Partiels Improvisation Burnout
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Édito 6 novembre, 15h41. Jean-Charles observe par la fenĂŞtre les passants trop pressĂŠs pour prendre garde aux dĂŠjections canines dissimulĂŠes sous les feuilles mortes et oublie le temps d’un instant les 3819 projets de groupe qu’il doit boucler pour la semaine prochaine. Puis un flash, une rĂŠvĂŠlation : son article pour le PIB. Il avait notĂŠ la deadline avec les 3818 autres sur un Post-it orangĂŠ qui n’avait pas dĂť tenir plus longtemps que les feuilles du cerisier d’en face. Il fallait agir, et vite. Un thème imposĂŠ (mais pas trop imposant) : l’automne et ses dĂŠclinaisons. Après avoir passĂŠ 2h Ă rechercher des citations sur l’automne afin de trouver l’inspiration, cette saison mĂŠlancolique insuffla Ă notre protagoniste une âme de poète. Automne‌ Automne‌ Ă” tonne de problèmes Automne hautaine, pourquoi tant de haine ? DÊçu et dĂŠcouragĂŠ, JC (Jean-Charles, faut suivre‌) froisse violemment sa feuille – sĂťrement son cours de compta d’ailleurs – et manque lamentablement sa corbeille, qui dĂŠbordait dĂŠjĂ d’emballages de nourriture pas très healthy. Il sourit face Ă ce nouvel ĂŠchec automnal et, alors que tout semblait perdu, le jeune ĂŠtudiant se met Ă penser Ă l’automne, le vrai. Celui oĂš on peut de nouveau dĂŠguster une bonne raclette sans (trop) complexer. Celui oĂš on peut arborer fièrement son pull de promo ou d’asso sans risquer de se noyer dans sa sueur (et par la mĂŞme occasion dissimuler les consĂŠquences de la raclette de la veille). Celui oĂš on peut encore aller en soirĂŠe sans devoir se taper son gros manteau – Ă quand les vestiaires au People ? – Mais surtout cette pĂŠriode de grande solidaritĂŠ IÉSEG : les premiers surveys de marketing qui sont encore assez bien accueillis, les fiches qui buzzent sur IP et le temps qui se refroidit, rapprochant doucement les camarades de classe. Il avait son sujet d’article. Cette fois il rĂŠvèlerait au monde le talent littĂŠraire enfoui depuis si longtemps au fond lui. Malheureusement, Jean-Charles n’est pas au PIB et c’est avec une grande tristesse que je me dois de vous informer que ces quelques lignes seront sĂťrement les choses les plus joyeuses que vous lirez dans ce numĂŠro. S’il vous plaĂŽt, n’utilisez pas ce PIB pour tenter de mettre fin Ă vos jours, notre papier premium quality ne produirait pas l’effet escomptĂŠ, (utilisez plutĂ´t vos sujets d’exam đ&#x;˜‰). Toujours lĂ ? Eh bien, que vous soyez un curieux tĂŠmĂŠraire ou encore un optimiste de l’extrĂŞme, courage, et bonne lecture !
Menulis 2
ÉPOUVANTE EN A221 Il fait noir. Il fait nuit. Tu es seul. Le vent s’abat contre la fenêtre de la salle A221 et s’infiltre à l’intérieur en te faisant frissonner. Chaque grincement te fait sursauter et l’ambiance lugubre de l’école à minuit ne t’aide en rien à te sentir mieux.
Minuit, l’heure du crime. Tu secoues la tête pour te sortir des mauvaises pensées et tu essayes tant bien que mal de te remettre au travail ; plus vite tu auras fini, plus vite tu pourras rentrer chez toi. Mais tu n’es pas tranquille. Ça fait un sacré moment que tu n’as croisé personne sur le chemin des toilettes ou de la machine à café. La lumière qui grésille te rappelle ta solitude à chaque instant, et pourtant tu le sens. Tu n’es pas seul.
Minuit et demie. Concentré sur ton travail qui n’avance pas (la deadline est demain, faudrait accélérer), tu ne fais pas attention au grincement de la porte qui s’ouvre très lentement.
BAM ! Tu redresses la tête en sursautant au bruit de la porte qui claque. Quelqu’un est entré sans que tu ne t’en rendes compte ? Tu regardes autour de toi. Personne. Tu déglutis péniblement. Tu as dû rêver. Il te faut un autre café.
Une heure. Tu guettes le détour de chaque couloir sur ton chemin. L’école semble déserte. D’habitude tu aurais sauté sur l’occasion pour aller en exploration, mais pas ce soir. Ton café en main, tu ouvres ton téléphone et remarques que tu as un nouveau message :
« Gros t à l’IÉSEG ? On bosse en A021 amène toi » Le soulagement s’empare de toi. Tout va bien ! Tu te hâtes dans les couloirs pour rejoindre tes potes. Tu vois la lumière qui passe par la petite fenêtre de la salle. Enfin ! Tu ouvres la porte. Personne. Tu te figes. C’est quoi cette histoire ? Tu prends ton portable pour vérifier l’heure du message. Il n’y a pas de message. Ta respiration s’accélère. Quelqu’un passe derrière toi, tu fais volte-face. Personne. Les cheveux de ta nuque se dressent. Il faut que tu retournes dans ta salle. Vite. Tu te précipites dans les escaliers les plus proches, non sans apercevoir avant une ombre qui se dessine sur le sol au virage suivant. Tu vas aussi vite que tes pieds peuvent te porter. Le 2ème étage ! Tu y es presque ! Tu sors de la cage d’escaliers en manquant de t’éclater la gueule par terre et tu tends la main pour attraper la poignée…
Trop tard. 3
Une main immense s’est refermée sur ton autre bras et te retient avec une force surhumaine. Ton cœur s’arrête. Tu n’oses pas te retourner, tu as bien trop peur. Seule une voix, aussi profonde qu’un tombeau, te parvient.
« Votre carte s’il vous plaît. » Et tout devint noir. THE END
Ponsiflard
99% des Étudiants en galère de travail de groupe vont valider cet article 8h du matin. Tu t’es levé(e) difficilement pour aller à ce cours de statistiques. Déjà que tu ne comprends rien aux intervalles de confiance, ce réveil n’arrange rien. Tu es tranquillement plongé(e) dans tes notifications Facebook lorsque tu entends « faites vos groupes, mettez-vous par 4 » puis « les groupes resteront les mêmes jusqu’à la fin du semestre ». Un coup d’œil à ton partenaire de toujours suffit. Il ne manque plus que deux personnes pour compléter le groupe. Le stress monte, les groupes se forment de plus en plus autour de toi. Tu essaies de trouver des duos mais rien n’y fait : il ne reste plus que deux groupes de trois. Ton cœur s’emplit tristesse, tu comprends que tu vas devoir te séparer de ton cher et tendre en statistiques. À peine le temps de te retourner que ton « ami » s’est rué vers le groupe de la 3ème de promo. Tout juste remis de la trahison, du réveil et de la loi normale, tu te diriges doucement vers le groupe 33% absent, 33% dernier de promo, 33% inconnu, 1% intelligent. 4
9h20. Dépité, tu te réconfortes à la cafet avec le combo café noisette/gaufre chocolat/PIB. Tu commences alors à lire un fabuleux article : comment travailler avec un groupe a) que tu n’aimes pas / b) qui ne travaille pas / c) les deux (jeu : entoure ce qui correspond à ta situation !).
« Pour réussir à travailler dans un groupe où l’ambiance n’est pas forcément au rendez-vous (ni la productivité) c’est très simple. Il suffit de :
- 10% de gentillesse. Plus tu seras gentil(le) envers eux, plus ils t’apprécieront (même si ce n’est pas réciproque mais ce n’est pas le but de cet article). D’après le théorème du passager clandestin, plus ton groupe t’apprécie, plus il t’écoutera. En effet, par peur de te vexer et de gâcher ta bonne humeur, ils feront le travail que tu leur as gentiment imposé en temps et en heure. - 20% de self-control. Bertrand vient de finir sa partie 1h avant la deadline mais le drame arrive : il a quasiment répété tout ce que tu as fait dans ta partie ! Le secret : respirer. Quelques postures de yoga et hop un petit message « Hey Bertrand c’est super ce que tu as fait mais je sais pas si tu as vu que tu devais faire tes 500 mots sur la loi normale. Normalement c’est assez court donc ce serait super si tu pouvais le finir avant la deadline ;) » (tout est dans l’emoji). Ton coéquipier devrait se manifester dans les prochaines minutes, flatté que tu aies trouvé son travail super. - 5% d’entraide dans les autres matières. En plus d’avoir des difficultés en statistiques, ton groupe galère en maths. Tu n’hésites donc pas à les aider en cours de maths de façon à ce que ton aide devienne indispensable. De peur de briser cette alliance, ils travailleront de leur mieux en statistiques pour satisfaire tes attentes. - 25% de travail individuel. Comme on dit, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Tu as juste à créer tout le plan de tes propres mains et à laisser le groupe compléter. Double satisfaction : tu es content(e) de ton travail et les autres sont heureux d’avoir si rapidement fini leur partie. - 30% de mensonges. Le plus important c’est l’attitude face à la prof. Tu n’as pas eu des cours de théâtre et de créativité pour rien : fais croire que ton groupe est modèle, que votre coopération est idéale et que le travail est quasiment fini grâce à votre bonne organisation. Cela permettra sûrement d’ajouter deux points à ta note finale même si le travail rendu était à peine digne d’un brouillon. - 9% d’ambiance. Quoi de mieux que de travailler en groupe dans un bon environnement ? Alors hop fini les rendez-vous à l’IÉSEG ! Invite-les à travailler chez toi avec café à volonté. Le petit plus ? Les petits gâteaux pour leur remonter le moral mais également pour une meilleure efficacité. Avertissement : si tu fais un travail de groupe à deux, attention à ne 5
pas trop user de cette technique, la personne pourrait le prendre pour un date (ce que tu ne souhaites pas). Après, cette technique peut également servir d’approche… (NDLR : Le PIB décline toute responsabilité quant aux conséquences d’une séance de travail ayant pris une tournure imprévue #ProjetCho) - 1% de brainstorming. Il faut quand même respecter la base du travail de groupe : donne donc un rendez-vous tard (proche de la deadline) pour faire croire que tu ne te soucies pas du projet (du coup tu ne passes pas pour le/la relou(e) du groupe) alors qu’en fait tu sais déjà exactement ce qu’il faut faire : ton groupe n’en saura jamais rien et encore une fois, tu auras évité un conflit. »
8h du matin. 1 mois après la lecture de cette Bible. Réveil encore et toujours difficile. Plongé(e) dans tes messages Facebook, la prof de statistiques distribue une feuille composée de 5 colonnes « A,B,C,D,E » et de 4 lignes. Tu remarques ton nom ainsi que celui de Bertrand : l’heure est venue de noter tes partenaires. Ton esprit malicieux est prêt à dénoncer tes camarades et ton stylo se dirige doucement vers le C ou le D ou le… « EH on est d’accord on se met tous A pour la solidarité IÉSEG ? » Bertrand vient de parler. A contre-cœur, tu entoures le A pour chaque prénom, en te promettant, qu’un jour, tu révèleras aux profs la vérité sur le travail de groupe. Le futur justicier du travail de groupe se cache en toi !
