BIJOU
Un livre de Idir DAVAINE
BIJOU Bijou est un livre expérimental hors-norme, à la frontière entre le fanzine et le livre d’art. Les images du livre sont issues de peintures acryliques et gouaches originales sur papiers japonais (format : 106 x 136 cm). C’est un livre-mémoire rassemblant plus d’une quarantaine de peintures témoins d’une années de production, l’année 2020. Depuis plusieurs années, Idir Davaine peint et dessine d’après nature, il y ajoute sa propre singularité pour le transformer en peinture une fois en atelier. On peut y voir ici et là des souvenirs de formes végétales, de paysage et de fleurs… Les toiles d’Idir Davaine sont comme les contes : on pense reconnaître un élément, et c’est autre chose qui apparaît, se démultiplie, ne cesse de se métamorphoser. À partir d’une couleur, d’un paysage, l’artiste déploie les aplats, les déplace et sous ses doigts surgissent de nouveaux secrets, de nouvelles histoires. Les pages intérieures de l’ouvrage sont imprimées en risographie par le Studio Fidèle ( Paris 10e ). Idir Davaine : « On pourrait croire que ces signes sont inventés mais ils sont pourtant bien là, parfois cachés, attendant d’être débusqués. J’aime à penser que les paysages, les détails que j’utilise sont comme des partitions qu’il faut apprendre à décrypter, que chacun d’entre eux recèle une autre lecture possible, moins immédiate, moins morcelée, du réel ».
FICHE TECHNIQUE AUTEUR ÉDITEUR
Idir DAVAINE insta : @idirdavaine 3 fois par jour & Studio Fidèle édition www.3foisparjour.com / www.fidele-editions.com/ mail : contact.3foisparjour@gmail.com
TIRAGE PAGINATION FORMAT IMPRESSION PAPIER
1000 exemplaires 92 pages 29 cm x 41 cm Intérieur : impression risographique ( jusqu’à 7 tons directs ) Couverture à rabats : impression offset ( 4 tons directs) Intérieur : Munken Polar Rought 120 gr / Couverture : Arcoprint milk white 300 gr
ISBN PRIX PUBLIC
979-10-91623-21-6 45 euros
LA RISOGRAPHIE Cet ouvrage est entièrement imprimé en risographie. Il s’agit d’une technique d’impression mécanique artisanale ressemblant un peu à la sérigraphie et utilisant une machine assez proche dans son aspect d’un gros photopieur. Les couches de couleurs monochromes sont imprimées successivement ; l’image imprimée est le résultat de la superpostion de ces couches monochromes. Le rendu d’impression de la risographie est très reconnaissable à ses couleurs très lumineuses et à sa fine trame aléatoire qui donne un grain particulier aux images. Il est possible d’imprimer avec une quinzaine de couleurs diférentes (dont des fluos et des encres dorées), ce qui apporte une grande variété et qualité de résultat.
IDIR DAVAINE Idir Davaine est né à Paris en 1990. Il a étudié aux Arts décoratifs de Strasbourg et aux Beaux Arts de Paris. Son travail se consacre essentiellement à la peinture et au dessin. Il est co-fondateur en 2011 des éditions 3 fois par jour. D’autres titres de Idir DAVAINE aux éditions 3 fois par jour : - Roger - Fantômus - Cavale - Taïho ! (ouvrage colectif) - Cœur de Canard
COLLEC TION LIVR E DE- FONDS
ART&FICTION
MONOGRAPHIE
David Lemaire (dir.)
Natacha Donzé. Festins
Natacha Donzé associe en peinture des signes et des symboles qui se contaminent les uns les autres et dégagent un réseau de sens équivoque. Ce n’est toutefois pas une œuvre savante: l’artiste nourrit son imaginaire de films de science-fiction, de jeux vidéo et d’imagerie scientifique tout autant que de l’histoire de l’art. Elle autorise ainsi un déchiffrage espiègle d’une œuvre qui aborde des sujets aussi graves que l’effondrement ou la crise technologique. Car ses Festins recèlent une part d’inquiétude, ils désignent à la fois une
abondance énergétique et l’exploitation dévorante des ressources. La peinture se fait alors mouche du coche: derrière la séduction liquide des pigments bruisse un entêtant memento mori. Natacha Donzé est née à Boudevilliers en 1991. Formée à l’ECAL, elle vit et travaille à Lausanne.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 01 O C TO B R E 2 0 21 —
17 x 23 cm, 80 pages 978-2-88964-017-1 chf 22 / euro 18 — genre monographie sujets abordés art contemporain, peinture, technologie, mouches — texte de David Lemaire format isbn
ant s is a p e r s e g a m ’i d Un festin e appétit tr o n x u te u o d s ir x d’éli de beauté... N ZÉ TE NATACHA DO IS RT L’A E D E R U LA PEINT ENCE DE RESSENTIR L’ABS T N A IS FA IT FA NOU S . ’A JAMAIS ÉTÉ LÀ N I U Q SE O H C QUELQUE
———Née en 1991 dans le canton de Neuchâtel, Natacha Donzé vit et travaille à Lausanne. Après avoir obtenu un diplôme en design textile à Paris en 2011, elle poursuit sa formation à l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) et obtient un Bachelor en arts visuels en 2014. La pratique artistique de Natacha Donzé est centrée autour du médium de la peinture. Ses œuvres picturales sont une combinaison d’images synthétisées par notre cerveau, distillées sans hiérarchie par notre mémoire. Natacha Donzé met en place un processus de reconnaissance d’images où les fragments d’objets et lieux stéréotypés de notre société se côtoient… Elle a déjà présenté son travail lors de plusieurs expositions personnelles et collectives, dans des galeries d’art indépendantes, notamment Espace Quark à Genève, Harpe 45 à Lausanne ou encore Milieu à Berne. Son travail est également présenté dans diverses institutions. En janvier 2018, elle participe à la Biennale d’art contemporain au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds et obtient le Prix Jeune Talent. À cette occasion, l’une des peintures exposées a fait l’objet d’une acquisition et entre ainsi dans la collection du musée. ———
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | N ATAC H A D O N Z É . F E S T I N S
EXTRAITS
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | N ATAC H A D O N Z É . F E S T I N S
EXTRAITS
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | N ATAC H A D O N Z É . F E S T I N S
EXTRAITS
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | N ATAC H A D O N Z É . F E S T I N S
58
Le seuil de l’étang I , 2020, acrylique sur toile, 220 × 165 cm
EXTRAITS
La Houle Éditions — Art & Littérature
Album rassemble soixante-quatre reproductions à l’échelle 1 de dessins et de peintures. Canopées saisies en contre-jours tressaillants, fibrilles parcourues d’énergies contradictoires, densités végétales acérées – les paysages de Béatrice Lortet, fruits d’un travail de collage, de montage et de juxtaposition, sont réunis dans un catalogue d’esquisses et de gestes où la genèse de l’image apparaît par intermittence. La reliure par rivets permet de désolidariser les pages de l’édition et à ces images – marques d’un passage de la pratique d’atelier à l’objet éditorial – de se déployer dans de nouveaux contextes d’exposition.
ALBUM BÉATRICE LORTET Édition La Houle Livre d’artiste Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
BÉATRICE LORTET est artiste à Bruxelles. Sa pratique artistique se concentre sur l’image et sa fabrique. Elle a notamment exposé au Musée juif de la Ville de Bruxelles, B-Gallery, Centre 1,61, Le Sceptre, Été 78 (Bruxelles), Galerie InSitu (Alost). Également enseignante à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles, la transmission pédagogique prend part intégrante à ses réflexions. www.beatricelortet.com
24 x 29,7 cm, papier bouffant Planoplus 250 ex., 128 pages, impression offset CMJN Reliure Chicago (rivets métalliques) Photogravure : Olivier Dengis, Mistral Imprimeur : Antilope de Bie, Duffel Design graphique : Marie Lécrivain ISBN 978-2-930733-20-3 / CLIL : 3682 Octobre 2021, 25 € Diffusion : AdyBooks (MDS Benelux), Paon Diffusion (FR Serendip/ CH Servidis) www.la-houle.com/beatrice-lortet-album/
Collection
Material
La Houle Éditions — Art & Littérature
ALBUM BÉATRICE LORTET
Collection
Material
La Houle Éditions — Art & Littérature
ALBUM BÉATRICE LORTET
Collection
Material
La Houle Éditions — Art & Littérature
De dos je regarde ma bibliothèque est un livre performatif réalisé à partir de textes d’Anna Byskov écrits entre 1994 et aujourd’hui. Ensemble, ils forment un monologue habité de multiples voix, fragmenté et lacunaire, dans lequel s’entrechoque les performances d’Anna Byskov. S’y ajoutent un index et des planches composés collectivement et subjectivement. Cet assemblage de mots, de lettres et d’images fait entendre les multiples voix qui déclenchent ses activations, déterminées en fonction de leur futur contexte de lecture. La couverture est composée en Byskographe – inspirée des lettres découpées qu’Anna Byskov utilise dans ses performances. L’édition contient 48 pages microperforées (lettres et images détachables). L’index a été réalisé par l’artiste et les éditeurs. Il offre un point de vue singulier et réflexif sur le travail d’Anna Byskov DE DOS, JE REGARDE MA BIBLIOTHÈQUE ANNA BYSKOV Édition La Houle avec Richard Neyroud Livre d’artiste / Monographie / Performance Texte + illustrations (vignettes détachables) Avec le soutien de la région Grand Est et de l’association Le Cyclop, Milly-la-Forêt. 13,5 x 22 cm, 400 ex., 128 p. sur papier Munken (dont 48 p. micro-perforée) Impression offset, dos carré collé, couverture avec rabats Design graphique : Marie Lécrivain ISBN 978-2-930733-19-7 / CLIL : 3676 Octobre 2021, 18 € Diffusion : AdyBooks (MDS Benelux), Paon Diffusion (FR Serendip/ CH Servidis) www.la-houle.com/anna-byskov/
Collection
ANNA BYSKOV (°1984) est une artiste anglo-danoise diplômée de la Villa Arson en 2008, vit et travaille entre Paris et Mulhouse. Elle pratique la performance où son corps et son esprit sont engagés vers la voie du burlesque et de la folie, l’artiste incarne des personnages à la frontière trouble, mêlant fiction et récit personnel, nous emmenant jusqu’aux confins de l’absurde, de l’incongruité. Ses récentes expositions : Crac Alsace, FABRIKculture, Hégenheim ; La Halle aux Bouchers, Kunstwerk Carlshütte, Büdesdorf ; Le Narcissio, Nice ; Bains-Douche, Alençon ; Maison d’Art Bernard Anthonioz, FNAGP, Nogent sur Marne ; PAC, Printemps de l’Art Contemporain, Marseille , ReActor Festival Performance, Power Station of Art, Shanghai.
