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janvier février beaux-arts
densité
NOUVEAUTÉ JANVIER 2021
Collection DISCOGONIE
editionsdensite.fr
discogonie
Serge Gainsbourg : Histoire de Melody Nelson de Philippe Gonin
Pour Serge Gainsbourg, Histoire de Melody Nelson est d’abord une histoire de rencontres : celle i s Jean-Claude co g Vannier. o n i e L’une et l’autre ont eu amoureuse, de Jane Birkin et celle musicale,d de -
Histoire L’auteur : Ouvrages parus : Magma, décryptage d’un mythe et d’une musique et Pink Floyd, The Wall The Cure Pornography, et Robert Wyatt Rock Bottom, dans notre collection.
Serge Gainsbourg : Histoire de Melody Nelson 10,50 € ISBN 9782919296217 10 x 18 cm, 120 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
The Queen Is Dead,
La Fossette, Bruce Springsteen Nebraska
www.arpeditions.org joel@arpeditions.org
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
PORTAITS IN JAZZ
ARNAUD GHYS Photographies
On le sait, le jazz est —parce que c’est une musique d’improvisations— une musique où l’instant joué est irremplaçable parce qu’unique. Se pose alors la question de la mémoire de ces instants. L’enregistrement vient d’abord à l’esprit. Sans lui que serait la vie artistique des musiciens de jazz sinon les souvenirs personnels conservés par les auditeurs de la performance. Puis vient la nécessité de conserver la mémoire visuelle... ((Daniel Sotiaux) Portraits de Brandon Allen, Or Bareket, Moses Boyd Gabor Gado, Lander Gyselink, Yaron Herman, Chris Joris Adam O’Farrill, Anne Paceo, Christophe Panzani Antoine Pierre, Etienne Plumer, Archie Shepp Casper Van De Velde, Guillaume Vierset
48 pages - 305 x 305 - 25 euros 600 exemplaires 22 photographies en quadrichromie Couverture souple Édité avec le soutien de IGLOO Records, Bruxelles Commande sur info@arpeditions.org / www.arpeditions.org ISBN 978-2-930115-69-6 © 2020 ARP2 Editions / Arnaud Ghys (BE, FR, DE, CH)
C O L L E C T I O N C AT. R E C H E R C H E
ART&FICTION
ÉCRIT SUR L’ART
Sarah Burkhalter et Laurence Schmidlin (dir.)
The Postcard Dialogues. Mélanges en l’honneur de Dario Gamboni La carte postale est le lieu de l’expression et de la créativité, du lien et de l’intime. Alors qu’elle est un objet de plus en plus rarement utilisé comme moyen de communication, elle occupe toujours une place importante dans le domaine de l’art. Les historiens et les historiennes l’utilisent comme une ressource visuelle et un instrument d’analyse des œuvres, tandis que les artistes la mettent en circulation, la détournent, en éditent et l’emploient comme un ressort plastique et un dispositif visuel. Tous et toutes souvent la collectionnent, et échangent par son biais. Cette publication propose d’explorer les différents usages de la carte postale dans l’art,
depuis sa création dans la seconde moitié du XIXe siècle, tout en restituant l’expérience d’une correspondance en l’honneur de l’historien de l’art suisse Dario Gamboni. Les sujets traités dans ce livre sont aussi nombreux que la vie et la circulation des images, la collection, le hasard, la graphie, l’écriture et le dessin, la reproduction des œuvres, l’analyse visuelle, le processus créateur, la matérialité de l’œuvre et le témoignage historique. Ces thèmes rendent hommage à Dario Gamboni et au subtil goût du jeu qui le caractérise.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 J A N V I E R 2 0 21 —
17.1 x 24 cm, 144 pages 978-2-940570-86-7 chf 35 / euro 28 — genre écrit sur l’art sujets abordés carte postale, mail art — Avec la participation d’Andreas Beyer, Sarah Burkhalter, Penelope Curtis, Thierry Dufrêne, Finbarr Barry Flood, Susan Elizabeth Gagliardi, Gloria Groom, Michèle Hannoosh, Haruko Hirota, Shigemi Inaga, Joseph Leo Koerner, Fred Leeman, Anne Pingeot, Dominique Poulot, Rodolphe Rapetti, Laurence Schmidlin, Richard Shiff, Harriet Stratis, Felix Thürlemann, Philip Ursprung et Peter Weibel, et une contribution exceptionnelle de l’artiste Markus Raetz qui orne la couverture. format isbn
carte Une histoire de la ne riche u s r e v a tr à le ta s o p correspondance... RIENS ET
DIX-NEUF HISTO DE L’ART INVITÉS HISTORIENNES
——— Docteure ès lettres, Sarah Burkhalter est historienne de l’art et responsable d’institut de recherche, spécialisée dans les rapports entre les arts visuels, la danse et l’architecture. Docteure ès lettres, Laurence Schmidlin est historienne de l’art et conservatrice de musée, spécialisée dans les domaines du dessin et de l’estampe. ———
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La virgule exclamative dans l’histoire de l’art
Thierry Dufrêne
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EXTRAITS
Que peut-il donc sortir d’une pipe nom d’une pipe sinon une virgule point d’interrogation Lorsque j’ai reçu la carte de Sarah Burkhalter et Laurence Schmidlin j’ai d’abord cru à une carte de Dario Gamboni Cela ressemblait à son écriture déliée mimétisme côté scripteur ou côté regardeur Une écriture qui a assez d’air pour sans pencher arrondir ses angles ouvrir ses boucles et lâcher ses bulles Dessinée l’écriture comme une bouffée de jeunesse bien en jambages arqués courbant les extrémités des L arrondissant les G et les D en silhouette de Charlot pour l’appuyer tout de chic sur la canne du P en pointe de compas pour ronde des mots Une écriture Belle Époque me fait toujours penser à Gauguin À l’enfance aussi Je venais de recevoir une lettre de Dario des États-Unis Sans doute vis-je l’écriture de mes correspondantes à travers sa graphie Il me parlait d’Albuquerque où lui et son épouse étaient passés La carte montrait le bloc de pierre massif – sculpture – de Michael Heizer qui surmonte l’entrée du Los Angeles County Museum of Art Installé définitivement en 2012 Levitated Mass est un bloc suspendu au-dessus de la syntaxe minimaliste de l’architecture du musée Pour détruire la Gestalt écrivit Heizer Iconoclasme Le recto de la carte de Sarah et Laurence présentait une œuvre de Marcel Broodthaers Modèle!: La Virgule (1970) qui se trouve au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne De Suisse venaient aussi les timbres Un champignon et un pont Cette plaque en plastique embouti porte le dessin schématisé d’une pipe au tuyau noir et au fourneau blanc légendé en dessous des mots en capitales d’imprimerie noires MODÈLE": LA VIRGULE Une virgule noire s’échappait du fourneau comme une note de musique Une analogie formelle établit dans mon esprit une association farfelue dont je ne puis me défaire qu’en l’écrivant ce que je fais Les deux murs supports du roc parallèles qui limitent le pan incliné de la rampe d’accès du LACMA sont comme un tuyau de pipe d’où s’échappe un nuage de pierre Le texte de Laurence et Sarah le premier envoyé à un auteur de la chaîne d’amitié autour de Dario était sans ponctuation Lausanne le 1er septembre 2018"/"que se passerait-il cher Thierry"/"Dufrêne si les virgules partaient"/"en fumée avec nos meilleurs"/"messages Sarah et Laurence"/"point d’interrogation C’était tout Les deux s’étaient accordées sur le texte mais qui l’avait écrit Sarah qui aurait mis son nom en premier Laurence qui aurait laissé la préséance Mon prénom avait été détaché de mon nom placé en début de ligne suivante Amitié
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S A R A H B U R K H A LT E R & L AU R E N C E S C H M I D L I N | T H E P O S TC A R D D I A LO G U E S
EXTRAITS
crochetée aérienne Ronde Bulle de savon ou tabagie à la Chardin ce modèle LA VIRGULE que propose Broodthaers à l’art poétique est l’art qui respire Jacques Derrida avait montré dans De la grammatologie (1967) combien le Suisse Jean-Jacques Rousseau préférait le chant italien le langage naturel de la voix au langage écrit et composé de l’harmonie du Français Jean-Philippe Rameau Le langage de la voix est la respiration de la phrase du mot prononcé La virgule n’en est que la trace comme virga se dit aussi d’une traînée verticale ou oblique de neige sous un nuage Typographie céleste P. Villette a écrit en 1856 un petit Traité raisonné de ponctuation en y proposant une virgule d’exclamation ou virgule exclamative où la virgule remplacerait le point dans le point d’exclamation Après une virgule exclamative on ne mettrait pas de point L’œuvre de Dario fait se lever et ce n’est heureusement pas fini dans le champ de l’histoire de l’art de passionnantes virgules exclamatives faisant respirer la discipline Il pointa Vandalisme Redon Géographie artistique Gauguin Voir double Images potentielles Musées d’artistes et j’en passe et virgula en défendant toujours le droit à l’imagination À ce titre l’œil de cyclope que Dario sut voir et commenta si bien dans l’Autoportrait étude au fusain de Gauguin conservé au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg et daté vers 1889 est une virgule au front Signe de ponctuation d’une vision toujours relancée Le tuyau d’une pipe est par ailleurs esquissé De même Dario a-t-il instauré une histoire de l’art sans point final mais virgulant Il concluait récemment un texte modèle sur Gauguin en citant cette phrase de Focillon dans Éloge de la main L’art commence par la transmutation et continue par la métamorphose Virgule d’exclamation
PS Le lecteur restituera la ponctuation en imputant les fautes à l’auteur du texte Il aura mal respiré
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«!This is a dance!! / (If I say it is)!» [«!Ceci est une danse!! / (Si je dis que c’en est une)!»]. La danse, à laquelle se réfère Earle Brown, est celle du Jet d’eau de Genève reproduit sur la carte postale envoyée par le compositeur américain à la danseuse et chorégraphe Trisha Brown [fig. 1-2]. Mais cette affirmation, qui ne prend sens qu’en relation avec l’image, n’est pas le seul détail saisissant de cette carte, rédigée en rouge et noir, qui se révèle exemplaire de la créativité qui peut naître d’un tel objet épistolaire. Earle Brown précise sa pensée, tissée à partir des données mêmes de la carte choisie, en s’appropriant le prénom Iris du logotype de la marque «!Iris Mexichrome!» et en l’intégrant à la légende «!Hommage to Rauschenberg’s portrait of [Iris]!». Il pastiche ainsi le télégramme envoyé par Robert Rauschenberg, de Stockholm à Paris, à la galeriste Iris Clert, en 1961, qui portait pour seul texte!: «!This is a portrait of Iris Clert if I say so!» [«!Ceci est un portrait d’Iris Clert si je le dis!»] (Vevey, collection Ahrenberg). Le timbre, qui nous apprend que la carte a été envoyée le 20 avril 1965 de Paris, déborde le format rectangulaire de celle-ci, contraignant Earle Brown à écrire une seconde fois «!PAR AVION!», mention alors exigée par l’Union postale universelle pour tout envoi transatlantique1.
[fig. 1-2] Carte postale adressée par Earle Brown à Trisha Brown, le 20 avril 1965 7,6 x 12,7 cm Courtesy of Trisha Brown Dance Company
1. D’abord sous la forme d’une étiquette bleue dès 1929, puis autorisée sous forme manuscrite ou tapée à la machine dès 1979. Cette mention n’est plus obligatoire à partir de 1984 et disparaît progressivement.
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Enfin, flèches et biffures manuscrites mettent en valeur la mention «"Reproduction interdite"», tandis que l’inscription «"choreography / follows": fotography"» invite Trisha Brown à consulter l’image de la Rade genevoise pour saisir la clé de ces fragments verbaux. Tout est jeu dans cette carte postale et tout témoigne de la complicité qui lie l’expéditeur et la destinataire. Alors qu’une nouvelle génération de danseurs américains, et en particulier des femmes, dont Trisha Brown, transforme considérablement cette discipline du corps dans l’espace, la capacité à regarder un jet d’eau comme une danse en raison de son mouvement et de la ligne qu’elle décrit, dit bien plus de l’ébullition artistique de l’époque que n’importe quel essai critique. Cet exemple illustre parfaitement la façon dont la carte postale a pu être appréciée, depuis sa création, par les artistes et les historiens et historiennes de l’art. Luxuriance graphique et matérielle (la variété des signes et marques, inscriptions manuscrites, éléments typographiques préimprimés, collage, timbres, tampons, etc., de même que leur emplacement et leur orientation), articulation de deux faces à la fois dépendantes et indépendantes (les rapports entre l’image et le texte), communication d’une idée spontanée, circulation d’une pensée entre deux lieux géographiques, intermédiaire surmontant la distance et soumis à la temporalité": voilà en particulier ce qui les enthousiasme dans cet objet simple. Ce petit carton rectangulaire de format réglementé – le standard le plus courant mesure de nos jours 10,5 × 14,8 cm – est un moyen de correspondance permettant de donner des nouvelles concises à autrui. Il aurait été imaginé en 1865 par Heinrich von Stephan, alors chargé de réorganiser le service postal autrichien, mais l’idée ne fut pas retenue. En 1869, le professeur d’économie Emanuel Herrmann la relança auprès de la poste autrichienne qui fut alors convaincue de l’utilité de ce moyen simple et bon marché pour envoyer un message, face au coût élevé du courrier et notamment des
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Slow down abstractions Slow Adrien Vescovi
Isbn 978-2-902565-06-1
16 pages + une jaquette 600 exemplaires Sortie : 26 septembre 2020 10€ on trouve des pigments, des ---nent des pans de textile, des Dans l’atelier marseillais d’Adrien Vescovi, on trouve des pigments, des ues, en attente d’être assemlessiveuses, des bocaux de couleur où baignent des pans de textile, des Pensées et composées comme barres d’acier rouillé, et des toiles suspendues, en attente d’être assemont ensuite accrochées dans blées à d’autres, après découpe et couture. Pensées et composées comme vironnement. En pleine nature des tableaux, parfois monumentaux, elles sont ensuite accrochées dans intempéries ; en intérieur où des espaces où elles agissent avec leur environnement. En pleine nature rchitecture des lieux. Réalisée où elles s’imprègnent des éléments et des intempéries ; en intérieur où ino en septembre 2020, « Slow ces toiles et leur disposition répondent à l’architecture des lieux. Réalisée ents d’une part, et en totalité l’occasion de son exposition au Studio Fotokino en septembre 2020, « Slow and VIII (2019, coton, teinture Down Abstractions » reproduit, par fragments d’une part, et en totalité de l’autre, l’une des œuvres présentées : Land VIII (2019, coton, teinture minérale, 485 x 152 cm). Isbn 978-2-902565-06-1 16 pages + une jaquette 600 exemplaires Sortie : 26 septembre 2020 10€ ---Dans l’atelier marseillais d’Adrien Vescovi, on trouve des pigments, des lessiveuses, des bocaux de couleur où baignent des pans de textile, des barres d’acier rouillé, et des toiles suspendues, en attente d’être assemblées à d’autres, après découpe et couture. Pensées et composées comme des tableaux, parfois monumentaux, elles sont ensuite accrochées dans des espaces où elles agissent avec leur environnement. En pleine nature où elles s’imprègnent des éléments et des intempéries ; en intérieur où ces toiles et leur disposition répondent à l’architecture des lieux. Réalisée l’occasion de son exposition au Studio Fotokino en septembre 2020, « Slow Down Abstractions » reproduit, par fragments d’une part, et en totalité de l’autre, l’une des œuvres présentées : Land VIII (2019, coton, teinture minérale, 485 x 152 cm).
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Adrien Vescovi vit et travaille à pratique installée dans les mon vestit avec des enjeux contempo peinture pensée à une échelle a du contexte dans lequel l’artiste un facteur d’étude incontourna assemble des couleurs travaillée neige, pollution), la terre (ocres nière de coudre est une façon d Né en 1981 et diplômé de l’École s necy, son travail a été présenté au Mexique. En 2017, il a bénéfic clop à Milly-en-Forêt. En 2019, s Ponchettes avec le MAMAC de international de la mode et acc l’exposition « Futur, ancien, fugit Musée Régional d’Art Contemp sont notamment dans les collec tiques, du Musée d’Art Moderne sée des Beaux-Arts de Nantes, d du Fond Communal d’Art Conte Vescovi est actuellement artiste seille jusque fin 2020.
Slow down abstractions Adrien Vescovi
Adrien Vescovi vit et travaille à Marseille depuis 2017 après une longue pratique installée dans les montagnes de Haute-Savoie. L’artiste réinvestit avec des enjeux contemporains la question de la toile libre et d’une peinture pensée à une échelle architecturale ou naturelle. L’importance du contexte dans lequel l’artiste vient installer ses œuvres est pour lui un facteur d’étude incontournable. Adrien compose des temporalités, assemble des couleurs travaillées par l’air (rayons du Soleil et de la Lune, neige, pollution), la terre (ocres et végétaux) et le feu (cuissons). Sa manière de coudre est une façon de peindre. Le hasard est son allié. Né en 1981 et diplômé de l’École supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy, son travail a été présenté aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark, au Mexique. En 2017, il a bénéficié d’une résidence et exposition au Cyclop à Milly-en-Forêt. En 2019, son travail a été présenté à la Galerie des Ponchettes avec le MAMAC de Nice, à la Villa Noailles pour le Festival international de la mode et accessoire ainsi qu’au Palais de Tokyo pour l’exposition « Futur, ancien, fugitif », à la Vieille Charité à Marseille et au Musée Régional d’Art Contemporain Occitanie à Sérignan. Ses œuvres sont notamment dans les collections du Centre National des Arts Plastiques, du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, du Musée des Beaux-Arts de Nantes, du Frac Provence Alpes Côtes d’Azur et du Fond Communal d’Art Contemporain de la ville de Marseille. Adrien Vescovi est actuellement artiste résidant des ateliers de la ville de Marseille jusque fin 2020.
surfaces utiles
pratiques artistiques, littéraires et typographiques
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Benjamin De Backer & Diego Thielemans
Country Happening Éditeur : Surfaces Utiles, Bruxelles Format : 21 × 27 cm, 96 pages Langues : FR/EN ISBN : 978-2-9602002-9-4 Tirage : 300 ex. Prix : 25 € Texte : Bérénice Béguerie Traduction : Jean-François Caro Photographie : Maxime Baldewyns et Benjamin De Backer Couleur et trames : Diego Thielemans Édition et mise en page : Olivier Bertrand Impression : Graphius, Bruxelles
Le catalogue de l’exposition champêtre de Benjamin De Backer et Diego Thielemans au Multiplexe. L’installation comprenait un ensemble de mobiliers monumentaux en bois peint destinés à la projection de films – autoportants et autonomes: équipés d’un écran et d’un support pour le projecteur. Déambulant autour du mobilier, ce catalogue restitue également le sens de la visite et la circulation de la lumière entre l’intérieur et l’extérieur du Multiplexe, ce pavillon d’exposition atypique donnant sur une campagne de peinture flamande au travers de ses parois de verre dépoli et de bois ajouré… Ce dont il s’agit réellement? Un coup de bluff, un coup de dé. Dans un livre qui prend rigoureusement les formes d’un catalogue d’artiste «établi» ou presque, les maquettes sont présentées en dissimulant les indices qui permettraient d’en connaître l’échelle réelle, probablement bien plus petite. De pages en pages, le livre invente une grande, une très grande exposition.
Les auteurs : Artiste, Diego Thielemans développe une pratique de la vidéo, traitant singulièrement des propriétés générales de ce jeune média. Il s'intéresse actuellement à la courbe des taux de change, la pratique des autres artistes, l'utilisation rationnelle de son temps et la possession rituelle vaudou. Il a notamment exposé au Wiels, Bruxelles, après y avoir été résident. La peinture de Benjamin De Backer proclame une construction géométrique de l’espace inspiré par des références telles que le Bauhaus ou l’op art, utilisant surtout les formes géométriques de base comme le rectangle, la ligne et le cercle. L’interaction des couleurs axée sur le travail de Joseph Albers est au centre même de ses compositions. Les moyens restreints de son langage pictural s’enrichissent grâce à la manipulation des couleurs et plus parti-
À l’image des “artist-run spaces” qui permettent aux artistes de présenter leur travail sans attendre que les institutions établies ne s’intéressent à leurs pratiques pour les faire exister, le livre s’approprie et rend sensibles les différents éléments constitutifs d’un catalogue d’exposition type (vues d’ensemble, détails, texte théorique, etc.), tout en tirant parti de sa qualité d’instance de validation.
culièrement la sensation de profondeur.
livre, de sa conception et à sa diffusion, se sont rendus complices.
Surfaces Utiles, fidèle à ses stratégies habituelles, endosse la responsabilité de cet exercice critique aux allures de mascarade pour lequel l’ensemble des acteurs du
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n2 0
La Criée centre d’art contemporain, Rennes
lili, la rozell et le marimba VERNACULAIRE ET CRÉATION CONTEMPORAINE 2019-2022
La Criée centre d'art contemporain, Rennes n°2, sortie janvier 2021 ISBN 978-2-906890-34-3
LiLi, La rozeLL et Le marimba UNE REvUE EN 4 NUMÉROs La revue Lili, la rozell et le marimba (création contemporaine et vernaculaire) accompagne le cycle artistique éponyme qui prend place à La Criée centre d'art contemporain à Rennes de septembre 2019 à août 2022. Ce cycle d'expositions, événements, résidences et recherches interroge les relations entre productions, savoirs locaux et art contemporain. La revue a pour ambition de prolonger et d’élargir les questionnements soulevés par les artistes invité·e·s. La revue rassemble des contributions d’artistes, de penseur·se·s et de chercheur·se·s d’horizons divers. Via des études de cas, des textes théoriques, des interventions artistiques, elle souhaite poser les questions suivantes :
— 100 pages impression pages intérieures noir & blanc couverture couleur français format : 33 × 24 cm prix : 15 € — directrice de la publication : Sophie Kaplan éditeur·rice·s : Lotte Arndt, Baptiste Brun, John Cornu, Jean Roch Bouiller, Katia Kameli, Émilie Renard graphisme : Jocelyn Cottencin, Studio Lieux Communs éditeur : La Criée centre d'art contemporain — diffusion librairies : Paon diffusion distribution : Sérendip — contact : Marion Sarrazin m.sarrazin@ville-rennes.fr
place Honoré Commeurec F – 35000 Rennes www.la-criee.org — La Criée est un équipement culturel de la Ville de Rennes labellisée centre d’art contemporain d’intérêt national. Elle reçoit le soutien du ministère de la Culture - Drac Bretagne, de la région Bretagne et du département Ille-et-Vilaine.
entre arts dits contemporains et arts dits traditionnels (de faire, artisanaux, folkloriques, populaires, bruts, naïfs, etc.), entre modernité et tradition, entre local et global, se décline-t-elle dans la création contemporaine ? De quelles manières les artistes travaillent-ils aujourd'hui à partir de contextes dit locaux ? Comment les artistes participent-ils à repenser les liens entre savoir du peuple et savoir savant, entre local et global, entre l’autochtone et l’étranger ? Comment les récits personnels sont-ils les véhicules de l’Histoire ? Est-on légitime à parler d’une histoire qui n’est pas la sienne ? D’où parle-t-on ? Comment parle-t-on ?