PS : Je m’excuse pour toutes les personnes qui se sont reconnues dans cet article : la description du groupe est bien sûr seulement fictive, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Mel’éfique
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Comment survivre aux partiels ? Mes chers Iésegurks me revoici pour vous parler de ces épreuves tant redoutées qu’on nomme communément partiels (ou finaux pour les intimes…). Une période de joie, de bonne humeur dans un cadre idyllique sous le beau soleil d’hiver… Ou pour ceux qui ne comprennent pas l’ironie, vous allez pouvoir profiter d’une des pires semaines de l’année, avec un temps pourri durant laquelle votre seul objectif est de survivre. Votre mission ? trouver un moyen de concilier vie sociale, sommeil et révisions ce qui est totalement impossible. C’est à ce moment crucial que se dessinent les profils des étudiants de l’IÉSEG.
Le bon élève, celui qui fait rêver, celui qui part en Australie, c’est le profil A. Ne vous méprenez pas, même s’il fait des envieux, ce n’est pas de la chance. Son équation à lui est la plus dure et la plus efficace. Généralement, il rajoute à un travail régulier des heures de révisions en dormant 8 heures par nuit. Il oublie totalement sa vie sociale, ne sort plus et vit la vie d’un étudiant modèle. Sauf qu’aujourd’hui, on ne va pas se mentir, ce n’est pas le profil majoritaire, n’en déplaise à JPA. Donc si tu n’as toujours pas ouvert un livre, fait aucune fiche ou rattrapé les cours manqués (lendemains difficiles…), malheureusement pour toi, tu fais partie du profil B.
Ce profil vit encore dans une belle utopie consistant à croire qu’en révisant une semaine avant, il lui sera possible de passer les finaux sans encombre (vous êtes mignons…). Alors il continue de sortir, de faire des projets en remettant ses révisions au lendemain, garde une vie sociale active en dormant le reste du temps. Mais voici ce qui vous attend. Si vous en êtes déjà à ce stade critique, je vous conseille de commencer maintenant. Pour votre information, sachez que l’IÉSEG est toujours ouvert (ne riez pas je suis sûre que je vous retrouve là-bas à 3 heures du matin dans une semaine). Sinon, il vous reste encore les cours de soutien de l’IÉSEG finance. Je vais finir par une petite astuce, quand la date se rapproche et que vous vous rendez compte que vous ne savez absolument rien, ne paniquez pas, c’est déjà foutu.
Shrek
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ET LA BONNE Réponse EST LA réponse… /!\ SPOILER ALERT sur les réponses de votre prochain examen. Vous vous souvenez ? Cet air glacial régnant dans la salle d’examen. Entouré de dizaines d’étudiants, mais si seul face à votre copie. Autour de vous, tout le monde a l’air si calme, si concentré. Savent-ils vraiment les réponses à ces nombreuses questions ? Pourquoi avez-vous cette étrange impression que tous ces élèves connaissent beaucoup plus de choses que vousmême ? Vous avez pourtant révisé près de deux heures avant de venir à cet examen, faisant ainsi une croix sur ce replay des « Marseillais » tant attendu. Et alors que vous devriez vous dépêcher de finir de cocher toutes ces cases et qu’il ne vous reste que très peu de temps, vous vous mettez à faire des maths. Des calculs. Trop de calculs, mais qui pourtant semblent vous rassurer, ou du moins espérer. C’est la seule solution pour passer à côté de la catastrophe. Et vous-même savez que vous ne voulez pas revenir en juin à cause de ce QCM que vous auriez pu si simplement réussir en refusant d’aller (encore) boire un verre hier soir. Là où toute tentative de réussite semble si loin, que malgré tous vous efforts vous n’arrivez décidément pas à lire les réponses de votre voisin, qui semble toujours aussi serein, que votre grille de réponses semble toujours aussi désespérément vide et que 7 réponses sûres sur 50 c’est quand même pas beaucoup, la révélation tant attendue se présente enfin à vous. Comme un flash. Un flash où tous les QCM que vous avez déjà vus dans votre courte vie se mettent à défiler dans votre tête sans s’arrêter. Qu’est-ce que cela veut-il bien pouvoir dire ? … « LA RÉPONSE B ! ». Mais oui bien sûr, vous savez pertinemment que c’est la réponse B qui a le plus de chance d’être la bonne réponse. C’est statistiquement prouvé. La réponse B est la réponse la plus répandue mondialement. Vous vous empressez donc de cocher toutes les réponses manquantes avec la case B, vous n’aurez peut-être pas 20, mais vous venez de valider votre matière, félicitations ! Vous n’y croyez pas ? Laissez-moi vous expliquer. Tout d’abord, il faut que vous vous mettiez à la place du correcteur. Sachez que la réponse B a déjà une connotation très positive chez ce dernier. La lettre B, vous la retrouvez dans toutes les mentions au bac, voir un B sur sa copie est forcément un Bon signe. Au-delà de ça, il serait trop évident de mettre la réponse A. Il est en effet invraisemblable que la première réponse soit directement la Bonne. Ce serait trop facile. Bien que cela puisse arriver, gardez en tête que la Bonne réponse va essayer d’être dissimulée parmi toutes les propositions. Ensuite, concernant la réponse D, elle fait aujourd’hui bien trop référence au fameux sketch de Kad et O avec Gad Elmaleh pour être prise au sérieux. Sachez que dans les cas où une réponse E existe, elle est trop souvent là pour tenter de vous mettre le doute. Et Bien sûr, ne parlons pas de l’hypothèse où il y aurait une proposition F. Oubliez-les directement. Enfin, il vous reste face à cette omniprésente réponse B la réponse C. Et c’est à ce moment précis que vous devez lever vos derniers doutes. Alors comment choisir ? Réfléchissez Bien une dernière fois pour ne pas vous confronter à une Catastrophe. Eh Bien, pour ce choix final, ce sont les statistiques qui parlent, et 8
il y aura forcément plus de réponses B, Bien entendu ! Et puis, si vous traduisez en termes de chiffres, la réponse A vaut 1 et la réponse B vaut 2, comme 20/20. Et en plus, tout le monde le sait, les nombres pairs sont les meilleurs. Alors, toujours pas convaincu ?
