Catalogue - Paon Serendip-Livres - Mars/Juillet 2020

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« On travaille ensemble mais pas avec Amazon » Depuis janvier 2020 SERENDIP-livres et Paon diffusion font cause commune. Notre équipe de 7 représentants sillonne les routes de France, Belgique et Suisse afin de présenter les nouveautés de nos éditeurs indépendants. Cette union renforce le partenariat commercial et coopératif de l’éditeur au libraire. Notre diffusion commune se concentre principalement autour de l’art, la littérature, la jeunesse et la bande-dessinée. Ce rapprochement est né d’une complicité et d’une vision commune d’un marché du livre en mutation face à Amazon et son monde. Nous favoriserons toujours la librairie indépendante afin de préserver le contact humain, le conseil et l’échange autour du livre. La distribution est toujours effectuée par SERENDIP-livres et Servidis pour la Suisse.

Les équipes de Paon diffusion & SERENDIP-livres

SERENDIP Livres 10, rue Tesson 75010 PARIS contact@serendip-livres.fr Tél. : 01.40.38.18.14 https://serendip-livres.fr

Paon diffusion 44 rue Auguste Poullain 93200 SAINT-DENIS paon.diffusion@gmail.com Tél. 06.71.31.20.40 /+41 78 897 35 80 https://paon-diffusion.com


Éditeurs diffusés & distribués 3 fois par jour 3œil Adverse À pas de Loups À plus d’un titre ARP2 Art&fiction Éditions Autonomes Une Autre Image La Boucherie Littéraire Le Calicot Éditions du Canoë Centre de Recherches Périphériscopiques Le Chineur La Clé à molette Cosmografia La Criée - Centre d’art contemporain Éditions D’autre part Dédales Densité Deux degrés Le Diplodocus L'Égouttoir EUROPAN France

Éditions Excès Fidèle éditions Le Feu Sacré Fotokino Éditions des Grands Champs Hécatombe Hélice Hélas éditeur Icinori Éditions Insula ISBA Éditions Jou Gonzaï éditions Harpo & Kus comics L’Âge d’Homme Éditions du livre Les Lisières Lurlure éditions Les Mains Sales Martine’s MKF Ouïe/Dire Les Petites bulles Pétrole Éditions Polystyrène

Poster Tribune Première Pression à Froid Répliques Revue Les saisons La Robe noire Samandal Serious Publishing Solo ma non troppo Stripburger Sun/Sun Surfaces Utiles The Hoochie Coochie L’Atelier du Tilde Trainailleur Éditions Trente-trois morceaux UV éditions Éditions La vie moderne Voce Verso Winioux Warm Zeug Zinc


Disponible


Communiqué de presse

Le grand débordement Auteur : Sandra Edinger ISBN : 978-2-919523-18-4 Éditeur : Éditions Winioux Prix de vente : 17€ TTC Collection : Jeunesse À partir de 5 ans Couverture rigide Format fermé : 26 x 18 cm 64 pages Imprimé en BELGIQUE

Sortie : 4 octobre 2019

Perdre son doudou est l’une des plus grandes peurs enfantines ! Au cœur d’une ville inondée, découvrez la double aventure de Lili et Nounou. Résumé

Lili et son doudou Nounou sont inséparables. Un jour pourtant, une pluie diluvienne se met à tomber et, dans la panique, Lili perd Nounou. Malgré ses demandes répétées, personne ne l’aide à retrouver sa peluche préférée. Progressivement, l’eau envahit tout et chacun doit apprendre à vivre différemment. De son côté, Nounou, dépité par l’absence de Lili, est recueilli sous terre, par une taupe et un lapin. Le destin de ces deux personnages va-t-il pouvoir se recroiser ?...


Affronter ses peurs

Parfois, une petite épreuve vous terrasse alors qu’une catastrophe plus grosse ne le fait pas. C’est ce qui arrive à Lili, l’héroïne de ce Grand débordement. Alors que tout est chamboulé et qu’elle n’a plus de toit au-dessus de sa tête, son seul souci est d’avoir perdu son doudou.

Un album miroir

Les parcours de Lili et Nounou, contés de chaque côté de ce livre réversible, montrent que deux histoires très différentes peuvent mener au même endroit. Pour renforcer ce sentiment, le texte est identique des deux côtés (à une exception près) laissant les images emporter le lecteur dans une direction puis l’autre.

L’auteur

Sandra EDINGER est française et vit à Bruxelles depuis ses études à l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre où elle a suivi le cours d’illustration de Pascal Lemaître. Elle continue de se former au Wolf (La Maison de la Littérature de Jeunesse de Bruxelles) avec différents auteurs dont Kitty Crowther. Son premier album, Le grand débordement, concrétise son envie tenace de raconter des histoires aux enfants.

Contact Presse : Solène Perronno // 06 09 22 65 63 // communication@editionswinioux.com www.editionswinioux.com //


Communiqué de presse

En deux bouchées Auteur : Arnaud Tiercelin // Illustratrice : Marion Fournioux ISBN : 978-2-919523-17-7 Éditeur : Éditions Winioux Prix de vente : 15€ TTC Collection : Jeunesse À partir de 5 ans Couverture rigide Format fermé : 20 x 27 cm 48 pages Imprimé en FRANCE

Sortie : 4 octobre 2019

Un cauchemar ? Oui ! Un rêve ? Non, une utopie ! Suivez le personnage énigmatique d’ En deux bouchées dans ses envies, ses doutes et sa quête de sens face aux maux de notre société. Un album engagé... Gros hachoir...

... qui aborde les préoccupations enfantines Qui n’a jamais cauchemardé ? Tout le monde a déjà rêvé d’être mangé, englouti ou dévoré. Connaître ce frisson puis se réveiller indemne, en sécurité, en entier... mais aussi un peu chamboulé. Le personnage principal nous livre ses peurs et ses doutes mais aussi ses envies et ses rêves. Il nous parle également de son ressenti sur sa condition : pourquoi, en tant qu’animal de compagnie, est-il choyé et aimé par son entourage alors que d’autres animaux servent de nourriture aux humains ? Un personnage simple et attendrissant auquel, enfant comme adulte,


La condition animale fait débat actuellement et suscitera surproduction industrielle, consommation excessive de viande. Cet album aborde le sujet en douceur. On a tous un jour rêvé d’un monde idéal. Celui du personnage serait un monde sans violence. Un monde où personne, êtres humains comme animaux, ne mangerait Ce petit personnage nous plonge dans son utopie et nous amène à nous remettre en question.

Winioux s’engage encore plus !

Nous privilégions la solidarité avec nos partenaires en amont et en aval de l’édition. À notre échelle, comme toujours, nous soutenons les intérêts de chacun de ces précieux maillons. Pour continuer dans notre engagement éthique, ce livre a été imprimé en Belgique.

L’illustratrice Marion FOURNIOUX est une illustratrice française, qui, après avoir étudié dans une école d’art à Barcelone, a décidé de poser ses valises à Bruxelles, totalement séduite par la gaité décalée de ses habitants. Elle y est maintenant professeure d’art. Elle est déjà l’illustratrice de trois albums chez Winioux dont elle est l’une des fondatrices : Je t’aimerai toujours, Partir et Sans les mains et en danseuse. http://marionfournioux.wixsite.com/marionfournioux

L’auteur

Arnaud TIERCELIN est un auteur de littérature de jeunesse français né en 1981. Titulaire d’une maîtrise en sciences humaines, il se dirige vers l’enseignement. Amateur de poésie et de théâtre, il décide en 2007 de se concentrer sur la littérature jeunesse en espérant retomber un peu dans la sienne... En 2009, il publie son premier roman pour adolescents, En secret (L’École des loisirs), et en 2017 son premier album pour les plus petits, L’Ogre Georges et les bonbons roses (Frimousse). Il est l’auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages. https://arnaudtiercelin.com

Contact Presse : Solène Perronno // 06 09 22 65 63 // communication@editionswinioux.com www.editionswinioux.com //


Editions Winioux

55 oiseaux

Sévérine Vidal (auteur), Csil (illustratrice) Album jeunesse 3-5 ans Album carré de 17 cm de côté Livre accordéon de 12 volets ISBN : 978-2-919523-06-1 Prix de vente : 10 € TTC

Les Éditions Winioux proposent aujourd’hui un album numéraire. Un oiseaux… Deux, trois…. jusqu’à 10. Compter, oui, avec de la poésie, de la douceur (de plume), de la couleur. Compter des oiseaux, des becs, des plumes et parfois 1 chat, 1 arc en-ciel, 1 humain, 1 soleil, des fleurs. Un texte simple qui laisse transparaître un sujet philosophique : la liberté. Être libre, comment l’être ? Le devenir ? Quels dangers menacent la liberté ? Tout est en filigrane. Caractéristiques : Vous pouvez le lire de façon traditionnelle (en tournant les pages), mais aussi jouer avec, car il se déplie. Une fois déplié, il offre à la vue, une frise qui met en valeur les illustrations aux traits fins, ciselées de Csil, en adéquation totale avec le texte de Séverine Vidal. Le papier est très épais pour que le livre puisse être manipulé par l'enfant sans risquer de l'abîmer. Alors pourquoi "55 oiseaux" ? Vous avez 12 volets pour revoir vos exercices de mathématiques. L’auteur : Séverine Vidal est née en 1969, dans la région parisienne. Depuis ses premiers livres en 2010, les parutions s'enchaînent (albums, romans, BD). Après 12 ans passés à jouer à la maîtresse «pour de vrai», elle a fait le saut du nid en 2011 pour vivre de sa plume. Du temps, une liberté toute neuve, pour écrire des histoires que les enfants raconteront à leurs parents le soir. L’illustratrice : La mystérieuse Csil vit dans les Ardennes. Elle a commencé sa carrière avec Rien qu’une fois en 2012 aux Editions Winioux. Ont suivit alors Paul et C’est la mienne aux Editions Frimousse. http://csil.ultra-book.com/book

Les Editions Winioux Le Couderc 48190 Le Bleymard 04 66 32 87 19 winioux@laposte.net


Communiqué de presse

Monstre Rose habite dans un pays où tout est blanc. Le ciel est blanc, les arbres, les maisons, et même les habitants sont blancs. Il rêve de trouver un autre endroit où vivre et rigoler. Un jour il ose partir à la recherche de ce nouvel endroit. Winioux

Monstre rose Écrit et illustré par Olga de Dios Traduit de l’espagnol ISBN : 978-2-919523-13-9 Éditeur : Editions Winioux Collection : Jeunesse Prix de vente : 14 € TTC Imprimé en Aveyron sur du papier issu de forêts durablement gérées et avec des encres végétales. Format fermé : 22 x 24,5 cm 36 pages Sortie : 9 décembre 2015 Contact presse : Gabriel Lucas gabriel.lucas@labernique.com Association Winioux L’Elzière - 48160 Saint Hilaire de Lavit France : 06 78 83 02 84 contact@editionswinioux.com www.editionswinioux.com

Exclu !

Monstre Rose symbolise la différence dans tout ce qu’elle peut avoir de douloureux quand on ne trouve pas sa place dans le monde. Confronté à un monde complètement conformé et monochrome, Monstre Rose pourrait se fondre dans le moule, mais il n’y arrive pas. Il trouve donc le courage de tout quitter, dans l’espoir de trouver un endroit où il pourrait être luimême.

Un monde idéal Après une longue quête, notre héros trouve un monde coloré où chaque habitant est différent, un monde où il est naturel d’être soi-même sans se préoccuper du regard des autres. Dans ce le lieu, Monstre Rose n’a pas à s’adapter au monde puisque chacun façonne le monde à sa façon. Il décide d’y vivre et espère y accueillir un jour ses premiers camarades de jeux, issus du monde blanc.

Olga de Dios Née en 1979, l’espagnole Olga de Dios a étudié l’illustration à l’École d’art Artediez à Madrid. Elle travaille dans le secteur de la conception graphique et de l’illustration depuis 2006. Monstre Rose est son premier livre. Ses créations convergent principalement vers la transmission de valeurs de solidarité, d’égalité des sexes, de respect de l’environnement. Elle promeut aussi une consommation responsable et la transmission de la culture libre.

çu le Golden Monstre Rose a re ie , dans la catégor Pinwheel Award illustré du meilleur album la Shanghai international dans ir 2013. Children’s Book Fa


Communiqué de presse

PACIFIQUE Plongez dans l’univers coloré et paradisiaque de Tini le petit Polynésien et retrouvez le texte de PACIFIQUE ! Un livre... mais aussi un jeu !

Un récit initiatique

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Winioux s’engage encore plus !

L’illustratrice Maïlys Paradis

L’auteur

Nicolas Mestre


Suikiri Saïra Auteur : Pépito Matéo llustrateur : Bellagamba COLLECTION : Jeunesse Format : 24,5 cm x 24,5 cm Livre-CD 40 pages Prix : 16,00 € ISBN : 978-2-919523-11-5 PARUTION : Juin 2013 REIMPRESSION : Octobre 2014 Des parents voulaient trouver pour leur enfant un prénom qui puisse lui offrir toutes les bonnes choses de la vie. Et cela faisait son... malheur ! Suikiri Saïra vient d’un conte japonais. Trouver un prénom à son enfant est une tâche très parents de l’histoire ne parviennent pas à se mettre d’accord. Alors ils demandent conseil au grand-père Kissétou... puis à la grand-mère Tamitétong... puis au voisin... puis au voisin monde y va de son conseil. Les parents, trouvant que toutes les idées sont bonnes à garder décident d’agglomérer toutes les propositions de tout le monde pour le prénom de l’enfant. et donnent à l’enfant un patronyme à rallonge : Suikirisaïrapaderataderichotatamiokuhinokaratétadéssouyaboudayaboudakavékubokoukomfusakadokadufeuyoukaïditouffupetibonzaï

Eric Rolland Bellagamba nous propose une série de collages expressifs, amusants parfois émouvants, voire tout simplement enchanteurs. L’esthétique du livre nous transporte dans un Japon pittoresque, minimaliste, où se retrouvent de singuliers individus. À l’image du travail sur la police et la taille des caractères, le jeu sur les sonorités est omniprésent et fait preuve d’un humour redoutable. Un régal à lire à voix haute !


Livralire.org - CHoix du lundi du 3 juin 2013


Winioux

Association Winioux L’Elzière 48160 Saint Hilaire de Lavit - France France : 06 78 83 02 84 Siret : 524 542 685 000 10 Association non-assujettie à la TVA contact@editionswinioux.com www.editionswinioux.com

Communiqué de presse

Grumpf !!! Ecrit par Ingrid Chabbert Illustré par Julia Delarue ISBN : 978-2-919523-10-8 Editeur : Editions Winioux Collection : Jeunesse Prix de vente : 6 € TTC Age : 3-7 ans Couverture souple Broché Format fermé : 17 x 22 cm 48 pages bien sûr ! Sortie : Juillet 2015

Moi, c’est Grumpf. Et je ne suis pas content du tout !

Toi, oui TOI là, approche ! Approche, je te dis ! Faut qu’on parle...


L’album ressemble comme deux gouttes d’eau à un cahier de brouillon. Mais en le regardant de plus près, chacun comprendra que c’est aussi un livre.

Le vrai-faux Un faux cahier de brouillon Au départ, le lecteur voit un cahier de brouillon gribouillé. A y regarder de plus près, il comprendra que c’est aussi un livre.

Un vrai gribouillis ou un personnage de fiction ? Au départ, presque rien, juste une rature. Mais cette forme bizarre se réveille et commence à parler. C’est en fait le héros de l’histoire, cette rature, c’est Grumpf.

Le vrai lecteur fait partie de l’histoire responsabilité de l’avoir dessiné. Le lecteur ferait donc partie de l’histoire ? Cette

cette petite histoire.

Décomplexer la rentrée ! Les cahiers c’est aussi fait pour s’amuser ! La rentrée amène son lot de cahiers neufs où l’on souligne les titres avec une règle. Grumpf nous fait regarder cet objet emblématique de l’école d’une autre façon. Un cahier peut aussi servir à s’exprimer, à laisser aller sa pensée, et à s’amuser.

Et pas obligé de s’appliquer ! se mettre à parler et à gesticuler. Donc plus de complexes, plus de complexité, tout le monde peut dessiner !!


Profession : Rock critic par Albert Potiron Sortie fin novembre 2019. Préface par Bertrand Burgalat. (288 pages, inclus photos noir et blanc). « CRITIQUE DE ROCK... FICHU MÉTIER ! Mes parents ont fait semblant d’y croire le jour où ils m’ont aperçu à la télé. Si encore j’avais été, je ne sais pas, critique d’art par exemple. Ou de théâtre... Mais de rock ! Avec mon éducation ! Mes principes ! Ma religion ! Allez donc essayer de louer un appartement avec une profession pareille. » (Alain Dister) Quand le terme rock critic est prononcé, le mélomane pense immédiatement aux grandes figures tutélaires anglosaxonnes qui ont marqué son adolescence : Lester Bangs, Nick Kent, Nick Tosches, Peter Guralnick et bien d’autres. Tous ces noms, à travers les décennies, ont brûlé les rétines au point de motiver des adolescents français, seuls dans leurs chambres, à oser prendre la plume. Le premier volume Profession : rock critic rend aujourd’hui honneur à ces french rock critics qui ont su perpétuer la tradition d’une écriture parfois acide, toujours honnête. À travers seize entretiens, Albert Potiron retrace le parcours singulier de hommes et femmes qui ont un jour eu la folle ambition de devenir des machines à écrire. Avec des interviews exclusives de : Michka Assayas (Rock & Folk), Lelo Jimmy Batista (Noisey), JeanDaniel Beauvallet (Les Inrocks), Bester (Gonzaï), Jean-Vic Chapus (Rock & Folk, Voxpop), Isabelle Chelley (Rock & Folk), Christophe Conte (Les Inrocks), Basile Farkas (Rock & Folk), Etienne Greib (Magic, Section 26), Olivier Lamm (The Drone, Libération), Jean-Yves Leloup (Actuel, Tsugi, Libération), Philippe Manoeuvre (Rock & Folk), Laurence Romance (Rock & Folk), Sophie Rosemont (Rolling Stone), Benoît Sabatier (Technikart, Rock & Folk, Gonzaï), Nicolas Ungemuth (Rock & Folk) À propos de l’auteur. Journaliste depuis 2012, Albert Potiron écrit régulièrement pour Gonzaï, Technikart et Noisey. Plus occasionnellement pour Playboy ou la revue Schnock. D’article en article, il renouvelle une sincère candeur pour la passion qui l’habite : la musique.



ÉDITIONS DES GRANDS CHAMPS

Laure Belhassen FEMMES ANIMALES Bestiaire métaphorique

En librairie le 4 octobre 2019, nouvelle disponibilité depuis le 20 décembre 128 pages, 12 euros 105 x 148 mm, 60 illustrations n&b ISBN : 978-2-9540211-9-5 • une recension des métaphores dont se sont vues affublées les femelles humaines à travers les âges et les continents • un style piquant • une iconographie étonnante, puisant aux origines de l’illustration naturaliste

Nue ou soyeusement poilue, arborant plumes ou crinières, sabots, griffes ou pattes de velours, délicate ou urticante… à en croire ses multiples représentations, la femme serait versatile. Si les métaphores animales abondent pour la désigner, elles semblent aussi inusables et finissent par composer une jungle folle où règne une ménagerie aussi chamarrée que fantasmée. Convoquant les sources classiques aussi bien que la culture populaire, Laure Belhassen s’est penchée sur les plus significatives d’entre elles. Quelques lignes lui suffisent pour cerner chacune de ces 55 femmes animales, lesquelles se partagent inconstance, perversité, gloutonnerie ou encore vanité. Car, remarque l’auteur, « l’expression du mépris semble être la plus grande préoccupation de la métaphore ». Cependant nulle approche théorique ici. S’il semble bien nous tendre un miroir aux sorcières, ce petit livre au ton enlevé et pétillant se feuillette aussi comme un album. L’iconographie, tirée pour l’essentiel d’ouvrages de Gessner, Aldrovandi ou encore Jonston, en est riche et soignée. Elle laisse entrevoir les fondements d’un imaginaire florissant, hérité du bestiaire médiéval. Femmes animales réactualise ces correspondances qui posent une question majeure de la gent masculine : qui sont-elles ? En annexe sont proposés quelques outils, aussi indispensables que fantaisistes : outre un addenda sur la langue de la femme et la grammaire de la métaphore, le lecteur trouvera un arbre généalogique et un tableau récapitulatif des principaux défauts féminins. Laure Belhassen a coréalisé un documentaire sur la pratique féminine de la boxe (Not Only Men) et un film institutionnel sur un lactarium parisien. Femmes animales est son premier livre, si l’on excepte ses ouvrages destinés à un public scolaire. editionsgrandschamps@gmail.com • editionsgrandschamps.fr • tél. Julia Curiel 06 87 07 22 45 / Stéfani de Loppinot 06 68 18 86 35


Tigresse, lionne et panthère forment une ménagerie que les auteurs de séries noires et autres romans d’action exploitent régulièrement pour dépeindre un érotisme torride et agressif.

La souris Une souris verte qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces messieurs…

Jeune fille ou amante, la souris est une sorte d’éternel féminin qui se trouve partout. Elle n’a pas de caractéristique particulière, si ce n’est, peut-être, une minceur propice à la discrétion. Souris est fréquemment précédée d’un possessif ; « c’est ma souris qui me mange tout, je suis un pauvre vieillard38 ». Il y a aussi les souris d’hôtel, de bibliothèque ou de remparts ; dans ce dernier cas, elles commercent leurs charmes avec les soldats.

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38. Huysmans, Les Sœurs Vatard, 1879.

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EXTRAIT

Cet emprunt se vérifie dans la vaste série des s.a.s. (Son Altesse Sérénissime) au fil de laquelle quelque quatre cents créatures féminines secouent leur crinière, retroussent leurs lèvres, puis griffent, rugissent et feulent : « Son épaisse lèvre supérieure se retroussa soudain sur ses dents, comme un fauve ; elle ajouta

Laure Belhassen Femmes animales

dans la ménagerie des félines


EXTRAITS DE PRESSE L’ALAMBLOG • 17 octobre 2019 « Métaphore vilaine » par Éric Dussert Il y a cela d’inégalitaire dans la vie du langage que certains prétendent faire du bruit avec leur pensée et ne produisent que des borborygmes, épicés, parfois, un peu de fumée, tandis que d’autres pointent en prenant leur temps, et marquent précisément. Laure Belhassen est de celles qui marquent dans de petits paragraphes d’esprit sautillant et jovial. Provocateur aussi, c’est bien le moins, mais avec un délicieux air de ne pas y toucher (…) Comme toujours aux éditions des Grands Champs, le livre est admirablement servi, agréable en main et très fourni en très belles illustrations sorties de Gessner, Aldrovandi ou Jonston. Le parfait cadeau à se faire.

MÉDIAPART / EN ATTENDANT NADEAU • 23 octobre/ 5 novembre 2019 - n°88 « Des belles et des bêtes » par Cécile Dutheil C’est un précieux bréviaire, brillant d’humour et d’intelligence (…) Le livre irradie d’un esprit délicieux et libérateur. Vous riez jaune ? Vous auriez tort parce qu’il révèle entre les lignes une subtilité qui vaut tous les anathèmes convenus et les thèses les plus pesantes (…) Le regard de Laure Belhassen est à la fois perçant et décalé (…) Elle révèle une sensibilité très aiguë aux mots, leurs nuances, leurs inflexions et leurs mues à travers le temps et l’espace. Son ton est libre et pince-sans-rire – c’est un plaisir. L’originalité de ce bestiaire est soulignée par les illustrations qui l’accompagnent (…) Elles ajoutent évidemment une dimension esthétique au texte, mais elles font plus : elles l’agrandissent et l’universalisent, elles le tirent à la fois vers la science et vers la fantaisie (…) À tous ceux qui sont avides de lectures hors des sentiers battus, qui préfèrent la rentrée off à la rentrée in, ce petit livre fera les délices des esprits indépendants, car on s’y amuse beaucoup, sans amertume ni animosité.

L’HUMANITÉ • 12 décembre 2019 « Bestiaire féminin, entre clichés et fantasmes » par Sophie Joubert Laure Belhassen établit un réjouissant bestiaire qui puise autour du monde dans la culture populaire ou savante. De la panthère dont le « magnétisme érotique » fait des ravages dans la série noire à la fourmi industrieuse, convoquée par Italo Svevo pour qualifier l’épouse de Zeno, ce petit livre drôle et érudit (…) invite à réfléchir sur la représentation des femmes dans l’art et la littérature et à déconstruire un imaginaire stéréotypé.

LA NOUVELLE QUINZAINE LITTÉRAIRE • 31 décembre 2019 - no 1222 « Animales » par Eddie Breuil Laure Belhassen compose avec le regard d’un naturaliste la faune linguistique que nous avons constituée et qui nous est désormais familière (…) L’ouvrage, tout le contraire de bavard, se lit par brèves notices à l’humour piquant (…) L’ouvrage se lit vite, mais l’on s’arrête souvent, tant il y a à lire entre les lignes (…) Plus qu’un cheminement à travers les espèces féminines, ce bestiaire est une étude du langage d’une espèce : l’homme.

Laure Belhassen, Femmes animales, éditions des grands champs • 5


LA SECONDE MORT DE LAZARE ROMAN

Communiqué de presse

François Debluë PRÉSENTATION Tout le monde a entendu parler de la mort et de la résurrection de Lazare. C’est Jean l’évangéliste (et lui seul) qui rapporte cet ultime miracle réalisé par le Christ. Et c’est ce miracle qui, considéré comme un sacrilège intolérable par les autorités religieuses de son temps, vaudra au Christ d’être crucifié dans les jours suivants. De ce qu’il advint par la suite de Lazare, personne ne dit rien. Rien n’indique du moins qu’il ait eu droit à la vie éternelle. Une ou deux légendes circuleront, selon lesquelles Lazare aurait vogué sans gouvernail vers Chypre ou vers Marseille… Comment a-t-il survécu ? Dans quels tourments et dans quelles joies ? Quand et comment est-il mort ? C’est à partir de ces questions que l’écrivain et poète François Debluë engage ici sa rêverie et son récit. En réalité, rares sont les auteurs à s’être aventurés sur ce terrain incertain, si l’on excepte le russe Léonid Andreïev, en 1906, ou Jean Cassou, en 1955. Chez bien d’autres (Zola, Borgès, Bataille, Giono ou Malraux), Lazare n’est souvent qu’un prétexte ou un prête-nom.

Parution Suisse et France mai 2019 Format : 13 x 21 cm Pages : 224 Reliure : broché Genre : roman Collection : Littératures Prix : 20 € / 26 CHF ISBN 9782825147719

Contact presse Éditions L’Âge d’Homme + 41 (0)21 312 00 23

Z.I.3 Corminboeuf Route André Piller 39 1720 Corminboeuf +41 (0)79 637 49 35 www.olf.ch

85, rue Gabriel Peri 93200 Saint-Denis

10, rue Tesson 75010 Paris www.serendip-livres.fr Tél. : +33 (0)1.40.38.18.14 Fax : +33 (0)9.59.49.34.00 gencod dilicom : 3019000119404

François Debluë élabore, en toute liberté, un récit d’une grande originalité, au-delà des dogmes et des clichés. Il reconstitue une époque et un climat, il imagine des personnages. En adoptant souvent le point de vue de Lazare, en lui prêtant des interrogations, des passions – remords et plaisirs neufs.

L’AUTEUR Né près de Lausanne, François Debluë réside à Rivaz (VD). Après des études de Lettres, il enseigne la littérature française. À la fois romancier, prosateur, fabuliste et chroniqueur, François Debluë est avant tout poète. Il collabore en outre à de nombreuses revues littéraires en Suisse et à l’étranger. L’ensemble de son oeuvre a été salué par le Prix Schiller et par le Prix Édouard Rod. Le prix suisse de littérature lui a été decerné en 2020 pour La seconde mort de Lazare.

BIBLIOGRAPHIE " " " " " " " " " " " " " " " " "

Nouvelles fausses notes, Lausanne, L’Âge d´Homme, 2016 Lyrisme et dissonance, Chavannes-près-Renens, Empreintes, 2015 Un voeu de silence, Moudon, Empreintes, 2013 Fragments d’un homme ordinaire, Lausanne , L’Âge d’Homme, 2012 Par ailleurs, Chavannes-près-Renens, Empreintes, 2012 Fausses notes : (minimes), Lausanne, L’Âge d’Homme, 2010 Conversation avec Rembrandt, Paris, Seghers, 2006 Naissance de la lumière, Moudon, Empreintes, 2001 Les Saisons d’Arlevin, Lausanne, Empreintes, 1999 L’Embarquement, postf. de Doris Jakubec, Genève, Zoé, 1999 Figures de la patience, Lausanne , Empreintes, 1998 Entretien d’un sentimental avec son mur et autres entretiens, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1993 Poèmes de la nuit venue, Lausanne, Empreintes, 1992 Troubles fêtes, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1989 Judith et Holopherne, Lausanne, Empreintes, 1989 Travail du temps, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1985 Faux jours, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1983

" Lieux communs, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1979


Revue de presse


Éditions du Canoë

2020

Janvier

Luc Lagarde

Bowie, la touche étoile À la mort de

Luc Lagarde Bowie, la touche étoile

Bowie, la touche étoile – Luc Lagarde

David Bowie, le 10 janvier 2016 à New York, le contraste est saisissant entre la publicité qui lui est faite et l’effacement de l’artiste ayant gardé le secret de la maladie. Si l’œuvre l’atteste, l’homme s’expose à sa condition de mortel à l’insu de tous. Sous la plume d’un fan de la première heure, ce livre allait naître,- l’auteur à cette occasion exécutant une série de passes à l’appel des jours enfuis et du coup de foudre dans les années 70. De qui nous parle-t-on, du chanteur ou d’un fan assidu ? L’un se retrouve à différents âges de la vie, l’autre s’inscrit contrastés. Tous deux sont d’exacts contemporains. Ainsi se dessine une juste temporalité. que porte le message. La musique est le Pierrot et moi l’acteur Dans ce roman vrai, le récit biographique, autobiographique roman.

Luc Lagarde

Luc Lagarde est né le 25 mai 1957. Il collabore à différents magazines où la musique tient une large part (Annie, Écouter voir,

Logo du Canoë dessiné par Julio Le Parc

15 €

ISBN 978-2-490251-13-1 www.editionsducanoe.fr

II-18

Genre : Roman Format : 12 x 18,5 cm Pages : 96 Prix : 15€ ISBN : 978-2-490251-13-1

Éditions du Canoë

le rock et la littérature fournissent le point de départ. Un long entretien avec Pierre Henry témoigne d’un intérêt pour la musique bien au-delà d’un genre déterminé. Il se tourne vers une carrière en bibliothèque en 1996. Il est l’auteur d’un essai sur Proust, Proust à l’orée du cinéma paru en 2016 et a organisé la publication d’un texte de Pierre Klossowski sur Marcel Proust aux éditions Serge Szafran, en 2019.

Éditions du Canoë

contraste est saisissant entre la publicité qui lui est faite et l’effacement de l’artiste ayant gardé le secret de la maladie.

Luc Lagarde est né le 25 mai 1957. Il collabore à différents magazines où la musique tient une large part (Annie, Écouter voir, La Revue). En 1986, il

l’auteur à cette occasion exécutant une série de passes à l’appel des jours enfuis et du coup de foudre dans les années 70. De qui nous parle-t-on, du chanteur ou d’un fan assidu ? L’un se retrouve à différents âges de la vie, l’autre s’inscrit en parallèle avec une

la littérature fournissent le point de départ. Un long entretien avec Pierre Henry témoigne d’un intérêt pour la musique bien au-delà d’un genre déterminé. Il se tourne vers une carrière en bibliothèque en 1996. Il est l’auteur d’un essai sur Proust, Proust à l’orée du cinéma, paru en 2016 et a organisé la

d’exacts contemporains. Ainsi se dessine une juste temporalité. David Bowie déclarait à la presse : « la musique est le masque que porte le message. La musique est le Pierrot et moi l’acteur je suis le message ». Dans ce roman vrai, le récit biographique, autobiographique est le

Marcel Proust aux éditions Serge Safran, en 2019.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip



ÉDI TI O N S L U R L U R E 7 rue des Courts Carreaux – 14000 Caen tél. 06 78 54 53 82 – contact@lurlure.net – www.lurlure.net

PARUTION OCTOBRE 2019

VISUEL PROVISOIRE

Douin de Lavesne

Trubert

l

TRUBERT Douin de Lavesne Traduction, présentation et notes de Bertrand Rouziès-Léonardi Genre : LITTÉRATURE / POÉSIE Collection : Poésie / Littérature Prix : 18 euros Format : 15 x 21 cm Nombre de pages : 188 pages ISBN : 979-10-95997-22-1 9 791095 997221 >

> Le fabliau le plus long de la littérature française > Première traduction en vers en français contemporain LE LIVRE / L’AUTEUR Il était une fois un jeune homme naïf et un peu sot du nom de Trubert. Il vivait paisiblement dans une forêt avec sa mère et sa sœur. Un jour, il lui prend envie d’en sortir. Le motif ? La quête d’une pelisse pour sa sœur, que ses hardes misérables empêchent de trouver un mari. À partir de la vente d’une génisse par Trubert s’enclenche une suite d’évènements qui subvertissent ces prémices gentillettes. Le fabliau s’emballe, lorgne vers le roman parodique, voire le pamphlet, à mesure que son héros déploie, au détriment de tous ceux qu’il rencontre (seigneur, chevaliers, commerçants...) un caractère et un comportement à la fois farcesque et maléfique. Ce poème inclassable, écrit à la fin du XIIIe siècle par un trouvère dont on ne sait rien, est une sape infernalement drôle qui bat en brèche toutes les valeurs auxquelles est adossée la société de ce temps. La violence extrême, réelle ou symbolique, y devient une forme d’art qui, par son systématisme et son apparente gratuité, anticipe de plusieurs siècles certaines performances dadaïstes et surréalistes. Le Moyen Âge décrit dans Trubert est rarement montré – et pour cause : il fait sauter une à une les aiguillettes de l’imagerie d’Épinal, dans un bas-les-masques carnavalesque implacable. Toutes les fins de règne – y compris les plus actuelles – y trouveront un reflet d’elles-mêmes fort ressemblant.

DIFFUSION/DISTRIBUTION SERENDIP LIVRES 10 rue Tesson – 75010 Paris – contact@serendip-livres.fr Tél. 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr


TAMI ICHINO. ONDES Karine Tissot (éd.)

Textes de Michele Robecchi, Yoko Nose et Karine Tissot Tami Ichino est une artiste japonaise venue très tôt faire ses études d’art en France. Vivant à Genève depuis de nombreuses années, elle développe un travail de peinture aux apparences simples, sereines, et à l’équilibre très étudié, et révèle ainsi différentes facettes du monde. Elle donne à ses tableaux une portée métaphorique et en fait les témoins d’une réalité invisible.

L’ ARTISTE Tami Ichino est née en 1978 à Fukuoka au Japon. En 1997, elle part pour la France où elle y étudiera les Beaux-Arts d’abord à Lyon, puis à la Villa Arson à Nice et enfin à Genève, où elle vit et travaille aujourd’hui. En partant d’une observation minutieuse des choses qui l’entourent et qu’elle intègre à ses peintures et dessins, Tami Ichino met en place un univers dans lequel le temps semble suspendu. L’artiste a participé à de nombreuses expositions collectives dès 2003 et ce dans toute l’Europe. Elle est lauréate de la Bourse Alice Bailly en 2015. L’ouvrage « Tami Ichino. Ondes » est sa première monographie rétrospective.

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain, F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41 (0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

D’un format généreux, richement illustré, rendant compte exclusivement de la production en peinture des dix dernières années de Tami Ichino, la publication, trilingue (français/ anglais/japonais), s’organise autour de trois textes, croisements de regards de différentes provenances autour de l’univers singulier de Tami Ichino. — CAT. Monographie L’APAGE FORMAT 23 x 26 cm., 160 pages ISBN 978-2-940570-70-6 CHF 38 / EURO 32 — GENRE art contemporain, peinture SUJETS ABORDÉS travail artistique de Tami Ichino, première monographie rétrospective — Parution 14 novembre 2019 COLLECTION CO - ÉDITION

Entre délicatesse et sensibilité, Tami Ichino nous dévoile son univers... Des « visuels pour parler du son », « des élans de poésie, des instants suspendus ».


Vue vers le haut (Érable 1), 2015, acrylique sur toile, 110 × 80 cm

Spiral Tower (Cold White), 2018, plâtre en poudre de céramique, acrylique, vernis, H. 21 cm

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain, F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41 (0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

Vue vers le haut (susuki), 2017, acrylique sur toile, 130 × 180 cm


Palerme une charte de la dissidence De la migration comme souffrance à la mobilité comme droit de l'homme 48 pages- format :15/21 broché - ISBN : 9782917486641 - 3 € Diffusion France Paon-diffusion, 85 rue Gabriel Péri F-93200 Saint-Denis

J’ai décidé de dire et de redire aux Européens qu’ils n’ont pas à être fiers de construire leurs murs contre les migrants, parce que nous sommes responsables d’une ébauche de génocide qui rappelle les moments les plus atroces de notre histoire. Il n’a certes pas l’envergure de la solution finale nazi-fasciste. Mais ce qu’il y a de désolant dans la résurgence de ce moment de barbarie, c’est l’alibi de la défense de la démocratie, que les pouvoirs publics et une large fraction des populations européennes sous hypnose médiatique, invoquent pour justifier leur intransigeance européo-centriste. Dans le contexte de panmédiatisation actuelle, cette violence publique est intolérable. Nos grands-parents, nos parents pouvaient dans les années quarante quarante-cinq, prétendre à la rigueur qu’ils ne savaient pas, mais à présent que le malheur et l’horreur sont promus comme marchandises télévisuelles, il n’est plus possible de se fermer les yeux, les oreilles et la bouche. Ou de ressasser le slogan de la libération : « Plus jamais ça ». À croire que l’amnésie est la chose la mieux partagée au monde. Leo Luca Orlando Maire de Palerme extrait de l’interview par Jean Duflot (2017) Sommaire Avant-propos............................................................................................. 7 Texte intégral de la Charte de Parleme.....................................................15 Interview de Leo Luca Orlando, maire de Palerme diffusée par : Radio Zinzine, en mars 2017................................................................... 25 Conclusion................................................................................................39


mars



ÉDITIONS OUÏE/DIRE Soumans, Creuse Jean-Léon Pallandre (composition sonore) & Placid (gouaches)

Mise en vente le 3 avril 2020 12 € Carte postale sonore 15 x 20,5 cm (78g) Durée du CD : 1h Référence CP : PP1922

Soumans, Creuse Une réalisation de Jean-Léon Pallandre (phonographie) et Placid (gouache), Cie Ouie/Dire. Deux artistes, l’un peintre, l’autre créateur sonore, se mettent à l’écoute des lieux dans un petit village de la Creuse. L’étang, l’épicerie, le café, le champ de céréales, l’école, la route départementale… La Carte Postale propose une balade sonore et visuelle dans le quotidien du bourg. À la gouache, en douceur, accordant tout son temps au regard, Placid dessine les espaces auxquels on ne prête ordinairement plus attention. Ses peintures étonnent le regard en observant le banal d’une manière qui, elle, n’est pas banale. Au micro, Jean-Léon Pallandre est à l’affût de la musique mystérieuse qui se dégage des simples événements de la vie tous les jours : au bord de l’étang au petit matin, comme au cœur de la fête du village à midi.


Bibi avait tout prévu de Collectif coordonné par Maël Rannou & David Amram. Bande dessinée 120 pages N&B Éditions L’Egouttoir, coll. « Fondue » 18,5×26,5 cm, 12 € Parution 2e semestre 2020 978-2-490342-01-3. Mots clefs : Hommage Réinterprétation OuBaPo

Le vilain Bill Vesé est tombé dans un piège disposé par l'ingénieux Bibi Fricotin. Le piège est si mal conçu qu'il en devient incompréhensible ? Bill Vesé est trop naïf pour faire un méchant crédible ? Qu'importe, Pierre Lacroix (1912-1994) et son scénariste Roland de Montaubert (1913-1983), maîtres par la force des choses de la bande dessinée improvisée, ont quatre numéros par an à produire : tant que les pages affluent, leur éditeur est content — quelques pages de Bibi Fricotin As du Far West (1956) plus tard, le lecteur aura de toute façon déjà oublié le piège bancal. 63 ans plus tard, une quarantaine d'autrices et auteurs ressortent de l'oubli cette mésaventure de Bill Vesé. Entre réinterprétations graphiques plus ou moins fidèles, jeux sur les failles de la page originelle, et surprenants pas de côté, chaque planche du recueil offre à sa manière une réflexion sur les potentialités inattendues cachées dans les trépidations permanentes d'une certaine bande dessinée populaire francophone produite à la chaîne, aujourd'hui disparue. Sous une couverture de Samplerman, Bibi avait tout prévu accueille, dans l'ordre du sommaire, Barthélémy Schwartz, Alex Baladi, Ronald Grandpey, Jean-Louis Capron, Jérôme Dubois, Matti Hagelberg, Thomas Gosselin, Tommi Musturi, Jean-François Biguet, Léo Quievreux, Docteur C., Émilie Gleason, Alexandre Géraudie, Adèle Quiévreux, François Henninger, Mavado Charon, Luis Echavarria, Adrien Houillère & Léo Duquesne, Noémie Barsolle, Léo Louis-Honoré, Matthias Lehmann, Olive Booger, Renaud Thomas, Oriane Lassus, Pedro Mancini, Maria Medem, L.L. de Mars, Giacomo Nanni, Olivier Texier, Aleksandar Zograf, Florian Huet, Edmond Baudoin, Powerpaola, Cléry Dubourg, Ilan Manouach & Anika, Alex Chauvel, Nylso et David Amram. Chaque volume contient le fanzine de quatre pages Ceci est mon corps et Bibi Fricotin en même temps, où Maël Rannou raconte la genèse du projet avec Laurent Lolmède en guest star.

Éditions L’Égouttoir 24 rue de Chapelle 53000 Laval legouttoir@free.fr – http://legouttoir.free.fr




Stripburger #74 Publisher: Forum Ljubljana (Slovenia), released October 2019, 19 x 27 cm, 96 pages (23 full colour pages) + Supplement (24 pages), language: English-Slovene, offset printed locally in Slovenia, ISBN: 1408-9882 Price (in France): 12 € COVER: Olivier Schrauwen (BE) EDITORIAL: Marcel Ruijters (NL) INTERVIEWS: Martin Ramoveš (SI), Olivier Schrauwen (BE) COMICS: Andrej Štular, Martin Ramoveš (SI), Marcel Ruijters (NL), Alex Bodea (RO/DE), Cole Johnson, Lance Hansen, Noah Van Sciver, Peter Kuper (US), Martin Ernstsen (NO), Javier Triviño Murillo, Alex Tarazón (ES), Anton Svetić & Stipan Tadić (HR) STRIPBURGER’S COMPENDIUM #2: Katja Štesl (Art and Life: Authentification Strategies in Biographical Comics), Gašper Rus (Joe Ollmann: The Abominable Mr. Seabrook), Bojan Albahari (Olivier Schrauwen: Parallel Lives), Jakob Klemenčič (Blutch in Exhibition in Strasbourg) Contemporary comics biography-making in theory and in practice This thematic issue of Stripburger #74 deals with the increasing and fashionable production of BIOGRAPHY COMICS, while the Compendium supplement brings about reviews and texts on the comics medium in general. Artists’ motives to deal with life events of individuals can vary a lot: it can be about fascination with great historical figures but it can also be about the oh-so-contemporary enthusiasm over lives of small inconsequential people and their everyday that have a special and meaningful patina which is impossible to fake. The different approaches in biography-making can be very diverse, just as with the narrative lengths and the visual aspects of such comics, however this is most visible in the fundamental choices of comics artists about what’s worth presenting. Comics medium thus, in collaboration with biographical motives, creates completely new meanings: life is sometimes a series of actions and sometimes just a disinterested gaze… This time we present you comics by Marcel Rujiters, Noah Van Sciver, Peter Kuper, Martin Ernstsen and other comics biographers. As usual we’ve also included two sizable interviews: one with the young Slovenian comics artist and musician Martin Ramoveš, while the other features the Belgian artist Olivier Schrauwen, the master of exploring new expressive possibilities, of absurdity and of humour in the comics medium.








Éditions du Canoë

2020

3 avril remise en vente avec le

supplément gratuit « En attendant le verdict … »

André Bouny

Genre : Récit Format : 12 x 18,5 Pages : 272 Prix : 20 € ISBN : 978-2-490251-01-8 Né dans une famille paysanne du sud de la France, André Bouny étudie à Paris, proteste contre la Guerre du Viêt Nam, expose ses peintures au Grand Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam Cent ans au Viêt Nam Viêt Nam, Voyages d’après guerres

se déploient dans cette Asie qui demeure

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

En avril 2020 va se tenir à Paris une nouvelle étape du procès initié en 2014 par André Bouny, au nom d’une victime française d’origine vietnamienne, Madame Tran To Nga, contre 24 multinationales états-uniennes, dont une des plus connues est Monsanto, ayant fabriqué et vendu des produits hautement toxiques résumés sous le nom de « Agent Orange » qui furent déversés sur le Viêt Nam pendant la guerre éponyme. L’affaire est plaidée par le Cabinet William Bourdon § Associés. De son issue dépend l’indemnisation de la plaignante et la possibilité pour d’autres victimes d’engager des recours. Une guerre chimique de grande ampleur a bien eu lieu, en contravention avec toutes les lois internationales. Les dégâts humains et environnementaux qu’elle a engendrés ter impunis.

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


ALMANACH ECART. UNE ARCHIVE COLLECTIVE, 1969-2019

Elisabeth Jobin & Yann Chateigné (éd.)

Préface de Jean-Pierre Greff Textes de Adeena Mey, Dora Imhof, Elisabeth Jobin, Émilie Parendeau, Katarzyna Cytlak, Laura Bohnenblust, Lionel Bovier, Nicolas Brulhart, Reiko Tomii, Yann Chateigné Contributions de Dan Solbach, Émilie Parendeau, Mathieu Copeland, Pierre Leguillon Avec le soutien financier du Fonds stratégique de la recherche HES-SO

L’Almanach Ecart, fruit de deux années de recherche, présente près de 400 documents d’archives accompagnés d’une dizaine d’essais éclairant la richesse des archives Ecart. Actuellement déposées à la Haute école d’art et de design, elles ont fait l’objet, depuis septembre 2017, d’un travail d’inventaire, mené en partenariat avec le MAMCO de Genève. Résultat d’une étude interdisciplinaire, entreprise par un collectif de chercheur-e-s internationaux-les, cette expérience éditoriale permet de plonger dans l’univers du groupe genevois et d’explorer, à travers une optique nouvelle, l’art d’une époque de remises en question esthétiques, d’invention poétique et politique. Ecart était un collectif d’artistes, un festival, une galerie, une librairie, une maison d’édition, un atelier d’impression, un salon de thé. Un almanach est un périodique annuel, un calendrier, un horoscope, un recueil de pictogrammes, un compagnon, un indicateur météorologique, une éphéméride. L’Almanach Ecart est un livre dans lequel se croisent les histoires d’un réseau informel et évolutif d’artistes expérimentaux. Entre eux circulaient des travaux, des lettres, des factures ; ils organisaient des expositions, des performances et des publications, guidés par une affinité commune pour les gestes artistiques les moins spectaculaires, les plus marginaux. — CAT. Recherche / HEAD-Genève 24 x 31 cm, 426 pages, 610 ill. couleur, 29 ill. n/b ISBN 978-2-940570-85-0 CHF 49 / EURO 39 — GRAPHISME Dan Solbach, Basel GENRE beaux-livres SUJETS ABORDÉS archives, groupe d’artistes, années 1970-1980 — Parution décembre 2019 (Suisse); février 2020 (France) COLLECTION FORMAT

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa


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© Baptiste Coulon, HEAD–Genève 2020


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surfaces utiles

pratiques artistiques, littéraires et typographiques

Alfredo Coloma

Le livre d’Alfredo Coloma (artiste bolivien né à La Havane

Le Gamin

en 1986), co-édité par Surfaces Utiles avec la HEAD-Genève,

contact@surfaces-utiles.org

interroge la place de l’artiste dans la société, et ses moyens de subsistances. Avec une certaine ironie, Coloma se demande ce qu’englobe la notion de travail artistique dans une société capitaliste avancée. Cette série de 30 collages a été réalisée par Alfredo Coloma alors qu’il était gardien de nuit dans des hôtels arlésiens appartenant à Maja Hoffmann. Les collages ont été réalisés à partir des étiquettes collées sur les oranges qu’il pressait pour préparer les jus des petit-déjeuners. Ainsi peut-on lire ce livre comme une sorte de registre de travail : chaque collage correspond à la quantité d’oranges pressés par jour. En juin 2016, tout juste diplômé de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, Coloma surmontait la compliquée période post-diplôme en grande partie grâce au salaire qu’il percevait en travaillant dans ces établissements quelques mois. Son activité ne s’est pas limitée à l’accomplissement des tâches liées à son poste. En fait, il y intégrait sa production artistique (bien sûr, en dehors de ses heures de travail) en se servant des résidus issus de ses tâches journalières.

Co-édition : Surfaces Utiles, Bruxelles & HEAD – Genève Impression : Cassochrome, Belgique Format : 21,7 × 31 cm, 64 pages Langues : FR/EN/ES Première édition : 300 ex. ISBN : 978-2-9602002-7-0 Prix : 20 €

Étant donné que ces œuvres ont été réalisées dans le même cadre que celui de ses fonctions de gardien de nuit, la paye que Coloma a reçue peut aussi être considérée comme une compensation pour leur réalisation, faisant ainsi de la célèbre collectionneuse d’art sa mécène effective… Alfredo Coloma a tenu à remercier Maja Hoffmann en lui adressant une lettre que nous reproduisons dans ce livre.


surfaces utiles

pratiques artistiques, littĂŠraires et typographiques

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ÉCHEC ET SCOTOME Jean Otth

L’AUTEUR

Après des études d’histoire de l’art et de philosophie à l’Université de Lausanne, Jean Otth fréquente l’école d’art de cette même ville. Dès lors, toujours déterminée par une pratique de la peinture, sa trajectoire artistique est étroitement liée à l’émergence des nouvelles technologies. Il était un des pionniers de l’art vidéo en Suisse au début des années 70. Dans les années 80, il utilise l’informatique non seulement pour ses possibilités instrumentales, mais aussi dans ses dimensions esthétiques. Jean Otth a enseigné à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne de 1979 à 2002. Jusqu’à sa mort en 2103, il a poursuit un travail qui, sous forme d’installation, mélangeait une projection vidéo et une réalité objectale, en explorant leur interaction.

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Lorsqu’en 2008 on lui demande un texte d’introduction pour une exposition, Jean Otth rédige un texte étonnamment autobiographique. Il raconte ses premières émotions visuelles : « Ma fascination était pour ce que j’apercevais très haut, sur les sellettes de bois : des femmes d’argile gris foncé, blanches ou terre de Sienne brûlée selon l’avancement des travaux, se penchaient ou se tordaient pudiquement sur moi, en contreplongée bienveillante pour le petit garçon que j’étais. La plupart étaient totalement nues mais d’autres étaient drapées à la manière des pudeurs espagnoles qui exacerbent leur mystère […]. » Véritable anamnèse de son rapport à l’image qui l’aura mené de la peinture à son travail précurseur dans le domaine de la vidéo, ce texte intrique sa vie amoureuse et son dilemme entre représentation et non-représentation, entre image et peinture. « Ce dont je suis sûr, c’est qu’aujourd’hui les images m’ennuient tant que je ne les ai pas partiellement ou totalement cachées », conclut-il dans un ultime geste de pudeur. Préface d’Alain Huck —

17 x 11 cm, env. 124 pages, dont un carnet de photographies polaroïds 978-2-940570-74-4 CHF 17.80 / EURO 14 — GENRE écrit sur l’art, autobiographie SUJET ABORDÉ une vie d’artiste RAYON SUGGÉRÉ EN LIBRAIRIE écrit d’artiste — En librairie en mars 2020 (Suisse et France/Belgique) — L’exposition « Jean Otth. Les espaces de projection » se tiendra au Musée des Beaux-Arts de Lausanne du 19 juin au 13 septembre 2020. FORMAT ISBN

La vie d’artiste selon celui qui se disait « au bout

du monde [...] et au bordelart. »

Un récit autobiographique de Jean Otth (1940-2013)


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Sélection tirée de l’archive personnelle de J.O. par Virginie Otth et Philémon Otth


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J EA N OT T H

perdait tous les atouts de la communication artistique contemporaine. Un autre handicap allait m’accompagner jusqu’à aujourd’hui [2008], c’est le concept de beauté que je revendiquais déjà, non pas dans son acception cosmétique, mais sur des bases relativement classiques. La beauté, comme le paradis diton, ne sont jamais finis, ni définis, ni infinis... En prenant ce parti pris esthétique qui allait devenir chez moi une espèce de banalité néoplatonicienne, je m’éloignais définitivement de ce que l’on commençait à appeler l’art contemporain ! J’aurais aimé pouvoir dire comme Barthes, mais sans y parvenir : « Tout à coup, il m’est devenu indifférent de ne pas être moderne. » Dès ce moment, je compris qu’il fallait assumer des choix constamment bousculés. Le retour d’Éros dont la nudité d’Aphrodite était un éblouissement, fut simultanément une souffrance. Quant à la nécessité d’en rendre compte en images ou non, elle fit naître chez moi un doute moins méthodique que maladif.

Le portillon de Dürer

Dans les années 1970, le miroir fut également au centre d’un dispositif vidéo que j’appelais vidéo-miroir. Une caméra vidéo filmait l’image reflétée du modèle sur un miroir. Miroir sur lequel j’intervenais avec différents outils. Le procédé me permettait de faire coïncider le sujet reflété et un certain nombre de signes qui le marquaient. Les moniteurs de contrôle pour le peintre et le modèle affichant la même image, ce fut pour moi le début d’un dialogue visuel auquel je conviais mes modèles dans un même temps et un même espace. Le pouvoir jusqu’ici discrétionnaire de l’artiste sur son modèle était renversé, puisque celui-ci pouvait intervenir sur l’image proposée… Dans un espace sensible, quelquefois érotique, il s’instaurait dans ces performances filmées une communication particulière qui n’utilisait pas ses outils habituels et proposait de vrais hapax visuels. Sur une gravure célèbre de Dürer, on peut voir une grande table divisée par un cadre de bois lui-même quadrillé par un certain nombre de fils, un peu comme une grande table de pingpong. D’un côté du filet, une femme nue, de


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J EA N OT T H

l’autre Dürer dessinant. Si la gravure intitulée Le dessinateur et la femme couchée montre bien sûr l’artifice technique de la mise au carré du sujet, l’ensemble de la scène dégage une violence et une cruauté qui m’ont d’emblée fasciné. J’y voyais le paradigme de la relation du peintre et de son modèle, ce que j’allais décliner dans les vidéos de cette époque. Je me dois de préciser que dans cette gravure, il ne s’agit pas exactement du portillon proprement dit, autre piège à perspectives de Dürer, mais d’un simple cadre de bois avec des fils. En réduisant l’espace à trois dimensions en un espace à deux dimensions, le portillon a fermé l’œil droit de Dürer, fait vendre des caméras monoculaires et engendré la perspective linéaire avec tous les faux-semblants du réel. Le portillon de Dürer fut pour moi l’occasion d’aborder le rôle de la vidéo dans ce schéma, l’éclatement ou plutôt le déplacement de ses différents termes. Synthèse du faire et du voir dans le circuit fermé du vidéo-miroir, le moniteur proposait en un seul espace et un seul temps, le sujet, le peintre, la peinture et le support. C’était le début, je le vois aujourd’hui, d’une communication contre nature, puisqu’elle se définissait par des strates superposées, hétérogènes, dont la fusion restait

ÉCH EC ET SCOTOM E

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toujours incertaine. Mes caresses sur le verre du miroir froid crissaient et se dissolvaient au service d’une image assez lointaine que je pensais appartenir au domaine de l’art. La distance étant d’autant plus troublante que tout cela se passait dans un même temps, phénomène qui était la principale nouveauté et la spécificité du medium vidéo. Il n’en reste pas moins que j’avais affaire à un huis clos dont les parfums érotiques, même tenus à distance, donnaient accès à un espace correspondant à ce que j’avais confusément rêvé en devenant artiste. Ma femme couchée de la gravure de Dürer était Colette Demangeon, rebaptisée Adélaïde. Sa beauté aussi lumineuse que vénéneuse m’avait fait quitter femme et enfant. Elle fut ma muse pendant six ans jusqu’au jour où elle épousa mon frère [Pierre Otth, *1945]…


Odysseus, l’Autre monde de Michaël Duperrin parution : 17 novembre 2019 format : 15 x 21 - 128 pages 50 photographies cyanotypes reliure Otabind - papier Freelife vellum 140g couverture Curious Matter Adiron Blue 270g + jaquette procédé d’impression BMJN 3 textes de Michaël Duperrin, Pierre Bergounioux Thierry Fabre. Traduction réalisée par Martine Aubert avec la participation de Donald Mac Donough. Version anglaise sur demande dans un livret séparé. prix de vente : 35 euros ISBN : 979-10-95233-12-1

ODYSSEUS, Un prOjEt aU lOng cOUrS L’Odyssée est l’histoire d’un homme qui veut à la fois retourner chez lui et découvrir le monde de l’autre. Ulysse tient les deux bouts de son désir, au prix de dix années d’errance. C’est lui-même qu’il découvre au bout du chemin. Si l’antique épopée nous parle encore, c’est qu’elle traite de questions actuelles : l’identité, l’altérité, l’hospitalité. Depuis 2012, Michaël Duperrin se rend dans les lieux supposés des errances d’Ulysse. Il voyage à travers des strates multiples, entre l’ici et l’ailleurs, tissant des échos entre passé mythique et réalité présente. Cette expérience se calque sur la temporalité du retour d’Ulysse, dix années. Odysseus, l’Autre monde enretrace la première partie, et nous immerge dans le monde des dieux, des monstres, des Enfers et des sirènes. lE livrE Les photographies d’Odysseus, l’Autre monde sont tirées en cyanotype, un des premiers procédés de tirage photo, qui doit son nom à sa couleur. Alors que nous voyons la Méditerranée et son ciel d’un bleu intense, le mot « bleu » n’existe pas dans la langue d’Homère. L’adjectif qui plus tard désignera un bleu foncé renvoie dans l’Odyssée au monde de la Nuit et des Enfers, c’est-à-dire à l’Autre monde. La norme internationale d’impression en

CMJN n’aurait pas permis de bien reproduire ces images. Le photograveur Éric Guglielmi a donc inventé pour l’ouvrage un procédé, le BMJN, dans lequel le cyan est remplacé par un une tempête, entrelace les images et les mots de l’histoire d’Ulysse, ce qui se passe aujourd’hui dans les lieux de l’Odyssée, et l’expérience du voyage, qui transforme celui qui s’y prête. Contact : Céline Pévrier celine.pevrier@gmail.com celine@sunsun.fr 06 62 12 51 33



lES aUtEUrS Michaël Duperrin est artiste, photographe et journaliste photo. À la frontière du mythe, du document et de l’intime, sa pratique de la photographie consiste tout autant à donner forme à l’invisible, qu’à explorer le réel à la recherche d’une rencontre avec l’autre. Il signe également le texte du livre Odysseus, dans lequel son expérience du voyage s’entremêle avec ses du mythe. Pour Odysseus, l’Autre monde, il a demandé à deux écrivains qui comptent pour lui d’apporter leur touche à son expérience odysséenne. pierre Bergounioux est l’auteur d’une œuvre importante portant notamment sur la question de l’enracinement et du déracinement, dans un terroir, le langage, ou les déterminations sociales. Pour lui l’Odyssée est LE livre, prototype encore actuel de nos récits fondés sur la raison. thierry Fabre, essayiste, chercheur, commissaire d’exposition, éditeur et rédacteur en chef. Il œuvre à la promotion d'un universalisme méditerranéen à travers ses multiples activités, toutes portées par une approche sensible et incarnée. SUn/SUn éDitiOnS sun/sun édite des récits en leur donnant corps : livres de photographie, objets graphiques et poétiques, textes littéraires et performances. En croisant les médiums et les disciplines, sun/sun porte des objets éditoriaux singuliers dont le fond et la forme dialoguent. Pour Odysseus, l’Autre monde céline pévrier, l’éditrice de sun/sun et Michaël Duperrin ont collaboré pour trouver la forme la plus juste, créant une tempête dans les images, cherchant s’inscrit dans une tradition de l’édition littéraire avec un parti pris graphique épuré et radical. www.sunsun.fr cOllaBOratEUrS sun/sun a une constellation de collaborateurs, exigeants et aiguisés qui permettent de concevoir des ouvrages signuliers. Le graphisme a été réalisé typical. Organization for standards and orders à Athènes. www.typical-organization.com La photogravure a été réalisée par éric guglielmi qui a relevé le pari d’imprimer des images en cyanotype via le procédé BMJN. La traduction a été réalisée par Martine aubert, avec le conseil expert de Donald MacDonough. partEnairES Odysseus, l’Autre monde a reçu le soutien de la Région Occitanie et du Centre National du livre.




Éditions du Canoë

2020

Mars

Chaillou / Roubaud

Entretiens d’Étretat ÀEnihicim inihill

Chaillou / Roubaud Entretiens d’Étretat

Entretiens d’Étretat – Chaillou / Roubaud

orenes santibus in eost, ut vere, consedit, idem il magnis nem quis prernat umquos etus a volupta sperror aperesc iaepellabo. Ximinimenis commolore pedi dereicte es in eiciae es et autatiam que num nis de dolenis asi doluptat ullabo. Et unt vid qui doluptatia pliti ut ma ditatec tataessinus anduciat

Por as sequideni blanis asimus doluptaturio torepudam, sim

Jacques Roubaud

Né en 1932, Jacques Roubaud est l’un des grands poètes français de notre siècle. Également mathématicien, il voue une admiration espiègle aux formes de l’écriture, ce qui en fait l’auteur d’une œuvre abondante où se mêlent poésie, prose et essais. Il est membre de l’Oulipo depuis 1966 et reçoit en 2008 le Grand Prix de Littérature Paul-Morand de l’Académie française. Son dernier ouvrage, Peut-être ou La Nuit de dimanche (Brouillon de prose), est paru au Seuil en 2018.

Préface de Jacques Roubaud Dessins de Jean-Luc Parant

Michel Chaillou

Michel Chaillou est l’auteur d’une œuvre prolixe, débutée en 1968

Logo du Canoë dessiné par Julio Le Parc www.editionsducanoe.fr

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Genre : Dialogue Format : 12 x 18,5 cm Pages : 160 Dessins de Jean-Luc Parant Préface de Jacques Roubaud Prix : 18 € ISBN : 978-2-490251-14-8 Né en 1932, Jacques Roubaud est l’un des grands thématicien, il voue une admiration espiègle aux formes de l’écriture, ce qui en fait l’auteur d’une œuvre abondante où se mêlent poésie, prose et esen 2008 le Grand Prix de Littérature Paul-Morand Peut-être ou La Nuit de dimanche (Brouillon de prose), est paru au Seuil en 2018. Michel Chaillou est l’auteur d’une œuvre prolixe, débutée en 1968 par la publication, dans la prestigieuse collection « Le Chemin » chez Gallimard, du roman Jonathamour. Quelques années plus tard, sa thèse, Le Sentiment géographique, dirigée par Roland Barthes, est publiée dans la même collection. Il enseigne par la suite à Paris VIII et poursuit son entreprise romanesque. Le Grand Prix

18 €

Éditions du Canoë

chez Gallimard, du roman Jonathamour. Quelques années plus tard, sa thèse, Le Sentiment géographique, dirigée par Roland Barthes, est publiée dans la même collection. Il enseigne par la suite à Paris VIII et poursuit son entreprise romanesque. Le Grand Prix de Littérature de l’Académie française viendra couronner son œuvre en 2007, six ans avant sa disparition.

Éditions du Canoë

Deux amis poètes, l’un professeur de littérature, Michel Chaillou, et l’autre de mathématiques, Jacques Roubaud, conversent sur la transmission des connaissances. La matière qu’ils enseignent comme leurs lectures sont très éloignées mais leur stratégie et leurs interrogations sont les mêmes : « Peut-on transmettre un savoir ? Enseigner quoi et à qui ? Si on note, qui note celui qui note ? ... » Empruntant pour leurs conversations l’identité de deux illustres taire d’Honoré d’Urfé, poète de Valence, mort en 1650 pour Michel Chaillou et Octavius Cayley, algébriste célèbre, mort en 1895 à Cambridge, pour Jacques Roubaud, ils échangent leurs points de vue sur la plage d’Étretat. Au cours de ces entretiens qui se déroulèrent de 1992 à 1993 et furent publiés dans « Le Monde sives réparties que les deux poètes érudits qui marchent et rêvent ensemble s’envoient, en se jouant de leur savoir et de leur langue. Une merveille !

couronner son œuvre en 2007, six ans avant sa disparition.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


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ENTRETIENS D’ÉTRETAT

Vagues folles à Étretat

PREMIER ENTRETIEN

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B.B. – Voyons d’abord où nous sommes. Je trouve cette ville étrange, britannique beaucoup, jardins de rochers qui sont des monuments naturels, sol roulant de galets propres à bien des divagations, prairies douces murmurant leur vert. La houle, sous les espèces de la mélancolie, gagne le cœur des cottages, étagés sur les coteaux. Est-ce suffisant pour vous faire abandonner Cambridge, la conversation paisible des canards sur la Cam et les obligations en somme assez luxueuses de votre chaire : « Expliquer et enseigner les principes des mathématiques pures et se consacrer à l’avancement de cette science » ? O.C. – Mais vous-même, mon cher Baro, n’êtes-vous pas ici bien loin de Valence ? Bref, pourquoi Étretat ? B.B. – Pourquoi pas ? O.C. – Le Pourquoi-Pas, commandant Charcot ? B.B. – Exactement. Ils se turent un moment, car le sentier de douanier qui les précipitait vers la plage, cette sorte de page où la mer inscrit ses calculs et ses figures, réclamait leur attention. Le jour, un jour d’été, était vif, des nuages


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ENTRETIENS D’ÉTRETAT

commodes couvraient, découvraient alternativement le clocher de l’église Notre-Dame, dont on dit qu’il reproduit, en plus petit, celui de l’abbatiale de Fécamp. Le sable, maintenant, était doux, mais pas trop. B.B. – La mer enseigne au rivage à respecter sa furie. O.C. – Pédagogie de l’insistance, efficace de la répétition ? Tu ne comprends pas ? Je répète : si vous aviez à enseigner, par quoi commenceriez-vous ? Balthazar réfléchit. Il détestait les questions presque autant que les réponses. Son art était d’ellipses, de figurations, de paraboles. B.B. – Je n’arriverai jamais à descendre logiquement du grenier de ma tête en empruntant l’escalier. Si je séjourne trop longtemps sur un toit, au risque des intempéries, je me laisse glisser par une corde à nœuds sauvages dans mon jardin. Mais mon jardin n’a pas les allées droites. Les parcours tirés au cordeau ne sont pas mon for intérieur. O.C. – Bref ? B.B. – Bref, première question : Votre question n’appelle-t-elle pas d’autres questions ? Et deuxième question : Ces questions ne sont-elles pas des préalables à la vôtre ? O.C. – Par exemple ? B.B. – Par exemple : Enseigner la vertu, ou la géométrie, est-ce que cela ne suppose pas savoir ce qu’est la vertu, ce qu’est la géométrie ? Et…

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PREMIER ENTRETIEN

O.C. – Il y en a qui disent en effet a) que pour enseigner X, il faut savoir ce qu’est X, mais d’autres disent que non. Et il y en a qui disent b) qu’on peut enseigner la géométrie, mais pas la vertu. Mais je vous ai interrompu. B.B. – En effet, comme vous dites. J’allais vous infliger la question suivante, ma troisième question : Pour commencer à enseigner, ne faut-il pas savoir d’abord ce que c’est qu’enseigner ? O.C. – C’est une vaste question en effet, et je vous remercie de l’avoir posée. Quant à moi, je dirais ceci… Mais à ce moment, l’approche d’un gros grain sur les côtes de la Manche s’annonça par une saute de vent. J.R. – Tels ils parlaient devant les vagues folles. Et le vent seul entendait leurs paroles. M. C. – On peut le dire ainsi. Mais la violence du vent n’empêchera pas, j’en suis sûr, nos lecteurs de proposer leurs réponses à ces questions. (À suivre)


TOUT CE QUE REFLÈTE LA NACRE POÉSIE

Communiqué de presse

Louisa Becquelin

Comme ces livres d’images J’accueille des écluses Aux sources dessinées Et je sens tout comme je traque La bête brûlée

Parution Suisse : 15 novembre 2019 France : 5 mars 2020 Format : 11.5 x 20 cm Pages : 80 (provisoire) Reliure : broché Genre : poésie Collection : Littératures Prix : 17 € / 22.10 CHF ISBN : 978-2-8251-4801-3

Contact presse Éditions L’Âge d’Homme + 41 (0)21 312 00 23

Z.I.3 Corminboeuf 1720 Corminboeuf +41 (0)79 637 49 35 www.olf.ch

85 rue Gabriel Peri

75010 Paris www.serendip-livres.fr Fax : +33 (0)9.59.49.34.00 gencod dilicom : 3019000119404

Louisa Becquelin est illustratrice et artiste indépendante. Après plusieurs années dans le domaine du dessin, elle se jette dans l’écriture par hasard au détour d’un concours lancé par le Printemps de la Poésie. Ses haïkus anonymes sont salués par le jury et quelques-uns de ses écrits s’osent sur la toile avant d’être dévoilés à son entourage. Elle signe du pseudonyme « Le Rimbaud du Maupas », qui pour des raisons évidentes sera vite écarté. Passionnée de philosophie, elle vit et travaille à Lausanne.

Publications : Ça rendait mieux dans ma tête, éditions Paulette (mai 2019) Actualité : https://www.instagram.com/louiza_illustration/ http://www.louiza.ch/ http://richterbuxtorf.ch



UNE SALVE POÉSIE

Communiqué de presse

Charline Lambert PRÉSENTATION Une salve est un recueil poétique qui s’inscrit dans la constellation ouverte par Sous dialyses (où est venu s’adjoindre Désincarcération) : il en prolonge, quelque part, les questionnements. Ce qui réunit les trois recueils est la dimension de la joie : éprouvée au travers de devenirs (Sous dialyses) ou par les accidents du corps (Désincarcération), elle apparaît dans sa plénitude dans Une salve. -

universalité (qui passe par une dépersonnalisation, sans abolir la dimension charnelle du sujet) et Parution Suisse et France : mars 2020

Format : 11,5 x 20 cm Reliure : broché Genre : poésie Collection : Littératures Prix : 15.– € / 19.50 CHF

la langue.

BIOGRAPHIE

Contact presse Éditions L’Âge d’Homme

du « signe poétique » par le prisme des expériences sensorielles-limites, notamment la surdité. Elle Luca). Elle interroge également le lien qui se tisse entre poésie et philosophie. Outre son activité académique, elle a publié trois ouvrages poétiques : Chanvre et lierre (Le Taillis Pré, 2016), Sous dialyses (L’Âge d’homme, 2016) et Désincarcération (L’Âge d’homme, 2017). Son premier recueil, Chanvre et lierre

Elle collabore également avec la revue belge Le Carnet et les Instants, pour lequel elle est chroni-

85, rue Gabriel Peri

10, rue Tesson 75010 Paris

Chanvre et lierre Sous dialyses, Lausanne, L’Âge d’homme, 2016 Désincarcération, Une salve

Belgique pour Chanvre et lierre

Chanvre et lierre Chanvre et lierre

ACTUALITÉ



POUR L’OUBLI SUIVI DE CROQUIS POÉSIE

Communiqué de presse

Julien Antoine Bovier

Être sa propre étrangeté entre chaque respiration. PRÉSENTATION Puisqu’ils s’attachent à l’ordinaire et à en faire ressortir l’intimité de la matière éprouvée par nos corps, ces textes sont à la fois des petits récits et des formules de sensation qui font écho et dessinent

Parution Suisse et France : mars 2020

Reliure : broché Genre : poésie Collection : Littératures

rythmes variés et, à l’occasion, d’un choix du lecteur dans l’association consciente ou non des vers, les deux recueils se répondent. Le premier trajet correspond à une exploration, de la mémoire active à la mémoire conservée et désencombrante, et est soutenu par la constellation d’éclats de la subjectivité présents dans la seconde partie. Au milieu de ces échos, un geste de tendresse sauvage reste silencieusement.

BIOGRAPHIE

a une bonne dizaine d’années. Parallèlement aux disciplines littéraires et à la philosophie, celles du chant et du travail de comédien ont forgé une attention aux silences et aux relations. L’implication qui en découle dans des structures diverses contient encore les traces des étés de jeunesse dans la Contact presse Éditions L’Âge d’Homme

d’argent dans la chambre noire et l’élaboration des rythmes de la langue continuent à former des fonction de Secrétaire du Groupe vaudois de philosophie.

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MES ADIEUX À ANDROMÈDE

Andrea Inglese, traduction d’Eloisa Del Giudice

L’AUTEUR

Andrea Inglese (1967), poète, romancier, traducteur et essayiste, vit dans les environs de Paris. Il a été professeur de philosophie et d’histoire au lycée en Italie et en France. Il a enseigné les langues et la littérature à l’université de Paris III. Il est actuellement enseignant en Sciences Humaines à l’École Bleue de Paris. Il a publié en Italie plusieurs livres de poésie et de prose, notamment « Lettres à la Reinsertion Culturelle du Chômeur », avec la traduction de Stéphane Bouquet aux éditions Nous en 2013. L A TRADUCTRICE Eloisa Del Giudice, née à Genève en 1987, vit à Paris. Elle est traductrice littéraire freelance. Quadrilingue, elle travaille avec le français, l’italien, le portugais et l’anglais. Elle est rédactrice culture chez Hanabi, média consacré à l’actualité japonaise en France.

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

Quand l’histoire d’amour de neuf ans, la plus importante, la plus longue et la plus intense, a commencé à s’écrouler – et moi avec elle –, à éclater en plusieurs figures probables, ou à peine amorcées, indécises, quand, disais-je, notre amour si solide et si évident devint un morceau improvisé jour après jour, de sorte qu’on ne pouvait vraiment plus rien prévoir et que tout devait être exposé, expliqué, imaginé à nouveau à chaque minute pour qu’il manifestât, après franche inspection, un sens quelconque, à cet instant précis, pendant cet intervalle déchirant, La Libération d’Andromède de Piero di Cosimo, dont la reproduction était restée collée au moins trois ans dans les toilettes sur le mur en face de la porte, eh bien ce tableau, que j’avais absorbé au fil du temps comme on absorbe le paysage découpé par une fenêtre, m’offrit une clé globale et précise pour sortir des ténèbres et avec clairvoyance trouver une trame différente, plus adaptée, pour organiser mon histoire amère, mon histoire brisée en morceaux. —

ShushLarry 17 x 11 cm, 90 pages ISBN 978-2-940570-78-2 CHF 14.90 / EURO 12 — GENRE ekphrasis, autofiction SUJETS ABORDÉS peinture, rupture amoureuse RAYON SUGGÉRÉ EN LIBRAIRIE littérature — En librairie en mars 2020 (Suisse, France et Belgique) COLLECTION FORMAT

Piero di Cosimo, Persée délivrant Andromède, 1510, huile sur panneau de bois



LE PETIT LIVRE BLEU LE GUIDE CULTUREL DE LA PLANÈTE BLEUE

Communiqué de presse

Yves Blanc Le petit livre bleu est un nouveau type de guide culturel imaginé par Yves Blanc, producteur de l’émission culte La Planète Bleue, écoutée leures chroniques de cette émission sans pareil. PRÉSENTATION Écrivain, producteur, réalisateur et journaliste, ancien collaborateur d’Arte (Megamix) et de France Inter (Culture Club), Yves Blanc est le producteur de l’émission culte La Planète Bleue, Nova, Radio-Canada La Première, Radio Monaco, Ellébore, Radio Vostok, GRRIF, Radio Meuh, Terre et des musiques de demain, c’est l’une des émissions de radio les plus podcastées dans le monde.

Parution Suisse et France : 7 février 2020

Yves Blanc dirige la collection de disques La Planète Bleue (neuf volumes parus). Chaque livredisque, illustré par l’un des plus grands noms de la bande dessinée, présente un tour du monde des musiques les plus innovantes. 60.000 exemplaires vendus, sans marketing, sans service de presse et malgré des choix artistiques ambitieux. Il y est question de cinéma, de séries télévisées, de livres, de bande-dessinée, de musiques des

Reliure : broché Genre : beau livre Collection : hors collection

Il y aborde également des idées nouvelles, de philosophie et de géopolitique, de prospective, de points d’écoute originaux sur notre monde et ce qu’il pourrait devenir. Adepte de longue date du bousculement des lignes, Yves Blanc propose un abécédaire polémique, pas très aligné et magistralement illustré par quelques-uns des plus grands dessinateurs

BIOGRAPHIE

Contact presse Suisse :

presse@agedhomme.com

OLF S.A

Yves Blanc dirige la collection de disques La Planète Bleue (neuf volumes parus). Chaque livredisque, illustré par l’un des plus grands noms de la bande dessinée, présente un tour du monde des musiques les plus innovantes. 60.000 exemplaires vendus, sans marketing, sans service de presse et malgré des choix artistiques ambitieux. Il est l’auteur du roman Les Guetteurs du passé La Planète Bleue, le livre

Il a été ingénieur du son, coloriste d’antenne, il a enseigné dans plusieurs écoles et universités, a été collaborateur permanent de Sciences et Avenir pendant quinze ans, ainsi que d’une douinter-espèces avec des dauphins et des chevaux. Il vit aujourd’hui dans le Vercors.

a.poinssot@olf.ch www.olf.ch

LIENS www.LaPlaneteBleue.com press-book de La Planète Bleue, l’émission : https://laplanetebleue.com/pressbook press-book de La Planète Bleue, la collection : https://laplanetebleue.com/pressbook-lacollection

Serendip distribution contact@serendip-livres.fr www.serendip-livres.fr

press-book de La Planète Bleue, le livre : https://laplanetebleue.com/lelivre-premieresreactions



avril


À l’aventure Claire Garralon Genre : Album A par r de : 1 an Prix : 12,50 € Format : 12 x 15 cm 16 pages Sor e : avril 2020 ISBN : 9782930787626

Deux hamsters partent en gogue e, une aventure au bout du monde ! Mais a en on il ne faudrait pas se perdre ! Claire Garralon nous propose une histoire tendre et drôle dont la chute ravira les toutpe ts.

Autrice et illustratrice installée à Toulouse, Cairle Garralon réalise son premier album en 2008. Dans ses livres, de manière simple et sensible, elle aborde des sujets aussi variés que la différence, la solitude, l’écologie ou les couleurs et les nombres. Ses derniers livres sont parus chez MeMo : Plic ploc banquise, C’est ma mare, chat noir chat blanc Et A ends-moi ! chez A pas de loups.

Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr



A ends-moi ! Claire Garralon Genre : Album tout cartonné A par r de : 1 an Prix : 12 € Format : 15 cm x 22 cm 16 pages Sor e : 5 avril 2019 ISBN : 9782930787503

Un pe t poisson part en balade avec sa maman. Elle est rapide, sa maman, et très vite le pe t poisson se retrouve à la traîne. “A ends-moi !!” s’écrie-t-il. Où est passée sa maman ? Un album plein d’amour sur les angoisses des tout-pe ts.

Claire Garralon est autrice et illustratrice depuis 2008 : elle a publié plus de vingt albums, la plupart aux édi ons MeMo. De manière simple et sensible, elle aborde des dans ses livres sujets aussi variés que la différence, la solitude, l’écologie ou les couleurs et les nombres. Elle u lise tour à tour la peinture, les pastels gras ou les collages. Elle aime également accompagner ses livres lors de rencontres avec des en-­‐ fants dans des écoles, des crèches, des bibliothèques et des librairies. Elle vit à Toulouse.

Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr


As-tu vu mon doudou ? ClémenceG. Genre : Album tout cartonné A par r de : 1 ans Prix : 12 € Format : 15 cm x 22 cm 16 pages Sor e : 5 avril 2019 ISBN : 9782930787510

“J’ai perdu mon doudou !” crie le pe t lapin ! Aussitôt, ses amis accourent pour l’aider à le retrouver. Est-ce celui-ci, un doudou à carreaux, qu’il a perdu ? Non ? Celui à pois alors ? “NAN, NAN, NAN” crie le lapin. Mais où donc est ce satané doudou ? Cet album en papier découpé, plein d’humour et de couleurs vives rappellera sûrement des souvenirs aux tout-pe ts… et à leurs parents !

ClémenceG. est illustratrice et enseignante en arts appliqués. Depuis 2004, elle dessine et commercia-­‐ lise des objets tex les des nés aux bébés. Par ailleurs, ses illustra ons sont diffusées sur de nombreux supports : tableaux, cartes postales, s ckers,... Elle a comme rituel de photographier et de collec onner les couleurs au quo dien. Amoureuse du papier, elle développe un travail autour du découpage/collage et du pop-up. As-tu vu mon doudou ?, basé sur ces recherches, est son second album chez A pas de loups. Elle vit à Paris.

Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr


Le dodo du dodo Éva Offrédo Genre : Album en carton pour les tout-pe ts Prix : 12 € Format : 15 x 22 cm 16 pages Sor e : 6 avril 2018 ISBN : 9 782930 787404

Un imagier autour du sommeil et de ses rêveries avec des illustra ons pé llantes pour les tout-pe ts !

Depuis ses études aux Arts Décora fs de Paris, Éva Offrédo partage son temps entre l’enseignement et son travail d’illustra on. Sa pe te enfance passée en Afrique du Sud a eu une grande influence sur son imaginaire ; les voyages sont encore aujourd’hui sa principale source d’inspira on. Elle a précédemment publié Aris de, Aristote aux édi ons A pas de loups ainsi que Kiki et Matcha chez La Joie de Lire.

Edi on

Diffusion & Distribu on

A pas de loups Laurence Nobécourt contact@apasdeloups.com www.apasdeloups.com

Serendip — Livres 10 rue du Tesson 75010 Paris + 33 (0) 1 40 38 18 14 www.serendip-livres.fr


Le kiwi du kiwi Éva Offrédo Genre : Album en carton pour les tout pe ts Prix : 12 € Format : 15 x 22 cm 16 pages Sor e : 6 avril 2018 ISBN : 9 782930 787411

Un imagier autour des fruits et légumes dégustés par de drôles d’animaux !

Depuis ses études aux Arts Décora fs de Paris, Éva Offrédo partage son temps entre l’enseignement et son travail d’illustra on. Sa pe te enfance passée en Afrique du Sud a eu une grande influence sur son imaginaire ; les voyages sont encore aujourd’hui sa principale source d’inspira on. Elle a précédemment publié Aris de, Aristote aux édi ons A pas de loups ainsi que Kiki et Matcha chez La Joie de Lire.

Edi on

Diffusion & Distribu on

A pas de loups Laurence Nobécourt contact@apasdeloups.com www.apasdeloups.com

Serendip — Livres 10 rue du Tesson 75010 Paris + 33 (0) 1 40 38 18 14 www.serendip-livres.fr


Au bord du lac Florence Duca eau et Chantal Peten Genre : Album A par r de : 4 ans Prix : 16 € Format : 29 x 23,5 cm 32 pages Sor e : avril 2020 C'est l'été. Robin est en vacances en famille. Leur maison est au bord d'un lac. Au milieu de ce lac, il y a une île déserte. Amélie est en colonie de vacances au bord du même lac, et Monsieur Tukata Komo vient là aussi avec un groupe de touristes. Robin, Amélie et Monsieur Yukata Komo en ont assez du bruit et cherchent du calme sur la pe-­‐ te île, qui s’avèrera très convoitée. Les illustra ons de Chantal Peten fourmillent de personnages et de détails que l’on pourra retrouver en répondant aux nombreuses ques-­‐ ons écrites sur les pages de garde. Florence Duca eau, de na onalité française, est née et vit à Bruxelles. Elle est autrice et psychologue. Diplômée de l’Ins tut des Arts de Diffusion (I.A.D.) sec on Théâtre, elle écrit des albums et des romans pour la jeunesse depuis 2002. Elle est publiée par de nombreux éditeurs dont Pastel et La joie de lire. Chantal Peten vit à Bruxelles. En commençant ses études d'illustra on, elle se voyait plus tard faire du dessin animé, puis elle a découvert les livres pour en-­‐ fants... et s'est un peu égarée... Son travail est publié chez Pastel et à La joie de Lire. Elle collabore régulièrement avec Milan Presse. Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr




Nouveauté avril 2020

Trompette + moi Joanna Wiejak Ma chienne Trompette est étonnante puisque tout en elle est mathématique ! Elle se compose de plusieurs formes géométriques : cercle, carré, triangles... Elle additionne les exploits et multiplie les bêtises. Et quand elle croise un chat, elle prend la tangente et veut lui faire la tête au carré. Après Les salades de mon grand-père et Marcel, super chat, on retrouve la bonne humeur de Joanna Wiejak et son trait lecteurs vont se familiariser avec les premières notions de mathématiques tout en s’amusant des aventures d’une chienne espiègle. Une rencontre exceptionnelle entre les mathématiques et les émotions !

17 x 17 cm 52 pages ISBN 979-10-94908-17-4 13,50€ À partir de 4 ans Sortie prévue le 3 avril

Thèmes :

• mathématique • animaux de compagnie • amitié

.................................................... Joanna Wiejak, autrice, illustratrice d’origine polonaise, habite dans le Gers Les salades de mon grand-père (2017)

sélections Prix : prix Jérôme Main, prix Chronos des vacances, prix Grain de sel, prix Tatoulu, prix jeunesse du livre d’hiver

Marcel, super chat (2018) Droits vendus en Corée

le diplodocus 94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr floriane@le-diplodocus.fr 06 88 30 62 02

Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404




Nouveauté novembre 2018

Marcel, super chat Joanna Wiejak

21x13 cm 48 pages ISBN 979-10-94908-12-9 12,90€ À partir de 4 ans Sortie prévue le 2 novembre

le diplodocus 94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr floriane@le-diplodocus.fr 06 88 30 62 02

"Mon chat Marcel est un chat exceptionnel. Il aide Papi à traverser la route, fait de la mécanique, épaule les pompier et il lui arrive même de s’envoler dans les étoiles pour cueillir quelques comètes ! Si si, je te promet !# Après Les salades de mon grand-père, Joanna Wiejak fait de nouveau la part belle aux petits mensonges poétiques. Avec son écriture espiègle et son dessin toujours inventif, elle nous transporte tout doucement là où le bobard est un peu trop gros pour y croire. Mais bon, pour le plaisir, on veut bien faire semblant. Joanna est une illustratrice et graphiste d’origine polonaise. Marcel, super chat est son deuxième album après Les salades de mon grand-père, publié au diplodocus.

Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404


  -    Les salades de mon grand-père Joanna Wiejak Mise en vente le 05/05/2017

11,9 €

Jeunesse 13 x 17cm (270 g)

48 p.

Résumé : Souvent, mon grand-père raconte des salades, de toutes les formes et couleurs, ou simplement frisées. Parfois, ma grand-mère en prend une et la refait à sa sauce. Ou bien les autres les savourent en y ajoutant leur grain de sel. Quand je serai grand, je voudrais en raconter d’aussi belles que celles de mon grand-père. Alors pour être prêt, j’ai déjà planté ma première salade. Un premier album simple, tendre et surtout très comique qui parle moins de jardinage que de complicité intergénérationnelle.

Auteur/s : Joanna est une illustratrice et graphiste d’origine polonaise qui, après de jolies années à Paris, décide de partir au vert dans le Sud-Ouest. Désormais au milieu des champs et des chats, elle aime observer la nature environnante. Toujours en quête de nouveaux moyens d’expressions, elle s’initie à la sérigraphie et à la gravure dans les ateliers toulousains. Actuellement, elle travaille sur plusieurs projets d’albums jeunesse.


LE GECKO VERT DE MANAPANY Auteur : Yves-Marie CLEMENT Illustrateur : Simon BAILLY ALBUM CARTONNE à par r de 6/7 ans format : 145/240 mm nombre de pages : 32 prix : 12€ Avril 2020 / ISBN : 979-10-92353-58-7

Collec on POURQUOI PAS LA TERRE

MOTS CLES : ECOLOGIE / MILITANTISME / ESPECE ENDEMIQUE 4ème : « Dans mon village de la Réunion, vit une espèce en danger : le Gecko vert de Manapany. Mais monsieur Raltoultan, notre nouveau voisin, s’apprête à u liser des insec cides pour se débarrasser des mous ques. Un produit toxique pour le gecko ! Comment me re fin à ce e menace ? J’ai ma pe te idée... »

POINTS FORTS - une histoire qui s’appuie sur la lu e d’une associa on de la Réunion pour préserver une es-­‐ pèce endémique - une histoire très accessible qui manie l’humour - une large place est donnée aux illustra ons qui ont leur part dans l’avancée de l’histoire et qui proje ent le lecteur dans l’environnement de la Réunion

Yves-Marie CLEMENT est l’auteur d’une centaine d’ouvrages. Très proche de la nature, il s'intéresse aux problèmes écologiques, à la place de l'homme dans son environnement et aux civilisa ons et cultures pre-­‐ mières. Passionné de voyages, citoyen du Monde, ses pérégrina ons lui ont inspiré beaucoup de textes. Simon BAILLY : Diplômé de l'ESAL (Ecole Supérieure d'Art de Lorraine), Simon Bailly est graphiste/ illustrateur, à l'aise sur de nombreux supports y compris animés. Son univers graphique original et sa vi-­‐ sion légèrement ironique du monde le font collaborer avec l’édi on et la presse (Libé, le 1, Télérama, Bayard, Milan, Imagerie d'Epinal). Il signe là son 4ème livre aux EDPP.


NOTE DE L’AUTEUR : « J’ai toujours été passionné par les problèmes environnementaux, et mes premiers questionnements remontent à l’enfance avec la place de l’homme dans ce que j’appelle « le chaînage naturel ». Mes premiers romans parlent déjà de l’ interaction entre l’homme et l’univers. Une interaction aux conséquences hélas souvent dramatiques.

Aujourd’hui, j’ai la chance et l’opportunité de m’exprimer en signant un récit pour les premiers lecteurs dans la collection « Pourquoi pas la Terre ». Cette fois, j’ai voulu parler d’un animal endémique de la Réunion, devenu un des symboles de la lutte pour la préservation de la nature et de la biodiversité. Le personnage principal de l’histoire est en effet le gecko vert de Manapany. Une espèce en danger, farouchement protégée par les habitants de ce petit village de l’île, sans lesquels il aurait déjà disparu. » Yves-Marie Clément

LES LIVRES DE L’AUTEUR ET DE L’ILLUSTRATEUR AUX EDPP : YM CLEMENT et S BAILLY : 

LA REINE DES COQUILLAGES : PRIX JANUSZ KORCZAC 2019 SELECTION L'ECHAPPEE LECTURE 2018 (BDP Nièvre) / SELECTION OPALIVRES 2019 / SELECTION LA BATAILLE DES LIVRES 2018-2019 / SELECTION un pour tous, tous pour LIRE PAYS DES VANS EN CEVENNES 2018-2019

YM CLEMENT : 

LA LIONNE, LE VIEIL HOMME ET LA PETITE FILLE : SELECTION BONNES LECTURES "PREMIERS ROMANS" SLPJ MONTREUIL / PRESELECTION PRIX DANIELLE GRONDEIN 2019 /SELECTION 21ème PRIX BOIS FLEURI 2020/ SELECTION TATOULU 2020 /SELECTION PRIX "LA VACHE QUI LIT" 2020

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4 FAIRE SOCIETE : ESPECE DE CUCURBITACEE-PAPI 1er ROI DES EPICES / QUELQUE CHOSE A CHANGE / LE SAUVAGE / ET TOI TU MANGES QUOI ?

S BAILLY : 

MO : SELECTION PRIX BERNARD VERSELE 2018 / SELECTION PRIX DES DEVOREURS 2018 / SELECTION PRIX LA VACHE QUI LIT 2017 / SELECTION PRIX ECOLIRE 2019-2020



LE MYSTERE DE LA CHAMBRE FROIDE : SELECTION TATOULU 2018



LA LIONNE, LE VIEIL HOMME ET LA PETITE FILLE

Nathalie et Yves-Marie CLEMENT Illustra ons de Madeleine PEREIRA

ROMAN ILLUSTRE à par r de 9 / 10 ans format : 150 / 190 mm nombre de pages : 80 pages prix : 9.50 € Février 2019 / ISBN : 979-10-92353-47-1

MOTS CLES : GUERRE / AMITIE / REFU-­‐ GIES / CAUSE ANIMALE / LIBERTE

Un roman aux chapitres courts où alternent les voix de Labiwa, Hamid et Maya, pour suivre

ces trois vies brisées par la guerre et la privation de liberté. Le vieil Hamid et Maya se re-­ trouvent avec une ONG autour de Labiwa qu’il faut sauver à tout prix. Aidés par d’autres habitants, le vieil homme et la petite fille sauvent Labiwa, qui retourne en Afrique. POINTS FORTS 

Un récit pour dénoncer l’absurdité de la guerre, mais aussi dire la solidarité entre les hommes et mettre en lumière la défense des animaux, victimes eux aussi de la folie humaine.



Au niveau illustrations : seuls des cabochons repré-­ sentant les 3 héros en tête de § MAIS une BD sans texte de 12 pages insérée avant l’épilogue pour per-­ mettre au lecteur de poursuivre seul l’histoire .

Nathalie et Yves-Marie CLEMENT poursuivent leur engagement aux EDPP. Auteurs de LA REINE DES COQUILLAGES mais aussi de 3 tres de la collec on Faire Société Madeleine PEREIRA tout juste sor e de l’ESAL-site d’Epinal signe un 2ème projet après MILLE ET UNE MIETTES;


LA REINE DES COQUILLAGES Nathalie et Yves-Marie CLEMENT Illustra ons de Simon BAILLY ROMAN ILLUSTRE à par r de 9 / 10 ans format : 150 / 190 mm nombre de pages : 88 pages prix : 9.50 € Mars 2017 / ISBN : 979-10-92353-35-8

MOTS CLES : AUTISME / REFUGIES

Un enfant passe son temps à ramasser des coquillages sur la plage jusqu’au jour où il trouve une « bouteille à la mer » sous la forme d’un étrange paquet bien protégé. En fait, c’est le journal d’une jeune syrienne. POINTS FORTS 

la double théma que de l’au-­‐ sme et des migra ons

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L’enchâssement de 2 histoires



Un roman « citoyen » à la portée des jeunes à par r de 9/10 ans



Illustra ons qui embarquent dans l’imaginaire

Yves-Marie CLEMENT auteur de nombreux romans pour ados s’est reconnu dans l’engagement des EDPP et a proposé ce texte qui mêle actualité et reconnaissance du handicap. Il a écrit ce texte avec sa épouse Nathalie. Simon BAILLY : Diplômé de l'ESAL (Ecole Supérieure d'Art de Lorraine), Simon Bailly est graphiste/ illustrateur, à l'aise sur de nombreux supports y compris animés. Son univers graphique original et sa vi-­‐ sion légèrement ironique du monde le font collaborer avec l’édi on et la presse (Libé, le 1, Télérama, Bayard, Milan, Imagerie d'Epinal). Il signe là son 3ème livre aux EDPP.


FICHE TECHNIQUE LIVRE : MO AUTEUR(E) : JULIA BILLET ILLUSTRATEUR : SIMON BAILLY FORMAT : 145/240 MM NOMBRE DE PAGES : 60 PRIX : 13€ ISBN : 979-10-92353-17-4 MOTS CLÉS : ILLETTRISME / VIVRE ENSEMBLE

RÉSUMÉ : Mo est un chouette de gardien. Il gère les tracas du quotidien avec générosité et parfois même avec poésie. Mais Mo a un secret, un lourd secret.

POINTS FORTS : - vision atypique sur l’entraide et le vivre ensemble.

AUTEUR(E) : Née en 1962, Julia Billet, après de nombreuses années en région parisienne, vit maintenantdans les Vosges où elle est professeure à l’Ecole supérieure d’art de Lorraine - site d’Epinal. Lire, écrire, prendre le temps de savourer la vie, mais aussi rencontrer toutes sortes de gens dans les usines, les prisons, les écoles ou les bureaux au travers d’ateliers d’écriture qu’elle aime animer, telles sont les passions de Julia Billet. Elle est l’auteure de livres pour adultes et pour la jeunesse.

ILLUSTRATEUR : Diplômé de l’ESAL (Ecole Supérieure d’Art de Lorraine), Simon Bailly est graphiste/illustrateur, à l’aise sur de nombreux supports y compris animés. Son univers graphique original et sa vision légèrement ironique du monde a séduit l’équipe des Éditions du Pourquoi Pas pour qui il réalise son premier livre.


  -      Le Mystere de la chambre froide T. Julia Billet/ Ill. Simon Bailly Disponible

15 €

BD, Jeunesse 16,5 x 24 cm (420 g)

Coll. Illettrisme 88 p.

Résumé : -

Auteur/s :

Autres informations : Cartonné Une intrigue policière en BD au service d’une -


À DOS DE LOUP

Morgane Bellec

Album sans texe à partir de 4 ans reliure carton (dos carré), 40 pages Format : 230 x 155 mm ISBN : 979-10-95030-16-4 Parution : 3 Avril 2020 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 14,50 €

L'HISTOIRE

Il est l’heure de se coucher et une petite fille se place sous le regard à la fois bienveillant et inquiétant d’une affiche de loup. Dans l’obscurité de sa chambre, des ombres prennent forme… et ce loup géant apparaît, juste à côté d’elle. Un garçon est là aussi et l’invite au voyage, un voyage à dos de loup, à travers les paysages fantastiques d’un monde où les animaux sont aussi grands que des humains. Petit à petit, la peur s’envole pour faire place à la surprise et l’émerveillement. L'AUTEURE

Illustratrice à Paris, Morgane Bellec travaille pour la presse (Causette, Psychologie magazine), la communication et le design (Hermès). Elle anime des ateliers pour enfants dans le sud de Paris. La tablette graphique et les crayons sont ses outils de prédilection. Elle aime créer des scènes où les personnages contemplatifs s’étonnent des événements qu’ils rencontrent. Entre jeux de lumière et douceur atmosphérique, elle s’imprègne du talent des impressionnistes. À dos de loup est son premier album. LES POINTS CLÉS

un album pour que la peur nocturne fasse place à l’éblouissement du rêve des paysages magnifiés par les couleurs et les motifs de Morgane Bellec un clin d’œil à Alice au pays des merveilles, une plongée dans un monde imaginaire où les dimensions sont inversées : est-ce l’enfant qui a rétréci ou les animaux qui ont grandi ? dans cet album, enfants et animaux se regardent dans les yeux, d’égal à égal, pour s’apprécier et s’admirer mutuellement

VOCE VERSO

38 rue Servan - 75011Paris + 33 (0) 6 37 88 74 55

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DIFFUSION & DISTRIBUTEUR

SERENDIP - LIVRES 10 rue Tesson - 75010 Paris + 33 (0) 1 40 38 18 14

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Insula

Vincent Longhi Vincent Longhi est auteur de bande dessinée, illustrateur et imprimeur Riso. Après son livre «Light» et divers projets d’illustration, il revient à la bande dessinée dans «Insula», premier tome d’une série de bande dessinées de science fiction. L’EgoRythme est un programme qui permet de corriger les imperfections du monde quand on

SERENDIP livres, 10 rue Tesson 75010 Paris

979-10-95064-25-1 Sortie le 2 avril Dos carré collé 14 x 21 cm / 80 pages

Munken Print 115g Imprimé en Risographie 500 exemplaires 20 €

s’y connecte. Claire, une jeune femme, observe le monde à travers cette intelligence artificielle. Quand un homme la prend en chasse, comment l’ER va-t-elle réagir face à au danger ? L’auteur explore ce monde dystopique en jouant des couleurs et des formes parfois à la limite de l’abstraction pour s’approcher au plus près de ce que le personnage voit et ressent.

Fidèle éditions, 83 rue de Charenton 75012 Paris


Sleepless

Melek Zertal

979-10-95064-28-2 Sortie le 2 avril 17,5 x 25 cm / 24 pages

Agrafé / Munken Pure 120g Imprimé en Risographie 500 exemplaires 18 €

Melek Zertal est née en 1994 en Algérie. Après des études aux Arts Décoratifs de Strasbourg, elle participe à de nombreuses revues (Lagon, Colorama...) et auto-édite plusieurs fanzines. Elle y a développé son style aux traits esquissés au crayon gris et ses couleurs pastels.

L’autrice nous fait suivre le quotidien de la célèbre détective Dana Scully (X-Files) dans lequel le banal se mêle au sublime. Le lecteur se laisse bercer par sa voix le long de cette balade solitaire. Elle enquête, contemple, dresse des listes à la recherche du paranormal.

SERENDIP livres, 10 rue Tesson 75010 Paris

Fidèle éditions, 83 rue de Charenton 75012 Paris


L’AU-DESSUS KRUM Troisième édition Un rêve qui a pour toile de fond la ville de Vevey.

9 782940 522828

Un scaphandrier contemple la photo d’un arbre mystérieux puis émerge et part à sa recherche. C’est le début d’une quête initiatique. Là-haut il croise les habitants rétro de la ville rêvée de Vevey qui le mènent auprès d’un ange aux ailes bandées. Plus tard, un arbre géant surgit du sol, un petit gavroche fait des songes qui le transportent chez un vieux magicien et un dictateur qui veut être artiste-peintre s’attaque à coups de canon à l’arbre, obscénité géante dans le paysage urbain. Publié une première fois en 2004 chez Castagniééé et une deuxième en 2012 chez Hélice Hélas, L’Au-dessus ne cesse de trouver un public qui se renouvelle et connaît un succès certain. La troisième édition est préfacée par Stefano Stoll et ajoutée de nouveaux tableaux. Sur l’auteur : Né en 1979, Krum se tourne très tôt vers les arts graphiques. Après deux ans à l’école des beaux arts du Valais, il se lance dans une série d’expositions de 1999 à 2001. En 2003, il reçoit le Prix des Nouveaux talents au festival BD de Sierre et crée Absurdostudio son propre studio d’illustration. En 2004, il publie L’Au-dessus, son premier album. Pour promouvoir le livre, il dessine seize affiches géantes disséminées dans Vevey, étant ainsi à l’origine du fabuleux festival Pictobello. Il publie en 2015 O2 chez Hélice Hélas et dirige la revue Le Porte-rêve, créée en 2017.

Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com www.helicehelas.org > litterature@helicehelas.com Diffusion :

+ www.

— Collection: Ellipses et laps Genre : bande dessinée fantastique Sujets abordés : Vevey, monde imaginaire — Format 23 x 32.5, 120 pages ISBN 978-2-940522-82-8 CHF 30.00 / EUR 25.00 Parution janvier 2020



Par Pedro Stoïchita Avril 2020 ISBN : 979-10-90180-25-3 Pantone Offset Papier popset Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

LA FUITE

6€ Malgré son apparence tout à fait respectable, un immeuble semble abandonné depuis des temps immémoriaux. Ce n’est pourtant pas faute, pour les habitants, d’avoir tiré la sonnette d’alarme ! On connaissait le goût de Pedro Stoïchita pour les pastiches, mais on ignorait qu’il était tout aussi à l’aise sur le terrain de l’absurde ! Il est désormais impossible d’ignorer la chose, grâce à ce récit décalé. Pedro Stoïchita est principalement connu pour son livre le trésor mathémathique de Polybius, paru en 2017 aux éditions polystyrène, lequel était la reproduction sur papier d’une machine imposante qui permettait, à l’aide de manivelles, de générer des strips nourris de peinture flamande. pedrostoichita.net



OCÉANIDE

Par Cy. Avril 2020 ISBN : 979-10-90180-26-0 Pantone Offset Papier popset Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Un naufrage en mer, et le malheureux équipage se retrouve emporté au fond des flots, croisant sur le chemin de sa mort toute une faune marine arrivée tout droit des anciens mythes grecs. Et la lumière ne fut plus.

Cy. nous offre un récit qui a la particularité de nous faire ressentir le silence de plus en plus pesant, au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la surface, au point que les seuls mots prononcés par Charon, en conclusion, ressortent avec une puissance que l’on retrouve rarement dans les oeuvres de papier. Cy. a collaboré avec le site Madmoizelle, y publiant divers dessins traitant de l’actualité et du sexe, loin des stéréotypes, ce qui fut par la suite publié aux éditions Lapin. Elle tient par ailleurs une chaîne youtube à vocation pédagogique et analytique. @yeahacy (instagram) yeahcy.bigcartel.com



PELOTE COSMIQUE

Par Simon Legeard Avril 2020 ISBN : 979-10-90180-24-6 Pantone Offset Papier popset Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Un être venu d’ailleurs tente tant bien que mal de rejoindre une grosse fête dans les égoûts. C’est sans compter sur la ténacité d’un habitant plus curieux que les autres, bien décidé à savoir qui est cet être. Pour sa première publication, Simon Legeard se permet de détourner un peu le format de la collection. Loin de s’en tenir à une séquencialité par les plis, comme d’habitude, il crée des séquences internes dans un même étage, permettant d’étirer encore davantage le temps. Simon Legeard est un habitué de la scène underground nantaise, où on le voit réaliser des illustrations en tout genre témoignant de son talent égal pour la couleur, le noir et blanc et le gif animé. simonlegeard.tumblr.com



PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETE

par Victor Lejeune Janvier 2017 ISBN 979-10-90180-08-6 Pantone Offset Popset amande Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Par le petit bout de la lorgnette est le premier livre de la collection Façades. Chaque livre de cette collection est un leporello présentant un immeuble en vue de coupe. À partir de cette contrainte, Victor Lejeune déploie son sens de la narration visuelle. Un scientifique observe les étoiles hors champ et se lance dans une course folle pour prévenir ses collègues et témoigner de ce qu’il a vu. Dans son empressement il ne prête aucun regard à la faune et flore luxuriantes. La chute vient souligner toute l’ironie de cet aveuglement.


LE COMBIENTIÈME

par Adrien Houillère et Léo Duquesne Janvier 2017 ISBN 979-10-90180-09-3 Pantone Offset Papier popset amande Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Le Combientième est le deuxième livre de la collection Façades. Chaque livre de cette collection est un leporello présentant un immeuble en vue de coupe. Adrien Houillère et Léo Duquesne y mettent en scène une nouvelle enquête de l’inspecteur Pantaléon (que l’on peut retrouver dans Pantaléonnade à choix multiples publié par The Hoochie Coochie). En l’occurrence il s’agit de résoudre un meurtre, la victime a chuté d’un étage et c’est au lecteur d’observer chaque étage et ses habitants pour déterminer, à l’instar de Pantaléon, l’identité et les motivations de l’assassin.


MAGPIES

par Pierre Jeanneau Janvier 2017 ISBN 979-10-90180-10-9 Pantone Offset Papier popset amande Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Magpies est le troisième livre de la collection Façades. Chaque livre de cette collection est un leporello présentant un immeuble en vue de coupe. Dans l’immeuble imaginé par Pierre Jeanneau, un inspecteur et son commissaire interrogent étage par étage les habitants pour établir les causes d’une chute mortelle. Ces différents interrogatoires mettent au jour les relations sociales entre locataires et apportent de précieux indices. Mais c’est au lecteur de démêler toutes les rancœurs et mesquineries pour faire la lumière sur cette affaire.











LES PROFONDEURS

Par Alex Chauvel Septembre 2019 ISBN 979-10-90180-23-9 Pantone Offset Papier popset Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Sur un arbre gigantesque peuplé par des créatures toutes plus étranges les unes que les autres, un petit être s’éloigne du confort des cîmes et brave tous les dangers pour descendre toujours plus bas. Alex Chauvel nous offre un court récit dans la lignée directe de Toutes les mers par temps calme, à la fois muet et saturé de bruits et d’informations. Il commence par faire des études en classe préparatoire à Toulouse, puis intègre en 2008 les BeauxArts d’Angoulême, dont il sort diplômé en 2013. En octobre 2010, il participe à la création des éditions polystyrène, qui proposent d’autres façons de travailler le livre et sa lecture. On lui doit, entre autres, Toutes les mers par temps calme, aux éditions polystyrène, en 2016, et Todd le géant s’est fait voler son slip, aux éditions the Hoochie Coochie, en 2017. @alex.chauvel (instagram) alexchauvel.com


RUMEUR(S)

Par Emilie gleason Septembre 2019 ISBN 979-10-90180-22-2 Pantone Offset Papier popset Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Sur la base d’une rumeur absurde qui se propage et se transforme, on se retrouve, étage après étage, face à des scènes étonnantes, donnant systématiquement raison à chaque étape de la rumeur. Émilie Gleason se lance sur le terrain du téléphone arabe, encore inexploré dans la collection Façades. D’Émilie Gleason, on sait qu’elle est née en 1992, qu’elle a des origines belgo-mexicaine, qu’elle a survécu à cinq ans aux Arts Décos de Strasbourg sans succomber au virus de la sérigraphie. En creusant un peu, il apparaît qu’Émilie travaille depuis 2016 comme attachée de presse pour les éditions çà et là, tout en dessinant pour la presse, la jeunesse et les adultes ! Enfin, essoufflée mais comblée, elle remporte le prix révélation d’Angoulême 2019 avec son premier album Ted, drôle de coco. @badlolpresents (instagram) emiliegleason.com


TRAIN-TRAIN FANTÔME

Par Aurélien Fernandez Septembre 2019 ISBN 979-10-90180-21-5 Pantone Offset Papier popset Leporello Format fermé : 10 x 20 cm Format ouvert : 90 x 20 cm

6€ Un squelette et un fantôme émergent après une soirée difficile. Il leur faut pourtant aller au travail comme tous les jours, gueule de bois ou pas ! Aurélien Fernandez, habitué au comique, présente un récit décalé, détournant l’ambiance habituelle de l’Horreur pour la ramener à un récit plus quotidien, aux personnages animés par des préoccupations triviales. Aurélien Fernandez travaille depuis 2016 avec Fleurus Presse, notamment pour les magazines Quelle Histoire mag et National Geographic Kids. Entre autre, a écrit et dessiné les strips «La ferme !» (QHM), la rubrique de bande dessinée «Époques et civilisations» (QHM) et une rubrique «Les explorateurs» (NGK). @fernandezcomics (instagram) labeteestmechante.blogspot.com




Geoffroy Pithon et Benoît Bonnemaison-Fitte Graphure et peintrisme n°1 ISBN 978-2-902565-04-7 Format : 36 pp, 21 x 30 cm & 14 x 20 cm Impression offset fluo + Riso 2019 12 €

— “Graphure et Peintrisme n°1” est le premier volet d’un espace collaboratif qui rassemblera, dans l’espace du livre, des artistes qui situent leur pratique à cheval sur différents champs de l’art, et en particulier dans ceux du graphisme, de la peinture et du dessin. En reprenant la célèbre contraction de Kurt Schwitters à propos de la poésie et de la peinture, et paru dans la continuité de l’exposition Fripitons de Benoît BonnemaisonFitte et Geoffroy Pithon au Studio Fotokino (Marseille), Graphure et peintrisme n°1 rejoue la rencontre entre ces deux artistes, avec une sélection de peintures et dessins en grande partie réalisés pour cette publication.

FOTOKINO 33 allées Gambetta 13001 MARSEILLE www.fotokino.org https://fotokino.bigcartel.com/


Philippe Weisbecker Trucks ISBN 978-2-902565-05-4 Format : 64 pp, 16 x 21 cm Reliure suisse à couture apparente Impression offset 2019 16 €

— Tout le travail de Philippe Weisbecker est une recherche de l’essentiel des sujets qu’il dessine. Son trait est net, il ramène la forme à son évidence, la représentation est quasiment schématique. Pourtant, cette simplicité vibre et, loin d’être froid et distancié, son regard est au contraire au plus près des objets représentés. On perçoit une attention, une humilité, et un plaisir à retranscrire honnêtement le réel le plus ordinaire, celui de sa cuisine, de sa rue ou des rayons de la quincaillerie du quartier. En magasinier bien organisé, dans ses dessins, Philippe Weisbecker procède par série. Souvent, le format du cahier, chiné aux puces, lui donne l’échelle de sa recherche. U.S. Trucks est le premier qu’il a ainsi réalisé, de la première à la dernière page, rempli consciencieusement de véhicules observés dans New York.

FOTOKINO 33 allées Gambetta 13001 MARSEILLE www.fotokino.org https://fotokino.bigcartel.com/


Philippe Weisbecker Joyo Ho ISBN 978-2-902565-01-6 Format : 20 pp + couverture : 16,5 x 21 cm Papier : Munken Lynx Rough & Munken Print White 2019 10 €

— Le travail de Philippe Weisbecker est une recherche de la simplicité, et de l’essentiel des sujets qu’il dessine. On perçoit une attention, une humilité, et un plaisir à retranscrire honnêtement le réel le plus prosaïque, celui de sa cuisine, de sa rue ou des rayons de la quincaillerie du quartier. En magasinier bien organisé, Philippe Weisbecker procède par série. Ici encore, avec un ensemble de gares et de petits transformateurs électriques. Joyo Oh ? Le nom du fabriquant espagnol de ces jouets ferroviaires, reproduits dans le facsimilé fidèle d’un cahier de dessin réalisé en 2019. le livre et le film, dans une certaine singularité.

FOTOKINO 33 allées Gambetta 13001 MARSEILLE www.fotokino.org https://fotokino.bigcartel.com/


Philippe Weisbecker Wagon ISBN 978-2-902565-02-3 Format/Size : dépliant, carte / foldout, map, 15 x 22 cm Papier/Paper : Munken Pure 90g et carton gris / and cardboard 2019 12 €

— À la manière d’un catalogue de grand magasin, on trouve dans le travail de Philippe Weisbecker tout le nécessaire pour la maison et le confort moderne : semelles, lits, vêtements, sous-vêtements, appareils photos, miroirs… Agrémentés de vues plus distantes d’usines et bâtiments industriels (les mêmes qui ont enfantés ces objets ?) et de véhicules en tout genre permettant l’acheminement de toute cette marchandise. Dessinés en parallèle des gares de «Joyo Oh», les 16 wagons de cet ouvrage complètent sa collection. Ils se présentent sous forme d’affiche pliée, à la manière d’une carte routière.

FOTOKINO 33 allées Gambetta 13001 MARSEILLE www.fotokino.org https://fotokino.bigcartel.com/










TALWEG NO 6

transrevue pensées, art contemporain

Contributeurs Caroline Corbasson Valeria Carrieri Vincent Chevillon Fabien Clouette Gaëlle Cressent Louise Drulhe Lise Dua Mathilde Gintz Nina Ferrer-Gleize Claire Hannicq Claude Horstmann

Alain L’Hostis Stéphane Le Mercier Marjorie Leberre Antoine Lejolivet Tiphaine Monange Audrey Ohlmann Andrée Ospina Jade Tang Élise Tourte Matthieu Saladin

Format : 200 × 324 mm 184 pages Impression quadrichromie + 1 ton direct Reliure suisse 500 exemplaires 20 € ISBN 979-10-93041-07-0 Avec le soutien financier de la DRAC Grand-Est et la ville de Strasbourg.

La distance

avril 2020

Talweg 06 rassemble 21 artistes et auteur·ices autour de la notion de « distance ». Par le biais de l’écriture poétique ou fictionnelle, de la photographie, du dessin, de la sculpture, de l’enquête, du protocole, du récit d’expérience, de la cartographie, chacun·e d’entre eux s’approprie cette notion et développe une proposition singulière. Ensemble, ils évoquent une distance polysémique et plurielle. Il est ainsi question de la dimension sociale de la distance, dans sa relation aux contraintes de la mobilité et du travail ; mais aussi de la représentation des distances, des façons de les mesurer, des perceptions sensorielles et émotionnelles qu’on peut en avoir. Les notions de flux, de partage d’informations et de savoirs sont également évoqués, ainsi que notre rapport aux voyages, à la marche, notre inscription sur un territoire. La distance nous conduit également à penser les relations humaines, nos comportements vis-à-vis les uns des autres – les questions de transmissions, les histoires familiales, se manifestent dans ce numéro. La distance désigne un espace intermédiaire entre deux points ; de fait, il est question du vertige des écarts entre l’infiniment près et l’infiniment loin, du territoire de notre chambre largement connu aux planètes les plus éloignées, d’une photo de famille cornée aux ossements d’une baleine ayant traversé les océans, de l’insularité des marins jusqu’au bras qu’on tend, tout en haut d’une montagne, pour mesurer les distances à l’échelle de son corps.

Talweg 06 emprunte ses dimensions aux normes américaines des courriers administratifs, et notamment au format dit « foolscap ». Cette allusion au courrier vise à placer l’objet éditorial dans le champ de la lettre, écriture de la distance par excellence. La reliure contribue à renforcer ce sentiment, évoquant le bloc de correspondance. Talweg 06 fait entrer en conversation l’ensemble des propositions, par un système graphique fonctionnant sur un système d’échos et de renvois, rendant concrète l’appréhension de la notion de distance par le lecteur.


de novices ou de professionnels. Au sein de Talweg, des pratiques établies et d’autres plus récentes, voire encore en formation, peuvent se rencontrer. Talweg s’inscrit dans une dynamique de recherche collective où chacun apporte sa pierre à l’édifice qui se construit.

À propos de Talweg Talweg est une transrevue annuelle et collective, publiée par Pétrole Éditions depuis 2014. Qualifiée de transrevue, afin d’insister sur sa dimension transversale et protéiforme, Talweg est menée à la façon d’un laboratoire de recherche. Chaque année, l’équipe éditoriale détermine une thématique, et rassemble des artistes et des auteur·ices autour de celle-ci. Les thématiques abordées à ce jour ont été : le pli, la périphérie, le mouvement, le sol et l’extrait. La création artistique contemporaine devient un point d’ancrage autour duquel les points de vue peuvent émerger, pour permettre un dialogue avec d’autres domaines (littérature, anthropologie, géographie, archéologie, topographie, sociologie, histoire...). L’objet éditorial devient le lieu de l’échange, de la confrontation et de la relation entre différentes voix, différents langages et façons de voir le monde. Il s’agit de tisser un motif composé d’artistes, de chercheurs,

Diffusion librairies : Paon diffusion 44 rue Auguste Poullain 93200 Saint-Denis

Distribution : Sérendip 10 rue Tesson 75010 Paris

Talweg ne possède aucune contrainte technique ni formelle pérenne. Chaque livraison adopte un format, un papier, un type d’impression, une reliure singuliers, tous pensés en relation avec la notion abordée. Chaque numéro forme ainsi un système architectural propre, de manière à faire dialoguer le fond et la forme. Cet aspect contribue à placer au rang de contributeurs tous les acteurs impliqués dans le projet éditorial (graphiste, imprimeur, relieur, éditrices). Pétrole Éditions Inscrite dans le champ de la création contemporaine, Pétrole Éditions conçoit, produit, édite, expose et diffuse des multiples et publications d’artistes, dont la forme et le contenu sont liés, et dans le cas de Talweg, sous une forme participative. L’équipe éditoriale se compose des artistes chercheuses Nina Ferrer-Gleize (Lyon), Audrey Ohlmann (Strasbourg) et Andrée Ospina (Paris).

Contact : Audrey Ohlmann audreyohlmann@petrole-editions.com 06 41 02 06 95




La Criée centre d'art contemporain, Rennes n°1, sortie février 2020 ISBN 978 – 2 – 906890 – 33 – 6

LiLi, La rozeLL et Le marimba UNE REvUE EN 4 NUMÉROs La revue Lili, la rozell et le marimba : création contemporaine et vernaculaire accompagne le cycle artistique éponyme qui prend place à La Criée centre d'art contemporain à Rennes de septembre 2019 à août 2021. Ce cycle d'expositions, événements, résidences et recherches interroge les relations entre productions, savoirs locaux et art contemporain. La revue a pour ambition de prolonger et d’élargir les questionnements soulevés par les artistes invité·e·s.

— 124 pages impression pages intérieures noir & blanc couverture couleur unique pour chaque exemplaire français format : 33 × 24 cm prix : 15 € — directrice de la publication : Sophie Kaplan éditeur·rice·s : Lotte Arndt, Baptiste Brun, John Cornu, Jean Roch Bouiller, Katia Kameli, Émilie Renard graphisme : Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs éditeur : La Criée centre d'art contemporain dates de parution prévues : février 2020, septembre 2020, janvier 2021, juillet 2021 — diffusion librairies : Paon diffusion distribution : Sérendip — contact : Marion Sarrazin m.sarrazin@ville-rennes.fr

La Criée centre d'art contemporain

place Honoré Commeurec CS-63126 F – 35000 Rennes www.la-criee.org

La revue rassemble des contributions d’artistes, de penseur·se·s et de chercheur·se·s d’horizons divers. Via des études de cas, des textes théoriques, des interventions artistiques, elle souhaite poser les questions suivantes : entre arts dits contemporains et arts dits traditionnels (de faire, artisanaux, folkloriques, populaires, bruts, naïfs, etc.), entre modernité et tradition, entre local et global, se décline-t-elle dans la création contemporaine ? – de quelles manières les artistes travaillent-ils aujourd'hui à partir de contextes dit locaux ? – comment les artistes participent-ils à repenser les liens entre savoir du peuple et savoir savant, entre local et global, entre l’autochtone et l’étranger ? – comment les récits personnels sont-ils les véhicules de l’Histoire ? Est-on légitime à parler d’une histoire qui n’est pas la sienne ? D’où parle-t-on ? Comment parle-t-on ?

LE NUMÉRO 1 Dans une volonté à la fois de porter une multiplicité de voix et de points de vue et de donner à entendre en premier lieu la parole des artistes, le premier numéro de la revue rassemble : - un texte d’introduction générale à la revue composé sous forme de questions - réponses par les membres de son comité éditorial. - les contributions des artistes Valentin Caron, Vincent Victor Jouffe, Trinh Minh Ha, Seulgi Lee et du collectif Bureau des dépositions, respectivement associées à des entretiens ou textes de John Cornu, Jean-Marc Huitorel, Lotte Arndt, Katia Kameli et Émilie Renard - un texte de Baptiste Brun sur l’artiste brut Jacques Trovic.


LE COMITÉ ÉDITORIAL

sommaire 3—8 kan ha diskan - polylogue Lotte Arndt, John Cornu, Jean-Roch Bouiller, Baptiste Brun, Sophie Kaplan, Katia Kameli, Émilie Renard

9—17

cha va toudis miux à l'mason d'in aut' inventaire à la jacques trovic Baptiste Brun

18—26 Jean-Marc Huitorel et Vincent Victor Jouffe

27—41 katia kameli a écrit à seulgi lee

seulgi lee a écrit à katia kameli Katia Kameli et Seulgi Lee

42—47 fragments du cadre John Cornu et Valentin Carron

49—50 construire en habitant Lotte Arndt

51—99 espaces nus - vivre le rond Trinh T. Minh-ha

101—102 une position pour le bureau des dépositions Émilie Renard

103—115 bureau des dépositions. exercice de justice spéculative Mamadou Djouldé Baldé, Ben Bangoura, Saâ Raphaël Moudekeno, Pathé Diallo, Marie Moreau, Ousmane Kouyaté, Sarah Mekdjian, Mamy Kaba, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye

117—121 biographie des auteur.rice.s

Sophie Kaplan, directice de La Criée centre d'art contemporain et directrice de la publication Lotte Arndt, théoricienne culturelle, auteure et commissaire d'exposition Jean-Roch Bouiller, directeur du musée des beaux-arts de Rennes et ancien responsable de l'art contemporain au Mucem, Marseille Baptiste Brun historien de l'art et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2 John Cornu, artiste et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2 Katia Kameli, artiste Émilie Renard, commissaire d'exposition et historienne de l'art

123 colophon 1

Fragments du cadre

LE pROjET gRAphIqUE Le projet graphique de la revue est lié à l’interrogation des formes et des outils graphiques et visuels présents à la fois dans les habitudes des intervenant·e·s et au sein de l’imprimerie qui produit la revue. L’ensemble de la grille graphique et typographique est développé dans l’idée de retranscrire une dynamique et rythme des échanges et de l’oralité.

Vues de l’installation, Pavillon suisse, 55e Biennale de Venise, Italie, 2013 © Valentin Carron Photo : Stefan Altenburger Photography, Zurich Courtesy the artist and Galerie Eva Presenhuber, Zurich / New York

L’outil d’impression habituellement utilisé pour la répétition parfaite d’un document est ici utilisé pour produire des exemplaires uniques. Sur la couverture, un aplat en ton direct est altéré de manière aléatoire en intervenant sur le mouillage.

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— La Criée est labellisée centre d’art contemporain d’intérêt national. La Criée est un équipement culturel de la Ville de Rennes qui reçoit le soutien du ministère de la Culture - Drac Bretagne, de la région Bretagne et du département Ille-et-Vilaine.


Lili, la rozell et le marimba / revue n°1

lieu dit jean-marc huitorel et vincent victor jouffe

Mais sait-on précisément où il se brise, où il se courbe, où il se déconnecte

Marc Jouffe, La Ville es Bret, 1974.

des points de friction, on a parfois la vague impression que ça se coince quelque part, ou que ça éclate, ou que ça cogne. Nous cherchons rarement à en savoir davantage et le plus souvent nous passons d’un endroit à l’autre, d’un espace à l’autre sans songer à mesurer, à prendre en charge, à prendre encore moins de le réinventer (trop de gens bien intentionnés sont là aujourd’hui pour penser notre environnement…), mais de l’interroger, ou, plus simplement encore, de le lire ; car ce que nous appelons quotidienneté n’est pas évidence, Georges Perec,

, 1974.

Jean-Marc Huitorel : En venant, j’écoutais Cynthia Fleury à la radio, reprenant Novalis : « Je ne suis pas du côté de l’absolu mais du côté des choses. Et il n’y a pas d’antinomie entre les choses et l’universel. » Et moi je venais te voir pour parler des choses et pour essayer de dire un peu du lieu où elles sont, où tu te trouves ; du local donc, car le local c’est l’adjectif qui correspond au lieu. Mais aussi essayer de parler d’autre chose, évidemment, que de la couleur locale. Quand je suis arrivé, tout à l’heure, tu m’as montré des photos, pas des photos de toi, mais de ta famille, des deux branches, des Jouffe et des Robert, et des photos de mariage de tes grands-parents, parents, de tes 27 cousins, seulement du côté Jouffe, autant du côté Robert. Tu m’as aussi montré les 11 de la fratrie de ton père. Et, très vite, tu m’as dit : « Quand j’étais petit, je me suis senti comme en assignation : Vincent Victor c’est celui qui se souviendra. Celui qui aura la charge de la conservation des choses mais aussi du souvenir. Je suis celui qui garde. »

À l’entrée – ou à la sortie, cela dépend d’où l’on vient – du bourg de Saint-Méloir-des-Bois, une route vicinale vous mène à La Ville es Bret chez Vincent Victor Jouffe dont la maison, sise en retrait de la fourche qui divise le chemin, semble observer le visiteur qui s’approche. C’est un grand corps de logis dont la façade en granit se partage entre l’habitation et l’espace qui servait jadis aux usages de la ferme. Quant à l’arrière, il se prolonge par un vaste auvent à deux hauteurs de toiture ; introduction à l’intimité, mais conclusion du repli, ouvert à la lumière du nord, comme un atelier. Voilà le lieu où vit l’artiste et dont témoigne une part essentielle de son œuvre.

Images ci-contre et pages 20, 21 et 25 : Vincent Victor Jouffe, Les Auvents, 2012–2019

« lieu » pour que, d’emblée, on se trouve au cœur du vernaculaire ? L’œuvre n’est-elle pas, par essence, vernaculaire ? Mais l’œuvre, à rebours, ne se constitue-t-elle pas dans cette tension contradictoire, dialectique, entre dire le lieu et s’en arracher ?

Vincent Victor Jouffe : C’est une prise de conscience qui est venue après-coup, dans un mouvement d’analyse. Ce que je peux dire concrètement, c’est que les armoires étaient pleines. Et des armoires remplies d’objets mutiques ne sont que des armoires pleines d’objets quand elles ne sont pas accompagnées de parole. Et il faut bien des transmetteurs de parole. La personne qui en premier lieu assumait cette tâche était ma grand-mère, celle qui m’a élevé. Elle habitait dans la même maison que mes parents, dernière enfant d’une famille qui fut traversée par des deuils, des histoires, et des guerres. Parmi ses nombreux talents, elle était excellente couturière, pâtissière, mais aussi jardinière. Est-ce la reconstruction d’un souvenir ? Il semble vernaculaire des plantes. Dans le roman familial il ne faut pas être grand clerc pour savoir qu’on se trouve assigné à une place précise. Il y a des enfants qui reprennent l’activité professionnelle, par exemple, essentielle dans le monde agricole, et… problématique. Et puis il y en a

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Lili, la rozell et le marimba / revue n°1

Katia Kameli a écrit à Seulgi Lee Seulgi Lee a écrit à Katia Kameli

[ill.5]

[ill.7]

Le ven. 11 oct. 2019 à 16 :41, Katia Kameli <katia.kameli@gmail.com> a écrit :

[ill.8]

Seulgi, Pour répondre à ta question au sujet de la photo d’Oulja, d’une certaine manière, j’ai trouvé que ce four était inspirant pour commencer à cuisiner. J’aime beaucoup quand tu décris ton expérience à Ain Bouchrik, c’est très vivant. Je t’imagine dans le Rif essayant de grimper la montagne vers Aïcha. C’est aussi le prénom de ma tante chérie, elle doit avoir à peu près le même âge, elle est aussi toujours souriante et joviale, elle passe sa vie à s’occuper des autres. Quand j’étais petite elle m’apprenait à faire le matlouh, le pain à la semoule, que l’on pétrit longtemps et qu’on fait cuire dans un grand plat d’argile. Lier, créer, soigner, protéger, c’est clairement le rôle des femmes dans la culture maghrébine. Le pain, la terre que l’on pétrit pour ensuite les cuire… maintenant je vois cette image de four que je t’ai envoyée comme une matriochka. As-tu pu réaliser ce que tu voulais avec Aïcha ? En attendant de te lire, je t’envoie une image de céramiques kabyles que j’avais prise il y a quelque temps. Sur la jarre on peut observer les nombreux motifs de losange qui forment des triangles. C’est un motif standard, un idéogramme de la fécondité, il s’appelle maqrouth en arabe comme le gâteau de semoule et de miel avec une amande au centre. Tu en as certainement déjà goûté :) [ill.6]

[ill.5] Céramique berbère. Extrait du livre : Martial Remond, Au cœur du pays kabyle. La Kabylie touristique illustrée des années trente, [1933], Alger, Necib éditions, 2018. [ill.6] Un montage de céramiques kabyles par Katia Kameli, photo de Katia Kameli, 2019.

[ill.9] [ill.7] Max Ernst, Jeu de constructions anthropomorphes, 1935, fragments de sculpture en plâtre. [ill.8] À l’entrée de la maison des Lakhal à Aïn Bouchrik, le 31 octobre 2018. [ill.9] Oughoulmi, région de Foum Zguid, pré-Sahara marocain. Jarres à provisions, terre cuite, fond arrondi, couvercle découpé, 1re moitié du xxe siècle, H. 63 et 58 cm. Collection particulière B.-A., Zurich. « Les deux vases forment un couple. Les anses de “la femme” sont placées à l’horizontale, celles de “l’homme”, au contraire, à la verticale et prolongées vers le haut par deux oreillettes. De plus, la jarre masculine possède un bec. Le décor de ces deux exemplaires, placé sur anneaux circulaires, est identique ; il représente les deux sexes : trapèzes réticulés en alternance avec des espaces vides meublés ondulées au col et de traits parallèles sur le couvercle. » Extrait de l’ouvrage de Bruno Barbatti, Tapis

Le lun. 14 oct. 2019 à 10 :00, Seulgi Lee <seulgi2@gmail.com> a écrit :

Katia ! C’est un assemblage que tu as fait toi-même en plaçant une poterie sur une autre, un objet sens dessus dessous ? Celle qui est au-dessus, c’est un brasero ? Je vois une image de Max Ernst derrière ton assemblage, en voici une autre qui est restée longtemps sur le bureau de mon ordi...

, Courbevoie, ACR Édition, 2006, consulté chez Sara Ouhaddou, une artiste française d’origine marocaine installée depuis peu à Rabat. Par ailleurs, aux Beaux-Arts de Tétouan, les artistes enseignants comme Younes Rahmoun mènent des workshops pour que les étudiants se familiarisent avec les savoir-faire des artisans en même temps que les notions de l’art contemporain venues de l’Occident.

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Lili, la rozell et le marimba / revue n°1

fragments du cadre john cornu et valentin carron

Valentin Carron Archaïque Fade Cercle, 2011, bronze, laque noire, 6 x 10,5 x 8 cm © Valentin Carron Photo : Stefan Altenburger Photography, Zurich Courtesy the artist and Galerie Eva Presenhuber, Zurich / New York

Proposant une réinterprétation de formes vernaculaires et de symboles puisés notamment dans l’héritage culturel de son Valais natal, les œuvres – sculptures, peintures et installations – de Valentin Carron renvoient au caractère construit de l’identité. Jouant avec l’ambiguïté des matériaux et une iconographie du pouvoir et de l’autorité, elles questionnent l’authenticité même des choses. Rencontre avec l’artiste.

John Cornu : « Je n’attache pas une importance

les changements de styles « en s’aidant d’une psychologie inspirée à la fois du simple bon sens et d’une théorie sociale3 ». Sans ambages, cet historien déconstruit à sa guise Freud ou encore Heidegger : c’est assez décapant. Oui, la notion de style me paraît pertinente, et

stades de mon enfance, mais il est d’une certaine utilité pour moi de les rassembler ici en cet instant, parce qu’ils sont le cadre – ou des fragments du cadre – dans lequel tout le reste s’est logé. » Je cite Michel Leiris dans cet incroyable livre qu’est L’Âge d’homme1. « Prose impeccable » en résonance avec les plus belles pages de Georges Bataille, précise et lisible à la fois… Il est clairement question de racines et d’une forme de déterminisme « géolocalisable ». Comment vois-tu la chose dans ton processus de création ? L’idée d’origine culturelle plane sur l’ensemble de ton travail, non ?

au fait de reconsidérer une chose par le biais de son origine. Cela pourrait faire écho à cette question posée par Fabrice Stroun lorsqu’il t’interroge sur l’imagerie alpine, le vieux vin, les murs de pierres 4 … J’ai aussi eu l’occasion de voir certaines Bassins (2017) qui sont directement en prise avec ton environnement de tous les jours. J’aime l’idée selon laquelle notre contexte le plus proche soit une sorte de réservoir de formes à partir duquel l’artiste élabore des scénarios techniques, plastiques et poétiques. Le fait de ressasser des objets

Valentin Carron!: Je ne sais pas si cette chose est palpable, John. J’ai de vagues souvenirs qui se sont fixés dans mon esprit durant mon enfance et mon adolescence dans la commune de Fully située dans le district de Martigny. J’y vis encore et je n’entrevois pas un départ soudain pour finir mes jours à Punta Cana. Je tiens à préciser que ce territoire restreint se trouve au fond d’une vallée glaciaire (en U) et que l’on regarde les montagnes depuis le bas, comme de grosses masses informelles et immobiles. Je me souviens des accents des années 1980, de la génération de mon père qui a tenté de s’extraire des vignobles pour se lancer dans le bâtiment, de l’Opel Senator du président de communes, des odeurs d’essence!; mais aussi des bals populaires que chaque village alentour se proposait d’organiser en général au bénéfice du club de foot et qui se finissaient toujours assez mal, d’une tristesse sourde. J’ai des impressions plutôt sensorielles!: le crépi des murs pour le toucher, les odeurs de fritures en revenant de l’école juste avant midi, les engueulades d’un couple sur du Iron Maiden, et pour le visuel je me souviens remonter un canal-égout en regardant les truites s’accrocher au courant s’aidant parfois des algues, parfois du papier-cul. Mais tout ça n’existe plus, cette destination n’existe plus et ça ne me manque pas. Il me reste des flashs, et peut-être que j’essaie maintenant d’utiliser ces situations, ces vagues sensations et de les insuffler dans mes œuvres. J’aime à penser que cela peut s’appeler du style.

à mon sens d’un atout créatif. Pour dire les choses simplement, l’acuité

pour produire des œuvres ? V.C.!: J’ai envie de te répondre maintenant sur les questions d’authenticité, une notion que j’ai toujours voulu dénoncer parce qu’il me semblait que se revendiquer de celle-ci prouvait par cette revendication elle-même qu’elle n’en possédait pas ou plus. Je n’ai pas appris ça avec Meyer Schapiro ou autres, mais avec le slogan de la pub des frites McCain!: «!C’est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins.!» Il n’y a rien de plus triste pour moi quand des régions entières d’Europe rejouent les folklores et les rôles que l’on attend d’elles, quand les habitants de ces régions se sentent satisfaits et jouissent des rôles qu’on leur a assignés. Bien sûr, je vois et je comprends que ces régions tentent de se maintenir en équilibre entre une authenticité «!traditionnelle!» régionale et une économie touristique de laquelle peuvent découler d’autres économies. L’art malheureusement y a souvent joué un rôle. Ce qui m’intéresse c’est justement la perte de cet équilibre, le glissement, et surtout pas la chute qui serait trop spectaculaire à mon goût. Tiens, je remarque à l’instant que l’on peut appliquer la phrase du dessus à l’art et à son marché. Oui les disputes de couple ou certaines figures de skate peuvent être des déclencheurs si elles

J.C. : Le style… Vaste programme ! Cela me renvoie à cet ouvrage conçu par Meyer Schapiro, Style, Artiste et Société2. Cet opus entreprend l’étude des styles sur un mode historique. Il est question d’expliquer

1. Michel Leiris, L’Âge d’homme, Paris, Gallimard, collection « Folio », 2002, p. 39. 2. Cf. Meyer Schapiro, Style, Artiste et Société, Paris, Gallimard, 1990. 3. Idem., p. 36.

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4. Fabrice Stroun, « Entretien avec Valentin Carron », in Valentin Carron, Zurich, JRP/Ringier, 2006, p. 25

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Éditions du Canoë

2020

3 avril

Dong Baichuan Du parfait retour à la terre

Dong Baichuan

Éditions du Canoë

Introduction et textes liminaires de Christophe Comentale

Genre : essai Introduction et textes liminaires de Christophe Comentale 40 ill couleur Format 12 x 18,5 cm 96 p. 18 € ISBN : 978-2-49 0251-17-9 DONG Baichuan naît en 1970 à Zhanjiang (province du Guangdong), il est diplômé des Beauxarts de Guangzhou, mène une carrière de peintre, d’enseignant dans différentes provinces de Chine ; vice-président de l’Institut de peinture chinoise et à l’institut national de recherches sur les arts et les cultures ethniques, son travail de peintre à l’huile reprend la tradition vivante du courant de peinture du Guangdong. Il prône un style large à la polychromie source de vie et de fertilité qui donne toute son intensité à l’esthétique de ce courant pictural attentif à une Nature en phase avec le rythme des saisons. DONG Baichuan enseigne l’ethnologie et les beaux-arts, disciplines quasiment inséparables des liens ténus qui réunissent le réel du peintre ou celui de l’agriculteur face au monde qui les entoure.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Éditions du Canoë

Depuis l’Antiquité, la terre nourricière chinoise a permis le développement d’un Empire dont le souverain effectue le labour rituel du printemps, moment durant lequel il ouvre le premier sillon source de vie. Des témoignages uniques sur l’importance de l’agriculture se sont succédé depuis des souverains mythiques comme Shennong (« le divin laboureur »), jusqu’aux traités d’agriculture parus au coton » sous la dynastie des Qing, au xviiie siècle, tandis qu’au xxe siècle, le socialisme redonne au paysan toute sa dignité avec le vaste ensemble de personnages en terre cuite grandeur nature qui constituent la fresque de l’Aire des fermages et, plus récemment, avec le travail d’un des représentants de l’école des peintres à l’huile du Guangdong, DONG Baichuan. Cet artiste aime peindre sur le motif le monde de la terre qui est celui de sa vie.

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


Éditions du Canoë

2020

AVRIL

Yang Ermin

Yang Ermin Traité de l’élégance Textes Marie-Christine Natta Christophe Comentale Marie Laureillard Peintures et objets de lettré

Éditions du Canoë

Genre : Essai Format : 12 x 18,5 cm Pages : 96 Prix : 18€ ISBN : 978-2-490251-15-5 Yang Ermin naît à Quyang dans la province du Hebei en 1966, l’année où éclate la Révolution culturelle. Il a 10 ans quand elle s’achève, en 1976, et 35, quand la Chine rejoint, en 2001, l’Organisation mondiale du commerce. Enfant choyé, adolescent pugnace, il entreprend des études artistiques et obtient au Japon un doctorat en esthétique. Depuis trois décennies, il enchaîne des expositions personnelles et collectives en Asie et en Occident. Nourri autant des grands modèles chinois, tels Xu Beihong ou Lin Fengmian que des classiques français comme Monet ou Cézanne, il pose sur le monde sans frontière qu’il parcourt un regard personnel qui alimente son langage graphique.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Le Traité de l’élégance de Yang Ermin s’inscrit dans une longue tradition où les peintres lettrés chinois élaboraient des traités d’esthétique parallèlement à leur pratique de la peinture. Parmi les plus célèbres d’entre eux, il y a le Manuel de peinture du Studio des dix bambous dû à l’initiative de Hu Zhengyan, le Manuel du Jardin du grain de moutarde, commandité par Shen Xinyou et compilé sous la direction de Wang Gai, ou Les propos sur la peinture du moine Citrouille-Amère de Shitao. Aujourd’hui, il s’agit pour Yang Ermin de guider les artistes chinois vers une autre direction que celle de la peinture à l’huile occidentale. Il prône l’utilisation d’une peinture au lavis aux couleurs intenses. Il ne craint pas de revenir au paysage, à la nature morte en les revisitant selon sa nouvelle esthétique. Collectionneur de pierres à encre, il l’est aussi d’œuvres qui lui plaisent. De nombreuses expositions de son œuvre sont organisées régulièrement tant en Chine qu’en Europe et aux Etats-Unis.

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


à paraître en avril 2020

ISBN : 979-10-95902-15-7

expériences pédagogiques 02. workshop triangulaire Extension et rénovation de l’Institut français du Japon à Tokyo —

Ouvrage collectif, sous la direction de Alain Dervieux Avec les contributions de Shinobu Akahori, Jin Kouk Jeong, Ivan Tizianel — Design graphique : Grand ensemble 192 pages en trichromie, nombreuses illustrations Édition trilingue français, japonais, coréen Format : 14 × 19,5 cm Poids : Prix : 15 € ISBN : 979-10-95902-15-7 Co-édition : -zeug + Ensa-PB Collection : Expériences pédagogiques Diffusion/distribution librairie : Paon diffusion / Sérendip — Contact : Sandra Chamaret sandra@zeug.fr / 06 45 16 53 27

Sept équipes internationales (France, Corée, Japon) d’étudiants en architecture étudient la réhabilitation et l’extension du bâtiment de l’Institut français, conçu en 1951 par Junzo Sakakura, collaborateur de Le Corbusier. Ils font face à différents enjeux : évolutions importantes du contexte urbain, activités proposées par l’Institut français, adaptation du bâtiment aux normes anti-sismiques actuelles, conservation de l’esprit moderniste de ce bâtiment et insertion dans le contexte culturel japonais. L’architecture moderne et contemporaine se caractérise par le fait que les matériaux déterminent l’espace. Toute réhabilitation de ces bâtiments se fait dans un contexte d’exigence (norme de sécurité et évaluation environnementale), sans dénaturer ces bâtiments. Le contexte japonais est particulier, puisque l’effacement des marqueurs temporels dans les villes se fait très facilement : l’architecture et l’apparence de la ville suivent l’évolution du pays et des modes de vie, contrairement aux villes européennes où le patrimoine architectural trouve sa place dans la ville contemporaine. ESSAIS (ARTS)

ARCHITECTURE


Ă paraĂŽtre en avril 2020

ISBN : 979-10-95902-15-7

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HATCHOBORI

Le travail sur les coupes a fait l’objet d’une attention particulière, puisque le terrain a une forte dĂŠclivitĂŠ dont la direction se situe dans la diagonale. La rue qui le longe, elle-mĂŞme en pente, permet d’accĂŠder par un escalier depuis le point bas et en vĂŠhicule Ă son point haut.

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GROUPE 2

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complet dessins, perspectives, et une maquette finale au 1 : 200. Les rÊponses spatiales proposÊes par chaque groupe pour organiser le programme dans les bâtiments existants et leurs extensions Êtaient assez surprenantes. Sept groupes ont ÊtÊ constituÊs, en mÊlangeant les membres des trois universitÊs.

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Les maquettes de site au 1 : 500 et au 1 : 200 ont ÊtÊ faites collectivement par l’ensemble des Êtudiants. Chaque groupe a fait un projet

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03

Arnaud Faure Koichi Hashimoto Joo Yeong Lee Maya Nishimoto

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Dans un troisième temps, les ĂŠtudiants ont mis en place les ĂŠlĂŠments du programme, salles de cours, espaces partagĂŠs, salle de confĂŠrence, espace d’exposition, mĂŠdiathèque, restaurant et espaces extĂŠrieurs, en dĂŠveloppant les intentions ĂŠnoncĂŠes dans leur figure spatiale.

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Dans la seconde partie du travail, les Êtudiants ont dÊfini leurs intentions à l’Êchelle du site sous forme de figure spatiale, maquette faite de surfaces planes reprÊsentant des ÊlÊments du projet en trois dimensions.

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I VA N T I Z I A N E L

que possible les Êtudiants des trois universitÊs participant à l’Êchange. Dans un premier temps, les Êtudiants ont ÊtÊ invitÊs à faire des propositions abstraites et sensibles sur des intentions spatiales et la rÊpartition des diffÊrents ÊlÊments du programme, sous la forme de croquis et schÊmas.

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Ă paraĂŽtre en avril 2020

ISBN : 979-10-95902-15-7

ĂŠ TRE VISIBLE

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Quand nous avons analysĂŠ l’Êvolution du site de l’Institut français de Tokyo, nous avons observĂŠ qu’il s’Êtait opĂŠrĂŠ des changements radicaux du contexte en soixante ans. Quand l’Institut Français de Tokyo a ÊtĂŠ construit, il n’y avait aucune barrière visuelle alentour. Ă€ prĂŠsent, ses bâtiments sont complètement entourĂŠs de constructions dont les plus rĂŠcentes sont de plus en plus hautes et les cachent au point de les rendre presque invisibles. Une des premières impressions en visitant le site est qu’il est difficile d’en trouver l’accès. D’autre part, les locaux actuels sont saturĂŠs et doivent ĂŞtre agrandis. Nous avons cherchĂŠ le meilleur dispositif pour concilier la limite des surfaces disponibles et le besoin de nouvelles salles, et nous avons dĂŠcidĂŠ d’ajouter un ĂŠlĂŠment vertical aux bâtiments existants, orientĂŠ vers les douves et vers l’axe principal qui le jouxte. Dans un exercice de pliage, nous avons essayĂŠ diffĂŠrentes solutions pour donner la vue et la lumière naturelle Ă tous les ĂŠlĂŠments du programme. La superposition de petites surfaces du programme permet de rĂŠduire l’emprise au sol et de dĂŠgager des surfaces extĂŠrieures pour amĂŠnager un jardin avec un large espace pour les ĂŠvĂŠnements estivaux et d’importants espaces plantĂŠs. Les ĂŠlĂŠments du programme ont ĂŠtĂŠ dĂŠveloppĂŠs sur l’idĂŠe de la verticalitĂŠ. Les salles de classe et

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D’autre part, les architectes sont tous tenus de considĂŠrer des approches alternatives et des solutions sur le design architectural pour la crĂŠation de l’architecture pour le 21e siècle, qui est basĂŠe sur le dĂŠveloppement durable et la technologie ĂŠcologique. (Programme de dĂŠveloppement durable Ă l’horizon 2030 : SDGs, Forum des Nations Unies / Innovation durable, COP21 Paris). Ensuite, les architectes ont ĂŠtĂŠ tenus de mettre Ă jour les connaissances et la philosophie de l’architecture moderne vers l’architecture durable.

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Le Corbusier avait dĂŠfini l’architecture du 20e siècle par ÂŤ 5 points pour une architecture moderne Âť, avec une approche principalement fonctionnaliste et rationaliste. Pour notre gĂŠnĂŠration, il est question de s’appuyer sur ces concepts modernes, mais aussi de les amĂŠliorer. Junzo Sakakura, ancien disciple de Le Corbusier dans les annĂŠes 1930, avait importĂŠ le concept d’architecture moderne d’Europe et a rĂŠalisĂŠ ce bâtiment historique. Le sujet de cet atelier est de comprendre les conditions particulières de l’Institut, de chercher des solutions alternatives et de proposer des solutions architecturales par groupe d’Êtudiants.

K E I TA A O S H I M A

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prĂŠparer le site Ă devenir un des lieux de rencontres culturelles internationales pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

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La discussion architecturale devrait couvrir plusieurs aspects de la durabilitĂŠ de la sociĂŠtĂŠ en considĂŠrant les matĂŠriaux ĂŠcologiques, la gestion de basse ĂŠnergie, la diversitĂŠ de la sociĂŠtĂŠ. Par exemple, Nicolas LaisnĂŠ qui est un leader de l’architecture française et coopĂŠrant avec Sou Fujimoto sur plusieurs projets en France, a expliquĂŠ les diffĂŠrences ĂŠpoques de l’architecture en tant qu’innovation de matĂŠriaux structurels : ÂŤ Le XVIIe siècle ĂŠtait l’âge de la pierre. Le XVIIIe siècle ĂŠtait le sommet de la brique. Le XIXe siècle ĂŠtait l’ère du fer. Le XXe siècle ĂŠtait le siècle du bĂŠton. Le XXIe siècle sera le moment pour le bois. Âť [LaisnĂŠ Roussel, La SociĂŠtĂŠ


ISBN : 979-10-95902-10-2

expériences pédagogiques 01. workshop La Plata Un centre d’exposition dédié à Carlos Caceres Sobrea, peintre et enseignant — —

Ouvrage collectif, sous la direction de Alain Dervieux et Simon Pallubicki Avec les contributions de Simon Pallubicki, Alberto Sbarra, Joaquín Almeida, Jean-Paul Midant, Alain Dervieux, Horacio Morano, Verónica Cueta Rua, Julio Santana Cette publication inaugure la collection Expériences pédagogiques. — Design graphique : Grand ensemble 104 pages en bichromie bilingue français/espagnol Format : 14 × 19,5 cm Poids : 135 g. Prix : 13 € ISBN : 979-10-95902-10-2 Co-édition : –zeug + École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville (ENSAP-B) Diffusion/distribution librairie : Paon diffusion / Sérendip — Contact : Sandra Chamaret sandra@zeug.fr / 06 45 16 53 27

Comment faire collaborer des étudiants ne parlant pas la même langue, sur un programme commun d’hommage à Carlos Cáceres Sobrea, artiste et enseignant en architecture ? Par la réalisation de maquettes, de dessins, par la découverte d’une œuvre à travers deux expositions, par l’exploration de quatre éléments structurants : une ville, une maison, un homme et un site… Une ville. La Plata (Argentine) est exemplaire d’un modèle d’urbanisme hygiéniste et positiviste du xixe siècle dont le plan directeur, orthogonal et diagonal, fut médaillé d’or à l’exposition universelle de Paris en 1889. Une maison. (1948-1953, La Plata) à l’architecte Le Corbusier, dont il s’agit de la seule réalisation sur le continent latino-américain. Un homme. Carlos Cáceres Sobrea (1923 – 2014), représentant de l’art concret et professeur à UP8-Belleville de 1972 à 1988. Son enseignement des valeurs visuelles d’éléments chromatiques, géométriques, rythmiques ou spatiaux a fortement marqué l’école et constitue une articulation originale entre les arts plastiques et la pensée architecturale. En 2016, deux expositions à La Plata retracent le double apport de Cáceres : la villa du docteur Currutchet accueille ses peintures et la Faculté d’urbanisme et d’architecture présente sa pédagogie. Un site. La pelouse du campus de La Plata, habitée à l’une de ses extrémités par un bâtiment néo-classique, est choisie pour accueillir un centre d’exposition des œuvres de Carlos Cáceres de confrontation, de rupture ou de continuité esthétique… dont se saisiront les 13 équipes pour mener leurs projets. Cet ouvrage retrace l’expérience originale d’un workshop mené à La Plata, par les étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et les étudiants de la Faculté d’urbanisme et d’architecture de La Plata. ESSAIS (ARTS)

ARCHITECTURE



ISBN : 979-10-91189-20-0

art | littérature

Comment hériter d’une expérience de migration et de jumelage ? Les échanges entre la France et le Mexique, aspects historiques et anthropologiques Colloque franco-mexicain organisé par le Conseil départemental de HauteSaône, le 27 septembre 2016.

(Maquette non définitive) ―

Collectif ―

148 pages Format : 18 x 24 cm Poids : Prix : 20 € ―

Genre : Actes de colloque, anthropologie CLIL : 3116 (Anthropologie sociale et culturelle) ―

Mots-clés : Mexique, histoire, échanges, anthropologie, Barcelonnette, Ubaye, Haute-Saône, Champlitte. ―

Collection Documents. ―

www.lacleamolette.fr Contact : Alain Poncet 06 70 31 36 50 lcam@orange.fr ―

Diffusion : Paon diffusion contact@paon.diffusion.com www.paon-diffusion.com ―

Distribution : Serendip livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. 01 40 38 18 14 / Fax 09 594 934 00 gencod dilicom : 3019000119404

À l’occasion des 30 ans du jumelage qui unit la Haute-Saône et le Mexique, ce colloque franco-mexicain est l’occasion d’interroger les relations tissées, hier, aujourd’hui et demain, par-delà les frontières. Le propos se fait d’abord historique pour revenir sur « l’aventure » de ces Haut-Saônois partis fonder une colonie au Mexique au XIXe siècle. Quelles sont les spécificités de cette expérience de migration ? Dans quelles mesures les concepts du socialisme utopique de l’époque ont-ils influencé ou non la fondation de la colonie de Jicaltepec ? Plus de 150 ans après les premiers départs, quelles relations, perceptions et attachements, les Mexicains descendants de Français entretiennent aujourd’hui avec le pays d’origine de leurs ancêtres ? Les expériences des descendants des Barcelonnettes et de Hautsaônois sont alors mises en parallèle pour interroger l’existence d’une communauté française au Mexique, voire une diaspora. La dernière partie du colloque interroge l’avenir à donner collectivement au jumelage, autour de l’enquête « Passerelles », menée conjointement par l’Ethnopôle Réinventer les musées populaires et l’Université de Veracruz. Les intervenants Jean-Christophe DEMARD, Historien et conservateur du musée départemental d’Arts et traditions populaires Albert et Félicie Demard de Champlitte. Yves Krattinger, Président du Département de la Haute-Saône. Jean-François Campario, Professeur de littérature, chercheur en histoire. Romain Joulia, Conservateur du patrimoine, Directeur des Archives départementales de la Haute-Saône. Sophie Monniot, Auteure d’une étude en ethnologie sur les Mexicains descendants de Français. Noëmie Pointeau, Docteure en espagnol, études latino-américaines. Antonio Neme Capitaine, Traducteur et professeur de disciplines linguistiques en France et au Mexique. Hélène Homps, Conservatrice au musée de la Vallée, La Sapinière à Barcelonnette. Aurélie Dumain, Ethnologue, Ethnopôle Réinventer les musées populaires des Musées départementaux de la Haute-Saône. Coordination scientifique Julie Chevaillier et Aurélie Dumain, Musées départementaux de la HauteSaône Albert et Félicie Demard.


Émilie Notéris

LA FICTION RÉPARATRICE _ Genre : Essai _ Titre : La Fiction Réparatrice _ Auteur : Émilie Notéris _ Directeurs de la publication : Magali Daniaux & Cédric Pigot _ Graphisme : Schulz & Leary _ Prix : 18 euros _ Parution avril 2020

_ EAN 13 : 978-2-9562753-4-3 _ Format fermé : 14 x 22,5 cm _ Nombre de Pages 152 pages ?? _ /N&B _ Souple _ Type de reliure : broché _ Tirage : 500

Déjouer le genre de nos imaginaires est l’un des projets des Cultural Studies dans la perspective desquelles s’inscrit La Fiction réparatrice. Il ne s’agit plus seulement de dire que les manières de penser et les représentations diffèrent en fonction des socialisations genrées mais de saisir la façon dont les images, les mythes et les récits agissent sur la texture affective du monde social. Imaginaire et fiction ne constituent pas des univers parallèles, mais sont le réel par lequel se recomposent et se légitiment l’ordre, la norme ou, comme l’invite Émilie Notéris, le désordre. Dans son livre, Emilie Noteris propose une approche queer pour réparer les binarismes qui abîment le monde et les relations que nous entretenons avec lui et les autres – elle regarde du côté de la culture populaire, du cinéma américain et des séries télé pour re-pe/anser l’opposition sexe-genre, examine la philosophie contemporaine pour dépasser l’opposition nature-culture et expérimente dans la forme même de son essai la réarticulation entre théorie et fiction.



Une collection pour : -

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Ramener de la subjectivité & de l’intime dans la critique littéraire Tenter modestement une nouvelle forme d’essai critique qui envisage le roman comme un « manuel de survie en temps de détresse » & exige d’accoster la littérature autant en poète qu’en philosophe-médecin Décloisonner les disciplines : sont invités autour du feu des écrivains de tous horizons (romanciers, philosophes, rappeurs, historiens de l’art, comédiens).

Points forts : -

Un prix modique (8,50€/livre) Un format « livre de paume » permettant d’emporter sa bibliothèque avec soi Une proposition graphique singulière, rigoureuse & d’une grande fluidité, signée Marie-Lou Garcia & Léa Laforest, d’après Bizzarri & Rodriguez.

www.lefeusacreeditions.com


Viennent de sortir : #7 — Pourquoi je lis Septentrion de Louis Calaferte, par Ludovic Villard #8 — Pourquoi je lis La Famille royale de William T. Vollmann, par Frédéric Jaccaud #9 — Pourquoi je lis Les Fantômes du chapelier de Georges Simenon, par Balval Ekel #10 — Pourquoi je lis Le Maître des illusions de Donna Tartt, par Chloé Saffy Toujours disponibles : #1 — Pourquoi je lis Rigodon de L-F. Céline, par Alain Jugnon #2 — Pourquoi je lis Bartleby de Herman Melville, par Frank Smith #3 — Pourquoi je lis Les Amours jaunes de Tristan Corbière, par Frédérick Houdaer #4 — Pourquoi je lis Bruit de fond de Don DeLillo, par Juan Francisco Ferré #5 — Pourquoi je lis Villa Vortex de Maurice Dantec, par Aurélien Lemant #6 — Pourquoi je lis Ada ou l’Ardeur de Vladimir Nabokov, par Pierre Pigot

A venir : Ernesto Sabato par Paméla Ramos, les Mille et une nuits par Arthur-Louis Cingualte, Marguerite Duras pas Dorothée Cuny, Pierre Drieu la Rochelle par Valéry Molet, Kurt Vonnegut, Jr. par Nicolas Tellop, Neil Gaiman par Sabrina Calvo, J.G. Ballard par Sébastien Gayraud, Fanny Deschamps par Sophie Favrolt, Samuel Beckett par Héloïse Thibault…

Les Feux Follets | Le Feu Sacré Editions, Paris direction | Aurélien Lemant lefeusacreeditions@gmail.com police Thermidor | restaurée par Bizzarri & Rodriguez, 2011 design graphique | Marie-Lou Garcia & Léa Laforest, 2020

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UNE QUESTION DE PLACE

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Allons bon ! Par texto, Tintin reporter m’apprend qu’il s’est perdu dans la jungle de la banlieue rochelaise malgré son GPS. S’il a autant le sens de l’orientation, ça va être difficile de lui expliquer combien les lieux sont importants dans Les Fantômes du chapelier. Il doit être nouveau dans la ville, ce garçon. Je ne peux pas m’empêcher de penser à tous ceux qui empruntent indéfiniment les mêmes chemins toute leur vie, évitant aussi les ruelles des quartiers qui ne leur sont pas réservés. Gamine, il m’arrivait de dire : « je vais faire un tour de ville » ; les notables décrits par Simenon font de même et sans jamais parvenir à s’échapper — mais le cherchentils vraiment ? — longent eux aussi les barreaux de leur cage. Ils croient confortable de vivre dans une certaine familiarité avec la ville mais il suffit que quelqu’un de plus riche ou de plus haut placé, parti à Paris ou aux colonies, revienne au café pour que l’insatisfaction pointe son nez et que le désir de s’en aller les tenaille. Dans Les Fantômes, la ville est un grand échiquier où chacun se déplace suivant des règles préétablies : les bistrots des pêcheurs près de la mer et ceux des petits paysans autour du marché ; seuls les paysans riches peuvent entrer aux Colonnes 00 : 25


où ils ne dépassent pas tout de même la banquette centrale, place forte des personnages influents. Les femmes venues au marché en repartent aussitôt leurs marchandises vendues, la seule à pouvoir se glisser dans le Q.G. des notables est celle qu’ils se partagent tous, Mlle Berthe, c’est aussi sa manière à elle de se montrer scandaleuse et provocante, « de dépasser les bornes ». Au café, « les quarante à cinquante ans » ne se mêlent pas aux sexagénaires désignés comme l’ « oasis que tout le monde respectait ». Kachoudas reste seul à une table, « jamais invité à jouer et il est probable qu’il n’en avait pas l’ambition ».

Labbé et ses congénères se remplacent constamment pendant les après-midi où ils jouent aux cartes confirmant leur aspect interchangeable. La nouvelle artère marchande, rue du Palais, séduit les jeunes : la fille de Kachoudas y travaille dans le tout nouveau Prisunic. Dans la même rue les suivent les amateurs de la jeunesse : la sœur de l’assureur, profitant de son veuvage pour jouer les cougars, personnage le plus vivant du roman, elle donnera du fil à retordre au moment de son assassinat à Labbé. D’une certaine façon, rien n’a changé dans la province française, on a toujours le goût des hiérarchies et des chapelles. On est aussi sensible aux honneurs jusqu’au ridicule : sur l’avis du maire prévenant la population de ne pas sortit le lundi 00 : 26

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soir où doit se perpétrer un nouveau meurtre, il est précisé que le premier magistrat de la ville est officier de la Légion d’honneur. Deux jolies élégantes, assises sur les banquettes au milieu du Café de la Paix, discutent com et évènementiel, avec les mêmes gestes délicats, la même façon de parler, bouche exagérément ouverte suivant la mode du moment. Des employées de la mairie ? Non loin d’elles un architecte griffonne pour l’un de ses clients et/ou amis une extension de maison. Ceux-ci vont aussi par deux, officiant ou spectateur mais pourvus du même bracelet brésilien en coton tressé. Dans les boutiques de Kachoudas et de son voisin, les clients sont à ce point identiques qu’il leur arrive un jour de marché de recevoir une mère et son fils du même village. Le soir, la femme du tailleur allume le feu quand Louise, la bonne de Labbé, fait de même, leurs habitations sont semblables, situées dans une rue si étroite qu’on croirait qu’ils vivent tous dans une même maison. On entend leurs pas s’accorder et de temps à autre, les mêmes timbres de boutique qui sonnent. En définitive leurs rares différences concernent leur capacité à dominer autrui et leur goût — ou pas — des masques. Ainsi, Labbé cache la mort de sa femme derrière des rideaux de guipure quand Kachoudas n’a rien pour obstruer ses fenêtres. Le chapelier règne sur 00 : 27



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7. De retour dans la vallée des larmes. L’estomac creux jusqu’à l’hallucination et le livre qui s’échappe toujours. De nouveau la rue. Frapper aux portes. Croiser de vieilles connaissances et leur quémander un peu de fric. Un lit pour la nuit. Une assiette pleine de n’importe quoi. On reçoit quelques minutes mais on met vite à la porte. Les anciens collègues au regard lâche et leurs bonnes femmes grimaçantes à l’idée d’accueillir ce bon à rien. Leurs intérieurs bourgeois, tout confort, pièces décorées avec mauvais goût, gadgets inutiles à pro!sion. Le temps file et pas une ligne. Bars où l’on danse. Où l’on se colle à des corps de femmes. Présentes en ces lieux pour les mêmes raisons. Se serrer dans les coins contre des pénis durs. Femmes dévorées par leur désir. Femmes que l’on ramène dans de mauvais hôtels ou chez elles dans le meilleur des cas. Chambres tristes. Font de petits métiers. Vivotent. Septentrion devra parler de cela. De ces hommes et de ces femmes qui dansent dans des vêtements bon marché à la recherche d’un petit morceau de quelque chose. De ces hommes et de ces femmes dont personne ne parle, les littérateurs professionnels étant trop occupés à narrer leurs déconvenues existentielles dans des revues spécialisées ou sur des plateaux de télévision. Mais pour l’heure, l’Auteur crève doucement. « Au dehors, c’est peut-être le temps

de la Saint-Barthélemy ou de la Renaissance glorieuse. » Et puis le coup de chance. Une vieille connaissance que le hasard met sur la route. Accepte de l’accueillir. Une femme et une fille. Appartement très convenable. Une pièce au fond du couloir qui lui servira de chambre. De la bonne nourriture. Des livres. Un bureau qu’il peut utiliser librement. Et au-dessus de son lit, une reproduction de la Crucifixion de Dalí dans laquelle il se perd pendant de longs moments. L’Auteur songe au chemin parcouru. Aux romanciers qu’il lisait sur les chiottes de l’usine et à tous ces artistes que l’on a moqués, méprisés, découragés. Et qui portaient en eux une œuvre-révélation, un monde à part et qui !t souvent enterré par le grand nombre. Le grand nombre apeuré de ce qui pourrait advenir si leurs habitudes et leurs modes de vie s’écroulaient un beau jour. Lui porte aussi le sien, de monde. Les années sont évidemment passées mais ce sentiment de devoir écrire et créer est demeuré intact. Là, dans ce bout de couloir. Il se remémore les mises à l’épreuve qui sont les degrés de l’escalier initiatique vers sa propre co-naissance. Et quelque chose comme un état de sérénité s’empare de lui. Une mer intérieure calme et transparente. Septentrion est écrit mais l’Auteur ne l’apprendra que plus tard.

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Ite missa est.




DE MA QUINZIÈME

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À MA SEIZIÈME ANNÉE , j’ai lu deux textes que je relis tous les ans. Par goût, par fidélité, par plaisir. Par amour inconditionnel. Un seul est l’objet de ce livre. Pour l’autre, il s’agit de Daddy’s girl de Janet Inglis, publié en France en 1996. Ceux qui auront la curiosité de regarder de quoi il s’agit en apprendront plus sur qui je suis et où s’enracinent mes obsessions littéraires. Étrangement je ne dirais pas que Le Maître des illusions a produit le même effet. C’est un livre qui est un pur objet de fascination. Je ne jalouse pas Donna Tartt, mais il y a de l’envie dans mon admiration. Son opiniâtreté dans l’écriture, sa patience devant sa feuille avec une oeuvre de cette ampleur, la construction précise, sûre, lente et inexorable, la magie de cette écriture qui aspire le lecteur sans le perdre et qui ne sacrifie rien au simplisme, au cliché, aux facilités de style ou de structure. Le Maître des illusions me fascine par une sorte de perfection tranquille, formelle et fondamentale. J’ai retrouvé il y a peu sur YouTube une interview de Donna Tartt à l’époque de la sortie du livre. Elle ressemble à une héroïne lynchienne, une physionomie de brune de velours, entre Isabella Rossellini et Sherilyn Fenn, le bleu du regard perçant, très vif, très mobile. Elle y arbore déjà son allure composée de blazer noir sur chemise blanche, très ajustée, comme Thierry Mugler habillait ses

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modèles dans les années 1980. Elle est incapable de répondre au présentateur quand il lui demande comment elle a réussi à écrire ce chef-d’oeuvre, quel est son secret, s’il y a des process d’écriture, etc. Toutes ces questions que chaque auteur se voit systématiquement poser quand il réussit son coup ou qu’il jouit d’une carrière déjà bien engagée. Elle sourit, elle n’est ni gênée ni embarrassée, mais derrière son rire, on sent qu’elle ne peut livrer que des choses très factuelles sur l’acte de création et d’écriture. Elle évoque Bennington College — elle y a rencontré Bret Easton Ellis, ce lieu "t le point de départ de leur amitié — et le creative writing, la manière dont on peut apprendre à travailler une structure, entretenir la mécanique, peaufiner un scénario. Mais elle ne peut répondre quant à une éventuelle recette magique pour réussir un best-seller — ou dans son cas un long-seller, ce qui est encore plus admirable et vertigineux. Les US raffolent des ateliers de creative writing : les agents littéraires y font leur marché, et vendent des premiers romans parfois à des milliers de dollars, épuisent le potentiel talent d’auteurs qui n’ont pas le temps de mûrir et finissent ensevelis sous le poids de la peur de devoir être à la hauteur de l’argent dépensé, et des attentes colossales que génère un investissement financier et médiatique. Ces ateliers produisent souvent des tics, des poncifs,

une complaisance dans des personnages prétendument atypiques… au point de tous se ressembler. À l’égal du cinéma indépendant américain qui nous vend un atypisme confortable et une galerie de freaks ou de weirdos ; tous si gentils derrière leur façade bizarre, mais qui bon an mal an finissent par rentrer dans les schémas traditionnels — couple monogame hétéro, bébé, boulot bien comme il faut. Ce qui me passionne dans Le Maître des illusions, ce sont ces personnages à la surface archétypale, cachant une nature multidimensionnelle. Ils sont retors, bourrés de doutes, d’une somme de petites lâchetés et d’attachements, de questions sans cesse renouvelées. Bien que tout soit écrit, imprimé depuis plus de trente ans, bien que je connaisse ce livre avec une mémoire qui me stupéfie toujours, et en dépit des lectures multiples, aujourd’hui encore Richard, Henry, Camilla, Charles, Francis et Bunny révèlent à chaque rencontre de nouveaux plis et recoins inexplorés. Est-ce un livre qui a la capacité de grandir avec le lecteur, un livre si dense et substantiel, à l’architecture si complexe et réfléchie qu’il peut encore soulever des questionnements quand on s’imagine les avoir tous épuisés ? Chaque redécouverte du Maître des illusions est un nouvel apprentissage. Sur la nature humaine, sur les dynamiques de groupe, sur le désir absolu

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de se sentir vivre, intensément. Sur la composition d’un texte sans se soucier d’efficacité, en privilégiant la lenteur, la patience, s’autorisant des pauses et des retours en arrière, opérant des digressions qui, sous l’apparence d’une diversion, ramènent à une vérité, à un point de l’histoire qui éclate sans déflagration. Comme une vague en vient à lécher les pieds de celui qui pensait être assez loin du rivage et se fait surprendre par la marée montante. Je suis de cette école de la lenteur et de la patience, qui croit plus que tout à la supériorité du tank. Voilà peut-être le point de départ de mon amour et mon envoûtement pour le livre de Donna Tartt. Il ne correspond à aucune recette, aucune attente. Il est intemporel.

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Pourquoi je lis

Le Maître des illusions

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1. Au bout d’un millier de pages, lorsque Henry Tyler remonte la Colombus Avenue, il n’ose pas entrer dans la librairie City Lights parce qu’il pue. Au terme de la Famille royale, le lecteur exténué se trouve — et je parle de ma propre expérience répétée par trois fois — dans un état similaire, devenu solidaire d’un calvaire dégradant — au sens physique et moral — après avoir lu, relu, enfin surpassé l’imposante narration de cette somme contemporaine. Combien de fois a-t-il fallu trouver un élan volontaire pour commencer, recommencer, traverser les centaines de fragments composant ce roman alambiqué et foisonnant qui se perd en circonvolutions parasites et explore les limites incertaines de la noirceur et de la décadence ? On ne force personne à lire. Il faut assumer de faire ainsi résonner une telle œuvre dans le silence de son crâne. Cette lecture nous réduit en charpie. On y revient en hésitant, car il faudra encore une fois pénétrer ce haut lieu pour s’y faire broyer, massacrer, décharner, se découvrir nu et libre, tout comme Hank, c’est-à-dire le cerveau vidé par cette recherche extrême dans les plus sombres recoins de l’obscurité, y trouver l’abandon, l’effacement — mais la Famille royale se passe volontiers de commentaires. Il n’y a pas d’obscurité chez Vollmann, mais un manque de clarté que l’auteur 9


assume avec une méchante ironie. Sa démesure épuise toute tentative raisonnable d’explication. La Famille royale ne raconte pas une bonne histoire — ainsi que l’entend le sens commun — ; elle ne raconte même pas une ou plusieurs histoires. Elle propose quelque chose relevant de la masse écrite, un récit que l’on identifie plus ou moins au genre romanesque, qui s’écarte de toute volonté de clarté aussitôt que le texte débute, brouillant les pistes à mesure que celles-ci se divulguent. Sur la base de quelques éléments narratifs et référentiels, on espère naïvement circonscrire l’exaltation du roman, faire preuve de pragmatisme en repérant ce qui s’apparente aux prémices d’un roman noir. L’une des premières impostures qui ne trompe personne. Cette lecture s’annonce comme une épreuve à surmonter. L’auteur a-t-il seulement songé qu’un lecteur viendrait à bout de ce calvaire ? Faut-il se demander si l’ouvrage supporte encore la nomenclature de texte romanesque sur la base des affabulations, artifices, conspirations, machinations, manigances, roueries, synopsis, et trames abscons qui couturent son corps éparse ? Qu’importe, la Famille royale ne se fonde sur aucune intrigue, elle intrigue sur l’humain par son fait littéraire.

2. Je ne révèle rien de pertinent en affirmant que ce roman se distingue en premier lieu par son gabarit. On le juge au poids tout d’abord, on le feuillette, on observe les excès qu’il affiche en toute franchise avant même la lecture. Ces excès se vérifient dans la structure textuelle1 :

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XXXII LIVRES ET 548 FRAGMENTS,

la Famille royale expose un foisonnement dans sa mégastructure qui se diffuse insidieusement dans sa microstructure. L’amoncellement des récits et des modes narratifs implique un désordre que le lecteur peine à gérer. Les différents récits, les fragments, la gestion du temps et des lieux, tout comme les descriptions ou l’élaboration des personnages, le style scriptural lui-même, chaque élément composant de près ou de loin la Famille royale tend à être qualifié de répétitif, d’imprécis, d’anecdotique, voire de pernicieux. C’est ainsi qu’on se perd dans un paysage de mots, redoutant la densité d’un agrégat précaire. Il est rare de se confronter à un ensemble cohérent 1

Je me réfère à la traduction française de Claro dans l’édition de poche publiée par Babel en avril 2006, dont la structure originale américaine est tronquée de 4 livres, respectivement — X. An essay on bail, XXVII. Geary street, XXIX. Space invaders, XXXIII. Kitty’s soliloquy. Le roman passe ainsi en français de 36 à 32 livres, de 593 à 548 fragments.


POURQUOI JE LIS ‘RIGODON’ DE L.F. CÉLINE par ALAIN JUGNON RÉFÉRENCE | LFS005 SORTIE | DÉCEMBRE 2015 PRIX DE VENTE | 7,5 EUROS GENRE | ESSAI POÉTIQUE

Autant lire Céline dans le texte est chose aisée, autant lire Rigodon est impossible si l’on n’est pas en train de devenir célinien soi-­même. Or devenir célinien ne se peut que si l’on lit Céline dans l’ordre de l’écriture et de la vie des hommes de 1914 à 1945, d’une guerre l’autre. Lire Céline revient à pouvoir une littérature qui sache être nietzschéenne en 1914 (les guerres du 20ème siècle), heideggérienne en 1945 (la mort de Dieu) et proustienne en 1960 (le temps retrouvé à la fin de la modernité). C’est ici et maintenant : Nietzsche, Heidegger et Proust sont dans le même train que Céline et Lucette, en direction du Nord, la terre froide du poème. Alain Jugnon est un écrivain qui philosophe et enseigne. Auteur de nombreuses monographies poétiques et énervées, il dirige les Cahiers Artaud aux Editions Les Cahiers. Il se voit comme un nietzschéen de gauche critique.


POURQUOI JE LIS ‘BARTLEBY’ DE HERMAN MELVILLE par FRANK SMITH RÉFÉRENCE | LFS006 SORTIE | DÉCEMBRE 2015 PRIX DE VENTE | 7,5 EUROS GENRE | ESSAI POÉTIQUE

Il aura fallu un essai écrit comme un poème – donc une machine à penser – pour que le lecteur du Bartleby de Melville devienne en personne le créateur d’une immanence, une vie : ce sont les fonctions B que met en marche Frank Smith dans ce livre. Il y a dans ce dispositif poétique et politique les affects, les percepts et les concepts qu’il faut préférer (une action) ne pas (une morale). Cette lecture de Bartleby sera le kit mains libres de nos agencements futurs, un vade mecum pour les multitudes. En agent de liaisons, Frank Smith pratique le traitement de textes. Ecrivain, il est également l’auteur de ciné-­poésies et éditeur, co-­directeur de la collection ZagZig qu’il a fondée aux éditions Dis Voir.


POURQUOI JE LIS ‘LES AMOURS JAUNES’ DE TRISTAN CORBIÈRE par FRÉDÉRICK HOUDAER RÉFÉRENCE | LFS006 SORTIE | DÉCEMBRE 2015 PRIX DE VENTE | 7,5 EUROS GENRE | ESSAI POÉTIQUE

«Trente ans après sa découverte, Corbière reste un événement inouï dans mon parcours de lecteur. Seules mes découvertes (plus tardives) de Richard Brautigan et de Réjean Ducharme peuvent lui être comparées. Qu’ai-­je trouvé dans ce recueil ? Une planche de salut, pour commencer. On pourrait faire tout un poème des anathèmes jetés sur ce livre, dresser un inventaire foutraque : coq-­à-­l’âne à gogo, hiatus, élisions, dédain des règles, syllabes mal comptées, suppression de pronom, un peu-­beaucoup d’épate-­bourgeois… Cela m’a secoué, à l’adolescence. Au beau milieu de ces années « Betty Blue », je découvrais ce que je voulais devenir : Tristan Corbière gérant de vidéoclub. Pas de quoi redonner le sourire à la conseillère d’éducation. » Frédérick Houdaer est romancier (par plaisir), poète (pour l’argent) et directeur de la collection ‘poésie’ du Pédalo Ivre. Il est aussi le créateur du Cabaret Poétique qu’il anime depuis 2010 dans un éminent club de jazz lyonnais. Il signe ici son premier essai : une déambulation littéraire drôle et désinvolte qui replace la vie et l’unique livre de Tristan Corbière dans sa dimension initiatique et inspiratrice.


POURQUOI JE LIS ‘BRUIT DE FOND’ DE DON DELILLO par JUAN FRANCISCO FERRÉ RÉFÉRENCE | LFS008 SORTIE | NOVEMBRE 2016 PRIX DE VENTE | 7,5 EUROS GENRE | ESSAI POÉTIQUE

Que devient le réel quand on le bombarde quotidiennement d’injonctions à la consommation, quand le spectacle de masse des fictions corporatives publicitaires plonge ses citoyens dans un état permanent de narcolepsie sensorielle ?Dans un monde où la vie ordinaire n’est plus très loin de ressembler à une sitcom, ou à « une annonce publicitaire dont on aurait enlevé toute trace du produit annoncé » (Agamben), que peut encore le roman ? Juan Francisco Ferré est un romancier espagnol renommé pour son approche Pop, baroque et transmédia de la littérature — visant à spectaculariser le langage pour mieux décrire notre « réalité médiatisée ». Il remporte en 2015 le prestigieux prix Herralde pour son roman Karnaval, une farce polyphonique et grotesque autour de la médiatisation de l’affaire DSK. Son œuvre romanesque est publiée en Espagne chez Anagrama, et en France aux éditions Passage du Nord-­Ouest. Il est également l’auteur de nombreux essais sur la littérature et le cinéma — qui attendent toujours d’être traduits. Le livre américain des morts (vivants) est son premier essai publié en France.


POURQUOI JE LIS ‘VILLA VORTEX’ DE MAURICE G. DANTEC par AURELIEN LEMANT RÉFÉRENCE | LFS009 SORTIE | OCTOBRE 2016 PRIX DE VENTE | 7,5 EUROS GENRE | ESSAI POÉTIQUE

Roman policier de la Fin des Temps — manuel de dissection du XXe siècle — traité théologique et poétique grimé en polar — journal introspectif d’une mutation — anticipation sociale — mise en récit d’une conversion religieuse — Villa Vortex, quatrième roman de Maurice G. Dantec est tout cela, et tellement plus. Un livre qui se déplie, décrypte, cherche & détruit, hallucine & prophétise, pulvérise les portes de la perception, repousse la limite des représentations. Un livre qui fait lire. Un livre qui contient tous les livres. Un Livre des Morts à destination des derniers Vivants. De son voyage de l’autre côté de la vie, de l’Homme et de la littérature, Aurélien Lemant a rapporté ces 24 notes incisives et agiles qui célèbrent l’oblitération de soi et la contamination de la connaissance dans une grande messe sanglante. Aurélien Lemant est acteur, dramaturge et poète. Lecteur public depuis 1999, il livre à haute voix des extraits de romans, biographies, correspondances, essais, scènes de films, textes sacrés, comédies, tragédies, poésies, en prison, sur des bateaux, dans des théâtres et des châteaux, terrains vagues et autres jardins. Il est l’auteur de Traum, Philip K. Dick, le martyr onirique (Le Feu Sacré, 2012).


POURQUOI JE LIS ‘ADA OU L’ARDEUR’ DE VLADIMIR NABOKOV par PIERRE PIGOT RÉFÉRENCE | LFS010 SORTIE | OCTOBRE 2016 PRIX DE VENTE | 7,5 EUROS GENRE | ESSAI POÉTIQUE

Un lecteur a autrefois follement aimé Ada. Puis le temps a passé, une page s’est tournée. Ada est retournée à son continent romanesque, et le lecteur est devenu écrivain. Un jour, il est invité à se souvenir de ses premières amours littéraires. Alors qu’il passe en revue les textes qui l’ont hanté, il se rend compte qu’Ada ne l’a jamais véritablement quitté et s’impose à nouveau à lui avec un sourire mystérieux. Il prend alors la décision de lui adresser plusieurs lettres — quatre missives dans lesquelles il sera question d’émerveillement, d’apprentissage de l’écriture, de fascination mystique et de littérature absolue. Pierre Pigot est écrivain et historien de l’art. Il est l’un des fondateurs de la revue littéraire en ligne Fric-­Frac Club, écrit pour la revue Sédition, et tient également un blog intitulé L’Adoxographe. Il est l’auteur de trois ouvrages publiés aux PUF L’Assassinat de Mickey Mouse (2011), Apocalypse Manga (2013) et Le Chant du Kraken (2015).


L’OBSCUR PHILIPPE TESTA Un monde en ébullition et la région lémanique, tous deux situés dans un avenir pas très lointain : voici le cadre spatio-­temporel que s’est fixé Philippe Testa pour l’écriture de L’Obscur.

