Serendip & Paon - Nouveautés mai - septembre 2021

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jeunesse


éditions

printemps 2021

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INFOS TECHNIQUES format 11,5 x 15,5 cm couverture cartonnée avec découpe ronde 32 pages en 2 pantones prix de vente 9 € parution 8 mai 2021 ISBN 9782492476013

Le Lézard de Heidegger « Le soleil chauffe la pierre, mais la pierre ne le sait pas. » Une pierre, un animal, un homme, trois manières d’être au monde qui se croisent et interagissent, s’évitent, se cherchent, se contredisent, et finalement tissent notre galaxie. L’histoire suit le lézard, avec sa drôle de place, quelque part entre la pierre qui s’ignore et la conscience de l’homme.

Sophie Vissière est autrice et illustratrice. Depuis ses études, elle s’intéresse aux différentes techniques d’impression, ainsi qu’à la relation entre la forme du livre et son contenu. Elle travaille à Toulouse au sein de l’atelier Le Canapé, où elle partage son temps entre des projets d’albums jeunesse, d’expositions, des ateliers autour du livre et des illustrations pour la presse (Télérama, L’Obs, IDEAT, Bayard...). Après avoir illustré des contes traditionnels en occitan, elle publie plusieurs albums avec les éditions hélium. Le Potager d’Alena, paru en 2017, a été primé à la Foire de Bologne et exposé dans plusieurs pays. Le Lézard de Heidegger dans la collection Philonimo est son premier livre avec les éditions 3œil. ★ Bologna Ragazzi Award 2018 ★ sélection Foire de Shanghai 2018 Bibliographie sélective - La Belle équipée éditions Hélium, 2020 - Pour Andrée éditions Hélium, 2018 - Le Potager d’Alena éditions Hélium, 2017 - Las Aventuras de Rainard[...] éd. Camins, 2017 - L’Ostal dels Lops éditions Camins, 2015

DIFFUSION ET DISTRIBUTION Serendip . 10 rue Tesson 75010 Paris . 01 40 38 18 14 . contact@serendip-livres.fr . gencod dilicom 3019000119404 RELATIONS PRESSE ET LIBRAIRIE Chiara Gennaretti . chiaragennaretti.communication@gmail.com / éditions 3œil . www.3oeil.fr

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éditions

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INFOS TECHNIQUES format 11,5 x 15,5 cm couverture cartonnée avec découpe ronde 24 pages en 2 pantones prix de vente 9 € parution 8 mai 2021 ISBN 9782492476006

Le Papillon de Tchouang-Tseu « Il rêve qu’il est un papillon. Quelle étrange sensation ! » Un homme s’est endormi et rêve qu’il est un papillon. Mais le sommeil imite si bien le réel qu’il peut parfois faire vaciller la réalité. Qui suis-je vraiment ? Celui qui pense ou celui que j’imagine être ? Où est la frontière ? Une histoire qui permet de s’interroger sur l’imagination et ses pouvoirs de suggestion.

Raphaële Enjary est illustratrice et graphiste. C’est avec Sophie Dutertre qu’elle découvre la gravure sur bois et la linogravure, des techniques qui affinent son intérêt pour le dessin, étudié à Penninghen, ainsi que pour l’impression artisanale. Pendant ces mêmes études, débute sa collaboration artistique avec Olivier Philipponneau. Ils se retrouvent très vite autour de la gravure sur bois, se lancent dans l’illustration et publient ensemble des albums aux éditions MeMo et Albin Michel Jeunesse. Elle travaille actuellement sur les illustrations pour Le Papillon de Tchang-Tseu dans la collection Philonimo et pour Nuit blanche à paraître aux éditions des Grandes Personnes. ★ lauréate Villa Kujoyama 2017 Bibliographie sélective - Nuit blanche éd. Les Grandes Personnes, 2021 - Amimots éditions Albin Michel Jeunesse, 2019 - Le Ballon de Zébulon éditions MeMo, 2017 - Il, elle, lui éditions 3œil, 2017 - Zébulon et la Pluie éditions MeMo, 2016 - Zébulon et le Poussin éditions MeMo, 2014 - 1, 2, 3 banquise éditions MeMo, 2014

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la collection Philonimo aux éditions Amoureuse des images et des mots, Alice Brière-Haquet enseigne la littérature et l’histoire de l’art avant de découvrir le monde des livres pour la jeunesse. Depuis, elle écrit à plein temps : des contes, des romans, des poèmes, de la fiction ou du réel… Ses livres sont aujourd’hui traduits dans une vingtaine de langues et ont reçu de nombreux prix, dont un New York Times Award en 2015. Complice de Raphaële Enjary et Olivier Philipponneau depuis les débuts, 3œil lui a naturellement confié le texte de ses premiers ouvrages. ★ New York Times Award 2015 Bibliographie sélective - Phalaina éditions Le Rouergue, 2021 - Le Si Petit Roi éditions HongFei, 2019 - Dans la Lune éd. Gautier-Languereau, 2019 - La Vénus de Pierre éditions Elan Vert, 2018 - Tangram éditions 3œil, 2017 - Le Ballon de Zébulon éditions MeMo, 2017 - Nina éditions Gallimard Giboulées, 2015 - Mme Eiffel éditions Frimousse, 2015 - 1, 2, 3 banquise éditions MeMo, 2014 - La Princesse qui n’aimait pas les princes éditions Actes Sud, 2010

“Grands philosophes pour petits lecteurs” En 2020, les éditions 3œil lancent la collection Philonimo à l’initiative d’Alice Brière-Haquet. Pourquoi des métaphores animalières ? A. Brière-Haquet : Depuis l’Antiquité, l’animal est un masque pour parler de l’homme : des fables d’Ésope au développement actuel de la littérature jeunesse, la figure animale permet d’illustrer des idées, de se les approprier ou de les mettre à distance. À qui s’adresse la collection Philonimo ? A. B-H : Les grands penseurs s’adressent à tous ! Sûrement qu’un enfant de maternelle n’y lira pas la même chose qu’un professeur de philo, mais il n’y a pas d’âge pour se poser les questions essentielles. Il s’agit alors de les alimenter en mots et en concepts. Vous dites que Le Porc-épic de Schopenhauer est à l’origine de la collection ? A. B-H : Oui, cette parabole, m’a tout de suite paru à la fois très fine et très accessible… Y compris pour des tout-petits. La politesse est un sujet difficile, on tombe vite dans le discours moraliste. Ici, non. Et puis j’adore Schopenhauer, qui lui-même aimait beaucoup les animaux !

DIFFUSION ET DISTRIBUTION Serendip . 10 rue Tesson 75010 Paris . 01 40 38 18 14 . contact@serendip-livres.fr . gencod dilicom 3019000119404 RELATIONS PRESSE ET LIBRAIRIE Chiara Gennaretti . chiaragennaretti.communication@gmail.com / éditions 3œil . www.3oeil.fr

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revue de presse

PHILONIMO

“Ces petits livres illustrés relèvent un défi de taille : comment faire faire de la philosophie aux enfants ?“

“À offrir d’urgence à tous les enfants de notre entourage“

“Notre coup de cœur jeunesse de la semaine“ Sophie Pujas

Alice Herman et Aurélie Cauchie

Marie Sorbier

“Des petits livres pour des petites mains mais à regarder ensemble pour réfléchir sur le message de nos concepteurs“ Al. De.

“ La toute nouvelle collection de l’éditeur 3œil propose d’initier les touts-petits à la philosophie…“ “Si, si, c’est possible et même très réjouissant !“ Fabienne Jacob

“Le jeune lecteur ne sera pas intimidé par ces grands noms mais profitera de ces leçons de sagesse grâce à la limpidité d’exposés succincts, à sa familiarité avec les figures animales qui portent les paraboles, et à une illustration belle et expressive, due chaque fois à des artistes différents, soucieux de porter au mieux le propos.“

“… une ambitieuse collection dont les héros sont des animaux, qui, avec humour en très peu de mots, explore des thèmes philosophiques à hauteur de tout-petits “

“Associer avec tant d’intelligence, d’humour et d’élégance le message philosophique au format livre pour enfant ouvre la réflexion à tous, petits ou grands, et on attend avec impatience les prochains titres de cette collection“ Danielle Bertrand

C.H. DIFFUSION ET DISTRIBUTION Serendip . 10 rue Tesson 75010 Paris . 01 40 38 18 14 . contact@serendip-livres.fr . gencod dilicom 3019000119404 RELATIONS PRESSE ET LIBRAIRIE Chiara Gennaretti . chiaragennaretti.communication@gmail.com / éditions 3œil . www.3oeil.fr

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Madame hibou cherche appartement Caroline Dorka-Fenech . Géraldine Alibeu Genre : Album A partir de : 5 ans Prix : 16,50 € Format : 20 x 26 cm 40 pages Sortie : 07 mai 2021 ISBN : 9782930787695

Madame Hibou vivait dans un vieil arbre. Un très vieil arbre. Elle aurait voulu avoir un toit, un vrai, au-dessus de ses aigrettes. Elle aurait voulu avoir une vraie cuisine, une vraie salle de bains et un vrai lit moelleux dans une vraie chambre peinte en jaune. Bien sûr, tous ses voisins nocturnes pensaient qu’elle devait être un peu folle. Mais Madame Hibou n’était pas du genre à se laisser décourager. Caroline Dorka/Fenech, diplômée de l’Atelier Scénario de la Fémis, a été conseillère littéraire et scénariste pour le cinéma et la télévision. Professeur certifiée de lettres modernes, elle enseigne actuellement le français au collège. En septembre 2020 paraît son premier roman adulte aux éditions de la Martinière : Rosa Dolorosa. Madame Hibou cherche appartement est son premier livre jeunesse. Géraldine Alibeu est née à Echirolles dans les Alpes, et vit maintenant entre la Drôme et Paris. Diplômée de l'atelier d'illustration des Arts décoratifs de Strasbourg, elle est autrice et illustratrice depuis 2001. Elle travaille en collages, feutres, crayon, céramique, textile. Elle publie des albums jeunesse chez A pas de loups, Actes Sud, Cambourakis, Seghers... Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribution Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr





Nouveauté mai 2021

Rouge jardin Clémence Sabbagh, Margaux Grappe Oups ! La rondelle de tomate est tombée par terre. Recouvre-la d’un peu de terre et découvre ce qu’il va se passer… En décrivant le cycle de vie de la tomate, cet imagier ludique et interactif accompagne les plus jeunes enfants dans la découverte de la nature. Aide la pluie à tomber en tapotant, cherche les pucerons pour la coccinelle ou suit les rayons du soleil pour qu’ils arrivent jusqu’au fruit. Clémence Sabbagh nous offre une poésie vivante qui invite à l’initiative et nous rapproche de ce végétal si familier. 17 x 17 cm 32 pages ISBN 979-10-94908-22-8 11,90€ À partir de 1 an Sortie prévue le 7 mai Thèmes : tomate, nature, activité

Après Bleu jardin, illustré par Teresa Arroyo Corcobado, le deuxième tome de la trilogie Couleurs jardin est illustré tout en délicatesse et simplicité par Margaux Grappe. Et pour poursuivre la découverte, une recette adaptée aux tout-petits est proposée en fin d’ouvrage. Du livre à l’assiette, en passant par le jardin, Couleurs jardin est une trilogie à croquer.

............................................................................ Clémence Sabbagh, autrice toulousaine Bibliographie sélective : Les Grrr (2018), le diplodocus Bonjour le monde (2019), maison Eliza La grande course des Jean (2020), les fourmis rouges Margaux Grappe, illustratrice bisontine Bibliographie : Pour être un bon gros méchant loup (2019), Voce verso Bonjour le monde (2019), maison Eliza

le diplodocus 94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr floriane@le-diplodocus.fr 06 88 30 62 02

Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404


Nouveauté septembre 2021

Rouge jardin

............................................................................ Retrouvez les deux autres tomes de la trilogie Couleurs jardin Sortie le 5 mars Texte Clémence Sabbagh Illustration Teresa Arroyo Corcobado

Sortie le 24 août Texte Clémence Sabbagh Illustration Flora Descamps


LES POUBELLES SAUVAGES Autrice : Christine BEIGEL Illustratrice : Hélène HUMBERT ALBUM CARTONNE à partir de 7/8 ans format : 145/240 mm nombre de pages : 32 prix : 12€ Mai 2021 / ISBN : 979-10-92353-66-2

Collection [POURQUOI PAS LA TERRE ?]

MOTS CLES : ECOLOGIE / DECHETS / RECYCLAGE / VIVRE EN VILLE / CIVISME / CITOYENNETE Tout a commencé par un bonbon. En passant dans la rue Dici, monsieur Dubalai, de la rue Dacoté, a jeté l’emballage de son caramel mou sur le trottoir. Un peu plus tard, madame Prout-prout, qui vit aussi rue Dacoté, a descendu dans la rue Dici une chaise à trois pieds. La même journée au même endroit, monsieur Léger s’est débarrassé de son vieux frigo. « J’ai tout vu ! » a glapi une voisine depuis sa fenêtre. Si elle avait su ce qui allait se passer après, peut-être auraitelle fait quelque chose, là, tout de suite. Au bout d’un moment, les gens de la rue Dici ont décidé de réagir. La guerre des poubelles sauvages était déclarée.

POINTS FORTS 

un sujet essentiel (la gestion des déchets) traité sur le mode humoristique, voire burlesque, pour aider les lecteurs à FAIRE SOCIETE

Un scénario et non un texte narratif

Un traitement du scénario par l’illustratrice qui reprend les ingrédients de la BD (MAIS CE N’EST PAS UNE BD)

Christine BEIGEL : née en 1972, Christine Beigel poursuit des études de langues pour se destiner à la traduction, par amour des cultures, des civilisations et du voyage. Un mémoire sur Raymond Queneau la plonge dans l'écriture. Romans policiers, contes, albums, textes à jouer ou à danser, c'est ainsi que divers projets voient le jour. Son public a entre trois et dix-huit ans, parfois même bien plus. C’est son 3ème projet avec les EDPP. Hélène HUMBERT grandit au milieu de l'atelier d'une maman peintre sur porcelaine et y découvre la pratique du dessin et le métier d’artisan. Elle se dirige vers un baccalauréat Arts Appliqués en Auvergne, un BTS Textile à Lyon et un DNAT Parcours, image et narration à Epinal, cursus qui lui permet de découvrir et d'expérimenter une multitude de techniques et de thématiques qui ont façonné sa pratique et qui la nourrissent aujourd'hui. Artiste transdisciplinaire, la majeur partie de son travail est dédiée aux enfants, par la pratique de l'illustration, de l'écriture et du livre, par la création d'installations participatives et interactives et par la mise en place d'ateliers artistiques et pédagogiques dans différentes structures.


NOTE D’INTENTION DE L’AUTRICE Autour des Poubelles sauvages… Tout a commencé par une discussion avec des amis paysagistes lors d’un festival de danse au Potager du Roi, à Versailles, à propos de poubelles et de recyclage. Puis la conversation s’est déplacée du potager à la ville. Parisienne de naissance, j’ai pu voir la capitale évoluer, les trottoirs se garnir (de crottes, de poubelles, de tas abandonnés lors de travaux)… Est-ce moi ? Est-ce l’âge ? Est-ce la vie qui va vite, trop vite ? Je ne comprends pas. Je m’interroge sur la vie en société dans une grande ville, les rapports entre les uns et les autres venus de partout, la consommation à outrance, la place de l’environnement au milieu des pierres. Le laid, le beau. Mince alors, on est pas des sauvages ! Que faire de ce que l’on ne veut pas ou plus ? Où vont les détritus que l’on voit dans les rues ? On jette beaucoup en ville et n’importe où. Et l’anonymat des grandes villes aide. « C’est pas moi, c’est lui. » Avec Les poubelles sauvages, je questionne la part de civisme en chacun. Le petit pas que chacun peut faire pour que cela aille mieux, qu’on s’entende, que le beau naisse de la grisaille et de la saleté. On a chacun notre petite poubelle en nous. On peut la jeter, certes, chez son voisin ni vu ni connu, ou sur son voisin de façon avérée en lui déclarant la guerre, mais on peut aussi faire en sorte de la recycler, cette poubelle, en quelque chose de meilleur, et d’imaginer un moyen d’améliorer la vie en ville avec l’aide de son voisin. Ensemble. En relisant mon texte pendant le confinement, puisque nous étions alors en plein montage, illustration et maquette, j’y ai trouvé une résonnance particulière avec l’épidémie qui nous a obligés à rester cloîtrés chez nous. En ville. Plus que jamais, nos voisins étaient présents. A côté. Ici. Nous avons tous été attentifs les uns envers les autres. Et cette ville avant si sale, si polluée, sentait bon le calme et l’entente cordiale. Et les trottoirs… ils étaient propres ! A nous de poursuivre dans cette voie, donc. Ah ! Un dernier petit détail pour l’histoire : j’habite rue Labat… Christine Beigel

LES LIVRES DE L’AUTRICE ET DE L’ILLUSTRATRICE AUX EDPP :

Christine BEIGEL :  

LE GRAND VOYAGE DE M TATOU / JE VOULIAS TE DIRE : collection FAIRE SOCIETE L’AUTRE dialogue poétique et coloré pour la laïcité : album à partir de 9 ans

Hélène HUMBERT : illustrations de  VIVRE LIVRE  Le triptyque MI et MA : LE CAILLOU / LA FEUILLE / LES FOURMIS  LANTERNE ROUGE : collection FAIRE SOCIETE




LA REVOLTE DE SABLE Auteur : Thomas SCOTTO Illustratrice : Mathilde BARBEY

ALBUM CARTONNE à partir de 7/8 ans format : 145/240 mm nombre de pages : 32 prix : 12€ Avril 2021 / ISBN : 979-10-92353-64-8

Collection [POURQUOI PAS LA TERRE?]

MOTS CLES : ECOLOGIE / ENGAGEMENT DE LA JEUNESSE / CONTE Souvent, Sable regardait autour. Fébrilement. Son œil perçant voyait les petits détails de la vie. Son museau frémissait. Elle humait, sortait sa langue pour goûter l’air et secouait brusquement la tête d’un petit dégoût. Là, je ne savais pas encore que Sable s’inquiétait pour le Monde. Je n’avais encore jamais vu autant de colère dans le fond de ses yeux. Elle en était sûre et certaine… On n’avait jamais connu l’air entier que les plus vieux nous

racontait. L’air d’avant notre naissance.

POINTS FORTS  l’écriture poétique, enga-

gée qui fait le pari de l’imaginaire pour aider le lecteur à FAIRE SOCIETE  Un conte à plusieurs ni-

veaux de compréhension qui met en avant la place de la jeunesse dans l’engagement pour l’écologie, et qui s’appuie sur l’action de Gréta Thunberg  Des illustrations qui amè-

nent le lecteur encore plus loin Thomas Scotto né en 1974, grandit au rythme des mots et rimes des Fabulettes d’Anne Sylvestre. Thomas Scotto passe avec allégresse de sujets légers et distrayants à d’autres plus sérieux en passant par des intrigues policières où le suspens est roi. Son style poétique et subtil offre des textes riches, nuancés, aussi stimulants pour les petits que les grands ! « J’aime écrire comme on fabrique des souvenirs et parce qu’il ne faut jamais taire ce qui

nous étonne, nous met en colère, nous fait peur ou nous passionne. Tellement convaincu que les livres lus pendant l’enfance résonnent longtemps dans nos vies d’adultes. » Mathilde Barbey faisait des livres d'artistes, mais ça c'était avant. Avec le Club Superflux, elle construit des trucs qui tournent, flottent, projettent, racontent des histoires abracadabrantesques. Elle avait envie de dessiner depuis belle lurette et maintenant c'est chose faite ! Jeune talent passée par l’Ecole Supérieur d’Art de Lorraine (site d’Epinal), elle vit maintenant à Strasbourg multipliant les projets artistiques. C’est sa 1ère édition en jeunesse.




NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR La très belle collection [Pourquoi pas la terre?] est encore jeune, elle a pourtant déjà toute son identité. Alors, quand Les Pourquoi Pas m'ont proposé d'en faire partie, j'espérais bien qu'on irait, une nouvelle fois, jusqu'au bout. Et c'est le cas. Mais parler d'écologie, de la Terre, de nous... avoir un regard singulier et ne pas être didactique… à chaque nouveau livre reviennent les mêmes questions, les mêmes écueils à éviter. Tout a commencé par un titre que je gardais depuis longtemps, sans savoir quoi y glisser dedans : "La révolte de Sable". Et très vite, j'ai voulu un texte qui dure longtemps, dans le temps et dans les réflexions. Un texte que je pourrai partager comme un étendard aux plus jeunes que je rencontre. Pas les tous petits, sans doute, mais celles et ceux qui entendent déjà parler beaucoup d'écologie, celles et ceux qu'on sollicite peut-être souvent plus à l'école qu'en famille. Et c'est la ténacité de Greta Thunberg qui m'est venue naturellement. Ses discours, son intensité, sa curiosité, le regard méprisant des plus vieux sur sa jeunesse, aussi, tous ceux qu'elle a emportés sur son chemin avec l'appui entier de ses parents. Et cette phrase lumineuse prononcée par Greta Thunberg a décidé de tout : « Personne n’est trop petit pour faire la différence ". C'est ce que dit La Révolte de Sable. Ce texte est un conte. Greta Thunberg y devient renarde. L'insouciance de la prime enfance et la prise de conscience très jeune du réchauffement climatique, le silence de plusieurs mois et l'impérieuse nécessité d'ouvrir les yeux du Monde, sa révolte sourde jusqu'aux grands dirigeants... je voulais qu'on puisse y retrouver toutes ces étapes. Ce texte est un conte. On peut-y voir, surtout, ce que l'on veut... Pourtant, ici, les enfants ont le "pouvoir". Celui des grands espoirs. Celui d'agir. Aujourd'hui honorée du prix portugais Gulbenkian, Greta Thunberg reverse la totalité du million reçu à des organisations qui luttent contre le réchauffement climatique. Alors ne soyons pas trop vieux pour entendre les plus jeunes. Thomas Scotto

LES LIVRES DE L’AUTEUR AUX EDPP : Thomas SCOTTO :       

COMME UN SOURIRE QUI FLOTTE : coll FAIRE SOCIETE (à partir de 7/8 ans) LA VIE ENCORE : roman illustré ados-adultes à l’occasion du centenaire de 1914 LIBRES D’ETRE : roman illustré ados-adultes sur la lutte des femmes pour l’égalité VIVRE LIVRE (collectif) : texte « et je suis tous vos paysages » VA TE CHANGER : co-écrit avec l’Atelier du Trio - ados/adultes MILLE ET UNE MIETTES : roman illustré à partir de 13/14 ans sur l’accueil des mineurs isolés DANS UN BROUILLARD DE POCHE : ados-adultes : une suite de portraits sur le thème des écrans


Hello Tomato Marion Caron & Camille Trimardeau Hello tomato est un livre-jeu qui permet de créer un étonnant jardin de poche. Dépliez le livre, disposez et déplacez les cartes pochoirs sur les pages colorées : voici 25 fruits et légumes à reconnaître et de nombreux autres à imaginer. Une tomate rose, un radis vert ou même un citron bleu… Ce jardin en papier vous offrira de nombreuses surprises ! Éditions du livre www.editionsdulivre.com

25 € Leporello 24 pages, 10,5 x 14,8 cm Quadrichromie fluo 25 cartes pochoirs isbn 979-10-90475-17-5

9 791090 475175


MONSTRUO Stéphanie DEMASSE-POTTIER Rebecca GALERA

Roman 1ères lectures à partir de 6 ans Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-21-8 Parution : 7 mai 2021 Tirage : 1 800 exemplaires Prix : 8,00 € je lis tout seul

LES POINTS CLÉS

Tous les soirs, Emily a rendez-vous avec celui qu’elle déteste, qui la tourmente et l’empêche immanquablement de s’endormir. Monstruo l’attend tous les soirs, dans le noir mais aussi, parfois, dans les ombres du jour. Il prend tellement d’importance qu’il occupera bientôt toute la vie d’Emily. Un jour, c’est décidé, elle met au point un plan d’attaque pour chasser Monstruo hors de sa vie. Ce soir-là, c’est elle qui l’attend. Son arme, ce sont ses mots : une lettre pour lui dire adieu et à jamais. L'AUTEURE

Née en 1972, Stéphanie Demasse-Pottier vit en région parisienne où elle est bibliothécaire en section jeunesse. Elle publie son premier livre pour enfants Tant pis pour la pluie ! chez Grasset jeunesse en 2017. Depuis, d’autres albums sont parus chez helium, Sarbacane, l’Étagère du bas ou les Fourmis rouges. Monstruo est son premier roman Ginko chez Voce Verso. L'ILLUSTRATRICE

Née à Perpignan, Rebecca Galera habite aujourd’hui avec sa famille à Sallanches, en Haute-Savoie. Spécialisée en littérature jeunesse, elle a illustré des ouvrages de non-fiction pour les éditions Larousse, Nathan, Auzou, mais aussi des albums pour Cépages, Bilboquet, Gründ… On découvre dans Monstruo une autre facette de son univers acidulé.

VOCE VERSO

38 rue Servan - 75011Paris + 33 (0) 6 37 88 74 55

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DIFFUSION & DISTRIBUTEUR

SERENDIP - LIVRES 10 rue Tesson - 75010 Paris + 33 (0) 1 40 38 18 14

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 Quand une petite fille devient auteure de sa vie : l’histoire d’une héroïne déterminée à lutter contre ce qui l’oppresse.

L'HISTOIRE

 Le pouvoir des mots qui libèrent des peurs les plus ancrées.  Un usage expressif de la couleur qui matérialise les émotions, du vert de la sérénité au rose de l’anxiété.  Un roman juste sur les peurs enfantines qui évoque aussi le rôle de la famille.





OURS ET NOUR Béatrice SERRE Florian PIGÉ

Roman 1ères lectures à partir de 6 ans Reliure piquée, 24 pages Format : 130 X 180 mm ISBN : 979-10-95030-20-1 Parution : 7 mai 2021 Tirage : 1 800 exemplaires Prix : 8,00 € je lis tout seul

L'HISTOIRE

LES POINTS CLÉS

Dans sa forêt, Ours connaît tous les arbres, leurs soupirs, leurs couleurs et le chant du vent dans leurs branches. Il connaît les autres animaux et la rivière, toujours vivante. Ours connaît tout, mais il se sent seul. Nour, elle, a connu bien des forêts qu’elle a traversées en courant, en se cachant, en cherchant un abri sans répit. Toujours à fuir ou se tapir, la souris n’a pas d’ami. Jusqu’à ce jour où elle découvre un arbre tranquille au pied d’une rivière, ce jour où toute la forêt retient son souffle car Ours et Nour sont sur le point de se rencontrer. Et la solitude, sur le point de s’échapper.

 L’histoire d’une rencontre qui chasse la solitude et les peurs.  Un roman pour se plonger en pleine nature : en plus des 2 protagonistes animaux, la forêt y est un personnage à part entière.  Un texte poétique et rythmé, à dire à haute voix pour en savourer la cadence  Des personnages attachants, un ours et une souris, rendus vivants sous les traits pleins de douceur de Florian Pigé.

L'AUTEURE

Née en Ardèche, Béatrice Serre vit aujourd’hui dans un petit village près de Montpellier et garde de son enfance un goût pour la nature. Mère de quatre enfants et professeure de français, elle a publié plusieurs albums pour enfants. Ours et Nour est son premier ouvrage aux éditions Voce Verso. L'ILLUSTRATEUR

Florian Pigé vit à Lyon où il a étudié l’illustration à l’école Émile Cohl. Chaque projet est pour lui l’occasion d’explorer les matières, les formes et les détails. Depuis son premier album Tout là-Haut paru en 2015 chez HongFei, il a publié Chut !, Le Secret du loup, Bulle d’été et une trilogie pour les plus petits. Son travail, couronné par plusieurs prix, prend encore une autre direction dans Ours et Nour, jouant avec la bichromie, la surprise et les contrastes.

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COLLECTION GINKO Des livres pour pousser ! De vrais romans pour les jeunes lecteurs (6-8 ans), illustrés en noir et 2 couleurs. Une, deux ou trois feuilles de ginko indiquent, en 4e de couverture, le niveau de difficulté.





Regarder les mouches voler Claire Garralon Genre : Album A partir de : 8 ans Prix : 17 € Format : 16 x 22 cm 80 pages Sortie : 04 juin 2021 ISBN : 9782930787725

En mars 2020, Claire Garralon a mis au point un rituel de confinement : faire chaque jour le portrait d’un primate, comme une photographie journalière, les yeux dans l’objectif mettant en exergue la fragilité de cet instant, pas toujours flatteur, de l’immobilité de l’expression.

Elle a imaginé que ces singes vivaient soit parmi nous, soit dans un pays imaginaire et que quelqu’un, une anthropologue par exemple, viendrait à leur rencontre pour leur poser une seule question qui faisait écho à la période que nous vivions : Qu’est-ce que le bonheur pour vous ?

Autrice et illustratrice installée à Toulouse, Claire Garralon réalise son premier album en 2008. Dans ses livres, de manière simple et sensible, elle aborde des sujets aussi variés que la différence, la solitude, l’écologie. Elle a publié Attends-moi ! et A l'aventure chez ! A pas de loups et récemment deux romans "L.o.l.a" chez Actes sud junior et Silencieuse à L'école des Loisirs. Edition A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribution Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr





calvaire marchepied

calicot

Couverture provisoire

Bastien Fayet

Calvaire Marchepied a 10 ans. Il vit avec son père dans le village du Bord de la Falaise. À l’école, l’enseignement est dispensé par la douce Mademoiselle Flanelle - mère de son meilleur ami - et par le redoutable et sadique Monsieur Rance. Un jour, au cours d’un exercice où Monsieur Rance atteint les sommets de la cruauté, celui-ci meurt brutalement d’une crise cardiaque. Calvaire se demande alors s’il n’y est pas pour quelque chose, et s’il est tout à fait normal... Un roman pour pré-ados, drôle et méchant.

Bastien Fayet est né en 1992 à Auxerre, dans l’Yonne. Après une enfance relativement campagnarde, de nombreux voyages en Europe et une scolarité studieuse, il quitte sa ville pour étudier le commerce à Dijon, puis Marseille, avant de s’envoler une année dans le nord de la Suède. C’est là-bas qu’il commence à écrire, pendant les très longues nuits d’hiver. De retour en France, il effectue plusieurs stages dans des maisons d’édition. Calvaire Marchepied est son premier roman. Bastien Fayet habite en Avignon.

8 euros 96 pages ; 12x17 cm Distributeur : SERENDIP Parution : 4 juin 2021 ISBN : 979-10-97340-10-0

extrait Deux choses rendent pourtant Calvaire réellement particulier. Certains vous diront que chaque personne est particulière, et ils auront raison. Mais Calvaire présente deux particularités qui le rendent bien plus particulier que le commun des particuliers. La première est évidemment son prénom. Ce prénom de Calvaire, qui éveille à la fois curiosité et compassion, lui vient de sa mère, morte en lui donnant la vie. Juste avant de s’éteindre, quand les sages-femmes se sont penchées sur elle pour lui demander de donner un prénom à l’enfant, elle a simplement murmuré, épuisée : « quel calvaire... ». Puis ses paupières se sont refermées, à jamais. Calvaire fut donc baptisé à la va-vite, car il était déjà midi passé et les sages-femmes ne voulaient pour rien au monde arriver les dernières à la cantine, de peur de rater le traditionnel moules-frites du vendredi. Le bébé est donc resté seul avec ses yeux brillants, ses premiers cheveux blonds et son funeste prénom.


Couverture provisoire

2050. Dans la S.E. (Société Exemplaire) tout le monde doit se ressembler, tout le monde doit penser de la même façon. Il n’y a pas de place pour ceux qui contestent. L’Histoire du xxe a été revisitée, les camps d’extermination ont disparu. Noémie Lipsit, dont l’arrière-grand-mère a été déportée, ne croit pas à cette version officielle. Un livre sur le révisionnisme, sur les fake news, paru chez Nathan en 2001, qui reste toujours d’actualité.

Poète, créateur des éditions Møtus, François David a écrit une centaine de livres. « François David se distingue par une langue tout en retenue et poétique, qui traduit des situations souvent graves et délicates. Ses œuvres méritent une place de choix dans toute bibliothèque de jeunesse. » Ricochet. Il habite dans le Cotentin, à côté de Cherbourg.

9.50 euros 120 pages ; 12 x 19 cm Distributeur : SERENDIP Parution : 4 juin 2021 ISBN : 979-10-97340-13-1

extrait Incroyable ! Je n’arrive pas à m’y habituer. Il y a tellement de différences entre ce que je découvre dans les livres d’histoire interdits et ce qui figure dans le vydylyvre. Une défaite, dans l’un, c’est une victoire, dans l’autre ! Un carnage : un exemple de civilisation ! Les guerres y sont appelées des paix et les occupations, des libérations ! (...) Et puis, j’essaye de comparer les mêmes périodes et ce n’est pas facile parce qu’on parle de La RÉVOLUTION DE 1789 dans les livres interdits et de L’USURPATION DU iiie PRÉSIÈCLE dans le vydylyvre. (...) Un jour, par hasard, je me suis aperçu aussi qu’il y avait des mots absents dans le vydylyvre, comme le mot « esclave ». Sans les livres interdits, je ne saurais même pas ce que c’est. Le mot « colonisation » n’existe pas non plus ; à la place, il y a le mot « civilisation ». Et là, il faudrait vraiment être bête pour ne pas comprendre. Parce que d’un côté, il y a une image qui représente un homme noir, affamé, dégoûtant, le visage tordu de méchanceté qui, de son grand couteau, tranche la gorge d’un Blanc. Et puis, juste en face, il y a une autre image, sonorisée et en relief, avec un enfant noir. Une voix précise qu’il a eu la chance d’être « civilisé ». Il croise les bras gentiment dans son uniforme tout propre d’écolier. Au cas où l’on n’aurait toujours pas compris, on peut appuyer sur une flèche, en bas, et déclencher la vidéo qui le montre en train de sourire et bâiller de contentement.


Nouveauté juin 2021

Les Grrr en vacances

Clémence Sabbagh & Agathe Moreau Tu te souviens des Grrr ? Ces personnages qui ronchonnent tout le temps ? Cette année, après avoir beaucoup râlé, ils sont très fatigués. Alors ils partent en vacances ! Et tu imagines bien que cela ne va pas être de tout repos. Entre le voyage, la nuit en tente et les activités, les Grrr ne vont pas se gêner pour se plaindre. Mais heureusement, quand on vit des aventures imprévues, on en oublie souvent de rouspéter.

20 x 23 cm 32 pages ISBN 979-10-94908-18-1 12,90€ À partir de 4 ans Sortie prévue le 4 juin

Thèmes : optimisme, bêtises,

vacances

Portés par le trait dynamique et expressif d’Agathe Moreau, les personnages râleurs et toujours aussi rigolos de Clémence Sabbagh caricaturent avec humour notre mauvaise humeur face aux petits tracas des vacances. Un malicieux conte moderne qui nous rappelle de prendre la vie du bon côté !

Les Grrr en vacances est la suite du livre Les Grrr, sorti en octobre 2018, sélectionné au prix Atout lire 2019-2020 et présélectionné pour le prix des Incorruptibles 2020-2021.

......................................................... Clémence Sabbagh, autrice toulousaine Bibliographie sélective : Les Grrr 2018, le diplodocus Bonjour le monde 2019, maison Eliza La grande course des Jean 2020, les fourmis rouges Agathe Moreau, illustratrice toulousaine Bibliographie sélective : Tiluron et la pêche à la lune 2019, L’atelier du poisson soluble Les aventuriers du jardin bio 2019, Plume de carotte

le diplodocus 94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr floriane@le-diplodocus.fr 06 88 30 62 02

Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404


Nouveauté juin 2021

Les Grrr en vacances


Argumentaire

ABCdaire En librairie Juin 2021

de Charles-Alexandre Lesueur coédition Muséum du Havre

e A comme albatros à Z comme zébu, découvrez les animaux du génial dessinateur naturaliste Charles-Alexandre Lesueur.

D

Charles-Alexandre Lesueur (1778-1846) est un naturaliste, dessinateur et explorateur français connu pour ses dessins d'animaux d'une grande précision et d'une extrême beauté. Membre de l'expédition de Baudin aux Terres Australes, il a été l'un des premiers à dessiner l'Australie et ses habitants en 1800. Vous découvrirez au fil des pages, 48 animaux connus ou méconnus comme la firole ou l’isoodon avec un petit texte pour les présenter et en fin d’ouvrage un commentaire de chaque dessin du naturaliste.

La saison australienne en France

Isbn : 979-10-92305-74-6 Prix de vente public : 13 euros ttc 64 pages, broché, 21x21 cm

L’Ambassade d’Australie en France organise AUSTRALIA NOW FRANCE 2021 pour mettre en valeur les liens entre la France et l’Australie lors de manifestations diverses à l’occasion d’une saison australienne, entre juin et octobre 2021. Les liens du Muséum du Havre avec l’Australie sont anciens et très forts. À l’occasion de AUSTRALIA NOW FRANCE 2021, le Muséum présentera l’exposition Australie, l’intimité d’un lien entre juin et novembre 2021, ainsi que cet abécédaire. Des objets des collections (objets anciens et œuvres contemporaines) seront présentés. Seront évoqués les découvertes, les rencontres, les environnements, les animaux, les imaginaires…

Points forts : également en version eBook

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

• Un ouvrage qui s’inscrit dans la dynamique AUSTRALIA NOW FRANCE 2021. • Un livre qui marie des dessins naturalistes du XIXe à une mise en page moderne et colorée. • Des petits textes pour en apprendre plus sur chaque animal rencontré.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

ABCdaire de Lesueur

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres



ISBN 979-10-93960-22-7

SORTIE EN LIBRAIRIE : mai 2021

9 791093 960227

Les petits dinos ILLUSTRATRICE: Roxanne Bee AUTEURE : Caroline Petit

DOMAINE : JEUNESSE GENRE : album THÈMES : dinos, fête, tyranosaure, rois des dinos, humour, prise de risque des enfants, rôle des adultes, super tata, tante, bienveillance, liberté, règles, protection.

