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casques, écouteurs, amplis et baladeurs au banc d’essai
CASQUES ET ÉCOUTEURS AUDIOPHILES
PXC 550 WIRELESS
Sublimez votre voyage. Accédez à la première classe. Voyagez avec un son inimitable – profond, net, puissant – et profi tez de la liberté sans fi l, avec 30 heures d’autonomie. Passez des appels avec le triple micro, qui transmet la voix avec une excellente intelligibilité. Écoutez sans interruption, dans tous les environnements, grâce à la réduction active de bruit NoiseGard™. Plus d’informations sur : Sennheiser.com/PXC550Wireless
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SOMMAIRE NOUVEAUTÈS ET TESTS FLASH p 6 - Audeze LCD-MX4, Beyerdynamic Aventho, Dekoni, Cowon Plenue R, Final Audio D8000, Focal Listen Wireless, JBL soundgear, iFi Audio nano iDSD Black label, Nuforce BE Free8, Focal Listen Wireless LE COUPLE DE L’ANNÉE p 14 - Audio-technica AT-HA5050H + ATH-ADX5000 CASQUES NOMADES p 22 - Blue Satellite p 24 - Bowers & Wilkins PX p 26 - Sony WH-1000MX2
p 72 - Klipsch HP-3 p 74 - Pioneer SE-Monitor 5 p 76 - Sennheiser HD 660 S p 78 - Technics EAH-T700 ÉCOUTEURS INTRA-AURICULAIRES p 82 - Elipson In-Ear n°1 p 84 - JVC HA–EC30BT p 86 - Plantronics BackBeat Fit 305 p 87 - RHA MA750 Wireless p 88 - Shhure SE215 BT p 90 - Thinksound ms02 Monitor series
AMPLIS CASQUE p 30 - Bryston BHA-1 p 34 - Hafler HA75 p 38 - Lehmann Audio Drachenfels p 42 - Line Magnetic LM-MINI84IA p 46 - Sugden HA 4 p 50 -Taga Harmony THDA-500T CASQUES HI-FI p 56 - Beyerdynamic Amiron Home p 58 - Denon AH-D7200 p 60 - Focal Clear p 64 - Grado PS2000e p 68 - Hifiman Edition X V2
Beyerdynamic Amiron Home - en page 56
Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. On participé à ce numéro : Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédacteurs : Pierre-Yves Maton, Pierre Stemmelin
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Le 1er casque à réduction de bruit active sans fil signé Bowers & Wilkins. Parfaite alliance entre performance et expérience utilisateur, le PX propose une réduction de bruit selon son environnement. Intelligent, il s’adapte également au comportement naturel de son utilisateur, se mettant en pause ou en veille dès qu’il n’est plus en position d’écoute.
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NOUVEAUTÉS ET TESTS FLASH
NuForce BE Free8 - en page 8
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Cowon Plenue R
Baladeur audiophile Hi-res au son très délicat Cowon spécialiste de longue date des baladeurs et bien connu pour ses modèles audiophiles Hires de la série Plenue. Le Plenue R est sa dernière nouveauté et se positionne en début de gamme juste au-dessus du Plenue D. Armé d’une batterie de 300 mAh qui lui offre 17 heures d’autonomie, il possède une capacité de stockage de 128 Go extensible jusqu’à 256 Go en ajoutant une carte microSD. C’est un produit particulièrement élégant et d’une superbe qualité de construction avec sa coque en métal épais et son dos en matériau synthétique blindé. Il accepte entre autres les fichiers de musique en FLAC 24 bits/192 kHz, DXD jusqu’en 384 kHz ou encore DSD128 (5,64 MHz). Sa façade est entièrement couverte d’un écran tactile Amoled de 3,7 pouces (480 x 800 pixels). L’interface propulsée par un processeur ARM Cortex A9 Dual Core à 1,2 GHz est très élégante, plaisante à utiliser et réactive. Elle affiche les pochettes des albums, délivre des informations complètes et propose les nombreux modes d’égalisation JetEffect 7. Le convertisseur intégré est un Texas Instrument PCM5242.
Outre la liaison Bluetooth (un peu anecdotique sur un baladeur audiophile) et la sortie numérique optique, le Cowon Plenue R possède deux sorties casque : une asymétrique sur mini-jack classique de 3,5 mm, l’autre symétrique sur micro-jack 2,5 mm. À l’écoute ce baladeur n’est pas d’une puissance très élevée, mais peu déjà attaquer des casques assez gourmands et à l’impédance relativement élevée. Sa restitution pourrait être un poil plus musclée dans le bas du spectre. En contrepartie, elle est d’une délicatesse et d’une finesse exquises. Avec un casque Focal Clear, le registre médium est superbement détaillé et naturel. On est surpris par l’aération de la scène sonore et le réalisme de certains bruits acoustiques comme un pied qui frappe le tempo sur une estrade. Sur ce point, le Cowon Plenue R a la petite touche de magie que cherchent de nombreux audiophiles.
Prix : 530 € Notre avis :
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iFi Audio Nano iDSD Black Label DAC Hi-Res et ampli casque de poche qui n’a pas la langue dans sa poche
Vous trouverez dans nos pages plusieurs casques haut de gamme, dont certains faisant état d’une impédance assez élevée, pour lesquels nous conseillons d’utiliser une source à la hauteur, suffisamment puissante pour les alimenter. Aussi bien adapté à un usage sédentaire que nomade, l’iFi Audio Nano iDSD Black Label (BL) est particulièrement indiqué pour remplir ce rôle. En plus d’être un ampli casque fonctionnant sur batterie, c’est aussi un convertisseur Hi-res que vous pouvez indifféremment brancher sur le port USB d’un ordinateur, sur le port Lightning d’un appareil iOS, sur la prise micro-USB ou USB-C d’un Android. Pour ces deux derniers, il suffit juste d’acheter le cordon idoine et vérifier pour les Android la compatibilité OTG (On The Go, ce qui est généralement le cas). Le Nano iDSD BL est un produit intermédiaire chez iFi Audio, positionné entre le petit Nano iDSD Lite (150 €) et le haut de gamme Micro iDSD Black Label (600 €), deux produits que nous avons déjà testés. Il est le dernier né de la gamme et certainement aussi le plus réussi. Ses deux prédécesseurs étaient déjà forts intéressants, mais cette nouvelle version réalise une encore meilleure synthèse. Proposé à «seulement» 250 €, le iFi Nano iDSD BL accepte déjà tous types de flux audio jusqu’en PCM 24 bits/384 kHz et DSD256 (12,4 MHz) y compris les codages DXD et MQA. Mais surtout, il est équipé d’un étage d’amplification pour casque prêt à attaquer les modèles les plus exigeants puisqu’il délivre de 285 mW sous 30 Ω à 20 mW sous 600 Ω. Pour offrir des performances de haut niveau,
l’iFi Nano iDSD BL est logé dans un solide petit boîtier en aluminium épais et ses circuits utilisent des composants méticuleusement sélectionnés. Son convertisseur est un Burr-Brown DSD1793 (24 bits/192 kHz) et ses étages de sortie de topologie semi-symétrique emploient un minimum de composants actifs, des condensateurs tantale/ polymère, des résistances à film, des condensateurs TDK COG et Panasonic ECPU. Tout cela fait joli sur le papier, mais s’entend aussi. Nous avons essayé l’iFi Nano iDSD BL avec un casque Focal Clear ainsi qu’avec des écouteurs Final F7200 branchés sur sa sortie iMatch spécialement adaptée. Il fait preuve de beaucoup d’énergie avec une descendante dans les basses fréquences assez impressionnante à partir du Focal Clear. Légèrement physiologique, avec une petite pointe de brillance dans l’aigu, il délivre un bel espace sonore, vaste et bien campé. Il dégage une bonne impression de puissance, même à partir de casques difficiles et affiche toujours de l’aisance et une très bonne vitalité, sans pour autant manger les détails du message sonore. Avec l’iFi Nano iDSD BL, la musique semble facile, sans complexe. Un produit compact, qui ne paye pas de mine, mais assez bluffant à l’écoute.
Prix : 250 € la paire Notre avis :
JBL Soundgear L’enceinte tour de cou
L’enceinte tour de cou est une nouvelle tendance sur le marché de l’audio nomade. Moins intrusif qu’un casque ou des écouteurs, elle permet d’avoir beaucoup de liberté de mouvement et peut-être très bien adaptée dans tous les endroits et situations ou l’isolation phonique n’est pas un critère important. Elle est également très intéressante lorsque le son doit suivre les mouvements de la tête comme avec la réalité virtuelle (VR). La JBL Soundgear a pour elle une autonomie de 6 heures et la présence de 4 haut-parleurs de 3,1 cm permettant une diffusion sonore immersive. Prix : 230 €
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NuForce BE Free8 Zéro-fil et (presque) zéro reproche
Les écouteurs zéro-fils, c’est-à-dire ceux qui ne comportant même pas de cordon pour relier l’oreillette gauche à l’oreillette droite, nous en avons déjà testés plusieurs. Depuis l’annonce des airPods d’Apple, ils représentent une des nouvelles tendances du marché. Leur format est maintenant bien établi : deux écouteurs qui tiennent tous seuls dans les oreilles, dotés éventuellement de quelques commandes et un boîtier pour les ranger qui intègre une batterie de secours et permet de les recharger deux à cinq fois. Outre leur ergonomie parfois discutable, des commandes difficiles à apprivoiser, ces écouteurs ne sont pas souvent très convaincants en termes de performances. Cependant, les NuForce BE Free 8 nous agréablement surpris et nous ont invités à réviser un peu notre jugement négatif sur les écouteurs zéro-fil. Tout d’abord, ces écouteurs NuForce ne sont pas trop chers (200 €). Leur petit étui aux formes arrondies pèse 45 g et tient facilement dans une
poche de veste et même de pantalon. Il permet jusqu’à trois recharges ce qui porte l’autonomie totale à 16 h. Les oreillettes sont résistantes à l’humidité (IPX5). Celle de gauche pèse environ 7 g et celle de droite à peu près 5 g. Aucune des deux ne dispose de commandes en dehors de petits boutons de mise sous tension. Il faut juste les allumer avant de les mettre dans les oreilles et les éteindre quand on les range dans leur étui (ce n’est pas automatique). Les deux écouteurs sont assez confortables et tiennent très bien en place. Nous les avons utilisés pendant presque deux heures dans le tramway, le RER et en marchant sans qu’ils ne bougent ou ressentir de fatigue. L’isolation phonique est correcte, renforcée par la technologie CvC de Qualcomm qui filtre certains bruits extérieurs (et en amplifie aussi certains autres : tonalité d’annonce de fermeture des portes du Tram par exemple). La liaison Bluetooh supporte les codecs audio AAC et AptX LL (Low latency). Nous n’avons pas rencontré de problème de transmission même sur une distance de plusieurs mètres pendant nos essais (ce qui n’est pas le cas avec beaucoup d’autres écouteurs zéro-fil). Un petit souffle est audible sur les silences, mais s’arrête quand on coupe la musique. La restitution sonore n’est pas d’une définition très poussée, mais d’une bonne homogénéité avec des timbres chaleureux et sans aucune agressivité. C’est rond, bien équilibré et vivant. Le réglage de volume est suffisamment sensible. Bref, ces écouteurs sont à la fois bien intelligibles, agréables et musicaux.
Prix : 200 € la paire Notre avis :
Final Audio D 8000
Le casque à transducteurs orthoplanar à «compression» Parmi les casques audiophiles haut de gamme que nous avons pu découvrir sur différents salons, le Final Audio D8000 est un de ceux qui nous ont le plus interpellés. Pour le concevoir, son fabriquant japonais a totalement revisité la technologie de transducteurs orthoplanar. Prix : 3500 €
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Beyerdynamic Aventho
Le casque sans-fil MiMi à optimisation acoustique L’optimisation du rendu sonore en fonction de l’acoustique de la pièce d’écoute est quelque chose de pratiqué depuis longtemps dans le domaine du Home Cinéma. Pour ce faire, pratiquement tous les amplis multicanal sont désormais dotés d’un système de calibrage automatique. Le principe est également de plus en plus répandu en Hi-Fi et commence maintenant à faire son apparition sur les casques audio. Ainsi le modèle sans-fil Aventho de Beyerdynamic utilise la technologie de MiMi, d’une start-up berlinoise, pour optimiser la restitution sonore en fonction des caractéristiques acoustiques des oreilles de sont utilisateurs. Prix : 450 €
Audeze LCD-MX4
La nouvelle référence du champion de l’orthoplanar Voici un casque que nous regrettons beaucoup de ne pas avoir réussi à obtenir pour ce guide. Le LCD-MX4 est la dernière création, d’Audeze le fabriquant américain à l’origine du retour en force ces dernières années des casques à transducteurs orthoplanar. Nous avons pu l’écouter rapidement lors du dernier Festival Son & Image à Paris et il nous a fait très très forte impression. C’est potentiellement un des tout meilleurs casques de sa catégorie. Prix : 4000 €
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Focal Listen Wireless
Un casque sans-fil costaud et pratique La marque française Focal étend petit à petit sa gamme de casques et écouteurs de manière à couvrir progressivement tous les segments du marché. Le Listen Wireless est son premier casque sans-fil. Dérivée du modèle filaire Listen, sa liaison Bluetooth 4.1 comprend le codec audio AptX. La conception est particulièrement costaud. On remarque les très épaisses glissières en plastique qui permettent de replier le casque sur lui-même. Le Focal Listen Wireless n’est pas un poids plume et son dessin est volontairement assez simple, presque basique. Ici pas de formes compliquées ni de commandes tactiles. Les fonctions sont accessibles par de gros boutons caoutchoutés, légèrement bombés en certains endroits, ce qui facilite le repérage à l’aveugle, et disposés sur le pourtour de l’oreillette droite. Le Focal Listen Wireless est donc un produit très rassurant par son aspect massif et assez tout-terrain. Il isole de façon très efficace des bruits extérieurs et
serre fermement les oreilles. Le confort s’en ressent un peu. En contrepartie, la tenue est sans faille. Il est possible d’utiliser Le Focal Listen Wireless en liaison filaire et c’est dans cette configuration que ses transducteurs de 40 mm à diaphragme mylar/ titane donnent les meilleurs résultats. Cependant, le mode Bluetooth ne démérite pas. Le réglage de volume manque un peu de sensibilité et on aimerait un peu plus de définition ainsi que de fermeté. Mais le son est plutôt agréable, ample, chaleureux, avec des basses consistantes. Çà sonne bien, le Focal Listen Wireless fait partie de ces casques que l’on peut écouter pendant des heures sans se lasser. Il ne viendra jamais vous agresser les oreilles. C’est un bon basique.
Prix : 250 € Notre avis :
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Dekoni
Coussinets et embouts de remplacements pour casques et écouteurs audiophiles Dekoni Audio est une société américaine basée dans le New Jersey. Sa philosophie n’est pas juste de proposer de simples coussinets ou embouts de remplacement, mais bien d’offrir plus et mieux en confort voir en qualité d’écoute par rapport à la «première monte» d’origine. C’est un peu par hasard que nous avons découvert la marque Dekoni sur le salon Haute Fidélité 2017 à Paris. La décoration des emballages nous a dans un premier temps étonnés pour son style délicieusement vintage, en carton blanc et turquoise. Puis en y regardant d’un peu plus près, nous avons découvert un certain nombre de coussinets de différentes qualités pour certaines références de casques Hifi ou DJ et des embouts en mousses à mémoire de forme pour les écouteurs intra-auriculaires. Ces coussinets et embouts peuvent servir en remplacement à ceux d’origine qui pourraient s’être détériorés, après quelques années d’usage intensif, mais ils permettent aussi d’optimiser le rendu sonore. En effet avec un casque audio, comme pour des écouteurs, le choix des matériaux, la densité des mousses, la forme ou l’épaisseur modifie la charge acoustique et donc le rendu sonore. Le phénomène est particulièrement flagrant avec un casque comme le Sennheiser HD8 DJ qui, selon
que vous utilisiez ses coussinets à habillage velours ou ceux revêtus de similicuir (tous deux fournis d’origine), n’a absolument pas le même rendu dans les grave. Dekoni propose ainsi différents modèles de coussinets pour un même casque et vous permet de choisir selon vos préférences de confort et d’écoute. Son catalogue comporte plus de 40 références. Vous y trouverez aussi bien des coussinets adaptés à un casque Fostex TH900 qu’un Beyerdynamic DT770. Les références disponibles en France sont classées en 7 familles dont les plus importantes sont : Elite (coussinets en peau de mouton, 75 € la paire), Elite Velour (54 € la paire), Elite Fenestrared (oreillettes en peau de mouton avec multitude de petits trous, 86 € la paire) ou encore la série Platinium/Premium (54 € la paire). En marge, vous trouvez aussi chez Dekoni des embouts en mousse à mémoire de forme pour écouteurs intra-auriculaires (Serie Bullet, 27 € les 6pièces), ou le Dekoni Fostex X00 un anneau en plastique (Ring) à placer entre l’écouteur et le coussinet spécialement dédié à la modification de rendu sonore des modèles TH900 et TH610 de chez Fostex… Vous voyez, ça va très loin.
LE COUPLE DE L’ ANNÉE
Audio-Technica AT-HA5050H et ATH-ADX5000 - en page 14
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AUDIO-TECHNICA
AT-HA5050H + ATH-ADX5000 Présenté pour la première à l’IFA 2017, le casque Hi-Fi Audio-technica ATH-ADX5000 est désormais le modèle phare, le nouveau fleuron, la vitrine du savoir-faire de la marque japonaise. Pour pousser ses performances jusqu’à leur paroxysme, nous avons décidé de l’associer à l’Audiotechnica AT-HA5050H, en quelque sorte le DAC/ampli casque ultime capable d’alimenter n’importe quel modèle, même ceux qui présentent une très haute impédance. par Pierre-Yves Maton Nous commencerons donc par la nouveauté de cette rentrée avec le casque ATH-ADX5000. Associant tout le côté «fait à la main» de ce fabricant japonais et sa longue expertise acquise au fil des ans depuis sa création en 1962. L’ATHADX5000 a de solides ambitions puisqu’il vient se frotter aux modèles haut de gamme qu’ils soient ortoplanar, comme les HifiMan ou Audeze, ou
électrodynamiques comme le Focal Utopia,le Focal Utopia ou le Grado PS2000e (en test dans ce numéro) Audio-Technica a pour lui l’avantage d’une très longue expérience, aussi bien dans la conception de casques abordables destinnés au grand public, que dans d’autres domaines souvent réservés au monde des professionnels auprès desquels sa place est largement acquise.
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La légèreté et le confort d’écoute : les deux ingrédients indispensables pour un casque L’ATH-ADX5000 est donc un casque ouvert de type circum-auriculaire ou «Over-Ear» à larges diffuseurs. Ce qui surprend le plus lorsqu’il est entre nos mains ou plutôt sur nos oreilles, c’est son poids plume : 270 g sans câble de liaison. Les protections des oreillettes en structure nid d’abeilles concourent très certainement à cette faible masse et donc à un confort d’écoute durant de longues heures sans qu’aucune gêne ne se fasse sentir. Leur design, associé aux contours fermés, réduit la ventilation latérale, contribue à éliminer toute perte de pression d’air et donc à une meilleure efficacité. Les deux coussinets ainsi que l’arceau sont recouverts d’Alcantara, tandis que les articulations, reliant l’arceau aux coques des oreillettes, sont en magnésium d’une grande légèreté et résistance. Toutes les pièces ont été assemblées à la main à Tokyo. Chaque Audio-technica ATH-ADX5000 porte son numéro individuel de série gravé au laser. Par ailleurs, les deux cadres qui maintiennent les transducteurs sont ajustables pour s’adapter à toutes les morphologies.
De larges Transducteurs et des moteurs à aimants en Permendur selon une technologie appelée Core Mount Les membranes des transducteurs de l’Audiotechnica ATH-ADX5000 font 58 mm de diamètre et sont recouvertes d’une fine couche de tungstène afin d’optimiser la tenue en puissance. Elles ont été élaborées pour obtenir une excellente rigidité et une faible masse. Comme on le devine sur les photos, une sorte de protection est placée au centre des membranes. Elle protège le transducteur au grand complet avec le circuit magnétique avec ses bobines en cuivre ultra pur et aimants à base de néodyme Permendur au sein d’un montage central dit «Core Mount». Ce montage «Core Mount» prend place au milieu d’un déflecteur en PPS (polysulfure de phénylène et fibre de verre), une conception qui augmente la stabilité des mouvements de la membrane et donc privilégie un son transparent et riche en même temps. Le câble de liaison d’origine de l’Audio-technica ATH-ADX5000 fait trois mètres de long et est formé en cuivre pur sans oxygène 6N-OFC avec des prises A2DC (Audio Designed Detachable Coaxial) en acier inoxydable. De plus, et pour finir, l’ATHADX5000 est livré dans une magnifique mallette de rangement rigide afin de bien protéger ce casque durant les transports.
Spécifications casque ATH-ADX5000
2200 €
•Type : Casque circum-auriculaire ouvert •Taille des transducteurs : 58 mm •Sensibilité : 100 dB/mW •Réponse en fréquence : 5-50 000 Hz •Puissance d’entrée maximale : 1000 mW •Impédance : 420 Ω •Poids : 270 g (sans câble) •Câble : amovible de 3 m avec connecteurs A2DC en acier inoxydable au niveau du casque •Accessoires : petite valise de transport rigide.
Notre avis ATH-ADX5000 Construction
Polyvalence
Performances
Musicalité
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Audio-technica AT-HA5050H : un convertisseur Hi-Res et amplificateur pour casques à multiples impédances de sortie Contrairement au casque, le poids de l’ampli est plus que conséquent, pour un appareil de ce type, puisqu’il avoue 11 kg sur la balance. C’est en ouvrant l’appareil que nous en comprenons mieux la raison. Mais d’abord, faisons le tour du propriétaire. La face avant nous indique déjà toutes les capacités de cet appareil de très haut niveau. Son utilisation semble avoir été aussi bien prévue pour le monde pro que pour le public audiophile le plus exigeant. Audio-technica annonce que son AT-HA5050H est conçu pour alimenter n’importe quel casque dont l’impédance comprise entre 16 et 600 Ω, vu sa conception et les moyens mis en œuvre, cela ne nous semble pas une hérésie. Petit, trapu, le châssis nous fait penser à celui d’un Marantz vintage avec un habillage tout en aluminium brossé couleur champagne que soutient visuellement une plaque en bois massif placée tout en bas. Juste à la droite du bouton de mise en marche, nous avons un petit sélecteur de source à quatre positions : USB (synchrone ou asynchrone), S/PDIF et entrées analogiques symétrique ou asymétrique. Deux rangées de diodes nous indiquent la résolution et la fréquence d’échantillonnage des flux numériques lus. Ensuite viennent deux rangées de quatre prises chacune, placées à l’horizontale, qui sont autant de sorties casques. L’utilisateur pourra y connecter pas moins de 8 casques en même temps et surtout choisir l’impédance de sortie pour chacun d’entre eux (entre 120 Ω et 0.1 Ω). Nous vous avions prévenu, l’ATH-HA5050H est prêt à tout. Une molette, impressionnante de douceur, règle le volume et deux petits vumètres rétroéclairés Sifam indiquent le niveau atteint. Un dernier petit sélecteur permet de régler la sensibilité de ces deux vumètres suivant l’impédance de sortie choisie et le rendement du casque. À l’arrière, la partie Dac (convertisseur) accueille un port USB asynchrone et une entrée coaxiale S/PDIF ainsi que deux entrées analogiques : une symétrique par XLR (associé à deux Input Tranformer Lundahl LL
1532) et une asymétrique par RCA. Nulle trace d’une quelconque sortie pouvant faire de cet ampli un préamplificateur, il a été conçu pour un seul usage : pouvoir alimenter tous les types de casques et écouteur du marché.
Une alimentation vraiment surdimensionnée qui part d’un transfo R-Core Sous son capot, l’Audio-technica AT-HA5050H est divisé en deux parties distinctes que sépare un logement isolé qui abrite tout le traitement numérique. Le circuit de conversion est ainsi protégé de toutes interférences électromagnétiques issues de l’alimentation et plus particulièrement du transformateur. Impossible à démonter, nous n’avons pas pu apercevoir quelle puce de conversion Audio-technica a choisi sur son modèle et n’étant pas très bavard sur le sujet, nous sommes restés sur notre faim. Un modèle de chez Burr Brown ou un AKM (AK4495SEQ) ? Notre cœur balance, mais ce que nous pouvons affirmer, c’est que la résolution est de 32 bits/384 kHz en PCM et DSD64 en natif. Le DSD128 est de son côté traité sous DoP, c’est-à-dire en version PCM. Toute la partie droite de l’appareil est occupée par l’alimentation, plus que généreuse qui part d’un transformateur type RCore de la marque Phoenix Corps, mais customisé par Audio Technica. Toute la régulation comme le filtrage sert des tensions séparées pour chaque partie de l’appareil et les câbles de liaison de ces mêmes tensions sont tous en cuivre OFC tandis que les composants sont tous de très haute qualité. Cette alimentation pourrait même servir à un petit ampli Hifi intégré sans problème, tant elle est généreusement dimensionnée.
«H» comme hybride : tubes et transistors en Pure Classe A Nous en arrivons à la section de gain. Audio Technica a donc choisi le mode hybride pour son amplificateur. L’étage d’entrée est confié à deux tubes E88CC (équivalents des 6922 ou 6DJ8), des doubles triodes de chez JJ Electronics, un
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fabricant Slovaque qui propose des modèles ayant exactement les mêmes caractéristiques que les originaux. Placé sur deux dissipateurs de chaleurs, l’étage final est confié à un double pushpull de transistors bipolaires Toshiba 2SC5200N et 2SA1943N qui peuvent driver des casques jusqu’à 600 Ω d’impédance (3.3 mW). Ils sont sélectionnés et appairés pour leurs caractéristiques électriques avant d’être montés. La réserve d’énergie vient de 4 condensateurs Nichichon High Grade de 1000 µF chacun et on ne compte pas le nombre de capacités Wima sur le trajet du signal, le tout pour s’assurer des meilleurs résultats en matière de musicalité et de stabilité. Au milieu de ce circuit d’amplification, un magnifique potentiomètre Alps a été implanté au plus près de ces étages afin que les pertes soient réduites au maximum. Une tige en métal le relie au bouton de volume situé sur la face avant. Comme nous le voyons, Audio-technica a mis la barre assez haut pour son amplificateur pour casque ultime. Le choix de la technologie, la qualité des composants, comme l’implantation rationnelle et le degré de fabrication, il est clair que rien n’a été fait au hasard. Maintenant, il ne reste qu’à tester ce couple, mais une chose est sûre, nous donnons au nouveau casque ATH-ADX5000, un des tout meilleurs amplis casque du marché.
À l’écoute : une ouverture et une transparence dans l’aigu magnifiques, accompagnées d’un grave d’une aisance et d’une souplesse remarquables Bien entendu, les écoutes de l’amplificateur Audiotechnica AT-HA5050H se sont déroulées avec le tout nouveau casque ATH-ADX5000 que nous avons pu avoir en avant-première, mais pas seulement. Connecté directement à un lecteur réseau Lumin A1 avec des câbles sans compromis Esprit Eterna, nous l’avons aussi essayé avec d’autres casques dont le modèle orthoplanar Hifiman Edition X par exemple. Nous avons également fait la comparaison avec l’ATH-ADX5000 à partir d’autres amplificateurs comme le romantique Sugden HA4. Le but de toutes ces manœuvres a été de bien cerner les caractéristiques sonores de chacun de ces deux
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produits Audio Technica. Alors inutile de vous faire attendre plus longtemps, l’ATH-ADX5000 est une incontestable réussite sur tous les plans. Nous avons l’habitude, avec cette marque, de rencontrer des sonorités très claires, transparentes et totalement dégraissées dans le bas du spectre. Il en est différemment avec ce casque qui, en plus d’une ouverture dans l’aigu assez magnifique, est capable de jouer du grave avec une aisance et une souplesse plus que remarquable. Le son est limpide,
Spécifications ampli AT-HA5050H
6000 €
•Puissance continue : 125 mW à 16 Ω à 3.3 mW à 600 Ω •Puissance instantanée max. : de 2.000 mW à 16 Ω à 62 mW à 600 Ω •Réponse en fréquence asymétrique : 5 Hz à 200 kHz (0.1 dB, -1 dB à 32 Ω, 10 mW) •Réponse en fréquence symétrique : 5 Hz à 200 kHz (0.5 dB, -2 dB à 32 Ω, 10 mW) •Distorsion : 0.08 % ou – (20 Hz à 32 Ω, 10 mW) •Gain : RCA 14 dB 5RCA), 13.5 dB (XLR) •Rapport signal bruit : 104 dB •Séparation des canaux : 70 dB •Connectique analogique : RCA et XLR •Connectique numérique : USB (32 bits/384 kHz, DSD64 en natif, DSD128 en DoP), coaxiale (24 bits/192 kHz) •Sorties casque : 8x jack 6.35 mm (2x 0.1 Ω, 2x 33 Ω, 2x 82 Ω, et 2x 120 Ω) •Réglage vumètres : 0, -10, - 20 et -30 dB •Dimensions : 332 x 100 x 327 mm (LxHxP) •Poids : 11 kg
Notre avis ATH-ADX5000 Construction
Equipement
Performances
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avec une onctuosité que nous n’avons pas encore rencontrée dans cette gamme de prix. C’est non seulement ouvert et détaillé, mais ça a du corps, du grain et foisonne de matière. Certes, nous pouvons reconnaitre tout de suite la signature Audio Technica avec cette finesse dans le haut du spectre qui ne se dépare jamais d’une quantité affolante de détails et d’informations, comme si, d’une certaine manière, on nous avait enlevé tout ce qui nous sépare des musiciens comme des instruments. «L’Ode For St Cecilia’S Day» joué par le Musica Fiorita et dirigé par Danila Dold est magnifiquement reproduit. Nous entendons parfaitement le mordant du violon et autres instruments à cordes frottées. La voix de ténor de l’Aria est placée entre nos oreilles avec une très belle exactitude tant sur sa hauteur que sur son placement. Le tout est magnifiquement timbré, entre légèreté et gravité. Il y a du contraste et du relief sonore, mais surtout ce casque associé avec l’amplificateur AT-HA5050H rentre au cœur de la musique. L’écoute est facile, flagrante quant à ses qualités de richesse harmonique et d’espace sonore qui prend une tout autre dimension avec cet ensemble. Le casque seul procure déjà cet effet sur un ampli de qualité. L’ampli AT-HA5050H de son côté apporte une stabilité et une énergie que nous allons retrouver sur de la musique plus moderne. Là, ça sonne juste et vrai. En écoutant «Alejet» d’Omar Sosa avec son introduction à la Coltrane ou Miles Davis de son
dernier disque «Eggun», nous sommes tout de suite frappés par le nombre de détails reproduits, par exemple la transcription totale et exacte du jeu du batteur. On entend parfaitement la frappe sur la caisse claire et les fûts comme toutes les percussions situées en arrière-plan. Le couple ATHA5050H et AT-ADX5000 sait faire danser la musique tout en restant concentré sur l’essentiel : l’émotion. Tout concourt à ce résultat. Ces deux compères timbrent royalement, mais sont aussi vifs que précis. Et on ne note aucune crispation, aucune remontrée dans le haut, tout cela se passe avec une élégance et un raffinement suprêmes. Mais que cela ne tienne, et poussons notre couple dans des régions Electro souvent pauvres en sonorité si le système ne s’y prête pas. Le tout dernier Rone, «Down for the Cause» envahit tout l’espace, la scène sonore prend une magnifique ampleur, mais n’est en aucune manière dépourvue de détails, de petits sons placés de-ci de-là. Le grave est tout simplement beau. Il associe souplesse, niveau et vélocité. Jamais confus ni lourd, ce registre est reproduit avec véracité même s’il s’agit d’un synthé basse. Les voix sont proches de nous au milieu d’un univers musical riche et bourré de mille sonorités. Ce couple arrive à tirer une incontestable émotion de cet album pourtant purement électronique.
Conclusion On craque, on en veut encore tout en remerciant Audio Technica pour son travail. Ce couple donne un charme, une vie à la restitution sonore comme il nous arrive peu de fois d’en rencontrer. Le casque ATH-ADX5000 va devenir un redoutable concurrent dans sa gamme de prix. Sa clarté naturelle demande à être maîtrisée quelque peu, mais pour peu que nous lui donnions un ampli adapté, c’est l’une des meilleures écoutes que nous ayons faites cette année.
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CASQUES NOMADES
Bowers & Wilkins PX - en page 24
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BLUE MIC
400 €
Satellite Si vous cherchez un casque nomade pas comme les autres, avec le Satellite de Blue Mic vous allez être servi. Car ce casque est aussi original sur le plan esthétique que celui de la technique grâce à une configuration à deux hautparleurs pour chaque oreillette. Sur le terrain, c’est également un sacré numéro. par Pierre Stemmelin La marque Blue Mic, connue et reconnue de tous les pratiquants du Home Studio pour sa belle gamme de microphones, nous a habitués à des casques qui sortent des sentiers battus, parfois à la limite du monstrueux, comme nous avons pu déjà nous en rendre compte en testant ses modèles Ella ou Mo-Fi. Pour son premier casque sans-fil et antibruit, elle s’est également lâchée. Si l’on note bien quelques défauts de finitions et imperfections de construction en revanche le travail de recherche et d’optimisation est indéniable. La qualité de certains matériaux, notamment les épais supports des oreillettes en métal, ainsi que le style, légèrement néo-rétro, ne peuvent laisser indifférent.
Passif, actif ou sur-actif selon vos goûts et vos besoins Les fonctions proposées sont également assez étonnantes. Le Blue Mic Satellite peut fonctionner
sans-fil par liaison Bluetooth, mais aussi en filaire. Dans les deux cas, il est possible d’activer ou désactiver le circuit antibruit. L’utilisation est possible en mode passif (pour éviter de puiser sur la batterie), en mode actif et aussi (et c’est là que cela devient original) en mode sur-actif. En effet, le Blue Mic Satellite intègre un amplificateur analogique qui agit comme un booster pour donner encore plus de muscle à la restitution sonore. Pendant nos essais, nous avons pu nous rendre compte que cette fonction apporte un vrai gain de qualité lorsque le casque est branché sur la sortie d’une source manquant d’énergie, un petit smartphone Android par exemple.
Un système antibruit disposant de transducteurs dédiés L’autre grosse originalité technique du Blue Mic Satellite tient dans son système antibruit. Comme les autres casques de ce type, il possède des
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microphones pour capter les sons extérieurs et les annuler en les diffusant en opposition de phase à l’intérieur du casque. Mais sur le Blue Mic Satellite, contrairement à ce qui se fait habituellement, ce n’est pas les mêmes transducteurs qui diffusent la musique et le signal antibruit. Ce sont deux transducteurs séparés et le résultat est tout aussi déroutant qu’inattendu. Premièrement si le Blue Mic Satellite isole très bien des bruits ambiants en mode passif, en revanche l’effet de son système de réduction du bruit est assez timoré lorsqu’il est activé. Mais l’avantage est ailleurs. Car lorsqu’ils ne sont pas activés les transducteurs du système antibruit semblent agir comme des radiateurs passifs qui apportent une ampleur massive dans le bas du spectre. Ainsi, le Blue Mic Satellite est parfois capable de graves ultra profonds, très modulés avec une consistance physique propre à vous retourner le cerveau. On peut lui reprocher un petit manque d’ouverture dans le médium, une transparence pas poussée au maximum ou encore des colorations, mais la restitution de ce casque peut aussi être réellement grisante surtout sur des morceaux d’Electro ou de Rap US.
En conclusion On vous le répète, le Blue Mic Satellite est un casque pas comme les autres et totalement déroutant. Ajouter à cela son ergonomie assez particulière, un arceau un peu trop large pour les petites têtes, un confort qui n’est pas parfait, un poids assez élevé pour modèle nomade, de légers bruits parasites sur la liaison Bluetooth et vous comprendrez que le Blue Mic Satellite est un casque en demi-teinte, avec des défauts. Malgré cela, il porte une petite touche de génie fortuite et, même s’il n’est pas tout à fait recommandable, il est aussi possible de l’adorer.
Spécifications
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•Type : casque circum-auriculaire, clos, sans-fil et antibruit •Système de réduction de bruit (désactivable) à doubles capteurs et transducteurs dédiés de 30 mm •Ampli analogique «audiophile» intégré de 280 mW sous 32 ohms •Bluetooth : 4.1 AptX •Transducteurs (pour la musique) : 44 mm, dynamiques •Réponse en fréquence : 16 à 22 kHz •Impédance (mode passif) : 32 ohms •Connectique : micro-USB (recharge de la batterie), prise mini-jack stéréo de 3,5 mm •Poids : 382 g (hors câble, sur notre balance) •Batterie de 1100 mAh Lithium-ion polymère, autonomie jusqu’à 24 h en Bluetooth et jusqu’à 8 h avec Bluetooth + ANC + Ampli activés •Accessoires fournis : câble audio standard mini-jack, mallette de rangement, câble USB
Notre avis Construction
Equipement
Ergonomie
Son
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BOWERS &WILKINS
PX
400 €
Le PX, inaugure une nouvelle ère dans la famille des casques audio de la marque britannique Bowers & Wilkins. Tout en conservant un style très raffiné et une paternité commune évidente avec ses aînés, il adopte de nouveaux habillages, une nouvelle structure et surtout un système antibruit maison, totalement inédit. par Pierre Stemmelin
Avec ses armatures métalliques à profil en «V», ses habillages tissés, le PX a la classe inimitable des précédents casques Bowers & Wilkins tout en se démarquant par un peu plus de fun, de bohème chic, en laissant tomber le métal poli et les revêtements façon cuir noir. Pour le reste, la construction apparait solide et la finition est toujours ultra soignée. Les oreillettes ont des coques en matériaux de synthèse haut de gamme (pas du vulgaire plastique). Elles sont équipées de transducteurs électrodynamiques de 40 mm spécialement conçus pour ce casque.
Transmission sans-fil HD et système antibruit maison Le Bowers & Wilkins peut fonctionner en liaison filaire, mais uniquement lorsque ses circuits sont activés. Lorsque sa batterie est déchargée, il n’est donc plus possible de l’utiliser. La recharge se fait par USB-C. C’est une prise encore assez rare sur les casques audio. Elle aurait pu faire espérer que Bowers & Wilkins rende le PX compatible avec le port Lightning des produits iOS et avec les sorties idoines des Android. Ce n’est pas une option qui a été retenue. Par contre, la bonne surprise est que la liaison sans-fil Bluetooth supporte le codec AAC et l’AptX dans sa version HD (Haute Définition). Un procédé
encore peu courant sur les smartphones, mais qui devrait (on l’espère) devenir la norme dans le haut de gamme, autorisant la transmission du son en meilleure qualité, avec un minimum de compression. L’autre point intéressant de ce casque Bowers & Wilkins est son système de réduction des bruits extérieurs. Celui-ci a été développé en interne. Les ingénieurs de la marque (d’après nos sources) n’ont pas fait appel à une solution toute faite puisée chez un sous-traitant ce qui est une garantie de meilleure maitrise de la qualité audio.
Un sage compromis sur les paramètres de confort, ergonomie et fonctionnalité Sur le terrain, la liaison sans-fil est parfaitement stable, même à grande distance de la source (plus de 10 mètres dans un intérieur encombré et à travers des cloisons de séparation, dans nos conditions d’essai). Les commandes au niveau du casque font l’impasse sur le panneau tactile, que l’on trouve chez beaucoup de concurrents, mais qui est souvent d’un maniement un peu hasardeux et parfois très agaçant. Pour le PX, Bowers & Wilkins a préféré se cantonner à cinq vrais boutons physiques, à l’arrière de l’oreillette droite, et ces boutons tombent assez facilement sous les doigts. Pour ce qui est du confort, le Bowers & Wilkins
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PX présente un bon compromis. Certes, le rembourrage de son bandeau et les mousses de ses oreillettes sont un peu fermes, mais on peut le porter assez longtemps sans ressentir trop de fatigue tandis que le poids reste encore raisonnable et que le casque tient bien en place, même lorsque l’on est en mouvement. Par défaut, le système de mise en pause de la musique lorsque l’on soulève une oreillette ou lorsque l’on retire le casque (une bonne idée dans l’absolu) est un peu trop sensible. Mais heureusement, il est possible de le désactiver depuis l’appli de contrôle (iOS et Android).
À l’écoute : du charme, du naturel, de jolis timbres... une belle musique libérée des artifices L’application de contrôle est relativement simple. Elle ne comporte pas d’égaliseur ni de multiples effets sonores, ce qui n’est, à notre avis, absolument pas essentiel (on préfère les casques qui sonnent bien d’emblée sans que l’on ait besoin de retoucher artificiellement leur rendu). Par contre, elle donne le choix entre trois modes de réduction des bruits extérieurs (bureau, ville, avion) avec un réglage d’intensité du niveau de filtrage des conversations. Le système antibruit qui utilise deux microphones par oreillettes (un donnant sur l’extérieur, l’autre placé au centre devant le transducteur), même en mode «avion», n’est pas ultra violent, mais déjà d’une bonne efficacité. Il ne dénature pas le son et génère très peu de souffle tout en assurant un filtrage bien uniforme des basses fréquences. Un peu de vent en extérieur ne le perturbe pas ce qui évite les effets de «flappotements» parasites. La restitution sonore est légèrement différente avec le système antibruit. Les voix ont un peu moins de présence et l’on gagne en contrepartie en sensation d’espace et aération. Le grave est aussi un peu plus léger. Dans tous les cas, le Bowers & Wilkins PX ne bourre absolument pas dans les basses contrairement à beaucoup de ses concurrents. La transcription est toujours naturelle, délicate, avec un médium très élégant, de jolis timbres, une douce et agréable définition. Ce casque n’est pas un brutal a qui l’on va demander des basses monumentales ou un niveau sonore excessif. Il préfère l’équilibre, la nuance, proposant une ambiance sonore bien posée et toujours raffinée. Le résultat est très séduisant avec la chanson «Green Light» de Lorde remixée par Chromeo. La chanteuse nous chatouille les oreilles avec espièglerie. C’est vivant, léger, entrainant évitant les artifices fatigants. C’est plutôt
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bien vu et une preuve de l’expérience en acoustique de Bowers & Wilkins, sur un marché ou les casques sans-fil et antibruit, même haut de gamme, manquent souvent de distinction à l’écoute. Contrairement à d’autres qui brillent de mille feux sonores à la première écoute, le PX peut paraitre plus réservé au premier abord, mais s’apprécie bien plus sur la durée.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, sans-fil et antibruit •Système de réduction de bruità doubles capteurs (désactivable et réglable sur trois intensités) •Bluetooth : AptX HD (transmission audio sans-fil jusqu’à 24 bits/48 kHz), AAC, SBC •Tranducteurs : 40 mm, électrodynamiques •Réponse en fréquence : 10 à 20 kHz •Sensibilité et impédance (mode passif) : 111 dB/V à 1 kHz, 22 ohms •Application de pilotage compatible iOS et Android •Entrées : USB-C (recharge de la batterie et mise à jour du firmware), prise mini-jack stéréo de 3,5 mm •Poids : 335 g •Batterie de 850 mAh Lithium Polymer, autonomie jusqu’à 22 h en Bluetooth avec réducteur de bruit, jusqu’à 29 h en Bluetooth uniquement, jusqu’à 33 h en connexion filaire avec réducteur de bruit •Accessoires fournis : câble audio standard de 1,2 m, pochette de rangement, câble USB C/USB A
Notre avis Construction
Equipement
Ergonomie
Son
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SONY
WH-1000MX2
380 €
Pour cette nouvelle version de son casque sans-fil et antibruit de référence, Sony s’est fort appliqué tant sur le design que les fonctions et les performances. Le résultat est un quasisans-faute et peut faire de l’ombre au cador de la catégorie qu’est le Bose QuietComfort 35. par Pierre Stemmelin Un style bien à lui et, en même temps, totalement dans la tendance actuelle, à la fois distingué et passe-partout... On peut dire que ce casque, disponible en noir ou beige et doré, est réussi visuellement. Pour le confort, il en va de même. Compact, assez léger, il est agréable à porter, même pendant plusieurs heures, tient bien en place, même lorsque l’on est en mouvement, et isole déjà assez fort, en mode passif, des bruits extérieurs. La solidité semble également au rendez-vous. La construction est très soignée. L’arceau et les glissières sont en métal et les coques des oreillettes en matériau synthétique adoptent un revêtement façon cuir bosselé d’un bel effet.. Le système antibruit (ANC) installé sur le WH1000MX2 est propre à Sony qui a une longue expérience dans ce domaine. L’utilisateur peut l’activer ou le désactiver à sa guise. Il utilise deux capteurs par oreillette (un extérieur, l’autre à l’intérieur devant le transducteur). Son efficacité est du meilleur niveau. On note juste une très légère sensibilité au vent qui provoque parfois de tout petits clapotements. Les commandes de ce casque sont ergonomiques. Le panneau tactile sur l’oreillette droite répond bien. Un bouton permet d’activer facilement l’amplification des sons extérieurs. L’appli de pilotage disponible sur iOS est très complète proposant un égaliseur et des effets DSP (parfois un peu gadget, mais pas dérangeantes).
Il a tout bon, même sous un angle audiophile Nous avons essayé ce casque dans ses différents modes de fonctionnements et l’on peut dire qu’il est convaincant dans toutes les situations. Les seuls reproches qu’on puisse lui faire concernent l’absence de système d’extinction automatique et de compatibilité USB Audio ou Ligthning. Pour le reste, il a tout bon. La connexion Bluetooth, compatible LDAC (codec audio Hi-res de Sony), est stable sur de longues distances. En mode actif, sans ANC, le WH-1000MX2 délivre une réponse en fréquence large, des timbres bien équilibrés, couronnés d’une définition et d’une dynamique de bon niveau. Mais c’est en activant l’ANC qu’il commence vraiment à se révéler. Le grave devient très consistant tout en restant bien ferme. On
gagne aussi en espace et aération. Les basses sont pêchues, mais ne voilent pas le registre médium qui reste d’une excellente présence sur les voix. Enfin, encore plus enthousiasmant, ce casque peut merveilleusement fonctionner en mode passif et filaire. Relié à une bonne source audiophile, on conserve toutes ses qualités, en enlevant les défauts du Bluetooth. Il est alors possible d’atteindre des niveaux très élevés, le son du WH-1000MX2 reste très propre avec une grosse sensation de puissance. C’est un casque que l’on peut réellement pousser loin.
