PIB de Noël 2017

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EDITO Sur le long chemin De l’exam de finance Un vieux monsieur s’avance Avec les copies dans la main Et puis toi comme un con Tu n’as pas révisé Mais ce soir c’est OB Alors tu chantes cette chanson : Vive le ventre, vive le ventre, Vive le ventre d’hiver Qui s’emplit gonflant gonflant De 20 litres de bière.

Oh ! Vive le ventre, vive le ventre, Vive le ventre d’hiver Ski School, Noël et Jour de l’an Tu vas finir par terre !

Ah Noël !

J’espère que vous avez apprécié ce petit intermède musical en guise d’introduction. La fin d’année c’est le temps des résolutions, des révolutions, et j’envisage de me réorienter vers une profession d’auteur/compositeur/interprète. Ne riez pas, vous serez surpris de voir le nombre de débouchés hors du commun que l’on peut trouver dans l’annuaire des diplômés d’IÉSEG Network (le nombre de prêtres va vous étonner).

Bref, que vous soyez bien au chaud sous votre couette, en train de commencer vos révisions de dernière minute ou bien en vacances sous les Tropiques (même si vous, on vous déteste un peu quand même) le PIB vous souhaite de très bonnes fêtes !

Menulis

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Lettre ouverte a l’hiver Cher Hiver, Te voilà enfin.

Tu as pointé le bout de ton nez, tu nous as fait le plaisir de quelques (trop rares ?) soleils venant lécher nos joues avec la provocation d'un été déjà loin et la discrétion d'un hiver glacial arrivant à grand pas.

Tu n’as pas encore couvert, d’un fin manteau blanc, les épaules pavées de notre belle cité mais ton arrivée se fait déjà sentir.

Le froid tout d’abord qui se fait piquant et qui n’hésite pas à s’en prendre à nos petites mains dénudées.

Les discussions entre les deux bâtiments se font plus brèves, les échanges plus vifs et les regards plus pressants.

Chacun se drape sous une montagne de couches pour retenir encore un peu une chaleur déjà loin.

Il est étrange de constater que les gens deviennent bien plus chaleureux lorsque le froid se fait plus saisissant.

Figé entre tes bras gelés, tout est endormi et pourtant nous, rebelle communauté IÉSEG, nous préservons avec toute l’ardeur qui nous est chère, notre chaleur. A coups de barathon, d’appartathon, de Raffinerie et d’Intimate, nous faisons monter la température.

Regarde autour de toi, malgré la brume du soir, tu verras quelques-uns d’entre nous attablés, un verre à la main pour se réchauffer.

D’autres te feront l’affront de battre du pied jusqu’au petit matin, d’éveiller la longue nuit que tu as déposée sans bruit.

Et enfin il y aura ceux, comme moi, comme nous, qui profiteront de cette saison pour sourire.

Sourire en ravivant des souvenirs encore ardents de cette année écoulée.

Sourire en pensant à ces fêtes de fin d’année déjà bien présentes dans les esprits.

Sourire lorsqu’une certaine nostalgie viendra nous effleurer, portant en son for intérieur une ultime question : « Et si la nouvelle année venait tout changer ? » Je t’avoue que j’ai une certaine appréhension à l’idée qu’à mon retour, en août prochain #CcAcademicExchange, je ne reconnaisse plus cette ville, qui a marqué mes deux dernières années.

Il faut bien que j’avoue que je n’ai jamais vécu pareilles soirées, ambiances et évènements qu’ici, chez nous à l’IÉSEG Lille.

Alors, s’il te plaît, cher Hiver, ne chamboule pas trop ce campus, que je puisse le retrouver comme il est aujourd’hui : inclassable.

C. 2

Comment survivre a Noel ?

Le mois de Décembre c’est la féérie de Noël, les lumières, la Grande Roue de Lille et les vacances qui arrivent. Tout pour nous mettre de bonne humeur ! Et pourtant… C’est aussi le mois des finaux, du froid saisissant et du compte en banque à sec.

Et oui, Noël c’est aussi acheter des cadeaux pas trop chers et pas trop moche pour la famille, supporter l’oncle Gérard qui cherche définitivement à savoir le nom de ta nouvelle copine alors que même toi tu ne t’en souviens pas. Noël c’est cette période qu’on attend tous mais à laquelle on s’efforce chaque jour de survivre.

Quelques conseils pour finir l’année en bon été : D’abord, la fête c’est bien, mais les révisions c’est mieux ! Les études c’est important alors on évite de trop forcer sur les sorties.

Trouve en ligne rapidement et pour pas cher de quoi combler le vide sous le sapin. Je sais, c’est plutôt chiant, mais ça fait plaisir aux autres et ça améliore votre karma.

Couvrez-vous bien. Alors oui la neige c’est beau, c’est sympa. Le problème c’est que c’est également froid. Ça serait dommage de ramener à nouveau une épidémie de grippe à l’IÉSEG, alors restez chez vous.