ISBN : 979-10-93960-22-7 CLIL: 3730 PRIX : 7,90 euros NOMBRE DE PAGES : 28 FORMAT : 13, 5 x 19 cm FAÇONNAGE : souple

ACCROCHE : -Un livre drôle, à partir de 2 ans. -Histoire sur l’envie de liberté des enfants. -Un livre à conseiller à toutes les tatas qui veulent offrir un livre à leurs intrépides neveux. LE PROJET DE LA MAISON D’ÉDITION : Proposer des ouvrages installant dans l’esprit des enfants qu’un livre est plein de surprises. Participer à la formation de l’oeil des enfants, favoriser leur décryptage des images et valoriser les enfants en tant que lecteurs. Des livres poétiques, tendres, drôles et imprimés en France. LA COLLECTION D’ALBUM / ARGUMENTS DE VENTE : -La collection s’adresse aux enfants à partir de 2 ans. -Un livre très drôle pour les enfants qui aiment bien prendre des risques. -Un livre sur le rôle des parents; qui écartent les risques des enfants. QUATRIEME DE COUVERTURE : Billy et Bobby sont deux petits dinos intrépides, prêts à braver tous les dangers de la jungle pour aller voir leur papa se faire couronner Rois des Dinos. Oui mais voilà, pour y arriver ils vont prendre des risques... Heureusement que leur tante est là pour dégommer les méchants prédateurs et pour protéger ses petits chouchous. Parce que c’est ça aussi parfois d’être une super tata. À QUI CONSEILLER LE LIVRE : -aux fans de dinosaures et à toutes les tatas qui ont un cadeau à faire à leurs neveux. -aux personnes qui cherchent un livre à amener partout dans leur sac, car souple et léger. -aux enfants, aux bibliothécaires, aux professeures des maternelles et aux professeur des écoles primaires. L’ILLUSTRATRICE : Diplômée en design graphique multimédia, Roxanne Bee travaille à Nîmes sur des projets souvent jeunesse et/ou documentaires. Elle travaille pour Milan, Amaterra, les éditions du Lumignon... L’AUTEURE : Caroline Petit vit et travaille à Vannes. Elle est éditrice et rédactrice pour des magazine de mode pour enfants. Elle est l’auteure des enquêtes de Mina aux Petites Bulles Editions. À CÔTÉ DU LIVRE : La maison d’édition propose sur son site www.lespetitesbulleseditions.fr : - Des coloriages, des masques que l’ illustratrice a dessiné spécialement pour les enfants. ( Ils sont téléchargeables librement sur le site de la maison d’édition, partie coloriage. ) - Une vidéo dans laquelle illustratrice et l’auteur présentent leur travail et leur démarche. - Une fiche pédagogique sera disponible sur le site de la maison d’édition pour expoliter le livre en classe. -concours des supers tatas et des super chouchous pour la sortie du livre. Possibilité de gagner des T-shirts de super tatas et super-chouchous

contact@serendip-livres.fr // 10, rue Tesson- 75010 Paris Gencod pour DILICOM: 3019000119404 // www.serendip-livres.fr




Deux pingouins Stéphanie Demasse-Po er Eva Offrédo Genre : Album A par r de : 4 ans Prix : 16 ¤ Format : 20,5 x 28 cm 40 pages Sor e : 24 août 2021 ISBN : 9782930787718 Un album qui ose le voyage de l’extrême, celui qui relie le point le plus froid au point le plus chaud de la planète. Au départ: la banquise et ses flocons de neige. À l’arrivée: la brousse et son soleil de feu. Mais, l’ami é ne mérite-t-elle pas à elle-seule le déplacement, malgré les obstacles? Comment nos deux comparses des glaces vivront-ils le voyage au bout du monde ? Un «road-book» qui é re le temps au fil des pages et des paysages traversés et où l’humour se niche dans les détails, à chaque détour de chemin. Un livre aux couleurs pops qui donne envie de faire et défaire ses valises, rien que pour le principe de par r et de revenir.

Stéphanie Demasse-Po er est bibliothécaire jeunesse et autrice. Elle a commencé à écrire en 2017 pour la jeunesse avec Tant pis pour la pluie ! aux côtés de Lucia Calfapietra chez Grasset jeunesse et est depuis l’auteure de plusieurs albums, dont Louise avec Magali Dulain chez L’Étagère du bas, Mon île avec Seng Soun Ratanavanh chez La Mar nière jeunesse, Les sen ers perdus chez hélium, ou encore Le rêve de Gaëtan Talpa avec Adèle Verlinden aux Fourmis Rouges. Elle vit et travaille en région parisienne." Depuis ses études aux Arts Décora fs de Paris, Éva Offrédo partage son temps entre l’enseignement et son travail d’illustra on. Elle a précédemment publié Le kiwi du kiwi et Le dodo du dodo aux édi ons A pas de loups ainsi que Aris de Aristote et Le paraquoi avec Alex Cousseau. Elle vit à Limoges. Edi on A pas de loups • Laurence Nobécourt • contact@apasdeloups.com • www.apasdeloups.com Diffusion & Distribu on Serendip — Livres • 10 rue Tesson • 75010 Paris • + 33 (0) 1 40 38 18 14 • www.serendip-livres.fr




Nouveauté septembre 2021

Vert jardin Clémence Sabbagh, Flora Descamps 3, 2, 1 : allons au jardin cueillir des raisins, et au potager, ramasser des fruits et des légumes pour le déjeuner. À la faveur d’une balade au jardin, cet imagier ludique et interactif accompagne les plus jeunes enfants dans la découverte de la nature. Retrouve le trèfle à quatre feuilles, secoue le livre pour faire tomber les pommes et attention aux orties : elles piquent !

17 x 17 cm 32 pages ISBN 979-10-94908-23-5 11,90€ À partir de 1 an Sortie prévue le 24 août Thèmes : jardin, nature, activité

Clémence Sabbagh nous offre une promenade poétique qui invite à l’initiative et à la découverte de tout ce qui est vert dans la nature. Ce troisième tome de la trilogie Couleurs jardin nous plonge dans l’univers spontané tout en nuances de vert de Flora Descamps. Et pour poursuivre la découverte, une recette adaptée aux tout-petits est proposée en fin d’ouvrage. Du livre à l’assiette, en passant par le jardin, Couleurs jardin est une trilogie à croquer.

............................................................................ Clémence Sabbagh, autrice toulousaine Bibliographie sélective : Les Grrr (2018), le diplodocus Bonjour le monde (2019), maison Eliza La grande course des Jean (2020), les fourmis rouges Flora Descamps, illustratrice montpelliéraine Vert jardin est son premier livre

le diplodocus 94E rue Basse 30260 Liouc www.le-diplodocus.fr floriane@le-diplodocus.fr 06 88 30 62 02

Diffusion & Distribution Serendip-livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01.40.38.18.14 gencod dilicom : 3019000119404


Nouveauté septembre 2021

Vert jardin

............................................................................ Retrouvez les deux autres tomes de la trilogie Couleurs jardin Sortie le 5 mars Texte Clémence Sabbagh Illustration Teresa Arroyo Corcobado

Sortie le 7 mai Texte Clémence Sabbagh Illustration Margaux Grappe


LES AMOUREUX DE HOURI-KOURI Auteurs : Nathalie et Yves-Marie CLEMENT

ROMAN CHORAL Ados - adultes format : 130 / 210 mm nombre de pages : 128 prix : 9.50 € SEPTEMBRE 2021 RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES / ORIGINE DE L’HOMME / AFRIQUE / ENFANTS SOLDATS / VIE RURALE EN AFRIQUE / RELIGIONS / MERCENAIRES / AMOUR / TRIBUS

ISBN : 979-10-92353-67-9

POINTS FORTS :  

un nouveau roman choral du « couple Clément » qui mêle 3 personnages africains contemporains et 1 couple ayant vécu il y a 300 000 ans. Ce roman s’appuie sur des découvertes récentes qui bouleversent nos connaissances sur l’évolution de notre espèce.

Aya Ahoutou, jeune femme ivoirienne, diplômée d’archéologie, spécialiste de la Préhistoire est appelée à se rendre au Mali pour réaliser des repérages sur un potentiel site de fouilles. Oscar Bonogo, vieux Burkinabé, doit partir sur les routes pour gagner l’argent qui lui servira à rembourser la tontine. Kim, fillette malienne, enrôlée dans une bande de mercenaires, se retrouve soudain dans la peau d’un soldat de dieu. Trois protagonistes qui prennent tour à tour la parole… pendant que nous suivons la route de Nourh et de Dhib, nos lointains ancêtres disparus il y a 300 000 ans.

Yves-Marie Clément est né à Fécamp, en Normandie. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages publiés chez de nombreux d'éditeurs. Très proche de la nature, il s'intéresse depuis toujours aux problèmes écologiques, à la place de l'homme dans son environnement et aux civilisations et cultures premières. Très tôt, ses lectures et son regard tourné vers la mer ont fait de lui un « nomade », passionné de voyages, citoyen du Monde. Il a vécu une dizaine d'années en Guyane et l'Amazonie et ses habitants lui ont inspiré beaucoup de romans. Nathalie Clément est née à Fécamp, en Normandie. Elle est l’auteure d’une dizaine d’ouvrages, pour la Jeunesse ou les adultes, textes écrits à quatre mains avec son époux Yves-Marie Clément, .


NOTE D’INTENTION DES AUTEURS : Comment est née l’histoire des amoureux de Houri-Kouri ? Nous sommes des êtres pluriels. Nos langues, nos cultures, nos croyances, nos manières de penser le monde, tout cela devrait nous rapprocher plutôt que nous éloigner. Chacun devrait être attiré par l’Autre, et ce qu’il peut nous apporter. Hélas, des murs continuent de se construire, des minorités sont chassées de leurs terres ancestrales, des peuples voisins ne parviennent toujours pas à faire la paix, à vivre en paix, après des décennies de conflit. Nous nous sommes demandés comment aborder ce sujet de manière originale. L’idée nous est venue de remonter aux origines de l’Homme. D’autant que des découvertes récentes ont bouleversé nos connaissances sur l’évolution de notre espèce. En plongeant dans le lointain passé d’Homo sapiens, nous offrons à notre lecteur une sorte de voyage à la rencontre de nos ancêtres communs… Le message, c’est peut-être qu’au-delà de toutes nos différences, nous sommes une seule espèce, une seule Humanité. Dans ce récit choral, trois protagonistes prennent tour à tour la parole… Aya Ahoutou, jeune femme ivoirienne d’origine baoulée. Elle a 28 ans, diplômée d’archéologie, elle a obtenu son doctorat en France. C’est une spécialiste de la Préhistoire. Elle est appelée à se rendre au Mali pour réaliser des repérages sur un potentiel site de fouilles. Oscar Bonogo, vieux Burkinabé d’origine Mossi doit partir sur les routes pour gagner l’argent qui lui servira à rembourser la tontine. Kim, fillette malienne d’origine Dogon, enrôlée par le colonel Al-Raqqa dans une bande de mercenaires, se retrouve soudain dans la peau d’un soldat de dieu. L’enquête archéologique va réunir ces trois personnages aux parcours si différents autour d’une incroyable découverte : le couple enlacé de deux êtres disparus il y a plus de 300 000 ans. En pointillé, nous suivons la route de

Nourh et de Dhib, nos lointains ancêtres. Nathalie et Yves-Marie Clément

LES LIVRES DES AUTEURS AUX EDPP : Nathalie et Yves-Marie Clément : 

LA REINE DES COQUILLAGES : PRIX JANUSZ KORCZAK 2019 et de nombreuses sélections

LA LIONNE, LE VIEIL HOMME ET LA PETITE FILLE : PRIX DES PETITS LECTEURS CM1-CM2 MEDIATHEQUE CHATEAU-THIERRY et de nombreuses sélections

ESPECE DE CUCURBITACEE / PAPI 1ER ROI DES EPICES : collection [FAIRE SOCIETE]

Yves-Marie Clément 

LE GECKO VERT DE MANAPANY : collection [POURQUOI PAS LA TERRE ?]

3 textes dans la collection [FAIRE SOCIETE] : 

Le sauvage,

Quelque Chose à changé... ,

Et toi tu manges quoi



bande dessinée


ADVERSE Instructions en cas d’urgence J. & E. LeGlatin Une chemise cartonnée à sangle, qui évoque un dossier administratif. Nous ignorons tout de son contenu. Un texte manuscrit sur une étiquette apposée annonce, programme : « Instructions en cas d’urgence ». De J. & E. LeGlatin, nous savons qu’ils sont auteurs de bande dessinée ; qu’ils travaillent régulièrement en duo ; que leurs propositions s’articulent généralement dans un cadre de ruines, hantées par une guerre toujours-jamais là ; que leurs rares personnages sont le plus souvent réduits à leur fonction d’incarnation du langage (corporel, verbal), et que ce langage, explosif, se déploie en logorrhée et coups de sang. Nous savons encore que leurs derniers mouvements communs (Crapule chez The Hoochie Coochie, Polyphème chez Adverse) creusaient en direction du manque, de la réduction formelle, et attaquaient les fonctions édifiantes et logiques de tout récit. De quoi retournent ces retrouvailles, quatre ans après leur dernier album ? On ne pourra qu’avertir : Instructions en cas d’urgence est le fac-similé d’un objet improbable, trouvé en braderie le 9 septembre 2015 à Bruxelles. Instructions en cas d’urgence est une bande dessinée. Fumigène tactique ou bombe conceptuelle, ces Instructions sont aussi hilares que furieuses, aussi vaines que définitives, aussi contraintes que débordantes, aussi insaisissables que limpides. Et vouloir en dire plus serait trahir.

chemise cartonnée à sangle, 24 x 32 cm, 12 € 979-10-95922-42-1 — mai 2021 Vente ferme




























ADVERSE FAR WEST Barthélémy Schwartz Dans les années 1980, Barthélémy Schwartz fonde avec Balthazar Kaplan la mythique revue Dorénavant, qui engage une approche avant-gardiste dans le champ de la bande dessinée. Dans ces pages, au-delà des attaques frontales, c’est grâce à son cocktail dynamique théorie / pratique que l’entreprise a su trouver ses héritiers. Vingt ans plus tard, J.-C. Menu leur paiera sa dette dans la revue L’Éprouvette (éd. L’Association), avant de publier un premier livre de Schwartz, Le Rêveur captif, dans sa maison d’édition L’Apocalypse. De nouvelles pages apparaissent dans Turkey Comix (The Hoochie Coochie), puis VS et De tout bois (Adverse). Avec cet éditeur, l’auteur développe ses expériences de collages en volumes. À partir de pockets de western bas de gamme, Barthélémy Schwartz rejoue à sa manière une partition situationniste, introduisant dans la bande, avec ses images palimpsestes, l’idée du décollement. Le papier est mis en abyme ; les ombres et le flou font leur apparition ; des distortions et faux-raccords émergent dans la profondeur de champ. Pour autant, l’entreprise ne se réduit aucunement à un simple jeu esthétique et référentiel, mais vise plutôt à subvertir les mystifications des récits et images populaires par un jeu de déconstruction / reconstruction poétique et critique. Ce faisant, Far West dévoile alors des visées ouvertement politiques, contre toute forme de colonisation.

36 pages couleurs 14,5 x 19 cm, 8 € 979-10-95922-45-2 — juin 2021 Vente ferme









ADVERSE À partir de n°4 — collectif À PARTIR DE : revue critique de bande dessinée des éditions Adverse, co-dirigée par Alexandre Balcaen et Jérôme LeGlatin. À PARTIR DE envisage la bande dessinée en son sens le plus large, ouverte, inventive, se défiant des lignes de partage établies depuis des décennies culturelles de compromission artistique et de marchandisation. À PARTIR DE réfute tout ce qui réduit la bande dessinée à être artistiquement des plus pauvres, sensiblement des plus stérilisantes, humainement des plus tristes. À PARTIR DE aborde la bande dessinée comme étant, avant tout, le territoire d’inventions et d’interventions idéal pour penser, ressentir et vivre les tensions relatives aux usages esthétiques, politiques, anthropologiques de la langue et de l’image aux prises avec le rouleau-compresseur culturel contemporain. La bande dessinée pâtit depuis trop longtemps d’un manque de critiques et de théories, d’écritures et de pensées, multiples, hétérogènes, conflictuelles, propres à venir accroître et intensifier les savoirs spécifiques nécessaires à cette pratique. À l’instar de la revue Pré Carré et d’une poignée d’auteurs présents sur du9.org ou au sein de publications universitaires, À PARTIR DE se veut un contrepoint assumé à la pauvreté des propositions analytiques dont souffre la bande dessinée, le plus souvent régies par une sémiotique sclérosante ou des intérêts mercantiles. « À partir de » est à entendre comme programme stratégique : partir de la bande dessinée, pour s’en éloigner autant que nécessaire, et opérer de facto, par les liens ainsi développés, de fructueux et explosifs retours sur cette bande dessinée qui reste le cœur de cible.

De fait, À PARTIR DE croise, sans ne jamais rien perdre de sa vive cohérence, les champs littéraires, plastiques, picturaux, cinématographiques, photographiques, musicaux autant que ces champs sont abordés à partir de problématiques relatives à la bande dessinée (agencement, séquence, multi-polarisation, rhizome, rapports texte / image, image /image, texte dessiné, figuration sonore, etc.). Enfin, À PARTIR DE ne veut en rien ignorer l’inscription de la bande dessinée dans le champ culturel, là où l’art croise les forces socio-économiques les plus prédatrices. À PARTIR DE aborde donc le dessin et le métier de dessinateur, l’édition et le métier d’éditeur, l’art et l’industrie, l’art et le marché, l’art et tout ce qui veut la mort de l’art. Revue semestrielle, À PARTIR DE réunit une équipe de six auteurs réguliers avec le désir de voir coexister une diversité d’écritures et une complémentarité des angles d’approches, pour un premier programme étalé sur trois ans. Chaque intervenant se voit ainsi offrir la possibilité de développer, via une série de textes indépendants ou faisant suite, un projet ambitieux, de pensée, de recherche, de questions et d’inventions, en six étapes. Pour ce faire, l’écriture est l’outil. Non dans le but de replier la bande dessinée sur l’écriture, mais bien plutôt pour découvrir comment la bande dessinée peut influer, contaminer, faire dévier le langage. À PARTIR DE sera donc une revue essentiellement composée de textes, malaxés, hantés, travaillés par la bande dessinée et son rapport à la langue, à l’image, au sens et à l’insensé.

Équipe de rédaction : Alexandra Achard, Alexandre Balcaen, Éric Chauvier, Docteur C., Jérôme LeGlatin, Thomas Gosselin. Maquette de Richard B., strip de couverture de François Henninger (visuel provisoire pour le n°4). approx. 168 pages n&b 12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-46-9 — septembre 2021 retours sur invendus acceptés


ÉQUIPE / SOMMAIRE Alexandra Achard Chercheuse en théorie de la médiation, elle prolonge avec ce nouveau texte l’entreprise initiée dans le n°1 & 2 de la revue, développant sa critique de la critique institutionnalisée de bande dessinée et ouvrant vers d’autres axes méthodologiques et analytiques, relatifs notamment à des questions techniques. Alexandre Balcaen Dont Acte (Journal Adverse, mars — août 2020) Fondateur des éditions Adverse, il développe son journal de bord professionnel avec l’ambition que, par le biais d’une accumulation de témoignages et réflexions suggérés par son activité, s’élabore le portrait constellé d’un monde agi par des enjeux multiples. Imprévu chronologique, cet épisode témoignera notamment de six mois d’ une activité bouleversée par “l’état d’urgence sanitaire”.

d’écriture, de dessin, de position sociale voire de métaphysique, à partir d’expériences personnelles, de lectures et d’échanges épistolaires avec différents professionnels. Jérôme LeGlatin Fragments, bande dessinée Auteur de bande dessinée (Bicéphale, The Hoochie Coochie, Adverse) et critique (du9.org, Pré Carré, L’Échaudée) il prolonge Fragments, bande dessinée, un travail théorique au long cours, visant à prouver que toute théorie de la bande dessinée est pratique de bande dessinée. En parallèle, il livrera une nouvelle étude plus monographique, cette fois autour du travail du célèvre mangaka Kazuo Umezu (auteur, entre autres, de L’École emportée, éd. Glénat ou Je suis Shingo, éd. Le Lézard noir). INVITÉS (sous-réserve) :

Docteur C. Auteur de bande dessinée (Bicéphale) et critique (Pré carré), il continue sa série de travaux s’attachant à des publications à la marge. Il tente ici une lecture de xxx de xxx à l’aune de la philosophie Heidegerienne. Éric Chauvier Territoires souillés-augmentés (3) Romancier et anthropologue, il creusera avec cette nouvelle livraison l’entrelâcement de ses expériences professionnelles , lectures littéraires et scientifiques, avec la construction de son regard de lecteur de bande dessinée (suivant un fil initié autour des figures d’Hergé, Charles Burns, et Daniel Clowes). Thomas Gosselin Dans la bande dessinée sans la bande dessinée (4/6) Auteur de bande dessinée (Atrabile, etc.), il témoigne de sa profession via un texte polyphonique brassant questions

Nicolas Vieillescazes Éditeur (Les Prairies ordinaires, Amsterdam), traducteur, essayiste (Période, lundi.am, etc.), son travail s’oriente notamment vers le cinéma et la théorie contemporaine. Pour À partir de, il annonce une étude esthétique consacrée à Daniel Clowes. Des Nouvelles du front cinématographique Duo critique constitué de Alexia Roux et Saad Chakali, artisan du site Des Nouvelles du Front cinématographie et auteurs d’essais chez L’Harmattan. Ils annoncent une étude relative à la bande dessinée ET à la série Watchmen (d’Alan Moore & Dave Gibbons pour la bande dessinée — Damon Lindelof), prolongeant certains des aspects développés dans Masques blancs, peau noire de Saad Chakali (L’Harmattan, 2021).

approx. 168 pages n&b 12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-46-9 — septembre 2021 retours sur invendus acceptés


ISBN : 978-2-492290-02-2

Auteur : Mikkel Sommer

Sortie : mai 2021

Titre : SlikMix Bande dessinée, 70 - 80 pages, Risographie , 1000 exemplaires, 18 - 20 euros. Serendip Livres, contact@seerendip-livres.fr - Tel: 01.40.38.18.14 - 10 rue Tesson, 75010 Paris Recueil d’histoires de bande dessinées ainsi qu’une myriade de pages contenant des illustrations et des courtes séquences. De l’absurde, du délire, de la couleur et une énergie propre à l’artiste Mikkel Sommer. SlikMix vient du Danois pour “assortiment de bonbons”, et c’est bien de cela dont ce livre a le goût.

SLIKMIX Mikkel Sommer

Couverture Temporaire

4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70

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arts graphiques


Affiche : nos éditeurs ne sont pas sur Amazon

impression : Quintal Atelier Design graphique : Marion Amoros



Graphure et peintrisme n°3 Benoît Bonnemaison-Fitte, Paul Cox

Isbn 978-2-902565-09-2 Impression offset fluo + quadri + Riso sur papiers Munken 1500 exemplaires Sortie : mai 2021 12€ ---Ce troisième numéro de la revue Graphure et Peintrisme a été imaginé, et partiellement conçu, les 24 et 25 septembre 2020, alors que Paul Cox et Benoît Bonnemaison-Fitte fignolaient les contours de leur exposition « Making and Matching » à l’Espal - Scène nationale du Mans. Il contient seize de la cinquantaine de dessins réalisés quelques heures avant le vernissage par PC et BBF en compagnie de Geoffroy Pithon - qui passait par là, des copies en format réduit de certaines œuvres présentes dans l’exposition. Mais également un cahier Riso composé d’un alphabet de formes puisées dans les archives des artistes. Et d’un journal retraçant en mots et en photographies cette semaine de résidence durant laquelle s’est fabriquée une exposition au sein même de l’espace du théâtre, à quatre mains. De la graphure pur jus. Avec Les Quinconces-L’Espal, Scène Nationale du Mans À cheval sur le dessin, la scénographie de théâtre et d’opéra, le graphisme et la peinture, l’œuvre de Paul Cox emprunte un chemin singulier. Benoît Bonnemaison-Fitte est dessinateur, illustrateur, graphiste, affichiste, peintre..




Le service shell à travers le Sahara Philippe Weisbecker

Isbn 978-2-902565-11-5 Co-édité avec Yvon Lambert Fac-similé d’un carnet de dessins, imprimé en offset. 1300 exemplaires Sortie : mai 2021 16€ ---La plupart du temps, les dessins de Philippe Weisbecker documentent des séries d’objets ou d’architectures. Souvent, ces séries sont consignées dans de vieux cahiers d’écolier ou de croquis. Ce nouveau fac-similé ne déroge pas à la règle : bâtiments administratifs, camions, mosquées et pompes habitent un désert de papier à la logique énigmatique. Pour ce nouvel ouvrage, l’auteur s’est inspiré d’un « Guide du Tourisme Automobile et Aérien du Sahara », destiné à une clientèle aisée avide d’aventures. L’occasion pour Weisbecker de se replonger dans les ambiances qui lui étaient décrites alors qu’il était enfant, par son père qui y vécut dans les années 1930. Né en 1942, Philippe Weisbecker a vécu en France jusqu’en 1966. De 1966 à 1968, diplômé de l’Ensad, il part en Tunisie au titre de la coopération militaire, en tant que graphiste auprès du Commissariat au Tourisme Tunisien. En 1968, il part aux États-Unis puis revient en 1975 et enseigne à l’Ensad jusqu’en 1979. Cette année-là, il retourne s’installer à New York de façon permanente et y travaille comme illustrateur pour la presse et l’édition (The New Yorker, Newsweek, The Village Voice, Esquire, New York Times…). De retour en Europe en 2006, il développe un travail personnel, désormais libéré de la commande. Admiré et abondamment publié au Japon, bien connu des lecteurs américains, Philippe Weisbecker demeure étrangement méconnu en France.




ÉDITIONS OUÏE/DIRE Nénette, repasseuse de flou De Louise Collet Mise en vente : mai 2021 12 € Livre-CD 17,5 x 25 cm 64 pages Durée du CD : 15 mn 19 sec Référence CD : PP 2024

Louise Collet est une jeune dessinatrice et illustratrice installée dans la région parisienne. Tout juste diplômée de l’école des Arts décoratifs de Paris, elle obtient une résidence à Pollen à Monflanquin (47) où elle s’installe pour trois mois fin 2019. Dans ce petit village du Lot-et-Garonne, elle rencontre Nénette. Agée, Nénette est à la retraite. Toute sa vie elle a été repasseuse. Une connivence puis une amitié se nouent entre les deux femmes. Nénette repasse et explique son travail et sa vie pendant que Louise l’écoute et la dessine. Une exposition a été présentée à Pollen fin 2019 où Louise Collet a montré les dessins qu’elle a réalisés avec Nénette. Loin d’un travail documentaire, l’artiste s’attache à faire le portrait en creux de la vieille dame. Subtil, délicat, précieux, ce travail a été remanié pour donner un livre accompagné d’un CD qui fait entendre la voix de Nénette.




Farandole

(à paraître)

Jérémie Fischer

« Les pays qui nous ont vus naître, on les porte tout au fond de soi, leurs visages, leurs paysages, leurs multiplicités chaotiques […]. Et la bêtise. » Achille MBEMBE LE LIVRE En 2019, la chorégraphe Maguy Marin conçoit en partenariat avec le théâtre GérardPhilipe de Saint-Denis un spectacle vibrant, Octobre à Saint-Denis, mêlant témoignages, poésie et danse afin d’interroger nos représentations de l’altérité et de l’universalisme. Jérémie Fischer, qui a pu assister à ce travail de création mené avec une troupe d’amateurs de tous âges et toutes origines, livre dans Farandole un prolongement graphique de cette aventure. En associant photographies, trames et collage, il y revisite les langues de chacun, les doutes, les joies et les espoirs qui ont ponctué ce temps de rencontre, d’échange et de découverte. HORS-SERIE

mai 2021 195 x 275 mm 36 pages – 600 ex. impression bichromie 16 € coéd. théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis















HULAHOOP Tom de Pekin Journal intime dessiné durant l'été 2015 en bordure du Saint Laurent à Montréal : des instants captés par les crayons de couleur. "La confrontation de la lourdeur immobile du fleuve avec la légèreté du Hula hoop, lumineux, qui tournoyait autour de son corps, donnait un coté astral à ces chaudes journées de juillet, un monde intermédiaire à nos deux vies. Ce bref moment de repos nous projetait comme deux étoiles dans la nuit profonde, on essayait d'ignorer qu'elles allaient disparaitre en même temps que l'été."

couverture

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4ème de couverture

diffusion France - Belgique -Suisse PAON-DI FFUSION 44 rue Auguste Poullain 93200 SAINT-DENIS [paon.diffusion@gmail.corn] 33 (0)1 75 47 07 68 distribution France SERENDIP livres 10, rue Tesson F - 7501 OParis 33 (0)1 40 38 18 14 distribution Suisse SERVI DISS.A. chemin des Chalets, 7 CH -1279 Chavannes-de-Bogis

l'auteur Tom de Pekin n'est pas vraiment de Pékin mais de Savoie. Artiste militant, graphiste, réalisateur, perfor­ meur, il s'intéresse au rapport texte I image, détournant dans une veine érotico-ludique une iconographie sou­ vent glanée au gré de ses pérégrinations antipodistes. Il travaille pour des revues d'élite, des magazines à la pointe et a co-fondé les défuntes éditions des 4 mers. Son travail graphique est publié chez de nombreux édi­ teurs. Depuis plusieurs années il réalise aussi des films, dont Haldernablou Quadriflore, inspiré d'Alfred Jarry, et présenté à L 'Etrange Festival à Paris en septembre 2017. Tom de Pekin vit et travaille la plupart du temps à Paris. genre : art, dessin, livre d'artiste format 20 x 27 cm, 36 pages, agrafé collection chipiron isbn 978-2-919289-33-2 euro 15 poids 130 gr environ parution du second tirage : 7 mai 2021, 150 ex (1ère parution 2016) impression Adlis, 59174 Templemars - France

solo ma non troppo, édition d'artistes - 12 rue de la barrière blanche, 75018 Paris - France www.solomanontroppo.fr/ contact@editions-solo.fr - Geneviève Hergott - 33 (0)6 83 29 12 70



Hello Tomato Marion Caron & Camille Trimardeau Hello tomato est un livre-jeu qui permet de créer un étonnant jardin de poche. Dépliez le livre, disposez et déplacez les cartes pochoirs sur les pages colorées : voici 25 fruits et légumes à reconnaître et de nombreux autres à imaginer. Une tomate rose, un radis vert ou même un citron bleu… Ce jardin en papier vous offrira de nombreuses surprises ! Éditions du livre www.editionsdulivre.com

25 € Leporello 24 pages, 10,5 x 14,8 cm Quadrichromie fluo 25 cartes pochoirs isbn 979-10-90475-17-5

9 791090 475175


ISBN : 978-2-492290-04-6

Auteur : Louise Collet

Sortie : Septembre 2021

Titre : Des Éclaircies Livre de gravure, 100 pages, Risographie (trois bichromies) , 500 exemplaires, 18 x 23 cm, 24 euros. Louise Collet, par le soin et l’attention qu’elle porte à la pureté de chaque ligne, sublime chaque élément qui compose le décor de son quotidien. Dans un Kyoto étranger propice à la contemplation, chaques objets, végétaux ou individus se mellent dans une même harmonie de lignes constantes, seraines et sensibles. La retranscrition de cet environnement se développe dans un vocabulaire descriptif, précis, et l’attention portée à léquilibre de chaque choses constituent des pages d’une rare délicatesse. Ce livre est travaillé en trois parties, avec une ligne teintée de couleur différente pour chacune. Du Vert emmeraude, un doré et un vert canard. Le papier est légèrement teinté également et des pages presque transparantes viendront comme des voiles donner de la couleur à certaines gravure. Le livre est relié en dos carré, avec une jaquette gaufrée et un marquage à chaud. Un marque page dépliant accompagne celui-ci, contentat un texte analytique par Camille de Singly, ainsi qu’un texte plus intime de l’artiste, qui partage avec nous son regard sur sa pratique.

Serendip Livres, contact@seerendip-livres.fr - Tel: 01.40.38.18.14 - 10 rue Tesson, 75010 Paris

4a Villa du Lavoir, 75010 Paris +33 1 48 03 06 70

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Nadia Raviscioni Dream Baby Dream (Préface de Blutch)

Nous imaginons volontiers Nadia Raviscioni se mettre le matin à sa table à dessin avec un café. Penchée sur son carnet ou sur un bout de feuille chiffonnée, elle griffonne au bic ou au pinceau une image qu’elle a eu au réveil, les restes de son dernier rêve, une image fraîchement suave et entraînante, au son de Suicide, Nina Simone, Bob Dylan ou Jonathan Richman.

Des motifs récurrents dans le travail de l’auteure font leurs apparitions, créant échos et résonances à ses œuvres précédentes : les cactus, les félins, les figures anthropomorphes, des maisons et des ruines antiques, des oiseaux et des avions... Il arrive souvent que le familier redevienne sauvage, les échappées des voies sans issue, les choses de rien des mondes infinis, au point que l’apprivoisé se retourne contre nous, que l’ordinaire se révèle hostile. Auteur de bds parues chez Atrabile, Nadia Raviscioni, lauréate du Prix Töppfer en 1998, pratique un art discret de la confidence, entre confession et secret, image écran et allégorie intime. Elle développe des récits où se mêlent réalisme cru et onirisme, une entreprise audacieuse dont le but est de restituer sans fard l’ambivalence de nos sentiments amoureux face à l’échec ou la rupture. ____

Collection : Ellipses et laps Genre : art séquentiel, récit intime et onirique Sujets abordés : autobiographie, rêve, surréalisme, métamorphoses, dessins Format : 16x23 cm 280 pages ISBN 978-2-940522-98-9 CHF 30/EUR 24

9 782940 522989

Avec Dream Baby Dream, des dessins réalisés sur le papier, sans crayonnés préalables, guidés par l’instant, font penser à l’écriture automatique chère aux surréalistes. Si on s’éloigne de la bd traditionnelle, chaque dessin entretient un jeu de correspondance avec les autres et l’ensemble forme un rébus étrange.

Parution septembre 2021









Souvent il arrive que… Broder Par Collectif À l’occasion de son prochain film ayant pour thème la broderie, la réalisatrice Dominique Cabrera invite 10 brodeuses à exposer ensemble dans son petit hangar. Qu’est ce que broder ? C’est d’abord ralentir, faire une broderie prend du temps. C’est aussi se piquer, se pencher, mettre des lunettes loupes, c’est un geste qui engage le corps et la pensée, une pensée qui relie, les temps d’hier et d’aujourd’hui, les femmes d’hier et d’aujourd’hui, les questions et les récits d’hier et d’aujourd’hui. Broder est un geste qui joue avec la somptuosité et le sacré. On brode les draps, les nappes, les mouchoirs pour le trousseau de la mariée, on brode avec des fils d’or, d’argent, des perles, des couleurs ou ton sur ton dans la masse, mais chaque fois le geste cherche la beauté et parfois la fioriture comme les musiciens baroques font des affetti dans un partition lacunaire et pourtant support. Chacune ici joue avec ce qui la travaille depuis longtemps, un support, la toile de Jouy, une technique, le cyanotype, une matière, la poussière ou le métal, une idée, un poème. Mais se trame ensemble la possibilité de faire tenir tout ça dans un même commun, ce hangar. Parfois on découvre des concepts, des mots, des personnages, des faits qui se croisent, végétaux, forêts, visages, migrants, ça s’engage et se dégage, mais ça fabrique la possibilité d’une petite communauté qui vient. Elle se réunit, elle se prépare. Et puis voilà on a choisi de montrer ça comme ça ! Un monde, ce monde brodé et embelli. Un texte introductif présentera ce processus et chaque brodeuse sa manière d’habiter l’hospitalité du lieu puis du livre. format : nombre de pages : impression : tirage : date de parution : ISBN : prix : distribution :

21x14,8 cm 40 numérique couleur 500 septembre 2021 978-2-9557368-9-0 5€ Serendip-Livres





photographie


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Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

MÉLANIE PATRIS Photographies ­­

EUGÉNIE Le travail de Mélanie Patris aborde l’écologie du soi dans une approche éco-cosmocentrique. La crise écologique environnementale et humaine dans laquelle nous nous trouvons amène Mélanie a questionner les fondements même des imaginaires qui nous traversent, ce qui fait nos identités et ce qui définit notre rapport au monde. Dans cette approche, les êtres humains, les animaux, les plantes et la terre sont vus non plus comme des objets mais bien des sujets interagissants.

