Beaux-arts :: septembre - novembre 2023 :: Serendip & Paon

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PRIVATE VIEWS

Dans l’intimité des collectionneurs d’art

Le « collectionneur belge » est internationalement reconnu pour son audace, son flair et son appétit. Au départ de 21 portraits de collectionneurs privés d’art contemporain de la région liégeoise, propose la première approche systématique de cette pratique dans notre région et offre une sélection globalement représentative de ce patrimoine artistique méconnu et presque entièrement inédit. Le projet donne ainsi à lire une vision singulière de l’art contemporain, libre des taxonomies muséales comme des classements du marché de l’art et met en exergue les qualités spécifiques de l’œuvre d’art d’aujourd’hui dans sa liberté, sa vitalité, sa densité poétique et sa puissance évocatrice, au plus proche du vécu contemporain.

Sous la direction d’ Yves Randaxhe

Textes : Yves Randaxhe et Thibaut Wauthion, avec des contributions de Joost De Clercq, Carine Fol et Pierre Henrion

Photographies : Jean-Michel Sarlet

Langue : Français & Anglais

Prix public : 32.00 €

N° de pages : 224 pages, quadrichromie

Format : 23.5 × 29.5 cm

Reliure : Softcover

Poids : 600 g.

Tirage : 1500 exemplaires

Impression : SNEL, Vottem.

Suivi éditorial et design graphique : NNstudio.

Diffusion : Paon Diffusion

44 Rue Auguste Poullain, 93200 Saint-Denis, France +33 7 88 97 35 80 contact@paon-diffusion.com

Distribution : Serendip Livres (Belgique, France, Europe) et Servidis (Suisse)

Coproduction : CIAC / Ville de Liège

Dépôt légal : D/2023/14941/01

ISBN : 978-2-931237-00-7

© 2023 Hématomes

Hématomes Éditions

2, Quai de la Dérivation

4020 Liège

Belgique

+32 (0) 4 277 01 75 info@hematomes.be

Nouveau titre 2023 Communiqué

Le « collectionneur belge » est internationalement reconnu pour son audace, son flair et son appétit. Au départ de 21 portraits de collectionneurs privés d’art contemporain de la région liégeoise, Private Views propose la première approche systématique de cette pratique dans notre région et offre une sélection globalement représentative de ce patrimoine artistique méconnu et presque entièrement inédit. Le projet donne ainsi à lire une vision singulière de l’art contemporain, libre des taxonomies muséales comme des classements du marché de l’art et met en exergue les qualités spécifiques de l’œuvre d’art d’aujourd’hui dans sa liberté, sa vitalité, sa densité poétique et sa puissance évocatrice, au plus proche du vécu contemporain.

À l’image des figures célèbres de Fernand Graindorge ou du couple Jeanne et Charles Vandenhove, ces personnalités singulières sont animées à la fois par une curiosité sans frontière et par la volonté d’ancrer leur pratique dans leur région : les pieds sur leur terre, mais la tête dans les étoiles. Brisant les clichés, issus de toutes les catégories socio-économiques, refusant les tocades de la mode, les collectionneuses et collectionneurs que l’on rencontrera ici sont d’abord soucieux de soutenir l’écosystème artistique local et d’y apporter un souffle venu d’ailleurs.

Sans prétention exhaustive, Private Views donne à voir une sélection de plus de 250 œuvres contemporaines détenues par des mains privées. Son intérêt documentaire est amplifié par la mission photographique qui l’accompagne, et qui montre la façon dont les collectionneurs, dans leur réjouissante diversité, vivent en compagnie de leurs œuvres.

Par la qualité des œuvres sélectionnées, représentatives de plus de 50 années de création à la fois locale et globale, cette publication intéressera autant les amateurs d’art au sens le plus large que le public féru d’histoire culturelle ou curieux d’un pan méconnu de la vie liégeoise.

Le projet en quelques mots

Le projet Private views comporte 2 volets : une exposition et une publication, qui sont à la fois solidaires et indépendants.

L’exposition, présentée au Musée des beaux-arts à La Boverie à Liège au printemps 2023, se fonde sur un choix de plus de 250 œuvres parmi 21 collections privées liégeoises d’art contemporain.

Elle vise à offrir au public une sélection globalement représentative des œuvres les plus intéressantes du patrimoine artistique contemporain privé –donc quasi totalement inédit -, et à rendre ainsi hommage aux collectionneuses et collectionneurs issus de notre région. En puisant dans ce patrimoine extérieur aux musées, cette sélection donne à lire une vision singulière de l’art contemporain, mettant en exergue les qualités spécifiques de l’œuvre d’art d’aujourd’hui dans sa liberté, sa vitalité, sa densité poétique et sa puissance évocatrice, au plus proche du vécu contemporain. Dans l’exposition, les œuvres contemporaines empruntées aux collectionneurs privés sont mises en dialogue dans une démarche transhistorique originale avec un petit nombre de pièces issues des collections permanentes du musée (entre les XVIe et XXe s.), qui assureront l’ancrage des créations contemporaines dans le temps long de l’histoire de l’art et dans le terreau culturel régional.

La publication s’appuyant sur l’exposition - et remplissant entre autres la fonction de catalogueassure la mise en perspective et l’étude analytique de la pratique de la collection contemporaine, des collectionneurs et des collections, aujourd’hui, dans notre région.

Cette publication est conçue de façon à conserver tout son sens indépendamment de l’exposition. Elle comportera principalement :

— une mise en perspective historique remontant au milieu du XXe siècle (depuis la naissance de l’APIAW et la génération de Fernand Graindorge); celle-ci cernera entre autres les particularités du contexte liégeois qui justifient l’étude au niveau local. — une étude tirant les conclusions macroscopiques de l’étude des collections rencontrées (qui collectionne, quoi, comment et pourquoi? quelles

Abstract

sont les éventuelles spécificités locales ? Etc.) Ce texte sera complété par deux textes permettant de comparer les pratiques de collection contemporaine en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre. — chacune des 21 collections (et donc chaque collectionneur/ euse) est présentée dans un texte fondé sur une grille de questions plus ou moins systématique (de quoi la collection est faite, pourquoi le collectionneur collectionne-t-il, depuis quand, quels sont les rapports des collectionneurs aux artistes et aux institutions, que va devenir la collection, …)

L’une des originalités du projet réside dans la grande diversité des collections représentées, dans une sélection qui n’est ni conformiste ni mondaine : des plus prestigieuses aux moins connues (mais parfois riches de plusieurs milliers de pièces), jusqu’à des collections résolument inattendues, pleines d’intérêt et de qualité, assemblées par des collectionneurs parfois très modestes.

Les collections présentées

MARTINE & ÉTIENNE D’ARGEMBEAU

MONSIEUR B***

PHILIPPE CRISMER

SERGE DELSEMME

LUC DEMOULIN

CITIZEN D.

DANIEL DUTRIEUX

MICHEL HELLA

PIERRE HENRION

BERNARD HERBECQ

LAURENT IMPEDUGLIA

CAROLINE JACOB

MICHEL LEONARDI

BENJAMIN MONTI

BRUNO MOTTARD

FRANCE PARYS

ODETTE & JEAN-MARIE RIKKERS & CATHARINA HELSMOORTEL

STEPHAN UHODA

GUY VANDELOISE

JEANNE & CHARLES VANDENHOVE

NATHALIE & PAUL-FRANÇOIS VRANKENPOMMERY

Les auteurs

Directeur de la publication et commissaire de l’exposition Private Views, Yves Randaxhe est historien de l’art. Il a dirigé pendant plus de 20 ans la collection d’art contemporain de la Banque nationale de Belgique. A ce titre, il a représenté la banque centrale au sein de l’International Association of Corporate Collections of Contemporary Art. Ses principales publications portent sur les collections d’entreprise et le mécénat, l’art et les artistes belges contemporains, et les rapports entre art et société.

Historien de l’art passionné par l’art moderne et contemporain, Thibaut Wauthion manie la plume depuis plusieurs années en tant qu’auteur indépendant pour écrire à propos du travail d’artistes ou encore d’expositions. Médiateur culturel et curateur, il a également lancé sur une série de projets à Liège dont la TW Gallery et le collectif Party Content, tout en multipliant les expériences dans des centres d’art et musées.

Photographe et historien de l’art. Ex-enseignant en photographie à l’Académie des Beaux-Arts de Liège

Les artistes

Les collectionneurs liégeois n’ont pas seulement été des soutiens essentiels des artistes de leur scène artistique locale, parmi lesquels on compte des figures aussi puissantes et excentriques que Jacques Charlier ou Jacques Lizène. Ils se sont toujours tournés avec bonheur vers Paris, et Catherine Millet en témoigne dans son dernier ouvrage en visant spécifiquement ceux-ci (jusque dans les années 1970): « Comment les galeries parisiennes auraientelles survécu s’il n’y avait pas eu, dans les décennies qui suivirent la guerre, les collectionneurs belges ? » Mais les Liégeois sont aussi voisins des centres d’art majeurs qu’ont été et restent Cologne et Düsseldorf. Enfin, ces amateurs d’art wallons ont su profiter sans barguigner de la dynamique du marché de l’art bruxellois et flamand, très précocement marqué par une forme de cosmopolitisme décomplexé sans comparaison avec le contexte français.

Comme l’ouvrage en témoigne par le texte et l’image, on voit au fil des époques les collectionneurs liégeois accueillir l’avant garde internationale, et sans exclusive : de Buren, Toroni, Parmentier ou Viallat, Hantai et Pincemin à André Cadere, Sol LeWitt, Douglas Huebler ou Richard Tuttle en passant par Bernd et Hilla Becher, Joseph Beuys, Gilbert & George ou Carl Andre.

Portés par un réseau associatif inventif et de rares galeries volontaristes, ils ont aussi suivi avec passion Alechinsky ou Fabre, composé des ensembles originaux de photographes plasticiens, suivi Anselm Kiefer et Francis Alys, invité Ben et Robert Filiou. On les voit voit enfin déployer leur goût dans des territoires plus excentrés, avec une représentation fortes d’artistes de la scène africaine contemporaine (Thameutr Mejri, Moffat Takadiwa, Samuel Fosso, Kendell Geers, Marlene Dumas, Mohamed Arejdal, Eric Van Hove, …)

Quelques pages intérieures du livre

ADVERSE

Danses d’intérieur Lotus Eddé Khouri

« Une danse d’intérieur naît de la rencontre entre un corps en mouvement, un habitat, celles et ceux qui y vivent. Tout y participe : nos regards, l’humeur du jour, les mesures de la pièce. Je n’ai pas besoin de place. »

(Une danse d’intérieur s’adresse à une seule personne, une famille, rarement une assemblée.

Elle a lieu dans des maisons individuelles, des chambres d’hôpitaux, des maisons de retraite, des bureaux, dans les recoins d’un jardin ou d’un local associatif.

Sa durée est variable : de 10 minutes à une heure suivie d’une discussion.

Elle est proposée gratuitement à celles et ceux qui m’accueillent. Ma rémunération dépend d’une structure de diffusion qui choisit les destinataires de ces danses en fonction des relations de voisinage qu’elle souhaite tisser.)

En 2016, après quelques années de développement d’une pratique de chorégraphe, interprète et improvisatrice, Lotus Eddé Khouri initie le dispositif radical de ce qui deviendra l’un de ses pôles d’implication privilégiés pour les années qui suivront : la Danse d’intérieur.

Visant à s’extraire des poncifs de la représentation dansée (via le manque d’espace, l’absence de musique, l’incertitude préalable, etc.) autant que des postures et rituels stéréotypés des cadres conventionnels trop souvent inhérents au spectacle vivant (qui opère la séparation de l’artiste et du public via la scène, les horaires, etc.), la Danse d’intérieur serait alors à même de concrétiser certaines des ambitions les plus fondamentales de la pratique artistique : horizontalité, frontalité, circulation, remise en jeu et réinvention.

À l’issue de chacune de ses interventions, Lotus Eddé Khouri a réalisé un relevé écrit et dessiné révélant ou interrogeant un ou plusieurs aspects de la situation inédite construite selon les contraintes et ouvertures spécifiques du lieu et du public impliqués.

Le systématisme répétitif de ce protocole fait alors émerger, via l’accumulation, le hasard des circonstances, et la variation des modalités d’attention que l’artiste porte aux contingences, un panorama remarquablement dense de réflexions et de témoignages sensibles centrés sur la pratique artistique en tant que telle, mais tout autant sur sa part sociale, à mille lieues des discours hypocrites des pseudo-démocrates de la culture.

Danses d’intérieur témoigne ainsi, au plus près, de ce qu’engage l’exposition sans filet devant un public dont l’intérêt préalable n’est jamais acquis. Misant sur une attention affûtée à chaque détail, c’est autant sur l’intensité d’une prise de risque continue que via l’ancrage sur les altérités en présence que repose la puissance éminemment singulière de cette pratique.

L’adjonction d’une performance filmée, tentative de transposition de cette somme d’expériences dans le cadre du studio, achève d’inscrire l’ouvrage dans une perspective réflexive plurielle, où le corps aura travaillé avec le texte et la parole (celle de l’artiste, celle du public), autant que le dessin se sera élaboré avec les lieux et le mouvement.

168 pages couleurs + performance vidéo (48 minutes) 15 x 18 cm, 22 € 979-10-95922-54-4 — septembre 2023 Vente ferme

Danse d’intérieur

# 00

Cuisine : environ 20 m2. Espace dansé : environ 2 m2 Lumière électrique.

Cette danse n’est pas une danse. C’est la capture d’un saut réalisé dans ma cuisine en vue d’une carte postale, deux ans après la danse d’intérieur # 01.

Je tiens à ce que ce livre commence chez moi ! Entre 2013 et 2016, j’ai dansé sans musique dans le couloir, la cuisine, le salon, la chambre de mon appartement. C’est à partir de là que j’ai voulu aller danser chez les autres : faire chez les autres ce que j’avais passé des années à faire chez moi. Car il arrive que seule, on perde l’habitude.

En 2016, quand j’ai commencé mes visites à Nancy, il n’y avait pas encore de titre attaché aux danses. Un soir, dans un bar au comptoir, j’étais en train de griffonner les plans des maisons et des situations traversées dans la journée. Curiosité ou tentative de drague, un inconnu me demande ce que je fais. « Ah, mais alors vous êtes comme une architecte d’intérieur, vous faites de la danse d’intérieur ! ».

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Chez moi. Paris 20e
L M M J V S D
09/03/2018 — 19h

Danse d’intérieur

Chez Meriem et ses deux enfants, Maïa et Ayden.

Arrivent à l’improviste trois voisines, Sandra, Bernadette et sa fille. Vandœuvre-lès-Nancy.

Durée de la danse : 30 min. (suivies de 30 min. de conversation).

Salon : environ 12 m2

Espace dansé : environ 2 m2 Lumière du jour. Spectateurs assis sur un canapé d’angle. Télévision, conversations.

Devant le grand écran de télévision, Ayden, 6 ans, est concentré sur un dessin animé tandis que Meriem et Maïa regardent la danse. Je me tiens devant eux trois, entre le canapé et la télévision. La première partie du solo est lente. La danse est influencée par les images et les sons du dessin animé qui défile derrière moi, et je reprends parfois les postures grotesques des personnages. Cette concentration commune s’interrompt par l’arrivée à l’improviste de trois voisines venues faire un brin de causette. Maïa s’éclipse dans sa chambre jouer avec sa copine et les femmes réunies sur le canapé parlent fort, avec une apparente indifférence à ma présence. Je tente d’abord de ne pas réagir à ce changement de situation mais, vite, la danse s’accélère au rythme de leurs rires et voix. Je m’appuie sur le mobilier du salon pour architecturer mes gestes et résoudre ma confusion par des tours répétés, en relation symétrique avec une imposante table basse octogonale.

Après...

Meriem : « La danse agrandit la pièce : je pensais que mon salon était beaucoup petit ! »

Quelques jours plus tard Meriem m’envoie une photo de son fils qui reprend l’une de mes postures.

NOTE :

L’attention de quelqu’un n’est pas là où l’on croit. L’enfant, qui était absorbé par son dessin animé, reproduit un bout de la danse deux jours plus tard ! Un regard de biais est aussi attentif qu’un regard de face.

