1 minute read

PRENDRE SOIN DES POLLINISATEURS

Next Article
FRÉNÉSIE DAHLIAS

FRÉNÉSIE DAHLIAS

COLLABORATRICE PASSION JARDINS

MELIKAILLUSTRATION.COM

Indispensables au développement et à la reproduction de certaines plantes, les insectes pollinisateurs jouent un rôle essentiel au sein de nos écosystèmes. Le terme pollinisateur caractérise les espèces dont la morphologie et le comportement permettent de transporter le pollen d’une fleur à une autre. Chez les insectes, il englobe des lépidoptères (papillons), des hyménoptères (guêpes, bourdons, abeilles), des coléoptères (scarabées) et des diptères (mouches).

Considérées comme les pollinisatrices les plus efficaces du fait de leur morphologie et de leur spécialisation, les abeilles sont souvent sous les projecteurs et ont tendance à recevoir plus d’attention que les autres pollinisateurs. De même, au sein de l’espèce, l’abeille domestique (Apis mielifera) vole la vedette aux 750 espèces d’abeilles sauvages présentes au Canada. Si elle est la plus connue pour sa production de miel, elle est également la plus utilisée pour le rendement des plantes agricoles (services de pollinisation). L’espèce, domestiquée et importée, porte donc à la fois l’image de l’ensemble des espèces d’abeilles et celle des autres pollinisateurs, tout en occupant une place chère dans notre cœur. Pourtant, la contribution des abeilles sauvages, des espèces de bourdons ainsi que des autres pollinisateurs est de plus en plus reconnue pour la production de fruits et de légumes, ainsi que pour celle des plantes fourragères. En tout, près de 70 % des plantes cultivées nécessitent leur apport pour pouvoir fructifier.

La diversité des pollinisateurs présents dans un milieu offre la possibilité à un grand nombre de plantes de s’y maintenir et inversement. En effet, les différentes morphologies et les comportements (comme le choix d’une fleur plutôt qu’une autre) permettent à chaque pollinisateur d’apporter sa spécificité à l’écosystème. Certains dépendent même d’une plante précise qu’ils vont privilégier. On pensera notamment au papillon monarque, dont la survie repose sur la présence de l’asclépiade dans nos régions.

Ainsi, afin de maintenir une pluralité de pollinisateurs, il est capital que notre environnement soit composé d’une grande variété de plantes à fleurs. Pour agir concrètement, à son échelle, à la préservation des pollinisateurs, le mieux est de créer des aménagements favorables aux pollinisateurs en remplaçant son gazon par une prairie de thym ou de trèfle, ou même en installant sur son balcon ou son stationnement des fleurs indigènes riches en nectar et en pollen qui pourront soutenir les pollinisateurs dans les moments de disette. En privilégiant des fleurs nectarifères (qui produisent du nectar), on s’assure d’encourager une diversité de pollinisateurs qui pourront à leur tour encourager la flore indigène.

Vous trouverez dans les pages qui suivent une courte liste de fleurs bénéfiques et faciles à faire pousser dans votre jardin, sur votre balcon ou… à la place du gazon.

This article is from: