Mais bien sûr, on emmènerait son chien… et puis quelques amis… un peu de famille aussi…
L'album se construit un peu comme un flip-book : au fil des pages, l’île se remplit. Et s’il fallait un peu de tout pour rendre notre monde joli ?
Née en 1979, Alice Brière-Haquet suit des études de lettres avant d’enseigner la littérature et l’histoire de l’art au lycée. Amoureuse des images et des mots, elle se tourne vers l’écriture de livres pour enfants. Contes, romans, poèmes, fictif ou réel, l’essentiel pour elle est que les phrases servent de passerelles entre deux imaginaires. Elle a ainsi écrit plus d’une cinquantaine d’ouvrages.
Csil est illustratrice et graphiste. Elle vit et travaille dans les Ardennes. Elle tisse des formes et des couleurs dans un univers poétique et décalé, où d’étranges personnages se faufilent quelques fois. Elle collabore avec les éditions Frimousse et a illustré un Philonimo aux éditions 3 œil.
Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com
Je n’emmènerais que mon chien.
… et puis quelques amis.
Ceux qui sont gentils.
Il faudrait des garçons et des , des noirs, des blancs, des gris, llesf i
Et bien sûr des animaux aussi des qui courent, nagent, glissent, des qui grognent ou pépient…
Je ne connaitrais pas l’ennui.
Je serais bien.
Mais possible qu’un matin, J’aie envie de partir.
Trouver une île.
Tranquille.
Va chavoir
Alice Brière-Haquet . Csil
Genre : Album
A partir de : 4 ans
Prix : 15,50 €
Format : 21 x 20 cm
40 pages
Sortie : 01 octobre 2021
ISBN : 9782930787732
Les chats sont partout. Ils se glissent dans nos étagères, se couchent sur nos phrases, envahissent nos expressions, ronronnent dans nos mots. Alors pourquoi ce serait eux qui sont tous gris la nuit ?
Et qu’est-ce qu’il y a de mal à être comme chien et chat ? Ce petit livre vient faire ses griffes sur la langue française et ses drôles de manières.
Notre regard sur les animaux évolue… pas nos mots. Cette petite collection entend découdre ces
« prêt-à-penser », par un pas de côté narratif –nous entendrons des voix animales - mais aussi esthétiques avec les gravures de Csil follement élégantes et savamment loufoques.
Née en 1979, Alice Brière-Haquet suit des études de lettres avant d’enseigner la littérature et l’histoire de l’art au lycée. Amoureuse des images et des mots, elle se tourne vers l’écriture de livres pour enfants. Contes, romans, poèmes, fictif ou réel, l’essentiel pour elle est que les phrases servent de passerelles entre deux imaginaires. Elle a ainsi écrit plus d’une cinquantaine d’ouvrages.
Csil est illustratrice et graphiste. Elle vit et travaille dans les Ardennes. Elle tisse des formes et des couleurs dans un univers poétique et décalé, où d’étranges personnages se faufilent quelques fois. Elle collabore avec les éditions Frimousse et a illustré un Philonimo aux éditions 3 œil.
Chez A pas de loups, elle a illustré l’album Sans ailes, sur un texte de Thomas Scotto et La fille qui cherchait ses yeux avec Alex Cousseau.
Un vrai temps de chien
Alice Brière-Haquet . csil
Genre : Album
A partir de : 4 ans
Prix : 15,50 €
Format : 21 x 20 cm
40 pages
Sortie : 01 octobre 2021
ISBN : 9782930787749
Un temps à ne pas mettre un chien dehors ça ressemble à quoi ? Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il grêle, le nôtre promène sa bonne humeur et ses oreilles de page en page, et le texte le suit dans ses aventures météorologiques. Car si le bonheur prend souvent la couleur bleu ciel, et il se marie aussi très bien avec le blanc neige ou le brun boue
Notre regard sur les animaux évolue… pas nos mots. Cette petite collection entend découdre ces « prêt-à-penser », par un pas de côté narratif –nous entendrons des voix animales - mais aussi esthétiques avec les gravures de Csil follement élégantes et savamment loufoques.
Née en 1979, Alice Brière-Hacquet suit des études de lettres avant d’enseigner la littérature et l’histoire de l’art au lycée. Amoureuse des images et des mots, elle se tourne vers l’écriture de livres pour enfants. Contes, romans, poèmes, fictif ou réel, l’essentiel pour elle est que les phrases servent de passerelles entre deux imaginaires. Elle a ainsi écrit plus d’une cinquantaine d’ouvrages.
Csil est illustratrice et graphiste. Elle vit et travaille dans les Ardennes. Elle tisse des formes et des couleurs dans un univers poétique et décalé, où d’étranges personnages se faufilent quelques fois. Elle collabore avec les éditions Frimousse et a illustré un Philonimo aux éditions 3 œil. Chez A pas de loups, elle a illustré l’album Sans ailes, sur un texte de Thomas Scotto et La fille qui cherchait ses yeux avec Alex Cousseau.
Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com
Un vrai temps de chien !
Quand la grêle sans gêne perce cerises et fraises…
Un vrai temps de chien !
Quand la nuit trop glaciale laisse une vitre de verglas…
Un vrai temps de chien !
Franka
Parution janvier 2025
ISBN : 978-2-911917-89-9
21 cm
22 cm
70 pages
Emelie Östergren
Emelie Östergren, née en 1982, est une dessinatrice suédoise, auteure de livres pour enfants, et pour adultes. Elle a étudié à Konstfack, à Stockholm. Ses bandes dessinées, ses livres pour enfants et été publiées en Suède et à l'étranger, notamment dans le magazine américain The Believer.
À l'automne 2023, elle a publié avec Emma Virke un livre d'images unique, Presenten (un « trois livres en un », sur le pouvoir des contes de fées et de l'imagination), qui a été nominé pour le prix August.
Elle est également connue pour ses bandes dessinées Evil Dress et Duke and His Army - A Dream Revisited, publiées chez Sanatorium Press.
En 2023, elle a publié en français Flore & Faune aux éditions Hoochie coochie.
18€ Un livre de jeunesse, mais pas que
C’est l’histoire d’une petite fille qui ne supportait plus d’être considérée comme une enfant.
Elle voulait être une maman avec un vrai bébé, loin des poupées que sa mère lui avait laissées.
Elle savait d’ailleurs très bien comment s’y prendre : Il suffisait d’enterrer ses poupées dans le jardin et attendre la nouvelle pousse...
Mais était-ce vraiment une bonne idée ?
Extraits
Extraits
Mais était-ce vraiment une bonne idée ?
Extraits
Extraits
Extraits
Extraits
Mais ceci est une autre histoire…
Ou plutôt c’est cette histoire, celle de Franka, que nous raconte avec un plaisir partagée Emelie Ötergren…
La petite histoire de Franka
4+
ISBN 978-2-930941-74-5 couverture cartonnée 20 x 27 cm • 40 pages • [17 €]
3 secondes pour plonger
de Jinho JUNG
traduction depuis le coréen : Charlotte Gryson
Illustration : stylo à encre noire (contours), tampons faits de papier (masse des escaliers), ordinateur (mise en couleur)
Thèmes : piscine • détente/amusement • amitié • courage • échec • confiance en soi • masculinité • album coréen • À la piscine, un enfant monte l’escalier qui mène au plongeoir. Perdu dans le labyrinthe de ses pensées, il voit défiler toutes ces matières dans lesquelles il n’excelle vraiment pas : l es mathématiques, le taekwondo… C’est presque la déprime, mais au bout du chemin, deux amis l’attendent… 3, 2, 1…
Ils lui rappellent l’essentiel.
Argumentaire :
• Portrait d’un enfant bien trop conscient de ses défauts, faiblesses, échecs.
• L’escalier, symbole de “l’ascenceur social”, de tout ce qu’il faut maîtriser pour réussir (école, sport…).
• Une histoire de loser qui a tout compris pour être heureux et profiter du temps présent avec ses amis.
• Représentation de la masculinité hors des stéréotypes (puissance, compétition…)
À propos de Jinho JUNG
Étudiant en architecture à la prestigieuse université de Hanyang en Corée, Jinho JUNG a fait ses premiers pas en tant qu’auteur jeunesse en exposant une pile de livres en place et lieu de modèle pour sa thèse de fin d’études. Sa passion pour les livres, fidèles compagnons, vient de ses longs séjours à l’hôpital suite à une brûlure à la main droite à l’âge de deux ans. Dans ses ouvrages les plus personnels, il traite ainsi de thématiques autour de la différence, du handicap, de l’inclusion et du vivre ensemble. L’œil et la main de l’architecte ne sont jamais très loin non plus, Jinho Jung jouant avec les plans et perspectives dans chacune de ses planches. Il dit d'ailleurs qu'un architecte se doit d'avoir du bon sens et de bons yeux. De bons yeux peuvent amener un regard chaleureux sur les petits espaces et les sièges bas. De grands yeux audacieux lisent la société et la ville : ces yeux peuvent lancer des idées surprenantes et fraîches partout où ils vont.
Jinho Jung a notamment créé une « Trilogie architecturale », dont seul un titre a été traduit en français jusqu’à maintenant. Les trois livres présentent chacun un angle de vue original :
► vue en plan descendant avec Regarde en haut ! paru aux éditions Rue du Monde, récompensé à de multiples occasions :
– mention à la Foire du livre de jeunesse de Bologne en 2015 (catégorie Première œuvre).
– sélection IBBY parmi les livres exceptionnels pour enfants handicapés en 2017.
– sélections The White Ravens et Versele en 2018.
► vue transversale/latérale du monde avec The Star and I (Les étoiles et moi).
► perspective avec Wall, récompensé d’une mention à Bologne en 2018 (catégorie Architecture).
Instagram : @jungjingo
Notre catalogue coréen s’agrandit !
À l’eau !
Heejin Park
trad. Charlotte Gryson 02/2024 | 18 €
Un carré
Le crayon Hye-Eun Kim 10/2022 | 18 €
3 secondes pour plonger
Jinho Jung
trad. Charlotte Gryson 01/2024 | 17 €
Somin Ahn
trad. Laëtitia Cordonnier 01/2023 | 14,50 €
J’ai étudié l’architecture à l’Université de Hanyang et je rêvais d’une maison avec une histoire. Maintenant, je construis une maison à histoires dans un livre.
crois ne pas être bon à grand chose.
Tout le monde dit que je suis un peu lent.
(As-tu fini ?) Je mange aussi lentement.
Je
Courir ?
Je n’ai jamais gagné la première place.
(Et c’est un home run !) (On a encore perdu.) Mon équipe favorite de baseball a encore perdu.
Je suis toujours mauvais en maths.
Mais ça n’est pas ce que je veux.
Mon maître de Taekwondo a dit que je peux battre tout le monde avec un Dolyo Tchagui (coup de pied circulaire).
Parce qu’alors quelqu’un serait perdant.
Alors, à la place…
je suis allé plonger.
(un)
(deux)
(trois)
Nous avons seulement besoin de trois secondes (Splaaaaash) pour rire ensemble.
Boum !
Claire Garralon & Anne-Lise Boutin
Genre : Album
A partir de : 5 ans
Prix : 16,50 €
Format : 19x 25cm
40 pages
Sortie : février 2025
ISBN : 9782931273104.
La vie réserve parfois des surprises, petites ou grosses, bonnes ou mauvaises. Comment réagir quand elle nous tombent dessus ? Et si c’est littéralement un éléphant qui vous écrase de tout son poids ?
C’est à ce problème, cet éléphant, que Bob est confronté. Une fois passé la surprise, la sidération et la colère, Bob va tenter de vivre avec. Il essaiera tour à tour de comprendre, de résister ou d’apprivoiser cet éléphant, comme un accident de la vie auquel nous sommes tous et quel que soit notre âge, inévitablement confrontés
Heureusement, Bob est plein ressources et très vite il retrouvera le sourire et son insouciance !
Autrice et illustratrice installée à Toulouse, Claire Garralon réalise son premier album en 2008. Dans ses livres, de manière simple et sensible, elle aborde des sujets aussi variés que la différence, la solitude, l’écologie ou les couleurs et les nombres
Formée à l’école Duperré en Textile, puis aux Arts Décoratifs de Paris, Anne-Lise Boutin a illustré de nombreux livres. Ses illustrations à l’encre, au feutre ou en papiers découpés s’inspirent des Arts Populaires, du Merveilleux et de l’étrange mais se nourrit aussi d’un fort intérêt pour la nature et le vivant en général. Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribution Serendip - Livres • 21 bis, rue A. Géraux 93450 L'Île-St-Denis • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr
5+
ISBN 978-2-930941-73-8 couverture cartonnée
19,5 x 26 cm • 48 pages • [ 14,90 €]
• album • L’histoire transpoilante d’un·e enfant qui se prend une pelle en pleine face.
Fiona Meynier entraîne les jeunes lecteurices dans un voyage à travers l’histoire des engins de terrassement. Son récit explore leur rôle dans la transformation des paysages, depuis les champs de bataille jusqu’aux terres agricoles.
Illustration : feutres, gouache, peinture à l’essuie-tout.
Thèmes : construction • transport/moyens de transport • nature/retour à l’état sauvage • guerre • imagination/fabulation
Argumentaire :
• Robert Louis Stevenson : « L'important, ce n'est pas la destination, mais le voyage en lui-même ».
• Réflexion sur l’évolution des technologies et leurs conséquences parfois inattendues, absurdes et abracadabrantes.
• E xploration des couches d'histoire qui se cachent derrière chaque lieu, chaque technologie.
• Invitation à regarder son environnement, la nature autrement. Tout est curieux quand on fait preuve de curiosité !
Également dans notre catalogue sur les questions de terre, territoires et de retour à la nature :
de la terre dans mes poches
Françoise Lison-Leroy & Matild Gros
06/2021 | 10,50 €
Bulldozer
coll. Combats [02]
Aliénor Debrocq & Évelyne Mary
03/2022 | 13,50 €
sélections :
larmes de rosée
François David & Chloé Pince
03/2023 | 10,90 €
tant qu’on l’aura sous les pieds
coll. Les Randonnées Graphiques [GR01]
Chloé Pince
12/2022 | 19,90 €
► sélection The White Ravens, 2023
Mori
coll. Les Randonnées Graphiques [GR03]
Marie Colot & Noémie Marsily
06/2024 | 24 €
► prix René Fallet jeunesse, 2022-2023
► prix Livres sur Seine, 2022
► prix Prix Bermond-Boquié 2023, Nantes
À propos de Fiona Meynier
Originaire du Vercors, Fiona Meynier a manifesté dès l’âge de sept ans son ambition de devenir illustratrice dans ses carnets Diddl. En 2018, elle concrétise ce rêve en intégrant l’atelier d’illustration d’Anne Quévy à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, où elle développe son art et devient autrice-illustratrice.
Après cinq années à Bruxelles, c’est sous le soleil de Montpellier qu’elle s’établit.
Tandis qu’elle s’adapte aujourd’hui parfaitement à la plage, ses récits et ses illustrations sont profondément influencés par les paysages montagneux de son village natal. S’inspirant de faits réels absurdes et d’anecdotes croustillantes, elle explore avec naïveté des aspects souvent méconnus de la vie quotidienne.
Instagram : @fiomey
Photo: Fiona Meynier
Tout feu tout flamme
Julia Chausson
Genre : Album
A partir de : 5 ans
Prix : 22 €
Format : 19x 29cm
112 pages
Sortie : mars 2025
ISBN : 9782931273111
Ce livre fait le tour des métiers dans toutes leurs diversités. Les métiers des parents, les professionnels que les enfants croisent dans la rue, dans les boutiques, sur les chantiers, dans les champs. Ceux qu’on ne voit pas et les métiers qui font rêver !