PS : Attention, après ces révélations, il se pourrait bien que les professeurs modifient les bonnes réponses des prochains QCM…
BB
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L’automne, c’te belle saison ! Legal Warning ! Ă‚mes sensibles (ou dĂŠpressives), abstenez-vous. Genre tournez la page‌ (NDLR : vous pouvez mĂŞme aller directement Ă la page 18 đ&#x;˜‰) L’abus d’humour est dangereux pour la santĂŠ. Consommez-en Ă dose rĂŠgulĂŠe. L’automne. Cette si belle saison oĂš le vert profond du feuillage des arbres s’assèche progressivement, laissant place Ă un orange flamboyant. La Nature – avec un grand N – se transforme complètement. Les feuilles tombent, tapissant le trottoir du Boulevard Vauban, tel un tapis rouge sur les marches du Festival de Cannes. Une lĂŠgère brise se lève, rafraĂŽchissant nos matinĂŠes, alors que le soleil quitte la chaleur de ses draps de plus en plus tard. Une atmosphère chaleureuse s’instaure, et les premiers manteaux sortent du placard. Une si belle saison, l’automne‌ But who am I kidding ? Ça c’est juste le genre de truc qu’on voit sur les cartes postales du Canada‌ A Lille (ou Ă Vilnius, croyez-moi c’est encore pire‌), il pleut. Les quelques derniers rayons de soleil ont disparu, laissant place Ă des dĂŠluges, inondations, et orages. Il fait froid, il fait moche, et on commence Ă dĂŠprimer. Alors on s’hydrate (pour se rĂŠchauffer et oublier nos problèmes), on arrĂŞte de faire du sport parce qu’il pleut du coup, te fous pas de moi, je sais très bien que t’as trop la flemme pour aller courir‌ Le temps s’arrĂŞte en fait – enfin ça c’est qu’une impression parce qu’au final tu vas vite te rendre compte que les deadlines vont plus vite que toi –. En automne, les feuilles tombent des arbres. Mais pas que‌ Y’a aussi tes notes après les rĂŠsultats des premiers midterms. Y’a aussi ta motivation Ă t’impliquer et Ă faire quelque chose. Ta vie sociale chute par la mĂŞme occasion, parce que tu vas te prendre une claque après les exams, et tu vas te dire que bosser ça aide un peu des fois. Ton moral chute ĂŠgalement – c’est mĂŞme peut-ĂŞtre dĂŠjĂ le cas depuis que tu as commencĂŠ Ă lire cet article, on dit merci qui ? –. Les seules choses qui chutent pas forcĂŠment c’est ton taux d’alcoolĂŠmie, le nombre de couches que tu enfiles le matin en t’habillant, et ta dĂŠpression. Mais sors pas les anti-dĂŠpresseurs tout de suite, l’hiver sera pire encore #WinterIsComing L’automne, c’est aussi le temps des ruptures. Ruptures sur tous les points. Rupture d’anĂŠvrisme au vu des examens. Rupture de toute la magie et de l’ambiance de l’Êcole et des assos, Ă laquelle tu croyais dur comme fer jusqu’ici (eh oui, faut bosser aussi). Rupture de ton couple aussi. Eh ouais, la distance c’est pas ouf. Et si t’as pas Ă te soucier de cette rupture parce que t’es single #BeyoncĂŠ, ça va ĂŞtre la rupture du frein, if you see what I mean...
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Mais malgré tout ça, il faut rester optimiste. Gardez les anti-dépresseurs dans le placard de la salle de bain, et le Doliprane précieusement, ça peut aider… Ça devient une monnaie d’échange en cette période de dépression post-midterms. Dites-vous que tout va bien se passer, mais surtout n’oubliez pas que le pire reste à venir… En attendant, profitez de la vie et de la beauté de l’automne ! Gardez la pêche !
Force et Honneur.
ALaTienne
“Rien de pire que de souffrir d'une dépression nerveuse en plein automne. L'automne est une circonstance aggravante. ” ~ Diane Meur
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Nostalgie Avec une moyenne de 3 kebabs par semaine, ça fait désormais plus de 750 visites chez Ô’délice que je suis à l'IÉSEG. Cette école commence à représenter une partie importante de ma vie et de ma morphologie. Alors aujourd'hui, alors que mon diplôme apparaît enfin à l’horizon, j'ai décidé de faire le bilan, de partager ces souvenirs que je n'oublierai jamais, du moins pas avant d'avoir l'âge d'être interné par mes enfants dans un centre spécialisé dans le traitement d'Alzheimer. • Je me souviens de mon premier CB, qui m'avait fait découvrir le véritable visage de l'être humain lorsqu'il est débarrassé de toute convention sociale. Beau, et terrifiant à la fois. • Je me souviens de Julie, magnifique créature que j'y avais rencontrée, et qui m'avait valu mes premières tapes dans le dos. Avant de me faire violemment comprendre la valeur d'un tel moment privilégié. • Je me souviens avoir brièvement envié mes profs de sport, qui avaient trouvé le seul métier plus planqué que prof d'EPS en collège. • Je me souviens de ma rencontre avec l'hypocrisie humaine en me découvrant une dizaine de meilleurs amis pendant les campagnes. Je me souviens m'être dit qu'on pouvait supporter l'hypocrisie quand elle faisait la vaisselle. • Je me souviens de ce grand moment, climax de ma scolarité, qui m'avait vu partager une raclette avec l'Iésegurk le plus stylé de l'Histoire, j'ai nommé Jean-Philippe Ammeux. • Je me souviens de mon départ à l'étranger. De la fierté ressentie en faisant rayonner la culture française auprès de 2-3 anglaises. • Je me souviens de Robert. Du choc, de la reconnaissance que j'avais ressentis la première fois qu'il m'a appelé par mon prénom. Je me souviens de la courte remise en question qui s'en était suivie. • Je me souviens de Sardou. Même quand j'avais oublié tout le reste, il me restait toujours un souvenir réconfortant. Celui de la terre brûlée, du vent, et des landes de pierre. • Je me souviens des running gags. De l'utilité toute relative du cours de créativité. De l'effet polo. De la ponctualité aléatoire des Iésegurks. Du niveau présumé de ceux qui partaient au Kazakhstan. Toutes ces blagues si vieilles qu'elles semblaient préexister à l'école ellemême. Et qu'elles n'auraient pu viser une personne ou un groupe en particulier. • Je me souviens de la liberté du PIB. Qui pouvait tourner tout et n'importe quoi en dérision, tout en restant positif et bon enfant. Jamais il ne s'y est trouvé une trace de méchanceté. 12
Ou alors, vraiment toute petite. Mais personne n’est parfait, Zidane lui-même n’a-t-il pas craqué au moment où on avait le plus besoin de lui ? • Et de nos lecteurs qui, grâce à nous, trouvaient autre chose à faire en cours que d’aller sur Facebook ou Trackmania. Qui venaient nous remercier chaleureusement pour cette solution toute trouvée à leur problème de lit bancal ou de pénurie de toncar. Ils connaissaient bien l’esprit du PIB. Jamais ils n'auraient demandé qu’on change, voire qu’on supprime un article. Je n’ai peut-être pas tout aimé durant ces quelques années, mais si dans 10 ans je suis toujours aussi heureux qu’aujourd’hui, je me souviendrai que c’est à l’IÉSEG que j’ai trouvé ma vocation.
Papy REC
“Automne. Le post-scriptum du soleil.” ~ Pierre Véron
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Tous ensemble à la mer J – pas beaucoup de temps avant les partiels les amis ! Vous êtes prêts à être démoralisés ? À ce que vos notes tombent aussi bas que les feuilles des arbres en ce début de saison ? Alors ça va, vous êtes sur la bonne route parce que qui dit Octobre dit examens, et qui dit examens dit non aux OB, aux CB, aux BC et autres abréviations caractéristiques de la vie nocturne des Iésegurks !
Mais, nous voilà en eaux troubles : qui dit non aux fiestas, dit bonjour à la déprime...
Enfin ; on ne dit pas trop non, on fait plutôt la queue pour avoir nos billets ; ou on demande à Kevin, Jordan ou Jérémy de le faire pour nous. Tu sais, celui à qui tu fais un beau sourire et qui ensuite peut t’emmener faire le tour du Monde ?! On se dit « Allez c’est le dernier avant les partiels », on fait la fête, on s’éclate, le lendemain on regrette et pourtant on répète inlassablement ce ballet crépusculaire à la moindre occasion.
L’avantage de ces périodes de révisions, c’est qu’on n’est plus obligé de demander à Kévin de faire la queue, et puis on sait très bien qu’une petite soirée révisions avec Camille, même le jeudi soir, ça ne fait pas de mal ! Si, si, je vous assure, c’est possible, on ne le fait pas souvent, même si on devrait... De toute manière que l’on bosse beaucoup ou pas, à la fin nous sommes quand même débordés ; parce qu’entre les lessives, les petits pois et la macro on s’en sort plus…En vrai, on est tous dans le même bateau.
D’ailleurs, il a un nom ce bateau : « Dépression » avec un grand D, puisque malgré les clichés sur les étudiants qui font la fête tous les soirs – qui n’est d’ailleurs même plus un cliché – ceux sur les élèves qui sont très organisés et qui s’en sortent très bien – ceux-là on les aime pas trop – ceux qui arrivent carrément à faire les deux – eux on les aime encore moins – eh bien, il y en a qui pataugent encore. C’est alors qu’on arrive dans cette période de dilemme : tu sais ces moments où tu pèses le pour et le contre mais inconsciemment tu sais que tu as déjà pris ta décision. Tous les soirs c’est pareil, tu te retrouves sur Facebook avec une nouvelle publication d’une de nos chères assos qui te propose de les rejoindre au Point de Départ pour une soirée qu’ils annoncent calme et sans 14
danger (mon œil). Encore et toujours, cette question existentielle : Sortir ou ne pas sortir ? Être ou ne pas être (major de promo) ? Moment de grande solitude et de déprime quand tu choisis de réviser tes sept chapitres de droit civil au lieu d’aller faire la fête avec Clémence et qu’en plus le lendemain tes potes ne parlent que de cette fête où il s’est passé plein de trucs de ouf, de toute manière c’est toujours quand t’es pas là que ça se passe.
Maintenant tu peux répondre à ces petites questions : Est-ce que tu veux tout le temps dormir ? Est-ce que tout ce que tu veux faire, c’est rentrer chez toi et manger ? (D’ailleurs, est-ce que tu préfères dormir ou manger ?) Les cours te fatiguent ? Les gens te fatiguent ? Les profs aussi ? Le temps aussi ? Bref, est-ce que tout t’énerve ? Si tu as une majorité de “oui”, soit tu as tes règles (les garçons vous pouvez passer à l’option suivante) ; soit tu déprimes et là, il n’y a pas quarante-cinq solutions : Organise-toi.
Tu ne sais pas comment on fait ? Pas de panique le PIB est là : eh oui on va te filer quelques tips and tricks gratuits pour que tu survives dans cette période difficile et que tu évites de tomber du bateau et de couler. (On n’est pas super sympas ?)
Plus sérieusement, ça change la vie de structurer son esprit. Je pense qu’on connaît ces petits carrés de couleur fluo qui se collent partout et qui tombent comme des feuilles mortes au bout de 3 heures. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est ce qu’on appelle des “Post-it”, ce qui signifie littéralement « publiez-le » pour les BF. Je sais, en français ça fait tout de suite moins classe mais là n’est pas la question.
Le process : vous n’avez qu’à écrire un mot clef sur ce petit papier, vous le collez sur votre porte ou à un endroit devant lequel vous passez souvent, et là, normalement, vous devriez vous en sortir un peu mieux. Ça se trouve partout, ça coûte pas cher, je sais, le budget étudiant est serré, mais vous irez juste acheter un Kinder Bueno en moins aux distributeurs de la cafet’ ce mois-ci. Tu veux d’autres astuces ? Tiens c’est gratuit : - Écris sur une feuille tes projets de groupe et avec qui tu es dans chacun d’entre eux. - Dédie un moment de ton week-end à toutes les petites tâches : du genre finir d’écrire une conclusion, envoyer un mail au prof de théâtre… Parce que même si tu ne t’en rends
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pas forcément compte, ces petites corvées s’accumulent et c’est pour ça que tu as l’impression de te noyer. Dernière petite combine : range ton espace personnel, tu verras, ta tête sera beaucoup moins lourde.
Dans tous les cas, tenez bon ! Les vacances d’été ne sont que dans 5904 heures.
Et pour ceux qui pensent vraiment être au fond du gouffre, écrivez ces sages paroles de Freud sur les Post-it dont vous venez tout juste de faire l’acquisition : « Avant de vous diagnostiquer une dépression ou une faible estime de soi, assurez-vous d’abord que vous n’êtes pas, en fait, juste entourés par des trous du cul »
Kupu
“L'automne a beau se parer, comme une vieille coquette, s'orner de feuillages pourpres ou mordorés, il n'est que leurre et trompe-l'oeil.” ~ Harry Bernard
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#ThrowbackThursday Après 1826 jours, 2 paires de chaussures sales et quelques 6.522.320¥ passés dans notre belle école, il est temps de faire un point ; de constater le temps passé, et d’en observer les conséquences. L’exercice s’annonce difficile, car ce sont les bons souvenirs qui sont les plus entêtants. Le Peuple et les sons spongieux des chaussures qui s’aventurent sur son sol de brique rouge. La chaleur calme de la cafétéria, et l’odeur exotique des plats réchauffés par les étudiants en échange. Le souffle haletant des retardataires qui gravissent péniblement les 4 étages du bâtiment B. Toutes ces sensations, ces instants oubliés, qui ont un parfum entêtant de nostalgie. Avec le temps qui passe, l’aigreur a remplacé l’innocence. Certains en viennent à honnir les associations qu’ils ont autrefois porté en adoration. D’autres regardent d’un air hautain les nouveaux arrivants qui attaquent leurs traditions. Et l’impression d’entendre le PIB se répéter devient chaque année plus vraisemblable. Autrefois lieu de convivialité, le campus devient un reflet de soi qu’on ne veut plus voir : celui d’un étudiant en fin de vie, blasé de voir d’autres s’asseoir sur les bancs qu’il a autrefois occupé. En relisant ce paragraphe, je me vois alors comme ce vieillard aigri sur un banc de parc qui s’accroche à un éternel « c’était mieux avant ». Voyons les choses en face. Le campus s’agrandit, l’école gagne en influence, accueille toujours plus d’étudiants qui arrivent avec chacun leur lot de projets, d’idées, et ça, c’est mieux qu’avant. Comme on dit, c’est toujours quand on quitte l’école qu’arrivent les nouveaux ballons. Hélas, je ne serai plus là pour en profiter. Alors qu’en conclure, de ce blues de la cinquième ? En cinq années, on se voit naître, grandir, et lentement mourir alors qu’approche la vie active. Coincé entre ces deux mondes, on regrette la mère IÉSEG dont on doit quitter l’embrassade, et on appréhende le triptyque métro-boulot-dodo. Qu’il est difficile de devenir un adulte quand on a passé cinq ans dans le corps d’un grand enfant. De voir les gueules de bois s’accentuer, nos nuits s’allonger et nos bourrelets s’accumuler. Faire ses adieux à cette vie étudiante, c’est faire le deuil de nos meilleures années. Alors on se console comme on peut. Certes, je serai indépendant financièrement. Certes, je commencerai une carrière et pourrai enfin réaliser mes ambitions. Certes, je pourrai encore profiter de ma jeunesse, en quantités plus limitées. Mais pour le meilleur comme pour le pire, c’est avec un pincement au cœur que je vois la remise du diplôme s’approcher inexorablement. Profitez pour moi.
