arts graphiques
Affiche : nos éditeurs ne sont pas sur Amazon
impression : Quintal Atelier Design graphique : Marion Amoros
Graphure et peintrisme n°3 Benoît Bonnemaison-Fitte, Paul Cox
Isbn 978-2-902565-09-2 Impression offset fluo + quadri + Riso sur papiers Munken 1500 exemplaires Sortie : mai 2021 12€ ---Ce troisième numéro de la revue Graphure et Peintrisme a été imaginé, et partiellement conçu, les 24 et 25 septembre 2020, alors que Paul Cox et Benoît Bonnemaison-Fitte fignolaient les contours de leur exposition « Making and Matching » à l’Espal - Scène nationale du Mans. Il contient seize de la cinquantaine de dessins réalisés quelques heures avant le vernissage par PC et BBF en compagnie de Geoffroy Pithon - qui passait par là, des copies en format réduit de certaines œuvres présentes dans l’exposition. Mais également un cahier Riso composé d’un alphabet de formes puisées dans les archives des artistes. Et d’un journal retraçant en mots et en photographies cette semaine de résidence durant laquelle s’est fabriquée une exposition au sein même de l’espace du théâtre, à quatre mains. De la graphure pur jus. Avec Les Quinconces-L’Espal, Scène Nationale du Mans À cheval sur le dessin, la scénographie de théâtre et d’opéra, le graphisme et la peinture, l’œuvre de Paul Cox emprunte un chemin singulier. Benoît Bonnemaison-Fitte est dessinateur, illustrateur, graphiste, affichiste, peintre..
Le service shell à travers le Sahara Philippe Weisbecker
Isbn 978-2-902565-11-5 Co-édité avec Yvon Lambert Fac-similé d’un carnet de dessins, imprimé en offset. 1300 exemplaires Sortie : mai 2021 16€ ---La plupart du temps, les dessins de Philippe Weisbecker documentent des séries d’objets ou d’architectures. Souvent, ces séries sont consignées dans de vieux cahiers d’écolier ou de croquis. Ce nouveau fac-similé ne déroge pas à la règle : bâtiments administratifs, camions, mosquées et pompes habitent un désert de papier à la logique énigmatique. Pour ce nouvel ouvrage, l’auteur s’est inspiré d’un « Guide du Tourisme Automobile et Aérien du Sahara », destiné à une clientèle aisée avide d’aventures. L’occasion pour Weisbecker de se replonger dans les ambiances qui lui étaient décrites alors qu’il était enfant, par son père qui y vécut dans les années 1930. Né en 1942, Philippe Weisbecker a vécu en France jusqu’en 1966. De 1966 à 1968, diplômé de l’Ensad, il part en Tunisie au titre de la coopération militaire, en tant que graphiste auprès du Commissariat au Tourisme Tunisien. En 1968, il part aux États-Unis puis revient en 1975 et enseigne à l’Ensad jusqu’en 1979. Cette année-là, il retourne s’installer à New York de façon permanente et y travaille comme illustrateur pour la presse et l’édition (The New Yorker, Newsweek, The Village Voice, Esquire, New York Times…). De retour en Europe en 2006, il développe un travail personnel, désormais libéré de la commande. Admiré et abondamment publié au Japon, bien connu des lecteurs américains, Philippe Weisbecker demeure étrangement méconnu en France.
ÉDITIONS OUÏE/DIRE Nénette, repasseuse de flou De Louise Collet Mise en vente : mai 2021 12 € Livre-CD 17,5 x 25 cm 64 pages Durée du CD : 15 mn 19 sec Référence CD : PP 2024
Louise Collet est une jeune dessinatrice et illustratrice installée dans la région parisienne. Tout juste diplômée de l’école des Arts décoratifs de Paris, elle obtient une résidence à Pollen à Monflanquin (47) où elle s’installe pour trois mois fin 2019. Dans ce petit village du Lot-et-Garonne, elle rencontre Nénette. Agée, Nénette est à la retraite. Toute sa vie elle a été repasseuse. Une connivence puis une amitié se nouent entre les deux femmes. Nénette repasse et explique son travail et sa vie pendant que Louise l’écoute et la dessine. Une exposition a été présentée à Pollen fin 2019 où Louise Collet a montré les dessins qu’elle a réalisés avec Nénette. Loin d’un travail documentaire, l’artiste s’attache à faire le portrait en creux de la vieille dame. Subtil, délicat, précieux, ce travail a été remanié pour donner un livre accompagné d’un CD qui fait entendre la voix de Nénette.
Farandole
(à paraître)
Jérémie Fischer
« Les pays qui nous ont vus naître, on les porte tout au fond de soi, leurs visages, leurs paysages, leurs multiplicités chaotiques […]. Et la bêtise. » Achille MBEMBE LE LIVRE En 2019, la chorégraphe Maguy Marin conçoit en partenariat avec le théâtre GérardPhilipe de Saint-Denis un spectacle vibrant, Octobre à Saint-Denis, mêlant témoignages, poésie et danse afin d’interroger nos représentations de l’altérité et de l’universalisme. Jérémie Fischer, qui a pu assister à ce travail de création mené avec une troupe d’amateurs de tous âges et toutes origines, livre dans Farandole un prolongement graphique de cette aventure. En associant photographies, trames et collage, il y revisite les langues de chacun, les doutes, les joies et les espoirs qui ont ponctué ce temps de rencontre, d’échange et de découverte. HORS-SERIE
mai 2021 195 x 275 mm 36 pages – 600 ex. impression bichromie 16 € coéd. théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis
HULAHOOP Tom de Pekin Journal intime dessiné durant l'été 2015 en bordure du Saint Laurent à Montréal : des instants captés par les crayons de couleur. "La confrontation de la lourdeur immobile du fleuve avec la légèreté du Hula hoop, lumineux, qui tournoyait autour de son corps, donnait un coté astral à ces chaudes journées de juillet, un monde intermédiaire à nos deux vies. Ce bref moment de repos nous projetait comme deux étoiles dans la nuit profonde, on essayait d'ignorer qu'elles allaient disparaitre en même temps que l'été."
couverture
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4ème de couverture
diffusion France - Belgique -Suisse PAON-DI FFUSION 44 rue Auguste Poullain 93200 SAINT-DENIS [paon.diffusion@gmail.corn] 33 (0)1 75 47 07 68 distribution France SERENDIP livres 10, rue Tesson F - 7501 OParis 33 (0)1 40 38 18 14 distribution Suisse SERVI DISS.A. chemin des Chalets, 7 CH -1279 Chavannes-de-Bogis
l'auteur Tom de Pekin n'est pas vraiment de Pékin mais de Savoie. Artiste militant, graphiste, réalisateur, perfor meur, il s'intéresse au rapport texte I image, détournant dans une veine érotico-ludique une iconographie sou vent glanée au gré de ses pérégrinations antipodistes. Il travaille pour des revues d'élite, des magazines à la pointe et a co-fondé les défuntes éditions des 4 mers. Son travail graphique est publié chez de nombreux édi teurs. Depuis plusieurs années il réalise aussi des films, dont Haldernablou Quadriflore, inspiré d'Alfred Jarry, et présenté à L 'Etrange Festival à Paris en septembre 2017. Tom de Pekin vit et travaille la plupart du temps à Paris. genre : art, dessin, livre d'artiste format 20 x 27 cm, 36 pages, agrafé collection chipiron isbn 978-2-919289-33-2 euro 15 poids 130 gr environ parution du second tirage : 7 mai 2021, 150 ex (1ère parution 2016) impression Adlis, 59174 Templemars - France
solo ma non troppo, édition d'artistes - 12 rue de la barrière blanche, 75018 Paris - France www.solomanontroppo.fr/ contact@editions-solo.fr - Geneviève Hergott - 33 (0)6 83 29 12 70
Hello Tomato Marion Caron & Camille Trimardeau Hello tomato est un livre-jeu qui permet de créer un étonnant jardin de poche. Dépliez le livre, disposez et déplacez les cartes pochoirs sur les pages colorées : voici 25 fruits et légumes à reconnaître et de nombreux autres à imaginer. Une tomate rose, un radis vert ou même un citron bleu… Ce jardin en papier vous offrira de nombreuses surprises ! Éditions du livre www.editionsdulivre.com
25 € Leporello 24 pages, 10,5 x 14,8 cm Quadrichromie fluo 25 cartes pochoirs isbn 979-10-90475-17-5
9 791090 475175
ISBN : 978-2-492290-04-6
Auteur : Louise Collet
Sortie : Septembre 2021
Titre : Des Éclaircies Livre de gravure, 100 pages, Risographie (trois bichromies) , 500 exemplaires, 18 x 23 cm, 24 euros. Louise Collet, par le soin et l’attention qu’elle porte à la pureté de chaque ligne, sublime chaque élément qui compose le décor de son quotidien. Dans un Kyoto étranger propice à la contemplation, chaques objets, végétaux ou individus se mellent dans une même harmonie de lignes constantes, seraines et sensibles. La retranscrition de cet environnement se développe dans un vocabulaire descriptif, précis, et l’attention portée à léquilibre de chaque choses constituent des pages d’une rare délicatesse. Ce livre est travaillé en trois parties, avec une ligne teintée de couleur différente pour chacune. Du Vert emmeraude, un doré et un vert canard. Le papier est légèrement teinté également et des pages presque transparantes viendront comme des voiles donner de la couleur à certaines gravure. Le livre est relié en dos carré, avec une jaquette gaufrée et un marquage à chaud. Un marque page dépliant accompagne celui-ci, contentat un texte analytique par Camille de Singly, ainsi qu’un texte plus intime de l’artiste, qui partage avec nous son regard sur sa pratique.
Serendip Livres, contact@seerendip-livres.fr - Tel: 01.40.38.18.14 - 10 rue Tesson, 75010 Paris
4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70
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studio@ fidele-editions.com editions@
Nadia Raviscioni Dream Baby Dream (Préface de Blutch)
Nous imaginons volontiers Nadia Raviscioni se mettre le matin à sa table à dessin avec un café. Penchée sur son carnet ou sur un bout de feuille chiffonnée, elle griffonne au bic ou au pinceau une image qu’elle a eu au réveil, les restes de son dernier rêve, une image fraîchement suave et entraînante, au son de Suicide, Nina Simone, Bob Dylan ou Jonathan Richman.
Des motifs récurrents dans le travail de l’auteure font leurs apparitions, créant échos et résonances à ses œuvres précédentes : les cactus, les félins, les figures anthropomorphes, des maisons et des ruines antiques, des oiseaux et des avions... Il arrive souvent que le familier redevienne sauvage, les échappées des voies sans issue, les choses de rien des mondes infinis, au point que l’apprivoisé se retourne contre nous, que l’ordinaire se révèle hostile. Auteur de bds parues chez Atrabile, Nadia Raviscioni, lauréate du Prix Töppfer en 1998, pratique un art discret de la confidence, entre confession et secret, image écran et allégorie intime. Elle développe des récits où se mêlent réalisme cru et onirisme, une entreprise audacieuse dont le but est de restituer sans fard l’ambivalence de nos sentiments amoureux face à l’échec ou la rupture. ____
Collection : Ellipses et laps Genre : art séquentiel, récit intime et onirique Sujets abordés : autobiographie, rêve, surréalisme, métamorphoses, dessins Format : 16x23 cm 280 pages ISBN 978-2-940522-98-9 CHF 30/EUR 24
9 782940 522989
Avec Dream Baby Dream, des dessins réalisés sur le papier, sans crayonnés préalables, guidés par l’instant, font penser à l’écriture automatique chère aux surréalistes. Si on s’éloigne de la bd traditionnelle, chaque dessin entretient un jeu de correspondance avec les autres et l’ensemble forme un rébus étrange.
Parution septembre 2021
Souvent il arrive que… Broder Par Collectif À l’occasion de son prochain film ayant pour thème la broderie, la réalisatrice Dominique Cabrera invite 10 brodeuses à exposer ensemble dans son petit hangar. Qu’est ce que broder ? C’est d’abord ralentir, faire une broderie prend du temps. C’est aussi se piquer, se pencher, mettre des lunettes loupes, c’est un geste qui engage le corps et la pensée, une pensée qui relie, les temps d’hier et d’aujourd’hui, les femmes d’hier et d’aujourd’hui, les questions et les récits d’hier et d’aujourd’hui. Broder est un geste qui joue avec la somptuosité et le sacré. On brode les draps, les nappes, les mouchoirs pour le trousseau de la mariée, on brode avec des fils d’or, d’argent, des perles, des couleurs ou ton sur ton dans la masse, mais chaque fois le geste cherche la beauté et parfois la fioriture comme les musiciens baroques font des affetti dans un partition lacunaire et pourtant support. Chacune ici joue avec ce qui la travaille depuis longtemps, un support, la toile de Jouy, une technique, le cyanotype, une matière, la poussière ou le métal, une idée, un poème. Mais se trame ensemble la possibilité de faire tenir tout ça dans un même commun, ce hangar. Parfois on découvre des concepts, des mots, des personnages, des faits qui se croisent, végétaux, forêts, visages, migrants, ça s’engage et se dégage, mais ça fabrique la possibilité d’une petite communauté qui vient. Elle se réunit, elle se prépare. Et puis voilà on a choisi de montrer ça comme ça ! Un monde, ce monde brodé et embelli. Un texte introductif présentera ce processus et chaque brodeuse sa manière d’habiter l’hospitalité du lieu puis du livre. format : nombre de pages : impression : tirage : date de parution : ISBN : prix : distribution :
21x14,8 cm 40 numérique couleur 500 septembre 2021 978-2-9557368-9-0 5€ Serendip-Livres
photographie
www.arpeditions.org joel@arpeditions.org
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
MÉLANIE PATRIS Photographies
EUGÉNIE Le travail de Mélanie Patris aborde l’écologie du soi dans une approche éco-cosmocentrique. La crise écologique environnementale et humaine dans laquelle nous nous trouvons amène Mélanie a questionner les fondements même des imaginaires qui nous traversent, ce qui fait nos identités et ce qui définit notre rapport au monde. Dans cette approche, les êtres humains, les animaux, les plantes et la terre sont vus non plus comme des objets mais bien des sujets interagissants.
C’est pourquoi son travail porte sur le corps et l’espace. Faisant de ceux- ci des sujets géographiques, des métaphores de l’identité qui nous constitue, elle explore les frontières entre le dedans et le dehors, entre l’ombre et la lumière. Elle y traite du rapport au monde et de toutes ces choses qui font les imaginaires et les identités. La photo agit comme trace et mémoire. L’appareil photo est utilisé comme caisse de raisonnance tandis que l’image photographique apparaît comme une métaphore poétique du réel. Elle aborde les personnes et les lieux dans un rapport réflexif mais aussi par les questions liées à l’altérité, ce qui construit l’autre et son rapport au monde. Ce faisant, elle questionne autant sa propre place que celle que l’Autre occupe. Elle interroge l’espace qui habite et entoure le corps même. Comment les paysages et les lieux nous habitent-t-ils ? Comment le corps introjècte-t-il l’espace dans lequel il évolue ? Comment s’influencent-il mutuellement ? L’autoportrait, le portrait, le corps, le féminin, le couple, les paysages physiques et imaginaires sont les sujets qui lui permettent d’explorer ces questions. Son travail est principalement constituté par l’image argentique. L’aspect physique de l’image lui est essentiel. Comme la peau, l’émulsion forme un organe de résonnance sensible à la lumière et aux paysages qui lui sont soumis. C’est une mise en perspective de la présence du corps physique de l’image, une ôde au règne du Vivant. 104 pages - 169 x 224 - 30 euros 400 exemplaires 60 photographies en quadrichromie Couverture souple Commande sur info@arpeditions.org / www.arpeditions.org melaniepatris.com ISBN 978-2-930115-70-02 © 2020 ARP2 Editions / Mélanie Patris PAON Diffusion (BE, FR, DE, CH)
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ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com
la nouvelle revue belge de photographie. Ce magazine au nom barbare vous propose 60 pages de photographies. Pas de texte. Uniquement des images. Tropical, parce que ça va être chaud, exotique, et que cela va faire le tour du monde. Stoemp (se prononce stoump), du nom du plat bruxellois populaire et simple, composé d’une purée de pommes de terre mélangée avec un ou plusieurs légumes. Parce que c’est tout de même belge, et que cela prendra la forme d’un savoureux mélange. Pour ce premier numéro, nous avons réuni 18 photographes et une septantaine de leurs photographies. Images qui se répondent, cohabitent sous cette forme exclusive et vous racontent une histoire, dont la thématique est inspirée des paroles de la célèbre chanson de Soundgarden : « Black hole sun, won’t you come ? And wash away the rain ».
✹ REVUE / MAGAZINE ✹ 60 PAGES ✹ Format : 22 CM X 28 CM (VERTICAL) ✹ COUVERTURE SOUPLE, VERNIS SOFT TOUCH + RABATS ✹ Goodies : POSTER + STICKER ✹ Tirage : 500 EXEMPLAIRES ✹ Rayon : BEAUX ARTS ✹ Thème : PHOTO ✹ Prix de vente : 13 euros ✹ ISSN 2736-5271 ✹ Parution : JANVIER 2021 ✹ photographe : COLLECTIF ✹ Graphisme : STUDIO DIRK
Photographs : PAULINE AMÉLIE DAVID AMEYE GIL BAREZ KRISTEL BRUSADELLI PAULINE CAPLET JEAN-MARC CHAPA
STÉPHANE CHARPENTIER FRÉDÉRIC DESMOTS NÍA DIEDLA ARIEL PASCUALI MANU JOUGLA LIONEL JUSSERET
MICHAELA KNIZOVA NATNADA MARCHAL DAVID SIODOS MARIE SORDAT MATHIEU VAN ASSCHE SIMON VANSTEENWINCKEL
HALOGÉNURE REVUE DE PHOTOGRAPHIE ALTERNATIVE & ALÉATOIRE
revue semestrielle 3 cahiers de 56 pages soit 168 pages au total format : 21.8 cm x 25.4 cm première édition tirée à 1000 exemplaires 28€ ISSN 2496-6541 parution : printemps 2021
Pour sa huitième livraison la revue Halogénure continue de s'articuler, comme lors de ses publications précédentes, autour de trois cahiers thématiques, qui présenteront respectivement des carnets, un dialogue photographique, et un cahier en format super-8.
Cahier 08A : LES CARNETS PHOTOGRAPHIQUES Le premier cahier de cette huitième édition est consacré à deux photographes réalisant des carnets photographiques, Juanan Requena et Nicolas Quinette. Tenant à la fois du journal intime, du journal de bord, et de la chronique familiale, ce sont des réalisations qui mettent en jeu et en regard le texte et l'image dans une pratique régulière et conjointe de la photographie et de l'écriture. Ces carnets, objets manufacturés, artisanaux et uniques, portent chacun la singularité et la patte de leur auteur. Ils sont les témoins et les traces d'une archéologie de leur vie, de leur quotidien, en même temps que les supports de leur urgence créative, de la pulsion parfois inquiète qui les pousse à consigner et archiver, du soin qu'ils peuvent mettre – ou non - dans la réalisation de ces créations hybrides. Ce sont en quelque sorte des bouteilles toujours prêtes à être jetée à la mer, mais pieusement conservées malgré tout. Le carnet de bord, comme le journal intime, est avant tout un objet personnel. Il n'appartient qu'à son rédacteur, n'est à priori destiné qu'à son regard et son usage. Il semble pourtant directeur de la publication
toujours prendre en compte, d'une façon plus ou moins consciente dans sa présentation, de
Manu Jougla
l'hypothèse - peut-être de l'espoir secret - qu'il soit vu un jour par d'autres personnes.
Rédacteur en chef
Ce jour est arrivé avant leur achèvement. Car ce que nous présentons dans ce premier cahier
Jean Fournier Comité de redaction
est une création en train de se faire. C'est un point d'étape figé par la reproduction, d'une édition originale et d'une quête encore inachevée, celle du cours de la vie de leurs auteurs. De
Jean Fournier + Manu Jougla + Benoît Capponi + Aurélien Hubert + Maxence Torillioux + Simon Vansteenwinckel
la même manière que l'expérience est généralement décrite comme une lanterne qui n'éclaire
Graphisme et mise en page
évènements.
Simon Vansteenwinckel + Maxence Torillioux Conception web
Aurélien Hubert Relecture
Corinne Chosson Avec la participation de
Sabrina Biancuzzi + Annakarin Quinto + Fabien Ribery + Sadreddine Azreki + Gabriela Cendoya-Bergareche imprimé sur presse HUV Offset papiers Munken Lynx 170g et Munken Lynx 120g
diffusion - distribution
Paon diffusion - Serendip
www.halogenure.coM 6 boulevard du plan d’auvergne 30120 Le Vigan contact@halogenure.com
que le chemin parcouru, ces carnets, comme la plupart des écrits, ne nous éclairent que sur le passé. Il appartient à chacun d'imaginer, de projeter, ce que pourra être la suite des
Cahier 08B : DIALOGUES VISUELS Le second cahier, comme celui de notre numéro précédent, est basé sur un jeu de dialogue. Il s'agit de présenter par la conversation, la confrontation visuelle, le dialogue qui peut s'établir entre les univers de deux photographes, ici Layla Saad et Elie Montferrier. Layla Saad, fraichement diplômée de la section photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, photographie de façon brute et sans fard la jeunesse en marge qui peuple les mondes alternatifs crées en réaction à la société et à ses normes. Son approche de la photographie, d'une grande liberté envers les techniques et les styles habituellement en vigueur dans la photographie contemporaine, relate leur vie, leur combat et leur détermination à toujours faire face à l’adversité. Son approche de la photographie se veut plus expérimentale que discursive, ce qui favorise et explique la grande diversité à l'oeuvre dans sa pratique de l’image. Elie Montferrier a quant à lui photographié durant de nombreuses années la vie nocturne de ses proches et d'inconnus qu'il croisait en soirée. Il a cherché à rendre compte de l'énergie de la nuit, de la dépense d'énergie vitale qui s'y produit, des rencontres qu'il s'y noue et du désir qui s'en dégage. Puis, il a délibérément cherché à dégrader ses images afin de leur donner une dimension plus mélancolique, plus fragile, plus proche de la tradition des Vanités, qui rattache l'ensemble des agitations et des joies terrestres à la conscience de nos propres finitudes. A travers la confrontation des images, un nouveau discours se recompose, laissant au lecteurregardeur la possibilité d'habiter un troisième espace qu'il peut faire sien. A l'intérieur de cet espace sans limite ni interdit, chacun peut se déployer, se forger sa propre idée ; se projeter librement, pour enfin déposer ses interrogations sur l’intérêt et le sens éventuels de la vie.
Cahier 08C : LA VIE EN SUPER-8 Ce troisième cahier est consacré au format Super-8 ; un format de pellicule vendu en cartouches « toute prêtes », destiné aux vidéastes amateurs, apparu dans les années soixante. Le format d'une image en super-8 est de 4,22 x 5,69 mm, soit trente cinq fois moindre que celui d'un cliché photographique traditionnel de 24x36mm. Extrait d'une séquence vidéo filmée à 18 ou 24 images par seconde, le photogramme super-8 se caractérise par une forte dissolution des formes, et une altération des textures et des contours qui le rendent presque fantomatique. Les sept artistes présentés dans ce cahier sont pour partie membres du collectif Temps Zéro (Gael Bonnefon / Patricia Morosan / Adam Cohen), un collectif d'artistes transdisciplinaires, organisateur de performances qui allient le film avec des expérimentations lumineuses et sonores entièrement renouvelées à chaque présentation dans un lieu différent. Les autres sont artistes ou photographes, et travaillent également à des réalisations en super-8, parfois en solitaire, la plupart du temps dans des collectifs informels ou à géométrie variable (Pauline Caplet / Sarah Seené / Pascal Sarrazin / Karl Lemieux). Ils ont tous accepté à travers la publication de leurs vidéos décomposées en séquences de photogrammes, d'expérimenter la déconstruction/reconstruction du médium qu'ils font habituellement subir à la matière visuelle et sonore lors de la réalisation de leurs propres films, projections et performances. Ce cahier C sera donc une expérimentation graphique et visuelle inédite, qui tentera de restituer par une succession de séquences d'images fixes, la déconstruction-constructive propre aux procédés cinématographiques et aux techniques de l'image animée.
