ON-mag (2022-3) : l'Audiophile Hybride

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Le magazine des audiophiles

-mag numéro 2022-3

L’AUDIOPHILE HYBRIDE Au banc d’essai : 20 enceintes, tout-en-un, streamers, amplis Hi-Fi sans fil et connectés

Showroom : les nouveautés audiophiles et stars du salon High End 2022


Spéci alE di t i on F-500SP

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Tél .:0147884702 I nf or mat i onetpoi nt sdevent e


SOMMAIRE Showroom p. 6 : avec Accuphase, Apertura, Argon, Astell & Kern, Bowers Wilkins, Chord Electronics, Crosszone, Dali, Davis, dCS, Diptyque, Denon, Dynaudio, Fyne Audio, Ikea, KEF, Lab 12, Linn, McIntosh, Monitor Audio, Musical Fidelity, Primare, Raidho, Questyle, Rega, Renault, Rotel, Sivga, Sound Kaos, Spirit Torino, TAD, Yuki,

p. 66 : Octavio Stream p. 68 : Silent Angel Bremen M1 p. 70 : Taga TWA-10B

Enceintes stéréo p. 74 : JBL 4305P p. 78 : Q Acoustics M20 HD p. 80 : Teufel Stereo M p. 84 : Triangle BR03 BT

Tout-en-un p. 26 : Bowers & Wilkins Zeppelin (2021) p. 28 : Elipson W35+ p. 30 : JM Reynaud Agapé p. 32 : Pure Evoke Home p. 34 : Roberts Stream 94i Plus p. 36 : Sonoro Meisterstück p. 40 : Sonus Faber Omnia

Amplis p. 46 : NAD C700 p. 48 : Pro-Ject MaiA S3 p. 50 : Yamaha R-N2000A

Sources p. 56 : Auralic Altair G2.1 p. 60 : COS D10 v2 p. 64 : iFi Audio Zen Air Dac Ce magazine vous est proposé par ON-Mag.fr Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions. Tous droits réservés. Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Guillaume Fourcadier, Sylvain Pichot et Pierre Stemmelin

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. . HUB CONNECT

AUDIO BLUESOUND

Bluesound HUB.


LE SHOWROOM


SHOWROOM

Dali Kore : nouvelle enceinte de référence absolue de la Hifi High End ? 80 000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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Chord Ul�ma Pre 3 : un préampli Hifi très haut de gamme aux secrets toujours bien gardés. 7500 € + d’infos sur ON-mag.fr

dCS Lina : le plus High-End des ensembles pour alimenter un casque audio ? 14 350, 8250 et 10 250 € + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM

KEF LS60 Wireless : l'ombre colorée des Blade sur ces colonnes connectées haut de gamme. 6600 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

Fyne Audio Vintage et Vintage Classic : enceintes Hifi à haut-parleur IsoFlare, héri�ères des "armoires" Tannoy. + d’infos sur ON-mag.fr

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Denon dévoile son trio gagnant au salon High End de Munich : un ampli intégré, un tout-en-un HEOS et un lecteur CD (PMA-1700NE, PMA-900HNE et DCD-900NE). + d’infos sur ON-mag.fr

Apertura Forté et Stela : enceintes colonnes résolument audiophiles, pour pe�ts amplis ou espaces réduits. à par�r de 4300 et 7500 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM

Dynaudio met à jour sa gamme d'enceintes Focus : le meilleur de la Hifi tradi�onnelle et de l'audio connecté. + d’infos sur ON-mag.fr

Astell & Kern sort l’ar�llerie audiophile lourde : baladeur Kann Max, Dual DAC Cable V2, écouteurs by Campfire.

Spirit Torino : énorme gamme de casques audiophiles et haut-parleur revolver au son qui tue.

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Enceintes connectées

4305P Le vintage revisité

Tél. : 04 50 17 00 49 www.pplaudio.com


SHOWROOM

Davis Acous�cs Stellar : enceintes Hifi absolues à la française, pleines de style, aux transducteurs sophis�qués 35 000 € + d’infos sur ON-mag.fr

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Ikea s’encastre dans l’univers du vinyle avec la pla�ne Obegränsad. environ 200 € + d’infos sur ON-mag.fr

Argon Audio TT-4 : pla�ne vinyle audiophile, le bras fendu sans en coûter trois. 650 € + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM

LAB 12 Integre4 MK2 : seconde version en KT170 d’un désormais classique de l’ampli stéréo à lampes. 5600 € + d’infos sur ON-mag.fr

Enceinte Concept 50 : Monitor Audio promet la perfec�on sonore à travers un mystérieux concept novateur. 60 000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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Yuki AP-0 : pièces de satellite pour une pla�ne vinyle High-End qui veut faire le tour de la terre audiophile. 14 300 € + d’infos sur ON-mag.fr

Musical Fidelity Nu-Vista : renaissance des électroniques Hifi star à mini tubes audiophiles Nuvistor. + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM

Sivga SV023 : un noble casque Hifi gonflé au béryllium. 500 € - + d’infos sur ON-mag.fr

Crosszone CZ-1, CZ-8A et CZ-10 : casques ultra audiophiles mul�-transducteurs, pensés pour ne pas fa�guer les oreilles. 2200, 1800 et 800 €

TAD Evolu�on Two E2 : une des plus belles écoutes que nous avons pu faire sur le dernier salon High End de Munich. 14 250 € la paire

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ON-mag c’est aussi...


SHOWROOM

Linn Selekt LP12 et Majik LP12 MC : la pla�ne vinyle modulaire, icône audiophile, qui fait le grand écart de budget. à par�r de 3663 € + d’infos sur ON-mag.fr

Rega Elicit MK5 : un ampli Hifi iconique, toujours dans les règles de l'art et de la sobriété. environ 3000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Amplificateur Primare A35.8 : un monstre mul�canal à la philosophie Hifi, bi-amplifié et bridgé. 5000 € + d’infos sur ON-mag.fr

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Raidho X1, XT1 et X1T : "quoi ?! Ce sont ces toutes pe�tes enceintes Hifi qui jouent au High End ?" à par�r de 5000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM Diptyque Audio Reference : crossed push-pull et nouveau look pour le champion français des panneaux acous�ques. 44 000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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Rotel Diamond Series : ampli Hifi/DAC RA-6000 et lecteur CD DT-6000, deux belles pièces qui visent l'excellence. 4500 et 2300 € + d’infos sur ON-mag.fr

Questyle M15 : un DAC/ampli casque audiophile de poche qui sait se me�re à nu. 250 €

En mai dernier Sound Kaos était sur le salon Hifi de luxe à Munich, le pe�t salon dissident au High End.

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SHOWROOM

Accuphase P-7500 : un bon gros ampli de puissance stéréo qui �ent ses 800 W bridgés. 20 000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Bowers & Wilkins PX7 S2 : le casque ANC premium et technologique a de beaux jours devant lui. 430 €

Renault PlayeR5 : pour lire des casse�es comme dans sa R5, la nostalgie n'a pas de prix ! 189 €

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1200 TESTS en ligne


AGAPÉc' es tav antt outunev r ai eencei nt eJMR, conçueetf abr i quéeav ecl emêmes oi n quepournosmodèl est r adi t i onnel s . Nousav onsdoncappor t éuneat t ent i oni dent i que às aconcept i onetàs af abr i cat i onafindecons er v er

i nt act el aphi l os ophi es onor e, l edegr édefini t i on etl ’ es t hét i quechèr eàJMR.


LES TOUT-EN-UN


TEST

BOWERS &WILKINS Zeppelin (2021) Même sans pouvoir le nommer, les passionnés et le grand public connaissent le Zeppelin de Bowers & Wilkins, enceinte iconique de la grande époque des iPod. Remis au goût technique du jour, le Zeppelin version 2021 perpétue-t-il l'héritage de ses aînés ?

800 €

par Guillaume Fourcadier

Le luxe d'un antique vaisseau du ciel Gélule grand format pour les plus taquins, réplique miniature d'un engin volant pour les fans, l'enceinte Zeppelin de Bowers & Wilkins ne laisse pas indifférent. Elle est portée par une idée très radicale du design et exécutée par des mains d'orfèvre. Tout ici est fait de courbes harmonieuses, constituant un ensemble bien plus complexe qu'on ne l'imagine au premier coup d'œil. Sa structure en polymère mat est particulièrement robuste et dense, reposant sur un pied en aluminium anodisé certes fixe (non orientable), mais donnant bien cette sensation que le Zeppelin "flotte dans les airs". Du grand luxe ? Peut-être ou du moins un sens du premium qui s'intègre parfaitement dans un salon moderne. Les boutons (à l'arrière) accompagnés de quelques Leds sont très discrets, ce qui participe d'autant plus à la pureté du design. Et puisque visiblement rien ne doit dépasser, Bowers & Wilkins applique ce crédo à la lettre pour les connectiques. Aucune entrée n'est présente, ni RJ45, ni analogique, ni numérique, quand bien même le Zeppelin ferait une bonne barre de son. Plus frustrant encore, il est impossible d'utiliser (sauf en Bluetooth) l'appareil avant de l'avoir configuré préalablement et connecté au réseau WiFi via l'application B&W Music, qui exige d'avoir créé un compte (inscription avec adresse mail). Au moins, une fois le Zeppelin configuré, tout fonctionne. L'application est fluide, l'ajout de services de streaming simple et l'interface élégante. Avec cette connexion réseau, l'appareil est même compatible AirPlay 2 et Spotify Connect.

Entre raffinement et excitation Partiellement héritée des gammes d'enceintes Hifi de Bowers & Wilkins, l'architecture acoustique du Zeppelin se compose de : un woofer (basses) de 15 cm au centre, deux transducteurs de médiums de 9 cm intégrant le célèbre cône FST et deux tweeters de 25 mm à double dôme. Le tout est alimenté par

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trois amplificateurs, pour une puissance totale de 240 W RMS. Pas timide dans le grave, le Zeppelin descend très bas pour un appareil aussi compact. L'ampleur est là et une certaine propreté se dégage de la restitution (sans qu’elle soit parfaite). On peut lui reprocher d'en faire un peu trop, surtout sur les morceaux au beat marqué ; le Zeppelin veut clairement nous impressionner. Un peu plus haut dans le spectre, la qualité des médiums est assez fantastique. Nous sentons clairement l'ascendance Hifi du cône FST, qui apporte aux voix une richesse et une précision vraiment audiophiles. Une certaine douceur se dégage de l'écoute, douceur qui n'empêche pas un léger scintillement dans les aigus. Ceux-ci conservent une bonne extension et une certaine régularité, mais ne peuvent échapper à cette touche typique de B&W, un peu trop claire par moments. Si nous avons connu plus ample en matière de scène sonore, l'enceinte possède une belle réserve de puissance, de quoi dynamiser un salon de grande taille sans trop de distorsion. Au final, l'enceinte B&W Zeppelin est un produit réussi, car véritablement premium et d'une sonorité très agréable. Mais elle est également frustrante par l’aspect volontairement spartiate de sa connectique.

■ Spécifications •Type : enceinte active connectée/multiroom •Haut-parleurs : woofer de 15 cm, 2x transducteurs de médium FST de 9 cm, 2x tweeters de 25 à double dôme •Réponse en fréquence : 35 Hz à 24 kHz •Amplification : 240 W RMS au total •Fonction réseau : Music B&W, Spotify Connect, AirPlay 2 •Puce Bluetooth avec prise en charge de l'AptX Adaptive •Dimensions : 210 x 650 x 194 mm •Poids : 6,5 kg

Notre avis


importe et distribue des marques de Hi-Fi d’exception

NEW

Final D 8000 Pro Casque Planar

COS Engineering D10 v2 DAC/Préampli Analogique/Ampli Casque (options Streamer/Pré Phono)

Weiss Audio DAC 501 DAC/Streamer

ABSOLARE [new!] AEQUO AUDIO COMPUTER AUDIO DESIGN C.E.C. COS ENGINEERING [new!] DIAPASON [new!] FINAL [new!] GRIMM AUDIO KUBALA SOSNA MOLA MOLA PLAYBACK DESIGNS VERMEER AUDIO VIVID AUDIO WARWICK ACOUSTICS [new!] WEISS AUDIO ULTIMATE AUDIO

Mola Mola Tambaqui DAC/Streamer

NEW Playback Designs Nouvelle série EDELWEISS MPD-6 : DAC (option Streamer) MPS-6 : DAC Player (option Streamer) MPS-X : Streamer (Transport)

prestigeaudio-diffusion.fr contact@prestigeaudio-diffusion.fr Pour toute information ou trouver un revendeur appelez :

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TEST

ELIPSON W35+ Enceinte connectée à la sphéricité typique d’Elipson, la nouvelle W35+ est une légère évolu�on de la première W35. Modèle assez haut de gamme mais pas aussi dispendieux que les non moins sphériques Cabasse The Pearl et Devialet Phantom, l’Elipson W35+ peut espérer se faire une place dans l’audio premium de salon. par Guillaume Fourcadier

Sphère absolue En matière de design, il faut croire que nos marques françaises, en tout cas dans l’audio connecté, privilégient les arrondis aux lignes franches et anguleuses. Cela est particulièrement vrai avec l’Elipson W35+. Sphère presque parfaite, cette enceinte est un objet particulièrement imposant (350 mm de diamètre) et lourd : 7,6 kg. Sans surprise, la finition suit assez bien l’approche premium que son design laisse entrevoir. Le châssis en polymère est complété par un anneau en aluminium anodisé d’un assez bel effet et la finition est d’un bon niveau, à peu près comparable à celle de la B&W Zeppelin. Côté ergonomie, on sent clairement que cet objet est fait pour trôner sur ses trois pieds dédiés, malheureusement optionnels. Simplement posée sur un meuble, l’enceinte Elipson W35+ ne paraît pas d’une stabilité aussi impériale.

Connectivité nécessaire et suffisante Contrairement à la Zeppelin, l’Elipson W35+ n’est pas pingre sur la connectique. En plus du trio Ethernet, WiFi et Bluetooth, l’enceinte accueille une entrée optique numérique et une entrée analogique jack ; elle est donc assez complète. Les commandes sont du genre simples mais efficaces, puisque tout repose sur les petits boutons (un peu cheap) posés sur l’anneau en aluminium et sur la télécommande dédiée. Mais les principaux avantages proviennent de l’application Elipson Player. Celle-ci, bien qu’elle soit un peu dépouillée, assure l’essentiel des fonctions et l’accès aux applications de streaming. Dommage de ne pas en avoir fait plus en matière de réglages sonores.

Sphère à moitié vide ou sphère à moitié pleine ? L’Elipson W35+ est une enceinte stéréo et deux voies, disposant de deux boomers de 165 mm et de deux tweeters de 25 mm à dôme en soie, pour une

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900 € puissance totale de 350 watts. Très expressive à l'écoute, car avant tout portée sur les basses, la sonorité de la W35+ ne nous a pas vraiment convaincus. Le choix très basseux se respecte, mais n’est pas des plus maîtrisés. Les graves traînent légèrement et débordent un peu sur les médiums. De même, les haut-médiums et les aigus (mis à part quelques pics assez secs) restent un peu trop en retrait, ce qui engendre une sonorité certes douce, mais également un peu étouffée, un peu inconsistante. Nos semaines d’écoute sur l'Elipson W35+ n’ont jamais totalement occulté l’impression que cette enceinte veut trop en faire par rapport à ses possibilités. Dommage car la musicalité est bien présente, d’autant que l’Elipson W35+ possède une assez bonne gestion de la stéréo et sait comment remplir efficacement une pièce. Plus de clarté et de maîtrise suffiraient pour en faire un vrai bon produit. L'Elipson W35+ est clairement une enceinte désirable, élégante et assez complète, qui s’intègre à merveille dans un beau salon. Mais, il faut le reconnaître, son architecture sonore nous laisse sur notre faim par rapport aux 900 euros demandés.

Spécifications •Type : enceinte stéréo active connectée •Haut-parleurs : 2x boomers de 16,5 cm, 2x tweeters à dôme de soie de 25 mm •Amplification : 350 W RMS •Réponse en fréquence : 47 Hz – 22 kHz •Connectique : RJ45, optique Toslink, jack 3,5 mm (analogique), puce WiFi et Bluetooth •Compatibilité : Elipson Player, Spotify Connect •Dimensions : 350 mm de diamètre Poids : 7,6 kg

Notre avis



TEST 1650 €

JM REYNAUD

Agapé JM Reynaud est un constructeur français fort apprécié des audiophiles. Il est connu pour ses enceintes Hifi classiques, à l'acous�que et la musicalité très soignées, amoureusement peaufinées, certes rela�vement haut de gamme, mais qui ont toujours le souci de rester accessibles. L'Agapé est sa première enceinte ac�ve, sans fil et connectée. Pour un constructeur de dimension ar�sanale, elle représente un pari un peu fou - voyons s'il est réussi. par Pierre Stemmelin Par sa présentation, la JM Reynaud Agapé est totalement à l'opposé de ce que l'on rencontre habituellement dans le domaine des enceintes sans fil haut de gamme provenant de grandes marques comme Sonos ou Devialet, par exemple. Dès le premier contact, elle en impose. Avec ses dimensions de 48 x 23 x 28 cm et son poids de presque 20 kg sur la balance, elle ne passe pas inaperçue et n'est pas faite pour être emportée sous le bras. Sa présentation est celle d'une enceinte Hifi traditionnelle avec placage en bois véritable et finition laquée. Il en va de même pour sa construction. Le coffret est une ébénisterie réalisée dans les règles de l'art à partir de panneaux de médium de 19 mm d'épaisseur. L'intérieur est séparé en pas moins de cinq compartiments, également par des panneaux de bois. Chaque hautparleur, de même que l'électronique, dispose de son propre espace indépendant afin d'éviter tout parasitage.

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Comme une vraie paire d'enceintes Hifi avec subwoofer La JM Reynaud Agapé fonctionne en 2.1 canaux, avec un canal gauche, un canal droit et une section grave, comme s'il s'agissait d'une vraie paire de petites enceintes Hifi associée à un subwoofer. Les canaux gauche et droit disposent chacun d'un tweeter à dôme en soie de 28 mm couplé à un boomer/médium de 10 cm à membrane en papier fonctionnant en charge close. Le woofer est un modèle de 14 cm, à cône sandwich de fibre de carbone et cristaux liquides, accordé en bass-reflex par un évent laminaire frontal. Ces haut-parleurs sont similaires à ceux que l'on rencontre sur les enceintes Hifi classiques de la marque, développés sur cahiers des charges spécifiques. Les boomers/ médiums sont fabriqués par Audax. Les tweeters possèdent une chambre d'amortissement arrière. JM Reynaud a poussé le luxe jusqu'à concevoir une


section de filtrage analogique pour répartir les fréquences sur les voies droite et gauche à partir de composants audiophiles haut de gamme, notamment des condensateurs MKP de chez SCR. L'assemblage des éléments est réalisé dans les ateliers du constructeur à Barbezieux-Saint-Hilaire, en Nouvelle-Aquitaine. On peut donc parler de "made in France".

Pour l'électronique : Linkplay et Rakoit, un choix sûr et avisé La section électronique de l'Agapé n'est pas conçue par JM Reynaud. Le constructeur a choisi de se tourner vers un module Rakoit et le système de gestion audio connecté Linkplay. C'est une sage décision, gage de fiabilité et de pérennité. Linkplay est très répandu. Il rend la JM Reynaud Agapé compatible en multiroom avec de nombreux autres produits comme les enceintes connectées de Triangle ou les amplis connectés d’Advance Paris par exemple. Son interface, ici gérée par l'appli 4Stream sous iOS ou Android, donne directement accès aux webradios ainsi qu'aux services Deezer, Tidal, Qobuz, Amazon Music et Napster. Le pilotage de la musique peut aussi se faire en AirPlay, Spotify Connect ou UPnP/DLNA. Pour se connecter au réseau, la JM Reynaud Agapé possède des liaisons WiFi et Ethernet. En complément, elle dispose aussi de plusieurs entrées audio directes : analogique sur mini jack, audionumérique optique sur Toslink, USB et Bluetooth. Les amplificateurs intégrés de l'enceinte sont également logés dans le module Rakoit. Fonctionnant en classe D, ils revendiquent 2 x 65 watts pour les canaux gauche et droit et 125 watts pour le subwoofer, soit 255 watts au total.

Une enceinte puissante, énergique, qui ne fait pas que dans la courtoisie La JM Reynaud Agapé se pilote depuis l'application 4Stream, qui affiche une organisation claire et conviviale, ainsi que depuis son petit panneau de commandes, implanté sur le dessus du coffret, qui, de son côté, n'est pas aussi intuitif et manque un peu d'évidence. Une interface Web est également disponible. Elle donne accès à des réglages de tonalité grave, médium et aigu en plus de ceux présents dans l'application 4Stream. Quatre modes d'égalisation préenregistrés sont aussi disponibles dont un "Deep Bass". On peut les activer et désactiver par pressions longues sur certains des boutons du pavé de commandes. À l'écoute, contrairement à la plupart des enceintes connectées monoblocs, même haut de gamme, qui cherchent généralement à être très démonstratives

de façon fort artificielle, la JM Reynaud Agapé choisit une autre voie. Pour autant, elle ne manque pas de puissance. Elle est capable de pousser les décibels relativement fort. Elle est en mesure de sonoriser un assez grand salon et d'animer une petite soirée dansante. Ses basses ne touchent pas les tréfonds, mais elles sont déjà d'une profondeur très appréciable, généreuses et denses, avec des attaques particulièrement franches et rapides dans le haut grave. On sent que la JM Reynaud Agapé a du tempérament, qu'elle n'est pas dans la retenue policée. À fort volume, elle manifeste parfois quelques débordements aux extrémités du spectre. Cela tient certainement aux limites de ses étages d'amplification. À niveau d'écoute raisonnable, il n'y a en revanche aucun souci. On apprécie l'ouverture et la richesse du médium, assez rares sur une enceinte de cette catégorie. Les timbres sont d'un très bon équilibre. L'enceinte JM Reynaud Agapé sonne juste sur tous les styles de musique, leur insufflant de la dynamique et de la vitalité. Les graves ont du punch, les aigus ne sont pas étouffés. L'ensemble donne une agréable sensation de naturel. Avec l'Agapé, JM Reynaud réussit une enceinte connectée haut de gamme à la fois puissante, parfois même assez virulente dans les basses, avec une bonne dose de subtilité et musicalité.

Spécifications •Type : enceinte sans fil connectée •Amplification intégrée : 2 x 65 + 125 watts en classe D •Haut-parleurs : 2x tweeters à dôme en soie de 28 mm, 2x boomers de 10 cm à membrane en papier de 10 cm, woofer de 14 cm à cône en carbone et cristaux liquides •Services connectés : Linkplay, Spotify Connect, AirPlay, UPnP/DLNA •Entrées : auxiliaire analogique sur mini jack, audionumérique optique Toslink, USB-Audio, Bluetooth SBC/AAC •Connexions réseau : WiFi et Ethernet •Alimentation : boîtier extérieur 24 V/4,16 A •Dimensions : 480 x 230 x 280 mm •Poids : 18 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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TEST

PURE

450 €

Evoke Home Spécialiste des solu�ons audionumériques pour le grand public, la marque Pure a récemment sor� une nouvelle minichaîne tout-en-un capable de lire des CD, de diffuser la radio FM et numérique DAB, mais aussi d’avoir accès au service de streaming Spo�fy Connect. Si nécessaire, elle propose même une alarme pour se réveiller le ma�n et un �mer pour s’endormir en musique. Bap�sée Evoke Home, elle se présente sous la forme d’un bloc rectangulaire au design très sobre et très moderne. Nous avons pu l’essayer pendant un moment et voici nos impressions. par Sylvain Pichot

La minichaîne tout-en-un Pure Evoke Home présente un design très scandinave. En effet, d’une forme rectangulaire simple, type monobloc, elle arbore une large façade recouverte par un tissu en laine recyclée et écocertifiée. L’appareil est décliné en noir ou en blanc, les deux finitions étant mates très légèrement granuleuses sans être blessantes. Dans le cas de la version noire, le tissu est gris foncé alors qu’il est gris clair sur l’Evoke Home blanc. L’Evoke Home est plus haute que profonde. Sa surface supérieure accueille un écran couleur rabattable de 2,8 pouces qui n’est pas tactile. Il faut

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utiliser le bouton directionnel situé en dessous pour naviguer dans les menus. Toujours sur le dessus, il y a un mange-disque (pour les CD Audio) avec quelques boutons de contrôle et une molette pour gérer le volume. Pratique : cette dernière profite d’un léger rétroéclairage, ce qui permet de bien la localiser dans l’obscurité, si l’écran est fermé. Notez également la présence de six touches personnalisables pour accéder directement à des stations favorites. L’ensemble est très sobre, moderne et assez classe, surtout avec l’effet laqué. Nous avons testé la


version blanche qui, avec son revêtement, ne laisse aucune trace de doigt. Derrière, notez la présence d’une antenne rétractable qui peut rester cachée si on n’en a pas l’utilité. La Pure Evoke Home mesure un peu moins de 37 cm de large, un peu plus de 18 cm de haut et 10,7 cm de profondeur. Si vous cherchez un modèle plus compact, Pure propose l’Evoke Play, voire l’Evoke Spot fonctionnant sur batterie. La version Play profite d’une poignée pour être aisément transportée. L’appareil se configure assez facilement puisqu’il suffit de lire les instructions présentes à l’écran pour y parvenir en quelques minutes. Le gros du travail consiste surtout à établir la liaison WiFi avec le routeur domestique afin d’accéder aux services proposés via Internet, ce qui n’a posé aucun problème lors de nos tests. Une fois l’opération terminée, il ne reste plus qu’à jouer avec l’appareil en sélectionnant l’une des nombreuses sources possibles : CD, DAB, radio FM, radio Internet, podcasts, Spotify Connect, Bluetooth ou une source externe filaire. Chacun pourra ainsi trouver son bonheur en passant facilement de l’une à l’autre depuis l’une des touches présentes sur l’appareil ou grâce à la petite télécommande plate compacte fournie avec la Pure Evoke Home. Celle-ci offre des commandes plutôt sommaires, mais suffisantes pour s’en sortir. On peut gérer la lecture de la musique, le son (bien entendu), choisir un fondu enchaîné entre les titres diffusés, mettre en sourdine, passer d’une source à une autre, ouvrir la page d’accueil sur l’écran de l’appareil ou sélectionner l’une des six stations préenregistrées. Il est possible de lancer directement de la musique depuis Spotify Connect sur l'appareil. Il suffit de sélectionner le mode Spotify et on peut immédiatement démarrer la lecture des titres. Une pression sur le bouton lecture de la télécommande et on commence l'écoute. Comme évoqué en introduction, la Pure Evoke Home peut servir de réveil matin (alarme ou musique) et dispose aussi d’un minuteur pour s’endormir en musique. C’est plutôt efficace et l’ergonomie du réveil est satisfaisante. Au cas où, une sortie casque permet une écoute plus intime.

3,5 pouces (8,89 cm). On peut également compter sur deux évents bass-reflex que l’on peut voir dessous et qui, lorsque l’appareil est installé sur un meuble, peuvent se servir du mur derrière pour produire un son encore plus chaud. Le tout propose un son agréablement chaleureux avec une très belle présence des voix. La scène sonore est plutôt large et vu le gabarit de l’appareil, on a droit à une puissance acoustique relativement imposante. Le volume sonore délivré peut suffire pour sonoriser une grande chambre, voire un petit salon, mais pas au-delà. Les détails de la musique se font entendre et globalement le spectre audio est plutôt équilibré et cohérent. Ces observations sont surtout valables si on reste en face de l’appareil, car lorsqu’on s’écarte, on perd en dynamisme général malgré que le son reste assez ample pour couvrir une belle surface. L’Evoke Home de Pure présente l’avantage de regrouper de nombreuses sources possibles dont les plus modernes comme Spotify Connect même si nous aurions apprécié pouvoir utiliser d’autres services connectés et une compatibilité Apple AirPlay 2 ou Google Chromecast pour aller encore plus loin. Le son délivré est tout à fait satisfaisant, car assez chaud, dynamique et plutôt précis.

■ Spécifications •Type : minichaîne monobloc connectée •Sources intégrées : lecteur de CD-Audio, Tuner FM/ DAB+, radios Internet, Spotify Connect •Haut-parleurs : 2x tweeters 20 mm, 2x boomers de 3,5 pouces (8,89 cm) •Puissance totale : 100 watts •Connectivité : Bluetooth, WiFi, entrée audio analogique sur jack •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) : 368 x 107 x 184 mm •Poids : 3,9 kg

Notre avis

Une belle boîte laquée avec une bonne puissance délivrée

Construction

Équipement

La Pure Evoke Home revendique une puissance de 100 watts. Elle possède deux tweeters à dôme souple de 20 mm de diamètre et deux boomers de

Performances

Musicalité

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TEST

ROBERTS 330 €

Stream 94i Plus Fabricant d’appareils audio depuis 1932, la marque britannique Roberts propose des produits très modernes à l’intérieur, mais avec un design résolument vintage assumé. Ultra connecté, le poste de radio Stream 94i Plus offre la possibilité de profiter de nombreuses sources de lecture avec un look rétro, décliné en noir ou bicolore noir/ chêne. Nous avons souhaité le tester pour vous livrer nos impressions à son sujet. par Sylvain Pichot

Comme évoqué en introduction, les produits audio de la marque Roberts arborent des designs rétro et le modèle Stream 94i Plus ne fait pas exception à la règle. Proposé en noir laqué ou avec un placage couleur et imitation chêne, l’appareil dispose d’une anse en cuir noir qui permet de le transporter très facilement. Disons-le tout de suite, le Stream 94i Plus a vocation à rester branché à une prise de courant, mais sachez qu’il est possible de lui ajouter une batterie Roberts BP93I (vendue au détail à 65 €) lui permettant, dans ce cas, d’être plus libre. Les bords du Stream 94i Plus sont arrondis, ce qui lui confère un côté sympathique et agréable à l’œil. Il mesure 25 cm de large pour 13 cm de profondeur et 16,6 cm de hauteur ; il est donc plutôt compact. Comptez un poids de 1,66 kg. Avec son design rétro, il peut aisément trouver une place de choix dans à peu près tous les intérieurs. En façade, un écran LCD en position haute centrale permet d’afficher l’heure lorsque l’appareil n’est pas utilisé et de naviguer dans les différents menus lorsqu’il est

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sous tension. De chaque côté, il y a deux molettes dont l’une assure le réglage du volume et l’autre sert à naviguer dans les menus ou à moduler le tuner FM. Ce bouton peut être pressé pour sélectionner une option mise en évidence sur l’écran. Toujours en façade, plusieurs autres boutons permettent de contrôler l’appareil. Ils sont identiques à ceux que l’on trouve sur la télécommande livrée avec la radio. Une grille recouverte d’un tissu acoustique noir cache les deux haut-parleurs frontaux qui sont très légèrement orientés vers les côtés afin de proposer une scène aussi large que possible. Derrière l’appareil, il y a un woofer protégé par une grille métallique. Notez également la présence d’un évent d'accord bassreflex associé. À l'arrière, on peut voir les connectiques du Stream 94i Plus. Il est équipé d’un port Ethernet, d’une prise USB-A, d’une entrée et d’une sortie auxiliaire analogique sur jack 3,5 mm ainsi que d’une prise pour brancher un casque. La prise USB permet de


profiter de musique numérique stockée sur une clé USB ou un disque dur externe. On apprécie la possibilité offerte par le constructeur de relier le Stream 94i Plus à un amplificateur plus puissant et qui ne serait pas connecté, lui apportant ainsi de nouvelles fonctionnalités. Enfin, il y a une antenne qui se déploie pour capter les ondes de la radio FM. Le Roberts Stream 94i Plus est livré avec une télécommande qui reprend les commandes disponibles en façade. Elle est plate, non rétroéclairée et propose des touches plutôt solides. Grâce à son revêtement, elle est très facile à nettoyer. La configuration du Roberts Stream 94i Plus est plutôt facile puisque tout passe par son écran LCD et consiste principalement à relier l’appareil au réseau domestique. Une fois démarré, le menu d’accueil propose les 11 sources potentielles : radios Internet, tuner radio numérique, tuner radio analogique, Spotify, Amazon Music, Deezer, Qobuz, Tidal, titres audio (USB ou DLNA via le réseau), Bluetooth et entrée auxiliaire. On peut revenir sur ce menu à n’importe quel moment en appuyant sur la touche Mode de la télécommande ou en façade. Chaque source possède ses propres menus avec différentes possibilités de recherche, par exemple ou de lancement de la musique, selon des listes de lecture disponibles qui ont été établies au préalable sur les différents comptes des services de musique proposés. L’affichage des informations du morceau joué est assez complet, offrant notamment la possibilité de voir les caractéristiques techniques et la jaquette du titre lu en pressant la touche Info. Des favoris peuvent être enregistrés, ce qui est pratique et permet d’y revenir très rapidement, d’une pression sur la touche correspondante. Notez qu’une fonction Alarme permet de programmer un réveil (deux heures distinctes sont possibles) et qu’une autre permet de lancer un minuteur entre 1 et 300 minutes - pourquoi pas, par exemple, pour arrêter la cuisson des pâtes à temps si l’appareil trouve sa place dans une cuisine. Le Roberts Stream 94i Plus peut être contrôlé depuis une application sur smartphone ou tablette. Il s’agit d’Undok, disponible pour les appareils sous Android ou iOS. Celle-ci détecte automatiquement la présence du Stream 94i Plus et s’y connecte immédiatement. Il est ainsi possible de piloter plus facilement le dispositif depuis son smartphone via l’interface tactile. Bien entendu, toutes les sources sont accessibles et on peut y régler un délai avant une mise en veille de l’appareil ainsi que la qualité du fichier audio.

À l’écoute, un son extrêmement clair et équilibré

les différentes fonctions aisément accessibles, le Roberts Stream 94i Plus délivre un son extrêmement clair et particulièrement équilibré, avec une bonne base de médiums aigus, mais aussi un peu de basses même s’il ne faut pas s’attendre à du lourd sur ce dernier point. Les titres sont joués avec la rondeur nécessaire pour certains, mais aussi avec une excellente tonalité. Les voix sont parfaitement intelligibles et profitent d’une certaine spatialisation. L’écoute des stations de radio où l’on parle beaucoup est vraiment appréciable. Pour l’écoute purement audio, le Roberts Stream 94i Plus se montre généreux sans en faire trop. On peut jouer avec quelques modes préréglés : Mon EQ, Normal, Jazz, Rock, Film, Classique, Pop et Actualités. Le mode Mon EQ laisse la possibilité d’attribuer des réglages personnels (basses et aigus) avec une option Niveau sonore qui permet d’avoir une scène sonore plus large que par défaut, ce qui n’est pas désagréable et met notamment les voix en avant.

En résumé Le Roberts Stream 94i Plus est une enceinte et un poste de radio connecté très complet qui permet de profiter de nombreuses sources et, le cas échéant, de sortir vers un amplificateur plus puissant pour lui apporter de nouvelles fonctions connectées. On apprécie son design rétro ainsi que son ergonomie générale servie par une navigation aisée dans les menus et de larges possibilités de contrôle de l’appareil. Le son proposé est très maîtrisé avec un excellent équilibre tonal et un certain dynamisme, en accord avec son format compact.

Spécifications •Type : enceinte, poste de radio connecté •Puissance : nc •Entrée analogique : auxiliaire jack 3,5 mm •Sorties analogiques : auxiliaire jack 3,5 mm, casque •Autres : USB, Ethernet, WiFi, Bluetooth •Compatibilité : DAB, DAB+, FM, Deezer, Qobuz, Tidal, •Spotify, Amazon Music •Dimensions (l x h x p) : 250 x 166 x 130 mm •Poids : 1,66 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

Au-delà du confort de navigation dans les menus et

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TEST

SONORO

Meisterstuck

1000 €

La marque Sonoro propose un large catalogue de produits de haute qualité, dont la minichaîne Hifi monobloc et mul�fonc�on Meisterstuck. Disponible à un peu moins de 1000 €, elle arbore un design digne de la marque allemande et propose un très large choix de sources, sans oublier la promesse d’une excellente reproduc�on sonore. par Sylavain Pichot

Le design de la minichaîne Sonoro Meisterstuck est particulièrement remarquable et intemporel. En effet, elle affiche des lignes assez sobres tout en mettant en avant une très grande qualité de fabrication ; notre modèle de test ne souffrait d’aucun défaut de finition. On sent qu’on a affaire à un appareil plutôt haut de

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gamme et c’est une bonne chose. La Sonoro Meisterstuck est déclinée en plusieurs finitions : graphite (mat) – argent, noir (brillant) – argent, argent (brillant) – argent, noyer – argent ou blanc (brillant) – argent. Pour réaliser notre test, la marque nous a prêté la version noire et argent. Celle-ci est très belle mais attention, la moindre poussière qui


vient se poser dessus est visible. L’appareil pèse 9 kg, ce qui inspire confiance, notamment dans notre petit monde de l’audio où généralement, plus le dispositif est lourd et plus il sera de qualité. Son design, assez intemporel, lui permet de très bien se marier avec à peu près tous les styles d’intérieurs. Il mesure 570 mm de large pour 262 mm de profondeur et 165 mm de hauteur. Il est conçu en bois avec des coins arrondis juste ce qu’il faut. Comme pour les objets de luxe, le constructeur livre une paire de gants blancs qu’il convient d’enfiler pour installer l’appareil sur un meuble, par exemple, afin de ne pas y laisser de traces de doigts. La classe ! La façade avant de la Sonoro Meisterstuck est assez épurée. On y trouve deux zones de commandes, l’une sur fond argenté et l’autre de chaque côté du petit écran LCD, notamment à côté de la molette servant au réglage du volume et à la navigation dans les menus. L’écran mesure 2,8 pouces de diagonale. Dessous, il y a un lecteur de CD type mange-disque. Un peu plus bas, plusieurs touches permettent de sélectionner les différentes sources. De chaque côté, toujours sur la face avant, deux grilles dissimulent chacune un tweeter de 0,75 pouce et un haut-parleur de médiums de 3 pouces (7,5 cm). Un woofer de 5,25 pouces (13,5 cm) vient renforcer le tout. Celui-ci est placé sous l’appareil qui est surélevé de 2 cm environ grâce à de larges pieds. Notez également la présence d’un large évent d'accord bass-reflex. À l’arrière de la Sonoro Meisterstuck, on trouve toutes les connectiques. Elles se composent d’un port Ethernet pour le réseau filaire, d’une entrée audionumérique optique, d’un port USB-A, d’une entrée analogique sur RCA, d’une sortie analogique RCA et d’une entrée audio jack 3,5 mm. En outre, on peut également compter sur la présence d’une antenne pour les radios FM/DAB+. Notez la compatibilité Bluetooth avec support des codecs AptX et WiFi 802.11 n. Le Bluetooth est bidirectionnel dans le sens où il permet non seulement d’envoyer de la musique vers l’appareil mais également d’écouter de la musique au casque (avec une source différente du Bluetooth, bien entendu). À cela, ajoutez une prise casque disponible en façade. Un bouton à l’arrière permet de couper le courant, lorsque l’appareil est en veille. Sonoro fournit une antenne pour le WiFi, à visser sur le bornier prévu à cet effet, mais elle dépasse légèrement du Meisterstuck ce qui peut gêner visuellement. On peut alors l’incliner légèrement sur le côté, au risque d’une réception peut-être un peu moins bonne, ou bien privilégier la connexion filaire au réseau pour se passer totalement d’antenne.

Les sources disponibles sur la Sonoro Meisterstuck sont très nombreuses. Outre la radio FM, le DAB+ et le CD, l’appareil peut accéder aux fichiers audio partagés sur le réseau, via DLNA. Plusieurs services d’écoute de musique en streaming sont aussi proposés : Spotify, Deezer, Tidal, Napster, Amazon Music et Qobuz, soit les principaux. Impossible d’en ajouter à moins d’en profiter via le constructeur et une mise à jour. La configuration avec un smartphone est nécessaire mais ensuite, on peut s’en passer pour diffuser de la musique. Toutefois, la navigation est limitée et l’utilisation d’un téléphone mobile à proximité avec l’application installée dessus nous semble plus ergonomique. Dommage que Sonoro n’ait pas prévu de services comme AirPlay ou Chromecast. Enfin, la Meisterstuck peut faire office de réveil matin et propose également une minuterie de sommeil.

La télécommande et l’application La Sonoro Meisterstuck est livrée avec une télécommande. Moins classe que l’appareil luimême, elle est totalement noire et sans rétroéclairage, ce qui est moins ennuyeux

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Spécifications •Type : minichaîne Hifi monobloc connectée •Sources intégrées : lecteur de CD-Audio, Tuner FM/ DAB+, lecteur de musique en réseau •Connectiques : Bluetooth AptX, Ethernet, WiFi, entrée •Ligne sur RCA, entrée numérique optique, port USB-A, prise casque sur mini jack, sortie Ligne sur RCA •Services connectés : webradios, Amazon Music, Spotify Connect, Tidal, Deezer, UPnP/DLNA •Haut-parleurs : 2x tweeters 0,75 pouce, 2x haut-parleurs de médiums 3 pouces, woofer de 5,25 pouces •Amplification : 2 x 10 + 2 x 30 + 1 x 60 watts, DSP dernière génération •Dimensions : 16,5 x 57 x 26,2 cm •Poids : 9 kg

Notre avis Design

Fonctions

Performances

Musicalité

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que pour une télévision. Elle est revêtue de caoutchouc très souple. Toutes les sources y sont directement accessibles grâce à des touches dédiées. Les chiffres permettent également d’accéder à certains raccourcis comme des stations de radio préenregistrées, par exemple. Les basses et les aigus peuvent être réglés directement depuis la télécommande et on peut bien entendu gérer le volume. L’application compatible avec la Sonoro Meisterstuck s’appelle Undok (de Frontier Smart Technologies qui fournit le lecteur réseau intégré). Elle est disponible pour Android ou iOS. Elle permet d’allumer l’appareil et sert aussi à sélectionner les différentes sources disponibles. Trois onglets sont proposés : Source, En lecture et Parcourir (qui renvoie vers l’application du service de streaming sélectionné). Notez l’impossibilité d’avancer dans une chanson en cours de lecture via un service de streaming avec le lecteur intégré de l’application Undok. C’est bien entendu possible depuis l’application dudit service. Un égaliseur est disponible mais il faut se rendre dans les paramètres de l’appareil pour y accéder. On peut choisir entre les modes Bémol, Pop, Rock, Jazz et Classique. Notez aussi la possibilité de régler la qualité audio diffusable : faible, normale ou forte. La différence entre les modes est assez importante et on peut obtenir de très bons résultats avec les modes normal ou fort.

À l’écoute Un CD inséré, dès les premières notes diffusées par la Sonoro Meisterstuck, on est bercé par le tempo maîtrisé et on est transporté par la très bonne

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musicalité offerte ici. La qualité audio est bien présente et l’ensemble est parfaitement cohérent et extrêmement bien équilibré. Les aigus sont bien présents, tout comme les médiums et les basses, peut-être même un peu trop fortes avec le réglage proposé par défaut. Les plus sensibles peuvent en baisser le niveau pour obtenir une harmonisation idéale. La Meisterstuck est largement suffisante pour sonoriser un salon, délivrant une généreuse puissance acoustique et un son d’une bonne ampleur. La liaison Bluetooth est assez satisfaisante et les services de streaming audio proposent une bonne qualité également. Le son n’est pas agressif du tout et il sait se faire doux lorsque le titre diffusé le demande. Aucune distorsion n’est à constater ici et l’ensemble se tient vraiment très bien, même à fort volume.

En résumé La minichaîne monobloc connectée Sonoro Meisterstuck propose un son vraiment excellent et ce quel que soit le type de musique écouté. L’équilibre tonal est bien présent et on profite d’une belle puissance acoustique prête à couvrir un large salon pour une écoute très rythmée sans décrocher même à fort volume ou plus tranquille tout en préservant la qualité audio. Les sources sont nombreuses et facilement accessibles depuis la façade, la télécommande ou l’application, autant de possibilités de contrôle de l’appareil. Selon nous, la chaîne Sonoro Meisterstuck offre une excellente expérience pour un prix certes élevé, mais celui d’une très haute qualité aussi bien matérielle que musicale.


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SONUS FABER

1800 €

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Omnia Luxe boisé en étendard, l'italien Sonus Faber sait comment nous faire rêver sur la forme et sur le fond. Si le constructeur œuvre avant tout dans le domaine de l'enceinte Hifi classique et donc passive, il lui arrive de ponctuellement faire une incursion au-delà de ce secteur, comme nous avons déjà pu le constater avec son modèle fur�f très haut de gamme SF16. Plus abordable, sa nouvelle Omnia reste une enceinte connectée par�culièrement ambi�euse qui vient concurrencer frontalement la Mu-so 2 de Naim. par Guillaume Fourcadier

Luxueuse comme un paquebot, plus Queen Mary que Titanic Le voyage inaugural de cette Sonus Faber Omnia entre nos mains démontre le savoir-faire de l'artisan italien. Prenant le contrepied de la Mu-so de Naim au design plus industriel, ou encore de la très futuriste Phantom de Devialet, cette enceinte de belle taille (130 x 650 x 280 mm pour 7,6 kg) se concentre sur un équilibre efficace entre pur objet de décoration et produit technologique. La recette fonctionne à merveille (sans être universelle). Très éloignée des autres produits du genre, la Sonus Faber Omnia mise sur des lignes que l'on peut qualifier de nautiques : des courbes arrondies à la façon d’une coque sur le dessous et un placage boisé (noyer) comme un pont de bateau sur le dessus. Cerise sur le gâteau, l’enceinte repose sur un pied donnant l'impression qu’elle "flotte" élégamment. On n'a pas envie de camoufler la Sonus Faber Omnia, bien au contraire. Surtout, la construction est presque irréprochable. Malgré la présence importante d'éléments en plastique polymère, l'enceinte présente un excellent degré de construction, elle ne fait pas juste illusion.

Google Cast et AirPlay 2 pour ne pas s'embêter, Roon Ready pour aller plus loin Sonus Faber n'a semble-t-il pas voulu aller trop loin dans ses ambitions en matière de logiciel, en laissant la connectivité de l'Omnia aux mains des protocoles Google Cast et Apple AirPlay 2, tout en ajoutant la compatibilité Roon Ready, Spotify Connect et même Tidal Connect. La compatibilité est une chose, mais nous avons surtout été surpris par l'absence de bugs, ce qui n'est pas si courant chez la concurrence. Nous avons configuré l'enceinte Sonus Faber Omnia sans aucun problème ; nous avons même retenté l'expérience une seconde fois avec le même succès. Forcément, si l'intégration du produit dans l'environnement connecté et multiroom de Google ou Apple simplifie énormément de choses, avec un accès aisé aux applications de streaming, l'absence de réglages sonores avancés reste un défaut. Sur ce

point, comparativement à des enceintes KEF LS50 Wireless II, certes d'une approche différente, l'écart est cruel. Nous pouvons également relever une connectique filaire tout de même assez limitée, encore que suffisante à notre avis : entrée HDMI ARC (utilisation possible de l’enceinte comme barre de son), Ethernet et entrée analogique. Cette dernière, prolongée par un câble externe (livré en standard), donne accès à une entrée stéréo sur prise RCA et à une borne de mise à la masse, pour une utilisation en préampli phono pour platine vinyle. Les commandes, quant à elles, sont confiées à la télécommande dédiée, belle mais pas des plus pratiques à l'usage (course étrange des boutons). À cela s'ajoutent la navigation au smartphone, ainsi que les commandes tactiles placées sur la face

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Spécifications •Type : enceinte active connectée •Architecture sonore : 4 voies •Transducteurs : 1 boomer de 165 mm, 2 boomers/médiums de 76 mm, 2 haut-parleurs large bande de 44,5 mm, 2 tweeters de 19 mm •Amplification : 490 watts •Connectique : Ethernet, HDMI ARC, analogique (RCA avec borne de masse) •Compatibilité : Google Cast, Roon Ready, AirPlay 2, Spotify Connect, Tidal Connect, Bluetooth (codec AptX HD) •Dimensions : 130 x 650 x 280 mm •Poids : 7,6 kg •Finitions : classique (noir et noyer), graphite (noir et gris sombre)

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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supérieure de l'enceinte. L'expérience utilisateur reste donc simple et efficace, portée par des éléments esthétiques aguicheurs (Leds sur le plateau en bois).

Quatre voies pour la voix royale On retrouve pratiquement de tout dans les architectures d'enceintes connectées haut de gamme, du produit mono-transducteur large bande, jusqu'au multivoie le plus poussé, en passant par l'utilisation de haut-parleurs coaxiaux. Sonus Faber s'est laissé séduire par l'architecture la plus proche de celle de ses enceintes Hifi habituelles, à savoir une topologie multivoie particulièrement poussée. Sonus Faber présente donc l’Omnia comme une sorte d’enceinte quatre voies, bien qu'il faille y apporter une nuance. Très complexe, son architecture acoustique comprend pas moins de sept haut-parleurs, dont un woofer de 165 mm à dispersion sur 360° (présence d'un cône de dispersion à la base), deux transducteurs de médiums de 76 mm et deux tweeters de 19 mm en façade. Enfin deux haut-parleurs large bande de 44,5 mm sur les côtés complètent l’ensemble. Le tout est propulsé par une amplification de 490 watts. Rien à dire sur le papier donc, l'ambition est clairement là. Mais surtout, la force du produit est justement de concrétiser ses promesses à l'écoute. La Sonus Faber Omnia organise parfaitement l'ensemble, en dosant savamment la puissance, l'équilibre et la technicité. Contrairement à la majorité des enceintes connectées, elle ne perd pas de vue l'approche audiophile que devrait toujours avoir un tel appareil. On n'ira pas jusqu'à parler de neutralité sonore, puisque le bas du spectre est légèrement mis en avant, mais il n'y a pas de coloration trop marquée. Pour le reste, tout est presque

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irréprochable. Pas de voile dans les médiums, pas de brillance exagérée dans les aigus. Au contraire, ces derniers font preuve d'une assez belle linéarité et d'une belle extension. Rien de révolutionnaire, d'autant plus dans cette gamme de prix, mais un bel exemple de maîtrise. Que ce soit à bas ou à haut volume, la Sonus Faber Omnia chante juste, sans jamais manquer de rien. De haut volume, il en est bien question ici, car dans une pièce de taille moyenne, rares sont les cas de figure où il est nécessaire de dépasser 50% du volume. L'amplification et les haut-parleurs à haute excursion sont presque déraisonnables pour un salon classique. Bien sûr, inutile de comparer avec les enceintes Devialet de prix équivalent, ces dernières sont encore un cran au-dessus en matière de puissance sonore. Cette véritable maîtrise permet à la Sonus Faber Omnia de se poser en complément haut de gamme d'un ensemble Hifi connecté, voire en configuration principale. La qualité sonore, la polyvalence, ainsi que la bonne gestion de la stéréo lui permettent déjà de se confronter aux bons ensembles Hifi. Quant à son extension dans les basses, difficile de retrouver une équivalence en dehors d'imposantes enceintes de type colonnes. La disposition de haut-parleurs large bande sur les flancs permet en outre d’élargir nettement la scène sonore, d’assurer une dispersion proche d'un vrai 360° pour la musique. En revanche, l'utilisation en tant que barre de son ne dépasse pas, à l'instar de la Mu-so, le cadre d'une simple représentation stéréo. Audiophile et bien finie, la Sonus Faber Omnia est une vraie réussite en matière d'enceinte connectée haut de gamme. Sans révolutionner ce type d’équipement, elle apporte une touche bien à elle, qui ravira les audiophiles amateurs de beaux objets.


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NAD C700

1600 €

Véritable centre audio, le NAD C700 se veut un produit ultra polyvalent et réunificateur. Allant de la lecture réseau jusqu'à l'amplifica�on, cet appareil complet et compact risque fort de devenir un classique du genre grâce à un prix très contenu. par Guillaume Fourcadier Pas extra luxueux mais élégant, petit et multitâche Dernier rejeton de la petite famille tout-en-un de NAD, le C700 n'est évidemment pas aussi ambitieux que son grand frère NAD M10 V2, deux fois plus cher, ou que le NAD M33 à 5500 €. Pourtant, il ne sacrifie aucun point clé. Sa "simplicité" se retrouve certes sur le plan technique, mais elle concerne avant tout la forme et l'ergonomie. En effet, ce NAD C700 se présentant tout en épure est presque dépouillé : pas de signe extérieur de richesse, d'envolée stylistique, de luxe dans les matériaux. Au contraire, il donne l'impression que NAD a optimisé la forme, éliminé le superflu, afin de se concentrer sur la compacité et la connectivité. À ce titre, ce lecteur ressemble davantage à un produit moderne type smartphone, plus premium que véritablement luxueux ou vintage. L'avantage principal du NAD C700 est clairement sa compacité (218 x 96 x 266 mm) et son poids allégé (4,8 kg). Malgré cette simplicité, un bel écran indicatif en couleur est présent en façade. Néanmoins, impossible d'échapper au côté spartiate de l’appareil, du moins au niveau des commandes qui s’étendent en façade. Hormis une large molette de volume/sélection et les deux boutons de navigation, la façade est totalement dépouillée. L'écran est bien plus petit que celui du M10 et non tactile. De plus, les boutons ne permettent pas d'aller plus loin qu'une simple navigation ou une sélection de l'entrée. Beaucoup de fonctions sont donc inaccessibles à partir de l'appareil seul. Une sobriété qui ne nous échappe

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pas, d'autant qu'aucune télécommande BluOS n'est livrée en standard. Tout, ou presque, repose sur l'application dédiée comme pour les amplisstreamers Sonos Amp ou Bluesound Powernode 2i (qui, eux, ne possèdent même pas d'afficheur). À l'inverse, difficile de faire plus complet en matière de connectique. La marque permet, sur ce point, de couvrir véritablement tous les besoins classiques, de la musique en réseau jusqu'aux enceintes. En plus de la compatibilité réseau (Ethernet et WiFi), le NAD C700 possède des entrées numériques HDMI eARC, Bluetooth, RCA (coaxiale) et Toslink (optique), ainsi qu'une entrée USB-A pour la lecture de supports de stockage externes. En analogique, l’appareil est pourvu de deux entrées Ligne sur RCA, une sortie RCA préamplifiée et une sortie subwoofer. Un vrai petit ensemble multimédia, auquel il manque tout de même une sortie casque et un étage de préampli phono. De son côté, le M10 V2 dispose également de quelques raffinements supplémentaires, comme l'intégration de la correction acoustique Dirac.

BluOS, AirPlay, Spotify Connect, Bluetooth… Presque tout Propulsé par le système de lecture et gestion audio multiroom BluOS de Bluesound (qui fait partie du même groupe que NAD), le C700 autorise, grâce à une application sur smartphone et ordinateur, un contrôle à distance plutôt efficace, empreint d'une dimension multiroom. Si l'application en question n'est pas encore la plus optimisée du genre (car elle demeure un peu austère), elle se révèle simple et didactique à


l'usage. Difficile de perdre l'utilisateur lors du premier appairage réseau, encore que quelques bugs (légers) soient apparus, causés dans notre cas par la connexion à un nouveau réseau. Une fois cette configuration effectuée, tout fonctionne comme sur des roulettes. BluOS assure une prise en charge complète des services de musique en ligne et des fichiers audio disponibles sur le réseau local. La gestion du multiroom n'atteint toutefois pas ce que propose Sonos en la matière et les réglages sonores sont tout de même limités. Relevons également une compatibilité AirPlay 2 et Spotify Connect, deux protocoles presque obligatoires sur un tel appareil. Sorte de Graal pour les audiophiles, la certification Roon Ready est également prévue, à l’occasion d’une future mise à jour. Enfin, dernier avantage du NAD C700, la présence d'une puce Bluetooth bidirectionnelle. Le C700 peut agir en tant que récepteur AptX, mais également en tant qu'émetteur, afin d'envoyer le signal sur un casque par exemple.

2 x 80 W de polyvalence On s'attend rarement à voir un amplificateur intégré dans un appareil compact déjà si complet et abordable. Et pourtant, NAD a pris tout ce que la technologie Classe D autorise en matière de réduction de taille et annonce une puissance de 80 watts RMS par canal, que ce soit sous 4 ou sous 8 ohms. Pour ce faire, le constructeur s'appuie un module d'amplification "hybride" de chez Hypex, certainement le grand classique UcD102. Soyons sans détour, la recette marche parfaitement, même s’il ne s’agit pas de la plus haut de gamme du genre. L'ensemble, du lecteur à l'amplificateur, en passant par le DAC (un peu vieillissant) ES9010 d'ESS, nous livre des prestations sonores équilibrées et très bien adaptées à des enceintes Hifi classiques (pas trop énergivores). Pas de coloration ni de mollesse, la cohérence sonore est au centre de tout. Le NAD C700 a de la puissance à revendre, le tout sans jamais paraître dépassé. La technologie Hypex UcD102 n'affiche ici ni froideur ni imprécision, contrairement à ce que l'on peut entendre avec des amplificateurs en classe D plus anciens. Ce tout-en-un conserve l'ampleur du signal, la scène sonore est aussi bonne que sur un bon amplificateur analogique en classe A/B. Bien sûr, il n'y a pas de miracle, l'appareil ne rivalise pas, notamment dans sa dynamique, avec ce qui se fait sur des amplificateurs en classe D haut de gamme, ni avec les meilleurs produits en classe A ou en classe A/B. Ce point se ressent, fort logiquement, une fois parvenu à haut volume. Difficile tout de même de lui reprocher quoique ce soit à ce niveau de prix.

En résumé Avec le tout-en-un C700, plus simple que le M10 V2, NAD réussit la prouesse de conserver l'essentiel de ses forces, à commencer par son approche unificatrice et qualitative de la musique, le tout sans marcher sur ses plates-bandes. Ce mini ampli stéréo de 2 x 80 watts, équipé d'une connectique polyvalente et d'un lecteur réseau BluOS, est adapté à toutes les situations. Il ne trébuche sur aucun point de la chaîne sonore malgré son prix et quelques simplifications ergonomiques. Une vraie bonne affaire, qui n'atteindra ses limites qu'avec une tranche très exigeante d'utilisateurs.

■ Spécifications •Type : lecteur réseau / DAC avec ampli intégré stéréo •Puissance : 2 x 80 W (4/8 ohms) •Entrées numériques : HDMI eARC, S/PDIF RCA, Toslink, •Bluetooth bidirectionnelle •Entrées analogiques : 2x Ligne sur RCA •Réseau : Ethernet et WiFi •Sorties : RCA préamplifiée, caisson de basses, borniers haut-parleurs stéréo •Compatibilité réseau : BluOS (intégré), Spotify Connect, •AirPlay 2, Roon Ready (à venir) •DAC ESS ES9010 avec prise en charge PCM 32 bits/192 kHz et MQA •Dimensions : 218 x 96 x 266 mm •Poids : 4,8 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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TEST

PRO-JECT

600 €

MaiA S3 Évolu�on du modèle MaiA S2, le Pro-Ject MaiA S3 est un appareil tout-en-un des plus a�rants. DAC, amplificateur intégré stéréo, préampli phono, le MaiA S3 surprend par sa tarifica�on abordable et sa taille par�culièrement réduite. Trop beau pour être vrai ? par Guillaume Fourcadier

Une petite boîte qui tient dans la main À l’instar des autres DAC/amplificateurs intégrés de la marque autrichienne, le Pro-Ject MaiA S3 conserve une grande compacité. Esthétiquement, nous retrouvons bien le minimalisme et la sobriété propres aux électroniques du constructeur. Ainsi cette boîte de seulement 206 x 55 x 153 mm pour 1 kg à peine brille-t-elle par sa discrétion. Aucune exubérance formelle, pas d’écran, une molette de faible diamètre : voilà un appareil qui veut se faire oublier. Cela ne l’empêche pas de profiter d’une fabrication déjà assez sérieuse, marquée par un châssis en aluminium anodisé et des connectiques fort bien intégrées. Pour les connectiques justement, le Pro-Ject MaiA S3 exploite le moindre cm² disponible à l’arrière de

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son coffret. Au programme : deux entrées audionumériques optiques, une entrée coaxiale, trois entrées analogiques Ligne sur RCA, une entrée phono MM (avec prise de terre), une sortie préamplifiée sur RCA, une sortie casque et bien sûr une paire de borniers stéréo pour les enceintes acoustiques. En bonus, nous avons droit à une puce Bluetooth compatible AptX HD, avec une antenne externe. Le MaiA S3 est un vrai petit hub sonore. Oui, l’expérience peut s’avérer simpliste du fait de l’absence de réglage sonore, de la télécommande plus que spartiate et du manque de lisibilité de la façade (il est difficile d’identifier l’entrée sélectionnée ou le niveau sonore réglé, du fait de repères assez peu marqués), mais cette simplicité participe à son côté très accessible. En outre, la présence d’une alimentation externe assure une meilleure durabilité.