LE NUMÉRO 2 Trois ensembles de textes et d’images, aux nombreuses intersections composent ce deuxième numéro : un premier ensemble est construit autour de la musique et du chant, leurs ncrages historiques, leurs trajets et hybridations, Marie Guérin et Anne Kropotkine autour de Sadok B., Katia Kameli et Nabil Djedouani sur le raï, Emmanuel Parent avec Lewis Watts sur Beyoncé et un deuxième est ancré dans le paysage artistique et culturel du Maghreb, avec les contributions de Maud Houssais et Nassim Azarzar, Guérin et Kropotkine, Kameli et Djedouani. Un autre encore mêle des conversations en écho au programme d’expositions de La Criée, avec John Cornu et Éléonore Saintagnan, Émilie Renard et Mathis Collins. qui l’anime, la parole est centrale dans ce numéro et se conjugue au pluriel : les voix qui la portent, ses voies de diffusion, les idées qui y cheminent.
LE COMITÉ ÉDITORIAL
Sommaire
Sophie Kaplan, directice de La Criée centre d'art contemporain et directrice de la publication
3—5
Éditorial – Cheikha D., le zoom et le marimba Lotte Arndt, Jean-Roch Bouiller, Baptiste Brun, John Cornu, Katia Kameli, Sophie Kaplan, Émilie Renard
6—9
« Die Allgebrah ist musik ! Ah So ! » St-Adolf II, « Algébrateur » et Directeur musical Baptiste Brun
10—21
Imagier – Adolf Wölfli
23—33
PLAY BACK Carnet moderne de chants Marie Guérin et Anne Kropotkine
35—53
Lotte Arndt, théoricienne culturelle, auteure et commissaire d'exposition Jean-Roch Bouiller, directeur du musée des beaux-arts de Rennes et ancien responsable de l'art contemporain au Mucem, Marseille Baptiste Brun, historien de l'art et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2
Katia Kameli écrit à Nabil Djedouani Nabil Djedouani écrit à Katia Kameli Katia Kameli et Nabil Djedouani
54—58
Beyoncé : la reine et le vernaculaire Emmanuel Parent
59—67
New Orleans Suite
John Cornu, artiste et enseignant chercheur à l'université de Rennes 2 Katia Kameli, artiste
Lewis Watts
68—75
Un peu comme l’œuf et la poule John Cornu et Éléonore Saintagnan
76—83
Émilie Renard, commissaire d'exposition et historienne de l'art
Mask off
Émilie Renard et Mathis Collins
84—91 Bonne route
Maud Houssais et Nassim Azarzar
92—97 99
Colophon 1
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
Beyoncé : la reine et le vernaculaire Emmanuel Parent
Lewis Watts, Ashton Ramsay, Mardi Gras Day, Back Street Museum, Tremé, New Orleans, 2007 Courtesy de l’artiste et Rena Bransten Gallery, San Francisco
« Fasted for sixty days, wore white, abstained from mirrors, abstained from sex, slowly did not speak another word… Went to the basement, confessed my sins, and was baptized in a river. I got on my knees and said “amen” and said “I mean.” I drank the wine, I drank the blood. I crossed myself and thought I saw the devil. » Beyoncé, Hold Up (interlude) , 2016
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Le 23 avril 2016, la chaîne américaine HBO diffusait en exclusivité le nouvel album visuel de l’artiste R’n’B Beyoncé, Lemonade. L’événement médiatique avait été méticuleusement préparé par Parkwood Entertainment, la société de production directement gérée par Beyoncé. Le public découvrait une nouvelle forme de concept-album racontant sur un mode semi-autobiographique un épisode mouvementé de l’histoire conjugale de la chanteuse et de son mari, le rappeur de la trahison à la rédemption, en passant par la colère, la réconciliation, la reconstruction personnelle et l’empowerment féministe. Au deuxième chapitre, la chanson « Hold Up » s’ouvre sur un interlude. Totalement immergée
dans une robe jaune safran signée par le couturier italien Roberto Cavalli, Beyoncé déambule alors dans la ville, armée d’une batte de base-ball, et explose différents objets qui se trouvent sur son chemin : vitres de voiture, vitrines, bouches d’incendie vidéo de Pipilotti Rist réalisée vingt ans plus tôt, Ever Is Over All (1997), dans laquelle l’artiste suisse dévoilait une chorégraphie similaire de destruction de prise de pouvoir sur un symbole de la masculinité. En mobilisant ces références plutôt inhabituelles dans l’univers de la pop, Lemonade se présente à la fois comme un produit industriel parfaitement calibré et une œuvre très auctorialisée au service d’un discours militant sur la cause des femmes, et des Noir·e·s. Les crédits de réalisation sont ainsi tout à fait comparables en volume à ceux d’une production hollywoodienne. Rien que sur la musique (et en enlevant les compositeur·rice·s des musiques samplées qui sont également mentionné·e·s dans les crédits), trente-quatre noms différents apparaissent comme coauteur·rice·s des douze chansons aux côtés de Beyoncé, inscrivant l’œuvre
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Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
Skt. Adolf=Fontteine=Insel=Ring=Riesen=Schlange, 1913 [St Adolf=Pierre de fonte=Ile=Anneau=Géants=Serpent] Dans « Cahiers géographiques et algébriques, Cahier no 11, p. 843-844 » Crayon et crayons de couleur sur papier journal 95,7 / 96,5 x 74,7 cm
Seine Durchlaucht Fürst Evian IV, von Barlen=See, Australien, 1911 [Son Altesse Sérénissime le Prince Evian IV, de l’Argent=Lac, Australie] Dans « Du berceau au tombeau, Cahier no 9, p. 227 » Crayon et crayons de couleur sur papier journal 45 x 36,8 cm
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Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
Katia Kameli écrit à Nabil Djedouani Nabil Djedouani écrit à Katia Kameli
Cela m’a d’ailleurs fait plaisir que tu puisses assister à la première de Mon anthologie du raï que je présentais avec Sarah el-Hamed dans le cadre de Partitions (Performances) à la Fondation Ricard. J’aimerais commencer cet échange par une séquence que Djamel Kerkar, qui joue dans mon film Ya Rayi, m’a envoyée. Je l’aime beaucoup car elle réunit deux personnes importantes dans le raï, tout d’abord Boualem, un des producteur les plus importants de raï avec Disco Maghreb, il danse avec son T-shirt marin et le légendaire Hasni qui joue du synthé dans un appartement. On est à Oran, le berceau du raï. Cette petite fête entre ami·e·s a l’air d’un after improvisé après une soirée chargée au cabaret ! Qu’en penses-tu ? [ill.2]
Je te remercie pour l’extrait que tu m’as envoyé. J’adore ce genre d’image, imparfaite, où l’on sent que la matière a vécu, que la bande a été passée et repassée maintes fois. Boualem, Hasni, deux figures importantes du raï de la fin des années 1980 et du début des années 1990. Évoquer Boualem « Disco Maghreb », nom de la maison d’édition qu’il fonda à Oran, provoque en moi un sentiment assez particulier. C’est comme si je le portais responsable de la dénaturation d’un certain raï, je vois plutôt en lui un businessman qui a profité de l’émergence de ce style pour en faire un produit reproductible à l’infini, souvent bâclé. Peut-être me trouveras-tu dur. Je me faisais une remarque dernièrement en observant les pochettes des K7 de raï produites en Algérie durant les années 1980. Il y a comme une déclinaison où nous serions passés au début des années 1980, de photos prises en studio auprès des ingénieurs du son, des machines, de chanteurs posant avec leurs instruments, à des photos prises à la fin de cette même décennie où nous nous trouvons souvent face à des chanteurs ou des chanteuses posant dans des boutiques, devant des étals de K7, parfois en présence du producteur. Je trouve ce déplacement dans l’espace et les représentations assez parlant. J’aime beaucoup que tu évoques le hors-champ de la séquence que tu m’as envoyée, était-ce un « after » ? Ou une fête d’un après-midi ? Un anniversaire peut-être. Ce document est bouleversant quand on connaît la fin tragique de ce chanteur. Je me suis souvent dit que Hasni avait peut-être la prescience de sa disparition précoce, cette hyperproductivité – on parle de 150 albums en huit ans de carrière –, ce morceau prémonitoire… « Galou Hasni Met » (« ils ont dit que Hasni était mort ») me laisse penser qu’il y avait en lui une urgence à dire, à faire. Sans trop savoir pourquoi, cette séquence me renvoie aux images de son dernier concert à Alger donné au stade du 5 juillet en 1993. On raconte qu’à cause du couvre-feu les spectateurs et spectatrices avaient dû rester dans le stade et que le concert de Hasni aurait eu lieu en fait au petit matin. On peut y voir une forme de résistance je crois. [ill.4]
[ill.3] [ill.4] Concert de Cheb Hasni, le 5 juillet 1993 à Alger. Vidéo disponible sur YouTube : https ://www.youtube.com/ watch ?v=84MiAC04pHk
[ill.2] Ya Rayi (Djamel Kerkar devant la devanture de Disco Magreb), 2017 [ill.3] Séquence d’une archive avec Hasni et Boualem. Vidéo en ligne : https ://drive.google.com/ open ?id=16WhtZwfLQU MSvSJK16U2jF8IyCXYBO49
En dehors de la réalisation, tu fais un travail de digger (chercheur) et de diffusion avec ton projet Raï & Folk, accessible sur Facebook et SoundCloud : https ://soundcloud.com/raiandfolk. Ton travail me semble essentiel car il y a peu d’archives sur le raï. Qu’est-ce qui a animé ce travail ? Comment as-tu commencé ? Hâte de te lire, Katia De : Nabil Djedouani <nabil.djedouani@live.fr> Date : lun. 6 avr. 2020 à 16 :29 Subject RE : Pour commencer notre échange To : katia kameli <katia.kameli@gmail.com>
Je te remercie pour Raï & Folk. Cette idée est née d’un désir de film en fait. Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert sur YouTube un certain Cheb Fazil. Sa musique n’était pas vraiment du raï, son unique album E’Chaabi sorti vers 1989 est une sorte d’ovni dans le paysage musical algérien, il y a des emprunts au chaâbi, au rock, à la musique électronique tout cela accompagné d’une empreinte vocale très particulière. Son clip passé dans l’émission « Bled Music » au début des années 1990 me paraissait complètement fou, singulier. J’avais besoin de comprendre d’où venait cette musique, qui était ce Fazil. J’ai donc eu ce désir d’aller à la rencontre des musiques qu’il avait pu écouter, essayer de déchiffrer une sorte de filiation. Puis, très vite s’est imposée l’idée de partager ce que je découvrais de la musique algérienne dans ses expressions les plus originales, les plus inédites. Je te joins un extrait du clip de Fazil « E’Chaabi » ainsi que le cover de l’album que j’aime beaucoup. [ill.5]
Chère Katia, ça va je te remercie, j’espère que toi aussi. Il est vrai que nous nous sommes rencontrés il y a quelque temps maintenant, c’était à Béjaïa, en 2006 si mes souvenirs sont bons. Tu y présentais un travail avec de jeunes cinéastes algériens en devenir, parmi lesquels notre ami commun, Hassen Ferhani. Nous n’avons jamais vraiment parlé du raï, peut-être fallait-il attendre ce moment étrange et suspendu du confinement pour le faire ?
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[ill.5] Clip de Fazil E’Chaabi . Vidéo en ligne : Q0UwkdlYk_P-CMMakACIvsc4/view ?usp=sharing
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Bonne route – Maud Houssais et Nassim Azarzar [ill.17]
[ill.18]
[ill.17] de Mohamed Abbazi & Donna Woolf, The Breadwinner, documentant l’exposition Présence plastique, à Casablanca en 1969 [ill. 18, 19, 20] Nassim Azarzar, archive photographique, 2019
[ill.19]
[ill.20]
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densité
RÉÉDITION février 2020
Collection discogonie
discogonie.blogspot.fr
discogonie
Nirvana : In Utero (revu et augmenté) de Palem Candillier
Devenu symbole absolu du rock alternatif des années 1990 et synonyme du genre « grunge », d i s c o musicale. gonie Nirvana signe avec ces douze chansons une apothéose Au lendemain d’un Nervermind trop rutilant à son goût, Nirvana veut aller ailleurs, quitte à perdre tous les fans de Guns & Roses. In Utero, sorti le 13 septembre 1993, n’est ni un successeur conforme aux hit parades, ni un retour vexé à la rugosité de Bleach, mais une troisième voie, du côté des révélations d’un Unpplugged qui avait cueilli tout le monde par un certain classicisme pop. le sabotage musical et l’envie de déplaire, maintenant que Nirvana a saisi l’opportunité de l’industrie du disque n’est pas encore acquise... L’album de Rape Me, Pennyroyal Tea, Dumb, All Apologies, Heart-Shaped Box,...
L’auteur : Palem Candillier est musicien autodidacte. Formé au métier de monteur vidéo, il vit et travaille en région parisienne comme professeur-documentaliste.
Nirvana : In Utero 10,50 € ISBN 9782919296187 10 x 18 cm, 120 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : Dominique A : La Fossette, Nico : The End, The Stranglers : Black & White, The Beatles
COLLEC TION MONOG R APHIE
ART&FICTION
PEINTURE
Alexandre Loye
Vous êtes ici
Chaque jour, dans un rituel exigeant mais non dénué de bonheur, Alexandre Loye peint en quelque sorte naturellement. Fils d’artiste plasticien, il est probablement tombé dedans enfant, aimant la solitude de l’atelier assortie à l’odeur de térébenthine. Les carnets qu’il noircit avec régularité lui permettent de tisser un fil mental plus costaud que toutes les impasses picturales et de tracer sa recherche artistique avec sérénité. Le peintre ne travaille pas sur le motif. Il saisit les images de son esprit par petits coups de
pinceau rapides et par couches successives. Le trait hésite mais l’ensemble fonctionne si parfaitement qu’on a l’impression d’entendre fredonner, chantonner, de sentir la chaleur du soleil. Car les huiles sur toile et papier d’Alexandre Loye sont remplies du chaos de la vie, sorte d’ode à la folie du monde mais avec une infinie douceur et une ironie permanente.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 4 F É V R I E R 2 0 21 —
21 x 27 cm, 144 pages 978-2-940570-84-3 chf 42 / euro 38 — genre monographie sujets abordés exposition, Manoir de la Ville de Martigny, peinture, dessin, écriture, tableaux, carnets, céramiques, couleur — avec des textes de Rodolphe Petit et des entretiens de l'artiste avec Michel Thévoz et Anne Jean-Richard Largey format isbn
——— Alexandre Loye est né en 1972 en Valais. Depuis son diplôme à l’ESAV (aujourd’hui HEAD) de Genève en 1996, il se consacre essentiellement à la peinture, avec ses à-côtés nécessaires&: dessin, écriture, sculpture. Son travail, toujours figuratif, cherche à intégrer plus que la seule perception visuelle&: celles aussi du corps (sensations physiques) et de l’esprit (bribes de pensées) dans une image cohérente. En parallèle, il participe à différents collectifs d’artistes, principalement art&fiction où il s’active à la fois comme auteur et comme éditeur. Ses publications récentes sont regroupées dans la série Une table à soi, revue à la périodicité élastique, confectionnée à partir d’extraits de ses carnets. Il vit à Lausanne depuis 1991. ———
evrait d il , p o tr le r a p e «!L’homm disait déjà , !» e g ta n a v a d r e dessin s t d on c e n o ti s e u q a M . e Goeth viens n o c tu e u q e c ts e celle-ci!: rie et e h c u a g ta e d , e ti de ton idio e!? de ton infantilism N DE L’ARTISTE EX TR AIT D’UN
ENTRETIE
H AVEC MICHEL T
ÉVOZ
A L E X A N D R E LOY E | VO U S Ã&#x160; T E S I C I
EXTRAITS
A L E X A N D R E LOY E | VO U S Ã&#x160; T E S I C I
EXTRAITS
COLLEC TION SONAR
ART&FICTION
RÉCIT GRAPHIQUE
Naomi Del Vecchio
Cailloux et autres pierres
Naomi Del Vecchio poursuit une recherche artistique autour du dessin, de la gravure et de l’écriture. Ces pratiques, menées en parallèle, se répondent, en explorant les liens entre texte et dessin, mots et lieux, dans l’espace du livre comme dans celui de l’installation. Elle assemble et associe les observations, les définitions, les histoires, les réflexions, les points de vue scientifiques ou personnels, en jouant sur les frontières, les basculements et les dérapages.
Cailloux et autres pierres parle du temps, celui qui passe et qui nous dépasse, d’apparitions et de disparitions, de sommets et fonds sous-marins, d’êtres devenus pierre ou faisant la poussière, de coups de marteau et de bijouterie, de géants et de nains, de chaleur et de glace…
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 7 J A N V I E R 2 0 21 —
16 x 22.5 cm, 72 pages 978-2-940570-99-7 chf 24 / euro 19 — genre récit graphique sujets abordés dessin, Anthropocène, temps minéral, poésie format isbn
AVEC DEUX DOIGTS D'HUMOUR
BALADE DANS UN JARDIN...
CAIRN, 2017
ART&FICTION, 2016
——— Naomi Del Vecchio, née en 1974, vit et travaille à Genève. Diplômée de la Haute école d’art et de design de Genève, elle étudie ensuite le mouvement et la composition à la Jerusalem Academy of Dance and Movement, puis complète sa formation par un master d’art dans la sphère publique à l'École cantonale d’art du Valais. Elle enseigne aussi les arts visuels et intervient comme médiatrice culturelle. Son travail se penche sur les tentatives de classement menant parfois à l’absurde ou à la confusion des genres, la rencontre de divers types de logique, l’ordinaire et la bascule vers l’anormal, l’inattendu, voire le périlleux. Elle est notamment l’auteure de Des pieds et des mains et comment s’en servir (art&fiction, 2016) et Belles plantes, fines herbes et vieilles branches (Cairn, 2017) ———
avec Au pinceau , jouer . la ligne du temps.. IQUE D
GIE POÉT UNE ARCHÉOLO ES ET GR ANDES ES PIERRES , PETIT
N AO M I D E L V E C C H I O | C A I L LO U X E T AU T R E S P I E R R E S
EXTRAITS
N AO M I D E L V E C C H I O | C A I L LO U X E T AU T R E S P I E R R E S
EXTRAITS
mars avril
art
densité
NOUVEAUTÉ MARS 2021
Collection DISCOGONIE
editionsdensite.fr
discogonie
The Smiths : The Queen Is Dead de Sébastien Bismuth et Nicolas Foucault
Classique instantané, imperméable à l’air du temps et aux sons synthétiques de l’époque, unad i1986, s c oThe Queen go n i e est l’œuvre d’un groupe nimement acclamé par la critique à sa sortie en Is Dead alors en état de grâce. Johnny Marr, déjà brillant et inspiré sur les opus précédents élargit sa palette jangle-pop tandis que Morrissey y écrit ses textes les plus fondamentaux.
et se met une pression énorme. Les éloges qui pleuvent sur son groupe le poussent à vouloir égaler sur ce troisième album les formations anglaises qu’il admire, comme les Who ou les Small Faces. Le quatuor de Manchester bastonne l’Angleterre de Margaret Thatcher en visant la Reine, mais c’est bien la grammaire du rock que le guitariste bouscule quand Morrissey en réinvente le lexique et les codes. L’album de Bigmouth Strikes Again, There Is a Light That Never Goes Out, I Know It’s Over Les auteurs : Sébastien Bismuth et Nicolas Foucault vivent et travaillent dans les Alpes maritimes. Musiciens amateurs et fans de pop anglaise, c’est leur premier livre.