PRÉSENTATION DE LA REVUE Halogénure est une revue photographique principalement dédiée aux pratiques analogiques et aux procédés pré-industriels, explorant la vitalité d'une zone périphérique et très active de la photographie contemporaine. A travers la publication d'une revue semestrielle, qui a la particularité d'être constituée de trois cahiers thématiques par numéro, Halogénure entend donner à voir des images et des artistes qu'elle trouve insuffisamment présentés ou diffusés dans les circuits traditionnels de l'image. L'équipe Halogénure s'est donnée pour programme de proposer à la visibilité du public – qu'il soit spécialisé ou non - un ensemble de photographes et de travaux issus de ces univers marginaux mais extrêmement actif que sont les procédés photographiques dits « alternatifs », vaste ensemble qui englobe des courants esthétiques et techniques aussi divers que les pratiques photographiques pauvres (photographie faite avec des appareils artisanaux ou des appareils-jouets), la photographie lente (sténopé et négatifs papiers), les procédés de tirages alternatifs ou pré-industriels (cyanotype, tirage lith, papier salé, procédé au platine-palladium, gomme bichromatée, etc...), ainsi que toutes les formes d'expérimentations permises par l'altération, le recyclage, le détournement du matériel existant ou les techniques d'hybridations rendues possibles par le croisement des chaines de productions analogiques et numériques, qu'elle pense promise au développement d'un nouvel age d’or. Ces explorations techniques et esthétiques se doublent d'une préoccupation de recueillir et de compiler directement la parole des praticiens et des artistes par la publication d'entretiens réalisés en direct des ateliers lors de nos rencontres avec eux. Halogénure exerce en outre une fonction curatoriale en organisant ou en participant à plusieurs expositions, salons, festivals et rencontres éditoriales par an ; afin de créer et d'entretenir un lien entre praticiens et regardeurs, qui correspond à notre vision de la photographie contemporaine comme une pratique qui soit ancrée dans la vie, productrice d'objets matériels et de sens, et surtout génératrice de rencontres et d'échanges.
L’équipe L’équipe Le comité de rédaction d'Halogénure est composé de six personnes – photographes, graphistes et historiens de l'art - qui se sont rencontrées autour de leur passion pour les pratiques photographiques analogiques pauvres et expérimentales, et qui ont choisi de se rassembler et de tenter l'aventure commune d'une revue destinée à mettre en valeur une photographie qu’ils aiment, insuffisamment publiée et diffusée dans les circuits classiques alors qu'elle exerce depuis de nombreuses années une influence importante sur les pratiques artistiques et esthétiques contemporaines. Halogénure peut en outre compter sur plusieurs intervenants réguliers qui animent des rubriques récurrentes dans leurs domaines de spécialité respectifs.
FAILLES 欠点 Laura Bonnefous & H2L2 Édition Photographies : Laura Bonnefous Éditeurs : H2L2 Éditions Conception et design graphique : H2L2 Éditions Couverture : Studio Emblemata Auteure : Irina Mazuet Traduction : ISBN : 978-2-9568661-1-4 Prix : 45 Euros Couverture rigide 166 pages - 92 photographies Format : 210 x 280 mm Bilingue : Française / Japonaise Édition de 500 Parution : Mars 2021
« l’exploration et l’introspection d’un territoire pendant un voyage poétique »
« Picturales et sculpturales, les images se répondent tels des espaces d’émotions »
Laura Bonnefous a travaillé sur le projet FAILLES en 2015 lors d’une résidence d’artiste au Japon. Ce projet formule l’exploration et l’introspection d’un territoire pendant un voyage poétique sur l’île de Kyushu, une région volcanique naviguant sans cesse entre éclat et apaisement. Loin de l’inventaire et de la description, Laura Bonnefous s’est, durant plusieurs semaines, plongée dans l’atmosphère de ces lieux de manière instinctive et sensorielle. Un an après son retour du Japon, c’est en découvrant une collection du créateur Issey Miyake qu’elle trouve une réponse en écho à son projet photographique. La maison de couture accepte de collaborer sur ce projet en découvrant les images de territoires.
Ces Failles qu’elle avait découvertes entre l’Homme et la Terre, à la fois solides et fragiles deviennent un nouveau terrain d’émotion. De nouveaux liens entre les créations organiques du créateur et les territoires qu’elle a photographiés se dessinent et nous transportent dans une nouvelle narration. Evoquant la sculpture mais aussi la peinture, une nouvelle série émerge mettant en avant les sensibilités des formes et des couleurs qui forment notre paysage contemporain. Picturales et sculpturales, les images se répondent tels des espaces d’émotions, de couleurs et de formes révélant la complexité de nos FAILLES qu’elles proviennent de l’Homme ou de la Terre.
H2L2 ÉDITIONS
181 rue des Pyrénnées - F-75020 Paris +33(0)6 75 75 65 46 - h2l2editions@gmail.com
Laura Bonnefous, Biographie
À travers une image plasticienne mettant l’accent sur les espaces qu’elle rencontre et ceux qu’elle recrée, c’est une certaine poésie du réel qu’elle nous propose. Inspirée par les relations que l’Homme entretient avec notre paysage contemporain et captivée par les mutations vécues par notre société, elle déchiffre et étudie nos codes pour en proposer une vision sensible. Passionnée par l’étude de nos mythologies, ce sont les objets, les formes, les volumes, les couleurs, les gestes, qui sont les matières premières à la création de ses projets. Elle recrée avec ces éléments issus du réel, ses propres espaces, plus personnels, plus métaphoriques ou chaque élément est renversé. A la fois picturales et sculpturales, c’est à travers une certaine abstraction que ses images s’engagent dans une nouvelle archéologie de nos codes contemporains. C’est aux Beaux Arts de Paris, au Otis College of Art and Design de Los Angeles et à l’École des Gobelins qu’elle développe sa pratique plastique où ses projets se veulent transversaux mêlant installation, performance et image à travers une anthropologie du réel. Elle réalise des expositions, résidences et concours en France et à l’étranger comme le 104, la Cité Internationale des Arts, le festival de photographie de Arles, le Musée d’art contemporain de Bangkok, le Onishi Studio au Japon, le parcours Saint Germain, les Voies Off de Arles, le Mois de la Photo en 2017, le Festival de la Jeune Photographie Internationale de Niort en 2018 ou elle réalise une résidence, le Palais Galliera en 2018, le Arezzo Photographie festival en Italie ou encore le Salon Révélation au Grand palais. On la retrouve à Arles en Juillet 2019 à FotoHaus et à Paris en Octobre pour une exposition à ciel ouvert sur le Pont Saint Ange lors des Rencontres Photographiques du 10ème. En 2020, elle prépare son premier projet d’édition avec les éditions H2L2 de sa série Failles ainsi qu’une exposition de celle-ci pour les Promenades Photographiques de Vendôme. Elle travaille en parallèle sur un nouveau projet qui donnera lieu à un Fashion Eye aux éditions Louis Vuitton. Elle compte parmi les 30 Under 30 Womens Photographers en 2015 et remporte différents prix comme la Bourse du talent, le Prix Picto, le Prix des Directeurs de création et a été finaliste de Prix tel que l’Académie des Beaux Arts ou la résidence BMW au cours des dernières années.
H2L2 ÉDITIONS
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Laura Bonnefous, Failles (extraits)
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Book 09
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joel@arpeditions.org
ESPACES DES ORIGINES, ORIGINES DES ESPACES
Photographies de Taysir Batniji
Bénédicte Maindiaux
Herman Bertiau
Léonard Misonne
Félix Colardelle
Antony Neuckens
Anne-Sophie Costenoble
Guy-Joël Olivier
Philippe De Gobert
Marc Pierret
Walker Evans
Jonathan Torgovnic
Laurent Kronental
Emmanuel Tussore
Anton Roland Laub
Cyrille Weiner Beth Yarnell Edwards
La faculté d’architecture de l’Université libre de Bruxelles profite de l’édition 2021 de la Triennale Photographie et Architecture pour publier cet ouvrage sur le thème « Espaces des Origines / Origines des Espaces ». Une occasion de jeter un regard rétrospectif sur une manifestation qui aborde l’architecture sous l’angle conjoint de la photographie et du récit. Une manière d’évoquer la discipline au-delà de sa valeur formelle et de sa dimension esthétique, pour investir ses épaisseurs humanisées, invisibles, codées, cartographiées, ses valeurs d’échange, non marchandes, les sens qu’elle contribue à établir à travers ses signes, dans sa réalité la plus anonyme, la plus quotidienne, la plus éloignée de son statut d’objet. 240 pages - 200 x 260 - 35 euros 600 exemplaires 170 photographies en quadrichromie et en N/B Couverture souple avec rabats Commandes www.arpeditions.org ISBN 978-2-930115-77-1 © 2021 ARP2 Editions / Faculté d’Architecture La Cambre Horta ULB PAON Diffusion (BE, FR, CH)
Elsa et Johanna & H2L2 Éditions Photographies : Elsa et Johanna Éditeurs : H2L2 Éditions, Léa Lamy et Hugo Haeffner Conception : H2L2 Éditions Couverture : Studio Emblemata Auteur(e)s : Gaël Charbau, Eugénie Adda, Salomé Burstein, Baptiste Gourden et Arthur Larrue ISBN : 978-2-9568661-3-8 Prix : 45 Euros Couverture rigide 165 pages Format : 248 x 315 mm Bilingue : FR / EN Édition de 1000 (800 en FR/200 en EN) Parution : 2021
“Beyond the shadows”, le premier livre photo d’Elsa et Johanna édité par H2L2.
“Le format du livre est un prolongement naturel de notre travail photographique”. Elsa et Johanna
La série d’autoportraits Beyond the shadows, réalisée entre 2018 et 2019 à Calgary au Canada, relie notre processus créatif auto-fictionnel, notre amour pour la mise en scène et notre goût prononcé pour le cinéma. Nous avons réalisé ce projet en totale immersion pendant un mois. Du stylisme au repérage des décors, de l'accessoirisation au jeu des personnages, nous élaborons nos mises en scènes en toute intimité et autonomie. Les quartiers pavillonnaires de la ville et les paysages vallonnés de ses environs, ont été pour nous un vaste terrain d’exploration et une grande source d’inspiration.
Cette série de 84 photographies, intégralement reproduites dans l’ouvrage, retrace une multitude d’histoires domestiques, intimes, sociétales et poétiques dans lesquelles la frontière entre fiction et réalité se trouble. Tantôt jeunes femmes ou jeunes hommes, couples d’amoureux ou colocataires de passage, bourgeois ou vagabonds ; nous interprétons des personnages fictifs, des anonymes aux vies ordinaires qui font écho à l’imaginaire collectif, unis par l’ambiance si particulière de l’immense ville de Calgary.
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Elsa & Johanna Elsa Parra, née en 1990 et Johanna Benaïnous, née en 1991, forment le duo d’artistes plasticiennes photographes et réalisatrices Elsa & Johanna. Originaires du Pays-Basque et de Bretagne, elles se rencontrent à la School of Visual Arts de New York en 2014. Elsa Parra est alors étudiante aux Arts Décoratifs de Paris tandis que Johanna Benaïnous étudie aux Beaux-Arts de Paris. En 2015, elles se font connaître avec la série d'autoportraits “A Couple of Them”, dans laquelle elles incarnent des personnages fictifs, occupant à la fois le rôle de modèles, photographes, stylistes et scénographes. La mise en scène de soi devient un thème récurrent de leur travail personnel. En 2016, les artistes sont invitées au Salon de Montrouge, sont finalistes du prix HSBC pour la photographie et de la Bourse Révélation Emerige. Elles remportent le 2ème Prix Picto de la Mode en 2017. Leur œuvre entre dans la collection du Fond d’Acquisition d’Art Contemporain de la ville de Paris en 2018. Elsa & Johanna remportent le Prix du public au Festival de Hyères 2019 dans la section photo et sont finalistes du Prix Découverte Louis Roederer pour Les Rencontres d'Arles 2020. Actuellement, elles exposent au Festival photographique de Jimei X Arles en Chine et à l'Institut Mathildenhöhe en Allemagne. Elsa & Johanna sont représentées par la Galerie La Forest Divonne Paris et Bruxelles depuis 2017.
