarding Belgium 1978 V.2
42 43 40 41 Fil Plastic et Marco Laguna Primitive Skateboarding Belgium 1978 V.2 43
Fil Plastic et Marco Laguna
48 49 78 79 78 79
Primitive Skateboarding
Belgium 1978 V.2
Belgium 1978 V.2
Fil Plastic et Marco Laguna Primitive Skateboarding
Revêtir d’Aurélie Scouarnec
Définition revêtir :
1. Mettre sur soi un vêtement, surtout un habit d’apparat ou une tenue spéciale
2. Littéraire : Habiller quelqu’un d’un vêtement, mettre sur lui une insigne
Date de sortie Novembre 2024 // Serendip Livres
d’Aurélie Scouarnec
Rue du bouquet // Revêtir
Conception graphique : Valentine Thébaut - https://valentine-thebaut.fr/
Avec un premier texte de Jane Sautière et un second de Shantty Turck
Traduction en trois langues : breton, gallo et anglais.
Format : 220 x 330 mm - 180 pages
Reliure à la suisse, pour rendre visible la fabrication du livre cahiers, indices de collationnement, fil de couture, colle comme les images d’Aurélie rendent visibles la préparation et l’habillage.
Impression chez Médiagraphic à Rennes
Prix de vente : 45 € TTC - ISBN 979-10-97416-27-0
Date de sortie : novembre 2024
Présentation du projet
Foisonnants, les costumes de Bretagne portent avec eux une somme d’évolutions variées et d’influences diverses. Ils se déclinent au gré d’une mosaïque de zones géographiques internes à la Bretagne, aux contours souvent rythmées par ses reliefs ou ses cours d’eau. Depuis l’enfance, la photographe garde en elle l’éblouissement des matières et la fascination du détail pour ces costumes portés par des membres de sa famille, à travers différentes générations. Elle a en mémoire les cheveux tirés pour pouvoir positionner la coiffe, la chaleur des couches de velours superposées, l’incandescence des couleurs. Ce projet photographique s’est tourné vers ceux pour qui le port de ces vêtements s’incarne encore de nos jours. Les gestes d’habillage des générations passées se rejouent ici pour se réinventer dans des lieux contemporains, créant ainsi de nouveaux rituels. Une certaine tenue du corps s’installe, au fur et à mesure que les tissus s’ajustent sous les différentes mains qui s’entraident et se relient entre elles. Cette série s’attache tout particulièrement au temps en dehors de la représentation publique. Dans ce cérémonial où se chuchote la méticulosité du geste, ces images tentent de s’approcher de la vie intime du costume et de son porteur, des liens qui s’activent entre les étoffes et les corps. Participant à la gestuelle des danses et aux interactions entre les individus, les costumes viennent enfin laisser deviner la vie de mouvement qu’est celle du groupe et de ses membres.
Date de sortie Novembre 2024 // Serendip Livres
Rue du bouquet
Revêtir d’Aurélie Scouarnec
//
de sortie Novembre 2024 //
Rue
// Revêtir d’Aurélie Scouarnec
du bouquet
Date
Serendip Livres
de sortie Novembre 2024 //
Rue
// Revêtir d’Aurélie Scouarnec
du bouquet
Date
Serendip Livres
Extrait du texte de Jane Sautière accompagnant le livre
Coiffées
Assez régulièrement, en été, lorsque nous habitions en France, nous allions voir la sœur de ma mère dans la ferme où elle vivait avec son mari et sa fille. Kerliouarn, la ferme du renard, me disaiton. J’entends les noms du pays de ma mère, et tous me paraissent familiers, pourtant, il me semble n’en connaître aucun. Sans doute est-ce la voix de ma mère qui fait ce familier, l’accent breton qu’elle reprenait quasi magiquement dès que nous arrivions en pays bigouden. Ça faisait rire mon père. J’éprouve la disparition de ma mère plus encore dans la perte des noms de son pays que dans son absence. Un oubli qui la viderait de sa substance même. Probablement l’été 1970. On m’avait, cet été-là, photographiée en costume bigouden. Je ne sais pas qui avait eu cette idée. Plus petite, j’étais photographiée sur le dos de Gitane, la belle jument de trait. Peut-être avait-on estimé que je n’avais plus l’âge d’être hissée sur un cheval.