C’est pourquoi son travail porte sur le corps et l’espace. Faisant de ceux- ci des sujets géographiques, des métaphores de l’identité qui nous constitue, elle explore les frontières entre le dedans et le dehors, entre l’ombre et la lumière. Elle y traite du rapport au monde et de toutes ces choses qui font les imaginaires et les identités. La photo agit comme trace et mémoire. L’appareil photo est utilisé comme caisse de raisonnance tandis que l’image photographique apparaît comme une métaphore poétique du réel. Elle aborde les personnes et les lieux dans un rapport réflexif mais aussi par les questions liées à l’altérité, ce qui construit l’autre et son rapport au monde. Ce faisant, elle questionne autant sa propre place que celle que l’Autre occupe. Elle interroge l’espace qui habite et entoure le corps même. Comment les paysages et les lieux nous habitent-t-ils ? Comment le corps introjècte-t-il l’espace dans lequel il évolue ? Comment s’influencent-il mutuellement ? L’autoportrait, le portrait, le corps, le féminin, le couple, les paysages physiques et imaginaires sont les sujets qui lui permettent d’explorer ces questions. Son travail est principalement constituté par l’image argentique. L’aspect physique de l’image lui est essentiel. Comme la peau, l’émulsion forme un organe de résonnance sensible à la lumière et aux paysages qui lui sont soumis. C’est une mise en perspective de la présence du corps physique de l’image, une ôde au règne du Vivant. 104 pages - 169 x 224 - 30 euros 400 exemplaires 60 photographies en quadrichromie Couverture souple Commande sur info@arpeditions.org / www.arpeditions.org melaniepatris.com ISBN 978-2-930115-70-02 © 2020 ARP2 Editions / Mélanie Patris PAON Diffusion (BE, FR, DE, CH)



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ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com


la nouvelle revue belge de photographie. Ce magazine au nom barbare vous propose 60 pages de photographies. Pas de texte. Uniquement des images. Tropical, parce que ça va être chaud, exotique, et que cela va faire le tour du monde. Stoemp (se prononce stoump), du nom du plat bruxellois populaire et simple, composé d’une purée de pommes de terre mélangée avec un ou plusieurs légumes. Parce que c’est tout de même belge, et que cela prendra la forme d’un savoureux mélange. Pour ce premier numéro, nous avons réuni 18 photographes et une septantaine de leurs photographies. Images qui se répondent, cohabitent sous cette forme exclusive et vous racontent une histoire, dont la thématique est inspirée des paroles de la célèbre chanson de Soundgarden : « Black hole sun, won’t you come ? And wash away the rain ».

✹ REVUE / MAGAZINE ✹ 60 PAGES ✹ Format : 22 CM X 28 CM (VERTICAL) ✹ COUVERTURE SOUPLE, VERNIS SOFT TOUCH + RABATS ✹ Goodies : POSTER + STICKER ✹ Tirage : 500 EXEMPLAIRES ✹ Rayon : BEAUX ARTS ✹ Thème : PHOTO ✹ Prix de vente : 13 euros ✹ ISSN 2736-5271 ✹ Parution : JANVIER 2021 ✹ photographe : COLLECTIF ✹ Graphisme : STUDIO DIRK

Photographs : PAULINE AMÉLIE DAVID AMEYE GIL BAREZ KRISTEL BRUSADELLI PAULINE CAPLET JEAN-MARC CHAPA

STÉPHANE CHARPENTIER FRÉDÉRIC DESMOTS NÍA DIEDLA ARIEL PASCUALI MANU JOUGLA LIONEL JUSSERET

MICHAELA KNIZOVA NATNADA MARCHAL DAVID SIODOS MARIE SORDAT MATHIEU VAN ASSCHE SIMON VANSTEENWINCKEL






HALOGÉNURE REVUE DE PHOTOGRAPHIE ALTERNATIVE & ALÉATOIRE

revue semestrielle 3 cahiers de 56 pages soit 168 pages au total format : 21.8 cm x 25.4 cm première édition tirée à 1000 exemplaires 28€ ISSN 2496-6541 parution : printemps 2021

Pour sa huitième livraison la revue Halogénure continue de s'articuler, comme lors de ses publications précédentes, autour de trois cahiers thématiques, qui présenteront respectivement des carnets, un dialogue photographique, et un cahier en format super-8.

Cahier 08A : LES CARNETS PHOTOGRAPHIQUES Le premier cahier de cette huitième édition est consacré à deux photographes réalisant des carnets photographiques, Juanan Requena et Nicolas Quinette. Tenant à la fois du journal intime, du journal de bord, et de la chronique familiale, ce sont des réalisations qui mettent en jeu et en regard le texte et l'image dans une pratique régulière et conjointe de la photographie et de l'écriture. Ces carnets, objets manufacturés, artisanaux et uniques, portent chacun la singularité et la patte de leur auteur. Ils sont les témoins et les traces d'une archéologie de leur vie, de leur quotidien, en même temps que les supports de leur urgence créative, de la pulsion parfois inquiète qui les pousse à consigner et archiver, du soin qu'ils peuvent mettre – ou non - dans la réalisation de ces créations hybrides. Ce sont en quelque sorte des bouteilles toujours prêtes à être jetée à la mer, mais pieusement conservées malgré tout. Le carnet de bord, comme le journal intime, est avant tout un objet personnel. Il n'appartient qu'à son rédacteur, n'est à priori destiné qu'à son regard et son usage. Il semble pourtant directeur de la publication

toujours prendre en compte, d'une façon plus ou moins consciente dans sa présentation, de

Manu Jougla

l'hypothèse - peut-être de l'espoir secret - qu'il soit vu un jour par d'autres personnes.

Rédacteur en chef

Ce jour est arrivé avant leur achèvement. Car ce que nous présentons dans ce premier cahier

Jean Fournier Comité de redaction

est une création en train de se faire. C'est un point d'étape figé par la reproduction, d'une édition originale et d'une quête encore inachevée, celle du cours de la vie de leurs auteurs. De

Jean Fournier + Manu Jougla + Benoît Capponi + Aurélien Hubert + Maxence Torillioux + Simon Vansteenwinckel

la même manière que l'expérience est généralement décrite comme une lanterne qui n'éclaire

Graphisme et mise en page

évènements.

Simon Vansteenwinckel + Maxence Torillioux Conception web

Aurélien Hubert Relecture

Corinne Chosson Avec la participation de

Sabrina Biancuzzi + Annakarin Quinto + Fabien Ribery + Sadreddine Azreki + Gabriela Cendoya-Bergareche imprimé sur presse HUV Offset papiers Munken Lynx 170g et Munken Lynx 120g

diffusion - distribution

Paon diffusion - Serendip

www.halogenure.coM 6 boulevard du plan d’auvergne 30120 Le Vigan contact@halogenure.com

que le chemin parcouru, ces carnets, comme la plupart des écrits, ne nous éclairent que sur le passé. Il appartient à chacun d'imaginer, de projeter, ce que pourra être la suite des


Cahier 08B : DIALOGUES VISUELS Le second cahier, comme celui de notre numéro précédent, est basé sur un jeu de dialogue. Il s'agit de présenter par la conversation, la confrontation visuelle, le dialogue qui peut s'établir entre les univers de deux photographes, ici Layla Saad et Elie Montferrier. Layla Saad, fraichement diplômée de la section photographie de l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, photographie de façon brute et sans fard la jeunesse en marge qui peuple les mondes alternatifs crées en réaction à la société et à ses normes. Son approche de la photographie, d'une grande liberté envers les techniques et les styles habituellement en vigueur dans la photographie contemporaine, relate leur vie, leur combat et leur détermination à toujours faire face à l’adversité. Son approche de la photographie se veut plus expérimentale que discursive, ce qui favorise et explique la grande diversité à l'oeuvre dans sa pratique de l’image. Elie Montferrier a quant à lui photographié durant de nombreuses années la vie nocturne de ses proches et d'inconnus qu'il croisait en soirée. Il a cherché à rendre compte de l'énergie de la nuit, de la dépense d'énergie vitale qui s'y produit, des rencontres qu'il s'y noue et du désir qui s'en dégage. Puis, il a délibérément cherché à dégrader ses images afin de leur donner une dimension plus mélancolique, plus fragile, plus proche de la tradition des Vanités, qui rattache l'ensemble des agitations et des joies terrestres à la conscience de nos propres finitudes. A travers la confrontation des images, un nouveau discours se recompose, laissant au lecteurregardeur la possibilité d'habiter un troisième espace qu'il peut faire sien. A l'intérieur de cet espace sans limite ni interdit, chacun peut se déployer, se forger sa propre idée ; se projeter librement, pour enfin déposer ses interrogations sur l’intérêt et le sens éventuels de la vie.

Cahier 08C : LA VIE EN SUPER-8 Ce troisième cahier est consacré au format Super-8 ; un format de pellicule vendu en cartouches « toute prêtes », destiné aux vidéastes amateurs, apparu dans les années soixante. Le format d'une image en super-8 est de 4,22 x 5,69 mm, soit trente cinq fois moindre que celui d'un cliché photographique traditionnel de 24x36mm. Extrait d'une séquence vidéo filmée à 18 ou 24 images par seconde, le photogramme super-8 se caractérise par une forte dissolution des formes, et une altération des textures et des contours qui le rendent presque fantomatique. Les sept artistes présentés dans ce cahier sont pour partie membres du collectif Temps Zéro (Gael Bonnefon / Patricia Morosan / Adam Cohen), un collectif d'artistes transdisciplinaires, organisateur de performances qui allient le film avec des expérimentations lumineuses et sonores entièrement renouvelées à chaque présentation dans un lieu différent. Les autres sont artistes ou photographes, et travaillent également à des réalisations en super-8, parfois en solitaire, la plupart du temps dans des collectifs informels ou à géométrie variable (Pauline Caplet / Sarah Seené / Pascal Sarrazin / Karl Lemieux). Ils ont tous accepté à travers la publication de leurs vidéos décomposées en séquences de photogrammes, d'expérimenter la déconstruction/reconstruction du médium qu'ils font habituellement subir à la matière visuelle et sonore lors de la réalisation de leurs propres films, projections et performances. Ce cahier C sera donc une expérimentation graphique et visuelle inédite, qui tentera de restituer par une succession de séquences d'images fixes, la déconstruction-constructive propre aux procédés cinématographiques et aux techniques de l'image animée.


PRÉSENTATION DE LA REVUE Halogénure est une revue photographique principalement dédiée aux pratiques analogiques et aux procédés pré-industriels, explorant la vitalité d'une zone périphérique et très active de la photographie contemporaine. A travers la publication d'une revue semestrielle, qui a la particularité d'être constituée de trois cahiers thématiques par numéro, Halogénure entend donner à voir des images et des artistes qu'elle trouve insuffisamment présentés ou diffusés dans les circuits traditionnels de l'image. L'équipe Halogénure s'est donnée pour programme de proposer à la visibilité du public – qu'il soit spécialisé ou non - un ensemble de photographes et de travaux issus de ces univers marginaux mais extrêmement actif que sont les procédés photographiques dits « alternatifs », vaste ensemble qui englobe des courants esthétiques et techniques aussi divers que les pratiques photographiques pauvres (photographie faite avec des appareils artisanaux ou des appareils-jouets), la photographie lente (sténopé et négatifs papiers), les procédés de tirages alternatifs ou pré-industriels (cyanotype, tirage lith, papier salé, procédé au platine-palladium, gomme bichromatée, etc...), ainsi que toutes les formes d'expérimentations permises par l'altération, le recyclage, le détournement du matériel existant ou les techniques d'hybridations rendues possibles par le croisement des chaines de productions analogiques et numériques, qu'elle pense promise au développement d'un nouvel age d’or. Ces explorations techniques et esthétiques se doublent d'une préoccupation de recueillir et de compiler directement la parole des praticiens et des artistes par la publication d'entretiens réalisés en direct des ateliers lors de nos rencontres avec eux. Halogénure exerce en outre une fonction curatoriale en organisant ou en participant à plusieurs expositions, salons, festivals et rencontres éditoriales par an ; afin de créer et d'entretenir un lien entre praticiens et regardeurs, qui correspond à notre vision de la photographie contemporaine comme une pratique qui soit ancrée dans la vie, productrice d'objets matériels et de sens, et surtout génératrice de rencontres et d'échanges.

L’équipe L’équipe Le comité de rédaction d'Halogénure est composé de six personnes – photographes, graphistes et historiens de l'art - qui se sont rencontrées autour de leur passion pour les pratiques photographiques analogiques pauvres et expérimentales, et qui ont choisi de se rassembler et de tenter l'aventure commune d'une revue destinée à mettre en valeur une photographie qu’ils aiment, insuffisamment publiée et diffusée dans les circuits classiques alors qu'elle exerce depuis de nombreuses années une influence importante sur les pratiques artistiques et esthétiques contemporaines. Halogénure peut en outre compter sur plusieurs intervenants réguliers qui animent des rubriques récurrentes dans leurs domaines de spécialité respectifs.




FAILLES 欠点 Laura Bonnefous & H2L2 Édition Photographies : Laura Bonnefous Éditeurs : H2L2 Éditions Conception et design graphique : H2L2 Éditions Couverture : Studio Emblemata Auteure : Irina Mazuet Traduction : ISBN : 978-2-9568661-1-4 Prix : 45 Euros Couverture rigide 166 pages - 92 photographies Format : 210 x 280 mm Bilingue : Française / Japonaise Édition de 500 Parution : Mars 2021

« l’exploration et l’introspection d’un territoire pendant un voyage poétique »

« Picturales et sculpturales, les images se répondent tels des espaces d’émotions »

Laura Bonnefous a travaillé sur le projet FAILLES en 2015 lors d’une résidence d’artiste au Japon. Ce projet formule l’exploration et l’introspection d’un territoire pendant un voyage poétique sur l’île de Kyushu, une région volcanique naviguant sans cesse entre éclat et apaisement. Loin de l’inventaire et de la description, Laura Bonnefous s’est, durant plusieurs semaines, plongée dans l’atmosphère de ces lieux de manière instinctive et sensorielle. Un an après son retour du Japon, c’est en découvrant une collection du créateur Issey Miyake qu’elle trouve une réponse en écho à son projet photographique. La maison de couture accepte de collaborer sur ce projet en découvrant les images de territoires.

Ces Failles qu’elle avait découvertes entre l’Homme et la Terre, à la fois solides et fragiles deviennent un nouveau terrain d’émotion. De nouveaux liens entre les créations organiques du créateur et les territoires qu’elle a photographiés se dessinent et nous transportent dans une nouvelle narration. Evoquant la sculpture mais aussi la peinture, une nouvelle série émerge mettant en avant les sensibilités des formes et des couleurs qui forment notre paysage contemporain. Picturales et sculpturales, les images se répondent tels des espaces d’émotions, de couleurs et de formes révélant la complexité de nos FAILLES qu’elles proviennent de l’Homme ou de la Terre.

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Laura Bonnefous, Biographie

À travers une image plasticienne mettant l’accent sur les espaces qu’elle rencontre et ceux qu’elle recrée, c’est une certaine poésie du réel qu’elle nous propose. Inspirée par les relations que l’Homme entretient avec notre paysage contemporain et captivée par les mutations vécues par notre société, elle déchiffre et étudie nos codes pour en proposer une vision sensible. Passionnée par l’étude de nos mythologies, ce sont les objets, les formes, les volumes, les couleurs, les gestes, qui sont les matières premières à la création de ses projets. Elle recrée avec ces éléments issus du réel, ses propres espaces, plus personnels, plus métaphoriques ou chaque élément est renversé. A la fois picturales et sculpturales, c’est à travers une certaine abstraction que ses images s’engagent dans une nouvelle archéologie de nos codes contemporains. C’est aux Beaux Arts de Paris, au Otis College of Art and Design de Los Angeles et à l’École des Gobelins qu’elle développe sa pratique plastique où ses projets se veulent transversaux mêlant installation, performance et image à travers une anthropologie du réel. Elle réalise des expositions, résidences et concours en France et à l’étranger comme le 104, la Cité Internationale des Arts, le festival de photographie de Arles, le Musée d’art contemporain de Bangkok, le Onishi Studio au Japon, le parcours Saint Germain, les Voies Off de Arles, le Mois de la Photo en 2017, le Festival de la Jeune Photographie Internationale de Niort en 2018 ou elle réalise une résidence, le Palais Galliera en 2018, le Arezzo Photographie festival en Italie ou encore le Salon Révélation au Grand palais. On la retrouve à Arles en Juillet 2019 à FotoHaus et à Paris en Octobre pour une exposition à ciel ouvert sur le Pont Saint Ange lors des Rencontres Photographiques du 10ème. En 2020, elle prépare son premier projet d’édition avec les éditions H2L2 de sa série Failles ainsi qu’une exposition de celle-ci pour les Promenades Photographiques de Vendôme. Elle travaille en parallèle sur un nouveau projet qui donnera lieu à un Fashion Eye aux éditions Louis Vuitton. Elle compte parmi les 30 Under 30 Womens Photographers en 2015 et remporte différents prix comme la Bourse du talent, le Prix Picto, le Prix des Directeurs de création et a été finaliste de Prix tel que l’Académie des Beaux Arts ou la résidence BMW au cours des dernières années.

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Laura Bonnefous, Failles (extraits)

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Laura Bonnefous, Failles (extraits)

Book 09

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www.arpeditions.org Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

joel@arpeditions.org

ESPACES DES ORIGINES, ORIGINES DES ESPACES

Photographies de Taysir Batniji

Bénédicte Maindiaux

Herman Bertiau

Léonard Misonne

Félix Colardelle

Antony Neuckens

Anne-Sophie Costenoble

Guy-Joël Olivier

Philippe De Gobert

Marc Pierret

Walker Evans

Jonathan Torgovnic

Laurent Kronental

Emmanuel Tussore

Anton Roland Laub

Cyrille Weiner Beth Yarnell Edwards

La faculté d’architecture de l’Université libre de Bruxelles profite de l’édition 2021 de la Triennale Photographie et Architecture pour publier cet ouvrage sur le thème « Espaces des Origines / Origines des Espaces ». Une occasion de jeter un regard rétrospectif sur une manifestation qui aborde l’architecture sous l’angle conjoint de la photographie et du récit. Une manière d’évoquer la discipline au-delà de sa valeur formelle et de sa dimension esthétique, pour investir ses épaisseurs humanisées, invisibles, codées, cartographiées, ses valeurs d’échange, non marchandes, les sens qu’elle contribue à établir à travers ses signes, dans sa réalité la plus anonyme, la plus quotidienne, la plus éloignée de son statut d’objet. 240 pages - 200 x 260 - 35 euros 600 exemplaires 170 photographies en quadrichromie et en N/B Couverture souple avec rabats Commandes www.arpeditions.org ISBN 978-2-930115-77-1 © 2021 ARP2 Editions / Faculté d’Architecture La Cambre Horta ULB PAON Diffusion (BE, FR, CH)





Elsa et Johanna & H2L2 Éditions Photographies : Elsa et Johanna Éditeurs : H2L2 Éditions, Léa Lamy et Hugo Haeffner Conception : H2L2 Éditions Couverture : Studio Emblemata Auteur(e)s : Gaël Charbau, Eugénie Adda, Salomé Burstein, Baptiste Gourden et Arthur Larrue ISBN : 978-2-9568661-3-8 Prix : 45 Euros Couverture rigide 165 pages Format : 248 x 315 mm Bilingue : FR / EN Édition de 1000 (800 en FR/200 en EN) Parution : 2021

“Beyond the shadows”, le premier livre photo d’Elsa et Johanna édité par H2L2.

“Le format du livre est un prolongement naturel de notre travail photographique”. Elsa et Johanna

La série d’autoportraits Beyond the shadows, réalisée entre 2018 et 2019 à Calgary au Canada, relie notre processus créatif auto-fictionnel, notre amour pour la mise en scène et notre goût prononcé pour le cinéma. Nous avons réalisé ce projet en totale immersion pendant un mois. Du stylisme au repérage des décors, de l'accessoirisation au jeu des personnages, nous élaborons nos mises en scènes en toute intimité et autonomie. Les quartiers pavillonnaires de la ville et les paysages vallonnés de ses environs, ont été pour nous un vaste terrain d’exploration et une grande source d’inspiration.

Cette série de 84 photographies, intégralement reproduites dans l’ouvrage, retrace une multitude d’histoires domestiques, intimes, sociétales et poétiques dans lesquelles la frontière entre fiction et réalité se trouble. Tantôt jeunes femmes ou jeunes hommes, couples d’amoureux ou colocataires de passage, bourgeois ou vagabonds ; nous interprétons des personnages fictifs, des anonymes aux vies ordinaires qui font écho à l’imaginaire collectif, unis par l’ambiance si particulière de l’immense ville de Calgary.

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Elsa & Johanna Elsa Parra, née en 1990 et Johanna Benaïnous, née en 1991, forment le duo d’artistes plasticiennes photographes et réalisatrices Elsa & Johanna. Originaires du Pays-Basque et de Bretagne, elles se rencontrent à la School of Visual Arts de New York en 2014. Elsa Parra est alors étudiante aux Arts Décoratifs de Paris tandis que Johanna Benaïnous étudie aux Beaux-Arts de Paris. En 2015, elles se font connaître avec la série d'autoportraits “A Couple of Them”, dans laquelle elles incarnent des personnages fictifs, occupant à la fois le rôle de modèles, photographes, stylistes et scénographes. La mise en scène de soi devient un thème récurrent de leur travail personnel. En 2016, les artistes sont invitées au Salon de Montrouge, sont finalistes du prix HSBC pour la photographie et de la Bourse Révélation Emerige. Elles remportent le 2ème Prix Picto de la Mode en 2017. Leur œuvre entre dans la collection du Fond d’Acquisition d’Art Contemporain de la ville de Paris en 2018. Elsa & Johanna remportent le Prix du public au Festival de Hyères 2019 dans la section photo et sont finalistes du Prix Découverte Louis Roederer pour Les Rencontres d'Arles 2020. Actuellement, elles exposent au Festival photographique de Jimei X Arles en Chine et à l'Institut Mathildenhöhe en Allemagne. Elsa & Johanna sont représentées par la Galerie La Forest Divonne Paris et Bruxelles depuis 2017.

H2L2 Éditions H2L2 est une maison d’édition indépendante créée par Léa Lamy et Hugo Haeffner en 2015. Après deux premières collections autoproduites autour des contes d’Andersen et des Fables de La Fontaine, ils se tournent aujourd’hui vers l’édition de livres photographiques avec comme premier ouvrage de collection Flora Synthetica par Julie Vallon paru en 2018. H2L2 : “La série Beyond the shadows nous est apparue comme un vaste projet narratif inspiré de personnages forts. En tant qu’éditeurs, la projection des images d’Elsa et Johanna dans l’espace livre a été immédiate. Avant même de commencer le travail à quatre, nous avons entamé les recherches et les associations d’images comme un grand puzzle. Cette série photo est devenue un terrain de jeu dans lequel 1001 histoires étaient en devenir. Cette collaboration est pour nous l’opportunité de rendre visible le travail d’Elsa et Johanna au plus grand nombre via l’objet livre que nous aimons tant.“

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ASBL LE MULET 31 avenue Arnold Delvaux 1180 Bruxelles info@lemulet.com www.lemulet.com


NADA Marie Sordat • LIVRE • 200 PAGES + COUVERTURE • Format : 20 CM X 30 CM (HORIZONTAL) • COUVERTURE CARTONNÉE • Tirage : 500 EXEMPLAIRES • Rayon : BEAUX ARTS • Thème : PHOTO • Prix de vente : 35€ • ISBN : 978-2-931133-04-0 • Parution : JUIN 2021 • photographe : MARIE SORDAT • Graphisme : STUDIO DIRK

C

onstitué de photographies argentiques en noir et blanc, NADA est une déambulation mentale, un voyage à travers un monde à la fois ancré et onirique. Entre street-photography et intériorité, le paysage qui se dessine entre ses pages est avant tout une exploration du genre humain ; des Etats-Unis au Cambodge, NADA est traversé de personnages récurrents et pourtant rencontrés au hasard, qui ont tous pour point commun de ne jamais arriver à se rencontrer, à se regarder. Tous semblent chercher leur voie à travers des décors urbains puis de plus en plus naturels, comme s’ils y poursuivaient une forme de rédemption. Aux antipodes de l’exotisme, la photographe crée ainsi un espace tantôt isolé, tantôt agité et tourné vers l’extérieur. Composé de plusieurs chapitres regroupant chacun une sensation particulière, une émotion commune qui donnent son sens de lecture au livre, ces personnages photographiés essentiellement entre 2015 et 2021 évoluent dans un monde granuleux, chargé de questionnements, qui oscille en permanence entre réalisme et poésie.






BIOGRAPHIE Marie Sordat Née en 1976, franco-belge, vit et travaille en Belgique.

COLLECTIONS & AWARDS :

Depuis 2004, ses images sont présentées en festivals, musées et galeries à travers le monde, y compris en Allemagne, Espagne, Japon, Mexique, Cambodge, Roumanie, Géorgie, Slovaquie… Ses images sont publiées régulièrement en catalogues, livres ou revues ( Lannoo Editions, Filigranes Editions, Halogénure, livres d’artiste…), et sa monographie EMPIRE est parue aux Editions Yellow Now en 2015.

• Bibliothèque nationale de France • Fédération Wallonie-Bruxelles • FNAC • Musée du Dr Guislain • Artothèque de Liège • Tbilisi Photography & Multimedia Museum • Sélection du jury 2012 du Prix Virginia pour les femmes photographes.

Elle enseigne la photographie à l’INSAS où elle organise aussi des rencontres avec les grands photographes belges. Elle est jury pour de nombreuses écoles de photographies et dirige également des workshops. Elle est par ailleurs commissaire indépendante, elle a dirigé l’exposition et le catalogue Le Regard Exercé à l’ISELP en 2013 puis en 2018 l’exposition EYES WILD OPEN pour le Musée du Botanique ainsi que dirigé le livre l’accompagnant aux Editions André Frère. En 2019, elle découvre le travail d’Hans Zeeldieb et dirige son livre aux Editions Le Mulet. Elle collabore actuellement avec l’Espace Contretype.

Son travail est représenté par Box Galerie.


Y A N N I C K

DRAVIDIAN CATHARSIS C O R M I E R

Ce livre est composé de trois séries réalisées entre 2005 et 2018.

• Editions Le Mulet, 2021

• 220 pages

• 130 photographies en noir & blanc • Impression offset 24 x 29 cm à la française Hardcover

• Photographies : Yannick Cormier

Des personnages dont on ne sait plus s’ils sont hommes, des dieux ou des esprits, surgissent dans leur évidence, réels et divins, naturels et surnaturels.

Au Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, les traditions les plus lointaines et les plus anciennes sont restées intactes plus que nulle part ailleurs. Les puissantes présences des esprits et des dieux vivants s’incarnent sous les masques, dans les corps qui s’abandonnent au moment du rite et dans les dépouilles animales lors des sacrifices...

• Textes : Valérie Gillet, Meena Kandasamy

• Illustrations : Chandru Gurusamy • Langues : Français, anglais

Des hommes et des femmes en transe s’enfoncent dans les ténèbres en pleine lumière ; elles ne leur appartiennent pas, elles sont collectives, mises en scène ou libres. La psychologie individuelle laisse place à un grand corps commun qui vibre à l’unisson.

• Graphisme : Studio Dirk

Dravidian Catharsis est le fruit de cette profonde immersion dans la culture, le théâtre, les traditions, et dans l’âme de cet univers mythologique du peuple tamoul.










BIOGRAPHIE Yannick Cormier est né en France en 1975. Il vit et travaille en France. En 1999, Il fait son apprentissage au studio Astre à Paris. Pendant cette période il assiste les photographes Patrick Swirc, William Klein et bien d’autres pour des magazines comme Vogue et Vanity Fair. Ensuite il entame une carrière de photographe documentaire et ses images sont publiées dans la presse internationale (Courrier international, Libération, The Guardian, CNN, Foreign Policy). Au printemps 2018, il s’installe en France, en Dordogne, après avoir passé 15 ans en Inde. Le photographe donne à voir cette forme de résistance de l’identité culturelle des sociétés dites traditionnelles ou de plus petites communautés qui n’ont pas encore été totalement anesthésiées

par le monde moderne consumériste. C’est une tentative de révéler des attitudes mythologiques de ces groupes. Mais plus que des mythes, ses images montrent des gens qui jouent avec des symboles, signe d’une culture qui, parce qu’à l’aise avec ses traditions, peut se laisser aller à l’autodérision. Sa photographie convoque le spirituel et le matériel, la fiction et la réalité, la tradition et la modernité. Ses photographies sont des images vivantes qu’il puise dans le voyage, les rites sociaux, les cérémonies religieuses, les fantasmes culturels, les rêves et plus généralement dans tous les jeux, sacrés ou ordinaires, qui travestissent l’identité et l’apparence.

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beaux-arts


FLORA SYNTHETICA H2L2 Éditions & Julie Vallon Éditeurs : H2L2 éditions Photographies et création : Julie Vallon Conception et design graphique : H2L2 éditions Couverture : Studio Emblemata Auteure : Inès Hosni Traductrice : Marie de Villette ISBN 978-2-9568661-0-7 Prix: 40 € / 65 € Éd. limitées (32 ex signés et numérotés) Couverture rigide - 22x30 cm - 80 pages Bilingue Français / Anglais Parution: Septembre 2019

Le premier livre H2L2 dédié aux artistes photographes

Nous avons initié il y a 6 mois un nouveau projet éditorial aux éditions H2L2. La maison d’édition s’agrandit et développe une nouvelle collection de livres dédiés aux artistes photographes. Pour notre première collaboration nous avons proposé un projet de livre à Julie Vallon. Depuis déjà 2 ans, Julie Vallon s’intéresse aux fleurs et à sa relation avec l’humain. Elle explique que la fleur est aussi bien un motif ornemental qu’un symbole du pouvoir politique ou religieux et que les poètes voient en elle la métaphore de la passion amoureuse, de la vie, de l’éphémère. Cependant, elle pense qu’il n’est pas de conscience s’il n’est pas d’imagination. C’est dans ce paysage culturel que s’inscrit Flora Synthetica. L’ouvrage synthétise la fleur biologique et l’imaginaire qu’elle inspire.

« Les fleurs sont hybrides, quand elles sont le fruit d’une manipulation de l’homme » Inès Hosni Il présente un herbier ou plutôt un codex botanique avec sa nomenclature, dont la taxinomie obéit aux lois de l’imagination. Leur fabrication a exigé la pratique de la greffe, du collage et de l’assemblage. Et c’est la fleur qui est le fil rouge tout au long de ces pages (32 fleurs). L’étonnement devant la nouveauté, l’aspect saisissant que produisent les espèces de cet herbier, provoquent des émotions que seule la photographie permet de faire ressentir. Au moyen de cette technique, Flora Synthetica feint de nous documenter sur de véritables fleurs qui nous donnent l’illusion d’exister véritablement.

www.editionsh2l2.com - 181 Rue des Pyrénées75020 Paris h2l2editions@gmail.com - + 0 675 756 546 - + 0 615 325 286


Le livre

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Extrait du texte LA TRAVERSÉE DES FLEURS-HYBRIDES de Inès Hosni

Fleurs-amphibies, levez-vous. Nous avons pensé à mille façons de vous rendre la voix. Être le tout, et son contraire. Les fleurs sont depuis toujours le fil rouge qui conjuguent ce paradoxe au présent. Elles éclosent dans les mains des nouveauxnés, et nous consolent dans la perte. Elles sont la parole de ceux qui aiment, de ceux qui souffrent. Elles sont le perpétuel et l’éphémère. Elles sont le cri et le silence. Elles sont la fièvre et le remède. Amphibies, équivoques, plurielles. Fleurs-miroirs, vous mourrez. et dans votre mort nous prenons conscience de notre propre disparition. Être un, et son double. Les fleurs sont le reflet de nos états. Elles passent et repassent les saisons, enjambent les siècles et nous voyons en elles nos passions, nos douleurs, nos colères, nos révoltes. Il n’y a pas si longtemps, nous les glissions dans nos canons et elles, rouges et vives, abattaient l’autorité. Il n’était pas rare de les voir reposer sur les pavés des pays libres. Fleurs-miroirs, miroirs de nos forces, force symbolique.

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COLLEC TION LIVR E DE- FONDS

ART&FICTION

MONOGRAPHIE

David Lemaire (dir.)

Kiki Kogelnik. Les cyborgs ne sont pas respecteuses En 1961, Kiki Kogelnik quitte son Autriche natale pour s’installer à New York. Ce changement de continent s’accompagne d’un changement de style. Ses œuvres toujours plus colorées délaissent l’abstraction pour aborder la question du corps, sous différents angles : social, médical et technologique. De manière critique, Kiki Kogelnik observe que les corps façonnés par la société de consommation s’en trouvent dénaturés. Ils perdent tout relief, jusqu’à devenir des enveloppes vides et interchangeables.

Les images de mode ont tout aplati, les êtres sont sagement rangés dans le grand dressing de la ville. Ce qui se passe à l’intérieur est tout aussi inquiétant : les organes peuvent être détachés comme des pièces de rechange, et remplacés pour créer des êtres hybrides, plus tout à fait humains, pas entièrement machines : des cyborgs. Les corps peuvent être soignés ou démontés, envoyés dans l’espace ou dispersés sous les bombes ; c’est l’ambivalence du progrès.

— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 M A I 2 0 21 —


17x 23.5 cm, 164 pages 978-2-940570-97-3 chf 28 / euro 22 — genre catalogue d’exposition, monographie sujets abordés peinture, pop culture, artiste femme — Textes de David Lemaire, Sara Petrucci, Marie Gaitzsch et Jill Gasparina format isbn

aphie gr o n o m e r iè m e r p La o p art p u d e r b li n o tr c le de l’é américain . (1935-1997 ) KIKI KOGELNIK

© Kiki Kogelnik Foundation

BE

S EC LE MU SÉ E DE CO -É DITI ON AV S CH AUX- DE -FO ND AUX- ARTS DE LA

——— Kiki Kogelnik (1935-1997) est une artiste plasticienne, née en Autriche, établie aux États-Unis. Dans les années 1960, sur une scène artistique majoritairement masculine, Kiki Kogelnik n’a cessé d’interroger le corps, alliant le féminisme à la technologie. Née à Bleiburg, elle suit des études d’art à Vienne entre 1954 et 1958. Elle réalise des œuvres abstraites aux côtés des artistes Maria Lassnig et Arnulf Rainer mais se sent peu en phase avec l’expressionnisme abstrait. Suite notamment à sa rencontre avec Sam Francis, qui lui conseille de s’installer aux États-Unis, elle emménage en 1961 à Santa Monica, puis à New York. Elle y fait la connaissance des figures emblématiques du pop art américain : Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Robert Rauschenberg ou encore Claes Oldenburg. Kiki Kogelnik se tourne alors vers la figuration et réalise des peintures, dessins et installations à l’esthétique pop. Fascinée par cette société de consommation désincarnée, elle interroge le corps social, politique et intime en capturant les contours de corps humains. ———


DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | K I K I KO G E L N I K , L E S C Y B O R G S N E S O N T PA S R E S P E C T U E U S E S

1010

Untitled, Untitled, 1961, 1961, huile, huile, acrylique acrylique etet gouache gouache sur sur papier, papier, 4646 × 55 × 55 cmcm

↗ Untitled, ↗ Untitled, 1961, 1961, acrylique acrylique sur sur papier, papier, 5959 × 42 × 42 cmcm

EXTRAITS


DAV I D L E M A I R E ( D I R .) | K I K I KO G E L N I K , L E S C Y B O R G S N E S O N T PA S R E S P E C T U E U S E S

40

Robots, 1966, encre et crayon de couleur sur papier, 59 × 74 cm

↗ Robots, 1966, encre et crayon de couleur sur papier, 56.2 × 38 cm

48

Untitled (Body Parts) (Parties du corps), 1965, acrylique, émail et encre de Chine sur papier, 73 × 55 cm

49

Untitled (Robot ), 1965, encre de Chine et émail sur papier, 73 × 58 cm

EXTRAITS


C O L L E C T I O N VA R I A

ART&FICTION

LIVRE D'ARTISTE

Pavel Schmidt

Duchamp Defekt

Ce livre est un recueil de blagues à destination des amateurs d'art. Chacune d'entre elles repose sur le même scénario : «Il y avait un urinoir ; il était hors d'usage. » Peut-être faut-il connaître Fountain (1917), l'urinoir de Marcel Duchamp, pour trouver cela drôle, mais chacun pourra s'amusera de la variété des ambiances des lieux d'aisance visités par l'artiste Pavel Schmidt, de la signalétique de bouts de ficelle improvisée par les agents de la propreté et de la créativité déployée pour barrer l'accès à la cuvette libératrice en parcourant cette collection de 102 photographies d'urinoirs hors-service.

Il fallait le regard de Pavel Schmidt pour en repérer la triviale beauté; pour révéler comment l'art transforme notre regard sur les objets les plus triviaux; pour traquer, à travers deux essais qui accompagnent le cahier photographique — l'un de l'auteur, l'autre de l'artiste Stefan Banz — la question du genre à l'origine le l'œuvre qui a déclenché la plus importante révolution artistique du XXe siècle; et pour suggérer enfin que si l'art contemporain est né à New York en 1917 avec un urinoir décontextualisé, il se pourrait bien que ses rapports complexes avec l'évacuation et le refoulement soient au cœur de la constitution de l'homme postmoderne.

— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 M A I 2 0 21 —


isbn

© Peter Fabian

——— Né à Bratislava en 1956, Pavel Schmidt arrive à Bienne avec ses parents après un séjour de deux ans au Mexique en 1968. Premières tentatives artistiques au lycée et grâce au professeur de dessin Jörg Leist. 1977–78 études en sciences naturelles avec la chimie comme sujet principal à Berne. 1978 Académie des BeauxArts de Munich avec Hans Baschang, où il termine ses études après quatre ans et devient assistant. De 1986 à 1989, il est assistant de Daniel Spoerri et jusqu’en 1991 professeur temporaire, puis artiste indépendant. Activité régulière d’exposition à partir de 1980 ; Depuis lors, Schmidt a beaucoup voyagé, en particulier entre Munich et Paris. La Suisse, où il expose pour la première fois à la galerie Médicis de Soleure en 1983, reste une référence constante. Organisation d’expositions qui confirment et élargissent votre propre concept d’art avec la participation de proches. 1991–1992 a travaillé sur le projet eaten by- de Daniel Spoerri pour le pavillon suisse à l’Exposition universelle de Séville. 1998 séjour de travail et exposition à la Villa Romana à Florence. Prix 1999 de la création artistique, canton de Soleure ; 2007-2008 Studio Olten du canton de Soleure à Gênes ; Prix d’art de Bienne 2013. Nombreuses expositions personnelles (sélection) : 1994 Centre PasquArt, Bienne ; 2002 Kunsthaus Grenchen ; 2006 Musée Goch ; 2008 Musée Jean Tinguely, Bâle ; 2012 Maison d’Art St. Josef, Soleure ; 2015/16 Pharmacy Museum, Université de Bâle. ———

DUCHAMP WAS

HER

——— Stefan Banz (né à Sursee, vit et travaille en Suisse) est artiste et auteur. En 1989 il participe à la fondation de la Kunsthalle Luzern, et en devient le directeur artistique jusqu’en 1993. Il travaille depuis comme artiste indépendant, participant à des expositions personnelles et collectives dans des galeries et des musées internationaux. De 1994 à 1997, il est conseiller artistique de la Galerie Hauser & Wirth. En 2000, le Prix Manor ainsi que le prix de reconnaissance de la ville de Lucerne lui sont décernés. De 2004 à 2014, il développe une collaboration artistique avec Caroline Bachmann. En 2005, il est nommé curateur du pavillon Suisse de la 51e Biennale de Venise. En 2009, il fonde avec Caroline Bachmann l’association KMD (Kunsthalle Marcel Duchamp) et organise en 2010 le symposium «Marcel Duchamp and the Forestay Waterfall». Il est depuis le directeur artistique de la KMD. ———

© Caroline Bachmann

21 x 13.2 cm, 208 pages 978-2-940570-76-8 chf 28 / euro 18.50 — genre livre d'artiste sujets abordés appropriation, accumulation, Marcel Duchamp, ready-made — Essais de Stefan Banz et Pavel Schmidt format

104 Une collection de inoirs photographies d’ur hors-service... E !


EXTRAITS

PAV E L S C H M I DT | D U C H A M P D E F E K T

12

13

5. Mais revenons tout d’abord à God : la double paternité artistique attribuée à Morton L. Schamberg et à Elsa von FreytagLoringhoven, qui a même été entre-temps acceptée par le Philadelphia Museum of Art, repose essentiellement sur les remarques effectuées par Francis M. Naumann à la page 128 de l’ouvrage que nous avons mentionné plus haut. Selon lui, il y aurait lieu de supposer, au regard de l’œuvre de la baronne dont nous avons connaissance à ce jour, que celle-ci était effectivement à l’origine de l’idée et du titre, tandis que Morton L. Schamberg aurait assemblé le tout et photographié l’œuvre ainsi obtenue.

Fig. 1 — Morton L. Schamberg, God, non signé et non daté (environ 1917)

ni une connaisseuse reconnue de l’œuvre de la baronne, et que derrière ses déclarations brille aussi fortement sa propre biographie, ayant elle-même été pendant des années dans l’ombre de son célèbre mari, Paul Auster.

048

6. À l’appui de sa thèse, Francis M. Naumann suggère en outre que cet objet « infâme » illustrerait de manière caractéristique la démarche artistique volontairement provocatrice et obstinée de la baronne. Il a par la suite étayé son affirmation en soulignant que, lorsque la totalité de la collection de Walter Arensberg a été transférée de Hollywood à Philadelphie au début des années 1950, la secrétaire de celui-ci, Elizabeth Wrigley, a consigné le ready-made God sur la liste des

049


PAV E L S C H M I DT | D U C H A M P D E F E K T

072

070

EXTRAITS

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C O L L E C T I O N C AT. R E C H E R C H E

ART&FICTION

RECHERCHE EN ART

Luzia Hürzeler & Alain Antille (éds.)

Quand on parle du loup S U R L E S T R AC E S D ’ U N I N V I S I B L E

L’invisibilité, l’extrême discrétion à tout le moins, est le propre du loup. Instruit par une longue histoire de traque et de persécution, cet animal connaît les risques d’une coexistence avec l’homme et adopte la stratégie d’une présence élusive. Le plus souvent, il ne se laisse entrevoir que par quelques traces laissées sur son passage, ces indices fragiles qui demandent toujours l’analyse, la comparaison, la vérification. En somme : si le loup fut et est encore l’objet de tant de projections, c’est qu’il se montre rétif à la vision. Au défaut de présence physique répond par contraste l’excès des représentations. Toutes ensemble, elles comblent un vide, suppléent à une absence ; opérant par recouvrement ou 238

substitution, elles forgent l’impression – la conviction ou l’illusion – de le « connaître », de savoir ce qu’il est, ce qu’il fait, à quoi il ressemble. Ce livre réunit des documents liés au monitoring du loup et à la gestion de la faune, au profilage génétique et à la cartographie des aires de localisation, à la naturalisation et à la conservation des spécimens morts, collectés par Luzia Hürzeler. Un cahier retrace également l’exposition des photographies, vidéos et installations de l’artiste, tenue à la Ferme-Asile à Sion (2019). Cette recherche est accompagnée d’essais de Robert Ireland, Luzia Hürzeler, Alain Antille, Véronique Mauron, Ludwig Seyfarth, et Philippe Sorman. 239

— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 6 M A I 2 0 21 —


isbn

ET EST ENC SI LE LOUP FUT QU ’IL SE JECTIONS, C ’EST O PR E D T N TA E D À LA VISION . MONTRE RÉTIF

CO -É DITI ON AV L'ÉCO LE DE DE SIG ÉCOLE D'ART DU

——— Luzia Hürzeler est une artiste plasticienne. Elle est diplômée de l’École supérieure des beaux-arts de Genève et possède un Master de la Slade School of Fine Art de Londres. De 2007 à 2009, elle a été boursière à l’Istituto Svizzero de Rome. En 2017, elle a obtenu son doctorat en arts visuels et en anthropologie sociale à la Haute école des arts et à l’Université de Berne dans le cadre du projet du FNS (Fonds national suisse) Nous sommes en hibernation ! De 2017 à 2019, elle a dirigé le projet de la HES-SO Qui a vu le loup ? à l’édhéa. Dans ses installations, elle traite notamment des représentations des animaux et des situations d’exposition dans lesquelles ils sont présentés. Elle s’intéresse ainsi à la relation entre représentation et représenté. Ses travaux sont exposés dans des musées et des galeries en Suisse et à l’étranger. ———

EC

N ET HAUTE

VA LA IS (ED HE A)

——— Formé en lettres à l’Université de Fribourg, Alain Antille est professeur à l’édhéa (École de design et haute école d’art du Valais). Il a été coordinateur du Centre de réflexion sur l’image et ses contextes (CRIC) depuis sa création en 1998 jusqu’en 2004, année à partir de laquelle il a été appelé à assumer la responsabilité de l’Institut de recherche en art de l’édhéa (anciennement ECAV). Responsable éditorial de la collection Traces depuis 2015, il a dirigé la publication Hors piste consacrée à quinze années de recherche (éditions art&fiction, 2014). ———

© Chris Morgan

23 x 30.3 cm, 304 pages 978-2-940570-82-9 chf 48 / euro 45 — genre recherche en art sujets abordés loup, invisibilisation, médias, traque, écologie — langues fr/all textes de Robert Ireland, Luzia Hürzeler, Alain Antille, Véronique Mauron, Ludwig Seyfarth, Johanne Mohs, Christoph Hoffmann traduction de Sandrine Durandière et Dagmar Bruss format

elques u q t, e r c is d , le ib is Inv d’un s le gi a fr s e ic d in , s trace passage... ORE L’OBJET


LU Z I A H Ü R Z E L E R & A L A I N A N T I L L E ( É D S .) | Q UA N D O N PA R L E D U LO U P

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Le loup loup de de Reckingen Reckingen»» ««Le Reckinger Wolf Wolf»» ««Reckinger

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25.11.1998 †† 25.11.1998

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EXTRAITS

Tir Tir

Illégal Illégal

Tireur Tireur

Inconnu Inconnu

Lieu de de mort mort Lieu

Inconnu (trouvé (trouvé mort mort àà Reckingen Reckingen Brunne) Brunne) Inconnu

Profil ADN ADN Profil

Locus 11 Locus Locus 22 Locus

155 155 150 150

162 162 155 155

Locus 33 Locus Locus 44 Locus

193 193 109 109

197 197 121 121

Locus 55 Locus Locus 66 Locus

91 91 139 139

95 95 143 143

Locus 77 Locus Locus 88 Locus

236 236 111 111

265 265 116 116

Locus 99 Locus Locus 10 10 Locus

124 124 138 138

124 124 147 147

Locus 11 11 Locus

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228 228

Préparateur Préparateur

Aloïs Périsset Périsset Aloïs

Dépôt Dépôt

Musée de de la la nature nature Sion, Sion, exposition exposition permanente, permanente, salle salle 33 Musée

M01


LU Z I A H Ü R Z E L E R & A L A I N A N T I L L E ( É D S .) | Q UA N D O N PA R L E D U LO U P

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EXTRAITS


CINÉMA

NOUVEAUTÉ JUIN 2021 BEAUX-ARTS • CINÉMA

Collection dédiée au cinéma, à la rencontre de lieux, d’artistes et d’acteurs de la scène cinématographique.

Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques

collectif de 28 auteurs sous la direction de Benjamin Thomas

LEXIQUE POLYPHONIQUE POUR ABORDER, DÉCRYPTER ET COMPRENDRE L’ŒUVRE DE BRUNO DUMONT Ce livre collectif propose d’aborder l’œuvre de Bruno Dumont — pour l’heure dix longs métrages La Vie de Jésus, L’humanité, Twentynine Palms, Flandres, Hadewijch, Hors Satan, Camille Claudel 2015, Ma Loute, Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc, Jeanne et deux séries télévisées atypiques P’tit Quinquin, Coincoin et les Z’inumains — par touches. Par fragments. 67 fragments alphabétiques pouvant être lus indépendamment les uns des autres, mais qui, ensemble, composent un paysage sensible et polyphonique propre à saisir une œuvre ample et irréductible. Cette approche originale permet de révéler la richesse de la filmographie de Dumont, d’en dire les lignes de force, les formes, les références artistiques sans imposer un sens unique de lecture, en maintenant à vif une pluralité de points de vue. 14x19 cm à la française couverture souple avec rabats dos carré collé 448 pages dont 16 pages de photos isbn 978-2-9568325-5-3 04 juin 2021 prix de vente public 22€TTC

WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr

Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404


CINÉMA

NOUVEAUTÉ JUIN 2021 BEAUX-ARTS • CINÉMA

Collection dédiée au cinéma, à la rencontre de lieux, d’artistes et d’acteurs de la scène cinématographique.

LES AUTEURS Sous la direction de Benjamin Thomas, professeur en études cinématographiques à l’université de Strasbourg. Il a signé Le Cinéma japonais d’aujourd’hui. Cadres incertains (PUR, 2009). Après L’Attrait du vent (Yellow Now, 2016) et Fantômas de Louis Feuillade (Vendémaire, 2017) il publie en 2019 Faire corps avec le monde. De l’espace cinématographique comme milieu (Circé). 27 contributeurs (universitaires et critiques, principalement) : Maryline Alligier, Vincent Amiel, Frédéric Cavé, Christophe Coste, Christophe Damour, Simon Daniellou, Sébastien David, Jean-Michel Durafour, Azélie Fayolle, Rémi Fontanel, Hélène Frazik, Daphnée Guerdin, Fiona Hosti, Raphaël Jaudon, Célia Kadouche, Stefan Kristensen, Claudine Le Pallec Marand, Louise Lienhard, Xinxin Ma, Clément Montcharmont, Sophie Pierre, Aurel Rotival, Maxime Scheinfeigel, Raphaël Szöllösy, Thomas Vallois, Hélène Valmary, Luc Vancheri.

LES ENTRÉES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22.

WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr

Acteurs Alchimie Animus et Anima Avances Bach, Johann Sebastian Bailleul Bresson, Robert Bruegel, Pieter (l’Ancien) Burlesque Camille Claudel 1915 (2013) Caplet, André Carnaval Christophe Chute Classes Coincoin et les Z’inhumains (2018) Dernier Plan De Winter, Pharaon Écriture Enfance Epstein, Jean Espace

23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47.

Femmes Flandres (2006) Les Flandres Giotto Grotesque Hadewijch (2009) Hors Satan (2011) L’humanité (1999) Idiotie Igorrr Images pensives Interstices Intrigue Jeanne (2019) Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc (2017) Langage Larmes Lekeu, Guillaume Lille Littéraire Ma Loute (2016) Maternité Mystique Naturalisme Oiseaux

Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404

48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67.

Onomastique Paysages Politique P’tit Quinquin (2014) Raccord Réel, réalités Regard Renan, Ernest Reprendre Royer, Pancrace Sacré Sexualité Sibérie (2011) Transcendance Twentynine Palms (2003) Van der Weyden, Rogier La Vie de Jésus (1997) Violence Virilité Zombies et cannibales


ÉDITIONS Domaine Art Contemporain

publié en français avec des textes en anglais et espagnol accompagnés d'un court résumé.

ISBN 978-2-9564046-3-7

744 pages format : 150 X 210 mm poids : 1000 g impression en quadrichromie reliure cahiers collés

Sortie prévue Mars 2021

D'EXCENTRICITÉ(s) 10 ans de rencontres étudiantes de la performance Excentricité n.f 1. Éloignement du centre. 2. Manière d'être (de penser, d'agir...) qui s'éloigne de celle du commun des êtres humains. Depuis 2010, L'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon organise ses Excentricités. Rassemblement annuel d'étudiants et d'artistes internationaux ayant en commun la pratique de la performance. Excentrique, l'événement l'est à plus d'un titre, par son caractère géographique excentré aussi bien que par les lieux investis. Excentrique enfin, car la performance, que certains croyaient assigné aux années 70, déploie plus que jamais, une pluralité d'expériences et de prises de risque loin des centres attendus.


Exemples de doubles pages


Exemples de doubles pages

Les auteurs Julien Cadoret est artiste, commissaire d'exposition et des Excentricités depuis leurs créations. Il est chargé de l'action culturelle à l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Il enseigne la théorie de la performance à l'Université de Franche-Comté.

Laurent Devèze est philosophe et commissaire, il est Directeur de l'Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon. Aurore Desprès est maître de conférence à l'Université de Franche-Comté, elle a coordonné pendant plusieurs années un diplôme universitaire Art, Danse et Performance. AE, Mathieu Bohet, Alexander Chavez Villalobos, Rodolphe Cintorino, Cyganek et Julie Poulain, Per Hüttner, Julie Le Toquin, Pashias, Florent Poussineau, Joydeb Roaja, Carla Roca, Damien Rouxel, Julie Talarmin et Frédéric Weigel sont tous artistes et pratiquent la performance.


ADVERSE Instructions en cas d’urgence J. & E. LeGlatin Une chemise cartonnée à sangle, qui évoque un dossier administratif. Nous ignorons tout de son contenu. Un texte manuscrit sur une étiquette apposée annonce, programme : « Instructions en cas d’urgence ». De J. & E. LeGlatin, nous savons qu’ils sont auteurs de bande dessinée ; qu’ils travaillent régulièrement en duo ; que leurs propositions s’articulent généralement dans un cadre de ruines, hantées par une guerre toujours-jamais là ; que leurs rares personnages sont le plus souvent réduits à leur fonction d’incarnation du langage (corporel, verbal), et que ce langage, explosif, se déploie en logorrhée et coups de sang. Nous savons encore que leurs derniers mouvements communs (Crapule chez The Hoochie Coochie, Polyphème chez Adverse) creusaient en direction du manque, de la réduction formelle, et attaquaient les fonctions édifiantes et logiques de tout récit. De quoi retournent ces retrouvailles, quatre ans après leur dernier album ? On ne pourra qu’avertir : Instructions en cas d’urgence est le fac-similé d’un objet improbable, trouvé en braderie le 9 septembre 2015 à Bruxelles. Instructions en cas d’urgence est une bande dessinée. Fumigène tactique ou bombe conceptuelle, ces Instructions sont aussi hilares que furieuses, aussi vaines que définitives, aussi contraintes que débordantes, aussi insaisissables que limpides. Et vouloir en dire plus serait trahir.

chemise cartonnée à sangle, 24 x 32 cm, 12 € 979-10-95922-42-1 — mai 2021 Vente ferme



Argumentaire

Vers un musée radical En librairie Mai 2021

Réflexions pour une nouvelle muséologie

Claire BISHOP avec des dessin de Dan PERJOVSCHI

omment les musées d’art contemporain peuvent-ils assurer leur mission politique à l’heure de la mondialisation et des restrictions budgétaires drastiques auxquels ils doivent faire face ? En creux, comment peuvent-ils aussi surmonter le choc pandémique qui touche le monde depuis 2020 ?

C

Isbn : 979-10-92305-70-8 Prix de vente public : 14 euros ttc 92 pages, broché, 15x21 cm

Claire Bishop s’intéresse à trois musées européens (le Van Abbemuseum d’Eindhoven, le Reina Sofia à Madrid et le Musée d’art contemporain Metelkova à Ljubljana) qui ont fait depuis longtemps le choix de se détourner du modèle dominant, consistant à prêter et faire venir des œuvres dans leurs murs, pour utiliser leurs collections et les questionner de différentes manières en mobilisant les mêmes œuvres dans différentes expositions temporaires. Avec des dessins de l’artiste roumain Dan Perjovschi pour souligner son propos, l’autrice nous montre que les musées d’art contemporain ne peuvent pas ou ne peuvent plus se contenter d’exposer les œuvres sans les interroger différemment et partager ces questions avec les visiteurs.

Points forts : également disponible en version eBook

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

• Claire Bishop pour la première fois traduite en français. • Un texte original et fort pour secouer la société et relancer les musées dans un contexte sanitaire, mais aussi politique périlleux. • Un alliance d’un texte majeur et des dessins d’un artiste reconnu internationnalement.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

Vers un musée radical

Sommaire Préface Avant-propos I-Repenser les musées d’art contemporain II- Une brève histoire des musées d’art contemporain III- Théoriser le contemporain IV- Remonter le temps au Van Abbemuseum V- Des biens communs au Reina Sofía VI- Le principe de répétition au Msum de Ljubljana VII- Deux modèle du contemporain en dialogue Bibliographie

Les auteurs : Claire BISHOP est historienne de l'art et critique d'art. Elle travaille au CUNY (City University of New York) - Graduate Center. Spécialiste en art contemporain, elle est notamment connue pour ses travaux sur la performance ou les installations. Elle est l'autrice de plusieurs livres majeurs en langue anglaise dont : Installation Art : A Critical History (2005) et Artificial Hells : Participatory Art and the Politics of Spectatorship (2012). Radical Museology, paru en 2013, est son premier livre traduit en français. Dan PERJOVSHI est l’un des artistes majeurs de la scène artistique roumaine et bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il a exposé dans de nombreux musées prestigieux (Centre Pompidou, MOMA, Tate Modern…) et manifestations internationales (Biennale de Moscou et Biennale de Venise en 2007, Manifesta en 1998).

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Éditions du Canoë

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4 juin

Yuan Chin-taa

Genre : essai Introduction et textes liminaires de Christophe Comentale. Avant-propos de Emmanuel Lincot. 40 ill. couleur Format : 12 x 18,5 cm Pages : 128 Prix : 18 € ISBN : 978-2-490251-47-6 Yuan Chin-taa naît en 1949 à Taïwan, l’année où les collections impériales chinoises quittent le continent pour l’île de Formose. Il grandit avec ce paradoxe selon lequel on peut toujours déplacer les montagnes, ce qu’a réussi son ancêtre mythique Yu Gong pour donner sa continuité à la civilisation chinoise. Très tôt tourné vers la création, il fait des études au département des Beaux-arts de l’université normale de Taïwan, mène des recherches à New York afin d’oublier les différences entre Est et Ouest. Il devient enseignant et chercheur dans cette même université de Taipei, enseigne qu’il faut une technique soumise face au désir et entame ainsi une carrière de peintre, de graveur talentueux qui travaille ses matériaux : lisse sa céramique, fabrique sa pâte à papier, tous devenus des installations hors normes.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Passé, modernité, débats sociaux survolent le jeune créateur qui évite la collision avec un réel reclus entre tradition chinoise, réalisme socialiste et abstractions. Il suit son intérêt prononcé pour la culture du livre. Ses lavis fouillent un art populaire et brut dignes de Dubuffet ou des peintres excentriques mandchous. Ses installations de livres céramiques rappellent son profil de lettré admiratif et critique sur le passé et le présent, la Chine et l’Occident. Au fil des années, chacun de ses cycles est un thème qu’il s’approprie : le Classique des montagnes et des mers, un recueil de données géographiques et de légendes de l’antiquité chinoise composé sous les Royaumes combattants (481 – 221 av. J-C). Contexte historique encore avec une série de livres d’artistes déployés en un Classique du thé, composé au viiième siècle, œuvre qui se nourrit du ritualisme confucéen et du bouddhisme Chan. Elle devient une suite de livres-stèles en papiers artisanaux calligraphiés, peints, gaufrés. Avec De la pharmacopée chinoise, Souvenirs (2016), il s’approprie l’œuvre du botaniste et médecin Li Shizhen (1518–1593) qui procède, sous la dynastie des Ming, à une nouvelle façon de comprendre le monde avec l’observation directe de la Nature. Six cents ans après, Yuan Chin-taa a créé cette gigantesque installation de cubes de papiers qu’il moule, gaufre, sculpte en utilisant différentes versions de documents scientifiques anciens et fictifs. Il y a rajouté son imaginaire d’homme du xxième siècle.

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


C O L L E C T I O N S H U S H L A R RY

ART&FICTION

ÉCRIT D'ARTISTE

Boutheyna Bouslama

Livres perdus, nouvelles chaussures

« Donc voilà, j’étais une étudiante de 28 ans, genevoise d’adoption, en pleine rébellion contre ses profs et ses parents. Je pensais avoir un futur tout tracé à Genève, en tant que femme artiste qui réfléchit sur sa société et tout et tout. Dix ans ont passé, la Tunisie a viré son dictateur, j’ai passé les cinq dernières années à travailler sur la disparition forcée en Syrie, et ce, depuis la Turquie. Et je ne suis plus une Genevoise. J’ai eu le plus gros râteau de ma vie, mon expulsion de la Suisse. Enfin, un départ forcé pour non-obtention de permis de séjour. Mon ADN a changé, mais il y a eu aussi pas mal de choses qui ont muté pour une meilleure version. Je trouve qu’à 37 ans, on a plus de moyens financiers et plus de couilles que jamais avant, et ça, c’est cool… »

Et si il fallait des pompes de princesse pour aller au combat ? Pour tracer sa voie à travers un certain héritage familial, s’imposer en tant que femme, artiste, un pied en Occident et l’autre au Proche-Orient ? Livres perdus, nouvelles chaussures rassemble dixhuit lettres adressées par Boutheyna Bouslama tantôt à ses parents, tantôt à son éditeur, et, plus largement, à un certain establishment culturel. Dans un style frontal, citant Beyoncé, Fellini, Carrie Bradshaw ou Nizar Qabbani, elle revendique ses choix autant qu’elle s’interroge sur les différentes conceptions du féminisme, constatant avec désarroi l’état de ce combat sous certaines latitudes. Quelques-unes de ces lettres ont été écrites en 2010, d'autres en 2019. Something old, something new, something borrowed, something blue...

— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 3 J U I N 2 0 21 —


11 x 17.5 cm, 168 pages 978-2-88964-011-9 chf 14.90 / euro 12 — genre écrit d’artiste, recueil épistolaire sujets abordés famille, exil, statut de l’artiste, féminisme, a bit of fashion — postface de Hervé Laurent format isbn

——— Née à Paris de parents tunisiens en 1982, Boutheyna Bouslama est cinéaste et plasticienne. Après un premier diplôme aux Beaux-Arts de Monaco, elle s’installe à Genève et obtient un Master en arts visuels et en cinéma à la HEAD—Genève (2010). Son travail s’intéresse en particulier aux histoires et archives personnelles. À partir de cette matière première, elle met en place des dispositifs, notamment par le biais de l’écriture et de la micro-édition, qui lui permettent de toucher à une forme de mémoire collective. Depuis 2009, elle réalise également des courts-métrages et documentaires qui lient étroitement l’intime et le politique. C’est depuis Istanbul qu’elle a réalisé son film À la recherche de l’homme à la caméra, qui a reçu le Sesterce d’or à Visions du réel en 2019 et le Prix de Soleure en 2020. ———

pe s de m o p s e d it a ll fa l ’i s Et combat ? u a r e ll a r u o p e s s e princ T, ED EN OCCIDEN

AVOIR UN PI OU COMMENT OCHE- ORIENT... ET L’AUTRE AU PR


B O U T H E Y N A B O U S L A M A | L I V R E S P E R D U S , N O U V E L L E S C H AU S S U R E S

LOST AND FOUND Istanbul, 2019 Chère Maman, Ça a mis une petite décennie, mais la bibliothèque familiale a fini par émerger, une fois tous les cartons et containers déballés. Finalement, rien ne se perd, rien ne se crée, mais décidément ça se transforme. Je reviendrai sur cette transformation un peu plus tard. Pour le moment, j’ai voulu profiter de cette découverte pour souligner l’ironie du sort. C’est maintenant moi qui ai perdu la mienne, de bibliothèque. J’ai conclu Histoires de Famille avec ce rêve de bibliothèque personnelle, d’un atelier d’artiste et d’un chouette appart’ genevois. Pendant mes trois années d’assistanat aux Beaux-Arts, j’ai pu avoir une collection décente de livres et d’éditions d’artistes. Je suis même la très fière propriétaire de trois Albertine Zullo. L’un d’eux est un dessin de moi enlaçant avec beaucoup d’affection un long cactus dont les épines me transpercent, Albertine me l’a offert la première année où on a travaillé ensemble. À ce jour, ce dessin reste un portrait fort fidèle de ma vie. Il m’a suivie dans mes déménagements jusqu’à ce que j’aie pu avoir une sous-location aux Pâquis. J’avais enfin mon appart’ genevois, malgré le cinquième étage sans ascenseur et les punaises de lit. J’ai aussi récupéré assez de matériel pour monter un atelier de micro-édition. Les choses allaient dans une bonne direction. Mais j’ai été obligée d’abandonner tout ça dans les caves de mes amis quand j’ai quitté la Suisse avec une grosse valise et aucune idée de ce que deviendrait ma vie. Pendant longtemps, j’ai gardé le réflexe de me lever en disant « attends deux secondes, je vais te montrer un chouette livre qui parle de ça… » Mais je me rasseyais vite. Deux ans plus tard, il a enfin été clair qu’il fallait libérer les caves. Les livres sont les seuls rescapés, chez un ami qui vit en France voisine. La plupart de mes affaires personnelles sont parties au Secours Populaire, le matériel d’édi-

EXTRAITS

tion a été récupéré par des amis ou sacrifié à la fourrière. C’est ce jour-là que j’ai vraiment entendu le fracas de mon rêve genevois en train de s’effondrer. Je me répète que ce n’est que temporaire. Elle attendra, cette bibliothèque, et un jour, ma vie se stabilisera, probablement pas ici à Istanbul, et je pourrai alors rapatrier mes quinze cartons de livres, comme j’ai rapatrié en 2018 mon carton de chaussures. Comme ta bibliothèque, j’ai cru que j’avais moi aussi perdu à jamais quelque chose qui m’était cher : ma collection de chaussures. Elle dormait dans une cave inondée par un dégât des eaux, et le carton était introuvable. Pendant quatre ans, j’ai vécu cette perte de chaussures comme le cataclysme du millénaire, j’étais inconsolable, comme si j’avais perdu un organe, comme si quelqu'un de très cher avait eu une mort horrible ou comme si une partie de mon âme avait été désintégrée. Au milieu de cette période, il y a eu deux moments importants où j’ai pu vérifier que rien ne se perd, mais tout se transforme. Je cherchais avec ton aide et celle de mon petit frère des vieilles photos pour les intégrer à l’intro de mon film, ce qui nous a menés en Tunisie. Et c’est ainsi que je suis tombée, de la manière la plus banale et non cérémonielle, sur vos livres. J’avais construit toute une mythologie autour de cette bibliothèque, et finalement, quand l’ai retrouvée, c’était un moment commun, mon monde n’a pas tremblé tant que ça, voire pas du tout. Elle était moins imposante et moins émouvante que dans mon souvenir. Peut-être était-ce moi qui étais moins sensible. Je ne sais pas si c’est l’effet déformant de la mémoire qui la rendait majestueuse, ou si c’est mon œil qui est plus difficilement impressionnable, après quelques années à travailler dans l’édition. Mais la magie s’est transformée en patrimoine, au sens juridique. C’est peut-être moi qui me suis transformée. C’est peut-être ça, grandir, quand on n’est plus impressionnée par la bibliothèque de ses parents. Le deuxième moment a été mon 35e anniversaire. Comme tu avais offert à ma grande sœur une paire d’escarpins Chanel pour son mariage, et comme le temps avançait et que je


B O U T H E Y N A B O U S L A M A | L I V R E S P E R D U S , N O U V E L L E S C H AU S S U R E S

ne montrais aucun signe de futures noces, tu as décidé que mes 35 ans étaient le bon moment pour m’offrir à moi aussi une paire de Chanel, avant que je n’atteigne le stade des chaussures orthopédiques. Comme mes Chanel étaient de seconde main, j’ai eu droit à une deuxième paire, des Valentino Stud. Ça a été une petite transformation culturelle, mais un grand soulagement personnel. La femme que je suis aujourd'hui ne veut pas que le mariage soit le plus beau jour de la vie. Ça voudrait dire que tout ce qui suit sera inévitablement moins beau, c’est arithmétique. Mais c’est affreux. Pour moi, absolument tout mérite un jour spécial, pas juste le fait de s’engager avec quelqu’un. J'ai décrété que si j’ai travaillé dur pour obtenir quelque chose, c’est un motif de célébration : on fait péter tout ce qui est pétable à ce moment… Champagne, chaussures à talons, plus belle robe, resto, même une fondue aux bains des Pâquis ou une glace quelque part. Ne jamais garder les paillettes pour un jour en particulier, célébrer les petites victoires, les grandes, l’illumination de mon sapin de Noël, chacun de mes anniversaires, chaque prix ou bourse gagnés. Bizarrement, et ceci étonne vraiment, le jour où je me marierai, j’aimerais juste signer un papier, sans artifice ni personne, le strict minimum administratif. En plus d’un héritage familial riche en drames, récemment j’ai été la témoin d’une mariée, et deux fois la témoin du mari : j’ai vu le cauchemar de l’intérieur. Je ne veux pas vivre ça. Je ne veux pas avoir à gérer des membres de la famille qui ne veulent pas se trouver dans la même pièce, ni rien ou personne d’autre que moi-même. Si j’arrive un jour à gérer une relation avec succès au point d’arriver devant monsieur le maire, ça sera déjà un miracle en soi. On ne va pas demander plus à l’univers. Cette idée t’avait mise hors de toi, mais quelque temps plus tard, pour le cap de mes 35 ans, tu m’avais offert ce qui, selon toi, était digne d’un cadeau de mariage. Finalement, comme je suis pour la seconde main et l’économie circulaire, c’était devenu notre petite tradition. Pour les anniversaires,

EXTRAITS

pour Noël, même pour mes petites victoires. J’ai eu une deuxième paire de Valentino Stud rouge brique pour l’anniversaire suivant, puis des Michael Kors dorées qui déchirent grave. Après il y a eu des Bottega Veneta vintage à bout pointu et nœud papillon, ainsi que les Cavalli au talon vertigineux, et quelques autres. Les sacs ont suivi, des dorés, des peaux de fauve, je les porte tous, et je ne garde jamais un bel article pour un jour spécial ou pour quand les choses iront mieux. Chaque jour et chaque outfit sont une occasion spéciale, car en fait… Merde, quoi ! Ceci a fait que, pour quelqu’un qui galère souvent à payer le loyer, j’ai une collection impressionnante d’articles de luxe. En août 2018, un ami a découvert dans sa cave mon carton de chaussures, déplacé par erreur et resté intact. J’ai sauté de joie quand j’ai appris la nouvelle. J’ai attendu quelques mois, impatiemment, mon prochain passage à Genève. Mais à la seconde où j’ai ouvert le carton, j’ai réalisé que finalement, ça n’aurait pas été si grave que ça. J’avais gaspillé tellement d’énergie dans une tristesse catastrophée, pour réaliser que ce n’était pas le cataclysme du millénaire. Ce n’étaient que des chaussures, et en fait, ça part, ça revient, ça se fabrique et ça s’abîme. J’avais transféré mon rêve genevois dans la perte de ces chaussures et quand je les ai retrouvées, ce n’étaient que des chaussures. Elles ne portaient aucun sens de plus et ne symbolisaient rien, en fait. Une godasse est une godasse, un départ est un départ et un permis de séjour est un permis de séjour. Je me suis sentie dépourvue de quelque chose, comme si j’ai réalisé que mon rêve n’était pas si important, que le perdre n’avait aucune incidence sur le bon fonctionnement de l’univers, car tout est remplaçable, tout est transformable. Certaines douleurs persistent, il ne faut pas croire, mais la vie continue, car elle s’en fout, de ma souffrance. C’est vexant au départ, mais on s’y fait. J’ai donné la moitié de ce carton à des copines et au Secours Populaire, et j’ai rapatrié le reste à Istanbul. Là, la collection genevoise a rencontré la relève.


Argumentaire

Australie L’intimité d’un lien (1801-2021) Préface d’Édouard PHILIPPE

En librairie Juin 2021

avec les contributions de Gabrielle BAGLIONE, Cécile CALLOU, Jean FORNASIERO, Julie GOUGH, Jacqueline GOY, Jelina HAINES, Nathalie HARTOG-GAUTIER, Samuel IGLESIAS, Stephen JACKSON, Emmelen LANDON, Lindl LAWTON, Guillaume LECOINTRE, Géraldine LEROUX, Javier PARRAGA, Zoe RIMMER, John WEST-SOOBY

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e 19 octobre 1800, Nicolas Baudin et son équipage embarquent du Havre pour une expédition hors du commun à la découverte des Terres Australes. À bord, des scientifiques, mais aussi des dessinateurs naturalistes dont Charles-Alexandre Lesueur ou Nicolas Martin Petit. Poussés par une curiosité insatiable, au cœur de cet âge d'or de l'histoire naturelle, ils sont parmi les premiers Européens à dessiner et décrire les animaux, les paysages et surtout les populations rencontrées. Dans l'esprit de ce Voyage aux Terres Australes à la croisée des sciences, des arts et de l’aventure, le Muséum du Havre tire le fil d’une intimité rare et toujours vive entre la ville normande et l’Australie. Les dessins de Charles-Alexandre Lesueur ou de Nicolas-Martin Petit dialoguent ici avec les œuvres contemporaines d’artistes aborigènes et l’éclairage de scientifiques français et australiens.

La saison australienne en France

coédition Muséum du Havre

L’Ambassade d’Australie en France organise AUSTRALIA NOW FRANCE 2021 pour mettre en valeur les liens entre la France et l’Australie lors de manifestations diverses à l’occasion d’une saison australienne, entre juin et octobre 2021.

Isbn : 979-10-92305-77-7 Prix de vente public : 27 euros ttc 192 pages, broché, 19x25 cm

Les liens du Muséum du Havre avec l’Australie sont anciens et très forts. À l’occasion de AUSTRALIA NOW FRANCE 2021, le Muséum présentera l’exposition Australie, l’intimité d’un lien entre juin et novembre 2021. Des objets des collections (objets anciens et œuvres contemporaines) seront présentés. Seront évoqués les découvertes, les rencontres, les environnements, les animaux, les imaginaires…

Points forts : également en version eBook

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

• Un ouvrage qui s’inscrit dans la dynamique AUSTRALIA NOW FRANCE 2021. • Un livre richement illustré avec des contributions françaises et australiennes • Un regard croisé entre représentation occidentale du XIXe siècle et art aborigène contemporain.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

Australie, l’intimité d’un lien

SOMMAIRE Préface

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Le Voyage de découvertes aux Terres Australes

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Maire-Ambassadeur

L’étude des mammifères

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pendant le Voyage de découvertes aux Terres Australes (1800-1804) Cécile Callou & Stephen Jackson

1800-1804

Les oiseaux

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de Charles-Alexandre Lesueur CDr. Justin JFJ Jansen

Voyage en Terres Australes

Mapping

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Lindl Lawton

Gabrielle Baglione

Expédition Baudin – Science et politique

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Les enjeux politiques du Voyage aux Terres Australes

Arts et cultures d’aujourd’hui

des liens forts avec le Muséum du Havre

John West-Sooby & Jean Fornasiero

La publication des résultats :

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of the unknown coast

des hommes au service des sciences

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Choisir et synthétiser les connaissances acquises

Quatre objets aborigènes

G. Baglione

anciens dans les collections

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Gabrielle Baglione

Découvrir, identi昀er, nommer, classer pour expliquer le monde les déclinaisons de la recherche scienti昀que La géologie australienne

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La culture des Ngarrindjeri

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Tirer le fil

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J.Haines & E.Trevorrow

L’art des ghostnets

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Géraldine Le Roux

Une source de ressources presque inépuisable Javier Parraga

Lutruwita :

Les poissons

Zoe Rimmer

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Encounters with Aboriginal Tasmania

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de l’expédition Baudin

Entretiens

Guillaume Lecointre & Samuel Iglesias

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Julie Gough / Emmelene Landon / Nathalie Hartog-Gautier

L’invention des méduses

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par François Péron et Charles-Alexandre Lesueur

Bibliographie

Jacqueline Goy

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(re)découvrir aussi

Charles-Alexandre LESUEUR

Abécédaire de Lesueur

Méduses/Jellyfish

Les animaux du génial dessinateur naturaliste

Grand Prix du Beau-Livre 2015 de l’Académie de Marine 168 pages - 59,90€

64 pages - 13€ 979-10-92305-74-6

979-10-92305-14-2

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


La Criée centre d'art contemporain, Rennes n°3, sortie juin 2021 ISBN 978-2-906890-35-0

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La revue Lili, la rozell et le marimba (création contemporaine et vernaculaire) accompagne le cycle artistique éponyme qui prend place à La Criée centre d'art contemporain à Rennes de septembre 2019 à août 2022.

Ce cycle d'expositions, événements, résidences et recherches interroge les relations entre productions, savoirs locaux et art contemporain. La revue a pour ambition de prolonger et d’élargir les questionnements soulevés par les artistes invité·e·s.

Elle rassemble des contributions d’artistes, de penseur·se·s et de chercheur·se·s d’horizons divers : études de cas, textes théoriques, interventions artistiques.

Ce numéro s'intéresse à des artistes qui quittent les villes, qui restent ou s'installent à "la campagne" : pourquoi ? Comment ? Quels liens tissent-ils ou elles avec leur environnement ? Que nous disent ces artistes des utopies anciennes et des imaginaires sombres actuels ? La notion de vernaculaire est communément liée à celle d’ancrage dans une localité, et celle d’art contemporain à des formes de circulations internationales (biennales, marché de l’art, etc.). Existe t'il un "art contemporain vernaculaire", qui décrirait une sorte de mouvement inverse : celui d’un art à la fois sédentaire et connecté à divers pôles locaux dans le monde ?

— diffusion librairies : Paon diffusion distribution : Sérendip

La parole est ici largement donnée aux artistes : - à travers des entretiens richement illustrés : les artistes Aurélie Ferruel & Florentine Guédon, en conversation avec Sophie Kaplan ; l'artiste Katia Kameli avec Olivier Hadouchi autour de la figure du cinéaste René Vautier ; la chorégraphe Latifa Laâbissi avec Lotte Arndt ; la curatrice Marianne Lanavère avec Émilie Renard ;

— contact : Marion Sarrazin m.sarrazin@ville-rennes.fr

— directrice de la publication : Sophie Kaplan éditeur·rice·s : Lotte Arndt, Baptiste Brun, John Cornu, Jean Roch Bouiller, Katia Kameli, Émilie Renard graphisme : Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs éditeur : La Criée centre d'art contemporain

LE NUMÉRO 3

— environ 100 pages impression pages intérieures noir & blanc couverture couleur français format : 33 × 24 cm prix : 15 €

couverture non-définitive

place Honoré Commeurec F – 35000 Rennes www.la-criee.org

— La Criée est un équipement culturel de la Ville de Rennes labellisée centre d’art contemporain d’intérêt national. Elle reçoit le soutien du ministère de la Culture - Drac Bretagne, de la région Bretagne et du département Ille-et-Vilaine.

- via des portfolios et cartes blanches données à des artistes et collectifs : John Cornu et Mathilde Vaillant, Hassan Darsi, L'École Parallèle Imaginaire (Gilles Amalvi, Charline Ducottet, Emma Flippon, Simon Gauchet, Guillaume Lambert, Léa Muller, Johanna Rocard), Le Nouveau ministère de l'agriculture (Suzanne Husky et Stéphanie Sagot).


LE COMITÉ ÉDITORIAL

Sophie Kaplan, directice de La Criée centre d'art contemporain et directrice de la publication

Lotte Arndt, théoricienne culturelle, auteure et commissaire d'exposition

Jean-Roch Bouiller, directeur du musée des beaux-arts de Rennes et ancien responsable de l'art contemporain au Mucem, Marseille Baptiste Brun, historien de l'art et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2

John Cornu, artiste et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2 Katia Kameli, artiste Émilie Renard, commissaire d'exposition et historienne de l'art

revues n°1 et n°2


revue n°2

revue n°2


densité

NOUVEAUTÉ SEPTEMBRE 2021

Collection DISCOGONIE

The Beatles : The Beatles de Palem Candillier

editionsdensite.fr

discogonie

La profusion d’ambiances du « double-blanc », absorbant et réinventant d’infinies nuances disc ode la pop, g oilsnlai epossèdent », pour de la musique, prouve que « les Beatles ne jouent pas reprendre David Quantick. Le quatuor n’a pas fait que piocher dans une grande variété de styles : il s’approprie chaque territoire musical, du haut de son expérience et de ses instincts artistiques. En ce sens, The Beatles est une démonstration de la puissance que prend entre leurs mains la pop, toutes les pop pourrait-on dire, en leur insufflant au passage la qualité de leur songwriting. Plus grand que la somme de ses parties, plus grand qu’une compilation de titres qu’on est parfois tenté de trier, ses quatre faces impose à la fois l’unité et la pluralité, sont intouchables et en même temps qu’interactives et, somme toute, incarnent l’idée d’album. Comme John Lennon le souligne, si Sgt. Pepper’s a pour lui son concept ‘‘forcé’’ qui le distingue et contribue à sa popularité, The Beatles est d’une dimension plus profonde qui fait appel à d’autres parties de l’affect, de l’intellect, de la sensibilité de chacun. Il est un voyage dans l’inconscient, dans les émotions : sexe, peur, colère, humour, enfance, amour, sommeil, éveil, tendresse, violence… Il fallait bien un double-album pour condenser tout ça.

L’auteur : Palem Candillier vit et travaille à Paris. Il est musicien et chanteur, chroniqueur sur le Net et à la radio. Il a déjà publié un volume dans cette collection : Nirvana - In Utero.

The Beatles : The Beatles 12,90 €  ISBN 9782919296279 10 x 18 cm, volume double, 216 p. broché, couverture à rabats, empreinte typographique Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404

À SUIVRE : Marianne Faithfull Broken English, Bruce Springsteen Nebraska, Daft Punk Homework…


littérature


Nuit polaire de Balthazar Kaplan Ab irato éditions, 2021

Fiche descriptive

Titre : Nuit polaire Date de parution : Mai 2021 Rayons : Littérature Thèmes : Littérature contemporaine Sous-titre : Court résumé : Thriller qui se passe en Antarctique, dans un futur proche, aux alentours de 2040. Une enquête sur la disparition d’un homme, au croisement d’enjeux scientifiques, géopolitiques et écologiques. Le récit évolue tantôt dans un espace confiné – celui des bases polaires – tantôt dans celui, immense, du continent antarctique. Collection : (aucune) ISBN : 9782911917776 Auteurs : Balthazar KAPLAN Bio auteurs : Balthazar Kaplan est né en 1965. Il a publié deux romans sous son vrai nom Guillaume Marbot, La Ville (Michalon, 1998), et Le Chimiste (Flammarion, 2004). Il a publié des articles dans la revue l’Atelier du Roman. Sous le nom de Balthazar Kaplan, il est l’auteur chez Ab irato de Little Nemo, Le Rêveur absolu (2014). Largeur (cm) : 15.5 Hauteur (cm) : 20 Poids théorique (gr) : 500 Nombre de page : 290 Prix : 25€ Tirage envisagé : 500

Sur l’auteur Balthazar Kaplan est né en 1965, à Charenton. Il a publié sous son vrai nom, Guillaume Marbot, deux romans, La Ville aux éditions Michalon en 1998, et Le Chimiste, en 2004, chez Flammarion. Il a écrit de nombreux articles dans la revue l’Atelier du 1


Roman. Sous le pseudonyme de Balthazar Kaplan, il est l’auteur aux éditions Ab irato de Little Nemo, Le Rêveur absolu : un essai sur la bande dessinée de Winsor McCay (2014). Il voyage également beaucoup, séjourne plusieurs années aux Etats-Unis puis au Japon et finit par poser ses valises en Bretagne où il enseigne à l’université de Rennes.

Présentation en quelques mots de Nuit Polaire Thriller qui se passe en Antarctique, dans un futur proche, aux alentours de 2040. Une enquête sur la disparition d’un homme, au croisement d’enjeux scientifiques, géopolitiques et écologiques. Le récit évolue tantôt dans un espace confiné – celui des bases polaires – tantôt dans celui, immense, du continent antarctique.

Originalité du livre par rapport aux thrillers ou aux policiers • • • • •

Le lieu : l’Antarctique. On retrouve certaines caractéristiques du thriller nordique (rigueurs climatiques, neige, etc.) mais dans un cadre complètement inédit. L’environnement humain : pas un quotidien normal mais le quotidien d’une base polaire – une forme extrême de confinement…. Une touche d’anticipation puisque l’action se passe en 2040. Mais la base reste très réaliste, et le livre est très documenté. Le croisement d’enjeux scientifiques, géopolitiques et de vie quotidienne d’un collectif au prise avec une nature extrême. Une écriture soignée, soutenue, qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais de l’écrire.

Les enjeux que questionne l’auteur dans ce livre • • •

La question du réchauffement climatique. Les tensions géopolitiques internationales. Le dernier sanctuaire naturel va-t-il résister aux intérêts politico-économiques des grandes puissances ?

Résumé du livre Base Concordia, plateau antarctique. Hiver austral. Les températures extérieures battent des records de froid. Le manager de la base, Henning, disparait sans laisser de trace. Son corps n’est pas retrouvé et les circonstances de sa disparition restent inexpliquées. Six mois plus tard, son successeur, Apollon Maubrey, arrive à la base. Il a été en fait recruté en secret par la gouverneure de l’Antarctique pour enquêter sur la disparition de Henning, même si la thèse officielle est celle du suicide. Il comprend que cette disparition a eu lieu au moment où devait reprendre un forage à travers la calotte glaciaire. Ce 2


forage, controversé, a été interrompu car il allait atteindre un lac souterrain, préservé de tout contact avec l’extérieur depuis un million d’années. Apollon finit par autoriser sa reprise. Pendant ce temps, il continue son enquête. Il est persuadé que Henning a été assassiné, et il pense même savoir comment. Mais par qui ? Par Patrice, le directeur de la base ? Cécile, médecin, avec laquelle Apollon commence une liaison ? Giancarlo, le technicien taciturne ? Chamcepoix, cet entrepreneur, qui, sous ses airs fantasques, semble en savoir plus que tout le monde ? Et surtout pourquoi ? Par-delà la question du forage, ses recherches l’entraînent dans de multiples directions dont il ne comprend pas les liens : quel rôle joue cette société informatique américaine qui gère les bases de données de Concordia ? Que s’est-il passé lors de cette inspection d’une base chinoise que Henning aurait faite juste avant sa disparition ? Et pourquoi Apollon croise plusieurs fois les traces d’une ancienne expédition américaine sur la banquise de Ross ? Mais l’hiver austral fait son retour et Giancarlo chargé de fermer la base de forage pour l’hivernage est retrouvé mort de froid. Considéré comme responsable de sa mort, Apollon perd son poste et doit quitter Concordia. La gouverneure le rapatrie alors auprès d’elle. Mais avant de la rejoindre – la « capitale » est située à l’autre côté du continent, il s’arrête en chemin dans la grande base américaine de McMurdo pour essayer d’éclaircir certains points de son enquête. Il en profite aussi pour renouer avec sa passion de l’alpinisme et part à l’ascension du volcan Erebus… Auprès de la gouverneure, il commence son nouveau travail, celui de superintendant, qui l’ennuie assez vite. Il continue à poursuivre en cachette son enquête, bénéficiant de l’aide précieuse mais ambiguë d’un scientifique russe. Mais il est contraint d’assister de plus en plus la gouverneure, prise au milieu des tensions internationales qui s’accroissent. Et soudain, alors que la Chine et les Etats-Unis révèlent de façon spectaculaire leurs intentions, Apollon rassemble les dernières pièces du puzzle qui lui manquaient et comprend tout ce qui s’est passé, de la disparition de Henning, la question du forage jusqu’aux motivations réelles du conflit entre la Chine et les Etats-Unis. Il parviendra in extremis à empêcher la dislocation complète du continent antarctique, mais en partie seulement.

Contexte du livre chez Ab irato Nuit Polaire est le huitième récit que nous publions après : • • • • • • •

Lormain de Manuel Anceau Livaine de Manuel Anceau Gumri, Arménie, si loin du ciel… de Jean-Luc et Vardhui Sahagian D’un séjour en Palestine - Itinéraire d’Houilles à Tulkarem de Jimmy Gladiator Le passé du futur est toujours présent d’Alain Joubert Carnets oubliés d’un voyage dans le temps – Albanie 1987 de Georges-Henri Morin Hommage à l’Amiral Leblanc de Guy Cabanel

C’est notre premier roman policier ou thriller.

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Extraits 1er extrait Il n’y avait personne à cette heure avancée, même s’il faisait clair. Apollon prit une tasse et se servit un café à une machine en libre-service. Il aperçut au fond, déjà devant ses fourneaux, le cuistot en chef, Charles, avec sa bonne bouille ronde et ses favoris. Ils se saluèrent de loin. Voilà l’homme le plus important de la base, se dit Apollon. Puis, sirotant doucement le breuvage onctueux et chaud, il se posta devant un des grands hublots qui éclairaient la salle. Le spectacle extérieur n’avait rien d’extraordinaire : une étendue blanche à perte de vue, même pas un monticule ou un dôme de neige pour créer une impression de relief, c’était le plat pays en version esquimau. Plus singulière était cette lueur au-dessus de l’horizon, une lueur diffuse et déclinante, un halo rouge qui cherchait à convaincre le ciel de devenir mauve mais ça manquait de conviction, ça ne marchait même pas du tout : le ciel restait d’un bleujaune délavé. Aucun bruit sinon un léger ronronnement, celui des grilles d’aération et de chauffage, et un vague roucoulement de tuyauterie. Pas d’odeurs non plus, sinon les relents d’une odeur humaine, plutôt masculine, mêlée à celle d’un détergent. Il emprunta la galerie suspendue qui reliait le module Vie au module administration. L’aménagement intérieur, récent, rompait avec le décor foutraque du temps des pionniers. Il donnait plutôt l’impression d’évoluer dans une station spatiale avec un environnement fonctionnel aux angles arrondis, comme pour rassurer le regard, à la lumière douce, artificielle qui se mêlait à la clarté venant des hublots. Trouant cette ambiance de cocon artificiel : la signalétique d’urgence et les écrans affichant les températures extérieures qui rappelaient la nécessité de rester vigilant et discipliné. Par le hublot, le soleil toujours au-dessus de l’horizon comme s’il frimait un peu avant de disparaître. Son bureau se trouvait au premier niveau, à l’opposé de celui du directeur. Même escalier central, à colimaçon puis on s’engageait sur la droite. La porte était légèrement entrouverte. Et de la lumière blanche, venant du plafonnier, passait par l’entrebâillement pour creuser dans la pénombre du couloir un entrefilet de couleur pâle. Quelqu’un était dans son bureau… […]

2e extrait Ils commencèrent à marcher droit devant eux. Il n’y avait rien devant qui pouvait constituer un objectif à atteindre, pas la moindre dune, le moindre relief, une platitude infinie. Apollon sentait le froid vif lui attaquer la peau, les yeux, les lèvres. La moindre parcelle de chair exposée était aussitôt assiégée. L’air respiré transformait sa trachée en tube de glace, les poumons semblaient se rétracter et le froid se glissait jusqu’aux sinus. Et ce n’était pas seulement le froid qui l’attaquait. L’air était incroyablement sec. Sous ses pas, la neige, dure, faisait un bruit de carton. « On se rapproche de la fin du « in » », dit Cécile. (…) 4


Collection « L’Officine », N°1, parution novembre 2020

Les Assises du temps perdu Préface de Jérôme Bastianelli, Portraitisation et postace d’Émilie Houssa À l’été 2013, alors qu’il a un peu de temps à perdre, le designer Anthony Guerrée se découvre proustien. Il imagine alors de dessiner et faire fabriquer des chaises inspirées des personnages d’À la recherche du temps perdu. Ce livre restitue cette quête à travers un carnet de recherches mais aussi une réflexion profonde sur les liens entre la littérature et le design.

L’auteur : Anthony Guerrée Formé à l’École Boulle où le design s’envisage au prisme des métiers d’art, Anthony Guerrée s’est inscrit très tôt dans une dynamique réflexive oscillant entre tradition et innovation. Après avoir intègré le Studio Putman en 2010 pour mener des projets avec de grandes maisons, c’est en 2015 qu’il croise le chemin de Christophe Delcourt qu’il accompagne dans le design du mobilier Delcourt Collection mais aussi dans des collaborations avec des firmes internationales. Il développe aujourd’hui sa propre écriture, fruit de ses voyages, rencontres et lectures. Photo : Alexis Leclercq

J’ai lu Proust comme on fait un rêve et j’ai très vite souhaité en garder une trace, figer ma perception des personnages en les rendant visibles et en leur donnant une place réelle dans l’espace, en leur donnant une assise. Un projet un peu prométhéen peut-être, mais chercher à s’approprier une œuvre aussi magistrale soit-elle, n’est-ce pas la plus belle façon de la célébrer ?

18 rue Geoffroy Drouet 44 000 Nantes

Bouclard éditions

contact@bouclard-editions.fr 06 16 09 26 64

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Collection « L’Officine », N°1, parution novembre 2020

Les Assises du Temps perdu « J’ai lu Proust comme on fait un rêve et j’ai très vite souhaité en garder une trace, figer ma perception des personnages en les rendant visibles et en leur donnant une place réelle dans l’espace, en leur donnant une assise. Un projet un peu prométhéen peut-être, mais chercher à s’approprier une œuvre aussi magistrale soit-elle, n’estce pas la plus belle façon de la célébrer ? » Anthony Guérrée

Fiche technique Format : 56 pages, 12 × 18,5 cm, reliure suisse Tirage : 500 exemplaires Prix de vente : 13 € Diffusion : pays francophones (présent sur Dilicom). Achat ferme, remise libraire 35 %.

Les Assises du temps perdu ouvre notre nouvelle collection « L’Officine ». Nous y publierons de beaux petits livres à tirage limité, soigneusement imprimés et façonnés, signant notre amour des curiosités littéraires.

ISBN : 978-2-9565635-4-9 Ce livre existe grâce au soutien de l’atelier Jespers, des papiers Fedrigoni et de l’imprimerie Allais.

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Collection « Récidive », parution mai 2021

La Grande Descente Préface d’Édouard Jacquemoud, éditeur et journaliste. Roman noir chez les prolétaires du rail : pour Marcel Cossu, ça commence par une descente de police après une altercation aux conséquences fatales. Surviennent ensuite des flashback où notre héros se remémore, pêle-mêle, les moments passés en compagnie du « Vieux », qui l’initie autant au métier de cheminot qu’aux joies du braconnage ; de sa fiancée, avec laquelle il se comporte en voyou et qui lui fait des « pauses » ; ou de sa petite maman chérie qui fait défiler les cousins/amants. À la fin, ça finit mal. Première parution : éditions Julliard, 1954 (épuisé)

L’auteur : Roger Riffard

Raconter Roger Riffard c’est comme zieuter les trains de marchandises depuis le quai de la gare. Tour à tour cheminot, puis romancier, puis chansonnier dans les cabarets Rive Gauche (aux côtés de Bobby Lapointe ou d’Anne Sylvestre) et enfin acteur de cinéma façon « troisième couteau » (chez Claude Zidi ou Bertrand Blier), un Riffard peut en cacher un autre. Il atteint finalement son terminus, le 28 octobre 1981, deux heures à peine avant son vieil ami Georges Brassens. Dans l’indifférence quasi-générale.

Photo : © Collection Gilles Tcherniak

« Avec sa tête hirsute et ses yeux effarés, son polo gris et sa voix indescriptible, Roger était l’être le plus exquis et le plus attentionné que j’ai rencontré dans mon univers amical. C’était un grand poète. » Anne Sylvestre Bouclard éditions

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Collection « Récidive », parution mai 2021

La Grande Descente (1954) « Je marche entre deux sergents de ville. Mes mains sont liées, mon regard traîne à terre. Cette moite grisaille qui défile sous mes pas, c’est le quai de la gare. Ces balanciers de plomb, que j’aperçois et qui passent alternativement sous moi, ce sont mes jambes. De lourdes jambes et des pieds pesants qui ne m’appartiennent plus. Jambes et pieds sont devenus propriété de la police. » Roger Riffard Fiche technique

Récidive

Format : 150 pages, 13 x 21 cm

La Grande Descente et Les Jardiniers du bitume ouvrent notre nouvelle collection de réédition « Récidive ».

Tirage : 1000 exemplaires Prix de vente : 17 € Diffusion : Serendip ISBN : 978-2-9565635-5-6 Première parution : 1954, éd. Julliard

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Collection « Récidive », parution mai 2021

Les Jardiniers du bitume Au départ, il y a un ouvrier de la C. N. T. A. (Compagnie Nationale des Transports Accélérés) prénommé Alexis. Et puis la vie dans un immeuble de banlieue parisienne : celle des petites gens. Le père Carolus au rez-de-chaussée, le fils du voisin Durand qui a chopé la coqueluche, le café du coin pour le jaja et le sandwhich au hareng servis par L’Ugénie, la patronne. Mais cette vie bigarrée ne suffit pas à Alexis, qui ressent très vite une irrépressible envie de fuir sa condition pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs... Première parution : éditions Julliard, 1956 (épuisé)

L’auteur : Roger Riffard Raconter Roger Riffard c’est comme zieuter les trains de marchandises depuis le quai de la gare. Tour à tour cheminot, puis romancier, puis chansonnier dans les cabarets Rive Gauche (aux côtés de Bobby Lapointe ou d’Anne Sylvestre) et enfin acteur de cinéma façon « troisième couteau » (chez Claude Zidi ou Bertrand Blier), un Riffard peut en cacher un autre. Il atteint finalement son terminus, le 28 octobre 1981, deux heures à peine avant son vieil ami Georges Brassens. Dans l’indifférence quasi-générale.

Photo : © Collection Gilles Tcherniak

« Avec sa tête hirsute et ses yeux effarés, son polo gris et sa voix indescriptible, Roger était l’être le plus exquis et le plus attentionné que j’ai rencontré dans mon univers amical. C’était un grand poète. » Anne Sylvestre 18 rue Geoffroy Drouet 44 000 Nantes

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Collection « Récidive », parution mai 2021

Les Jardiniers du bitume (1956) « — Mais on vivrait la vraie vie, et tout de suite, tu comprends ? Avant qu’on soit usé. On serait les patrons. Plus de métro, plus de retard, plus de chef, rien que la liberté, sacré bon Dieu de bon Dieu. Une supposition... J’te dis ! Durand, occupetoi des radis. Et tu me réponds : mon œil ! j’m’occupe des tomates. Et tu t’occupes des tomates. Tu t’occupes de ce que tu veux, moi de ce que j’veux. Tu me dis : mon œil ! et tu t’en vas dans les tomates. C’est la liberté. » Roger Riffard

Fiche technique

Récidive

Format : 130 pages, 13 x 21 cm

La Grande Descente et Les Jardiniers du bitume ouvrent notre nouvelle collection de réédition « Récidive ».

Tirage : 1000 exemplaires Prix de vente : 16 € Diffusion : Serendip ISBN : 978-2-9565635-6-3 Première parution : 1956, éd. Julliard

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Éditions du Canoë

2021

7 mai

Louis-Ferdinand Despreez

C’est à une étrange croisière dans le temps que nous convie LouisFerdinand Despreez dans ce Bamboo Song. A-t-il rêvé le périple improbable de cet ambassadeur de l’Empereur Hailé Sélassié, Ras Makonnen, envoyé en mission auprès du roi du Laos à Luang Prabang en Indochine sous domination française pour obtenir protection devant les menaces de guerre de Mussolini sur son pays ? A-t-il rêvé aussi cet Extrême-Orient d’avant la Deuxième Guerre mondiale – Laos, Siam, Cochinchine, Cambodge où régnaient encore des cours munificentes ? A-t-il rêvé enfin une descendance imaginaire à Rimbaud dont un des pseudonymes était Jean Baudry ? Il nous emmène un siècle en arrière dans les odeurs enivrantes des frangipaniers, parmi l’or et les pierres précieuses, dans des contrées alors lointaines et inexplorées où la colonisation française n’avait pas encore partout établi ses mœurs et sa domination.

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Romancier sud-africain, engagé aux côtés de l’ANC de Nelson Mandela, Louis-Ferdinand Despreez a été conseiller de plusieurs chefs d’État africains. Depuis sa résidence de Pretoria, il a parcouru pendant trois décennies le continent africain du Cap au Caire et de Zanzibar à Sao Tomé dans le cadre de ses missions. À soixante-six ans, il vit désormais sur un bateau dans l’océan Indien et le Pacifique et ne se consacre plus qu’à l’écriture. Il a publié La mémoire courte en 2006, Le Noir qui marche à pied en 2008 chez Phébus et La Toubabesse à la Différence en 2016. Bamboo Song est son quatrième roman.

Genre : roman Format : 12 x 18,5 cm Pages : 320 Prix : 21 € ISBN 978-2-490251-43-8

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


Louis-Ferdinand Despreez Bamboo Song le plénipotentiaire du vent extrait

Éditions du Canoë


Visiblement, l’appareil, rustique et dépourvu de verrière et de sièges autres que celui de l’équipage, n’était pas prévu pour transporter des passagers, mais, à voir les embases métalliques circulaires des affûts, plutôt des mitrailleurs logés dans les deux trous d’homme, à l’avant et à l’arrière. Aman Makonnen ignora quelques énormes pains de glace enrobés de sciure de bois calés par de la paille dans des caisses destinées à Vientiane et plusieurs boîtes en carton épais posées dans la partie centrale du fuselage à côté de sa malle, le tout arrimé au plancher par des ridoirs et des sangles. Il se faufila dans le compartiment de proue ainsi que le lui avait indiqué le pilote pendant que son boy rampait tant bien que mal au milieu d’un chargement de cantines cadenassées marquées au pochoir qui, de toute évidence, ne contenaient pas de cartes postales ni de courrier, pour gagner l’étroite nacelle de queue où il se roula en boule tel un chat pétrifié par la peur. Makonnen, chargé de sa haute mission de l’empire éthiopien, se voyait finalement traité dans cet appareil comme du fret surnuméraire 3


embarqué à la dernière minute par des contrebandiers officiels en échange d’un voluptueux pourboire en or sur une sorte de vol régulier entre les deux capitales coloniales. C’était un des paradoxes de cette Indochine française où semblaient cohabiter en toute harmonie la rigueur administrative des ronds-de-cuir de la Métropole et un laisser-aller bananier ; d’où la présence à Saïgon de cet étrange avion opéré par un cartel de truands méditerranéens bien organisés et presque certainement mandatés par la République. À Vientiane non plus, Aman Makonnen n’entendait pas s’attarder et il avait posé quelques questions sur la continuation de son périple au pilote. Ce dernier, pourtant assez distant au premier abord, avait finalement été coopératif et presque amical, et lui avait expliqué avant le décollage que monter jusqu’à Luang Prabang ne devrait pas lui être trop difficile ; des fonctionnaires coloniaux et des soldats, mais aussi des commerçants et des employés annamites ou des Chinois, voyageaient quotidiennement sans encombre à longueur d’année, même pendant l’hiver et sous les déluges de la mousson. Les cinq heures de vol à basse altitude, en partie au-dessus du Siam et le long du cours inférieur du Mékong, furent un enchantement au point que Makonnen regretta d’avoir laissé son tout nouvel appareil photo Leica au fond de sa malle. Il découvrit depuis l’étroit balcon d’observation situé à l’étrave de l’hydravion, casqué de cuir et visage en plein air derrière ses lunettes, une nature exubérante d’un vert intense et opaque dont il n’avait pas l’habitude. Pas de

champs de cailloux ici ou de mines de sel à ciel ouvert, ni de dromadaires efflanqués s’acharnant à extirper quelques maigres racines à la terre aride. C’était par moments des petites troupes d’éléphants agiles dont on devinait la course et les embardées dans la jungle en suivant des yeux la cime des arbres qui ondulait lentement au fil de leur procession, ou à d’autres, des troupeaux de buffles au ventre rond et aux cornes aplaties et enroulées, paisiblement couchés dans les rizières ou des mares de boue pour se rafraîchir à l’abri des mouches. Ailleurs, sur le fleuve c’était de longues et étroites pirogues de pêcheurs qui relevaient des éperviers pleins de tilapias au reflet minéral, à d’autres endroits, c’étaient des contrebandiers siamois, lui avait dit le pilote, qui s’aventuraient prudemment en territoire falang et qui immobilisaient leurs pagaies, inquiets au passage de l’appareil, et craignant sans doute une expédition punitive des douanes ourdie par cette grosse sauterelle vrombissante en ferraille étincelante. Le poste de vigie en plein air à l’avant lui offrait une vision époustouflante de l’Indochine vue du ciel.

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Éditions du Canoë

2021

7 mai

Claire Fourier

Genre : récit Format : 12 x 18,5 cm Pages : 48 Prix : 8 € ISBN : 978 -2-490251-44-5

Née à Ploudalmézeau, dans la Bretagne du Nord, Claire Fourier est l’auteur d’une vingtaine de livres – romans, récits, haïkus, recueils de pensées – qui nouent finement impertinence, tendresse, mélancolie, résistance et fragilité. Tombeau pour Damiens, la journée sera rude (2018) est parmi les premiers livres publiés par Le Canoë. Son dernier ouvrage, paru en 2020, s’intitule Sémaphore en mer d’Iroise.

C’est par ce texte incandescent que Claire Fourier s’est fait connaître. Dans le métro, un homme et une femme se regardent et s’attirent irrésistiblement. Rencontre éblouissante, arrachée à la monotonie des jours, nécessairement sans lendemain. Elle est mariée, lui peut-être aussi. Ils s’aiment sans retenue une après-midi entière puis retournent chacun à sa vie d’avant. Moment miraculeux. Grâce. « J’aurais aimé écrire cela », note Régine Deforges, dans le Monde des Livres de 1996. Je la comprends. Ces lignes n’ont pas pris une ride.

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Éditions du Canoë

2021

4 juin

Sophia de Mello Breyner

Genre : conte Format : 12x 18,5 cm Traduit du portugais et préfacé par Colette Lambrichs Pages : 48 Prix : 10 € ISBN : 978-2-490251-46-9

Une plage du Nord du Portugal battue par les vents et la mer. La beauté simple et joyeuse des gens du cru qui vivent au rythme des marées, de l’arrivée des enfants qui viennent pour les vacances en famille, des menus travaux de tous les jours… et puis, soudain, la mort du maître-nageur écorne ce paradis et, de malheur en malheur, le précipite en enfer, celui de la laideur.

Née à Porto en 1919 dans une vieille famille aristocratique, ayant vécu sa vie à Lisbonne où elle meurt en 2004, Sophia de Mello Breyner est une des voix majeures de la littérature portugaise. Engagée politiquement à gauche, elle a joué un rôle de premier plan dans les combats qui ont permis l’instauration de la démocratie au Portugal. Poète avant tout (elle a publié son premier recueil, Poesia, en 1944), elle est aussi l’auteur de nouvelles et récits pour la jeunesse qui ont enchanté plusieurs générations d’enfants. Dès 1999, elle reçoit le prix Camões, la plus haute distinction au Portugal ; en 2001, le prix Max Jacob et le prix Reine Sophia de poésie. La plupart de ses poèmes ont été traduits en français par Joaquim Vital aux Éditions de la Différence : Méditerranée (1980), Navigations (1988) et Malgré les ruines et la mort (2000).

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Sophia de Mello Breyner Il était une fois une plage atlantique Traduit du portugais et préfacé par Colette Lambrichs extrait

Éditions du Canoë


De l’Atlantique, froid même quand il était agité, nous sortions presque toujours heureux et gelés, claquant des dents, le bout des doigts blanc, les lèvres violettes. Nous courions alors nous habiller dans les baraques en bois qui étaient situées sur deux rangs à l’entrée de la plage avant les cabines en toile et les tentes. Ces baraques en bois étaient hautes et étroites, peintes en vert sombre, et leur porte était trouée d’une lucarne ronde. À l’intérieur, au fond, il y avait un banc, des porte-manteaux sur chacun des côtés et, sur le sol, une natte. Près de la porte, on trouvait toujours un baquet de bois rempli d’eau de mer dans lequel, avant d’entrer, nous nous lavions les pieds pour retirer le sable. Il y avait dans tout cela un confort rudimentaire plein de fraîcheur, une odeur de sel, d’herbes et de bois et une beauté qui ignorait encore le plastique, le contreplaqué, le chrome qui seraient l’apanage d’autres mœurs. Quand nous étions plus petits, les gouvernantes, les bonnes ou les proches entraient avec nous dans la baraque pour bien nous frictionner les cheveux 3


et le dos et nous aider à nous habiller. L’espace était étroit, rare la lumière qui pénétrait par la lucarne et l’air, un peu humide. C’est pourquoi, les gouvernantes, dans leur hâte, nous tiraient parfois les cheveux. Les mères nous grondaient sans arrêt. Les bonnes racontaient des histoires. Mais il arrivait parfois que Ana Bote vînt nous habiller. Elle nous frottait vigoureusement les cheveux car nous ne pouvions rester avec la tête mouillée. Elle nous nettoyait les doigts de pied un à un et nous expliquait que nous ne pouvions demeurer avec les pieds froids. Après – ô merveille ‒ elle tirait de son giron des plantes de son jardin-potager : basilic, menthe, lavande, romarin, avec lesquelles elle nous frictionnait le front, le cou et les bras. Pour nous donner santé et bonheur, disait-elle. Et ce mélange de senteur de lavande, de marée, de menthe et de romarin était, en vérité, l’arôme et l’encens du bonheur. Ana ne nous racontait pas des histoires de fées et de princesses : elle nous contait les us et coutumes, les noms des gens, des choses et des lieux. Grâce à elle, je m’instruisais sur les processions, sur les tempêtes de l’hiver et sur la vie pénible des pêcheurs. Grâce à elle, je savais où demeurait Rosa, la porteuse d’eau, et les denrées qu’on pouvait acheter au marché d’Espinho, et comment nouer le foulard autour de la tête à la façon des femmes du pays. Mais dans ses conversations avec moi, le sujet favori de Ana Bote était l’enfance de ma mère, de mes tantes et de mes oncles.

Parce que son savoir sur les familles s’étendait à toutes les classes sociales ‒ elle connaissait les noms, les liens de parenté, les maisons, les fermes et les jardins-potagers. Comme elle était à mi-chemin de sa vie, elle avait déjà vu beaucoup de choses et elle se souvenait de beaucoup de choses. Mais bien qu’elle ne fût plus jeune depuis longtemps, c’était une femme active, souriante et joyeuse comme si la vie recommençait neuve et lisse chaque matin. Elle était, comme on le disait, une grande travailleuse. La propreté méticuleuse, pleine de fraîcheur des baraques, l’eau toujours pure des baquets étaient son œuvre. De même que les parterres bien alignés de son jardin et du potager qui y attenait. Bien que les coutumes eussent déjà bien changé, elle continuait à se vêtir à l’ancienne mode avec une jupe ample, serrée à la taille, un foulard attaché selon la règle, des boucles d’oreille en or qui cliquetaient près de son visage et une grosse chaîne en or enroulée plusieurs fois, à laquelle s’accrochaient des médailles qui brillaient et oscillaient sur sa poitrine au moindre de ses gestes. Boucles et médailles lui avaient été offertes par son mari mais la chaîne, me disait-elle, elle l’avait héritée d’une aïeule qui travaillait aux champs du côté de St. Clemente. Ainsi vivait-elle avec tout son passé qui n’était, à ses yeux, ni mort, ni nostalgie mais espace et

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présence à l’image d’une grande fresque animée, pleine de souffle et de vie. Et simultanément elle vivait tout son présent. Dans son sourire, il y avait toujours un fond d’étonnement et les choses banales que je lui racontais étaient accueillies avec une surprise, un enthousiasme comme si le monde, chaque jour, à travers les gestes, les objets ou les rencontres, confirmait sa positivité fondamentale. Lorsque je lui annonçais que j’avais cueilli des mûres dans le bois de pins ou que j’avais vu un petit chien marron, ou que notre cuisinière avait acheté des moules pour le déjeuner, elle recevait ces nouvelles avec une joie, un ravissement comme si elles révélaient des événements extraordinaires, comme si le fait qu’il y ait des mûres dans les bois de pins, des chiots marrons dans les rues et des moules dans le panier des poissonnières était un motif d’intarissable gaîté et d’intarissable étonnement. Elle m’interrogeait en détail sur le lieu où j’avais trouvé les mûres, sur leur état de maturation, sur la race du chien, sur la taille des moules et si elles seraient préparées dans du riz ou en matelote.