Spécifications
•Casque circum-auriculaire, clos, sans-fil et antibruit •Système de réduction de bruit à doubles capteurs et réglage d’intensité •Bluetooth : LDAC (transmission audio sans-fil jusqu’à 24 bits/96 kHz), AptX HD, AAC, SBC •Transducteurs : 40 mm, électrodynamiques (bobine CCAW) •Réponse en fréquence : 4 Hz à 40 kHz Sensibilité et impédance (passif/actif) : 98/103 dB pour 1 mW à 1 kHz, 14/46 ohms •Application de pilotage compatible iOS et Android •Entrées : micro-USB, prise mini-jack •Poids : 279 g (d’après nos mesures) •Batterie : autonomie de 30 h avec ANC activé et 38 h avec ANC désactivé •Accessoires fournis : câble mini-jack, mallette de rangement, câble USB
Notre avis
Déc ouv r ezt ousl espr odui t sHi fiT ec hni c ss ur www. t ec hni c s . c om/ f r
Pure Digital Drive
Le son numérique à l’État Pur. Premier casque sans fil à intégrer la technologie du Système Pure Digital Drive™, l’ATH-DSR9BT assure une reproduction fidèle du signal audio de votre source jusqu’au transducteur sans la conversion numérique-analogique habituelle qui altère et déforme la qualité sonore. Cette technologie unique et novatrice permet une reproduction audio détaillée et naturelle, inégalée dans le domaine des casques sans fil. Ne choisissez plus entre sans-fil et qualité audio optez pour les deux avec audio-technica.eu/dsr/fr/ l’ATH-DSR9BT.
ATH-DSR7BT
ATH-DSR9BT
AMPLIS CASQUE
Sugden HA 4 - en page 46
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ON mag - Guide casques et écouteurs audiophiles 2018
BRYSTON BHA-1 La firme canadienne Bryston était bien connue des audiophiles dans les années 1980/90, un peu moins aujourd’hui tout en restant très présente dans le monde professionnel. Venant juste de changer de distributeur en France, gageons qu’elle sera à nouveau, nous l’espérons, plus accessible au grand public. Nous commencerons donc, en guise de bienvenue dans notre petit monde des tests ON Mag, par le test de l’amplificateur pour casque BHA-1. par Pierre-Yves Maton Une marque dont les gènes sont issus de la NASA et qui n’hésite pas à garantir ses produits jusqu’à 20 ans ! L’histoire de la marque canadienne Bryston, située dans la ville de Peterborough dans le sud de l’Ontario, va éclairer très certainement bien des curieux quant à la philosophie qui préside cette marque canadienne depuis sa création. Américaine à l’époque, elle fut fondée, en 1962 et concevait des produits de type médical pour la NASA. Mais vers 1968, un ingénieur de cette même NASA perdit son emploi, un certain John W. Russell, il racheta alors la société pour se consacrer à la reproduction sonore. Cette firme avait été conçue par trois individus : Tony Bower, Stan Rybb et John Stoneborough d’où le nom de Bryston, pour la petite histoire. Tout cela pour dire qu’il y a dans l’ADN de cette firme, une volonté farouche à concevoir et produire des appareils d’une exigence extrême tant sur le plan de la fiabilité que de la musicalité. Pour cela, tous les appareils, tous les circuits sont montés à la main dans l’usine de la firme et la batterie de tests que chacun d’entre eux subit, en cours et fin de chaîne de fabrication, est impressionnante. Nous en avons pour preuve le temps de garantie que propose Bryston : 20 ans pour les électroniques analogiques et 5 ans pour ceux qui sont dédiés au numérique. C’est très certainement pour cette raison que Bryston s’est taillé une place de rêve dans le milieu professionnel avec notamment toute une série de blocs de puissance, dont certains sont restés des légendes comme les 4B, 7B ou 9B dont les versions «Cubed» (de troisième génération) sont toujours
2000 €
au catalogue. Mais Bryston a su aussi prendre le tournant du numérique comme du Home Cinéma avec un certain nombre de productions que ce soient des processeurs, interfaces digitales ou convertisseurs. Il va sans dire que tout reste fabriqué avec la même philosophie comme va l’attester notre ampli casque BHA-1.
Un châssis sobre, de présentation très pro, conçu pour être mis en Rack Avec la place que Bryston a su prendre dans le milieu professionnel tant dans les studios d’enregistrement, la radiodiffusion ou encore des applications de sonorisations, la sobriété du design du BHA-1 et ses dimensions ne sont pas très étonnantes. Il est vrai que dans le domaine des amplis casque, il n’y a pas de norme (chaque constructeur Hifi a la sienne), mais ce produit Bryston reprend une largeur de 44 cm assez habituelle et il peut être fixé dans un rack facilement comme beaucoup de productions pro. Le BHA-1 est donc assez large, et le style reste tout de même très austère, le seul ornement est le logo taillé à même la face avant en aluminium que l’on peut choisir de finition argent ou noire. Pour ce qui est de la connectique Le Bryston BHA-1 accepte tous les standards de raccordement pour les casques puisque nous avons 3 XLR femelles dont deux avec 3 broches et une avec 4 auquel s’ajoute une prise jack 6.35 mm tout à fait habituelle, mais aux contacteurs dorés à l’or fin. Tous les besoins sont ainsi couverts, et il est bien entendu possible de faire fonctionner plusieurs casques en même
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temps. Nous trouvons aussi un réglage de balance gauche/droite plus original, placé juste au côté du potentiomètre de volume. À gauche, un petit inverseur à bascule offre deux niveaux de gain 14 ou 20 dB suivant le type et le nombre de casques en écoute. Un second sélecteur permet de choisir entre les trois types d’entrées : asymétrique, symétrique ou mini-jack. L’arrière reprend la même sobriété avec une double entrée symétrique et asymétrique à laquelle se joint un mini jack 3.25 mm femelle et une sortie via deux XLR permettant au BHA-1 de servir de préampli ou d’alimenter des enceintes actives. En complément, un connecteur Trigger permet de l’intégrer dans un système domotisé type AMX ou Crestron, ce qui peut expliquer l’absence de télécommande. Le coffret, tout en métal, est d’une sobriété absolue. À part la Led de mise en route, rien ne vient égayer cet ampli casque, une signature esthétique Bryston que nous retrouvons sur la totalité des appareils de la marque.
Une réalisation interne toujours extrêmement professionnelle à partir d’un grand nombre de composants discrets Sous le capot fixé par dix vis de maintien, nous découvrons une implantation dès plus simple avec un grand nombre de composants CMS (composants de surface). À gauche, un transformateur Eaglerise Electrics et Electronics Corps, customisé par Bryston est annoncé pour une valeur de 52VA, il est suivi de tout le filtrage et le redressement situé sur une carte fille séparée tout en composants discrets. Nous pouvons souligner que le courant est déjà filtré dès l’entrée, une attention bien louable de la part des ingénieurs de chez Bryston. Le circuit principal occupe toute la partie droite du coffret. Tout a été conçu pour qu’aucun câble ne soit nécessaire des prises d’entrées à celles des sorties. Bryston revendique une puissance de 200 mW sous 600 Ω (position 20 dB) et 2.9 W sous 32 Ω, ce qui offre une réserve très largement suffisante pour la totalité des casques d’aujourd’hui. Cette puissance serait le fruit du travail de six circuits d’amplification à base de transistors discrets, tous seraient polarisés en Classe A et, compte tenu de la faible épaisseur de l’appareil, chaque transistor est surmonté d’un dissipateur de chaleur particulier. Le potentiomètre
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Alps de qualité est directement soudé sur la carte principale comme la totalité des sélecteurs et prises. Un montage irréprochable et digne des meilleurs appareils professionnels où tout a été pris en compte pour que la fonctionnalité soit la plus complète qui soit.
À l’écoute : pas de romantisme, mais la vérité sans artifice ni ombre Le Bryston BHA-1 se fait immédiatement remarquer par de belles prestations sonores. Il est, en l’écoutant à partir de plusieurs casques dont un HifiMan Edition X, un Denon AH-D600 comme un Grado PS2000e, d’un son assez dépouillé, car ne faisant pas du tout dans l’excès de couleurs, notamment sur les timbres. Sous un certain angle, il nous fait penser au Hafler HA75 et sa droiture. Un ampli sans effet enjoliveur qui n’a pas tendance à dénaturer le message même au prix d’un son flatteur, mais fort agréable. Immédiatement, la
Spécifications
•Puissance : de 200 mW (Hi Gain à 600 ohms) à 2.9W (Hi Gain à 32 ohms) •Réglage de gain : 14 dB ou 20 dB •Connectique : 2 entrées RCA asymétriques, entrée XLR symétrique, entrée mini-jack 3.25 mm, sortie symétrique XLR •Impédance d’entrée : 2 ohms •Impédance de sortie : 10 kohms •Distorsion : < 0.003 % sous 32 ohms, pour 100 mW •Rapport signal sur bruit : + de 105 dB •Réponse en fréquence : 20 à 20 kHz, 0.1 dB •Dimensions : 44 x 7.6 x 28 cm (LxHxP) •Poids : 4.5 kg
Notre avis Construction
Equipement
Performances
Musicalité
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scène sonore, l’espace entre nos oreilles est rempli avec un très beau respect des plans et placement des instruments. L’aigu, sans être aussi soyeux que le Sugden HA4, est fin et bien piqué. Il a une droiture qui fera plaisir à tous ceux qui recherchent la neutralité avant toute chose. Bien entendu comparativement à des amplis qui comprennent une section tubes, le Bryston BHA-1 fait moins dans la suavité, mais il a pour lui des qualités de clarté sans en rajouter trop. Et en plus, les fréquences graves sont parfaitement tendues. De ce côté, il saura tenir un casque même s’il a une impédance haute ou une basse quelque peu boursoufflée, il saura en effet lui offrir un bas du spectre tendu et parfaitement articulé. Le médium semble un peu moins fleuri qu’avec le Sugden HA4 ou encore l’Audio Technica AT-HA5050H, mais celui du Bryston BHA-1 se démarque par une très belle transparence qui fait apparaitre tous les plans sonores, tous les petits sons de réverbération des enregistrements. Sur le morceau «A Way With Words» du dernier disque de Robert Plants, «Carry Fire», l’organisation de la scène sonore est parfaite avec sa voix bien en avant et très détaillée. Toutes les infimes sonorités de violons, d’un orgue au son ancien, comme les notes de percussions vraiment situées en arrièreplan sont parfaitement perceptibles, à leurs justes places et intensités. Nous sentons l’architecture de la prise de son et du mixage avec un grave ferme et parfaitement tendu. En passant au disque d’Omar Sosa, «Eggun», la clarté sans colorations rajoutées de cet ampli ne fait plus aucun doute. Non seulement il installe un univers sonore très doit, mais il sait aussi être rapide et vif notamment
sur la frappe du batteur sur ses fûts. Toutes les autres percussions, comme des congas, viennent accompagner à droite comme à gauche Paolo Fresu à la trompette dont le son n’est pas sans nous faire penser à certaines sonorités de Miles Davis jouant avec Coltrane comme dans «King Of Blue». Sur l’œuvre de Handel, «Ode For St. Cecilia’s Day», on note tout de suite, en comparaison avec d’autres amplis casque, que le violon du début est un peu moins boisé, mais qu’il bénéficie d’une aération magnifique. C’est un peu plus raide, moins romantique ou flatteur, mais on gagne en réalisme et en crédibilité. L’orchestre de chambre est parfaitement contenu dans l’espace sonore sans qu’aucune confusion ni désorganisation des plans sonores ne se fasse entendre. Les différents rangs d’instruments sont respectés à la lettre et l’on respire vraiment à l’écoute de cette œuvre.
Conclusion Le son de cet ampli casque lui ressemble, comme il ressemble aux autres productions de ce fabricant canadien. Les ingénieurs de la marque ne sont manifestement pas pour faire dans le romantisme, mais au contraire préfèrent laisser passer le message sonore dans sa simplicité, mais aussi dans sa force. Le Bryston BHA-1 saura convaincre les mélomanes en recherche de véracité sonore, ceux qui ne souhaitent tomber sous le charme d’un appareil pour le regretter quelque temps après. Cette droiture laisse un large champ d’expression, car toutes les différences entre les casques comme la qualité des enregistrements sont mises en lumière.
BACKBEAT PRO 2 Redécouvrez le son. Savourez chaque instant.
©2016 Plantronics, Inc.
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HAFLER HA75 S’il est des noms qui ont construit l’histoire de la Haute Fidélité, Hafler en fait partie, grâce à David Hafler son créateur que certains journalistes n’hésitaient pas, à la glorieuse époque, à comparer à Henry Ford. Cette marque, très prisée dans l’univers pro, propose, depuis quelque temps, dans son catalogue un ampli casque original par ses possibilités, le HA75, disposant de multiple possibilité d’adaptation. par Pierre-Yves Maton La marque Hafler, du nom de son fondateur David Hafler (1917-2003), s’est fait connaître en France dans les années 80 avec un préampli (également vendu en Kit), le DH101 et un ampli de puissance le DH200, le tout premier à utiliser des étages de puissance avec des transistors Mosfet. Mais bien avant cette époque, dès le début des années 1950, David Hafler s’était déjà fait remarqué dans le monde de l’audio avec son associé Herb Keroes, par la conception et réalisation de transformateurs pour amplificateurs à tubes sous la marque Acrosound (originaire de Philadelphie en Pennsylvanie - ÉtatsUnis). Par la suite, en 1955, il inventa avec un second associé, Ed Laurent, ingénieur du son de son métier, un tout nouveau circuit de puissance pour amplificateur à tubes, et créa la société Dyna qui devint Dynaco. Après son tout premier modèle «MKII 50 Watt» disponible monté ou en kit, c’est surtout avec le modèle ST-70 lancé en 1959 que la marque connut un vrai succès avec plus de 350 000 exemplaires vendus à travers le monde. D’ailleurs, le Dynaco ST-70 est toujours connu pour être un des amplificateurs les plus fiables au côté de modèles
1300 €
McIntosh ou Quad. La marque Hafler fut enfin le troisième bébé de David Hafler et fondée en 1977 toujours dans la région de Philadelphie, mais du côté du New Jersey cette fois-ci. Ses premières productions furent donc le préampli DH101 et l’ampli DH200. Aujoud’hui, les deux marques Dynaco et Hafler font partie du groupe Radial toujours très tourné vers le monde de l’audio professionnel et celui des musiciens comme l’atteste l’ampli casque HA75 et toutes ses possibilités.
Un montage hybride à double triode et étage de puissance à transistors polarisés en Classe A Sur le plan technique, le Hafler HA75 comme beaucoup de ses concurrents associe tube et transistor. Nous avons donc au cœur de l’appareil un montage associant le premier étage d’entrée avec un tube 12AX7 d’origine chinoise (appelé aussi EEC83) qui déploie un gain assez fort et sur lequel est appliqué une tension de 140 V. C’est l’élément qui donne le son assez chaud et dense à
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l’amplificateur, raison de sa présence ici. Ce tube est monté sur une carte fille avec un support en céramique, c’est toutes les ouvertures de l’appareil qui dissipe la chaleur dégagée. Viennent ensuite deux étages de sortie pour obtenir les 30 dB de gain du HA75. C’est un montage utilisant un double push-pull de transistors bipolaires (BJT) On Semiconductor, DB438G et 437, qui sont polarisés en Classe A et sans contre-réaction. Le choix du schéma, l’implantation sur une seule et même carte, est très classique, ce qui l’est moins se trouve dans les possibilités de régler l’appareil suivant l’impédance du casque utilisé ou d’autres réjouissances sur lesquelles nous allons revenir. Le châssis du HA75 est d’une sobriété absolue. Hafler travaille beaucoup avec le monde professionnel et cela se voit. Le châssis est tout en métal sans aucune fioriture ni recherche de design. Il a été manifestement dessiné pour évacuer la chaleur tant du tube que des transistors de sortie. Nous avons un coffret en métal et acier de bonne épaisseur. Celui-ci est pas mal ajouré pour jouer son rôle de dissipateur de chaleur (il n’y en a pas d’autre). Il sert aussi pour protéger l’appareil des champs magnétiques externes et des interférences RF. L’alimentation est totalement externe, elle est plutôt généreuse pour un appareil remplissant la fonction d’ampli casque. N’oublions pas que Hafler indique que son HA75 peut driver des casques allant de 8 à 400 ohms.
Un ampli qui offre plusieurs réglages pour adapter son fonctionnement à vos goûts et au casque qu’il alimente La face avant dispose, outre son potentiomètre de volume planté en plein milieu et ses deux sorties pour casque au standard Jack 6.35 mm, d’un certain nombre d’autres fonctionnalités. Nous avons un sélecteur de source asymétrique ou symétrique, un potentiomètre appelé Feedback qui permet d’ajouter du taux de contre-réaction aux étages de puissances (utile suivant l’impédance du casque branché). On note également un troisième potentiomètre Focus qui va jouer sur l’image stéréophonique perçue et enfin un petit inverseur à trois positions : Bass-Enhanced pour plus de grave, neutre et enfin Loudness (augmentation des aigus et grave pour une écoute à bas niveau).
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L’arrière compte 3 entrées (2 RCA et une symétrique XLR) ainsi que deux types de sorties, la première THRU et une seconde TUBE Out qui va offrir à un bloc de puissance la chaleur du tube, et uniquement cela. Comme nous le voyons, le HA75 possède pas mal de possibilités, un peu trop peut-être pour l’utilisateur lambda. C’est très certainement l’influence du monde pro et de ses besoins spécifiques qui a guidé les ingénieurs lors de la conception de cet ampli casque.
À l’écoute : un ampli casque très rigoureux et informatif, mais aussi très versatile Déjà à l’époque (au siècle dernier ;-), il se dégageait des appareils Hafler une absence notable de colorations qui se mélangeait avec une douce impression de force contenue, mais prête à vous laisser sur place si la musique le réclamait. Un caractère d’ailleurs qui, lorsque nous avons pu rencontrer David Hafler en personne, transparaissait. Et bien, cet ampli casque va exactement dans le même sens. Il n’est pas enjôleur, il n’est pas flatteur, mais nous réserve des surprises quant à sa capacité de piloter des casques même difficiles. Avec notre Hifiman Edition X, nous ne sommes jamais à court de puissance, sentant même qu’une bonne
Spécifications
•Connectique : 2 sorties casques jack 6.35 mm, sortie Tube, sortie Pass-through •Connectique d’entrée : RCA et XLR •Gain : 30 dB •Impédance de casques compatibles : entre 8 à 400 Ω •Dimensions : 165 x 200 x 44 mm (LxPxH) •Poids : 2 kg
Notre avis Construction
Equipement
Performances
Musicalité
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réserve est toujours là même à des niveaux élevés. Sur le plan des timbres, la présence du tube en entrée n’est pas si marquée, elle n’envahit pas le son des rondeurs habituelles tout en donnant aux timbres une belle tessiture et beaucoup de corps. La région médium semble donc particulièrement bien équilibré sans pour autant que la transparence n’apparaissent comme la qualité première de cet ampli casque. C’est plus raffiné que cela : le HA75 arrive à se montrer très présent tout en conservant un sens du rythme comme un respect de l’équilibre tonal qui en fait un appareil à la fois polyvalent et donc intéressant. La dynamique est bien répartie sur l’ensemble du spectre, et en cela nous fait penser au son qu’aime les pros : de l’équilibre, mais aussi de la pêche. Le disque «Can’t We Be Friend» réunissant Ella Fitzgerald et Louis Armstrong nous démontre qu’un ampli peut se montrer sage et extrêmement vivant en même temps. Pour ceux qui recherchent avant tout une écoute chaude et suave, il faudra aller voir ailleurs, là nous sommes dans le domaine de l’intransigeance sur la qualité des enregistrements comme sur la bonne restitution des timbres si différents des deux voix (d’Ella et Louis). De plus, on se sent particulièrement proche de ces deux génies musicaux. Louis Armstrong avec sa voix rauque et pourtant si attachante nous ravit tandis qu’Ella Fitzgerald sait nous emmener avec perfection dans d’autres registres. La contrebasse est bien tenue : ni trop présente ni trop écartée de la scène sonore qui privilégie la proximité à la largeur et à la profondeur des plans. Oui vraiment c’est un son proche de ceux qui travaillent en studio par son côté bon élève qui restituera la vérité et rien que la vérité. Et l’on retrouve avec plaisir un morceau de Lionel Richie, «All Night Long» que nous écoutions
beaucoup en auditorium à la glorieuse époque d’Hafler. Toutes les petites percussions du début trouvent la une belle matière, on n’a pas seulement le son des frappes, mais également la nature exacte des instruments jouée. De plus, il est clair que le batteur comme le percussionniste s’amusent réellement à agrémenter ce morceau de mille sonorités parfaitement placées en hauteur et en timing. D’autre part et au milieu du cœur, la basse électrique ne perd rien de son articulation, le grave s’annonce ferme et d’un fort bon niveau. Les marimbas qui surgissent ensuite ont vraiment leur caractère propre, avec toute la tessiture que dégage le bois comme la frappe. Les cuivres étincellent avec toujours une certaine réserve. L’ensemble est parfaitement équilibré et vivant. En s’amusant à jouer sur le potentiomètre Focus, on obtient en effet, lorsque nous le poussons à fond, une impression de rapprochement de Lionel Richie qui s’accompagne d’un gain de niveau dans le bas (ce sera une histoire de goût à ce niveau). Et en testant les trois positions du sélecteur «Vox», c’est la position médiane (B) qui nous a semblé la plus réaliste. Là encore, tout dépendra des enregistrements comme du casque utilisé.
Conclusion L’ampli casque Hafler HA75 ne sera pas à mettre entre toutes les oreilles, en tout cas pas de celles qui préfèrent des sonorités soyeuses et lumineuses dans le haut. Sans être austère, cet ampli a ce son Pro pour qui la résolution et le nombre d’informations prime avant toute autre chose. Il cache aussi des possibilités de réglages et d’adaptations qui en font un produit particulièrement atypique et le rendront particulièrement intéressant dans certains cas.
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LEHMANN Drachenfels
Tout dernier né de la famille du fabricant allemand Lehmann, le Drachenfels rompt incontestablement avec le reste de la gamme des amplis casque sur deux points essentiels : la nature des étages de puissance et une conception évolutive qui en élargit l’usage de façon plutôt intelligente. Cependant, le Drachenfels n’en oublie pas les recettes qui ont fait le succès de cette marque comme une fabrication irréprochable et une musicalité «très droite». par Pierre-Yves Maton
500 €
Pendant ses études d’ingénieur du son, Robert Lehmann se rendit compte qu’à spécifications égales, sur les amplificateurs pour casques (et c’est vrai pour tout autre appareil Hifi), le rendu sonore pouvait être très différent, passant du très bon au moyen sans que pour autant ce fait s’explique par les données constructeur d’origine. Il en conclut que seuls, la conception des circuits et la qualité des composants étaient à prendre en compte en ce qui concerne le résultat final (ce qui n’est pas toujours mesurable à part à l’oreille). Il commença dès lors à fabriquer ses propres amplificateurs avec, comme volonté première, de créer des appareils de la meilleure qualité qui soit, des appareils qui fonctionnent mieux tout simplement. Curieusement, c’est tout d’abord sur un préampli phono qu’il mit ses idées en pratique avec le tout premier Black
Cube lancé en 1997 et qui rencontra un accueil plus que chaleureux de la part des professionnels comme du public audiophile. Ce n’est que sept ans plus tard que le premier ampli casque Linear vit le jour, ce fut le premier d’une longue lignée qui compte désormais le petit Rhinelander, le Linear SE et sa version USB et enfin le haut de gamme avec le Linear D que nous avons déjà testé par ailleurs.
Un produit évolutif, ouvert sur l’audionumérique et prochainement sur le sans-fil ainsi que les sources en réseau Peut-on affirmer que ce Lehmann Audio Drachenfels est le digne héritier de toute cette série d’amplis casque fonctionnant tous en Classe A et pouvant également servir de préamplificateur haut de
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gamme ? À la fois oui quant à la qualité de fabrication et la rigueur dans le choix des composants, mais beaucoup moins sur le plan technique. Le Drachenfels, en effet, se démarque totalement des autres appareils de la marque allemande tant sur le plan des circuits internes que sur une capacité d’évolutivité assez innovante. Esthétiquement, ce Drachenfels (ou «rocher du dragon», du nom d’une colline associée à quelques contes mythiques, en Allemagne) rejoint son petit frère Rhinelander dont il reprend le même châssis amagnétique en aluminium, mais pas sur celui de ses fonctions. Il propose effectivement une connectique légèrement plus riche avec deux sorties pour casque au standard jack 6.35 mm au lieu d’une seule (dont l’une coupera la sortie audio Ligne) et, si l’utilisateur le souhaite, le Drachenfels lui offre la possibilité de le faire évoluer par l’ajout de modules pouvant traiter les signaux numériques et ce avec ou sansfil. En effet, le Drachenfels est conçu à la base pour recevoir une carte d’entrées numériques optionnelle et plusieurs autres possibilités seront bientôt disponibles. L’utilisateur pourra choisir à son gré une entrée USB, une coaxiale, une optique et même, une carte comprenant un port Ethernet ou un module Bluetooth. Pour l’instant, nous savons juste que les modules USB et S/PDIF optique sont prêts et proposés à un prix de 400 €.
Un circuit d’amplification totalement nouveau, mais très méticuleusement optimisé, qui tranche avec les autres produits de la marque Sous le capot, on constate que le Lehmann Audio Drachenfels est conçu, à la base pour recevoir la carte numérique dont nous venons de parler. Il n’y a donc, pour l’instant qu’un seul circuit avec un fort beau potentiomètre Alps Blue Velvet (choisi à la main pour une parfaite parité des canaux) et des capacités MKP au mica argenté haute précision afin de filtrer les signaux d’entrée de toutes interférences HF et DC. L’étage d’entrée est assuré par un double ampli op On Semiconductor 2N5884 afin de procurer le gain nécessaire au double étage de sortie. C’est là que le Drachenfels marque une nette différence avec le reste de la production Lehmann. En lieu et place des habituels transistors opérant en Classe A, nous trouvons ici, pour chaque canal trois paires de transistors (CACW47 et CGCW61) montés en parallèle. Le concepteur nous indique les avoir choisis pour leur rapidité et leur bande passante montant jusqu’à 35 MHz si nécessaire. Ils seraient associés en sortie à un filtre passe-bas. Cela fait donc penser, même si le
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concepteur ne le précise pas, à un montage hybride faisant travailler les transistors en commutation haute fréquence, comme sur un montage en classe D ou PWM. L’alimentation externe est, elle aussi, toute nouvelle et ce très certainement pour des questions d’encombrement. Elle part d’un bloc secteur 24 V et passe ensuite par une puce TDK Lambda CC10-2412DF-E qui convertit cette tension en 12 V DC et l’isole en même temps. Nous remarquons aussi dans les circuits de Lehmann Drachenfels un certain nombre de capacités électrochimique CMS de filtrage pour l’alimentation comme des étages de gain. La fabrication est toujours au top avec ce nouvel arrivant ; une constante chez Lehmann Audio qui fabrique dans la région de Cologne (Allemagne)
À l’écoute : la voie de la précision, de la clarté et de la vivacité Je ne sais si le concepteur d’origine germanique a un caractère droit et d’une grande rigueur, mais ses produits en seraient un beau reflet. Avec le
Spécifications
•Connectique : 2 sorties casques, entrée + sortie RCA •Gain maximum : 12 dB •Puissance de sortie : 110 mW (330 Ω) et 180 mW (33 Ω) •Impédance d’entrée : 47 kΩ •Bande passante : 10 Hz (-0.3 dB) à 35 kHz (-1 dB) •Rapport signal bruit : > 85 dB/10 kHz •Distorsion : < 0.006 %, à 18 mW/330 Ω Performances •Dimensions : 160 x 43 x 120 mm (LxHxP) •Poids : 0.5 kg
Notre avis Construction
Equipement Musicalité
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Lehmann Drachenfels, ce concepteur ne donne pas dans le romantisme, mais plutôt dans la droiture absolue quitte à devenir très lisse. Cet appareil se différencie nettement sur ce plan du Taga Harmony THDA-500T ou du Magnetic Line comme d’ailleurs d’autres productions de ce même fabricant qui ont tendance à arrondir un peu plus les angles. Il est très certainement plus homogène et plus neutre, mais moins enjoué. Une de ses principales qualités réside dans sa transparence, sa clarté dans le haut du spectre qui ne se dépare par d’une dynamique superbe. Il est rapide, vif et nous révèle une foule de détails des prises de son que d’autres auraient tendance à laisser en chemin. Le bas du spectre est franchement sec, sans aucune lourdeur ou grossissement tandis que le médium fait place à une somme d’informations qui opère une scène sonore hyper précise. Lorsque nous réécoutons avec le Lehmann Drafchenfels le même album de Sonny Rollins, «Way Out West», son saxophone met plus l’accent sur tout le jeu de clés de ce musicien. Sans être trop proche, il sonne juste avec la puissance qu’il convient, mais aussi le modulé du jeu de Sonny Rollins. Nous parvenons à parfaitement entendre certains petits bruits que le microphone a réussi à capter lors de l’enregistrement. La contrebasse est d’une excellente fermeté, comme la grosse caisse de la batterie jouée par Ray Brown qui à la fois tape dans le bas tout en éclairant avec ses coups de baguettes sur ses cymbales. Le son reste, non pas mesuré, mais posé tout en étant d’une grande rapidité. D’aucuns pourraient préférer le son plus chaud d’un ampli casque fonctionnant avec un tube, mais le Lehmann Drachenfels ne joue pas dans
cette cour, la priorité étant donné à la cohérence des timbres même si un bas plus fourni aurait été agréable. Sur le disque des «Sonatas & Partitas for Violon» de Johann Sebastien Bach joué par Christine Bush, nous ne pouvons qu’applaudir cet aspect neutre et sage du Lehmann Drachenfels, car le violon solo peut dévoiler toute sa tessiture et toute sa richesse harmonique. La distinction entre les sons directs et réfléchis par le lieu de l’enregistrement est parfaitement différenciée comme dessiné entre nos oreilles. Cette absence de colorations, cette droiture offre à cette restitution un espace d’expression magnifique. Nous nous réjouissons de la possibilité qu’offre cet ampli pour entendre la plus infime nuance du glissement de l’archet sur les cordes et l’intention que cette musicienne y met pour nous donner une interprétation tout en vie et en relief. En allant plus loin, nous parvenons même à presque entendre, là aussi, les mouvements du corps de cette musicienne tant nous sommes au cœur de cet enregistrement. C’est d’une propreté absolue avec une palette de nuance et de couleur qui sait rester à sa place, sans jamais tomber dans l’exagération.
Conclusion Cet ampli casque est conçu pour les vrais mélomanes puristes, de ceux qui recherchent avant tout la neutralité, l’ouverture et le respect total des timbres. Tout se perçoit avec lui, les plus infimes nuances sont révélées et tant pis si l’enregistrement souffre de quelques anomalies ou duretés, le Drachenfels ne va rien leur pardonner. Le prix de la vérité, pourquoi pas.
*Au-delà du son
*
FO C A L
I
C LE A R
Un an après Elear et Utopia, le dernier-né des casques haut de gamme intègre la nouvelle génération de haut-parleur large bande à dôme M. Clear révèle les plus infimes détails de la création musicale. Avec ce nouveau casque fabriqué en France, Focal continue sa quête de l’absolue acoustique. Clear promet une écoute digne des meilleures enceintes acoustiques.
Casque ouvert de référence
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LINE MAGNETIC
LM-MINI84IA
800 €
La société chinoise Line Magnetic Audio a fait une entrée assez remarquée sur le marché audiophile hexagonale. Plusieurs récompenses ont été attribuées par la presse française notamment pour son intégré Hifi à tubes LM-211IA. Mais est-ce que son amplificateur à tubes Single Ended pour casque MINI-84IA va rencontrer le même succès ? par Pierre-Yves Maton Le MINI-84IA est le seul amplificateur casque totalement à tube que nous ayons testé ces dernières années. Il ne serait pas en être autrement de la part de cette jeune firme chinoise pour qui les réalisations du passé, les appareils légendaires, sont autant d’exemples à suivre aujourd’hui. Cette société a été fondée, en 2005, par deux frères, tous deux farouches audiophiles passionnés, avec l’idée de réparer comme de faire des répliques exactes d’appareils HiFi, notamment les légendaires réalisations américaines des années 1950, des appareils mythiques qui ont façonné l’histoire de la Haute Fidélité. Line Magnetic Audio a donc tout d’abord démarré ses activités en devenant LE spécialiste mondial de la réparation et de la réalisation de répliques de haut-parleurs à compression et d’électroniques de marque américaine Western Electic, puis a étendu leurs activités vers d’autres figures de la haute-fidélité de l’époque comme Altec, Jensen... On trouve sur Internet d’excellents articles d’Art Dudley, du magazine américain Stereophile, suite à des écoutes de répliques réalisées par Line Magnetic, en l’occurrence celles des fameux tweeters 597A,
originellement de chez Western Electric. Durant plusieurs années, Line Magnetic Audio a donc eu cette place de spécialiste de la restauration et de la réalisation de répliques, puis récemment s’est lancé dans la conception de ses propres gammes d’électroniques, de sources, d’enceintes à haut rendement, de haut-parleurs et d’alimentations.
L’esprit «Replica» à des tarifs ultra compétitifs Mais ce n’est pas pour autant que la philosophie qui gouverna ces deux frères les quitta comme tous les ingénieurs qui les ont rejoints lorsqu’ils ont lancé leurs propres productions. Tous les amplificateurs que propose Line Magnetic Audio répondent aux mêmes exigences techniques avec un choix draconien des composants, un câblage «en l’air» des circuits, le tout proposé à des tarifs ultra compétitifs. La preuve nous en est donnée avec leur modèle ML-21 1IA, utilisant un push-pull de 4 tubes EL24 qui a remporté pas moins de trois prix de la presse française. Premier ampli Hifi intégré de la série Classique de Line Magnetic, il est proposé
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à 1400 € et a, effectivement, de quoi séduire avec son look vintage et ses qualités de densité sonore, comme de richesse en timbres.
Un appareil pas si mini qui peut jouer plusieurs rôles : ampli casque, préampli ou intégré Hifi pour enceintes à ultra haut rendement Le LM-MIMI-84IA n’échappe donc pas à ces principes. Il est fabriqué avec la même rigueur et suivant les mêmes principes. Il a trois rôles, car il peut servir d’amplificateur pour casque bien entendu, mais aussi de préamplificateur et, plus surprenant, il peut réserver sa puissance de 2 x 3 watts pour des enceintes à ultra haut rendement. Comme pour beaucoup d’autres appareils de Line Magnetic, le LM-MIMI-84IA ne brille pas par une présentation affriolante. C’est même bien le contraire puisque ce petit bloc trapu est fabriqué tout simplement à partir de tôle pliée et soudée. Juste devant les trois transformateurs (un pour l’alimentation et deux de sorties), une sorte de grille protège les deux rangées de tubes de l’appareil. La face avant noire brillante n’offre que peu de choix avec une commande de volume d’un côté et un sélecteur pour choisir entre une écoute au casque ou avec des enceintes. Et si vous cherchez la mise en route, l’interrupteur est sur le flanc gauche de l’appareil. Le LM-MINI-84IA n’accepte qu’un seul casque sur prise standard jack femelle 6.35 mm. À l’arrière sont rangées toutes les prises de connexion avec 2 paires de RCA dorées à l’or fin (l’une pour l’entrée analogique, l’autre pour la sortie) tandis qu’une double paire de bornes HP accepte tout type de raccordement : fil nu, banane et fourche. La construction est sobre, efficace avec le minimum qu’il convient.
Un ampli qui vous permet de choisir les tubes que vous préférez et de tweaker Su le plan technique, le Line Magnetic LM-MINI84IA est équipé pour ses étages de préamplification ou drivers de deux tubes 12AX7 qui peuvent être remplacés suivant les souhaits du propriétaire, par des 12AX7EH, ECC83, E83CC, CV4004, ECC803 ou 5751, chaque tube, chaque marque ayant son propre son (et des prix très différents). Les tubes qui équipent le LM-MINI-84IA sont estampillés Line Magnetic, ce qui signifie qu’ils sont certainement fabriqués sur cahier des charges par un autre constructeur chinois, mais spécialement pour la marque. L’étage de sorties part quant à lui d’un push-pull de quatre lampes EL84, le réglage du bias se fera via un voltmètre intégré à l’appareil. Line Magnetic Audio propose aussi toute une série de tubes de
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remplacement comme des 6P14, 6P14P, 6BQ5 ou encore des N709. Enfin, le transformateur d’alimentation comme ceux de sorties sont de type IE. Ils sont blindés et bobinés à la main : une garantie pour les meilleures performances possibles. Les douilles des tubes, en stéatite, sont, elles, solidement fixées à la carte qui les reçoit.
À l’écoute : tout le contraire d’une écoute froide et désincarnée S’il y a un ampli qui ne peut renier ses origines, son ADN c’est bien ce Line Magnetic Audio LMMINI-84IA, car dès les premières notes de musique, il se dégage une sorte de densité, d’épaisseur musicale comme si tous les instruments avaient gagné en présence, nous laissant penser également que même si cela apparaît un peu poussé, pas nécessairement hyper naturel, c’est assez jouissif. Le haut du spectre, par rapport par exemple au Taga Harmony THDA-500T et plus encore au Lehmann Drachenfels, est comme lissé, plus souple, mais pas éteint bien au contraire. Il sait se montrer présent, avec une très belle palette de couleurs sans non plus agresser l’oreille par des effets rajoutés. Il semble bien que ce haut du spectre accompagne surtout un médium particulièrement bien articulé, mais surtout qui a une soif des divers timbres et harmoniques des instruments comme s’il s’en
Spécifications
•Amplificateur : 2 x 3W RMS Classe AB •Distorsion : 1 % (1 kHz) •Rapport signal/bruit : 87 dB (pondéré A) •Bande passante (-1.5 dB) : 10 - 50.000 Hz •Sensibilité d’entrée ligne : 210 mV (mode intégré) •Impédance d’entrée : 100 kΩ •Impédance de charge des enceintes à connecter : 4/8 Ω •Réglage des BIAS à l’aide du voltmètre intégré •Connectique : entrée Ligne et sortie pre-out sur prises •RCA, sortie casque sur jack 6,35 mm, bornes haut-parleurs •Impédance de charge : 4/8 Ω Performances •Dimensions : 175 x 123 x 190 mm (L x H x P) •Poids : 4,5 kg
Notre avis Construction
Equipement Musicalité
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régalait. Et à cet instant du test, nous pourrions nous demander si le bas du spectre va suivre. Eh bien, étonnamment oui. Le Line Magnetic Audio LMMINI-84IA est taillé pour passer n’importe quel type de musique : d’une œuvre classique avec la rigueur de timbres qu’elles demandent à de la musique Electro aux nappes de synthé basses assez fournies. Même si on préférera la rigueur du Lehmann sur ce plan, le LM-MINI-84IA apporte une sorte d’ouverture, d’espace entre les plans sonores qui nous font bien pénétrer dans l’univers musical de chaque disque écouté. Justement, l’écoute du dernier disque de Rone, «Down For The Cause», donne un excellent exemple de ce qu’est capable de faire le Line Magnetic Audio. Il apporte de la profondeur à ce disque avec la mise en perspective de mille détails, le tout enveloppé dans un message unique, mais surtout très émouvant. Cette petite perle de musique Electro parait, avec le LM-MINI-84IA encore plus humanisée. Malgré une configuration tout tube, on est surpris par la précision, le fouillé du haut du spectre avec un aigu raffiné et d’une grande élégance. Les attaques de notes sont très bien appuyées, avec tout le travail du mixage bien relevé. En passant au disque de Neils Young, le célèbre «Hitchhiker», nous retrouvons le son des enregistrements de l’époque. Le Line Magnetic LM-MINI-84IA ne tente rien d’arranger, bien au contraire. C’est légèrement nasillard, mais terriblement proche de la source d’origine. En revanche, toute l’émotion reste intacte même s’il est
clair que les deux extrémités de la bande passante sont quelque peu écourtées. Le Line Magnetic sait conserver une âme à ce disque légendaire, joué uniquement en acoustique. Même conclusion à l’écoute du disque de Gregory Porter, «Liquid Spirit No Love Dying». La restitution reste maîtrisée même si l’on sent que cet ampli démarre vite, mais sa course s’arrête aussi vite. Une attention devra être prise sur le choix des casques. La voix de Gregory Porter est magnifique, superbement reproduite avec toute la puissance qu’elle peut réclamer. La contrebasse tient particulièrement bien la route et ne montre pas d’embonpoint particulier, c’est tonique, vif tout en étant bien en chair. D’autres amplis pour casque nous dispenseraient plus de transparence, mais il y a quelque chose de magique avec cet ampli : il a un punch, une certaine lumière sur les timbres, du corps et il ne traine pas pour autant.
Conclusion Que voilà une belle découverte. En recherchant à retrouver le son des légendaires productions des années 1950, les deux frères à l’origine de la marque Line Magnetic ont su créer une signature sonore d’une modernité, d’une humanité qui fait toujours le plaisir de nos sens. Comme quoi, le marketing peut tout inventer, l’être humain ne change pas, en tout cas dans ce qui le secoue au plus profond de lui. Le contraire d’une écoute désincarnée, qui à l’heure actuelle de la musique au kilomètre en MP3 fait bien plaisir.
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SUGDEN MasterClass HA 4
Chez ce fabricant britannique, ce HA-4 fait partie intégrante de la série Masterclass, c’est-à-dire la plus aboutie. Cet ampli casque côtoie un étage phono du même acabit, un modèle fait avec un soin inégalé, et surtout un intégré Hifi en pure Classe A, A21SE, qui nous a déjà conquis lors d’un précédent test. Cet HA 4 va-t-il encore une fois faire chavirer nos cœurs ? La réponse suit. par Pierre-Yves Maton
1650 € Contrairement à beaucoup de marques, Sugden joue sur la continuité et ne s’éparpille pas dans toutes les directions avec une foison d’appareils. Les ingénieurs de cette firme semblent concentrer tous leurs efforts sur trois gammes d’électronniques : A21, MasterClass et Sapphire, la plus haut de gamme. La seconde est très complète avec un lecteur CD, un intégré, trois blocs de puissance dont deux stéréophoniques et un bloc mono, notre ampli casque d’aujourd’hui que complète un étage phono, un Dac et un préamplificateur dont une partie de sa technologie est reprise dans le HA 4 notamment l’étage de gain, qui comme d’habitude chez Sugden fonctionne en pure Classe A. Nous vous avons dit tout le bien que nous pensions de l’intégré A21SE dans notre dernier guide Hifi, la question est de savoir si ce HA 4 est de la même veine.
Une constante dans l’esthétique et un équipement un peu minimaliste Au premier coup d’œil, et en le sortant de son emballage, le Sugden MasterClass HA 4 partage
exactement la même ligne esthétique que les autres électroniques de chez Sugden. Le châssis est sobre et classieux avec une face avant d’un centimètre d’épaisseur qui rejoint tout le coffret, fait en panneaux d’aluminium massif. Cette face avant ne contient que l’essentiel avec une sortie casque sur jack 6.35 mm (deux aurait été sympa) qui est en miroir avec le sélecteur d’entrée situé à l’opposé. Une LED bleue «Power» s’allume dès le HA 4 mis en fonction, idem pour l’utilisation de l’entrée symétrique. En effet, le HA 4 accepte deux entrées analogiques, l’une symétrique, l’autre asymétrique (bien utile pour des câbles de modulation de grande longueur). En outre, une sortie transforme cet appareil en véritable préamplificateur haut de gamme, grâce à une interne dite «VCV» sur laquelle nous allons revenir. La mise en fonction se situe sur la face arrière au côté d’une prise IEC standard. Un câble secteur standard est fourni d’origine, les vrais puristes auront vite fait d’essayer un modèle plus performant, un Nordost par exemple se comporte très bien avec cet ampli casque. Nous avons fait l’essai et il a été concluant.
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Un étage préampli de haute qualité et un circuit de puissance en pure classe A, comme Sugden en a le secret : de quoi satisfaire deux types d’audiophiles Sous le capot, nul doute qu’il s’agit bien d’un Sugden. Tous les composants sont montés sur une seule et même carte en verre époxy avec des pistes plaquées or. Les câbles de raccordement internes sont faits à partir de conducteurs argent avec isolant Teflon. Ce sont les mêmes que nous retrouvons habituellement sur les électroniques audio High End Goldmund par exemple. Alors que la commutation des entrées s’effectue par des relais électromagnétiques Reptol, le volume est confié à un potentiomètre Alps de belle facture. Le courant est traité par un transformateur torique Novatel de 43 VA, suivi d’un circuit de redressement et de filtrage classique à base de transistors et de plusieurs condensateurs Samwha. Le premier étage de gain reprend la technologie VCV (Voltage Current Voltage) comme sur les préamplis de la marque. Ce procédé adopte, dissimulés sous de petits radiateurs, deux circuits intégrés par canal pour offrir un gain suffisant aux étages de sortie qui suivent. Ces derniers comprennent un push-pull de transistors complémentaires MosFet Internationnal Rectifier, IRF1520 et IRF19520 par canal. Les deux étages sont, bien entendu, polarisés en Classe A et dépourvus de contre-réaction comme nous pouvons nous y attendre chez Sugden. Rappelons juste que cette firme toute britannique et à travers son créateur James E Sugden est, en quelque sorte, l’inventrice de cette Classe d’amplification qui, à part consommer beaucoup de courant, a aussi beaucoup d’avantages musicaux en matière de timbre comme de dynamique. La retrouver pour un ampli casque est donc un très bon signe. C’est particulièrement bien adapté (car un ampli casque consomme beaucoup moins).
À l’écoute : nous sommes encore totalement sous le charme de la classe A signée Sugden Contrairement aux amplis Hifi pour enceintes acoustiques, parmi lesquels les modèles en pure Classe A ne sont pas légion, ceux destinés à alimenter des casques audio et choisissant la classe A sont beaucoup plus répandus. Le Sugden MasterClass HA 4 se bagarre donc avec beaucoup de concurrents dont certains associent même le doux son des tubes, en général, pour leurs étages d’entrée. Malgré cela, nous sommes,
immédiatement et une fois de plus, tombés sous le charme. Sugden HA 4 a la même souplesse d’écoute, le même soyeux dans le haut du spectre avec une excellente cohérence et une sorte de joie communicative que l’intégré Sugden A21SE à qui nous avons décerné un ON-TopAudio Gold Award en 2017. Les timbres sont beaux, naturels et dénotent une parfaite homogénéité de toute la bande passante. Le médium, sans tomber dans un côté charnu ou souffrant d’embonpoint fait parfaitement le lien avec un bas vif et un haut du spectre lumineux. En se délectant de l’œuvre de G. F. Handel, «Ode For St Cecilia’s Day», jouée par l’orchestre Musica Fiorita et dirigé par Danila Dolci, nous nous rendons compte de la délicatesse de cet ampli comme le soin qu’il met à reproduire toute la richesse harmonique supérieure de chaque instrument comme de chaque voix. Le Sugden HA 4 donne, en effet, toute la dimension spectrale, la rapidité d’exécution du violon joué par Marco Lo Cicero, qui est suivi du violoncelle de Daniel Rosin et de
Spécifications
•Connectique : entrée Ligne (RCA), entrée Ligne (XLR), sortie casque (jack 6,35 mm), sortie préampli (RCA) •Gain : 16 dB •Impédance d’entrée : 20 kΩ •Séparation des canaux : < 90 dB •Réponse en fréquence : 20 Hz à 30 kHz < 0.3 dB •Rapport signal/bruit : < 95 dB •Impédance de sortie : 1 Ω •Dimensions : 250 x 80 x 310 mm (LxHxP) •Poids : 6 kg
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l’alto de Lola Fernandez. Comme nous l’avons déjà évoqué, le son est lumineux, mais pas coloré. Le Sugden HA 4 ne dénature pas le message, au contraire, il le sublime. Cet ampli est prodigieux quant à l’attaque des notes et leur finalisation dans un espace sonore bien matérialisé. Dès l’introduction, nous parvenons, en une fraction de seconde à parfaitement entendre le son de la salle du concert qui ne nous apparaît pas comme immense, mais de taille raisonnable. C’est enlevé, joyeux, et léger à la fois. Le son est rapide et la scène sonore convaincante. Mais toutes ses qualités sur de la musique moderne, vont-elles également trouver autant grâce à nos sens ? Le tout dernier disque du compositeur électro Rone, «Down for the Cause», passe très bien. Même s’il s’agit que d’instruments électroniques, le Sugden HA 4 sait leur donner visage humain en leur prodiguant un surplus de détails qui les sortent d’une monotonie électronique. Le bas du spectre est assez dégraissé et sait se tenir. Nous imaginons qu’avec ce style de musique, certains souhaiteront plus de niveau dans ce registre, un bas plus affriolant, mais un Sugden reste un Sugden. Le disque de Mc Solaar, «Géopolitique», nous apprend
que le HA 4 en a sous le capot. Nous pouvons écouter à très fort niveau sans qu’aucune gêne ne vienne perturber la restitution. Cet aspect dégraissé dans le bas (tout en étant très rapide) fait la place de tous les autres instruments, dont des cloches ou des cuivres du morceau «Géopolitique». La voix de Mc Solaar est d’une excellente présence, avec un positionnement entre les oreilles que rompent des cœurs placés à droite et à gauche. Le Sugden HA 4 se laisse écouter en distillant énormément de plaisir et pas seulement d’entendre plein de détails, mais comme une source de plaisir sans fin.
Conclusion Nous nous y attendions quelque peu, le Sugden MasterClass HA 4 est un sacré charmeur tout en étant d’une exactitude sans faille. Il conviendra à la totalité des casques audio par son caractère neutre, mais surtout par sa qualité de timbre. De plus, sa réserve de puissance nous laisse à penser que même les casques à moyenne ou haute impédance seront aux anges avec ce superbe ampli. Un incontournable de l’ampli casque, toutes catégories confondues.
Amiron Home
Le son, le confort, …le plaisir n Casque ouvert audiophile idéal pour l’écoute domestique. n Transducteurs TeslaTM = aimants forte puissance pour une réponse en fréquence linéaire aussi bien à haut qu’à faible niveau. n Grand confort, câble 3 m détachable, connexion 3,5 et 6,35 mm.
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TAGA HARMONY
THDA-500T La firme d’origine polonaise Taga (To Achieve Glorious Acoustics) propose au sein d’une gamme extrêmement étendue un modèle d’amplificateur pour casque hybride qui a retenu notre attention. Le THDA-500T fait également office de convertisseur, un plus pour cet appareil d’un rapport qualité/prix assez imbattable au regard de ses prestations musicales et de son look. par Pierre-Yves Maton La société Taga Harmony est d’origine polonaise et n’est pas toute jeune, mais commence seulement à se faire connaître en France. Elle est la réunion du savoir-faire, tant audiophile qu’industriel de deux hommes : Mr Kokocinski d’origine polonaise et Mr Richard, natif d’Allemagne. Taga Harmony a donc été fondée en 1990 et a lancé deux ans après sa première enceinte acoustique, une sortie qui reçu un bon accueil d’estime du milieu audiophile. 27 ans après, le catalogue Taga Harmony s’est étendu avec une conception européenne et une fabrication chinoise, cette dernière donnée expliquant l’excellent rapport qualité/prix de tous les produits de cette firme. Dans le catalogue Taga Harmony, toutes les disciplines y sont abordées ; lecteur CD, enceintes acoustique qu’elles fussent actives ou passives, amplificateurs, câbles et même des hautparleurs encastrables pour les intégrateurs. Et à tout cela s’ajoute une série d’amplis pour casque avec trois modèles : le THDA-200 et sa version avec Dac 200T et enfin notre THDA-500T, le haut de gamme. Enfin haut de gamme chez Taga Harmony ne veut pas dire prix délirants ou excessifs puisque ce dernier n’est proposé qu’à 330 €.
330 €
Petit par le prix, mais seulement par le prix Lorsque l’on sort un Taga Harmony THDA-500T de son carton d’emballage, la première impression qui s’impose est une sorte d’admiration. Comment peut-on proposer un tel produit à ce prix ? Petit mais pas minuscule et coiffé sur le dessus par une protection en plastique qui s’illumine dès qu’il est en marche, c’est bufflant. Ses proportions sont idéales pour être posé sur un bureau ou à côté d’une chaîne, et sa prise USB va vite en faire le compagnon rêvé de tous ceux qui veulent écouter au casque depuis leur ordinateur tout en ayant un objet quelque peu insolite et qui sonne fort bien. La face avant, en métal épais 1 cm (et 0.6 cm pour la face arrière) ne compte que l’essentiel avec un potentiomètre de volume, un petit sélecteur pour les deux sources (numérique et analogique) et une sortie casque sur un jack femelle doré à l’or fin de 6.35 mm. À l’opposé, c’est aussi sommaire mais complet avec un port USB B ainsi qu’une entrée Aux et une sortie sur prises RCA pour pouvoir connecté, soit à un bloc de puissance, soit à une paire d’enceintes actives.
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Tout le reste du châssis est en acier mais démonter l’ensemble pour comprendre comment il fonctionne n’est pas une partie de plaisir. C’est en le faisant que nous avons compris que le cache du transformateur d’alimentation, un modèle torique de bonne dimension pour l’usage, est en plastique. Une fois mis en route, nous avons juste la surprise de voir le tube et sa protection transparente s’illuminer en orange, ce qui ajoute une note festive au tableau. Pour à peine plus de 300 €, avouons que c’est réussi.
Un hybride totalement débridé Sous le capot du Taga Harmony THDA-500T, il n’y a qu’un seul circuit imprimé général et une carte fille qui accueille la section de conversion du port USB asynchrone. Taga Harmony, comme pour un certain nombre de ses électroniques, a fait le pari du mix tube et transistors. Comme d’autres fabricants, son choix se porte sur une lampe 12AX7 (ECC83) avec un gain assez fort et une sonorité chaude. Elle sert d’étage d’entrée ou drivers avant que les signaux audio n’atteignent la section de puissance proprement dite. Sur cette dernière, nous trouvons un schéma simple mais éprouvé avec un doublé de 4 transistors Mosfet Vishay IRF610 fonctionnant en Classe A. L’alimentation de l’appareil part d’un transformateur torique dont nous n’avons pas réussi à connaître toutes les caractéristiques. Les tensions sont filtrées et redressées par une batterie de condensateurs Rubycon de qualité. Idem pour les condensateurs de couplage Wima dont le Taga THDA-500T est doté. Rien que des bons composants, comme le potentiomètre Alps sur le trajet du signal. Comme nous l’avons évoqué, cet ampli casque accepte les flux audionumériques d’un ordinateur via son entrée USB B asynchrone. L’interface d’arrivée comme la conversion est montée sur une seule et même petite carte. Taga Harmony revendique une résolution de 24 bits/192 kHz grâce à un montage incluant un processeur CMEDIA
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CM6631A de la série High Speed et une puce Circus Logic CS344ICS. Le niveau de fabrication est très correct compte tenu du prix de l’appareil.
À l’écoute : un ampli casque qui affiche sa personnalité, bourré de talent, de vitalité et de générosité Le Taga Harmony THDA-500T ne pourra renier les conséquences de son montage incluant un étage d’entrée à tube et celui de transistors en sortie. Immédiatement, il émane de cet ampli casque une vie, une sorte d’engouement à restituer de la musique. Certes, il devient évident au fil des écoutes que ce THDA-500T joue avec quelques colorations, ou plutôt effets qui lui donnent une personnalité assez mélodieuse et attachante. Le grave a un léger
Spécifications
•Puissance : 2 x 500 mW à 100 Ω Impédance casque : 30 à 300 Ω Connectique : entrée et sortie analogique + USB B 24 bits/192 kHz Distorsion harmonique : ≤ 0.1 %/100 Ω/1 kHz, 300 mW Rapport signal/bruit : 88 dB Sensibilité d’entrée : 750 mV Dimensions : 12 x 17 x 23.5 cm (HxLxP) Poids : 2.5 kg
Notre avis Construction
Equipement
Performances
Musicalité
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embonpoint, une petite coquetterie mais il swingue tout de même très bien. Le médium a bien cette consistance des amplis à tubes avec une charpente, une puissance qui va jouer sur la scène sonore afin qu’elle s’étale parfaitement bien entre nos oreilles avec toute une profondeur de champ. Quant à eux, les aigus sont très soyeux tout en appuyant toujours un peu le trait. Le tout forme une sonorité générale assez généreuse et plutôt flatteuse. Cet ampli va parfaitement convenir à des casques un peu maigres ou dégraissés et moins à d’autres plus chargés. Par exemple (en dehors de la question de prix) il colle plus à un Hifiman Edition X qu’à notre Denon AH-D600 ou encore un Audeze LDC-X. En prenant le morceau «I’Am An Old Cowhand» de Sonny Rollins sur son album «Way Out West», le saxophone de ce musicien est à la fois chaud et puissant. On perçoit bien tous les accents de souffle qu’il met à son jeu. Les cymbales de la batterie sont d’une très belle clarté, le Taga Harmony n’écourte pas le message, au contraire il prolonge les notes dans le temps avec franchise et netteté. La contrebasse avoue quelques rondeurs mais comme nous l’avons déjà dit, c’est plutôt confortable à l’écoute et cela donne une note mélodieuse et
suave à l’écoute, et ce sans tomber dans une quelconque mollesse. En passant au tout dernier disque de MC Solaar, «Géopolitique» et plus précisément le morceau «Sonotone», nous sommes bousculés par la basse électrique, mais elle ne cache en rien toutes les nappes de synthé basses qui apparaissent de temps en temps. Il y a de la matière, du tempo et la voix de ce chanteur poête est vraiment toute proche de nous avec une très belle véracité. La scène sonore est large, avec un beau relief et de la profondeur, cet ampli lui apportant une superbe respiration. En tout cas, c’est vivant, pas entièrement neutre, mais ça donne une restitution vivifiante et super enjouée.
Conclusion Que de belles heures en perspective vont pouvoir passer avec ce Taga Harmony THDA-500T. Il est attachant sur le plan sonore comme il l’est sur le plan esthétique. Il joue un peu sa partition à lui mais reste fidèle à l’âme de la musique qui demeure avant toute chose de l’émotion. À ce prix, c’est quasi inespéré.
GRADO
PS2000e
Le meilleur casque au monde dixit la presse US Grado Delivers A Winner! An audiophile treasure! Distribution GRADO & 3D Lab. : SIEA TEL 04.93.47.03.06 â&#x20AC;&#x201C; siea3d@gmail.com
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CASQUES Hi-Fi
Focal Clear - en page 60
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BEYERDYNAMIC Amiron Home
Tout comme Sennheiser, l’autre constructeur historique germanique de casques et microphones, Beyerdynamic ne cède pas aux sirènes du High End, secteur où les nouveautés sont très (trop) nombreuses actuellement. Il préfère concentrer ses derniers lancements sur des produits, certes haut de gamme, mais encore accessible au grand public. Cela lui réussit, car le casque hifi Amiron Home, que nous testons ici, est un des plus recommandables. par Pierre Stemmelin Le Beyerdynamic Amiron Home n’est pas un casque qui cherche à révolutionner le genre, mais plutôt à démocratiser des technologies développées ces dernières années par la marque allemande, pour ses modèles les plus haut de gamme. Son point clé est donc la présence de transducteurs Tesla comme sur les Beyerdynamic T1 et T5. Ces transducteurs de 40 mm de diamètre sont équipés d’aimants néodyme et de pièces polaires très travaillés afin d’obtenir un moteur ultra puissant assurant un contrôle plus précis de la restitution sonore. Pour le reste, le Beyerdynamic Amiron Home est un casque sobre, à la finition et à la construction fort sérieuse et robuste. Ses oreillettes à charge ouvertes sont moulées dans un matériau de synthèse antirésonnance arborant un élégant et discret aspect gris anthracite satiné. Leurs branches de soutien sont typiques des réalisations de Beyerdynamic, en aluminium cintré de bonne épaisseur. L’arceau et les coussinets sont habillés de suède et Alcantara au style valorisant et au toucher tout doux.
Il aime la musique, toutes les musiques et nous les fait aimer aussi Sur le terrain, bien que son poids ne soit pas totalement plume, le Beyerdynamic est très agréable à porter. La masse est justement répartie entre l’arceau et les coussinets des oreillettes qui serrent juste ce qu’il faut pour assurer une bonne tenue. Le casque a une impédance élevée (250 ohms), il lui faut donc une source adaptée. Un petit smartphone est un peu juste, mais beaucoup de baladeurs audiophiles peuvent suffirent. Les oreillettes sont ouvertes. Elles laissent passer les bruits, mais isolent déjà un petit peu grâce à leurs filtres acoustiques externes. La restitution sonore apparaît quant à elle immédiatement très séduisante. Les graves descendent bas avec puissance et sont bien tenus.
600 € Les timbres sont chaleureux. L’aigu est d’une belle définition, légèrement brillant, et la scène sonore donne une superbe impression de profondeur. Quel que soit le type de musique que l’on écoute, le message est dynamique, vivant, sans excès ni stridence. En fonction du morceau, on passe d’une ambiance Pop feutrée à de grands espaces symphoniques puis à une scène Rock ou Electro déjantée avec égal bonheur. Pour nous testeurs, qui parfois passons plusieurs heures à écouter et comparer des casques audio de toutes catégories, il est un signe qui ne trompe pas. Le Beyerdynamic Amiron Home est de ceux que l’on oublie sur nos oreilles pour écouter de la musique juste en travaillant ou vers lesquels on revient systématiquement pour se faire plaisir et redécouvrir nos morceaux préférés à niveau plus soutenu. Aucune hésitation donc à lui décerner notre label ON TopAudio Award.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, ouvert •Transducteurs : 40 mm dynamiques, moteurs Tesla •Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz •Sensibilité : 102 dB/1 mW/500 Hz •Impédance : 250 Ω •Puissance admissible : 200 mW •Câble : standard amovible avec mini-jack, de 3 mètres •Accessoires fournis : adaptateur mini-jack vers jack 6,35 mm, coque de rangement •Poids : 340 g (hors cordon)
Notre avis
Petit, léger et pratique, le tout nouveau iFi Audio iDSD Nano Black Label apportera une nouvelle touche Audiophile à votre setup nomade. DAC (Burr-Brown Japan - DSD256, DXD/PCM384, MQA), ampli casque (2x285mW Direct Drive), sur batterie (jusqu’à 10 heures de musique), le iDSD Nano Black Label marque le retour du iDSD Nano récompensé produit de l’année EISA 2014-2015, dans une version encore plus Audiophile.
La référence disques et accessoires audiophiles depuis 1997.
www.elitediffusion.com
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DENON AH-D7200
800 €
Après une période un peu expérimentale en matière de casques audio haut de gamme, Denon a décidé en 2017 de retourner à ses fondamentaux. Le nouveau fleuron de la marque japonaise, l’AH-D7200 apparaît ainsi beaucoup plus proche de l’AH-D7000 d’il y a quelques années plutôt que de l’AH-D7100 de la génération juste précédente. Et ce n’est pas pour nous déplaire. par Pierre Stemmelin Les équipes de D&M (Denon & Marantz, battant maintenant pavillon Sound United) l’avouent à demi-mot lorsqu’on les interroge sur le sujet : leur casque haut de gamme de précédente génération, AH-D7100, n’a pas été un très grand succès. Il était certainement d’un dessin trop avant-gardiste et aussi positionné trop cher (1300 € à son lancement). Du coup pour son nouveau AH-D7200, Denon est revenu à un design plus traditionnel, mettant plus en valeur les coques en bois des oreillettes, et a revu ses prétentions tarifaires à la baisse. Cela est d’autant plus intéressant que la qualité des composants n’a pas été revue à la baisse. Au contraire, Denon se paye même le luxe d’un nouveau transducteur «FreeEdge» de 50 mm, à diaphragme en biocellulose, spécialement réalisé sur mesure au Japon. Ce n’est plus, d’après ce que nous ont dit les ingénieurs de la marque, un élément standard de chez Fostex. On peut aussi saluer la qualité de construction des autres éléments du Denon AH-D7200. L’arceau, d’un dessin lui aussi nouveau, est en aluminium moulé, avec doubles glissières tubulaires de réglages de hauteur autorisant une large plage d’ajustement. Les coussinets, épais et bien moelleux, sont en mousse à mémoire de forme et recouverts de cuir doux, soigneusement surpiqué. Enfin, les coques des oreillettes sont en noyer précisément sculpté et l’attention au détail est poussée jusqu’au câble de liaison détachable utilisant des conducteurs en cuivre ultra pur de grade 7N.
À l’écoute : une force et une aisance de seigneur Contrairement à ce que pourrait laisser penser son apparence, le Denon AH-D7200 est d’un poids encore raisonnable (moins de 400 g) et donc plutôt facile à porter. Il est également assez aisé à alimenter, car son impédance est modérée et sa sensibilité bonne. À l’écoute, on retrouve immédiatement le son
Denon dans toute sa splendeur et sa meilleure forme. L’équilibre tonal est chaleureux, gourmand, légèrement physiologique et brillant. Cette approche peut ne pas convenir à tout le monde, mais, personnellement, nous aimons beaucoup. L’AH-D7200 délivre une scène sonore grandiose décrivant des espaces immenses. Il est capable de déferlante dans les basses comme peu d’autres, tout en gardant toujours une superbe maitrise jusqu’à des niveaux sonores inavouables. Le morceau «Make Gold» de DJ BSO n’a jamais eu autant de poids et d’impact qu’avec ce casque Denon. Mais l’AH-D7200 sait aussi faire preuve d’énormément de classe et de délicatesse. L’acoustique d’église est pleinement palpable sur la chanson «Rooting for You» de London Grammar, tandis que la voix de la chanteuse Hannah Reid parait toute proche, bénéficiant d’un très bel effet de présence, façon «close-up», donnant l’impression qu’on pourrait presque la toucher. Pour nous, le Denon AH-D7200 est un vrai produit coup de cœur qui n’a aujourd’hui pas beaucoup d’équivalent dans sa catégorie, et même au-delà, jusqu’à plus de deux fois son prix.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, fermé •Transducteurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 5 Hz à 55 kHz •Sensibilité : 105 dB/mW •Impédance : 25 Ω •Puissance admissible : 1800 mW •Câble : standard amovible avec jack 6,35 mm, de 3 m •Accessoires fournis : adaptateur jack 6,35 mm vers minijack, chiffon microfibre •Poids : 385 g (hors cordon)
Notre avis
Smart DX1 ELU MEILLEUR ACHAT
NOUVEAU
AMPLI CASQUE
DAC-PREAMPLI DSD 11.2MHz
Le Smart DX1 constitue notre solution haut de gamme pour la lecture des fichiers audio numériques. Il intègre des composants hautes performances et une architecture d’exception. Complet, il prend en charge les dernières générations de fichiers et DSD jusqu’à 11,2MHz. Le DX1 est un DAC paramétrable en préampli et ampli casques Comme à son habitude, Advance Paris propose une solution 2 à 3 fois moins cher que les produits concurrents, et ce, sans accepter aucune concession ! Prix généralement constaté TTC. 690€
SPECIFICATIONS
RÉPONSE EN FRÉQUENCE (+/-3dB) 20Hz - 45 kHz DISTORTION < 0.005% OUTPUT IMPEDANCE 10KΩ CHANNEL SEPARATION > 110dB RAPPORT SIGNAL / BRUIT > 110dB FREQUENCES SAMPLING jusqu’à 768kHz 32 bits DSD 2,8, 5,6 & 11,2 MHz. DSD 64, 128 & 256. DAC DIGITAL AUDIO Asahi Kasei AK4490 DIGITAL AUDIO PCM TRANSCEIVER AK4118 USB-B AUDIO / DSD XMOS XU208-256 USB-A MFI Apple DIMENSIONS / POIDS H. 133 x l. 230 x D. 325 & 6,1kg
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FOCAL
1500 €
Clear L’an dernier Focal avait créé la surprise et l’émoi en lançant un casque Hifi High End, l’Utopia, d’une conception sans aucun compromis. Par cette réalisation sans réelle concurrence directe, le constructeur stéphanois signait son entrée dans la cours des très grands et hissait son étendard au sommet du marché des casques électrodynamiques. Aujourd’hui, il la décline avec le Clear dans une version toujours très haut de gamme, mais dans un segment ou les concurrents sont un peu plus nombreux. Voyons si l’utopie tient toujours fasse à plus de réalisme ? par Pierre Stemmelin Pour être précis, il faut indiquer que le Focal Clear (1500 €) n’est pas l’unique déclinaison du casque Utopia (4000 €). L’an dernier est déjà sorti le Focal Elear (1000 €). Le nouveau Clear est donc en quelque sorte un mix des deux, de l’Utopia et de l’Elear.