La polyvalence pour tous Avec son DAC Cirrus Logic intégré et son amplification en classe D, le Pro-ject MaiA S3 est d’un pragmatisme à toute épreuve et cet appareil réussit tout à fait son pari d’être un tout-en-un efficace. Nous sentons bien la maîtrise du constructeur dans l’étage de préamplification phono, puisque cette partie est sans doute la plus réussie de toutes. Notre simple platine Thomson équipée de sa cellule Audio-technica passe ici un petit cap sonore par rapport aux performances qu’elle fournit avec son préampli intégré. À l’inverse, on sent que le DAC est de très bonne facture, mais qu’il n’atteint tout de même pas l’excellence des meilleurs modèles d’AKM et ESS. Quant à l’amplificateur intégré, malgré sa puissance annoncée de seulement 23/40 W sous 4/8 ohms, il se permet d’être suffisamment bien conçu pour nous plonger dans un rendu Hifi. Il y a plus dynamique et plus puissant dans cette gamme de prix, mais probablement pas dans un format aussi compact et complet. Clairement, Pro-Ject a très bien travaillé cet élément, qui offre une restitution à la fois neutre et détaillée, sans brillance excessive. Surtout, sa puissance de sortie nous paraît plus importante qu’annoncée. Tout à fait adapté à de petites enceintes Hifi de bibliothèque, le Pro-ject MaiA S3 peut même se risquer à alimenter des modèles de colonnes pas trop énergivores. Enfin, la sortie casque fait un peu plus que dépanner, permettant d’envisager le MaiA S3 comme un appareil de bureau idéal (avec de petites enceintes à côté). En revanche, il ne faut pas lui demander de miracle concernant la puissance de sortie.

Sans être une claque audiophile, le Pro-Ject MaiA S3 est un appareil à tout faire réussi sur presque toute la ligne, le produit idéal pour qui ne veut sacrifier ni l’espace dans son salon ni son portefeuille.

Spécifications •Type : DAC/préampli phono/ampli intégré •DAC : Cirrus Logic CS4344 •Entrées numériques : 2 optiques Toslink, 1 RCA S/PDIF, 1 puce Bluetooth 5.0 •Entrées analogiques : 3 RCA stéréo, 1 entrée phono MM •Sorties analogiques : 1 RCA stéréo variable, bornier stéréo, jack 6,35 mm •Amplification en classe D •Puissance annoncée : 2 x 23 watts sous 8 ohms, 2 x 40 watts sous 4 ohms •Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 kHz (±0,5 dB) •Rapport signal/bruit (pondéré A) : 97 dB •Séparation des canaux : -69 dB à 10 kHz •Distorsion harmonique totale : < 0,04 % (mesuré à 10 watts sous 4 ohms) •Puissance de la sortie casque : 2 x 75 mW sous 32 ohms •Dimensions : 206 x 55 x 153 mm •Poids : 1 070 g

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Fonctions

Performances

Musicalité

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TEST

YAMAHA

3700 €

R-N2000A Nouveau venu de la gamme Yamaha dont la sor�e officielle est prévue pour novembre 2022, le RN2000A est un ampli Hifi haut de gamme qui se veut réunificateur en offrant ce que l'on peut espérer de mieux de toutes les tendances modernes et revival de la Hifi. Derrière ses vumètres et son superbe look néo-vintage, il embarque des étages de puissance analogiques très costauds, un lecteur réseau « up to date », un préampli phono dans la plus pure tradi�on ancestrale, un DAC de course, un tuner FM/DAB ainsi qu’un système de calibrage automa�que YPAO tenant compte de l'acous�que de la pièce et des enceintes. par Pierre Stemmelin Outre une connectique et un équipement très riches, imaginés pour mettre tous les audiophiles d'accord, le Yamaha R-N2000A ne lésine pas sur l'apparence ni sur l'aspect pratique. L'appareil est livré avec une télécommande partiellement en aluminium, comportant un grand nombre de boutons, mais restant relativement simple à utiliser grâce à ses touches d'accès direct à chaque source et ses deux touches, plus grosses, servant au réglage du volume. Pour ce qui est de la façade, sans casser les codes esthétiques des précédents modèles de la marque japonaise, le Yamaha R-N2000A inaugure un nouveau design. Son panneau avant est désormais souligné par un bandeau noir qui accueille un petit afficheur. Au-dessus, on retrouve les vumètres, mais la disposition des commandes, toutes en métal, évolue. À droite, le gros potentiomètre de volume, de profil évasé, est clairement identifiable de même que les deux molettes pour la sélection de la source (à gauche) ou de la station de radio (à droite). Au centre, en complément des trois habituelles clés

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rotatives de réglage (grave, aigu et balance), une quatrième fait son apparition. Elle gère un mode loudness d'intensité variable, ce qui est une excellente chose. Pour les puristes qui ne veulent pas avoir recours à ces réglages, une touche pour activer le mode "Pure Direct" est présente.

Une construction symétrique soigneusement isolée mécaniquement Le Yamaha R-N2000A reprend en quelque sorte les fonctions connectées et le calibrage automatique du R-N803D, gagnant un DAC bien plus performant, et les étages d'amplification analogiques haut de gamme de l'A-S1200. Il hérite d’un châssis Top-ART typique des amplis Hifi premium de Yamaha, qui se caractérise par des joues en bois massif laqué, un fond doublé, un panneau de renfort central et des pieds en laiton plaqué argent afin de limiter au maximum les vibrations parasites. C'est du lourd. Le poids de l’appareil dépasse 20 kg.


À l'intérieur, les étages des canaux gauche et droit sont disposés de façon symétrique. Le transformateur d'alimentation principal, placé au centre sur un panneau de découplage et de blindage, est un modèle toroïdal Bando de forte valeur (600 VA). Il est épaulé par quatre capacités de filtrage, amorties par une entretoise en mousse, de 18000 µF sous 63 V chacune. Les étages de puissance gauche et droit, dont chacun dispose d'un radiateur en aluminium indépendant, travaillent en topologie double push-pull à partir de transistors Mos-Fet (modèle Sanken MLE20 et MJD20). De son côté, l'étage de conversion numérique fait appel à une puce DAC Sabre ES9026PRO Ultra (32 bits/768 kHz et DSD1024) de type HyperStream II à 8 canaux. Comme on le voit, tout est largement dimensionné et les composants sont de haute qualité.

MusicCast : un lecteur réseau qui a de la bouteille Le lecteur réseau qu'intègre le Yamaha R-N2000A s'appuie sur le système multiroom MusicCast, commun à tous les appareils audio connectés de Yamaha. Ce système existe depuis de nombreuses années, il est parfaitement abouti et la marque japonaise assure son évolution avec constance. Son interface sous iOS et Android est un peu à l'ancienne, mais d'une logique bien ordonnée. Elle donne accès directement à Amazon Music, Deezer, Tidal, Qobuz ou Napster, ainsi qu'aux webradios. MusicCast est en outre compatible avec les protocoles de diffusion Spotify Connect, AirPlay 2 et DLNA/UPnP ainsi qu’avec le contrôle vocal Alexa ou Google Assistant.

YPAO (Yamaha Parametric room Acoustic Optimizer). Grâce au microphone fourni avec l'appareil, que l'on place au point d'écoute privilégié, il mesure le rendu sonore de l'installation puis égalise automatiquement la courbe de réponse et aligne la phase en tenant compte des

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Spécifications •Type : ampli-tuner Hifi connecté avec correction acoustique •Puissance nominale : 2 x 90 watts sous 8 ohms, 2 x 145 watts sous 4 ohms •Puissance dynamique par canal : 100 watts sous 8 ohms, 130 watts sous 6 ohms, 185 watts sous 4 ohms, 215 watts sous 2 ohms •Tuner : DAB/FM •Lecteur réseau : MusicCast, compatible AirPlay 2, Spotify Connect, UPnP/DLNA •Convertisseur : ESS Tech Sabre ES9026PRO Ultra •Correction acoustique : YPAO R.S.C. (microphone fourni) •Entrées analogiques : 3 x Ligne, phono •Entrées numériques : 2 x optiques, coaxiale, USB, HDMI ARC, Bluetooth •Sorties : borniers pour deux paires d'enceintes, préampli, subwoofer, casque •Liaison réseau : WiFi et Ethernet •Dimensions : 435 x 157 x 473 mm •Poids : 22,1 kg

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Fonctions

Performances

Musicalité

Un son bien carré, parfaitement calibré Comme nous l'avons déjà annoncé précédemment, l'ampli Yamaha R-N2000A est doté du système

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caractéristiques acoustiques des enceintes ainsi que de la pièce. Il revendique une précision de 64 bits/192 kHz. Là encore, il s'agit d'une fonction que Yamaha peaufine depuis des années, notamment à travers ses amplis Home Cinéma et qui est parfaitement au point. Elle représente un gros atout. Certes, dans le cadre d'un système Hifi très bien optimisé, son apport peut être négligeable et l'on peut préférer une écoute en mode "Pure Direct" sans retouche et numérisation de l'YPAO. Mais si vos enceintes ne sont pas positionnées de façon idéale, que la pièce présente des résonances (ce qui est fort courant), l'YPAO permet une restitution plus propre, une image stéréo plus nette, des basses plus franches, sans coloration boomy, des aigus qui seront, selon les cas, plus ouverts ou moins agressifs. Le système de correction YPAO est d'autant plus intéressant qu'il n'agit absolument pas ici comme un cache-misère compensant des limitations inhérentes aux étages de puissance du Yamaha R-N2000A. Ce dernier est déjà intrinsèquement un ampli Hifi particulièrement performant. Sa réserve de puissance et sa tenue lui permettent d'attaquer des enceintes imposantes et fort exigeantes. Sa restitution sonore est d'une grande rectitude et neutralité. Son registre grave est propre, profond et très tendu. Le médium et l'aigu sont parfaitement posés. L'image stéréophonique est précisément rangée et ordonnée de façon réaliste. La définition est excellente et on ne relève aucun excès : pas d'agressivité, pas de traînage dans le bas du

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spectre, pas de coloration. Le Yamaha R-N2000A est carré, costaud, tout en maîtrise. Même si on aimerait parfois qu'il se lâche un peu plus, il n'y a pas grandchose à lui reprocher. D'autant que cet appareil est en mesure de faire parler la puissance. Sur le morceau "Renegade" de Kavinsky, à volume élevé, il montre son aisance. Le son a beaucoup de force, d'impact et de rapidité, sans aucun effet de tassement. L'image sonore est en phase avec le style musical, très spacieuse tout en étant extrêmement bien cadrée. Les lignes de basses pulsent sans mollesse. La restitution a du corps, du jus et évite toute dégoulinade dans le grave. À l'autre extrémité du spectre, rien ne vient agresser les oreilles. C'est un rendu extrêmement confortable, grisant de puissance sur les accélérations, qui ne donne pas mal au cœur, à la tête ou aux oreilles. La maîtrise est excellente, le sentiment de sécurité aussi. Tout est bien bordé.

En conclusion Le Yamaha R-N2000A est un ampli Hifi haut de gamme, puissant, connecté et intelligent. Il est doté d'un lecteur réseau MusicCast et d'un système de correction acoustique YPAO parfaitement aboutis. Son ergonomie et ses fonctions sont aussi convaincantes que ses performances. Sa maîtrise, son aisance, son rendu d'une grande neutralité et d'un parfait équilibre le rendent en outre très polyvalent, capable d'alimenter des enceintes de presque toutes tailles et tous types.


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LES SOURCES


TEST

AURALIC

Altair G2.1

5000 €

L'Auralic Altair G2.1 est un produit Hifi haut de gamme proposé à 5000 €, soit déjà une très belle somme. Il est à la fois un préampli stéréo, un conver�sseur, un lecteur réseau Hi-res, un préampli Phono et un correcteur acous�que. Sait-il bien faire tout cela ? Est-il simple à u�liser ? En donne-t-il vraiment pour son argent ? par Pierre Stemmelin N'y allons pas par quatre chemins. Vous avez vu le logo ON-topaudio Award en forme de cœur rouge au début de cet article. Aux trois questions, nous répondons donc par l'affirmative. L'Auralic Altair G2.1 n'est pas parfait, mais il nous a vraiment beaucoup plu. Voici pourquoi.

Une panoplie de fonctions qui frise l'idéal L'Auralic Altair G2.1 est compact (34 cm de large seulement), simple en apparence, avec son unique bouton de commande en façade accompagné d'un grand afficheur couleur central de 4 pouces, mais doté de fonctions et d'une connectique très riches. Il se branche au réseau domestique en WiFi ou Ethernet. Ses sorties préampli analogiques sont au format RCA asymétrique et aussi XLR symétrique, ce qui est utile pour piloter des enceintes amplifiées comme des modèles de monitoring de studio actifs placés à plusieurs mètres de distance, par exemple. Les entrées, toutes réunies à l'arrière, permettent d'accueillir deux sources analogiques dont une platine vinyle équipée d'une cellule Phono MM,

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plusieurs sources numériques (optique, coaxiale, USB-Audio, AES/EBU, Bluetooth) et de raccorder un périphérique de stockage externe. En option complémentaire, un disque SSD peut être installé dans l'Altair G2.1 pour stocker des fichiers de musique en interne. Pour ce qui concerne les fonctions réseau, le préampli connecté Auralic répond aux protocoles DLNA/UPnP, AirPlay, Roon, Spotify Connect et SongCast. Il reçoit également les webradios par le biais du système vTuner. Il lui manque juste la compatibilité Chromecast pour être parfait.

Une construction ultra sérieuse et réellement haut de gamme, des recettes exclusives, mais sans excentricité inutile Le châssis de l'Auralic Altair G2.1 est une merveille de solidité, tout en évitant le gâchis et la débauche de moyens inutiles et pas du tout écologiques. Il n'est pas fait d'un seul bloc de métal taillé dans la masse, mais de panneaux d'aluminium soigneusement travaillés, de 3 mm à plus de 1 cm


d'épaisseur et monté sur des pieds amortis par un double système de ressorts. L'électronique est ainsi blindée, amortie et protégée des vibrations ainsi que des interférences, d'autant qu'elle est logée en interne dans un second compartiment en plaques de cuivre argenté. L'alimentation est assurée par un beau transformateur toroïdal de qualité audiophile. Un processeur maison, Tesla G2, se charge de tous les traitements audionumériques, cadencés par 2 horloges de 72 femtosecondes de précision. Ce processeur annonce une capacité de 37 500 MIPS et dispose de 1 Go de mémoire cache. Le contrôle de volume est passif, s'appuyant sur un réseau de résistances de type R-2R. Les étages de sortie analogique ont une architecture propriétaire, appelée Orfeo, en classe A. Comme nous avons pu le remarquer lors de notre inspection, les circuits sont d'une impeccable propreté, assemblés avec des composants de premier choix, épurés et évitant les éléments inutiles.