The Smiths : The Queen Is Dead 9,95 € ISBN 9782919296224 10 x 18 cm, 96 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : Dominique A La Fossette, Bruce Springsteen Nebraska, Marianne Faithfull Broken English
densité
NOUVEAUTÉ MARS 2021
Collection DISCOGONIE
editionsdensite.fr
discogonie
Dominique A : La Fosette de Thierry Jourdain et Pierre Lemarchand
En 1992, chanter en français pour un artiste qui aspire à faire un disque intransigeant ou ins c o dominante g o nqui i e règne dans l’univers du trospectif va à l’encontre du bon sens et de dlaipensée rock indépendant chanté en anglais. Les précurseurs qu’ont été Alain Bashung et Jean-Louis nitif de chanter dans sa langue maternelle. Disque de rupture sentimentale, La Fossette présente ses félûres sous un baume analgésique glacial. Une météorologie intime donne le la de chansons où domine la culture New Wave des années 1980. Parmi les premières œuvres gravées telles quelles par un musicien seul aux commandes dans des conditions domestiques, cette musique de chambre d’adolescent porte aussi toutes les précieuses imperfections et les limites des jeux d’enfant. Mais elle révèle ce paradoxe d’une grande puissance d’évocation par la mise à nu même de ses fragilités et de ses pauvres moyens. Un beau soir de 1992, le vibrato androgyne de Dominique A entre, à bas bruit, dans le cœur de milliers d’auditeurs de la principale radio nationale. Les auteurs : Pierre Lemarchand produit l’émission de radio « Eldorado » et écrit dans la presse musicale. Il est le biographe de Karen Dalton et l’auteur de deux titres de cette collection : Fantaisie militaire et The End… Thierry Jourdain est programmateur de spectacles et auteur de biographies d’artistes : Bruce Springsteen chez Camion Blanc, Elliot Smith, Miossec ou Philippe Katerine au Mot et le reste
Dominique A : La Fossette 10,50 € ISBN 9782919296231 10 x 18 cm, 96 p. broché, couverture à rabats 2 couleurs Diffusion/distribution Serendip : dilicom 3019000119404
À SUIVRE : Bruce Springsteen Nebraska, Marianne Faithfull Broken English, Daft Punk Homework…
description : comme rarement auparavant, 10 ans d’Histoire d’une contre-culture genevoise, certes non-exhaustive, mais démonstrative de l’ô combien foisonnante activité
éditeur : HÉCATOMBE titre :
LEITMOTIVS CONCERT POSTERS 2009-2020
auteur : Thomas Perrodin
Un livre témoin essentiel, véritable panel archives passionnant, d'un artisan laborantin ayant, comme peu
sévissant et œuvrant au sein de ces lieux de concerts performances hors-
impression couv. : bichromie offset
nombreu.ses musicien.nes illustré.es, décloisonnant en des déclinaisons éventails magistraux, l'abyssale panoplie
reliure : dos carré collé PUR points forts :
concerts après concerts, pages après pages d'un volume joyau perle musicale
- format manipulable 165x235 mm - index détaillé - Bilingue français / anglais
vente ferme
code-barre:
date de sortie: 03-2021
pages : 352
prix : 29 euros
format : 165x235 mm
isbn : 978-2-
940432-36-3 kg : 0,843
langue : FRA-ENG exemplaires: 1000
CO L L E C T I O N VA R I A
ART&FICTION
ÉCRIT SUR L’ART
Frédéric Dumond
erre, cosmographies
erre est une épopée poétique et topologique à travers plus de 90 langues, une exploration d’autres territoires de sens, dans d’autres systèmes de pensée, d’un point à l’autre de la planète. erre est une écriture dans les langues autres, c’est-à-dire absolument dans l’autre, là où il se parle et quand il se parle, et aussi un travail sur la nature même de la langue, sur ses états, sur sa forme, sur sa géographie. erre ouvre et explore un espace dans la langue, par la langue de l’autre, quand d’autres chemins la rendent comme étrangère à elle-même, soudainement mystérieuse, et paradoxalement plus concrète. C’est un mouvement d’écriture qui ouvre des espaces dans la langue, espaces où se 34 —COSMOGRAPHIES
ERRE
rencontrent une langue à soi et celle des autres, où quelque chose d’un sens commun pourrait tracer un chemin en partage, entre ce qui émerge et ce qui résonne. Parfois, les poèmes traversent la distance entre langue maternelle et langue autre, y ouvrent un espace véritablement commun#; parfois, ils se stabilisent à une autre étape, tordant la langue autre dans une quasi-abstraction... Mais n’est-ce pas aussi ce qui peut advenir dans sa langue à soi, quand d’autres chemins la rendent comme étrangère à elle-même#? erre, cosmographies est une épopée, une traversée, un voyage.
ERRE
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COSMOGRAPHIES — 35
30 x 40 cm, 64 pages 978-2-88964-005-8 chf 30 / euro 28 — genre voyage en langues autochtones sujets abordés poésie, langues autochtones, fragments format isbn
var imiş gibiyim comme si j’étais...
je suis
ELLES AUJOURD’HUI ES N G TA N O M S MAIS LE UES ENCORE NE SONT PAS VEN CHE ELQU ’UN CHER U Q E U Q IS FO E ET CHAQU TOMBE À L’INTÉRIEUR IL
© Tonatiuh Ambrosetti
——— Frédéric Dumond, né au Maroc en 1967, vit dans la région Occitanie. Opérant à la fois dans le champ de l’art contemporain et celui de la poésie, son travail se concentre sur les rapports entre monde et langage. Il réalise en 2017-2018 un tour du monde d’écriture, le projet unventer, ouvrant un chemin entre les langues de la terre de Baffin et de la Sibérie à l’île de Pâques, de la Malaisie à l’Indonésie, de l’Inde au Vietnam, du sud de l’Australie à Nouméa et au Vanuatu, du Chili au Mexique et à Malte. Depuis 2018, son exploration se focalise sur les langues autochtones des États du Mexique (Querétaro, Mexico, Puebla, Yucatán,…) dans un vaste projet nommé humanos monumentos, Mexique. ———
EXTRAITS
F R É D É R I C D U M O N D | E R R E , CO S M O G R A P H I E S
4 —COSMOGRAPHIES
ERRE
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COSMOGRAPHIES — 5
6 —COSMOGRAPHIES
ERRE
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COSMOGRAPHIES — 7
morx yoq( far€)-£ c)eyg° 6ol
bfark) c)eyg°
wum pSel-£ k)uy-£ d+ac)-£
doxk)ap)q)-ayr-i d+err+iga Siyla k)ay k)ay-n
pusEn XuYEm as¨erEm se2mEl
ke2lp
ya2Nk pusEn
luw
se2mEl sam
F R É D É R I C D U M O N D | E R R E , CO S M O G R A P H I E S
EXTRAITS
12 —COSMOGRAPHIES
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COSMOGRAPHIES — 25
C O L L E C T I O N C AT. M O N O G R A P H I E S
ART&FICTION
MONOGRAPHIE
Nicole Schweizer (éd.)
Anne Rochat. In Corpore
Cette publication, richement illustrée, offre pour la première fois un panorama du travail réalisé par Anne Rochat (*1982) ces dix dernières années. Se déclinant essentiellement au moyen de la performance, élaborée en réponse à des lieux et des situations données, la pratique de l’artiste s’appréhende tantôt en direct dans l’ici et maintenant de la performance, tantôt en différé au moyen de la captation vidéo. Comme le formule Anne Rochat&: «&Mes lieux de résidence, éphémères depuis dix ans, ont toujours été l’essence et l’objet de mes travaux. Fondamentalement, ma pratique consiste à faire
l’expérience sensible du déplacement, de l’inconfort, de l’exotique, du dérangeant ou de l’étonnant puis de chercher à en restituer la substance dans une forme incarnée dans un corps, généralement le mien.&» L’ouvrage articule visuellement le travail performatif, faisant dialoguer les images comme autant d’éléments d’un récit, et comprend deux textes inédits de Jean Rochat (historien) et d’Olivier Kaeser (historien de l’art et commissaire d’expositions), ainsi que des photographies de Matthieu Gafsou.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 5 M A R S 2 0 21 —
15 x 22.5 cm, 152 pages 978-2-88964-001-0 chf 35 / euro 28 — genre monographie sujets abordés performance, vidéo, photographie, corps, art contemporain, marche, déambulation, espace — langues fr./ang. avec des textes de Olivier Kaeser (historien de l’art et commissaire d’expositions) et Jean Rochat (historien) — Cet ouvrage paraît à l’occasion de l’exposition « Anne Rochat. In Corpore (Prix culturel Manor Vaud 2020) », au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (11 décembre 2020 – 14 février 2021). format isbn
de s a m a r o n a p te s a v Un vidéoperformances live, aphies gr to o h p t e s e c n a perform ou rs c u a te s ti r a l’ r a p réalisées nées... n a s e r iè n r e d ix d de s T PHIE RICHEMEN O N OG R A UNE PREMIÈRE M ) E ROCHAT (*1982 N N ’A D ÉE R ST ILLU
LE
EC CO -É DITI ON AV AL MU SÉ E CA NTON
——— Née en 1982 dans la Vallée de Joux, basée à Berlin, Anne Rochat vit et travaille «&on the road&», le choix de ses lieux de résidence déterminant sa pratique artistique et vice versa. Diplômée de l’École cantonale d’art de Lausanne (2004-2008), elle développe un travail essentiellement performatif centré sur le corps, ses limites, ses possibilités physiques et psychiques, explorant son rapport à l’espace et au temps par des actions précises qui le poussent dans ses derniers retranchements. Anne Rochat a effectué de nombreux séjours de recherche en Asie et en Amérique du Sud et a bénéficié de résidences artistiques à l’Open Studio de Casa Suiza, Buenos Aires (2018), à l’Institut suisse de Rome (2012), et à Varanasi (2011). Sa pratique a été distinguée par de nombreux prix, entre autres le Prix culturel Manor Vaud 2020, le Prix de la Fondation Irène Reymond (2014), un Swiss Art Award (2013), la Bourse arts plastiques du Canton de Vaud (2011), et la Bourse culturelle de la Fondation Leenaards (2010). Elle a effectué des performances et participé à de nombreuses expositions en Suisse et à l’étranger, notamment au Red Brick Art Museum, Beijing (2020), à l’Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne (2020 et 2018), au Centre culturel suisse de Paris (2018, 2015, 2014, 2012) et à la 10e Biennale de Shanghai (2014). ———
© François Bovy
(M CB A) DE S BE AUX- ARTS DE LAUS AN NE
N I CO L E S C H W E I Z E R ( Ã&#x2030; D .) | A N N E R O C H AT. I N CO R P O R E
EXTRAITS
N I CO L E S C H W E I Z E R ( Ã&#x2030; D .) | A N N E R O C H AT. I N CO R P O R E
EXTRAITS
C O L L E C T I O N C AT. R E C H E R C H E
ART&FICTION
BEAU-LIVRE
Elisabeth Jobin & Yann Chateigné (éds.)
Almanach Ecart. Une archive collective, 1969-2019 NOUVELLE ÉDITION , R E VU E E T COR R IGÉE
Ecart était un collectif d’artistes, un festival, une galerie, une librairie, une maison d’édition, un atelier d’impression, un salon de thé. Un almanach est un périodique annuel, un calendrier, un horoscope, un recueil de pictogrammes, un compagnon, un indicateur météorologique, une éphéméride. L’Almanach Ecart est un livre dans lequel se croisent les histoires d’un réseau informel et évolutif d’artistes expérimentaux. Entre eux circulaient des travaux, des lettres, des factures!; ils organisaient des expositions, des performances et des publications, guidés par une affinité commune pour les gestes artistiques les moins spectaculaires, les plus marginaux.
Composé à plusieurs mains selon des «!règles du jeu!» préétablies, l’Almanach Ecart rassemble 365 documents sélectionnés dans le fonds des archives Ecart. Ce livre propose ainsi une incursion subjective, anachronique et intertextuelle dans une année fictionnelle des activités d’Ecart, groupe d’artistes hétéroclite et protéiforme, proche du situationnisme et de Fluxus, et basé à Genève durant les années 1970. Essais, commentaires et questionnaires donnent un nouvel éclairage sur ce point de chute helvétique actif au sein d’un réseau international qu’animait l’immatérialité de l’échange et du dialogue. Un réseau qui reposait, en somme, sur l’amitié.
Prix du
re liv 20
s d Pri x
19 iv r es
s b u eau l p u d monde 20
ui
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 2 M A R S 2 0 21 —
WHAT'S NEW ?