H2L2 Éditions H2L2 est une maison d’édition indépendante créée par Léa Lamy et Hugo Haeffner en 2015. Après deux premières collections autoproduites autour des contes d’Andersen et des Fables de La Fontaine, ils se tournent aujourd’hui vers l’édition de livres photographiques avec comme premier ouvrage de collection Flora Synthetica par Julie Vallon paru en 2018. H2L2 : “La série Beyond the shadows nous est apparue comme un vaste projet narratif inspiré de personnages forts. En tant qu’éditeurs, la projection des images d’Elsa et Johanna dans l’espace livre a été immédiate. Avant même de commencer le travail à quatre, nous avons entamé les recherches et les associations d’images comme un grand puzzle. Cette série photo est devenue un terrain de jeu dans lequel 1001 histoires étaient en devenir. Cette collaboration est pour nous l’opportunité de rendre visible le travail d’Elsa et Johanna au plus grand nombre via l’objet livre que nous aimons tant.“
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ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com
NADA Marie Sordat • LIVRE • 200 PAGES + COUVERTURE • Format : 20 CM X 30 CM (HORIZONTAL) • COUVERTURE CARTONNÉE • Tirage : 500 EXEMPLAIRES • Rayon : BEAUX ARTS • Thème : PHOTO • Prix de vente : 35€ • ISBN : 978-2-931133-04-0 • Parution : JUIN 2021 • photographe : MARIE SORDAT • Graphisme : STUDIO DIRK
C
onstitué de photographies argentiques en noir et blanc, NADA est une déambulation mentale, un voyage à travers un monde à la fois ancré et onirique. Entre street-photography et intériorité, le paysage qui se dessine entre ses pages est avant tout une exploration du genre humain ; des Etats-Unis au Cambodge, NADA est traversé de personnages récurrents et pourtant rencontrés au hasard, qui ont tous pour point commun de ne jamais arriver à se rencontrer, à se regarder. Tous semblent chercher leur voie à travers des décors urbains puis de plus en plus naturels, comme s’ils y poursuivaient une forme de rédemption. Aux antipodes de l’exotisme, la photographe crée ainsi un espace tantôt isolé, tantôt agité et tourné vers l’extérieur. Composé de plusieurs chapitres regroupant chacun une sensation particulière, une émotion commune qui donnent son sens de lecture au livre, ces personnages photographiés essentiellement entre 2015 et 2021 évoluent dans un monde granuleux, chargé de questionnements, qui oscille en permanence entre réalisme et poésie.
BIOGRAPHIE Marie Sordat Née en 1976, franco-belge, vit et travaille en Belgique.
COLLECTIONS & AWARDS :
Depuis 2004, ses images sont présentées en festivals, musées et galeries à travers le monde, y compris en Allemagne, Espagne, Japon, Mexique, Cambodge, Roumanie, Géorgie, Slovaquie… Ses images sont publiées régulièrement en catalogues, livres ou revues ( Lannoo Editions, Filigranes Editions, Halogénure, livres d’artiste…), et sa monographie EMPIRE est parue aux Editions Yellow Now en 2015.
• Bibliothèque nationale de France • Fédération Wallonie-Bruxelles • FNAC • Musée du Dr Guislain • Artothèque de Liège • Tbilisi Photography & Multimedia Museum • Sélection du jury 2012 du Prix Virginia pour les femmes photographes.
Elle enseigne la photographie à l’INSAS où elle organise aussi des rencontres avec les grands photographes belges. Elle est jury pour de nombreuses écoles de photographies et dirige également des workshops. Elle est par ailleurs commissaire indépendante, elle a dirigé l’exposition et le catalogue Le Regard Exercé à l’ISELP en 2013 puis en 2018 l’exposition EYES WILD OPEN pour le Musée du Botanique ainsi que dirigé le livre l’accompagnant aux Editions André Frère. En 2019, elle découvre le travail d’Hans Zeeldieb et dirige son livre aux Editions Le Mulet. Elle collabore actuellement avec l’Espace Contretype.
Son travail est représenté par Box Galerie.
Y A N N I C K
DRAVIDIAN CATHARSIS C O R M I E R
Ce livre est composé de trois séries réalisées entre 2005 et 2018.
• Editions Le Mulet, 2021
• 220 pages
• 130 photographies en noir & blanc • Impression offset 24 x 29 cm à la française Hardcover
• Photographies : Yannick Cormier
Des personnages dont on ne sait plus s’ils sont hommes, des dieux ou des esprits, surgissent dans leur évidence, réels et divins, naturels et surnaturels.
Au Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, les traditions les plus lointaines et les plus anciennes sont restées intactes plus que nulle part ailleurs. Les puissantes présences des esprits et des dieux vivants s’incarnent sous les masques, dans les corps qui s’abandonnent au moment du rite et dans les dépouilles animales lors des sacrifices...
• Textes : Valérie Gillet, Meena Kandasamy
• Illustrations : Chandru Gurusamy • Langues : Français, anglais
Des hommes et des femmes en transe s’enfoncent dans les ténèbres en pleine lumière ; elles ne leur appartiennent pas, elles sont collectives, mises en scène ou libres. La psychologie individuelle laisse place à un grand corps commun qui vibre à l’unisson.
• Graphisme : Studio Dirk
Dravidian Catharsis est le fruit de cette profonde immersion dans la culture, le théâtre, les traditions, et dans l’âme de cet univers mythologique du peuple tamoul.
BIOGRAPHIE Yannick Cormier est né en France en 1975. Il vit et travaille en France. En 1999, Il fait son apprentissage au studio Astre à Paris. Pendant cette période il assiste les photographes Patrick Swirc, William Klein et bien d’autres pour des magazines comme Vogue et Vanity Fair. Ensuite il entame une carrière de photographe documentaire et ses images sont publiées dans la presse internationale (Courrier international, Libération, The Guardian, CNN, Foreign Policy). Au printemps 2018, il s’installe en France, en Dordogne, après avoir passé 15 ans en Inde. Le photographe donne à voir cette forme de résistance de l’identité culturelle des sociétés dites traditionnelles ou de plus petites communautés qui n’ont pas encore été totalement anesthésiées
par le monde moderne consumériste. C’est une tentative de révéler des attitudes mythologiques de ces groupes. Mais plus que des mythes, ses images montrent des gens qui jouent avec des symboles, signe d’une culture qui, parce qu’à l’aise avec ses traditions, peut se laisser aller à l’autodérision. Sa photographie convoque le spirituel et le matériel, la fiction et la réalité, la tradition et la modernité. Ses photographies sont des images vivantes qu’il puise dans le voyage, les rites sociaux, les cérémonies religieuses, les fantasmes culturels, les rêves et plus généralement dans tous les jeux, sacrés ou ordinaires, qui travestissent l’identité et l’apparence.
31 avenue Arnold Delvaux, 1180 Bruxelles, Belgique www.lemulet.com info@lemulet.com
beaux-arts
FLORA SYNTHETICA H2L2 Éditions & Julie Vallon Éditeurs : H2L2 éditions Photographies et création : Julie Vallon Conception et design graphique : H2L2 éditions Couverture : Studio Emblemata Auteure : Inès Hosni Traductrice : Marie de Villette ISBN 978-2-9568661-0-7 Prix: 40 € / 65 € Éd. limitées (32 ex signés et numérotés) Couverture rigide - 22x30 cm - 80 pages Bilingue Français / Anglais Parution: Septembre 2019
Le premier livre H2L2 dédié aux artistes photographes
Nous avons initié il y a 6 mois un nouveau projet éditorial aux éditions H2L2. La maison d’édition s’agrandit et développe une nouvelle collection de livres dédiés aux artistes photographes. Pour notre première collaboration nous avons proposé un projet de livre à Julie Vallon. Depuis déjà 2 ans, Julie Vallon s’intéresse aux fleurs et à sa relation avec l’humain. Elle explique que la fleur est aussi bien un motif ornemental qu’un symbole du pouvoir politique ou religieux et que les poètes voient en elle la métaphore de la passion amoureuse, de la vie, de l’éphémère. Cependant, elle pense qu’il n’est pas de conscience s’il n’est pas d’imagination. C’est dans ce paysage culturel que s’inscrit Flora Synthetica. L’ouvrage synthétise la fleur biologique et l’imaginaire qu’elle inspire.
« Les fleurs sont hybrides, quand elles sont le fruit d’une manipulation de l’homme » Inès Hosni Il présente un herbier ou plutôt un codex botanique avec sa nomenclature, dont la taxinomie obéit aux lois de l’imagination. Leur fabrication a exigé la pratique de la greffe, du collage et de l’assemblage. Et c’est la fleur qui est le fil rouge tout au long de ces pages (32 fleurs). L’étonnement devant la nouveauté, l’aspect saisissant que produisent les espèces de cet herbier, provoquent des émotions que seule la photographie permet de faire ressentir. Au moyen de cette technique, Flora Synthetica feint de nous documenter sur de véritables fleurs qui nous donnent l’illusion d’exister véritablement.
www.editionsh2l2.com - 181 Rue des Pyrénées75020 Paris h2l2editions@gmail.com - + 0 675 756 546 - + 0 615 325 286
Le livre
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Extrait du texte LA TRAVERSÉE DES FLEURS-HYBRIDES de Inès Hosni
Fleurs-amphibies, levez-vous. Nous avons pensé à mille façons de vous rendre la voix. Être le tout, et son contraire. Les fleurs sont depuis toujours le fil rouge qui conjuguent ce paradoxe au présent. Elles éclosent dans les mains des nouveauxnés, et nous consolent dans la perte. Elles sont la parole de ceux qui aiment, de ceux qui souffrent. Elles sont le perpétuel et l’éphémère. Elles sont le cri et le silence. Elles sont la fièvre et le remède. Amphibies, équivoques, plurielles. Fleurs-miroirs, vous mourrez. et dans votre mort nous prenons conscience de notre propre disparition. Être un, et son double. Les fleurs sont le reflet de nos états. Elles passent et repassent les saisons, enjambent les siècles et nous voyons en elles nos passions, nos douleurs, nos colères, nos révoltes. Il n’y a pas si longtemps, nous les glissions dans nos canons et elles, rouges et vives, abattaient l’autorité. Il n’était pas rare de les voir reposer sur les pavés des pays libres. Fleurs-miroirs, miroirs de nos forces, force symbolique.
...
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COLLEC TION LIVR E DE- FONDS
ART&FICTION
MONOGRAPHIE
David Lemaire (dir.)
Kiki Kogelnik. Les cyborgs ne sont pas respecteuses En 1961, Kiki Kogelnik quitte son Autriche natale pour s’installer à New York. Ce changement de continent s’accompagne d’un changement de style. Ses œuvres toujours plus colorées délaissent l’abstraction pour aborder la question du corps, sous différents angles : social, médical et technologique. De manière critique, Kiki Kogelnik observe que les corps façonnés par la société de consommation s’en trouvent dénaturés. Ils perdent tout relief, jusqu’à devenir des enveloppes vides et interchangeables.
Les images de mode ont tout aplati, les êtres sont sagement rangés dans le grand dressing de la ville. Ce qui se passe à l’intérieur est tout aussi inquiétant : les organes peuvent être détachés comme des pièces de rechange, et remplacés pour créer des êtres hybrides, plus tout à fait humains, pas entièrement machines : des cyborgs. Les corps peuvent être soignés ou démontés, envoyés dans l’espace ou dispersés sous les bombes ; c’est l’ambivalence du progrès.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 M A I 2 0 21 —
17x 23.5 cm, 164 pages 978-2-940570-97-3 chf 28 / euro 22 — genre catalogue d’exposition, monographie sujets abordés peinture, pop culture, artiste femme — Textes de David Lemaire, Sara Petrucci, Marie Gaitzsch et Jill Gasparina format isbn
aphie gr o n o m e r iè m e r p La o p art p u d e r b li n o tr c le de l’é américain . (1935-1997 ) KIKI KOGELNIK
© Kiki Kogelnik Foundation
BE
S EC LE MU SÉ E DE CO -É DITI ON AV S CH AUX- DE -FO ND AUX- ARTS DE LA
——— Kiki Kogelnik (1935-1997) est une artiste plasticienne, née en Autriche, établie aux États-Unis. Dans les années 1960, sur une scène artistique majoritairement masculine, Kiki Kogelnik n’a cessé d’interroger le corps, alliant le féminisme à la technologie. Née à Bleiburg, elle suit des études d’art à Vienne entre 1954 et 1958. Elle réalise des œuvres abstraites aux côtés des artistes Maria Lassnig et Arnulf Rainer mais se sent peu en phase avec l’expressionnisme abstrait. Suite notamment à sa rencontre avec Sam Francis, qui lui conseille de s’installer aux États-Unis, elle emménage en 1961 à Santa Monica, puis à New York. Elle y fait la connaissance des figures emblématiques du pop art américain : Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Robert Rauschenberg ou encore Claes Oldenburg. Kiki Kogelnik se tourne alors vers la figuration et réalise des peintures, dessins et installations à l’esthétique pop. Fascinée par cette société de consommation désincarnée, elle interroge le corps social, politique et intime en capturant les contours de corps humains. ———
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | K I K I KO G E L N I K , L E S C Y B O R G S N E S O N T PA S R E S P E C T U E U S E S
1010
Untitled, Untitled, 1961, 1961, huile, huile, acrylique acrylique etet gouache gouache sur sur papier, papier, 4646 × 55 × 55 cmcm
↗ Untitled, ↗ Untitled, 1961, 1961, acrylique acrylique sur sur papier, papier, 5959 × 42 × 42 cmcm
EXTRAITS
DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | K I K I KO G E L N I K , L E S C Y B O R G S N E S O N T PA S R E S P E C T U E U S E S
40
Robots, 1966, encre et crayon de couleur sur papier, 59 × 74 cm
↗ Robots, 1966, encre et crayon de couleur sur papier, 56.2 × 38 cm
48
Untitled (Body Parts) (Parties du corps), 1965, acrylique, émail et encre de Chine sur papier, 73 × 55 cm
49
Untitled (Robot ), 1965, encre de Chine et émail sur papier, 73 × 58 cm
EXTRAITS
C O L L E C T I O N VA R I A
ART&FICTION
LIVRE D'ARTISTE
Pavel Schmidt
Duchamp Defekt
Ce livre est un recueil de blagues à destination des amateurs d'art. Chacune d'entre elles repose sur le même scénario : «Il y avait un urinoir ; il était hors d'usage. » Peut-être faut-il connaître Fountain (1917), l'urinoir de Marcel Duchamp, pour trouver cela drôle, mais chacun pourra s'amusera de la variété des ambiances des lieux d'aisance visités par l'artiste Pavel Schmidt, de la signalétique de bouts de ficelle improvisée par les agents de la propreté et de la créativité déployée pour barrer l'accès à la cuvette libératrice en parcourant cette collection de 102 photographies d'urinoirs hors-service.
Il fallait le regard de Pavel Schmidt pour en repérer la triviale beauté; pour révéler comment l'art transforme notre regard sur les objets les plus triviaux; pour traquer, à travers deux essais qui accompagnent le cahier photographique — l'un de l'auteur, l'autre de l'artiste Stefan Banz — la question du genre à l'origine le l'œuvre qui a déclenché la plus importante révolution artistique du XXe siècle; et pour suggérer enfin que si l'art contemporain est né à New York en 1917 avec un urinoir décontextualisé, il se pourrait bien que ses rapports complexes avec l'évacuation et le refoulement soient au cœur de la constitution de l'homme postmoderne.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 M A I 2 0 21 —
isbn
© Peter Fabian
——— Né à Bratislava en 1956, Pavel Schmidt arrive à Bienne avec ses parents après un séjour de deux ans au Mexique en 1968. Premières tentatives artistiques au lycée et grâce au professeur de dessin Jörg Leist. 1977–78 études en sciences naturelles avec la chimie comme sujet principal à Berne. 1978 Académie des BeauxArts de Munich avec Hans Baschang, où il termine ses études après quatre ans et devient assistant. De 1986 à 1989, il est assistant de Daniel Spoerri et jusqu’en 1991 professeur temporaire, puis artiste indépendant. Activité régulière d’exposition à partir de 1980 ; Depuis lors, Schmidt a beaucoup voyagé, en particulier entre Munich et Paris. La Suisse, où il expose pour la première fois à la galerie Médicis de Soleure en 1983, reste une référence constante. Organisation d’expositions qui confirment et élargissent votre propre concept d’art avec la participation de proches. 1991–1992 a travaillé sur le projet eaten by- de Daniel Spoerri pour le pavillon suisse à l’Exposition universelle de Séville. 1998 séjour de travail et exposition à la Villa Romana à Florence. Prix 1999 de la création artistique, canton de Soleure ; 2007-2008 Studio Olten du canton de Soleure à Gênes ; Prix d’art de Bienne 2013. Nombreuses expositions personnelles (sélection) : 1994 Centre PasquArt, Bienne ; 2002 Kunsthaus Grenchen ; 2006 Musée Goch ; 2008 Musée Jean Tinguely, Bâle ; 2012 Maison d’Art St. Josef, Soleure ; 2015/16 Pharmacy Museum, Université de Bâle. ———
DUCHAMP WAS
HER
——— Stefan Banz (né à Sursee, vit et travaille en Suisse) est artiste et auteur. En 1989 il participe à la fondation de la Kunsthalle Luzern, et en devient le directeur artistique jusqu’en 1993. Il travaille depuis comme artiste indépendant, participant à des expositions personnelles et collectives dans des galeries et des musées internationaux. De 1994 à 1997, il est conseiller artistique de la Galerie Hauser & Wirth. En 2000, le Prix Manor ainsi que le prix de reconnaissance de la ville de Lucerne lui sont décernés. De 2004 à 2014, il développe une collaboration artistique avec Caroline Bachmann. En 2005, il est nommé curateur du pavillon Suisse de la 51e Biennale de Venise. En 2009, il fonde avec Caroline Bachmann l’association KMD (Kunsthalle Marcel Duchamp) et organise en 2010 le symposium «Marcel Duchamp and the Forestay Waterfall». Il est depuis le directeur artistique de la KMD. ———
© Caroline Bachmann
21 x 13.2 cm, 208 pages 978-2-940570-76-8 chf 28 / euro 18.50 — genre livre d'artiste sujets abordés appropriation, accumulation, Marcel Duchamp, ready-made — Essais de Stefan Banz et Pavel Schmidt format
104 Une collection de inoirs photographies d’ur hors-service... E !
EXTRAITS
PAV E L S C H M I DT | D U C H A M P D E F E K T
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5. Mais revenons tout d’abord à God : la double paternité artistique attribuée à Morton L. Schamberg et à Elsa von FreytagLoringhoven, qui a même été entre-temps acceptée par le Philadelphia Museum of Art, repose essentiellement sur les remarques effectuées par Francis M. Naumann à la page 128 de l’ouvrage que nous avons mentionné plus haut. Selon lui, il y aurait lieu de supposer, au regard de l’œuvre de la baronne dont nous avons connaissance à ce jour, que celle-ci était effectivement à l’origine de l’idée et du titre, tandis que Morton L. Schamberg aurait assemblé le tout et photographié l’œuvre ainsi obtenue.
Fig. 1 — Morton L. Schamberg, God, non signé et non daté (environ 1917)
ni une connaisseuse reconnue de l’œuvre de la baronne, et que derrière ses déclarations brille aussi fortement sa propre biographie, ayant elle-même été pendant des années dans l’ombre de son célèbre mari, Paul Auster.
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6. À l’appui de sa thèse, Francis M. Naumann suggère en outre que cet objet « infâme » illustrerait de manière caractéristique la démarche artistique volontairement provocatrice et obstinée de la baronne. Il a par la suite étayé son affirmation en soulignant que, lorsque la totalité de la collection de Walter Arensberg a été transférée de Hollywood à Philadelphie au début des années 1950, la secrétaire de celui-ci, Elizabeth Wrigley, a consigné le ready-made God sur la liste des
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C O L L E C T I O N C AT. R E C H E R C H E
ART&FICTION
RECHERCHE EN ART
Luzia Hürzeler & Alain Antille (éds.)
Quand on parle du loup S U R L E S T R AC E S D ’ U N I N V I S I B L E
L’invisibilité, l’extrême discrétion à tout le moins, est le propre du loup. Instruit par une longue histoire de traque et de persécution, cet animal connaît les risques d’une coexistence avec l’homme et adopte la stratégie d’une présence élusive. Le plus souvent, il ne se laisse entrevoir que par quelques traces laissées sur son passage, ces indices fragiles qui demandent toujours l’analyse, la comparaison, la vérification. En somme : si le loup fut et est encore l’objet de tant de projections, c’est qu’il se montre rétif à la vision. Au défaut de présence physique répond par contraste l’excès des représentations. Toutes ensemble, elles comblent un vide, suppléent à une absence ; opérant par recouvrement ou 238
substitution, elles forgent l’impression – la conviction ou l’illusion – de le « connaître », de savoir ce qu’il est, ce qu’il fait, à quoi il ressemble. Ce livre réunit des documents liés au monitoring du loup et à la gestion de la faune, au profilage génétique et à la cartographie des aires de localisation, à la naturalisation et à la conservation des spécimens morts, collectés par Luzia Hürzeler. Un cahier retrace également l’exposition des photographies, vidéos et installations de l’artiste, tenue à la Ferme-Asile à Sion (2019). Cette recherche est accompagnée d’essais de Robert Ireland, Luzia Hürzeler, Alain Antille, Véronique Mauron, Ludwig Seyfarth, et Philippe Sorman. 239
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 6 M A I 2 0 21 —
isbn
ET EST ENC SI LE LOUP FUT QU ’IL SE JECTIONS, C ’EST O PR E D T N TA E D À LA VISION . MONTRE RÉTIF
CO -É DITI ON AV L'ÉCO LE DE DE SIG ÉCOLE D'ART DU
——— Luzia Hürzeler est une artiste plasticienne. Elle est diplômée de l’École supérieure des beaux-arts de Genève et possède un Master de la Slade School of Fine Art de Londres. De 2007 à 2009, elle a été boursière à l’Istituto Svizzero de Rome. En 2017, elle a obtenu son doctorat en arts visuels et en anthropologie sociale à la Haute école des arts et à l’Université de Berne dans le cadre du projet du FNS (Fonds national suisse) Nous sommes en hibernation ! De 2017 à 2019, elle a dirigé le projet de la HES-SO Qui a vu le loup ? à l’édhéa. Dans ses installations, elle traite notamment des représentations des animaux et des situations d’exposition dans lesquelles ils sont présentés. Elle s’intéresse ainsi à la relation entre représentation et représenté. Ses travaux sont exposés dans des musées et des galeries en Suisse et à l’étranger. ———
EC
N ET HAUTE
VA LA IS (ED HE A)
——— Formé en lettres à l’Université de Fribourg, Alain Antille est professeur à l’édhéa (École de design et haute école d’art du Valais). Il a été coordinateur du Centre de réflexion sur l’image et ses contextes (CRIC) depuis sa création en 1998 jusqu’en 2004, année à partir de laquelle il a été appelé à assumer la responsabilité de l’Institut de recherche en art de l’édhéa (anciennement ECAV). Responsable éditorial de la collection Traces depuis 2015, il a dirigé la publication Hors piste consacrée à quinze années de recherche (éditions art&fiction, 2014). ———
© Chris Morgan
23 x 30.3 cm, 304 pages 978-2-940570-82-9 chf 48 / euro 45 — genre recherche en art sujets abordés loup, invisibilisation, médias, traque, écologie — langues fr/all textes de Robert Ireland, Luzia Hürzeler, Alain Antille, Véronique Mauron, Ludwig Seyfarth, Johanne Mohs, Christoph Hoffmann traduction de Sandrine Durandière et Dagmar Bruss format
elques u q t, e r c is d , le ib is Inv d’un s le gi a fr s e ic d in , s trace passage... ORE L’OBJET
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Le loup loup de de Reckingen Reckingen»» ««Le Reckinger Wolf Wolf»» ««Reckinger
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25.11.1998 †† 25.11.1998
Der Wolf Wolf von von Reckingen Reckingen»» ««Der
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Tir Tir
Illégal Illégal
Tireur Tireur
Inconnu Inconnu
Lieu de de mort mort Lieu
Inconnu (trouvé (trouvé mort mort àà Reckingen Reckingen Brunne) Brunne) Inconnu
Profil ADN ADN Profil
Locus 11 Locus Locus 22 Locus
155 155 150 150
162 162 155 155
Locus 33 Locus Locus 44 Locus
193 193 109 109
197 197 121 121
Locus 55 Locus Locus 66 Locus
91 91 139 139
95 95 143 143
Locus 77 Locus Locus 88 Locus
236 236 111 111
265 265 116 116
Locus 99 Locus Locus 10 10 Locus
124 124 138 138
124 124 147 147
Locus 11 11 Locus
228 228
228 228
Préparateur Préparateur
Aloïs Périsset Périsset Aloïs
Dépôt Dépôt
Musée de de la la nature nature Sion, Sion, exposition exposition permanente, permanente, salle salle 33 Musée
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CINÉMA
NOUVEAUTÉ JUIN 2021 BEAUX-ARTS • CINÉMA
Collection dédiée au cinéma, à la rencontre de lieux, d’artistes et d’acteurs de la scène cinématographique.
Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques
collectif de 28 auteurs sous la direction de Benjamin Thomas
LEXIQUE POLYPHONIQUE POUR ABORDER, DÉCRYPTER ET COMPRENDRE L’ŒUVRE DE BRUNO DUMONT Ce livre collectif propose d’aborder l’œuvre de Bruno Dumont — pour l’heure dix longs métrages La Vie de Jésus, L’humanité, Twentynine Palms, Flandres, Hadewijch, Hors Satan, Camille Claudel 2015, Ma Loute, Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc, Jeanne et deux séries télévisées atypiques P’tit Quinquin, Coincoin et les Z’inumains — par touches. Par fragments. 67 fragments alphabétiques pouvant être lus indépendamment les uns des autres, mais qui, ensemble, composent un paysage sensible et polyphonique propre à saisir une œuvre ample et irréductible. Cette approche originale permet de révéler la richesse de la filmographie de Dumont, d’en dire les lignes de force, les formes, les références artistiques sans imposer un sens unique de lecture, en maintenant à vif une pluralité de points de vue. 14x19 cm à la française couverture souple avec rabats dos carré collé 448 pages dont 16 pages de photos isbn 978-2-9568325-5-3 04 juin 2021 prix de vente public 22€TTC
WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr
Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404
CINÉMA
NOUVEAUTÉ JUIN 2021 BEAUX-ARTS • CINÉMA
Collection dédiée au cinéma, à la rencontre de lieux, d’artistes et d’acteurs de la scène cinématographique.
LES AUTEURS Sous la direction de Benjamin Thomas, professeur en études cinématographiques à l’université de Strasbourg. Il a signé Le Cinéma japonais d’aujourd’hui. Cadres incertains (PUR, 2009). Après L’Attrait du vent (Yellow Now, 2016) et Fantômas de Louis Feuillade (Vendémaire, 2017) il publie en 2019 Faire corps avec le monde. De l’espace cinématographique comme milieu (Circé). 27 contributeurs (universitaires et critiques, principalement) : Maryline Alligier, Vincent Amiel, Frédéric Cavé, Christophe Coste, Christophe Damour, Simon Daniellou, Sébastien David, Jean-Michel Durafour, Azélie Fayolle, Rémi Fontanel, Hélène Frazik, Daphnée Guerdin, Fiona Hosti, Raphaël Jaudon, Célia Kadouche, Stefan Kristensen, Claudine Le Pallec Marand, Louise Lienhard, Xinxin Ma, Clément Montcharmont, Sophie Pierre, Aurel Rotival, Maxime Scheinfeigel, Raphaël Szöllösy, Thomas Vallois, Hélène Valmary, Luc Vancheri.
LES ENTRÉES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22.
WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr
Acteurs Alchimie Animus et Anima Avances Bach, Johann Sebastian Bailleul Bresson, Robert Bruegel, Pieter (l’Ancien) Burlesque Camille Claudel 1915 (2013) Caplet, André Carnaval Christophe Chute Classes Coincoin et les Z’inhumains (2018) Dernier Plan De Winter, Pharaon Écriture Enfance Epstein, Jean Espace
23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47.
Femmes Flandres (2006) Les Flandres Giotto Grotesque Hadewijch (2009) Hors Satan (2011) L’humanité (1999) Idiotie Igorrr Images pensives Interstices Intrigue Jeanne (2019) Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc (2017) Langage Larmes Lekeu, Guillaume Lille Littéraire Ma Loute (2016) Maternité Mystique Naturalisme Oiseaux
Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404
48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67.
Onomastique Paysages Politique P’tit Quinquin (2014) Raccord Réel, réalités Regard Renan, Ernest Reprendre Royer, Pancrace Sacré Sexualité Sibérie (2011) Transcendance Twentynine Palms (2003) Van der Weyden, Rogier La Vie de Jésus (1997) Violence Virilité Zombies et cannibales
ÉDITIONS Domaine Art Contemporain
publié en français avec des textes en anglais et espagnol accompagnés d'un court résumé.
ISBN 978-2-9564046-3-7
744 pages format : 150 X 210 mm poids : 1000 g impression en quadrichromie reliure cahiers collés
Sortie prévue Mars 2021
D'EXCENTRICITÉ(s) 10 ans de rencontres étudiantes de la performance Excentricité n.f 1. Éloignement du centre. 2. Manière d'être (de penser, d'agir...) qui s'éloigne de celle du commun des êtres humains. Depuis 2010, L'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon organise ses Excentricités. Rassemblement annuel d'étudiants et d'artistes internationaux ayant en commun la pratique de la performance. Excentrique, l'événement l'est à plus d'un titre, par son caractère géographique excentré aussi bien que par les lieux investis. Excentrique enfin, car la performance, que certains croyaient assigné aux années 70, déploie plus que jamais, une pluralité d'expériences et de prises de risque loin des centres attendus.
Exemples de doubles pages
Exemples de doubles pages
Les auteurs Julien Cadoret est artiste, commissaire d'exposition et des Excentricités depuis leurs créations. Il est chargé de l'action culturelle à l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Il enseigne la théorie de la performance à l'Université de Franche-Comté.
Laurent Devèze est philosophe et commissaire, il est Directeur de l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Aurore Desprès est maître de conférence à l'Université de Franche-Comté, elle a coordonné pendant plusieurs années un diplôme universitaire Art, Danse et Performance. AE, Mathieu Bohet, Alexander Chavez Villalobos, Rodolphe Cintorino, Cyganek et Julie Poulain, Per Hüttner, Julie Le Toquin, Pashias, Florent Poussineau, Joydeb Roaja, Carla Roca, Damien Rouxel, Julie Talarmin et Frédéric Weigel sont tous artistes et pratiquent la performance.
ADVERSE Instructions en cas d’urgence J. & E. LeGlatin Une chemise cartonnée à sangle, qui évoque un dossier administratif. Nous ignorons tout de son contenu. Un texte manuscrit sur une étiquette apposée annonce, programme : « Instructions en cas d’urgence ». De J. & E. LeGlatin, nous savons qu’ils sont auteurs de bande dessinée ; qu’ils travaillent régulièrement en duo ; que leurs propositions s’articulent généralement dans un cadre de ruines, hantées par une guerre toujours-jamais là ; que leurs rares personnages sont le plus souvent réduits à leur fonction d’incarnation du langage (corporel, verbal), et que ce langage, explosif, se déploie en logorrhée et coups de sang. Nous savons encore que leurs derniers mouvements communs (Crapule chez The Hoochie Coochie, Polyphème chez Adverse) creusaient en direction du manque, de la réduction formelle, et attaquaient les fonctions édifiantes et logiques de tout récit. De quoi retournent ces retrouvailles, quatre ans après leur dernier album ? On ne pourra qu’avertir : Instructions en cas d’urgence est le fac-similé d’un objet improbable, trouvé en braderie le 9 septembre 2015 à Bruxelles. Instructions en cas d’urgence est une bande dessinée. Fumigène tactique ou bombe conceptuelle, ces Instructions sont aussi hilares que furieuses, aussi vaines que définitives, aussi contraintes que débordantes, aussi insaisissables que limpides. Et vouloir en dire plus serait trahir.
chemise cartonnée à sangle, 24 x 32 cm, 12 € 979-10-95922-42-1 — mai 2021 Vente ferme
Argumentaire
Vers un musée radical En librairie Mai 2021
Réflexions pour une nouvelle muséologie
Claire BISHOP avec des dessin de Dan PERJOVSCHI
omment les musées d’art contemporain peuvent-ils assurer leur mission politique à l’heure de la mondialisation et des restrictions budgétaires drastiques auxquels ils doivent faire face ? En creux, comment peuvent-ils aussi surmonter le choc pandémique qui touche le monde depuis 2020 ?
C
Isbn : 979-10-92305-70-8 Prix de vente public : 14 euros ttc 92 pages, broché, 15x21 cm
Claire Bishop s’intéresse à trois musées européens (le Van Abbemuseum d’Eindhoven, le Reina Sofia à Madrid et le Musée d’art contemporain Metelkova à Ljubljana) qui ont fait depuis longtemps le choix de se détourner du modèle dominant, consistant à prêter et faire venir des œuvres dans leurs murs, pour utiliser leurs collections et les questionner de différentes manières en mobilisant les mêmes œuvres dans différentes expositions temporaires. Avec des dessins de l’artiste roumain Dan Perjovschi pour souligner son propos, l’autrice nous montre que les musées d’art contemporain ne peuvent pas ou ne peuvent plus se contenter d’exposer les œuvres sans les interroger différemment et partager ces questions avec les visiteurs.
Points forts : également disponible en version eBook
Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com
• Claire Bishop pour la première fois traduite en français. • Un texte original et fort pour secouer la société et relancer les musées dans un contexte sanitaire, mais aussi politique périlleux. • Un alliance d’un texte majeur et des dessins d’un artiste reconnu internationnalement.
Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
Argumentaire
Vers un musée radical
Sommaire Préface Avant-propos I-Repenser les musées d’art contemporain II- Une brève histoire des musées d’art contemporain III- Théoriser le contemporain IV- Remonter le temps au Van Abbemuseum V- Des biens communs au Reina Sofía VI- Le principe de répétition au Msum de Ljubljana VII- Deux modèle du contemporain en dialogue Bibliographie
Les auteurs : Claire BISHOP est historienne de l'art et critique d'art. Elle travaille au CUNY (City University of New York) - Graduate Center. Spécialiste en art contemporain, elle est notamment connue pour ses travaux sur la performance ou les installations. Elle est l'autrice de plusieurs livres majeurs en langue anglaise dont : Installation Art : A Critical History (2005) et Artificial Hells : Participatory Art and the Politics of Spectatorship (2012). Radical Museology, paru en 2013, est son premier livre traduit en français. Dan PERJOVSHI est l’un des artistes majeurs de la scène artistique roumaine et bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il a exposé dans de nombreux musées prestigieux (Centre Pompidou, MOMA, Tate Modern…) et manifestations internationales (Biennale de Moscou et Biennale de Venise en 2007, Manifesta en 1998).
Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
Éditions du Canoë
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4 juin
Yuan Chin-taa
Genre : essai Introduction et textes liminaires de Christophe Comentale. Avant-propos de Emmanuel Lincot. 40 ill. couleur Format : 12 x 18,5 cm Pages : 128 Prix : 18 € ISBN : 978-2-490251-47-6 Yuan Chin-taa naît en 1949 à Taïwan, l’année où les collections impériales chinoises quittent le continent pour l’île de Formose. Il grandit avec ce paradoxe selon lequel on peut toujours déplacer les montagnes, ce qu’a réussi son ancêtre mythique Yu Gong pour donner sa continuité à la civilisation chinoise. Très tôt tourné vers la création, il fait des études au département des Beaux-arts de l’université normale de Taïwan, mène des recherches à New York afin d’oublier les différences entre Est et Ouest. Il devient enseignant et chercheur dans cette même université de Taipei, enseigne qu’il faut une technique soumise face au désir et entame ainsi une carrière de peintre, de graveur talentueux qui travaille ses matériaux : lisse sa céramique, fabrique sa pâte à papier, tous devenus des installations hors normes.
Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16
Passé, modernité, débats sociaux survolent le jeune créateur qui évite la collision avec un réel reclus entre tradition chinoise, réalisme socialiste et abstractions. Il suit son intérêt prononcé pour la culture du livre. Ses lavis fouillent un art populaire et brut dignes de Dubuffet ou des peintres excentriques mandchous. Ses installations de livres céramiques rappellent son profil de lettré admiratif et critique sur le passé et le présent, la Chine et l’Occident. Au fil des années, chacun de ses cycles est un thème qu’il s’approprie : le Classique des montagnes et des mers, un recueil de données géographiques et de légendes de l’antiquité chinoise composé sous les Royaumes combattants (481 – 221 av. J-C). Contexte historique encore avec une série de livres d’artistes déployés en un Classique du thé, composé au viiième siècle, œuvre qui se nourrit du ritualisme confucéen et du bouddhisme Chan. Elle devient une suite de livres-stèles en papiers artisanaux calligraphiés, peints, gaufrés. Avec De la pharmacopée chinoise, Souvenirs (2016), il s’approprie l’œuvre du botaniste et médecin Li Shizhen (1518–1593) qui procède, sous la dynastie des Ming, à une nouvelle façon de comprendre le monde avec l’observation directe de la Nature. Six cents ans après, Yuan Chin-taa a créé cette gigantesque installation de cubes de papiers qu’il moule, gaufre, sculpte en utilisant différentes versions de documents scientifiques anciens et fictifs. Il y a rajouté son imaginaire d’homme du xxième siècle.
Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip
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ART&FICTION
ÉCRIT D'ARTISTE
Boutheyna Bouslama
Livres perdus, nouvelles chaussures
« Donc voilà, j’étais une étudiante de 28 ans, genevoise d’adoption, en pleine rébellion contre ses profs et ses parents. Je pensais avoir un futur tout tracé à Genève, en tant que femme artiste qui réfléchit sur sa société et tout et tout. Dix ans ont passé, la Tunisie a viré son dictateur, j’ai passé les cinq dernières années à travailler sur la disparition forcée en Syrie, et ce, depuis la Turquie. Et je ne suis plus une Genevoise. J’ai eu le plus gros râteau de ma vie, mon expulsion de la Suisse. Enfin, un départ forcé pour non-obtention de permis de séjour. Mon ADN a changé, mais il y a eu aussi pas mal de choses qui ont muté pour une meilleure version. Je trouve qu’à 37 ans, on a plus de moyens financiers et plus de couilles que jamais avant, et ça, c’est cool… »
Et si il fallait des pompes de princesse pour aller au combat ? Pour tracer sa voie à travers un certain héritage familial, s’imposer en tant que femme, artiste, un pied en Occident et l’autre au Proche-Orient ? Livres perdus, nouvelles chaussures rassemble dixhuit lettres adressées par Boutheyna Bouslama tantôt à ses parents, tantôt à son éditeur, et, plus largement, à un certain establishment culturel. Dans un style frontal, citant Beyoncé, Fellini, Carrie Bradshaw ou Nizar Qabbani, elle revendique ses choix autant qu’elle s’interroge sur les différentes conceptions du féminisme, constatant avec désarroi l’état de ce combat sous certaines latitudes. Quelques-unes de ces lettres ont été écrites en 2010, d'autres en 2019. Something old, something new, something borrowed, something blue...
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11 x 17.5 cm, 168 pages 978-2-88964-011-9 chf 14.90 / euro 12 — genre écrit d’artiste, recueil épistolaire sujets abordés famille, exil, statut de l’artiste, féminisme, a bit of fashion — postface de Hervé Laurent format isbn
——— Née à Paris de parents tunisiens en 1982, Boutheyna Bouslama est cinéaste et plasticienne. Après un premier diplôme aux Beaux-Arts de Monaco, elle s’installe à Genève et obtient un Master en arts visuels et en cinéma à la HEAD—Genève (2010). Son travail s’intéresse en particulier aux histoires et archives personnelles. À partir de cette matière première, elle met en place des dispositifs, notamment par le biais de l’écriture et de la micro-édition, qui lui permettent de toucher à une forme de mémoire collective. Depuis 2009, elle réalise également des courts-métrages et documentaires qui lient étroitement l’intime et le politique. C’est depuis Istanbul qu’elle a réalisé son film À la recherche de l’homme à la caméra, qui a reçu le Sesterce d’or à Visions du réel en 2019 et le Prix de Soleure en 2020. ———
pe s de m o p s e d it a ll fa l ’i s Et combat ? u a r e ll a r u o p e s s e princ T, ED EN OCCIDEN
AVOIR UN PI OU COMMENT OCHE- ORIENT... ET L’AUTRE AU PR
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LOST AND FOUND Istanbul, 2019 Chère Maman, Ça a mis une petite décennie, mais la bibliothèque familiale a fini par émerger, une fois tous les cartons et containers déballés. Finalement, rien ne se perd, rien ne se crée, mais décidément ça se transforme. Je reviendrai sur cette transformation un peu plus tard. Pour le moment, j’ai voulu profiter de cette découverte pour souligner l’ironie du sort. C’est maintenant moi qui ai perdu la mienne, de bibliothèque. J’ai conclu Histoires de Famille avec ce rêve de bibliothèque personnelle, d’un atelier d’artiste et d’un chouette appart’ genevois. Pendant mes trois années d’assistanat aux Beaux-Arts, j’ai pu avoir une collection décente de livres et d’éditions d’artistes. Je suis même la très fière propriétaire de trois Albertine Zullo. L’un d’eux est un dessin de moi enlaçant avec beaucoup d’affection un long cactus dont les épines me transpercent, Albertine me l’a offert la première année où on a travaillé ensemble. À ce jour, ce dessin reste un portrait fort fidèle de ma vie. Il m’a suivie dans mes déménagements jusqu’à ce que j’aie pu avoir une sous-location aux Pâquis. J’avais enfin mon appart’ genevois, malgré le cinquième étage sans ascenseur et les punaises de lit. J’ai aussi récupéré assez de matériel pour monter un atelier de micro-édition. Les choses allaient dans une bonne direction. Mais j’ai été obligée d’abandonner tout ça dans les caves de mes amis quand j’ai quitté la Suisse avec une grosse valise et aucune idée de ce que deviendrait ma vie. Pendant longtemps, j’ai gardé le réflexe de me lever en disant « attends deux secondes, je vais te montrer un chouette livre qui parle de ça… » Mais je me rasseyais vite. Deux ans plus tard, il a enfin été clair qu’il fallait libérer les caves. Les livres sont les seuls rescapés, chez un ami qui vit en France voisine. La plupart de mes affaires personnelles sont parties au Secours Populaire, le matériel d’édi-
EXTRAITS
tion a été récupéré par des amis ou sacrifié à la fourrière. C’est ce jour-là que j’ai vraiment entendu le fracas de mon rêve genevois en train de s’effondrer. Je me répète que ce n’est que temporaire. Elle attendra, cette bibliothèque, et un jour, ma vie se stabilisera, probablement pas ici à Istanbul, et je pourrai alors rapatrier mes quinze cartons de livres, comme j’ai rapatrié en 2018 mon carton de chaussures. Comme ta bibliothèque, j’ai cru que j’avais moi aussi perdu à jamais quelque chose qui m’était cher : ma collection de chaussures. Elle dormait dans une cave inondée par un dégât des eaux, et le carton était introuvable. Pendant quatre ans, j’ai vécu cette perte de chaussures comme le cataclysme du millénaire, j’étais inconsolable, comme si j’avais perdu un organe, comme si quelqu'un de très cher avait eu une mort horrible ou comme si une partie de mon âme avait été désintégrée. Au milieu de cette période, il y a eu deux moments importants où j’ai pu vérifier que rien ne se perd, mais tout se transforme. Je cherchais avec ton aide et celle de mon petit frère des vieilles photos pour les intégrer à l’intro de mon film, ce qui nous a menés en Tunisie. Et c’est ainsi que je suis tombée, de la manière la plus banale et non cérémonielle, sur vos livres. J’avais construit toute une mythologie autour de cette bibliothèque, et finalement, quand l’ai retrouvée, c’était un moment commun, mon monde n’a pas tremblé tant que ça, voire pas du tout. Elle était moins imposante et moins émouvante que dans mon souvenir. Peut-être était-ce moi qui étais moins sensible. Je ne sais pas si c’est l’effet déformant de la mémoire qui la rendait majestueuse, ou si c’est mon œil qui est plus difficilement impressionnable, après quelques années à travailler dans l’édition. Mais la magie s’est transformée en patrimoine, au sens juridique. C’est peut-être moi qui me suis transformée. C’est peut-être ça, grandir, quand on n’est plus impressionnée par la bibliothèque de ses parents. Le deuxième moment a été mon 35e anniversaire. Comme tu avais offert à ma grande sœur une paire d’escarpins Chanel pour son mariage, et comme le temps avançait et que je
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ne montrais aucun signe de futures noces, tu as décidé que mes 35 ans étaient le bon moment pour m’offrir à moi aussi une paire de Chanel, avant que je n’atteigne le stade des chaussures orthopédiques. Comme mes Chanel étaient de seconde main, j’ai eu droit à une deuxième paire, des Valentino Stud. Ça a été une petite transformation culturelle, mais un grand soulagement personnel. La femme que je suis aujourd'hui ne veut pas que le mariage soit le plus beau jour de la vie. Ça voudrait dire que tout ce qui suit sera inévitablement moins beau, c’est arithmétique. Mais c’est affreux. Pour moi, absolument tout mérite un jour spécial, pas juste le fait de s’engager avec quelqu’un. J'ai décrété que si j’ai travaillé dur pour obtenir quelque chose, c’est un motif de célébration : on fait péter tout ce qui est pétable à ce moment… Champagne, chaussures à talons, plus belle robe, resto, même une fondue aux bains des Pâquis ou une glace quelque part. Ne jamais garder les paillettes pour un jour en particulier, célébrer les petites victoires, les grandes, l’illumination de mon sapin de Noël, chacun de mes anniversaires, chaque prix ou bourse gagnés. Bizarrement, et ceci étonne vraiment, le jour où je me marierai, j’aimerais juste signer un papier, sans artifice ni personne, le strict minimum administratif. En plus d’un héritage familial riche en drames, récemment j’ai été la témoin d’une mariée, et deux fois la témoin du mari : j’ai vu le cauchemar de l’intérieur. Je ne veux pas vivre ça. Je ne veux pas avoir à gérer des membres de la famille qui ne veulent pas se trouver dans la même pièce, ni rien ou personne d’autre que moi-même. Si j’arrive un jour à gérer une relation avec succès au point d’arriver devant monsieur le maire, ça sera déjà un miracle en soi. On ne va pas demander plus à l’univers. Cette idée t’avait mise hors de toi, mais quelque temps plus tard, pour le cap de mes 35 ans, tu m’avais offert ce qui, selon toi, était digne d’un cadeau de mariage. Finalement, comme je suis pour la seconde main et l’économie circulaire, c’était devenu notre petite tradition. Pour les anniversaires,
EXTRAITS
pour Noël, même pour mes petites victoires. J’ai eu une deuxième paire de Valentino Stud rouge brique pour l’anniversaire suivant, puis des Michael Kors dorées qui déchirent grave. Après il y a eu des Bottega Veneta vintage à bout pointu et nœud papillon, ainsi que les Cavalli au talon vertigineux, et quelques autres. Les sacs ont suivi, des dorés, des peaux de fauve, je les porte tous, et je ne garde jamais un bel article pour un jour spécial ou pour quand les choses iront mieux. Chaque jour et chaque outfit sont une occasion spéciale, car en fait… Merde, quoi ! Ceci a fait que, pour quelqu’un qui galère souvent à payer le loyer, j’ai une collection impressionnante d’articles de luxe. En août 2018, un ami a découvert dans sa cave mon carton de chaussures, déplacé par erreur et resté intact. J’ai sauté de joie quand j’ai appris la nouvelle. J’ai attendu quelques mois, impatiemment, mon prochain passage à Genève. Mais à la seconde où j’ai ouvert le carton, j’ai réalisé que finalement, ça n’aurait pas été si grave que ça. J’avais gaspillé tellement d’énergie dans une tristesse catastrophée, pour réaliser que ce n’était pas le cataclysme du millénaire. Ce n’étaient que des chaussures, et en fait, ça part, ça revient, ça se fabrique et ça s’abîme. J’avais transféré mon rêve genevois dans la perte de ces chaussures et quand je les ai retrouvées, ce n’étaient que des chaussures. Elles ne portaient aucun sens de plus et ne symbolisaient rien, en fait. Une godasse est une godasse, un départ est un départ et un permis de séjour est un permis de séjour. Je me suis sentie dépourvue de quelque chose, comme si j’ai réalisé que mon rêve n’était pas si important, que le perdre n’avait aucune incidence sur le bon fonctionnement de l’univers, car tout est remplaçable, tout est transformable. Certaines douleurs persistent, il ne faut pas croire, mais la vie continue, car elle s’en fout, de ma souffrance. C’est vexant au départ, mais on s’y fait. J’ai donné la moitié de ce carton à des copines et au Secours Populaire, et j’ai rapatrié le reste à Istanbul. Là, la collection genevoise a rencontré la relève.