Material
La Houle Éditions — Art & Littérature
DE DOS, JE REGARDE MA BIBLIOTHÈQUE ANNA BYSKOV
Collection
Material
La Houle Éditions — Art & Littérature
DE DOS, JE REGARDE MA BIBLIOTHÈQUE ANNA BYSKOV
Collection
Material
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
hello@surfaces-utiles.org
Piero Bisello (éd.)
A Few Homers
A FEW HOMERS
“Homer” est une traduction anglaise du mot hongrois fusizni, désignant une pratique subversive de la Hongrie communiste des années 1970 décrite ainsi par le philosophe Miklós Haraszti : à l'insu de leurs patrons, les ouvriers des aciéries se distraient du travail répétitif en utilisant les machines et les outils de l’usine afin de fabriquer des objets pour eux-mêmes. Objets banals, s'ils n'étaient pas des étincelles de la vie : de vrais rêves d'expression de soi et d’une libre pensée, ces « perruques » (l’une des traductions du terme en français) consistent en des choses comme des cendriers, des cache-pots de fleurs, des porteclés – un travail indépendant, peut-être ? A Few Homers rassemble des œuvres d'art et des textes liés à cette pratique, parfois directement et parfois pas. Enfin, ce livre tente de mêler l'art et le travail, tout comme les “homers” luttent à le faire.
”I work in a callcenter, this job is a brain massacre, SURFACES UTILES
Éditeur : Surfaces Utiles, Bruxelles Format : 10,5 × 16,5 cm, 104 pages Langue : EN Édition : Piero Bisello Design graphique : Olivier Bertrand Impression : Graphius, Bruxelles ISBN : 978-2-931110-03-4 Tirage : 500 ex. Prix : 12 € Cette publication a été soutenue par That Might Be Right, Bruxelles.
here is my phone drawings“ Avec les textes et contributions artistiques de Lotte Beckwé, Guillaume Boutrolle, Facteur Cheval, Miklós Haraszti, Lorenza Longhi, Emanuele Marcuccio, Laurent Marissal, Céline Mathieu, Batsheva Ross, Juan Pablo Saenz, Shervin(e) Sheikh Rezaei, Erik Thys et Bas van den Hout.
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
hello@surfaces-utiles.org
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
hello@surfaces-utiles.org
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
contact@surfaces-utiles.org
Pierre Leguillon
La légende punaisée dans le ciel Manuel pour un livre Pierre Leguillon
La légende punaisée dans le ciel Manuel pour un livre
Les notes retranscrites dans ce manuel visaient la réalisation d’un livre, imaginé pendant l’hiver 2003–2004, tandis que Pierre Leguillon était résident à la Villa Médicis, l’Académie de France à Rome. Pendant quelques semaines, il est resté cloîtré chez lui, vivant de manière totalement décalée, dans l’espoir de trouver la forme que prendrait son livre. Ce livre tentait d’adapter à l’espace de la page une projection de diapositives sonorisée, un format que l’artiste utilisait exclusivement depuis une dizaine d’années. Les formules, au ton péremptoire et au caractère définitif, étaient presque toujours rédigées au feutre et en capitales, très tard dans la nuit ou au réveil, tardif. Ce livre n’a toujours pas vu le jour, mais égalera-t-il jamais l’entité que forment ces idées contradictoires ? Car ce fatras, remanié dans ces pages pour pouvoir être partagé, dessine en creux une forme idéale, convoitée par beaucoup d’autres avant lui.
Ou comment un « non-livre », qui Surfaces utiles
Éditeur : Surfaces Utiles, Bruxelles Format : 10,7 × 15,2 cm • 4 différentes couleurs de couverture • 64 pages noir + 4 pages couleurs Langue : FR Conception : Olivier Bertrand, Pierre Leguillon et Jan De Meester Transcription typographique : Olivier Bertrand avec Emma Corbique Corrections : Sylvie Eyberg Impression : Cultura (Jan De Meester), Wetteren, Belgique ISBN : 978-2-931110-02-7 Tirage : 500 ex. Prix : 12 €
n’avait jamais paru, est finalement devenu un anti-manuel. Si Surfaces Utiles promeut une hétérogénéité de pratiques artistiques, littéraires et typographiques, chaque nouvelle publication est aussi pour la maison d’édition l’occasion de chercher des modèles économiques alternatifs à l’industrie de l’édition, en complicité avec ses acteurs, et notamment par l’appropriation et le détournement des processus d’impressions standardisés. Ce sont les disponibilités matérielles — du papier stocké depuis parfois de longues années et deux techniques d’impression différentes, offset et numérique, que l’imprimeur Jan De Meester a accepté de mettre à notre disposition, en jouant le jeu de Surfaces Utiles — qui ont donc déterminé la forme de cette Légende punaisée dans le ciel.