Everest 17
L’automne, la chasse et ses chasseurs Comme tu as pu le remarquer, cher étudiant IÉSEG, il ne fait pas très beau à Lille mais on pourra toujours se réjouir autrement. Il ne fait pas beau, mais pourquoi ? Une étude anticyclonique qui n’a encore jamais été publiée a prouvé que les Hauts-de-France étaient une région à part dans le monde – comme la Bretagne – où le temps était changeant, trop changeant. Cela convient à quelques autochtones qui résident dans leur contrée depuis la nuit des temps mais pour les touristes, c’est frustrant. Ce mauvais temps s’explique simplement : c’est l’automne. Eh oui, c’est l’automne et comme à chaque automne, on a le droit à ces fameux reportages sur le vin de Bourgogne tous les midis sur TF1, les qualifications de la Ligue des Champions, les midterms, Halloween – des bonbons ou un sort ? CB tu coco ? – et pour les plus véreux d’entre vous c’est l’ouverture de la chasse ! Qui dit chasse dit chasseurs expérimentés armés de leur fusil, bien préparés, à l’affût de tout ce qui pourrait bouger. Certains chasseurs ne sont que des novices et s’apprêtent à vivre leur première saison. Ils ont tout de même réussi leur permis pour participer à la fête et espèrent terminer cette saison avec quelques trophées tels que des cornes de gazelles, des peaux de lapines ou encore des plumes de perdrix ayant su éviter les cartouches de justesse. Cependant, pour pouvoir chasser, il faut payer ce qu’on appelle une cotisation. Tous les grands chasseurs s’y étaient préparés mais nos jeunes novices, quant à eux, se sont retrouvés bien dénués devant la difficulté d’aller chasser sans avoir cotisé. Les chasseurs ne chassent jamais seuls, ils se retrouvent avec leurs confrères autour d’un ou deux verres puis, après avoir revêtu leurs plus belles tenues de camouflage, vont ensemble jusqu’au point de rendez-vous de tous les chasseurs européens. La route est périlleuse et le trajet mouvementé mais les remous laissent place à l’euphorie quand se distingue à l’horizon les premiers signes de la Plaine. Une fois sur place, les chasseurs et chasseuses repèrent leur proie et définissent la tactique à adopter. Ils essayent ensuite de l’appâter avec des petits sifflements – Pouloulou – ou avec quelques pas de danse discrets afin de se rapprocher d’elle sans qu’elle ne le remarque. Elle pourrait s’enfuir ou pire, prévenir le reste de la bande qu’un prédateur rôde. S’ensuit alors un bien étrange ballet. Il s’approche à pas de loup. Elle l’aperçoit et le regarde de ses yeux de biche. Elle sent son souffle contre son cou. Est-il trop tard ? On lui avait raconté l’histoire d’un lapereau qui s’en était tiré en faisant le mort. Un frisson la parcourt. Elle sait, mais elle a envie de sentir l’odeur de la poudre qui s’embrase, entendre son cœur battre la chamade une dernière fois, voir les lumières tanguer alors qu’elle s’effondre dans les bras de son prédateur. FLASH ! Si notre trappeur/se n’a pas la chance de rentrer avec son trophée de chasse, il pourra toujours se consoler avec un cliché de sa belle performance. 18
Loisir, désir de reconnaissance ou instinct naturel, quelles que soient les raisons de cette pratique bien souvent jugée barbare et préhistorique, il existe des alternatives. On retrouve en effet dans cette jungle — terrible jungle – de nombreux touristes en safari mais également quelques pêcheurs, attendant patiemment qu’un gros brochet morde à l’hameçon. Cependant, gare aux braconniers !
Max’cotte
“A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.” ~ Patrick Sébastien
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Les “start-down” Parce que parler des start-up (mettons-nous un « s » à ce mot ?? Le débat est ouvert. Et mon article démarre, ma foi, misérablement.) qui réussissent est un peu trop mainstream à mon goût, j’aimerais vous parler de ces idées de start-up (Du coup j’ai décidé que NON.) made in IÉSEG qui ont failé. Et c’est bien dommage…
Cours-nder Le concept Tu télécharges l’appli, tu complètes ton profil (Exemple : « Es-tu plutôt grasse mat’ ou départ à l’étranger ?) et tu swipes jusqu’à trouver un cours qui t’intéresse. S’il y a match, tu vas en cours. S’il n’y a pas match, tu n’y vas pas. Pourquoi elle a failé ? Allez savoir pourquoi, l’administration n’était pas fan fan de l’idée. C’est fou, hein. (Nous on pense que le taux de 0,03% de likes des étudiants a dû vexer plus d’un professeur et aurait quelque peu surchargé de travail le jury de passation.)