Une ergonomie très bien pensée, même s'il faut parfois sortir les lunettes et la loupe Toutes les fonctions de l'Auralic Altair G2.1 se pilotent depuis l'unique bouton rotatif et à pression présent en façade. Cela demande de prendre le pli, mais rapidement on s'y retrouve et cela devient relativement intuitif. L'appareil est fourni sans télécommande. Celle-ci est en option. Ce qui peut paraître un peu mesquin, mais si l'idée est de ne pas faire de gâchis en ne fournissant pas d'accessoire inutile, cela nous va très bien. Toutes les fonctions de l'appareil peuvent également être commandées depuis l'application Auralic Lightning DS. Celle-ci est uniquement disponible sous iOS (pas sous Android : Auralic semble décidément fâché avec Google). Cette appli n'est pas d'une ergonomie transcendante pour la lecture de musique, mais présente l'intérêt de donner accès aux réglages du processeur de

l'Altair G2.1, notamment son égaliseur paramétrique avec affichage de la courbe de correction acoustique. C'est plus agréable que de passer par les menus de paramétrage qui s'affichent sur l'écran de l'appareil en tout petits caractères, demandant d'avoir une bonne paire de lunettes ou de sortir une grosse loupe si l'on n’a pas de très bons yeux. En dehors de ces petits reproches (qui aime bien châtie bien), on vous l'assure, l'Auralic Altair G2.1 est réellement simple et agréable à utiliser au quotidien.

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Spécifications •Type : préampli stéréo connecté •Flux numériques supportés : jusqu'en 32 bits/384 kHz et DSD512 •Formats de fichiers audio supportés : AIFF, ALAC, APE, DIFF, DSF, FLAC, OGG, WAV et WV en Lossless (sans perte) ; AAC, MP3 et WMA en compressé •Protocoles compatibles : DLNA/UPnP, AirPlay, Roon, Spotify Connect, SongCast, vTuner •Entrées numériques : optique Toslink, coaxiale RCA, USB-Audio, AES/EBU, Bluetooth •Entrées analogiques : Ligne sur RCA et Phono MM sur RCA •Sorties préampli stéréo : sur RCA asymétriques et XLR symétriques •Sortie casque : jack 6,35 mm •Liaisons réseau : Ethernet Gigabit et WiFi tri-bande •Dimensions : 34 x 32 x 8 cm •Poids : 10 kg

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Fonctions

Performances

Musicalité

ON-mag >> 2022-3 57


À l'écoute : on ne se pose pas de question et sinon, on peut toujours faire de la correction acoustique À l'écoute, même constat. Avec l'Auralic Altair G2.1, la musique semble immédiatement couler de source. Nous l'avons essayé avec plusieurs amplis et plusieurs paires d'enceintes et avons toujours été séduits par l'association. Finesse, maîtrise, précision sont les maîtres mots de la restitution sonore de cet appareil. À aucun moment on n'a l'impression qu'il est dans l'excès, que ce soit en matière de couleur, de richesse des timbres, de dynamique, de caractère analytique ou chirurgical, d'effet basseux ou physiologique. Le son est très propre, carré, d'une excellente définition. Mais il n'est pas non plus trop sage, trop appliqué ou trop réservé. L'Auralic Altair G2.1 peut au contraire avoir beaucoup d'impact. Il descend particulièrement bas dans les graves comme nous avons pu nous en rendre compte avec les colossales enceintes Paradigm Founder 120H. L'image stéréo, précisément en place et bien stable, donne une très belle sensation de profondeur, de relief, d'étagement et de répartition latéraux. Mais surtout, le préampli Auralic est d'une superbe articulation et d'une excellente cohérence. Avec lui, la musique se présente dans sa globalité tout en donnant la possibilité de suivre les moindres inflexions de chaque instrument, de chaque chanteur et chanteuse. Par ailleurs, si l'on rencontre quelques défauts

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d'acoustique, d'adéquation entre la pièce d'écoute et les enceintes, l'Auralic Altair G2.1 permet de sauver la mise. Son égaliseur paramétrique à 8 bandes donne le choix entre plusieurs types de filtres. La fréquence d'intervention de chaque bande, l'intensité, le coefficient de surtension (facteur Q) sont ajustables. En utilisant un microphone miniDSP pour mesurer votre système et le logiciel REW pour calculer les corrections à apporter, vous pouvez ensuite directement rentrer les paramètres dans les menus de l'Auralic Altair G2.1.

En résumé L'Auralic Altair G2.1 est un appareil Hifi atypique, relativement cher dans l'absolu, mais qui nous a totalement emballés. Son interface n'est pas parfaite. Il manque la compatibilité Chromecast et éventuellement une sortie subwoofer. Mais il est très agréable à utiliser et à entendre au quotidien. C'est un excellent convertisseur audiophile, un bon lecteur réseau et un préampli ultra polyvalent. Ses performances sont au top, son tarif est finalement très raisonnable face à la concurrence. Sa musicalité réalise une merveilleuse synthèse entre précision, sobriété et expressivité. Du grand art !


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TEST

COS

5400 €

D10 COS Engineering est une société taïwanaise fondée par trois amis audiophiles purs et durs en 2014. Son point de départ a été la concep�on d'un conver�sseur Hifi très haut de gamme, avec système de filtrage et suréchan�llonnage propriétaire, le COS D1. L'appareil a ensuite été décliné en deux modèles plus abordables, les D2 et H1. Puis il a donné naissance au modèle hybride D10, dont nous testons ici la version V2. Le COS D10 est à la fois un DAC stéréo (conver�sseur), un préampli Hifi et un ampli casque. Il peut en outre évoluer en recevant une carte streamer (comme sur la version que nous avons testée) et un préampli phono RIAA universel. par Pierre Stemmelin Le COS D10 est une électronique dont il se dégage immédiatement un sentiment audiophile haut de gamme. Il est doté d'un double coffret, composé d'un châssis en tôles habillé de panneaux de plusieurs millimètres d'épaisseur d'aluminium usiné en finition microperlée. Une télécommande, en aluminium également, l'accompagne. Très épurée, elle ne comporte que six touches et un minimum d'inscriptions. Les commandes en façade de l'appareil sont encore plus épurées. Elles se résument à une seule grosse molette sans aucune inscription. Cette molette est multifonction. Une pression longue permet d'allumer ou d'éteindre le COS D10. Une pression courte change la source. Une rotation dans le sens horaire ou antihoraire augmente ou diminue le volume. On ne peut imaginer plus simple et évident d'utilisation que ce préampli/ DAC. L'appareil n'en demeure pas moins multitâche, doté d'un équipement assez riche et, qui plus est, évolutif. Sur sa façade, à côté de son afficheur, se trouvent trois prises casques : une XLR quatre broches et deux XLR/jack 6,35 mm à trois broches.

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À l'arrière, on dispose d'entrées audionumériques dans tous les formats : optique Toslink, coaxiale sur RCA, USB-B, AES/EBU sur XLR et I2S sur HDMI. Deux entrées analogiques, sur RCA et XLR, complètent la panoplie. Les sorties préampli sont également doublées, sur RCA et XLR. Un emplacement est prévu pour un module phono additionnel. Il s'agit d'un module réellement haut de gamme dans sa conception, comportant des sélecteurs pour ajuster le gain, la charge et la capacitance afin d'être compatible avec tous types de cellules MM ou MC. Le module de streaming audio enfichable, présent sur la version du COS D10 que nous avons reçue, utilise une carte mconnect de Conversdigital (référence CDMCM-210). Dotée d'une liaison Ethernet et fournie avec dongle WiFi, elle comprend le format MQA et répond aux protocoles DLNA/UPnP, Spotify Connect et Roon. Son application de pilotage éponyme donne accès aux webradios, à Deezer, Qobuz et Tidal ainsi qu'à la lecture de fichiers depuis le cloud stockés sur Dropbox ou OneDrive. La résolution en lecture peut monter jusqu'à 24 bits/192 kHz.


Une belle électronique audionumérique de pointe réalisée avec un soin méticuleux Le COS D10, dans sa version de base sans module de streaming ni module phono, coûte déjà 5400 €. C'est une belle somme et l'on peut naturellement se demander ce qui la justifie. La réponse se trouve dans les circuits de l'appareil qui intègrent beaucoup de matière grise audiophile, mais aussi des composants haut de gamme et sont le résultat d'un assemblage très méticuleux. Le COS D10 dispose de deux étages d'alimentation, un pour le numérique avec un transformateur encapsulé et un autre pour l'analogique doté d'un gros transformateur toroïdal noyé dans de la résine. En amont est présente une section blindée de filtrage du courant secteur. L'étage de traitement numérique s'appuie sur carte enfichée (ce qui permettra d'éventuelles évolutions) réalisant un suréchantillonnage jusqu'à 176,4 ou 192 kHz à partir d'un processeur Texas Instruments (OMAP-L138B) selon un algorithme propre à COS. Il comporte une mémoire tampon (buffer) désactivable et effectue une resynchronisation (reclocking) afin de réduire le jitter. Ensuite, les circuits sont réellement symétriques du début jusqu'à la fin. La conversion pour chaque canal se fait par une puce Texas Instruments BurrBrown de plus haut grade (PCM1792A, 24 bits/192 kHz, 132 dB de rapport signal/bruit !). Cette puce travaille en mode différentiel associée à un réseau d'amplis Op spécifique à COS et avec un filtrage de type RIF (ou FIR en anglais) à pente douce, choisi par les concepteurs de la marque pour sa stabilité indéfectible. Les sorties casque sont alimentées par des modules d'amplification National Semiconductor à très faible bruit et distorsion (LM49990) pouvant piloter des modèles jusqu'à 600 Ω. Les sorties préampli utilisent

des amplis Op du même type et du même fabricant (L49990). Le contrôle de volume se fait en analogique sur 140 pas de 0,5 dB (de -63,5 à +6 dB), par le biais de réseaux de résistances commutées. On note la

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Spécifications •Type : DAC, préampli stéréo et ampli casque, modules streaming et phono en option •Entrées numériques : optique Toslink, coaxiale sur RCA, USB-B, AES/EBU sur XLR, I2S sur HDMI •Conversion : jusqu'en 24 bits/192 kHz et DSD256 •Entrées analogiques : 2x Ligne sur XLR et RCA •Sorties analogiques : 2x préampli sur XLR et RCA, 2x casque sur XLR-3/Jack 6,35 mm et XLR-4 •Module streaming optionnel : mconnect avec prise Ethernet et dongle USB/WiFi •Module phono optionnel : gain (40, 50, 60 dB), charge (10 ohms à 47 kohms) et capacitance (0 à 750 pF) ajustables •Dimensions : 41,5 x 10 x 28 cm •Poids : 10 kg •Prix : - COS D10 : 5400 € - Module streaming : 1080 € - Module phono : 840 €

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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présence de systèmes d'isolation galvanique ainsi que d'une flopée de relais Nexem Japan, de condensateurs au polypropylène, de résistances à faible tolérance. Tout a été pensé et optimisé dans les moindres détails. Voyons maintenant si cela porte ses fruits en matière de restitution sonore.

Une restitution sonore tout en finesse et délicatesse Le COS D10 peut servir de source en tant que DAC et streamer à un ampli Hifi intégré. Mais il est surtout indiqué pour attaquer un ou des blocs de puissance séparés puisqu'il a la fonction de préampli stéréo. Il est également en mesure de piloter directement des enceintes actives comme par exemple des Genelec ou des ATC haut de gamme. À l'écoute, le COS D10 se démarque immédiatement par ses prestations sonores de haut rang. En termes de définition, qualité des timbres, dynamique fine, on est ici dans un tout autre registre que celui des lecteurs connectés tels le Silent Angel Bremen B1 ou le Taga Harmony TWA-10B. Les performances sont nettement plusieurs crans audessus. La différence entre des morceaux de musique compressés, en vraie qualité CD-Audio ou, mieux encore, en Hi-res sans perte (Lossless) est audible. Le COS D10 n'en est pas pour autant un appareil démonstratif. Au contraire, il est toujours dans la mesure, la finesse et l'excellence. Rien ne semble artificiel. Avec lui, on se met à redécouvrir des morceaux que l'on croyait déjà très bien connaître. Certaines lignes mélodiques, petits effets de réverb, petits bruits d'instrumentistes apparaissent au grand jour. Le COS D10 est d'un haut pouvoir de résolution. À ce titre, il peut être un très bon outil de travail pour les ingénieurs du son.

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Chaque petit détail d'un enregistrement ressort avec beaucoup d'acuité et informe sur les techniques de prise de son ou de mixage utilisées. Heureusement, cela ne se fait pas au détriment de la musicalité. Le son n'est pas froid, pas chirurgical, pas haché. L'équilibre tonal est globalement assez clair et pourrait avoir une once de virulence supplémentaire dans l'infragrave. Mais la restitution est particulièrement naturelle, fluide, sans stress. L'aigu est d'une grande transparence, file très haut tout en restant d'une grande douceur et délicatesse. L'écoute au casque confirme ces impressions. L'étage d'amplification dédié est de qualité, capable d'alimenter avec maestria des casques énergivores et très exigeants. Le COS D10 délivre une image stéréophonique d'une rare précision. Il est transparent, misant sur la neutralité, la définition, la délicatesse et la justesse tout en sonnant de façon très harmonieuse.

En conclusion Le COS D10 est une électronique Hifi résolument haut de gamme qui cumule de nombreux bons points. Sa conception luxueuse qui ne laisse rien au hasard, ses performances du meilleur niveau, sa restitution sonore extrêmement précise et harmonieuse en font un pilote de choix pour un système stéréo sans concession avec des enceintes actives par exemple. Dans sa version de base, jouant à la fois le rôle de préampli Hifi, de DAC et d'ampli casque, il est déjà particulièrement bien équipé. Avec ses modules optionnels de streaming audio et de préampli phono universel, il est en mesure de répondre à presque tous les besoins. Son caractère évolutif et modulaire est en outre un gage de durabilité.


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iFi AUDIO 100 €

Zen Air DAC Proche de la gamme Zen mais encore plus abordable, la nouvelle série Zen Air d’iFi Audio propose un ensemble d’électroniques diverses, pour moins de 100 euros par appareil. Ainsi le constructeur ouvre-t-il la voie à une démocra�sa�on encore plus vaste de son savoir-faire audiophile. Au détriment de la qualité ? C’est ce que nous allons voir avec le Zen Air DAC, un DAC USB/ampli casque à prix plancher. par Guillaume Fourcadier Restriction plastifiée Nul besoin d’être un expert pour percevoir la filiation entre les gammes Zen et Zen Air. Pour cette dernière, iFi Audio reprend à l’identique le design habituel de la série Zen, tout en courbes et en arêtes franches. Afin de réduire les coûts, le métal et l'aluminium brossé laissent ici place à du plastique, texturé pour la coque et noir façon laqué pour la façade. Le premium en prend bien sûr un coup, mais le Zen Air DAC n’est pas cheap pour autant. La molette de volume reste ainsi en métal et l’assemblage est tout à fait correct pour un appareil proposé à ce tarif. L’autre face de cette simplification vient des connectiques. En effet, iFi Audio délaisse la sortie symétrique jack 4,4 mm pour se concentrer uniquement sur une sortie jack 6,35 mm. De manière étrange, cette prise est placée un peu trop près de la molette, ce qui est parfois gênant. Dernière restriction : la sortie sur RCA à l’arrière est uniquement utilisable en niveau variable (avec réglage de volume de sortie) et pas en mode fixe. Oui, le Zen Air DAC est également limité par son unique entrée USB-B, mais celle-ci assure à la fois le transfert de données et l’alimentation, ce qui est un réel avantage. Notons que pour utiliser la sortie préamplifiée, il est tout de même nécessaire d’alimenter l’appareil via son entrée 5V dédiée.