Pour finir, je vous conseille de remplacer vos bières par un chocolat chaud. Les plus aventurier pourront même rajouter quelques marshmallows. Alors, ça ne va pas sauver votre semestre, mais c’est bon pour le moral !

Shrek

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Christmaphobia Attention, l’abus de Noël est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Ceci est un message du Ministère de la Santé.

Aujourd’hui, 1er novembre.

Je me réveille. Mal de crâne insoutenable. Ça doit être à cause d’hier soir. Qu’est-ce que j’ai fait hier soir déjà ? Soirée dans un trolleybus. Petite promenade dans un centre-ville plein d’étudiants déguisés. Jeu avec un ballon de football américain en pleine rue. Montée des marches d’une boîte de nuit. Attente aux vestiaires. Entrée majestueuse sur le dancefloor. Puis attente dans le couloir d’une boîte de nuit. Et ensuite… Attends, mais j’étais déjà entré dans la boîte non ?

Mon téléphone vibre. « Ouais Etienne, ça va ? Dis-moi, c’est toi qui a le ticket pour ma veste ? Je l’ai pas récupérée aux vestiaires hier soir… » « Euh… Quelle veste ? » « Ah désolé je pensais que c’était toi… » « Non j’avais pas de veste du coup je n’ai pas été poser la tienne… Attends mec, on a fait combien de boîtes hier ? » « Deux, pourquoi ? » « Ah… Merci ! » Je raccroche.

Le mal de tête doit venir de là alors. Meilleur moyen pour commencer une journée : ne pas se rappeler de la veille… Bof, de toute façon, comme diraient les filles sur leur nouvel pp Facebook après une rupture, ‘Tes « aujourd’hui » seraient plus beaux si tu arrivais à oublier tes « hier ».’ C’est tellement beau… Partons là-dessus alors ! Ça va être une bonne journée après une bonne douche.

Douche. Doliprane et œufs brouillés en guise de p’tit déj’.

Je me sens mieux maintenant ! Un petit Netflix pour continuer la journée, et on est bon ! Que pourraitil m’arriver de mal ? C’est un nouveau mois, Halloween est passé et je me sens bien frais ! D’ailleurs je vais même aller courir un peu ! Je suis un homme nouveau. Facebook m’a dit hier que le mois de Movember allait commencer. Du coup maintenant c’est clairement le mois où t’es censé être parfait et te battre pour des causes ou un truc du genre. Ça part !

Footing. Je rentre, me prépare, et pars en cours. En tant que bon étudiant modèle, je laisse mon téléphone de côté toute la journée.

Vient le soir. Après cette bonne journée où, malgré un lancement difficile, j’ai pris des décisions et les ai appliquées, je me sens bien. Très bien même ! Rien ne pourrait gâcher cette joie.

J’allume l’ordinateur. Me connecte à Facebook.

Crise de panique. Et moi qui pensait que « rien ne pourrait gâcher cette joie » …

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Mon fil d’actualité est littéralement envahi de photos de chats avec un chapeau de Père Noël, de memes sur Noël, de vidéos drôles sur Noël, de photos de sapins de Noël, de gens qui partagent leur « nouvelle super playlist Spotify pour Noël » …

Pris de peur, je ferme mon ordinateur directement. Je prends mon téléphone, mes écouteurs, mets du bon Rage Against the Machine à fond dans les oreilles pour oublier ce traumatisme, et m’enfuis de ce monde de fou. Allons au magasin, j’ai besoin de quelques trucs pour ce soir.

De la salade, des tomates cerises, du concombre, de la mozzarella, quelques fruits pour le dessert. Un bon repas pour ce soir ! Il me faut aussi du liquide lessive. J’entre dans le rayon et pars à la recherche du moins cher et qui sent le moins mauvais. Epsil Orange, Super Croix Fraîcheur Tahitienne, Maison Verte Bio, Le Chat Sans Odeur, un Père Noël en chocolat, Skip Menthol, Ariel… Wait, what ? Un Père Noël en chocolat ? Nooooooon ! Je m’enfuis du rayon, laissant sur place mon sac de courses. Je me dirige vers la sortie en courant.

Au virage, entre les boissons et les produits frais, sans pouvoir me retenir, je glisse. Je glisse et tombe devant la tête de gondole. Lorsque j’ouvre les yeux, je suis entouré de calendriers de l’Avent. Ils sont partout. La tête de gondole en était pleine et, en tombant, je m’y suis accroché et ai fait tomber des dizaines d’entre eux. Ils sont trop nombreux. Ils me submergent, m’étouffent. Dans un cri de panique, j’arrache mes écouteurs pour vérifier si quelqu’un vient m’aider. La voix de Zack disparaît, laissant place à l’horreur. George Michael chante Last Christmas à la radio… Dans un dernier soupir, j’appelle à l’aide. Quelqu’un vient. J’entends des clochettes. Quelqu’un se penche sur moi et me parle. Je ne comprends pas ce que cette personne me dit. Puis je sombre dans les ténèbres.