Cordonnier, coiffeuse, pompier, docteur, architecte, éleveuse, astronaute, maire ou musicienne… Chacun déclare sa flamme à sa manière.
Imagées, drôles, poétiques, décalées il existe d’étonnantes façons de dire « Je t’aime » !
Depuis leur conception jusqu’à l’impression des gravures sur bois, les livres de Julia Chausson sont ses terrains d’expérimentation. Le matériau des contes fait partie de ses recherches artistiques. Elle vit à Paris et a publié une trentaine de livres, dont une collection de comptines gravées pour les toutpetits. Chez A pas de loups : La clef sous la porte, Le petit chaperon rouge et Les trois petits cochons.
Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com
Diffusion & Distribution Serendip - Livres • 21 bis, rue A. Géraux 93450 L'Île-St-Denis • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr
À la recherche du petit sommeil perdu
Julia Chausson
Genre : Album
A partir de : 3 ans
Prix : 16 €
Format : 24x 20cm
40 pages
Sortie : octobre 2023
ISBN : 9782930787930
Voilà une enquête menée tambour battant parmi les légumes du potager au milieu de la nuit.
À quoi ressemble un petit sommeil ? Où peut-il bien se cacher ? Notre personnage explore avec courage le creux d’une citrouille, grimpe au sommet d’un brocoli, plonge au cœur d’un artichaut
Après de nombreuses aventures, le petit sommeil semble introuvable. L’enquêteur commence à se frotter les yeux, se désole, se fatigue.
L’histoire aborde la peur d’aller dormir avec humour et philosophie. « Petit sommeil, faut-il fermer les yeux pour te trouver ? »
Depuis leur conception jusqu’à l’impression des gravures sur bois, les livres de Julia Chausson sont ses terrains d’expérimentation. Le matériau des contes fait partie de ses recherches artistiques. Elle vit à Paris et a publié une trentaine de livres, dont une collection de comptines gravées pour les tout-petits. Chez A pas de loups : La clef sous la porte, Le petit chaperon rouge et Les trois petits cochons.
Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com
Diffusion & Distribution Serendip - Livres • 21 bis, rue A. Géraux 93450
Déplacements
Elisa Sartori
6+
ISBN 978-2-930941-72-1 couverture cartonnée
die-cut sur la quatrième de couverture 20 x 20 cm • 36 pages • [16,50 €]
• album •
Une jeune femme raconte l’installation, bien avant sa naissance, de sa mère dans une nouvelle ville.
Comment trouver ses marques ?
Comment se créer un chez-soi ?
Comment braver la solitude et le regard de l’autre ?
Comment tisser des liens ?
Slalomant entre passé et présent, cet album graphique et élégant pose la question du foyer et de l’intégration dans toute sa complexité.
Également dans notre catalogue, sur les questions de migration et de solitude :
Allers-Retours
Nina Le Comte
03/2020 | 17 €
► sélection BRAW – Bologna
Amazing Bookshelf, 2024
Comment mettre une baleine dans une valise ? Guridi trad. Anne Casterman
06/2021 | 13,50 €
► Prix du meilleur album jeunesse 2022 - IBBY Belgique
Ö Guridi
10/2023 | 15,50 €
► Prix Pitchou, 2024
À
propos
d’Elisa Sartori
Elisa Sartori est née à Crémone, une petite ville dans le nord de l’Italie, en 1990. Elle a étudié la décoration à l’Académie des Beaux-Arts de Venise avant de venir s’installer en Belgique et d’y poursuivre des études à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles en section illustration sous la direction d’Anne Quévy. Après l’obtention d’un Master à finalité didactique consacré à la formation pédagogique, elle a travaillé comme professeure d’art dans l’enseignement secondaire. En parallèle de sa vie d’autrice, Elisa Sartori poursuit une carrière dans le domaine du street-art avec le collectif 10eme ARTE.
Elisa Sartori a reçu le Prix de la première œuvre en littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2021 pour Je connais peu de mots Toujours chez CotCotCot, elle a aussi publié À hauteur d’enfant (septembre 2023) en collaboration avec Almudena Pano (avec qui elle forme le collectif 10eme ARTE) sur un texte de Lisette Lombé, puis L’art de ne pas lire (janvier 2024) dans la collection Les baladeurs.
Instagram : @elisa.sartori.autrice
Photo: Francesco Agnelli
une fenêtre dans le carton de couverture laisse apparaître son amie sur un polaroïd, une fois le livre fermé.
Mmmh ! As-tu senti cette odeur ? C’est celle d’une fleur ! Elle est petite, elle est discrète et a pour nom une couleur. C’est la violette ! Tapote ses graines pour les ouvrir et aide les insectes à les répandre dans le jardin. Bouge les pages du livre pour faire voler le papillon qui a emprunté son nom. Les fleurs de violettes font de délicieux bonbons. Tu pourrais en préparer ?
Avec poésie, Clémence Sabbagh nous propose de s’arrêter un instant pour sentir une fleur, l’observer et la découvir. Et quand on y regarde de plus près, il y a un formidable bourdonnement de vie tout autour. Laura Kientzler accompagne cette exploration florale de ses douces et joyeuses illustrations. Ce sixième tome de la série Couleurs jardin aborde un nouvel aspect de la nature : la vie d’une fleur et de son écosystème. Et pour poursuivre la découverte, une activité adaptée aux tout-petits est proposée en fin d’ouvrage.
Couleur jardin, une série qui célèbre la biodiversité au jardin sous toutes ses couleurs.
Clémence Sabbagh, autrice toulousaine
Bibliographie sélective :
Les Grrr éd. le diplodocus
La grande course des Jean éd. les fourmis rouges
La surprise du chef éd. Palomita
Laura Kientzler, illustratrice strasbourgeoise
Émile et Felix éd. Cépages
Diffusion & Distribution
Couverture temporaire
et scan temporaire
Graphisme
Ce sont des graines !
La violette veut les faire voyager loin d’ici.
pourra les transporter ?
Croquis avec palette de couleurs
La voici devenue
Petite Violette !
Mais quel drôle de nom pour un papillon !
Il le doit à la jolie plante qui l’a accueilli : la violette lui a servi d’hôtel, de restaurant, et même de nurserie !
Bouge les pages du livre pour le faire voler.
Retrouvez les autres tomes de la série Couleurs jardin
Sortie le 5 mars 2021
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Teresa Arroyo Corcobado
Sortie le 3 septembre 2021
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Flora Descamps
Sortie le 3 octobre 2023
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Magali Dulain
Sortie le 7 mai 2021
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Margaux Grappe
Sortie le 5 mai 2023
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Élo
Qui de la fourmi , du papillon ou du méloé violet
Tadaaaam
17 x 17 cm
32 pages
ISBN 979-10-94908-21-1
11,90€
À partir de 1 an
Sortie prévue le 5 mars
Thèmes : oiseau, nature, activité
Bleu jardin
Clémence Sabbagh, Teresa Arroyo Corcobado
« Elle vole, elle vole la mésange, la mésange au chapeau bleu.
Cherche-la dans le jardin ou le ciel bleu ! »
En décrivant la vie des mésanges bleues, cet imagier ludique et intéractif accompagnera les plus jeunes enfants dans la découverte de la nature. Chercher sa cachette dans le jardin ou suivre son vol dans le ciel… compter ses œufs puis aider les oisillons à appeler leurs parents... Clémence Sabbagh nous offre de jolies petites poésies qui invitent à l’initative et nous rapprochent de cet animal si familier et pourtant pas si facile à approcher.
Ce premier tome de la trilogie Couleurs jardin est sublimement illustré par Teresa Arroyo Corcobado dans un ballet de couleurs qui va tour à tour cacher ou dévoiler la nature, comme une mésange qui saute de branche en branche.
Clémence Sabbagh, autrice toulousaine
Bibliographie sélective :
Les Grrr (2018), le diplodocus
Bonjour le monde (2019), maison Eliza
Teresa Arroyo Corcobado, illustratrice espagnole
Bibliographie : Lola sur le rivage (2018), Versant sud
3, 2, 1 : allons au jardin cueillir des raisins, et au potager, ramasser des fruits et des légumes pour le déjeuner.
À la faveur d’une balade au jardin, cet imagier ludique et interactif accompagne les plus jeunes enfants dans la découverte de la nature. Retrouve le trèfle à quatre feuilles, secoue le livre pour faire tomber les pommes et attention aux orties : elles piquent !
Clémence Sabbagh nous offre une promenade poétique qui invite à l’initiative et à la découverte de tout ce qui est vert dans la nature. Ce troisième tome de la trilogie Couleurs jardin nous plonge dans l’univers spontané tout en nuances de vert de Flora Descamps.
Et pour poursuivre la découverte, une recette adaptée aux tout-petits est proposée en fin d’ouvrage.
Du livre à l’assiette, en passant par le jardin, Couleurs jardin est une trilogie à croquer.
Clémence Sabbagh, autrice toulousaine
Bibliographie sélective : Les Grrr (2018), le diplodocus
Bonjour le monde (2019), maison Eliza
La grande course des Jean (2020), les fourmis rouges
Flora Descamps, illustratrice montpelliéraine
Vert jardin est son premier livre
le diplodocus 94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr
Retrouvez les deux autres tomes de la trilogie Couleurs
Sortie le 5 mars
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Teresa Arroyo Corcobado
jardin
Sortie le 7 mai
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Margaux Grappe
17 x 17 cm
32 pages
ISBN 979-10-94908-22-8
11,90€
À partir de 1 an
Sortie prévue le 7 mai
Thèmes : tomate, nature, activité
Rouge jardin
Clémence Sabbagh, Margaux Grappe
Oups ! La rondelle de tomate est tombée par terre. Recouvre-la d’un peu de terre et découvre ce qu’il va se passer…
En décrivant le cycle de vie de la tomate, cet imagier ludique et interactif accompagne les plus jeunes enfants dans la découverte de la nature.
Aide la pluie à tomber en tapotant, cherche les pucerons pour la coccinelle ou suit les rayons du soleil pour qu’ils arrivent jusqu’au fruit.
Clémence Sabbagh nous offre une poésie vivante qui invite à l’initiative et nous rapproche de ce végétal si familier.
Après Bleu jardin, illustré par Teresa Arroyo Corcobado, le deuxième tome de la trilogie
Couleurs jardin est illustré tout en délicatesse et simplicité par Margaux Grappe.
Et pour poursuivre la découverte, une recette adaptée aux tout-petits est proposée en fin d’ouvrage.
Du livre à l’assiette, en passant par le jardin, Couleurs jardin est une trilogie à croquer.
le diplodocus
94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr
floriane@le-diplodocus.fr
Clémence Sabbagh, autrice toulousaine
Bibliographie sélective : Les Grrr (2018), le diplodocus
Bonjour le monde (2019), maison Eliza
La grande course des Jean (2020), les fourmis rouges
Margaux Grappe, illustratrice bisontine
Bibliographie :
Pour être un bon gros méchant loup (2019), Voce verso Bonjour le monde (2019), maison Eliza
Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris
Retrouvez les deux autres tomes de la trilogie Couleurs jardin
Sortie le 5 mars
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Teresa Arroyo Corcobado
Sortie le 24 août
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Flora Descamps
couvtemporaire
17 x 17 cm
32 pages
ISBN 979-10-94908-33-4
12,50€
À partir de 2 ans
Sortie prévue le 5 mai
Thèmes : terre, taupe, ver de terre, caca, nature
Monsieur… dame.
e-Monsieur. Il e
Brun jardin
Clémence Sabbagh & Élo
Brun jardin, quatrième tome de la série Couleurs jardin, est centré sur ce qui est marron dans la nature et plus particulièrement sur ce qui se passe sur et sous la terre.
Encore une fois les enfants vont devoir chercher, suivre du doigt, compter, etc. Et cette fois-ci nous allons suivre un ver de terre dans une aventure mouvementée. Parmi toutes les crottes devinez laquelle n’appartient pas au chien, mais plutôt au ver de terre ! Aidez le lombric à échapper au hérisson. Découvrez où vivent les fourmis et attention à la pluie qui remplit les galeries souterraines ! Mais surtout, surtout... attention à la taupe ! -
cité par Elo.
Un imagier ludique et interactif qui accompagnera les plus jeunes enfants dans la découverte d’un nouvel aspect de la nature.
Clémence Sabbagh, autrice
Bibliographie sélective :
Une histoire de regards (2022), le diplodocus
Poulette (2022), les fourmis rouges
Les Grrr en vacances (2021), le diplodocus
le diplodocus
14 rue du docteur Rocheblave
30260 Quissac
www.le-diplodocus.fr
floriane@le-diplodocus.fr
06 88 30 62 02
Élo, illustratrice
Bibliographie sélective :
Contes culottés (2022), les 400 coups
Mon petit imagier Chaud (2022), Sarbacane
Mon petit imagier Chaud (2022), Sarbacane
Diffusion & Distribution
Serendip-livres
21 bis rue Arnold Géraux
93450 L’île St Denis
01 40 38 18 14
gencod dilicom : 3019000119404
As-tu vu mon chien ?
Il adore se cacher dans le jardin
Peux-tu m’aider à le trouver ?
Illustrations temporaires - chemin de fer
Ho hisse….
Petit Ver avance sur le sol : il se plie et se déplie façon accordéon.
Petit Ver a faim ! Montre-lui le chemin pour arriver jusqu’aux feuilles mortes.
Appelle-le :
Jean-Henri ! viens ici !
Brun jardin
MIAM !
Petit Ver va les grignoter.
Mais… il va devoir partager. Quel monde ici !
Hello l’escargot, salut les cloportes.
Oh, un mille-pattes !
En a-t-il vraiment mille ??
Compte-les pour le savoir !
Illustrations temporaires - chemin de fer
SIP
Mmmh… elle veut le gober tout cru.
La grive a vu le Petit Ver tout nu.
Vite vite, v ite ! Avectondoigt, suis-lesous la terre.
Nouveauté mai 2023 j j’’aai s i ui i vi le e t tracé é maiis tu u ux x le e ç e m modifier pour pour que ça coolllle m avec e texte
j’ai suivi le tracé mais tu peux le modifier pour pour que ça colle mieux avec le texte
PLIC PLOC
La pluie mouille la terre
PLIC PLOC
elle remplit les galeries.
Mais Petit Ver ne sait pas nager. Il doit sortir d’ici !
Aide-le à trouver le chemin le plus court jusqu’au jardin.
Juste à temps !
C’est le hérisson venu pique-niquer au potager. Montre-lui les bêtes qui s’y sont cachées…
Nouveauté avril 2023
Hélas, la taupe l’a entendu, elle aussi…
Et d’un terrible
le taille en pièce
et l’englouti aussi sec.
Tu as peut-être trouvé des coquilles d’escargots vides en te promenant dans la nature.
Il te faut: des coquilles d’escargots vides du terreau de la mousse des graines (lentilles, courges, petits pois…) un vaporisateur
1. Lave délicatement les coquilles.
2. Remplis-les de terreau.
3. Ajoute une graine dans chaque coquille.
4. Recouvre d’un peu de mousse. Tasse légèrement et vaporise quelques gouttes.
Récupère-les pour créer : ? et un jardin miniature !
5. Dispose les coquilles sur une coupelle près d’une fenêtre : pour germer les graines ont besoin de chaleur et de lumière !
6. Sois patient ! Reviens chaque jour observer tes escargots. N’oublie pas de les humidifer légèrement.
7. Surprise ! Les premières pousses apparaissent au bout de quelques jours.
Tu n’as pas trouvé de coquilles d’escargots vides ?
Quel est ce gourmand qui a dévoré les kakis et les carottes ? Regarde, il a laissé ses empreintes dans la terre. Suis ses traces avec les doigts, cherche et trouve les restes de son repas. Le voici ! Tu l’as vu ? C’est l’écureuil. Suis-le jusqu’à son nid. Tu peux l’aider à faire sa toilette matinale et à enfouir ses provisions dans la terre.
À travers une enquête interactive, Clémence Sabbagh fait découvrir aux enfants cet animal discret et si mignon. Ils pourront aussi jouer avec les plantes et animaux oranges au jardin, apprendre leurs noms et reconnaître leurs cris. Ce cinquième tome de la série Couleurs jardin aborde un nouvel aspect de la nature : la vie d’un petit mammifère. Et pour poursuivre la découverte, une activité adaptée aux tout-petits est proposée en fin d’ouvrage.
Couleur jardin, une série qui célèbre la biodiversité au jardin sous toutes ses couleurs.
Clémence Sabbagh, autrice toulousaine
Bibliographie sélective :
Les Grrr éd. le diplodocus
Bonjour le monde éd. maison Eliza
La grande course des Jean éd. les fourmis rouges
Magali Dulain, illustratrice lilloise
La belle échappée éd. le diplodocus
Où tu lis toi ? éd. Didier jeunesse
Louise éd. L’étagère du bas
Scans temporaires sans texte. La police et le graphisme seront identiques aux précedents tomes
Retrouvez les autres tomes de la série Couleurs jardin
Sortie le 5 mars 2021
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Teresa Arroyo Corcobado
Sortie le 3 septembre 2021
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Flora Descamps
Sortie le 7 mai 2021
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Margaux Grappe
Sortie le 5 mai 2023
Texte Clémence Sabbagh
Illustration
Élo
Anne Crausaz
L’Imagier des sens
Écrit et illustré par Anne Crausaz, autrice
lausannoise, L’Imagier des sens aborde les quatre éléments à partir des cinq sens. S’inspirant de la nature qui l’entoure, l’illustratrice revient dans ce livre au dessin à la main pour aller au plus près des sensations, à l’essentiel.
Entre incendies, inondations, avalanches, tempêtes et glissements de terrain, les quatre éléments sont de plus en plus présents dans l’actualité. Ils nous émerveillent, souvent nous dépassent et parfois nous emportent. Ils sont appréhendés au quotidien par l’enfant depuis tout petit. On apprend d’abord à les nommer. Très présents dans les premiers apprentissages, ils deviennent peu à peu tellement inhérents à nos expériences que nous n’y prêtons plus vraiment attention. Il semble pourtant plus important que jamais de les garder en émoi et de réapprendre à vivre avec – et pas contre – les éléments.
Dans ce livre d’images, Anne Crausaz propose d’associer poétiquement chaque élément à un sens: sentir le feu, le voir, le toucher, l’entendre et le goûter, sentir l’eau, la voir, la toucher, l’entendre et la goûter... Cinq sens multipliés par quatre éléments: vingt doubles-pages classées par chapitres.
Le terrain d’expérimentation et d’inspiration d’Anne Crausaz est la nature qui l’entoure. La visée de cet album n’est pas didactique, il ne cherche pas non plus à apporter une réponse scientifique. Il est imaginé comme une invitation à la curiosité, et à l’observation. Le choix de travailler à la main permettra à l’auteure, habituée des images numériques dans ses albums jeunesse précédents, de toucher au plus près les sensations en allant à l’essentiel, tant au niveau des images que du texte. Sentir la gouache, l’eau, le papier, les entendre et les toucher... dans une recherche visuelle au service de l’histoire, car il s’agit avant tout d’un livre destiné aux enfants.
En librairie en Suisse le 6 septembre 2022, en France/Belgique le 4 octobre 2022
FORMAT 27 x 19 cm, 56 pages
ISBN 978-2-9701571-0-6
CHF 24.- / € 18.-
GENRE
album jeunesse
SUJETS ABORDÉS
Les cinq sens, environnement, eau, feu, terre, air
ANNE CRAUSAZ – L’IMAGIER DES SENS
Anne Crausaz est née en 1970 à Lausanne. Diplômée en design graphique de l’École cantonale d’art de Lausanne, elle exerce cette profession pendant quinze ans. Son premier livre pour enfants, Raymond rêve, est publié aux éditions MeMo en 2007 et remporte le Prix Sorcières en 2009. De nombreux autres ont suivi, dont J’ai grandi ici (2008), Bon voyage petite goutte (2010), L’oiseau sur la branche (2014), Quel est ce légume ? (2019) et, tout récemment, Une nuit au jardin (2021), tous aux éditions MeMo. En Suisse romande, c’est elle qui réalise chaque année depuis 2013 l’affiche ludique et colorée du Samedi des Bibliothèques.
Anne Crausaz
L’Imagier des sens
askip est une nouvelle maison d’édition de livres jeunesse à Lausanne, faisant la part belle aux auteurs·trice·s et illustrateurs·trice·s de Suisse romande.
askip c’est des livres prêts à être racontés, regardés, manipulés par de grandes et petites mains, parfois pleines de chocolat. Ils abritent des histoires pour rêver, rigoler, aimer, se fâcher, pour s’endormir ou se réveiller.
Au début d’askip, il y a Hélène et Stéphanie, qui se connaissent depuis longtemps. Parfois elles travaillent ensemble à fabriquer des livres avec des enfants, dans des écoles. Hélène rencontre Julia autour d’un ou plusieurs projets. De livre(s), évidemment. De livre(s) pour les enfants, plus précisément. Hélène, Stéphanie et Julia décident de travailler ensemble, toutes les trois, pour faire tout ça et plein d’autres choses, mais surtout des livres pour les enfants.
Julia Jobin (Sørensen) est une artiste et auteure suisse. Diplômée de la HEAD en 2005, elle développe un travail d’écriture souvent fragmentaire publié notamment aux éditions des sauvages et chez art&fiction, participe à des expositions avec des propositions souvent liées au texte et à l’écriture. Elle est membre du comité éditorial d’art&fiction depuis 2013, et de la revue L’Ours Blanc depuis 2021.
Hélène Montero est relieuse indépendante diplômée de La Cambre (Bruxelles), Elle éveloppe son activité autour de projets de livres pour artistes, de l’unique à la petite série, du concept à la réalisation. Intervenante en école et notamment en école d’art, elle accorde une place importante à la transmission du savoir et des techniques.
Stéphanie Tschopp est graphiste indépendante, diplômée de la HEAD (Genève) et risographe. Sous le nom de madame pastèque, elle propose un graphisme coloré à la typographie soignée. Elle travaille au sein de L-Imprimerie, collectif d’artistes lausannois es, et a obtenu une médaille de bronze au Deutscher Fotobuchpreis 2020 pour la mise en page d’un ouvrage sur la grève féministe.
L’imagier
Sentir dans l’air
l’odeur des vacances
Le toucher
et deviner d’où il vient et où il va...
Et grimper jusqu’à la cime pour le goûter.
et imaginer...
L’entendre se faufiler
dans les herbes
(quelquefois, pas toujours...)
des sens
Le regarder déplacer les nuages
Olga de Dios
Album illustré
Collection Jeunesse
à partir de 4 ans
24 x 22 cm
36 pages
Prix public TTC : 14,00 €
ISBN : 978-2-919523-13-9
Auteure-Illustratrice
Le ciel, les arbres, les maisons, les habitants…
Oui, vous avez bien lu : tout, tout est absolument tout blanc. Et lui, il rêve d’un monde différent, un endroit où vivre et rire.
Un jour, il se décide : il part à la recherche de cet endroit !
Monstre Rose symbolise la différence dans tout ce qu’elle peut avoir de douloureux quand on ne trouve pas sa place dans le monde. Confronté à un monde complètement monochrome, Monstre Rose pourrait se fondre dans le moule, mais il n’y arrive pas. Il trouve le courage de tout quitter dans l’espoir de trouver un endroit où il pourrait être lui-même.
Après une longue quête, il trouve un monde coloré où chaque habitant est différent, où il est naturel d’être soi-même sans se préoccuper du regard des autres. Il n’a pas à s’adapter, puisque chacun façonne le monde à sa façon. Il décide de rester et espère y accueillir un jour ses premiers camarades de jeux, issus du monde blanc.
Née en 1979 en Espagne, Olga de Dios a étudié l’illustration à l’École d’art Artediez à Madrid.
Elle travaille dans le secteur de la conception graphique et de l’illustration depuis 2006.
Ses créations convergent principalement vers la transmission de valeurs de solidarité, d’égalité des sexes, de respect de l’environnement.
Elle promeut aussi une consommation responsable et la transmission de la culture libre.
Pour suivre son actualité : https://olgadedios.es/
noter
• Traduction de l’espagnol (Apila Ediciones)
• Imprimé en Aveyron sur du papier issu de forêts durablement gérées et avec des encres végétales
• Monstre Rose a reçu le Golden Pinwheel Award, dans la catégorie du meilleur album illustré international dans la Shanghai Children’s Book Fair 2013 Mots-clefs : différence, grandir, estime de soi
20 x 23 cm
40 pages
ISBN 979-10-94908-38-9
13,90€
À partir de 4 ans
Sortie prévue le 02 novembre
Thèmes : Noël, optimisme, bêtises, cuisine
le diplodocus
Les Grrr fêtent Noël
Clémence Sabbagh & Agathe Moreau
Ils sont plus râleurs que jamais et ils sont de retour pour fêter Noël en famille. Comme d’habitude ça ne va pas être un cadeau : entre le voyage, la nuit en dortoir et le partage des taches, les Grrr ne vont pas se gêner pour se plaindre. Mais un événement extraordinaire va bousculer leurs habitudes ronchonnes : le Père Noël a décidé de se mettre en grève.
Portés par le trait dynamique et expressif d’Agathe Moreau, les personnages toujours aussi rigolos de Clémence Sabbagh caricaturent avec humour notre mauvaise humeur face aux petits tracas des fêtes de famille.
Un malicieux conte de Noël qui nous rappelle de prendre la vie du bon côté !
Les Grrr fêtent Noël fait partie de la série des Grrr avec :
- Les Grrr, sorti en octobre 2018, sélectionné au prix
Atout lire 2019-2020 et présélectionné pour le prix des Incorruptibles 2020-2021.
- et Les Grrr en vacances, sorti en juin 2021 qui a reçu le prix jeunesse du livre d’hiver 2022
14 rue du Dr Rocheblave 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr floriane@le-diplodocus.fr
06 88 30 62 02
Clémence Sabbagh, autrice toulousaine
Bibliographie sélective : chez le diplodocus : Une histoire de regards 2022, Les Grrr 2018, Les Grrr en vacances 2021, Série Couleurs Jardin chez maison Eliza : Bonjour le monde 2019 chez les fourmis rouges : La grande course des Jean 2020
Agathe Moreau, illustratrice toulousaine
Bibliographie sélective : Tiluron et la pêche à la lune 2019, L’atelier du poisson soluble Les aventuriers du jardin bio 2019, Plume de carotte
Diffusion & Distribution
Serendip-livres 21 bis rue Arnold Géraux 93450 L’île St Denis 01 40 38 18 14 gencod dilicom : 3019000119404
Cette année, comme chaque année, la Grrrande tribu se retrouve au complet pour fêter Noël.
Enfin, les voici installés. Les préparatifs de Noël peuvent commencer ! Certains s’occupent des repas…
Alors, ça y est ? Vous avez des idées ?
Il y a des monstres dans ma chambre
Fanny Pageaud
Genre : Album
A partir de 4 ans
Prix : 19 €
Format : 18x 20cm
60 pages
Sortie : septembre 2023
ISBN : 9782930787923
Un livre mystérieux sur la peur du noir. Bizarrement, les pages sont blanches Mais ne vous fiez pas aux apparences, l’album joue avec la transparence ! Des monstres se cachent dans les pages et n’apparaissent en ombres que lorsque de la lumière traverse le papier. Comme ces monstres ont peur de la lumière, il faut se mettre dans le noir pour les mettre à l’aise. Pendant la lecture, fais passer la lumière de ta lampe derrière les pages, ils ne se rendront pas compte que tu les observes ! En refermant ce livre, ils seront tous piégés et tu pourras dormir tranquillement.
Fanny Pageaud taille ses crayons dans la ville rose, parallèlement à son activité d’illustratrice, elle mène un travail d’artiste du livre, concevant des objets éditoriaux inédits. Son Musée des museaux amusants a reçu le Prix socière en 2019. Elle vient de publier Dessus Dessous Devant Dedans aux éditions Des grandes personnes. Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribution Serendip - Livres • 21 bis, rue A. Géraux 93450 L'Île-St-Denis • + 33 (0)
Des monstres se cachent
dans les pages de ce livre.
Pour les faire apparaître, munis-toi d’une lampe !
Comme ces monstres ont peur de la lumière, il faut se mettre dans le noir pour les mettre à l’aise.
Pendant la lecture, fais passer la lumière de ta lampe derrière les pages, ils ne se rendront pas compte que tu les observes !
En refermant ce livre, ils seront tous piégés et tu pourras dormir tranquillement.
ISBN 978-2-930787-92-3 19€
y a des monstres chambre dans ma
y a des monstres dans ma
Il
y a des
monstres
Personne ne me croit, parce que personne ne les voit.
dans ma chambre.
Ils sont pourtant là, tout près...
Ils se cachent...
Je sens leur présence.
La forêt de travers
Marie Colot et Françoise Rogier
Genre : Album
A partir de : 4 ans
Prix : 16,50 €
Format : 23 x 30 cm
40 pages
Sortie : 05 février 2021
Il était une forêt où tout allait à l’envers, où les histoires que l’on connait se passaient de travers.
Dans cette forêt de plus de mille ans, la Belle au bois dormant restait éveillée tout le temps. Le chasseur et le loup montaient ensemble des mauvais coups tandis que les trois petits cochons étaient tout maigrichons.
Tous vivaient en parfaite harmonie jusqu’au jour où l’inspecteur des histoires parfaites débarqua avec sa horde de contrôleurs pour rectifier toutes les erreurs
Enseignante de formation, Marie Colot publie en 2012 son premier roman, sélectionné pour plusieurs prix des lecteurs jeunesse. Depuis, elle écrit avec un plaisir renouvelé pour les adolescents et les plus jeunes. Mamie, ça suffit était son premier album jeunesse, elle vit en Belgique
Françoise Rogier a suivi des études de Communication graphique à l’ENSAV de la Cambre. En tant qu’autrice-illustratrice, elle publié Les contes de A à Z, Un tour de cochons (sélection prix Versele 2016), Rose cochon, Picoti… Tous partis ? La bonne place et Mamie ça suffit chez A pas de loups. Elle vit à Bruxelles.
Thomas Grand
Le vieux qui aplatissait les enfants
Dans une maison au milieu des bois, vit un vieil homme reclus qui malgré ses efforts n’a su trouver une place parmi ses semblables. Il s’est construit un univers protégé, où il entreprend tant bien que mal d’en découdre avec les normes : les enfants et les animaux sont ses amis, il décide donc de les aplatir et de les conserver dans un étrange herbier, pensant les mettre ainsi à l’abri de la cruauté du monde extérieur.
Jusqu’à ce jour de beau temps où, sortie de nulle part, une petite fille aussi curieuse qu’intrépide vient bousculer ses convictions et son quotidien.
Cet album est le premier livre pour enfants de l’illustrateur genevois Thomas Grand, présenté à l’état de projet lors d’une exposition collective du Bolo Klub à la Villa Bernasconi en janvier 2022. Pour ses dessins, il a développé un mélange de techniques en utilisant de l’aquarelle, de l’acrylique, de l’encre et du crayon de couleur.
Racontée du point de vue décalé d’un vieil homme effrayant, grincheux, tendre et attendrissant tout à la fois, l’histoire aborde avec légèreté le sentiment de solitude et la tentative de comprendre comment fonctionne cette chose étrange qu’est l’amitié. Avec humour et douceur, Thomas Grand rend hommage aux auteur·e·s qui ont influencé de près ou de loin son approche du dessin et de la narration pour un jeune public.
« Au fond de la forêt, au moins je suis en paix. Pas de klaxon. Pas de tromblon. Pas d’escarmouche ou de gens louches. »
En librairie en Suisse, France et Belgique le 3 octobre 2023
« Au fond de la forêt, au moins je suis en paix. Pas de klaxon. Pas de tromblon.
Pas d’escarmouche ou de gens louches. »
Thomas Grand est graphiste et musicien. Formé à l’École supérieure des arts décoratifs de Genève, il fonde son propre atelier en 2003 dans cette même ville. Il réalise de nombreuses affiches de spectacles, des illustrations, mais aussi de la signalétique et de l’habillage d’exposition pour différents musées genevois.
En 2016, il approfondit sa formation en illustration à la School of Visual Art de New York. Inspiré par la naissance de sa fille, il se lance dans un projet de livre jeunesse qui a été sélectionné pour le projet de mentorat du Bolo Klub en 2020 – 2021. Les influences qu’il invoque dans son travail sont, entre autres, Quentin Blake, Sempé ou encore Tomi Ungerer.
THOMAS GRAND – LE VIEUX QUI
THOMAS GRAND – LE VIEUX QUI APLATISSAIT LES
THOMAS
–
Les trois petits cochons
Julia Chausson
Genre : Album
A partir de : 3 ans
Prix : 16 €
Format : 23x 30cm
32 pages
Sortie : 05 novembre 2021
ISBN : 9782930787756
Dans cette version peu connue et rarement éditée, on savoure la ruse du plus petit qui sait déjouer la gourmandise du loup. A les voir vivre côte à côte, le lecteur frissonne. Pourtant c’est bien le Petit Cochon qui mène la danse et tient le loup par le bout du nez. Voilà un loup tour à tour suppliant, menaçant, intimidé et même obéissant.
Un conte au suspens haletant, tendu par des dialogues et des situations comiques.
Depuis leur conception jusqu’à l’impression des gravures sur bois, les livres de Julia Chausson sont ses terrains d’expérimentation. Le matériau des contes fait partie de ses recherches artistiques. Elle vit à Paris et a publié une trentaine de livres chez divers éditeurs, dont une collection de comptines gravées pour les tout petits (Rue du monde). Chez A pas de loups : La clef sous la porte et Le petit chaperon rouge Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribution Serendip - Livres • 21 bis, rue A. Géraux 93450 L'Île-St-Denis • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr
Les contes de A à Z
Françoise Rogier
Genre : Album
A partir de : 5 ans
Prix : 17 €
Format : 23 x 33 cm
40 pages
Sortie : mai 2014
ISBN : 9782930787039
Un abécédaire réjouissant où l’on retrouvera les personnages d’une douzaine de contes ainsi que des extraits.
Françoise Rogier nous replonge dans l’atmosphère sombre et cruelle des Contes en utilisant la technique de la carte à gratter en référence aux gravures de Gustave Doré. La lettre A commence avec l’âne de Peau d’âne, puis B comme bottes de sept lieues, P comme Petit Poucet, O comme ogre, I comme Il était une fois...
Françoise Rogier a suivi des études de Communication graphique à l’ENSAV de la Cambre. En tant qu’autrice-illustratrice, elle publié Les contes de A à Z, Un tour de cochons (sélection prix Versele 2016), Rose cochon, Picoti… Tous partis ? Mamie ça suffit et La forêt de travers chez A pas de loups. Elle vit à Bruxelles.
Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribution Serendip Livres • 21 bis, rue A. Géraux 93450 L'Île-St-Denis • www.serendip-livres.fr
Il était tout petit, et quand il vint au monde, il n’était guère plus gros que le pouce, ce qui fit qu’on l’appela le petit Poucet
Le petit chaperon rouge
Julia Chausson
Genre : Album
A partir de : 7 ans
Prix : 15 €
Format : 18,5 x 1_,5cm
40 pages
Sortie : 5 octobre 2019
ISBN : 9782930787572
Depuis leur conception jusqu’à l’impression des gravures sur bois, les livres de Julia Chausson sont ses terrains d’expérimentation. Le matériau des contes fait partie de ses recherches artistiques. Elle a publié une trentaine de livres chez divers éditeurs, dont Petits (Rue du monde, 2009), Le poisson rouge de Matisse (Hélium/Palette), Boucle d’or (Actes sud), La pluie est amoureuse du ruisseau (Rue du monde), ainsi qu’une collection de comptines gravées pour les tout petits (Rue du monde). Chez A pas de loups, elle a déjà sorti La clef sous la porte, aussi inspiré de l’univers des contes. Elle vit à Paris.
Vous connaissez sûrement le Petit Chaperon Rouge des frères Grimm. Mais connaissez-vous cette version orale nivernaise pleine d’expression surannées, de patois et d’images sauvages ? Julia Chausson se réapproprie ce joyau brut et l’illustre. Ses magnifiques gravures noires et rouges plongent le lecteur dans une atmosphère féroce et inquiétante. Entrez donc dans la forêt : vous n’avez jamais vu le Petit Chaperon comme ça !
13 petites annonces, un trousseau de clés et la visite peut commencer !
A"partir"de"5"ans
18"x"18"cm"–"32"pages"
23"avril"2018"""""""14"€"
La#clé#sous#la#porte
Julia Chausson
Les sept nains déménagent, l’Ogre met la clé sous la porte, Barbe
Bleue quitte le quartier…
Des enquêtes à mener pour retrouver les contes classiques qui se cachent derrière les maisons.
Un texte sous forme de petites annonces, les magnifiques gravures de Julia Chausson, voilà le lecteur plongé dans l’atmosphère des contes ! Grâce aux deux rabats, l’un avec les clés et l’autre avec les habitants, il va pouvoir mener l’enquête : quels sont les propriétaires de ces demeures ?
En dernière page on retrouve les 13 contes classiques.
L’autrice/illustratrice : Diplômée de scénographie à l’Ecole des arts décoratifs de Paris puis formée à la gravure, Julia Chausson vit à Paris et travaille à Pantin.
Depuis plusieurs années, elle explore l'objet livre sous toutes ses formes ; pratique qui lui apporte une grande liberté de création. Depuis la conception jusqu’à l’impression des gravures sur bois, ses livres d’artiste sont des terrains d’expérimentation et l’empreinte de sa personnalité. Le matériau des contes fait partie de ses recherches artistiques. Elle a publié une trentaine de livres chez divers éditeurs, dont Petits (Rue du monde, 2009), Le poisson rouge de Matisse (Hélium/Palette), Boucle d’or (Actes sud) et La pluie est amoureuse du ruisseau (Rue du monde). Ainsi qu’une collection de comptines gravées pour les tout petits (Rue du monde).
Dédée : Dédée est SDF depuis plusieurs années. A soixante-dix ans passés, elle a choisi de vivre dans la rue avec, pour seul lien avec sa vie d’avant, un petit rosier blanc…
Un jardin pour maman : Ariel, l’artiste jardinier, n’a paré son merveilleux jardin d’aucune fleur bleue. Cette omission volontaire, signature d’une douloureuse enfance, ne passe pas inaperçue…
POINTS FORTS
2 textes qui ont pour point commun LA NATURE, LE JARDIN, LES FLEURS, comme échappatoire et refuge de 2 situations douloureuses de la vie, pour cultiver l’espoir d’une sérénité. 2 textes qui parlent de la vie, avec ce qu'elle a de sombre et de lumineux
Des images réalisées en collage pour développer l’accès à l’imaginaire
Claire BEUVE : Son 1er ouvrage édité. Connue pour son blog littéraire clarasurlalune. Passionnée de littérature jeunesse, depuis toute petite, elle baigne dans les livres. (Un certain lapin blanc et la fée Clochette sont ses meilleurs amis). Orthophoniste, au quotidien, elle essaie de réconcilier petits et grands avec la lecture. Un jour l'envie d'écrire est arrivée dans sa vie. Ecrire pour parler de ce qui l'émeut, la choque, la met en joie. Elle arrose soigneusement ses petites graines idées pour qu'elles se fraient un chemin vers ses nombreux carnets, puis vers des lecteurs.
Tildé BARBEY (Mathilde Barbey) faisait des livres d'artistes, mais ça c'était avant. Avec le Club Superflux, elle construit des trucs qui tournent, flottent, projettent, racontent des histoires abracadabrantesques. Elle avait envie de dessiner depuis belle lurette et maintenant c'est chose faite ! Jeune talent passée par l’Ecole Supérieur d’Art de Lorraine (site d’Epinal), elle vit maintenant à Strasbourg multipliant les projets artistiques. C’est sa 3ème édition aux EDPP.
Collection FAIRE HUMANITE
NOTE D’INTENTION DE L’AUTRICE :
Un jardin pour Maman
Les violences conjugales sont un fléau silencieux. Leur impact peut avoir des résonances longtemps après être sorti de cet enfer. J'ai souhaité donner la parole à un jeune artiste jardinier talentueux, dont l'inspiration est puisée dans la révolte liée à son enfance. Si les souvenirs ne peuvent que rester, comment se libérer du poison du passé ? Un jardin pour Maman, c'est cultiver l'espoir d'une sérénité en prenant soin d'un jardin.
Dédée
Il y a longtemps, j'ai entendu une interview d'une personne "sans abri" qui expliquait que vivre dans la rue était un choix. Pas question d'accepter un hébergement contraignant. Et dans un autre reportage, un sans-abri était fier de son campement insolite, fait de livres et de plantes récupérés dans les rues. Ces deux histoires m'ont inspiré Dédée. Je l'ai écrite pour insuffler un doute dans les esprits peut-être un peu trop sévères vis à vis des sans-abris, pour que l'humanité l'emporte.
J'ai confié ces deux textes aux Éditions du Pourquoi Pas pour leur audace éditoriale.. Leur catalogue est constitué de textes forts, engagés, qui parlent "vrai" et "espoir". Les thèmes que j'aborde sont peu courants. Ils parlent de la vie, avec ce qu'elle a de sombre et de lumineux. C'était une évidence de les proposer à une maison engagée sur le chemin du "Vivre ensemble".
Claire Beuve
LES LIVRES DE L’ILLUSTRATRICE AUX EDPP :
LA REVOLTE DE SABLE
LES MINUSCULES
Avec ses premières économies, il a acheté un petit terrain abandonné depuis de nombreuses années. Enfant puis adolescent, le cœur des broussailles était son refuge.
Un jardin pour maman Ariel aime avoir les mains dans la terre.
Ici, personne pour le déranger en pleine rêverie. La vieille propriétaire l’avait surpris un jour alors qu’il sortait d’un tunnel de branchages. Elle lui avait souri et offert quelques mûres qu’elle venait de cueillir dans les ronciers. Il lui avait dit :
Quand j’aurai de l’argent, je vous achèterai ce bout de terre. C’est le mien, je m’y sens bien.
La vieille avait répondu :
Tu es le seul à aimer cet endroit.
Alors d’accord. Tope-là gamin !
Dix ans plus tard, Ariel avait pleuré quand le notaire lui avait remis son titre de propriété.
Il en aura fallu du temps pour apprivoiser ce terrain redevenu sauvage. Nourrir la terre, dégager l’ancien bassin, capter la source perdue, nettoyer les vieux canaux pour l’irrigation, redresser les petits murets en pierre sèche…
On ne brusque pas un jardin.
Un jardin pour maman
Dédée vivait dans la rue depuis plusieurs années.
Son campement, elle l’avait établi au pied de trois platanes. La présence solide des arbres la rassurait.
Au début les gens n’avaient pas vu d’un œil serein l’installation d’une SDF à cet endroit.
La surprise fut d’autant plus grande qu’elle ne ressemblait pas du tout à la représentation qu’on se fait d’une clocharde.
Dédée
Plusieurs fois elle avait été sommée de partir. À chaque fois elle était revenue. Dans le quartier, tout le monde la connaissait maintenant.
Bien le bonjour Dédée.
Comment vas-tu ce matin ?
Besoin de quelque-chose ? Je te dépose chez Jeanne ?
Salut Dédée. Elles sont drôlement belles tes fleurs. Celles que tu m’as offertes se portent bien.
Autour de sa tente, Dédée avait aménagé un petit jardin. Quand elle trouvait un pot abandonné dans la rue, même ébréché, elle le ramenait jusqu’à chez elle. Discrètement, elle allait prélever un peu de terre dans un parc, même si c’était interdit. Les pots accueillaient ensuite un rejet de rosier, un tournesol, des marguerites ou des tulipes. Elle faisait cela tout doucement, avec des gestes précis et délicats.
Dédée vivait dans la rue depuis plusieurs années.
Son campement, elle l’avait établi au pied de trois platanes. La présence solide des arbres la rassurait.
Au début les gens n’avaient pas vu d’un œil serein l’installation d’une SDF à cet endroit.
La surprise fut d’autant plus grande qu’elle ne ressemblait pas du tout à la représentation qu’on se fait d’une clocharde.
Dédée
Plusieurs fois elle avait été sommée de partir. À chaque fois elle était revenue. Dans le quartier, tout le monde la connaissait maintenant.
Bien le bonjour Dédée.
Comment vas-tu ce matin ?
Besoin de quelque-chose ? Je te dépose chez Jeanne ?
Salut Dédée. Elles sont drôlement belles tes fleurs. Celles que tu m’as offertes se portent bien.
Autour de sa tente, Dédée avait aménagé un petit jardin. Quand elle trouvait un pot abandonné dans la rue, même ébréché, elle le ramenait jusqu’à chez elle. Discrètement, elle allait prélever un peu de terre dans un parc, même si c’était interdit. Les pots accueillaient ensuite un rejet de rosier, un tournesol, des marguerites ou des tulipes. Elle faisait cela tout doucement, avec des gestes précis et délicats.
PERPETE / ILLETTREE LITTERAIRE
Auteur : Pierre SOLETTI
Illustratrice : Emma MORISON
ALBUM couv souple avec rabats à partir de 10 / 11 ans
format : 110 / 180 mm
nombre de pages : 32
prix : 7.50 €
novembre 2023 / ISBN : 979-10-92353-83-9
TRANSMISSION / MORT / ILLETTRISME / MIGRANTS / POESIE
Collection FAIRE HUMANITE
PERPETE : J’ai frappé longtemps à ta porte, Mamé, j’ai frappé, toi, tu ne répondais pas… Mamé vient de mourir. Son petit-fils sait qu'elle a pris pour perpète… L'auteur offre ses mots pour lui parler encore et encore, et libérer la colère et le chagrin qui l'oppressent. Perpète est un poème d’amour qui frappe à la porte du temps et au cœur des vivants
ILLETTREE LITTERAIRE : Quand je vois mon nom sur une couverture de livre je pense à tous ceux qui m’ont précédé. Écrire est ma façon de poser mon accent comme tu posais le tien Mamé L’auteur offre un long poème hommage à sa Mamé merveilleuse raconteuse d’histoires et qui vient d’un pays qu’elle a quitté trop tôt pour avoir appris à lire et à écrire.
POINTS FORTS
2 textes en recto-verso tout en poésie
Un cahier d’images au milieu, pour s’évader.
Pierre Soletti À quatre ans, il dessine des poèmes à la machine à écrire. Plus tard, c'est sur les murs des villes qu'on le surprendra à peindre des signes. Il fait une entrée fracassante dans le microcosme de la poésie contemporaine en passant par la petite porte, comme tout le monde, et en ne retrouvant jamais la sortie, ni la grande porte... Depuis lors, il donne des lectures publiques, sculpte des copeaux de mots pour la scène, parfois pour la jeunesse dans des albums subtilement engagés. Il écrit des récits, des nouvelles, des romans, des essais, du théâtre, un peu de cinéma et des chansons sans jamais quitter la poésie pour autant. Auteur associé du Centre de Créations pour l'Enfance ‒ Maison de la Poésie de Tinqueux
Emma Morison fraîchement sortie de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine– site d’Epinal, partage son talent en animant de nombreux ateliers artistiques. Elle signe pour l’occasion, sa 2ème collaboration avec les EDPP, après MADEMOISELLE VOLE.
NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR
Illettrée littéraire :
Les mots sont libres de penser et d’aller où bon leur semblent. C’est la magie des livres.
À peine écrits ou à peine dits, les mots vont sans leur propriétaire à la rencontre du monde et de ses habitants.
Perpète :
Qui n’a jamais rêvé de faire la « tombe buissonnière » comme chante Brassens ? De quitter la vie à reculons ?
On dit qu’on nous donne la vie, puis ensuite qu’il faut la gagner, et enfin qu’il faut la rendre… Et si on refuse ?
Qu’on continue à rendre visite à nos êtres chers, même après la date de péremption ?
Perpète est un poème d’amour qui frappe à la porte du temps et au cœur des vivants.
Pourquoi confier ces textes aux Éditions du Pourquoi Pas ?
Tout simplement pour la qualité de leur engagement auprès d’un jeune public qui n’est pas pris pour une cible marketing mais pour des citoyens pensants et futurs moteurs de notre société. Et parce que j'aime la mélodie qui reste longtemps en tête après avoir lu les livres qu’elles publient. La musique que font les lettres quand elles s’entrechoquent, se bousculent d’un mot à l’autre et nous bousculent à leur tour.
Il m’a semblé que c’était la maison de rêve pour ces deux textes complémentaires, pensés dès le début pour aller ensemble.
La poésie est la chose la plus insaisissable et la plus réelle en même temps. Même si la poésie échappe aux définitions, elle se balade sur toutes les frontières à la fois et ne se contente pas seulement de compter ses pieds : elle les pose sur toutes les frontières (artistiques ou non) à la fois. Car créer c'est déjà traverser des frontières. Et si cela est possible, faire franchir les frontières à quelques uns pour que dans chaque silence, le vacarme des peaux cesse un instant. Pour abattre les murs tabous portant.
La vie étant ce qu’elle est, ou ce qu’elle n’est pas, écrire paraît essentiel certains jours, dérisoire certains soirs… mais ce que je pressens de plus en plus, c’est que chaque mot contient une foule de gens, chaque mot transporte un monde sans adresse, les mots sont libres de penser et d’aller où bon leur semblent.
Je n’oublie pas que si je suis au monde, c’est grâce à des personnes un peu folles (d’amour, sinon, à quoi bon?) ayant franchi des frontières, passé des barrières, des préjugés… au péril de leur vie. Ce texte est ma façon de rendre hommage. À travers ma petite expérience, c’est l’universel qui est convoqué. La question des frontières. Qui a le droit de voyager et qui n’a pas le droit ? Je voulais interroger la notion de frontière à travers l'accent, le migrant.
Comme Rousseau avant moi, je me demande à quoi ressemblait la tête du premier humain à qui un autre être humain a dit : « ceci est à moi. ». Quel est donc le premier benêt de notre espèce à avoir inventé la notion de propriété et faire avaler aux autres incrédules que c’était normal ?
Jeu de mot, le titre peut s’entendre « il est très littéraire »… C’est aussi l’occasion, à travers l’accent, de parler de l’étranger, cet étrange reflet de nous-même en plus lointain… Mais les accents nous rappellent qu’on n’est pas lisse, bizarrement, quand on a un accent, on sort de la norme, alors même que celui qui a un accent rêve d’entrer dans l’anonymat sécurisant de la multitude sans « histoire ». Encore que… Certaines personne comme ma grandmère se contrefichent royalement d’avoir un accent… Leur accent est même une force, une forme de résistance qui donne de la personnalité... Ma grand-mère jouait avec les mots… Alors quoi ? Qu’est-ce qui fait qu’on est citoyen finalement ? La norme ou le refus de la norme ? L’humanité en tout cas, c’est certain…
LES LIVRES DE L’ILLUSTRATRICE AUX EDPP : Mademoiselle vole (octobre 2022)
Pierre SOLETTI : bibliographie : https://www.pierresoletti.fr/bibliographie-2/#
je savais que tu ne viendrais pas ouvrir t’as pris perpète je savais, mais de toi je voulais encore entendre la voix derrière la porte le chuchotement de tes pas sur le chuchotement des dalles quand tu marchais avec tes pantoufles pour ne rien abîmer des choses de ce monde, j’ai frappé longtemps, Mamé,
j’ai frappé avec encore le goût de l’enfance coincé dans la gorge, j’ai frappé avec encore l’odeur écorchée du mercurochrome sur les genoux, j’ai frappé avec encore le motif de ta toile cirée piqué dans les rétines, Mamé,
l’élan du papier peint de la cuisine,
j’ai frappé, j’ai frappé, tu n’ouvrais pas, j’ai frappé quand même j’ai frappé, toi, tu n’ouvrais pas, alors j’ai frappé plus fort, j’ai frappé jusqu’à réveiller la ville et jusqu’à réveiller tous les morts de toutes les villes, Mamé,
j’ai frappé jusqu’à déranger l’hôpital des infirmes de vivre, j’ai frappé jusqu’à l’agonie des gongs, jusqu’à l’unisson des klaxons, jusqu’à l’étourdissement des derniers vivants, Mamé,
LE GEANT / LE CHIEN ATTENDAIT
Auteur : Mathis
Illustratrice : Marie Le Puil
ALBUM couv souple avec rabats
à partir de 10 / 11 ans
format : 110 / 180 mm
nombre de pages : 32
prix : 7.50 €
novembre 2023 / ISBN : 979-10-92353-84-6
VIEILLESSE / HUMANISME / MORT / ANIMAL DOMESTIQUE
LE GEANT : Un vieil homme. Un roc. Des mains énormes aux doigts noueux et aux ongles durs pareils à des serres d’oiseau...Sa maison était sur le chemin de l’école. Peu rassuré, je passais quatre fois par jour devant chez lui. Un après-midi en rentrant de l’école, il y eut des crissements de pneus et des cris...
LE CHIEN ATTENDAIT Anatole se tient debout devant la niche vide de son chien.
Au travers de ses larmes défile mille images heureuses de tout ce que lui a donné et appris ce merveilleux compagnon …
2 textes en recto-verso, 2 textes forts et sensibles pour FAIRE HUMANITE
Un cahier d’images au milieu pour permettre au lecteur de partir encore plus dans l’imaginaire.
Mathis : Né en 1965, fils de maçon passé du dessin pour le bâtiment au diplôme des Beaux- Arts, Jean-Marc Mathis est à la fois dessinateur scénariste d'albums jeunesse, de BD et auteur de courts romans qu’il a publié notamment chez Thierry Magnier.
Marie Le Puil après un bac Arts Appliqués et un BTS en graphisme, s’est orientée vers l'illustration en intégrant l'ESAL-site d’Epinal. Puis elle s’est découverte un grand intérêt pour le cinéma d'animation et poursuit aujourd'hui des études dans la réalisation de films d'animation. Sort pour l’occasion son 1er livre édité.
Collection FAIRE HUMANITE
NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR :
« Le chien attendait » parle de ceux et celles qui nous aident à grandir et que nous laissons derrière nous à un moment donné, avec plus ou moins de savoir vivre.
« Le géant » parle d’un vieil homme que j’ai connu enfant dans mon village, en Alsace dans le massif Vosgien.
Une force. Un roc. Et un jour en rentrant de l’école j’ai vu un roc pleurer. Ça m’avait beaucoup impressionné.
Je connais les éditeurs des éditions "du Pourquoi pas" depuis longtemps, on se croise à l’occasion de salons du livre et je savais qu’un jour je leur proposerais des textes qui leur « parleraient ».
Bibliographie de Mathis : https://www.ricochet-jeunes.org/auteurs/bibliographie/324899?page=0
Mathis
Le chien attendait.
Allongé dans l’herbe au pied du cerisier, le regard braqué sur le portail, il clignait lentement des yeux et poussait de longs et bruyants soupirs.
Soudain, il se mettait à bailler.
Puis il s’endormait et ronflait.
Les jours de pluie, le chien attendait couché dans sa niche.
Le chien attendait
Il était devenu un vieil enfant.
Le chien le savait mais il lui pardonnait tout.
Son amour était grand. Si grand.
Le soir, le chien attendait le maître pour la promenade. Puis il mangeait sa pâtée et, allongé dans sa niche, écoutait les bruits du dehors qui lui semblaient de plus en plus lointain. Ensuite il attendait la nuit et le sommeil.
Et les images des rêves lui emplissaient la tête.
Elles étaient douces et belles et pourtant elles le faisaient souffrir.
C’étaient des images du passé.
Un matin, le chien se réveilla beaucoup plus tard que d’habitude. Il était plus de dix heures.
Il voulut se lever pour boire mais celui lui fut impossible. Il voulut grogner et cela lui fut impossible également.
Seuls ses yeux qui voyaient si mal et ses oreilles pouvaient encore bouger.
Il sembla au chien que le temps ne s’écoulait plus.
Une seconde ou l’éternité, c’était la même chose.
Il pleura tout à coup, et dans le brouillard salé de ses larmes il vit Anatole marcher vers lui en tendant les bras.
Ce n’était pas l’Anatole d’aujourd’hui.
C’était l’Anatole de sa jeunesse et le chien entendit son rire et cela le rendit heureux.
Tellement heureux.
Anatole était en plein cours lorsqu’il fondit soudainement en larmes. Il ne savait pas ce qui lui arrivait, personne ne le savait.
Il était inconsolable.
On lui donna à boire. Il ne voulut pas lâcher la main de sa prof de mathématiques.
On téléphona à ses parents.
Le chien attendait Le chien attendait
de la bave lui coulant de la gueule.
Quand j’entendais des histoires de loups féroces c’est à lui que je pensais.
Ce chien ne sortait jamais. Dressé pour garder la maison. Dressé pour faire peur. Quand le vieux était là il lançait un bref : « Ta gueule ! » et l’animal se taisait aussitôt. Mais il ne me lâchait pas du regard, jusqu’à ce que je sois hors de vue.
Les soirs, on jouait au foot avec les copains dans un immense pré qui appartenait à l’usine.
On avait construit des buts avec des piquets en bois et des énormes clous de charpentier volés à mon père.
Quand la rosée tombait, le vieux débarquait parfois. Sa faux, son râteau entièrement en bois et un sac de toile sur l’épaule. Il venait faucher un peu d’herbe et de trèfle pour ses lapins. Il portait sur le côté gauche une pierre à aiguiser, comme les cow-boys leur pistolet.
Le Géant
Les copains et moi on faisait alors notre mi-temps. On s’asseyait dans l’herbe, ni trop loin ni trop près, et on l’observait. On ne disait rien et lui-même restait silencieux.
Il aiguisait sa faux avec des gestes précis puis, bien campé sur ses jambes, il fauchait.
Sans effort apparent.
Dire que ce vieux bonhomme avait été un petit garçon. Comme moi.
Dire qu’un jour je deviendrai un vieux bonhomme. Comme lui. J’essayais de me l’imaginer mais je n’y arrivais pas. Le passé et le futur me donnaient le vertige.
Ensuite il posait sa faux et dépliait son carré de toile. À l’aide du râteau, il entassait l’herbe coupée sur la toile qu’il repliait ensuite et nouait.
Puis, ses outils sur une épaule, son baluchon d’herbe sur l’autre, il s’en allait et avec les copains on terminait notre finale de la coupe du monde des trous du cul.
Le Géant
LE BAL PERDU / DES AIRS SAUVAGES
Auteurs : Jo Hoestlandt et Thomas Scotto
Illustratrice : Manon Karsenti
ALBUM couv souple avec rabats à partir de 12 / 13 ans
format : 110 / 180 mm
nombre de pages : 48
prix : 7.50 €
Janvier 2024 / ISBN : 979-10-92353-86-0
HUMANISME / JOIE DE VIVRE / VIOLENCE / BOULEVERSEMENT DE LA VIE / JAURES
Collection FAIRE HUMANITE
LE BAL PERDU : été 1914. La jeunesse se retrouve à l’Estaminet en bord de Seine pour de joyeuses journées d’insouciance et d’amitié, loin de la guerre qui menace. Jusqu’à ce fameux 31 juillet... DES AIRS SAUVAGES : été 2023. Une rue en pente. Six adolescent.e.s et leur passion du skate, un spectacle simple de la vie, souriante et désinvolte. Jusqu’à ce jour où...
POINTS FORTS
2 textes à la même trame : on passe de l’insouciance à la sidération suite à un événement brutal et on sait que la vie ne sera plus jamais la même
2 auteurs qui questionnent l’espoir dans un monde violent alors que plus d’un siècle sépare les 2 narrations.
Jo Hoestlandt après des études de Lettres à Paris, elle enseigne la littérature pendant trois ans avant de se consacrer à l’écriture presse et édition. Elle a créé des ateliers de lecture et d’écriture pour les enfants qu'elle anime encore aujourd'hui. Elle a reçu de nombreux prix, dont deux fois le Prix Chronos, et le grand prix de Bologne pour son album La grande peur sous les étoiles (Syros).
Thomas Scotto après avoir écourté de longues études de lettres à Tours, il profite de la naissance de sa première fille pour devenir papa au foyer et commencer à écrire… Un bonheur reconduit tacitement à la naissance de sa deuxième fille ! Il passe avec allégresse de sujets légers et distrayants à d’autres plus sérieux en passant par des intrigues policières où le suspens est roi. Son style poétique et subtil offre des textes riches, nuancés, aussi stimulants pour les petits que les grands !
Manon Karsenti , jeune talent passée par l’ESAL-site d'Epinal, sort pour l’occasion son 1er ouvrage.
NOTE D’INTENTION DES AUTEURS :
L'histoire du "Bal perdu" vient de loin : de l'homonymie si forte et si étrange des deux mots " balle" et "bal", d'abord, qui ici, sont indissociablement liés.
Elle emprunte évidemment à la réalité : le troquet dit" l'Estaminet" de Lulu et Simone, mes grandsparents, bistrot situé en bord de Seine, où l'on dansait le samedi, leur respectueux souvenir de la personne de Jaurès, la déflagration qu'a été pour toute cette génération, l'annonce, au 31 juillet 1914 de son assassinat par deux balles, mettant ainsi un terme au dernier espoir que le peuple portait encore d'éviter la guerre.
Dès lors mon récit essaie de dire, de belle et forte façon, comme s'imbriquent toujours la petite histoire de la vie des simples gens à la Grande Histoire qu'à l'école, à leurs enfants et petits-enfants, plus tard on apprend.
Jo Hoestlandt
Pour ce projet, deux textes se répondent, se font écho.
Le Editions du Pourquoi m’ont fait le grand plaisir de m’associer à Jo Hoestlandt.
Jo Hoestlandt, rencontrée à la sortie de mon tout premier livre il y a 25 ans… et qui est devenue aussitôt ma marraine d’écriture.
Le décor ? Une rue en pente de nos jours. Six adolescent.e.s et leur passion du skate.
Le narrateur est l’un de ceux-là. Il dit le choix de cette rue, la beauté fauve de ses ami.e.s, l’acceptation des riverains, l’enchainement des figures, le spectacle simple de la vie. Souriante et désinvolte.
Et puis, il raconte Nino, son pote. « Pacifiste jusque dans le fond des yeux ». Jusqu’au drame…
« C’est l’image de son skate dévalant le pavé que je garderai longtemps… Rue Jean Jaurès.
- Jaurès ? Encore un homme inconnu… pour un trottoir célèbre ! j’avais fanfaronné. »
En regard au « Bal perdu » historique de Jo Hoestlandt, j’ai voulu trouver l’instant où l’innocence de la jeunesse bascule, où la joie et l’insouciance sont mis à mal. Où il faut des trésors de force et de confiance pour empêcher jusqu’à « la chute d’un garçon heureux ».
Dans un monde d’une grande violence, quelles sont nos fenêtres d’espoirs ?
Thomas Scotto
C’était au temps où les petites filles s’appelaient Lili, Suzette ou Mimi, un autre temps qu’aujourd’hui.
Je ne sais pas si les étés étaient plus beaux, plus dorés, si l’eau qui coulait sous les ponts portait autant de rêves que de poissons.
Les petites filles couraient le long, sur les berges où fleurissaient encore les coquelicots.
Mais cette année-là, en plein été, la guerre rôdait, pas loin, comme un monstre assoiffé de sang qui réclamerait une énorme ration de beaux jeunes hommes pour nourrir son énorme gueule puante.
Cependant, les gens, les femmes surtout, espéraient encore que le monstre se contenterait de rugir, laissant encore un peu de temps aux enfants pour grandir, aux hommes et aux femmes pour s’aimer, aux vieux pour mourir sans chagrin, bien entourés. Pour cela tous comptaient sur un homme, qui s’appelait Jaurès, qui avait le cœur si grand qu’il pouvait mettre tous les hommes dedans. Un seul homme, ce n’était pas beaucoup, mais celui-ci éloignerait les gros nuages porteurs d’orages, ceux qui l’avaient entendu, qui l’avaient lu, en étaient sûrs, on pouvait compter sur lui.
Tout contre la Seine, il y avait un petit café, on l’appelait l’Estaminet, et Simone, la petite fille qui y habitait, avait longtemps cru que s’il se nommait comme cela, c’était en l’honneur de Minet, son petit chat.
À l’Estaminet, les soirs d’été, on poussait les tables du café, pour danser, ça faisait un petit bal et voilà. Tout le monde dansait avec tout le monde, les bruns avec les blondes, petits et grands, gros et maigres, jeunes et vieux. On dansait pour oublier un peu qu’on n’avait pas de sous, qu’on était bien fatigués, que la vie était dure à l’usine ou à l’atelier, mais qu’il fallait bien tenir, et nourrir la famille, les gamins, sans compter la grand-mère qui n’avait plus sa tête, ou le beau-père tombé d’une échelle mal posée…
MAUDITE GUERRE
Autrice : Sylvie ARNOUX
Images de Anouk ALLIOT
ROMAN
à partir de 12 / 13 ans
format : 150 / 190 mm
nombre de pages : 144
prix : 9.50 €
Février 2025 / ISBN : 979-10-92353-95-2
ENGAGEMENT
FEMINISTE / GUERRE 14-18 / ECHANGES EPISTOLAIRES
Noël 1916. Léon Malaterre combat en Lorraine dans les tranchées. Les lettres de Louison, sa femme, lui permettent de résister à cette maudite guerre et elles lui apportent également un éclairage sur ce que vivent les femmes de l’arrière, dans son Tarn natal. Mais Louison, féministe avant l’heure, lui envoie également des articles de presse de Marcelle Capy...
Cette femme étonnante a subi la censure pour ses textes militants. Elle parle de paix ; elle soutient les poilus, défend les femmes et fustige les planqués. Quand elle tente de publier son livre : « Une voix de femme dans la Mêlée », la censure lui répond : « Si ce texte avait été écrit par un homme… Mais si on laisse parler les femmes, où ironsnous ? »
POINTS FORTS
La mise en avant de l’engagement, au tout début du 20ème siècle, de cette journaliste pacifiste et féministe qu’est Marcelle Capy. Cette femme étonnante qui a subi la censure pour ses textes militants.
La conception du texte qui alterne citations féministes de Marcelle Capy et échanges épistolaires
L’utilisation d’une couleur Pantone pour mettre en valeur les citations
Autrice engagée (jeunesse, adultes et scénariste BD) Sylvie ARNOUX est diplômée de Sup de Co. Multicarte des mots, elle jongle à plein temps entre romans, nouvelles et albums. Passionnée depuis toujours par la généalogie et l’histoire familiale, elle a travaillé dans le tourisme et l’édition avant de se consacrer à l’écriture et à ses passions, dont de nombreuses rencontres et ateliers avec la jeunesse.
Ce roman épistolaire, qui s’appuie sur la réalité du travail des femmes durant la guerre 14-18 (à la verrerie de Carmaux, à l’usine d’armement du Saut du Tarn ou au volant des « petites curie ») permet de découvrir un personnage réel : Marcelle Capy.
Cette femme, en avance sur son temps, était journaliste, pacifiste et engagée dans la défense des femmes.
Avec ses écrits, elle va s’opposer à la guerre et à ceux qui la revendiquent.
Elle dit la réalité des combats sur le front et celui du travail des femmes dans les usines d’armement.
La censure tentera de la faire taire.
Ce texte permet de se poser deux grandes questions :
Pourquoi la guerre ? Quelle place pour la femme dans la société ?
Aborder ces thèmes avec des adultes en devenir peut leur permettre de comprendre l’histoire et de devenir acteurs du changement.
La lecture de ce roman, qui se base sur des faits réels, est rythmée par des citations extraites des écrits de Marcelle Capy.
Sylvie Arnoux
La plume tuera le fusil.
Marcelle Capy
“
La permission : Revenus du front, la capote déteinte et les brodequins blanchis de boue. Ils avaient des visages rongés de barbe, des yeux fiévreux…
Des mois de tranchées, de boue, dormant sur la paille avec des rats pour compagnie… Et les balles, obus, grenades, bombes… Et le pain mouillé par la pluie…
Et les colis qu’on se partageait…
Tout cela qui est la guerre.
Un civil leur demanda des détails sur ces « cochons de Boches ». Ils répondirent :
— Les Allemands ? Ce sont des hommes comme les autres.
Labastide, le 20 janvier 1917
Mon Léon, mon amour,
Tu as quitté la maison il y a trois semaines et j’ai l’impression
qu’il s’est écoulé une année entière depuis ton départ. Tu me manques tellement. Cette permission était si courte ! Je te revois pousser la porte et entrer alors que je mettais du bois dans la cheminée. Sur le coup, je ne t’ai pas reconnu avec ta barbe qui te mangeait le visage. Tu avais tant maigri que tu flottais dans tes vêtements. Mais ton sourire, puis ton rire quand tu m’as aperçue pliée en deux sous le poids des bûches, je ne peux les oublier. Il n’y a que toi pour rire de cette manière. On dirait un torrent qui dévale la montagne les jours d’orage.
Je veux garder cette belle image dans ma mémoire, pour oublier la peur. Les combats ont emporté tant de jeunes du village. Je panique dès que je vois monsieur le maire passer devant notre maison. Je prie pour qu’il continue sa route et ne s’arrête jamais. On sait tous que recevoir sa visite annonce de mauvaises nouvelles. Mais je ne veux pas t’embêter avec mes pensées tristes. Tu n’as pas besoin d’une femme qui ne parle que de malheur.
Je t’envoie aujourd’hui un colis avec une écharpe et un bonnet que je t’ai tricotés. J’ai appris le maniement des aiguilles
pendant que toi tu as appris celui des armes. Regarde ce qu’est devenue la rebelle dont tu es tombé amoureux ! Une sage
épouse tricoteuse ! Quand cette guerre sera finie, je veux retrouver mon école. Je suis plus à l’aise avec la craie et la règle qu’avec une pelote de laine ! Pour le moment, je n’ai plus beaucoup d’élèves.
Les garçons les plus âgés sont retournés chez eux.
Ils remplacent leurs pères et leurs frères partis se battre, en attendant leur tour. Ils sont si jeunes… Quel gâchis ! Mais la terre manque de bras pour la cultiver. Comme l’État a réquisitionné2 les chevaux et les bœufs au début de la guerre, ce sont leurs mères qui ont pris la place des bêtes de somme. L’autre jour, j’ai vu Marguerite Chabanel et ses deux sœurs attelées à la charrue ! Tu les aurais vues, courbées vers la terre, ahanant tels les bœufs qu’elles remplaçaient, la tête cachée sous leur fichu de coton… Des bêtes de somme, voilà ce que nous sommes devenues. Si tu avais continué à exploiter les terres de ton père au lieu de devenir un « rond de cuir » c’est moi qui aurais été à leur place, avec ta mère ! Ou alors j’aurais été réquisitionnée puisque même les mules l’ont été !
Non, ne soupire pas… Je tente juste de mettre de l’humour dans
2. Le 1er août 1914, l’ordre de réquisition des chevaux, juments, mules, ânes… est signé par le ministre de la Guerre. Sont aussi réquisitionnés les bœufs pour le trait ainsi que les vaches à lait, les bovins, ovins et porcins etc... Il faut nourrir les soldats. Le fourrage et l’avoine le sont également pour alimenter les animaux.
cette horreur, pour faire naître un sourire sur ton visage quand tu me liras, toi qui ne dois pas rire souvent au fin fond de ta tranchée.
J’espère que mon écharpe et mon bonnet te protégeront de l’hiver qui est rude là où tu es. Je le sais, même si tu ne te plains pas. J’ai glissé un paquet de tabac au milieu et un pain blanc.
J’espère qu’ils t’arriveront vite.
Écris-moi et donne-moi de tes nouvelles. Prends soin de toi et reviens-moi vite.
Ta petite femme un peu moins rebelle, mais qui t’aime toujours autant.
Louison
“
Il est une solidarité naturelle qui unit les femmes de toute la terre. Et qui injurie les unes atteint les autres : qu’elles soient blondes, brunes, rousses, qu’elles soient nées sous l’équateur ou dans les régions glaciales, les femmes sont régies par un commun instinct… Les lettres des femmes qui partent vers les tranchées n’expriment-elles pas les mêmes sentiments, les mêmes angoisses ?
Elles disent : « As-tu froid, as-tu faim mon petit ? Veux-tu que je t’envoie des chaussettes, des provisions ?
Je pense à toi, je t’aime et j’ai le cœur déchiré »
Connaissez-vous le langage secret de la forêt ? Et si c'était Lou qui vous le confiait ?
Une nuit, dans sa cabane, au cœur de son châtaignier, des signaux bien étranges chatouillent son oreille. Des signaux qui crient à la liberté ! Mais par qui, pour qui, et pourquoi ?
Chers lecteurs homo sapiens, partez avec Lou au creux des branches et des écorces ! Un monde nouveau vous ouvre ses portes, à écouter grandes oreilles ouvertes.
POINTS FORTS
Un roman jeunesse pour s’interroger, au travers du fantastique, sur la nature, la vie des arbres et pour entendre la voix des arbres
Un texte en référence à l’éco-philosophe Baptiste Morizot qui développe la notion de « vivant » pour englober un espace multiple, complexe, un éco-système dans lequel l'humain est un des maillons et non le marionnettiste, et où chaque être vivant, plante ou animal, est agent.
L’univers coloré et humoristique de l’illustratrice pour aider à s’évader dans l’imaginaire et réinterroger le texte.
Donatienne RANC, enseignante, formatrice, auteure, comédienne, est une jardinière des mots qui sème ses pages de contes et d’histoires, de feuilles en fleurs, de la terre… aux tréteaux. Car si ses doigts verts écrivent, elle fait aussi fleurir sur scène ses récits. Son univers tout en poésie, façonné de finesse et d’enfance, questionne le monde avec philosophie… Lauréate du concours Émergences de la Charte des Auteurs de jeunesse en 2021.
BARIM (Théa PARK ou TaeHee Park) d’origine Sud Coréenne est arrivée en France en2014 pour étudier l’art, elle obtient le Diplôme à École Supérieure d’art de Lorraine à Épinal (ESAL). Installée à Nantes depuis 2018, elle travaille actuellement sur divers projets pour des livres jeunesse notamment dans son pays d’origine. Son 2ème ouvrage aux EDPP.
NOTE D’INTENTION DE L’AUTRICE :
Mon amour des cabanes dans les arbres se glisse très souvent dans mes histoires qui sont toujours un peu buissonnières. Elles sentent toujours un peu la noisette, piquent les orties, ont goût de myrtilles, elles pépient le cri des chardonnerets et tapent la rythmique des écureuils.
Dans ce récit, je ne voulais pas d'une simple histoire de personnages humains entre personnages humains dans un décor bucolique de forêt, je voulais aussi entendre la voix de ceux que l'on n'entend pas, que l'on croit muets, ou que l'on aime juste pour leur beauté : les arbres.
Châty est un châtaignier qui devient dans « L'arbrophone » un véritable protagoniste. C'est ainsi une amitié toute singulière qui se tisse dans ce récit, celle d'un vieil arbre centenaire et d'une jeune fille de 11 ans, Lou. C'est leur relation d'intimité, d'échange, de partage et d'altérité que je souhaitais tisser.
Dans cette lignée, je voulais aborder la crise du vivant que nos sociétés traversent actuellement, de manière poétique, merveilleuse et surtout optimiste, considérant la jeunesse comme un terreau d'espoir et d'avenir positif. C'est me semble-t-il dans un rapport d'intimité avec le vivant, et non dans un rapport de maîtrise, que notre planète tournera rond. Je fais référence à une « philosophie du vivant » qui actuellement se construit dans la parole de penseurs.
De fait, la crise écologique que vit notre planète est d'après B. Morizot, éco-philosophe, la manifestation d'une crise bien plus profonde : une crise de la sensibilité, celle d'une coupure de l'Homme avec le monde qui l'entoure, celle d'une relation asymétrique, à sens unique, de domination-consommation d'une « nature » étrangère, et ce, dans une nouvelle ère géologique, l'Anthropocène, dont l'humain est la force majeure. C'est une crise environnementale que traversent nos sociétés, mais aussi une crise symbolique, sémiologique, culturelle et philosophique.
B. Morizot, éco-philosophe, re-questionne ainsi le concept même de « nature » qui dans notre héritage progressiste accuse ce fossé entre l'homme et le monde. Il utilise dès lors la notion de « vivant » pour englober un espace multiple, complexe, un éco-système dans lequel l'humain est un des maillons et non le marionnettiste, et où chaque être vivant, plante ou animal, est agent.
Bien sûr, cela est une trame de fond. Ce récit, loin d'être un essai philosophique est surtout une histoire avec ses mystères, ses suspenses, ses quêtes, ses résolutions, ses points de suspension.
De plus, j'aime pétrir mon écriture comme une matière sonore, faire chanter les assonances et les allitérations, c'est donc tout naturellement que mon histoire s'est mâtinée de sons, de rythmes, de musicalité dans son contenu même. Je me suis inspirée du code morse tel une partition de musique pour faire communiquer Châty et Lou. Tous deux vont alors faire vibrer, babiller, murmurer, articuler, conter, chanter la forêt, pour qu'enfin la parole des arbres soit entendue par les homo sapiens.
Je fais confiance à la créativité de mes jeunes personnages, et notamment leur débrouillardise, avec des moyens à leur hauteur, avec trois bouts de bois et quatre clous, avec des matériaux de récupération, une vieille roue de vélo, une radio d'époque... Plus qu'à leurs écrans informatiques, je fais confiance aux mains de mes personnages, à leurs doigts d'aventuriers, à leurs idées fourmillantes, fécondes et vagabondes.
Je fais confiance à ceux que l'on entend toujours un peu moins, les arbres, certes, mais aussi les enfants, et notamment les filles.