Touillete’n go Le concept Tu viens de commander ton café à la machine mais tu as la flemme de le touiller ? Télécharge l’appli Touillete’n go et un touilleur arrive à ta rescousse dans la minute pour le faire à ta place et ce, professionnellement. Vous avez en effet déjà dû entendre parler du concept d’« Ubérisation de la touillette ». Pourquoi elle a failé ? Un scandale a éclaté lorsqu’une touilletée de 2ème année a reçu un texto d’un touilleteur après avoir utilisé l’appli. Ce dernier aurait fait un jeu de mot douteux de type « tremper sa touillette ». Le Projet Co « Un macho c pas bo » – qui n’a pas fait long feu non plus d’ailleurs – s’est tout de suite emparé de l’affaire.
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Le marché de IÉSEG-emmes Le concept Tous les dimanches matin, tout le 1er étage de l’IÉSEG se transforme en marché au poulet rôti. Le marché de IÉSEG-emmes a en effet pour mission de remettre le terroir de notre belle région à l’honneur ! Pourquoi elle a failé ? Paraît-il qu’à la suite de la dernière réunion du personnel de l’école - dont le thème était « Ça pue le graillon, bordel ! » - l’entreprise a cessé toute activité.
Et en kdo : Règles d’un jeu à boire à faire en assistant à une conférence sur l’entrepreneuriat Tu bois une gorgée quand tu entends les expressions suivantes : - « Tout a commencé autour d’une bière. » - « On est partis d’un constat. » - « Tout cela ne s’est pas fait tout seul. » (marche aussi en remplaçant « seul » par « en un jour ») - « On vous invite à aller liker notre page FB. » Ce qu’ils peuvent être prévisibles ces petits entrepreneurs arrogants !
Finouche du 92, Master Entrepreneurship & Innovation PS : On vous invite à aller liker la page FB du PIB.
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Test : Est-ce le verre de trop ? Mise en situation : t’es en soirée, t’as déjà un bon gros coup dans le nez et un de tes potes te propose un verre. Il te faut désormais réellement poser le pour et le contre avant de prendre une décision. N’hésite pas à garder systématiquement ce PIB sur toi afin de faire le test avant chaque verre, tu me remercieras.
1) Tu t’entends bien avec cette fille, et elle a l’air de t’apprécier aussi, mais il y a un problème : elle ressemble beaucoup trop à ta mère. a) Elle est 9 fois plus saoule que toi et, alors que vous discutez, il te semble réellement qu’elle s’exprime dans un autre langage. Au mieux, tu la raccompagneras chez elle en toute sécurité. b) Il s’agit totalement de ta mère, venue surveiller que tu ne faisais pas trop de conneries. Ne reste pas trop avec elle, elle ruine ta street cred. c) Tu hésites un peu, puis finalement tu te dis que ta mère n’est pas si moche que ça. d) Lui partager ton dîner à moitié digéré n’était pas une bonne technique d’approche.
2) Quelle est la phrase que tu as le plus prononcée ce soir ? a) « Non merci, je conduis. » b) « C’est pas raisonnable, j’ai déjà pris deux verres de cidre. » c) « NAMÉO CHUIS PAS BOURRÉ » d) « Qhjs KzezsJazkj ! Parce que errsqFqaP ! TYJdtHFSQesfDQZQE ??? »
3) Quelle est la phrase que l’on t’a le plus dite ? a) « Je t’aime t’es trop mon pote ! » b) « Ta gueule. » c) « Bois ! Bois ! Bois ! » d) « Mec, tu nettoies ! »
4) Qu’est-ce qui te manque le plus ce soir ? a) De l’amusement. b) La présence rassurante d’un adulte sobre et responsable. c) Un bon gros kebab. d) Une bassine supplémentaire. 22
5) Aïe, les flics débarquent ! Ta réaction ? a) De plates excuses, tout en empêchant à tout prix tes potes de leur parler. b) La peine sera moins lourde si tu avoues. En larmes, tu leur parles de ce triste jour d’Octobre 2008 qui t’avait vu dérober un paquet de dragibus à ton voisin de classe. c) « Les flics vont nous danser La danse du limousin… » d) « Peut-être que si je leur montre ma bite ils partiront. »
6) Enfin rentré ! Avant de te coucher, tu regardes ton portable. Qu’y vois-tu ? a) Plein de photos moches de tes potes, seul moyen pour eux d’avoir des souvenirs de cette soirée. b) « 9 appels manqués – Maman ». Il faut dire qu’il est déjà 22 heures et qu’il y a messe demain. Tu vas te faire disputer. c) De toutes nouvelles fissures. d) Rien du tout, les flics ne te l’ont pas laissé.
Tu as un maximum de a) : Se désigner Sam, ça demande du courage. Tenir sa parole, encore plus. Alors bravo à toi, mais repose ce verre, tu ne vas pas ruiner ton engagement maintenant (victime, va). Tu as un maximum de b) : Dans la vie, il y a les petites caisses, et il y a toi, la petite boîte. Tu n’as vraiment pas intérêt à prendre ce verre. Tu te mettras une caisse demain à coup de sang du Christ. Tu as un maximum de c) : Tu es pile sur la corde, et c’est clairement le verre de trop. Mais si j’étais toi, je le boirais quand même, tu as toute la journée de demain pour regretter. Tu as un maximum de d) : Tu aurais dû faire ce test plus tôt.
Mannebase
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L’automne à l’IÉSEG STARTER PACK
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