Alain Amariglio
Genre : essai
Préface de Gilles Clément
Avec 22 dessins de Alain
Cardenas-Castro
Format : 12 x 18,5 cm
Pages : 240
Prix : 18 €
ISBN : 978-2-490251-75-9
Né à Nancy, vivant à Paris et collectionnant les identités, Alain Amariglio a été ingénieur, entrepreneur dans les nouvelles technologies, enseignant, auteur et continue de penser que le métier d ’instituteur est le plus beau du monde. Il est d’autant plus sévère pour les liquidateurs de l’école, grands prédateurs ou petits chefs, et pour l’hypocrisie en général. Il s’intéresse à tout, de l’école à l’économie, de l’histoire aux sciences, le point commun entre ses livres, tous différents, se trouvant peut-être dans les enthousiasmes de l’enfance.
Les très beaux dessins de Alain Cardenas-Castro et la préface éclairée de Gilles Clément rendent ce livre beau, savoureux, intelligent.
Ce livre, ni cours, ni traité, est une promenade botanique engagée, un vade-mecum pour habitant de la Terre confronté à l’urgence écologique. Chaque chapitre est placé sous le parrainage d’une plante, célèbre ou inconnue, commune ou menacée, parfois disparue depuis longtemps, mais toujours notre parente dans le vivant. Le parcours est éclairé par les sciences, les mythes, l’histoire et parfois les fantômes de ceux qui nommèrent ces plantes et ne survivent qu’ainsi dans nos mémoires. Suivre ces fils ne nous fera pas quitter notre commun labyrinthe mais nous permettra de comprendre sa géométrie, d’appréhender sa beauté, de nous y repérer et de conserver le fol espoir d’éviter le Minotaure. Peut-être l’odeur de l’herbe fraîchement coupée, si profondément ancrée dans nos mémoires d’anciens enfants, déclenchera-t-elle un court-circuit, une émotion, un réveil salvateur. Dans le monde végétal, cette odeur est un signal de défense. Tout se tient.
En quittant la nature, Sapiens quitte aussi sa nature, curieuse et coopérative. En plus des indispensables changements politiques, tout espoir de sauvetage réside donc dans une double réconciliation. Son avènement est incertain mais le déclic peut survenir n’importe où, dans un jardin, face à une friche, sur un trottoir. Ou dans un livre.
Mai
Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com Téléphone : 06 60 40 19 16 Diffusion et distribution : Paon diffusion.Serendip Éditions du Canoë 2023
CRITIQUE DE LA RAISON PRÉCAIRE
par Javier
LÓPEZ ALÓS
traduit de l’espagnol par Nicolas Padilla avec l’aide de Juliette Ruë et Joëlle Le Marec
EN LIBRAIRIE AVRIL 2023
Avant-propos de l’auteur à l’édition française
Préface de Joëlle Le Marec
« Précarité », « précaire », « précarisation » sont des termes dont l’usage est devenu courant pour décrire des modes de vie et de relations de travail dans des conditions d’instabilité et d’insécurité. La sensation de vulnérabilité, la peur, l’isolement, le sentiment d’inutilité, le manque de reconnaissance ou l’incapacité à se projeter sont quelques-uns des aspects liés à cette condition précaire qui, bien qu’affectant des individus, dépasse la dimension personnelle subjective et émotionnelle et pointe vers une dimension politique dans la mesure où elle a des conséquences sur la société.
Dans cet essai éclairant, Javier López Alós réfléchit à la manière dont la précarité peut conditionner la vie intellectuelle, tant d’un point de vue intime, que philosophique ou politique.
Sa critique de la raison précaire tente d’en saisir les spécificités — et en un sens sa rationalité —, mais aussi de comprendre comment celle-ci affecte l’exercice même de la pensée et la production matérielle des œuvres.
L’AUTEUR
Javier López Alós est un philosophe espagnol. En 2019, il publie « Critique de la raison précaire « et obtient la même année le prix Catarata Essai. Il est l’auteur de nombreuses publications sur l’histoire des idées dans la période 1750-1850, parmi lesquelles « Entre le trône et le banc. Pensée réactionnaire espagnole face à la Révolution libérale (1808-1823) «. Il a travaillé à l’Université de Leeds (Royaume-Uni) en tant que chercheur et professeur invité. Il vit désormais à Dénia (Espagne) et se consacre à l’écriture. Son dernier livre, « L’intellectuel plébéien. Vocation et résistance de la pensée heureuse «, est paru en 2021 (Taugenit, non traduit).
LES POINTS FORTS
• Javier Lopez Alos traduit pour la première fois en français.
• Un regard inspirant sur une question essentielle de la production des nos savoirs.
• Un style clair et précis.
• Un essai qui a eu d’importants échos en Espagne et a reçu en 2019 le prix Catarata.
également disponible en version ebook
1, rue Maison Dieu - 75014 Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip Livres Plus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM
MkF éditions
979 10 92305 97 7 17 ¤ TTC
pages, broché, 15x21 cm
208
Collection [DECLARATIONS]
ARGUMENTAIRE
CRITIQUE DE LA RAISON PRECAIRE
par Javier LÓPEZ ALÓZ
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Précarité et affects
Chapitre 1 : Générations / Le ressentiment / La reconnaissance
Chapitre 2 : Individus et institutions / Où sommesnous ? / Que faisons-nous ? / Alternatives
Chapitre 3 : Affects / Affects et production / Autoexploitation
Chapitre 4 : Préparation, compétitivité, barbarie / Des scénarios de barbarie / Une compétition où tout le monde perd
Chapitre 5 : Précarité à la dérive / De passage / La traversée, la discipline et la sélection
Chapitre 6 : Développer une histoire / À propos de la plainte et de la défaite / Pourquoi continuonsnous ?
DEUXIEME PARTIE : Précariat et vie intellectuelle
Chapitre 7 : Vies précaires et sciences humaines / Précarité et privilège / Précarité et avenir des sciences humaines
Chapitre 8 : Compensations et décompensations / Perçu, reconnu et non oublié / Un produit inoubliable
Chapitre 9 : Le syndrome de l’imposteur et autres maux / Consumérisme intellectuel / Consommation et précarité
Chapitre 10 : L’envisageable et le possible / L’obligation de l’extraordinaire / Une autre perspective
Chapitre 11 : Précarité, vérité et sacrifice / Un sacrifice inconditionnel / Renoncement et rhétorique du sacrifice
Chapitre 12 : Les sorties / Le précaire intellectuel et l’intellectuel roturier / Que faire face à la vulnérabilité et à l’échec
CONCLUSION
EXTRAIT
Alors que j’écrivais cet essai, il m’est arrivé quelque chose qui a failli y mettre fin. Cet évènement me semble illustrer parfaitement certaines des thèses que je défends ici et ce sera la seule mention autobiographique que je me permettrai de rapporter explicitement dans ces pages. Alors que j’en étais à peu près à la moitié de la rédaction, le disque dur de mon ordinateur portable s’est gravement endommagé. Par une sorte de négligence, apparemment assez courante, je n’avais fait aucune sauvegarde. La dernière datait d’il y a un an et demi, si bien que ce texte a été perdu, parmi d’autres documents. Après avoir acheté un nouvel ordinateur pour la première fois en dix ans, à nouveau de la gamme la plus économique, et avoir visité en vain plusieurs ateliers de réparation, je devais décider d’envoyer le disque dur dans un laboratoire informatique ou bien de renoncer. Dans ce cas, cela signifiait non seulement renoncer à des commentaires et à des notes pour divers projets, mais surtout abandonner ce livre. Les frais de récupération étaient estimés entre six cents et mille euros, auxquels il fallait encore ajouter plus de trois cents euros déjà dépensés pour l’achat du nouvel ordinateur. Dans ma situation, ces montants étaient loin d´être négligeables. D’un autre côté, je n’avais ni l’énergie ni le temps de tout recommencer. Cela en valait-il la peine ? Pouvais-je me permettre un tel gaspillage pour écrire un livre, quelques articles, rassembler quelques poèmes récents… ? Alors que j’écrivais un essai sur la manière dont la précarité conditionne la vie intellectuelle, je me trouvais confronté à une situation où cette précarité menaçait même de ne pas me permettre d’écrire à son sujet. La boucle se refermait d’une manière aussi parfaite qu’étouffante. Décider que cela en valait la peine et assumer cette dépense imprévue était pour moi le moyen de rompre cette logique implacable. Un tel incident nous rappelle les limites de notre liberté et souligne le sentiment profond de précarité, qui, comme je le soutiendrai dans cet essai, dépasse la dimension économique. Quand une négligence ou une imprudence mineure (l’omission d’un protocole de sécurité régulier) devient une catastrophe personnelle et professionnelle, quand on réalise que n’importe quelle défaillance quotidienne peut avoir des conséquences disproportionnées, on prend conscience de l’étendue de notre vulnérabilité. Pour beaucoup, cela constitue un mode de vie, une constante : toute erreur ordinaire peut nous plonger dans l’extraordinaire, un extra muros de l’ordinaire, de ce qui est connu, de cet espace existentiel où nous reconnaissons les autres qui nous reconnaissent et où la familiarité, la confiance deviennent possibles… en somme, la vie libre. En effet, le projet de liberté se bâtit sur un terrain de normalité, précisément celui que les conditions et les modes de vie actuels ne cessent de percer et d’ébranler.
Collection [DECLARATIONS] ARGUMENTAIRE
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris contact@mkfeditions.com Distribution/Diffusion : Serendip Livres Plus d’informations sur : WWW.MKFEDITIONS.COM "
En librairie avril 2023
Format : 12.5 x 12.5 cm
Pages : 70 p.
Reliure : broché
rayon :Écologie humaine, environnement
Prix : 7 € / 12 CHF
ISBN 978-2-82900-660-9
DIFFUSION ET DISTRIBUTION SUISSE
Éditions d’en bas
Rue des Côtes-de-Montbenon 30
1003 Lausanne
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HALTE AU GASPILLAGE AUTOMOBILE
Prenez soin de vous … achetez d'occasion !
Lucien Willemin
PRÉSENTATION
Focalisés sur le changement climatique, nos gouvernements à travers des outils comme la Vignette Crit’Air, nous incitent à changer régulièrement de voitures afin d’économiser de l’énergie et ainsi réduire les émissions de CO2.
En clair, pour diminuer notre consommation d’énergie, nous sommes encouragés à augmenter notre consommation de matériel.
Cette politique poussant au gaspillage est réductrice et dangereuse pour nos vies. Car c’est oublier que la fabrication d’une voiture génère une pollution chimique qui, contrairement au CO2, ne peut pas être compensées à l’utilisation. En effet, les dégâts causés par les substances toxiques envoyées à la fabrication dans l’eau, l’air et les sols sont irréversibles. Donc on a beau parcourir des millions de kilomètres avec la même voiture, on n’arrivera jamais à revenir en arrière.
Ainsi plus nous fabriquons de voitures plus nous empoisonnons le vivant ! Mieux vaut donc garder sa vieille voiture plutôt que de la changer pour une neuve. Ce livre est un appel à une intervention gouvernementale pour un changement de cap en matière de politique automobile afin que cesse ce gaspillage. Des personnalités des milieux climatiques et environnementaux réputés le soutiennent par leurs signatures. Le gouvernement Suisse sera interpellé.
AUTEUR
Banquier, puis directeur des achats dans l’horlogerie et enfin promoteur immobilier, à 40 ans il remet sa société afin de s’accorder du temps pour mener une réflexion sur notre société et son avenir. Depuis il partage son analyse à travers de nombreuses conférences et 3 petits livres à succès : En voiture Simone !, Fonce Alphonse ! et Tu parles Charles !
DIFFUSION ET DISTRIBUTION FRANCE
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SERENDIP livres – 21 bis rue Arnold Géraux 93450 L'Île-St-Denis
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nos politiques ne voient pas le gaspillage automobile et n’alertent pas sur le sujet
Pas facile de constater le gaspillage automobile alors que tous les regards sont tournés vers la consommation mondiale d’énergie.
Eh oui, comme un véhicule a besoin d’une quantité non négligeable d’énergie pour fonctionner, nos yeux sont collectivement rivés sur le pot d’échappement de nos engins roulants.
Obnubilés par ces rejets directs, il en résulte une vision collective réduite et tronquée.
COP 21, 22, 23, etc. … ces rendez-vous annuels galvanisent cette étroitesse de vue
Kyoto, Durban, Paris … ces rencontres intergouvernementales sont intéressantes à plus d’un titre. Cependant le fait de fixer des objectifs de réduction, notamment de CO2, pour endiguer le réchauffement climatique incite chaque pays signataire à cultiver un esprit de clocher.
En effet, pour y donner suite, chaque pays industrialisé concerné va tenter de réduire (dans les faits, de stabiliser) ses rejets de gaz à effet de serre (dont le CO2). Pour y parvenir, le but sera donc de tout faire pour réduire ce que rejette par exemple une voiture «sous son propre ciel». Toutefois comme nous le verrons plus bas, les objets de remplacement nécessitent à chaque fois énormément d’énergie (donc rejet de CO2 mais également de la pollution plus nocive) pour leur fabrication de l’autre côté de la planète, en particulier dans les pays extracteurs et constructeurs
Globalement l’exercice est déficitaire et surtout le problème n’est pas résolu, il se renforce même !
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la quantité mondiale de CO2 n’a de cesse d’augmenter.
Nous pourrions parler d’un effet COP qui cristallise les responsables politiques et les poussent à se concentrer principalement sur ce qui se passe au sein même de leur territoire. La largesse d’esprit s’en trouve altérée, cela mène à instaurer auprès des populations une pensée écologique de surface !
2. Statistiques faussées... on ne sait pas combien de voitures compte la Suisse, idem en France !
D’autre part, sur le plan comptable cette fois-ci, nous souffrons également d’une vision réduite !