Mon dernier souvenir ? La caissière du magasin, avec un bonnet de Noël.

ALaTienne

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LE CHRISTMAS GUIDE DE SURVIE BY LE PIB « Qu’écrire pour Noël ?», pensait-elle. « Parler des cadeaux ? Vu et revu. Du Père Noël ? Waouh, quelle originalité ! Des finaux ? Hors de question, on préfère fuir, même les pigistes dépriment vous savez ? » C’est sans inspiration qu’elle marche dans les rues de Lille, sous les rayons du soleil de ce début de matinée, écoutant le chant des oiseaux, ou plutôt le cri des enfants – ils ne migrent pas, eux –.

Pourtant, il n’y a pas plus poétique et joyeux que cette saison, malgré le froid et le vent, les intempéries de la vie et le manque de sommeil. Il ne faut pas oublier que nous sommes en période de fêtes, durant laquelle tu manges trop, tu dépenses trop, et tu fais trop la bise au point que tu as sûrement refilé la rhinopharyngite aux 15 membres de ta famille venus pour les fêtes. Alors une question reste : comment vas-tu survivre à ces vacances ? Pas de panique, le PIB est là pour te guider durant les festivités.

Sous les -1°C de Lille, les mines joyeuses des enfants, les rires des plus grands et la sagesse des plus vieux se cache un homme qui a hâte de se remettre au travail. Cela fait 1 an que, assis, dans son grand siège devant la cheminée, avec sa grande barbe et ses grosses bottes, le vieil homme réfléchit à la façon dont il va, une année encore, faire sa distribution.

On y est enfin, le célèbre « HO HO HO » revient dans vos boutiques ; bienvenue aux décorations et boules de neige, aux cadeaux et sapins, bienvenue à la mine triste de ton petit frère qui n’est pas content du gros paquet de bêtises de Cambrai que tu as décidé de lui ramener. Ce n’est pas de ta faute, tu avais oublié de un, que tu avais un frère, de deux, que c’était Noël.

Bref, c’est les vacances.

C’est aussi la période des réunions de famille. Ça fait d’ailleurs 3 mois que ta maman travaille d’arrache pieds pour avoir toute ta famille au téléphone, mais comme d’habitude un problème : Caroline – ta tante – est prise du 21 au 27 Décembre. En plus, elle ne peut plus saquer ton vieil oncle, André. Tu sais, celui qui te met la honte en parlant pour la quinzième fois de l’époque où tu faisais pipi dans l’eau de la piscine municipale. Ce jour-là, il t’avait parlé de la célèbre légende de l’eau qui devenait bleue. Mais tu avais quand même fait pipi parce que ce n’est pas à 7 ans qu’on écoute les ordres.

Tu veux te débarrasser de cette vieille histoire ? Tu es sur la bonne page. Avec le PIB, on a pensé à une petite astuce pour que tu survives à l’humiliation – petit chanceux –.

Guette bien le moment où ton cher oncle va ouvrir la bouche, en général c’est au moment du fromage, après son énième verre de rouge – ou pinte de Picon bière pour les lillois – et dès que le premier mot sort, lance le sujet de son premier amour, Céline, parce qu’il s’est sûrement pris une taule et se sentira aussi humilié que toi.

Bref, t’es rebelle.

Et puis tes vacances sont déjà planifiées de A à Y : tu passes Noël avec Maman et Papa, le nouvel an avec tes potes, Pierre et Julie. Petit hic, il manque le Z : tu n’as pas d’idée de cadeau pour tes parents.

Tu sais que ta mère adore tout ce qui est bio, vegan, tout ce qui sent bon et qui détend. Chez Maison 6

du Monde c’est trop cher, dans le magasin Bio du coin de la rue aussi. De toute façon, tout est cher pour un étudiant. La carte bleue n’aime pas trop les fêtes. Tu réfléchis : une bougie, un parfum, un CD d’Abba, un dessin ? Elle a toujours adoré les dessins que tu faisais étant petit(e), pourquoi est-ce qu’elle n’aimerait pas ceux de maintenant ? – peut-être parce que tes dessins de maternelle étaient un peu nuls mais qu’elle n’a jamais osé dire la vérité... J’ai gâché ton rêve ? Oups, by the way le Père Noël n’existe pas –.

Bref, c’est le geste qui compte.

Une fois tes courses effectuées, il faut tout emballer… Eh oui, il n’y a pas de vrai Noël s’il n’y a pas le plaisir de galérer à ouvrir les paquets scotchés de tous les côtés. Tu prends le papier des 8000 pubs Carrefour que tu reçois dans ta boîte aux lettres, du scotch, des ciseaux et let’s go : commence par déchirer proprement des feuilles, tu entoures ta bougie – sans oublier d’enlever le prix, bien sûr- et tu entoures de scotch, de toute manière ça va finir à la poubelle, pas besoin d’en faire tout un art, si ?