Réunis autour de ces ressources, l’artiste, l’éditeur et l’imprimeur ont tour à tour échangé leurs casquettes pour aboutir à cette forme inédite : un livre (épais), qui reproduit le manuscrit original, au centre duquel se trouve glissé un exemplaire du « manuel pour un livre ». Le premier est imprimé en numérique, et le nombre d’exemplaires vendus par souscription a déterminé le volume de tirage du second, imprimé lui en offset. Ce dernier circule également de manière autonome, émancipé du livre-mère.
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
contact@surfaces-utiles.org
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
II
contact@surfaces-utiles.org
III
surfaces utiles
Ou comment un « non-livre », qui n’avait jamais paru, est finalement devenu un « anti-manuel ».
12 EUR ISBN 978-2-931110-02-7
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
contact@surfaces-utiles.org
contact@quiresiste.com
Qui ? Résiste diffusion
a
li r dé a g pl or oi j yé
QI ? RÉZIST’ N°14 FASILITASION GÉNÉRAL’ – POÉZI ROMANÈSK PÈRFORMATIV’...
ouvraj inclasabl’ de poézi gramatikal’man langajièr’ é manifèsteman romanèsq a tandans pèrformativ porté sur la linguistiq
Qui ? Résiste n° 14, Fasilitasion général’. D’après la définition qui figure en couverture, c’est “un ouvrage inclassable de poésie grammaticalement langagière et manifestement romanesque à tendance performative portée sur la linguistique”. Le détonateur de ce numéro est l’entrée en vigueur mardi prochain de cette fameuse et très discutable réforme de l’orthographe française dont la radicalité et la souplesse font couler beaucoup d’encre dans l’espace francophone et au-delà. Car le Fasil n’est pas un caractère typographique mais une façon simple d’écrire le français. Après avoir présenté en détail la réforme et ses conséquences, l’auteur-graphiste-éditeur ouvre grand les pages de la publication à plus de vingt contributrices et contributeurs, qui tous ont accepté que leur texte soit « facilité » et y ont participé très activement. Ce qui explose ici, c’est la joie de faire sauter quelques verrous, de rêver tout haut. La langue en sort toute ragaillardie. Avec la participation de Stéphane Mallarmé, Nicolas Boileau, Raymond Devos, Clotilde Mollet, Loo Hui Phang, Laure Limongi, Wajdi Mouawad, Ivana Müller, François Deck, Pierre di Sciullo, Myriam Suchet, Thierry Chancogne, Frédéric Paul, Garance Dor, Luc Soriano, Laurent Colomb, Garance di Sciullo, Cécile Babiole et Anne Laforêt, David Poullard et Guillaume Rannou, Guillaume Pô. 90
Chin’ o Santr’ Sèt brav’ actriss é chanteuz amérikèn’ egzajèr’ ! Èl vagabond’, né o van, s’éforsan de déniché dèz objè rar... Il sanblerè qe s’è dan le Val-de-Loir q’èl a aki a pri d’or un’ tribun’ d’égliz d’in délica roz pal.
Chèr’ Chèr cherr’ ! Chèrch’, ère... Chèr ! Chèr’ chèr chèr’ !
Chère Cher cherre !
Cherche, erre... Cher !
Chaire chair chère !
texte de p. di Sciullo
texte de Guillaume Pô
1
contact@quiresiste.com Qui ? Résiste n° 14, Fasilitasion général’, extrait
36
Robèrt’ La Rous’ An fransèz’ dan la tèxt Déclarasion d’intansion
Roberte La Rousse • En française dans la texte Déclaration d’intention
Robèrt’ la Rous’, don la non fè référans’ o dicsionèr’ Robèr’ é Roberte la Rousse, dont la nom fait référence aux dictionnaires Robert et
Larous’, è un’ colectiv artistiq qi s’intérès’ o tématiq croizé lang’,
Larousse, est une collective artistique qui s’intéresse aux thématiques croisées langue,
janr é tecnoloji.
An répons’ a sèt situasion, nouz avon désidé d’abolir la janr.
37
En réponse à cette situation, nous avons décidée d’abolir la genre.
Dan la lang’ de Robèrt’ la Rouss, èl n’iy a q’un’ seul janr, la féminin’. Dans la langue de Roberte la Rousse, elle n’y a qu’une seule genre, la féminine.
Notr travaye consist’ a tout’ traduir « an fransèz’ », s’èt-a-dir Notre travail consiste à toute traduire « en française », c’est-à-dire
antièreman a la féminin’, grass a dèz algoritm conplété par entièrement à la féminine, grâce à des algorithmes complétées par
dè corècsion manuèl. S’èt insi qe la fransèz’ pèrturb des corrections manuelles. C’est ainsi que la française perturbe
significativeman lè mèsaj orijinal, an créan un’ santiman significativement les messages originales, en créant une sentiment
d’étranjeté proch de la troubl qe jénèr’ l’èxprèsion poétiq.
genre et technologie.
Nou produizon dè pèrformans’, dez instalasion é dè publicasion. Nous produisons des performances, des installations et des publications.