Version plus haut de gamme du Focal Elear ou déclinaison plus abordable du Focal Utopia ? Les trois casques Focal Elear, Clear et Utopia adoptent exactement la même forme et le même dessin. Cependant, les matériaux changent beaucoup d’un modèle à l’autre et les transducteurs
ne sont pas les mêmes. Les grilles extérieures métalliques des écouteurs de l’Utopia sont beaucoup plus travaillées que celles du Clear et de l’Elear. Sur ce point, ces deux derniers sont plus proches. D’ailleurs, les structures en matériau de synthèse plastique de leurs oreillettes sont très similaires. Ils partagent les mêmes élégants «yokes» (branches soutenant les oreillettes) en aluminium, dont l’articulation est très intelligemment conçue afin d’offrir un débattement et un positionnement optimal. Ces pièces sont en fibre de carbone sur l’Utopia. Les Clear, Utopia et Elear sont par ailleurs équipés de transducteurs exclusifs à Focal et réalisés dans son centre de production à Saint-Etienne. De cette
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manière, les trois modèles sont, très certainement, les seuls casques du marché à pouvoir revendiquer une fabrication 100 % Française. Ces transducteurs, qui fonctionnent en charge totalement ouverte, sont tous développés sur la même base. Ils mesurent 40 mm de diamètre et possèdent une membrane à profil en «M» propre à Focal associé à une très large bobine mobile de 25 mm, avec un puissant moteur annulaire disposant d’un large puit de ventilation central. C’est la garantie d’une très haute tenue en puissance et d’un grave profond. La membrane est en béryllium et le moteur est de type multi-aimant sur l’Utopia. Cette membrane est en alliage d’aluminium et magnésium et le circuit magnétique est de type monobloc (un puissant anneau de néodyme) sur le Clear et l’Elear. Là encore, on remarque donc de grandes similitudes entre le casque Focal Clear et l’Elear. Cependant, les transducteurs du Clear sont plus affinés que ceux de l’Elear. L’impédance est de 55 Ω ou lieu de 80 Ω, pour faciliter le travail de la source, et cela se traduit par une réponse en fréquence plus étendue dans le haut du spectre (28 kHz au lieu de 23 kHz) ainsi qu’un taux de distorsion plus réduit (0,25 % à 1 kHz pour 100 dB SPL, contre 0,3 %). Enfin, on peut noter que, sans égaler ceux de l’Utopia, les habillages des coussinets et de l’intérieur de l’arceau du Clear, en suède microperforée pour une meilleure respiration, sont plus luxueux que ceux de l’Elear. En outre, le Focal Clear est livré avec une très belle mallette thermoformée de rangement ainsi que deux câbles symétriques de trois mètres équipés de prises XLR et jack 6,35 mm TRS, ce qui n’est pas le cas de l’Elear.
Moins extrême, plus extraverti et généreux que son grand frère, mais pas non plus un casque «trop facile» En dehors de quelques discrets détails de finitions qui pourraient être améliorés, tout dans le Focal Clear donne l’impression d’avoir un produit très haut de gamme entre les mains puis sur les oreilles. Ce casque est imposant et même un peu lourd (445 g hors câble sur notre balance), son arceau gagnerait à s’affiner, cependant le port est très confortable, même pour des séances d’écoutes de plusieurs heures. Le rembourrage de l’arceau et des coussinets en mousse à mémoire de forme est particulièrement moelleux.
Spécifications
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•Type : casque circum-auriculaire, ouvert •Transducteurs : 40 mm dynamiques, membranes à profil en «M» en alliage d’aluminium et magnésium •Réponse en fréquence : 5 Hz à 28 kHz •Sensibilité : 104 dB SPL/1 mW à 1 kHz •Impédance : 55 Ω •Distorsion (DHT) : 0,25 % à 1 kHz/100 dB SPL •Câbles : câble de 3 m symétrique XLR 4 broches, câble de 3 m asymétrique Jack TRS 6,35 mm, câble de 1,2 m asymétrique mini-jack •Accessoires fournis : Adaptateur jack 3,5 mm vers jack 6,35 mm, mallette thermoformée de rangement •Poids : 450 g (hors cordon)
Notre avis Construction
Polyvalence
Performances
Musicalité
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À l’écoute du Focal Clear, on retrouve certaines des caractéristiques de l’Utopia. La définition et la précision sur les détails n’atteignent pas les mêmes extrêmes. Néanmoins, elles sont de très haut niveau. L’image stéréophonique est magistrale, très large et pourtant très stable, détourée et matérialisée. La tenue en puissance, elle, frise des records. On peut pousser le volume jusqu’à des volumes indécents. On ne constate aucun tassement de la dynamique, ni de remontée de la distorsion. Le son reste parfaitement tenu et propre. L’esthétique sonore du Focal Clear est par contre un peu différente de celle de l’Utopia. Là où l’Utopia était d’une précision presque chirurgicale avec un grave extrêmement dégraissé, le Clear a gagné en moelleux et en chaleur dans les basses (peut-être un peu trop diront certains). La restitution est plus axée sur le plaisir, plus généreuse. Le Focal Clear est plus facile à alimenter. Avec son impédance de 50 ohms, même si ce n’est pas l’idéal, un bon smartphone peu l’attaquer. Il sait aussi très bien mettre en valeur les qualités d’une source, sans trop en souligner les défauts (contrairement à l’Utopia). Il n’est pas pour autant «trop facile». Il mérite le meilleur. Un ampli casque haut de gamme, très musical, capable d’apporter de la fermeté dans le bas du spectre permettra d’en tirer le maximum.
Un «je ne sais quoi» de troublant et infiniment charmeur dans le registre médium Mais arrêtons là les comparaisons pour nous concentrer sur ce qui fait toute la personnalité et la magie de ce casque Focal Clear. Car effectivement, ce casque a quelque chose d’assez unique, c’est sa douceur, son naturel, sa délicatesse infinie sur les registres médium et haut médium. Cette qualité est d’autant plus subjuguante qu’elle est perceptible des les plus infimes niveaux jusqu’au plus fort déluge de décibels. Cela est tout à fait perceptible sur un morceau Rock-Noisy-Symphonique-Electro de sauvages, tel «Stand by Me» version VIP Remix, les voix saturées passent admirablement bien, sans les effets d’acidité sur lesquels dérapent beaucoup d’autres casques. La modulation et l’articulation dans le grave sont également superbes. La basse sur l’intro du morceau «This World» de Selah Sue regorge de nuances et d’inflexions. Elle ne mange absolument pas l’aération ni l’effet close-up sur la voix de la chanteuse. Le petit effet de grésillement artificiel de disque vinyle, voulu par l’ingénieur du son qui a mixé ce morceau, se détache avec naturel, ne se transformant pas en parasite, mais au contraire s’intégrant très bien à la volonté artistique de l’œuvre. Le Focal Clear a donc bien sa personnalité à part entière et c’est encore une belle réussite à mettre à l’actif de l’équipe de R&D de Saint-Etienne. Avec ce casque, elle marque à nouveau son but.
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GRADO PS2000e Grosse nouveauté en ce début d’hiver avec le lancement par la firme américaine Grado de son nouveau fleuron, le PS2000e. Détrônant le PS1000se, ce tout nouveau casque en reprend bien des aspects à l’exception des modifications mécaniques, électriques et donc acoustiques qui en font la nouvelle référence de ce fabricant. par Pierre-Yves Maton
4000 €
La firme «Made in USA» Grado continue inexorablement d’améliorer ses techniques de restitution en ce qui concerne sa ligne de casques audio tout en conservant leur look old school qui en fait leur signature visuelle : des coques en bois ou en métal associées à des transducteurs électrodynamiques à diffraction contrôlée. Il faut dire que cette marque, à la différence de beaucoup d’autres, récemment sorties de terre à la lueur de la nouvelle explosion du marché des casques audio, reste droite dans ses bottes et continue à améliorer ce qu’elle a commencé déjà il y a une soixantaine d’années. Mais revenons aux fondamentaux. La firme Grado est une affaire familiale qui démarra en 1953 avec son fondateur Joseph Grado, qui après avoir travaillé avec Saul B. Marantz installa ses ateliers à Brooklyn (États-Unis) dans les locaux de
l’ancienne épicerie de son père, sicilien de souche. Il développa alors ses toutes premières cellules phonolectrices MC puis a inductance variable et ne déposa pas moins d’une cinquantaine de brevets. Il s’essaya aussi à la conception de platines vinyles et même d’enceintes acoustiques, mais ce furent les cellules phono qui marquèrent le plus les esprits. Puis ce fut lorsque John Grado, neveu de Joseph, pris les commandes de la société dans les années 1990, que le public vit apparaître le tout premier casque de la marque. Il était le fruit des travaux de Joseph Grado, car portant son nom sur l’extérieur des coques ; nous parlons du HP1000 qui, à l’époque, fut d’abord considéré comme onéreux. Mais heureusement Grado, et à l’inverse de beaucoup de fabricants, déclina ce HP1000 et créa toute une série de modèles beaucoup plus abordables.
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La troisième génération dans la famille Grado et l’apparition de la série «e»
Des recettes gardées secrètes par Grado, peut-on lui en vouloir ?
L’histoire de la famille Grado ne se termine pas là. Nous avons affaire dès 2014 à la troisième génération avec Jonathan Grado, fils de John qui rentre en scène, son frère Matthew n’étant pas loin, devenant Vice President Of Marketing. Nous devons à Jonathan toute la troisième génération de casques Grado, la «e Series» qui se répartit en quatre familles : Prestige, Reference, Statement et enfin Professional d’où est issu notre PS2000e d’aujourd’hui. Cette nouvelle série «e» n’est pas l’occasion d’un coup marketing, comme l’affirme Grado, mais le reflet de nombreux changements et améliorations au niveau de l’ensemble des composants, sélection des bois, utilisation du Rhodium sur les connecteurs pour éviter toute corrosion, géométries des circuits magnétiques optimisées, pièces spéciales à l’intérieur des coques afin de limiter les ondes stationnaires internes à l’arrière des transducteurs et même la colle a été repensée pour atteindre une plus grande rigidité dans l’assemblage des pièces avec une plus faible masse et une meilleure transmission.
Et c’est là que nous devenons de plus en plus curieux et, nous devons bien l’admettre de plus en plus frustrés, car, à part quelques détails, qui ont certes, toute leur importance, nous n’allons pas réellement savoir toutes les améliorations techniques qu’amène ce PS2000e surtout lorsque l’on sait que plus de deux ans ont été nécessaires au développement de cette nouvelle référence. Nous avons, bien entendu, appris que ce PS2000e bénéficiait d’une toute nouvelle chambre acoustique. Elle est composée tout d’abord d’une caisse circulaire d’un sandwich d’érable sculpté à la main dont la composition est gardée secrète. L’une d’elles porte d’ailleurs un numéro et montre qu’elles sont appariées à l’oreille. Cette caisse est assemblée à une seconde coque, en métal fumé cette fois, le but étant de contrôler toutes les résonances indésirables du bois à certaines fréquences. La nature de ce métal n’est pas divulguée. Un nouveau et plus puissant circuit magnétique aurait été soigneusement choisi pour ce PS2000e. Il a été comme la membrane de 40 mm choisit à l’oreille, un soin extrême ayant été mis dans le montage de toutes ces pièces.
Le Grado PS2000e : de nombreuses améliorations par rapport au PS1000e, mais pas forcément visibles À le regarder rapidement, nous ne voyons pas trop de différences entre le PS1000e et ce nouveau venu, et pourtant ! Mais si certains composants de ces deux casques restent à l’identique, d’autres le sont beaucoup moins. Effectivement, l’arceau recouvert de cuir cousu main qui se termine par les deux fixations des coques tournant sur 360° semble un peu plus large qu’avec le petit frère PS1000e. Une fine tige rejoint toujours le système d’accrochage pendulaire entre les coques et l’arceau du haut. Glissant sans force dans le logement, le réglage des oreillettes se fait avec facilité sur la tête. L’impression de solidité est bien réelle et la finition un peu spartiate, cependant Grado ne fait pas dans le marketing à outrance, place est donnée à l’efficacité en toute priorité. Au bout de ces deux tiges sont fixées les deux coques contenant le cœur de ce casque.
Un soin particulier au montage fait à la main de ce PS2000e Les mousses propriétaires en polycarbonate ont été élaborées pour éliminer toutes réflexions parasites en concentrant toutes les énergies des flux musicaux. Le câble de liaison répond toujours à la technologie UHPLC (pour «Ultra-High Purity Long Crystal»). Nous avons eu beau faire des recherches sur cette structure de câble, eh bien nous avons fait chou blanc à part sur le fait que chaque voie utilise pas moins de 12 conducteurs en cuivre UHPLC. On se doute cependant que Grado doit avoir de bonnes raisons de choisir cette structure de câble, car d’un diamètre imposant, ce n’est pas avantageux pour un casque même sédentaire. Il n’y a pas de connecteurs externes au PS2000e. Le câble est inamovible. Les conducteurs sont directement soudés à la main et l’utilisateur devra donc choisir entre un connecteur de sortie
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asymétrique ou via une XLR dès la commande. Le PS2000e offre un rendement de 99.8 dB sous 32 Ω, ce qui ne nécessitera pas, contrairement à d’autres casques à haute impédance ou rendement mauvais, d’adjoindre un ampli casque de forte puissance. Pour la question de sa musicalité, nos essais nous ont démontré que le Grado PS2000e mérite un ampli à la hauteur de ses prestations. C’est-à-dire, ce qu’il y a de tout meilleur.
À l’écoute : une transparence, une précision, mais aussi une neutralité et un naturel exemplaires Étant en plein test de plusieurs amplis casque, nous n’avons pas pu nous empêcher d’écouter ce nouveau modèle phare PS2000e de chez Grado sur plusieurs d’entre eux. Alors, il est vrai que le magnifique Audio Technica ATH-HA5050H avec ses multiples sorties, comme le Sugden HA4 se sont montrés des compagnons de voyage rêvé pour ce nouveau Grado. Le premier ampli réveillant ce PS2000e grâce à sa tenue en puissance comme à sa dynamique, le second nous faisant cadeau de timbres magnifiquement établis associant une luminosité et un relief jamais rencontrés avec un casque électrodynamique (sauf peut être sur le Focal Utopia). En cela et en comparaison d’un Hifi Man Edition X, ce Grado n’a aucune leçon à recevoir, bien au contraire. Il a su montrer des qualités d’une extrême homogénéité et d’une neutralité extraordinaire. C’est équilibré, juste sans
qu’aucune partie du spectre ne soit mise en avant ou surjouée. Nous sentons parfaitement que ce casque a été peaufiné par de véritables amoureux de la musique et non uniquement sur un banc de mesure. Il est à la fois précis et chaleureux avec une scène sonore parfaitement équilibrée et plausible. Tout le travail portant sur l’élimination de toute résonance parasite porte admirablement ses fruits. Ce casque est chantant, et donne une réelle proximité aux intervenants. À l’écoute de Gregory Poter et de son disque «Liquid Spirit», nous ne pouvons qu’être touchés par le côté proche de ce chanteur de Soul. Il est, comme avec peu d’autres casques, si proche de nous que l’on se sent être à la place du microphone de l’enregistrement. C’est ce que l’on peut appeler la transparence, la vraie. Pas de celle qui met artificiellement en avant certains détails, mais celle qui possède un vrai pouvoir de résolution sans pour autant dénaturer le message. Peut-être doit-on un tel fait à un médium qui fait s’exprimer pleinement Gregory Poter, mais aussi le piano qui l’accompagne ou encore la contrebasse, les cuivres et tous les autres instruments de ce disque ? Et puis, chose importante que l’on ne révèle pas si souvent, il y a avec ce casque une émotion, ou plutôt il se fait le parfait traducteur de toute l’émotion du disque, tantôt intimiste, tantôt éclatant. «La Traviata» de Verdi chantée par Montserra Caballé et dirigée par Georges Prête nous confirme dans cette idée que le Grado PS2000e timbre à la perfection. La voix de cette cantatrice
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est parfaitement placée en hauteur et sa tessiture est parfaitement reconnaissable. Le chœur et tout l’orchestre sont repérables au millimètre dans l’espace et même lors de passages puissants, le Grado PS2000e ne montre aucun signe de confusion, de ce côté c’est assez hallucinant. Un triangle fait une timide apparition en fond de fausse d’orchestre, et l’on parvient à percevoir le choc de deux métaux, mais aussi toutes les harmoniques qui suivent et le tout au beau milieu d’une montée en puissance de l’orchestre, cymbales comprises. Le Grado PS2000e est vif, dynamique et contrôle absolument tous les registres. Alors d’accord, ce casque fait des ravages sur de la musique Soul et classique, mais comment va-t-il se comporter sur de l’Electro pur et dur, notamment avec le disque «Trentemoller Lost» et ses graves puissants, soutenus que devancent diverses voix féminines ? Eh bien, ce casque ne faiblit pas, bien au contraire, il semble se réjouir d’un tel message complexe. Nous écoutons à un niveau réellement fort, nous sentons les mousses ou autres choses vibrer sous nos oreilles, mais aucune distorsion ne vient parasiter nos tympans. Et même lors de ces moments forts, des petites sonorités placées sur l’enregistrement : une cloche, un rang de violons en mode synthé, tout reste à sa place malgré le bas du spectre que ce casque doit tenir. Le Grado PS2000e est ultra dynamique, mais n’en devient jamais criard ou détimbré, il sait garder raison et nous honore toujours d’une musicalité fleurissante et mélodieuse.
Conclusion Le Grado PS2000e est une incontestable réussite. Dans l’univers des casques High End ou s’affrontent principalement des modèles à transducteurs orthoplanar ou électrostatiques. La marque de Brooklyn nous donne une bonne leçon : montrant que l’électrodynamique est capable de rivaliser avec les technologies se vantant d’être les plus audiophiles, et ce, sur la totalité des aspects de la restitution sonore. Le résultat se paye un prix élevé, mais le travail d’optimisation jusqu’auboutiste, effectué par l’équipe de Grado, est incontestablement à la hauteur.
Notre avis Construction
Polyvalence
Performances
Musicalité
Spécifications
•Type : casque ouvert, circum-auriculaire •Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm •Câble : UHPLC (Ultra-High Purity Long Crystal) •Accessoire : un câble de rallonge de 2 m + un adaptateur jack vers mini-jack •Réponse en fréquence : 5 Hz à 55 kHz •Sensibilité : 99,8 dB (1 mW) •Impédance : 32 Ω. •Équilibre des canaux : 0.5 dB •Poids : environ 530 g (hors câble)
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HIFIMAN Edition X V2 En 2015 la marque chinoise, Hifiman lançait le casque orthoplanar Edition X, une version d’un coût moins élevé que son modèle phare HE1000 mais surtout qui se révéla plus facile à alimenter grâce à un rendement bien plus élevé. Cette nouvelle version orthoplanar atteignait en effet plus de 100 dB de sensibilité, son poids presque «plume» de 399 g en faisait un modèle beaucoup plus transportable. La nouvelle version V2 qui vient en remplacement propose plusieurs améliorations. par Pierre-Yves Maton
1400 €
Depuis deux ans, la marque chinoise Hifiman connaît une ère de succès grâce à un nombre impressionnant de récompenses à travers la planète audiophile pour son modèle très haut de gamme orthodynamique ouvert HE1000. Un article lui a, d’ailleurs été consacré dans nos colonnes en avril 2016 qui vantait outre la technologie orthoplanar (appelée aussi isodynamique, orthodynamique ou encore planar magnétique) très originale, développée par ce fabricant, ses qualités de transparence et de finesse dans la restitution des timbres. Mais voilà, le rendement de 90 dB (même avec une impédance basse de 35 Ω) nécessitait l’emploi d’un gros ampli casque afin d’en tirer toute le potentiel, un usage domestique lui était donc principalement réservé. Parallèlement à ce modèle, un modèle baptisé Edition X faisait, lui aussi ses premiers pas l’année dernière dans l’univers assez fermé des casques reprenant cette technologie que seuls quelques constructeurs maitrisent comme les américains Audeze ou Oppo. D’un prix moins élevé et d’une finition plus sommaire, cette Edition X bénéficiait
d’une sensibilité de 103 dB et d’un poids réduit, deux atouts qui lui permettaient de fonctionner avec un smartphone ou une tablette sans aucun problème. Le HE1000 et l’Edition X viennent de subir un certain nombre d’améliorations qui portent à la fois sur leur confort d’utilisation et sur celui de leur sonorité.
Des modifications esthétiques et sonores L’Edition X V2 voit donc ses fourches de maintien des oreillettes droites et gauches remplacées par des modèles en métal alors qu’elles étaient précédemment en plastique, apportant à l’ensemble un surcroit de solidité et de durabilité. Ces mêmes oreillettes sont maintenant dotées de coussinets asymétriques plus épais en polyester et en cuir (à la place du velours des anciennes) avec un angle de
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diffusion plus important. Hifiman avance aussi que cette nouvelle forme offre un ajustement plus facile et une étanchéité supérieure. Pour ce fabricant, les coussinets amovibles de nouvelle version apportent également une plus grande définition du son et un meilleur confort d’écoute à long terme. Toujours dans le même sens d’améliorer l’utilisation de l’Edition X, Hifiman a également modifié le design des articulations arceau/coques avec une plus grande marge de réglage pour s’adapter aux plus grandes têtes et tout cela sans une augmentation du poids du casque qui reste en dessous des 400 g. Nous pourrions dire que ce poids minime (compte tenu de la technologie orthoplanar employeé) et sa haute sensibilité font de cette Edition X V2, un casque qui peut presque obtenir le titre de «nomade», à condition bien entendu de rester dans un espace assez silencieux pour ne pas être gêné par les bruits ambiants. D’autre part, les câbles de raccordement ont également été changés. Cette version V2 est livrée désormais avec deux cordons : un de 1.5 m, l’autre du double avec un jack de 3.5 mm coudé, un adaptateur 3.5 mm vers 6.35 mm fait également partie du lot. Ces câbles sont maintenant fabriqués avec des conducteurs en cuivre cristallin, des fils plaqués argent. Voilà les grands changements qu’apporte cette version V2 par rapport à l’ancienne. La forme asymétrique des oreillettes qui couvrent idéalement les pavillons auditifs de l’utilisateur comme la technologie orthoplanar propre à la marque ne change pas par rapport à la version de base.
Une technologie orthoplanar unique en son genre Pour tous ceux qui découvrent cette classe de casque dit orthoplanar, un petit rappel des grandes lignes de ce principe technique n’est pas inutile. Contrairement aux modèles dits électrodynamiques ou encore électrostatiques, l’orthoplanar fait entrer en jeu une membrane plane parcourue par un double ruban conducteur en forme de spirale, un ensemble mobile qui est ensuite placé entre des rangées d’aimants de polarité inverse. Le signal audio est envoyé à ces pistes conductrices, ces dernières réagissant avec le champ magnétique des aimants et l’ensemble de la membrane est dès lors entrainé par cette force, ce qui produit du son tout simplement. Les avantages sont que le volume
déplacé est d’une part assez important et que d’autre part, notre oreille reçoit le message sonore d’une façon parfaitement uniforme. Il s’agit de grands principes de base de ce principe de reproduction, chaque fabricant apportant sa technique propre : lentilles acoustiques Fazor avec Audeze, la structure de membrane à sept couches chez Oppo. Dans notre cas, Hifiman propose sa propre technique avec la fabrication d’une membrane de forme ovale et d’une taille rarement atteinte avec ses 6 x 8.5 cm. Elle est faite à partir d’une feuille de Mylar, une matière extrêmement fine et légère qui utiliserait des nanomatériaux que nous retrouvons en général sur des modèles électrostatiques. Ce diaphragme d’une épaisseur extrêmement fine est recouvert en partie par une piste conductrice, elle aussi très mince. Il est ensuite placé dans un champ magnétique asymétrique, l’essentiel de la force magnétique donc du nombre d’aimants étant principalement à l’extérieur afin de ne pas casser les ondes sonores venant à nos oreilles par un phénomène de rebonds donc de résonances parasites. Il a fallu 7 années de recherches au Dr Fang Bian pour concevoir cette membrane qui se doit d’être aussi légère et résistante que possible tout en couvrant toute la bande passante de façon équilibrée. Félicitations, les résultats sont là.