Dans tout le flou qui m’entoure, je garde le souvenir de cette séance d’habillage. Ma cousine regardait silencieusement, elle n’a jamais porté les vêtements traditionnels, encore moins la coiffe et n’osait probablement pas s’immiscer. C’est ma tante qui officiait sous le regard de ma mère qui, parfois, intervenait. Elle aussi avait porté robe de drap de laine et coiffe haute. Il me paraissait incroyable d’envisager que cette femme à l’élégance très contemporaine ait pu vivre en vêtements traditionnels. Je me souviens qu’elle m’avait dit avoir dû porter, enfant, la coiffe jaune, signe de deuil, son père étant mort peu après sa naissance, pendant la première guerre mondiale. Être pupille de la Nation, mention d’ailleurs portée sur son acte de naissance, lui était une honte. N’avoir pas de père, qu’il soit mort ou inconnu, a toujours été une honte. Être vulnérable est une honte, bêtes et humains pareils, s’en cacher, ne pas montrer la faille par où le monde cruel mordra, car nulle part, dans la ferme sans homme, il n’y avait à espérer une tendresse.
Je me souviens de cette séance comme d’un moment sacré, oui, quelque chose de sacré passe par ces gestes de femmes qui habillent l’une d’entre elles. Vêtir une autre femme, c’est la mettre au mieux dans le monde, la placer non pas comme la plus belle, mais comme la plus nantie du capital symbolique qu’est le vêtement. (…) Il y avait un silence dans la pièce, une attention parfaite aux gestes. Ce n’était pas Mardi gras, un travestissement, une comédie. Non. On me plaçait aussi dans la ronde des femmes de ce pays, une des leurs, je ne le percevais pas clairement, mais j’en ressentais toute la gravité. Peut-être était-ce cela aussi qui rendait ma mère un peu sombre. (…).
Date de sortie Novembre 2024 // Serendip Livres
Rue du bouquet // Revêtir d’Aurélie Scouarnec
Puis j’étais sortie de la salle obscure de la ferme, et on m’avait prise en photo devant un mur ensoleillé sur lequel je pose la main, entourée par deux massifs de fleurs que je n’arrive pas à identifier. J’ai retrouvé cette photo en noir et blanc lorsque j’ai rencontré Aurélie. Je la lui ai montrée et j’ai compris tout de suite que la photo, au-delà du souvenir qu’elle m’évoque, était vide.
Les photos d’Aurélie ne sont pas vides. Elles viennent dire le geste d’habiller, elles montrent le sacré du geste, oui, sacré, je le maintiens. Même lorsque l’habillage n’est pas le fait d’autres femmes, il y a ici quelque chose qui renvoie à celles qui ont précédé, elles se réincarnent dans la nouvelle qui, devant son miroir, ajuste, comme l’ancienne, les pièces du vêtement dans le même ordre, le même soin, la même attention à ce qui se raconte aussi d’un pays. Et donc, comme de tout ce qui constitue paysage, le vêtement fait récit, enclot, rattache, insère. Il est la figuration de cela. Le geste et l’esprit du pays, la note de soi dans la partition des générations.
La lumière comme venue de chandelles, dorée et respectueuse des peaux et de la finesse des habits ; la gravité des visages ; le moment de la prise de vue (avant le spectacle) : tout concourt à une préparation, c’est-à-dire à ce qui va être offert au regard. Tout attend, tout bruisse, tout vibre aussi, un froissement d’ailes, comme lors de préparatifs amoureux. La photo est dans la tonalité d’une peinture, l’instantané ne l’est pas, il contient le temps, noue le passé au présent. Oh la perfection de ces mains qui façonnent le costume, lui donnent un corps pour le servir, les gestes sont eux-mêmes dentelles et broderies, comme les mains des jardinières sont fleurs. Dès lors, ce temps nous est rendu pour regarder les tuyautés de tulle, le plissé serré des tissus lourds, la pelote d’épingles, l’empesage de l’aile d’une coiffe, le feu d’une joue, le duvet d’une nuque, le tombé d’un châle. Il faudrait rester là, dans l’avant du don, du moment de l’exposition, car, et c’est paradoxal, ici le don ce sera l’avant, le souffle retenu. (…)
Un second texte est en cours d’écriture par Shantty Turck, chercheuse à l’Université de Rennes et spécialiste des costumes et broderies bretonnes.
