FICHE DE SALLE
Source de représentations tant naturalistes que symboliques, l’animal joue un rôle prépondérant dans la structuration de la société et l’émergence du récit. Durant l’Antiquité – à la croisée de l’Europe, du Moyen Orient et de l’Afrique –, la diversité de ses figures témoigne des nombreux pouvoirs qui lui sont prêtés, depuis les attributs des dieux jusqu’aux célèbres travaux d’Hercule. En s’intéressant à « La représentation animale, sa symbolique et ses croyances ou mythes associés », les Jardins Synthétiques entendent tisser des liens entre œuvres antiques et créations actuelles, depuis le plan formel en passant par l’imaginaire, le mythe ou encore les fonctions sociales. Ainsi, les mues de serpent rehaussées de feuille d’or d’Émilie Schalck côtoient les chimères de Thomas Grünfeld ou encore Indélébiles, alors que les oiseaux morts de Matthieu Triolet font écho à la « chimère mondialisée » de Rina Banerjee et aux volumes de Doriane Geneste, évoquant les glissements symboliques et sociétaux qui nous relient, plus ou moins directement, au monde Gallo-Romain. À la croisée des temps et des arts, que dit la représentation animale de notre propre société ? Anthoni DOMINGUEZ Commissaire d’exposition
ACCUEIL Delphine Panique Aou Miaou, 2014 Cf encadré