Écoute : beau et sans aspérité Par pure curiosité, nous avons dans un premier temps écouté cette version Edition X V2 avec un simple smartphone (iPhone 5S) juste pour vérifier qu’il s’accordait avec un appareil de faible puissance. Effectivement, nous obtenons un niveau sonore tout à fait satisfaisant même s’il a été rapidement assez évident qu’un casque d’une telle qualité se sentirait bien mieux avec un ampli ou dac/ampli de plus forte intensité. Nous avons donc jeté notre dévolu sur deux amplificateurs sédentaires : un Audio-gd NFB-AMP et un Teac HA-501, ces deux modèles offrant une musicalité très différente. L’Audio-gd offre une sonorité très «capiteuse» tandis que le Teac est, lui, plus vif et transparent au risque de devenir (en comparaison) un peu mat. Difficile de dire avec lequel de ces deux amplificateurs l’Edition X V2 se montre le plus apte à combler le futur acquéreur de ce casque, ce sera là une affaire de goût.
Spécifications
Notre avis Construction
Polyvalence
Performances
Musicalité
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•Type : casque ouvert •Transducteurs orthoplanar de 6 x 8,5 cm •Réponse en fréquence : de 8 Hz à 50 kHz •Impédance : 25 Ohms •Sensibilité : 103 dB •Poids : 399 g •Livré avec 2 câbles (1 x 1,5 m avec jack 3.5 mm + 1 x 3 m avec jack 3.5 et 6.35 mm)
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En tout cas, nous avons pu cerner assez rapidement le caractère de cet Hifiman qui se démarque par une scène sonore assez étonnante comme si tous les plans instrumentaux reculaient pour se placer plus loin. A-t-on perdu en détails pour autant ? Pas sûr, mais le nombre d’informations perçues semble plus pertinent avec un Audeze LCD-X ou encore un Oppo qui se montrent plus détaillés sur la totalité des disques ou des fichiers audio lus. Avec cet Edition X V2, l’équilibre tonal penche plutôt vers une grande douceur et une certaine propension à lisser l’aigu comme s’il avait naturellement un caractère quelque peu timide. Sans cela, le son est assez beau et assez bien construit ; l’équilibre spectral est tout à fait réussi grâce à un médium bien à sa place que rejoint un bas du spectre d’une belle texture. L’auditeur ne sera jamais gêné par une quelconque agressivité ou par une quelconque projection du son, ce qui présente bien des avantages pour de longues heures d’écoute. C’est à quelques mots prêts ce qu’il se dégageait du test du HE1000 d’ailleurs. L’écoute du morceau «Golden Green» d’Agnès Obel dans son tout dernier disque «Citizen Of Glass» est bien représentative de cette personnalité. Le frappé sur les lames du xylophone peut manquer de vivacité et de précision, mais en revanche on ressent une très belle impression de matière. C’est le contraire d’une écoute désincarnée. Le placement de la voix de la chanteuse est juste avec une bonne définition tandis que le grave est précis sans pour autant se montrer hyper tonique. Les divers détails en arrière-plan sont
bien répartis dans un espace sonore large et bien dispersé. Même impression sur le disque d’Agnès Jaoui Canta avec lequel l’Edition X V2 se montre très discipliné et poli. Même si nous n’obtenons pas cette complicité avec la chanteuse comme avec d’autres casques, nous tombons sous le charme de cette interprétation toute en corps et en retenue du Hifiman. Il privilégie nettement une certaine cohérence musicale démontrant ses capacités à bien lier tous les registres sans effet de rupture. On a vraiment l’impression d’entendre les notes de musique d’une seule voix quitte à percevoir moins d’informations aux deux extrémités du spectre. La contrebasse du morceau «Fado Do Retorno sait rester un peu discrète à notre goût, c’est plutôt l’effet d’ensemble qui passe au premier plan. Néanmoins, le grave se montre tout de même d’une propreté très agréable, il n’est pas produit au détriment de colorations comme c’est souvent le cas.
Conclusion Comme avec le HE1000, le Hifiman Edition X V2 sera plus apte à satisfaire les amateurs de musique classique ou de jazz. Son côté calme et concentré dans sa région médium définit des timbres plutôt neutres. En revanche sur de la musique plus moderne qui demande une autre forme d’énergie, ce casque manquera un peu de mordant et de vivacité.
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KLIPSCH Heritage HP-3 Surfant sur la vague du vintage, son âge canonique de plus de 70 ans et son glorieux passé dans le secteur des enceintes Hifi à haut rendement, la marque américaine Klipsch se lance dans le casque haut gamme et ne le fait pas dans la demi-mesure. Son modèle Heritage HP-3 adopte un look néorétro très luxueux avec oreillettes en bois et délivre un son bien musclé. par Pierre Stemmelin
1500 € Depuis quelques années, le domaine des casques haut de gamme à plus de 1000 € s’est formidablement peuplé. Si l’on remonte à la précédente décennie, au-dessus du HD800 de Sennheiser (à 1200 €), il n’y avait pas grand monde en dehors de quelques modèles de chez Grado et Stax. Depuis, les références se sont multipliées et plusieurs nouvelles marques haut de gamme, parfois assez ésotériques, sont apparues. Le phénomène aurait même tendance à s’accélérer ces derniers temps.
Un casque d’un luxe ostentatoire avec des coques en bois et des transducteurs haut de gamme à membrane en biocellulose Dans ce contexte, pour tirer son épingle du jeu, Klipsch a décidé de proposer un casque qui en impose reprenant les codes esthétiques ultravintage des enceintes de sa série Heritage, déjà déclinés avec succès sur les enceintes sans-fil et multiroom de la marque américaine. La présentation du Klipsch Heritage HP-3 se veut donc très luxueuse. Le casque est livré dans un beau et gros coffret en bois qui le présente derrière une vitrine en plexiglass et qui contient un élégant pied support métallique.
Les oreillettes du casque sont en charge semiouverte. Elles sont constituées de coques en bois massif tourné et proposées en plusieurs essences (chêne clair, noyer ou ébène). Elles sont refermées en leur centre par des grilles métalliques avec double filtre acoustique en microfibres et textile tissé. Ce système permettant, sur un casque ouvert, d’atténuer sensiblement les bruits extérieurs, ressemble beaucoup à ce que l’on rencontre sur le casque Philips X2. Les transducteurs électrodynamiques de grande taille (52 mm) du Klipsch Heritage HP-3 sont quant à eux de type «Free-Edge Bio Dynamic». Cela nous rappelle les haut-parleurs que l’on rencontre sur certains casques Denon haut de gamme ou chez Fostex. La membrane est en biocellulose et le
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moteur à aimant néodyme est ici de taille sérieuse (mais pas non plus exceptionnelle) avec une large bobine mobile (25 mm environ). On remarque aussi le beau travail d’optimisation réalisé sur les baffles support des transducteurs, en matériau de synthèse amorti, présentant un profil en amorce de pavillon, une structure striée et plusieurs ouvertures de tailles différentes d’accord de la charge.
Un casque puissant, très convaincant à l’écoute, mais pas tout à fait assez pour son prix Sur le terrain, avec son bel arceau habillé de cuir de vachette (pour rester dans l’esprit roots et cowboy à la conquête de l’Ouest), le Klipsch HP-3 est valorisant, agréable à utiliser et écouter. Il est d’un confort bien étudié et facile à alimenter. Néanmoins, il est un peu lourd (presque 500 g hors câble) et pour un modèle à 1500 € quelques détails de fabrication ne sont pas tout à fait à la hauteur. Les glissières en métal, ainsi que les fixations des oreillettes pourraient être un peu mieux polies et dans un métal plus luxueux. De même les enjoliveurs à la base des coques pourraient être un peu mieux amortis (ils font «cling» quand on les accroche avec le doigt) tandis que les habillages des coussinets gagneraient à avoir une peau et des coutures plus fines. La restitution sonore développe quant à elle un aspect assez magistral, emphatique même. Elle donne une forte impression de puissance. Elle est très généreuse dans le bas du spectre et brillante dans le haut avec un équilibre un peu physiologique. À l’écoute, on sent immédiatement que l’on a affaire à un casque haut de gamme. Néanmoins, la définition et la précision du Klipsch HP3 pourraient être un peu plus poussées. En termes de netteté, propreté, tenue en puissance... les résultats sont loin de ceux offerts par un Focal Clear au même prix. Dans l’absolu, le Klipsch HP-3 n’en demeure pas moins un bon casque, avec de très belles qualités
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de timbres, et une bonne humeur communicative. Avec lui, le son a toujours de l’ampleur, de l’assise. C’est beau, son écoute a de quoi soulever l’admiration, mais pas tout à fait assez pour le prix auquel il est proposé.
En conclusion Le Klipsch Heritage HP3 est un bel exercice de style, sérieusement travaillé et plutôt réussi sur bien des aspects tant esthétique qu’au niveau des performances notamment dans le grave. Il faudrait juste qu’il soit un peu moins cher pour que nous lui accordions une vraie bonne note.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, semi-ouvert à triple évent •Transducteurs : 52 mm dynamiques, membranes «Free •Edge» en biocellulose •Réponse en fréquence : 5 Hz à 45 kHz •Sensibilité : 98 dB/1 mW •Impédance : 25 Ω •Puissance admissible max : 1800 mW •Câbles : câble de 1,37 et 2,5 m interchangeables •Accessoires fournis : Adaptateur jack 3,5 mm vers jack 6,35 mm, boîte en bois, pied support en métal pour le casque •Poids : 440 g (hors cordon)
Notre avis Construction
Polyvalence
Performances
Musicalité
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PIONEER SE-Monitor5
Après le casque hifi très haut de gamme, ouvert SE-Master1, plutôt réussi, Pioneer le décline en version plus abordable et close. Le SE-Monitor5 reprend la superbe qualité de fabrication de son aîné et propose une restitution sonore d’une pureté exemplaire. par Pierre Stemmelin
Respect Messieurs les ingénieurs de chez Pioneer, ce casque SE-Monitor5 est d’un sérieux dans sa conception et d’une qualité de construction comme on en rencontre que très rarement. L’arceau a double branche finement habillé de cuir, les glissières en duralumin moulé de belle épaisseur, les gros coussinets asymétriques à mousse à mémoire de forme des oreillettes que l’on peut choisir habillés de velours ou d’une peau très douce (les deux sont fournis)... les éléments externes sont déjà fort impressionnants. Mais ce n’est rien par rapport à ce qui se trouve à l’intérieur. Chaque oreillette accueille un très beau transducteur de 50 mm à membrane en papier, très solidement plaqué au baffle en métal par un saladier en magnésium (montage dit «flottant»). La coque est également en magnésium moulé de forte épaisseur (plus de 2 mm) compartimenté en deux charges concentriques communiquant par des petits évents. Presque jamais, nous n’avons vu un travail aussi méticuleux d’amortissement visant à minimiser les moindres résonances ou vibrations parasites. Chaque cavité est tapissée de feutrine et on ne compte pas les joints, amortisseurs en caoutchouc et autres rubans de fibre. Même les logements des vis d’assemblages sont colmatés par des petits tampons de mousse autocollants.
À l’écoute : la musique, et elle seule, sans aucune interprétation Le Pionneer SE-Monitor5, est livré avec trois jeux de câble dont un symétrique avec connecteur jack 2,5 mm à quatre contacts. Il pèse 480 g ce qui est déjà beaucoup et si vous n’avez pas beaucoup de cheveux (comme moi), les branches de son arceau pourront vous laisser deux petites marques sur le haut du crâne après une longue séance d’écoute. Mais rassurez-vous, çà part très vite et, en dehors de ce point, le Pioneer SE-Monitor5 est d’un confort très soigneusement étudié tout en étant facile à alimenter. En ce qui concerne les performances sonores, Pureté, définition et neutralité sont les termes qui viennent immédiatement à l’esprit lors de l’écoute
1000 € de ce casque. Ici, aucun effet tapageur dans le grave, aucune brillance dans l’aigu ou coquetterie dans le médium ne vient distraire le message musical. On entend tout d’un enregistrement et rien d’autre. La scène sonore est précise et millimétrée. Ce casque Pioneer n’apporte aucunement sa propre interprétation. Toute coloration est bannie. On aimerait qu’il sorte parfois un peu de ses gonds, fasse peut-être preuve de plus de fantaisie, mais rien ne le détourne de sa droiture et de sa rigueur. On peut pousser le volume de façon violente, il reste imperturbable, délivrant la musique telle qu’elle est, sans artifice et c’est tout à son honneur. Peu de casques sont capables d’une telle propreté ne dérapant jamais vers de l’acidité ou des sonorités emphatiques dans le bas du spectre. Ce Pioneer SEMonitor5 porte décidément bien son nom. C’est un «moniteur acoustique» de très haute précision.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, fermé •Transducteurs : 50 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 5 Hz à 85 kHz •Sensibilité : 99 dB •Impédance : 40 Ω •Puissance admissible : 1000 mW •3 câbles interchangeables : 1,6 m à prise mini-jack asymétrique de 3,5 mm, 3 m à prise mini-jack asymétrique de 3,5 mm, 1,6 m à prise micro-jack symétrique de 2,5 mm •Accessoires : Adaptateur mini-jack vers jack 6,35 mm, paire de coussinets velours, housse de rangement •Poids : 480 g (hors cordon)
Notre avis
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SENNHEISER HD 660 S
On ne change pas une recette qui marche. C’est sûrement ce que s’est dit pendant longtemps Sennheiser à propos dont son HD 650. Mais après plus dix ans au catalogue, un petit lifting commençait à s’imposer pour cette ancienne icône du casque Hifi haut de gamme. Ce qui est désormais chose faite avec le HD 660 S. par Pierre Stemmelin Comme rien n’est éternel, Sennheiser a donc décidé en 2017 de remettre sur le métier un de ses fleurons historiques. Ainsi le HD650 (qui, à l’heure où nous écrivons ces lignes, est encore au catalogue à 450 €) vient de se muer en HD 660 S. Pour ce faire, et c’est heureux, les ingénieurs de la marque allemande n’ont pas fait de profondes mutations, mais plutôt opéré une optimisation en douceur. Le HD 660 S est du coup très proche du HD 650 d’origine et ne fait qu’en magnifier les qualités. Il troque la finition grise brillante métallisée, un peu datée, pour des matériaux de synthèse gris sombre plus sobre. On retrouve par contre la même forme d’arceau assez simple en plastique noble avec glissière en métal. Les oreillettes totalement ouvertes adoptent toujours un profil ovale. Leurs grilles métalliques s’ornent juste en complément d’un petit logo Sennheiser. À l’intérieur, les transducteurs de 40 mm, propres à la marque allemande, ont gagné 1 dB de sensibilité et ont maintenant une impédance de 150 Ω, au lieu de 300, ce qui facilitera le travail de la source, tandis que le taux de distorsion descend en dessous de 0,04% contre 0,05 % auparavant.
Amateur d’enregistrements en acoustique et de voix, chassez ici le naturel Sur le terrain, le HD 660 S reste dans la lignée du HD 650. Ses coussinets habillés de velours sont toujours un peu fermes. Il sert aussi un poil fort les oreilles, mais peut-être un peu moins que son prédécesseur. De toute manière, ce n’est pas si grave, car il est léger et se porte sans trop de fatigue. À l’écoute, la restitution sonore est claire et limpide. Le HD 660 S délivre à la fois une scène d’une grande concision tout en donnant une belle impression d’aération. Son équilibre tonal n’est pas maigre. Ses timbres ont beaucoup de douceur, de richesse et de nuances et (c’est normal pour un Sennheiser) il n’oublie pas une petite pointe de chaleur dans le bas médium. Mais il n’en fait pas non plus des tonnes dans l’extrême grave. Les amateurs de grosses basses trouveront même qu’il n’en fait pas tout à fait assez dans ce registre. Le domaine où
500 € excelle ce Sennheiser est effectivement ailleurs. Il n’a pas son pareil sur les voix et les instruments acoustiques. Avec lui, l’intro de la chanson «Lucia» de Marta Gomez accompagné à la guitare est une douce caresse. Les diverses percussions de ce morceau fleurissent ensuite délicatement, discrètes au début, puis éclosant de toute part. Le concerto pour violon en sol mineur de Mozart (KV 216) par Marianne Thorsen (enregistrement HDTracks 24 bits/96 kHz) est enchanteur, pétillant, tout en délicatesse. Le jeu de la violoniste est à la fois vitaminé et d’une grande douceur. Il ne se noie pas dans le reste de l’orchestre lors des envolées lyriques. Tous les pupitres s’organisent avec cohésion et chacun est d’une superbe lisibilité. Comme vous le voyiez, ce casque nous emmène plus vers la douceur et la volupté que vers des morceaux ultra énergiques et percutants. Il ne fait certes pas tout et ne se départit jamais d’une certaine retenue, mais ce qu’il fait est du grand art.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, ouvert •Transducteurs : 40 mm dynamiques •Réponse en fréquence : 10 Hz à 41 kHz •Sensibilité : 104 dB/1 V/1 kHz •Impédance : 150 Ω •Câbles : câble standard avec jack 6,35 mm et câble symétrique avec prise jack 4,4 mm, tous deux de 3 mètres •Accessoires fournis : Adaptateur jack 6,35 mm vers mini-jack, coffret de rangement •Poids : 260 g (hors cordon)
Notre avis
FOREVER CLASSIC Un amplificateur pas comme les autres. Les technologies d’amplification réputées et renommées de la marque NAD sont associées à la musique en streaming Haute Définition et au multi-room et apportent une sensibilité HiFi à notre époque comptemporaine. Puissante, efficace, et abordable, notre gamme Classic d'amplificateurs intégrés redéfinie la catégorie. Déjà légendaire pour ses innovations dans le monde de l'amplification Hi-Fi depuis 1972, NAD créé maintenant une nouvelle génération d'amplificateurs Hi-Fi pour une nouvelle génération de passionnés de musique. Découvrez pourquoi NAD est encore et toujours un Classic.
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TECHNICS EAH-T700
Technics, branche audiophile de Panasonic, après une période d’absence, au grand damne des ses aficionados, est désormais de retour et en force. Outre les nouvelles versions de ses platines vinyles d’anthologie, la marque japonaise tire tous azimuts dans le domaine de l’audio haut de gamme : amplis à vumètres, enceintes à transducteurs coaxiaux, minichaînes de luxe et ce casque EAH-T700, très innovant, à la croisée des chemins pro, hifi, DJ et nomade. par Pierre Stemmelin Ne vous fiez pas à son look un peu intemporel, mais semblant quand même venir des années 1990, le Technics EAH-T700 est un casque totalement moderne et innovant sur bien des aspects. Cela commence par l’arceau tout en métal moulé, de forte épaisseur. Outre les pivots permettant de mettre les oreillettes à plat pour ranger le casque et ses glissières à large plage de réglage en hauteur, il comporte d’autres petites glissières d’ajustement de la profondeur pour mieux s’ajuster sur les pavillons auditifs de l’utilisateur. C’est unique. Et cela ne s’arrête pas en si bon chemin. Car chacune des coques sandwich (métal/matériau synthétique) de ses oreillettes, en plus de son énorme coussinet asymétrique en mousse à mémoire de forme et de ses ouïes d’aération dorsales, accueille deux transducteurs. On y trouve tout d’abord un médium/woofer de 50 mm, à membrane «MLF» métallisé or de 50 mm, bénéficiant d’un système d’amortissement sophistiqué, puis un super-tweeter désaxé à dôme en aluminium de 14 mm.
À l’écoute : grosses sensations, gros frissons et adrénaline garantie S’il est un casque qui ne peut laisser indifférent, c’est bien le Technics EAH-T700. Outre son aspect et son poids imposant (presque 500 g) qui vous invite immédiatement à faire un peu de musculation des longissimus, splénius et autres élévateurs de la scapula du cou, il délivre un rendu d’une puissance, d’une énergie dévastatrice. Mais attention, ce n’est pas un barbare, car de la maitrise et de la précision il en a aussi. Avec lui, le moindre effet de mixage, souffle, grésillement, petit bruit dans la salle au 36ème rang de spectateurs ou chanteur perdu au milieu de dizaines de choristes devient perceptible. Avec le Technics EAH-T700, sur des morceaux que nous connaissons pourtant très bien,
1200 € nous nous sommes surpris à découvrir des éléments d’enregistrement auxquels nous n’avions jamais prêté attention auparavant même sur des casques très haut de gamme, jusqu’à 4 fois plus chers. Certes, parfois l’EAH-T700 pourrait être un peu plus doux et moelleux dans le médium. Mais le policé n’est pas son genre. Il est à la fois hyper dynamique, doté d’une réponse en fréquence ultra large, des tréfonds du grave aux stratosphères de l’aigu. Son énergie et sa tenue en puissance sont énormes. Et tant pis, si cela décoiffe ou froisse parfois un peu les tympans. Les performances et l’adrénaline sonore sont poussées à leur paroxysme, ce qui peut être fort jouissif.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, clos (avec ouïes de décompression) •Transducteurs : médium/woofer de 50 mm et supertweeter de 14 mm •Réponse en fréquence : 3 Hz à 100 kHz •Sensibilité : 102 dB/mW •Impédance : 28 Ω •Puissance admissible : 1500 mW •Câble : cordons interchangeables de 1,2 et 3 m, avec prise mini-jack, système de verrouillage par vis et conducteurs en cuivre de grade 4 N •Accessoires fournis : Adaptateur mini-jack vers jack 6,35 mm, pochette de rangement •Poids : 740 g (hors cordon)
Notre avis
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ÉCOUTEURS
INTRA-AURICULAIRES
Elipson In-Ear n°1 - en page 82
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ON mag - Guide casques et écouteurs audiophiles 2018
ELIPSON In-Ear n°1 La très emblématique marque d’enceintes françaises Elipson, créée par Joseph Léon à la fin des années 1930 et reprise par la société (toujours française) AV-Industry en 2008, se projette un peu plus dans l’audio nomade avec cette première paire d’écouteurs intraauriculaires. par Manuel Courbo Ce n’est pas le premier produit nomade de la marque puisque des enceintes Bluetooth portables existent déjà, les Timber et Lenny, mais c’est bien la toute première paire d’écouteurs intra-auriculaires lancée sous le nom Elipson. La première d’une future lignée ? L’avenir et l’accueil du public, je pense, nous le diront. Nous sommes sur un modèle Bluetooth composé de deux oreillettes reliées entre elles par un câble qui accueille le boîtier de la batterie et des commandes. Il est typé urbain, à la présentation plutôt «chic». Les écouteurs sont légers en aluminium, bi-ton. L’extrémité visible de chaque oreillette est en finition métal naturel tandis que le corps est dans les tons gris/marron. L’ensemble ne pèse que 18 g. Les embouts, légèrement angulés vers l’avant tiennent bien dans les conduits auditifs et assurent une isolation acoustique passive déjà conséquente. Les touchent de la télécommande sont bien, voir presque sur dimensionnées, on sent le «+» et le «–» du volume au bout du doigt, ce qui est appréciable.