Date de sortie Novembre 2024 // Serendip Livres
Rue du bouquet // Revêtir d’Aurélie Scouarnec
Rue du
// Ferae d’Aurélie Scouarnec
Bouquet
9791097416232
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
arnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scou
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scouarnec
arnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scou
Rue
d’Aurélie Scouarnec
du Bouquet // Ferae
arnec
Rue du Bouquet // Ferae d’Aurélie Scou
TROPICAL STOEMP, QU’EST CE QUE C’EST ?
Un magazine de photographie. Pas de texte.
Uniquement des images.
POURQUOI TROPICAL ?
Parce que ça va être chaud, exotique, et que cela va faire le tour du monde.
POURQUOI STOEMP ?
(Se prononce stoump. Plat bruxellois populaire, paysan, et simple. Il est composé d’une purée de pommes de terre mélangée avec un ou plusieurs légumes.)
Parce que c’est belge, quand même, et que cela prendra la forme d’un savoureux mélange.
C’EST QUOI LE THÈME ?
Il n’y en a pas mais Le Mulet va essayer de raconter une histoire et aime les images qui vibrent, tremblent, et transpercent l’âme. Néanmoins, une citation ouvrira chaque numéro. Pour ce quatrième numéro, nous avons choisi ce titre de chanson de Sandra Kim : « J’AIME LA VIE. »
À QUOI CELA
VA RESSEMBLER ?
Un magazine papier de 22 cm x 28 cm sur papier Munken. Avec un beau poster recto-verso de 42 cm x 54 cm. Impression Offset HUV. Couverture souple avec rabats. Mis en page par Studio Dirk. Parution semestrielle. 96 pages.
Tirage entre 500 et 1000 exemplaires. Prix de vente = 18 €.
ET ÇÀ SORTIRA QUAND ?
été 2024
TU AS D’AUTRES QUESTIONS ?
info@lemulet.com
© Hans MARTX 04
© Lili Lévy-Lajeunesse
© Raphael Carette
© Nicolas
Portnoi
AVEC DES PHOTOGRAPHIES DE :
Jean-Baptiste Bonhomme
Jean-Marc Chapa
Raphael Carette
Lili Levy La jeunesse
Nicolas Portnoi
Mathieu Van Assche
Simon Vansteenwinckel
© John Rowley
© Jean-Baptiste Bonhomme
...
© isabelle scotta
© Gil Barez
© Wipplay
©Jean Baptiste Bonhomme
© Aleksei Kazantsev + Emiliano
Gori
© Vincen Beeckman Collection
+ Lea Crouzat
*options de couvertures à l'étude.
Comme si la nuit avait dévoré le monde
H. Baraduc et L. Darget, une petite histoire de la photographie des rêves
Phillipe Baudouin et Jean-Baptiste Carobolante préface : Tony Oursler parution novembre 2024 essai/photographie/histoire des médias et des techniques
130 × 185 mm / 96 pages dont une section iconographie de 24 pages en quadrichromie souple / dos carré collé / impression offset bichromie 1 ton direct cuivre métal + noir sur la couverture
1500 exemplaires / 18 euros
*résumé.
Quoi de plus intime que nos rêves, sensations indicibles chargées d'impressions lacunaires, défaites, que l'on s’efforce en vain de recoller... Et s'il était possible d'en conserver une trace grâce à la photographie ? Tel fut, au tournant du XIXe siècle, le défi que tentèrent de relever le médecin Hippolyte Baraduc et le commandant Louis Darget. En s'affranchissant des conventions scientifiques, les deux chercheurs explorèrent ainsi la frontière entre visible et invisible, cherchant inlassablement à travers d'innombrables dispositifs à percer les mystères du psychisme humain.
Richement illustré par une sélection de photographies et de documents rares, voire inédits, l'introduction d'Hippolyte Baraduc, qui ouvre le présent ouvrage, s'accompagne de textes critiques de Philippe Baudouin et de Jean-Baptiste Carobolante, le tout préfacé par Tony Oursler.
*les points forts du livre.
• Phillipe Baudouin, philosophe de formation, auteur de nombreuses publications autour des phénomènes occultes et de leur lien à l'objet technique, leur aspect matériel et social.
• Jean-Baptiste Carobolante, future signature de la maison et récemment publié aux éditions Mix avec L'image spectrale – Allégorie du cinéma de spectre.
• Préface par Tony Oursler, artiste américain incontournable, grand collectionneur d'archives du surnaturel.
* les auteurs.
• Une vraie démarche de recherche iconographique autour de la figure d'Hyppolite Baraduc et menée de pair avec les auteurs. Des images rares ou inédites provenant de fonds institutionnels mais aussi de collectionneurs privés.
• Un livre sur un pan largement méconnu de la photographie et pourtant essentiel pour comprendre l'histoire des liens entre arts, médias, sciences et pseudosciences
• Philippe Baudouin vit et travaille à Paris. Maître de conférences associé en Sciences de l'information et de la communication à l’Université Paris-Saclay, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’occultisme dont Apparitions : Les Archives de la France hantée (Hoëbeke, 2021).
• Jean-Baptiste Carobolante est historien de l'art, théoricien, commissaire d'exposition et enseignant, il intervient notamment à l’École d’Arts Visuels de Lacambre à Bruxelles. Il co-dirige avec le philosophe Fabien Vallos les éditions MIX.
*éditionsMagiCité. met en scène les rapprochements intimes et essentiels entre mondes magiques et critique sociale. *éditionsMagiCité. piste des textes et des documents risqués, explore la transdisciplinarité des sciences — sociales ou naturelles, toujours sans majuscules — et ouvre celles-ci à des relations hybrides, parfois inavouables.
Comme si la nuit avait dévoré le monde
MC/02 *éditionsMagiCité.
* photographie * rêve * technique * expérience * histoire * fluides * secret * frontière *
MC/02 *éditionsMagiCité. couverture provisoire
MC/02 *éditionsMagiCité. iconographie 1/2
MC/02 *éditionsMagiCité. iconographie 2/2
« Après avoir placé de part et d’autre de son lit deux appareils photographiques, Hasdeu en a soigneusement ouvert les obturateurs. Istrati, quant à lui, s’endort avec la ferme intention de faire apparaître une image de lui-même sur les plaques situées à Bucarest, dans la chambre de son ami. Plus que quelques heures à patienter et les résultats seront enfin connus. »
« Le progrès technique, observé durant la seconde révolution industrielle, ouvre ainsi sur une ère nouvelle, placée sous le signe de la « transparence généralisée ». Les partisans de la photographie psychique abondent en ce sens et donnent forme, à travers leur pratique, au rêve évoqué près d’un siècle plus tôt par le médecin allemand Johann Gottlob Krüge lorsque celui-ci se demandait en 1756 s’il était possible de connaître expérimentalement l’âme de la même manière que l’on pouvait le faire avec des corps : « Pourra-t-on vraiment placer les esprits sous une pompe à vide, s’interrogeait-il, apercevoir leurs silhouettes à travers des verres grossissants et peser leurs forces ? »
« À partir du début de l’année 1896, les expériences en matière de photographie de la pensée se multiplient et la presse rapporte régulièrement dans ses entrefilets les dernières prouesses recensées en ce domaine. »
« Médecin spécialiste des thérapies électromagnétiques à la Salpêtrière et disciple de Charcot, le docteur Baraduc officie dans son propre appartement parisien. Son cabinet est à l’image de ses recherches – labyrinthique et mystérieux. Un sentiment d’effroi s’empare généralement de celui qui s’aventure en ces lieux. À la vue du dédale de couloirs sinueux et des recoins infinis qu’abrite l’appartement de celui que Jules Bois nommait le « Paracelse parisien », le visiteur a parfois l’impression de pénétrer dans l’esprit de son propriétaire. »