9 782940 522873

Dans ce récit, l’histoire locale et l’histoire globale s’entrelacent dans le regard impuissant du narrateur, manifestement atteint d’un trouble du spectre autistique. Sur fond de rumeurs d’insurrections, de relations sociales qui se délitent, d’une critique marxiste quasiment oubliée, et de pannes d’électricité de plus en fréquentes, Philippe Testa met en scène un récit post-­apocalyptique et littéraire sur la fin des Etat-­Nations (post) modernes. Avec la disparition de l’électricité, et par extension de l’idéologie du Progrès, la sauvagerie du monde d’avant préfigure la sauvagerie du monde d’après. Sur l’auteur : Né en 1966 à Sion (Suisse), Philippe Testa fait des études de Lettres à l’Université de Lausanne (Français, Histoire et Géographie). Après avoir touché à différentes expériences professionnelles, il est depuis une vingtaine d’années enseignant dans un établissement secondaire lausannois. La musique a toujours eu une place importante dans sa vie (piano classique durant son enfance, puis punk-­rock dès l’adolescence). Il arrête d’en faire depuis plus de cinq ans mais garde de la culture punk qui a baigné son adolescence un regard très critique sur la société en général et les humains en particulier. Chez Hélice Hélas, il a publiée Mâle occidental en 2017.

Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-­1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com www.helicehelas.org > litterature@helicehelas.com

— Collection : Cavorite et Calabi-yau Genre : science-­fiction littéraire, effondrement Sujets abordés : fin du monde, présence de la mort (Ramuz) — Format 13.5x19 cm, 208 pages ISBN 978-­2-­940522-­87-­3 CHF 22/EUR 18 Parution avril 2020



LA TERRE TREMBLANTE Marie-Jeanne Urech 2e édition (poche)

9 782940 522811

Dans La Terre tremblante, le lecteur verra que ce qui se cache derrière une montagne, c’est une autre montagne, et ainsi de suite. Son père tout frais enterré, Bartholomé de Ménibus fuit l’archétype du village dans la vallée — sa laiterie, son abattoir et son café — pour aller voir à quoi ressemble l’autre versant de la montagne. Dans le pays d’à-côté, les routes asphaltées crachent des engins et, sur un banc, les vieux se languissent et attendent leurs enfants qui les ont abandonnés pour partir en vacances. Les vaches portent des hublots pour qu’on jauge : « C’est une vitrine sur le produit » explique le paysan. Bartholomé décide de poursuivre et d’enjamber la montagne suivante. La Terre tremblante est un ouvrage troublant. Paradoxes et autres perles d’inventivité ouvrent la voie à une sagesse plus profonde : si les montagnes se ressemblent et mènent apparemment à d’autres montagnes, chaque ville rencontrée par Bartholomé est unique, aux prises aux rapports de production effrénés ou à la gestion des déchets ou à des impuretés à cacher ou enterrer. La Terre tremblante pourrait passer pour une fable écologique. Ce serait s’arrêter à la première couche de cette œuvre riche et exponentielle. Au milieu de son écorce revient inlassablement la question du peuplement du monde par les humains, puis, comment ils le quittent. Derrière le style énigmatique et proprement urechien, on découvre une tendresse ingénue et un humanisme poétique. Sur l’auteur : Née un 4 juin 1976 entre 5h42 et 21h21, à Lausanne, Marie-­Jeanne Urech profite de cette longue journée ensoleillée pour écrire romans et nouvelles dont Les Valets de nuit, prix Rambert 2013 et Des accessoires pour le Paradis, prix Bibliomedia 2010. Traduites en allemand, italien et roumain, ses histoires se lisent aussi la nuit, grâce à une autre source lumineuse, la fée électricité.

Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com bd@helicehelas.com www.helicehelas.org

— Collection : Mycélium et mi-raisin Genre : roman, conte absurde Sujets abordés : écologie et production, anthropologie et croissance — Format 11.5x16.5, 152 pages ISBN 978-2-940522-81-1 CHF 16/EUR 12 Parution janvier 2020


LA SOLITUDE D’UNE GOUTTE DE PLUIE ROMAN

Communiqué de presse

Fabien Müller PRÉSENTATION Benoît Duprès est du genre chanceux : un bon boulot (Directeur Marketing, c’est plutôt hon-

Parution Suisse et France 4 avril 2020 BIOGRAPHIE Pages : 200

Contact presse

La vitre Clémentine

LIENS

10, rue Tesson


LES RAVINES DE SANG ROMAN NOIR

Communiqué de presse

Olivia Gerig

PRÉSENTATION L’existence d’une secte apocalyptique et très organisée, la Confrérie du Savoir Universel, a été révélée au grand jour grâce à la collaboration de la police judiciaire d’Annecy, un lieutenant parisien et un gendarme genevois. Les têtes tombent, l’organisation est démantelée mais le gourou qui la menait, l’énigmatique Mage noir reste introuvable et compte bien poursuivre ses sombres projets. Aurore Pellet, lieutenant de police à Annecy, dévouée corps et âme à l’enquête, se repose à Genève alors que le commissaire Rouiller reprend du service à Annecy. Il a été rappelé à la tête de la police judiciaire ad Interim, car Guy Larqué, son remplaçant, s’est fait muter peu de temps seulement après avoir été nommé et avoir semé le désordre au commissariat. Jules Simon, lieutenant de police parisien, est contraint de fuir la France pour se cacher de la secte, il choisit de se réfugier sur l’île de la Réunion. Son idée n’est peut-être pas la meilleure… Si tout semble rentrer dans l’ordre, les criminels eux ne se reposent jamais…

Parution Suisse et France 4 avril 2020 Format : 13 x 21 cm Pages : 400 Reliure : broché Genre : roman Collection : Littératures Prix : 23 € / 29.90 CHF

Contact presse Éditions L’Âge d’Homme + 41 (0)21 312 00 23

Z.I.3 Corminboeuf Route André Piller 39 1720 Corminboeuf

En pleine campagne, au pied du Salève en Haute-Savoie, dans un décor de carte postale, une ferme a été le théâtre d’un crime terrible. Un couple d’agriculteurs sans histoires et tous leurs animaux sont découverts morts. Un véritable massacre. monstre peut commettre de telles atrocités ? Pendant ce temps, sur l’île de la Réunion, au cœur de l’océan Indien, un tueur en série dépose des corps mutilés sur les plages en suivant un étrange rituel…Il se fait appeler le « Olivia Gerig explore dans Ravines de Sang de nouvelles facettes du mal et un événement récent et dramatique de l’histoire réunionnaise. Le passé imprègne toujours le présent. S’il L’enquête mènera les lecteurs en voyage sur ce joyau de l’océan Indien qu’est l’île de la Réunion pour découvrir ses légendes et ses mythes, son histoire, sa culture. Ravines de Sang est l’histoire d’une terrible vengeance née d’un passé douloureux, de la volonté et de la cruauté implacable d’un homme et la quête d’enquêteurs toujours à la recherche de réponses et d’un sens à donner à leur existence.

BIOGRAPHIE www.olf.ch

93200 Saint-Denis

10, rue Tesson

www.serendip-livres.fr Tél. : +33 (0)1.40.38.18.14

Olivia Gerig est née en 1978 à Genève. Les enquêtes d’Aurore Pellet L’ogre du Salève (édiLe mage noir ont remporté un grand succès en Suisse romande. Diplômée de l’Institut des hautes études internationales et du développement en 2002, elle a poursuivi sa carrière professionnelle dans les domaines de la communication et journalisme. Travaillant au sein d’une organisation humanitaire, elle a souhaité consacrer son deuxième roman, Impasse khmère (éditions Encre Fraîche, mars 2016), au Cambodge et aux Cambodgiens ainsi qu’à leur histoire et leurs traditions, touchée par son expérience lors de missions sur le terrain. Avec Le Mage Noir et Les ravines de sang son quatrième roman, Olivia Gerig revient à sa passion première, les polars et les romans noirs. Grande lectrice du genre dès son enfance, elle s’adonne très tôt à l’écriture et adore mener l’enquête avec les personnages des ouvrages qu’elle lit. Pour pouvoir retranscrire au mieux le déroulement de ce type de procédures et appréhender les aspects psychologiques entourant un crime, elle suit pendant deux ans des cours de criminologie. La musique tient également une place très importante dans ses écrits et dans sa vie.

gencod dilicom : 3019000119404

LIENS http://www.oliviagerig.com/category/actualitesagenda/ https://www.rts.ch/info/culture/livres/10070192--le-mage-noir-un-thriller-esoteriqueet-tres-documente.html https://www.boleromagazin.ch/rencontre-avec-olivia-gerig-auteure-a-lencre-noire/


PETER-UND-SO-WEITER RÉCIT

Communiqué de presse

Alexandre Lecoultre

Peter-und-so-weiter paraîtra aux éditions l’Âge d’Homme en février 2020. Ce travail littéraire a reçu une « aide à la création » de la part du canton de Berne ainsi que de la ville de Berne en 2019. En duo avec l’accordéoniste Julien Paillard, un projet pour la scène autour de ce texte verra également le jour en même temps que la publication. PRÉSENTATION Peter est un homme sans âge qui habite le dorf de Z. Il vit de petits boulots, il se promène et s’endort à gauche à droite, notamment dans le terrain vague en bas de chez lui où il aime traîner. Dans sa bouche les langues sont emmêlées et on dit même qu’elles ont fini par faire des nœuds.

Parution Suisse : février 2020 Parution France : mars 2020 Format : 13 X 21 cm Pages : 160 Reliure : broché Genre : roman Collection : Littératures Prix : 21 € / 27.30 CHF ISBN 978-2-8251-4809-9

Contact presse Suisse : Éditions L’Âge d’Homme + 41 21 312 00 23 presse@agedhomme.com

Diffusion et distribution Suisse : Heidiffusion S.A. / OLF S.A Z.I.3 Corminboeuf Route André Piller 39 1720 Corminboeuf +41 (0)79 637 49 35 a.poinssot@olf.ch www.olf.ch Diffusion et Distribution France : Paon diffusion 85 rue Gabriel Peri 93200 SAINT-DENIS paon.diffusion@gmail.com www.paon-diffusion.com Serendip distribution 10, rue Tesson 75010 Paris contact@serendip-livres.fr www.serendip-livres.fr Tél. : 01.40.38.18.14 / Fax : 09.594.934.00 gencod dilicom : 3019000119404

Un jour au Café du Nord, son ami Bernhard lui demande quand il commencera la vraie vie. Bouleversé par cette question, Peter va alors commencer une quête longue et intense pour la chercher. Tantôt guidé par Micha, une voyante trouvée dans les petites annonces, tantôt par son instinct, il parcourt le dorf de long en large, s’essayant, demandant à ses amis le Schriftsteller, Gigi von der Gemeinde et d’autres encore. Mais vat-il trouver la vraie vie ? Et comment ? Le récit suit la quête de Peter dans des zones de l’entre-deux, des lieux abandonnés, de l’herbe aux bords des ruelles, des bancs publics. Chaque rencontre est l’occasion d’écouter d’autres personnages dont les voix s’ajoutent à la sienne dans ce rythme d’en-allée quotidienne où, sous chaque pas, se joue le sens de l’existence, un sens qui s’échappe. Composé à voix haute, en marchant, le texte est porté par une langue précise, orale, rythmique et le strict minimum de la respiration : points, virgules, espaces. Le récit principal est entrecoupé par des poèmes. Ceux-ci viennent d’une autre voix qui fait écho au reste sans s’y confondre. Cette voix semble souffler comme le vent dans les arbres, mais que dit-elle ?

BIOGRAPHIE Alexandre Lecoultre est auteur et anthropologue ; il est né en 1987 en Suisse romande et vit à Berne. Son récit Moisson est publié aux Éditions Monographic en 2015. A partir de ce texte, il conçoit en collaboration une lecture musicale en trio – deux voix et un piano. Il est actuellement assistant-doctorant en anthropologie à l’Université de Fribourg. Il poursuit son activité de recherche avec la réalisation de films documentaires. Depuis 2018, il est co-président de la Commission d’audio-visuel de la Société suisse d’ethnologie. Son engagement littéraire implique des projets silencieux sur le long terme : écriture de prose et de poésie, traduction de poésie de l’espagnol vers le français, lecture sur scène. Il est également membre de l’association des Rencontres de Bienne, dont il est le président depuis septembre 2019.


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L’AUTEUR

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Diffusion/distribution : Serendip Dilicom : 3019000119404

NOUVEAUTÉ JANVIER 2020 L’Ombre de Hans Christian Andersen Illustrations de Helle Vibeke Jensen Le conte : L’ombre d’un jeune savant prend son indépendance et reparaît quelques années plus tard. Elle a fait illusion dans la société en se faisant passer pour un homme véritable, mais souhaite ne pas s’arrêter là et propose au savant de la suivre et de l’aider dans son ascension. Devenu l’ombre de son ombre, le savant aura un dernier sursaut de dignité, trop tardif, et qui lui sera fatal.

Couverture originale éditions HØST og SON

L’Ombre est toujours aussi sombre, subtil et troublant qu’à sa parution en 1847. L’un des moins connus parmi les contes d’Andersen, L’Ombre résonne avec notre époque de fausses célébrités, d’idendités virtuelles et d’alias. L’adaptation illustrée : 160 ans après, l’histoire de l’ombre qui prend l’ascendant sur l’homme a inspiré à Helle Vibeke Jensen une interprétation picturale très contemporaine. Elle l’illustre ici par des collages numériques fait d’éléments photographiques assemblés lors de ses nombreux voyages au Moyen-Orient et en Asie. Illustrations très atypiques : arts décoratifs abstraits, motifs retravaillés par ordinateur.

L’Ombre 19 € ISBN 9782919296491 17 x 24 cm, 46 p. Relié, couverture cartonnée



Argumentaire

VISAGE(S) Plaidoyer pour l’égalité des chances

En librairie février 2020

Photographié par

Ferrante FERRANTI

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’ARTICLE 1 de la Constitution promeut l’égalité pour tous. Dans les faits, on n’y est pas. C’est à la fois scandaleux et surtout absurde. La France a besoin de tous ses enfants pour réussir. Elle ne peut se passer de leurs talents qui s’expriment de mille et une façons quels que soient leur origine, leur croyance ou leur couleur de peau. Plus que jamais la précarité des étudiants, issus de milieux populaires, est d’actualité. Il est tout à la fois primordial de leur donner la parole mais aussi de montrer qu’il existe des solutions. Des initiatives qui accompagnent les jeunes issus de milieux populaires pour qu’ils s’épanouissent et réussissent leurs parcours. À travers 60 portraits du photographe Ferrante Ferranti, des jeunes accompagnés par l’association Article 1 racontent leur histoire et proposent leurs solutions pour que l’égalité des chances soit enfin effective. Isbn : 979-10-92305-58-6 Prix de vente public : 19,90 euros ttc 128 pages, broché avec rabats, 21x27 cm

également disponible en version eBook

Le livre accompagne UNE EXPOSITION ITINÉRANTE EN FRANCE qui débute du 18 février au 31 mars 2020 sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris, puis continuera à Lyon, Lilles, Nantes, Marseille...

Points forts : • Un impact social fort • Une thématique politique à même d’être relayée à l’approche des municipales. • Une campagne dans les villes où aura lieu l’exposition • Une campagne média nationale déclinée en région • Programmes courts partenaire TV + campagne réseaux sociaux.

BÉNÉFICES DU LIVRE REVERSÉS À L’ASSOCIATION

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

ARTICLE 1.

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

Visage(s)

L’auteur Ferrante FERRANTI, né en 1960 en Algérie est un photographe et professeur de civilisation hispanique. Il est engagé depuis trente cinq ans avec l’ecrivain Dominique Fernandez dans une exploration du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et SaintPétersbourg. Ses images ont illustré des textes de Giovanni Careri, Andrei Makine, Olivier Germain-Thomas, Patrick Straumann, Jean-Yves Leloup, Sashi Taroor ou choisis par Michael Lonsdale. En 2012, la Réunion des Musées Nationaux lui a donné « carte blanche » pour les expositions Cima da Conegliano (Musée du Luxembourg) et Hopper (Grand Palais). La Maison Européenne de la Photographie lui a consacré en 2013 sa première rétrospective, Itinerrances, reprise à la Base sous-marine de Bordeaux en 2015. Il a réalisé des portraits d’écrivains pour l’agence Opale , et collabore avec les revues Arts Sacrés, Connaissance des Arts et Artpassions. Il est l’auteur entre autre de Lire la photographie (éditions Bréal, 2002), de L’esprit des ruines (Éditions du Chêne, 2005) et Athos, la Sainte Montagne (Desclées de Brouwer, 2015) et de très nombreux livres avec Dominique Fernandez.

L’association

A

rticle 1 œuvre pour une société où l’orientation, la réussite dans les études et l’insertion professionnelle ne dépendent pas des origines sociales, économiques et culturelles ; pour une société où la réussite passe par le lien social et l’engagement citoyen. Grâce à ses programmes de mentorat et grâce aux ateliers organisés partout sur le territoire, ce sont près de 12 000 élèves et étudiants issus de milieux modestes déjà accompagnés. L’association a l’ambition de donner dès 2020 à 100 000 jeunes la possibilité de se réaliser, de s’émanciper et de prendre le pouvoir sur l’avenir.

A

rticle 1 favorise la mixité, le vivre ensemble, l’épanouissement et le partage de la réussite, à très grande échelle.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres



ÉDI TI O N S L U R L U R E

VISUEL PROVISOIRE

7 rue des Courts Carreaux – 14000 Caen tél. 06 78 54 53 82 – contact@lurlure.net – www.lurlure.net

PARUTION AVRIL 2020

DÉPLOIEMENT Petr Král Genre : POÉSIE Collection : Poésie Prix : 14 euros Format : 15 x 21 cm Nombre de pages : 80 ISBN : 979-10-95997-27-6

> Petr Král, Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française 2019

LE LIVRE Dans la vie comme dans ses écrits, proses et poésies, Petr Král s’attache au moindre détail du monde réel, tous ces petits riens que d’ordinaire l’on ne voit pas mais qui constituent pourtant la trame intime de l’existence. Son champ d’expérimentation est essentiellement urbain. Il se définit lui-même comme « un piéton métaphysique », si l’on veut bien comprendre que cette métaphysique dont il parle n’est pas au-delà du réel mais qu’au contraire elle en fait partie. Il parcourt la ville avec une sorte de mélancolie rieuse qui lui est propre, guettant les interstices, les portes secrètes qui s’ouvrent dans les choses et les événements pour peu qu’on soit attentif, présent en soi-même comme en dehors. C’est à un véritable apprentissage du regard que Petr Král nous invite à chaque livre, et ce dernier opus, Déploiement, s’inscrit dans la même lignée.

DIFFUSION/DISTRIBUTION SERENDIP LIVRES 10 rue Tesson – 75010 Paris – contact@serendip-livres.fr Tél. 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr


L’AUTEUR Petr Král est un poète et essayiste tchèque né à Prague le 4 septembre 1941. Membre du groupe surréaliste tchèque, il quitte son pays natal lors du Printemps de Prague en 1968 pour Paris, où il réside jusqu’en 2006, année au cours de laquelle il retourne vivre en République tchèque. Il a écrit de nombreux livres de poésie et des essais (sur le cinéma et la poésie) directement en français. En décembre 2019, il est lauréat du Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française. Citons, parmi ses nombreux livres publiés : POÉSIE : Sentiment d’antichambre dans un café d’Aix, P.O.L., 1991 ; Anthologie de la poésie tchèque contemporaine, Poésie / Gallimard, 2002 ; Ce qui s’est passé, éditions Le Réalgar, 2017 ; ESSAIS / PROSES : Notions de base, préface de Milan Kundera, Flammarion, 2005 ; Vocabulaire, Flammarion, 2008 ; Cahiers de Paris, Flammarion, 2012. SUR L’AUTEUR : Un essai de Pascal Commère a été consacré à son œuvre poétique (éditions des Vanneaux, coll. « Présence de la poésie », 2012).

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PARUTION MARS 2020

L A U R E N T ALBARRACIN

LECTURES (2004-2015) Laurent Albarracin

L E C T U R E S 2004 - 2015

Genre : CRITIQUE LITTÉRAIRE Collection : Critique Prix : 19 euros Format : 15 x 21 cm Nombre de pages : 256 pages ISBN : 979-10-95997-25-2

ÉDITIONS LURLURE

9 791095 997252 >

LE LIVRE

Lectures (2004-2015) est une anthologie des articles critiques de Laurent Albarracin parus notamment sur le site Poezibao. Le lecteur y croisera les livres de poètes aussi différents qu’Olivier Domerg, Philippe Jaffeux, Eugène Savitskaya ou Marie Huot, l’ensemble dessinant un aperçu très personnel du paysage poétique contemporain. Comme le précise Laurent Albarracin dans sa préface, “ces recensions et comptes rendus n’ont pas été rédigés pour guider le lecteur dans ses choix ni même pour servir les livres, mais très égoïstement pour moi, pour ma méditation personnelle, en vue d’en faire mon miel et d’en tirer jouissance, la lecture s’aiguisant mieux lorsqu’on prend la peine de la coucher sur le papier.”

L’AUTEUR

Laurent Albarracin est un poète français, né le 13 août 1970 à Angers. Il a participé à la revue Le Jardin ouvrier autour d’Ivar Ch’Vavar à la fin des années 1990. Aujourd’hui, il collabore au site Poezibao. Il anime également les éditions Le Cadran ligné et, avec Guillaume Condello et Pierre Vinclair, la revue de poésie Catastrophes. Il a notamment publié Le Secret secret, Flammarion, 2012 ; Herbe pour herbe, Dernier Télégramme, 2014 ; Le Grand chosier, Le corridor bleu, 2015.

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RÉÉDITION AVRIL 2020

Collection DISCOGONIE Neil Young Harvest de Christophe Pirenne

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Harvest de Neil Young est l’un de ces étranges albums qui, au moment sa sortie, ne reçut ni l’assentiment de la critique, ni celui de son auteur ! Le public allait pourtant lui faire un accueil triomphal et le propulser au sommet des hit-parades des ventes de l’année 1972.

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gonie

C’est que, dans ses choix de production et d’instrumentation aussi bien que dans ses textes et dans son travail d’écriture, Neil Young réussit cette prouesse rare d’incarner son époque. Harvest peut s’écouter aussi bien comme une sorte d’acte de décès des utopies de la période hippie que comme l’acte fondateur de cet adult oriented qui s’imposera comme l’une des grandes tendances des décennies à venir, sans perdre pour autant cette hargne et ce son que lui envieront les hérauts du grunge.

L’auteur : Christophe Pirenne enseigne l’histoire de la musique et les politiques culturelles à l’Université de Liège. Il vient de publier Ouvrages parus : - Une Histoire musicale du rock - Le Rock progressif anglais, 1967-1977 - Les Musiques nouvelles en Wallonie et à Bruxelles, 1960-2003, Neil Young Harvest 9,95 € ISBN 9782919296132 10 x 18cm, 84 p. broché, couverture à rabats en typographie 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404


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RÉIMPRESSION AVRIL 2020

Collection discogonie

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Nick Cave and the Bad Seeds : Tender Prey de François Girodineau

Sans doute le plus tendu, le plus à vif, le plus audacieux, le cinquième album des Bad Seeds,sorti d brute isco g odenFrom i e Her to Eternity (1984), en septembre 1988 possède à la fois la beauté et animale l’esprit blues fantasmé de The First Born is Dead (1985), la maturité et la clarté de Kicking Against the Pricks (1986), la poésie et la noirceur de Your Funeral… My Trial (1986). Sur un plan plus trivial, c’est aussi le disque de Nick Cave & The Bad Seeds qui s’est le plus vendu à sa sortie. À travers une collection de dix morceaux a priori hétérogènes, Nick Cave parvient à donner du sens à son désordre intérieur. Alors qu’il continue à jouer de ses faux-semblants habituels, il y dévoile des bribes de sa véritable personnalité. Ouvrant ainsi les portes d’une nouvelle ère. Aboutissement des albums passés d’un groupe, Tender Prey peut aussi être regardé comme le nouveau point de départ d’un homme au bout du rouleau. 30 ans plus tard, l’artiste est encore là, en majesté. L’album de The Mercy Seat, Watching Alice, City of Refuge, Slowly Goes The Night,... L’auteur : François Girodineau est le fondateur et rédacteur en chef du webzine musical www.silence-is-sexy.com. Avec ce livre, il a voulu offrir au public francophone des pistes de

Nick Cave and the Bad Seeds : Tender Prey 10,50 € ISBN 9782919296088 10 x 18 cm, 120 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404 À SUIVRE : Dominique A : La Fossette, Nico : The End, The Stranglers : Black & White, The Beatles


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RÉÉDITION AVRIL 2020

Collection discogonie

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Nirvana : In Utero (revu et augmenté) de Palem Candillier

Devenu symbole absolu du rock alternatif des années 1990 et synonyme du genre « grunge », d i s c o musicale. gonie Nirvana signe avec ces douze chansons une apothéose Au lendemain d’un Nervermind trop rutilant à son goût, Nirvana veut aller ailleurs, quitte à perdre tous les fans de Guns & Roses. In Utero, sorti le 13 septembre 1993, n’est ni un successeur conforme aux hit parades, ni un retour vexé à la rugosité de Bleach, mais une troisième voie, du côté des révélations d’un Unpplugged qui avait cueilli tout le monde par un certain classicisme pop. le sabotage musical et l’envie de déplaire, maintenant que Nirvana a saisi l’opportunité de l’industrie du disque n’est pas encore acquise... L’album de Rape Me, Pennyroyal Tea, Dumb, All Apologies, Heart-Shaped Box,...

L’auteur : Palem Candillier est musicien autodidacte. Formé au métier de monteur vidéo, il vit et travaille en région parisienne comme professeur-documentaliste.

Nirvana : In Utero 10,50 € ISBN 9782919296187 10 x 18 cm, 120 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404

À SUIVRE : Dominique A : La Fossette, Nico : The End, The Stranglers : Black & White, The Beatles


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RÉÉDITION AVRIL 2020

Collection DISCOGONIE The Cure : Pornography de Philippe Gonin

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Dernier volet de la trilogie glacée, Pornography apparaît comme l’ultime étape d’un processus d’exploration des possibles. L’album est une sorte de « monument à la limite du pays fertile » (Paul Klee), brûlant les toutes dernières cartouches d’un homme, Robert Smith, qui n’aura d’autre solution après fuite. d i scela c oque la g o nNon i e une fuite en avant conduisant à la mort, mais une échappée vers ailleurs. Mise à nue violente et indécente dans les tréfonds de l’âme, plongée en apnée dans les profondeurs abyssales des craintes et tourments les plus sombres, Pornography ne pouvait être qu’un point d’achèvement après quoi il fallait disparaître... ou renaître. Ce petit livre n’a d’autres but que d’explorer les processus de création ayant conduit à ce disque aujourd’hui reconnu comme une pierre angulaire dans la carrière du groupe voire dans l’histoire de la musique pop-rock. Titre après titre, seront décryptés et analysés les sources, les mots, les sons, marqués par une tension sous-jacente ou réelle, martelés par les tambours de Tolhurst, poussés par les coups de boutoir de la basse de Gallup au-dessus desquels surnage la voix de Smith, à la fois tendue et fragile, noyée dans des guitares distordues et libres. Pornography c’est tout cela à la fois, un disque marqué par une tension permanente et dont on ressort épuisé... L’auteur : maître de conférences à l’université de Bourgogne et chercheur au Centre Georges Chevrier, Philippe Gonin est spécialisé dans l’histoire et l’analyse des musiques actuelles. Ouvrages parus : - Jimi Hendrix, l’explorateur des sons, Symétrie 2007 - Magma, décryptage d’un mythe et d’une musique, Le Mot et le Reste, 2010 - Pink Floyd, Atom Heart Mother, Scérèn-CNDP, 2011 The Cure Pornography 9,95 € ISBN 9782919296118 10 x 18cm, 96 p. broché, couverture à rabats en typographie 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404


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Lisandro Alonso

Collection dÊdiÊe au cinÊma, à la rencontre de lieux, d’artistes ET D ACTEURS DE LA SCÒNE cinÊmatographique.

habiter la nature, rêver le cinÊma Adrien-Gabriel BouchÊ PrÊface de Nicolas Azalbert Lisandro Alonso est sans conteste un des cinÊastes argentins les plus singuliers de sa gÊnÊration, celle qui a reprÊsentÊ le Nouveau cinÊma argentin au dÊbut des annÊes 2000 dans le monde entier. Auteur à ce jour de cinq longs mÊtrages, La Libertad (2001), Los Muertos (2004), Fantasma (2006), Liverpool (2008) et Jauja (2014),  Lisandro Alonso, plus qu’aucun autre, en mêlant cinÊma documentaire et fiction, en situant ses rÊcits au sein d’une nature au fort pouvoir sensoriel et en privilÊgiant le plansÊquence qui impose un rythme continu, donne à l’image une dimension à la fois analogique et fantasmatique qui renvoie aux sensations ÊprouvÊes par les premiers spectateurs du cinÊmatographe.  Docteure Adrien-Gabriel BouchÊ est chercheur en Êtudes cinÊmatographiques et enseigne à l’universitÊ Rennes 2. Ses recherches portent sur la rêverie dans le cinÊma contemporain, qu’il soit fictionnel ou documentaire. PrÊface par Nicolas Azalbert, critique de cinÊma et spÊcialiste du cinÊma d’AmÊrique latine.

Sommaire 14x19 cm à la française

Introduction

couverture souple avec rabats

#HAPITRE s 4ENTATION DOCUMENTAIRE ATTIRANCE POUR LE RĂ?CIT UN CINĂ?MA i RĂ?ALISTE w

dos carrĂŠ collĂŠ

#HAPITRE s 4EMPS ET RYTHMES

176 pages

#HAPITRE s (ABITER LA NATURE

isbn 978-2-9568325-1-5

#HAPITRE s $U SĂ?DENTARISME AU NOMADISME DE LA NATURE AU COSMOS

04 avril 2020

#HAPITRE s ,E RÙLE DES OBJETS

prix de vente public 20 TTC

#HAPITRE s 5N CINĂ?MA DE LA RĂ?VERIE LE POUVOIR IMAGEANT DE LA MATIĂ’RE #HAPITRE s ²COUTER RĂ?VER #HAPITRE s 5NE RĂ?VERIE SUR LE CINĂ?MA TOGRAPHE #ONCLUSION s %T APRĂ’S

diffuseur-distributeur Serendip Livres Editeur WARM

RUE D !UBERT ,AVAL s 4Ă?L s INFOS WARM ED FR s WARM ED FR

10, rue Tesson 75010 Paris TĂŠl. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404


mai


Amoureuse des images et des mots, Alice Brière-Haquet enseigne la littérature et l’histoire de l’art avant de découvrir le monde des livres pour la jeunesse. Depuis, elle écrit à plein temps : des contes, des romans, des poèmes, de la fiction ou du réel… Ses livres sont aujourd’hui traduits dans une vingtaine de langues et ont reçu de nombreux prix, dont un New York Times Award en 2015. Complice de Raphaële Enjary et Olivier Philipponneau depuis les débuts, 3œil lui a naturellement confié le texte de ses premiers ouvrages. New York Times Award 2015 Bibliographie sélective - Le Si Petit Roi éditions HongFei, 2019 - Dans la Lune éd. Gautier-Languereau, 2019 - La Vénus de Pierre éditions Elan Vert, 2018 - Tangram éditions 3œil, 2017 - Le Ballon de Zébulon éditions MeMo, 2017 - Nina éditions Gallimard Giboulées, 2015 - Mme Eiffel éditions Frimousse, 2015 - 1, 2, 3 banquise éditions MeMo, 2014 - Le Chat d’Elsa éditions Père Castor, 2011 - La Princesse qui n’aimait pas les princes éditions Actes Sud, 2010

la collection Philonimo “Grands philosophes pour petits lecteurs” En 2020, les éditions 3œil lancent la collection Philonimo à l’initiative d’Alice Brière-Haquet. Pourquoi des métaphores animalières ? A. Brière-Haquet : Depuis l’Antiquité, l’animal est un masque pour parler de l’homme : des fables d’Ésope au développement actuel de la littérature jeunesse, la figure animale permet d’illustrer des idées, de se les approprier ou de les mettre à distance. À qui s’adresse la collection Philonimo ? A. B-H : Les grands penseurs s’adressent à tous ! Sûrement qu’un enfant de maternelle n’y lira pas la même chose qu’un professeur de philo, mais il n’y a pas d’âge pour se poser les questions essentielles. Il s’agit alors de les alimenter en mots et en concepts. Vous dites que Le Porc-épic de Schopenhauer est à l’origine de la collection ? A. B-H : Oui, cette parabole, m’a tout de suite paru à la fois très fine et très accessible… Y compris pour des tout-petits. La politesse est un sujet difficile, on tombe vite dans le discours moraliste. Ici, non. Et puis j’adore Schopenhauer, qui lui-même aimait beaucoup les animaux !

DIFFUSION ET DISTRIBUTION Serendip . 10 rue Tesson 75010 Paris . 01 40 38 18 14 . contact@serendip-livres.fr . gencod dilicom 3019000119404 RELATIONS PRESSE ET LIBRAIRIE Chiara Gennaretti . chiaragennaretti.communication@gmail.comr / éditions 3œil . www.3oeil.fr

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éditions

printemps 2020

INFOS TECHNIQUES format 11,5 x 15,5 cm couverture cartonnée avec découpe ronde 32 pages en 2 pantones prix de vente 9 € ISBN 9782955777091

Le Corbeau d'Épictète « Cherchons ce qui est beau dans le chant du corbeau… » Depuis des milliers d’années les corbeaux croassent, et depuis des milliers d’années les hommes craignent d’y lire un mauvais présage. Mais de quoi dépend mon bonheur ? D’un oiseau ? D’un signe ? De l’avenir ?

Csil est illustratrice et graphiste. Elle vit et travaille dans les Ardennes. Elle tisse des formes et des couleurs dans un univers poétique et décalé, où d’étranges personnages se faufilent quelques fois. Avec Alice BrièreHaquet elle a illustré Paul et Mme Eiffel chez Frimousse et collabore avec d’autres auteurs comme Alex Cousseau et Thomas Scotto aux éditions À pas de loups. Au sein de l’atelier Hyperespace de Reims elle expérimente la gravure pointe sèche avec Maud Gironnay. Le Corbeau d’Épictète dans la collection Philonimo est son premier livre illustré en gravure. New York Times Award 2015 Bibliographie sélective - La fille qui cherchait ses yeux éditions À pas de loups, 2019 - Dans mon cœur éditions Frimousse, 2018 - Un ours dans ma classe éd. Saltimbanque, 2018 - Espèces de patates éd. Marmaille et Cie, 2018 - J’veux pas y aller éditions Frimousse, 2016 - Sans ailes éditions Frimousse, 2016 - Mme Eiffel éditions Frimousse, 2015 - Le vilain défaut éditions Marmaille et Cie, 2015 - Paul éditions Frimousse, 2012

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printemps 2020

INFOS TECHNIQUES format 11,5 x 15,5 cm couverture cartonnée avec découpe ronde 32 pages en 2 pantones prix de vente 9 € ISBN 9782955777084

Le Porc-épic de Schopenhauer « Au plus froid de l'hiver les porcs-épics se serrent. » Les hommes comme les porcs-épics s’espèrent et s’évitent, se cherchent et se piquent. Il faut trouver la juste distance, celle qui permet de vivre ensemble, celle qui laisse a chacun un peu d’air… Et si c’était la politesse ?

Olivier Philipponneau est illustrateur et auteur de bande dessinée. Il grave sur bois la plupart de ses créations qui associent simplicité des lignes et épure des couleurs. Les éditions The Hoochie Coochie sont le lieu de ses expérimentations oubapiennes, notamment autour de textes de Renaud Farace pour Détective Rollmops. À quatre mains, Raphaële Enjary et lui illustrent de nombreux ouvrages écrits par Alice Brière-Haquet. Suite à une résidence à Kyoto, il utilise la technique traditionnelle de l’estampe japonaise pour réaliser les illustrations pour Le Porc-épic de Schopenhauer. lauréat Villa Kujoyama 2017 Bibliographie sélective - Amimots éditions Albin Michel Jeunesse, 2019 - πramide éditions The Hoochie Coochie, 2018 - il, elle, lui éditions 3œil, 2017 - Le Ballon de Zébulon éditions MeMo, 2017 - Zébulon et la Pluie éditions MeMo, 2016 - 1, 2, 3 banquise éditions MeMo, 2014 - Détective Rollmops éditions The Hoochie Coochie, 2013 - L’Oiseau à deux becs éditions MeMo, 2013 - Perdu ! éditions MeMo, 2011

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Cache-Cache Caro e Maria Jalibert Genre : Album A par r de : 3 ans Prix : 14 € Format : 23x 21 cm 24 pages Sor e : 07 mai 2020 ISBN : 9782930787633 Où sont cachées les caro es ? En ville, dans le jardin, dans le désert, près du château ou à la montagne ? Aide les lapins à retrouver leurs caro es, et aussi plein d’autres pe ts éléments cachés dans les grands paysages colorés. Cache-Cache Caro e est un cherche-et-trouve original, en èrement réalisé avec des jouets, où l’enfant s’amusera à regarder, observer et trou-­‐ ver une mul tude de pe ts trésors cachés avec malice par Maria Jalibert.

Diplômée des Beaux arts de Toulouse, Maria Jalibert apprend les mé ers du livre à Bor-­‐ deaux, travaille en librairie, publie son premier livre en 1999. En rangeant la chambre de ses enfants pour la cen ème fois, elle a l’idée d’u liser leurs jouets pour créer le livre Bric à brac qui verra le jour en 2013. Depuis Maria con nue à dessiner, à découper, à peindre et à photographier pour ses projets d’albums, illustra ons ou affiches. Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr


L’appel du large Cathy Ytak et Laurent Corvaisier Genre : Album A par r de : 7 ans Prix : 17,50 € Format : 24x 34 cm 48 pages Sor e : 07 mai 2020 ISBN : 9782930787619 Cet album parle de mer, d’exil, de migra on, d’enracinement et de déracinement, de paix et de guerre, de voyage, de solidarité, d’écologie, de protec on des humains, des animaux, des plantes. Le texte sensible et poé que de Cathy Ytak por-­‐ té par des aquarelles colorées et foisonnantes de Laurent Corvaisier perme ra d’aborder en douceur une réflexion sur l’a tude de l’homme envers la nature, la rudesse du monde actuel. Prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la nature tout en encourageant les enfants à rêver, à réinventer un monde différent, un livre plein d’espoir ! Après des études de graphisme et de reliure ar sanale, Cathy Ytak fait cent pe ts boulots, travaille 7 ans dans un magasin de photo, puis se dirige vers le journalisme, mé er qu'elle abandonne pour "entrer en li érature". Elle partage aujour-­‐ d'hui son temps entre l'écriture de romans (jeunesse et adulte) et la traduc on li éraire (du catalan). Elle vit à Saint Malo. Laurent Corvaisier mène une triple ac vité de peintre, d'illus-­‐ trateur et, depuis 1995, d'enseignant à l'École na onale supé-­‐ rieure des Arts décora fs où il a aussi effectué ses études. Il a publié Meknès er Bienvenue chez A pas de loups. Il a égale-­‐ ment signé des albums chez Rue du monde, Actes Sud junior, Didier Jeunesse,.... Il collabore aussi à la presse. Il vit à Paris.

Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr



L’appel'du'large' ! On!se!frotte!on!s’enlace!on!fait!feu!de!tout!bois! on!prend!racine!on!s’enracine!on!est!déraciné! on!se!vole!dans!les!plumes,!on!s’emporte!on!résiste,!on!se!roule!en!boule! on!se!pose,!on!se!rassemble!on!se!ressemble,!on!part!seul!dans!son!coin!! on!s’étire!on!va!plus!loin,!on!vise!le!ciel!on!prévoit!les!étoiles!! on!s’élève,!on!donne!à!la!mer!son!parfum!! on!a!les!yeux!salés!on!s’admire!dans!les!flaques! ! On!attend!le!printemps! ! On!crie!on!craque,!on!bouge!on!s’agite!! on!prend!sous!son!aile,!on!met!à!l’abri!! on!gémit!on!a!mal!on!vole!on!virevolte!on!se!ride! on!perd!des!plumes!on!se!déplume,!on!est!dur!de!la!feuille,!! on!creuse!on!boit!on!a!les!yeux!du!ventre!! on!gratte!on!rigole!on!valse!avec!la!brise! on!se!noie!on!surnage,!on!se!casse!on!respire!! on!va!on!vient!! on!s’en!va!on!revient!! ! On!est!ici!on!est!là! on!est!juste!tout!ça! l’arbre,!le!goéland,!et!moi.! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Cathy!Ytak! !

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Bienvenue Raphaële Frier et Laurent Corvaisier Genre : Album A par r de : 6 ans Prix : 16 € Format : 27,5 x 22 cm 36 pages Sor e : 3 décembre 2018 ISBN : 9782930787480

Bienvenue c’est le nom d’une grande maison. Elle a été très belle et pleine de vie, jusqu’à ce qu’on cons-­‐ truise une autoroute à côté. Ses propriétaires se sont enfuis, chassés par le bruit. Mais le vacarme n’effraie pas la famille de Laszlo qui n’a nulle part d’autre où aller. Bienvenue est à nouveau remplie de gens qui dorment, rient et s’aiment ! Cependant, même si Bienvenue est vide et que Laszlo et sa famille en prennent bien soin, il y a des voisins qui disent qu’elle n’est pas à eux et qui les traitent de voleurs. A travers une narra on sensible et des aquarelles colorées et foisonnantes, ce texte aborde en douceur le thème du droit à un toit.

Raphaële Frier est enseignante et autrice pour la jeunesse. Depuis 2008, elle a publié une vingtaine d’al-­‐ bums, romans et livres documentaires pour la jeunesse chez Talents Hauts, Thierry Magnier et de nom-­‐ breux autres éditeurs. Bienvenue est son second tre chez A pas de loups, après l’album truculent Mon chien, papa et moi. Elle vit à Marseille. Laurent Corvaisier mène une triple ac vité de peintre, d'illustrateur et, depuis 1995, d'enseignant à l'École na onale supérieure des Arts décora fs où il a aussi effectué ses études. Il a publié Meknès, chez A pas de loups, un leporello inspiré par une résidence d’ar ste au Maroc. Il a également signé des al-­‐ bums chez Rue du monde, Didier Jeunesse,.... Il collabore aussi à la presse enfan ne. Il vit à Paris. Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr


Une promenade graphique et onirique à travers les méandres de la Médina de Meknès PDF Created with deskPDF PDF Creator X - Trial :: http://www.docudesk.com

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Laurent Corvaisier

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Nouveauté mai 2020

Les Grrr en vacances Clémence Sabbagh & Agathe Moreau Tu te souviens des Grrr ? Ces personnages qui ronchonnent tout le temps ? Cette année, après avoir beaucoup râlé, ils sont très fatigués. Alors ils partent en vacances ! Et tu imagines bien que cela ne va pas être de tout repos. Entre le voyage, la nuit en tente et les activités, les Grrr ne vont pas se gêner pour se plaindre. Mais heureusement, quand on vit des aventures imprévues, on en oublie souvent de rouspéter.

20 x 23 cm 32 pages ISBN 979-10-94908-18-1 12,90€ À partir de 4 ans Sortie prévue le 7 mai

Portés par le trait dynamique et expressif d’Agathe Moreau, les personnages râleurs et toujours aussi rigolos de Clémence Sabbagh caricaturent avec humour notre mauvaise humeur face aux petits tracas des vacances. Un malicieux conte moderne qui nous rappelle de prendre la vie du bon côté ! Les Grrr en vacances est la suite du livre Les Grrr, sorti en octobre 2018, sélectionné au prix Atout lire 2019-2020 et présélectionné pour le prix des Incorruptibles 2020-2021.

......................................... Thèmes :

• optimisme • bêtises • vacances

Clémence Sabbagh, autrice toulousaine Bonjour le monde (Maison Eliza) Le sommeil a disparu (Gautier Languereau) Agathe Moreau, illustratrice toulousaine Tiluron et la pêche à la lune (L’atelier du poisson soluble) Les aventuriers du jardin bio (Petite plume de carotte)

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Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404



Les Grrr Agathe Moreau (illustrations) Clémence Sabbagh (texte) S’il y a une chose sur laquelle les Grrr s’accordent c’est qu’ils ne sont pas contents. Tout est trop ou pas assez mais jamais comme il faut. Jusqu’au jour où de mystérieux pois rouges apparaissent sur une façade d’un immeuble. Une histoire pour les 3 ans et plus pour mettre un peu de bonne humeur et de couleur dans sa vie. 20x23 cm 32 pages ISBN 979-10-94908-09-9 12,90€ À partir de 4 ans Sortie prévue le 5 octobre

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Les Grrr est le premier album d’Agathe Moreau, illustratrice toulousaine et ingénieure au CNES Clémence Sabbagh, autrice jeunesse (A pas de loup, Gautier Languerau) aime transmettre aux enfants son goût pour les mots et les images.

Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404


CHAUSSON DE LUNE Annabelle FATI Violette VIETTE

Roman 1ères lectures à partir de 7 ans Reliure piquée, 32 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-17-1 Parution : 7 Mai 2020 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,80 €

je dévore

L'HISTOIRE

LES POINTS CLÉS

Lubin a décroché la lune. C’était un soir où il n’arrivait pas à dormir à cause de ses rayons malicieux. Il a lancé son chausson pour qu’elle se pousse un peu : elle est tombée dans le jardin, sous ses yeux ! Depuis, elle dort sous son lit et lui transmet son incroyable énergie. Dans le ciel étoilé, c’est son chausson qui brille à présent. C’est étrange une nuit sans lune… mais un chausson de lune, c’est encore plus bizarre. Le monde semble tourner moins rond et Lubin se demande s’il a raison de garder la lune pour lui. Aidé par une famille d’écureuils, il décide de raccrocher la lune, de la rendre au ciel et à la Terre.

un roman aux illustrations douces pour apprivoiser la nuit et ses habitants jouer avec les mots pour se poser des questions philosophiques : et si on pouvait vraiment décrocher la lune ? une histoire qui traduit les réflexions métaphysiques des enfants : la Terre a-telle besoin de la Lune ? et si la lune était à soi ? un texte qui oscille entre poésie et humour grâce à l’écriture singulière d’Annabelle Fati

L'AUTEURE

Annabelle Fati est née à Tulle en Corrèze et vit dans la région toulousaine. Rédactrice de magazines pour enfants pendant 10 ans, elle anime désormais le rayon jeunesse d’une librairie. Elle écrit également des romans, publiés chez Actes Sud, Sarbacane et Milan. Chausson de lune est son premier ouvrage aux éditions Voce Verso. L'ILLUSTRATRICE

Violette Viette vit à Strasbourg. Sous sa double casquette d’illustratrice et tatoueuse, elle s’amuse avec les contrastes et les décalages poétiques. Son univers se compose de personnages singuliers, d’animaux, d’objets insolites et de végétaux ornementaux, le tout saupoudré de ses couleurs de prédilection : vert, bleu, rouge, noir et blanc. Chausson de lune est son premier ouvrage.

COLLECTION GINKO Des livres pour pousser !

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De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans), illustrés en noir et 2 couleurs. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.



PARFUM MÉMÉ Marie-France ZEROLO Mathilde MAGNAN TURE COUVER O I RE PROVIS

Roman 1ères lectures à partir de 6 ans Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-18-8 Parution : 7 Mai 2020 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,80 € je lis tout seul L'HISTOIRE

Chez ma mémé, rien ne dépasse. Pas un pli, pas une miette, pas un truc qui traîne. Les biscottes sont rangées dans une vieille boîte en métal et les photos de famille dans un album au papier jauni, comme des trésors. Chez mémé, c’est propre et bien rangé, ça inspire l’ordre. Même ses idées sont logiques et bien rangées, ça rassure. C’est sans doute pour ça que Mémé est forte pour écouter et donner des conseils. Chez elle, je me sens bien et j’ai envie de tout faire bien comme elle. Pourtant, parfois, Mémé laisse échapper quelque chose. Elle en fait même des tonnes, car c’est la championne toutes catégories… du pet. Et ça sent pas la rose !! L'AUTEURE

Née en 1984, Mathilde Magnan a reniflé l’air de Paris pendant 19 ans. Après 3 ans à Bruxelles à faire de la BD, elle a adopté l’air des Cévennes qu’elle n’a plus quitté depuis 2006. La faune, la flore, et autres spécimens, nourrissent son travail comme l’illustrent les 3 albums sans texte parus chez Voce verso (Et Après ?, 20 000 lieues sous la mare et À la volette). Parfum Mémé est sa première incursion dans la collection Ginko, aux côtés de Marie-France Zerolo avec qui elle a déjà collaboré.

L'ILLUSTRATRICE

Marie-France Zerolo écrit des livres pour enfants mais elle est aussi conteuse et animatrice d’ateliers de théâtre pour les enfants. D’origine provençale, elle vit actuellement dans le Cantal où elle est psycho-motricienne. Elle a déjà publié L’Amour lapin dans la collection Ginko, ainsi que l’album Bleue aux éditions Voce verso. LES POINTS CLÉS

le portrait tendre et authentique d’une mémé, servi par les illustrations de Mathilde Magnan

COLLECTION GINKO Des livres pour pousser ! De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans), illustrés en noir et 2 couleurs. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

la relation privilégiée d’une petite fille et sa grand-mère une chute inattendue, très drôle et très juste à la fois une façon de désacraliser le personnage de la grandmère « impeccable »

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VIE ET MORT D’UN MAKI SUSHI Béatrice Gernot Clémentine Louette Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-12-6 Parution : Mai 2019 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 € je lis tout seul L'HISTOIRE

Ce jeudi-là, j’avais choisi avec soin mes sushis et m’apprêtais à les déguster dans les règles de l’art quand l’un des makis se mit à bouger, à gigoter, à danser entre mes baguettes. Ce makilà ne voulait pas se laisser attraper ! C’est qu’il avait quelque chose d’important à me dire… une leçon en deux temps trois mouvements, tout une histoire ! L'AUTEURE

Enthousiaste, créative, amoureuse des mots, Béatrice Gernot travaille près de vingt ans dans la communication avant de publier ses premiers albums jeunesse. Elle prend alors son indépendance en tant que conceptrice-rédactrice et peut se consacrer pleinement aux mots par l’écriture de biographies et de textes pour enfants dans la presse et l’édition jeunesse (Bayard, Milan, Alice éditions, Graine2…). L'ILLUSTRATRICE

Un diplôme des métiers d’art en illustration (DMA) et une formation en bande-dessinée en poche, Clémentine Louette se lance dans le monde de l’illustration avec Vie et mort d’un maki sushi. Son travail se nourrit de sa passion pour les mythes et légendes et de son amour des plantes, se conjuguant dans un univers magique et poétique.

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LES POINTS CLÉS

La rencontre improbable d’un maki et d’un petit garçon Une leçon de vie humoristique mais… sérieuse ! Un récit loufoque et des illustrations qui apportent un brin de magie Une histoire drôle et tendre qui joue avec nos clichés sur la culture japonaise Une recette, esquissée en images dans le livre et offerte intégralement sur notre site Internet, en bonus

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À paraitre - printemps 2019 COLLECTION GINKO Genre : Premières lectures À partir de 6 ans De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans). Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

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L’AMOUR LAPIN Marie-France Zerolo Céline Azorin

L’amour lapin Marie-France Zerolo | Céline Azorin

Reliure piquée, 32 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-09-6 Parution : Octobre 2018 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 € je dévore

L'HISTOIRE

Paul aime beaucoup son lapin, Nougat. Il l’adore ! Il l’a adopté quand il était encore tout petit. Maintenant, Nougat est devenu gros, très gros. Beaucoup trop gros pour un lapin ! Est-ce qu’il l’aurait trop nourri ? Ou trop aimé ? Un texte tendre et drôle sur la relation d’amour et le besoin de liberté.

LES POINTS CLÉS

un texte drôle et poétique un texte qui aborde une préoccupation des enfants : l’amour, comment ça marche ?! une réflexion en miroir sur l’amour filial et le besoin d’indépendance.

L'AUTEURE

Marie-France Zerolo écrit des livres pour enfants (Éditions Courtes et Longues, Points de Suspension, Limonade…) mais elle est aussi conteuse et animatrice d’ateliers de théâtre pour les enfants. D’origine provençale, elle vit actuellement dans le Cantal où elle est psychomotricienne. L'ILLUSTRATRICE

Céline Azorin est née au Sénégal et vit actuellement à Caen où elle a étudié à l’École des Beaux-Arts. Illustratrice indépendante depuis 2002, elle collabore tour à tour à des projets d’édition (Zinc Éditions, Actes Sud Junior), des spectacles, des expositions… Touche à tout, elle aime utiliser tour à tour ou ensemble la couture, la photographie, la sérigraphie, l’infographie, le découpage, le modelage.

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À paraitre - automne 2018 COLLECTION GINKO Genre : Premières lectures À partir de 7 ans Avec cette collection, Voce Verso publie ses premiers textes ! De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans). Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

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MON POISSON ET MOI Céline Claire Marie Bretin

Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-14-0 Parution : Septembre 2019 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 € je lis tout seul L'HISTOIRE

Quand mon poisson est entré dans ma vie, ça n’a pas été facile… Il a fallu qu’on apprenne à se faire confiance et à s’accepter tels qu’on était. Maintenant, on s’est apprivoisé. Nous sommes tellement complices que les autres ne semblent plus nous comprendre : nous on rit et eux ils froncent les sourcils. Ils me trouvent bizarre ? C’est mon côté poisson ! L'AUTEURE

Céline Claire est née tout près des sapins des Hautes-Vosges et y a passé une partie de son enfance à manger des mandarines au coin du poêle. Puis elle est devenue prof des écoles pour continuer à faire des batailles de boules de neige les jours de grand froid. Raconter des histoires aux élèves lui a donné l’envie d’écrire pour les enfants. Aujourd’hui, elle se consacre entièrement à l’écriture (Bayard, Milan, Circonflexe…). Après Un Chien comme ça, Mon poisson et moi est son 2e texte à paraître dans la collection Ginko. L'ILLUSTRATRICE

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Un récit qui permet de réfléchir avec profondeur à la relation d’amitié à travers les questions d’exclusivité, d’acceptation de l’autre et de soi Un texte qui passe en clin d’œil de l’humour à l’émotion, balayant la diversité des sentiments qui traversent les relations d’amitié Des illustrations qui rendent le caractère pétillant du texte

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À paraitre - automne 2019 COLLECTION GINKO Genre : Premières lectures À partir de 6 ans De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans).

Illustratrice et designer graphique, Marie Bretin vit à Paris. Née en 1988 dans la région parisienne, elle a étudié le graphisme et l’illustration à Sèvres puis à Toulouse. Depuis septembre 2014, elle travaille pour l’édition jeunesse, la presse, le web, la papeterie, le textile. En 2016, elle a publié aux éditions Voce Verso son premier album jeunesse, Dans sa bulle, en tant qu’auteure-illustratrice.

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LES POINTS CLÉS

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Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

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POUR ÊTRE UN BON GROS MÉCHANT LOUP France Quatromme Margaux Grappe Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-15-7 Parution : Septembre 2019 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 € je commence à lire L'HISTOIRE

Être un gros méchant loup, ça s’apprend ! Tous les jours, il faut faire des tonnes d’exercices de méchanceté, apprendre des leçons de terreur, faire ses devoirs d’impolitesse… c’est épuisant ! Surtout qu’on ne sait jamais si un enfant malin, comme il y en a plein dans les histoires, ne se cache pas au coin du bois pour nous piéger. L'AUTEURE

Née en Gironde, France Quatromme a poussé sur les bords de la Garonne, au milieu des vignes. Conteuse et auteure d’une vingtaine de livres jeunesse (éditions Circonflexe, Frimousse, L’élan vert…), elle vit aujourd’hui près de Morlaix en Bretagne et se déplace régulièrement en région parisienne pour des spectacles. Formatrice, animatrice d’ateliers d’écriture, elle va souvent à la rencontre de ses lecteurs et des médiateurs du livre pour partager sa passion de la narration.

LES POINTS CLÉS

Un texte drôle et enlevé pour les plus jeunes lecteurs de la collection la figure du loup revisitée à travers le prisme de l’école : et si les loups étaient des enfants comme les autres ? Une façon d’aborder avec finesse et humour la question des peurs nocturnes et de la peur d’être dévoré Des illustrations au graphisme puissant et évocateur

VOCE VERSO

À paraitre - automne 2019 COLLECTION GINKO

L'ILLUSTRATRICE

Margaux Grappe habite à Besançon. Après un BTS de Design Graphique, elle obtient en 2018 son Diplôme national d’art en images et narration à l’École Supérieure d’Art de Lorraine, à Épinal. Illustratrice et plasticienne, elle aime utiliser la peinture, les pochoirs, le papier découpé, les tampons… Elle réalise des affiches, des bijoux, des illustrations et étudie aussi les arts de la marionnette au Théâtre aux Mains Nues. Pour être un bon gros méchant loup est son premier livre publié.

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Genre : Premières lectures À partir de 6 ans De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans). Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

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UN BAL D’ENFER Cécile Emeraud Andrea Espier

Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-07-2 Parution : Octobre 2018 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 €

Un bal d’enfer Cécile Emeraud | Andrea Espier

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Dans un brouillard qui voile tout décor se rencontrent un petit fantôme émotif, une momie toute timide et un squelette exubérant. Tous trois cherchent le chemin qui mène au bal d’anniversaire de Fautus. Quelle chance qu’ils se croisent ! Car à trois on est plus malin, on a plus peur et on rit plus fort… Et pour rien au monde ils ne voudraient rater cet anniversaire qui promet d’être diablement amusant ! Un roman pour rire de ses peurs. L'AUTEURE

Après 10 ans d’édition jeunesse, Cécile Emeraud devient professeur des écoles et se forme à différentes formes de pédagogies actives qui la passionnent. En 2017, elle entreprend une année de voyages avec sa famille et prend le temps de se (re)mettre à l’écriture. L'ILLUSTRATRICE

Andrea Espier est née dans les Pyrénées espagnoles et a grandi à Madrid où elle s’est formée à l’illustration, l’édition graphique, la photographie et l’infographie. Elle déménage en France en 2013 et étudie à l’École de Beaux Arts de Bordeaux. Elle travaille comme illustratrice et graphiste pour des compagnies de théâtre, des manuels pédagogiques, des sites internet… Son premier livre, Pasajeros, est édité en 2014 (Belleza Infinita, Espagne). Depuis 2015, elle vit et travaille à Paris.

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LES POINTS CLÉS

un récit sur le thème de l’invitation à l’anniversaire qui évoque le plaisir, l’excitation folle qui en découle l’univers des squelettes, fantômes, diablotins et autres petits monstres un texte pour avoir peur et rire d’avoir peur.

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À paraitre - automne 2018 COLLECTION GINKO Genre : Premières lectures À partir de 7 ans Avec cette collection, Voce Verso publie ses premiers textes ! De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans). Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

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DU VENT DANS LA TÊTE Marjolaine Nadal Marianne Pasquet

Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-11-9 Parution : Mai 2019 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 € je lis tout seul L'HISTOIRE

Parfois les matins sont trop gris. Ma tête est trop lourde. Mes idées sont trop emmêlées. Alors, je mets mes baskets et je file, là-haut, au plus haut de la montagne. Là où le vent souffle sur les nuages et éclaircit les brouillards. Le vent me rend légère. Mais comment faire pour garder un peu de vent en soi(e) ?

LES POINTS CLÉS

Un texte poétique pour apprendre à chasser les émotions négatives Un récit pour mieux s’écouter et se connaître Une ode au rapport à la nature et aux éléments Un ouvrage pratique et créatif pour donner aux enfants les moyens de se réguler eux-mêmes avec un patron de sac à vent à fabriquer soi-même

L'AUTEURE

Marjolaine Nadal est enseignante dans une petite école d’Ardèche. Bricoleuse, voyageuse et créative, c’est suite à un atelier de Marianne Pasquet dans sa classe, que naît le projet Du vent dans la tête, son premier texte pour la jeunesse.

VOCE VERSO

À paraitre - printemps 2019

L'ILLUSTRATRICE

Marianne Pasquet, originaire de Châlons-enChampagne, réside actuellement à Antraiguessur-Volane en Ardèche (Rhône-Alpes) où elle a rencontré Marjolaine Nadal. Après des études d’arts appliqués et de graphisme, elle se consacre à l’illustration. On retrouve son univers mêlant textures et crayon aux éditions Pour penser, aux éditions du Lampion et chez Bayard Canada (Zaza en morceaux). Touche-à-tout, elle aime partager son travail auprès des enfants.

COLLECTION GINKO Genre : Premières lectures À partir de 6 ans De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans). Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité.

VOCE VERSO

38 rue Servan - 75011Paris + 33 (0) 6 37 88 74 55

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DIFFUSION & DISTRIBUTEUR

SERENDIP - LIVRES 10 rue Tesson - 75010 Paris + 33 (0) 1 40 38 18 14

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Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

Des livres pour pousser !


UN CHIEN COMME ÇA Céline Claire Clémence Pollet

Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-08-9 Parution : Octobre 2018 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 7,50 €

Un chien comme ça Céline Claire | Clémence Pollet

je lis tout seul L'HISTOIRE

Tomy a trouvé un chien. Ça tombe bien, parce que Tomy a toujours rêvé d’avoir un chien. Celui-là n’est pas très grand, pas très joli. Il ne rapporte pas le bâton que Tomy lui lance. Mais ils passent ensemble des après-midis à jouer. Pourquoi n’avoue-t-il pas à ses cousines que ce chien est à lui ? Ses cousines qui ont un beau chien, haut et fier… Cette nuit-là, Tomy va tout tenter, quitte à braver les intempéries et les interdits, pour retrouver la confiance de son chien. Une belle aventure sur le thème de l’amitié et de la loyauté des sentiments.

Céline Claire est née tout près des sapins des HautesVosges et y a passé une partie de son enfance à manger des mandarines au coin du poêle. Puis elle est devenue prof des écoles pour continuer à faire des batailles de boules de neige les jours de grand froid. Raconter des histoires aux élèves lui a donné l’envie d’écrire pour les enfants. Aujourd’hui, elle se consacre entièrement à l’écriture (Bayard, Milan, Circonflexe…). L'ILLUSTRATRICE

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À paraitre - automne 2018 COLLECTION GINKO Genre : Premières lectures À partir de 7 ans Avec cette collection, Voce Verso publie ses premiers textes ! De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans).

Clémence Pollet vit à Paris où elle a étudié à l’école Estienne. Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle travaille avec différents éditeurs (HongFei Cultures, Didier Jeunesse, De La Martinière Jeunesse). Fascinée par l’art populaire et traditionnel, chaque ouvrage est pour elle l’occasion d’expérimentations graphiques : elle dessine, découpe et colle autant qu’elle grave ou peint.

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le récit d’une belle relation entre un enfant et un chien un texte subtil sur les émotions contradictoires qui traversent les enfants un roman qui aborde la notion de loyauté envers l’autre et envers soi-même.

VOCE VERSO

L'AUTEURE

VOCE VERSO

LES POINTS CLÉS

Une maquette moderne et des illustrations en noir et 2 couleurs. De l’émotion, de l’humour, des histoires qui parlent aux lecteurs débutants. Des auteurs à découvrir. Des illustrateurs qui plantent le décor avec singularité.

DIFFUSION & DISTRIBUTEUR

Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.

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Des livres pour pousser !

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20 000 lieues sous la mare Mathilde Magnan Genre : album sans texte A partir de : 4 ans Relié, couverture cartonnée 48 pages

Format : 230 X 155 mm Tirage : 1500 exemplaires ISBN : 979-10-95030-06-5 Parution : Avril 2017 Prix : 14,50 euros

L’HISTOIRE

Quel étrange voyage sous la mare ! Un poisson rouge croise des tortues équilibristes, des tritons observés par un sous-marin, des moucherons surpris par un crapaud et d’autres créatures insolites. Quelques coups de nageoires plus loin, il fait une nouvelle rencontre : pas la plus étonnante mais sans doute celle qui l’emmène vers sa plus grande aventure.

L’AUTEUR Née en 1984, Mathilde Magnan a reniflé l’air de Paris pendant 19 ans, puis trois ans d’air Bruxellois à faire de la BD l’ont amenés à adopter l’air des Cévennes qu’elle n’a plus quitté depuis 2006. Aussi bien pour les petits que pour les grands, c’est tout un monde de faune, flore et autres spécimens qu’elle explore en tout sens et de toutes les couleurs et qui nourrit sans cesse son travail d’illustration.

ARGUMENTS

UÊ Il s’agit de la suite de «Et après ?». On retrouve une lecture de l’image à la manière d’un flip book. UÊ Découverte de la faune et la flore d’une mare (avec des intrus !). UÊ Les illustrations très réalistes côtoient un imaginaire plein d’humour.

ÉDITION VOCE VERSO

12 rue de la pierre levée - 75011 Tél. : + 33 (0) 6 12 15 97 www.voceverso.com / contact@voceverso.com

DIFFUSION & DISTRIBUTION SERENDIP - LIVRES

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Mathilde Magnan

Mathilde Magnan Genre : album sans texte A partir de 4 ans Relié, couverture cartonnée 48 pages Format : 155 X 230 mm Tirage: 1500 exemplaires ISBN : 979-10-95030-01-0 Parution : Octobre 2015 Prix : 16 euros

L’HIstoIre

Chaque page tournée est une immersion, de plus en plus profonde, dans le monde souterrain peuplé de galeries, passages, rencontres. Autant de cycles qui se croisent, commencent, finissent ou se poursuivent...

L’auteur Née en 1984, Mathilde Magnan a reniflé l’air de Paris pendant 19 ans, puis trois ans d’air Bruxellois à faire de la BD l’ont amenés à adopter l’air des Cévennes qu’elle n’a plus quitté depuis 2006. Faire du dessin ou être fermière ? Telle était la question lorsqu’elle était petite... Aujourd’hui point de veau, vache, cochon, couvée, mais beaucoup plus d’animaux peuplent ses dessins ! Aussi bien pour les petits que pour les grands, c’est tout un monde de faune, flore et autres spécimens qu’elle explore en tout sens et de toutes les couleurs et qui nourrit sans cesse son travail d’illustration. Tout un petit peuple pour faire de belles rencontres...

arguments UÊ UÊ UÊ UÊ

Une lecture de l’image dynamique à la manière d’un flip book. L’illustration très réaliste aux dessins délicats peint une nature poétique. La découverte d’un monde souterrain tel qu’on aimerait pouvoir l’explorer. L’évocation de plusieurs cycles de vies et le passage d’un règne à l’autre : aérien, terrestre et aquatique.

DIFFusIon & DIstrIButIon : SERENDIP - LIVRES Editions VocE VErso 12 rue de la pierre levée - 75011 paris tél. : + 33 (0) 6 12 15 97 11 e mail : contact@voceverso.com site : www.voceverso.com

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À LA VOLETTE... Mathilde Magnan

Reliure piquée, 48 pages Format : 230 x 155 mm ISBN : 979-10-95030-10-2 Parution : Avril 2019 Tirage : 1 500 exemplaires Prix : 14,50 €

L'HISTOIRE

Aux premiers rayons du soleil, la vie s’éveille, des racines de l’arbre aux bourgeons des plus jeunes branches. Tout un monde s’affaire, fourmille et s’apprête au décollage. Coccinelle, libellule et mésange cohabitent, se croisent, se frôlent. Et ce coucou à peine sorti de l’œuf, prendra-t-il son envol avant la nuit ?

LES POINTS CLÉS

Une lecture de l’image à la manière d’un flip book Un voyage dans les airs à la découverte de la faune et de la flore de la forêt avec des intrus ! Des illustrations très réalistes qui côtoient un imaginaire poétique et plein d’humour UN DERNIER TOME TRÈS ATTENDU

L'ILLUSTRATRICE

Née en 1984, Mathilde Magnan a reniflé l’air de Paris pendant 19 ans, puis trois ans d’air Bruxellois à faire de la BD l’ont amenée à adopter l’air des Cévennes qu’elle n’a plus quitté depuis 2006. Aussi bien pour les petits que pour les grands, c’est tout un monde de faune, flore et autres spécimens qu’elle explore en tout sens et de toutes les couleurs et qui nourrit sans cesse son travail d’illustration.

La série qui avait débuté sous terre (Et après ?), pour se poursuivre sous l’eau (20 000 lieues sous la mare), se termine finalement dans les airs. Cet album s’inscrit dans la continuité des deux précédents en poursuivant l’exploration du thème du cycle : cycle de la nature, cycle d’une journée, cycle de la vie. Il peut tout à fait se lire séparement, comme chacun des deux autres volets.

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LE MONDE LECTOL LOUIS LOUP COLLET Le Monde lectol, ce sont des dessins de grand format, déposés dans une caisse en bois, qui ouvrent une fenêtre sur le monde de demain, ou, plus précisément, sur la ville de Lausanne juste avant l’an 2550, à l’ère biobotique. Par biobotique, on entend l’aptitude de l’être humain à créer à son idée des organismes inexistants dans la nature. Les dessins de la caisse sont tout ce qui reste de la ville en 2550, après sa destruction. Les dessins offrent une représentation minutieuse de Lausanne et de la nature qui l’environne, des pages d’explication sur les organismes biobotiques en langue inconnue ainsi qu’un plan de la ville. 9 782940 522866

Avec Le Monde lectol, Louis Loup Collet crée un monde cohérent. Au regard s’offre un monde bizarre, peuplé d’êtres humains dotés d’un don divin qui leur permet de contrôler ce monde. Le Monde lectol est exposé à la Maison d’Ailleurs à Yverdon dans le cadre de l’exposition Mondes (im)parfaits du 17.11.2019 au 25.10.2020. Sur l’auteur : Né en 1997, Louis Loup Collet a longtemps été partagé entre lʼattrait pour la science et la passion de la littérature. En 2014, son premier travail dʼenvergure en arts visuels reçoit plusieurs prix et cʼest finalement vers lʼart quʼil sʼoriente en commençant dès 2017 des études dʼarts visuels à lʼECAL. Son intérêt pour la science et la fiction est cependant resté bien vivant et se ressent toujours dans sa pratique artistique singulière.

Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-­1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com www.helicehelas.org > litterature@helicehelas.com

— Collection : Ellipses et laps Genre : Livre d’art, architecture, nature et utopie Sujets abordés : illustrations, écologie, biobotique, archéologie alternative — Format 31.5x23.5 cm, 60 pages ISBN 978-­2-­940522-­86-­6 CHF 36/EUR 28 Parution avril 2020



Faits mains en 100 exemplaires Les baguettes sont peintes à la main signés et numérotés à l’atelier du 13, Paris. 45 Euros

martine’s éditions

Denis Cauquetoux

Denis Cauquetoux ISBN 9791096555208 Illustrations Denis Cauquetoux Conception Anne Mars

Mes Nuits Les Plus Blanches

Mes Nuits Les Plus Blanches


Mes Nuits Les Plus Blanches,

est un théâtre d’ombres sur 3 socles articulés. C’est un objet sculpture, de possibles récits sur l’univers onirique et cauchemardesque des nuits sans sommeil. Les personnages de l’illustrateur Denis Cauquetoux projettent leurs ombres sous la lumière des pleines lunes comme celle des tables de chevets, lorsque l’insomnie ne nous raconte plus d’histoires.

Toutes les ombres sont découpées à la laser dans du papier récupéré, montées une à une sur des baguettes de bambou, collées et peintes à la main. Mes Nuits Les Plus Blanches est signé et numéroté par l’auteur.


ISBN : 9791091189231

art | littérature

À contre-­jour

Alexandre Rolla propose une promenade qui court le long des chemins de l’enfance et de l’adolescence, dans l’est de la France, pour rejoindre un hameau blotti à l’entrée du Val de Saire, en suivant les méandres du sentier littoral de la côte nord du Cotentin. Dans l’exploration poétique des territoires et dans les pas des peintres, il marche face à la lumière, en quête de la magie des lieux.

Alexandre Rolla ―

112 pages Format : 12,5 x 19 cm Poids : 120 gr Prix : 14 €

Genre : Littérature générale, récit CLIL : 3435 ―

Mots-clés : Paysage, nature, érudition, philosophie. ―

Collection Théodolite La collection Théodolite se consacre au paysage et au sentiment de la nature. ―

www.lacleamolette.fr Contact : Alain Poncet 06 70 31 36 50 lcam@orange.fr ―

Diffusion : Paon diffusion contact@paon.diffusion.com www.paon-diffusion.com ―

Distribution : Serendip livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. 01 40 38 18 14 / Fax 09 594 934 00 gencod dilicom : 3019000119404

L’auteur Alexandre Rolla est historien et critique d’art, poète, commissaire d’expositions, enseignant à l’Ésam Caen/Cherbourg et à l’Université de Franche-­Comté. Spécialiste du paysage et de l’œuvre du peintre Jean Messagier, il se consacre de plus en plus à l’écriture.


Parution le 5 octobre 2018 ISBN : 979-10-91189-18-7

art | littérature

Journal pauvre Lire, écouter, vivre demande du temps et du travail pour saisir comment cela se croise à l’intérieur jusqu’à écrire. Antoine Emaz

Frédérique Germanaud ―

160 pages Format : 12,5 x 19 cm Poids : 180 gr Prix : 13,50 €

Tenu pendant une année sabbatique, Journal pauvre interroge ce qu’est subsister sans salaire et se consacrer à l’écriture. Cueillette, glanage, troc, affût des bonnes occasions : une économie de la main à la main s’organise, pour que vivre ne soit pas seulement survivre et que cette expérience de pauvreté soit libre et sereine. Ce journal à durée limitée s’achève sur la décision de quitter définitivement le monde du travail salarié et un modèle économique imposé, ouvrant ainsi sur la possibilité de renouveler ce qui fut au départ une tentative d’habiter autrement le monde.

Genre : Littérature générale, récit CLIL : 3435 ―

Mots-clés : Écriture, nature, travail, société. ―

Collection Théodolite La collection Théodolite se consacre au paysage et au sentiment de la nature. ―

www.lacleamolette.fr Contact : Alain Poncet 06 70 31 36 50 lcam@orange.fr ―

Diffusion : Paon diffusion contact@paon.diffusion.com www.paon-diffusion.com ―

Distribution : Serendip livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. 01 40 38 18 14 / Fax 09 594 934 00 gencod dilicom : 3019000119404

L’auteur Après trois livres mêlant fiction et éléments de biographie, Frédérique Germanaud adopte ici, d’une façon assez inédite, une approche de l’écriture directe et sans fard.


Parution le 5 octobre 2018 ISBN : 979-10-91189-15-6

art | littérature

Sauvagines À Coline, À saut de biche par-delà les combes

Alexandre Rolla ―

64 pages Format : 12,5 x 19 cm Poids : 80 gr Prix : 12,00 € ―

Genre : Littérature générale, prose CLIL : 3435 ―

Mots-clés : Nature, faune, paysage, poésie. ―

Collection Théodolite La collection Théodolite se consacre au paysage et au sentiment de la nature. ―

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Diffusion : Paon diffusion contact@paon.diffusion.com www.paon-diffusion.com ―

Distribution : Serendip livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. 01 40 38 18 14 / Fax 09 594 934 00 gencod dilicom : 3019000119404

Affût discret, écoute silencieuse, accompagnement du guide qui connaît les pas, observation, fulgurance poétique et évocation animalière, jusqu’à fouiller la matérialité de la Nature elle-même : « Il a pris mesure de cadastre. Le Chêne des filles la route forestière Jean gros jusqu’au chemin des Tombes puis la Cuve (…) Faut voir à travers l’affût. Passer du visage à sa gueule. Gueules de bêtes avec bois et poils. Nous hirsutes fourrés d’artifice et lissés par les mots. » L’auteur Jacques Moulin, né en Normandie des hautes falaises, vit à Besançon. Il coanime les rencontres Les Poètes du jeudi dans le cadre de l'Université Ouverte de Franche-Comté.


Parution le 15 octobre 2018 ISBN : 979-10-91189-16-3

art | littérature

Conscience et violence La normalité embue / elle se croit le seul univers vivable / je lui paie son écot Ce recueil de poésie radical par son apreté et sa sensibilité électrique, tranche verticalement dans de vertigineux paysages cérébraux et se lit d’une traite. ―

Guillaume Michaut ―

64 pages Format : 12,5 x 19 cm Poids : 80 gr Prix : 12,00 € ―

Genre : Poésie contemporaine CLIL : 3638 ―

Mots-clés : Poésie, société, radicalité ―

Collection Théodolite/Poésie La collection Théodolite se consacre au paysage et au sentiment de la nature. Avec des incursions en poésie. ―

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Diffusion : Paon diffusion contact@paon.diffusion.com www.paon-diffusion.com ―

Distribution : Serendip livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. 01 40 38 18 14 / Fax 09 594 934 00 gencod dilicom : 3019000119404

L’auteur Guillaume Michaut vit dans la rue, la plupart du temps à Besançon ou à Bordeaux.


Parution le 28 octobre 2017 ISBN : 979-10-91189-14-9

art | littérature

Sur le liseré des commissures suivi de

Les pays désolés (Un voyage avec Courbet) « Pour peindre un pays, il faut le connaître. Moi, je connais mon pays, je le peins, les sous-bois, c’est chez nous. Cette rivière, c’est la Loue, allez-y voir, et vous verrez mon tableau… » Gustave Courbet

Alexandre Rolla ―

120 pages Format : 12,5 x 19 cm Poids : 150 gr Prix : 13,50 € ―

Genre : Littérature générale, récit CLIL : 3435 ―

Mots-clés : Art, nature, paysage, voyage, poésie, Gustave Courbet. ―

Collection Théodolite La collection Théodolite se consacre au paysage et au sentiment de la nature. ―

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Sur le liseré des commissures est un magnifique texte de réflexion sur le paysage et le sentiment d’appartenance au territoire de son enfance, ainsi que sur l’ouverture au monde par l’art et la poésie. On y croise aussi bien le peintre Courbet, comme fil conducteur, au travers de ses tableaux disséminés à travers le globe, que le poète Matthieu Messagier. L’érudition fait place au monde sensible pour se développer en poésie. Remarquable. L’auteur Alexandre Rolla est historien et critique d’art, poète, essayiste et commissaire d’expositions. Il enseigne à l’École Supérieure d’Arts et Médias de Caen/Cherbourg et à l’Université de Franche-Comté à Besançon. Son travail traite des relations qui se tissent entre les différentes formes d’écriture (poétique, littéraire, théorique ou plastique), à travers l'exploration des notions de paysage et de pays, de temps local et global.


Parution le 15 mars 2019 ISBN : 979-10-91189-17-0

art | littérature

Vallée du Doubs « CHAQUE fois que je parviens, en remontant peu à peu de l’extérieur vers ma solitude, à me délier des serments prêtés aux villes, aux femmes et aux spectacles, j’obtiens un coin de province dont le moindre signe me sauve de la détresse. Dans le même instant, je me sens abandonné et recueilli. Les apparences, les lumières, la mode et les ruses m’ont-elles déçu, qu’aussitôt les arbres, le roc et les travaux me reprennent. D’un côté, il faut jouer, et le jeu me disperse ; mais là-bas, il faut ramasser, redresser, entendre ; il faut être sage devant les impressions. N’est-ce pas rajeunir que de retourner ainsi, aux heures de fatigue et de peine, dans ce passé d’où mes désirs sont partis vers le monde ? Car la province est toujours un peu le passé. » ―

André Beucler ―

96 pages Format : 12,5 x 19 cm Poids : 120 gr Prix : 15 € ―

Genre : Littérature générale, récit CLIL : 3435 ―

Mots-clés : Paysage, nature, érudition, philosophie. ―

Collection Théodolite La collection Théodolite se consacre au paysage et au sentiment de la nature.

Paru en 1928 aux éditions Émile-Paul frères, dans la collection Portrait de la France, qui réunit une impressionnante liste d’auteurs (Emmanuel Bove, Pierre Mac Orlan, Paul Morand, Jean giono…), Vallée du Doubs, tout en accomplissant sa mission pittoresque et anecdotique – en vogue à l’époque – est un magnifique texte philosophique et nostalgique, d’une grande élégance, sur l’attachement d’une jeunesse cosmopolite et aventureuse au souvenir de sa province dont il pressent déjà les mutations. À l’heure où la rivière Doubs, épine dorsale de toute une région, s’assèche désormais chaque été sur plusieurs kilomètres, comme un signe tangible du changement climatique, Vallée du Doubs possède une force évocatrice rare et universelle, qui fera écho auprès de tous les lecteurs, et qui n’est pas sans rappeler parfois Air de la solitude et l’honnêteté de Gustave Roud.

www.lacleamolette.fr Contact : Alain Poncet 06 70 31 36 50 lcam@orange.fr ―

Diffusion : Paon diffusion contact@paon.diffusion.com www.paon-diffusion.com ―

Distribution : Serendip livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. 01 40 38 18 14 / Fax 09 594 934 00 gencod dilicom : 3019000119404

L’auteur André Beucler est un écrivain aux mille facettes et cent métiers, né à Saint-Pétersbourg le 23 février 1898, mort à Nice le 26 février 1985. Blessé en 1917, résistant en 1939, il est presque impossible de résumer une vie trépidante, dont la richesse d’amis, de rencontres et le cosmopolitisme nous semblent aujourd’hui sidérants. Dès 1925, il fait une entrée fracassante de modernisme et d’étrangeté en littérature avec la Ville anonyme, paru chez Gallimard. S’ensuivront plus de 42 volumes (roman, essais, portraits, souvenirs) dont Gueule d’Amour en 1926 (célèbre pour être incarné au cinéma par Jean Gabin), et Vallée du Doubs présenté ici.


Éditions du Canoë

2020

7 mai

Julian Semenov

Julian Semenov Des diamants pour le prolétariat

Éditions du Canoë Format : 12 x 18,5 cm Pages : 480 Prix : 20€ ISBN : 978-2-490251-16-2 Traduit du russe par Monique Slodzian Préface de Édouard Limonov Éminemment populaire en Russie, Julian Semenov (1931-1993) a vu la place de premier plan de son œuvre reconnue en France à l’occasion la sortie de « La Taupe rouge » en mai 2019 aux Éditions du Canoë. Passée sous silence en raison de la chute de l’Union Soviétique en 1991, son œuvre romanesque met en scène les théâtres d’opération où l’URSS déjoue les complots fomentés contre sa puissance et ses intérêts. Son héros, Maxime Issaiev, alias Max Von Stierlitz est à la manœuvre. Beaucoup de ses livres ont été adaptés à l’écran. Un musée lui est consacré en Crimée, près de Yalta.

Après le succès de La Taupe rouge, voici le célèbre agent Von Stierlitz vingt-cinq ans auparavant sous son patronyme russe : Maxime Issaïev. Avril 1921. La Russie soviétique n’a pas 4 ans. La famine ravage le pays. Un décret de Lénine charge la Direction centrale des Finances de rassembler tous les objets en or, en platine ou en argent, sous forme de lingots ou de bijoux, de diamants, de pierres ces joyaux ayant appartenu à l’aristocratie émigrée ou à la famille impériale contre des livraisons de nourriture. Le joaillier français, Marchand, est l’un des acteurs de ces transactions. C’est à Revel (aujourd’hui Tallin en Estonie) que se négocient les affaires avec les places de Paris, de Londres et d’ailleurs. À Moscou, on s’aperçoit qu’une partie de ces trésors passe clandestinement à Paris et à Londres. Maxime Issaïev, jeune Parallèlement le contre-espionnage allemand, s’avise de saboter l’échange entre l’état soviétique et le joaillier français pour affaiblir la Russie. Ils utilisent le comte Vorontsov. Issaiev est arrêté par Moscou, on découvre que l’un de ses experts, frère d’un révolutionnaire proche de Lénine, est au cœur de la contrebande… Comme dans « La Taupe rouge », les personnages réels qui ont fait l’histoire de ces années dramatiques, sont traités avec une

Contact presse : Elisabeth Trétiack-Franck ; elisabethtretiackfranck@yahoo.fr ; tél : 06 84 97 65 56 Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16 site web : http://www.editionsducanoe.fr ; Facebook : Éditions du canoë

Aristocrates, héros bolcheviques, prostituée sortie d’un roman de Dostoïevski, bandits, forment une faune caractéristique de l’anarchie de ces premières années de la révolution. Rocambolesque et passionnant. Droits étrangers : Agence littéraire Rubinstein ; olivier.rubinstein@gmail.com Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip-livres


Éditions du Canoë 16 mai

La Taupe rouge

Julian Semenov

17 instants de printemps Traduit du russe par Monique Slodzian. Préface de Zakhar Prilepine.

Genre : Roman Format : 12 x 18,5 Pages : 480 Prix : 23 € ISBN : 978-2-490251-07-0 Julian Semenov (1931-1993) est un écrivain russe, immensément populaire en Russie, cependant méconnu en France. Un musée lui est consacré en Crimée et la plupart de ses livres ont été adaptés à l’écran. La chute de l’Union Soviétique en 1991 occulte son œuvre dans les pays occidentaux qui ne s’intéressent qu’aux écrivains dissidents. Aussi remarquable que John Le Carré dont il constitue l’alter ego de l’autre côté du rideau de fer, il met en scène dans la « série Stierlitz » qui comprend 14 livres que les Éditions du Canoë vont s’employer à faire connaître, les enjeux géopolitiques de l’Union Soviétique. Ami de Simenon, talentueux, fécond, exceptionnellement bien renseigné sur le grand jeu EstOuest, son œuvre est un continent à découvrir.

La Taupe rouge – 17 instants de printemps compte parmi les chefs-d’œuvre d’un immense écrivain russe, quasi inconnu en France.

Maxime Issaiev, alias Max von Stierlitz est un agent soviétique

Contact presse : Elisabeth Trétiack-Franck ; elisabethtretiackfranck@yahoo.fr ; tél. : 06 84 97 65 56 Droits étrangers : Agence littéraire Rubinstein ; tél. : 06 08 23 51 56 Diffusion-distribution : via EXILS ÉDITEUR CDE SODIS

2019


11,5 x 16,5 cm /

pages /

Parution :

20

éditions d’autre part info@dautrepart.ch

/ isbn

24, rue de la Poterie www.dautrepart.ch

/ Imprimé et relié en Suisse

CH - 1202 Genève


Bernard Utz est né à Châtel-St-Denis en 1987. Il a suivi des études de science politique puis de sciences de l'environnement. Il habite

11,5 x 16,5 cm 1

pages

Bretigny-sur-Morrens et travaille pour la Journée suisse de la lecture à voix haute, organisée par l'Institut suisse Jeunesse et Médias ISJM

isbn 978-2-940518-67-8

Imprimé et relié en Suisse Parution 2020 Diffusion éditions d’autre part

24, rue de la Poterie

CH - 1202 Genève


Quand j’étais gosse, ma mère me disait : « Si t’es énervé, t’as qu’à écrire pourquoi, ça te calmera. » Je n’étais pas toujours d’humeur à suivre son conseil, mais quand je le faisais et qu’elle lisait ce que j’avais gribouillé, j’avais l’impression d’être un peu pris au sérieux. Je ne sais pas si écrire dans ce fichu carnet va m’apporter quelque chose. J’en doute. En y repensant, je crois que ma mère voulait surtout que je lui fiche la paix. Il faut dire qu’avec mes cinq frères et sœurs, elle ne pouvait pas passer ses journées à s’occuper de mon humeur. Avec l’âge, je suis devenu de moins en moins colérique. Et puis avec Célestine, une fois qu’on s’est trouvés, je n’ai plus jamais eu envie de m’énerver. En fait, ce n’était pas seulement parce que ma mère me prenait au sérieux, que mes colères se dissipaient. Dès que je commençais à écrire, au moment où ma plume touchait le papier et que j’entendais bruisser 11


le bec, c’était comme si le bouillonnement dans mon ventre se mettait à sortir de moi. Chaque mot, chaque lettre, chaque trait aidaient à dérouler le fil barbelé de ma colère. Je le manipulais avec précaution, et après un certain nombre de phrases, je n’avais plus qu’une sensation de vide. J’étais calme, pour quelques jours du moins. Aujourd’hui, je ne sais pas si un jour j’aurai écrit assez de mots pour être à nouveau apaisé, mais je ne vois pas d’autre option que d’essayer. Voilà la situation : j’ai le week-end pour vider l’appartement et empaqueter mes affaires, puis dès lundi, je vais aller m’installer sur le terrain que je viens d’acquérir. J’aurais aimé qu’elle le voie, ce petit lopin de terre. Je suis sûr qu’elle l’aurait adoré : légèrement en pente, dans une clairière à l’écart du village, juste à la lisière d’un petit bois où le sol est recouvert de mousse. Il n’y a qu’une étroite route en gravier pour y accéder. J’espère qu’on ne viendra pas trop m’embêter, parce que je veux y construire une petite maison, alors qu’en réalité je ne suis pas censé le faire. Le terrain, il n’a pas coûté assez cher pour qu’on me permette d’y vivre, mais moi j’en ai marre d’attendre. 12

Avec Célestine, on avait économisé pendant quinze ans pour acheter une petite maison qui aurait été rien qu’à nous ; malheureusement, on n’a jamais réussi à mettre suffisamment d’argent de côté. J’ai fait un plan de la maison. Elle sera modeste, plutôt du genre cabane, mais je pourrai l’agrandir par la suite. J’ai presque trois mois pour la construire de mes propres mains, avant qu’il ne fasse trop froid. Après, au printemps, je planterai des fleurs, cultiverai un petit potager, peut-être même que je prendrai deux moutons, pour la compagnie, et j’aurai finalement la vie dont on avait toujours rêvé.

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MÉMOIRE DES CELLULES ROMAN

Communiqué de presse

Marc Agron

PRÉSENTATION Envoyé pour un reportage à la Biennale de Venise, Maximilien observe un public perplexe face à une installation monumentale de 200 000 litres d’eau croupie. Il décide alors d’entrer en « résistance » contre l’art contemporain. Le canevas de son premier roman, Mémoire des cellules, s’inspire d’une œuvre réelle pour se déployer en un tableau exquisément caustique du monde de l’art, vaste mascarade dans laquelle sa plume érudite et pleine de tendresse distille par fragments le passé de ses personnages insolites. Marc Agron est spécialisé en livres anciens et galeriste. Il est également l’auteur de Carrousel du vent, paru en 2018.

EXTRAIT ET CRITIQUE

Parution Suisse: décembre 2020 France : avril 2020

Contact presse Éditions L’Âge d’Homme

L’enfant avait demandé à sa maman quelle était la couleur du vent, car elle sentait sur ses joues les caresses d’une légère brise, mais elle ne la voyait pas. Et elle lui avait répondu que le vent n’avait pas de couleur. Elle s’était mise à pleurer car elle ne pouvait pas le dessiner comme elle dessinait les arbres, le soleil, la lune et les nuages. Puis la jeune mère avait compris que toutes les nuits étaient les dernières, alors elle avait enseigné à l’enfant qu’elle était un ange et que les anges ne sont pas de ce monde.

se contrarier, insouciances passées, blessures sentimentales, attirances inexplicables et latences dévastatrices mais encore la drôlerie caustique, le sentiment de l’étrange et surtout l’érudition d’un auteur qui sait porter son lecteur. Le prendre. L’intriguer. Le surprendre. Florence Millioud Henriques, 24 Heures Le moins qu’on puisse dire de Marc Agron, c’est qu’il a l’usage de la parole, un usage qui, et il n’est pas de ceux qui « se taisent par écrit ». passion pour l’art et de l’indispensable rentabilisation commerciale. Il défend la peinture

porte-à-faux professionnel et existentiel, au mauvais moment et au mauvais endroit, Marc

Serendip distribution

www.serendip-livres.fr


MEMOIRE DES CELLULES ROMAN

Revue de presse

Marc Agron 24 HEURES

Pour son premier roman, le Lausannois Marc Agron livre une perle de culture. Il immerge sa plume de galeriste et de libraire dans un milieu qu’il pratique, mais pour aller beaucoup plus loin. Maximilien,

romanesque est court, très court, pour poser, sur une centaine de pages, une intensité. Mais la Mémoire des cellules, première incursion éditée dans la littérature de Marc Agron, réussit à la rendre complexe ciances passées, blessures sentimentales, attirances inexplicables et latences dévastatrices mais encore la drôlerie caustique, le sentiment de l’étrange et surtout l’érudition d’un auteur qui sait porter son lecteur. Le prendre. L’intriguer. Le surprendre. Les premières lignes dissèquent une solitude errante, les indices clés sont déjà tous là, subtilement noue. La Biennale dotée de ses atours y attire les foules moutonnières autour d’un bassin d’eau stagnante, une installation de R. et 200 000 litres pour convaincre, désarçonner, interroger? Maximilien

Vanessa Cardoso

et l’urgence du partage.

peintre, sert d’image pour une comparaison. Et pour cette entrée en littérature longtemps refrénée par

trouvé une plume pour les caresser.