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26/11/2016 — 17h L M M J V S D
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LOUIS BOSNY, ARCHITECTE 1924 - 1983

La recherche sur la maison personnelle de l’architecte Louis Bosny a conduit l’équipe éditoriale à découvrir une œuvre vaste et inconnue ; en effet Louis Bosny s’avère être l’architecte ayant construit le plus grand nombre de logements sociaux en Wallonie de tout le 20e siècle. Jean-Michel Degraeve, architecte et historien, a rencontré sa famille, s’est imprégné de sa vie et à pu sauver des fonds d’archives qui lui ont permis de tracer l’histoire d’une époque, la singularité d’un homme discret et la pensée conceptuelle traduite dans ses architectures. Le livre est accompagné de deux photographes au titre d’auteurs de la jeune génération qui produisent un travail noir et blanc, direct et sensible, sur l’ensemble de ces sujets. Il témoignera également de la destruction d’une de ses œuvres majeures, un logement social (une Tour à Flémalle-Haute).

Publication novembre 2023, dans la collection Fonds de tiroirs

La présente édition est une production des Éditions Fourre-Tout, et a bénéficié du soutien de la Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles Architectures (WBA).

DIRECTEUR DE PUBLICATION

Pierre Hebbelinck

PHOTOGRAPHIES

Nayef Hazimeh & Nissen Robin

PRÉFACE

Pierre Hebbelinck

POSTFACE

George-Eric Lantair

4E DE COUVERTURE

Marc Dubois

CONSEILLER EN DROITS D’AUTEUR

Jean-François Henrotte

FICHE TECHNIQUE

244 pages pages Hard Cover, format 165 * 330 mm

Tirage : 750 exemplaires

Imprimeur : SNEL, Belgique

Graphisme : NNstudio — Antoine Lantair et Pierre Geurts

DIFFUSION

Paon Diffusion

44 Rue Auguste Poullain, 93200 Saint-Denis, France +33 7 88 97 35 80 contact@paon-diffusion.com

DISTRIBUTION

Serendip Livres (Belgique, France, Europe) et Servidis (Suisse)

ÉDITEUR

Éditions Fourre-Tout

Directeur : Pierre Hebbelinck

Responsable éditorial : Pierre Geurts

43 rue Fond-Pirette, B-4000 Liège, Belgique

Téléphone : +32 (0)4 226 53 26

Email: fourretout@pierrehebbelinck.net

Prix Public : 35 euros TTC

Dépôt l’égal : D/2023/10.235/1

ISBN : 978-2-930525-26-6

DOSSIER DE PRESSE 978-2-930525-24-2 18 € 9 782930 525266
CRÉATIVE —
UNE SOBRIÉTÉ
Couverture temporaire

LOUIS BOSNY, ARCHITECTE 1924 - 1983

À côté des bâtiments publics, dont nous avons besoin pour le fonctionnement de notre société, la construction d’habitations est le deuxième pôle de la production architecturale. Des maisons individuelles aux projets de logements collectifs, des cités jardins aux unités empilées verticalement.

L’architecte Victor Bourgeois obtint dans les années 20 une grande reconnaissance grâce à sa Cité Moderne. Tous les journaux d’avant-garde européens publièrent une photo de l’ensemble bâti à Bruxelles. Dans les années 1930, en région liégeoise, la jeune génération de L’Equerre concentre toutes les attentions et continue à recevoir de grosses commandes après 1945. Pour les jeunes architectes comme Louis Bosny, les débuts n’ont pas été faciles. N’oublions pas que la construction de logements sociaux dans les années 1950 et 1960 avait à faire un important mouvement de rattrapage après la crise des années 1930 et la guerre. Ce livre est une contribution à la découverte de la production architecturale de Louis Bosny et à son insertion dans le cadre plus large de l’architecture belge. Il ne s’agit pas de l’œuvre d’un « grand maître » mais de celle d’une personnalité fascinante qui a contribué à offrir un meilleur lieu de vie à de nombreuses personnes. Un architecte ne travaille pas dans le vide, il s’inscrit dans l’air du temps d’une société en évolution.

FRIBA PLAN D’IMPLANTATION DE LOGEMENT COLLECTIF, L. BOSNY
FAÇADE DE LOGEMENT COLLECTIF, FLÉMALLE-GRANDE, L. BOSNY
UNE SOBRIÉTÉ CRÉATIVE
A propos

UNE SOBRIÉTÉ CRÉATIVE — LOUIS BOSNY, ARCHITECTE 1924 - 1983

Extrait de la postface

[…] Tout est rapidité et action chez Louis Bosny. La conviction socialiste, l’engagement volontaire de 1941 et la démobilisation en août 1945, le diplôme accéléré en 1948 et l’installation comme architecte indépendant, le mariage en 1950, quatre enfants de 1951 à 1957. Et une production continue, fondamentalement en solo. […]

[…] Je crois véritablement que la maison Bosny (1957-fin 1958) éclaire à la fois l’individu et sa pratique architecturale, son mode opératoire. C’est le cas pour tout architecte, cela va de soi, mais ici il y a une vraie osmose entre mode de vie personnel et vision collective. La maison familiale est le lieu des expérimentations ludiques que Louis Bosny s’autorise, le laboratoire qui valide et conduit ses choix. […]

Une collection intitulée “Dos historique”

La collection « dos historique » se veut support de mémoire vis-à-vis des questionnements actuels. Ainsi ce livre complète-t-il les ouvrages L’Equerre consacré à la fameuse revue belge d’architecture publiée de 1928 à 1939 et Network, Lifting the curtain, qui s’attache à questionner les réseaux d’architecture en Europe de 1914 à 2014, ou encore Pensées Constructives. Architecture suisse alémanique 1980-2000. Pour ces ouvrages, la principale préoccupation de Fourre-Tout consiste à appréhender comment un livre d’histoire ou de critique architecturale peut former une « boite à outil s» qui permettrait d’évaluer les particularismes locaux ou régionaux, interpretés comme une base de réflexion pour la mise en place de stratégies de développement culturel. Un des objectifs de ces publications est également de proposer aux architectes comme aux étudiants des outils pour penser leur pratique.

Pierre Hebbelinck, architecte et éditeur

La

MARC DUBOIS

Marc Dubois (°1950) a obtenu son diplôme d’architecte en 1974. De 1978 à 2015, chargé de cours à Sint-Lucas Gand et à la Faculté d’Architecture KULeuven / Gand & Bruxelles. Fondateur en 1983, avec Christian Kieckens, de ‘Stichting Architektuurmuseum’ à Gand. Commissaire de la Biennale d’architecture de Venise en 1991. A publié dans plusieurs magazines internationaux, auteur de plusieurs livres. En 2019 monographie architecte Gaston Eysselinck (1907-1953).

Commissaire Biennale INTERIEUR 96 & 98 à Courtrai. Commissaire de l’exposition “Destruction & Reconstruction / Ostende 1944-1958” en 2019. Depuis 1992, conseiller pour le prix Mies van der Rohe (Prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine). A reçu le prix ULTIMA en 2019, le prix d’architecture de la Communauté flamande. Est devenu un “International Honorary Fellow” du RIBA en 2021, le Royal Institute of British Architects.

JEAN-MICHEL DEGRAEVE

Après son diplôme d’architecte obtenu au Jury Central parallèlement à son travail dans la cellule d’urbanisme de l’Intercommunal de développement du Hainaut Occidental, il s’installe en 1978 comme architecte indépendant à Montigny-le-Tilleul. Il travaille ensuite de 1981 à 2003 dans le secteur public du logement social à la Société nationale du logement, puis à la Société wallonne du logement. Il obtient en 1994 le prix « Hélios - architecture solaire passive » pour la transformation d’une grange en habitation personnelle. De 2003 à 2008, il est conseiller en politique du logement au sein de cabinets ministériels et Secrétaire du Conseil supérieur du logement. Consultant indépendant depuis 2008, il rédige notamment en 2009 les actes du Colloque sur « La Ville de demain » , en 2011 le livre « Habiter en quartier durable » et de nombreux articles dans des revues spécialisées. Flûtiste et saxophoniste amateur, il a également été membre de la Commission régionale d’aménagement du territoire et d’Europan Belgique.

GEORGE-ERIC LANTAIR

Georges-Éric Lantair est architecte. Il a enseigné la théorie et le projet d’architecture à l’Université de Liège. Il est l’auteur de projets, tant publics que privés. Il cultive et défend une poétique de la réticence, qui garantit, selon lui, la densité d’être, de concevoir, de construire.

collection, les auteurs

UNE SOBRIÉTÉ CRÉATIVE — LOUIS BOSNY, ARCHITECTE

1924 - 1983

Quelques documents

Photographies Nayef Hazimeh & Nissen Robin

UNE SOBRIÉTÉ CRÉATIVE — LOUIS BOSNY, ARCHITECTE 1924 - 1983

Ans, 1971

Quelques documents

SOBRIÉTÉ CRÉATIVE — LOUIS BOSNY, ARCHITECTE 1924 - 1983

Quelques documents d’archives
UNE

Loro-loroning atunggal Unifier ce qui est double

Amalia Laurent & H2L2 Éditions

Photographies : Charlotte Robin

Éditeurs : H2L2 Éditions

Design graphique : Alyssia Lou

Auteurs multiples

ISBN :

Prix : 33€

Couverture souple

130 pages - 70 photographies

Format : 21,0 x 29,7

Bilingue : Français / anglais

Édition de 500

Parution : 2023

Evènementfinancéparleprogrammedesoutien

àlacréationartistiqueMondesnouveaux,misenplace parleministèredelaCulture.

Amalia Laurent s’attache dans ce projet à révéler les similitudes entre la liturgie occidentale chrétienne et le holisme javanais en les abordant sous le prisme de la polyphonie.

Son oeuvre dessine des comparaisons intuitives, esthétiques et scientifiques entre le gothique rayonnant à Paris au XIIIe siècle, l’École de Notre-Dame à la même époque, et les usages anciens et contemporains du gamelan, ensemble instrumental indonésien traditionnel.

Amalia Laurent mène des recherches à l’EHESS, sous la direction de Jean-Marc Besse, et soutenues par la bourse

Caroline et Georges Jollès des Amis du Quai Branly. Ses travaux de recherche accompagnent sa pratique artistique, qui a fait l’objet de nombreuses expositions en Europe et en Indonésie, et sa participation au groupe de gamelan javanais appelé Genthasari, appuyé par l’association Pantcha Indra, promouvant les arts indonésiens dans le monde.

Lapublicationestaucœurduprojet.Penséecomme unearchive,elleréuniraladocumentationdel’exposition,sources,essaisetdessinsdel’artisteetlespropos deschercheursquiontnourrisontravail.

La publication, en cours d’écriture, est au cœur du projet. Pensée comme une archive et un document explicatif, elle réunira la documentation de l’exposition, – sources, essais et dessins de l’artiste – et les propos des chercheurs qui ont nourri son travail.

Dans cet ouvrage, Amalia Laurent explorera les interroga- tions soulevées tout au long de la préparation de cette performance : quelle rencontre possible entre l’art chrétien occidental et le holisme javanais ?

Comment exposer dans un lieu issu du patrimoine ?

H2L2 ÉDITIONS 38 Avenue Simon Bolivar - 75019 Paris +33(0)6 75 75 65 45 - h2l2editions@gmail.com

Amalia Laurent est née en 1992 en France d’une mère javanaise et d’un père languedocien. Elle vit et travaille entre Londres (UK) et Paris (FR). Amalia Laurent aborde des thèmes topographiques, géographiques et cartographiques à la fois réels et fantasmés. Son obsession pour les réalités alternatives a donné naissance à un corpus d’oeuvres – installations, performances, sculptures, teintures – qui rend tangible les frontières entre monde réel et mondes parallèles. Empruntes de mysticisme, ses oeuvres suggèrent l’existence d’un monde invisible superposé au nôtre.

L’art textile et les techniques d’impression prédominent dans son oeuvre, intégrant les richesses d’une culture franco- indonésienne. Le Batik, technique indonésienne d’impression sur tissu, est un leitmotiv de ses réalisations. C’est l’artiste MasTatang, maitre de Batik àTembi, en Indonésie, qui lui a transmis la philosophie et le savoir-faire du Batik. Technique ancestrale, Amalia Laurent comprend le Batik dans toute sa contemporanéité, comme la projection d’un territoire, la carte composée de signes à décoder, ou le support d’un dialogue entre l’Histoire et les histoires.

A la maitrise des techniques ancestrales s’ajoute celle de l’impression numérique ; l’emploi de pigments naturels, de couleurs extraits de fruits, d’écorces ou d’arbres se mêle à celui de processus chimiques.Tous les matériaux sont support, textiles, papiers ou plastiques, fin ou épais, opaques ou translucides, rigides ou fluides. L’immersion dans le motif, souvent de l’ordre du jeu, fait appel aux thèmes de l’enfance, des rêves et des contes dans la nature ou le quotidien.

H2L2 ÉDITIONS 38 Avenue Simon Bolivar - 75019 Paris +33(0)6 75 75 65 45 - h2l2editions@gmail.com
H2L2 ÉDITIONS 38 Avenue Simon Bolivar - 75019 Paris +33(0)6 75 75 65 45 - h2l2editions@gmail.com
H2L2 ÉDITIONS 38 Avenue Simon Bolivar - 75019 Paris +33(0)6 75 75 65 45 - h2l2editions@gmail.com
H2L2 ÉDITIONS 38 Avenue Simon Bolivar - 75019 Paris +33(0)6 75 75 65 45 - h2l2editions@gmail.com
H2L2 Éditions 38 Avenue Simon Bolivar F-75019 Paris + 0 675 756 546 + 0 615 325 286 h2l2editions@gmail.com lealamy75@gmail.com hugohaeffner@gmail.com www.editionsh2l2.com Amalia Laurent 89 Rue du Mont-Cenis F-75018 Pantin + 0 615 55 06 68 amalia.laurent@gmail.com www.amalialaurent.fr H2L2 ÉDITIONS 38 Avenue Simon Bolivar - 75019 Paris +33(0)6 75 75 65 45 - h2l2editions@gmail.com

2 ans sous terre

Alexandre Dautreppe

PRÉSENTATION

Après 2 ans en pleine forêt, un carnet de photographies de graffitis & tags, caché, par crainte de la police, est exhumé. Les photos dégradées par l’humidité et le séjour sous terre révèlent le travail de l’auteur.

L’œuvre originale est transfigurée dans un univers visuel transformé, qui oriente l’auteur à modifier son art.

À travers ces photographies, est interrogée également la légalité du graffeur et les risques encourus.

Ce livre est appelé à une lecture à 2 niveaux, soit à partir des illustrations, soit en partant du récit 20 ans après.

En librairie septembre 2023

Format : 16 x 24 cm

Pages: 80 p.

Reliure : broché, collé

rayon : Arts urbains, Alternatives

Coédité avec les éditions d'en bas, Lausanne

Prix: 20 €

ISBN 978-2-8290-0673-9

AUTEUR

Alexandre Dautreppe est né à Lausanne en 1984. D’origine francoespagnole, il a grandi dans le quartier populaire de Praz-Séchaud et vit actuellement dans la commune d’Épalinges.

Attiré très tôt par le dessin et les arts graphiques, c'est à l’adolescence qu’il va s’appliquer à se construire un nom dans le graffiti lausannois. Pour cette raison, il a quelques démêlés avec la justice et son envie de rupture l’amène à partir deux ans en Espagne sur Alicante avant de revenir en Suisse.

DIFFUSIONETDISTRIBUTIONFRANCE Paon diffusion/SERENDIP livres Paon diffusion – 44 rue Auguste Poullain – 93200 SAINT-DENIS SERENDIP livres – 21 bis rue Arnold Géraux 93450 L'Île-St-Denis +33 140.38.18.14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom3019000119404
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VINCENT BARRAS

Mondes magiques. Portrait d’Alexia Turlin

Vincent

Barras se dit lié à l’œuvre

d’Alexia Turlin par une intuition plutôt qu’une érudition. Et son intuition nous guidera vers les Alpes et la randonnée.

ce que l’on voit vraiment, dans une image, on ne le sait pas. on croit qu’il suffit de la montrer, de l’infliger, pour la comprendre : c’est faux. pour faire connaissance des pratiques d’alexia turlin, il faudra se reposer sur l’intuition plutôt que l’érudition. cette chose, l’intuition, intimement liée à la physicalité de l’espace (la montagne), du corps et du mouvement (la randonnée), des sensations (le goût, le toucher), de la perception (la peau, la proprioception). toutes ces choses (marcher, dessiner, respirer) qui nous irriguent. là où on arrache la nature, alexia turlin arrache un retard, attache des regards. « on dirait que quelque chose est caché derrière ces regards, que les yeux d’un autre utilisent les orbites. »

Thèmes marcher, dessiner, respirer, vie d’artiste

collection Portraits

format 13,5 x 20 cm, 96 p, broché

isbn 978-2-88964-060-7

prix CHF 18.50 / € 14.50

beaux-arts portrait littéraire 2 novembre 2023
art&fiction

Vincent Barras est né en 1956. Il est originaire de Montana-Vermala. Il suit une formation littéraire, musicale et médicale à Genève, Paris et Londres. Ses passions et curiosités multiples le poussent à proposer enseignements et conférences, ainsi qu’à rédiger des recherches et publications sur l’histoire et théorie du corps, de la médecine et de la psychiatrie, sur la musique, la poésie et les arts contemporains. Il travaille également dans le domaine de la programmation et dans l’édition du travail des créateurs qui le touchent. Il traduit aussi de nombreux écrits d’artistes, penseurs et musiciens. Tout cela, et encore : Vincent Barras est lui-même créateur. Son activité artistique (musicale, visuelle et langagière) prend régulièrement la forme d’installations, de poésie et de performances.

Alexia Turlin est née en 1973 à Genève d’un père suisse et d’une mère franco-vietnamienne. Elle étudie l’illustration à Lyon, puis obtient son diplôme à l’École des Beaux-Arts de Genève. Passionnée de montagne et de nature, elle vit et travaille aujourd’hui à Genève et en Valais. Sa pratique artistique questionne les espaces et leurs usagers. Elle crée là où on ne l’attend pas, comme dans un centre hospitalier à Annemasse, ou en banlieue parisienne dans un quartier en réhabilitation. On la retrouve un mois entier sur un voilier au Spitsberg, en expédition sur le glacier d’Aletsch, ou encore sur son vélo en Argentine ou en Équateur.

Alexia Turlin enseigne le dessin à la HEAD pendant quinze ans et elle propose sa vision du partage artistique aux étudiants en médiation culturelle. Fin 2004, elle fonde la Milkshake Agency, espace-atelier qui a pignon sur rue à Genève. Pendant dix ans, la vitrine présente un artiste par mois sur le principe de la carte blanche. Et depuis 2015, l’espace invite un artiste en résidence, ce qui permet de suivre le parcours d’une/un artiste sur plusieurs mois.

Artiste rassembleuse et partageuse, Alexia Turlin a collaboré et soutenu des centaines d’artistes en marge de son travail personnel. Son art est régulièrement présenté en Suisse et à l’étranger.

© Olivier Christinat Vincent Barras | Mondes magiques. Portrait d’Alexia Turlin

NOËLLE REVAZ

Autoportrait avec artiste. Portrait de Valentin Carron

Un collage d’impressions, de messages échangés, de moments partagés, de phrases saisies au vol, en vrac, de descriptions, de reconstitutions. De préjugés que j’ai sur Valentin Carron. De choses surprenantes, d’étonnements, de projections, de découvertes, de déceptions, de sympathies ou d’incompréhensions. Mettre en scène nos échanges, écrits, oraux, nos téléphones, ses paroles, ses gestes, nos rendez-vous, dans une enquête sur qui il est. Une enquête donc, une étude, un texte qui part à la recherche : mais qui est cet artiste ? Mais qu’estce qu’il crée ? Mais qu’est-ce qui le relie à ses œuvres ? Mais pourquoi est-il ce qu’il est ?

Une autofiction, un texte où mon JE est toujours présent dans le champ et où nos deux égos luttent pour être au centre. Faire de Valentin Carron un personnage, autour duquel je tourne, que je fantasme, que j’extrapole, que je déforme, que j’utilise et que je manipule pour servir mon texte. Me centrer sur ce personnage et laisser ses œuvres exister en arrière-fond, en décor, en support à ce portrait.

Jouer de nos racines bas-valaisannes communes, faire comme s’il appartenait à mon passé, que je le connaissais et que je possédais déjà toutes les clés. Interroger ce retour forcé à mes origines et me mettre en jeu, me mettre en scène comme un personnage aussi qui dresse de Valentin Carron un portrait brouillé, encombré, parasité par un flot constant de SUBJECTIVITÉ.

Thèmes rencontre, vie d’artiste, Valais, origines

collection Portraits

format 13,5 x 20 cm, 96 p., broché

isbn 978-2-88964-061-4

prix CHF 18.50 / € 14.50

Ce livre sera une enquête, une autofiction, un flot constant de subjectivité, une métamorphose de l’art au service du texte.
beaux-arts portrait littéraire 2 novembre 2023
art&fiction

Noëlle Revaz est née à Sion en 1968. Elle grandit à Vernayaz, en Valais. Puis part étudier à Lausanne, et choisit de s’installer à Bienne, ville bilingue. Après ses études de Lettres, elle signe en 1995 et 1996 des chroniques radiophoniques sous le pseudonyme de Maurice Salanfe. En 2002 elle envoie son premier roman à Gallimard, Rapport aux bêtes, monologue d’un paysan au parler fruste, immédiatement remarqué pour son invention littéraire. Ce texte puissant est lauréat de nombreux prix. Il sera adapté au théâtre et au cinéma. Elle est aussi l’auteure de Efina, un roman semi-épistolaire, et de L’infini livre (Prix suisse de littérature), satire ironique du monde du livre. Noëlle Revaz écrit encore pour la radio et le théâtre et travaille avec les étudiants de l’Institut littéraire suisse de Bienne. Elle fait partie du duo Nomi Nomi qui donne à entendre des performances sonores et poétiques en plusieurs langues.

Né en 1977 à Martigny, Valentin Carron a étudié dans les écoles d’art de Lausanne et de Sion. Il vit et travaille en Valais, et enseigne à l’EDHEA après avoir enseigné à l’ECAL. Il a bien essayé de vivre ailleurs, mais ça ne fonctionnait pas. Il y a en Valais une histoire, des paysages, des œuvres d’art dans l’espace public, un mobilier urbain, une architecture vernaculaire qui le porte. Qu’il explore et détourne. Parfois c’est le matériau qui change, et modifie notre regard. Glisser du granit à la résine, du cuir au verre. Couler du plomb comme on pétrirait de la pâte à modeler. Évoluer dans la vie comme sur un skateboard. Ça déstabilise. Il y a du jeu dans tout ça, et un rafraîchissement du regard. Un tire-bouchon géant, un skibob à la James Bond, un bonhomme pétri du bout des doigts à échelle humaine : on connaît tout ça, et on ne reconnaît rien.

© Annik Wetter
Noëlle Revaz | Autoportrait avec artiste. Portrait de Valentin Carron

Feminist Exposure.

50 ans après l’exposition Womanhouse à Los Angeles curatée par Judy Chicago et Miriam Schapiro, les historiennes de l’art Julia Taramarcaz et Federica Martini font le constat suivant : « Comme pour tant d’entreprises initiées par des femmes, il ne reste aucune trace de cet ambitieux projet de collaboration. » (Faith Wilding)

Feminist Exposure cherche à combler ce vide historiographique en revenant à travers un certain nombre d’essais sur ce pan oublié de la recherche en art. Comment rendre visible le travail des artistes femmes* ? Quelles ont été leurs manières d’exposer ? Comment rendre compte des pratiques artistiques, curatoriales et d’archives féministes ? En s’appuyant tant sur la documentation officielle que sur les témoignages d’artistes et de curateur·trice·x·s, cette anthologie de textes cherche à approfondir les notions d’auto-représentation et de travail collectif, tout en explorant les prémisses d’une pensée curatoriale qui entrelace activisme, positions esthétiques, réflexions sur les invisibilités et lectures décoloniales des archives.

Cette publication inclut quatre essais de Cecilia Canziani, Amelia Jones, Nicole Schweizer et Rebecca VanDiver publiés pour la première fois en français ; trois contributions inédites d’Olivia Fahmy, Federica Martini et Julia Taramarcaz ; une vaste bibliographie et un index des noms.

*ou s’identifiant comme telles

Thèmes féminisme, exposition, pratiques curatoriales, archives

collection CAT. Recherche

format 23 x 17 cm, 192 pages, broché

isbn 978-2-88964-047-8

prix CHF 25 / € 25

beaux-arts essai 2 novembre 2023
F. MARTINI & J. TARAMARCAZ (ÉD.)
Pratiques féministes de l’exposition et de l’archive
art&fiction
Il y a eu des milliers d’artistes femmes* qui ont créé, performé, curaté, ou exposé. Que sait-on d’elles ?

Federica Martini est professeure responsable Master de recherche CCC Critical Curatorial Cybermedia à la HEAD–Genève (HES-SO). Ses recherches portent sur l’histoire et la géopolitique des expositions et la production d’(in)visibilités dans les pratiques artistiques contemporaines. Elle a travaillé dans les départements curatoriaux du Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea (Rivoli-Turin), du Musée Jenisch (Vevey) et du Musée cantonal des Beaux-Arts (Lausanne), et dans la filière arts visuels de l’EDHEA – Valais.

Julia Taramarcaz est historienne de l’art et curatrice au Manoir de la Ville de Martigny, en charge de la programmation artistique des expositions, événements et publications. Elle a notamment édité au Manoir la publication Aletsch Negative de Laurence Bonvin (2020). Elle est titulaire d’un Master en Études muséales et Histoire de l’art des Universités de Fribourg et Neuchâtel. Elle a été responsable du service de médiation culturelle au Musée d’art et d’histoire Fribourg (MAHF) et conservatrice du Musée de l’Abbatiale de Payerne.

Ce livre est à mettre en pile à côté de Do Women Have To Be Naked To Get Into the Met. Museum ? de Guerrilla Girls (1985)

Ce que le sida m’a fait de Elisabeth Lebovici (JRP Ringier, 2017)

La pensée straight de Monique Wittig (Amsterdam/Multitudes, 2018)

De la marge au centre. Théorie féministe de Bell Hooks (Cambourakis, 2017)

Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? de Linda Nochlin (Thames & Hudson, 2021)

| Feminist Exposure
F. Martini & J. Taramarcaz (éd.)

INTRODUCTION

Federica Martini et Julia Taramarcaz xx

SECTION I EXPOSÉ·E·X·S

« Il n’y a pas d’�art féminin� ». Réflexions sur la réception féministe de Meret Oppenheim (2006)

Nicole Schweizer xx

Des cimaises aux archives.

Pratiques curatoriales féministes noires dans les années 1970 (2016)

Rebecca van Diver xx

Sujets féministes versus effets féministes : exposer l’art féministe (ou serait-ce l’exposition féministe de l’art ?) (2016)

Amelia Jones xx

Note sur les archives : trois commandes (2021)

Cecilia Canziani xx

SECTION II

WOMANHOUSE 2021–1971

« Visualiser la vision » Projections dans les archives curatoriales féministes

Federica Martini xx

A partir de Womanhouse : une exposition 50 ans plus tard

Julia Taramarcaz xx

Exils liquides

Olivia Fahmy

INTRODUCTION

1a.

En 1977, l’artiste Faith Wilding dressait un bilan du mouvement artistique féministe de Californie du Sud dans son livre By Our Own Hands. Alors que la scène était encore active, notamment avec le projet Woman’s Building, l’artiste rassemble des mémoires récentes de collectifs, associations et programmes d’art féministe lancés dans les années 1970 entre Fresno et Los Angeles. Pour introduire le chapitre sur Womanhouse, exposition et projet pédagogique construit autour du Feminist Art Program de CalArts entre 1971 et 1972, elle choisit une photographie en noir et blanc au cadrage laconique. La perspective raccourcie montre une maison à l’arrière-plan, à côté d’un site vide, portant encore les traces de pneus d’un bulldozer. Nous nous trouvons au 533 Mariposa Street, dans la banlieue de Los Angeles, où vingt-et-une étudiantes avaient rénové une maison proche de la démolition et conçu avec les artistes et enseignantes Judy Chicago et Miriam Schapiro une série d’interventions in situ qui sont devenues par la suite iconiques des pratiques artistiques féministes. Cependant, comme nous le rappelle la légende de Faith

xx Bibliographie xx Index des noms xx Biographies des autrice·x·s xx 7
F. Martini & J. Taramarcaz (éd.) | Feminist Exposure extraits

Wilding commentant la photographie : « Comme pour tant d’entreprises initiées par des femmes, il ne reste aucune trace de cet ambitieux projet de collaboration ».

L’ouverture de Womanhouse suit de quelques jours le Congrès national des mouvements féministes à Los Angeles et est donc très visitée. Des artistes, historien-ne-x-s de l’art et curatrices porteront son histoire et ses images dans des conférences à travers le monde entier. Trois films, un catalogue et de nombreux articles scientifiques documentent l’exposition et relatent l’expérience des étudiantes. Ce n’est donc pas par manque de sources qu’en 2009, lorsque MIT Press publie une importante somme sur les pédagogies artistiques expérimentales, Art School : Proposals for the 20th Century, aucune mention n’est faite du projet Womanhouse et de sa pédagogie. Sa mémoire reste confinée aux archives réalisées « de nos propres mains », selon la formule de Faith Wilding.

Le travail curatorial réalisé pour ce projet nous a confronté à beaucoup de questions sur la manière de faire une exposition féministe aujourd’hui et sur les sources à disposition pour y réfléchir. De nombreuses publications étaient épuisées, certains livres rares étaient parfois conservés dans des centres de documentation indépendants ou de petites bibliothèques municipales, disponibles grâce aux dons de certaines figures clés des mouvements historiques. Entre temps, de nouveaux projets de réflexion et d’historisation avaient été rassemblés au milieu des années 2000. De nombreuses interrogations plus larges en ont découlé : Comment les pratiques artistiques, curatoriales et d’archives féministes se croisent-elles dans le temps présent de l’espace d’exposition ? Quelles formes d’écritures collectives et individuelles sont mises en œuvre dans ces projets d’exposition ? Quelles trajectoires non linéaires déterminent la visibilité et/ou l’invisibilisation de ces pratiques ? C’est dans la continuité de ces réflexions que nous avons souhaité réunir une série de textes sous la forme d’un reader autour de ces thématiques qui nous semblent particulièrement vives.

b.

C’est cette mémoire que nous avons souhaité raviver en 2021, au Manoir de la Ville de Martigny en marquant les cinquante ans de Womanhouse et en rappelant la force de ce projet. En Suisse, cet anniversaire coïncidait avec celui de l’acquisition du droit de vote des femmes et offrait l’occasion de se pencher sur les questions féministes actuelles et historiques. Il s’agissait également de reconnaitre l’élan des énergies esthétiques et militantes encouragé en Suisse dans la cadre des appels à la grève des femmes* à partir de 2019, en résonance avec d’autres mouvements internationaux essentiels émergés notamment en Amérique Latine. Nous avons ainsi proposé l’exposition Womanhouse 2021, réunissant des démarches artistiques contemporaines diversifiées et des partages d’archives, conçue avec une vingtaine d’artistes, dont des étudiant-e-x-s en art de l’Ecole de design et haute école d’art du Valais (EDHEA), avec la collaboration précieuse de l’artiste et professeure Marie Velardi.

c.

Le projet d’exposition au Manoir de la Ville de Martigny comprenait une Salle des Matières dans laquelle nous avons réuni des documents passés et contemporains, pour visualiser les territoires mobiles dans lesquels se sont construites nos questions contemporaines selon une chronologie large et plurielle. La Salle comprenait des œuvres vidéo et sur papier, les documents collectés lors des études qui ont préparé l’exposition, ainsi qu’un dispositif conçu par l’artiste Marie Velardi. C’est de ces lectures et de ces spatialisations qu’est née l’idée d’un livre qui rend compte des pratiques muséales et autogérées d’exposition. Les thèmes explorés dans Feminist Exposure portent sur la pluralité de l’histoire des expositions féministes, les notions d’autoreprésentation et de collectivisme, le traçage des prémisses d’une pensée curatoriale fluide et non binaire, l’entrelacement de l’activisme et des positions esthétiques, et les lectures décoloniales des archives et des processus curatoriaux.