« Pour réaliser ces images, Baraduc s’est associé au commandant Louis Darget, un militaire de carrière féru d’occultisme, rencontré en 1894 et dont les « aptitudes fluidiques particulières » l’avaient alors fortement impressionné. En matière de photographie de la pensée, Darget n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai. Il en serait même l’un des précurseurs : « La Lune au front », qu’il a réalisée en 1882, constituerait ainsi, selon ses propres dires, la première image de la pensée de l’histoire. »
« Confortablement installée dans le fauteuil d’une pièce obscure de leur maison, Mme Darget appose à la demande de son mari une plaque sur son front, avant de s’endormir quelques minutes. À son réveil, alors qu’il vient tout juste de placer le support photographique dans le révélateur, Darget sombre à son tour « dans un demi-sommeil » avant d’être brusquement sorti de son état léthargique par le bruit d’éclat produit par le verre. Craignant que l’objet ne se brise davantage, il le plonge alors dans un bain d’hyposulfite, espérant pouvoir être encore en mesure de révéler le cliché tant attendu. À première vue, l’opération s’avère décevante : seules quelques taches insignifiantes sont apparues. Darget décide alors de placer le cliché dans l’eau pour la nuit. Ce n’est que le lendemain matin qu’il découvrira « L’Aigle » sur le support photographique. »
« Nadar raconte qu’en ses commencements, la photographie était assimilée à la sorcellerie du fait de la transposition qu’elle opérait, sur le plan technique, de procédés communément associés aux sciences occultes. L’auteur de Quand j’étais photographe (1900) rapporte dans le premier chapitre de son ouvrage une intéressante Théorie des Spectres qui, selon lui, hantait Balzac. Pour ce dernier, le corps humain n’était qu’une pure enveloppe, exclusivement composée de couches successives, « superposées à l’infini, foliacées en pellicules infinitésimales », et que « chaque opération daguerrienne, chaque photographie, vient surprendre, détache et retient, en se l’appliquant, une des couches du corps objecté. »
« Leur projet dont on entrevoit aisément les dérives idéologiques potentielles, présuppose à la fois l'omniscience et l'omnipotence de la puissance instrumentale qui, grâce à ses multiples ramifications dans la vie quotidienne, parviendrait à atteindre ce qui, jusque-là, relevait de l'inobservable. En prétendant enregistrer sur support sensible les « paysages de l'âme » chers au docteur Baraduc, l'acte « psychophotographique » se definit avant tout comme transgressif. Il entend forcer les portes de l'expérience nocturne. »
MC/02 *éditionsMagiCité. extraits
Jean ANTOINE, Philippe LANDRAIN
Être assis ou danser
Liège,
la discothèque la Chapelle.
Hiver 83.
ÊTRE ASSIS OU DANSER
LIÈGE, LA DISCOTHÈQUE LA CHAPELLE.
HIVER 83.
PHOTOS D’ANDRÉ LECLERCQ
AUTEURS
En 1983, à Liège, il n’y avait pas de boite de nuit urbaine, ça n’existait pas. uniquement des petits dancings.
L’étudiant André Leclerc à photographié à l’infra rouge les clients et l’ambiance très sombre, de la boite de nuit La Chapelle.
Ici, 200 photos, des affiches, des flyers, des tickets de concerts, des pochettes de disque ainsi que les interviews de graffeurs, de djs, des acteurs et des créateurs du lieu.
Une dernière trace de 1979 à 1989 pour raconter l’histoire d’un parking qui deviendra une boite de nuit culte et accueillera une faune éclectique représentative de l’ambiance du bassin sidérurgique Liégeois de l’époque.
André Leclercq est Liégeois et passionné par la photographie à caractère social.
Jean Antoine est Dj, il était également organisateur de soirée et bien présent dans l’histoire de la Chapelle.