Un son bien propre sur lui et une puissance acoustique importante Pour ce qui est des performances sonores, un premier point nous a étonnés, c’est le rendement, ou plutôt le niveau de volume que l’on peut atteindre avec l’Elipson In-Ear n°1 qui semble très élevé... pour ce qui est des timbres et de la définition, c’est globalement propre. La scène sonore a un peu moins d’ampleur que sur nos écouteurs intra-auriculaires de référence, mais rien d’alarmant. Sur l’album «10 000 Hz Legend» du groupe Air, sur le morceau «Radian» la scène sonore est conséquente, les différents sons et instruments s’enchainent et s’entrecoupent sans problème, les aigus et médium sont très clairs et bien dessinés tandis que le bas médium manque un peu de vivacité et de punch, mais sans trop nuire à la qualité de l’écoute.
100 €
En conclusion Produit Bluetooth, léger, élégant, livré dans une belle boite en métal et avec une petite housse de transport en similicuir, le tout à moins à 100 €... pas grand-chose à reprocher à cette première paire d’écouteurs Elipson.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires fermés •Transmission Bluetooth AptX •Transducteurs dynamiques de 11,5 mm •Câble de liaison plat anti emmêlage avec télécommande. •Accessoires fournis : 3 tailles d’embouts S/M/L, pochette de rangement en similicuir, pince cravate. •Autonomie annoncée de 6 h, recharge en 1 h 30 •Câble de recharge USB fourni •Aimants intégrés pour tenue des deux écouteurs l’un contre l’autre au repos •Poids : 18 g
Notre avis
Gamme Audio
La gamme audio Optoma Nuforce est conçue pour les audiophiles. Nos produits sont fabriqués à partir de composants de qualité premium combinant un design élégant et une qualité audio supérieure.
Série HEM
BE2
Ecouteurs intra auriculaires haute résolution
Écouteurs intra-auriculaires Bluetooth sans fil
Certifié Hi-Res - Certifié Haute Résolution – pour un son de qualité studio Deux fois la fréquence standard - Deux fois la gamme de fréquence des transducteurs à armature équilibrée habituels - jusqu’à 40 000 Hz Crossover avancé - Filtre crossover à phase linéaire pour une intégration des transducteurs homogène Les transducteurs les plus avancés - Dernière génération de transducteurs Knowles™ à armature équilibrée pour une précision incroyable
Autonomie incroyable de 10 heures - Écoute sans interruption en déplacement Embouts SpinFit TwinBlade® brevetés – Meilleure stabilité, isolation sonore et ajustement sécurisé Compatible AAC pour iPhone, iPad et Mac – La meilleure qualité de son pour les appareils Apple Microphone intégré - Pour les appels, Alexa, Cortana, Siri et l’Assistant Google
BE Sport3
BE Free8
Écouteurs intra-auriculaires sans fil Bluetooth
Écouteurs intra-auriculaires premiums sans fil Bluetooth
Autonomie incroyable de 10 heures - Écoute sans interruption en déplacement L’accessoire fitness parfait - Résistant à la pluie, la poussière et la transpiration (certifié IP55) Confort maximum et ajustement parfait – Embouts et adaptateurs interchangeables disponibles en différentes couleurs et tailles Embouts SpinFit TwinBlade® révolutionnaires – Fabriqués sur mesure pour une meilleure stabilité, une meilleure isolation sonore et un ajustement sécurisé
Sans câble - Des écouteurs véritablement sans fil Connexion stable et fiable - Technologie Bluetooth® et NFMI Qualité de son supérieure avec des basses profondes et explosives - Compatible AAC et aptX Écoute sans interruption - 4 heures d’autonomie
optoma.fr
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JVC HA–EC30BT
70 €
La marque japonaise poursuit sa lancée sur ce créneau porteur des écouteurs intra-auriculaires dédiés au sport et aux sportifs donc, avec le lancement de deux modèles Bluetooth proches, le JVC HA-ET50BT et le JVC HAEC30BT qui fait l’objet de ce test. par Manuel Courbo
Les deux modèles sortis au printemps 2017 sont construits sur la même base technique, seuls trois points différencient ces deux paires d’écouteurs sans-fil, la forme, le choix des couleurs proposées et, plus important, l’autonomie de la batterie. Nous sommes sur des modèles Bluetooth, dédiés initialement au sport et qui résistent donc à la transpiration ainsi qu’aux intempéries pour une utilisation en extérieur. La mise en place des écouteurs est facile, la tenue est excellente grâce aux arceaux en plastique semi-rigides qui partent des oreillettes et passent par-dessus les pavillons des oreilles. Le produit, minimaliste, se fait rapidement oublier avec un peu plus de 20 grammes au total sur la balance, un câble de liaison entre les deux oreillettes, fin et léger. On peut entamer une séance de running sans s’inquiéter de ce dernier.
Une restitution claire et intelligible L’isolation passive du JVC HA-EC30BT étant plutôt importante avec les embouts standards montés d’origine, JVC livre également des embouts striés, pour une utilisation en extérieur, qui laissent passer une partie des bruits de la rue pour plus de sécurité et permet une meilleure respiration des conduits auditifs. Pour ce qui est de la restitution sonore, sur l’album «Notorious» de Duran Duran, la restitution est correcte, voire agréable, la scène sonore est ouverte, pas mal de détails, des placements bien distincts, les aigus et Spécifications les médiums très présents sur cet album •Type : écouteurs intra-auriculaires fermés ressortent très bien. Par contre sur l’album •Transmission Bluetooth SBC «10 000 Hz Legend» du groupe Air, on note •Transducteurs dynamiques de 9 mm un petit bémol pour les enchainements dans •Accessoires fournis : 3 paires d’embouts isolants «pleins» le bas du spectre ou là ça cafouille un peu.
En conclusion Produit Bluetooth simple, efficace et accessible en prix (70 €) pour les pratiques sportives, le JVC HA-EC30BT remplit son office que ce soit dans les salles ou en extérieur. Il pourra bien entendu, avec son autonomie de 8 heures et son faible poids, être également utilisé en ville et dans les transports.
(S/M/L), 3 paires d’embouts striés, pas de sac de rangement. •Autonomie annoncée de 8 heures, recharge en 3,5 heures •Câble de recharge USB Aimant pour «attacher» les deux écouteurs au repos. •Étanche et lavable, certifié IPX5 pour les écouteurs et IPX4 pour la télécommande, disponible en rouge noir, bleu ou jaune acidulé •Poids : 21 g
Notre avis
ON Magazine câ&#x20AC;&#x2122;est aussi...
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PLANTRONICS BackBeat FIT 305
Plantronics n’est pas forcément très réputée dans les milieux audiophiles, mais elle est bien connue du grand public ou des professionnels, depuis plus d’une décennie comme étant une spécialiste des oreillettes et kits mains libres Bluetooth. Née au début des années 1960, cette société américaine a commencé avec des micro-casques de communication pour l’aéronautique et la recherche spatiale. Elle a donc un très sérieux bagage technique et le met aujourd’hui à profit de plus en plus sur des produits dédiés à la musique. par Manuel Courbo En France, vous pouvez vous souvenir de cette déferlante d’hommes d’affaires avec cette oreillette unique et clignotante fichée dans une oreille. Beaucoup de «winners» l’arboraient au début des années 2000… pour moi, c’est ça Plantronics à l’époque, une image moins distinguée que les secteurs de l’aéronautique et de l’aérospatial, mais une approche pratique et très efficace. Depuis quelques années la marque avance aussi ses pions chez nous (les audiophiles) avec des casques citadins, sans-fil et antibruit, plutôt étonnants comme le BackBeat Pro 2 testé et récompensé chez ON Mag. Elle est également très appréciée des sportifs pour ses écouteurs BackBeat Fit dont le BackBeat Fit 305, que nous testons ici, est une nouvelle déclinaison.
L’effet Waouh est là ! Le BackBeat Fit 305 toujours dans la lignée Plantronics, et bien que dédié sport, est très sérieusement fabriqué et sonne bigrement juste. L’isolation acoustique passive et la tenue dans les oreilles sont excellentes. Plantronics met d’ailleurs en avant un brevet sur ses embouts «occlusifs» qui renforcent la tenue et l’isolation. Le pendant négatif est que le petit arceau souple qui assure le maintien dans la conque de l’oreille peut avoir tendance à gêner à la longue. Pour ce qui est des performances sonores, Waouh ! Sur le disque «Violator» de Depeche Mode et le morceau «World In My Eyes», les sons arrivent avec de l’ampleur. Les notes synthétiques déferlent. Ça claque par-ci. Ça martèle avec profondeur par-là. Tous les plans s’enchainent sans confusion. Tous les registres sont bien représentés. Nous n’avons qu’une petite critique. À fort volume, le haut du spectre, assez présent, peut tourner à l’agressivité.
100 €
En Conclusion Le Plantronics BlackBeat Fit 305 a beaucoup d’atouts : écouteurs Bluetooth, extrêmement léger, pratique, bien conçu pour le sport, mais aussi pour un usage urbain, une restitution sonore qui déménage, pour un prix de moins de 100 € et avec une touche écolo grâce à un emballage en grande partie en papier recyclé.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires fermés •Transmission : Bluetooth •Transducteurs dynamiques de 6 mms •Câble de liaison entre les oreillettes recouvert d’une gaine en tissu réfléchissant (sécurité de nuit), avec télécommande. •Accessoires fournis : 3 paires d’embouts de tailles différentes, pochette de rangement, pince cravate •Autonomie annoncée de 6 h •Câble de recharge USB •Résistant à l’humidité et la transpiration, IPX5 •Portée en Bluetooth : jusqu’à 10 mètres •Disponible en gris/noir, bleu/bleu foncé, gris/jaune et gris/rose corail •Poids : 13 g
Notre avis
RHA
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MA750 Wireless Chez ON Mag, nous suivons la marque RHA depuis ses débuts en 2012, et avons même testé son premier casque supra-auriculaire. Depuis, la marque a abandonné les casques pour se concentrer exclusivement dans les écouteurs intra-auriculaires, souvent avec pas mal de réussite. Maintenant, avec certes un peu de retard par rapport à la concurrence (car la marque aime prendre son temps), RHA s’attaque aux écouteurs sans-fil et comme nous le voyons avec le MA750 Wireless, elle semble encore faire mouche.
150€
par Manuel Courbo
RHA a adopté relativement tard la technologie sans fil, certainement par prudence. Le RHA MA750 Wireless ainsi que son petit frère le MA650 ne sont en effet sortis qu’au printemps 2017. Ces deux paires d’écouteurs intra-auriculaires sont assez originales puisqu’elles adoptent des systèmes d’accroche de type tours d’oreilles et tour de nuque. Pour ce qui est de la fabrication du RHA MA750, comme d’habitude chez la marque écossaise le packaging est hyper soigné et le produit est esthétiquement admirablement fini. On retrouve dans sa construction des transducteurs exclusifs (modèle 560.1), des corps d’écouteurs en acier inoxydable en forme de trompette, des câbles et un tour de nuque très doux à l’aspect mat.
Une restitution sonore vivante et un confort de port appréciable À l’écoute de cette paire d’écouteurs sans-fil RHA, on note beaucoup de clarté et de détails. Sur le morceau Electro «Second Life» du DJ français Vitalic, elle nous sert une restitution bien équilibrée, sans démesure et avec de la précision avant tout. Sur le morceau un peu plus compliqué du même DJ, «Flashmob», les RHA MA750 se sortent également bien des sonorités Electro atonales couplées aux coups de basse synthétiques de ce morceau. Sur le morceau plus conventionnel (du point de vue du mixage sonore) d’Annie Lenox, «A Wither Shade of Pale», les différents éléments qui composent ce morceau, la voix magnifique de l’interprète, le clavecin, les chœurs, le synthé, la harpe (une vraie harpe ?)... toutes ces sonorités cohabitent et se croisent avec précision, ampleur et dynamisme. Pour ce qui est du confort, n’étant pas familier du concept d’écouteurs avec arceau tour de nuque
(ou plutôt de cou), il faut reconnaître que le RHA MA750 sait se faire oublier, au porté et, entre guillemet, à l’écoute (dans le bon sens du terme). Il est très confortable et pas fatigant pour un sou, même après 2 ou 3 heures d’utilisation. Chic et séduisant, équilibré, les compliments ne manquent pas pour en parler. À 150 €, c’est un produit fort recommandable.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires fermés Bluetooth •Transducteurs dynamiques de 8 mm •Câble ergonomique passant par-dessus les oreilles et derrière le cou •Accessoires fournis : 10 paires d’embouts dont 6 en silicone, 2 en mousse à mémoire de forme et 2 à double frange, pochette de rangement en tissu, pince cravate. •Autonomie annoncée de 12 h, recharge en 1 h 30 •Résistant à la sueur et l’humidité (IPX4) •Appairage NFC sans contact possible •Câble de recharge USB fourni •Aimant pour accroche des deux écouteurs au repos •Poids : 41 g
Notre avis
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SHURE SE215 Wireless C’est la première fois que nous recevons les écouteurs Shure SE215 Wireless, pourtant, vous savez quoi, nous les avons déjà essayés... du moins en partie... et, nous, on trouve çà génial. Le concept modulaire de cette paire d’écouteurs sans-fil nous semble en effet une très bonne idée... à suivre. par Pierre Stemmelin
Oui, ce n’est pas une plaisanterie, on trouve le concept génial et, en recevant ces écouteurs nous nous sommes dit : «mais pourquoi, diable, n’y avoir pensé plutôt». Le Shure SE215 est en effet un produit modulaire, évolutif et réparable, donc certainement plus durable, ce qui pour nous, chez ON Mag, est un élément particulièrement important. Il est composé de deux oreillettes détachables, identiques à celle du Shure SE215 que nous avons déjà testé en 2012, et d’un câble (BT1), pour relier les deux oreillettes, qui intègre le boîtier de la batterie, l’émetteur-récepteur Bluetooth ainsi que les commandes. Les connecteurs sont au standard MMCX, qui crée une attache fort sécurisante entre les écouteurs et le cordon. De cette manière, il est possible de changer les oreillettes par des modèles beaucoup plus haut de gamme comme les Shure SE425 et SE846. Nous avons vu aussi sur internet, qu’il est possible d’acheter, en cas de casse ou de perte, une oreillette de remplacement, la droite ou la gauche, à 50 € l’unité. Idem pour le cordon avec récepteur Bluetooth pour environ 100 € (l’addition de tous les éléments pris séparément étant naturellement un peu plus élevé que celui du produit tout-en-un). Il sera éventuellement aussi possible de remplacer ce cordon «sans-fil» par une liaison filaire avec prise
140 €
mini-jack ou Lightning pour appareil iOS, ou encore par un autre avec récepteur Bluetooth utilisant le codec AptX ou AptX HD (ce qui n’est pas le cas du cordon Shure BT1 qui est uniquement compatible avec le codec audio SBC).
Notre label ON-ZeGreen pour le concept Chez ON mag, nous ne voyons pas toujours d’un très bon œil la pandémie du sans-fil que subit actuellement le marché des écouteurs et des casques audio. Il ouvre le risque de voir beaucoup de produits venir gonfler rapidement les déchets électroniques (DEEE). En effet, une fois leur batterie morte, la plupart deviendront inutilisables, car elle ne peut souvent être remplacée. Et cela peut se produire assez vite, en à peine plus d’un an pour certains. Pour des produits très abordables, que l’on peut considérer comme «jetables» cela peut se comprendre, même si c’est regrettable, par contre pour les modèles plus haut de gamme, c’est beaucoup plus embêtant. Ici, avec ce concept Shure, une fois la batterie morte, seul le cordon récepteur sera à changer. Les écouteurs, eux, pourront continuer leur service avec un autre récepteur Bluetooth ou une liaison filaire. Voilà donc la raison pour laquelle, vous voyiez dans
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cet article notre label ON Zegreen. Ce n’est pas une recommandation d’achat, mais un encouragement à ce que le concept soit effectivement appliqué dans le commerce et qu’il fasse école chez d’autres marques.
Des écouteurs façon oreillettes de scène pour les musiciens, mais plutôt polyvalents Mais revenons quand même à nos Shure SE215. Ces écouteurs sont de type mono-voie à transducteurs électrodynamiques. Ils ne sont pas équipés de transducteurs multivoie à armatures balancées, comme les modèles plus haut de gamme de la marque américaine. Cependant, Shure étant très impliquée dans le domaine professionnel, les coques de ces SE215 reprennent la même forme d’oreillettes de scène pour les musiciens qui remplissent intégralement les conques des pavillons auditifs de l’utilisateur. Cela apporte un haut niveau d’isolation phonique, surtout lorsque l’on adopte les embouts en mousse à mémoire de forme (plusieurs paires en silicones, moins isolants sont également fournis dans l’emballage). Pour les mettre en place correctement dans les oreilles, cela demande d’attraper le coup de main. Le cordon doit être passé au-dessus des oreilles. Ses extrémités sont recouvertes d’une gaine semiflexible que l’on peut «tordre» et mettre à la forme voulue. De cette manière, les Shure SE215 tiennent particulièrement bien en place. On peut envisager de faire du sport avec. Il est juste nécessaire de bien penser à bloquer leur cordon et ses deux petits boîtiers (batterie et commande) pour qu’ils ne ballotent pas trop, à l’aide de la glissière serre-câble intégrée et éventuellement de la pince cravate fournie. Pour ce qui est de la restitution sonore, elle est d’une très bonne neutralité, bien dosée et équilibrée. On regrette juste que le réglage du volume ne soit pas plus sensible (dés le premier niveau depuis un iPhone SE le son est déjà un peu fort) et que la définition ne soit pas plus poussée (peut-être à cause de la transmission Bluetooth qui n’est pas AptX ni AAC). En dehors de ces points, l’écoute des Shure SE215 Wireless est fort agréable. Les basses ont la pêche. L’image sonore a de l’ampleur, ce qui n’est pas si courant sur des écouteurs intra-auriculaires. Les timbres dans le médium ont une belle tessiture, beaucoup de douceur et de matière. Les aigus sont feutrés, mais pas bouchés. Le suivi rythmique et mélodique est bien marqué, bien articulé. Shure ne faillit pas à sa réputation de proposer des écouteurs toujours musicaux.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires sans-fil •Bluetooth : 4.0, compatible codec audio SBC •Transducteurs : dynamiques (diamètre non indiqué) •Réponse en fréquence : 21 Hz à 17,5 kHz •Sensibilité : 114 dB SPL/mW •Impédance : 17 Ω •Poids : 19 g (en tout, sur notre balance) •Batterie : autonomie de 8 heures •Accessoires fournis : cinq paires d’embouts en silicone de tailles différentes, une paire d’embouts en mousse à mémoire de forme, câble USB de recharge, pince cravate, pochette de rangement
Notre avis Construction
Equipement
Ergonomie
Son
90
ON mag - Guide casques et écouteurs audiophiles 2018
THINKSOUND ms02 Monitor Series
120 €
Thinksound est une jeune société, née en 2009 sur la côte Est des États-Unis, dans le New Hampshire. Ses deux co-fondateurs Aaron Fournier et Mike Tunney, deux anciens de chez Tivoli Audio, ont créé cette marque avec comme tout premier objectif de réaliser des produits qui leur plaisent, qui sonnent bien, mais pas seulement. Le design, le confort des produits et le respect de l’environnement font partie des valeurs revendiquées pour Thinksound. par Manuel Courbo Un trait commun à tous les modèles Thinksound, c’est la présence de bois, un beau bois roux/miel, utilisé pour les coques des casques et le corps des écouteurs. Cela donne une sympathique sensation de chaleur et de naturalité… Les écouteurs ms02 Monitor Series sont conditionnés dans une petite boite en aluminium au format d’un paquet de cigarettes. À l’intérieur se trouvent les écouteurs, un petit sac de transport en coton, une pince cravate et quatre paires d’embouts de différentes tailles. Avec un corps d’écouteur fait à la fois de bois et de métal, ces intra-auriculaires sont élégants et étonnamment légers. La tenue en place est bonne, l’isolation phonique passive plutôt excellente. En dehors de cela, pas de liaison Bluetooth (à cause de la pollution des batteries), pas de câble plat ou interchangeable, ni de microphone et commande pour smartphone, nous sommes sur du simple et traditionnel.
Des écouteurs qui ne se chauffent pas au petit bois Passons à l’écoute. Ce qui étonne immédiatement c’est la pression dans le bas du spectre, mais pas de ce grave qui rend le reste confus ou brouillon. Non, le médium et le haut du spectre sont respectés et parfaitement lisibles. Je ne vous cache pas que sur de la musique Electro comme les titres «Espoir» de Darius, «Origami» de Rone ou encore «Stratosphere» de Digitalism, les écouteurs Thinksound ms02 Monitor Series font bien mieux que se défendre. Au contraire, ils se battent et même attaquent très fort... Du grave il y en a, mais pas à gogo et n’importe comment. Il est bien planté, long, rond, vif. Il apporte un bon moment de plaisir. Du coup nous avons essayé sur d’autres types de musique, avec un son plus pop, comme «AS» de
George Michael en duo avec Mary J. Blige. Dès le démarrage de ce titre, la basse est bien présente sans voiler les petites frappes de triangle. Les chœurs façon chorale Gospel alternent avec le duo des deux interprètes stars et tout est bien en place, distinctement intelligible, sans confusion. Pour s’amuser un peu et pousser un peu plus loin ces écouteurs Thinksound dans leurs retranchements, nous avons écouté un peu de Zouk avec le titre «Calins» de Tanya Saint-Val. Résultat sans surprise, les ms02 Monitor Series se montrent admirables. J’ai finalement terminé avec Mozart : Le Requiem en Ré mineur. Peu familier d’avec ce type de musique, j’ai ressorti mes écouteurs de référence pour comprendre et comparer. J’ai noté une toute petite pointe d’aigreur dans le haut du spectre avec ce type de musique, pas décelé avec de la Pop ou de l’Electro, du Reggae, donc vraiment rien de dramatique et pas du tout rédhibitoire.
En conclusion Le Thinksound ms02Monitor Series est une bonne petite paire d’écouteurs intra-auriculaires. Il a réussi à nous surprendre. À l’aise sur presque tous les registres, beau, très léger, confortable même durant de longues heures d’écoute, et offrant une restitution musicale précise vaste et ouverte… avec lui pas de mauvaise surprise.
Spécifications
•Écouteurs intra-auriculaires fermés •Transducteurs dynamiques de 8 mm •Bande passante : 15 Hz à 20 kHz •Impédance nominale : 16 ohms •Sensibilité : 96 dB (±3) à 1 kHz pour 1 mW. •Accessoires fournis : 4 paires d’embouts de tailles différentes, pochette de transport en coton, pince cravate •Poids : 10 g
Notre avis
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