Bref, t’es flemmard(e).

Maintenant tu devrais avoir les cartes en mains pour revenir en un seul morceau de ces festivités. Alors, bonne chance camarade et à très vite !

Kupu

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LE CALENDRIER DE L’APRES Vous connaissez tous certainement le calendrier de l’Avant. 24 journées rythmées par un petit présent ou une papillote de Noël. Enfin, ça c’était avant d’arriver à l’IÉSEG. Oui, les temps ont bien changé.

Depuis, vous avez découvert la joie des finaux pour remplacer ce délicieux manège.

Laissez-moi maintenant vous présentez le calendrier de l’Après. Celui qui commence directement après Noël. Bien plus alléchant que le premier calendrier, celui-ci saura vous réconforter après cette période intense ayant à son apogée l’OB de Noël – où le réel challenge sera de ne pas rater votre avion ou train prévu (très) tôt le lendemain matin pour rentrer chez vous –.

Il commence donc le 26 décembre. Et c’est sûrement le plus beau des cadeaux que vous recevrez ce jour-là : celui d’enfin dormir, oui dormir. On sait très bien que vous n’aviez même plus connaissance, ou conscience, de cette notion. Après toutes ces (courtes) nuits, ces révisions plus ou moins intenses et cet OB de Noël qui vous a clairement achevé, vous avez dû faire face à vos responsabilités. Rentrer la veille de Noël n’est pas chose aisée. Et pourtant, vous l’avez fait. Muni de vos bagages (je parle de vos valises sous les yeux bien sûr), en enchaînant ces repas de Noël entre votre papi radoteur et votre tata toujours bourrée comme tous les ans. Alors profitez-en enfin, la première case de ce calendrier de l’Après est la seule chose dont vous aurez réellement besoin à ce moment-là : du sommeil.

Mais ce calendrier ne s’arrête pas là. Vous avez ensuite quatre journées pour enfin revivre après avoir totalement hiberné la veille. Plus de pression des examens, de deadlines apparues de nulle part, tout simplement, plus de choses auxquelles penser. Ah si tout de même, il faut vous rendre à la dernière soirée de l’année ! – tout en faisant mine à votre mamie chérie que vous auriez pourtant adoré réveillonner jusqu’à 00h05 avec elle –. Quel dommage, n’est-ce pas.

Ensuite, vous l’attendiez tous, le 31 donc. S’il semble à première vue la case la plus alléchante de ce calendrier de l’après, détrompez-vous. C’est un réel cadeau empoisonné et vous le savez déjà. Chaque année c’est la même chose : on passe des semaines à organiser ce qui est censé être « LA soirée de l’année », mais on sait tous comment ça finit. Passons rapidement à la suite.

Et nous voilà en janvier. On passe également sur le 1er, où vous vous demandez encore comment la soirée de la veille a pu aussi mal finir alors qu’un bon film de Noël sur M6 accompagné de son chocolat chaud aurait très bien fait l’affaire.

Mais le calendrier de l’Après réserve encore quelques surprises : La Ski School, ou la joie d’enfin retrouver tous vos potes sur la neige et sortir sans culpabiliser.

Passer du temps avec votre famille.

Respecter vos nouvelles résolutions (allez, au moins jusqu’à la rentrée).

La galette ! Celle post-soirée SS... mais surtout celle des rois. On sait pertinemment que vous attendez tous les ans le mois de janvier juste pour ça, pas vrai ?

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Et ce calendrier de l’Après s’achève enfin avec la reprise des cours ; une dernière case qui tombe à pic après ces fêtes de Noël, car il est vraiment temps que vous repartiez de chez vos parents – ces quelques jours en leur présence étaient largement suffisants.

Munis de vos vêtements tout propres et de sommeil (le vrai goal de cette trêve hivernale), vous voilà donc de retour dans cette chère ville de Lille. Il est temps de revenir sur le calendrier basique.

Finalement, ces vacances auront quand même été épuisantes et il vous faudra encore quelques jours pour vous en remettre.

BB

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J’ai testE pour vous : le village du Pere Noel Comme vous le savez tous, le Père Noël existe vraiment. Il est bien réel ! Et pour vous, en exclusivité, j’ai été au fin fond du trou du cul du monde, pour visiter sa maison. À propos de son village... Le village du Père Noël, c’est forcément dans un endroit froid. Genre Lille c’est une île tropicale comparée à ça ! Du coup, le mec il a choisi la Laponie. Genre juste au-dessus du Cercle Arctique. Ça caille. Par contre les seuls pingouins là-bas ce sont les touristes qui viennent du monde entier.