J'espère donner envie à la jeunesse de croire en son inventivité, en sa curiosité, en son plaisir à vivre avec la terre, l'air, l'eau, leur feu de joie, en toute simplicité, humanité, arbr-ité, altérité, en sons et à l'unisson.
Donatienne
LE LIVRE DE L’AUTRICE AUX EDPP :
LA KAHUTE
LE LIVRE DE L’ILLUSTRATRICE AUX EDPP :
DEPART EN VACANCES
AB I C _
D - -
E - I
F I -
G _ I
H - I . I -I .
J . .
K I I
L I _
M I . .
N . . I O. P .Q . . I R I. S .. T I I . U . - -
I .
Je suis aussi fière que Champollion ! Sous mes yeux... un alpha-arbre !
Quand j'entends le clocher du village sonner 19 heures...
Déjà ! Je cours à la maison manger la énième pizza réchauffée par Victor. Il faut que je garde le secret et qu'il ne se doute de rien. Je joue la sœur idéale : je mets le couvert, plie sa serviette en papier, coupe
me guetter, mais aussi la maladie de mes chers voisins, le hêtre, le tilleul, la maladie encore des arbres voisins de mes voisins, et celle des arbres voisins des voisins de mes voisins. La forêt toute entière s'étiole et s'inquiète. L'eau sous terre se fait rare pour abreuver nos racines, le soleil se fait brûlant sur nos fruits, l'air colle sa poisse sur nos feuilles.
Tu n'y peux rien toi, Lou... Mais vous autres les Hommes, vous vous croyez seuls sur terre avec votre pétrole, votre plastique, vos pesticides, vos pitreries. Pourtant vous n'êtes qu'une infime partie du monde. Vous vous pensez uniques mais nous aussi, les arbres, nous sommes vivants. Nous respirons, nous mangeons, nous aimons, nous enfantons... et même nous communiquons.
Je parle avec le hêtre mon voisin, je parle avec le pin au loin,
je parle avec le sapin au lointain... et même avec le cactus d'Amazonie, l'eucalyptus d'Australie. Nous n'avons pas de langue, mais des ondes alpha, nous n'avons pas de bouche, mais des vibrations oméga.
Ici comme ailleurs, autour de moi comme de par la planète, les arbres crient.
C'est pourquoi, je me fais porte-parole et c'est à toi Lou que je viens donner ma voix, notre voix, mais aussi à tous les humains que
Elle enchaîne sur la sécheresse qui à l'inverse sévit ici et sur les piscines qui s'évaporeraient trop vite.
Puis en grattant le noirci du pain brûlé, elle nous recommande de toujours bien jeter le grillé car ça peut donner le cancer du poumon. Puis... Je l'arrête.
Maman, est-ce que je pourrais utiliser l'imprimante de ton ordi ?
En mâchouillant mon croque-monsieur, j'ai eu une idée subite. Je passe le temps de sieste de maman à rédiger un tract pour la mairie du village et tous ses habitants. Chers résidents de Villard-Larçon,
Dimanche 24 juillet, 21h. Invitation inédite.
Spectacle inoubliable.
Rendez-vous entrée sud de la forêt des Acacias. Fléchage en vert.
Prévoir lampe de poche. Pas de talons aiguilles ni de chaussures de ville svp. Entrée gratuite. Sirop de thym offert. Prendre sa timbale personnelle, merci. Venez nombreux !
Lou Rivière
11 chemin des lilas, 26 240 Villard-Larçon
CotCotCot
Éditions
Marie Colot & Noémie Marsily
MORI 森
Graines de géants dans les forêts urbaines
du botaniste japonais
Akira Miyawaki
13+
ISBN 978-2-930941-63-9
format : 17 x 24 cm coll. Les Randonnées Graphiques (GR03) +/-200 pages | couverture souple à rabats | 24 €
• roman graphique • docu-fiction
Au Japon, la création d’une forêt urbaine par le botaniste Akira Miyawaki fait se rencontrer Mikiko et Kazuhō…
L’occasion de découvrir la méthode Miyawaki, qui consiste à planter densément des essences ligneuses issues de la végétation naturelle potentielle, sur des sols dégradés. C’est une des solutions rapides pour créer des forêts urbaines pérennes, semblables aux forêts primaires.
Illustration : encre de chine • aquarelle
Thèmes : nature • forêt et plantes • écologie • protection de l’environnement • botanique • ville durable
Argumentaire :
• Vers la création d’écosystèmes diversifiés : végétalisation des espaces urbains dans un contexte d’urgence climatique ; réhabilitation de sites industriels dans les centres urbains et périurbains pour une transition socio-environnementale des espaces citadins ;
• Multiplication des associations, qui travaillent en collaboration avec les collectivités territoriales, les écoles et les initiatives citoyennes locales : Boomforest, MiniBigforest, UrbanForest…
• Pour les botanistes en herbe et les amoureux·se de la culture japonaise.
à propos des forêts urbaines
Donner corps à une « forêt Miyawaki » consiste à planter un vaste cortège d’essences d’arbres et d’arbustes indigènes différentes (jusqu’à trente espèces) d’une même classe d’âge, sélectionnées après étude pédoclimatique de la zone à boiser, sur une surface de quelques centaines de mètres carrés.
D’après la FAO, les forêts urbaines sont « des réseaux ou des systèmes incluant toutes les surfaces boisées, les groupes d’arbres et les arbres individuels se trouvant en zone urbaine et périurbaine, y compris, donc, les forêts, les arbres des rues, les arbres des parcs et des jardins, et les arbres d’endroits abandonnés. Elles sont les piliers des infrastructures vertes, reliant les zones rurales aux zones urbaines et améliorant l’empreinte environnementale des villes. »
En 1974, le « premier forestier urbain » Erik Jorgensen a décrit la foresterie urbaine comme étant « un secteur spécialisé des sciences forestières dont l’objectif est la culture et la gestion des arbres en vue d’assurer leur contribution actuelle et future au bien-être physiologique, social et économique de la société urbaine. Sont inclus dans cette contribution, les bienfaits environnementaux, les activités récréatives et l’utilité publique des arbres. »
>> la forêt urbaine ne s’arrête pas aux limites de la ville.
>> Les microforêts Miyawaki sont à rattacher aux micropeuplements denses.
Sources Arbres Canada, La gazette des communes, Muséum national d’histoire naturelle
Les Randonnées Graphiques
[GR01]
Tant qu’on l’aura sous les pieds (déc. 2022) de Chloé Pince
Sélection
► White Ravens 2023
[GR02]
Henrietta Lacks (nov. 2023) de Martina Aranda & Clémentine B.
Sélection
► Coup de cœur de la BnF/CNLJ
[GR03]
Mori (juin 2024) de Marie Colot & Noémie Marsily
[GR04]
Le voyage d’Irma (nov. 2024) de Mathias Baijot
Une enfant grandit à mesure que les arbres poussent et qu’une forêt se développe à deux pas de chez elle. Des racines et des branches s’entremêlent comme les précieuses relations naissent et permettent à chacun de se déployer au fil des années. Voilà ce que je souhaitais raconter dans cette histoire où la nature reconquiert une place dans la ville et les vies.
Livre déjà paru chez CotCotCot : Des mots en eurs (juin 2022) ill. Karolien Vanderstappen
À propos de Marie Colot
Marie Colot a passé son enfance à inventer des mondes, fabriquer des livres et lire passionnément.
Après plusieurs années en tant que professeure de français, elle se consacre désormais à l’écriture. Marie Colot écrit des histoires pour les adolescents et les enfants avec un plaisir sans cesse renouvelé.
Ses romans et ses albums jeunesse ont été récompensés par plusieurs prix en Belgique et en France.
Marie Colot réside à Mons, en Belgique.
Bibliographie récente (romans uniquement) :
– Petite mer , ill. de M. Ferry (éd.Pourquoi Pas, 2022)
– Les pêcheurs d’éternité , ill. de S. Mourrain (Actes Sud Junior, 2021)
► Prix Coup de Cœur Jeunesse (Lire à Limoges), Escapages et Bataille des Livres
– Des mots en fleurs , ill. de Karolien Vanderstappen (CotCotCot éd., coll. Écrire et lire deux fois, 2021)
► sélection Petite fureur
– Deux secondes en moins , roman à quatre mains (éd. Magnard, 2018)
► lauréat du Prix des Incorruptibles, du Prix Farniente et bien d’autres prix
– Jusqu’ici tout va bien (éd. Magnard, 2017)
► prix Première-Victor ; liste d’Honneur de l’IBBY
J’ai été touchée par le personnage de Mikiko, qui grandit et s’ouvre au monde en même temps que la forêt se développe en s’entremêlant avec la ville. Je voulais qu’on sente cette croissance organique dans les dessins. Je me suis beaucoup documentée, dans un premier temps : j’ai rassemblé un maximum d’images sur les microforêts japonaises ainsi que sur Tokyo, où je ne suis jamais allée. Ensuite, j’ai essayé de digérer toutes ces informations avant de plonger simplement dans le plaisir des couleurs et de l’encre, du pinceau et de la plume pour exprimer le plus spontanément possible ce que j’avais ressenti à travers le texte de Marie Colot.
À
propos de Noémie Marsily
Belge de naissance, Noémie Marsily grave, peint, dessine des images qui bougent la plupart du temps.
Elle suit des études en illustration à Saint-Luc Bruxelles et participe à de nombreux fanzines, livres collectifs, expositions. En parallèle, elle réalise plusieurs courts métrages d’animation, tous multiprimés.
Sa pratique artistique évolue depuis plusieurs années, au fil des projets et des rencontres, entre bande dessinée, illustration, cinéma d’animation et enseignement.
Noémie Marsily réside à Bruxelles.
Bibliographie récente (B.D. et album jeunesse) :
– Memet , scénario Isabella Cieli (l’Employé du Moi, 2019)
► Ragazzi Award de la B.D. “Middle Grade” en 2021
– Le musée de la moufle (Sarbacane, 2014)
– Fétiche (Les Requins Marteaux, 2013)
– Fouillis feuillu ( collectif Nos restes, 2010)
Films d’animation produits par Zorobabel, :
– en solo : Ce qui bouge est vivant (2022)
– en duo avec Carl Roosens : Je ne sens plus rien (2016, avec l’ONF), Moustique (2014), avec Canal+), Autour du Lac (2013), C aniche (2010)
Événements/rencontres et contact Presse… Odile Flament, directrice littéraire www.cotcotcot-editions.com odile@cotcotcot-apps.com
version brochée : Petit Scarabée couverture souple à rabats
ISBN 978-2-930941-09-7 • 14,50€
version reliée : Sensei couverture cartonnée
ISBN 978-2-930941-11-0 • 25€
format A5 260 pages
Collection Écrire et lire deux fois
DES HAÏKUS PLEIN LES POCHES
Thierry Cazals & Julie Van Wezemael
Livre compagnon
Bref poème venu du Japon, le haïku cherche à saisir, en quelques mots, la beauté mystérieuse de chaque instant.
Ce livre propose d’en découvrir toutes les facettes, à la lumière des maîtres du genre et d’oeuvres d’enfants récoltées par Thierry Cazals au gré de rencontres et ateliers scolaires.
Écrivain et poète, Thierry Cazals est né dans le sud-est de la France et vit à Paris. Il a publié tant pour la jeunesse que pour les adultes. Voilà 20 ans que Thierry Cazals sillonne la France des villes ou des campagnes, et anime des ateliers d'écriture pour publics scolaires ou adultes. Il aime le haïku, les contes, les mots qui n’ont pas peur du silence.
Julie Van Wezemael est une jeune illustratrice, ancienne élève de Carll Cneut à la KASK, l’Académie royale des Beaux-Arts de Gand. Ses illustrations sont faites d’une combinaison originale de peinture acrylique et de ils soigneusement cousus. Son univers, peu orthodoxe, prête au sourire et à la rêverie. Julie Van Wezemael a notamment illustré Le Carnaval des animaux publié par le Mu.ZEE d’Ostende. Elle vit à Gand.
• Instructif, didactique et ludique ;
• À la fois récit d’initiation, recueil et livre-atelier, Des haïkus plein les poches invite petit·es et grand·es à se lancer à leur tour dans l’écriture ;
• Un livre broché pour le public jeune / scolaire à prix modique ; une version reliée, cartonnée pour les amateur·rices de poésie et de beaux livres.
"lu et recommandé" – Kibookin du SLPJ, 2019
Sélection pour la St-Nicolas, La Libre B elgique 2019
Coup de cœur – Ibby Belgique
THÈMES :
poésie /
Japon
écriture, cahier d'activité
saisons
émotions
philosophie
Le haïku est infans.
Il dit sans parler. Il ouvre des pistes, sans les clore.
À nous de faire le reste du voyage, livre en poche !
Sans m'attendre mes sandales sont sorties admirer l'arc-en-ciel
Thierry Cazals
Techniques d'illustration de Julie Van Wezemael :
Peinture acrylique
Crayon graphite
linogravure
Couture
Aya Yamamoto & Yoshiko Noda
traduit de l’italien par Laetitia Cordonnier sortie le 3 avril 2023
Livre de recettes japonaises
Parfaits pour le déjeuner ou le goûter, faciles à cuisiner et à emporter, les onigiris sont le plat de réconfort par excellence !
6+ | adultes
isbn 978-2-930941-58-5
format 16 x 20 cm
broché, couverture souple avec rabats
136 pages 22€
Techniques d’illustration :
• dessin aux crayons de couleur et tablette graphique
Thèmes
• cuisine japonaise
• culture japonaise
• coup de cœur pour les illustrations de Yoshiko Noda ;
• des recettes simples et ludiques ;
• anecdotes et conseils émaillent le livre, rendant le tout compréhensible et facile à reproduire.
Ils peuvent être préparés de mille et une manières, à commencer par celles que nous vous proposons dans ce livre, né de la plume de deux autrices japonaises ayant fait de l’Italie leur nouvelle maison.
Née à Tokyo en 1986, Aya Yamamoto est arrivée à Milan à l’âge de cinq ans. Après un cursus universitaire à Londres, ville où elle travaille pendant onze ans dans le domaine du marketing, elle choisit de retourner s’installer à Milan. C’est là qu’elle crée “ Gastronomia Yamamoto ” avec sa mère. Elle a commencé à collaborer avec Yocci en 2019, en dévoilant quelques-unes de ses créations dans Le menu de Yocci. Carnet de recettes japonaises.
Yoshiko Noda, Yocci de son nom d’artiste, est née en 1980 à Osaka, au Japon. Diplômée en peinture de l’université des beauxarts d’Osaka et de l’académie des beaux-arts de Bologne, elle vit et travaille en Italie. Avec l’humour et la spontanéité qui la caractérisent, elle fait dialoguer les cultures japonaise et italienne en mettant en scène les curiosités linguistiques, les habitudes culinaires et autres traditions des deux pays. Elle collabore depuis de nombreuses années avec Corraini Edizioni, auprès de qui elle a publié plusieurs livres.
Murielle Szac
LA GRÈVE
Mélodie, comme beaucoup de collégiennes de son âge, s’oppose à sa mère et ignore son père, absent depuis quelques années.
Un jour, elle apprend que l’usine dans laquelle travaille sa mère, va fermer.
Piquet de grève, usine occupée, tous les habitants de cette ville du nord de la France vont s’unir pour empêcher la délocalisation.
Pendant ces jours hors du commun, Mélodie va partager la lutte des ouvrières textiles et découvrir sa mère sous un jour nouveau.
Ce roman est paru au Seuil dans la collection Karactère(s) en 2008.
Auteure pour la jeunesse (Le Feuilleton d’Hermès), éditrice, directrice de collection chez Bruno Doucey et chez Actes sud (Ceux qui ont dit non), Muriel Szac vit à Paris.
12 euros
144 pages ; 12 x 19 cm
Distributeur : SERENDIP
Parution : 3 mai 2024
ISBN : 979-10-97340-22-3
Je ne vais jamais la voir à l’atelier. D’abord, c’est interdit. Et puis, ça ne m’intéresse pas. Je ne vais jamais non plus l’attendre à la sortie, devant la grille. Je n’aime pas qu’elle vienne me chercher au collège. Chacune sa vie. extrait
L’usine, on ne voit qu’elle dans la ville. Mais on ne la regarde jamais. Elle engloutit ma mère le matin et la recrache le soir, comme presque toutes les femmes d’ici. À six heures trente tapantes, la pointeuse cliquette. Maman s’est toujours fait un point d’honneur à ne jamais arriver en retard. «Mon honneur d’ouvrière», elle dit. Les autres se lancent des coups d’œil en coin quand elle joue l’employée modèle. Parce que les autres, il y a longtemps qu’elles vont à l’usine en traînant les pieds. Un peu comme moi quand je vais en cours de physique. Maman, elle, porte sa ponctualité en étendard. Première arrivée, dernière partie. Pour le reste, elle n’a pas trop de quoi faire la fière. Rivée à sa machine, elle pique des ourlets toute la journée, toute la semaine, toute l’année.
Coupe
L’économie n’est ni une science ni une croyance. Elle navigue entre les deux. Le monde meilleur qu’elle nous promet tarde à se réaliser...
L’ascenseur social ? Il ne fait plus que descendre ! Les pays pauvres rattrapent les pays riches ? C ’est l’inverse qui se produit. Le niveau de vie monte ?
Nous avons de plus en plus de mal à gagner de l’argent pour satisfaire nos simples besoins.
L’économie a apporté une immense richesse à une bande d’ultra-riches, pendant que l’immense majorité de l’humanité vit modestement, voire pauvrement.
Nous allons prendre le contre-pied de quelques idées économiques toutes faites et de quelques dogmes bien établis pour tenter de comprendre l’économie – et justifier le titre de ce livre.
Philippe Godard a créé et dirigé des collections de livres documentaires pour la jeunesse, chez Autrement, Syros et La Martinière. Auteur de nombreux documentaires, intervenant et formateur dans le travail social, il habite dans le Jura.
Graphiste et illustrateur, Vincent Odin a créé la collection « Biographie en images » aux éditions Daniel Maghen et réalisé les volumes consacrés à André Juillard, Cosey, Maurice Tillieux ou Peyo. On lui doit également les bandes dessinées Entre les lignes avec Maël, et Les Enquêtes du commissaire Crassoulet Il vit à Paris.
Quelques sujets traités dans le livre
-C’est quoi, être riche ? Comment devient-on riche ?
- Ce qu’est l’inégalité économique, et depuis quand elle explose – les années des Reaganomics, TINA, etc.
-Comment l’économie inégale débouche sur l’injustice sociale.
-L’argent ruisselle, mais du bas vers le haut !
- L’économie est en réalité un discours qui est sous-tendu par une idée : brouiller les pistes en donnant l’impression de les expliquer.
-La naissance de la finance moderne.
-Les économistes passent leur temps à inventer des concepts souvent très complexes et à faire des calculs de plus en plus coupés du réel.
-La crise des subprimes.
-etc.
12,50 € 192 pages (estimation) 12x17 cm
Distributeur : SERENDIP
Parution : 2 novembre 2023
ISBN : 979-10-97340-19-3
Mille arbres
sortie le 31 mars 2022 feuilleter le livre
10+
ISBN 978-2-930941-26-4
collection Combats
roman • cousu brut
80 pages • 13x18 cm • 13,50€
Techniques d’illustration :
•Dessin numérique
•Bichromie
Thèmes :
•Environnement
•Écologie
•Politique
•Politique d’aménagement du territoire
•Transports / Automobile
•Lobbying
•Slogan publicitaire
•Résistance
•Action collective et communautaire / participation
citoyenne
Caroline
Lamarche & Aurélia Deschamps
À l’origine de Mille arbres, une pièce radiophonique écrite par Caroline Lamarche pour France Culture, il y a une quinzaine d’années.
Un projet d’autoroute met en danger le tilleul centenaire, qui se trouve sur le sentier communal, au bout du jardin de Marinette, la grand-mère de François. Le jeune garçon et son amie Diane décident d’alerter l’opinion publique sur les méfaits d’un tel projet...
Poète, nouvelliste, romancière, autrice de textes pour la scène, de pièces radiophoniques et d’écrits sur l’art, Caroline Lamarche a obtenu le prix Rossel pour son premier roman Le jour du chien (Minuit, 1996), le prix Europe de l’ADELF pour Dans la maison un grand cerf (Gallimard 2017) et le Goncourt de la Nouvelle pour Nous sommes à la lisière (Gallimard, 2019). Derniers livres parus : Tetti, la sauterelle de Vincent, dessin Pascal Lemaître (L’École des Loisirs, 2021), L’Asturienne (récit, les Impressions nouvelles, 2021).
Née en France, Aurélia Deschamps s’installe à Bru-xelles pour y étudier l’illustration à l’ESA St-Luc puis à l’ERG. Elle réalise depuis plusieurs années des projets va-riés en tant qu’illustratrice et enseigne les arts plas-tiques en école secondaire.
Ses images évoquent un monde à mi-chemin entre le réalisme du quotidien et le caractère du rêve. Elle tire son inspiration du monde végétal et aime utiliser différents médias dans ses images, comme la peinture ou le collage, ou plus récemment le dessin numérique. Elle aime sauter d’une technique à l’au-tre ou les faire se confronter.
Mille arbres est son premier livre jeunesse.
Extrait
Aujourd’hui, les gens le voient de loin, l’arbre-bateau. Il paraît qu’on le voit même de la colline d’en face ! Un tilleul âgé de deux cent cinquante ans, qui a vu plusieurs guerres et qui continue à observer le ciel, planté au bord du paysage. Et, comme sil était là en exemple, les nouveaux arrivants plantent à leur tour des arbres en espérant qu’ils deviendront aussi grands et que l’autoroute ne passera pas dessus. Et les habitants se réunissent une fois par semaine chez le père de Diane, pour discuter de cette autoroute et mettre au point des tracts, des pétitions, des marches de protestation, bref, des actions de résistance pour sauver la forêt. Ça représente énormément de travail sans garantie de résultat, puisque le ministre des Travaux publics et son ingénieur en chef répètent dans les journaux qu’ils veulent cette autoroute, quelle est absolument nécessaire, vu quil y a de plus en plus de voitures. Alors cest dur, pour les citoyens ordinaires, d’attirer l’attention des journalistes pour proposer autre chose. Surtout que le maire a envie de cette autoroute. Il dit que cela va amener de plus en plus de passage et de commerces dans la commune et que ce sera tout bénéfice pour ses projets d’immeubles et de supermarchés. Donc, parfois, les gens se découragent…
Collection Combats
Une collection de romans à destination des 10-15 ans. Des thèmes d’actualité autour de l’économie, de l’écologie, de la société (diversité, genre...) pour ré léchir à aujourd’hui, donner envie de s’engager et de construire un lendemain qui chante.
Dossiers pédagogiques disponibles sur le site de la maison d’édition
Combat #01, mars 2022
Mille arbres
Caroline Lamarche & Aurélia Deschamps
Sélections :
► Prix Première-Victor, 2022-2023
► Prix Graines d’Écolectures
► Opalivres 2023
► Prix coup de pouce (Eaubonne), 2024
► « éclairant », Kibookin/SLPJ
Combat #02, mars 2022
Bulldozer
Aliénor Debrocq & Evelyne Mary
Sélections :
► Prix Bermond-Boquié des bibliothèques municipales de Nantes
► Prix Livres sur Seine
► Prix René Fallet jeunesse
► « éclairant », Kibookin/SLPJ
« Nous sommes la jeunesse ardente
Qui vient escalader le ciel
Dans un cortège fraternel
Unissons nos mains frémissantes
Sachons protéger notre pain
Nous bâtirons un lendemain qui chante. »
– Paul Vaillant-Couturier (chanson Jeunesse, 1937)
Combat #03, mars 2024
Chienne de guerre
Nathalie Skowronek & Aurélie Wilmet
Sélections :
► Prix Première-Victor, 2024-2025
► Mention bravo (BnF)
► Mention incontournable, Lu et Partagé
► « puissant », Kibookin/SLPJ
de Elisa Sartori L’art de ne pas lire
tous publics
ISBN 978-2-930941-67-7
format : 10,5 x 15,5 cm coll. Baladeur, des livres qui aiment à se déplacer sans but précis couverture souple à rabats ; dos carré cousu-collé
52 pages • [14,50 €]
• livre relié • Un livre est-il le meilleur des cadeaux ? Qu’en faire lorsqu’il est cause de souffrance et de malentendus ?
Le laisser prendre la poussière ou lui trouver une utilisation ? La narratrice propose plusieurs pistes pour le moins inattendues…
• les jeunes et la lecture : difficultés et souffrances, malentendus ;
• thèmes plus larges autour du livre et du corps, du livre-objet, de la place de la lecture/du livre dans la société de consommation actuelle (livre devenu objet déco chez les influenceurs)
Née à Crémone, Elisa Sartori commence ses études à l’Académie des beaux-arts de Venise pour ensuite les poursuivre à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, au sein de l’atelier d’illustration d’Anne Quévy. Son livre accordéon Je connais peu de mots (CotCotCot, 2021) lui a valu le Prix de la première œuvre en littérature jeunesse 2021, décerné par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Également paru aux éditions Thierry Magnier : Les Polis Topilins, album illustré par Nina Neuray.
Titres publiés chez CotCotCot
[leporello]
Je connais peu de mots
– ► Prix de la première œuvre
– jeunesse 2021, Fédération
– Wallonie-Bruxelles
Sortie : février 2021
[Carnet 02]
À hauteur d’enfant de Lisette Lombé & 10ème ARTE (collectif de street art composé d’Almudena Pano et Elisa Sartori)
Sortie : septembre 2023
[Baladeur 01] à paraître en janvier 2024
DEUXIÈME ÉDITION
AQUARIUM
Fanette Mellier, 2024
50 pages, 21 x 18 cm
Impression 10 tons directs
Couverture cartonnée, dorure transparente
ISBN 979-10-90475-37-3
25 €
Aquarium nous invite à une promenade magique parmi 12 bassins parsemés d’espèces graphiques insolites.
Sur chaque page, on perçoit d’abord de discrètes silhouettes animales.
Au verso, un ensemble de figures géométriques colorées. Face à la lumière, formes et couleurs fusionnent à travers le papier translucide et immergent
notre regard dans un jeu d’apparition captivant. En un mouvement de page, les compositions abstraites deviennent un véritable théâtre aquatique.
TROISIÈME ÉDITION
MATRIOCHKA
Fanette Mellier, 2024
32 pages, 6,5 x 8,5 cm
Impression 6 tons directs et or à chaud
Couverture toile gaufrée
ISBN 979-10-90475-38-0
20 €
Matriochka est un livre miniature qui raconte une toute petite histoire. Au fil des pages, 16 poupées russes, telles des icônes modernistes, rétrécissent pour atteindre quelques millimètres seulement. Fanette Mellier nous invite à la nano-exploration de cette famille multicolore : observés à la loupe, les détails de l’impression, habituellement
imperceptibles, deviennent les motifs qui habillent les figurines minuscules. Ce livre, dans lequel la dorure à chaud saute une génération, nous parle de singularité et de transmission.
DEUXIÈME ÉDITION
ZOO IN MY HAND
Inkyeong & Sunkyung KIM, 2024
80 pages, 10,5 x 14,8 cm
Impression 4 tons directs Dos carré pliage à la japonaise, couverture avec prédécoupe
ISBN 979-10-90475-21-2
20 €
Zoo in my hand est un livre d’activités qui permet de réaliser 40 animaux stylisés en origami. Découpez, pliez une fois, deux fois : chaque silhouette se transforme en volume. Lion, paon, singe, cochon, baleine, rhinocéros… une ménagerie colorée apparaît devant vos yeux. Voici un merveilleux zoo de papier !
Puzzle 1000 pièces - Niall Breen
Les puzzles Sulo sont fabriqués en France, produits de manière responsable, et élaborés en collaboration avec des artistes du monde entier. En 2020, Sulo naît d'une envie de confronter un jeu traditionnel, le puzzle, à une iconographie contemporaine et acidulée. Sulo propose aux passionnés et aux curieux une gamme de puzzles aux esthétiques variées et donne à voir les créations d’artistes émergents et reconnus du monde entier. Chaque collaboration donne naissance à une oeuvre exclusive, produite en édition limitée, et dont la fabrication garantit la gestion durable de nos forêts.
Artiste : Niall Breen
Nom de l’oeuvre : Quiet Afternoon
Bio : Niall Breen est un dessinateur de bandes dessinées basé à Sligo, en Irlande. Ses bandes dessinées Dog and Frog, publiées quotidiennement sur Instagram, ont dépassé les 1000 pages. Elles ont été rassemblées dans un certain nombre de livres auto-édités et publiées sous forme traduite par Apa Apa Comics et Pupi Press
Description de l’oeuvre par l’artiste : Alors qu'une douce brise d'été traverse la maison, rejoignez Dog and Frog pour une journée de lecture et de goûter !
Conditionné dans un sachet en tissu avec sticker, carte postale et image modèle
Caractéristiques des boîtes 54 pièces
Taille : 18x18x4cm
Réalisée en carton 900 g
Couvercle et fond habillé d'un papier couché 1 face 120g imprimé quadri + vernis
Poids des produits : 300gr
Puzzles livrés sous flm plastique.
Puzzle 1000 pièces - Paul Vidal
Les puzzles Sulo sont fabriqués en France, produits de manière responsable, et élaborés en collaboration avec des artistes du monde entier. En 2020, Sulo naît d'une envie de confronter un jeu traditionnel, le puzzle, à une iconographie contemporaine et acidulée. Sulo propose aux passionnés et aux curieux une gamme de puzzles aux esthétiques variées et donne à voir les créations d’artistes émergents et reconnus du monde entier. Chaque collaboration donne naissance à une oeuvre exclusive, produite en édition limitée, et dont la fabrication garantit la gestion durable de nos forêts.
Artiste : Paul Vidal
Nom de l’oeuvre : Huppe fasciée
Bio : Paul Vidal est un dessinateur français. Il réside en Bourgogne, parmi les prés et les forêts, où il dessine et peint des mondes au croisement de l'illustration scientifique et du fantastique. Il développe des séries de dessins, des récits en bande dessinée et des illustrations qui mettent en scène le vivant non-humain.
Description de l’oeuvre par l’artiste : C'est la fn de l'après-midi, tu entends le chant doux de la huppe, le battement des ailes d'un vol de pigeon. Tu relèves la tête vers le grand massif de lierre peuplé de volatiles.
Conditionné dans un sachet en tissu avec sticker, carte postale et image modèle
Caractéristiques des boîtes 54 pièces
Taille : 18x18x4cm
Réalisée en carton 900 g
Couvercle et fond habillé d'un papier couché 1 face 120g imprimé quadri + vernis
Poids des produits : 300gr
Puzzles livrés sous flm plastique.
À partir de 3 formes géométriques à tamponner, le Modulographe permet de dessiner des lettres et des images. Une approche ludique du dessin, de la typographie et du rapport texte/image.
Specimen est un livre à contempler ou à compléter avec les tampons du Modulographe Carré.
Cette édition contient le livre Specimen et un jeu de de 3 tampons du Modulographe en version Carré L’imprimé présente un ensemble d’illustrations et de compositions typographiques donnant un aperçu des possibilités de dessin avec ces tampons (lettrage, matière, motif, pictogramme, calligramme, image…).