11 10
INTRODUCTION INTRODUCTION
9 8 INTRODUCTION INTRODUCTION
F. Martini & J. Taramarcaz (éd.) | Feminist Exposure extraits

ENSEMBLE, POUR CONCLURE

La regrettée bell hooks, dont le décès est survenu durant la période de l’exposition, définissait déjà en 1984 le féminisme comme un mouvement qui combat l’oppression et l’exploitation sexiste, sans oublier les autres formes d’oppression comme le racisme, le classisme ou l’impérialisme 34. Cette largesse de pensée se retrouve dans le travail des artistes de l’exposition et dans leurs démarches multiformes. Les projets de 2021 se sont émancipés de la maison pour aborder avec générosité des thématiques variées : compilation d’archives, relecture de l’Histoire, partage de références et d’informations, restitution d’une mémoire collective, construction de soi et de son identité, réappropriations de techniques dévalorisées comme féminines, gestes militants, dénonciations de violences, visibilisation de minorités, convergence des luttes et intersectionnalité… On note l’importance du collectif, mais aussi celle de l’attention portée aux discriminations parallèles, de l’envie de donner la voix aux autres.

Virginia Woolf écrivait : « Les femmes sont restées assises à l’intérieur de leurs maisons pendant des millions d’années, si bien qu’à présent les murs mêmes sont imprégnés de leur force créatrice. »35 Et nous croyons que les murs du Manoir sont aujourd’hui consolidés par la force des installations, réflexions et discussions menées.

34 bell hooks, De la marge au centre : Théorie féministe, traduction de Noomi B. Grüsig, Paris : Cambourakis, 2017 [1984], p. 95.

35 Virginia Woolf, Une chambre à soi, traduction de Sophie Chiari, Paris : Librairie Générale Française, 2020 [1929], p. 163–164.

160

Vue de l’exposition au Manoir de la Ville de Martigny : Salle des matières. Plantesorcières, Archives du projet, documents, édition et vidéos, 2021. Chiara Bertin, Trittico delle carte, 2020, sérigraphie. Sacha Kaba et Laura Morier-Genoud (EDHEA), Parce que si je ne me soulève pas, qui le fera ? 2021, Pièce sonore, 8’17’’. Documents d’archives et vidéos.

161

Fig. 1 163 Fig. 2
F. Martini & J. Taramarcaz (éd.) | Feminist Exposure extraits
La bûche, Les Voix, 2021, Dessin, planches originales et impressions.

F. Martini & J. Taramarcaz (éd.) | Feminist Exposure extraits

Vue de l’exposition au Manoir de la Ville de Martigny, de gauche à droite : Yangdöl Giust, Clémence Marchand et Lena Lacrabère (EDHEA), SPREAD THE LAYERS (Pas prêt·e·s·x de se taire !), 2021, Collage papier et fanzine. Cosette Faivre, Lorane Jäggi, Laureline Terrier, Lionore Alves (EDHEA), Witch will you be, 2021, Installation.

167 166

165 Fig. 3 Marie Velardi, Bag of stars II, 2021, Papier peint, 274 × 310 cm. Fig. 4 Chiara Bertin, Trittico delle carte, 2020, Trois sérigraphies sur Lessebo smooth white 300g (2 couleurs, 70 × 50 cm ; 3 couleurs, 70 × 100 cm ; 4 couleurs 70 × 50 cm), Édition Laboratoire MELA – Multiples, éditions et livres d’artistes, EDHEA. Fig. 5

Christophe Comentale

Genre : beau livre

Préface d’Emmanuel Lincot

300 illustrations en couleurs

Format : 20 x 23 cm

Pages : 560

Prix : 45 €

ISBN : 978-2-490251-79-7

Sinologue, docteur et HDR en histoire de l’art et d’archéologie de la Chine, Christophe Comentale est conservateur en chef honoraire au Muséum national d’histoire naturelle, chercheur associé au Musée national des minorités de Chine à Pékin, commissaire d’expositions. Il enseigne l’histoire de l’art chinois à l’Institut catholique et au centre culturel de Chine de Paris. Il a résidé sept ans en Chine, est auteur de livres et d’articles sur l’image et l’art chinois. Il coordonne aux Éditions du Canoë une suite d’essais monographiques consacrés à des artistes chinois contemporains.

Fruit d’un travail colossal, cet ouvrage se veut la monographie indispensable pour quiconque s’intéresse à l’art chinois.

Au tournant du xxe siècle, la Chine entre plus que jamais dans une marche accélérée de l’Histoire. Le dernier empereur mandchou abdique en 1911, laissant la place à un système républicain. En 1949, est proclamée la République Populaire de Chine. À ces changements sociaux, politiques, économiques répondent une création artistique et une esthétique privilégiant un art officiel à contenu politique fort en parallèle à une ouverture sur l’Occident amorcée dès le XIXe siècle.

Ces cent cinquante ans voient donc évoluer les techniques traditionnelles (lavis, estampage, gravure sur bois, calligraphie…) auxquelles s’ajoutent les novations occidentales (lithographie, huile, taille douce, installation…).

Donnant à voir et à découvrir plus de 200 artistes, renommés ou méconnus, cet ouvrage de référence rappelle par ailleurs les dates clefs, les classifications et les thèmes essentiels, ce qui en fait un volume crucial à la fois pour les néophytes, les amateurs et les historiens de l’image.

2 novembre
Éditions du Canoë 2023 Contact : colette.lambrichs@gmail.com Téléphone : 06 60 40 19 16 Diffusion et distribution : Paon diffusion.Serendip Relation libraires : jean-luc.remaud@wanadoo.fr Téléphone : 06 62 68 55 13 Éditions Du Canoë : 9, place Gustave Sudre Local parisien : 2, rue du Regard 33710 Bourg-sur-Gironde 75006 Paris c/o Galerie Exils

EN LIBRAIRIE NOVEMBRE 2023

QUELLES HISTOIRES S’ÉCRIVENT DANS LES MUSÉES ?

Récits, contre-récits et fabrique des imaginaires

Conserver les objets reste certes une des missions premières du musée, mais aujourd’hui il ne s’agit plus tant de transmettre un patrimoine matériel qu’un ensemble de récits qui font société. Le musée cristallise des enjeux contemporains. On lui a confié la lourde charge d’écrire une histoire collective, souvent au service d’une culture nationale — comme hors du temps et des remous de l’actualité — tout en recueillant des paroles singulières. Mais ce récit culturel est désormais contesté, dans ses contenus et sa forme même.

Magali Nachtergael revient sur l’essor des narrations et de la parole dans l’espace muséal et fait la généalogie des contre-récits — notamment féministes, postcoloniaux, écologistes — apparus dans le monde de l’art et de la création depuis le XIXe siècle pour montrer quels nouveaux imaiginaires sont en construction dans les musées demain.

208 pages, broché, 12x20 cm

L’AUTRICE

Magali Nachtergael est professeur spécialiste de littérature et arts contemporains à l’Université Bordeaux-Montaigne, critique d’art et commissaire d’exposition. Spécialiste de la fabrique visuelle des identités, elle a publié Roland Barthes contemporain (Max Milo, 2015), Poet against the machine, une histoire technopolitique de la littérature (Le mot et le reste, 2020) et co-dirigé Le Phototexte engagé, une culture visuelle du militantisme au XXe siècle (Presses du réel, 2021).

LES POINTS FORTS

• Un sujet au cœur des débats actuels sur le musée et, au-délà, sur la question des transitions écologiques, économiques, sociales...

• Un livre important pour construire de nouveaux imaginaires et repenser la société.

• Une écriture fluide et dynamique, facile d’accès et basée sur des exemples.

également disponible en version ebook

Dieu
Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip Livres Plus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM
MkF éditions 1, rue Maison
- 75014
979 10 92305 97 5
18 ¤ TTC
Collection [LES ESSAIS VISUELS]
ARGUMENTAIRE

QUELLES HISTOIRES S’ÉCRIVENT DANS LES MUSÉES ?

SOMMAIRE

INTRODUCTION

FICTIONS MUSÉALES

La narration muséographique

Une fiction de culture

L’exposition, un dispositif édifiant

L’exposition, un dispositif bavard

L’exposition, un dispositif blanc, mais pas neutre

Le commissaire d’exposition, auteur star

Chacun son récit

Storytellings curatoriaux

Débuts du fictionnalisme curatorial en France

Entrer dans une exposition comme dans une histoire

L’essor des années 2000

Outre Atlantique

REVANCHE DES PETITS RÉCITS

Micro-récits

Le concept de « small story » comme contre récit

L’exposition-fiction

Color matters

En trois lignes, en marge des images

La génération post-Calle : artistes-écrivaines

Matrimoine narratif

Mauvais genres

COMMISSION APRÈS DESTRUCTION

Fin du livre et post-patrimoine

L’humain-livre et la mémoire

Réécritures historiques et point de vue situé

Histoires coloniales : des récits en opposition

Histoire du vivant : le caoutchouc raconte

Images multiples et contre-récits

Archival Turn et histoire coloniale

Faire remonter les archives

Un futur décolonisé, au-delà de l’humanisme

L’afrofuturisme, ou « astro-blackness, » une reconquête de l’espace

Matière écopoétique et postdigitale

Contemporain simultanéiste et futur enviable

CONCLUSION

EXTRAIT

Une nouvelle forme d’action visant à sensibiliser à l’urgence climatique est apparue dans les musées. L’opération consistait alternativement à jeter de la soupe (Campbell’s ?) sur Les Tournesols de Van Gogh à Londres, de la purée sur un Monet à Potsdam, et finalement, de se coller les mains sur les cadres des Mayas de Goya à Madrid. On a raillé le côté dérisoire de ces actions, elles ne changeraient en rien les émissions de carbone dans l’atmosphère, ou le côté anecdotique de l’attaque d’œuvre d’art face à la catastrophe mondiale que rien ne semble arrêter. Cependant, et c’est le but de ces manifestations éclair, le principe est d’attirer l’attention pour faire valoir la cause. L’idées est de s’associer à un objet à fort capital symbolique et faire passer un message, profitant du canal attentionnel soudainement ouvert. Van Gogh, Monet, Goya, ces tableaux concentrent en effet une focalisation patrimoniale majeure : véritables monuments de la culture européenne moderne, leurs toiles de génie tapissent l’arrière-plan civilisationnel. Constants, immuables, éternisés, sacralisés, ils sont une valeur sûre, un « sémiophore » comme le dit l’historien des musées Krzysztof Pomian : ils sont un signe culturel qui fait sens, et qui, tel le sémaphore, éclaire dans la nuit. Nous guide. Je file la métaphore intentionnellement : elle a une valeur descriptive, ne nous y trompons pas. Le tableau Les Tournesols n’est pas un événement. On ne fait pas la une des journaux avec. Mais sa cote culturelle et financière est telle qu’il se tient au rang des œuvres les plus importantes, non seulement du monde muséal, mais du monde moderne. Les Tournesols de Van Gogh est une oeuvre majeure, centrale. Ses ramifications s’enracinent profondément dans l’imaginaire culturel européen moderne, européen natif et colonial, de l’Amérique jusqu’en Australie. […] Au-delà du message écologique, que signifie cette soudaine mise au centre de l’espace muséal dans un combat social dont le musée semble a priori si éloigné ? Que représente le musée dans un monde médiatique abreuvé d’images en continu, où la performance économique se pose en clef de voûte d’une société ? A priori, le musée est tout le contraire de cela, même si l’on essaie de l’aligner, avec les arts et la création en général, à une logique du chiffre, à coup de potentiels gains et profits. Mais alors, à quoi sert un musée ? et plus généralement, pourquoi accorder tant d’importance à la création, au-delà de la spéculation sur l’art qui ne représente qu’une faible partie de l’économie mondiale ?

Collection [LES ESSAIS VISUELS] ARGUMENTAIRE
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip Livres Plus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM "

Isbn : 979-10-92305-64-7

Prix de vente public : 16 euros ttc

172 pages, broché, 12x20 cm

[LES ESSAIS NUMÉRIQUES]

Eva SANDRI

Les imaginaires numériques au musée ?

Débats sur les injonctions à l’innovation préface de Joëlle LE MAREC

L’introduction du numérique au musée génère autant d’enthousiasme que de craintes. Ce livre revient sur les débats virulents

qui agitent la profession depuis plusieurs années maintenant. D’un côté, les technophiles vantent les vertus du numérique (les applications pour smartphone permettent notamment de démocratiser les connaissances et d’attirer le jeune public), tandis que les technophobes le rejettent, considérant qu’il est une atteinte à une rencontre authentique avec les œuvres (les expositions virtuelles en ligne condamneraient à plus ou moins long terme les musées à être totalement dématérialisés).

Eva Sandri s’intéresse au contexte idéologique dans lequel des dispositifs sont parfois mis en place à marche forcée et à la manière dont les professionnels s’ajustent face cette situation nouvelle.

L’autrice nous propose, en outre, des pistes pour la mise en œuvre de projets de médiation sortant des sentiers battus.

Points forts :

•Un livre qui peut servir de boîte-à-outils pour les professionnels des musées autour de la problématique ardue de l’introduction du numérique dans les institutions muséales.

•Un livre qui permet au lecteur de comprendre pourquoi certains musées utilisent le numérique et d'autres sont réticents.

•Un groupe cohérent de publications de référence sur les musées avec Réinventer le musées ? de Y. Winkin / Des Touristes au musée ? et

librairie Octobre 2020
En
Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM
éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com Argumentaire
Contact
également disponible en version eBook Collection
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres

Sommaire

PRÉFACE de Joëlle Le Marec

INTRODUCTION : Numérique et musée, l’arène d’un débat inévitable

CHAPITRE 1 : Controverses autour des dispositifs numériques de médiation

1. Histoire critique de l’arrivée des technologies dans la médiation

2. Des recherches sur la technologie dans la médiation

3. L’imaginaire du numérique face aux injonctions technicistes

CHAPITRE 2 : Les discours sur la technologie dans la médiation culturelle

1. Les discours extérieurs aux institutions culturelles

2. Les discours des institutions culturelles

CHAPITRE 3 : Des musées qui s’ajustent

1. Rénovation et imaginaire du numérique au musée d’ethnographie

2. La négociation des imaginaires

CONCLUSION : Dépasser la crainte du remplacement Penser des dispositifs pertinents

Les imaginaires numérique au musée ?

Eva SANDRI est maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Inalco (équipes de recherche Cerlom et Gripic). Ses travaux portent sur les enjeux de la médiation culturelle et les imaginaires rattachés aux dispositifs numériques dans les musées. Elle a déjà publié plusieurs articles sur ces questions et partage depuis plusieurs années maintenant son expertise avec les professionnels du monde muséal. Les imaginaires numériques au musée ? est son premier ouvrage.

La collection

Les Essais numériques donnent aux lecteurs les clefs d’un débat sur les enjeux culturels, économiques, politiques et sociologiques des mutations numériques. L’objectif est de permettre à chacun de se forger une opinion et d’appréhender ce qui se joue actuellement dans notre société, dans le cadre d’une réflexion ouverte et critique.

Chaque pan de notre vie est aujourd’hui concerné par ce processus global de dématérialisation des supports, de démultiplication des manières de communiquer et d’accélération des modes de circulation de l’information. Ce processus touche désormais de façon intime notre quotidien.

Il s’avère donc essentiel de poser la question des nouveaux rapports que chaque individu développe avec ces nouvelles technologies qui viennent bousculer, modifier, compléter et prolonger nos pratiques.

Sur le même sujet

Yves WINKIN

Réinventer les musée ?

suivi d’un dialogue sur le musée numérique avec Milad Doueihi

192 pages - 16¤

979-10-92305-60-9

Contact éditeur :

Mikaël Ferloni

Tel: 06.84.15.06.78

mikaelferloni@mkfeditions.com

Daniel JACOBI

Les musées sont-ils condamnés à séduire ? Et autres écrits muséographiques

288 pages - 19¤

979-10-92305-39-5

Daniel JACOBI

Des expositions pour les touristes ?

Quand le musée devient une attraction

200 pages - 16¤

979-10-92305-62-3

Argumentaire
L’ auteur
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres

PRENDRE DES PHOTOS AU MUSÉE ?

Quand les visiteurs gardent l’œil sur l’objectif par Sébastien APPIOTTI

Si la pratique photographique au musée n’est pas nouvelle, en l’espace de quelques années, les appareils photo compacts numériques puis les smartphones ont considérablement modifié le rapport à l’exposition par la pratique photographique. Certaines institutions en France s’en sont inquiétées, comme le prouve l’interdiction totale appliquée au musée d’Orsay. Dans d’autres lieux, les pratiques photographiques des visiteurs sont au contraire explicitement encouragées.