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SERVICE DE PRESSE Un roman d’initiation A la croisée des idiomes et des accents, entre la Suisse et son idéal de blancheur et d’ordre, et le Tchad marqué par l’arbitraire d’une histoire postcoloniale « mal apprivoisée », Noel Nétonon Ndjékéry narre les aventures de Bendiman, un enfant tchadien ayant grandi à Genève et s’étant nourri des mythologies des bons petits helvétes : Guillaume Tell, la Mère-Patrie, la Croix-Rouge etc. Un soir son père est rappelé au Tchad avec toute la famille. A l’aéroport de N’Djaména, une voiture noire emporte ses parents. Recueilli par un oncle, il mène son enquête pour découvrir que son père et sa mère sont enfermés pour « Raison d’Etat».

TITRE : AUTEUR : PARUTION : PAGES : PRIX :

Au petit bonheur la brousse Nétonon Noël Ndjékéry 01 mai 2021 448 16 EUR

COLLECTION : Mycélium Mi-Raisin (littérature contemporaine) GENRE : Roman de formation

Commence alors pour Bendiman une quête pour faire sortir ses parents de prison dans un pays qu’il ne connaît finalement pas. Un pays en guerre civile, un pays tourneboulé par un afflux massif de pétrodollars, un pays où le droit n’a jamais vraiment quitté les livres pour entrer dans la vie quotidienne des gens. Entretemps, il se retrouve hanté par les chiffres 10, 15 et 6 dont il peine à comprendre le sens, lui qui a toujours su jouer en virtuose avec les nombres. S’agit-il des trois premières composantes de la série gagnante de la loterie nationale ou du tiercé hippique local ? A moins que cette suite numérique ait un quelconque lien avec les déboires juridico-financiers de son père…

Le conte d’une Afrique « helvétisée » Nétonon Noël Ndjékéry livre ici un récit picaresque, plein de saveur entre les helvétismes et l’oralité des griots. A mi-chemin entre le conte et le récit d’initiation, Bendiman est le héros malgré lui d’une chevauchée entre les langues et les imaginaires moraux. Ce récit célèbre la francophonie dans ce qu’elle a de plus féconde et d’étendue, la capacité de se jouer des frontières et de mélanger les mots, les expressions, ainsi que les sensibilités.

Nétonon Noël Ndjékéry, entre les rives du léman et N’Djaména Nétonon Noël Ndjékéry est né à Moundou au Tchad. Son père étant un soldat de l’armée française ayant combattu dans la colonne Leclerc durant la seconde guerre mondiale, il grandit dans un camp militaire et a très tôt été mis au contact de la langue française. Il s’est également nourri à la puissante sève de l’oralité subsaharienne et des griots de passages. Sa carrière d’auteur débute au Tchad avec une première nouvelle publiée par Radio-France Internationale. Depuis, il habite sur les rives du Léman, en Suisse. Dans ses écrits, Nétonon Noël Ndjékéry flirte autant avec la poésie, les nouvelles et le théâtre qu’avec le roman. A ce jour, il a trois romans à son actif : Sang de kola (1999, l’Harmattan), Chroniques tchadiennes (2008, In Folio) et Mosso (2011, In Folio). En 2014, il publie un recueil de nouvelles La minute mongole aux éditions de la Cheminante. En 2017, il reçoit le Grand Prix Littéraire National du Tchad pour l’ensemble de son oeuvre.

Hélice Hélas Editeur Tel. +4176307869 Rue des Marronnier 20 litterature@helicehelas.com 1018 Vevey www.helicehelas.org


C’est ainsi que, malgré son désaccord avec la mer et le bateau, Lafala, maintenant hors de portée des griffes de son avocat véreux, s’en retournait à Marseille, le port des rêves, celui de sa fortune et de son infortune. Et, comme tout être humain vaniteux qui aime revisiter les lieux de ses souffrances et de ses défaites après être parvenu à conquérir le monde, Lafala − même si sa victoire lui avait coûté cher – rêvait, depuis son départ, des gargotes et autres troquets de Marseille, et n’attendait qu’une chose: s’y montrer à nouveau, dans toute sa gloire, et tout particulièrement aux yeux d’Aslima.

RÉSUMÉ C’est le « brusque dégoût de lui-même » qui pousse Lafala, un docker ouestafricain, à abandonner Marseille après avoir été dépouillé de tout son argent et de ses illusions par la belle Aslima. Embarqué clandestinement sur un paquebot et enfermé dans des latrines pendant la traversée de l’Atlantique, il est amputé de ses deux jambes à son arrivée aux Etats-Unis. Remettant son sort à un avocat véreux, Lafala empoche une grosse somme d’argent et retourne dans le « port des Rêves », espace frontière entre la terre et la mer, où il retrouve l’ambiance bouillonnante de la Fosse, les déracinés de la Jetée et ses illusions perdues.

L'AUTEUR Né en Jamaïque en 1889, Claude McKay est considéré comme l'un des écrivains littéraires et politiques les plus emblématiques de la Renaissance de Harlem, reconnu pour son intense engagement à exprimer les défis et les problématiques auxquels sont confrontés les Noirs aux Etats-Unis et en Europe. Personnage complexe et fascinant, il est l’auteur de recueils de poésie et de romans, parmi lesquels Home to Harlem (1928), Banjo (1929) et Banana Bottom (1933). Son autobiographie, Un sacré bout de chemin, a été traduite et publiée par André Dimanche en 2007. Claude McKay est mort en 1948 à Chicago.

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ROMANCE IN MARSEILLE / Claude McKay (jamaïque) Roman / Vingt euros ISBN : 979-10-97210-06-9 Préface d'Armando Coxe Traduit de l'anglais par Françoise Bordarier & Geneviève Knibiehler illustations de Carlos Lopez Chirivella


AUTOUR DU LIVRE: LE MARSEILLE DE CLAUDE MCKAY Trois ans après Banjo, Claude McKay retrouve Marseille et poursuit les questionnements abordés dans son roman précédent en réhabilitant l’histoire du quartier de la Fosse (situé en bordure du Vieux-Port) le décrivant davantage en ses marges qu’en son centre. Tous les personnages du roman, qu’ils abordent la place des Noirs dans les grandes villes européennes ou l’implacable système de domination raciste, émettent des points de vue singuliers que McKay situe au-delà des rapports de force induits par la condition sociale. Comme à Harlem, McKay retrouve à Marseille un cadre portuaire fécond empreint de débats internationalistes et raciaux, créant ainsi d'innombrables intersections entre nations et cultures. Un déracinement dans lequel l'auteur trouve paradoxalement un fort sentiment d'appartenance.

LE CONTEXTE: LA RENAISSANCE DE HARLEM Avec Harlem pour capitale, le mouvement New Negro reste aujourd'hui connu comme l'une des grandes avant-gardes du vingtième siècle. Souvent identifié à l'émergence du jazz, cette "renaissance" de la culture afro-américaine s'étend également à d'autres disciplines comme la photographie, la peinture ou la littérature et consacre notamment les talents du pianiste Duke Ellington, du dessinateur Aaron Douglas, des écrivain.e.s Zora Neale Hurston, Langston Hugues. Reconnu comme un auteur phare de la Renaissance de Harlem, Claude McKay s'est pourtant progressivement éloigné du mouvement, coupable à ses yeux de proposer un éloge naïf de la race noire en vue de son "blanchissement". De par son identité diasporique, l'exploration des non-dits autour des distinctions raciales et sexuelles dans la culture occidentale, l'oeuvre de Claude McKay préfigure celle de James Baldwin.

Première édition de Banjo publiée en 1929 par Harper & Brother (illustration d'Aaron Douglas)


C O L L E C T I O N S H U S H L A R RY

ART&FICTION

ÉCRIT D'ARTISTE

Boutheyna Bouslama

Livres perdus, nouvelles chaussures

« Donc voilà, j’étais une étudiante de 28 ans, genevoise d’adoption, en pleine rébellion contre ses profs et ses parents. Je pensais avoir un futur tout tracé à Genève, en tant que femme artiste qui réfléchit sur sa société et tout et tout. Dix ans ont passé, la Tunisie a viré son dictateur, j’ai passé les cinq dernières années à travailler sur la disparition forcée en Syrie, et ce, depuis la Turquie. Et je ne suis plus une Genevoise. J’ai eu le plus gros râteau de ma vie, mon expulsion de la Suisse. Enfin, un départ forcé pour non-obtention de permis de séjour. Mon ADN a changé, mais il y a eu aussi pas mal de choses qui ont muté pour une meilleure version. Je trouve qu’à 37 ans, on a plus de moyens financiers et plus de couilles que jamais avant, et ça, c’est cool… »

Et si il fallait des pompes de princesse pour aller au combat ? Pour tracer sa voie à travers un certain héritage familial, s’imposer en tant que femme, artiste, un pied en Occident et l’autre au Proche-Orient ? Livres perdus, nouvelles chaussures rassemble dixhuit lettres adressées par Boutheyna Bouslama tantôt à ses parents, tantôt à son éditeur, et, plus largement, à un certain establishment culturel. Dans un style frontal, citant Beyoncé, Fellini, Carrie Bradshaw ou Nizar Qabbani, elle revendique ses choix autant qu’elle s’interroge sur les différentes conceptions du féminisme, constatant avec désarroi l’état de ce combat sous certaines latitudes. Quelques-unes de ces lettres ont été écrites en 2010, d'autres en 2019. Something old, something new, something borrowed, something blue...

— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 3 J U I N 2 0 21 —


11 x 17.5 cm, 168 pages 978-2-88964-011-9 chf 14.90 / euro 12 — genre écrit d’artiste, recueil épistolaire sujets abordés famille, exil, statut de l’artiste, féminisme, a bit of fashion — postface de Hervé Laurent format isbn

——— Née à Paris de parents tunisiens en 1982, Boutheyna Bouslama est cinéaste et plasticienne. Après un premier diplôme aux Beaux-Arts de Monaco, elle s’installe à Genève et obtient un Master en arts visuels et en cinéma à la HEAD—Genève (2010). Son travail s’intéresse en particulier aux histoires et archives personnelles. À partir de cette matière première, elle met en place des dispositifs, notamment par le biais de l’écriture et de la micro-édition, qui lui permettent de toucher à une forme de mémoire collective. Depuis 2009, elle réalise également des courts-métrages et documentaires qui lient étroitement l’intime et le politique. C’est depuis Istanbul qu’elle a réalisé son film À la recherche de l’homme à la caméra, qui a reçu le Sesterce d’or à Visions du réel en 2019 et le Prix de Soleure en 2020. ———

pe s de m o p s e d it a ll fa l ’i s Et combat ? u a r e ll a r u o p e s s e princ T, ED EN OCCIDEN

AVOIR UN PI OU COMMENT OCHE- ORIENT... ET L’AUTRE AU PR


B O U T H E Y N A B O U S L A M A | L I V R E S P E R D U S , N O U V E L L E S C H AU S S U R E S

LOST AND FOUND Istanbul, 2019 Chère Maman, Ça a mis une petite décennie, mais la bibliothèque familiale a fini par émerger, une fois tous les cartons et containers déballés. Finalement, rien ne se perd, rien ne se crée, mais décidément ça se transforme. Je reviendrai sur cette transformation un peu plus tard. Pour le moment, j’ai voulu profiter de cette découverte pour souligner l’ironie du sort. C’est maintenant moi qui ai perdu la mienne, de bibliothèque. J’ai conclu Histoires de Famille avec ce rêve de bibliothèque personnelle, d’un atelier d’artiste et d’un chouette appart’ genevois. Pendant mes trois années d’assistanat aux Beaux-Arts, j’ai pu avoir une collection décente de livres et d’éditions d’artistes. Je suis même la très fière propriétaire de trois Albertine Zullo. L’un d’eux est un dessin de moi enlaçant avec beaucoup d’affection un long cactus dont les épines me transpercent, Albertine me l’a offert la première année où on a travaillé ensemble. À ce jour, ce dessin reste un portrait fort fidèle de ma vie. Il m’a suivie dans mes déménagements jusqu’à ce que j’aie pu avoir une sous-location aux Pâquis. J’avais enfin mon appart’ genevois, malgré le cinquième étage sans ascenseur et les punaises de lit. J’ai aussi récupéré assez de matériel pour monter un atelier de micro-édition. Les choses allaient dans une bonne direction. Mais j’ai été obligée d’abandonner tout ça dans les caves de mes amis quand j’ai quitté la Suisse avec une grosse valise et aucune idée de ce que deviendrait ma vie. Pendant longtemps, j’ai gardé le réflexe de me lever en disant « attends deux secondes, je vais te montrer un chouette livre qui parle de ça… » Mais je me rasseyais vite. Deux ans plus tard, il a enfin été clair qu’il fallait libérer les caves. Les livres sont les seuls rescapés, chez un ami qui vit en France voisine. La plupart de mes affaires personnelles sont parties au Secours Populaire, le matériel d’édi-

EXTRAITS

tion a été récupéré par des amis ou sacrifié à la fourrière. C’est ce jour-là que j’ai vraiment entendu le fracas de mon rêve genevois en train de s’effondrer. Je me répète que ce n’est que temporaire. Elle attendra, cette bibliothèque, et un jour, ma vie se stabilisera, probablement pas ici à Istanbul, et je pourrai alors rapatrier mes quinze cartons de livres, comme j’ai rapatrié en 2018 mon carton de chaussures. Comme ta bibliothèque, j’ai cru que j’avais moi aussi perdu à jamais quelque chose qui m’était cher : ma collection de chaussures. Elle dormait dans une cave inondée par un dégât des eaux, et le carton était introuvable. Pendant quatre ans, j’ai vécu cette perte de chaussures comme le cataclysme du millénaire, j’étais inconsolable, comme si j’avais perdu un organe, comme si quelqu'un de très cher avait eu une mort horrible ou comme si une partie de mon âme avait été désintégrée. Au milieu de cette période, il y a eu deux moments importants où j’ai pu vérifier que rien ne se perd, mais tout se transforme. Je cherchais avec ton aide et celle de mon petit frère des vieilles photos pour les intégrer à l’intro de mon film, ce qui nous a menés en Tunisie. Et c’est ainsi que je suis tombée, de la manière la plus banale et non cérémonielle, sur vos livres. J’avais construit toute une mythologie autour de cette bibliothèque, et finalement, quand l’ai retrouvée, c’était un moment commun, mon monde n’a pas tremblé tant que ça, voire pas du tout. Elle était moins imposante et moins émouvante que dans mon souvenir. Peut-être était-ce moi qui étais moins sensible. Je ne sais pas si c’est l’effet déformant de la mémoire qui la rendait majestueuse, ou si c’est mon œil qui est plus difficilement impressionnable, après quelques années à travailler dans l’édition. Mais la magie s’est transformée en patrimoine, au sens juridique. C’est peut-être moi qui me suis transformée. C’est peut-être ça, grandir, quand on n’est plus impressionnée par la bibliothèque de ses parents. Le deuxième moment a été mon 35e anniversaire. Comme tu avais offert à ma grande sœur une paire d’escarpins Chanel pour son mariage, et comme le temps avançait et que je


B O U T H E Y N A B O U S L A M A | L I V R E S P E R D U S , N O U V E L L E S C H AU S S U R E S

ne montrais aucun signe de futures noces, tu as décidé que mes 35 ans étaient le bon moment pour m’offrir à moi aussi une paire de Chanel, avant que je n’atteigne le stade des chaussures orthopédiques. Comme mes Chanel étaient de seconde main, j’ai eu droit à une deuxième paire, des Valentino Stud. Ça a été une petite transformation culturelle, mais un grand soulagement personnel. La femme que je suis aujourd'hui ne veut pas que le mariage soit le plus beau jour de la vie. Ça voudrait dire que tout ce qui suit sera inévitablement moins beau, c’est arithmétique. Mais c’est affreux. Pour moi, absolument tout mérite un jour spécial, pas juste le fait de s’engager avec quelqu’un. J'ai décrété que si j’ai travaillé dur pour obtenir quelque chose, c’est un motif de célébration : on fait péter tout ce qui est pétable à ce moment… Champagne, chaussures à talons, plus belle robe, resto, même une fondue aux bains des Pâquis ou une glace quelque part. Ne jamais garder les paillettes pour un jour en particulier, célébrer les petites victoires, les grandes, l’illumination de mon sapin de Noël, chacun de mes anniversaires, chaque prix ou bourse gagnés. Bizarrement, et ceci étonne vraiment, le jour où je me marierai, j’aimerais juste signer un papier, sans artifice ni personne, le strict minimum administratif. En plus d’un héritage familial riche en drames, récemment j’ai été la témoin d’une mariée, et deux fois la témoin du mari : j’ai vu le cauchemar de l’intérieur. Je ne veux pas vivre ça. Je ne veux pas avoir à gérer des membres de la famille qui ne veulent pas se trouver dans la même pièce, ni rien ou personne d’autre que moi-même. Si j’arrive un jour à gérer une relation avec succès au point d’arriver devant monsieur le maire, ça sera déjà un miracle en soi. On ne va pas demander plus à l’univers. Cette idée t’avait mise hors de toi, mais quelque temps plus tard, pour le cap de mes 35 ans, tu m’avais offert ce qui, selon toi, était digne d’un cadeau de mariage. Finalement, comme je suis pour la seconde main et l’économie circulaire, c’était devenu notre petite tradition. Pour les anniversaires,

EXTRAITS

pour Noël, même pour mes petites victoires. J’ai eu une deuxième paire de Valentino Stud rouge brique pour l’anniversaire suivant, puis des Michael Kors dorées qui déchirent grave. Après il y a eu des Bottega Veneta vintage à bout pointu et nœud papillon, ainsi que les Cavalli au talon vertigineux, et quelques autres. Les sacs ont suivi, des dorés, des peaux de fauve, je les porte tous, et je ne garde jamais un bel article pour un jour spécial ou pour quand les choses iront mieux. Chaque jour et chaque outfit sont une occasion spéciale, car en fait… Merde, quoi ! Ceci a fait que, pour quelqu’un qui galère souvent à payer le loyer, j’ai une collection impressionnante d’articles de luxe. En août 2018, un ami a découvert dans sa cave mon carton de chaussures, déplacé par erreur et resté intact. J’ai sauté de joie quand j’ai appris la nouvelle. J’ai attendu quelques mois, impatiemment, mon prochain passage à Genève. Mais à la seconde où j’ai ouvert le carton, j’ai réalisé que finalement, ça n’aurait pas été si grave que ça. J’avais gaspillé tellement d’énergie dans une tristesse catastrophée, pour réaliser que ce n’était pas le cataclysme du millénaire. Ce n’étaient que des chaussures, et en fait, ça part, ça revient, ça se fabrique et ça s’abîme. J’avais transféré mon rêve genevois dans la perte de ces chaussures et quand je les ai retrouvées, ce n’étaient que des chaussures. Elles ne portaient aucun sens de plus et ne symbolisaient rien, en fait. Une godasse est une godasse, un départ est un départ et un permis de séjour est un permis de séjour. Je me suis sentie dépourvue de quelque chose, comme si j’ai réalisé que mon rêve n’était pas si important, que le perdre n’avait aucune incidence sur le bon fonctionnement de l’univers, car tout est remplaçable, tout est transformable. Certaines douleurs persistent, il ne faut pas croire, mais la vie continue, car elle s’en fout, de ma souffrance. C’est vexant au départ, mais on s’y fait. J’ai donné la moitié de ce carton à des copines et au Secours Populaire, et j’ai rapatrié le reste à Istanbul. Là, la collection genevoise a rencontré la relève.


Éditions du Canoë

2021

24 août

Sophie Boursat

Genre : roman Format : 12 x 18,5 cm Pages : 128 Prix : 15 € ISBN : 978-2-490251-49-0

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Née en 1959 à Paris, Sophie Boursat a une vie mouvementée. Artiste plasticienne très active jusqu’en 2000, elle expose et voyage grâce à diverses. Elle se forme au job de webmaster, puis devient voyante sur audiotel. En 2002, elle rencontre Sabine Wespieser, chez qui elle publie son premier livre, L’eau et l’huile (2003). Il reçoit un accueil favorable et questionne déjà les dimensions sacrées d’un langage spécifiquement féminin comme son intérêt majeur pour la vie psychique.

Olivia, la narratrice, est voyante au téléphone. Elle travaille pour Résorg-position, entreprise aussi trouble qu’agitée, qui fonctionne comme un monde miniature, comme un négatif de notre société. Tous les jours, Olivia, employée appliquée, sincère et généreuse, prédit l’avenir à celles et ceux qui l’appellent : êtres minuscules, désespérés, drôles ou détraqués, dont une voix au téléphone semble incarner la seule possibilité de vie. Des liens se créent tandis que l’entreprise périclite au rythme des guerres intestines. Comme un asile à voix ouverte, Olivia accueille des bribes d’existence. Tout cela pour 34 centimes la minute…

De 2004 à 2006 elle collabore au journal Particules puis, de 2008 à 2013, devient agent de jeunes photographes japonais et assure une liaison entre Tokyo et Paris en leur organisant plusieurs expositions. Aujourd’hui, elle collabore régulièrement avec l’agence de prospective L’Observatoire de l’Art contemporain pour lancer de jeunes photographes plasticiens.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


Sophie Boursat 34 centimes, la minute extrait

Éditions du Canoë


Très vite je me suis prise aux jeux de la révélation des cartes, mais je crois que cela n’a vraiment commencé qu’avec l’événement du cœur d’or… J’ai senti un cœur d’or ! Une seule fois ! Un seul cœur d’or d’entre le cœur de milliers de gens. Un seul : le cœur d’or de Denise.C’est un soir que Denise me pose la question qui se pose tous les jours sans cesse, et elle me demande : — Vais-je bientôt revoir Machin Truc ? Je note les prénoms et les dates de naissance, abats les cartes : — Non, Denise ! Je suis désolée, mais votre histoire avec Machin Truc était juste une aventure sans lendemain. Je regarde encore puis renchéris, amène : — D’ailleurs cet homme, vous le savez bien, Denise, il ne vaut rien ou pas grand-chose. Il n’y a donc pas grand regret à avoir. 3


— Et je rencontre quelqu’un d’autre ? me demande timidement Denise. Je mélange les cartes et les redistribue en me concentrant bien sur le futur amoureux de Denise. Mais alors là, déception, le futur amoureux de Denise, il est tout plat, tout gris. Rien ! — Non vraiment, il ne se passe pas grand-chose. Non, je ne vois aucune rencontre pour vous, Denise. Je suis désolée. Elle ne soupire même pas, Denise. C’est une femme de ménage des écoles et elle a la vie dure. Denise, c’est une mère qui élève seule ses trois enfants. Comment elle en est arrivée là, je n’en sais rien. Je ne lui demande pas. J’entends juste que Denise se résigne. Elle voudrait juste faire l’amour de temps en temps, pour oublier ses servitudes et rire un peu. Mais non, il semble qu’elle n’y ait pas droit. Elle a été oubliée au bataillon et il ne va rien lui arriver, à Denise, à part ses gants en plastique, sa serpillière et son seau. Puis, soudain, je l’aperçois, là, brillant sur les cartes de Denise… — Mais, Denise, m’écrié-je stupéfaite, mais vous avez un cœur d’or ! Il est là, debout, extraordinairement beau, irradiant une enveloppante douceur. Je suis touchée par la présence immatérielle. Ce cœur, c’est une révélation ! — Oui, je sais, me soupire, au combiné, Denise. Sa voix lasse ne dira rien d’autre. Denise sait qu’elle a un cœur d’or, mais pour elle, cela ne change rien. Au

son, je l’imagine haussant les épaules face à l’indifférence du destin. — Bon. Merci. Bonsoir ! […] La plupart des voyants que l’on rencontre sur ­Audiotel sont des êtres blessés par la vie, qui soignent leurs plaies en aidant les autres. Il est vrai que le public nous gratifie souvent de chaleureux mercis. Cependant, si vous êtes un voyant du téléphone, c’est que vous êtes tout à fait au bas de l’échelle. Vous jouissez donc d’un parfait anonymat, et depuis cette ombre vous proférez vos conseils des heures durant. Vous croyez absolument tout ce que vous dites puisque tout ce que vous dites, vous le voyez. Vous êtes voyant ! Voilà pourquoi vous vous étonnez vous-même de votre force de conviction et de la solidité de vos arguments. Mais toute votre force vient de ce que c’est là : vous le voyez ! La seule chose que vous ne voyez pas, c’est Comment ça marche ? - Pourquoi ça marche ? Là, de fait, vous ne voyez rien, mais vous êtes bien forcés d’y croire puisque ce que vous dites se réalise ou se réalisera souvent. Les premières fois que des clientes m’ont rappelée pour me dire que mes prédictions étaient justes, je me suis sentie tout à coup messagère. Une voyante, c’est une goutte d’espoir dans une vallée de larmes. Une petite ouvrière du monde spirituel. J’ai trouvé une place dans une drôle d’usine.

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DEVENIR NOIR de Donatien Garnier

graphisme de Franck Tallon

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À la suite d’un grave accident, Alban Zwarte, photographe de guerre, tente de de se dégager du trauma en faisant tatouer un court poème à l’endroit de sa blessure. l ne se doute pas que cette décision va bouleverser sa vie. ue son corps va progressivement se couvrir de textes jusqu’à devenir noir. t que cette transformation va cruellement lui révéler qui il est et d’où il vient. rois livres en un Devenir noir est le nouvel objet convergent de Donatien Garnier. Il se présente sous la forme de trois livres, ADN, Devenir noir (qui donne son titre à l’ensemble) et Noir devenir, édités les uns dans les autres en jouant sur des dynamiques de saturation et de décodage. Un défi graphique et typographique relevé par Franck Tallon, partenaire essentiel du projet.

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date de parution : juin 2021 8.65 x 17.30 cm soit 1/10 du corps de l’auteur 168 pages dont 48 pages de calque impression noir et blanc / dos carré collé un monolithe noir / titre vernis / tranche noire 2 couvertures - 2 livres imbriqués recto/verso prix de vente : 20 euros ISBN : 979-10-95233-14-5

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D’une géné logie problém tique Noir devenir est le récit de la découverte accidentelle, via l’interprétation de ses tatouages, de l’implication de la famille d’Alban Zwarte dans la traite négrière. Il se déplie en vingt-six épisodes triangulés entre un port français, une forêt de l’ouest africain et une île des Antilles.

Double réflexion critique Parti d’une méditation sur le tatouage et le corps-livre, Devenir noir s’est progressivement ramifié en une double réflexion critique : sur le rôle de l’esclavage dans l’émergence du capitalisme contemporain et sur la capacité de la photographie à rendre compte des sousbassement idéologiques de la société. n objet convergent En s’intéressant au tatouage, Devenir noir s’inscrit dans la continuité des « Poèmes convergents » (Recueil d’Écueils, Fluxus, destin pulsé, GEANTs, L’Arbre Intégral, Evidences de la grande alose, Où, l’océan ?) publiés par Donatien Garnier (sun/sun, Atelier B A I E, Voix édition, RRi) depuis 2007: autant de réflexions sur le livre et ses avatars (de la stèle au site web), sur les rapports singuliers de la poésie à ses supports de diffusion.

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’histoire ’un photogr phe Devenir noir est l’autobiographie fictive d’un photographe au parcours chaotique. Il est raconté en vingt-six séquences que l’on peut lire comme autant de planches-contact exhumées de ses archives.

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Diffusion / Distribution Paon Serendip

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Deux récits imbriqués l’un ns l’ utre Devenir noir et Noir devenir, contiennent chacun un aspect de la vie d’Alban Zwarte permettant d’éclairer, par l’intercession d’un rituel amoureux, le sens de ses tatouages. Ces deux livres se présentent sous la même forme : une lettre introductive adressée par le photographe à ses enfants suivie des éléments de décryptage qu’il leur communique en annexe.

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rente-trois poèmes t toués ADN est un ensemble de trente-trois calques contenant les poèmes encrés et leur position sur le corps d’Alban Zwarte, double physique de l’auteur. Il est conçu sur le modèles des catalogues thématiques, souvent bon marché, édités pour les tatoueurs.

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Le projet a fait l’objet d’une résidence à la Fondation Défi gr phique et typogr phique Michalski (2018) et été lauréat d’une bourse de création De taille rigoureusement identique, les deux textes Devenir noir et délivrée par la Région Aquitaine - catégorie Poésie (2017). Noir devenir, sont conçus pour être imprimés l’un dans l’autre (l’un dans les interlignes de l’autre), tête bêche, et reprendre ainsi le processus de noircissement de la peau décrit par le double récit. Une double page contient ainsi deux épisodes imbriqués. Lesquels fonctionnent comme deux brins d’ADN encodant le poème-tatouage sun/sun éditions - 55 rue Estelle - 34000 Montpellier inséré dans la double au moyen d’un calque. Céline Pévrier - celine@sunsun.fr - www.sunsun.fr


Deux textes imbriqués avec le poème tatouage (calque) qu’ils interprètent

Deux textes imbriqués mais très lisibles

XIV • Tu n’es même pas surpris. D’être là, entravé, assister à ta vente. •

sous la terre. Dans ce trou juste assez grand pour ici. Et le voilà qui se présente dans la foule pour

te contenir. Tes bourreaux vivent au-dessus de saisie et violée. Toutes les nuits, jusqu’à l’arrivée

toi, installés sur des tapis. • Tu connais le groupe

mulé dans sa froideur, c’est le jeune chef qui t’a

armé qui t’a capturé, dans le désert, au nord du taque n’est pas venue d’où tu l’attendais. Dissi-

M. Tu connais son chef, sa cruauté extrême et bord. Tous marqués d’entailles profondes. • L’at-

son goût pour la poésie. Mystique et autobio-

arrière tu vis qu’on jetait cinq corps par-dessus

graphique. Exclusivement la sienne. Tu l’entends gré soi. Trois jours après ton arrivée au château

réciter d’une voix rauque et agressive dans le mulation du venin qui pousse à la morsure. Mal-

cliquetis des armes qu’on démonte. Dans les tectrice. • Tu sentais la tension croissante. L’accu-

odeurs de chèvre. Dont l’estomac bouilli et son jus

forme de haine coupable, paradoxalement pro-

sont ta seule pitance. • Tu dois lutter contre une de mépris et de désir dont le résultat était une pensée qui tourne en boucle, mouche d’angoisse,

chez les autres blancs tu percevais un mélange dans ta tête. Et qui te fait sursauter quand elle

béance de l’humain ? • Chez le gros prêtre comme

se cogne à tes absences : ils n’ont pas encore assez veule pour se risquer dans ce cloaque, cette découvert tes sept tatouages. Même s’ils lisent

des Dieux. Car quelle divinité serait assez folle ou

ta langue ils n’y verront que blasphème, invite au

aussi insignifiant, eut été désigné pour s’occuper

déchaînement de leur violence. Tu essaieras de

étrange, quand tu le compris, qu’un être, même Deux couvertures, deux livres imbriqués recto-verso

sun/sun éditions - 55 rue Estelle - 34000 Montpellier Céline Pévrier - celine@sunsun.fr - www.sunsun.fr


nous allions convenir. • Ensuite, dans les jours qui

d’une longue série de tatouages, tous exécutés

recevriez, heureux héritiers, la forte somme dont

selon le même protocole : la porte poussé ; la

muscles, nerfs et os, vous revenant de droit), vous

poignée de main sèche ; un bref échange de

Le poème est dimensionné pour être appliqué par un tatoueur.

dépouille (déduction faites de mes autres organes,

nouvelles ; une tasse de thé fumé ; un verre de

faite des traites déjà versées, et en échange de ma

vodka ; la parole débondée ; la proposition subsé-

« mostrations » privées. À ma mort, déduction

quente sur le carnet ; sa validation immédiate ;

tretien et me rendre chaque année à une ou deux

mon installation sur une sorte de divan recouvert

devrai me conformer à un certain protocole d’en-

d’un tapis ; des chœurs polyphoniques géorgiens ou arméniens ; la douleur plus ou moins vive ;

qui me mettrai très largement à l’abri du besoin, je

mes tentatives pour reconnaître, dans ce qui me

supports. En échange d’une rente conséquente

semblait être le cheminement d’un scalpel, la

originales exécutées sur les « meilleurs »

lettre en cours d’inscription ; l’utilisation d’une

me flatta-t-il, il n’achetait que les pièces les plus

typographie, toujours là même, apparue dès le

sixième du genre en ce qui le concernait puisque,

premier marquage et que je finirai par identifier

« mantras ». Il me proposa un contrat. Seulement

comme une Archer de Hoefler&Frere Jones ; la

supposément thérapeutique lui rappelait mes

précision stupéfiante du tracé réalisé à main

insistant sur un motif millénaire dont la visée une double page Noir devenir

Puis il m’invita à visiter une partie de sa collection

levée et à l’encre d’imprimerie ; le badigeon de

suivirent ce fut le grand jeu. Et ma chance. Ses

Le lendemain je reprenais l’avion avec le premier

une page côté Devenir noir

Où ce que n’est que saisir, sans esquive, dans la jubilation d’être au plus près du monde

chaque tatouage est précisément situé sur le corps

sun/sun éditions - 55 rue Estelle - 34000 Montpellier Céline Pévrier - celine@sunsun.fr - www.sunsun.fr


Natures contrarier

Nouveauté avril 2021 littérature

Pour ébaucher, livre après livre, un paysage sensible et subjectif, donnant à réfléchir le rapport des hommes à leur environnement.

Paysage(s) Virginia Bart - Violaine Bérot - Jaunay Clan Velibor Colic - Olivier Maulin - Denis Michelis Wilfried N’Sonde - Makenzy Orcel Charles Robinson - Marlène Tissot

Recueil de dix textes courts, et autant de regards, d’écrivains d’aujourd’hui sur la notion de paysage. Entre fiction, poésie et journal de bord, Paysage(s) est un parcours polyphonique (plus ou moins) ancré dans un espace-temps  — la Mayenne de 2020 où chacun des auteurs a été accueilli en résidence d’écriture par l’association Lecture en tête. Tour à tour, le paysage est abordé dans toute sa polysémie : objet de contemplation et cadre d’expériences sensorielles, espace mental, lieu du travail de la terre, fruit de l’action des hommes et des éléments sur leur environnement, lieu de luttes visibles et invisibles… Extrait de Paysage(s) J’appelle ça une ferme de poète - Charles Robinson

12x19 cm à la française couverture souple avec rabats dos carré collé 192 pages isbn 978-2-9568325-4-6 09 avril 2021 prix de vente public 16€TTC

WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr

« Je crois que ce sont les odeurs de la terre qui m’ont fait revenir à l’agriculture. Le parfum de la terre, le parfum de l’herbe coupée, plusieurs petites choses comme ça. Une agriculture désuète. J’ai fait d’autres métiers. Je pouvais y faire des choses magnifiques, avec beaucoup de savoir-faire, mais je devais faire ce qu’on me demandait. Et qu’est-ce qu’on demande, toujours ? D’être une force de travail au service d’une production pour gagner sa vie. On peut se plaire là-dedans, mais je crois que ça ne me satisfaisait pas. Dans les écoles, je suis toujours tombé sur des formations qui ne devraient pas exister tellement le niveau est petit et non réalisé. On tombe comme ça sur des voies de garage. On sort on ne sait rien faire, et c’est de ne savoir rien faire dont on va se servir pour servir les autres. Ça ne me plaisait pas du tout. Je suis revenu. J’étais né paysan. Je voulais me défaire de leur imagination.(…) »

Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404


Natures contrarier

Nouveauté avril 2021 littérature

Pour ébaucher, livre après livre, un paysage sensible et subjectif, donnant à réfléchir le rapport des hommes à leur environnement.

Les Auteurs de Paysage(s) Marlène Tissot a publié dix recueils de poésie et une nouvelle, dont Celui qui préférait respirer le parfum des fleurs (La Vachette alternative, 2010), Nos parcelles de terrains très très vagues (Asphodèle, 2010), Un jour, j’ai pas dormi de la nuit (La Boucherie littéraire, 2018), Voix sans issue (Au Diable Vauvert, 2020). Charles Robinson est l’auteur de trois romans : Génie du proxénétisme (Seuil, 2008), Prix Sade 2008, Dans les cités (Seuil, 2011) et Fabrication de la guerre civile (Seuil, 2016). Makenzy Orcel a publié sept recueils de poésie et quatre romans dont La Douleur de l’étreinte (Deschamps, 2007), Les Immortelles (Zulma, 2012), L’Ombre animale (Zulma, 2016), Caverne (La Contre Allée, 2017), Le Chant des collines (Mémoire d’Encrier, 2017), Maître-Minuit (Zulma, 2018), Une boîte de nuit à Calcutta, co-écrit avec Nicolas Idier (Robert Laffont, 2019). Wilfried N’Sondé est l’auteur de six romans dont Le coeur des enfants léopards (Actes Sud, 2007), Orage sur le Tanganyika (Didier, 2014), Berlinoise (Actes Sud, 2015), Un océan, deux mers, trois continents (Actes Sud, 2018). Denis Michelis est l’auteur de La chance que tu as (Stock, 2014), Le bon fils (Noir sur Blanc, 2016), État d’ivresse (Noir sur blanc, 2019). Olivier Maulin est l’auteur notamment de Dernier combat (Rencontres, 2001), En attendant le roi du monde (L’Esprit des Péninsules, 2006), Les Lumières du ciel (Balland, 2011), Le dernier contrat (La Branche, 2012), Le bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014), La fête est finie (Denoël, 2016), Les Retrouvailles (Le Rocher, 2017). Velibor Colic est l’auteur de onze romans dont Les Bosniaques (Le Serpent à Plumes, 1994), La Vie fantasmagoriquement brève et étrange d’Amedeo Modigliani (Le Serpent à Plumes, 1995), Archanges (Gaïa, 2008), Jésus et Tito (Gaïa, 2010), Sarajevo omnibus (Gallimard, 2012), Manuel d’exil (Gallimard, 2016), Le livre des départs (Gallimard, 2020). Jaunay Clan est l’autrice de Milosz ou l’idiot magnifique (L’Harmattan, 2007), Nostoc 15h58 (L’Harmattan, 2008), Portes (L’Harmattan, 2012) et Fergus, année sauvage (Les Allusifs, 2017). Violaine Bérot est l’autrice de huit romans dont Jehanne (Denoël, 1995), Tout pour Titou (Zulma, 1999), Pas moins que lui (Lunatique, 2013) et Tombées des nues (Buchet Chastel, 2018). Virginia Bart est l’autrice de L’homme qui m’a donné la vie (Buchet Chastel, 2010) et de Le meilleur du monde (Buchet Chastel, 2015).