Tu t’attends à un truc majestueux, avec des attractions, des lutins partout... Au final non, c’est au bord d’une route paumée, et y’a trois maisons. C’est une station-service, quoi. En vrai, de l’autre côté de cette route, y’a vraiment une station-service... Tendu.

Une fois passés les enfants en luge, les parents qui leur courent après, quelques lutins chelous, et les touristes asiatiques qui prennent des photos, l’accès à la demeure sacrée est ouvert. Victime de la mondialisation et d’une société de consommation excessive, les boutiques s’y enchaînent. Et pas que des boutiques de souvenirs. Enfin bon, après tout on connaît tous l’histoire du Père Noël et de CocaCola...

Puis vient un couloir. Un long couloir. On s’attend à voir des animations du style It's a Small World à Disney – celui avec la petite musique relou qui te prend la tête, et que je viens de te mettre dans l’esprit... good luck ! – mais en fait c’est ultra creepy... Des lumières qui sortent du sol, des couloirs sombres, des décors flippants... Franchement j’ai cru m’être trompé d’endroit pendant un moment !

Viennent alors les escaliers menant au fameux étage. Après vingt minutes de queue en bas, restaient encore vingt en haut. C’était long… Très long... Il ne se passait rien. Du coup quand des gens devant nous ont applaudi, on a tous applaudi aussi, sans trop savoir pourquoi. Le lutin – ouais c’est une vraie profession là-bas, Lutin du Père Noël - qui gérait la file d’attente m’a expliqué pourquoi j’avais applaudi. C’est un phénomène assez étrange qui arrive en cette période festive de l’année, assez régulièrement : une demande en mariage... Ouais. Y’a un mec qui s’est agenouillé devant le Père Noël pour demander sa copine en mariage. Je suis sérieux. Et je ne commenterai pas plus...

Arrive enfin le moment tant attendu : l’entrée dans la chambre du Père Noël. Le moment dont tu rêvais étant enfant. Tous les souvenirs remontent à la mémoire, les réveillons, les cadeaux, les surprises...

On retombe en enfance.

On retombe en enfance, jusqu’à ce que le Père Noël, assis sur son trône, te tende la main pour un petit high five en te demandant d’où tu viens, histoire qu’il te dise bonjour dans ta langue. Si t’es chanceux il va aussi essayer de parler de ton pays... Vive les rêves d’enfance !

Et puis vient la photo – celle pour laquelle t’as payé une blinde d’ailleurs –. Et après il te remercie et tu repars, guidé par un gentil petit lutin à bonnet pointu.

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Finalement, il est temps de repartir. Bien entendu, passage obligatoire à la boutique officielle, où un décapsuleur coûte 10€, et un t-shirt 20€. Et quand tu retournes à l’extérieur, au monde réel, à une belle après-midi ensoleillée puisqu’il n’est que trois heures de l’après-midi... Il fait nuit. Ah oui, encore une fois, il a choisi un super endroit le Père Noël.

ALaTienne

111111111 a CHAQUE GAMIN SON NOeL Un sage homme a dit un jour : « Il y a quatre âges dans la vie d’un homme : celui où il croit au Père Noël ; celui où il ne croit plus au Père Noël ; celui où il est le Père Noël et celui où il ressemble au Père Noël » Toi, si tu as déjà lu le début de ce beau journal, tu fais partie de la deuxième et troisième catégorie.

J’espère pour toi que tu ne crois plus au Père Noël et que tu as déjà acheté ton cadeau pour Papa & Maman – et oui souviens-toi de la bougie à 3 euros ! – . Tes parents, s’ils t’aiment vraiment, sont dans la troisième. Et Mamy Jacqueline, dans la dernière. Papy Edouard, lui, il dort.

Mais là, pendant la période des sapins et guirlandes, cette théorie tombe à l’eau. C’est bien connu, pendant les fêtes, tu n’es plus toi-même, peu importe l’âge que tu as en ce moment. Une fois que tu auras reçu ton calendrier de l’Avant, tu retourneras à l’époque des beaux jours, ceux où la seule chose pour laquelle tu devais te lever c’était pour aller colorier – ce que tu ne savais bien évidemment pas faire –.

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Tu t’appelles maintenant Toto et tu n’as plus que 7 ans et demi. Je juge, par la tête que tu vas faire en ouvrant tes cadeaux de Noël, que tu vas faire la gueule. Déjà que petit, tu étais indulgent, alors là, après des heures de train pour retourner chez tes parents, plus des heures de voitures pour aller voir Jacquelines et Edouard au fin fond de la campagne, je ne te dis pas ! Je te vois déjà ouvrir – avec délicatesse, bien sûr, on ne voudrait pas vexer Mamie – le joli paquet multicolore pour y découvrir la collection intégrale des livres de Marcel Proust. Merci Mamie, je cherchais justement quelque chose pour caler le pied de ma table Ikea. Ah, cette famille qui nous connaît si bien !