24.4 x 32.2 cm, 426 pages, 1776 gr. 978-2-88964-010-2 chf 68 / euro 62 — graphisme Dan Solbach, Zurich/Berlin impression TBS La Buona Stampa SA, Pregassona (Lugano) — genre beau-livre sujets abordés archives, groupe d’artistes, années 1970-1980 — avant- propos de Jean-Pierre Greff contributions de Laura Bohnenblust, Lionel Bovier, Nicolas Brulhart, Yann Chateigné, Katarzyna Cytlak, Dora Imhof, Elisabeth Jobin, Adeena Mey, Émilie Parendeau et Reiko Tomii
— édition revue et corrigée jacquette renforcée inserts prix plus juste
format isbn
LL
EC CO -É DITI ON AV VE A HE AD DE GE NÈ
o n au x , ti a n r te in t e is o v e Artistes gen isses, u s s r u e h c r e h c e d équipe inois, s s te r u e im r p im , graphiste bâlois enève, G t e e n n a s u a L à é éditeur bas on d e e s t m u d e r v li u a e b s le plu 100% suisse#!# CO N CO U R S ENE LET TER DU BEST BOOK
GOLD 20 ! THE WORLD 20 ER V O LL A M O DESIGN FR
Revue de presse# ACTUALITTÉ.COM, 24/07/2020, «!À la découverte des plus beaux livres suisses de 2019!» par Raphaël Gariépy LE COURRIER, 01/05/2020, «!Un demi-siècle d’ECART!» par Samuel Schellenberg LE TEMPS, 09/03/2020, «!Un livre d’art suisse reçoit les honneurs de la critique internationale!» par Francesca Serra RTS CULTURE, 28/02/2020, «!Le titre de ‹plus beau livre du monde› 2020 échoit à un ouvrage romand!», ATS SWISSINFO.CH, 27/02/2020, «!Un livre romand reçoit le titre de ‹plus beau livre du monde› 2020!», ATS LE NOUVELLISTE, 27/02/2020, «!Édition: un livre romand reçoit le titre de ‹plus beau livre du monde› 2020!», ATS HEAD-GENÈVE, 27/02/2020, «!Almanach Ecart, élu Le Plus Beau Livre du Monde!» LA LIBERTÉ, 27/02/2020, «!Un livre romand reçoit le titre de ‹plus beau livre du monde› 2020!», ATS RTS FIGURES LIBRES, 06/02/2020, «!Ecart, ce mouvement artistique genevois qui rayonne dans le monde!» par Linn Lévi RTS CULTURE, 07/02/2020, «!Ecart, ce mouvement artistique genevois qui rayonne dans le monde!» par Linn Lévi TRIBUNE DE GENÈVE, janvier 2020, «!Un livre savant rêve l’année imaginaire du collectif Ecart!» par Irène Languin RTS VERTIGO, 13/01/2020, «!Livres: ‹Almanach Ecart: une archive collective 1969-2019, entretien avec Elisabeth Jobin!» par Linn Lévy
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ART leMAG
LE COURRIER VENDREDI 1ER MAI 2020
WEEK-END
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Sous la forme d’un almanach regorgeant de trésors, le «Plus beau livre du monde 2019» raconte l’épopée du collectif genevois Ecart, dès 1969 SAMUEL SCHELLENBERG
Edition X C’est un peu l’histoire de la
UN DEMI-SIÈCLE D’ECART
chrysalide qui se transforme en papillon, version art contemporain. En l’occurrence des cartons d’archives brutes devenues «plus beau livre du monde 2019». Décernée fin février par la Fondation Buchkunst de Francfort, la distinction récompense l’Almanach Ecart (Ed. HEAD et art&fiction), bijou éditorial orné de 639 illustrations pour imaginer, jour par jour, une année du collectif Ecaart. Actif dès 1967 mais officiellement fondé en 1969 par les artistes John M Armleder, Claude Rychner et Patrick Lucchini, Ecart est à la fois un groupe, une galerie, une librairie et une maison d’édition. Proche de Fluxus ou du situationnisme, protagoniste du Mail Art (lire ci-dessous) ou de ce nouveau médium qu’est la performance, moquant la fatalité d’un art forcément marchand, Ecart se dissout en 1982. Non sans jouer régulièrement les prolongations, à l’initiative de John M Armleder, par exemple en tenant stand depuis 1980 à la foire Art Basel, avec une offre 100% no profit.
Quatre pages de l’Almanach Ecart, avec, de haut en bas et de gauche à droite: une enveloppe tamponnée du collectif Untel; une lettre de l’artiste Fluxus Alison Knowles; des timbres Zeropost d’Endre Tót; et une réclame pour le volontariat de Claude Rychner.
Potentiel de réactivation Publié en toute fin d’année dernière, l’Almanach Ecart est le fruit d’un projet de recherche du réseau HES-SO, mené conjointement par la Haute Ecole d’art et de design de Genève (HEAD) et le Mamco, Musée d’art moderne et contemporain. «L’idée était de montrer les archives autrement, de souligner leur potentiel de réactivation pour pointer qu’elles ne sont pas figées dans l’histoire – c’est aussi une ressource de création pour aujourd’hui», explique l’historienne de l’art Elisabeth Jobin, codirectrice de l’ouvrage avec Yann Chateigné, professeur à la HEAD. C’est Lionel Bovier, directeur du Mamco – et coauteur avec Christophe Cherix d’un premier livre sur Ecart en 1997 –, qui a donné l’impulsion de cette plongée dans le passé du collectif. Côté archives, le travail de fourmi a été réalisé par Elisabeth Jobin dès 2017, quelques années après la rédaction d’un mémoire de master en partie intéressé par cette même matière. «Mon travail consistait à continuer le tri – à ce stade, on ne pouvait même pas parler d’archivage –, puis d’esquisser un inventaire selon quelques typologies. Les gros morceaux étaient la correspondance, y compris le Mail Art, mais aussi les documents d’une administration plutôt bien tenue, les photographies d’époque, les ephemera – cartons d’invitation, affiches, etc. –, les publications et la performance. Cette dernière est détaillée par des partitions dont certaines ont été réactivées par des étudiants de la HEAD.»
BAPTISTE COULON
L’ouvrage sera ensuite composé par les participants au projet de recherche, en l’occurrence les artistes Pierre Leguillon et Emilie Parandeau, le commissaire Mathieu Copeland, le graphiste Dan Solbach et les codirecteurs de l’ouvrage Yann Chateaigné et Elisabeth Jobin. «Chacun faisait ses choix en fonction de ses dadas. Pierre était fasciné par l’administration, Emilie très intéressée par la performance et Yann trouvait que les notes de John Armleder étaient incroyablement mystérieuses et sibyllines...» Figure incontournable de la scène romande, l’artiste ne s’est pas mêlé au projet: il a donné carte blanche à l’équipe en poste. «Lorsqu’on allait
Matière vivante, l’archive «raconte différentes histoires selon la manière dont on agence son contenu» Elisabeth Jobin
vers lui avec des questions, il répondait toujours de manière bienveillante et précise sur les points historiques, mais restait plus évasif sur des questions d’interprétation», sourit Elisabeth Jobin. Il s’agissait d’envisager l’archive comme une matière vivante, «qui raconte différentes histoires selon la manière dont on agence son contenu», poursuit celle qui est aujourd’hui membre de l’équipe de conservation du Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne. «Cela a donné un calendrier imaginaire d’une année d’Ecart, qui montre différentes activités, donne à voir le réseau plutôt que de se concentrer sur le collectif luimême.» En véritable almanach, le livre
fait coïncider un document à chacun des 365 jours de l’année, du 1er janvier au 31 décembre, en respectant la date mais en multipliant les millésimes. Ainsi, à une missive du musicien et performeur britannique Genesis P-Orridge du 3 janvier 1977 succède une enveloppe envoyée de Paris le 4 janvier 1979, décorée d’empreintes de tampons d’artistes du collectif Untel. Et huit pages plus loin, c’est une facture adressée par les éditions hambourgeoises de l’artiste suisse Dieter Roth, qui marque le 12 janvier, cette fois de l’année 1980. Le tout est régulièrement rythmé de documents non datés mais en liens avec le mois en question: ce sont les «jokers», qui forment l’un des douze thèmes classant les documents, signifiés au fil des pages à l’aide d’un signe du zodiaque: bélier désigne l’action, taureau rassemble l’organisationnel alors que sagittaire concentre les références aux éditions Ecart. Enfin, plusieurs textes complètent l’ouvrage.
«La voix des artistes» «Le livre a un aspect très direct, n’est pas trop didactique: c’est avant tout la voix des artistes qui s’exprime», souligne Dan Solbach, auteur du travail graphique de l’Almanach Ecart – et designer de plusieurs ouvrage sélectionnés ces dernières années parmi les «Plus beaux livres de Suisse». L’idée n’était pas d’en faire un lexique du langage artistique écartien, explique le Bâlois, «encore moins de produire un énième livre n’intéressant que les graphistes. Le contenu donne ici sa forme au livre et pas le contraire, comme trop souvent.» Imaginée par Dinamo, la police de caractère s’inspire directement de celle utilisée par Ecart pour ses communications, tout en étant plus facile à lire, précise Dan Solbach – «leurs newsletters étaient parfois très peu lisibles». Et si le tout est enveloppé par une couverture souple, «c’est pour ne pas faire de l’ouvrage une pierre tombale», comme lorsqu’un hommage se veut définitif. Car Ecart, qui se lit «trace» à l’envers, a encore de belles réactivations devant lui. I Almanach Ecart, une archive collective 1969-2019, Ed. HEAD–Genève et art&fiction publication, en partenariat avec le Mamco, 424 pp. Le livre est actuellement en rupture de stock (une recherche de fonds bat son plein pour permettre une réimpression, de même qu’une version anglaise). Mais quelques exemplaires demeurent en vente à la Haute Ecole d’art et de design de Genève. Renseignements: 022 388 51 00. Site des archives: archivesecart.ch
Le Mail Art, cette pratique à distance qui échappe au marché époque de nouveaux médias pas encore reconnus par les musées, mais aussi d’artistes qui veulent se soustraire à l’institution et à l’autorité qu’elle représente, observe l’historienne de l’art. «On reconstruit donc un réseau parallèle, entre artistes, qui inclut même un appareil critique. Et tout le monde peut participer de manière très démocratique.» L’artiste new-yorkais Ray Johnson est considéré comme le précurseur du Mail Art d’aprèsguerre: dès le milieu des années 1950, il envoie poèmes, dessins abstraits ou collages à un réseau international – cela deviendra la New York Correspondence School. Plusieurs artistes de Fluxus pratiqueront eux aussi le
Mail Art, comme Robert Filliou, Ben Vautier ou Robert Watts – ces deux derniers seront notamment coauteurs d’un Flux Post Kit (1968), boîte avec tampons, timbres ou cartes postales. Quant à la galerie Ecart, elle devient dans les années 1970 un lieu de convergence et d’échange du Mail Art, avec par exemple une exposition de la correspondance de David Zach. Ou l’accrochage des œuvres postales de l’artiste hongrois Endre Tót, qu’on retrouve à plusieurs reprises dans l’Almanach Ecart. Par exemple sous la forme d’un joker d’avril présentant une planche de timbres Zeropost (1976), sans valeur postale mais qui sont autant de multiples. Autres jokers égaillant
régulièrement les pages du livre: les cartes postales présentant la reine d’Angleterre dans différents contextes érotiques, signées Genesis P-Orridge – des collages du même type ont valu à l’artiste des démêlés avec la justice britannique. Le Mail Art est une pratique plutôt complexe à appréhender pour les historiens de l’art, estime Elisabeth Jobin, «avec potentiellement autant d’archives qu’il y a eu d’artistes participant, dont certains relativement méconnus. On trouve des collections de Mail Art chez des personnes insoupçonnées, notamment à Genève.» Et même pour un artiste connu comme Ray Johnson, qu’on retrouve lui aussi dans l’Almanach Ecart,
impossible de savoir combien de ses œuvres ont circulé. «La notion de vrai et de faux se confond, les originaux étant de toute manière parfois des photocopies,
ce qui est assez ironique. Même si on en trouve parfois dans des ventes aux enchères, ces œuvres échappent le plus souvent à la logique du marché de l’art.» SSG
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de l’Almanach Ecart concernent le Mail Art, ou art postal, forme de création qui remonte aux futuristes ou à Marcel Duchamp mais se développe essentiellement à partir des années 1960. Un modus operandi fait de collages, dessins, enveloppes tamponnées et autres photocopies envoyées par la poste, qui n’est pas sans résonner avec le principe de distanciation propre à notre étrange printemps 2020. «Le Mail Art est un phénomène assez fascinant, qui impliquait des artistes plutôt éloignés du circuit de galeries marchandes», commente Elisabeth Jobin, co-commississaire en 2018 d’une exposition sur Ecart et le Mail Art au Mamco. Les années 1960-1970 sont une
Prix du
Avant-garde X Plusieurs pages
ui es s s e s 2 0 pl u s b e a u x
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PRESSE
www.arpeditions.org Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
TRACKS
MARIE IMBERT Photographies
Entrer dans ce livre c’est rêver de prendre un train en marche et souhaiter passer par tous les États - ou presque - d’Amérique. C’est rencontrer le travail d’une photografulgurance aux moments traversés. Le mouvement est dans l’intention, dans la de l’artiste, dans cette géographie touchante des images qui redessinent les contours d’un l’apaisement reconquis. Venture into this book to experience the dream of taking a journey on a slow-moving train, passing through every State - or almost - of the United States. It is to discover the work of a photographer who captures landscapes and faces without freezing them but allowing them to tell their story in a moment in time. Movement is the essence: in the journey’s trajectory and in the artist’s delicate interpretation, allowing this touching geography of images to re-draw the contours of a continent so often explored. Until they restore harmony. ISBN 978-2-930115-66-5
joel@arpeditions.org
104 pages - 169 x 224 - 30 euros 300 exemplaires 60 photographies en quadrichromie Couverture souple avec rabats Commande sur info@arpeditions.org / www.arpeditions.org ISBN 978-2-930115-66-5 © 2020 ARP2 Editions / Marie Imbert (BE, FR, DE, CH)
www.arpeditions.org Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
joel@arpeditions.org
SUNSET MEMORY PETER H. WATERSCHOOT
Sunset Memory is photographed in 2019, partly in Japan and partly in Brussels, with a mind absorbed, propelling, brooding. ‘Sunset Memory’ doesn’t look back, it plunges ahead. Into an abyss, a paroxysm. With text by Peter Verhelst Translations in GB, French and Japanese.