WARM 9 rue d’Aubert 53000 Laval Tél. : 07 87 13 17 50 infos@warm-ed.fr warm-ed.fr

Diffusion-distribution Serendip Livres 10, rue Tesson 75010 Paris Tél. : 01 40 38 18 14 contact@serendip-livres.fr gencod dilicom : 3019000119404


Éditions du Canoë

2021

9 avril

Gil Ben Aych

Genre : récit Format : 12 x 18,5 cm Pages : 320 Prix : 18 € ISBN : 978-2-490251-3-91 Né en 1948 à Tlemcen en Algérie, Gil Ben Aych arrive en France avec sa famille à l’âge de 7 ans. Après quelques années passées à Paris, ils s’installent en banlieue parisienne à Champigny. Toute son œuvre, abondante et très populaire, (Voyage de Mémé, L’Essuie-main des pieds, Le livre d’Étoile, Le Chant des Êtres, Au jour le jour) raconte à travers son expérience et celle de ses proches, l’histoire d’une famille juive en France dans les quartiers tenus à l’époque par le parti communiste. Devenu professeur de philosophie, il poursuit dans le dernier volume de La Découverte de l’amour et du passé simple, intitulé Soixante-huit, le pari ambitieux et admirablement tenu de transformer en littérature, la culture essentiellement orale du pays dont il est issu.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

La Découverte de l’amour et du passé simple est une saga en 4 ­volumes de l’histoire de l’émigration en 1956 d’une famille juive algérienne en France et de sa vie jusqu’à la fin des années soixante – Soixantehuit étant le sujet du dernier volume, à paraître en 2022. Le héros porte le nom de Simon. Il a, comme l’auteur, 7 ans lorsqu’il quitte ­Tlemcen pour habiter Paris, puis Champigny, la banlieue rouge, dans ces années-là, tenue par le parti communiste. Dans la culture orale dont ­Simon vient, l’écrit est réservé à Dieu. Dans son appropriation progressive de la culture française, il s’éloigne à mesure de son passé, de ses couleurs, de ses accents. Le premier livre, Simon, paru en 2002 aux ­Éditions Exils, dévoile un appartement de Champigny, son collège avec ses profs, les commerçants, la nourriture, le porc, la banlieue, ses parents exilés et la conscience encore embryonnaire qu’il pénètre dans un monde autre qu’il faudra faire sien s’il veut transgresser l’interdit implicite de sa culture : écrire. Dans les volumes prochains Simon et Bärble et Simon et Peggy, le lecteur retrouvera la famille au sens large. La série s’achève sur Soixante-huit à paraître ultérieurement qui clôt cette véritable fresque des années soixante qui nous plonge dans un monde disparu dont l’évocation à la fois drôle et tendre arrache souvent des larmes.

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


poésie


Poésie de Jindřich Štyrský Ab irato éditions, 2021

Fiche descriptive

Titre : Poésie Date de parution : Juin 2021 Rayons : Littérature Thème : Poésie contemporaine (XXe siècle) Court résumé : Recueil poétique, en édition bilingue, traduit du tchèque et présenté par Petr Král. Collection : Abiratures ISBN : 9782911917721 Auteurs : Jindřich Štyrský Bio auteurs : Jindřich Štyrský (1899-1942) est un peintre, poète, éditeur, photographe et dessinateur surréaliste tchèque. Il est l’un des membres fondateurs du groupe surréaliste tchèque. Largeur (cm) : 14 Hauteur (cm) : 20 Poids théorique (gr) : 200 Nombre de page : 82 Prix : 15€ Tirage envisagé : 500

Sur l’auteur Jindřich Štyrský est né en 1899 à Cermna (Autriche-Hongrie) et décédé en 1942 à Prague, en Tchécoslovaquie. Grand nom du surréalisme tchèque de l’entre-deux guerres et de toute l’expression moderne, il a été autant peintre, collagiste, photographe qu’auteur de poèmes – en vers ou en prose – et d’essais critiques.

1


Présentation en quelques mots de Poésie L’ensemble des textes présentés dans ce livre est la traduction intégrale du recueil publié sous le même titre – Poésie – en 1946 à Prague.

Originalité du livre • • •

Première édition de Poésie en français. Première édition en français d’un livre de Jindřich Štyrský. Traduit et présenté par Petr Král décédé le 17 juin 2020, grande figure intellectuelle tchèque qui a aussi vécu en France, entre 1968 et 2006, où il a publié de nombreux livres et essais sur la poésie et le cinéma (Stock, Actes sud, Flammarion, P.O.M ; Champ Vallon.) Petr Král a reçu de nombreux prix dont, en 2019, le Grand Prix de la francophonie de l'Académie française, et en 2016, le Prix Jean Arp pour l'ensemble de son œuvre.

Evènements prévus autour du livre • • •

Sortie annoncée dans la Lettre de l’Institut tchèque à Paris depuis janvier 2021. Présentation du livre et lectures d’extraits à l’Institut tchèque (date en cours). 2022 : exposition au Musée d’art moderne de la ville de Paris consacrée à la peintre surréaliste Toyen, campagne de Jindřich Štyrský, avec lequel elle participait aux activités avant-gardiste du groupe surréaliste tchèque dans l’entre-deux guerre (Štyrský est décédé en 1942, Toyen s’est ensuite exilé à Paris).

Contexte du livre chez Ab irato Poésie est le onzième titre de la collection d’approche poétique « Abiratures » que nous publions après : • • • • • • • • • •

L’Autre côté des nuages d’Alain Joubert Les charmes du chaos de Guy Cabanel Journal intime de Guy Cabanel et Jean Terrossian Brune esclave de la lenteur de Jacques Abeille Le passé du futur est toujours présent d’Alain Joubert Carnets oubliés d’un voyage dans le temps – Albanie 1987 de Georges-Henri Morin L’Ivresse des tombes de Guy Cabanel et Barthélémy Schwartz Hommage à l’Amiral Leblanc de Guy Cabanel L’Effet miroir d’Alain Joubert, Nicole Espagnol et Roman Erben Un couteau entre les dents d’Antonio José Forte (œuvre poétique complète traduite du portugais)

C’est notre deuxième recueil bilingue après Un couteau entre les dents de Antonio José Forte. 2


Extraits 1ers extraits Cimetière L’ange de pierre ne compte pas Les monticules de terre rose De tendres mots frissonnent Dans les inscriptions dorées Transparents sourires Souvenirs Frêles tiges de muguets Paroles en arrêt dans le parfum de la brise Yeux campanules Un baiser aspire les morts aux poumons putrides Lumière dans le rhum La mort sur une périphérie de machines Tombes oubliées Claires tonnelles qui invitent à entrer Les maisons ressemblent aux coffres-forts Une clé Jeunes femmes aux cheveux fraîchement frisés Qui déteignent à la première pluie Mégères sans âge Petits singes grecs Papous Abyssines Et la soi-disant seconde élite L’escalier des spirites Et le cri pour les places louées qui rappelle l’Or du Rhin C’est à ce cénacle charmant Que je pensais venir en aide En l’absence de cerises d’oiseaux et de filets Terre Ceinture Galbe Sans saisons Sans pluies À jamais sans fatigue

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D’étranges constellations d’orchidées Serrent douloureusement les seins Et leurs gueules blessent Des tubes verts se ramifient en éventail Et dévorent la lumière C’est dans ces conditions aberrantes que les racines poussent En pleine lumière Tandis que la nuit est enclose dans les couronnes des oliviers Mais le jour s’unit avec elle 2e extrait : « Fragments » Nudité voilée par la fumée des cigares – douces montagnes. Nahota, zahalená kouřem doutníků – sladká pohoří. Un ivrogne sale, mais avec un col propre. Opilec špinavý, ale s čistým límcem. Jeune fille soudée en un bloc avec une balustrade. Dívka srostlá s balustrádou. Coquettes-fantômes et tonneaux de café noir. Fantomy - kokety a sudy černé kávy. Brasiers-fournaises rouges – , quand tout l’acier a blanchi, La neige tombe. Červené výhně - pece - když všechna ocel zbělá, padá sníh. Le printemps : pantoufles à fleurs. Jaro: květované pantofle. Sur la glace, à Saint-Moritz : les ombres glissent, les personnes effacées. Na ledě ve Sv. Mořici: stíny jezdí, osoby vymazané. La brume – mer grise et gris ciel. Au loin émerge lentement de la brume une grise silhouette, pour qu’on se rende compte, quand elle vient au premier plan, que ce jeune homme est GRIS. Mlha - šedé moře a obloha šedá. V dálce šedá silueta, která se pomalu vynořuje z mlhy, aby se poznalo, až přijde do popředí, že tento jinoch je ŠEDIVÝ. […]

3e extrait Le monde devient de plus en plus petit J’achève en pensée un mouvement de jeune fille, je dissèque l’horreur et la mémoire et rien ne m’échappe des sacs de dérision sur lesquels je suis assis. Émilie aux petons chinois est morte. J’ai conservé l’unique lampe sans étoiles, boule sans lumière. Miroir sans image, ruines sans souvenirs. Dans les lierres et dans ce noyer rabougri j’ai retrouvé une histoire qui se prolonge et se perd dans la mélancolie de la prime jeunesse, mêlée aux souvenirs de jours récents. 4


La jeunesse détruite flotte dans les maisons, les maisons flottent dans les chambres, les chambres flottent dans les armoires à linge et le tout en pleine lumière. Au centre des broussailles de croix noires, tombes effondrées, photo sur émail ternie, couronnes mortuaires en perles de verre, vases d’eau jaune et putride qui rappelle les crèmes des pâtissiers, tissu formant des tiges en dentelles entremêlées de lianes de lierre. Par-dessus le mur du jardin voisin s’élève une ramille avec deux oranges. Clous à crochet, maisonnettes d’escargot, perles répandues dans l’argile, un faucheux se déplace sur des fils de fer rouillés. Et au milieu de ce décor funèbre j’aimerais dessiner ton portrait, le visage de mon amie maritime et son image gravée sur un mur écaillé, fissuré, trempé de pluie, imprégné d’eau, fendillé par la tempête, dé-vasté par le temps. Quelques fleurs séchées, insérées par une main frêle parmi les feuilles d’un livre et des photos pâlissantes, voici les seuls souvenirs qui me restent. […]

Couverture du livre •

La couverture, déployée jusqu’au dos de couverture est une oeuvre de Jindřich Štyrský : Au-dessus de la Vltava (huile, 1932)

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Éditions du Canoë

2021

4 juin

Billy Dranty

Genre : poésie Format : 12 x 18,5 cm Pages : 176 Prix : 16 € ISBN : 978-2-490251-45-2

Billy Dranty a participé activement à la revue Moriturus au début des années 2000. Poète, il a publié cinq livres chez Fissile, dont une trilogie : L’hydre-anti – Derelictus – Rivage veuf. Il a également publié Trucidive chez Barre parallèle, Détrauma aux éditions Les Arêtes, ainsi qu’une quinzaine de plaquettes aux éditions Derrière la salle de bains. Éditeur critique, il s’est consacré, ces dernières années, à établir, documenter et présenter pour les éditions Ypsilon, Fissile et L’Arachnoïde, les correspondances croisées de René Daumal avec Léon Pierre-Quint et Roger Gilbert-Lecomte, de Richard Weiner avec les poètes du Grand Jeu (en collaboration avec Erika Abrams), ainsi que les Lettres à Pierre Minet de Max Blecher. C’est dans les mêmes temps qu’il a écrit Advers, puis Attract obstruct.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Ce livre important en contient deux : Advers et Attract obstruct, qui se répondent organiquement, sur le mode d’une structure dense et ramifiée. Le premier se veut un « espace sauvage d’expectoration », où le vers combattif et sans concession progresse par saccades, saccages et scansions, pour se défaire de la « glu » des tricheries, qui est aussi celle du lyrisme. Logique de rupture, donc, pour trouver une voix à un je démembré, qui cherche à se réinventer une naissance. Le second, tendu dans le feu entre attachement et arrachement, décline par blocs de discours amoureux les étapes d’une intrigue en suspens(e). Du « OUI en pléthore » d’un éros révolutionnaire qui voit poindre le nœud des corps, on s’inquiète finalement d’un lieu absent, entre-deux, à l’image d’un texte qui hésite, donc se pose la question de sa forme, adverse et adversifiée.

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


Billy Dranty Advers suivi de

Attract obstruct extraits

Éditions du Canoë


défondations espace sauvage d’expectoration enchaînement-souffle contre phrasés b(r)aillés pour embrayer

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relove la tête de celui qui (relui) relie elle à l’être

aller arboré en butte à l’air de crispe crampe-limite du renversement pour air seul

et la lettre au sali lavant le mot au cœur

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charpenter le démembrement arpenter les cassures restauration en roue libre calumet aux terres aux risées terroristes en cadence allumées

l’entiché double envoie désir à potence pâles prudences au pilon l’orage vexé les éclairs humides

à contre-iniquité

pire qu’avec sans avec soi

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L’image martelée. Le mortel point sans orgue mais de barbarie revenir-repartir comme sonne le bourdon. La route enfarinée. La fièvre stoppée. L’icône recroquevillée de l’idoine épissure des joncs pliés. Une marque de folle pause aux ailes déjà brimées, et craquellera l’indécise-­ succombée en temps voulu de VOIR. Peau donnée. A de peu. Eau de paix sur la remontée des âmes fusionnelles. *** Embrassades hors l’embarras sombre des fractures, des contractures de Tête dans l’élan magicieux. Humance des humeurs demeurées démurées, redivisant les mondes, à contre-modération du toucher franc. Amender le vœu d’A annonçant l’espace plus. Partances dévalées plein cœurs et viandes à nu nouées. *** NON. En lieu et place de partances loin, tout près

du seul prêt au suc vibratoire retrouvé entre, soi seul nu dépeuplé, soi seul désoliloquant, hors passionnel ravagé, hors échec de touche, hors taclure de ricane défensive salissante, hors verbiage de bidet. 13


VISUEL PROVISOIRE

É DIT IONS LURLURE

PARUTION JUILLET 2021 Christophe Macquet

DÂH DANS LA NUIT KHMÈRE

Dâh

l

Christophe Macquet Genre : POÉSIE Collection : Poésie Prix : 25 euros Format : 14 x 21 cm Nombre de pages : 400 ISBN : 979-10-95997-35-1

> un livre-monde qui entremêle récits, poèmes, chansons, photographies... > un hymne vibrant aux vivants et aux morts

LE LIVRE “Dâh” est un terme khmer qui désigne le “sein”. Il s’agit aussi d’un verbe qui signifie “dénouer”, “libérer”. Dâh, dans la nuit khmère, de Christophe Macquet, est composé de 108 textes (proses et vers) et de 108 photographies. À travers une narration éclatée, où circulent plusieurs avatars du “je” de l’auteur (Avine, Archibald...), Christophe Macquet évoque sa vie, ses nombreux voyages (en Amérique du Sud et en Asie notamment), son rapport au Cambodge où il vit, le décès de sa mère, son enfance picarde. L’ensemble est “tressé” en des sortes de “guirlandes cambodgiennes” où s’entremêlent récits, poèmes, chansons, citations, photographies, fragments de littérature khmère. Livre-monde, livre-labyrinthe, Dâh est avant tout un magnifique livre sur la mémoire, un hymne vibrant aux vivants et aux morts.

L’AUTEUR Christophe Macquet est né à Boulogne-sur-Mer en 1968. Il vit actuellement au Cambodge, où il travaille comme traducteur littéraire (khmer-français, français-khmer). Il poursuit parallèlement un travail littéraire et photographique qui a donné lieu à plusieurs publications, notamment aux éditions Le Grand Os (Toulouse) : KBACH (2012), Tchoôl ! (2013), La Leyenda de Amancay : récit bicardiaque (2017). Plusieurs extraits de Dâh ont été publiés dans le revue de poésie Catastrophes en 2020. DIFFUSION/DISTRIBUTION SERENDIP LIVRES 10 rue Tesson – 75010 Paris – contact@serendip-livres.fr Tél. 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr

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EXTRAIT 1 107. Frontières – Kerala, octobre 2015

Ce n’est pas une réinjection ce n’est pas un hymne à la nuit. La mer est une paroi les chiens sont une vis sans fin. Ce méditant physique n’est qu’un autre de mes bouffons sachez que je suis sans respect et sans espoir pour lui. J’ai pratiqué au moins trois formes de ventriloquisme d’où l’effet de miroir métallique sur le sable mouillé. Il s’agit d’un homme roux il marque les frontières, c’est tout.

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EXTRAIT 2 20. Toast au Bokor – Kep, juin 2013

Ô Bokor ! ô Bokor ! tout rouge ! tout rouge ! un incendie là-bas sur le Bokor ! en 1922 ! dans la mer à mi-cuisse ! O ! A ! v'là les soldats ! une bouteille de rhum à la main ! ô-Bokor-incendie ! ô-Bokor-vieil-ascète ! ô-Bokor-ô-zébu ! ô-zébu-vieille-assiette ! je titube (je vois double) ! en 1922 ! j'essaie de faire attention à la mienne, d'assiette ! ô-Bokor-ô-la-bosse ! ô-zébu-z’en-peux-plus ! baba-Boby-OVNI ! une bouteille de rhum à la main ! et YOP ! je cherche une issue digne ! marque déposée Esquimau ! exposition coloniale à la Porte Dorée (le vagin en khmer) ! au bois de Vincennes (où je la doigtais parce que je l'aimais) ! toute nue ! toute rouge ! là-bas ! v'là les soldats ! je cherche une issue digne ! et YOP ! ô faux rythme du cor / beau je te conterai l’histoire du miséricor / dieux qui prit nouvelle existence / comme bodhisatt / va du port de Boulogne-sur-Mer ! O ! A ! là-bas ! Kanyakubja ! baba-Boby-OVNI ! baba au rhum ! je cherche un p'tit bonhomme ! hélipotent comme le Bouddha ! ventriporté comme un Norodom ! en 1922 ! l’année où le vénérable Krâm Ngoy Chrysostome ! l'année où Sihanouk l'exquis mot ! l'année où Sihanouk mister Spock ! l'année où Sihanouk roi Spoutnik ! je lève la jambe ! j'attrape mon talon gauche avec la main qui ne tient pas la bouteille ! je ressemble à Shiva ! je perds l'équilibre et je m’effondre dans les vagues !

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EXTRAIT 3

3. Trognin de Sogne Avine, avec son compagnon de route, Trognin de Sogne frontière (j'avais tapé fontrière). Avine, avec son compagnon de route, Trognin de Sogne les hommes, l'histoire du suicide de Brodel, la femme-sorcière (j'avais tapé soricière).

Avine, avec son compagnon de route, Trognin de Sogne sueurs froides (j'avais tapé forides). Avine, avec son compagnon de route, Trognin de Sogne dans la nuit (j'avais tapé nuti) khmère.

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55 pages Format 29,7 / 10,5 cm Reliure : Dos carré collé cousu Impression sur papier couché 135 gr Couv. 2 rabats : papier Rives 235 gr ISBN : 9782917486740 Prix : € 15 / CHF.- 20 Parution : septembre 2021 Rayon : Poésie

À plus d’un titre 66 chemin de Bande La Curiaz 73360 LA BAUCHE aplusduntitre69@orange.fr www.aplusduntitre.org

ÉCRINS Tronchon de Martin Cet ouvrage est un recueil de poèmes écrit par un très jeune auteur de 17 ans, sa plume sensible et belle nous invite à voyager dans les pensées et les émotions qui le traversent. La grande maturité et l’élaboration de cet écrin délicat sont loin des stéréotypes que nous apposons trop facilement aux nouvelles générations d’écrivains. Martin propose une poésie délicate et puissante, une poésie écrite et à travers son prisme il offre un regard personnel sur le monde. À travers ses doutes et sa détresse, il questionne le sens des choses ou leur absurdité sans nous entrainer dans une noirceur de romantique. Martin est un poète, il n’a pas choisi une posture ni chercher un style, il est poète et surement né avec cette qualité. L’esthétique de la syntaxe et des mots agencés est une réponse antidote au poison que la lucidité distille lorsque des sujets graves sont abordés comme l’esclavage des enfants au travail et notre responsabilité de consommateur. Il nous invite à cheminer à travers des images et des thèmes qui le touchent sans chronologie ni hiérarchie, une sorte de foisonnement qui s’impose à lui et compose nos vies contemporaines. Le talent des poètes est bien de faire supporter la douleur de l’existence en l’éclairant d’une beauté que parfois nous pourrions oublier, il réveille les consciences et invite à nous reconstruire des paysages humains.

Martin Tronchon est né à Paris en 2000. Depuis l’enfance, il est amoureux des mots des images et de la musique. Guitariste et mélomane il est sensible à toutes les musiques : du rap américain à Jean Ferrat en passant par les Doors. Il aime sa Gibson, la guitare andalouse, ses amis et jouer de la musique en groupe. Écrivain en herbe, il écrit des poèmes depuis l’école et gagne le concours de nouvelles Étonnants Voyageur dans ses année de collège. Il est lauréat du concours poésie en liberté en 2018. Il décéde à Rome dans un accident, il venait d’avoir 19 ans. Extrait de L’Ourouboros N°1 Il écrit l’année de ses 17 ans le recueil Écrins que nous publions aujourd’hui.


Certains instants s’attardent sur nos

chemins tangibles De ceux que l’on retrace À l’encre halluciné de la mémoire Des secondes chavirées dans la bourrasque des esprits Maquillées au fard blême dans le silence des songes C’est de ces moments là Que je suis venu vous parler Ceux qui roulent leur chanson dans nos voix avides Et nos corps tout entiers Écrins de poésie À la renverse Tout est question de métrique Paradis linéaires, courbes vertigineuses Osons le décalage Pour engendrer le trouble Plaisir de sentir les certitudes crouler Sous le poids immense Des mondes hypothétiques

Le songe ou l’artifice

J’avais cette nuit là l’humeur du verre de

trop Seul et soûl, debout sur le trottoir Je m’en suis allé faire un tour Dans la couleur profonde des heures rouges et noires Les yeux à la dérive dans l’épaisseur du temps Je me suis accoudé au parapet du monde Et je l’ai vu difforme et fascinant Dans le sourire fracassé des anges J’ai dansé la brûlure des soleils bleus Dans mon ballet d’escarres Laissant les astres exfoliés Estamper leurs graphismes Le long de mes chairs racornies Je me suis réveillé la tête lourde sur le trottoir d’en face Les yeux salis

Distribution pour la France : SERENDIP LIVRES : 10, rue Tesson 75010 Paris - contact@serendiplivres.fr Fax : 09 594 934 00 /// tél. : 01 40 38 18 14 - gencod dilicom : 3019000119404 Distribution et diffusion pour la Suisse : Éditions D'en bas - Rue des Côtes-de-Montbenon 30 1003 Lausanne Tél. +41 21 323 39 18 /// Fax. +41 21 312 32 40 - www.enbas.net


Abdellatif Chaouite

Chaleur Patio de mémoire

À plus d’un titre 66 chemin de Bande La Curiaz 73360 LA BAUCHE aplusduntitre69@orange.f r www.aplusduntitre.org

Chaleur Patio de mémoire d’Abdellatif Chaouite

Éditions À plus d’un titre

Format 17 par 22 cm Pages 330 Reliure : dos carré cousu broché ISBN : 9782917486757 Prix : 22€ / CHF.- 30 Parution : septembre 2021 Rayon : Sciences Humaines MOTS CLEFS : Langue et Langages – récit philosophique

Ce magnifique ouvrage poétique et philosophique explore la langue et plus précisément les langues, celles qui parlent et se parlent, en rémanences, ressentis et rêveries méditatives. Le fil de la pensée, de la langue parlée ou écrite, comme celui des souvenirs, métaphore du fil de l’eau qui de la source à l’océan est transformation permanente. Ces langues tracent les chemins de traverse des unes aux autres, comme des cours d’eau tumultueux qui s’alimentent de multiples ruisseaux. L’auteur nous propose deux textes qui s’entremêlent, qui cheminent en résonances, en flux ou en fragments à travers deux contextes. L’un de près, suscité par la proximité de la mort rôdeuse puis faucheuse, l’autre de plus loin dans le temps et dans l’espace. Délibérément, ils se sont croisés en flots de souvenirs, réminiscences et pensées volantes. Les poèmes comme des respirations viennent fragmenter ces textes vertigineux, les ponctuer de quelques blancs où l’espace se dilate et propose au lecteur une forme de divagation plus lente, un souffle, une surface apaisée comme celle d’un lac. L’auteur nous invite ainsi chaque fois, comme dans une nouvelle boucle, vers une nouvelle source et le sens des mots, des pensées reprennent un déroulé, se rapprochent et s’éloignent dans une même danse, un maillage délicat, une dentelle précise et à la fois un foisonnement riche et précieux. La pensée élaborée d’Adellatif Chaouite, ce cheminement intime qu’il nous propose à travers ses langues est aussi une invitation à prendre la route, à créer, construire et reconstruire notre propre langue, à acquérir une forme de liberté et d’autonomie de penser, à dessiner un imaginaire nouveau, multiple commun et pourtant singulier.


Abdellatif Chaouite est né Marrakech de parents amazighs de la vallée de l'Ourika. Il est docteur en psychologie, antropologue, rédacteur en chef de la revue Écarts d'identité : https://ecarts-identite.org/ Écarts d’identité Migration - égalité - interculturalité Le titre Écarts d’identité – le mot “Écart” étant l’anagramme de “Trace” – est emblématique de la position de la revue dans un questionnement critique sur les modalités de rencontres des populations immigrées avec la société d’accueil et les processus de construction d’un avenir commun qui ne se fond ni dans l’imaginaire de la confusion, ni dans celui de la dispersion. La question de l’intégration est, à ce titre, révélatrice de ce qui travaille profondément l’ensemble du corps social. Dès lors, la revue Écarts d’identité se donne pour objectif d’animer le débat sur les questions de l’émigration/l’immigration et de l’intégration. Sa ligne éditoriale fait dialoguer de manière vivante analyses et témoignages de chercheurs, de praticiens associatifs et professionnels, et d’acteurs concernés par l’expérience de l’immigration. Dans les interstices de ces dires – du penser, du vivre et du faire – la revue contribue à saisir les différents mobiles qui animent, conflictuellement, cette finalité socio-politique appelée Intégration.

Bibliographie : Chaleur - Patio de mémoire est le deuxième livre publié aux éditions À plus d'un titre après : Zyada - Le livre du couchant, En 2015 Abdelatif Chaouite à co-écrit avec Azouz Begag Écatrs d'identité aux édition du Seuil 1990 -

Enfances Maghrebines (sous la direction de A. Chaouite et M. Dernouny). Casablanca, Afrique-Orient, 1987 L’interculturel comme art de vivre, L’Harmattan, 2007 Imaginaire interculturel, Déviation et dérives, l’Harmattan, 2011 Nul n’attend l’étranger, l’étranger est seul a attendre. Coédition Séguier (Paris)/La Croisée des chemins (Casablanca), 2011 Mémoire de l’accueil des étrangers (ss. dir. A. Chaouite), Lyon, La fosse aux ours, 2014. Pour une politique de la Relation, collectif, Lyon, La Maison des Passages, 2015.

Abdellatif Chaouite est co-fondateur de l’Institut pour une Politique de la Relation : https://politiquedelarelation.fr/ : L’immense richesse du livret Pour une Politique de la Relation – Quel monde désirons-nous ? est de participer aux réflexions sur les enjeux « culturels/interculturels » du monde contemporain et de donner à voir des pratiques interculturelles que réalisent des associations et des artistes. Les signataires du Manifeste « Pour une Politique de la Relation » partagent toutes et tous l’idée que l’invention du monde est une alchimie permanente où rien n’est fixé, rien n’est figé, tout est vivant. Mais il y a des urgences car comme le dit Patrick Chamoiseau : « de vieilles ombres sont de retour et nous fixent sans trembler ». C’est pour répondre à ces vieilles ombres que nous devons construire une culture du métissage. Dans son article Être-au-Tout-Monde, nos héritages, Abdellatif Chaouite que l’on retrouvera dans le n°7 de Critica Masonica ajoute : « mille voix s’élèvent de part ce monde pour dire les complexités, les entremêlements de nos héritages et leur devenir Rhizome, les connectant suivant des lignes d’une déterritorialisation généralisée (économique, sociale, écologique, culturelle et politique). »

Filmographie : Documentaire Les mots de l’islam volet 3 Abdelatif Chaouite : Les "cinq piliers" de l'islam : producteur ISERL (Institut Supérieur d ‘Etude des Religions et de la Laïcité)

Distribution pour la France : SERENDIP LIVRES : 10, rue Tesson 75010 Paris - contact@serendip-livres.fr Fax : 09 594 934 00 /// tél. : 01 40 38 18 14 - gencod dilicom : 3019000119404 Distribution et diffusion pour la Suisse : Éditions D'en bas - Rue des Côtes-de-Montbenon 30 1003 Lausanne Tél. +41 21 323 39 18 /// Fax. +41 21 312 32 40 - www.enbas.net


À plus d’un titre 66 chemin de Bande La Curiaz 73360 LA BAUCHE aplusduntitre69@orange.fr www.aplusduntitre.org

Les cahiers de poésie

Salah Oudahar

Les témoins du temps et autres traces

Éditions À plus d’un titre

Collection : Les cahiers de poésie

Format 21 par 29,7 cm Pages 110 Reliure : Dos carré collé cousu Impression : sur papier couché 135 gr Couv. 2 rabats : sur papier Rives 235 gr ISBN : 9782917486726 Prix : € 15 / CHF.- 20 Parution :septembre 2021 Rayon : Poésie

Les témoins du temps et autres traces de Salah Oudahar Le poète déroule un récit éclaté sur plusieurs dimensions dans une trame serrée autour de la question de l'identité. Celle-ci est déclinée à travers ses différents attributs maintenus sous une oppression et une négation séculaires, valeurs, langue, histoire et territoire semblent subir dans un mouvement de reflux une désertion qui prépare à son anéantissement. Serions-nous devant l'irréversible ? L'inerte et le vivant sont sollicités dans un soliloque évocateur qui sonde la mémoire et interroge le destin. Des mots ruisselants de poésie et de sens brisent le silence de la pierre, de la terre et de la mer pour témoigner du passé, oublié, nié ou perverti par les circonvolutions de l'histoire et l'arbitraire des hommes. Le récital aurait pu aussi s'intituler "De quelles vérités sommes-nous fait ?", car le voyage auquel nous convie l'artiste est une introspection sur nous mêmes, ce que nous fûmes et ce que nous sommes devenus à notre insu. Les pierres antiques parlent, racontent et font méditer ceux qui les observent. Salah Oudahar les côtoie dès son premier éveil à la vie, elles font partie du décor de son enfance, elles captivent sa sensibilité. Il s'empare de leurs murmures et pénètre le mystère du temps qui passe qu'elles portent dans leur silence éternel. Que reste-t-il des temps héroïques plein de gloires et de promesses ? Un vol de mouette au-dessus des plages muettes ? Des pierres figées dépouillées de leur histoire par l'indifférence générale qui les condamne à devenir poussière?des rêves en ruines délaissés par des hommes jadis libres ? Une mer qui n'appelle qu'aux départs ? Tous les combats seraient-ils vains quand la souffrance, l'exil et l'errance pèsent sur les jours présents et menacent ceux à venir ? Que vaut un retour d'exil quand la rupture est déjà consommée ? L'aède déclame son ire et sa douleur, mais ne se résigne ni à l'impuissance ni à l'abandon. La pierre, la terre, la mer, les hommes et les femmes de son pays lui collent au verbe dans un monologue qui rejette toute tentation de renoncement par humanité et amour de la liberté hérités de ses ancêtres. Mokrane Gacem .


Salah Oudahar est poète, metteur en scène, comédien, diplômé des sciences politiques, originaire des Iflissen/Tigzirt en Kabylie maritime. Il a enseigné à l’Université de Tizi-Ouzou jusqu’au en 1992, date à laquelle il a quitté l’Algérie pour s’établir Strasbourg où il développe depuis un travail au croisement de la recherche, de la création artistique, de l’action culturelle, sur les questions d’histoire et de mémoire. Il a fondé notamment, avec Mokhtar Benaouda, le collectif de théâtre « Vibra- tions algériennes » (1995-2000), laboratoire de création, de diffusion, de débat et d’échange- spectacles, mises en espaces, lectures, rencontres...- sur les écritures algériennes. Il a crée l’atelier de théâtre « Mémoire et citoyenneté » (1997-2003) sur les thématiques des mémoires coloniales, post coloniales et de l’immigration, collaboré avec le Centre européen de la jeune création/ Théâtre des lisières (1995-2003). Il a organisé de nombreux évènements culturels, des séminaires et des col- loques, crée et monté des spectacles, dont « Dialogues d’Alsace et d’Algérie » de Joseph Schmittbiel, « Marianne et le Marabout « de Slimane Benaïssa, « Vibrations algériennes 1 et 2 » montage de textes d’auteurs algériens, « Ecrire dans la guerre/ Kateb Yacine et le 8 mai 1945 » avec Pascale Spengler du collectif de théâtre les Foirades, « Matoub Lounès et les siens » « Par-delà les murs », (performance poétique, chorégraphique, musicale) « Les témoins du temps », exposition photos/textes, récital poétique et musical sur l’enfance dans la guerre, les thèmes de la migration, des traces, des ruines... Il a dirigé avec Joël Isselé un ouvrage collectif « Tomber la frontière ! », l’Harmatan 2007 (pour le festival Strasbourg-Méditerranée 2007. Il est membre fondateur (1999) , Directeur artistique du Festival Strasbourg- Méditerranée et Président de la Cie (de théâtre et de danse) Mémoires vives.

Distribution pour la France : SERENDIP LIVRES : 10, rue Tesson 75010 Paris - contact@serendip-livres.fr Fax : 09 594 934 00 /// tél. : 01 40 38 18 14 - gencod dilicom : 3019000119404 Distribution et diffusion pour la Suisse : Éditions D'en bas - Rue des Côtes-de-Montbenon 30 1003 Lausanne Tél. +41 21 323 39 18 /// Fax. +41 21 312 32 40 - www.enbas.net


É DIT IONS LURLURE

PARUTION SEPTEMBRE 2021 Milène Tournier

Je t’aime comme

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JE T’AIME COMME Milène Tournier Genre : POÉSIE Collection : Poésie Prix : 20 euros Format : 14 x 21 cm Nombre de pages : 156 ISBN : 979-10-95997-36-8

> accueil enthousiaste de L’Autre jour, son précédent livre > une déclaration d’amour à la ville moderne > réenchanter notre environnement par la poésie

> LE LIVRE Construit sur le double leitmotiv des termes Aimer et Comme, le nouveau recueil de Milène Tournier est une formidable déclaration d’amour au “tout-ordinaire” qui constitue l’âme de la ville moderne : ses lieux (“Je t’aime comme une banque”, “Je t’aime comme une bibliothèque”, “Je t’aime comme un salon de tatouage”...) mais aussi ses objets, ses usages ou ses emblèmes (“Je t’aime comme une gargouille”, “Je t’aime comme une manifestation”, ”Je t’aime comme un pigeon”...). Le regard de la poète, qui voit tantôt avec les yeux de la passante, tantôt avec ceux de l’enfant rêveur ou encore avec ceux de l’amoureuse transie, agit ici comme un puissant révélateur : le banal qui fait partie intégrante de la ville moderne ne l’est aussi que parce que nous ne savons pas – ou plus – le voir. L’écriture de Milène Tournier se dote ainsi d’un pouvoir quasi-performatif : il s’agit rien moins que de réenchanter notre environnement par le verbe poétique. L’auteure a voulu préserver l’acte, étrange et sublime, de la déclaration d’amour – non seulement aimer mais le dire – dans son versant le plus excessif, considérant que “Je t’aime” contient, implicitement, un “J’aime tout”. La construction répétitive et analogique du recueil (“Je t’aime comme...”), à l’inverse de créer un effet de monotonie ou d’épuisement de ses sujets, met ainsi plutôt en évidence les beautés fragiles, fugaces, mélancoliques des choses, des lieux et des êtres qui les habitent. On retrouve dans Je t’aime comme la sensibilité et l’originalité de l’auteure de L’Autre jour (Lurlure, 2020), qui confirme avec ce recueil qu’elle est l’une des voix montantes de la poésie contemporaine française. DIFFUSION/DISTRIBUTION SERENDIP LIVRES 10 rue Tesson – 75010 Paris – contact@serendip-livres.fr Tél. 01 40 38 18 14 – www.serendip-livres.fr

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> L’AUTEURE Milène Tournier est née en 1988. Elle est docteure en études théâtrales de l’université Sorbonne Nouvelle. Elle a déjà publié Et puis le roulis (éditions Théâtrales, 2018), Nuits (La P’tite Hélène, 2019), un livret, Poèmes d’époque (Gros textes / « Polder », 2019) préfacé par François Bon, qui écrit à son propos : “Pour moi c’était d’évidence. On avait affaire là à une écriture majeure.” Elle apparaît dans l’anthologie Le désir en nous comme un défi au monde, publiée par les éditions Le Castor astral (février 2021). Les éditions Lurlure ont publié en octobre 2020 son premier recueil de poésie, L’Autre jour. Milène Tournier s’intéresse également à la littérature en lien avec les arts numériques, et élabore des poèmes-vidéos diffusés sur Youtube (https:// www.youtube.com/channel/UCiGj9AbLGsbPr4azkClDWfA ).