Argumentaire
Australie L’intimité d’un lien (1801-2021) Préface d’Édouard PHILIPPE
En librairie Juin 2021
avec les contributions de Gabrielle BAGLIONE, Cécile CALLOU, Jean FORNASIERO, Julie GOUGH, Jacqueline GOY, Jelina HAINES, Nathalie HARTOG-GAUTIER, Samuel IGLESIAS, Stephen JACKSON, Emmelen LANDON, Lindl LAWTON, Guillaume LECOINTRE, Géraldine LEROUX, Javier PARRAGA, Zoe RIMMER, John WEST-SOOBY
L
e 19 octobre 1800, Nicolas Baudin et son équipage embarquent du Havre pour une expédition hors du commun à la découverte des Terres Australes. À bord, des scientifiques, mais aussi des dessinateurs naturalistes dont Charles-Alexandre Lesueur ou Nicolas Martin Petit. Poussés par une curiosité insatiable, au cœur de cet âge d'or de l'histoire naturelle, ils sont parmi les premiers Européens à dessiner et décrire les animaux, les paysages et surtout les populations rencontrées. Dans l'esprit de ce Voyage aux Terres Australes à la croisée des sciences, des arts et de l’aventure, le Muséum du Havre tire le fil d’une intimité rare et toujours vive entre la ville normande et l’Australie. Les dessins de Charles-Alexandre Lesueur ou de Nicolas-Martin Petit dialoguent ici avec les œuvres contemporaines d’artistes aborigènes et l’éclairage de scientifiques français et australiens.
La saison australienne en France
coédition Muséum du Havre
L’Ambassade d’Australie en France organise AUSTRALIA NOW FRANCE 2021 pour mettre en valeur les liens entre la France et l’Australie lors de manifestations diverses à l’occasion d’une saison australienne, entre juin et octobre 2021.
Isbn : 979-10-92305-77-7 Prix de vente public : 27 euros ttc 192 pages, broché, 19x25 cm
Les liens du Muséum du Havre avec l’Australie sont anciens et très forts. À l’occasion de AUSTRALIA NOW FRANCE 2021, le Muséum présentera l’exposition Australie, l’intimité d’un lien entre juin et novembre 2021. Des objets des collections (objets anciens et œuvres contemporaines) seront présentés. Seront évoqués les découvertes, les rencontres, les environnements, les animaux, les imaginaires…
Points forts : également en version eBook
Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com
• Un ouvrage qui s’inscrit dans la dynamique AUSTRALIA NOW FRANCE 2021. • Un livre richement illustré avec des contributions françaises et australiennes • Un regard croisé entre représentation occidentale du XIXe siècle et art aborigène contemporain.
Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
Argumentaire
Australie, l’intimité d’un lien
SOMMAIRE Préface
p.xx
Le Voyage de découvertes aux Terres Australes
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Maire-Ambassadeur
L’étude des mammifères
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pendant le Voyage de découvertes aux Terres Australes (1800-1804) Cécile Callou & Stephen Jackson
1800-1804
Les oiseaux
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de Charles-Alexandre Lesueur CDr. Justin JFJ Jansen
Voyage en Terres Australes
Mapping
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Lindl Lawton
Gabrielle Baglione
Expédition Baudin – Science et politique
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Les enjeux politiques du Voyage aux Terres Australes
Arts et cultures d’aujourd’hui
des liens forts avec le Muséum du Havre
John West-Sooby & Jean Fornasiero
La publication des résultats :
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of the unknown coast
des hommes au service des sciences
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Choisir et synthétiser les connaissances acquises
Quatre objets aborigènes
G. Baglione
anciens dans les collections
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p.xx
Gabrielle Baglione
Découvrir, identi昀er, nommer, classer pour expliquer le monde les déclinaisons de la recherche scienti昀que La géologie australienne
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La culture des Ngarrindjeri
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Tirer le fil
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J.Haines & E.Trevorrow
L’art des ghostnets
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Géraldine Le Roux
Une source de ressources presque inépuisable Javier Parraga
Lutruwita :
Les poissons
Zoe Rimmer
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Encounters with Aboriginal Tasmania
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de l’expédition Baudin
Entretiens
Guillaume Lecointre & Samuel Iglesias
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Julie Gough / Emmelene Landon / Nathalie Hartog-Gautier
L’invention des méduses
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par François Péron et Charles-Alexandre Lesueur
Bibliographie
Jacqueline Goy
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(re)découvrir aussi
Charles-Alexandre LESUEUR
Abécédaire de Lesueur
Méduses/Jellyfish
Les animaux du génial dessinateur naturaliste
Grand Prix du Beau-Livre 2015 de l’Académie de Marine 168 pages - 59,90€
64 pages - 13€ 979-10-92305-74-6
979-10-92305-14-2
Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com
MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres
La Criée centre d'art contemporain, Rennes n°3, sortie juin 2021 ISBN 978-2-906890-35-0
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Li i, a roze
La revue Lili, la rozell et le marimba (création contemporaine et vernaculaire) accompagne le cycle artistique éponyme qui prend place à La Criée centre d'art contemporain à Rennes de septembre 2019 à août 2022.
Ce cycle d'expositions, événements, résidences et recherches interroge les relations entre productions, savoirs locaux et art contemporain. La revue a pour ambition de prolonger et d’élargir les questionnements soulevés par les artistes invité·e·s.
Elle rassemble des contributions d’artistes, de penseur·se·s et de chercheur·se·s d’horizons divers : études de cas, textes théoriques, interventions artistiques.
Ce numéro s'intéresse à des artistes qui quittent les villes, qui restent ou s'installent à "la campagne" : pourquoi ? Comment ? Quels liens tissent-ils ou elles avec leur environnement ? Que nous disent ces artistes des utopies anciennes et des imaginaires sombres actuels ? La notion de vernaculaire est communément liée à celle d’ancrage dans une localité, et celle d’art contemporain à des formes de circulations internationales (biennales, marché de l’art, etc.). Existe t'il un "art contemporain vernaculaire", qui décrirait une sorte de mouvement inverse : celui d’un art à la fois sédentaire et connecté à divers pôles locaux dans le monde ?
— diffusion librairies : Paon diffusion distribution : Sérendip
La parole est ici largement donnée aux artistes : - à travers des entretiens richement illustrés : les artistes Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, en conversation avec Sophie Kaplan ; l'artiste Katia Kameli avec Olivier Hadouchi autour de la figure du cinéaste René Vautier ; la chorégraphe Latifa Laâbissi avec Lotte Arndt ; la curatrice Marianne Lanavère avec Émilie Renard ;
— contact : Marion Sarrazin m.sarrazin@ville-rennes.fr
— directrice de la publication : Sophie Kaplan éditeur·rice·s : Lotte Arndt, Baptiste Brun, John Cornu, Jean Roch Bouiller, Katia Kameli, Émilie Renard graphisme : Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs éditeur : La Criée centre d'art contemporain
LE NUMÉRO 3
— environ 100 pages impression pages intérieures noir & blanc couverture couleur français format : 33 × 24 cm prix : 15 €
couverture non-définitive
place Honoré Commeurec F – 35000 Rennes www.la-criee.org
— La Criée est un équipement culturel de la Ville de Rennes labellisée centre d’art contemporain d’intérêt national. Elle reçoit le soutien du ministère de la Culture - Drac Bretagne, de la région Bretagne et du département Ille-et-Vilaine.
- via des portfolios et cartes blanches données à des artistes et collectifs : John Cornu et Mathilde Vaillant, Hassan Darsi, L'École Parallèle Imaginaire (Gilles Amalvi, Charline Ducottet, Emma Flippon, Simon Gauchet, Guillaume Lambert, Léa Muller, Johanna Rocard), Le Nouveau ministère de l'agriculture (Suzanne Husky et Stéphanie Sagot).
LE COMITÉ ÉDITORIAL
Sophie Kaplan, directice de La Criée centre d'art contemporain et directrice de la publication
Lotte Arndt, théoricienne culturelle, auteure et commissaire d'exposition
Jean-Roch Bouiller, directeur du musée des beaux-arts de Rennes et ancien responsable de l'art contemporain au Mucem, Marseille Baptiste Brun, historien de l'art et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2
John Cornu, artiste et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2 Katia Kameli, artiste Émilie Renard, commissaire d'exposition et historienne de l'art
revues n°1 et n°2
revue n°2
revue n°2
densité
NOUVEAUTÉ SEPTEMBRE 2021
Collection DISCOGONIE
The Beatles : The Beatles de Palem Candillier
editionsdensite.fr
discogonie
La profusion d’ambiances du « double-blanc », absorbant et réinventant d’infinies nuances disc ode la pop, g oilsnlai epossèdent », pour de la musique, prouve que « les Beatles ne jouent pas reprendre David Quantick. Le quatuor n’a pas fait que piocher dans une grande variété de styles : il s’approprie chaque territoire musical, du haut de son expérience et de ses instincts artistiques. En ce sens, The Beatles est une démonstration de la puissance que prend entre leurs mains la pop, toutes les pop pourrait-on dire, en leur insufflant au passage la qualité de leur songwriting. Plus grand que la somme de ses parties, plus grand qu’une compilation de titres qu’on est parfois tenté de trier, ses quatre faces impose à la fois l’unité et la pluralité, sont intouchables et en même temps qu’interactives et, somme toute, incarnent l’idée d’album. Comme John Lennon le souligne, si Sgt. Pepper’s a pour lui son concept ‘‘forcé’’ qui le distingue et contribue à sa popularité, The Beatles est d’une dimension plus profonde qui fait appel à d’autres parties de l’affect, de l’intellect, de la sensibilité de chacun. Il est un voyage dans l’inconscient, dans les émotions : sexe, peur, colère, humour, enfance, amour, sommeil, éveil, tendresse, violence… Il fallait bien un double-album pour condenser tout ça.
L’auteur : Palem Candillier vit et travaille à Paris. Il est musicien et chanteur, chroniqueur sur le Net et à la radio. Il a déjà publié un volume dans cette collection : Nirvana - In Utero.
The Beatles : The Beatles 12,90 € ISBN 9782919296279 10 x 18 cm, volume double, 216 p. broché, couverture à rabats, empreinte typographique Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : Marianne Faithfull Broken English, Bruce Springsteen Nebraska, Daft Punk Homework…