120 pages - 190 x 283 - 39 euros 300 exemplaires 88 photographies en quadrichromie Couverture souple Commande sur info@arpeditions.org / www.arpeditions.org ISBN 978-2-930115-72-6 © 2020 ARP2 Editions / Peter H. Waterschoot (BE, FR, DE, CH)
—HEAD P Domaine Architecture d’intérieur – études visuelles ISBN 978-2-940510-45-0 Sortie prévue
Publié en version anglaise (langue originale) et française Traduction: Yves-Alexandre Jaquier
80 pages (approx) Format: 105 x 170 mm Poids: 200 g Impression en bichromie Reliure cousue-collée Prix: 10€
mars 2021
Javier Fernández Contreras Manifeste d'ntérieurs. Penser dans les médias élargis Prise en tenaille par l’architecture et le design, l’architecture d’intérieur considération. Dans cet essai, Javier Fernández Contreras, responsable un nœud entre culture architecturale et culture visuelle. ces multiples modes d’expériences et de médiations, l’auteur propose -
-
l’expérience du bâti. Plus récemment, d’autres architectes comme Rem
vellement toujours plus rapide des médias, l’architecture d’intérieur se hybridations entre objets et images, le texte de Javier Fernández Contreras délivre un plaidoyer pour l’architecture d’intérieur comme laboratoire transdisciplinaire de notre modernité tardive.
et
L’ouvrage s’accompagne d’une riche iconographie en lien avec des moles plans d’une villa palladienne, l’avant-garde cubiste en peinture, l’ar-
Exemples de doubles-pages
L’auteur
-
Javier Fernández Contreras Javier Fernández Contreras a étudié l’architecture à l’Université
tecturaux, y compris des propositions primées dans des concours -
-
-
et la recherche universitaires. Il a enseigné le design architectural
turale et les processus de design des architectes contemporains ont été publiés, entre autres, dans Massilia Annuaire des Études Corbuséennes, Perspectives in Metropolitan Research, Princeton 306090, CIRCO, Drawing Matter, ZARCH, Arquitectura COAM, RA Revista de Arquitectura, etc.
La collection
position. La collection Manifeste
personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
enjeux contemporains.
‘Plan Miralles: Pensée et Représentation dans l’Architecture d’Enric Miralles’, -
—HEAD Publishing Domaine Histoire culturelle
Publié en version française (langue originale) et anglaise
ISBN 978-2-940510-46-7
Traduction: Geoffrey Spearing
02 80 pages (approx) Format: 105 x 170 mm Poids: 200 g Impression en bichromie Reliure cousue-collée
Sortie prévue Prix: 10€
mars 2021
Jill Gasparina, Christophe Kihm, Anne-Lyse Renon Comment quitter la terre? Les études de l’habitabilité, qui s’appliquent aux conditions de vie et aux manières de vivre, sont essentielles dans la recherche spatiale. Le titre de cet ouvrage collectif, Comment quitter la terre ?, en définit le spectre mais aussi la portée, bien actuelle à l’heure d’une crise écologique sans précédent. Pour répondre à cette question, ses auteur·e·s sont repartis d’écrits consacrés à l’habitabilité spatiale en leur accordant une extension historique et critique. Car ces recherches disposent d’une histoire aussi bien technique que culturelle, depuis les premières études effectuées pour des véhicules spatiaux habités (des fusées V2) jusqu’à celles, plus récentes, associées à la vie confinée lors de futurs voyages sur Mars (Mars 500). Cette histoire dispose aussi de ses points aveugles, à travers son approche globalement techniciste et son imaginaire utopique ou uchronique. Pour répondre de manière critique à ces différents écueils, le parti pris adopté par cet écrit est triple : d’une part, revenir sur les méthodes et les savoirs construits par la recherche spatiale ; d’autre part, rematérialiser l’expérience du spatial en la pensant à partir des objets qu’elle construit et des images qu’elle produit ; enfin, reconsidérer l’habitabilité spatiale à partir d’expériences concrètes et sensibles, reliant le terrestre à l’extraterrestre. Classé dans un ordre de grandeur croissant, qui conduit du gant de protection des combinaisons pour astronautes aux planètes habitables pouvant accueillir la vie, les textes composant cet ouvrage considèrent l’habitabilité spatiale selon les échelles de différents objets, qui font varier ses problèmes. Au-delà d’une histoire technique et de compétitions étatiques, les trois auteur·e·s, chercheur·euse·s en art et en design, s’intéressent aussi aux représentations de ces objets, habitats ou lieux, et aux liens qu’ils entretiennent à un imaginaire que la science peut, sous certaines conditions, partager avec les arts. C’est ainsi qu’à travers ce catalogue d’inventions et de projets richement documenté se dessine un pan de l’histoire culturelle du XXe siècle.
La collection Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
position. La collection Manifeste de la nouvelle structure HEAD– Publishing met en valeur des partis pris, réflexions et actions développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains.
Exemples de doubles-pages
Les auteur·e·s Jill Gasparina Jill Gasparina est critique d’art, commissaire d’exposition indépendante et enseignante à la HEAD – Genève. Après des études à l’École normale supérieure (Lyon) et une agrégation de Lettres modernes, elle s’est orientée vers l’étude des arts visuels, la pratique de la critique et l’enseignement en école d’art. Elle a dirigé le centre d’art La Salle de Bains (Lyon), de 2009 à 2013, puis fut en charge de la programmation des arts visuels au Confort Moderne (Poitiers) de 2015 à 2017. Ses recherches portent notamment sur les imaginaires technologiques dans l’art et les phénomènes de massification dans la culture pop. Christophe Kihm Christophe Kihm est professeur à la HEAD – Genève, critique et commissaire d’exposition indépendant. Ses recherches ont notamment porté sur les pratiques artistiques de l’archive, la pédagogie dans les enseignements artistiques, l’expérimentation dans les arts et les arts de l’action. Une approche pragmatique de l'agir a orienté ses recherches plus récentes, à la convergence de l’éthique et de l’éthologie, des manières
d’habiter et des écologies. Il a été associé, pour la HEAD, au projet de recherche ArTeC «Politique de la distraction» (2017-19) en partenariat avec l’ESTCA (Université de Paris 8) et l’Ensad (Paris) et au programme « Action 2 : observer » (2018-19), en partenariat avec l’école de la Manufacture (Lausanne) et la HEM (Genève). Il est aussi requérant principal du programme de recherche « Habiter l’espace extraterrestre » (2019-21), conduit en partenariat avec le Cnes (Paris) et subventionné par le FNS. Ces différentes recherches ont été l’occasion de publications, associées à des directions d’ouvrages ou à des numéros spéciaux de revues. Anne-Lyse Renon Anne-Lyse Renon est maître de conférence au laboratoire Pratiques et Théories de l'Art Contemporain de l'université Rennes 2, membre associée au Centre Alexandre Koyré (EHESS-CNRS-MNHN) et adjointe scientifique à la Haute Ecole d'Art et de Design (HEAD) Genève. Docteure en esthétique de l'EHESS, son travail croise l'anthropologie du design, l'épistémologie et l'histoire des sciences.
—HEAD Publishing Domaine Design - essai critique
Publié en version française (langue originale) et anglaise
ISBN 978-2-940510-47-4
Traduction: Eric Rosencrantz
03 80 pages (approx) Format: 105 x 170 mm Poids: 200 g Impression en bichromie Reliure cousue-collée
Sortie prévue Prix: 10€
mars 2021
Nicolas Nova Enquête/Création Si la refonte de l’enseignement supérieur liée au processus de Bologne a encouragé l’essor de la recherche en design dans les écoles d’art, cet intérêt préexistait au sein des agences de design promptes à produire des enquêtes sous diverses formes. Dans cet essai, Nicolas la recherche en design est un champ en expansion, qui produit des connaissances sous des formes très variées : textes, dessins, prototypes, interfaces, etc. L’auteur analyse le format de l’enquête comme étant au centre de nombreuses démarches de recherche en design – une enquête qui se nourrit des méthodes des sciences sociales et du journalisme, mais ne se cantonne pas au cadre disciplinaire, agrégeant et se réappropriant des notions issues de champs très divers. Plus que par une seule méthode, c’est par des questions de processus, de dispositifs et d’outils inventés quêtes en sciences sociales. Ainsi ces recherches reposent souvent sur la création d’objets matériels, susceptibles d’éclairer des phénomènes, dont l’auteur présente une série d’exemples récents et originaux. Nicolas Nova considère que ces approches de la recherche en design les « sciences sociales créatives » qui cherchent à élargir leur panoplie de processus de recherche et de restitutions et ouvrent la voie à la recherche en art contemporain, elle aussi en phase d’essor.
Exemples de doubles-pages
L’auteur Nicolas Nova Nicolas Nova est Professeur Associé à la Haute Ecole d’Art et
détournement des objets techniques dans le champ du numérique avec un point de vue socio-anthropologique. Titulaire d’un docto-
cultures numériques, l’ethnographie et la recherche en design. Il est également co-fondateur du Near Future Laboratory, une agence de prospective et d’innovation impliqué dans des pro-
été professeur invité à Art Center College of Design (Pasadena,
La collection
position. La collection Manifeste de la nouvelle structure HEAD–
Un manifeste est une déclaration écrite publique par laquelle une personne ou un groupe expose un programme d’action ou une
développés par des acteurs de l’art et du design pour faire face aux enjeux contemporains.