Nouz avon créé An fransèz’ dan la text, un’ projè Nous avons créée En française dans la texte, une projet
de démasculinizasion de la lang’ fransèz’. Èl s’aji de contré la de démasculinisation de la langue française. Elle s’agit de contrer la
sèxism’ inscrit’ a la keur de sa grammèr’ puisq, com nou l’avon sexisme inscrite à la cœur de sa grammaire puisque, comme
tout’ apriz a l’écol, « la masculin’ l’anport’ toujour sur la féminin’ ».
nous l’avons toutes apprise à l’école, « la masculine l’emporte toujours sur la féminine ».
L’istoir’ de la janr linguistiq ne s’è pa fèt’ seulman par l’uzaj dè L’histoire de la genre linguistique ne s’est pas faite seulement par l’usage des
locutriss, èl è surtou la rézulta d’un’ lut’ idéolojiq (incarné par locutrices, elle est surtout la résultat d’une lutte idéologique (incarnée par
l’Akadémi fransèz pui prolonjé de manièr’ inplisit’ par lè GAFA)
d’étrangeté proche de la trouble que génère l’expression poétique.
Sèt litératur an fransèz’ produi osi un’ sèrtèn’ umour an Cette littérature en française produit aussi une certaine humour en
dévoilant’ a l’inprovist’, com un’ lapsuss, l’orijine ou la paranté dévoilante à l’improviste, comme une lapsus, l’origine ou la parenté
de mo ou d’èxprèsion, par egzanpl « La cour de la yèn’ èt influansé de mots ou d’expressions, par exemple « La course de la yen est influencée
par diférant’ factriss » ou bien « Vou n’oré pa la culot’ d’élir par différentes factrices » ou bien « Vous n’aurez pas la culotte d’élire
un’ om a nouvèl ! » …
une homme à nouvelle ! » …
Nouz avon dévelopé no règl é outil de traducsion an fransèz’ qe Nous avons développée nos règles et outils de traduction en française que
nouz apelon « La bon’ uzaj». nous appelons « La bonne usage».
l’Académie française puis prolongée de manière implicite par les GAFA)
pour inpozé la primoté de la masculin’ a la détriman de la féminin’ é pour imposer la primauté de la masculine à la détriment de la féminine et
pour invizibilizé é discriminé lè fam dan l’èspass sosial. pour invisibiliser et discriminer les femmes dans l’espace sociale.
Lè form de sèxism é de discriminasion a l’euvr dan lè relasion Les formes de sexisme et de discriminations à l’œuvre dans les relations
sosial é inscrit’ dan la lang’ son lojiqman prézant’ dan lèz outi sociales et inscrites dans la langue sont logiquement présentes dans les outils
numériq utilizé a la qotidièn’, an particulièr’ sur Intèrnèt : motriss numériques utilisées à la quotidienne, en particulière sur Internet : motrices
de rechèrch, plateform é rézo sosial…
de recherches, plateformes et réseaux sociales…
texte de Cécile Babiole et Anne Laforêt
44
Manifest’ pour in fransè lang’ étranjé (« FLE ») Voila déz ané qe je don’ dé cour de « fransè lang’ étranjèr », osi apelé « fle ». É bien je dékrèt’ qe sa sufi. Dorénavan « fle » se lira « fransé lang’ étranjé ». Pa bezoin de chanjé l’abréviasion puisk tou l’mond l’utiliz on gard’ « fle » mè au lieu ke léz étranjé se soui léz otr, sè la lang’ mèm qi s’avèr’ moin familièr’ ke prévu. Mèm, il s’avèr’ qe « la lang », sa n’ègzist pa : du matin o soir, o li é o boulo, person’ ne parl la mèm lang ! Il sufi d’ouvrir vrèman léz orèye pour antandr q’il n’iy a jamè ke dé manièr’ de dir toujour chanjant’ é, sof lang’ de boi, san cèss renouvelé. Oz antipod de la consepsion normativ de « la lang », qi corespon osi a un’ consepsion politik déz éta-nasion é déz individu, la rechèrch an sociolinguistik montr q’okun’ lang’ nè un’ é indivisibl – sinon an tan q’idé régulatris.
L’idée selon laquelle « la langue » n’existe pas peut sembler pour le moins originale, voir contre-intuitive. Il suffit pourtant de s’observer parler avec le plus de naïveté possible pour s’apercevoir assez vite qu’on ne parle pas exactement la même langue tout au long de la journée. De la même manière, la surface d’un texte peut sembler plane, et chaque ligne se dérouler de façon autonome – mais c’est sans compter avec la foule de textes et de voix qui bruissent par en-dessous, dans des strates qui seront révélées par des notes (ou escamotées). Ici, nous avons opté pour un labyrinthe indiscipliné, dont l’entrée se trouve du côté de la sociolinguistique où l’on trouve par exemple, les travaux de Cécile Canut. Cécile Canut, « Pour une nouvelle approche des pratiques langagières », Cahiers d’études africaines n°163-164, 2001, http://etudesafricaines.revues.org/document101.html, consulté le 24 août 2010 : La notion de « langue » telle qu’elle est posée par les linguistes ne peut être traitée comme une donnée du réel : ainsi posée, elle est une construction idéologique issue en grande partie de l’Occident pour lequel la langue est un élément identitaire. Assimiler la langue à une substance, voire une « essence », empêche toute compréhension des pratiques fluctuantes des locuteurs, déterminées par un ensemble complexe de phénomènes à la fois discursifs et pratiques.