PAYOT LIBRAIRE

profondeur délicate qui contrastent avec son ironie naturelle.

LE COURRIER

L’art contemporain occupe une place centrale dans Mémoire des cellules, premier roman de Marc Agron. La trame de l’ouvrage s’inspire d’une œuvre réelle et brosse un tableau satirique, caustique normes de protagonistes insolites. Humour et ironie sont de la partie dans ce livre parsemé de surprises.

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peu à peu pour son «ennemie» bouleversent bientôt ses intentions initiales. Marc Agron réussit à me-



Argumentaire

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La voix d’Amara En librairie mai 2020

Amara CAMARA & Joëlle LE MAREC

L

e jour où elle apprend qu’un ami de son fils ne peut plus héberger un jeune migrant, Joëlle n’hésite pas. Ce soirlà, il est convenu par téléphone qu’Amara restera 10 jours. Elle a quelques instructions : lui préparer un bon petit déjeuner le matin avant de le laisser partir en maraude, quelques règles de cohabitation, et un avertissement : il ne faut pas interroger ces jeunes sur leur voyage. De cet hébergement, qui durera finalement 9 mois, pendant lesquels Joëlle a appris à Amara à lire et écrire, ils ont tenu un journal. Un journal politique et poétique pour donner la voix à ceux qui vivent les migrations. LE MOT DE L’ÉDITEUR : Isbn : 978-2-490516-05-6 Prix de vente public : 12,90 euros ttc 172 pages, broché, 12x22 cm

Alors même que les actualités parlent des migrants quasi quotidiennement, que les évènements se succèdent à propos des migrations, de l’hospitalité, de la géopolitique… etc., il est finalement très rare d’entendre réelement la voix des ces migrants. C’est ce qui rend ce texte si précieux. La puissance de ces tout premiers textes d’Amara Camara et la finesse du récit de Joëlle Le Marec, Professeure des universités et sémiologue, font de ce journal un ouvrage nécessaire.

également disponible en version eBook

Une manière aussi de montrer que tout est politique : de l’écriture à l’ouverture de la porte de sa maison.

Plus d’informations sur : WWW.SIKIT.FR

SiKiT éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

La voix d’Amara

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“ Je voudrais partager ce dont je suis témoin. Car il faut écrire et partager ses mots qui ont surgi.” Le premier dimanche d’octobre, je suis allée au cinéma avec un de mes fils. Nous nous sommes promenés le long du bassin de la Villette. Il y avait des groupes d’hommes assis sur les marches d’escalier face à des bénévoles du BAAM, le bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants, qui donnaient leur leçon de français en plein air.

Le jour où Raphaël m’a parlé de son ami qui ne pouvait plus continuer d’héberger un jeune migrant de 16 ou 17 ans et que ce serait peut-être l’occasion pour moi de m’engager, je n’ai pas hésité et tout s’est passé en 24 heures. Rétrospectivement, c’était trop précipité : j’aurais dû me renseigner sur les différents réseaux d’hébergeurs bénévoles. Mais je ne le regretterai jamais : comment regretter la rencontre avec une personne remarquable, celle-ci et nulle autre ?

Je me rappelle m’être dit que je n’oublierai pas l’ambiance nerveuse et chaleureuse de cette soirée parisienne : le trajet vers le quai de Loire, la traversée de la place, le passage sur le pont auCe soir-là, je pense que le principal changement dessus de l’écluse, la discussion avec Amaury à dans ma vie sera l’entrée dans la sphère militante propos du souvenir d’une soirée au cinéma qui avait de ceux qui aident concrètement : je me représentais changé son imaginaire quand il était tout petit. Je les transformations à venir comme une densification me souviens de ces récits de souvenirs, car cette des amitiés, les liens, les apprentissages solidaires soirée ferait peut-être partie ellemilitants. Ce ne sera pas le cas. même de la collection des moments D’où je viens, très loin. Le changement sera la qui précèdent la transformation du Où je vais, personne ne le sait, rencontre avec Amara, un jeune cours des choses. ivoirien de 17 ans, et tout ce qui même pas moi. s’en suivra avec mes proches et Je me suis dit qu’après cette Personne ne le sait, mais avec ceux et celles qu’il prendra soirée, une part d’insouciance Pour le moment je vous parle l’initiative lui-même de me faire disparaitrait peut-être, comment De là où je suis. rencontrer. Encore aujourd’hui, savoir ? De toute façon, l’insouciance — Amara je peux compter sur les doigts disparaît peu à peu depuis des d’une main les contacts avec les années en Europe. Je me rappelle m’être dit que membres du réseau d’hébergement qui avait repéré mes deux fils étaient cette fois encore liés et aidé Amara lorsqu’il s’était retrouvé à la rue, intimement à ce moment de veille de changement. réseau que j’imaginai être la communauté dont je Car c’est Raphaël qui m’avait parlé d’accueillir ferai partie. L’ouverture, les liens viendront de lui. Je pendant quatre ou cinq jours un jeune africain, ne veux pas détailler plus : nous faisons toutes et ivoirien ou malien, tout récemment arrivé en France, tous ce que nous pouvons. Les problèmes viennent en attendant qu’il soit reconnu comme mineur isolé des politiques inhumaines et pas de ceux qui aident. et pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Le jeune dormait depuis quelques jours sur le canapé Ce soir-là, il est convenu par téléphone qu’Amara d’un de ses amis. Cela faisait des mois que je restera 10 jours. J’ai quelques instructions : lui cherchais à faire quelque chose d’autre que de préparer un bon petit déjeuner le matin avant de le côtoyer chaque jour les personnes venues d’ailleurs, laisser partir en maraude, quelques règles de si lointaines et si proches, dans les squares de la cohabitation, et un avertissement : il ne faut pas Goutte d’Or, ou dans la queue devant le local de interroger ces jeunes sur leur voyage. France Terre d’Asile. Le matin je passais chez le — Joëlle boulanger acheter quelques baguettes pour en donner aux petits groupes qui s’éveillaient, avec le sentiment pénible de me faire du bien à moi-même SiKiT éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris plus qu’à ces jeunes inconnus du trottoir. Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

La voix d’Amara

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Les auteurs Joëlle LE MAREC est Professeure des Universités au CELSA, Sorbonne. Auteur de plusieurs ouvrages, elle travaille sur les musées et bibliothèques comme lieux d'expression culturelle des savoirs, mais aussi sur les pratiques d'enquête, et sur les rapports sciences et société. r J'habite à La Chapelle depuis longtemps. À partir de 2015, beaucoup de nouveaux arrivés vivent dans la rue, dont des mineurs, isolés. Peu à peu l'évidence s'est imposée : quand les frontières se ferment, il faut ouvrir sa porte. Les savoirs sur le monde affluent et ouvrent la voie à de nouveaux récits.J'entre alors en dialogue quotidien avec Amara. Nous partageons des apprentissages pendant neuf mois, et au-delà. Amara CAMARA est ivoirien, guinéen. Il est entré en France le 27 août 2017, alors qu’il était encore mineur. Après sa rencontre avec Joëlle Le Marec, il apprend avec elle à lire et à écrire en quelques semaines et commence à écrire des chansons et de la poésie. Mon nom d'artiste, c'est Amssi : A comme Action (je suis dans l'action, toujours) M comme Million (je voulais être millionnaire pour tirer la famille de la misère) S comme Soleil (il brille pour tout le monde) S comme Sociable (il faut connaître toutes sortes de personnes) I comme Intelligence (ce qui compte, c'est de faire les choses intelligemment)

La maison d’édition

L

’imaginaire, à sa façon, diagnostique le présent, participe du débat public, construit le futur.

• SiKiT veut développer l’imaginaire sans savoir s’il rentre dans la bonne case éditoriale. • SiKiT est un espace de création pour imaginer de nouvelles formes littéraires, de nouveaux formats. • SiKiT est un maison qui mixe, hybride des genres qui ne se rencontrent jamais : sciences sociales, littérature, arts graphiques, actualités, théâtre… • SiKit est politique dans le sens premier du mot. Pas de militantisme. Seulement des ouvrages pour participer à la vie de la Cité, loin des polémiques partisanes. Publier un livre est politique. • SiKiT est la petite sœur de MkF éditions qui publie notamment plusieurs collections papier et numériques en sciences sociales et des beaux-livres augmentés. Bref, SiKiT est un espace de liberté, une drôle de maison, un projet en constante germination, irrigué par les idées les plus folles des auteurs et la fidélité la plus tenace des lecteurs !

SiKiT éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


juin


Le pays aux arbres rouges Cécile Roumiguière et Cécile Gambini Genre : Album A par r de : 7 ans Prix : 17,50 € Format : 24 x 34 cm 48 pages Sor e : 07 juin 2020 ISBN : 9782930787640

Deux enfants. L'une vit dans un jardin merveil-­‐ leux du bout du monde, l'autre marche derrière ses parents. Deux enfants si différentes. L'une invente des histoires pour sa poupée d'herbes et de lianes, l'autre enfile des souliers rouges à sa poupée de plas que. Deux enfants si proches pourtant. Un sen er, un défi, et entre ces deux enfants, la naissance d'une ami é qui traverse les cultures et balaie les différences.

Après une maitrise de le res modernes, Cécile Roumiguière est d’abord assistante de réalisa on, puis scénariste, c’est avec cet amour conjugué des mots et des images qu’elle a écrit plus de 40 livres pour la jeu-­‐ nesse. Chez A pas de loups, elle a publié no-­‐ tamment S'aimer et Jean-Kevin. Cécile Gambini a suivi les cours de l’école des Beaux-Arts d’Aix en Provence et est diplômée des arts décora fs de Strasbourg. Depuis 1999, elle est autrice et illustratrice de nombreux albums pour la jeunesse dont Bagabada aux édi ons A pas de loups

Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr



Le pays aux arbres rouges . V6 1 Le soleil disparaît derrière la montagne ! Il faut se dépêcher. Sa poupée à la main, Faëzia saute d’un pied sur l’autre, elle chante : — L’homme de l’espace fait danser les filles, la première c’est le tchi-tchi-tchi, la deuxième c’est le tcha-tcha-tcha…

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Faëzia tape du pied pour marquer le rythme, mais ses talons ne claquent pas sur le sentier, le sol est fait de terre et de cailloux. … La troisième c’est le lo-li-ta ! Faëzia lance sa poupée vers le ciel, elle la rattrape en riant, et son rire répond au cocorico du coq qu’on entend chanter au loin. Sa chorégraphie était parfaite ! Faëzia peut rentrer chez elle. On se couche tôt, dans son îlet du bout du monde. Son village est perdu dans une montagne sans route, pas de voiture ni de train pour y arriver, on y vient à pied, ou… en hélicoptère. Quand elle sera grande, Faëzia sera pilote d’hélicoptère. Elle emmènera ses parents, ses cousins, ses copains, et ils s’envoleront au-dessus du grand cirque de Mafate.

Le pays aux arbres rouges · ecrire@cecileroumiguiere.com · cecile.gambini@gmail.com

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calvaire marchepied

calicot

Couverture provisoire

Bastien Fayet

Calvaire Marchepied a 10 ans. Il vit avec son père dans le village du Bord de la Falaise. À l’école, l’enseignement est dispensé par la douce Mademoiselle Flanelle - mère de son meilleur ami - et par le redoutable et sadique Monsieur Rance. Un jour, au cours d’un exercice où Monsieur Rance atteint les sommets de la cruauté, celui-ci meurt brutalement d’une crise cardiaque. Calvaire se demande alors s’il n’y est pas pour quelque chose, et s’il est tout à fait normal... Un roman pour pré-ados, drôle et méchant.

extrait Deux choses rendent pourtant Calvaire réellement particulier. Certains vous diront que chaque personne est particulière, et ils auront raison. Mais Calvaire présente deux particularités qui le rendent bien plus particuliers que le commun des particuliers. La première est évidemment son prénom. Ce prénom de Calvaire, qui éveille à la fois curiosité et compassion, lui vient de sa mère, morte en lui donnant la vie. Juste avant de s’éteindre, quand les sages-femmes se sont penchées sur elle pour lui demander de donner un prénom à l’enfant, elle a simplement murmuré, épuisée : « quel calvaire... ». Puis ses paupières se sont refermées, à jamais. Calvaire fut donc baptisé à la va-vite, car il était déjà midi passé et les sages-femmes ne voulaient pour rien au monde arriver les dernières à la cantine, de peur de rater le traditionnel moules-frites du vendredi. Le bébé est donc resté seul avec ses yeux brillants, ses premiers cheveux blonds et son funeste prénom.


Frédéric Vinclère

calicot

Couverture de travail, complètement provisoire

les écorchés

Juillet. Guillaume, jeune peintre, vient d’avoir son bac. Dans deux mois, il commencera des études d’Arts dans une ville universitaire et y retrouvera Annabelle. Vivant à 100 kilomètres l’un de l’autre, tous deux issus de familles toxiques, ils sont de milieux sociaux opposés : la famille d’Annabelle n’accepte pas Guillaume et lui-même a honte quand il l’invite dans la sienne. Pendant ce dernier été chez leurs parents, chacun va trouver un job pour subvenir à leurs futurs besoins : elle, entourée de garçons, en bord de mer, auprès d’enfants dans un centre rencontrera une galerie de personnages imprévus, un cochon pas comme les autres et de mystérieux phares sur le parking. Plus que jamais, Guillaume aura les pieds dans la fange et la tête dans les étoiles. Entre désir et jalousie, la plage et l’usine, leur couple sera-t-il assez solide ? Les soixante jours à venir seront décisifs. Un roman écorché vif pour ados.

Longtemps libraire en Bretagne, Frédéric Vinclère

11 euros 240 pages ; 12 x 19 cm

dans une école d’Arts à Rennes. Après Nos Bombes sont douces, «Lu et recommandé» par le Salon de Montreuil 2019, il publie un deuxième roman au Calicot. année 2020 (Auzou, J’aime Lire Max, etc.)

extrait – Guillaume, viens manger, cria la mère. – J’ai pas faim, fous-moi la paix, eut-il envie de répondre. Sauf que parler de cette façon, c’était parler comme eux. Le père, les frères. Et ça, hors de questemps. Au fond, elle s’en foutait aussi sûrement, attendant que chacun déguerpisse d’une manière ou d’une autre pour pouvoir regarder la télé tranquille en revenant de l’usine. Guillaume attendait la même chose, mais de l’autre point de vue. S’éloigner d’ici était une question de survie. Il fallait fuir et tance qui les séparait depuis leur rencontre. Le père n’était sans doute même pas au courant que le


Nos bombes sont douces

Couverture provisoire

Fête sauvage Émergences Nos bombes sont douces.

Contact : Éric Denniel eric.denniel@lecalicot.fr 07 69 15 55 09


ADVERSE Eros Negro #3 une production Démoniak Résumé des épisodes précédents :

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Avec ce troisième et avant-dernier épisode d’ , reprise d’un fascinant fumetti bâclé des années 1980, les productions DÉMONIAK poursuivent leur revisitation sans fard de moments clés de la bande dessinée pornographique populaire du xxe siècle. L’élégance du trait révèle ici la force minimale des compositions des planches d’origine, tandis que les sous-texte du projet initial.

32 pages n&b 12 x 17 cm, 5 € 979-10-95922-36-0— juin 2020 Vente ferme





ADVERSE Pêchez jeunesse ! (A.N.D. #5) J.-M. Bertoyas Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre. Après la publication de L’Arum tacheté (A.N.D. #1, Adverse, 2018), Parzan et autres saveurs (A.N.D. #2, Arbitraire, 2018), L’Internationale modique (A.N.D. # 3, Adverse, 2019) et Nicy et ses amis (A.N.D. # 4, Arbitraire, 2019), arrive Pêchez jeunesse !, cinquième volume de L’Anthologie des narrations décrispées. Soit la nouvelle étape du pharaonique projet de réhabilitation / révélation de l’une des plus importantes et singulières signatures de la bande dessinée contemporaine. Essentiellement consacré aux débuts de l’artiste, Pêchez jeunesse ! réunit pas moins de huit fanzines parmi les plus méconnus et invisibles de ce forcené de l’autoédition : Aïe Cul, Carnet de croquettes, Zeboun, Les Dombes, Brücks, Paulette Goddard je t’aime !, Coux, ou encore Lycoperdon... Derrière ces titres improbables, on trouvera des tentatives poétiques, des culs de lampe, mais surtout quelques-uns des plus longs récits de l’artiste, qui y module ses techniques de dessin et expérimente la narration, la mise en scène et la diversité des formats. Autant de marqueurs des errances positives (un travail effectif de recherche) avançant vers la construction d’une identité d’artiste porté par une permanente réinvention.

J.-M. Bertoyas Anthologie des narrations décrispées #5 Postface de xxxx xxxxxxx

Pêchez jeunesse !

ADVERSE

256 pages n&b 16,5 x 23 cm, 23 € 979-10-95922-35-3— juin 2020 Vente ferme


ADVERSE L’Arum tacheté (a.n.d. #1) J.-M. Bertoyas (postface de J. LeGlatin)

Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre. Auteur depuis quinze ans d’une pléthore de comix auto-édités et d’une poignée d’albums (Les Requins Marteaux, L’Association, Le Dernier Cri...), J.-M. Bertoyas reste à ce jour l’un des secrets les plus précieux et les mieux gardés de la bande dessinée contemporaine. aussi jouisseuse que dévastatrice, les éditions Adverse et Arbitraire s’associent aujourd’hui pour un programme exhaustif de rééditions d’un millier de pages Adverse ouvre le bal avec un copieux récit développé dans les pages de la revue Lapin entre 2009 et 2011 et volume de l’Anthologie des narrations décrispées. Avec L’Arum tacheté, Bertoyas développe comme jamais auparavant ses thématiques fétiches de la fuite et de l’aliénation autour d’une improbable galerie de marginaux sur fond de guerres banalisées. Du cabot éconduit au piaf lubrique, du voleur innocent aux révolutionnaires sans devenir, de la sainte putain au directeur coupable, ces marionnettes de papier déambulent en quête de salut entre amour charnel, saillies philosophiques, potacheries, ivresse et poésie. « je considère souvent l’activité de dessiner comme un jardinage, l’indispensable entretien d’un espace mental cultivable ou se dépose un fourmillement de traits. Soit l’espace se réduit, soit l’encre devient, d’un façon organique, un touffu dessin. Une pensée incrustée »

144 pages n&b, dos carré / cousu 16,5 x 23 cm, 20 € 979-10-95922-17-9 — février 2018 Vente ferme


ADVERSE L’Internationale modique (A.N.D. #3) J.M. Bertoyas (postface de Colas Bertin)

Trois ans, six volumes, deux éditeurs, une œuvre. Après la publication de L’Arum tacheté (A.N.D. #1, éd. Adverse, 2018) et Parzan et autres saveurs (A.N.D. #2, éd. Arbitraire, 2018), arrive désormais L’Internationale modique, troisième volume de L’Anthologie des narrations décrispées, soit la nouvelle étape du pharaonique projet de réhabilitation / révélation de l’une des plus importantes et singulières signatures de la bande dessinée contemporaine. Pas à pas, Adverse se rapproche des tous premiers essais de J.-M. Bertoyas en bande dessinée (A.N.D #5, à paraître en janvier 2010) et révèle ici quelques-uns de ses travaux les plus atypiques. Cette nouvelle pierre oscille ainsi entre reprises et hommages (situationnisme, imagerie de propagande, bande dessinée populaire, etc.), quasi-abstraction, ballet de corps muets, pornographie délirante et débridée, jeux de recouvrements, griffonnage sculptural et saillies politiques. Augmenté d’une postface d’un obscur exégère nommé Bertin, l’A.N.D #3 rassemble les épuisés L’Internationale mutique, L’Internationale merdique (I.M. 2), Libro Verde, Paulette Goddard je t’aime, Coux, La Boulasse et WAGD n°13, le tout agrémenté d’une poignée d’inédits et de formes courtes ou inachevées .

192 pages n&b 16,5 x 23 cm, 22 € 979-10-95922-22-3 — février 2019 Vente ferme


Agua

Maria Medem

979-10-95064-23-7 Sortie le 01 juin 17,5 x 25 cm / 32 pages

Agrafé / Munken Pure 120g Imprimé en Risographie 300 exemplaires 18 €

Dans ce livre, Maria Medem explore le thème de l’eau, de la profondeur et de la surface. Les personnages se trempent, marchent sur l’océan ou flottent dans les airs. Maria dessine des séquences qui semblent s’animer et pourtant tout est muet, sans un bruit. Les mouvements sont étranges, et c’est à travers la répétition des gestes qu’il se passe quelque chose de spécial. Page après page, on retrouve cette atmosphère suspendue, et les couleurs tranchées viennent faire vibrer l’ensemble pour en faire une livre qui se regarde en boucle, comme pour comprendre ce qui pousse ces personnage à avancer sans cesse dans ces deserts sans fins.

SERENDIP livres, 10 rue Tesson 75010 Paris

Fidèle éditions, 83 rue de Charenton 75012 Paris



Pépée

Adrien Demont

979-10-95064-29-9 Sortie le 01 juin Dos carré collé 14 x 21 cm / 120 pages

Munken Print 115g Imprimé en Risographie 500 exemplaires 19 €

Adrien Demont est né à Villeneuve-sur-Lot en 1986. Il publie ses premières pages de bande dessinée durant ses études aux beaux-arts d’Angoulême, avec ses amis du collectif Chroma comics et Coconico World. En 2008, les éditions Scutella lui donnent carte blanche pour la publication de ses deux premiers livres : Tournesols et Ballades. En 2015 paraît Feu de paille aux éditions 6 pieds sous terre. Buck - la nuit des Trolls est sa première bande dessinée publiée aux éditions Soleil dans la collection Métamorphose. Adrien vit et travaille à Bordeaux où il participe notamment à des concerts dessinés avec le musicien Tak.

Adrien Demont raconte l’histoire vraie et tragique de Pépée, petite guenon élevée par Léo Ferré et sa femme comme si elle était leur propre enfant. L’animal, gâté par son père adoptif devient incontrôlable et saccage la maison des Ferré. Les crises se multiplient, l’amour et la haine s’entremêlent jusqu’au jour où une décision est prise : il faut mettre fin à la folie de Pépée.

SERENDIP livres, 10 rue Tesson 75010 Paris

Fidèle éditions, 83 rue de Charenton 75012 Paris

L’auteur tire de cette histoire vraie un récit qui se lit comme on écoute une chanson, en se laissant bercer par ses refrains, ses rythmes. Ce sont les paroles de Pépée, celle qui n’en avait pas, qui guident le lecteur à travers son histoire. Ces textes narratifs séparent les différentes parties du livre et laissent au dessin, spontané et sans retouches, toute sa poésie et sa force évocatrice.



Un petit coin de paradis Magali Brueder

Dans ce livre Magali Brueder agence une série d’images contemplatives, dessinées sur le vif au feutre sur papier. Les images sont reproduites en quatre encres riso, ce qui confère au livre une valeur picturale importante. Le mélange des trames permettant de retrouver la douceur des formes, et la vibration des teintes. Des encarts blancs viennent briser la chromie et créent des zones de vide, des double pages à bords perdus sont chargés d’encre et l’ensemble de ce livre muet se regarde accompagné d’une carte postale qui donne quelques indices sur l’origine de ces lieux.

SERENDIP livres, 10 rue Tesson 75010 Paris

979-10-95064-22-0 Sortie le 01 juin 18 x 26 cm / 32 pages Agrafé / Munken Pure 120g Imprimé en Risographie 300 exemplaires 18 €

Fidèle éditions, 83 rue de Charenton 75012 Paris



titre : Médoc Safari ean : 9782900984017 auteurs : Gabriel Bord, Julianne Huon et Ulrich Legait graphiste : Martin Lavielle nombre de pages : 104 pages format : 11,5 x 16 cm prix : 9,50 euros sortie : décembre 2019

Le Livre / guide Médoc Safari est un guide-jouable, fruit des amours interdites entre un guide et un « livre dont vous êtes le héros », qui permet d’improviser son périple dans le Médoc. Il plonge le lecteur au plus près des habitudes de la faune locale grâce à l’anecdote et au récit-fiction. Il te donnera les clés du Médoc et te fait (re)découvrir 200 adresses indispensables. C’est le guide-jouable qui te montrera le Médoc avec enthousiasme, tendresse, mauvaise foi et surtout beaucoup d’humour. Conçu pour une prise en main rapide, il s’adresse aussi bien aux touristes, qu’aux médocains. http://editions.deuxdegres.net/project/medoc-safari/

LA COLLeCTiON Safari Après Bordeaux, Grenoble, St-Étienne, Brest et Nantes, voici Médoc Safari ! Les seuls guides jouables qui transforment les villes et campagnes en terrain de jeu, avec leurs bons et leurs mauvais côtés. Ils proposent une sélection d’adresses limitée, pour aller à l’essentiel, et racontent les territoires avec un regard amusé. http://www.deuxdegres.net/les-guides-safari/

Les AuTeurs : deux degrés deux degrés est une jeune maison d’édition bordelaise qui assume un regard décalé sur les territoires et cherche à renouveler les manières de les présenter, que ce soit à travers leurs habitants, leurs particularités et tout ce qui fait leur identité. Outre la collection Safari, deux degrés a publié Le Petit Paris et Le Méga Grand Bordeaux. http://agence.deuxdegres.net/petit-paris

www.deuxdegres.net contact@deuxdegres.net — 05 24 07 80 32 DIFFUSION & DISTRIBUTION : SERENDIP livres contact@serendip-livres.fr – 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr


CO ENUVER TR TU AVA RE IL L’AUTEUR

Né en 1956, Pavel Schmidt est à la fois peintre, dessinateur, sculpteur et poète. Il est un artiste itinérant, voyageant entre l’ancienne Tchécoslovaquie, le Mexique, la Suisse, l’Allemagne, le Canada, la France et l’Italie. Pavel Schmidt s’établit finalement en Suisse en 1968 et vit actuellement à Soleure. De 1986 à 1989, il est l’assistant de l’artiste Daniel Spoerri. Sans atelier fixe, il créé ses œuvres dans des chambres d’hôtel, des ateliers d’emprunt, sur des restoroutes. Ses voyages sont le reflet de sa curiosité, une source d’inspiration pour ses œuvres, une part intégrante de sa stratégie sur le plan de l’histoire et de la critique culturelle.

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 Auguste Poullain F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

DUCHAMP DEFECT

Pavel Schmidt

Une collection de 120 photographies d’urinoirs hors-service. Il fallait le regard de Pavel Schmidt pour en repérer la triviale beauté, en faire un commentaire amusé de la ségrégation sexuelle dans les lieux d’aisance et de ses liens avec la question du genre, révéler que si, selon certains, la psychanalyse a été inventée à Vienne parce que les toilettes y avaient une certaine forme, et que l’art contemporain est né à New York avec un urinoir décontextualisé, il se pourrait bien que ses rapports complexes avec l’évacuation et le refoulement soient au cœur de la constitution de l’homme moderne. Avec un texte de Stefan Banz — Varia 21 x 13.2 cm, 192 pages ISBN 978-2-940570-76-8 CHF 23 / € 17 — GENRE livre d’artiste SUJETS ABORDÉS Marcel Duchamp, ready-made — En librairie le 5 juin 2019 (Suisse et France/Belgique) COLLECTION FORMAT

En 1917, Marcel Duchamp invente l’art contemporain avec un urinoir. En 2020, Pavel Schmidt brise le mythe en documtant les latrines défectueuses rencontrées durant ses voyages... « À pisser de rire ! » - Jeff Koons



TOPIA

Jérôme Stettler Ses dessins sont comme des notes prises au long d’errances dans un temps à la fois préhistorique et post-historique. On y croise des animaux disparus, des espèces éteintes ou imaginaires et les traces d’une vie cultuelle ou banale prise dans une béance spatio-temporelle originale à l’artiste. Texte de Karine Defago Graphisme et photolitographie de Claire Goodyear — Sonar 16 x 22.5 cm., 176 pages ISBN 978-2-940570-89-8 CHF 35 / EURO 27 — GENRE art, dessin SUJETS ABORDÉS enthropocène — Parution en juin 2020 — Vernissage du livre le 2 mai 2020, à la Ferme de la Chapelle, lors de l’ouverture de l’exposition de l’artiste. COLLECTION

L’ ARTISTE Jérôme Stettler, né à Lausanne en 1966. Il est diplômé de l’Ecole supérieure d’arts visuels de Genève en 1994. La même année, il obtient le Prix Stravinsky puis en 1995 la bourse de la Fondation Simon Patino. En 2003, il se voit décerner le Prix de la Fondation Gertrud Hirzel puis une Bourse d’aide à la création du Département des affaires culturelles de la ville de Genève en 2008. Ses oeuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques et privées. Dans son travail de création, il s’intéresse principalement à la construction d’espaces imaginaires au moyen de projections, d’objets, de peintures, etc. Se développent ainsi des bribes d’histoires entre un présent en constante métamorphose et un futur incertain. Le dessin prend aussi une place majeure dans sa pratique, présenté tour à tour au mur, sur table, dans l’espace du livre ou animé. Jérôme Stettler vit et travaille à Genève.

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain, F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41 (0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

FORMAT


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CO U EN VER TR TU AVA RE IL L’AUTEUR

Né en 1942 à Briançon, Dominique Angel vit et travaille à Marseille. La sculpture constitue le point de départ et la constante de son œuvre. Il est devenu aussi dessinateur, performeur, photographe et vidéaste. Chaque œuvre est très autonome en tant que telle, mais le plasticien privilégie l’assemblage ; il se plaît à la mettre en scène dans une installation. L’écriture constitue enfin une autre facette de son travail : il expérimente, découvre et argumente sur l’art dans une profusion de textes, de « conférences » et de livres sur l’art. Il a ainsi raconté son expérience de professeur à l’atelier Volume de la Villa Arson dans Le Sèche-bouteilles. De la fin des avant-gardes à la misère des écoles d’art, Actes Sud, 2010.

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LA MER À BOIRE Dominique Angel

Marcel est un sculpteur d’un certain âge. Il détruit les pièces qu’il parvient à achever, ce qui lui assure une certaine réputation. Les galeries vendent ses ratages. Mais Marcel s’implique fort dans son projet, il fait tout pour sauver, redresser son dernier travail en glaise qui s’affaisse dangereusement à cause d’un trop d’eau infiltré dans le toit de son atelier. Marcel vit dans son quartier. Il va chez le coiffeur. Il boit son café et lit le journal à la même table du même bistrot jusqu’au jour où il la découvre squattée par un employé de la voirie. Le patron n’ose pas remettre en place ce nouvel habitué : et si, en représailles, il cessait de balayer devant son établissement ? Marcel change de bar. Il prend soin de sa mère, d’un âge certain. Ensemble, ils discutent du choix d’un futur cercueil. Elle est catégorique : il faut prendre le moins cher, puisqu’il ne servira qu’une fois. — COLLECTION ShushLarry FORMAT 17 x 11 cm, env. 204 pages, 170 gr. ISBN 978-2-940570-93-5 CHF 14.90 / EURO 12 — GENRE récit autobiographique SUJETS ABORDÉS vie d’artiste, monde de l’art, Marseille — En librairie le 5 juin 2020 (Suisse et France/Belgique)

Chronique de la vie

marseilleise par un sculpteur... Un récit touchant et plein d’humour, des descriptions subtiles sous la fine plume de Dominque Angel.



CO U EN VER TR TU AVA RE IL

HISTOIRE D’UN SOULÈVEMENT

L’AUTEURE

Née en 1965, Laurence Boissier vit à Genève. Artiste et auteure, elle est depuis 2011 lectrice au sein du collectif Bern ist Überall et a publié plusieurs récits, dont Cahier des charges (éditions d’Autre part, 2011) et Noces (éditions Ripopée, 2011). Son travail lui a valu en 2009 une bourse Nouvel auteur de la Ville et du Canton de Genève et le Prix Studer/ Ganz. En 2017, Laurence Boissier reçoit un Prix suisse de littérature pour Inventaire des lieux, publié chez art&fiction (2015). En 2017, paraît son premier roman, Rentrée des classes (art&fiction, 2017), qui trouve un immense lectorat et lui vaut le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne, le Prix Pittard de l’Andelyn et une sélection au Prix du roman des Romands. En 2019, elle publie Safari, un ensemble de courts textes en français et en bernois.

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Laurence Boissier

Tout a été consigné dans un cahier. Le guide illuminé qui comprime 400 millions d’années en neuf jours de marche, les paysages traversés, l’effort, le poids du sac, la promiscuité des cabanes, les dialogues au sein de ce petit groupe de randonneurs. Dans ce cahier, on trouve aussi l’empreinte de plusieurs histoires, la grande, celle du soulèvement des Alpes, la petite, celle de la vie quotidienne des marcheurs. Durant neuf jours ils sont restés solidaires, ou pas. Ils se sont reproduits, ou pas. Ils se sont à la fois bien et mal entendus. Prises pendant les pauses, les notes sont émaillées de souvenirs, ceux de la narratrice, qui remonte jusqu’à ces premiers cours de ski, et ceux, immémoriaux, d’un attachant fossile. Le guide réussirat-il à mettre en évidence le lien entre les convections du noyau terrestre et notre présence sur l’alpe ? Malheureusement, le cahier finira dans la crevasse d’un glacier, et avec lui, l’histoire vraie de cette randonnée. — 17 x 11 cm, env. 246 pages 978-2-940570-90-4 CHF 17.80 / EURO 14 — GENRE roman SUJETS ABORDÉS histoire des Alpes, randonnée — En librairie le 5 juin 2020 (Suisse et France/Belgique) FORMAT ISBN

Neuf jours pour traverser les

Alpes, 400 millions d’années racontées par un guide illuminé... Un cahier de voyage, témoin d’une randonnée pleine de rebondissement, drôle et

subtile.


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H ISTOI R E D’U N SOU L ÈV EM EN T

— C’est déjà fini ? — Il y a de très belles histoires qui ne durent que quelques secondes. Le truc, c’est de repérer à partir de quand elles redescendent. — Mais que fais-tu des relations en dents de scie ? — Je ne sais pas. J’ai toujours arrêté en haut de la dent. On dort maintenant. — Il faudra en essayer un autre, alors. Il te reste deux jours. Peut-être pendant la pause de midi ? — Très drôle. Ah, ah. Elle me tourne le dos et se recroqueville dans son drap-sac. — Psst, Magali ! — Quoi ? — Le point culminant, il a culminé haut ?

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JOU R 6

JOU R 6

PENDA NT LE PETIT DÉJ EU NER, la plaque africaine change brusquement d’avis. Elle commence à remonter vers le nord tout en pivotant sur elle-même. Le guide improvise une collision entre deux piles de tranches de pain. On se représente très bien comment les nappes se chevauchent avec sauvagerie au fond de la mer pour former d’énormes plis subaquatiques. Autour de la table, chacun mesure la portée du soulèvement à venir. — Les Alpes ! s’écrie Esther. Le guide est désolé. — En fait, l’apparition des parties émergées est pour demain. Le crétacée est une période très longue. Il faut tout ce temps à la plaque Africaine pour remonter. — Et ça finit bien ? — Oui, elle finit par remonter. — Non je veux dire le crétacé.


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H ISTOI R E D’U N SOU L ÈV EM EN T

— Par une extinction de masse. — Tu m’étonnes ! Thierry s’est réveillé dans son lit ce matin. Il rumine. — Ça va toi dis donc ? lui dis-je. Tu as fini par rentrer pendant la nuit ? — Pas très frais aujourd’hui. Devant la cabane, le piquenique du jour nous attend. Je reconnais aussi les matelas sur lesquels nous avons dormi dans la grotte et deux sacs supplémentaires. — Ah, non, pas question. Naturellement, le guide ne fait pas de cas. — Laisse, me dit Amour, une nuit sous tente était prévue dans le programme. — Nous avons deux tentes à trois places, nous dit le guide. Un kilo cent chacune. Celui ou celle qui prend une tente donne son matelas à porter. — Un kilo cent... — Heureusement que tu n’as plus ton gant de hammam. Je prends deux matelas en grommelant. Il me faut un moment pour installer mon sac sur mes épaules. J’ai découvert que si j’en emballe les courroies avec ma polaire, elles me font moins mal. J’ai épuisé tous

JOU R 6

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les écartements possibles. Je tire de toutes mes forces sur la sangle qui entoure mes hanches. — Pas de sommet ? — Non, pas de sommet, que des pentes douces aujourd’hui, me répond le guide. — C’est quoi pour toi une pente douce ? — Une pente où je peux poser les talons. — Il y a un piège. — C’est un fait que mes fléchisseurs sont très souples. — Ah. Et toi tu dors où ? — J’ai toujours ma tente sur moi. J’en ai besoin entre les randonnées. Cette réponse me laisse songeuse. A-t-il seulement une maison ? — Et pour le café ? Je sens un certain agacement de la part de mes camarades qui lèvent les yeux au ciel. — Pas de panique, Laurence. Le guide ouvre une des poches latérales de son sac et me montre un paquet de vrai café. Il ouvre l’autre. Elle contient une cafetière italienne resserrée à la taille. — Mais je croyais que tu me trouvais pénible ? Je l’embrasserais si j’osais.


SAFARI

Laurence Boissier

L’AUTEURE

Laurence Boissier, née en 1965, vit à Genève. Artiste, auteure, elle est distinguée en 2017 par un Prix suisse de littérature pour Inventaire des lieux (art&fiction, 2015). La même année paraît son premier roman, Rentrée des classes (art&fiction, 2017), qui trouve un immense lectorat et lui vaut le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne, le Prix Pittard de l’Andelyn et une sélection au Prix du roman des Romands. Son écriture est un genre de yoga, dit-elle : «Dans la succession des contorsions, il y a toujours de nouvelles possibilités d’être au monde.»

Dans un safari typique on peut s’attendre à voir un lion manger une antilope ou un éléphant prendre une douche. Celui que nous propose Laurence Boissier est d’une toute autre nature. On y observe Homo sapiens en proie aux affres du couple, confronté aux complexités du genre et habité par le sens de sa propre importance. L’auteur explore Genève, les fonds marins, les dernières grandes forêts, et bientôt la lune à la recherche d’un ailleurs moins solitaire. Revient-on plus riche d’un safari? Oui, sans doute, répondront les lectrices et les lecteurs de ces courts textes, pour qui les observations précises, vivifiantes et décalées de Laurence Boissier seront peut-être plus efficaces que des images d’antilopes. Écrits pour être lus sur scène, ces textes sont aussi une exploration des langues et sont proposés ici avec une traduction par Daniel Rothenbühler en Berndeutsch, un dialecte helvétique qui ajoutera une touche délicieusement exotique pour le lecteur francophone ; ils retrouvent ainsi le terrain de jeu qu’ils fréquentent depuis 2011 avec le collectif d’auteurs suisses bilingue «Bern ist überall», pour lequel ils ont été créés. Leur publication a été réalisée en collaboration avec la collection «edition spoken script» de l’éditeur lucernois Der Gesunde Menschenversand. — 13 x 18 cm, 180 pages, 252 gr. env. 978-2-940570-62-1 CHF 23 / EURO 17 — Parution avril 2019 En co-édition avec les éditions Der Gesunde Menschenversand FORMAT ISBN

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 85 rue Gabriel Péri F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

Aujourd’hui tout le monde a dix ans de moins. Dix ans de moins autour du Mont-Blanc. Dix ans de moins dans les aéroports. Dix ans de moins au cours de zumba. Si tu n’as pas dix ans de moins, ça te fait tout de suite dix ans de plus. Hüt si aui zäh Jahr jünger. Zäh Jahr jünger am Mont-Blanc. Zäh Jahr jünger i de Flughäfe. Zäh Jahr jünger im Zumba-Kurs. We de nid zäh Jahr jünger bisch, de bisch sofort zäh Jahr euter. Laurence Boissier, extrait de Safari, traduction de Daniel Rothenbühler


ÉMAIL DIAMANT TRENTE-DEUX RÉCITS À GÉOMÉTRIE VARIABLE OÙ IL EST QUESTION DE DENTS Fabienne Radi

© Dorothée Thébert

L’AUTEURE

Fabienne Radi vit à Genève mais est née à Fribourg. Lors de ses études, elle navigue entre géographie, géologie, bibliothéconomie, communication et arts plastiques. De 2004 à 2010, elle dirige avec Carla Demierre et Izet Sheshivari la revue Tissu mélangeant arts plastiques, écriture et autres territoires. Parallèlement, auteur indépendant pour différents supports, elle fabrique des textes, des conférences, des objets, souvent en relation avec la géologie, Roland Barthes et le cinéma, mais pas seulement. Elle a donné un cours sur la représentation du scientifique dans la pop culture de 2010 à 2013 au Collège des Humanités de l’EPFL à Lausanne, et depuis 2008 elle enseigne dans le cadre du master Trans à la HEAD. L’auteure a notamment écrit « Ça prend » en 2013, « Cent titres sans Sans titre » en 2014 et « Oh là mon Dieu » (art&fiction, 2015) et « Holy, etc » (art&fiction, 2018).

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Certains croient qu’il suffit de les montrer tout le temps pour gagner en capital sympathie. D’autres les planquent parce qu’ils sont écrasés de soucis. Quand on les sent c’est qu’il y a un problème. Sans elles on ne mangerait que des yaourts moka et on aurait tous l’accent auvergnat. Si on a les moyens on peut les redresser, les aligner, harmoniser leur forme, raviver leur teinte, les remplacer par de la porcelaine. Lorsqu’on est mort elles peuvent servir encore aux inspecteurs de police et aux archéologues en indiquant l’âge approximatif du corps. Ce livre travaille le motif des dents en convoquant une performeuse anglaise, une nonne belge, Shelley Duvall, Peter Pan, Harry Dean Stanton, l’inventeur du smiley, l’Homme des glaces, David Bowie et une collection de dentistes pour l’aider dans cette tâche. Il pioche dans des faits divers, remanie des biographies, dépiaute des objets trouvés, s’interroge sur le sens caché d’anecdotes, teste la poésie de salle d’attente. Si on n’a pas de doigts, on peut tourner ses pages avec les dents. — COLLECTION ShushLarry COUVERTURE Vincent Kohler FORMAT 17 x 11 cm, env. 144 pages ISBN 978-2-940570-94-2 CHF 17.80 / EURO 14 — GENRE micro récits SUJETS ABORDÉS jeu de langage, pop culture, monde de l’art RAYON SUGGÉRÉ EN LIBRAIRIE écrit d’artiste — En librairie le 5 juin 2020 (Suisse et France/Belgique)


livres d’artistes

de Fabienne Radi chez art&fiction Genres : essai, histoires courtes Sujets abordés: art, femmes artistes, Flannery O’Connor — FORMAT 17 x 11 cm, 120 pages ISBN 978-2-940570-40-9 CHF 14.90 / EURO 12 — Parution juin 2018

«Fabienne Radi, à lire sans modération.»

Arnaud Laporte, La dispute, France Culture

«Ses textes sont drôles, élégants, légers….» Isabelle Rüf, Le Temps

«Le journal de bord d’une, jeune femme dérangée par l’incongruité de la vie quotidienne….» Christian Bernard, Le Courrier

FORMAT

17 x 11 cm, 76 pages

ISBN 978-2-940377-92-3 CHF 14.90

/ EURO 12 — Parution avril 2015

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

Dans ce livre on croise des breaks Volvo, des chefs indiens, des kangourous, l’inventeur du velcro, une saucisse au chou, mais également Burt Lancaster en slip de bain, Paul Newman en

professeur de géologie ou Konrad Lorenz parlant à ses oies.

Tout ça avec de l’art qui entre par une porte et ressort par une autre en arrière-plan.




HOLY, ETC. Fabienne Radi

Dans ce livre, on croise du chocolat Sprüngli, de vieux manoirs, des secrétaires, un écureuil ahuri, des cumulonimbus, mais également Céline Dion qui fait le grand écart avec sa voix pendant qu’un iceberg coule un paquebot. Tout ça avec de l’art qui entre par une porte et ressort par une autre en arrière-plan.

L’AUTEURE

Fabienne Radi vient de Fribourg et vit à Genève. Elle a navigué entre géographie, géologie, bibliothéconomie, communication et arts plastiques. L’artiste fabrique des textes, des conférences, des objets, souvent en relation avec la géologie, Roland Barthes et le cinéma, mais pas seulement. Fabienne Radi a également dirigé avec Carla Demierre et Izet Sheshivari, de 2004 à 2010, la revue « Tissu » mélangeant arts plastiques, écriture et autres territoires. Depuis 2008, elle enseigne à la Haute Ecole d’art et de design (Head-Genève) depuis et au Collège des Humanités de l’EPFL (Lausanne) depuis 2010. L’auteure a notamment écrit « Ça prend » en 2013, « Cent titres sans Sans titre » en 2014 et « Oh là mon Dieu » en 2015.