Effectivement, à ce jour, les statistiques officielles comptabilisent uniquement les voitures immatriculées. Ainsi les véhicules non-immatriculées, constituant le parc d’occasions national, sont laissées pour compte.
Ce manque de lisibilité masque la réalité et empêche de statuer si gaspillage il y a.
Une immense bévue !
Le domaine automobile constitue l’un des piliers principaux de la politique environnementale nationale et un pan important de notre économie.
Et pourtant, il n’est actuellement pas possible de connaître le nombre réel de véhicules que compte le parc automobile helvétique.
En effet, la quantité répertoriée et arborant les statistiques officielles ne comprend que les véhicules immatriculés, une fois encore les véhicules non immatriculés disparaissent des relevés.
Si bien qu’en 2017, selon les professionnels de la démolition et du recyclage, plus de 70'000 voitures ont disparu des écrans radars. Nos instances sont, à ce jour, incapables de savoir où finissent les véhicules du marché helvétique. Une situation qui ne peut être tolérée dans un pays, dit développé, comme la Suisse.
Afin de pouvoir gérer un élément aussi fondamental de la politique environnementale du pays et assurer un développement économique sain de ce segment économique d’importance, il est indispensable que le nombre total de véhicules que la Suisse abrite soit connu et que leur traçabilité soit désormais possible.
Faire fi de cette clarté de vue, signifierait que pour la classe politique les engins d’occasion croupissants devant les garages du pays n’ont aucun impact économique et écologique.
Nous y reviendrons au chapitre des propositions politiques concrètes
1.
Pourquoi
incidence la VCA sur notre comportement
Le but avoué des autorités est de renouveler le parc automobile national en incitant les automobilistes à acheter des véhicules neufs et si possible de passer à la propulsion électrique.
C’est une question de santé publique dit-on. Il s’agit de veiller à la qualité de l’air de nos rues européennes pour préserver la santé des habitants/gens d’ici Le climat est lui aussi mis en avant.
Les voitures les plus âgées étant lourdement pénalisées, leurs propriétaires auront donc tendance à s’en séparer pour acquérir un modèle plus récent voire un modèle neuf.
En conséquence, ce choix politique invite la population à changer régulièrement de véhicule et s’inscrit dans la ligne du fameux slogan « Changer pour économiser » régulièrement utilisé par les vendeurs d’appareils et de voitures pour nous inviter à « changer un ancien modèle contre un neuf pour économiser de l’énergie ». Un argument de vente qui fait mouche par les temps qui courent !
Eh bien oui, avoir l’opportunité d’assouvir son besoin d’achat et de changement tout en étant écolo, c’est génial !
Cela dit, il en résulte un soutien non négligeable à l’industrie automobile qui, sous couvert de créer de l’emploi, de participer à la bonne santé de la planète et du PIB national … soit de participer à l’épanouissement général, est ainsi assurée de pouvoir continuer à surproduire à tour de bras et à en engranger les juteux bénéfices qui en découlent.
Bon, ça c’est le côté enthousiasmant de l’exercice.
Sur le plan environnemental, c’est une autre histoire !
6. Que génère le comportement voulu par les autorités ?
Cette volonté politique d'accélération du renouvellement du parc automobile :
- dope les achats de véhicules neufs
- accroît le parc automobile d’occasion
- amplifie le nombre d’exportations de véhicules usagés vers des pays moins réglementés
- habitue les automobilistes à changer régulièrement sans que cela se justifie
- cultive la spirale de l’achat compulsif au sein de la population
- stimule la surproduction
- intensifie la déforestation
- ruine les ressources naturelles
- dilapide de gigantesques quantités d’eau douce
- accentue la pollution chimique de l’air, de l’eau et des sols
- augmente les déchets
En résumé, cette politique renforce le gaspillage !
Et cette liste des répercussions sur le comportement du grand public n’est de loin pas exhaustive.
Un beau gaspillage en perspective …
Il est très important de bien comprendre les enjeux de cette "mode" politique qui d’une part résulte d’une vision réductrice de l’écologie et qui par ailleurs nous pousse collectivement vers un gaspillage sans précédent.
Lorsque l’on parle de gaspillage il est fait régulièrement référence à l’alimentation, à l’eau, à l’énergie, au plastique Depuis quelques années, les médicaments ont également rejoint ce giron peu glorieux.
Toutefois la voiture n’est, elle, jamais évoquée.
Il est impératif de mettre en lumière le "gaspillage automobile" et d'inscrire cette forme de gaspillage-là dans l'esprit collectif. Ceci afin que les réglementations politiques en tiennent compte et ne nous y pousse plus.
4 5.
Quelle