45
Du côté de la philosophie, les conséquences idéologiques et politiques d’une conception normative de « la langue » se trouvent formulées notamment dans les travaux de Marc Crépon. Marc Crépon, « Ce qu’on demande aux langues (autour du Monolinguisme de l’autre) », dans Raisons politiques n°2, mai 2001, p. 32 : Parce qu’on demande aux langues d’être un pôle d’identification, la propriété qui nous permet de dire qui nous sommes, et que cette demande ne peut jamais être pleinement satisfaite, les langues apparaissent comme des propriétés toujours menacées, que leur altérité possible -- les mots oubliés, les mots étrangers, etc. -- menace de rendre impropres à cette identification.
Du côté de la théorie littéraire, on retrouve une idée proche chez Mikhaïl Bakhtine, qui a forgé trois néologismes pour désigner et distinguer « raznojazychie » (hétéroglossie, ou diversité des langues) ; « raznorechie » (hétérologie, ou diversité des styles : sociolectes) et « raznoglosie » (hétérophonie, ou diversité des voix individuelles). Mikhaïl Bakhtine, Esthétique et théorie du roman, traduction Daria Olivier, Paris, Gallimard, 1978, p. 95 : La catégorie du langage est l’expression théorique des processus historiques d’unification et de centralisation linguistique, des forces centripètes du langage. Le principe unique n’est pas « donné », mais, en somme, posé en principe et à tout moment de la vie du langage il s’oppose au plurilinguisme. Mais en même temps, il est réel comme force qui transcende ce plurilinguisme, qui lui oppose certaines barrières, qui garantit un certain maximum de compréhension mutuelle, et se cristallise dans l’unité réelle, encore que relative, du langage prédominant parlé (usuel) et du langage littéraire, « correct ». Un langage commun unique, c’est un système des normes linguistiques.
texte de Myriam Suchet
contact@quiresiste.com Qui ? Résiste n° 14, Fasilitasion général’, extrait
66
67
Vénaïg’ dèz Ourson bleu èl étè pa com lèz otr cha. Vénaïg’ dèz Ourson bleu refuzè de se lavé. Mè réèlman. D’abitud lè cha se q’on an sè, q’il fon leur toilèt’ tou seul é pui q’ilz on in gran sans de la propreté é qe qan il ii a tro de crot’ dan le bac parse q’on a la flèm de lèz anlevé il fon un’ criz nèrveuz é refuz de mètr lè pat’ dedan tan qe s’è pa nétoyé, oui mè Vénaïg’ èl, èl ne se léchè jamè, donc èl fezè dè neu, é s’étèt ignobl sè poil tout anmèlés du janr dè lok mè snob, Vénaïg’ s’étè un’ chat’ rasta qi acrochè la pousièr’ é puiz an pluss forséman èl sentè pa trè bon mè la seriz sur le gâto déja pa trè frè sa a été qan Vénaïg’ è tonbé malad parse qe s’étè un’ sort’ de rum’ dè foin janr alèrjik sof qe pa posibl de savoir a qoi é donc incurabl é lè sinptôm falè qe sa tonb sur èl : écoulman de morv non’-stop é coulur dan lè poil avèc dè lon filè parfoi transparan é dè foi in peu jône alor la sa a été le conbl parse q’èl refuzè toujour de fèr’ sa toilet’ é an fè je croi q’èl étè totalman apatik alor je me sui di q’il falè bien fèr’ qelq choz sof qe qoi je savè pa é s’è qan j’è vu Vénaïg’ couché dan le linj sal an boul dan le tanbour qe j’è eu l’idé. J’étè pa coupabl, é mantir n’è pa traïr se qe répétè papa a maman avan qe maman dégaje papa ou l’invèrss je sè pa é on pourè mêm dir qe s’étè just un’ omision, voila j’è remi in ti-sheurt sur Vénaïg’ pour q’èl è bien cho. Èl avè l’èr bien contant’ d’avoir été recouvèrt’ d’un’ petit’ couvèrtur’ é qan maman m’a demandé si j’avè dè slip qi trainè encor sou le li j’è di qe non, q’èl pouvè fèrmé le tanbour. é èle a fèrmé le tanbour.
sové dèz o tranpé agarde lèz ieu ègzorbité resanblan a in ra tou colé lè poil dégoulinan èl a urlé é pui èl s’è sové an couran mè o moin èl étè propr é j’è ézité a dir qe s’étè moi parse qe lavé Vénaïg’ sa valè bien un’ petit’ réconpans’ du stile tour de manèj ou milk-chèk a la frèz mè je me sui di qe peut-ètr le silanse dan se ka s’étè plu judisieu é sèt-on jamè coman èl orè réaji maman é de tout’ manièr’ lèz adult son toujour parèye é ingratitud dè paran.