> À PROPOS DE L’AUTRE JOUR (Lurlure, 2020) : PRESSE / LIBRAIRES

“Un recueil d’une grande beauté, d’une profonde justesse.” Xavier Houssin, Le Monde des livres “Un équilibre miraculeux se produit à tout instant entre l’imaginé, le parlé, le pensé, le phrasé, le senti, le vu, formant ainsi un tamis de possibles qui permet au texte d’infuser et de ruisseler sans contrainte.” CLARO, Le Clavier cannibale “En fait, je connais peu de textes aussi bouleversants que ces ‘Poèmes de famille’, par quoi Milène Tournier nous fait entrer dans son livre.” Georges Guillain, Les Découvreurs

Aurélie Garreau Librairie Le Monte-en-l’air (Paris)

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EXTRAIT 1 JE T’AIME COMME UN SALON DE TATOUAGE

Je t’aime comme être à soi-même sa propre trace. Je t’aime comme peau vierge et mythe, je t’aime comme se faire tatouer sur les muscles Johnny et choisir quelle image dans Google photos. Je t’aime comme un tatoo tribal, je t’aime en plein milieu des spirales. Je t’aime comme un salon de tatouage, presqu’aussi bcbg qu’un de coiffure. Je t’aime comme un tatouage, une petite encyclopédie intime à fleur de peau. Je t’aime comme le petit bleuet sur la peau du biker. Je t’aime comme se demander si un tatouage vieillit, comme aux façades se décolorent les anciennes enseignes. Je t’aime comme petite sérigraphie de carne. Je t’aime comme les peaux-ardoises, comme les petits tableaux noirs de la boucherie disent : Label rouge, veau élevé sous la mère. Je t’aime comme un tatoo de téton. Je t’aime comme un petit panorama de paume, pour juste soi. Je t’aime comme faire de sa peau une chronique du monde : tatoo Raoult, tatoo Maradona ou Notre-Dame en flammes. Je t’aime autobiotatoographie.

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EXTRAIT 2 JE T’AIME COMME UN PIGEON

Je t’aime comme l’immense palpitation de tous les pigeons ensemble. Je t’aime comme le pigeon dodeline sa tête et déhanche la ville. Je t’aime. Le pigeon bouge sa tête parce que ses yeux sont immobiles. Comme deux petites pierres. Et il doit bouger la tête toute pour juste l’œil. Je t’aime comme un grand pigeonnier, le toit des gares. Je t’aime comme un pigeon gris pluie, et pas le chatoyant du perroquet. Je t’aime comme le pigeon de gouttière s’entiche de la mystérieuse et hautaine chouette. Je t’aime comme le canari, derrière ses barreaux dorés, voit passer dans le ciel pigeons et tourterelles en vols joyeux. Je t’aime comme les pics anti-pigeons sur les têtes des statues et en bas le mobilier urbain pour pas les SDF. Je t’aime, c’est apprendre à s’envoler et apprendre à redescendre. Je t’aime comme la vieille aux pigeons. Je t’aime comme une solitude et le cercle, à ses pieds, de pigeons et miettes de pain. Je t’aime comme roucoulades de pigeon à tourterelle. Je t’aime comme la fable tendre des deux pigeons, au rebord de la fontaine.

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Éditions du Canoë

2020

Réimpression

Adonis / Fadi Syrie un seul oreiller pour le ciel et la terre

Entretiens d’Étretat – Chaillou / Roubaud

Adonis

poèmes d’Adonis sur des photographies de Fadi Masri Zada

Éditions Éditions du du Canoë Canoë

Fadi Masri Zada

Considéré comme l’un des plus grands poètes vivants, Adonis, né le 1er janvier 1930 à Qassabine au Nord de la Syrie, obtient la nationalité libanaise en 1962 après avoir été emprisonné pour son appartenance au parti nationaliste syrien. Fondateur de plusieurs revues de poésie où il traduit en arabe Baudelaire, Henri Michaux, Sain-John Perse, il cherche le renouvellement de la poésie arabe contemporaine. Après la guerre civile libanaise, il s’établit à Paris en 1985. Les merveilleux poèmes qui accompagnent les photos de Fadi sur la Syrie, pays martyrisé par une guerre sans fin, sont un hymne à la vie.

Oui, il est possible d’alléguer Qu’à Alep dans l’espace et le temps

Format : 12 x 18,5 cm Pages : 320 240 photos couleur de la Syrie et 240 poèmes d’Adonis traduits en français par Aymen Hacen etécrits à la main en arabe par Adonis Prix 28 € ISBN : 978-2-490251-20-9

Des océans d’étranges rencontres Entre l’éternel et l’éphémère.

Chaque jour,

Ces poutres se lèvent et continuent leur tâche : Ouvrir des brèches dans les murs du ciel, Le ciel est leur plus grande prison.

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip


À la mosquée des Omeyyades l’allure d’un chevalier qui dort dans le lit De sa blessure. Cependant que chacun de ces deux enfants Assure en disant : Je ne me réveillerai dans un autre lit Qu’amoureux ou aimé.

Le mur de la mosquée des Omeyyades, Damas - La vielle ville – 1999

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« Nulle autre que l’éminence dans mon espace » Disent ces poteaux. Ils disent aussi : « Je suis les images qui se demandent où est le sens Et je suis le sens qui brise Les chaînes d’images. »

La ville de Quanaouate, Soueïda – 1996

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Le soleil est arrivé dans le théâtre : La lumière ne se contente pas d’éclairer l’obscurité. Il veut également Ajouter à l’ombre Une autre ombre amicale.

Théâtre de Bosra, Bosra Al Sham

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Amis, entendez-vous Le bruit de la pierre Et son écho dans l’histoire ? Et ce dallage que votre quotidien pave Que vous dit-il ? Vous êtes deux, Et je perçois une troisième personne intruse parmi vous, Tantôt boitant sur le dallage, tantôt grimpant les murs. C’est le temps arabe.

Théâtre de Bosra, Bosra Al Sham – 1994

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Est-ce que les œuvres qui restent du passé Sont moins attirantes que le passé lui-même ? Dans les deux cas, Nous pouvons dire : Que le ciel est moindre Et que la terre est immense.

Palmyre — 1997

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Sous cet arc Une histoire riche, longue, Guerre et paix, Art et culture. Voilà que passe un oiseau Rescapé de la balle d’un sniper. Mais la balle a atteint sa compagne À son aile gauche. Il n’arrive pas à voler tout seul, Le voici attendant sa convalescence Afin qu’ils poursuivent ensemble leur dialogue amical Avec l’espace.

Arc de Triomphe, Palmyre — 1998

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essais


Stridences en conjoncture trouble, notre situation historique Par Sophie Wahnich, photographies de Serge Dignazio Nous vivons en France une époque politique trouble et pleine de stridences, mais aussi bien ce trouble que ces zébrures du temps ont une histoire qu’il convient de restituer pour comprendre ce qui nous arrive et relever les défis politiques que nous avons désormais devant nous. La crise écologique, sanitaire, sociale et démocratique a mis en scène les vieux démons de notre histoire mais fait aussi émerger une capacité neuve à proposer des formes de vie, une nouvelle conception de l’égalité, une nouvelle attention à la planète. Ce texte est une invitation à continuer de déboutonner nos cerveaux pour les faire venir sans ignorer les efforts passés, les impasses et les chausses trappes. L’expérience des mouvements sociaux, des gilets jaunes, puis la résistance à l’art de mentir des gouvernants en période de Covid permettra peut être de rêver un nouvel esprit démocratique et de penser une stratégie pour le faire venir. L’auteur Sophie Wahnich est historienne de la période révolutionnaire et directrice de recherche en science politique au CNRS. Elle fait confiance aux voix des fantômes révolutionnaires pour donner de bons conseils. Excès collection Voix publiques La collection Voix publiques intervient dans l’espace public démocratique à l’articulation des arts, des savoirs et des expériences, avec des gens qui ont encore l’impertinence de penser qu’ils peuvent s’autoriser à penser. Les textes y sont brefs mais pas trop, sérieux mais pas trop, homogènes mais pas trop. format : nombre de pages : impression : tirage : date de parution : ISBN : prix : distribution :

205 x130 mm 200 numérique N&B 500 mai 2021 978-2-9557368-8-3 10€ Serendip-Livres

Extrait 1 : En 2010, une circulaire déclarait que tous les opérateurs de l’Etat, y compris les universités et les organismes de recherche devaient « participer à l’effort de maîtrise des finances et de l’emploi public dans des conditions identiques à celle de l’Etat ». En langage ordinaire, explicite, cela veut dire qu’un emploi sur deux ne sera pas renouvelé. Moins de médecins, d’infirmières, de professeurs, de chercheurs, de théâtres publics, de scènes publiques, de culture. (…) Moins d’argent dépensé pour faire vivre les piliers de la vie démocratique d’après 1945, d’après le nazisme, d’après la collaboration. Les services publics fondateurs de l’unité du territoire, de l’équité sociale, de l’égalité des chances éducatives, mais aussi garants de l’inventivité, de la créativité encore protégées par un pacte social original, tout cela devenait progressivement du passé. Changement de régime par glaciation progressive. La raison procédurale chiffrée fait la nique à la raison sensible. La pensée de l’incommensurable s’évanouit dans le calcul du retour sur investissement. (…) La réforme de l’État ne date cependant pas de cette gestion budgétaire et comptable de 2012, mais de la LOLF votée en 2001, et qui a modernisé le cadre financier de la vie politique française. Cette modernité a consisté à transformer l’État-ministère et bureaucratique décrit par Max Weber en État-entreprise. Le manager remplace donc le bureaucrate. Ce dernier appliquait d’une manière parfois tatillonne les décisions politiques. Le manager subordonne les décisions politiques aux dites contraintes budgétaires. (…) Or ce qui a permis de faire entrer la LOLF dans les mœurs de la fonction publique et des ministères est sa dépolitisation. Le slogan qui a accompagné sa mise en œuvre dans les séminaires, formations, intranet était le suivant : « la LOLF “n’est ni de droite ni de gauche” » slogan applaudi aussi bien par les bancs du côté droit que du côté gauche. Ce « new public management », outil technique de l’ordo-libéralisme européen s’accompagna d’une novlangue : performance, gouvernance, Benchmark, pilotage, stratégie, objectifs opérationnels

etc. Plus la novlangue a pénétré, plus cette conception de l’effacement du politique s’est naturalisé et plus la frontière entre la droite et la gauche s’est affirmée. Ni droite ni gauche donc. Il s’agit bien d’une conjoncture. Extrait 2 : Lorsque Saint-Just au printemps de l’an II (1794) referme la lutte des factions, il est convaincu qu’on ne peut gagner une révolution avec les seules lois de contrainte et la seule « machine à gouvernement », il en appelle aux institutions civiles qui, autour de noyaux de communautés affectives, permettront de consolider l’art de vivre révolutionnaire, l’amour de l’égalité, de la liberté, et fonderont enfin la patrie comme « communauté des affections ». Emmanuel Macron a réussi à fabriquer une machine à gouvernement, mais il ne peut compter sur cette communauté des affections. Ceux qui ont montré leur vaillance civique en soignant, cousant, en enseignant vaille que vaille, en faisant la classe à leurs enfants, en soutenant leurs vieux parents isolés, en distribuant des paniers d’alimentation aux plus démunis, en logeant ceux qui n’avaient pas de logement, sont opposés radicalement à ce gouvernement. Or paradoxalement la crise du Covid a fait redécouvrir le pire comme le meilleur, la délation mais aussi « une société de secours réciproques ».



Déclaration des droits des peuples terrestres et du vivant Affiche illustrée (Collectif)

Les peuples terrestres sont convaincus que le déni et le mépris des droits protecteurs de l’universelle humanité et du vivant produisent, aujourd’hui comme hier, les malheurs de notre monde. Ils ont donc résolu d’exposer dans une nouvelle déclaration fondatrice ces droits inaliénables. Chacun.e aura à répondre de ses actes devant ce texte ; les citoyen.ne.s pourront s’y référer pour défendre les garanties de toute société humaine et ne plus jamais se laisser opprimer. C’est pourquoi les peuples terrestres proclament solennellement cette déclaration des droits des citoyen.nes, des humains et du vivant.

Celle que vous allez lire a vocation à circuler et à offrir un texte pour réapprendre à lire notre fondement ; des gilets jaunes, déjà, nous y avaient invités en inscrivant l’Article 35 et son devoir d’insurrection sur leur dos. Les enfants de 1789 à 1792 apprenaient à lire dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Aussi, chacun la connaissait par cœur et les constituants réactionnaires qui firent régresser le texte constitutionnel après la terrible répression anti révolutionnaire du 17 juillet 1791, n’osèrent pas toucher au texte de la déclaration. Le monde ne tient que sur le souffle des enfants qui étudient, dit le Talmud ; gageons que notre monde pourra tenir sur le souffle des enfants qui apprendront à lire leurs droits dans cette réécriture de la déclaration radicale de 1793.

Les auteurs Ceux et celles qui ont participé à l’écriture de cette déclaration l’ont fait en période de confinement, le soir, à la veillée, sur Skype, en tant qu’être humain, femme, mère, homme, père, compagnon, fille, sœur, fils et frère, et pas en fonction de leur métier – politique de l’amitié et communauté des affections. Il n’empêche que tous ces ami.e.s avaient des professions dites « intellectuelles » ou « artistiques », ou encore en formation intellectuelle comme étudiante. La psychanalyse, l’art dramatique, la recherche en histoire, l’art d’être lycéen.ne ne sont qu’une part, sans doute, mais non négligeable de ce qui a « écrit » en chacun de nous. Tou.te.s ont trouvé que ce confinement offrait l’opportunité de penser un désir diffus de contrôle politique sur nos devenirs terrestre, humain, vivant, mais aussi de chercher les outils qui empêcheraient de faire de n’importe quelle revendication régressive pourvu qu’elle soit majoritaire, un must. Et puis, il y avait toutes ces libertés publiques fondamentales et tous ces droits individuels qui étaient grignotés au nom de la sécurité, du danger terroriste, sanitaire, climatique…

Chaque article peut faire l’objet d’une affiche, d’une vidéo virale, être lu comme un poème qui dans l’obscurité saurait chasser la nuit. Ramener la foi en l’impossible, ici maintenant, partout.

Excès collection voix publiques La collection Voix publiques intervient dans l’espace public démocratique à l’articulation des arts, des savoirs et des expériences, avec des gens qui ont encore l’impertinence de penser qu’ils peuvent s’autoriser à penser. Les textes y sont brefs mais pas trop, sérieux mais pas trop, homogènes mais pas trop.

Certes, il existe déjà des déclarations, celle de 1948, universelle dit-on, celles de notre bloc constitutionnel français, mais qui les connaît ? Elles sont sans souffle comme l’installation du texte de 1789, séparé de sa rythmique, à la station Concorde de la ligne 12 du métro de Paris…

Article 1. Le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir la jouissance des droits imprescriptibles attachés à tout être humain et à l’ensemble du vivant, qu’il fût ou non terrestre. Ces droits sont l’égalité, la liberté, la santé, l’éducation et la sûreté. Article 2. Tous les êtres humains naissent et demeurent égaux en droit et en responsabilité. Article 3. Tout individu est libre d’aller et venir comme bon lui semble et doit pouvoir s’installer dignement dans le lieu de son choix sur la terre. Article 4. Tout le vivant dispose de droits qui doivent être garantis et respectés. Article 5. Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures.

format : impression : tirage : date de parution : ISBN : prix :

60x80 cm numérique couleur 500 mai 2021 978-2-9557368-7-6 10€



Argumentaire

Vers un musée radical En librairie Mai 2021

Réflexions pour une nouvelle muséologie

Claire BISHOP avec des dessin de Dan PERJOVSCHI

omment les musées d’art contemporain peuvent-ils assurer leur mission politique à l’heure de la mondialisation et des restrictions budgétaires drastiques auxquels ils doivent faire face ? En creux, comment peuvent-ils aussi surmonter le choc pandémique qui touche le monde depuis 2020 ?

C

Isbn : 979-10-92305-70-8 Prix de vente public : 14 euros ttc 92 pages, broché, 15x21 cm

Claire Bishop s’intéresse à trois musées européens (le Van Abbemuseum d’Eindhoven, le Reina Sofia à Madrid et le Musée d’art contemporain Metelkova à Ljubljana) qui ont fait depuis longtemps le choix de se détourner du modèle dominant, consistant à prêter et faire venir des œuvres dans leurs murs, pour utiliser leurs collections et les questionner de différentes manières en mobilisant les mêmes œuvres dans différentes expositions temporaires. Avec des dessins de l’artiste roumain Dan Perjovschi pour souligner son propos, l’autrice nous montre que les musées d’art contemporain ne peuvent pas ou ne peuvent plus se contenter d’exposer les œuvres sans les interroger différemment et partager ces questions avec les visiteurs.

Points forts : également disponible en version eBook

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

• Claire Bishop pour la première fois traduite en français. • Un texte original et fort pour secouer la société et relancer les musées dans un contexte sanitaire, mais aussi politique périlleux. • Un alliance d’un texte majeur et des dessins d’un artiste reconnu internationnalement.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

Vers un musée radical

Sommaire Préface Avant-propos I-Repenser les musées d’art contemporain II- Une brève histoire des musées d’art contemporain III- Théoriser le contemporain IV- Remonter le temps au Van Abbemuseum V- Des biens communs au Reina Sofía VI- Le principe de répétition au Msum de Ljubljana VII- Deux modèle du contemporain en dialogue Bibliographie

Les auteurs : Claire BISHOP est historienne de l'art et critique d'art. Elle travaille au CUNY (City University of New York) - Graduate Center. Spécialiste en art contemporain, elle est notamment connue pour ses travaux sur la performance ou les installations. Elle est l'autrice de plusieurs livres majeurs en langue anglaise dont : Installation Art : A Critical History (2005) et Artificial Hells : Participatory Art and the Politics of Spectatorship (2012). Radical Museology, paru en 2013, est son premier livre traduit en français. Dan PERJOVSHI est l’un des artistes majeurs de la scène artistique roumaine et bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il a exposé dans de nombreux musées prestigieux (Centre Pompidou, MOMA, Tate Modern…) et manifestations internationales (Biennale de Moscou et Biennale de Venise en 2007, Manifesta en 1998).

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

Australie L’intimité d’un lien (1801-2021) Préface d’Édouard PHILIPPE

En librairie Juin 2021

avec les contributions de Gabrielle BAGLIONE, Cécile CALLOU, Jean FORNASIERO, Julie GOUGH, Jacqueline GOY, Jelina HAINES, Nathalie HARTOG-GAUTIER, Samuel IGLESIAS, Stephen JACKSON, Emmelen LANDON, Lindl LAWTON, Guillaume LECOINTRE, Géraldine LEROUX, Javier PARRAGA, Zoe RIMMER, John WEST-SOOBY

L

e 19 octobre 1800, Nicolas Baudin et son équipage embarquent du Havre pour une expédition hors du commun à la découverte des Terres Australes. À bord, des scientifiques, mais aussi des dessinateurs naturalistes dont Charles-Alexandre Lesueur ou Nicolas Martin Petit. Poussés par une curiosité insatiable, au cœur de cet âge d'or de l'histoire naturelle, ils sont parmi les premiers Européens à dessiner et décrire les animaux, les paysages et surtout les populations rencontrées. Dans l'esprit de ce Voyage aux Terres Australes à la croisée des sciences, des arts et de l’aventure, le Muséum du Havre tire le fil d’une intimité rare et toujours vive entre la ville normande et l’Australie. Les dessins de Charles-Alexandre Lesueur ou de Nicolas-Martin Petit dialoguent ici avec les œuvres contemporaines d’artistes aborigènes et l’éclairage de scientifiques français et australiens.

La saison australienne en France

coédition Muséum du Havre

L’Ambassade d’Australie en France organise AUSTRALIA NOW FRANCE 2021 pour mettre en valeur les liens entre la France et l’Australie lors de manifestations diverses à l’occasion d’une saison australienne, entre juin et octobre 2021.

Isbn : 979-10-92305-77-7 Prix de vente public : 27 euros ttc 192 pages, broché, 19x25 cm

Les liens du Muséum du Havre avec l’Australie sont anciens et très forts. À l’occasion de AUSTRALIA NOW FRANCE 2021, le Muséum présentera l’exposition Australie, l’intimité d’un lien entre juin et novembre 2021. Des objets des collections (objets anciens et œuvres contemporaines) seront présentés. Seront évoqués les découvertes, les rencontres, les environnements, les animaux, les imaginaires…

Points forts : également en version eBook

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

• Un ouvrage qui s’inscrit dans la dynamique AUSTRALIA NOW FRANCE 2021. • Un livre richement illustré avec des contributions françaises et australiennes • Un regard croisé entre représentation occidentale du XIXe siècle et art aborigène contemporain.

Plus d’informations sur : WWW.EDITIONSMKF.COM MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Argumentaire

Australie, l’intimité d’un lien

SOMMAIRE Préface

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Le Voyage de découvertes aux Terres Australes

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Maire-Ambassadeur

L’étude des mammifères

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pendant le Voyage de découvertes aux Terres Australes (1800-1804) Cécile Callou & Stephen Jackson

1800-1804

Les oiseaux

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de Charles-Alexandre Lesueur CDr. Justin JFJ Jansen

Voyage en Terres Australes

Mapping

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Lindl Lawton

Gabrielle Baglione

Expédition Baudin – Science et politique

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Les enjeux politiques du Voyage aux Terres Australes

Arts et cultures d’aujourd’hui

des liens forts avec le Muséum du Havre

John West-Sooby & Jean Fornasiero

La publication des résultats :

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of the unknown coast

des hommes au service des sciences

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Choisir et synthétiser les connaissances acquises

Quatre objets aborigènes

G. Baglione

anciens dans les collections

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Gabrielle Baglione

Découvrir, identi昀er, nommer, classer pour expliquer le monde les déclinaisons de la recherche scienti昀que La géologie australienne

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La culture des Ngarrindjeri

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Tirer le fil

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J.Haines & E.Trevorrow

L’art des ghostnets

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Géraldine Le Roux

Une source de ressources presque inépuisable Javier Parraga

Lutruwita :

Les poissons

Zoe Rimmer

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Encounters with Aboriginal Tasmania

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de l’expédition Baudin

Entretiens

Guillaume Lecointre & Samuel Iglesias

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Julie Gough / Emmelene Landon / Nathalie Hartog-Gautier

L’invention des méduses

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par François Péron et Charles-Alexandre Lesueur

Bibliographie

Jacqueline Goy

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(re)découvrir aussi

Charles-Alexandre LESUEUR

Abécédaire de Lesueur

Méduses/Jellyfish

Les animaux du génial dessinateur naturaliste

Grand Prix du Beau-Livre 2015 de l’Académie de Marine 168 pages - 59,90€

64 pages - 13€ 979-10-92305-74-6

979-10-92305-14-2

Contact éditeur : Mikaël Ferloni Tel: 06.84.15.06.78 mikaelferloni@mkfeditions.com

MkF éditions 1, rue Maison Dieu - 75014 Paris Distribution/Diffusion : Serendip Livres


Éditions du Canoë

2021

24 août

Julien Syrac

Sans doute, faut-il être très jeune, très talentueux, très téméraire pour oser une analyse à chaud des mutations de la société dans laquelle nous vivons. Julien Syrac, qui s’était distingué en 2017 par un brillant premier roman, La Halle se révèle à la hauteur du défi gargantuesque qu’il pose avec cette analyse très fouillée en forme de bilan, de généalogie critique de la Modernité. L’Histoire, nous dit-il, est une « guerre de religions », et le grand mensonge de la Modernité est de l’avoir occulté. Emportée par un culte messianique de son devenir historique, un « esprit romantique » a soufflé sur l’humanité, de Rousseau à Hegel, de Marx aux fascismes, de la passion nationale d’hier à la doxa ultralibérale d’aujourd’hui. Or cette foi prométhéenne dans l’Histoire est morte dans les charniers du xxème siècle. Il nous en reste une indicible nostalgie : notre « religion » du changement et sa passion du révisionnisme historique, dont il épingle les paradoxes romantiques à l’heure de l’inversion des valeurs et des idées, enfant bâtard de la révolution et d’un dogme libéral déchaîné. À cet « esprit romantique », il oppose « le « réalisme », largement disparu auquel il rend hommage à travers quelques figures tutélaires, de Saint-Simon à Houellebecq, en passant par Flaubert et Philip Roth. Julien Syrac tente d’en revivifier l’esprit de démystification, contre la révolution anthropologique en cours, qui délie les êtres, fabrique du vide et le désœuvrement programmé des hommes, instaure une distanciation sociale généralisée qu’illustre la « crise du Covid », détaillée en chronique critique et hilarante dans la deuxième partie du livre .

Contact et libraires : colette.lambrichs@gmail.com ; tel 06 60 40 19 16

Diffusion-distribution : Paon diffusion.Serendip

Julien Syrac est né en 1989 à Compiègne. Il a étudié à Paris et à Lyon, vécu à Istanbul et Stockholm, et partage désormais sa vie entre la France et Berlin. Il a publié son premier roman, La Halle, en 2017 aux éditions de la Différence, puis un recueil de nouvelles, Berlin On/Off (Quidam, 2018) qui a reçu le Prix Boccace de la nouvelle en 2019, la même année où paraissait son long poème, La complainte du mangeur solitaire aux éditions Gallimard. Déshumanité est son premier essai.

Genre : essai Format : 12 x 18,5 cm Pages : 640 Prix : 26 € ISBN : 978-2-490251-48-3


ADVERSE À partir de n°4 — collectif À PARTIR DE : revue critique de bande dessinée des éditions Adverse, co-dirigée par Alexandre Balcaen et Jérôme LeGlatin. À PARTIR DE envisage la bande dessinée en son sens le plus large, ouverte, inventive, se défiant des lignes de partage établies depuis des décennies culturelles de compromission artistique et de marchandisation. À PARTIR DE réfute tout ce qui réduit la bande dessinée à être artistiquement des plus pauvres, sensiblement des plus stérilisantes, humainement des plus tristes. À PARTIR DE aborde la bande dessinée comme étant, avant tout, le territoire d’inventions et d’interventions idéal pour penser, ressentir et vivre les tensions relatives aux usages esthétiques, politiques, anthropologiques de la langue et de l’image aux prises avec le rouleau-compresseur culturel contemporain. La bande dessinée pâtit depuis trop longtemps d’un manque de critiques et de théories, d’écritures et de pensées, multiples, hétérogènes, conflictuelles, propres à venir accroître et intensifier les savoirs spécifiques nécessaires à cette pratique. À l’instar de la revue Pré Carré et d’une poignée d’auteurs présents sur du9.org ou au sein de publications universitaires, À PARTIR DE se veut un contrepoint assumé à la pauvreté des propositions analytiques dont souffre la bande dessinée, le plus souvent régies par une sémiotique sclérosante ou des intérêts mercantiles. « À partir de » est à entendre comme programme stratégique : partir de la bande dessinée, pour s’en éloigner autant que nécessaire, et opérer de facto, par les liens ainsi développés, de fructueux et explosifs retours sur cette bande dessinée qui reste le cœur de cible.

De fait, À PARTIR DE croise, sans ne jamais rien perdre de sa vive cohérence, les champs littéraires, plastiques, picturaux, cinématographiques, photographiques, musicaux autant que ces champs sont abordés à partir de problématiques relatives à la bande dessinée (agencement, séquence, multi-polarisation, rhizome, rapports texte / image, image /image, texte dessiné, figuration sonore, etc.). Enfin, À PARTIR DE ne veut en rien ignorer l’inscription de la bande dessinée dans le champ culturel, là où l’art croise les forces socio-économiques les plus prédatrices. À PARTIR DE aborde donc le dessin et le métier de dessinateur, l’édition et le métier d’éditeur, l’art et l’industrie, l’art et le marché, l’art et tout ce qui veut la mort de l’art. Revue semestrielle, À PARTIR DE réunit une équipe de six auteurs réguliers avec le désir de voir coexister une diversité d’écritures et une complémentarité des angles d’approches, pour un premier programme étalé sur trois ans. Chaque intervenant se voit ainsi offrir la possibilité de développer, via une série de textes indépendants ou faisant suite, un projet ambitieux, de pensée, de recherche, de questions et d’inventions, en six étapes. Pour ce faire, l’écriture est l’outil. Non dans le but de replier la bande dessinée sur l’écriture, mais bien plutôt pour découvrir comment la bande dessinée peut influer, contaminer, faire dévier le langage. À PARTIR DE sera donc une revue essentiellement composée de textes, malaxés, hantés, travaillés par la bande dessinée et son rapport à la langue, à l’image, au sens et à l’insensé.

Équipe de rédaction : Alexandra Achard, Alexandre Balcaen, Éric Chauvier, Docteur C., Jérôme LeGlatin, Thomas Gosselin. Maquette de Richard B., strip de couverture de François Henninger (visuel provisoire pour le n°4). approx. 168 pages n&b 12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-46-9 — septembre 2021 retours sur invendus acceptés


ÉQUIPE / SOMMAIRE Alexandra Achard Chercheuse en théorie de la médiation, elle prolonge avec ce nouveau texte l’entreprise initiée dans le n°1 & 2 de la revue, développant sa critique de la critique institutionnalisée de bande dessinée et ouvrant vers d’autres axes méthodologiques et analytiques, relatifs notamment à des questions techniques. Alexandre Balcaen Dont Acte (Journal Adverse, mars — août 2020) Fondateur des éditions Adverse, il développe son journal de bord professionnel avec l’ambition que, par le biais d’une accumulation de témoignages et réflexions suggérés par son activité, s’élabore le portrait constellé d’un monde agi par des enjeux multiples. Imprévu chronologique, cet épisode témoignera notamment de six mois d’ une activité bouleversée par “l’état d’urgence sanitaire”.

d’écriture, de dessin, de position sociale voire de métaphysique, à partir d’expériences personnelles, de lectures et d’échanges épistolaires avec différents professionnels. Jérôme LeGlatin Fragments, bande dessinée Auteur de bande dessinée (Bicéphale, The Hoochie Coochie, Adverse) et critique (du9.org, Pré Carré, L’Échaudée) il prolonge Fragments, bande dessinée, un travail théorique au long cours, visant à prouver que toute théorie de la bande dessinée est pratique de bande dessinée. En parallèle, il livrera une nouvelle étude plus monographique, cette fois autour du travail du célèvre mangaka Kazuo Umezu (auteur, entre autres, de L’École emportée, éd. Glénat ou Je suis Shingo, éd. Le Lézard noir). INVITÉS (sous-réserve) :

Docteur C. Auteur de bande dessinée (Bicéphale) et critique (Pré carré), il continue sa série de travaux s’attachant à des publications à la marge. Il tente ici une lecture de xxx de xxx à l’aune de la philosophie Heidegerienne. Éric Chauvier Territoires souillés-augmentés (3) Romancier et anthropologue, il creusera avec cette nouvelle livraison l’entrelâcement de ses expériences professionnelles , lectures littéraires et scientifiques, avec la construction de son regard de lecteur de bande dessinée (suivant un fil initié autour des figures d’Hergé, Charles Burns, et Daniel Clowes). Thomas Gosselin Dans la bande dessinée sans la bande dessinée (4/6) Auteur de bande dessinée (Atrabile, etc.), il témoigne de sa profession via un texte polyphonique brassant questions

Nicolas Vieillescazes Éditeur (Les Prairies ordinaires, Amsterdam), traducteur, essayiste (Période, lundi.am, etc.), son travail s’oriente notamment vers le cinéma et la théorie contemporaine. Pour À partir de, il annonce une étude esthétique consacrée à Daniel Clowes. Des Nouvelles du front cinématographique Duo critique constitué de Alexia Roux et Saad Chakali, artisan du site Des Nouvelles du Front cinématographie et auteurs d’essais chez L’Harmattan. Ils annoncent une étude relative à la bande dessinée ET à la série Watchmen (d’Alan Moore & Dave Gibbons pour la bande dessinée — Damon Lindelof), prolongeant certains des aspects développés dans Masques blancs, peau noire de Saad Chakali (L’Harmattan, 2021).

approx. 168 pages n&b 12,5 x 16,5 cm, 15 € 979-10-95922-46-9 — septembre 2021 retours sur invendus acceptés


Titre : Soigner et apprendre Sous-titre : Récits cliniques, 2010-2020 Par Vanawine Sylviery Vanawine Sylviery est étudiante en médecine et note régulièrement avec humour et inquiétude ce qui se noue dans les services hospitaliers qu’elle fréquente, d’abord comme jeune débutante, puis comme externe, puis comme interne. Nœuds et liens. Avec les patients, avec la hiérarchie, avec les autres médecins en formation. Son regard

Je suis affectée à l’unité d’hospitalisation des urgences. Les 12 lits s’étendent autour d’un poste de soin vitré, duquel les soignants veillent comme des oiseaux de proies. Les premiers temps, je suis un groupe d’aides-soignantes qui m’apprennent à installer, nourrir, laver et changer les patients. Qui m’apprennent à soigner, pour la première fois.

l’inhumanité. Il porte aussi un regard sur ce qui, au-delà du corps malade, s’apprend là sur la vie, l’amour, la mort. Chaque scène dessine des trajectoires singulières qui font une situation clinique qui est

Le premier patient de toute ma vie est un homme d’une soixantaine

notre société, de notre hôpital, de notre médecine. L’auteur Vanawine Sylviery est médecin, elle vient d’achever ses 10 années d’études, de la première année à l’internat, en passant par l’externat où l’on est souvent le faisant fonction de quelqu’un. Excès collection voix publiques La collection Voix publiques intervient dans l’espace public démocratique à l’articulation des arts, des savoirs et des expériences, avec des gens qui ont encore l’impertinence de penser qu’ils peuvent s’autoriser à penser. Les textes y sont brefs mais pas trop, sérieux mais pas trop, homogènes mais pas trop.

format : nombre de pages : impression : tirage : date de parution : ISBN : prix :

205x130 mm 80 numérique N&B 500 avril 2021 978-2-9557368-6-9 10€

gros bonhomme hirsute exhalant une épouvantable odeur d’urine, et tremblant comme une feuille. Je vais m’asseoir à côté de lui pour lui faire avaler tout son repas, bouchée après bouchée, comme à un nourrisson. Il me remercie maladroitement, et pose sur moi son regard triste teinté d’espérance : « Docteur, est-ce que vous allez me guérir de mes tremblements ? ». Un peu déstabilisée par l’usage du mot « Docteur », je n’ai pas le temps sa tremblote le lui permet. Alors j’improvise : « Vous irez de mieux en mieux. Nous allons vous soigner. Mais le vrai travail, le travail sur l’alcool, c’est vous qui devrez le faire. Nous sommes là pour vous aider. » J’essaie de le réconforter, tout en me gardant de lui faire des promesses le blanc de ma blouse dans le jaune de ses excès, que je suis passée de decin, et je représente pour lui, en dépit de mon statut encore incertain, l’espoir d’aller mieux.


Souvent il arrive que… Broder Par Collectif À l’occasion de son prochain film ayant pour thème la broderie, la réalisatrice Dominique Cabrera invite 10 brodeuses à exposer ensemble dans son petit hangar. Qu’est ce que broder ? C’est d’abord ralentir, faire une broderie prend du temps. C’est aussi se piquer, se pencher, mettre des lunettes loupes, c’est un geste qui engage le corps et la pensée, une pensée qui relie, les temps d’hier et d’aujourd’hui, les femmes d’hier et d’aujourd’hui, les questions et les récits d’hier et d’aujourd’hui. Broder est un geste qui joue avec la somptuosité et le sacré. On brode les draps, les nappes, les mouchoirs pour le trousseau de la mariée, on brode avec des fils d’or, d’argent, des perles, des couleurs ou ton sur ton dans la masse, mais chaque fois le geste cherche la beauté et parfois la fioriture comme les musiciens baroques font des affetti dans un partition lacunaire et pourtant support. Chacune ici joue avec ce qui la travaille depuis longtemps, un support, la toile de Jouy, une technique, le cyanotype, une matière, la poussière ou le métal, une idée, un poème. Mais se trame ensemble la possibilité de faire tenir tout ça dans un même commun, ce hangar. Parfois on découvre des concepts, des mots, des personnages, des faits qui se croisent, végétaux, forêts, visages, migrants, ça s’engage et se dégage, mais ça fabrique la possibilité d’une petite communauté qui vient. Elle se réunit, elle se prépare. Et puis voilà on a choisi de montrer ça comme ça ! Un monde, ce monde brodé et embelli. Un texte introductif présentera ce processus et chaque brodeuse sa manière d’habiter l’hospitalité du lieu puis du livre. format : nombre de pages : impression : tirage : date de parution : ISBN : prix : distribution :

21x14,8 cm 40 numérique couleur 500 septembre 2021 978-2-9557368-9-0 5€ Serendip-Livres





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