Historiquement, deux visions s’affrontent autour des pratiques photographiques du public : la première présente positivement la photographie comme un droit légitime. L’autre la dépeint comme une entrave à la relation directe avec l’œuvre et la dévalorise en la présentant comme une pratique narcissique ou récréative. La complexité des tensions autour de ces questions au musée nécessite de les repenser au regard de l’évolution de la pratique photographique depuis le XIXe siècle. Sébastien Appiotti revient sur les conflits professionnels et de société autour de la photographie amateure au musée, mais aussi sur ces dispositifs qui cherchent à orienter le regard et les pratiques du public au sein des expositions, en particulier en lien avec les réseaux sociaux.

L’AUTEUR

Sébastien Appiotti est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication au CELSA – Sorbonne Université (laboratoire GRIPIC). Ses recherches portent sur la connaissance des publics de la culture et de leurs pratiques, la conception et la réception de dispositifs de médiation numérique, ainsi que sur les pratiques et circulations de l’image photographique. Prendre des photos au musée ? est son premier ouvrage.

LES POINTS FORTS

• 1re fois qu’un auteur met en discussion les débats autour des pratiques photographiques au musée et soulève des questions de société sur la pratique de la photo telle qu’elle est désormais permise par nos smatphones

• Un des principaux spécialistes sur le sujet en Europe

• Une écriture simple et accessible

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip Livres Plus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM
979 10 92305 91 3 17 ¤ TTC 184 pages, broché, 12x20 cm
en version ebook
EN LIBRAIRIE OCTOBRE 2022 également disponible
Collection [LES ESSAIS VISUELS]
ARGUMENTAIRE

PRENDRE DES PHOTOS AU MUSÉE ?

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PHOTOGRAPHIER AU MUSÉE

L’important, c’est de voir Ce que dit la loi

Encart : On prend des photos au musée quand on trouve que quelque chose est beau

Règlementer les pratiques

Encourager les pratiques

Encart : On prend des photos au musée quand on reconnaît quelque chose

VISITEURS ET PHOTOGRAPHES : LE DÉBAT

Des discours de « libération » de la pratique photographique

Encart : On peut être gêné de voir un visiteur prendre des photos

Les figures du visiteur photographe Du musée-cathédrale au musée-plateforme

DES EXPOSITIONS QUI ENCOURAGENT LA PRATIQUE PHOTOGRAPHIQUE ?

Encart : On prend des photographies pour les partager

Photographiez, partagez !

Encart : On prend des photos pour devenir soimême créateur

Il est interdit de photographier

Encart : On prend des photos pour documenter sa visite et en garder un souvenir

CONCLUSION :

Pour une reconnaissance des pratiques photographiques au musée

EXTRAIT

Pour réguler les pratiques photographiques du public, le législateur a conçu des règlements et lois s’appliquant spécifiquement à l’espace du musée. Leur examen révèle les relations souvent conflictuelles entre l’institution et les acteurs sociaux de la reproduction (copistes, puis photographes) dès le XIXe siècle. C’est ce que montrent notamment les recherches d’Arnaud Bertinet consacrées aux musées français sous Napoléon III. L’historien relate la difficulté des copistes à faire accepter leur statut au sein de l’espace du musée. À l’époque, les copistes se faisaient de plus en plus nombreux : leur nombre est passé de 200 par jour au musée du Louvre en 1856, à 400 voire 500 dix ans plus tard (Dupuy, 1993 : 44). Les copistes ont rapidement été rejoints par les photographes qui sollicitaient également des autorisations.

C’est sur la base du constat de l’« envahissement » du Louvre par les photographes, l’utilisation d’une chimie toxique pour la conservation des œuvres et des parquets, qu’est promulgué le décret du 17 juillet 1866 retirant l’ensemble des permis photographiques accordés par le musée.

On retrouve la trace d’une levée de cette interdiction dans le règlement intérieur du Louvre en 1904, avec le rétablissement des demandes de permis pour peindre et photographier. Il faudra toutefois attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour que la question des pratiques photographiques au musée soit de nouveau débattue, cette fois-ci à l’échelle nationale. La stratégie qui est alors choisie pour discipliner le corps des professionnels et des publics privés est celle de sa taxation. La pratique de reproduction au sens large est désormais autorisée, mais taxée, et permet de dégager de nouvelles ressources fiscales pour l’État (Krebs, 2013 : 57).

La loi de finances du 31 décembre 1919 prévoit en effet de taxer la reproduction d’œuvres des collections nationales, quel que soit son médium : dessin, peinture, photographie et vidéo. Deux options s’offrent alors au public : ajuster sa pratique reproductive d’œuvres aux « grandes » occasions (expositions mémorables par exemple, ou opportunités de lier une visite à un souvenir amical ou familial) ; censurer la pratique en ellemême du fait de son poids financier. Pour les professionnels, la pratique est autorisée, mais strictement réglementée et taxée, ce qui impose un certain contrôle de ce qui est photographié ou filmé.

Collection [LES ESSAIS
] ARGUMENTAIRE
VISUELS
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip Livres Plus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM "

En librairie février 2020

Isbn : 979-10-92305-60-9

Prix de vente public : 16 euros ttc

200 pages, broché, 12x20 cm

[LES ESSAIS MÉDIATIQUES]

Yves WINKIN

Ré-inventer les musées ?

Suivi d'un échange avec Milad DOUEIHI

En apparence, tout va bien : il n’y a jamais eu autant de musées en France et jamais autant de monde dans les musées. Mais quelques musées, comme le Louvre, ne cachent-ils pas la forêt ? Une forêt de musées qui ne sont fréquentés que par des groupes scolaires et des groupes du troisième âge ; une forêt de musées qui se reposent sur leurs collections sans se poser trop de questions. Bref, une forêt de musées qui vivent encore au XXe, sinon au XIXe siècle.

Une mission récente du Ministère de la Culture s’intitulait justement « Musées du XXIe siècle » et son rapport offrait de multiples pistes de réflexion et d’action, sans épuiser le sujet. Yves Winkin propose ici de prolonger cette réflexion, en croisant son expérience d’anthropologue de la communication et de directeur de musée, pour proposer une autre approche, fondée sur l’invention de nouveaux rituels — autant de cérémonies publiques pour réconcilier les musées avec le politique, avec l’écologie, avec le siècle qui avance sans les attendre.

À travers 12 idées de rituels à instaurer au musée, l’auteur invite à repenser le rôle des musées dans notre société.

Points forts :

• 12 idées très concrètes pour ré-inventer les musées

disponible

Contact éditeur :

Mikaël Ferloni

Tel: 06.84.15.06.78

mikaelferloni@mkfeditions.com

• Un livre qui peut servir de boîte-à-outils pour les professionels des musées.

• Des propositions rafraîchissantes et terriblement intelligentes pour donner un nouvel élan aux institutions muséales.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM

Argumentaire
également
en version eBook Collection
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
De nouveaux rituels pour réconcilier les musées avec leur siècle

Sommaire

les musées ?

INTRODUCTION

LA DÉMARCHE

DOUZE RITUELS POUR LES MUSÉES DE DEMAIN

Rituel #1 : Le rituel de la première heure

Rituel #2

S’habiller pour le musée

Rituel #3

Toujours plus de parapluies

Rituel #4

En procession dans la ville

Rituel #5

La conférence des animaux

L’ auteur

Yves WINKIN est professeur des universités. Anthropologue de la communication et spécialiste d’Erving Goffman, il est l'auteur de La nouvelle communication (1982), Erving Goffman : les moments et leurs hommes (1988) ou encore Anthropologie de la communication (2000). Il a été directeur adjoint de l'École Normale Supérieure de Lyon, directeur de l'Institut français de l'Éducation et directeur du musée des Arts et Métiers.

Milad Doueihi est historien des religions et titulaire de la chaire d’humanisme numérique à l'université Sorbonnes-Université.

Rituel #6

Ma petite cabane au fond du musée

Rituel #7

Le déréglement de tous les sens

Rituel #8

Le mariage de la carpe et du lapin

Rituel #9

Le canard fantôme

Rituel #10

Les quatre éléments

Rituel #11

Le musée dans la forêt

Rituel #12

Le rituel de la dernière heure

CONCLUSION

POSTFACE DE MILAD DOUEIHI

La collection

Contact éditeur :

Mikaël Ferloni

Tel: 06.84.15.06.78

mikaelferloni@mkfeditions.com

LesEssaismédiatiques

donnent aux lecteurs les clefs d’un débat sur les enjeux culturels, économiques, politiques et sociologiques liés aux médias et à la médiation. L’objectif est de permettre à chacun de se forger une opinion et d’appréhender ce qui se joue actuellement dans notre société, dans le cadre d’une réflexion ouverte et critique.Chaque pan de notre vie est a ujourd’hui concerné par les médias et les systèmes médiatiques. Ils nous entourent et sont omniprésents dans notre quotidien : la presse ou la télévision, mais aussi les festivals, les expositions… Par ces biais, nous nous distrayons, nous nous informons, nous nous cultivons, nous façonnons nos représentations et nos idéologies. Il s’avère aujourd’hui essentiel de s’interroger sur la relation que chaque individu entretient avec ces formes médiatiques. Il importe également de se pencher sur les mutations de notre société façonnée par des médias et des médiations qu’elle a elle-même fabriquées.

Argumentaire Ré-inventer
éditions 1, rue Maison Dieu
75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
MkF
-

En librairie Septembre 2020

[LES ESSAIS MÉDIATIQUES]

Daniel JACOBI

Des expositions pour les touristes ?

Quand le musée devient une attraction

Ces dernières années, les grands musées ont connu une augmentation importante de leur fréquentation, portée par de grandes expositions temporaires dites “blockbusters”.

Autrefois reservé à un public averti ou scolaire, le musée est entré résolument dans une stratégie de séduction pour attirer le plus grand nombre. Mais le contexte actuel est celui d’une usure de ce modèle (coûteux, peu écologique, files d’attente à rallonge...).

Comment désormais répondre aux attentes d’un public nombreux et maintenant fidélisé ? Dans le seul cas du Louvre, 70 % de son public est composé d’étrangers venus du monde entier pour découvrir ses chefs d’œuvres. Avec ses 9 millions de visiteurs et bientôt davantage, le Louvre doit maintenant se préoccuper de son basculement dans le tourisme de masse.

Isbn : 979-10-92305-62-3

Prix de vente public : 16 euros ttc

200 pages, broché, 12x20 cm

Que signifie pour un musée le fait de se transformer attraction numéro un d’une ville ? Comment concilier les logiques de conservation du patrimoine et de médiation et celles plus commerciales des industries culturelle ?

Daniel Jacobi, spécialiste reconnu des musées, propose ici des réponses pour comprendre leur évolution.

Points forts :

• Un livre qui peut servir de boîte-à-outils pour les professionnels des musées autour d’une problématique réelle et aigüe pour les institutions culturelles

• Un ouvrage éclairant pour les professionnels du tourisme

• Un groupe cohérent de publications de référence sur les musées avec Réinventer le musées ? de Y. Winkin / L’imaginaire numérique au musée ? par E. Sandri / Les musées sont-ils condamnés à séduire ? par D. Jacobi

Contact éditeur :

Mikaël Ferloni

Tel: 06.84.15.06.78

mikaelferloni@mkfeditions.com

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM

Argumentaire
également disponible en version eBook
Collection
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres

INTRODUCTION : Le musée, institution culturelle et curiosité touristique

CHAPITRE 1 : Les paradigmes de l’accélération muséale

CHAPITRE 2 : Le musée sous l’emprise des médiations

CHAPITRE 3 : Ce qu’il faut de culture pour goûter le musée

CONCLUSION : Homo doctissimus vs. Homo turisticus Sur le même sujet

Les musées sont-ils condamnés à séduire ?

Et autres écrits muséographiques

288 pages - 19¤

979-10-92305-39-5

Eva SANDRI

Les imaginaires numériques au musée ?

Débats sur les injonctions à l’innovation

172 pages - 16¤ 979-10-92305-64-7

Des expositions pour les touristes ?

Daniel JACOBI est professeur des universités et chercheur au laboratoire Culture et Communication de l’UMRCNRS Centre Norbert Elias. Ses travaux portent sur la muséologie et la diffusion de la culture scientifique et technique (Les sciences communiquée aux enfants en 2005 ; L’éternel retour de l’eugénisme en 2006). Il a piloté de nombreuses études pour la mise en œuvre de dispositifs muséographiques, pour des établissements publics ou des structures culturelles. Son précédent ouvrage Les musées sont-ils condamnés à séduire ? est paru chez MkF en 2018.

La collection

Les Essais médiatiques donnent aux lecteurs les clefs d’un débat sur les enjeux culturels, économiques, politiques et sociologiques liés aux médias et à la médiation. L’objectif est de permettre à chacun de se forger une opinion et d’appréhender ce qui se joue actuellement dans notre société, dans le cadre d’une réflexion ouverte et critique. Chaque pan de notre vie est aujourd’hui concerné par les médias et les systèmes médiatiques. Ils nous entourent et sont omniprésents dans notre quotidien : la presse ou la télévision, mais aussi les festivals, les expositions… Par ces biais, nous nous distrayons, nous nous informons, nous nous cultivons, nous façonnons nos représentations et nos idéologies.

Il s’avère aujourd’hui essentiel de s’interroger sur la relation que chaque individu entretient avec ces formes médiatiques. Il importe également de se pencher sur les mutations de notre société façonnée par des médias et des médiations qu’elle a elle-même fabriquées.

Yves WINKIN

Réinventer les musée ?

suivi d’un dialogue sur le musée numérique avec Milad Doueihi

192 pages - 16¤ 979-10-92305-60-9

Contact éditeur :

Mikaël Ferloni

Tel: 06.84.15.06.78

mikaelferloni@mkfeditions.com

Argumentaire
L’ auteur Sommaire
MkF éditions 1, rue Maison Dieu
75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
-
ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com À L’OMBRE
VIVANTS
SIODOS
DES
DAVIS

JE ME SUIS ATTACHÉ À SUIVRE DES INDIVIDUS QUI ERRENT, TRAVAILLENT OU HABITENT À LA PÉRIPHÉRIE DE LA VIE... AU POINT DE NE PLUS SAVOIR MOI-MÊME

SI JE SUIS VIVANT... OU SIMPLEMENT UNE OMBRE. »

DAVID SIODOS

Naturellement attiré par la ville et sa banlieue, mon œil s’est volontiers tourné vers l’humain. Particulièrement consumé par la détresse des invisibles des rues, mon travail s’applique à retranscrire le monde des ombres sous le prisme du merveilleux.

“ Ma vie est un rêve qui ne finit jamais... “ Ce sont les mots de Pierre, un SDF toulousain. Sa grâce semblait illuminer la rue, pourtant plongée dans l’obscurité. Le repaire, dans lequel il squattait depuis une éternité, trahissait son charisme si particulier. Une vie sans impératif, sans artifice, seulement guidé par ses instincts, et son ombre...

Les vivants se bousculent... Ce matin encore, la rue est le théâtre de ce ballet absurde. Leurs langages corporels semblent démontrer qu’une fois encore, leurs retards est inéluctable. Prisonniers de leur

emploi du temps, et contraints d’appréhender la vie sous pression, les passants chavirent. Tous, ont l’illusion d’avoir une prise sur leur vie. Peu en profite vraiment. Les gisants, eux, ne simulent plus. Certains s’enchantent même de cette décadence. Ce monde qui s’agite, les renvoie à leurs désillusions. Ces hommes et ces femmes qui se tiennent hors du temps, ne sont-ils pas davantage en contact avec la réalité ? Ce sont ces interrogations qui, je crois, motivent mes excursions.

A travers la série « A l’ombre des vivants » je me suis attaché à suivre des individus qui errent, travaillent ou habitent à la périphérie de la vie... Au point de ne plus savoir moi-même si je suis vivant... Ou simplement une ombre.

« A TRAVERS LA SÉRIE « A L’OMBRE DES VIVANTS »

• LIVRE

• 200 PAGES

• Format : 28 CM X 19 CM (À L'ITALIENNE)

• COUVERTURE RIGIDE

• RELIURE APPARENTE

• TRANCHES NOIRES

• COUVERTURE SÉRIGRAPHIÉE

• Tirage : 500 EXEMPLAIRES

• Rayon : BEAUX-ARTS

• Thème : PHOTO

• Prix de vente : 45€ (prix indicatif)

• ISBN : 978-2-931133-07-1

• Parution : FÉVRIER/MARS 2023

• Photographe : DAVID SIODOS

• Graphisme : STUDIO DIRK

À L’OMBRE DES VIVANTS

La Promesse Jérôme Blin

Il y a ceux qui restent, et ceux qui partent.

Ceux qui se sédentarisent, et ceux qui nomadisent.