Dix-neuf histoires courtes qui oscillent entre fiction et essai, soit : des histoires de briques et de perceuses, une évocation de Flannery O’Connor et de son sens de l’humour très particulier, une digression sur les portes fermées, une fiction basée sur la ressemblance d’une amie avec Samantha du feuilleton Ma sorcière bien-aimée et une interprétation d’une œuvre de l’artiste Joëlle Flumet basée sur le principe de la sérendipité. — Genres : essai, histoires courtes Sujets abordés: art, femmes artistes, Flannery O’Connor — FORMAT 17 x 11 cm, 120 pages ISBN 978-2-940570-40-9 CHF 14.90 / EURO 12 — Parution juin 2018

«Fabienne Radi, à lire sans modération.»

Arnaud Laporte, La dispute, France Culture

«Ses textes sont drôles, élégants, légers….» Isabelle Rüf, Le Temps Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 85 rue Gabriel Péri F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 784 08 69 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

«Le journal de bord d’une, jeune femme dérangée par l’incongruité de la vie quotidienne….» Christian Bernard, Le Courrier


CO U EN VER TR TU AVA RE IL L’AUTEURE

Carla Demierre, née en 1980, a fait des études d’art à Genève. Elle collabore régulièrement avec des artistes pour des projets éditoriaux et musicaux (pièces sonores, lectures arrangées) et a codirigé la revue Tissu avec Fabienne Radi et Izet Sheshivari entre 2004 et 2010. Elle a publié des recueils de poésies aux éditions Héros-Limite (Avec ou sans la langue ?, 2004 et Autoradio, 2019) et une fiction chez Léo Scheer (Ma mère est humoriste, 2011). Depuis 2012, elle enseigne l’écriture à la head à Genève.

QUI EST LÀ ? & AUTRES HISTOIRES

Carla Demierre

Treize courts récits ayant en commun la voix humaine, sa captation et sa diffusion, pour autant de situations, de personnages, de nature et d’époques foncièrement différentes. Une matière première entièrement sonore qui ne manquera pas d’éveiller des images, des références probablement cinématographiques chez le lecteur, de Fitzgeraldo de W. Herzog à Sexe, mensonges et vidéo de S. Soderbergh. En quelques pages, nous passons du bord de l’Orénoque en compagnie d’un ethnomusicologue cherchant à capter les chants de chamanes amérindiens à l’usage domestique d’une caméra vidéo au début des années 1990, témoin bancal et comme à contre-jour de l’intimité et de la vie sociale d’une mère et de sa fille. Les voix traversent l’espace-temps et la bandeson de Carla Demierre qui a enregistré et fixé treize impulsions médiumniques / magnétiques / électriques en autant de formes textuelles indépendantes. — COLLECTION ShushLarry FORMAT 17 x 11 cm, env. 168 pages ISBN 978-2-940570-92-8 CHF 14.90 / EURO 12 — GENRE textes brefs SUJETS ABORDÉS monde sonore, l’appareil enregistreur, jeu de langage — En librairie le 5 juin 2020 (Suisse et France/Belgique)

13 pièces hétéroclites

Diffusion Suisse art&fiction diffusion av. du Léman 12, 1005 Lausanne Représentant : Pascal Cottin T: + 41 (0) 78 897 35 80 Distribution : Servidis S.A. commande@servidis.ch / www.servidis.ch Diffusion France Paon-diffusion, 44 rue Auguste Poullain F-93200 Saint-Denis — art&fiction, éditions d’artistes avenue de France 16, 1004 Lausanne 3 rue de la Poterie, 1202 Genève info@artfiction.ch / www.artfiction.ch Contact: Marie Pittet marie.pittet@artfiction.ch +41 (0)21 625 50 20 | +41(0)79 651 24 44 — Imprimé et relié en Suisse par notre imprimeur et partenaire : TBS, La Buona Stampa

pour raconter tout ce qui se passe quand on enregistre une voix, la conscience qu’on a de l’enregistrement, le rapport aux machines et le jeu avec l’archive.



11,5 x 16,5 cm / Suisse

Parution :

pages /

/ isbn

/ Imprimé et relié en

20

diffusion

éditions d’autre part info@dautrepart.ch

24, rue de la Poterie www.dautrepart.ch

CH - 1202 Genève


LACHAUDE STEPHANE BOVON Quatrième volume de la décalogie gérimontaise, Lachaude nous entraîne sur les pas de Gesim Ruchet dans les rues sordides du Loch et de Lachaude. A la recherche du commissaire Rodal qui sait tout sur le meurtre de son père, Gesim se perd dans le labyrinthe métaphorique et réel de la plus grande ville du monde. Il y croisera un garagiste artiste, un puissant éditeur, la reine de la nuit, une journaliste tenace et des Mennonites enragés.

9 782940 522835

Dans les marges du récit principal, ajoutant une dimension au labyrinthe, un livre dont vous êtes le héros cosmique guide le lecteur dans les recoins les plus insoupçonnés de la psyché du narrateur et révèle, si le héros ne meurt pas, les clefs de sa dystopie. Gérimont est un monde qui a vu le niveau de la mer s’élever de mille mètres. Il est naturel, dès lors, que Lachaude fasse mille pages. Lachaude est accompagné d’une centaine de pages illustrées ou iconographiquement séquencées. Edition unique, 600 exemplaires.

Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-­1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com www.helicehelas.org > litterature@helicehelas.com

Sur l’auteur : Stéphane Bovon est sûrement l’éditeur, écrivain, performeur, comptable, professeur d’anglais, dessinateur de bd, agent double au service de l’Internationale Popomoderne, métathéoricien de l’ellipse, le plus éclectique qui soit. Fondateur des éditions Castagniééé puis de Hélice Hélas, il mène depuis sa naissance un projet alchimique de réunion des grands esprits et de réinvention du monde. Il a lancé le programme d’une saga dystopique en dix volumes (et plus si affinité): Le Cycle de Gérimont. — Collection : Cavorite et calabi-­yau Genre : roman polyphonique et dédaléen, livre dont vous êtes le héros, bande dessinée Sujets abordés : univers parallèle, quête initiatique, postmodernité (mort de la) — Format 17x22 cm, 1000 pages ISBN 978-­2-­940522-­83-­5 CHF 40/EUR 30 Parution mars 2020


GERIMONT (2e édition) Stéphane Bovon (Préface de Pierre Yves Lador) Gérimont vit en paix entre les montagnes et la mer. Tout y est réglé par un système utopique et bienveillant. Le vernis se craquelle lorsque Sybukur Kohli, le typographe des Presses de Gérimont, est retrouvé assassiné.

9 782940 522569

De Lachaude, la grande capitale babylonienne, le commissaire Rodal débarque et mène l’enquête. Il apprend à connaître les principaux acteurs de la société gérimontaise : Borim Estoppey, directeur du quotidien indépendant du pays, et son ennemi juré, le roi de Gérimont Louis Moray. Il y a aussi Shriptar Ruchet, auteur de bande dessinée, Epidam Regamey, le paysan chaman, et Shpuzake, la belle réceptionniste. L’enquête révèle que certains ont des secrets, d’autres se transforment en arbres ou sont vus la nuit, couverts de sang, d’autres encore font des cérémonies inquiétantes au milieu de menhirs. Le commissaire Rodal parvient à résoudre l’affaire et réunit tout le monde pour dire qui sont les coupables. Puis il repart, avec le sentiment du devoir accompli. Entre-temps, Shpuzake disparaît et Shriptar est assassiné.

Diffusion Suisse : Servidis Chemin des Chalets 7 1279 Chavannes-de-Bogis (Suisse) Tél.: ++41 22 960 95 10 commande@servidis.ch www.servidis.ch Représentant : Philippe Berger Diffusion France, Belgique, Canada : R-Diffusion 16 rue Eugène-Delacroix, 67200 Strasbourg (France) Tél.: ++33 965 29 35 98 manu.locatelli @ r-diffusion.org www.r-diffusion.org Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com bd@helicehelas.com www.helicehelas.org

Sur l’auteur : éditeur, écrivain, performeur, comptable, professeur d’anglais, dessinateur de bd, agent double au service de l’Internationale Popomoderne, métathéoricien de l’ellipse, Stéphane Bovon mène depuis sa naissance un projet alchimique de réunion des grands esprits et de réinvention du monde. En 2013, il a lancé le programme d’une saga dystopique en dix volumes, Le Cycle de Gérimont. — Collection: Cavorite et Calabi-Yau

— Format 13.5 x 19 x 25 mm, 300 pages ISBN 978-2-940522-56-9 CHF 28.00 / EUR 22.00 Parution 1er octobre 2017


Stéphane Bovon

Diffusion France, Belgique, Canada :

Hélice Hélas Editeur Rue des Marronniers 20 CH-1800 Vevey Tél.: ++41 21 922 90 20 litterature@helicehelas.com bd@helicehelas.com www.helicehelas.org

— Collection: Cavorite et Calabi-Yau

— Format 13.5 x 19 x 25 mm, 3 ISBN EUR 22.00

pages


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VISUEL PROVISOIRE

PARUTION JUIN 2020

L’AUTRE JOUR Milène Tournier Genre : POÉSIE Collection : Poésie Prix : 14 euros Format : 15 x 21 cm Nombre de pages : 88 ISBN : 979-10-95997-26-9

> Une nouvelle voix à suivre > “Une écriture majeure” selon François Bon > “Une poésie directe, brute, d’une évidence désarmante”, Guillaume Lecaplain, Libération LE LIVRE L’écriture de Milène Tournier ne souffre ni borne(s) ni contrainte(s) ; en vers ou en prose (parfois en mêlant les deux), elle cherche, tente, explore, “explose” (François Bon) grammaire et syntaxe avec talent et virtuosité. Dans L’autre jour, son second recueil, son écriture évoque à la fois la perte (de l’enfance, de l’amour), la disparition (de la nature, du silence), la peur (de la mort) mais aussi la beauté simple des choses vues et /ou vécues et le recours que les hommes sont toujours les uns pour les autres dans ce “fabuleux d’exister”.

L’AUTEURE Milène Tournier est née en 1988. Elle est docteure en études théâtrales de l’université Sorbonne Nouvelle et écrit des œuvres de théâtre et de poésie. Elle a publié aux édiDIFFUSION/DISTRIBUTION SERENDIP LIVRES 10 rue Tesson – 75010 Paris – contact@serendip-livres.fr Tél. 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr


tions Théâtrales en 2018 Et puis le roulis (théâtre), en 2019 Nuits (roman) aux Éditions La Ptite Hélène. Son premier recueil de poésie, Poèmes d’époque, a paru en novembre 2019 dans la collection « Polder » de la revue Décharge, préfacé par François Bon, qui écrit à son propos : “Pour moi c’était d’évidence. On avait affaire là à une écriture majeure.” Milène Tournier s’intéresse également à la littérature en lien avec les arts numériques, et élabore notamment des poèmes-vidéos diffusés sur Youtube (https://www.youtube. com/channel/UCiGj9AbLGsbPr4azkClDWfA ). Elle participe, en 2019-2020, au programme de résidences d’écrivains de la Région Îlede-France.

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Poèmes vus C’est l’après midi des rues qui ne mènent plus aux magasins, les petites enfilades de cordonnier, boulanger, supermarché et vitrier, mais passent entre les maisons, directement presque entre les cuisines et les grandes portes de garages. On est dans la patience profonde des rues résidentielles qui attendent, ce soir, le retour des voitures. On est sous l’univers et dans l’éternité des rues résidentielles, sans y avoir de maison et avec des airs alors de cambrioleuse, de qui vient repérer, comme viennent dans les quartiers résidentiels les agents immobiliers spécialisés quartiers résidentiels, un sandwich dans le sac et l’appareil au cou, et s’ils revenaient le soir, ils ne reconnaîtraient plus les maisons résidentielles qu’aujourd’hui, ils ont, entre douze et seize, longuement photographiées, comme s’animent la nuit, dans les salles de musées du monde, une à une toutes les figures de Hopper, et cette surprise-là, qu’on les entend éternuer. Vieille mémoire, murs hauts, jeune front ! L’annonce SNCF jusque dans les rues d’autour, Comme carillon de clocher d’avant, et être dans son lit. L’air est déjà chaud du matin, qui s’enroule. La ville désormais est liquide qu’on avait jusque là fait tenir debout, avec des rigidités d’allumettes derrière chaque chose parce qu’on n’était pas encore prête. Des pas, chaussures par deux, sans la silhouette. Un oiseau insiste, on ne comprend pas. La ville un grand volet chaud. Une respiration d’arbre qui s’anime on dirait du dedans, d’autre chose que du vent. Des travaux, scie et perceuse. La belle bâtisse en vieilles pierres équilibre son silence et ses fenêtres. Les travaux, scie et perceuse, se sont tus, on ne les a pas entendus finir. L’approche lente d’un avion. Le siècle à venir et ce qui restera, du matin au volet chaud. J’ouvre les yeux. Le bout d’une grue qui dépasse. Du ciel. Des lampadaires blancs, leur tête de nonne contemporaine. Le dos d’une camionnette. L’arbre qui respirait. Ma propre ombre. Exercice alerte intrusion L’élève autiste Veut d’abord remettre dans le bon ordre ses crayons. J’ai tellement envie d’éclore. A dit ce matin dans son miroir la dame de cinquante ans et c’était peut-être la phrase la plus triste du monde, celle aussi avec le plus, encore, d’espoir. Si Notre-Dame s’effondre -murmure le tailleur de pierres Ce sera vers l’intérieur, Comme on s’agenouille.


ÉDI TI O N S L U R L U R E

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PARUTION JUIN 2020 Yannick Torlini

L’EAU Yannick Torlini

L’eau Genre : POÉSIE Collection : Poésie Prix : 14 euros

l

Format : 15 x 21 cm Nombre de pages : 80 ISBN : 979-10-95997-28-3

LE LIVRE Yannick Torlini a inventé le terme de “malangue” pour définir le caractère expérimental de son écriture, une écriture toujours en quête de nouvelles formes. Son nouveau livre le démontre. Par le prisme d’une forme géométrique forte, un carré (forme statique – en photographie par exemple), en l’occurence ici un carré typographique, le poète propose une série de variations autour de l’eau, symbole de vie, de mouvement, de fluidité. Ici, sa poésie se fait tantôt contemplative, tantôt méditation métaphysique, réflexion sur le temps, l’Être et l’agir.

L’AUTEUR Yannick Torlini est né en 1988 à Nancy. Il a déjà publié Âprès aux éditions Lurlure (2018), qui fut sélectionné pour le Grand Prix de Poésie de la SGDL 2019. Parmi ses titres parus chez d’autres éditeurs, citons : La nuit t’a suivi (éditions Isabelle Sauvage), Seulement la langue seulement (Dernier télégramme), Rien(s) (Al Dante), Tu voudrais ton corps avancer (éditions Derrière la salle de bains), Nous avons marché (Al Dante)... Il publie également régulièrement en revues : Doc(k)s, Contre-allées, Boxon, Place de la Sorbonne, Dissonances... DIFFUSION/DISTRIBUTION SERENDIP LIVRES 10 rue Tesson – 75010 Paris – contact@serendip-livres.fr Tél. 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr



ÉDI TI O N S L U R L U R E 6 chemin des Poissonniers – Boîte n° 221 – 14000 Caen tél. 06 78 54 53 82 – contact@lurlure.net – www.lurlure.net

PARUTION JUILLET 2018

ÂPRÈS Yannick Torlini Genre : POÉSIE Prix : 17 euros Format : 15 x 21 cm Nombre de pages : 110 ISBN : 979-10-95997-08-5

9 791095 997085 > LE LIVRE Qu’est-ce que “l’écrire” à l’heure où les mondes s’effondrent ? “Tenir”, grâce à une parole, serait-ce encore imaginable à l’heure des désastres et des résignations ? Ou peut-être faudrait-il seulement accepter, phrase après phrase, ce “rien” qui restera, et seulement cela. Trois textes dans lesquels Yannick Torlini continue d’explorer, à sa manière radicale et mélancolique, sa “malangue”.

L’AUTEUR Né en 1988 à Nancy. Poète et explorateur de la malangue. Il a déjà publié : La nuit t’a suivi (éditions Isabelle Sauvage), Seulement la langue seulement (Dernier télégramme), Tout tient (éditions Littérature mineure), Rien(s) (Al Dante), Tu voudrais ton corps avancer (éditions Derrière la salle de bains), Nous avons marché (Al Dante), Camar(a)de (éditions Isabelle Sauvage), Tandis que (éditions Derrière la salle de bains). Participe à des revues : Doc(k)s, Ouste, N47, Mouvements, ATI, Contre-allées, Art matin, Boxon, Phoenix, Place de la Sorbonne, Dissonances...

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Éditions du Canoë

2020

5 juin

Sylvie-E. Saliceti

Genre : Poésie Format : 12 x 18,5 cm Avec une gouache de Sophie Grandval 80 p. 13 € I.S.B.N. 978 249 0251 186 Ancienne avocat auprès de la Cour d’Appel d’Aixen-Provence, Sylvie-E. Saliceti se consacre depuis plusieurs années à écrire. Outre ses contributions à diverses anthologies et revues, elle a publié en volumes : Je compte les écorces de mes mots, Éditions Rougerie, postface de Bruno Doucey, 2013 (Une dizaine de notes de lecture ont été écrites à propos de cet ouvrage, notamment celles de Jean-Michel Maulpoix, Sabine Huynh, Lucien Noullez, Nicolas Rouzet, Pierre Kobel, Lucien Wasselin …)

bleu s’efface, le noir gagne, la parole bavarde pèse sur les poumons, peu à peu il s’agit de se taire, les mots se comptent avec l’air et l’économie des gestes. Au début la profondeur enivre. Celui qui est descendu vers ce non-lieu vagabonde à demi-vivant corail, sa respiration devient courte, il est aspiré par l’ivresse de la plongée. D’emblée le monde sous-marin propose un brouhaha aux sons étouffés, une parole grisante, peu audible, puis imperceptiblement l’eau s’impose comme le maître. » Sylvie-E. Saliceti plonge en apnée au cœur des ténèbres pour rejoindre le battement obsédant d’un tempo, celui de son propre cœur.

Et quand tu écriras, Éditions La Porte, 2015. Couteau de lumière, Éditions Rougerie, Préface de Marc Dugardin, 2016. La voix de l’eau, Éditions de l’Aire, Suisse, 2017. Il a neigé à travers les toits, Brève liturgie pour Ficaghjola, Récit, A Fior di Carta, 2019.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


C’est le mythe des corailleurs. Assis sur des souches, au centre de la place noire de la mer, ils mâchent leurs feuilles de haschich avec des dents cariées, des lèvres fendues, endurant la vie misérable des canots sans éclat, à la coque écaillée, sur lesquels on dort et se nourrit de fromage, d’oignons, et du vin le plus épais. Ce peuple dans les barques est là, à tirer ses maisons flottantes lestées des croix de Saint-André, évoluant sur le sable ― de la péninsule hispanique jusqu’à l’ancienne Perse, le long des routes de la mer Tyrrhénienne. Mirage au sommet de la haute mer des dunes, entre le ciel et l’eau indifférenciés : les pêcheurs marchent. Vent debout contre le silence des étoiles. Ils disparaissent puis réapparaissent, visage dans un voile. Dans ce désert sombre, les pupilles et les lèvres de métal brillent. Les ombres hantent la crête. Les mains rugueuses jettent des filets sur l’océan abyssal, et les filets attrapent des oiseaux. Les sambouks se suivent ainsi que des caravansérails en descendant la piste. Les hommes se taisent. Seul parle celui qui ouvre la marche, avec les mots durs des éclats de pyrite dont les cônes constellent la montagne. La lumière du langage icir s’est retirée.

p. 11 Les papillons de Kracov 18 01 2020

Quand nous ne lirons plus les livres sous la me


Éditions du Canoë

2020

5 juin

Nathalie Georges-Lambrichs

Genre : Poèmes Format 12x 18,5 cm Postface de Ginette Michaux Tempéras de Claude-Luca Georges I.S.B.N. : 978-2-490251-19-3 48 p. 12 €

« Au-dessus de la page, un poème. En bas, un autre. Entre les vide, énergie, par la grâce desquels lettres et images des haïkus scintillent souplement entre elles, s’enlacent, sans se ressem-

Nathalie Georges-Lambrichs, en marge de son intérêt pour la psychanalyse dont témoigne sa chronique dans Lacan quotidien, elle a publié :

qui rebondissent en « libres reprises » inachevées, pour toucher par un autre bord l’obscur sans nom que le mot passionnément désire serrer. »

Sigmund Freud, sa vie son œuvre, aux éditions Frédéric Birr, Paris 1984. Nathalie Georges, Quatorze poèmes, éditions de La Différence, Paris, 1988. Nathalie Georges, Sonnets dispars, éditions de la Différence, Paris, 1993. Nathalie Georges-Lambrichs, avec Daniela Fernandez, L’homme Kertész, Variations psychanalytiques sur le passage d’un siècle à un autre, ouvrage collectif paru aux éditions Michèle, avec une préface de Clara Royer, Paris, 2013

Extrait de la postface de Ginette Michaux : « Que votre lecture soit lente. »

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip



à paraître en juin 2020

ISBN : 979-10-95902-17-1

HUET nte n atte ture e couver

Anthologie des écrits théoriques, critiques et pédagogiques de Bernard Huet —

Anthologie dirigée par Juliette Pommier Préface de Jean-Louis Cohen — Design graphique : Grand ensemble 448 pages Format : 16 × 24 cm Poids : 500 g. Prix : 25 € ISBN : 979-10-95902-17-1 Co-édition : -zeug + Ensa-PB Diffusion/distribution librairie : Paon diffusion / Sérendip — Contact : Sandra Chamaret sandra@zeug.fr / 06 45 16 53 27

L’architecte Bernard Huet (1932-2001) a été successivement élève de Louis Kahn, fondateur de l’Unité pédagogique nº8 (école d’architecture de Paris-Belleville) où il a enseigné vingt ans, rédacteur en chef de l’Architecture d’Aujourd’hui, théoricien d’un retour à la ville historique et concepteur de l’aménagement d’espaces publics parisiens remarquables, comme la place de Stalingrad, les Champs-Élysées, La place des Fêtes ou encore le parc de Bercy. Juliette Pommier, enseignante en architecture et autrice d’une thèse sur Bernard Huet restitue dans cet ouvrage l’actualité de la pensée théorique, pédagogique et critique de Bernard Huet, dont nombre de sujets abordés continuent d’alimenter les débats sur l’enseignement et la pratique architecturale. + L’ouvrage est préfacé par Jean-Louis Cohen, architecte et historien, auteur de multiples travaux sur l’architecture et les villes du XIXe siècle à aujourd’hui. ESSAIS (ARTS)

ARCHITECTURE


à paraître en juin 2020

ISBN : 979-10-95902-17-1

Articuler théorie et critique

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Louis Kahn et l’Europe

En 1980, Kenneth Frampton publiait clans la revue Opposition un article1 intitulé « Louis Kahn and the French Connection » dans lequel il démontrait avec beaucoup d’à-propos que l’œuvre kahnienne se situait dans la mouvance du rationalisme européen, et plus particulièrement dans la tradition de la pensée théorique développée en France depuis la deuxième moitié du xviiie siècle. Frampton y retrace brillamment une généalogie kahnienne qu’il fait remonter directement aux architectes français des Lumières, Ledoux et Boullée, en passant par de Baudot, Viollet-le-Duc et Durand. Cet article, dont le titre provocateur et ambigu dit assez clairement qu’il n’est pas innocent, est la première tentative de légitimation officielle d’une annexion posthume de Kahn par le milieu architectural européen. Cependant, sous son apparente rigueur démonstrative, le texte révèle de manière implicite la difficulté qu’ont éprouvée les critiques et les historiens de l’architecture des deux côtés de l’Atlantique pour rendre compte d’un phénomène difficile à situer dans le mouvement de profonde mutation qui affecte l’architecture occidentale entre le début des années cinquante et la fin des années soixante-dix.

1. Kenneth Frampton, « Louis Kahn and the French Connection », Oppositions nº 22, New-York, IAUS/MIT Press, 1980.

Louis Kahn et l’Europe

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Pour Vincent Scully, auquel revient le mérite incontestable de la découverte de Kahn aux États-Unis,2 l’architecte de Philadelphie renoue avec l’authentique tradition de l’architecture américaine, celle de Richardson, de Sullivan et de Wright, qui aurait été momentanément occultée par l’épisode du Style international considéré comme un épiphénomène tardif des avant-gardes européennes. Quant aux critiques européens, ils seront pendant longtemps partagés entre deux attitudes : soit ils adopteront un point de vue très voisin de celui de Vincent Scully, considérant Kahn comme un phénomène essentiellement américain ; soit, comme Manfredo Tafuri ou Reyner Banham, ils ignoreront l’originalité de la démarche kahnienne, n’y voyant qu’une de ces manifestations essentiellement formelles, voire purement poétiques, qui accompagnaient dès la fin des années cinquante la débandade du Style international et l’apparition d’un postmodernisme qui n’aurait pas encore trouvé sa théorie. C’est ainsi qu’en dépit de la gloire tardive que connut Kahn à la fin de sa carrière, son œuvre et sa pensée seront peu étudiées et l’importance réelle de son apport au débat architectural ne fera pas l’objet d’une évaluation rigoureusement argumentée jusqu’au début des années quatre-vingt. C’était pourtant l’objectif de l’article de Kenneth Frampton : tentant de retracer la genèse de la démarche rationaliste, kahnienne selon les canons de l’histoire de l’art classique, il laisse toutefois ouverte la question de son actualité. Il avoue même son embarras lorsqu’il se demande pourquoi « le rejet — par Kahn — du paradigme fonctionnaliste devait apparaître de la manière la plus inattendue aux États-Unis plutôt qu’ailleurs »· Frampton tente bien d’expliquer cette étrangeté en essayant à son tour, après Scully, mais en adoptant une rhétorique typiquement européenne, de rattacher l’œuvre de Kahn à une constante de la culture architecturale américaine qui la pousserait à interroger ses sources et ses origines européennes pour mieux affirmer son autonomie et sa propre identité. Il n’y a pas lieu ici de contester une interprétation qui a pour premier mérite de donner une certaine épaisseur historique à la figure d’un Kahn, héritier, presque malgré lui, du système de valeurs américain. 2. Vincent Scully, Louis Kahn, New-York, George Braziller, 1962.

Louis Kahn et l’Europe

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et la question urbaine — se situent dans la ligne des recherches des architectes réformateurs européens. Ce n’est [pas ?] par hasard que le très beau plan d’urbanisme de Philadelphie qu’il dessine en 1939 s’inspire directement de deux projets célèbres de Le Corbusier « Une ville pour trois millions d’habitants » et surtout le « Plan Voisin » pour Paris. Dans le choix de ces références, on perçoit déjà tout ce qui caractérisera l’œuvre kahnienne ultérieure. Dans les projets corbuséens, il s’intéresse moins à l’appareil démonstratif des attendus de la ville « fonctionnaliste » qu’au déploiement d’un cartésianisme formel marqué par la clarté géométrique, la hiérarchie monumentale et l’ampleur conceptuelle d’une pensée qui plonge ses racines directement clans la tradition du grand « design » français classique et néo-classique. C’était précisément ce relent historiciste et esthétique que l’aile « dure » du Mouvement fonctionnaliste européen, par la voix de Karel Teige, reprochait à Le Corbusier. Incidemment, il faut remarquer que les arguments avancés par l’architecte franco-suisse pour assurer sa défense rejoignent étrangement, sur le fond, ceux utilisés par Cret dans un article publié à la même époque où il critique les positions du fonctionnalisme dogmatique concernant le rapport entre structure et forme en architecture. La critique développée par les deux architectes français à l’égard d’une approche fonctionnaliste univoque de l’architecture et le recours aux valeurs de la raison cartésienne comme instrument d’exploration de la nouvelle architecture vont avoir une influence déterminante sur l’évolution de la pensée de Kahn. Stonorov, qui fut son associé entre 1942 et 1946, rappelait qu’à l’époque où ils travaillaient ensemble, l’un des traits dominants de son caractère était l’obstination : il n’acceptait jamais de se laisser convaincre sans avoir auparavant longuement pesé tous les arguments. Cette incertitude permanente, cette propension à douter et à questionner renforçaient la prédisposition à l’introspection et à l’exégèse qu’il tenait de son éducation juive. Il est alors facile de comprendre la position de retrait qu’il adoptera devant le triomphe officiel du Style international aux États-Unis après la guerre et l’arrogante certitude affichée par l’establishment architectural de la côte Est dont lui-même était exclu. Confronté à la corruption des grands idéaux du Mouvement moderne par

Articuler théorie et critique

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Mais pour nous et certainement pour lui, la dimension et l’ambition de l’architecture et de la pensée kahnienne dépassent très largement le cadre des États-Unis de l’immédiat après-guerre. À l’époque, les conditions du débat architectural caractérisé par la position dominante de l’architecture américaine face à une Europe en proie aux doutes et aux incertitudes engendrés par la crise des valeurs du Mouvement moderne, rendent improbable toute comparaison avec une situation culturelle datant du début du siècle. À notre avis, les questions fondamentales posées par Kahn à partir des années cinquante se situent dans un espace et un temps qui sont ceux de l’Occident, toutes différences continentales confondues. Non seulement parce que l’espace culturel américain s’est inévitablement étendu, jusqu’à se confondre parfois avec la totalité de l’espace culturel occidental, mais surtout parce que, pour la première fois de leur histoire, les États-Unis ont surmonté le syndrome de dichotomie culturelle qui pouvait alimenter le débat portant sur la nature d’une identité américaine distincte de ses sources européennes. Après la guerre, New-York est devenue la capitale mondiale de l’art moderne et, à ce titre, elle n’a de comptes à rendre ni à Londres ni à Paris. Ce n’est donc pas en Américain interrogeant l’Europe que Kahn se présente, mais en architecte interrogeant l’architecture occidentale comme un objet théorique unifié. Pour ceux qui le soupçonnaient de se livrer à une quête mythique de type transhistorique, cette position pouvait passer pour anachronique et réactionnaire ; pour d’autres, au contraire, elle représentait une réponse réaliste et adaptée à l’état critique du développement théorique de l’architecture contemporaine. Mais il y a une trentaine d’années, toutes les implications de cette position étaient difficilement lisibles, y compris par ceux qui, plus ou moins intuitivement, s’étaient mis à son école. Quoi qu’il en soit, et malgré les difficultés qu’éprouvent encore les historiens pour situer le phénomène Kahn et évaluer son importance réelle et durable dans l’histoire de l’architecture contemporaine, il est impossible de nier les rapports privilégiés que Kahn entretint toute sa vie avec l’Europe et l’influence décisive qu’il exerça en retour sur une génération d’architectes européens, français en particulier, à partir de la fin des années cinquante.

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l’architecture mercantile, l’académisme stylistique d’une modernité sans contenu et l’absence de tout débat d’idées, il se tournera à nouveau vers l’Europe pour trouver l’antidote à un système de valeurs qu’il refusait. Peu de critiques ont remarqué combien son séjour à l’Académie américaine de Rome entre 1950 et 1951 fut décisif pour la maturation de sa pensée théorique et l’émergence des thèmes qui allaient parcourir son œuvre ultérieur. Cette année de « pélerinage » lui permet non seulement de procéder à une relecture des sources de l’architecture égyptienne, grecque et romaine mais surtout de découvrir, en France, Albi ou Carcassonne qui constitueront pour lui des références paradigmatiques au même titre que le Panthéon ou les thermes de Caracalla. C’est un moment de gestation qui précède immédiatement la véritable « naissance » de Kahn comme protagoniste de premier plan sur la scène architecturale aux États-Unis. À son retour, il commence à réaliser ses premières œuvres réellement significatives : la galerie d’art de Yale, le pavillon des bains de Trenton, suivis par les Laboratoires Richards à Philadelphie. Mais Kahn pouvait-il ignorer à la même époque, en France, l’évolution exemplaire d’un Le Corbusier définitivement débarrassé de toute velléité dogmatique et démonstrative, qui se livrait sans retenue au pur jeu des formes architecturales à la chapelle de Ronchamp ou qui explorait, dans ses projets pour le Capitole de Chandigarh, les termes d’une nouvelle rhétorique monumentale en rupture complète avec les canons de l’orthodoxie moderne ? Le tournant pris par l’œuvre corbuséenne ne pouvait que le conforter dans son rejet du fonctionnalisme et sur la nécessité impérieuse d’un retour aux valeurs archaïques de l’architecture. Sa participation au dernier CIAM qui se tint à Otterlo en 1959 est à tous égards significative. En tout premier lieu parce qu’il est à peu près le seul architecte américain de sa génération invité à participer à un débat d’idées dont les connotations sont essentiellement « européennes ». Le ton de son intervention et les idées qu’il y développe sur la ville et l’architecture ont une résonnance exceptionnelle pour ses auditeurs et contribuent assez rapidement à le faire connaître dans le milieu informé des architectes européens. Doit-on rajouter qu’avec le recul, sa présence à Otterlo prend une valeur hautement symbolique ? Dans cette ultime manifestation qui entérinait l’acte de décès du Mouvement moderne, il semble être là pour en recueillir l’héritage et assurer la succession.


à paraître en juin 2020

ISBN : 979-10-95902-18-8

UP8 nte n atte ture e couver

Textes fondateurs de l’école d’architecture de Paris-Belleville —

UP8, Unité Pédagogique nº8, fondée en 1969, aujourd’hui école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville célèbre en 2020 ses cinquante années d’existence.

Anthologie dirigée par Marie-Jeanne Dumont et Antoine Perron — Design graphique : Grand ensemble 224 pages Format : 16 × 24 cm Poids : 400 g. Prix : 20 € ISBN : 979-10-95902-18-8 Co-édition : -zeug + Ensa-PB Diffusion/distribution librairie : Paon diffusion / Sérendip — Contact : Sandra Chamaret sandra@zeug.fr / 06 45 16 53 27

Cette anthologie de textes historiques, dirigée par Marie-Jeanne Dumont, retrace comment cette école, émergeant en quelque sorte du tumulte de Mai 68, a émancipé l’architecture de la tutelle séculaire des Beaux-Arts et a inventé une nouvelle façon d’enseigner cette discipline. + Marie-Jeanne Dumont est architecte DPLG, historienne et enseignante à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville. ESSAIS (ARTS)

ARCHITECTURE


UP8 extrait — 1967

Proposition de projet de réforme de l’enseignement de l’architecture Pendant sa seule année d’existence (1966-1967), l’Atelier Collégial n°1 met en place un certain nombre des innovations pédagogiques qu’il avait annoncées dans son programme d’octobre 1966 : travail en groupe, dialogue entre enseignants et étudiants, analyse rigoureuse des programmes et des sites, etc. Hormis cette pratique quotidienne au sein de l’atelier, son principal apport la pédagogie sera la publication d’une « Proposition de projet de réforme de l’enseignement de l’architecture », au début de l’année 1967. Après un rappel détaillé de la situation chaotique qui règne dans le groupe C, les auteurs annoncent leur objectif principal, le rattachement de l’enseignement de l’architecture à l’Université, et énumèrent les conditions nécessaires à sa réalisation. Le texte fera l’objet d’une présentation publique au groupe C, installé sous la verrière du Grand Palais. L’exposé sera violemment perturbé par des étudiants gauchistes dénonçant la perspective « pédagogue-réformiste » de la proposition. Cet épisode cristallise l’opposition fondamentale entre les nées 60. Dès lors, comment interpréter les deux extraits du Petit Livre rouge – ou? S’agissait-il d’une adhésion sincère à l’idéologie du Grand Timonier ? Ou bien serait-ce un pied de nez à ses disciples parisiens, une sorte de récupération malicieuse des préceptes de leur maitre ? En effet, le « retour à la pratique » (de l’enseignement et du projet architectural) était bien ce qui séparait l’Atelier Collégial des gauchistes, dont les idées ne semblaient plus correspondre « aux lois du monde extérieur objectif ». -------------------------« Si l’on veut obtenir des succès dans son travail, c’est-à-dire arriver aux résultats attendus, on doit faire en sorte que ses idées correspondent aux lois du monde extérieur objectif ; si tel n’est pas le cas, on échoue dans la pratique ». « La connaissance commence avec la pratique : quand on a acquis par la pratique des connaissances théoriques, on doit encore retourner à la pratique. Le rôle actif de la connaissance ne s’exprime pas seulement dans le bond actif de la connaissance sensible à la connaissance rationnelle, mais encore, ce qui est plus important, il doit s’exprimer dans le bond de la connaissance rationnelle à la pratique révolutionnaire ». Mao Tse-Toung BILAN DE LA SITUATION ACTUELLE Nous ne viendrons pas sur l’analyse maintes fois répétée de ce qu’était l’enseignement de l’architecture à l’E.N.S.B.A., ni des structures en place à


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l’heure actuelle. Nous considérons le problème résolu et l’E.N.S.B.A. comme « liquidée » : l’existence des groupes A, B, C et la position des ateliers du Grand Palais consacrant actuellement l’éclatement et la décomposition des structures anciennes. Récemment au Grand Palais, nous avons pu constater à quel point il était possible de refuser ou de transformer tout ce que nous proposait une administration velléitaire dont l’autorité demeure nominale. Depuis plus d’un an il était donc possible d’organiser le vide, de mettre en place des structures, de recruter des enseignants, en fait, il nous était donné la possibilité de créer des conditions favorables à un ensemble pédagogique nouveau. Nous regrettons de constater une dégradation progressive de la situation. Chaos, confusion, anarchie peu favorable à un travail sérieux et nous en sommes ainsi arrivé à la négation même des valeurs et des méthodes sur lesquelles les écoles établissent leur pédagogie. On a voulu nous pour provoquer une étude cohérente tout au long de l’année à tous les niveaux de l’enseignement. En fait, nous avons vécu un des moments les plus incohérents de l’enseignement de l’architecture en France. On demandait à des élèves débutants, sans formation préalable, d’improviser des méthodes et des techniques, d’interpréter des données sociologiques, économiques, urbanistiques, qui posent des problèmes délicats à des spécialistes chevronnés, ce qui a conduit à une vague d’autosatisfaction dont nous devons subir les conséquences. Chaque élève élaborant son propre programme, sa propre pédagogie, ses les enseignants et les autres étudiants, qui reste la base essentielle de toutes « résultats », ce qui est contraire à l’esprit ouvert de l’enseignement. Tout en refusant de renouveler des structures anciennes telles que le cadre, des ateliers et des patrons, nous négligeons l’importance d’un enseignement d’une démission générale du corps enseignant. Cette démission a favorisé la création d’un climat de démagogie, de prétention, d’amateurisme qui mène à l’impuissance en matière de décision. Démagogie de la part des enseignants et des étudiants qui prennent leurs désirs pour des réalités – démagogie politique de certains groupes qui se veulent progressistes dans les mots, mais réactionnaires dans les faits et dans les formes et qui permet à certains patrons de se dédouaner à peu de frais. Il est peu croyable d’entendre parler d’architecture démocratique au Grand Palais lorsqu’on voit les structures mentales de ces créateurs. Prétention de ceux qui parlent de recherches ou utilisent un vocabulaire qui, hélas, cache une ignorance profonde de tous les problèmes de l’enseignement et de la recherche tant en France qu’à l’étranger. Est-ce le fait du hasard si les seules sciences dont nous parlons au Grand


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Palais sont les sciences dites humaines et parmi celles-ci, nous avons laissé soigneusement de côté les plus rigoureuses, celles dont l’approche est la la topologie etc. lui d’un étudiant en architecture, on se soit rabattu sur des pseudo-sciences, de la philosophie marxiste, à l’urbanisme à travers la sociologie linguistique, dont la forme d’enseignement est celle de conférence télévisée d’un niveau à peine supérieur à celui des « Connaissance du Monde ». En réalité – incapable de poser les problèmes d’architecture et d’urbanisme à niveau de l’architecture, on ne les pose qu’essentiellement à un niveau politique (approche néo-marxiste). De ce fait, les actions velléitaires, la paresse intellectuelle, les surenchères démagogiques, l’autosatisfaction ne peuvent qu’engendrer des situations anarchiques favorables à l’implantation d’un totalitarisme d’idéologie ou de personne. Dans l’état actuel de confusion, il est vain d’espérer qu’une étude cohérente puisse se faire au niveau des commissions et à plus forte raison au niveau nition qui puisse étayer un programme pédagogique pour 1967-68. Le problème est beaucoup plus vaste : il n’est pas question de mettre en place un enseignement fondamental pour l’année prochaine qui ne soit l’amorce d’un enseignement général de l’architecture intégré à l’Université. C’est maintenant qu’il faut commencer, sinon nous devrons subir la grande réforme annoncée pour 1968, au risque de geler toute évolution pour une période indéterminée (20 ans au moins). Quelles sont les conditions minima pour créer un enseignement de l’architecture ? Sur le plan général, nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire de déterminer au préalable ce que doit devenir demain la fonction architecturale pour établir les bases d’un enseignement. 1. satisfaisante des missions de l’architecte. S’il est bien entendu que le champ d’application du maître d’œuvre se rétrécit tout en s’approfondissant, l’abansions respectives. 2. parce que nous ne pouvons attendre de nous laisser mener par les événements, mais qu’au contraire nous devons préparer et orienter cet avenir, sans préjuger les formes précises de cet avenir. 3. c’est parce que nous admettons encore qu’un architecte ait pour mission de pourvoir la société d’architecture que nous devons trouver dans


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ment des moyens de mise en œuvre, des missions et des prestations de service des architectes qui sont sujets à variation en fonction des déterminantes historiques et sociales. construction ou toute autre approche des techniques de l’environnement. Pour nous, l’architecture reste un médium d’expression et de communication au service d’une société déterminée : autrement dit, il y a fait architectural lorsque le langage architecture devient . Il est illusoire d’imaginer une résolution quelconque de la problématique architecturale hors de l’architecture elle-même. A la suite de quoi nous pourva-t-elle aboutir au pur subjectivisme ? Tel serait le danger d’une vision pured’une science ou la juxtaposition de plusieurs, mais par une philosophie existentielle qui ne serait pas esclave d’un système. Ceci met en évidence l’un des dangers d’une dichotomie science / architecture dans les problèmes de l’enseignement, danger dénoncé par Xenakis en musique lorsqu’il dit : « Les technocrates actuels croient résoudre en formules de la théorie de l’information la nature de la musique et des arts en général. Une comptabilité des [?] ou quantas d’information, émis ou reçus, leur fournirait ainsi des dehors d’une cuisine statistique élémentaire, cette théorie, valable pour les transmissions technologiques s’est révélée incapable de donner les caractémusique-message, musique-communication, musique-langage sont des schématisations qui entrainent vers des absurdités et des desséchements ! » Nous estimons donc possible la mise en place d’un enseignement dont les

CONDITIONS GENERALES A LA CREATION D’UN ENSEIGNEMENT DE L’ARCHITECTURE Pour créer cet enseignement, nous devons satisfaire certaines conditions : 1.

Suppression de toutes les structures anciennes.

Il faudra liquider définitivement tout l’héritage idéologique et formel des Beaux-Arts, supprimer l’enseignement donné par des patrons à des élèves (motion dérivée des structures professionnelles patron-nègre, fortement teintée de paternalisme capitaliste et bourgeois du 19ème siècle). Il faudra dissoudre le système des ateliers qui forme un cadre trop étroit pour un enseignement fondamental et trop vaste pour un enseignement pratique. tecture.


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Il faudra changer les critères de jugement et la forme même des jugements. Il faudra, au niveau des étudiants, lutter contre les clichés, les préju-

temps). 2.

Etablissement de structures nouvelles.

L’établissement de structures nouvelles peut se faire parallèlement à la liquidation des structures anciennes et à leur remplacement progressif. Nous devrons adopter une démarche prudente, modeste, progressive : il faudra probablement de cinq à dix ans pour atteindre notre objectif à conditions que nous soyons assez rigoureux dans notre processus de mise en place. Il est nécessaire, pour commencer, d’établir une autorité administrative et pédagogique qui puisse assurer une continuité d’actions jusqu’à la création d’un nouvel enseignement. 3.

Le corps enseignant.

Avant d’envisager toute action, nous devons procéder au renouvellement disposer à l’heure actuelle et il probable que même si nous rétablissons un programme pédagogique parfait, nous ne disposerons pas de cadres enseignants pour l’appliquer. Il est évident que dans certains domaines, nous ne basic design – analyses – structures organiques – théorie des ensembles architecturaux – théorie de l’urbanisme, etc.). Dans d’autre domaines, nous disposerons d’enseignants en architecture. Nous estimons qu’il est important d’assurer l’homogénéité et l’intégration de l’enseignement fondamental du point de vue idéologique. Il serait préférable de recruter un corps enseignant jeune et sans préjugés capable d’établir les bases de cours fondamentaux plutôt que de personnalités brillantes qui risquent de maintenir au sein des étudiants le culte de la personnalité (pamettre un enseignement objectif et de na pas bloquer les options intellection et la formation d’enseignants d’horizons divers. 4.

La recherche :

La recherche ne peut être intégrée dès le départ car elle présuppose des bases et des structures préalables : la recherche doit suivre et accompagner l’enseignement. Elle devra se faire au niveau des assistants et des docteurs d’un troisième cycle (à créer) et ne sera récupérée qu’à travers l’enseignement. En aucun cas, elle ne peut être « conditionnée » par l’enseignement. 5.

La pluralité :


Il est bien évident que toutes ces propositions impliquent une condition préalable essentielle : la pluralité de l’enseignement.

Tant que la pluralité des écoles, la pluralité des programmes pédagogiques, la pluralité des diplômes académiques ne seront pas inscrits au programme de la Grande Réforme, nous devrons lutter contre le projet dans son ensemble. La pluralité de l’enseignement est à notre avis le seul moyen de nous arracher à l’emprise abusive des structures et des intérêts de la profession : c’est le seul moyen d’expérimenter des méthodes nouvelles, le seul moyen pour réintégrer les structures universitaires renouvelées et contrôler le niveau de notre enseignement. Nous devrons refuser toute espèce de contrôle ou de commission préalable : nous accepterons par contre un

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PROPOSITIONS DE MISE EN PLACE DE L’ENSEIGNEMENT PAR ETAPES Nous devons nous situer dans un contexte réel et prévoir une mise en place progressive de nouvelles structures d’enseignement. Nous envisageons trois étapes : -

une étape de transition

-

une étape de structuration

-



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