Toi, tu es le gamin capricieux, têtu et fier, tu es le beau gosse de la classe et le clown de service.

A côté de toi, il y a la petite fille qui s’appelle Olive. Olive marche avec toi dans les couloirs, elle est là, studieuse et joyeuse, c’est la fille que tous les parents rêvent d’avoir. Elle n’en fait jamais trop et ne change pas pour Noël car : Olive aime Noël, Olive a bossé pour les finaux, Olive est donc partie sans pression en vacances, Olive sourit, peu importe le cadeau, Olive est contente du livre de Marcel Proust, Olive va quand même l’utiliser pour caller sa table, Soyez comme Olive.

Le troisième genre de personne qui se transforme à Noël, on ne lui n’a pas donné de nom. Celui-là, c’est le gamin qui a bu 22 cafés dans la journée, celui qui crie sur sa sœur, sa cousine, sa mère et même son père – mais après la tarte qu’il se prend, il se calme avec Papa et préfère se rabattre sur le chien –.

C’est aussi ce gosse qui joue au perroquet avec toi. Tu sais, « le jeu le plus insupportable du monde » qui agace toutes les personnes âgées de plus de 10 ans. Le jeu où ce petit c** répète absolument tous tes faits et gestes mais aussi tout ce qui sort de ta bouche – je t’ai vu avec ton rire coquin –.

Ce gosse c’est le gars de base très calme, qui ne fait pas trop de bruit parce qu’il veut pas qu’on le prenne pour un ouf, sauf que trop tard, les inspecteurs du PIB t’ont démasqué.

Le dernier profil étudié c’est celui de Lola. Lola est une fille comme une autre qui, sous ses airs de princesse, est bel et bien une princesse. Mais elle, quand elle rentre, les fêtes n’existent plus.

Lola hiberne car elle est fatiguée des exams, des CB, des projets de créa et autres aléas de la vie.

Avec son pyjama Bugs Bunny, ses grosses chaussettes de ski, ses Trésors de Kelloggs et son plaid, Lola a l’intention de récupérer tous les épisodes de How I Met Your Mother, elle se lèvera juste pour la raclette.

Que tu soutiennes Marcel (Proust… bah oui pas le voisin) ou pas, tu te reconnais sûrement dans l’un de ces profils. Fan d’Ikea ou du grand auteur de « A la recherche du temps perdu », pyjama Bugs Bunny ou robe à paillettes, ta Christmas Identity vient d’être révélée.

Kupu 12

L’effet boule de neige Tous les ans, il y a cette personne qui apparaît sans crier gare, un mythe qu’on croyait impossible et qui se réalise devant une foule ébahie, chaque année plus surprenant que le précédent. Cette personne qu’on croyait connaître mais qui, une fois par an monopolise tous les regards, c’est un personnage un peu badaud, maladroit mais touchant à la fois. C’est fou à quel point on se sent si proche mais en même temps si loin de lui…

Vous voyez de qui je parle ? Mais non, pas le Père Noël (la Christmas Fever ça va bien 5 min…), je veux bien sûr parler de l’étudiant qui oublie sa calculette pour le final de mathématiques.

C’est une malédiction qui touche tous les ans un jeune innocent. Cela peut être votre pote, votre crush, votre voisin de classe, cela peut être vous. Mais, plus étonnant encore, cet évènement insipide est bien souvent déclencheur d’un phénomène bien étrange : l’effet boule de neige.

Eh oui, tout le monde sait bien que…

Pas de calculette, pas de bonne note en maths.

Pas de bonne note en maths, pas de super moyenne générale.

Pas de super moyenne générale, pas de master finance.

Pas de master finance, pas de carrière à Wall Street.

Pas de carrière à Wall Street, pas de salaire de ouf.

Pas de salaire de ouf, pas de penthouse à Hawaï.

Pas de penthouse à Hawaï, pas de vie de rêve.

Pas de vie de rêve, pas de…

Bref, si vous ne souhaitez pas recevoir cet énorme amas de neige boueuse en pleine figure, prenez deux calculettes.

Cet article est sponsorisé par la CSEI (Coalitions des Surveillants d’Exam de l’IÉSEG) afin de promouvoir un prêt de calculette pacifique pour les finaux 2017.

Menulis

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Noel calvaire Ça y est, c’est Noël ! Comme tous les Noëls, Paul passe son samedi à faire les magasins pour acheter des cadeaux pour sa famille. Et comme chaque année, pas facile de trouver ce qu’il faut…

Paul cherche d’abord un cadeau pour son petit frère et sa petite sœur. Il rentre dans un magasin de jouets. Il passe devant le rayon Lego, jeux de société et peluches. Puis il s’arrête enfin. Son regard est attiré par un Action Man à prix cassé et qui plairait sûrement à son petit frère. Il aperçoit aussi une poupée Barbie que sa sœur adorerait. « Attends, t’as pas honte ? Jveux dire depuis quand t’es tombé

dans ces clichés sexistes ? Tu te laisses avoir par ces stéréotypes véhiculés par les entreprises de jouets ? Tu me fais gerber franchement. » Paul repose les figurines et continue son chemin.