Ceux qui risquent l’aventure, et ceux qui sécurisent.

Le temps est venu des décisions destinales, de poursuivre ailleurs les études, ou pas, de quitter le pays, ou pas, de renouveler ses amours, ou pas.

Le travail en décidera pour une grande part, et la façon dont chacun imagine son avenir, ainsi que le lieu où sa vie d’adulte se déploiera.

Rien n’est simple, ni binaire.

On fait silence, on suit son intime conviction, on réfléchit, on doute, on tranche.

On peut partir sans vrai courage, et rester avec défi.

(...) Fabien Ribery

Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 2

L’ENTRETEMPS

Photographies / Jérôme Blin

Texte / Fabien Ribery

Coordination éditoriale et conception graphique / Sur la Crête éditions

25 €

ISBN : 978-2-9559747-9-7

Étui imprimé sur Arena natural rough 300 g avec gauffrage du lettrage

impression couleur et bichromie sur Tatami ivory

135 g.

Encartage sans agrafe avec élastique.

Largeur (cm) : 24

Hauteur (cm) : 29

Nombre de page : 68

Poids théorique (gr) : 425

Parution : juin 2022

Tirage : 500 exemplaires

Jérôme Blin, issu du monde paysan, a travaillé quelques années dans le milieu industriel, avant de devenir photographe. Il aime à mettre en scène et valoriser les « héros ordinaires ».

Il parvient à faire émerger de ces personnes une poésie et une singularité forte. Il travaille essentiellement en milieu rural ou dans ces zones péri-urbaines, « ces non-zones » aux abords des grandes villes, pour y construire des récits sensibles peuplées de sa propre histoire.

La promesse rassemble une partie des photographies réalisées par Jérôme Blin sur le territoire de La Gacilly. Elles ont été produites dans le cadre du programme de résidence photographique organisé par le festival de La Gacilly en collaboration avec Les Champs Libres à Rennes. Durant l’hiver 2021–2022, le photographe a rencontré de jeunes apprenti.e.s installé.e.s dans la région ainsi que des étudiant.e.s séjournant la semaine en ville et revenant sur le territoire le week-end.

Fabien Ribery, auteur, agrégé de lettres modernes, chargé de cours à l’Université Bretagne Occidentale (UBO), journaliste free lance

Chroniques régulières et autres articles dans Artpress, la revue L’Infini (Gallimard), la revue de la MEP, Halogénure, Profane, 29200…

Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 3
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 5
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 6
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 7
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 8
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 9
Sur La Crête éditions L’entretemps / Jérôme Blin 10

En leur réserve de pudeur, les visages qu’a observés le promeneur muni de son boitier de vision témoignent tous d’une altérité sublime, dans le dialogue permanent, voulu ou non, conscientisé ou non, avec l’environnement, naturel ou semi-urbain, que tous connaissent intimement.

Le terrain de football de la campagne n’a rien de grandiloquent, mais, quand on y a vécu quelques-uns des meilleurs moments de sa jeunesse, il est impossible de le quitter.

Montrer la relation subtile unissant un paysage, une identité en construction, et une complexité sans clivage, tel est l’objet de l’art écosophique attentif à l’humain à l’époque ressentie par chacun des grands effondrements.

[…]
[…]
Fabien Ribery / extrait de ‘‘ Paysages intermédiaires ’’
Sur La Crête éditions www.editionsurlacrete.com

Pour son dixième numéro, Halogénure, toujours fidèle à sa formule originale en trois cahiers thématiques, a décidé de répartir celles-ci sur les thèmes du territoire et de son approche, de la conversation photographique, et de la photographie en tant que technique mixte.

Halogénure est une revue photographique principalement dédiée aux pratiques analogiques et aux procédés pré-industriels, explorant la vitalité d'une zone périphérique et très active de la photographie contemporaine.

A travers la publication d'une revue semestrielle, qui a la particularité d'être constituée de trois cahiers thématiques par numéro, Halogénure entend donner à voir des images et des artistes qu'elle trouve insuffisamment présentés ou diffusés dans les circuits traditionnels de l'image.

L'équipe Halogénure s'est donnée pour programme de proposer à la visibilité du public – qu'il soit spécialisé ou non - un ensemble de photographes et de travaux issus de ces univers marginaux mais extrêmement actif que sont les procédés photographiques dits « alternatifs », vaste ensemble qui englobe des courants esthétiques et techniques aussi divers que les pratiques photographiques pauvres (photographie faite avec des appareils artisanaux ou des appareils-jouets), la photographie lente (sténopé et négatifs papiers), les procédés de tirages alternatifs ou pré-industriels (cyanotype, tirage lith, papier salé, procédé au platine-palladium, gomme bichromatée, etc...), ainsi que toutes les formes d'expérimentations permises par l'altération, le recyclage, le détournement du matériel existant ou les techniques d'hybridations rendues possibles par le croisement des chaines de productions analogiques et numériques, qu'elle pense promise au développement d'un nouvel âge d’or.

Ces explorations techniques et esthétiques se doublent d'une préoccupation de recueillir et de compiler directement la parole des praticiens et des artistes par la publication d'entretiens réalisés en direct des ateliers lors de nos rencontres avec eux.

Halogénure exerce en outre une fonction curatoriale en organisant ou en participant à plusieurs expositions, salons, festivals et rencontres éditoriales par an ; afin de créer et d'entretenir un lien entre praticiens et regardeurs, qui correspond à notre vision de la photographie contemporaine comme une pratique qui soit ancrée dans la vie, productrice d'objets matériels et de sens, et surtout génératrice de rencontres et d'échanges.

Revue semestrielle

3 cahiers de 56 pages (soit 168 pages au total)

Format 21.8 cm x 25.4 cm

Tirée à 1000 exemplaires

Prix de vente 32€

ISSN 2496-6541

Parution octobre 2023

Imprimée sur presse HUV Offset (papiers Munken Lynx 170g et Munken Lynx 120g)

WWW.HALOGENURE.COM

6 boulevard du plan d’auvergne, 30120 Le Vigan, France contact@halogenure.com

10 A

TEXTE + PORTFOLIO LA MÉMOIRE DES LIEUX

Arno Brignon

TEXTE + PORTFOLIO

ENTRER EN MATIÈRE

Julie Hascoët

PORTFOLIO

NEMINI PARCO

Jesús Monterde

Cahier A LE TERRITOIRE ET SON APPROCHE

Le territoire en photographie est un cliché, un passage obligé, voir une facilité pour photographe, organisateur de festival voir même comité éditorial de revue photographique aléatoire en manque de thématique. Mais au-delà de la boutade, il y a entre la photographie et le territoire, un lien très fort, comme une adéquation entre le médium et son sujet et c’est sans doute pour cela qu’au fil du temps la thématique du territoire est devenu un leitmotiv de la pratique photographique. Pour ce cahier, nous avons balayé un spectre large en nous focalisant sur trois approches et positionnements photographiques différents.

Arno Brignon, photographe français résidant dans le sud de la France, s’est concentré depuis quelques années sur les résidences photographiques. Il part, seul, et s’immerge durant quelques jours, semaines, mois, dans un lieu donné, un territoire. Pour La mémoire des Lieux il s’agit de Flers dans l’Orne, qu’il parcourt à pieds et qu’il essaie de rendre compte à travers des images tremblantes, floues, sous exposées. La pellicule argentique périmée devient le réceptacle de sa sensibilité, de sa fragilité. Il organise la rencontre entre son intériorité et un territoire inconnu dont il veut rendre compte. Il y a dans son approche une dimension de rite magique, de communion avec les paysages et les êtres vivants qu’il cherche à approcher.

Julie Hascoët est une photographe française résidant en Bretagne, la série que nous publions dans nos pages a pour titre Entrer en Matière. Elle aussi est le fruit d’une résidence (Zone I). La particularité de ce travail autour du territoire est que celui ci n’a pas d’existence géographique précise, de lieu déterminé. Pour ce travail, elle a ausculté des zones souterraines, grottes, carrières, caves, et à travers des photos, plans, notes et extraits de livres, elle en fait une cartographie personnelle où ces lieux underground peuvent à la fois être des endroits de réclusion et de perdition, comme des possibles échappées utopiques pour affronter le monde moderne en déréliction.

Enfin, notre troisième portfolio est consacré à Nemini Parco, la série du photographe espagnol Jesús Monterde. C’est un travail et une approche totalement différente de nos deux autres photographes car il photographie des lieux et des gens qu’il connaît par cœur. Le territoire qu’il parcourt est celui où il est né et où il vit encore aujourd’hui, la région rurale d’Alt Maestrat. Jesús Monterde est un photographe autodidacte qui ne connaissait rien à la photographie avant de se lancer dans le projet Nemini Parco (2011-2017). Il a appris la photographie en construisant cette série. Le territoire qu’il nous montre est rempli de fureur et de mort, les corps y sont abimés, les couleurs saturées, les paysages au bord de l’embrasement. Le territoire qu’il nous fait voir est tout autant un territoire réel qu’un espace mythologique où les forces primordiales se mesurent et s’affrontent.

EDITO PAR JEAN FOURNIER

10 B

INTRODUCTION PAR FRÉDÉRIC MARTIN

PORTFOLIO BULLET

Marco Marzocchi

PORTFOLIO

RETROSPECTIVE

Chris Leskovsek

RUBRIQUE EKPHRASIS PAR SABRINA BIANCUZZI

Cahier B SNAPSHOT ET THÉRAPIE

Pas de cahier belge pour ce numéro 10 mais une connexion italo-chilienne avec une pointe neo-zélandaise.

Marco Marzocchi continue de creuser sa veine psychanalytique avec Bullet, suite de son magnifique Oyster (édité chez Void). Il continue de se raconter, de raconter la vie de ses proches, de raconter un quotidien sombre mais traversé de lueurs. Bullet est une série monstre, qui semble sans fin, des centaines d’images, des dessins, des négatifs grattés, des collages, un flux ininterrompu. Nous sommes comme plongés dans son cerveau en ébullition qui cherche en permanence, non pas à comprendre, mais à accepter le réel tel qu'il se déroule, à lui donner une forme pour pouvoir l’habiter. Bullet est le résultat de ce combat.

Chris Leskovek est un photographe d’origine chilienne. Il y a une dizaine d’années, il s’est expatrié en Nouvelle-Zélande. Un choc, un déracinement et une difficulté à appréhender cette nouvelle réalité. C’est par la photo qu’il a réussi à dépasser cet état dépressif. Il est descendu dans la rue néo-zélandais et s'est mis à y errer sans fin et à photographier ce qui passe devant ses yeux. Avec son petit appareil à focale fixe, toujours en noir et blanc, il prélève des morceaux de réel, avec le secret espoir que cela lui permettra de comprendre un peu mieux cette nouvelle réalité dans laquelle il vit.

PORTFOLIO ACCIDENTAL PORTRAITS

Giorgi Shengelia

PORTFOLIO INVASION

Mathieu Van Assche

PORTFOLIO SANS TITRE

Elise Corvaglia

Cahier C

LA PHOTOGRAPHIE MÉLANGÉE –L ’ IMPURETÉ COMME SACERDOCE

Avec ce troisième et dernier cahier nous continuons notre Odyssée dans les techniques photographiques et cette fois-ci nous explorons le continent de l’impureté et du mélange. Les trois artistes ici présent pratique la photographie mais, dans les séries qui nous intéressent, ils se transforment en plasticiens qui veulent jouer avec la matière photographique, la coller, la gratter, la détourner pour en faire autre chose, pour créer des mondes qui, sans ce mélange, ne pourrait exister.

Giorgi Shengelia est un photographe géorgien. Sa série Accidental Portraits a pour commencement une tragédie personnelle. Il y a longtemps, ses archives photographiques familiales ont disparues dans un incendie. Il ne restait presque plus rien. Seules subsistaient quelques images endommagées par le feu et le temps. Des images qui, même si elle représentaient une perte, ont fasciné d’un point de vue esthétique Giorgi Shengelia. Il s’est alors mis en tête de recréer cette impression très forte qu’il avait en regardant les restes des archives dans sa photographie quotidienne. Toutes les images présentes dans Accidental Portraits sont tirées au labo par ses soins. Ensuite, il vient les retravailler, les épuiser, les gratter, les brûler, pour retrouver la puissance évocatrice du trauma.

Mathieu Van Aasche est un photographe belge, mais il est beaucoup plus que ça, car chez lui photographie, illustration et gravure sont pratiquées quotidiennement et avec le même talent. On pourrait dire qu’avec sa série Invasion il a trouvé le moyen de mélanger ces trois pratiques tout en la réalisant sur support numérique. Un tour de force qui n’est pas étonnant quand on connaît un peu le bonhomme. Invasion nous projette dans une dystopie où les rues de Bruxelles sont envahies de blobs godzillesques, sans que l'on sache jamais si ils sont là pour nous exterminer ou juste cohabiter. Ils sont immenses et noirs, et ils aiment se baigner ou se reposer sur une barre d’immeubles en regardant l’horizon. Ils sont irréductiblement incompréhensibles et c’est peut être pour cela qu’ils sont si fascinants.

Elise Corvaglia est une photographe belge également. Dans cette série que nous publions dans nos pages, le collage et la récup triomphent. Elle découpe, colle, déchire. Elle assemble et disjoint. Elle crée des attentats photographiques où l’absurde et le bizarre règnent en maître. Son monde est rempli d’une inquiétante étrangeté qui nous tend les bras. Ici, tout est histoire de lâcher prise et de prise de risque, de mauvais genre et de pur éblouissement.

10 C
RUBRIQUE CARNETS PAR ANNAKARIN QUINTO

MAYA ROCHAT

Poetry of the Earth

Poetry of the Earth est un projet né d’une volonté commune de l’artiste Maya Rochat et le photolithographe Roger Emmenegger de proposer un livre « œuvre d’art » mêlant cahiers de recherche et surfaces d’exploration. En s’appuyant sur l’expérimentation des technologies d’impression, la sensualité de la matière s’invite sur les pages du livre, exprimant la poésie du langage des arts imprimés. Par la peinture, la photographie et le texte, c’est un parcours vers une version onirique du vivant qui apparaît page après page. L’ouvrage devient alors une sorte d’atlas, un itinéraire imaginé dans un monde organique fragile en transformation. Ce travail donne à voir la mutation de « La Nature » et souligne l’importance de la matière vivante, à un niveau structurel. À l’instar du processus de valorisation qui le sous-tend, il propose une approche de l’objet « livre » permettant de relier le réel à l’imaginaire, l’informationnel à l’émotionnel.

Poetry of the Earth nous invite à reconsidérer notre rapport à notre environnement immédiat et nous offre la vision d’une nature transfigurée pour susciter en nous un imaginaire vecteur de sens ; condition nécessaire à toute action.

Thèmes nature, environnement, développement spirituel, lumière, perception de la réalité

collection CAT. Photobook

format 22,5 x 32 cm, 240 p., relié isbn 978-2-88964-020-1

prix CHF 120 / € 120

rayon beaux-arts genre photobook parution 2 juin 2023
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme... Les essais esthétiques de Maya Rochat viennent s’imprimer sur la page pour offrir une expérience visuelle, où la matière surgit dans une explosion de couleur.
EXPOSITION À LA MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE DE PARIS (MEP) DU 7 JUIN AU 1 ER OCTOBRE 2023 art&fiction

Diplômée de l’ECAL et de la HEAD, Maya Rochat s’est forgée une solide réputation, exposant en Suisse et à l’international, notamment en participant à l’exposition de la Tate Modern The Shape of Light : 100 years of Photography and abstract art (2018). Ses œuvres sont présentées dans diverses institutions de grande importance, telles que le Palais de Tokyo, le Henie Onstad Kunstsenter, le Centre d’art contemporain de Genève ou le Fotomuseum Winterthur. Lors de ses performances, Maya Rochat a notamment illuminé le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (Nuit des musées), le Victoria Hall de Genève (Ensemble Contrechamps), le KKL (Lucerne Festival), Foam (Amsterdam) ou le South Tanks de la Tate Modern.

Maya Rochat est lauréate du Prix AMP 2022, du Prix Mobilière 2019, de la bourse Leenaards 2018 et de la bourse Abraham Hermanjat 2017.

© Anne Gabriel-Jürgens Maya Rochat | Poetry of the Earth

Maya Rochat | Poetry of the Earth extraits

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Maya Rochat | Poetry of the Earth extraits

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Collectionner les tombes, André Chabot Editions Païen

Collectionner les tombes est un projet d’édition qui s’appuie sur le fonds photographique André Chabot, constitué de plus de 250 000 photographies de cimetières. À la fois livre d’artiste et catalogue, Collectionner les tombes propose une balade dans ces archives funéraires atypiques et méconnues. Cet ouvrage est porté par les éditions Païen, cofondé par Lia Pradal et Camille Tallent en 2015.

“ La mort est iconophile ” déclarait Philippe Ariès dans l’emblématique Images de l’homme devant la mort (1983). Cette phrase pourrait jouer le rôle d’épitaphe à la vie d’André Chabot, artiste autodidacte et collectionneur compulsif né en 1941. Depuis une cinquantaine d’années, il s’attache à une étrange entreprise documentaire. Il élabore une œuvre photographique d’envergure rassemblant à ce jour des dizaines de milliers de photographies en noir et blanc. Son unique sujet est l’art funéraire. Depuis 1972, il dresse un inventaire de tombes, sculptures, chapelles sépulcrales, hypogées, cénotaphes et autres catacombes, photographiés dans plus de soixante-dix pays. Grâce à ce fonds iconographique massif, André Chabot préserve par l’image le patrimoine discret du funéraire mondial. Avec la collaboration d’Anne Fuard, il conçoit une véritable cartographie, qu’il archive sous forme de planches contact, date et référence méthodiquement, par pays et par villes. En perpétuel développement, cette archive obsessionnelle qui tend idéalement à l’exhaustivité, a un double intérêt, tout à la fois documentaire et artistique.

Le présent ouvrage puise dans le temple d’archives d’André Chabot et place au premier plan l’art funéraire, cet enfant pauvre de l’architecture et de l’artisanat, relégué aux frontières de la ville et dans les zones d’ombres de la culture. L’édition est pensée comme une archéologie visuelle du cimetière et prend la forme d’une infinie promenade où le regardeur arpente la page comme il arpente les allées d’un cimetière en découvrant une myriade de motifs, de symboles, de matières et de formes.

Le livre sera accompagné d’une annexe composé d’un texte du directeur des collections du musée Niécephore Nièpce et de la chercheuse Ambre Charpier, ainsi que d’un essai visuel de la photographe Marie Quéau.

© Marie Quéau Photographies dans l’appartement d’André Chabot

500 ex - 50 €

(1) LIVRE PRINCIPAL

Il est composé exclusivement du fonds de photographies de cimetière d’André Chabot.

Impression : risographie

Pages : 208

Reliure : livrets cousus collés (dos apparent)

Format : 21,5 x 30 cm

(2) ANNEXES

Impression : offset numérique couleur

Pages : 48 pages

Reliure : livret cousus

Format : 21,5 x 30 cm

COUVERTURE

jacquette sérigraphié en 4 pans plié

COLLECTIONNER LES TOMBES
COLLECTIONNER LES TOMBES
Maquette
livre
provisoire du

CONTACTS

Contact en charge du suivi

Lia Pradal - 06 21 45 58 19 lia.pradal@gmail.com

L’éditeur : editionspaien@gmail.com

→ @p.a.i.e.n

→ www.paien.info

www.revue-blinkblank.com

La revue du film d’animation

Numéro 8

Automne/hiver 2023

Résumé

Première publication régulière en langue française consacrée au film d’animation et à ses enjeux, Blink Blank permet de rendre compte, deux fois par an et en 160 pages, de la créativité de l’animation : partager l’actualité du film d’animation ; mettre en valeur ses talents ; comprendre ses enjeux artistiques ; connaître son histoire ; appréhender ses horizons techniques, géographiques, ses nouveaux défis.

19,5x24,7 cm à la française

160 pages illustrées quadri couverture souple

isbn 978-2-493524-07-2

parution : 03 octobre 2023

La revue donne la parole aux critiques, historiens, chercheurs, observateurs attentifs de la vie des formes animées et aux artistes eux-mêmes.

Sommaire indicatif du n°8 Entretiens inédits, points de vue critiques sur l’actualité, incursions dans les coulisses de la création, éclairages historiques.

Nos engagements

Maison d’édition indépendante, membre du Coll.Libris et de la Fedei. Impression en Pays de la Loire (label Imprim’Vert, ISO14001).

Éditions WARM

infos@warm-ed.fr

warm-ed.fr

- Dossier : L’écran d’épingles

- Films & Séries : la TRÈS riche actualité des courts et des longs métrages

- Rencontres : William Kentridge ; Barry Purves

- Passé Présent : De Maison vole à Miraculous , une histoire de l’animation en 3D en France

- Hommage : Raoul Servais

- En chantier : Eugène, Anaïs Caura ; La jeune fille qui pleurait des perles, Chris Lavis et Maciek Szczerbowski

- La Fabrique de l’animation : Un métier : animatrice en stop motion (Julia Peguet) ; texte inédit de Pierre Földes ; Portfolio de Vergin Keaton

- Voix Off : Michel Chion

Points-clés

- revue semestrielle de référence sur le film d’animation créée en 2020

- le fruit d’une coédition WARM, NEF Animation et la Cinémathèque québécoise.

- destinée à celles et ceux qui aiment le film d’animation et qui souhaitent en approfondir la connaissance

- les numéros parus sont disponibles (sauf le n°1)

prix de vente public 20€TTC Diffusion-distribution

BLINK BLANK NOUVEAUTÉ OCTOBRE 2023 ARTS • CINÉMA • CINÉMA D’ANIMATION
Serendip Livres
bis rue Arnold Géreaux 93450 L’île Saint-Denis Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404
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Revue de référence indispensable aux étudiants, professionnels et amateurs de l’animation

Parlez-en à vos partenaires (écoles de cinéma, bibliothèques, salles, associations et festivals de cinéma…).

Tous les numéros parus sont disponibles auprès de SerendipLivres (sauf le n°1).

Blink Blank#5 Blink Blank#6 Blink Blank#4 Blink Blank#2 Blink Blank#3 Blink Blank#1 Épuisé Blink Blank#7 Blink Blank#8

Revue de presse (extraits) :

« To blink, en français, c’est cligner de l’œil, et blank c’est un vide, un blanc, dans le son ou l’image… D’où le titre de ce célèbre court métrage de Norman McLaren, Blinkity Blank (1955), qui jouait sur le temps de perception le plus bref de l’œil, cinq minutes de graffitis contrôlés sur pellicule - où un Truffaut en transe vit « toute la fantaisie de Giraudoux, la maîtrise d’Hitchcock et l’imagination de Cocteau » ! Ce petit bijou a inspiré le titre de cette nouvelle revue entièrement consacrée au cinéma d’animation. (…) L’ensemble est vraiment remarquable et devrait vite s’imposer comme indispensable aux cinéphiles en général étant donné l’importance qu’a pris l’animation dans le 7e art »

Bernard Génin, Positif n°711, 2020

« Rétrospectivement, il est remarquable de constater que cette revue a trouvé sa cohérence dès son premier numéro qui imposait un chemin de fer précis entre un gros dossier thématique, des entretiens avec les réalisateurs qui signaient les films d’animation les plus importants du moment, des analyses de films récents, la découverte d’un métier de l’animation, des longs métrages qui ne sont pas encore terminés, une réflexion exclusive de Michael Dudok de Wit en philosophe des images et Michel Chion en analyste passionné de la fabrication du son dans le cinéma d’animation mainstream. Voilà déjà un programme ambitieux à la hauteur de l’effervescence de la production contemporaine du cinéma d’animation dans sa large diversité d’esthétiques et de récits (…) »

Cédric Lépine, Médiapart, 2021

« Riche, variée, Blink Blank propose une approche très dynamique du cinéma d’animation – des auteurs les plus connus aux plus originaux –, nous faisant découvrir, avec une grande joie avouons-le, des univers plastiques, des formes de narration puissantes, vives, nécessaires. On y découvre une actualité plurielle en même temps que des pratiques, emportés par une revue qui est tout à la fois généraliste, informative, didactique, militante aussi, en ne renonçant pas à un discours savant et informé. Après l’avoir lue, on est surtout pris par des envies de cinéma, poussés par le désir de découvrir et de se plonger dans des univers très variés qui nous rappellent l’importance et la nécessité d’une forme de cinéma propre, d’un discours qui réarticule nos imaginaires et nos mémoires, les stimule, les incarne autrement, leur offre une voix puissante ! »

Hugo Pradelle, Ent’revues, 2021

Blink Blank#7

14x19 cm à la française

336 pages dont 16 quadri

isbn 978-2-493524-08-9

parution : 2 novembre 2023

prix de vente public 24€TTC

ciné-ukraine

histoire(s) d’indépendance

Anthelme Vidaud

Résumé

De The Tribe de Myroslav Slabochpytskyi (Grand prix de la Semaine de la critique à Cannes en 2014) à We Will Not Fade Away de Alisa Kovalenko (Berlinale 2023), le cinéma ukrainien s’affiche et s’affirme dans les plus grands festivals depuis une dizaine d’années. Cette production émergente frappe par sa jeunesse (devant et derrière la caméra) et par sa capacité à témoigner des bouleversements sociaux, politiques et culturels du pays en mobilisant tous les moyens de l’art cinématographique. Face à l’irruption de la violence, cette nouvelle génération filme avec envie, rage, désespoir, et talent. Le cinéma comme élan vital et fabrique d’indépendance.

Sommaire

Prologue : Brève histoire du cinéma ukrainien

- Fragments du nouveau cinéma ukrainien

- Une fabrique d’identité

- Une décennie en 13 films marquants

- Voix du cinéma ukrainien : entretiens avec 10 figures de cette nouvelle vague

L’auteur

Anthelme Vidaud est programmateur de films, traducteur et journaliste. Il a été attaché audiovisuel à l’Institut français d’Ukraine, à Kyiv, de 2011 à 2013. Il a ensuite rejoint le festival international du film d’Odessa, en tant que coordinateur de programmation d’abord, puis en tant que directeur de la programmation de 2015 à 2020.

Points-clés

- premier livre en français sur le cinéma ukrainien contemporain

Nos engagements

Maison d’édition indépendante, membre du Coll.Libris et de la Fedei. Impression en Pays de la Loire (label Imprim’Vert, ISO14001).

Éditions WARM

infos@warm-ed.fr

- un auteur en prise directe avec la création cinématographique ukrainienne

- une cinématographie en pleine émergence

- l’histoire récente et le contexte géopolitique vus par les cinéastes

CINÉMA NOUVEAUTÉ NOVEMBRE 2023 ARTS • CINÉMA • HISTOIRE CONTEMPORAINE
Diffusion-distribution Serendip Livres 21 bis rue Arnold Géreaux 93450 L’île Saint-Denis Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404
warm-ed.fr

histoire(s) d’indépendance

Extraits du prologue

(…) Le cinéma ukrainien a d’abord connu une époque soviétique, marquée par plusieurs périodes dorées : les années 1920, tout d’abord, qui voient l’avènement de cinéastes aussi brillants et novateurs qu’Olexandr Dovjenko et Dziga Vertov. Le premier exalte avec lyrisme dans La Terre (1930), son film le plus célèbre, la beauté de la terre ukrainienne, avec un souffle et une beauté plastique qui ont marqué l’histoire du cinéma, au-delà des frontières de l’URSS. Le second se distingue par ses expérimentations sur le montage et s’affirme comme un grand cinéaste de la ville et de la modernité industrielle soviétique : L’Homme à la caméra, tourné en 1929 à Odessa, Kyiv et Kharkiv, figure régulièrement dans les listes des meilleurs films de l’histoire du cinéma établies par la critique. D’autres réalisateurs importants, comme Mikhaïl Kaufman (Au printemps, 1929) et Ivan Kavaleridze (Perekop, 1930), tournent à cette époque des films qui s’inscrivent dans la ligne idéologique du régime tout en témoignant d’une renaissance culturelle ukrainienne, qui sera stoppée nette par Staline dans les années 1930.

On peut situer le deuxième âge d’or dans les années 1960 et 1970, avec ce qu’on appelle « le cinéma poétique ukrainien ». Le film séminal de cette période est Les Chevaux de feu (1965), de Sergueï Paradjanov, immense cinéaste arménien qui vécut longtemps en Ukraine. Ce chef-d’œuvre est encore considéré aujourd’hui par beaucoup comme le plus grand film de l’histoire du cinéma ukrainien. (…)

CINÉMA ciné-Ukraine
Deep love, Mykyta Lyskov, 2019

histoire(s) d’indépendance

Extraits du prologue

(…) 2013 marque un point de rupture. C’est à ce moment-là que la cinématographie commence à bénéficier des effets de la création, deux ans plus tôt, d’un système structuré d’aide à la production, sous la forme d’une agence étatique du cinéma.

(…) Aussi et surtout, cette année-là marque une période charnière dans l’histoire contemporaine de l’Ukraine. Une révolution citoyenne débutée en novembre 2013 entraîne, trois mois plus tard, le départ précipité en Russie du président Ianoukovitch. Dépité par la perte d’un allié inconditionnel et profitant de la confusion, Vladimir Poutine lance l’annexion de la Crimée en mars 2014.

(…) Cela n’est pas sans conséquence sur les arts et en particulier sur le cinéma. L’irruption de la violence dans une société jusqu’alors épargnée par la guerre (…) produit une onde de choc. Des dizaines de milliers d’Ukrainiens sont appelés au front. Le cinéma s’en fait le témoin (…) prenant la guerre pour sujet mais pas uniquement. De fait, c’est toute une nouvelle génération qui surgit et qui filme, avec envie, rage, désespoir, et talent.

(…) Peu à peu, la politique volontariste de soutien au cinéma produit ses effets. Des films ukrainiens commencent à circuler dans les festivals internationaux et à remporter des prix majeurs. En 2014, The Tribe de Myroslav Slabochpytskyi obtient trois prix à la Semaine de la Critique à Cannes. En 2018, Donbass de Sergueï Loznitsa remporte le Prix de la mise en scène de la section Un certain regard du festival de Cannes. L’année suivante, Valentyn Vassianovytch est distingué du Prix Orizzonti à la Mostra de Venise avec Atlantis. (…)

CINÉMA ciné-Ukraine
The Tribe, Miroslav Slaboshpitskiy, 2014

histoire(s) d’indépendance

Extraits de la partie « Voix du cinéma ukrainien »

Dix réalisateurs et réalisatrices du cinéma ukrainien contemporain se livrent sur leur rapport au cinéma, leurs films, leurs trajectoires de vie, la guerre, la musique, la littérature, le football. Les questions se recoupent parfois, mais les réponses varient toujours. Les entretiens, tous réalisés à distance, ont débuté en mars 2021 pour finir en janvier 2023. Entre ces deux dates, la guerre totale a éclaté, le 24 février 2022, bouleversant des vies et des projets, jetant les uns sur les routes de l’exil, les autres sur le front. Néanmoins, la guerre russo-ukrainienne avait déjà commencé, huit ans plus tôt, lorsque la Crimée avait été annexée (…) L’échelle a changé, mais le fond reste le même : il y est question d’un cinéma porteur d’une farouche volonté d’indépendance.

Les entretiens figurant dans « Voix du cinéma ukrainien »

Nariman Aliev (né en Crimée en 1992)

« Montrer que nous existons »

Roman Bondartchouk (né à Kherson en 1982)

« Les enfants du baroque ukrainien »

Kateryna Gornostaï (née à Loutsk en 1989)

« Maïdan, école de cinéma »

Alisa Kovalenko (née à à Zaporijjia en 1987)

« Filmer ce qu’on ne sait pas »

Antonio Loukitch (né à Oujhorod en 1992)

« Un terreau fertile pour des comédies absurdes »

Maryssia Nikitiouk (née à Kyiv en 1986)

« L’Ukraine a une vitalité rebelle »

Maryna Stepanska (née à Kyiv en 1982)

« Une époque qui a besoin de héros »

Dmytro Soukholytkyy-Sobtchouk (né à Ouman en 1983)

« Insuffler de l’air dans notre cinéma »

Iryna Tsilyk (née à Kyiv en 1982)

« Prendre le pouvoir sur la narration »

Valentyn Vassianovytch (né à Jytomyr en 1971)

« Une logique de déconstruction »

CINÉMA ciné-Ukraine
The earth is blue like an orange, Iryna Tsilyk, 2020 Atlantis, Valentyn Vasyanovych, 2019 Jeunesse en sursis, Kateryna Gornostai, 2020

histoire(s) d’indépendance

Déjà parus dans la collection CINÉMA

Enfances de cinéma, Carole Desbarats, 2022. ISBN 978-2-493524-03-4

Les cinémas associatifs, un autre paysage des salles françaises, Lola Devant et Mathilde Rolland, 2022. ISBN 978-2-493524-01-0

Denis Gheerbrant et la vie, Antony Fiant et Isabelle Le Corff (dir.), 2022. ISBN 978-2-9568325-8-4

Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques, Benjamin Thomas (dir.), 2021. ISBN 978-2-9568325-5-3

Lisandro Alonso, habiter la nature, rêver le cinéma, Adrien-Gabriel Bouché, 2020. ISBN 978-2-9568325-1-5

Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action, Sophie Gergaud, 2019. ISBN 978-2-9556739-8-0

Wang Bing, un geste documentaire de notre temps, Antony Fiant, 2019. ISBN 978-2-9556739-7-3

D’autres continents, mouvances du cinéma présent, Jérôme Baron (dir.), 2018. ISBN 978-2-9556739-6-6

Le Cinéma Utopia à Avignon de 1976 à 1994, une histoire de militantisme culturel et politique, Michaël Bourgatte, 2018. ISBN 978-2-9556739-5-9

Le Trianon, un cinéma associatif en Mayenne, Armelle Pain, 2016. ISBN 978-2-9556739-1-1

CINÉMA ciné-Ukraine

Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr

discogonie

Bonnie ‘Prince’ Billy : I See a Darkness de Christophe Schenk

Des années Palace à la naissance de Bonnie ‘Prince’ Billy en 1998, Will Oldham aura changé autant de fois d’identité d’artiste qu’il aura signé d’albums. Fuyant une carrière ou n’ayant pas trouvé sa place, il n’a pour autant jamais cessé d’enregistrer ses chansons, multipliant le s pseudos et les 45-tours. Difficile à pister dans ces conditions, il ne verra le suivre qu’un quarteron de fans, motivé par cette country dégagée de son folklore, un peu lo-fi (par opposition à la hifi), et une écriture souvent hissée parmi les plus grands noms de la chanson américaine. Avec I See A Darkness, l’alias se fixe enfin, à l’occasion d’un album ténébreux et lumineux à la fois.

disco gonie

Aidé de David Pajo (Slint, Papa M, Tortoise,...) et de son frère Ned, le Louisvillain sait transformer en un quart de seconde sa mélancolie et ses humeurs sombres en élégies fugaces et d’autant plus précieuses. La chanson qui donne son titre à l’album sera reprise par un Johnny Cash crépusculaire au milieu de sa grande série d’American Recordings et, plus curieusement, par la jeune Rosalia.

Rock indépendant / refus de carrière / connection avec Slint

L’auteur : Christophe Schenk est un journaliste suisse, rédacteur en chef adjoint aux actualités TV à la RTS. Il vit à Lausanne et rédige la newslettre hebdomadaire « Suisse Good ». Il a publié un roman et quatre receuils de nouvelles.

Bonnie ‘Prince’ Billy : I See a Darkness

12 € ISBN 9782919296392

10 x 18 cm, 128 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs

Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404

À SUIVRE : The Doors L.A. Woman, Les Rita Mitsouko The No comprendo, Beach Boys Smile...

densité NOUVEAUTÉ SEPTEMBRE 2023
CHRISTOPHE SCHENK SEE A DARKNESS I SEE A DARKNESS discogonie disco gonie discogonie BONNIE PRINCE ’ BILLY BONNIE ‘PRINCE’ BILLY

Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr

Slint : Spiderland de Sylvain Rollet

L’année où Nevermind (Nirvana), Out of Time (R.E.M), Ten (Pearl Jam), Loveless (My Bloody Valentine), Blue Lines (Massive Attack) s’imposent, le label indépendant Touch and Go presse courageusement 4000 exemplaires du second album de Slint, un groupe de Louisville (Kentucky) qui s’est déjà séparé. Spiderland va commencer à essaimer, objet d’un culte toujours souterrain, incarné par une pochette muette, l’image arrêtée d’un film noir et blanc en cinémascope, quatre jeunes gens dans l’eau jusqu’au cou. Nager ensemble, voilà une belle métaphore de ce qu’est un vrai groupe. Organisant une matière musicale hétérogène et complexe, le groupe a retenu la stratégie du contraste exacerbé et alterne divergence et concordance, élaborant parfois ces passages de l’un à l’autre sans aucune transition, mais veillant toujours à la fluidité pour l’auditeur. Le temps passé à peaufiner ces six morceaux contraste avec le peu de temps consacré à les enregistrer.

Tour à tour sévère, intense, intime et menaçant, avec un goût prononcé pour les effets de rupture, Spiderland obsède depuis 1991 toute une génération de musiciens, comme avant lui le premier album du Velvet Underground, longtemps passé sous les radars.

Refus de carrière / inspiration pour le post rock / connection avec Bonnie ‘Prince’ Billy

L’auteur : Fécampois, Sylvain Rollet est urbaniste au sein de la métropole rouennaise. Musicien dans diverses formations, il a publié à ce jour onze albums autoproduits sous son nom et alias Silex.

Slint : Spiderland

12 € ISBN 9782919296

10 x 18 cm, 96 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs + dépliant

Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404

À SUIVRE : Bonnie ‘Prince’ Billy I See A Darkness, The Doors L.A. Woman, Rita Mitsouko No comp

NOUVEAUTÉ
densité
SEPTEMBRE 2023
gonie
discogonie disco
SPIDERLAND discogonie disco gonie discogonie SLINT SLINT
SYLVAIN ROLLET SPIDERLAND

Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr

The Doors : L.A. Woman de Mathieu Jung

« L.A. Woman (1971) passe pour un opus testamentaire où l’on perçoit volontiers la préfiguration de la mort toute proche de Jim Morrison. Ce disque est surtout un concentré de ce que les Doors sont capables d’offrir musicalement : blues, jazz et poésie mêlés, assemblés (comme on dit du vin ou du whisky) pour aboutir à ce qu’il convient de nommer un grand album de rock. Il s’agit, avec ce généreux blend, de l’ultime bandaison lyrique du groupe californien, mais ce dernier disque n’est sans doute pas celui de la fin. Loin de là. L’énergie qui se dégage des dix morceaux qui le composent dément très largement toute interprétation terminale ou morbide, de même que les enregistrements de sessions en studio qui nous sont parvenus. »

« Il faudrait idéalement pouvoir écouter les Doors depuis la vie. Or, la fin est là dès le commencement et, leurré par ce jeu constant sur « The End », on envisage trop souvent les Doors depuis la mort de Jim Morrison, sans réellement saisir le profond vitalisme de cette musique. C’est particulièrement tentant pour ce qui est du dernier album. D’emblée, le mythe de Morrison se torsade à la mort et empêche la vive écoute des Doors. Le souhait qui anime ce petit livre est de désencombrer ce groupe de sa légende pour tâcher de le rendre à la musique. »

L’auteur : Docteur en littérature comparée (thèse sur James Joyce et Raymond Roussel), chargé de cours à l’université de Strasbourg, professeur d’anglais, Mathieu Jung (à ne pas confondre avec Matt hieu Jung) anime aussi un blog sur wordpress.

The Doors : L.A. Woman

12,50 € ISBN 9782919296415

10 x 18 cm, 144 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs

Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404

densité NOUVEAUTÉ NOVEMBRE 2023
À SUIVRE : Beach Boys Smile, Suicide Suicide, Pixies Doolittle, Something Else by The Kinks...
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MATHIEU JUNG L.A. WOMAN
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L.A. WOMAN THE DOORS THE DOORS

Collection DISCOGONIE editionsdensite.fr

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Les Rita Mitsouko présentent : The No Comprendo de Marc Besse

Entre la gazinière et l’évier : traditionnellement l’endroit privilégié pour aboutir un bon morceau. En duo, peinard, presque par hasard. Pour The No Comprendo, Catherine Ringer et Fred Chichin changent la dimension qui était la leur jusqu’au succès de « Marcia Baïla ». En travaillant une charpente rock-funk tirant vers des sons plus ronds, plus massifs aussi, mais sans tomber dans le piège de l’emphase pop. Le modèle des Rita Mitsouko n’est pas loin de la vision musicale développée par Prince ou Talking Heads : une machine à danser intelligente, qui sait envelopper le funk d’atours un peu « crashés » et syncopés ; une boule d’énergie, fulgurante et chic à la fois où l’écriture soignée tient le premier rôle avec, en second degré, une dance-music agitant pieds, bassin et mollets pendant quatre minutes de pur plaisir.

En faisant appel à un producteur au pedigree prestigieux, Tony Visconti (Bowie ou Iggy Pop, entre autres), le couple de musiciens met toutes les chances de son côté, et ça marche au-delà de tout espoir, les tubes s’enchaînent sans faiblir. Ils apparaissent au travail dans un Godard (Soigne ta droite) comme les Rolling Stones avant eux et se font remarquer outre-Manche et outre-Atlantique.

L’auteur : Journaliste musical pour Les Inrockuptibles depuis 1991, Marc Besse a été responsable du site Internet du même journal de 1998 à 2000. Journaliste pour l’émission musicale « CDʼAujourd’hui » (France 2) de 2001 à 2013, il a également été le biographe d’Alain Bashung. Auteur radio pour les ateliers de création de Radio France, il s’est invité au cinéma comme scénariste du film d’Olivier Bourgeois et Pierre Barougier, Nous resterons sur Terre.

Les Rita Mitsouko : The No Comprendo

12 € ISBN 9782919296422

10 x 18 cm, 96 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs

Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404

densité NOUVEAUTÉ NOVEMBRE 2023
À SUIVRE : Beach Boys Smile, Suicide Suicide, Pixies Doolittle, Something Else by The Kinks...
« Andy » / « C’est comme ça » / « Les Histoires d’A » / « Nuit d’ivresse »
MARC BESSE THE NO COMPRENDO THE NO COMPRENDO discogonie disco gonie discogonie LES RITA MITSOUKO LES RITA MITSOUKO PRÉSENTENT

Cueillette sur Mars, L’Inédite 1

Manon Cezaro et Alexis Jamet

Affiche, 30 x 40 cm, 200 exemplaires, 29 euros

« La technique diffère mais le processus est le même. Alexis peint à l’encre des formes qu’il dessine et découpe pour faire un travail de pochoir sur papier. Manon dessine des formes qu’elle coule en plâtre et qu’elle vient teinter à l’aérographe. « L’inédite » est la combinaison des deux. L’image est un dialogue, l’un commence, l’autre répond. La fusion est une seconde phase de recherche à partir de ce que chacun a produit. Les plâtres sont scannés pour être mêlés aux arabesques aux contours nets et aux couleurs diffuses, entre sculpture et mobile. »

Première affiche de la série L’Inédite, une collection invitant différents artistes à produire une image personnelle faisant appel à leur pratique du moment, leur processus de travail en cours, ou simplement leurs actualités.

Affiche : Collection L’Inédite 4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70 I: @studio_fidele F: fidele.editions for print: for press: studio@ vincent@ Fidèle éditions Janvier 2023 fidele-editions.com

Le jeu de l’oie, L’Inédite 2

Fien Jorissen

Affiche, 30 x 40 cm, 150 exemplaires, 29 euros

« Le jeu de l’oie”, une métaphore du processus créatif : l’action de rouler les dés, d’avancer son pion, de prendre des risques, de tomber sur la mauvaise case et de tout recommencer à nouveau. La quête excitante mais terrifiante avant d’atteindre la case numéro 63. Comme dans un jeu ayant des règles qui lui sont propres, Fien crée une grille dans laquelle elle dessine une illustration divisée en plusieurs cases, en se basant sur des restrictions et des exercices de style formels. Pas simplement pour jouer mais aussi pour trouver différentes approches permettant de conquérir un obstacle ou pour structurer du sens. Son but est de créer une image intemporelle et de souligner l’idée que l’oie est la protagoniste d’un des jeux de plateau les plus connus, trouvant ainsi de la beauté dans la simplicité tels que les gestes de notre vie quotidienne. »

L’Inédite est une collection invitant différents artistes à produire une image personnelle faisant appel à leur pratique du moment, leur processus de travail en cours, ou simplement leurs actualités. Fien travaille sur des imbrications de détails, comme un enchevêtrement de possibilités.

Affiche : Collection L’Inédite 4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70 I: @studio_fidele F: fidele.editions for print: for press: studio@ vincent@ Fidèle éditions Février 2023 fidele-editions.com

L’Inédite

Mathilde Vizet

3

Affiche, 30 x 40 cm, 150 exemplaires, 29 euros

« C’est le soir que la lumière est la plus belle. Lorsque les montagnes de l’Atlas se transforment en une palette de teintes allant du rouge au rose. Les pentes rocheuses ne forment plus que des lignes qui s’entrecroisent, se perdent puis se rejoignent. Atlas est la première image d’une série en cours sur le relief aride et irrégulier du massif marocain. Mon envie de dessiner part toujours d’un territoire, d’un souvenir que j’aime pouvoir placer sur une carte. Le situer pour l’identifier. Une fois cet espace géographique déterminé, je cherche des cadrages et des ambiances dans mes photographies, puis je me mets à dessiner. Je peux passer des heures à repasser mes lignes, sur papier. La colorisation, elle, est très impulsive. Je précise ensuite ma palette selon le procédé d’impression. Mon métier d’imprimeuse me pousse à une certaine exigence dans la colorimétrie de mes visuels, dont j’ajuste les nuances jusqu’au dernier moment. »

ATLAS,
Affiche : Collection L’Inédite 4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70 I: @studio_fidele F: fidele.editions for print: for press: studio@ vincent@ Fidèle éditions Mars 2023 fidele-editions.com
L’Inédite est une collection invitant différents artistes à produire une image personnelle faisant appel à leur pratique du moment, leur processus de travail en cours, ou simplement leurs actualités.

Le jeune homme de Catane, L’Inédite 4

Camille Deschiens

Affiche, 30 x 40 cm, 150 exemplaires, 29 euros

« En Sicile, j’ai vu toutes sortes de sculptures d’hommes. Des statues à l’effigie de dieux, des hommes insolents de puissance, le torse bombé et les muscles saillants. À côté de ces hommes forts, souvent les femmes supplient, implorent ou minaudent. Les sculptures, et l’Art en général, sont à peu près partout en Italie, en Sicile aussi. Dans les églises, dans les jardins, dans les écoles. À Catane, je suis passée devant la porte d’une fac, et j’ai trouvé ce garçon qui semble se cacher, fragile, gêné peut-être, sûrement vulnérable. Il était différent et j’ai eu envie de le prendre dans mes bras. »

L’Inédite est une collection invitant différents artistes à produire une image personnelle faisant appel à leur pratique du moment, leur processus de travail en cours, ou simplement leurs actualités.

Affiche : Collection L’Inédite 4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70 I: @studio_fidele F: fidele.editions for print: for press: studio@ vincent@ Fidèle éditions Avril 2023 fidele-editions.com

Alexandra Kollantaï

Florian Huet

Format : Affiche / 29,7 x 42 cm

Impression : jet d'encre offset Papier : Canson Imagine 200g Prix : 20 € TTC (prix public conseillé)

Dolores Ibárruri

Format : Affiche / 29,7 x 42 cm

Impression : jet d'encre offset

Papier : Canson Imagine 200g Prix : 20 € TTC (prix public conseillé)

Format : Affiche / 29,7 x 42 cm

Impression : jet d'encre offset

Papier : Canson Imagine 200g Prix : 20 € TTC (prix public conseillé)

Louise Michel Florian Huet

Vive la commune

Format : Affiche / 29,7 x 42 cm

Impression : jet d'encre offset Papier : Canson Imagine 200g Prix : 20 € TTC (prix public conseillé)

CARTES PRINTANIÈRES

Juliette Maroni

Les éditions du Trainailleur proposent une série de six cartes printanières.

Dessinées par Juliette Maroni, ces six cartes aux tons chatoyants accueilleront des petits mots glissés derrière la couverture, accrochés au frigo ou envoyés classiquement par voie postale.

Elles sont vendues par lot de six cartes différentes, accompagnées de leurs jolies enveloppes orange.

Cartes postales | 15 x 10,5 cm | Lot 6 cartes et enveloppes | 2 couleurs offset | 1000 exemplaires

12 € (prix public conseillé) soit 2 € par carte + enveloppe

Disponibilité : Juin 2022

2 place de la Concorde de Sèvre 44200 Nantes 06 43 67 50 12 contact@trainailleur.fr http://trainailleur.fr siret n° 812 204 774 00010

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