Finalman Vénaïg’ n’a eu qe dè contuzion é sa orèt été tro bo mè mieu vo vu qe la culpabilité y a pa pire é èl a just tourné qelqe tour qan maman a antandu de drôl de brui vrèman tou bizare du côté du tanbour é Vénaïg’ dèz Ourson bleu fu
(Dan la movèz’ dirèksion.)
Aprè maman voulè plu d’animo sof qe j’è fè un’ coneri in jour a la fèrm de Gaston qi habitè la canpagn’. Un’ porté de pousin il étè ipèr tro a croqé alor moi j’è just voulu fèr’ un’ petit’ carèss parse qe sa avè l’èr tou duvteu tou dou com un’ peluch é an fèt j’orè pa dû l’touché pars q’il m’a pri pour sa mèr a côze de l’odeur qe j’avè lèsé sur lui é pa posibl de le décolé de moi il me suivè partou é il a bien falu l’anmené sinon il se lèsè mourir san sa maman se q’il nou a di Gaston, mè moi je voulè pa d’enfan mêm si plu tar je voudrè bien ètr maman se qe j’è répondu é me sui pri un’ torgnol du pèr qe sa fezè pa rir a se q’il parè. Donc le poussin on l’a gardé é il étè com in chien avec moi sof qe moin drôl q’in chien é pui il a grandi é il a pèrdu tou son charm s’è la qe je l’è définitivman abandoné, é in jour j’è couru trè vit é il n’a pa r’trouvé l’chemin de la mèzon, il s’apelè Pioupiou é pui il s’è pèrdu. J’è fè le cou du petit pousè, j’è semé dè grèn’.
Garans Dor, éxtrè de Zoorama, rési pour la sèn’ inédi, 2001 Orélien Desez en fu le premié intérprèt Garance Dor, extrait de Zoorama, récits pour la scène inédits, 2001 Aurélien Deseez en fut le premier interprète
texte de Garance Dor
74
75
texte de David Poullard et Guillaume Rannou
Qui ? Résiste Cette publication, irrégulière et imprévisible, est l’espace où l’auteur Pierre di Sciullo confronte ses expériences littéraires et plastiques. La création typographique va progressivement s’en mêler, permettant aux textes d’exister en tant qu’images et aux images de prendre place autrement que pour illustrer. La périodicité est très élastique. Un thème organise chaque numéro, aussi aisé à saisir qu’une savonnette bien mouillée.
Qui ? Résiste, les précédents
4
Les n° 9 et 13 sont disponibles.
n°1. Manuel de la séduction
n° 4. Manuel de zoologie appliquée
n° 7. Des nuages
n° 11. Ricochets
n° 2. Manuel de la vérité
n°3. Manuel de la mort
n° 5. Manuel de la femme
n° 6. Manuel du carré
n° 8. Manuel de lecture
n°10. Donne-moi des conseils
n° 12. N’inportnawak
L’auteur Au fil de la publication de Qui ? Résiste, Pierre di Sciullo est devenu graphiste et typographe, il écrit également certains textes. Mais ses réalisations sortent du cadre de la revue pour s’intégrer à l’environnement urbain et à l’architecture. Il travaille depuis 2017 pour le théâtre national de la Colline. Les éditions Adespote ont publié en 2018 L’Or de la fougue, Les éditions Zeug ont quant à elles, édité en 2019 une monographie bilingue sur ses recherches typographiques sous le titre « L’après-midi d’un phonème ». contact@quiresiste.com
Qui ? Résiste diffusion
www.arpeditions.org Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
joel@arpeditions.org
LES GARDIENS DE LA VALLÉE BAUDOIN LOTIN
Où se trouve Maramures ? Quelque part en nous. C’est un pays que nous avons foulé, un monde que nous avons presque connu, par lequel chacun de nos gênes est passé et dont nous avons le souvenir imprimé dans la mémoire. Que cette région soit située au Nord de la Roumanie importe peu, car il semble que c’est de là que nous venons tous. Il y a de l’éternité…. Ces meules ou ces gens si parfaitement saisis par la lentille de Baudoin Lotin sont bien plus que les gardiens de la vallée. Ce sont les gardiens d’un monde qui a duré des millénaires, qui nous a nourris, qui animait nos vies au rythme des saisons. Ce monde est en voie d’extinction. Le savourer encore est un remède contre la vitesse de notre époque. C’est une âme à qui le noir et le blanc honorent l’intemporalité. On y trouvera beaucoup plus que les images typiques d’un folklore transylvanien connu surtout pour les dents de ses loups et de son Dracula. En définitive, les gardiens de la vallée ne sont pas les meules si belles, dressées comme des menhirs, ni les merveilleux habitants de ces villages dans leur labeur quotidien et saisonnier, non, les gardiens du temps sont ces images vraies et rassurantes d’un monde qu’il ne faudra jamais oublier.
Hubert Antoine
64 pages - 160 x 180 mm 500 exemplaires 55 photographies en N/B Couverture souple avec rabats ISBN 978-2-930115-78-8 © 2021 ARP2 Editions PAON Diffusion (BE, FR, CH)
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
contact@surfaces-utiles.org
Fabrice Schneider
Hors-sol En s’intéressant à la forêt de signes qui s’entrelace à l’expansion horizontale et verticale de la ville, Fabrice Schneider cherche à révéler ce que les façades ou les coins de rues peuvent révéler d’une société, de son économie, de ses conflits et de sa psychologie. Les photographies rassemblées dans Hors-sol ont été réalisées dans les différentes villes où l’artiste a vécu ou séjourné entre 2013 et 2019 : Paris, Bruxelles, Bilbao, Malaga, Chamonix.
Éditeur : Surfaces Utiles, Bruxelles Format : 20,3 × 25,4 cm, 208 pages Langue : EN Édition et mise en page : Olivier Bertrand Texte : Piero Bisello Impression : Graphius, Bruxelles ISBN : 978-2-931110-01-0 Tirage : 300 ex. Prix : 30 €
Fabrice Schneider est photographe, son travail se base sur des observations d’espaces ou de phénomènes urbains qui aboutissent à des agencements non-didactiques sous forme de livres ou d’expositions. En tentant d’éviter les écueils des genres photographiques établis – architecture, sport, formalisme ou documentaire – l’artiste questionne la perception, l’usage et la circulation de l’image photographique. Il a notamment participé à l'exposition collective “Le petit cercle Bruxellois" à A-VE-NU-DE-JET-TE, Institut de Carton, et organisé l'exposition “Le complexe de Rivoli” à la galerie DuflonRacz avec Florin Filleul, Bruxelles.
Par exemple, on y trouve en abondance des représentations de l’escalade, utilisées dans des contextes publicitaires et entrepreneuriaux afin d’illustrer une certaine idée de la réussite, de la performance et du dépassement de soi. Ce type de représentation, parfaitement intégrée au système capitaliste, façonne largement notre imaginaire. Aussi, il est intéressant d’observer comment le graffiti s’approprie dans la ville la dynamique d’ascension propre à cette activité sportive montagnarde réservée à une classe sociale plutôt privilégiée. Les valeurs confondues des self-made men de tous types – jeunes cadres ou graffeurs – et leurs trajectoires individualistes se télescopent à l’horizontalité triviale des dispositifs anti-SDF et du trottoir. Éclairant les enjeux du travail de Fabrice Schneider, un texte de l’historien de l’art, écrivain et éditeur Piero Bisello participe à cette dialectique active dans le projet éditorial en opposant le langage écrit à la longue séquence d’images dénuées de légendes et de commentaires.
surfaces utiles
artistic, literary and typographical practices
hello@surfaces-utiles.org
surfaces utiles
artistic, literary and typographical practices
hello@surfaces-utiles.org
surfaces utiles
artistic, literary and typographical practices
hello@surfaces-utiles.org
surfaces utiles
artistic, literary and typographical practices
hello@surfaces-utiles.org
Blink Blank
Nouveauté octobre 2021 Beaux-arts
160 pages abondamment illustrées pour rendre compte de l’animation mondiale dans toute sa diversité et créativité.
Automne/hiver 2021
Numéro 4
BLINK BLANK c’est : Deux fois par an, 160 pages, un dossier thématique, des entretiens inédits, des points de vue critiques sur l’actualité, une incursion dans les coulisses de la création, un éclairage historique sur un artiste ou un studio… La revue donne la parole aux critiques, historiens, chercheurs, observateurs attentifs de la vie des formes animées et aux artistes eux-mêmes. Au sommaire du n°4 de BLINK BLANK : RENCONTRE avec PHIL TIPPETT
DOSSIER : L’exil dans l’animation
19,5 x 24,7 cm à la française couverture souple dos carré collé 160 pages isbn 978-2-9568325-6-0 01 octobre 2021 prix de vente public 20€TTC
FILMS & SÉRIES Entre articles et entretiens, aperçus de l’actualité de la création. > Critiques d’une douzaine de films courts, longs, VR et séries : Archipel de Félix DufourLaferrière, Raya et le dernier dragon de Don Hall et Carlos Lopez Estrada, Libres ! de Ovidie et Sophie-Marie Larrouy, L’Attaque des titans des Kobayashi Yasuko… PASSÉ PRÉSENT Dossier consacré à un sujet historique trouvant une résonance dans l’actualité de la création. > Les personnages animés dans des films en prises de vues réelles à l’occcasion de la sortie de Space Jam 2, nouvelle ère de Malcolm D. Lee. HOMMAGE Vatroslav Mimica
WORK IN PROGRESS Travail de longue haleine, le cinéma d’animation permet qu’on porte un regard attentif sur des œuvres en cours. > Présentation de 3 projets en cours de production (Séraphine de Sarah Van den Boom, Unicorn Wars d’Alberto Vazquez…) LA FABRIQUE DE L’ANIMATION Le cinéma d’animation a des métiers, des questionnements et des écritures spécifiques. > Un métier : costumière pour la stop-motion > Texte inédit de Yamamura Kôji > Portfolio Marie Larrivé VOIX OFF Des personnalités livrent ici témoignages et réflexions à propos du cinéma d’animation ou de certains films. > Rone > L’animation dans les films karaoké du début du cinéma par Michel Chion ÉDITION Actualité de l’édition consacrée à l’animation.
WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr
Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404
www.revue-blinkblank.com
Blink Blank#3
Blink Blank#2
Blink Blank#1