Paul doit ensuite trouver un cadeau pour son père. Pour faire bonne figure, il choisit un livre sur les plus belles voitures de sport. « Non mais, c’est comme ça que t’encourage ton père à arrêter le Diesel ?

On est sur Paris mon vieux donc, soit il se paye une voiture électrique, soit il prend le vélo. Et puis franchement, une bagnole électrique, ça coûte trois fois rien, quoi ». Paul repose le livre et continue sa balade.

Paul voudrait aussi trouver un bouquin pour sa mère. Tiens, un livre de cuisine ça lui plairait sûrement !

Les 100 Meilleures Recettes Marmiton elle pourrait trouver ça utile non ? « Et voilà, encore une fois, tu

fonces sur un truc à faire vomir ! Quand même, si tu respectes pas tes parents, respecte au moins la planète ! Le véganisme aujourd’hui c’est la base ! Trouve un truc qui lui fera stopper ses habitudes alimentaires, je sais pas moi. Regarde, il y a les 100 Meilleures Salades, ça devrait le faire, non ? ».

Paul continue son chemin en laissant le livre derrière lui.

Enfin, Paul se met à la recherche d’un cadeau pour son cousin. Il se rappelle alors qu’il est passionné par les grands classiques. Illico, Paul se dirige vers le rayon roman. Il tombe alors sur la nouvelle édition des Harry Potter. A son âge, il pourrait adorer. « Encore une fois tu tombes dans le piège mon

vieux ! Regarde, pourquoi le héros est forcément un garçon ? Et pourquoi Hermione ne reste qu’un personnage secondaire ? En plus, c’est même pas l’édition en écriture inclusive, quelle honte ! Tu sais que ça pourrait avoir un impact très négatif sur ton cousin ? Quoi, qui est-ce qui a écrit ces livres ? Oh pardon au temps pour moi tu peux les prendre alors ».

Il est 19h, la nuit est déjà tombée. Paul rentre chez lui. Il a finalement trouvé de bons cadeaux : des jouets unisexes pour son frère et sa sœur, Les Pire Scandales Politiques pour son père et Le Véganisme Expliqué aux Bouffeurs de Viande pour sa mère.

Bref, à Noel, fait comme Paul, écoute ton bon sens.

TimBeurreLand 14

Des-information La fin du bâtiment A ??!

Après l’inauguration du nouveau bâtiment à la Défense, l’IÉSEG surfe sur la vague de la folie des grandeurs. C’est le cas de le dire puisqu’aux dernières nouvelles, le bâtiment A du campus de Lille sera bientôt détruit pour laisser place à une… piscine !

D’après un membre de l’administration à qui nous avons posé quelques questions, ce pas en avant serait un moyen d’offrir aux étudiants la possibilité d’approfondir leur technique dans le cadre d’un nouveau module : Le Management par la brasse. Affaire à suivre.

Le cadeau de la Tribune Ils ont beau essayer de le cacher, les rumeurs circulent plus vite que des fiches de compta. Après un début tonitruant pour la Tribune, il semblerait que le prochain invité ne sera nul autre que le Père Noël ! C’est grâce à une habile utilisation de leur réseau que l’association est parvenue à réaliser cet exploit.

Malheureusement il semblerait que la conférence ait été prévue le 25 décembre, et à cause d’un conflit d’emploi du temps elle a donc été reportée à l’année prochaine. Il va falloir être sage.

Nouveauté à la Cafét’ Après l’introduction difficile du sandwich triangle dans le distributeur de la Cafét’, on annonce une nouveauté qui va faire beaucoup de bruit : Le quignon de pain. Une véritable révolution pour le régime IÉSEG. A la suite de l’annonce, des réactions ont été recueillies auprès des étudiants chamboulés : « Ah. ». Un témoignage bouleversant.

Local musique ENFIN ! On l’attendait tous, le voilà ! L’IÉSEG investit enfin dans un local musique ! Ce sont les aficionados de la chansonnette qui vont être contents. Il s’agissait effectivement d’un gros manque à l’IÉSEG. La localisation de ce local n’a pas encore été dévoilée mais on parle déjà d’une accessibilité facile et d’une acoustique étonnante !

Eau-verdose A la surprise générale, un étudiant de seconde année a dû être transporté d’urgence aux urgences. La raison ? Une overdose d’eau ! Il aurait en effet descendu un verre de 20cl un peu trop vite en rentrant du Latina. Les médecins sont formels, cet incident s’est produit « par manque d’habitude ». Vigilance.

Ponsiflard

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La Bibliotheque J’enfile mon manteau, j’attrape mon écharpe. Je ne mets pas de bonnet, je veux pas avoir l’air con. Je passe devant le salon, ma coloc fixe son bol de céréales. « Tu n’es pas obligée de le faire.

-Brenda, je rétorque, if not me, who ? » Les finaux approchent, le doute s’immisce et en cette belle après-midi d’hiver, j’ai pris une décision.

Mes parents seront fiers. Une expérience de plus sur le CV, et pourquoi pas une anecdote à raconter en soirée. Étudier à la bibliothèque de l’IÉSEG, c’est comme tes grands-parents qui jouent aux cartes en écoutant La Fouine, ça fait bizarre et tu préfèrerais que ça n’arrive pas.

Mardi, 15h. Il est temps de partir. Un dernier « Last Christmas I gave you my heart » (Noël dernier je t’ai donné mon cœur, pour les BF) et me voici devant le bâtiment B. Je me dirige toute tremblante vers la porte qui mène aux escaliers. Merde. J'ai oublié, ça fait un mois que j'ai perdu ma carte étudiante.

J'attends, donc. Ça ne va pas être bien long de toute façon. J'imagine qu'il y a quand même des élèves qui y vont, à la bibliothèque. Cela fait déjà 4 minutes que j'attends, debout. Je décide de m'asseoir devant le distributeur. 10 minutes. C'est marrant, je n’avais jamais fait attention, mais ici on peut acheter des gaufres au chocolat alors que dans la cafétéria, elles sont au sucre.

15 minutes. Je fixe l'affiche de la conférence d'Hugo Clément qui est toujours accrochée, je nous imagine tous les deux sur la plage du Touquet. Quelqu'un s'approche. Je me lève, jette mon papier de Kinder Bueno à la poubelle et, telle une étudiante un soir d’OB qui prend le métro à Lille, je m'engouffre derrière mon camarade en espérant qu’on ne me redemande pas ma carte un peu plus bas. "Thank you". Nous descendons. C’est moi ou l’atmosphère s’est refroidie ? Je frissonne et regarde autour de moi.

La bibliothèque, c’est une réalité alternative de la vie que j’ai connue pendant 3 ans à la surface. Dans l’Upside Down de l’IÉSEG, les étudiants travaillent pour de vrai. Ici, tout est plus fade. Les couleurs sont des variantes de gris. Les tables sont grises, les chaises sont grises, le ciel est gris, les murs sont gris. Et le gris, c’est pas beau.

L’odeur aussi est différente. Une odeur de sérieux et d’efficacité, dont je n’ai pas l’habitude, me dérange. Cette sensation de malaise s’accentue quand je réalise qu’aucune page Facebook n’est visible d’où je me tiens. D’ailleurs, il faudrait que je m’assoie pour ne pas éveiller les soupçons. En terre inconnue, il vaut mieux ne pas se faire remarquer. Je m’installe et, pour me donner une contenance, j’ouvre mon ordinateur sur l’article Wikipédia des Îles Sandwich. Dans la pièce, le silence règne.

Je lève les yeux et me revois en première année, faisant coucou à mes amis de l’autre côté de la vitre.

Sauf que là c’est pas moi, mais un monsieur de 40 ans qui porte une jupe et qui fait des doigts depuis la rue. Personne ne réagit ici-bas.

Un coup d’œil furtif à l’horloge. Ça fait 10 minutes que je suis là. 10 minutes pendant lesquelles mon voisin n’a pas regardé son téléphone. 10 minutes de trop. J’enfile mon manteau, j’attrape mon écharpe.

Je ne mets pas de bonnet, je l’avais pas pris, ça fait trop con.

Jbordemer PS : Si tu retrouves ma carte vers l'imprimante du bâtiment A, rigole un coup et rends-là moi stp.

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Quel cadeau de Noel vas-tu recevoir ??

PREMIERE LETTRE DE TON PRENOM

PREMIERE LETTRE DE TON NOM DE FAMILLE

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Un clou Une biscotte Un shotgun La réponse D Un pot de pesto Un cerveau Des fiches de compta Des boules Un furet Une citrouille Un bracelet de CB Un effet polo Un bizuth Une pinte Un buzz IÉSEG PROMO Un cours de créa Un mug Un welsh Une note de participation Une culotte Un superlike Voir lettre B Un V’Lille Un kebab Un œuf de Pâques Un ballon

A manger Approximatif(ve)(s) Avec Hugo Clément Du Nord Mais en fait c’est pas pour toi, trouduc Au Smile Fantôme Périmé(e)(s) Avec Jean-Philippe Ammeux Alcoolisé(e)(s) De ton ex Despacito IÉSEG Nul(le)(s) Parfait(e)(s) A la clef Ch’ti De Noël Avec mes salutations distinguées Sale(s) Pas cher(e)(s) Chinois(e)(s) En photo De ton crush @ieseg.fr D’or

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Jeu !

Aide Martin à retrouver la Ski School, après quelques folies au bar d’altitude…

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