Philippe Landrain aime les cultures alternatives (photos, fanzines, disques…) principalement celles oubliées, il cherche à en retrouver les traces. C’est en collectionnant et en mixant ces traces qu’il pourra définir un univers singulier qui se développera sous forme d’éditions ou de scénographies.
Langue Français/Anglais
Textes FR/EN
Format 17,1x24,8 cm à la française
Nombre de pages 208
Données techniques
Papier Cyclus Offset 140 grs. Couverture cartonnée. Pliages encartés. Tranche colorée.
Prix 40 euros ttc
ISBN 978-2-930754-48-2
Octobre 2024
É ditions du Caïd
9 782930 754482
Philippe
Être assis ou danser Liège, la discothèque la Chapelle. Hiver 83.
André
J’Y DESCENDAIS AVEC LES AMIS ET CHAQUE WEEK-END
NOUS RETROUVIONS LES COPAINS DE LA VILLE.
DANS MA VIE À CETTE ÉPOQUE IL Y AVAIT LA MUSIQUE,
LA PHOTO MAIS CE QUE J’AIMAIS PAR DESSUS TOUT,
C’ÉTAIT ALLER DANSER ET RENCONTRER LES FILLES.
Lorsque j’ai commencé à faire les photos à la Chapelle, c’était avec mon matériel traditionnel, film 400 aza, flash normal. J’ai vite remarqué que c’était assez compliqué, j’emmerdais tout le monde, être surpris par le coup de flash dans l’ambiance très sombre d’une boite de nuit, irritait et rendait les gens nerveux.
Comme contre mesure, j’ai décidé d’utiliser le film infra rouge et le flash lui aussi infra rouge. Ici non plus ça n’a pas été facile, le film étant une vraie merde car il n’a pas de sensibilité et donc pas de point de repère quand on doit poser le diaphragme, la vitesse… Mais après quelques essais, quand j’ai finalement trouvé la bonne formule, ça a roulé. Les gens ne voyaient pas le flash, n’étaient pas embêtés, ils ne savaient pas que je les regardais et que je les prenais en photo, ils étaient dans leur élément, normaux, relax.
André Leclercq
2 Être assis ou danser Hivers 83 3
30 Être assis ou danser Hivers 83 31
Jean ANTOINE,
LANDRAIN
Jean ANTOINE, Philippe LANDRAIN
Être assis ou danser
Liège, la discothèque la Chapelle. Hiver 83.
Hivers 83 41 Hivers 83 61
Jean ANTOINE, Philippe LANDRAIN Être assis ou danser Liège, la discothèque la Chapelle. Hiver 83.
74 Être assis ou danser Hivers 83 75 120 Être assis ou danser Hivers 83 121
Jean ANTOINE, Philippe LANDRAIN
Être assis ou danser
Liège, la discothèque la Chapelle. Hiver 83.
144 Être assis ou danser Hivers 83 145
Collection DISCOGONIE
Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
Tel : 01.40.38.18.14 21 bis rue Arnold Géraux 93450 L’Île-Saint-Denis contact@serendip-livres.fr / commandes@serendip-livres.fr
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Grrrls 5 volumes Frrrr 4 volumes (19)67-74 6 vol.
Nico Serge Gainsbourg
Patti Smith
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Les Rita Mitsouko
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Alain Bashung
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The Doors
Neil Young
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9782919296545
9782919296538 ISBN 9782919296484 57 € 45 € 66,80 € À SUIVRE : NTM Paris sous les bombes, Public Enemy It Takes a Nation of Millions to Hold Us Back THE JIMI HENDRIX EXPERIENCE THE BEATLES THE BEATLES THE DOORS L.A. WOMAN NICK DRAKE FIVE LEAVES LEFT NEIL YOUNG HARVEST ROBERT WYATT ROCK BOTTOM di go DISCOGONIE 67-74 67-74 di s cogon i e di s c o go n i e
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The Pogues
The Smiths
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Nirvana Radiohead
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ISBN 9782919296507
ISBN 9782919296514
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