Jean Tercier Combinatoire encyclopédique
En parcourant, page après page, les 20 volumes d’une Encyclopaedia Universalis sauvée de la déchetterie, Jean Tercier s’est promis d’en faire quelque chose. La présence massive du texte, petits caractères, chapitres en blocs compacts lui en impose. Il répertorie les têtes de chapitre, figures, dessins et schémas, peintre et dessinateur, il s’accroche à ces éléments graphiques et les consigne de manière subjective et impressionniste qui amorcent le début d’un récit ou simplement d’une historiette. 9 782940 522965
Ce qui accroche dans l’encyclopédie, c’est la présence des graphiques, cartes, tableaux, images de toutes sortes. Cet immense rassemblement de connaissances a recours, pour mieux se partager, à des schémas, figures de synthèse simplificatrice. Cette collecte de locutions, ces centaines de mots notés dans un carnet sont recyclées, non pas en parodiant ou en caricaturant mais en fabulant. L’ébauche d’une encyclopédie combinatoire met en relation, par résonance, des fragments de connaissances assemblés en chimères. Une combine optimiste, une feinte. Les dessins de Tercier sont des petites embrouilles décoratives, des schémas impromptus, qui, à priori, n’ont pas de rapport entre leurs caractéristiques et ce qu’ils sont censés signifier. Enoncés et terminologie sont distribués de manière intuitive, spontanée et poétique. Cette mise en scène d’assemblages, d’arrangements spéculatifs, de combinaisons, permettent des ambiguïtés d’interprétation. Les glissements du sens évoquent furtivement des composantes imaginaires et mémorielles. Le lecteur est tenté de leur donner une signification personnelle. Jean Tercier commencesa vie à 20 ans. Liberté, voyages, mer, montagne, déserts et aussi mille petits boulots. Formation artistique à l’Ecole Supérieure d’Arts Visuels (ESAV) de Genève en peinture et media mixtes avant de devenir dendrochronologiste. Dessins, peintures, photographies, objets puis expérimentations stimulées grâce à la fréquentation quotidienne de sites archéologiques et d’objets, déchets ou splendeurs de toutes natures produits au fil du temps. 2014 : fin de l’activité professionnelle, place à une activité artistique soutenue. Mise à jour et au jour des multiples idées, ébauches et essais élaborés durant 3 décennies. ____ Collection : L’Illettrisme vaincra Genre : livre d’art conceptuel Sujets abordés : art et philosophie, signifiant/signifié, métalinguistique, nominalisme Format : 17x24 cm 96 pages ISBN 978-2-940522-96-5 CHF 30/EUR 25 Parution mars 2021
C O L L E C T I O N S H U S H L A R RY
ART&FICTION
ESSAI
Philippe Lipcare
Inframince et hyperlié
Un panneau peint à Venise qui réapparaît à Los Angeles et qui révèle une autre disparition!; une sculpture qui fond pendant des semaines!; la tête de Louis de Funès qui se dissipe dans la glace!; un anneau invisible pour une vache absente!; un haut-de-forme transparent!; un portrait reproduit 367 fois dont l’original a été perdu!: la disparition est un spectacle étrange, qu’on ne perçoit que lorsqu’il n’y a plus rien à voir.
Un accès vers la sensation d’un moment inframince et hyperlié, suspendu et introuvable, que nous nommons le présent et qui définit l’art contemporain. Ces textes traquent la disparition chez des artistes comme Francis Alÿs, Michael Rampa, Carpaccio, Gerhard Richter, Stéphane Zaech, Charles Gleyre ou Valentin Carron.
— E N L I B R A I R I E E N F R A N C E / B E LG I Q U E L E 9 AV R I L 2 0 21 —
11 x 17.5 cm, 156 pages 978-2-88964-000-3 chf 14.90 / euro 12 — genre essai sur l'art sujets abordés art contemporain, peinture, grenouilles, ombre — Préface de Stéphane Fretz format isbn
mporain!: te n o c t r a l’ e d n o ç Le présent il t n e m o m le e r iv v p ou r faut disparaître!! S ARTISTES
——— Philippe Lipcare, né en 1970 à Lewes (GB), vit à Lausanne. Il est auteur, critique d’art et blogueur, le tout par intermittence et de façon souterraine. Collaborateur de revues d’art, encyclopédiste à temps partiel, iconodule sceptique, il a annoncé en 2016 une anthologie des livres vierges qui n’a jamais paru et n’a plus donné de nouvelles depuis. PUBLICATIONS : Collaborations à la revue La table des négociations de 2006 à 2009, à l’encyclopédie du livre d’artiste Mode de vie, parue en 2010 chez art&fiction à Lausanne et à la revue Dovble V, de 2011 à 2019. ———
AVEC LE
ICHAEL R AMPA , FR ANCIS ALYS, M R ARD RICHTER , CARPACCIO, GEH H, STÉPHANE Z AEC
PHILIPPE LIPCARE | INFR AMINCE ET HYPERLIÉ
EXTRAITS
1
ARS BREVIS, TABULA LONGA Une reproduction en cire de « L'Enlèvement des Sabines » de Giovanni Bologna se consume dans les travées gigantesques de l'Arsenal, sous le regard impavide d'un personnage qui fond lui aussi. C'est Rudi, Rudolf Stingel, artiste tyrolien et new-yorkais, dans une posture assurée et absente — il a les yeux fermés, les mains dans les poches —, la chemise ouverte sans cravate, le veston de velours, les lunettes relevées sur le front, le sourcil abondant, la mine sérieuse. Il est posté face à la monumentale sculpture maniériste, clairement en résonance avec elle, mais seulement au sens où celle-ci disparaît. Rudi n'est pas concerné par les enjeux de la sculpture ellemême, son brio, sa tension érotique, sa violence, il participe intimement à sa seule disparition — en disparaissant lui aussi. De même que « L'Enlèvement des Sabines » apparaît comme une sorte d'archétype de la grande sculpture occidentale, du vieil art farci d'idéalisme grec et de virilité romaine, Rudi incarne le prototype d'un Bartleby du nouvel art contemporain. Pour ce Bartleby,
Shushlarry_Boissier_Soul_03.indd 6
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PH I L I PPE L I PCA R E
Les visiteurs successifs de la Biennale de Venise ont photographié « Untitled. 2011 » de Urs Fischer.
3
PHILIPPE LIPCARE | INFR AMINCE ET HYPERLIÉ
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qu'il soit artiste, curateur, touriste ou collectionneur, l'art est bref ; il ne dure qu'une saison vénitienne, et la vie est longue quand elle n'a ni début ni fin. La monumentalité, l'héroïsme, le sexe, le pouvoir, la violence, sont les ressorts du vieil art, qui tire sa force de son commerce avec les origines et avec la mort ; le nouvel art bartlebyen préfère ne pas finir et ne commence donc pas. J'ai trouvé certaines images accompagnant cet article sur le site dédié à l'art contemporain en Suisse (disparu depuis) « ars brevis vita longa ». Ce titre, qui renverse le célèbre fragment d'Hippocrate « Ars longa, vita brevis », pourrait bien énoncer le programme du nouvel art bartlebyen qui est aussi à l'œuvre dans l'installation d'Urs Fischer. Pour avancer il faut d'abord relire la phrase d'Hippocrate, qui est sujette à des montagnes de contre-sens. Il n'a jamais été question de dire que l'art est plus durable que la vie. La traduction de Baudelaire apporte ici un éclairage légèrement décalé en proposant : « L'art est long, le temps est court », c'est-à-dire que nos limites ne nous permettront pas de faire le tour de la question, que notre temporalité (origine et mort) limite notre expérience des limites.
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ni à la fin de celle-ci (à savoir le commanditaire, le collectionneur, l'acheteur, puisqu'il n'y a rien à acheter ou à conserver qu'un monticule de cire et de supports en métal à l'heure qu'il est). La sculpture de Bologna a été inaugurée, elle, en 1579 peut-être. On imagine la cérémonie : fanfare et tomber de rideau. Elle n'était pas là avant, elle est depuis, et peut disparaître d'un moment à l'autre. La pièce d'Urs Fischer n'a pas pu être inaugurée, puisque sa complète réalisation coïncide avec sa disparition. Elle ne disparaîtra donc jamais. Elle est, d'ores et déjà, une archive. Celle réalisée par les visiteurs successifs de l'Arsenal, à Venise en 2011.
COMMENT UN GANT DE CÉR A MIQUE ET POURQUOI « Je voudrais dévoiler le normal, le méconnu, l'insoupçonné, l'incroyable, l'énorme normal », semble dire Marc Batalla avec treize objets ordinaires en céramique blanche exposés hors de portée de la main sous l’intitulé Utere Felix!. L’ironie joyeuse du titre instaure une connivence avec le spectateur,
EXTRAITS
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« Ars longa, vita brevis » sous-entend qu'il y a quelque chose à acquérir (et donc à perdre), et que ce quelque chose ne s'acquiert que dans ses bords extrêmes : dans une origine et une fin, dans une inauguration et un achèvement. La phrase renversée, « Ars brevis, vita longa », stipule que rien ne déborde la vie, puisqu'elle n'a pas de limite (« longa » est indéterminé), sans commencement ni fin, elle est infinie, et l'« ars brevis » s'y inscrit comme un phénomène qu'on observe, ou comme un spectacle auquel on assiste. Ce spectacle, c'est, dans le cas de l'installation sans titre de Fischer, la disparition. La disparition est un spectacle étrange, puisqu'on ne le perçoit que quand il n'y a plus rien à percevoir. Pas d'inauguration ni d'achèvement. C'est un pur processus auquel on ne peut trouver ni début (avant de commencer, il n'est qu'une promesse) ni fin (une fois achevé, il n'est qu'un souvenir). C'est ainsi que « L'Enlèvement des Sabines » s'expose face à ce personnage médian (médiateur, médiatique) qui disparaît avec lui, qui n'est ni à l'origine de l'œuvre (ici ce seraient Jean de Bologne et les artisans et techniciens qui ont réalisé la copie en cire),
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invité à s’approprier mentalement ces objets. Pour faire quoi? Pour saisir le banal. Parmi ces objets, un gant solitaire. Observons-le : « Ce n’est qu’une pauvre gourde, d’apparence pierreuse mais molle, un pauvre couillon flétri, fripé […] Presque informe, comme de petites églises ou chapelles rustiques (perdues isolées dans la campagne) bâties sans beaucoup de façons, et que le temps et l’érosion ont rendu extérieurement presque informes. » On comprend qu’observer un objet banal, c’est-à-dire un objet « à la disposition de chacun », c’est prendre part à la création du monde. Le gant ready-made fait-main de Batalla opère le même dévoilement que la figue de Ponge : il nous le rend visible en le soustrayant à notre regard. Il donne corps à ce que l’on n’entend ni ne voit plus à force de le voir et l’entendre tous les jours; nous est transmis ce rien dont nous avons besoin pour vivre. Cadeau étrange, un peu absurde, qui prend la forme d’un sapate. Le sapate est, selon le Littré, un « présent considérable, donné sous la forme d'un autre qui l'est beaucoup moins. » L’éminent dictionnaire précise : « Un citron par exemple, et
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