UTT BEZIERS PHOTO : SETE

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A la demande d’Alain DIAZ , président du Club et initiateur de cette journée à Sète, Marc THEDON, photographe professionnel et sétois d’origine, a été notre guide. François DELOUR a pris des notes ( mais aussi des photos) et est l’auteur du texte ci-dessous. VISITE DE SÈTE DU 09/03/2015 OU PROMENADE INITIATIQUE À LA RECHERCHE DE L’ÂME DE L’ÎLE SINGULIÈRE Marc Thedon nous a fait visiter la ville de Sète en photographe et en amoureux de la cité. Nous sommes partis du fort St Jean (théâtre de la mer), par la Tranchée, jusqu’au môle avec vue sur le brise lames qui protège le port et qui est à l’origine de très célèbres photographies .Plus particulièrement La Grande Vague de Gustave Le Gray.


Jusqu’au Souras Bas nous avons suivi le chemin que prenaient autrefois les pêcheurs pour gagner le port. Sur le mur des escaliers le modeste portrait de George Brassens nous a fait un clin d’œil. Le chanteur et poète est omniprésent dans la ville. Après avoir admiré et photographié le port avec une vue aérienne, nous sommes arrivés à la place de l’Hôspitalet ornée de la sculpture de Richard Di Rosa: La Madone des quartiers hauts. Avec son frère Hervé et Robert Cambas, ils ont participé à l’école de peinture dite de la figuration libre Bon nombre de façades et de places sont décorées, ce qui témoigne du fait que les habitants se sont approprié le quartier. Les pavois des joutes sur les balcons et les fresques de la maison de Bouchon (célèbre jouteur) accentuent la spécificité des lieux. La place de la mairie avec le poulpe et les dauphins traduit l’attachement à la mer de la ville de Sète Autre curiosité, la rue Paul Valery (célèbre écrivain Sétois) est le lieu une fois par an de descentes à ski sur une neige importée des Pyrénées. L’après-midi a été l’occasion de découvrir la pointe courte qui, à mon avis, est un lieu incontournable pour découvrir l’âme sétoise. Au milieu des cabanes de pêcheurs et des filets on circule dans un monde hétéroclite. Dans un joyeux bric-à-brac impressionnant s’entassent de vieux instruments de pêche (arseillaires, fourchettes à palourdes, négafol, …) avec de vieux bidons de plastique où une multitude de chats a droit de cité. Loin des contraintes de la vie moderne les autochtones aiment ce lieu avec une pointe de jalousie. Lors de notre visite, un pêcheur a dit: « passe ton chemin estranger ici c’est chez moi et j’y suis bien !! » Agnès Varda fait dire à Philippe Noiret dans le film sur la Pointe Courte en 1952 : « Ici il y a du bonheur à vivre ». Mais les temps ont changé et la pêche sur le petit étang s’est considérablement réduite mais il persiste un fort esprit d’indépendance et de fierté dans cet espace de liberté. Ainsi, dans les avis de décès, j’ai pu lire, il y a quelque temps, sous le nom d’un sétois anonyme, comme titre honorifique, PÊCHEUR À LA POINTE COURTE. François Delour




Les quartiers hauts , le centre ville et les vues sur le port, ainsi que des exemples de figuration libre.

































La pointe courte : pĂŞcheurs, barques et filets





























































La pointe courte : chats, dessins, objets hétéroclites, fresques de peintures figuratives : la pointe de l’art



















La pointe courte : le quai et les maisons sur le chemin du retour jusqu’au parking















PHOTO-CLUB UTT BEZIERS: JOURNEE du 9 mars 2015 SETE : la ville haute et la pointe courte


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