Propre, technique, mais pas ultra puissant En termes de qualité sonore, ce DAC et ampli casque gonflé à la technologie iFi Audio est très proche voire identique au Zen DAC. Sans atteindre l’excellence, en partie à cause de sa puce BurrBrown moins performante qu’un montage dual-DAC d’AKM ou d’ESS, le Zen Air DAC apporte à l'écoute un excellent mélange d’équilibre et de détails, le tout servi par une scène sonore assez profonde. D’un très bon niveau technique, il joue à la perfection dans son registre neutre et ne tombe

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jamais dans l’agressivité. L’expérience est excellente, d’autant que l'iFi Audio Zen Air DAC se comporte aussi proprement avec un casque Hifi qu’avec des écouteurs de haute sensibilité. Le bouton Power Match ajuste la puissance et le potentiomètre permet un réglage assez fin du volume. Autre avantage : la fonction XBass+, qui est un bass-boost particulièrement efficace. Elle permet de donner encore un peu plus d’ampleur aux basses, sans déborder sur le reste des fréquences ou alourdir l’écoute. Tout est très cohérent et très musical. Nous pouvons néanmoins pointer du doigt une légère limitation sur la puissance maximum de sortie. Bien adapté à la grande majorité des casques, le Zen Air DAC tire la langue face aux modèles à très haute impédance et à très basse sensibilité. L’absence de sortie jack 4,4 mm se fait sentir. Pas parfait car limité en puissance et en fonctions, l’iFi Audio Zen Air DAC excelle pourtant dans ce qu’il entreprend : proposer une excellente qualité sonore pour un prix très abordable.

Spécifications •Type : DAC/ampli casque USB •Connectique : 1 entrée USB-B, 1 entrée 5 V, 1 sortie casque jack 6,35 mm, 1 sortie RCA préamplifiée (variable) •DAC Burr-Brown •Contrôleur USB Xmos 16 cœurs •Horloge GMT •Rapport signal/bruit (casque) : 113 dB (pondération A) •Puissance (casque) : 280 mW sous 32 ohms, 36 mW sous 300 ohms •Distorsion harmonique totale : <0,04 % •Dimensions : 158 x 35 x 17 mm •Poids : 315 g

Notre avis


CONCEPT SERIES

Concept 30. Pas de coloration artificielle. Une enceinte sur pied sophistiquée, qui utilise une technologie acoustique de pointe et des éléments de conception pionniers dans les modèles phares tels que les Concept 300 et 500 pour offrir un son haut de gamme, tout en proposant des innovations audio inattendues a ce niveau de prix.

La Concept 30 fait partie de la nouvelle gamme Concept Series par Q acoustics. qacoustics.co.uk/concept


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OCTAVIO Stream Premier appareil à avoir été lancé par la jeune marque française Octavio, le module Stream est la promesse d’un lecteur réseau minuscule et abordable, mais qui ne sacrifie jamais la qualité. Pari réussi ? Nous testons ici sa version 2022, de seconde généra�on, qui gagne l’Ethernet et une compa�bilité AirPlay 2.

200 €

par Guillaume Fourcadier

En mode petit projet, une connectique tout en débrouille Bien atypique design que celui de l’Octavio Stream. Il se présente comme un petit boîtier en polymère blanc et noir, sans vis apparente, au sommet de la simplicité formelle. Forcément, cet aspect détonne dans le milieu audio traditionnel, et peut laisser penser, de prime abord, à un petit projet d’amateur éclairé. Le Stream mesure seulement 118 x 64 x 21 mm pour 150 g, à peu près la taille et le poids d’un petit smartphone (un peu épais), pas plus. Il peut clairement venir s’effacer à l’arrière d’un amplificateur. À l’image d’un MacBook Air d’Apple qui table sur l’utilisation de hub externes, Octavio contourne la limitation de l’USB-C (alimentation) et de la sortie jack 3,5 mm en les optimisant. La marque livre ainsi son Stream avec un câble USB-A + RJ45, ce qui permet de regrouper l’alimentation et la connexion Ethernet via la seule entrée USB-C. Mais surtout, la sortie jack comprend un connecteur Toslink (optique). Il est donc possible d'en tirer un signal audio analogique en RCA (via le câble jack vers double RCA) ou un flux audionumérique. En outre, la puce Broadcom intégrée autorise un fonctionnement en Wifi et en Bluetooth.

Connexion Linkplay, simple comme bonjour À l’instar du Silent Angel Bremen B1, ou d’un modèle encore plus abordable comme le Wiim Mini, l’Octavio Stream mise sur l’environnement connecté Linkplay. Grâce à l’application Octavio, le Stream permet une connexion aux divers services de streaming et la lecture de fichiers locaux, tout en prenant en charge les protocoles Spotify Connect et AirPlay 2. Sans surprise, l’application est extrêmement simple à prendre en main, la configuration de l’appareil est facile et la stabilité est bien là. Clé en main mais spartiate, l’Octavio Stream ne se destine pas aux amoureux de personnalisation (sonore et ergonomique). Les réglages sonores sont proches du néant et toutes les commandes nécessitent d’avoir un smartphone

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sous la main. Deux boutons tactiles sont présents sur la face supérieure de l'appareil, pour la lecture/ pause et le passage à la piste suivante. Notons qu’une seconde application est en développement, Octavio Virtuose, laquelle permettra d’aller un peu plus loin.

Abordable et plus que convenable Malgré son aspect simple, le Stream ne se contente pas de composants bas de gamme. Son processeur intégré est un Cortex-A53 tout à fait correct et le DAC un modèle PCM5102 de Texas Instruments, compatible PCM jusqu’en 24 bits/192 kHz. La sortie jack/RCA développe alors une sonorité largement à la hauteur, sans défaut audible, même avec une bonne chaîne du son en aval qui pourrait révéler des écueils. Un bon DAC externe reste idéal, mais l’Octavio Stream peut se raccorder à un amplificateur Hifi sans rougir. Streamer simple et plutôt abordable, le Stream d’Octavio ne fait pourtant aucune concession sur la partie sonore et affiche très astucieusement une connectique suffisante pour la plupart des utilisateurs. Face à une concurrence d’entrée de gamme qui s’affine chaque jour, l’appareil gagnerait sans doute à être encore plus abordable, mais son rapport qualité/prix reste excellent.

Spécifications •Type : streamer audio avec DAC intégré •Puce : ARM Cortex-A53 quadricœurs, cadencés à 1,2 GHz •Environnement réseau : Linkplay •Compatibilité : Spotify Connect, Tidal Connect, AirPlay 2 •DAC : TI PCM5102 •Lecture PCM jusqu’en 24 bits/192 kHz •Ports : USB-C (câble USB-A + RJ45 livré), jack 3,5 mm avec Toslink •Dimensions : 118 x 64 x 21 mm •Poids : 150 g

Notre avis


Haute Performance, HiFi ROSE Media Center, Streamer Réseau, DAC RS150B

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Streamer Réseau | Technologie ESS, SABRE ES9038PRO | PCM 32bit/384 KHz DSD512 (22.5792Mhz) | Femto Clock | ULTRA HD 4K | 8.8" IPS LCD l ROSE Connect App (Android/iOS) / Airplay / DLNA / Roon Ready / Décodeur complet MQA / Bluetooth

Ampli Streamer Réseau DAC RS201E

Amplificateur Intégré RA180

Streamer Réseau DAC RS250

189 boulevard Brémont - 95320 St Leu La Forêt - Tél. 01 34 50 22 22 info@elitediffusion.com - www.elitediffusion.com


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SILENT ANGEL Bremen B1 Le jeune constructeur chinois Silent Angel est un spécialiste assez haut de gamme des streamers audio et des électroniques associées (alimenta�on et switch Ethernet). L’appareil le plus abordable de sa série de lecteurs, le Bremen B1, est à la fois compact et riche en connec�ques. Mais a-t-il assez d’arguments audiophiles pour nous convaincre ? par Guillaume Fourcadier Ultra compact et audiophile-geek Le Silent Angel Bremen B1 n’est pas ce que l’on peut appeler un pur tout-en-un. Cet appareil est avant tout un lecteur réseau, s’acquittant de cette tâche avec un mélange de simplicité et de complexité propre aux appareils estampillés audiophiles. En effet, s’il intègre bien un étage de conversion numérique-analogique, il n’est pas appuyé par des entrées numériques. La conversion se fait à partir de la musique en réseau ou à partir du signal Bluetooth (le modèle possédant une puce). À l’inverse, sa richesse s’exprime dans ses sorties pour DAC externe. Le Bremen B1 dispose en effet de trois sorties numériques pour DAC : une assez classique en S/PDIF RCA, la seconde de type AES/ EBU (XLR) et enfin en HDMI sous I2S. Cette dernière est extrêmement rare sur un produit proposé à ce tarif ; de même, l’AES/EBU n’est pas si courant. En outre, le Silent Angel Bremen B1 dispose d’un port M-IO afin d’être raccordé à des périphériques. Au chapitre analogique, le Bremen B1 va à l’essentiel. Il est équipé d’une sortie stéréo RCA ainsi que d’une sortie casque jack 6,35 mm (plutôt puissante) en façade. Notons qu’il existe un modèle Bremen B1T, sans DAC ni sortie analogique, vendue au prix de 450 euros. Tout ici est presque une affaire de compacité et le Silent Angel Bremen B1 est particulièrement brillant de ce point de vue. Simple et discrète, son enveloppe n’est pas premium mais fait montre d’un réel sérieux et d’une belle optimisation de l’espace.

Simplicité Linkplay, efficacité de l’ensemble Difficile de faire plus simple d’utilisation que ce Bremen B1. Tout passe par l’application dédiée de la marque, vitOS Lite, ou toute autre application de type Linkplay. En effet, Silent Angel a intégré une puce de ce constructeur. Cela constitue un choix très pragmatique, mais qui engendre immanquablement quelques limitations, comme l’absence de réglage sonore dans l’application. Cela n’empêche pas l’appareil d’être

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550 € particulièrement efficace en pratique. Ses sorties DAC avancées constituent clairement un avantage et permettent au Bremen B1 de constituer la base d’un ensemble sonore avec DAC haut de gamme + ampli. Il se distingue alors d’un Octavio Stream, produit plus compact et toujours sous Linkplay. En outre, Silent Angel soigne plutôt bien sa sortie analogique RCA, qui offre une très bonne qualité sonore. Si l’on sent bien que l’idée première de l’appareil est avant tout un raccordement sur DAC externe, une utilisation avec un amplificateur fournit déjà un résultat très audiophile. Petit bonus avec la sortie casque, assez puissante. Le seul bémol de cette partie analogique, selon nous, est l’obligation de passer par l’application dédiée pour modifier le volume puisque l’appareil n’arbore ni bouton ni potentiomètre. Le Silent Angel Bremen B1 n’est donc pas un appareil qui s’adresse à tout le monde, mais sa compacité et son caractère atypique en font un produit idéal pour beaucoup d’audiophiles.

Spécifications •Type : streamer audio, DAC et ampli casque •Processeur dual-core ARM Cortex-A7 cadencé à 1,2 GHz, 128 Mo de ROM •Connectique réseau : Ethernet 100 mbs, puce WiFi, puce Bluetooth, prise antenne •Sorties numériques (pour DAC externe) : 1 S/PDIF RCA, 1 AES/EBU en XLR, 1 I2S en HDMI •Sorties analogiques : 1 RCA stéréo, casque jack 6,35 mm •Application VitOS Lite •Compatibilité avec l’environnement Linkplay, Tidal Connect, Spotify Connect, TuneIn •Puissance de sortie de la prise casque : 375 mW sous 33 ohms, 27,5 mW sous 590 ohms •Dimensions : 155 x 110 x 50,4 mm •Poids : 0,9 kg

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TAGA

270 €

HARMONY TWA-10B Taga Harmony, comme nous l'avons déjà écrit, c'est la pe�te marque d'électroniques et enceintes Hifi polonaise qui monte qui monte. Elle n'est d'ailleurs maintenant plus si pe�te que ça, mais garde son esprit démocra�que et sait proposer des produits qui tombent souvent à point nommé. C'est le cas ici, avec son nouveau mini streamer audio TWA-10B, posi�onné à moins de 300 €, qui semble parfait pour faire évoluer un système Hifi vers l'audio connecté et mul�room. par Pierre Stemmelin Le Taga Harmony TWA-10B se présente sous la forme d'un petit boîtier ne dépassant pas 13 cm dans sa plus grande dimension. Il est alimenté par un transformateur externe similaire à un chargeur de smartphone avec câble USB-C. Ces deux éléments sont fournis, comme le double câble RCA vers RCA pour le raccordement en analogique à un ampli Hifi. La réalisation de l'appareil est très propre. Le châssis est formé d'un solide profilé d'aluminium. Sa façade est en plastique brillant avec une unique touche tactile d'allumage et sélection de la source ainsi qu'un voyant en forme de vague, reprenant le logo de la marque, qui s'illumine en blanc, vert, bleu ou rouge selon le mode. À l'arrière, la connectique est bien fournie. En plus de l'antenne WiFi et Bluetooth, une prise réseau Ethernet est présente ainsi que trois sorties audio : une analogique (sur RCA) et deux numériques (coaxiale et optique). Comme le lecteur réseau Octavio Stream ou le Silent Angel Bremen B1, le TWA-10B utilise la technologie Linkplay. Cela le rend compatible avec les protocoles AirPlay 2, Spotify Connect et DLNA/UPnP. Il se pilote depuis les applications 4Stream ou Wiim Home qui donnent accès aux webradios, à la lecture des fichiers partagés en local et à plusieurs services comme Amazon Music, Deezer, Qobuz ou Tidal. À l'intérieur de l'appareil, l'unique carte électronique, enfilée dans les glissières du profilé en aluminium du boîtier, accueille un module Linkplay A97L V05, un convertisseur audiophile ESS Sabre (ES9023P) et un driver ESMT (AD22650) pour l'étage de sortie analogique. Ce dernier est de type "Cap-Less" afin d'éviter l'utilisation de capacités de filtrage et fournir un grave plus profond.

Un son alerte et bien tendu dans les basses En pratique, l'absence de molette de réglage de volume sur le Taga TWA-10B est perturbante, mais pas handicapante. Le réglage de niveau se fait depuis la source, c'est-à-dire l'appli de pilotage sur smartphone, tablette ou ordinateur. L'appareil est réactif. Sa connexion au réseau se fait très rapidement et facilement.

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À l'écoute, les prestations sonores sont totalement satisfaisantes pour un appareil à ce prix. La réponse en fréquence est large. Les extrémités du spectre sont très correctement couvertes. Le Taga Harmony TWA-10B propose une restitution alerte et dynamique avec des basses percutantes. Il est relativement neutre. Ses registres médium et aigu sont clairs et aérés, sans excès. Par rapport à des sources numériques plus haut de gamme, on peut noter une légère simplification des timbres et une résolution moindre. Si l'on dispose d'un système Hifi avec un convertisseur très performant, il peut être préférable d'utiliser les sorties numériques du Taga Harmony TWA-10B plutôt que la sortie analogique. Sinon, ce lecteur réseau fait très bien son travail, animé d'une musicalité énergique, d'une image stéréophonique précise et d'un bon sens du détail.

En conclusion Ce petit streamer audio ou lecteur de musique en réseau utilisant la technologie Linkplay s'inscrit comme une valeur sûre et un bon basique. Il s'est montré parfaitement stable pendant nos tests et rapide d'exécution. Sa sortie analogique délivre un son alerte, énergique et bien équilibré tandis que ses sorties numériques permettent d'aller plus loin si besoin.

Spécifications •Type : lecteur réseau Linkplay •Sorties : analogique sur RCA, 2x numériques (optique Toslink, coaxiale sur RCA) •Connectique réseau : WiFi et Ethernet •Liaison Bluetooth •Fonctions réseau : Linkplay, AirPlay 2, Spotify Connect, DLNA/UPnP •Alimentation : externe 5 V/0,6 A •Dimensions : 24 x 129 x 94 mm •Poids : 450 g

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LES ENCEINTES STÉRÉO


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JBL

2500 €

4305P Les enceintes JBL 4305P s'inscrivent dans la nouvelle mouvance de la Hifi hybride, mêlant le style et l'acous�que vintage des années 1970 avec les technologies modernes tournées vers le numérique, le sans fil et la musique connectée. Elles se présentent comme de pe�ts moniteurs de studio de la glorieuse époque de la stéréo. Mais sous leur apparence passive, elles sont ac�ves, amplifiées, dotées d'un conver�sseur 24 bits/192 kHz, compa�bles Chromecast, AirPlay 2 et Roon Ready. L'hybrida�on est-elle réussie ? par Pierre Stemmelin

Les JBL 4305P reprennent le style des grosses enceintes Hifi, façon moniteurs de studio des années 1970, de la marque américaine. Mais elles sont au format mini. Avec leurs évents d'accord bass-reflex tubulaires (deux sur chaque enceinte) débouchant vers l'avant, elles peuvent presque être collées au mur et trouvent facilement leur place dans une étagère ou sur un buffet.

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Leurs ébénisteries sont réalisées en panneaux de médium de 14 à 19 mm d'épaisseur. Elles s'habillent d'un placage en bois véritable, en noyer foncé ou teinté noir, selon la version choisie. La partie basse de la façade est légèrement en retrait. Elle est peinte en bleu, une couleur typique des réalisations JBL. Le cache haut-parleur amovible qui la recouvre est d'une teinte similaire. Il masque un boomer de


13 cm (référence JW130P-4), lui aussi typique des réalisations JBL, à membrane en pâte de papier pure munie de corrugations concentriques, associée à un solide châssis en fonte moulée et un moteur à aimant ferrite très largement dimensionné. Juste au-dessus, un petit bandeau proéminent met en évidence le logo JBL sur fond orange et quelques diodes témoins de fonctionnement. Sur l'enceinte principale, s'y ajoutent deux petits boutons rotatifs à pression pour la sélection de source et le réglage du volume. Ces commandes sont également disponibles sur la télécommande fournie avec les JBL 4305P. Enfin au sommet, logé au fond d'un grand pavillon de type HDI, le tweeter (référence 2410H-2) est à chambre de compression de 1 pouce (25 mm) à diaphragme Teonex en résine de polynaphtalate d'éthylène (PEN).

Une connectique semi-pro, mais pas de HDMI et des fonctions réseau qui choisissent l'évidence

Spécifications

Les deux enceintes sont actives et intègrent chacune leurs propres étages de puissance. Elles peuvent communiquer ensemble sans fil. La résolution est alors limitée à 24 bits/96 kHz. Il est aussi possible de les relier l'une à l'autre par le câble numérique spécial livré avec la paire. La résolution maximale monte alors à 24 bits/192 kHz. Heureusement, même si les deux enceintes sont amplifiées, toute la connectique est réunie sur une seule, que l'on peut assigner comme voie de gauche ou voie de droite, ce qui est le plus pratique. À l'arrière de cette enceinte principale, on reconnaît la filiation professionnelle des JBL 4305P, puisqu’une entrée sur prises XLR est présente. Cette dernière est complétée par une seconde entrée analogique sur prise mini jack (plus grand public) et par trois entrées numériques (optique Toslink, USB et Bluetooth). Il est dommage qu'aucune entrée HDMI ne soit présente pour faciliter le couplage des JBL 4305P avec un téléviseur. La connexion au réseau s’effectue en WiFi ou par Ethernet. Les JBL 4305P ne disposent pas d'appli de pilotage dédiée. Mais elles sont compatibles avec les protocoles AirPlay 2, Chromecast et Roon. De notre avis, c'est l'approche la plus simple, pérenne et évidente pour tous les utilisateurs. La plupart des contenus et services disponibles sur un smartphone (ou une tablette) Apple ou Android peuvent être streamés directement en utilisant l’un de ces protocoles.

•Type : enceintes connectées stéréo au format bibliothèque •Haut-parleurs : tweeter 2410H-2 à pavillon HDI et compression à diaphragme en Teonex de 25 mm ; boomer JW130P-4 de 13 cm à cône en papier pur teinté, accordé en bass-reflex par 2 évents frontaux •Amplification intégrée : 25 + 125 watts par enceinte en classe D •Réponse en fréquence : 45 Hz à 25 kHz (-6 dB) •Fréquence de coupure entre tweeter et boomer : 1750 Hz •Fonctions réseau : AirPlay 2, Chromecast, Roon Ready •Entrées : 2x analogiques sur XLR et mini jack ; 3x numériques sur optique Toslink, USB-B, Bluetooth •Sortie : subwoofer •Télécommande fournie •Dimensions : 336 x 210 x 223,3 mm par enceinte •Poids : 6,6 kg pour l'enceinte principale, 6,4 kg pour l'enceinte secondaire

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

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Une amplification en classe D sérieusement alimentée Pour la transmission sans fil entre les deux enceintes, JBL utilise la technologie WiSA. Chacune des 4305P intègre pour cela un modèle Summit Wireless Technologies garant d'un niveau de latence ultra réduit (5,2 ms max par rapport à la source, <1 µs entre les deux enceintes). Par ailleurs, les modules d'alimentation à découpage et d'amplification sont particulièrement généreux par rapport à ce que l'on a l'habitude de rencontrer sur les enceintes de ce type. Ils sont encapsulés dans de gros boîtiers en plastique ventilés indépendants. Celui d'amplification est piloté par une puce Axign (AX5689). Il fonctionne en classe D, délivrant 25 watts au tweeter et 125 watts au boomer.

Un bien gros et grand son pour de si petites enceintes À l'écoute, les JBL 4305P surprennent immédiatement par leur ampleur et leur générosité dans le bas du spectre. Nous avons pu les entendre une première fois sur le salon High End 2022 de Munich, où elles nous ont fait très forte impression par leur naturel et leur aisance à sonoriser un auditorium de plus 50 m2 devant une assistance bruyante composée de plusieurs dizaines de personnes. Cela tenait presque du miracle acoustique. Une fois dans notre salle de test, elles nous ont confirmé leur grave ravageur, particulièrement rare pour des enceintes de ce gabarit. Les JBL 4305P ont des basses d'un punch jouissif qui se marient extrêmement bien avec un haut du spectre très vivant, dynamique et ouvert, porté par un tweeter à compression et un large pavillon. Lorsque l'on pousse fort le volume, on se rend compte qu'elles ont tendance à vouloir en faire trop. Pour animer une soirée c'est plutôt intéressant, mais les graves manifestent pas mal de débordements et manquent alors de tenue. En revanche, à niveau d'écoute de tous les jours, même un peu élevé, leur équilibre légèrement descendant et physiologique est très agréable et convaincant. D'autant que l'aigu ne manifeste aucune once d'agressivité et que le médium présente une belle

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clarté, ne paraissant pas bouché ou en retrait. Les JBL 4305P n'ont pas de réglage de tonalité. Mais pour les petites pièces ou les placements compliqués, elles disposent d'un sélecteur au dos de leur enceinte principale permettant de calmer de 3 dB leur ardeur dans le grave. Cela les rend relativement polyvalentes. Elles sont à l'aise sur tous les styles de musique, délivrant une image stéréophonique vaste, un son bien rythmé, avec une excellente cohérence des registres du moment qu'on ne les pousse pas dans leurs retranchements.

En conclusion À 2500 €, les JBL 4305P sont des enceintes stéréo sans fil et connectées relativement chères. Mais elles ont aussi de sérieux arguments. Elles sont polyvalentes, faciles à placer, à utiliser et relativement puissantes. Si on reste dans leur plage de volume de fonctionnement optimal, leur restitution sonore est étonnante de fougue, d'énergie, d'ampleur, de naturel et de générosité.


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Q ACOUSTICS

M20 HD

500 €

Enceintes ac�ves des�nées aux bureaux et aux pe�ts salons, les M20 de Q Acous�cs ne sont pas les premières du genre, mais pourraient bien profiter du savoir-faire de la marque pour régner sur ce�e gamme de prix assez ouverte (500 euros). par Guillaume Fourcadier

Complètes et épurées Les M20 sont caractérisées par l'arrondi de leurs arêtes latérales et par une certaine discrétion générale ; un design Q Acoustics pur jus. Cette simplicité visuelle est d'autant plus agréable sur la version noyer que nous avons eue entre les mains

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(les M20 existent aussi en noir et en blanc). En ce qui concerne la qualité de fabrication, rien de vraiment marquant à ce niveau de prix. L'assemblage ne souffre d'aucun défaut, mais n'a rien de premium non plus. L'habillage en vinyle imitation bois est très classique. Enceintes actives de bureau oblige, le duo de M20


est un savant mélange de connectiques. Si les enceintes ne sont malheureusement pas connectées, leur module Bluetooth, ainsi que la triplette de prises numériques USB-B, coaxiale et optique, les entrées analogiques sur RCA (sans préampli phono) et jack, ainsi que la sortie subwoofer leur confèrent une grande polyvalence. Le tableau est quasi complet de ce point de vue. À l'image des Triangle AIO Twin, les Q Acoustics M20 fonctionnent selon une disposition asymétrique. La première enceinte intègre l'électronique (dont l'ampli de 2 x 65 W) et les connectiques, quand la seconde est simplement passive et reliée à la première par un câble hautparleur.

L'audiophilie avec ou sans filtre Les Q Acoustics M20 sont des enceintes deux voies assez classiques de prime abord, qui plus est sans filtrage actif, mais elles n'en sont pas moins abouties sur le plan sonore. Les médiums et les aigus sont ainsi à l'image de ce que proposent les bonnes enceintes Hifi passives de Q Acoustics, c’est-à-dire sans trop d'emphase (légère accentuation des aigus), avec une belle maîtrise générale, une vraie sensation d'espace et un bon niveau de détails. La polyvalence est bien là, permettant une alternance entre douceur et énergie sans fausse note. En revanche, les basses ne sont pas aussi raffinées, car sensiblement mises en avant. Que ce soit pour les jeux vidéo ou les films, ces petits coffrets délivrent une vigueur et une ampleur peu communes dans le bas du spectre, mais une vigueur qui ne demande qu'à déborder… Et peuvent déborder d’ailleurs assez facilement si les enceintes sont installés près d'un mur. Cette non linéarité des basses n’est pas si rare avec les produits d'entrée/ milieu de gamme de la marque, qui veut un peu trop en faire. Nous avons donc opté pour l'utilisation des mousses/filtres (fournis) afin d'obstruer les évents bass-reflex à l’arrière. Cela a pour effet de lisser sensiblement le pic de résonance créé par le tube, sans nullement rendre les basses anémiques. Au contraire, elles conservent une belle présence, mais deviennent bien plus équilibrées, pour un résultat plus "audiophile". La qualité sonore générale, portée par ce dualisme entre basses à dompter et médiums/aigus plus raisonnables, reste extrêmement plaisante dans le cadre d’un usage mixte (musique et multimédia). Les Q Acoustics M20 possèdent ainsi la même musicalité que leurs homologues passives, tout en étant un peu plus polyvalentes. Une authentique

Spécifications •Type : enceintes stéréo actives •Topologie 2 voies •1 haut-parleur de basses/médiums de 125 mm avec charge bass-reflex •1 tweeter de 22 mm isolé mécaniquement du châssis •Amplification intégrée : 2 x 65 W RMS •Entrées numériques : USB-B, optique, coaxiale RCA, module Bluetooth avec support de l'AptX HD •Entrée analogique : sur prises stéréo RCA et jack 3,5 mm •Sortie : subwoofer sur RCA, bornier mono pour le raccordement à l'enceinte asservie •Réponse en fréquence : 55 Hz à 22 kHz •Fréquence de coupure : 2,4 kHz •Dimensions : 170 x 279 x 296 mm (chaque enceinte) •Poids (enceinte active) : 5,5 kg •Poids (enceinte passive) : 5,1 kg •Inclus : câble d'alimentation, télécommande

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

ON-mag >> 2022-3 79


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TEUFEL

1000 €

Stéréo M Loin d’être célèbre dans l’Hexagone, la firme allemande Teufel n’en possède pas moins un écosystème audiophile par�culièrement complet. De l’enceinte tradi�onnelle jusqu’aux ensembles mul�room, en passant par des modèles Home Cinéma, le constructeur est présent dans pra�quement tous les registres. Ses enceintes de bibliothèque ac�ves et connectées Stereo M s’inscrivent dans une démarche haut de gamme et polyvalente. Une pe�te perfec�on Deutsche Qualität ? par Guillaume Fourcadier

Premium et exubérantes comme des monolithes C’est une habitude et presque un cliché : les produits Teufel ne brillent ni par leur audace stylistique ni par leur luxe apparent. Totalement dans cette mouvance, les Stereo M n’en laissent pas moins une impression très positive. Ces enceintes stéréo au format bibliothèque, assez imposantes (43 x 21 x 27 cm pour 10,5 kg chacune), font certes penser à du matos professionnel, mais réussissent parfaitement l’alliance entre sobriété et qualité de fabrication. Qu’on aime ou non cette approche visuelle tout en pragmatisme, qui ne

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laisse aucune place aux courbes, l’exécution est parfaite. Les Teufel Stereo M sont denses, parfaitement assemblées, travaillées jusque dans les moindres détails. Nous retrouvons bien là ce que nous louions sur les enceintes colonnes Theater 500. En outre, les petits pieds amortissants assurent au duo une bonne stabilité. Le seul bémol est à mettre au crédit du panneau de commande, placé sur l’enceinte principale. La plaque en aluminium apporte bien une touche premium, mais l’austérité des boutons et de la molette détonne dans cet ensemble. Teufel gagnerait à moderniser cette partie.


Connectique chiche, commande classique Ici, Teufel opte pour un fonctionnement asymétrique. Une première enceinte intègre la connectique, la partie réseau, l’alimentation, ainsi que l’ensemble des filtres actifs et amplificateurs. La seconde est donc une enceinte passive, reliée à la première au moyen d’un câble spécial. Mais la trouvaille de Teufel consiste à ne pas sacrifier pour autant les avantages d’un filtrage actif. En effet, le câble spécial (très épais) reliant les deux enceintes conserve chaque canal d’alimentation, en faisant transiter le signal du haut-parleur de basses, du transducteur de médium et celui du tweeter de manière indépendante. Défaut de bien des enceintes connectées, la connectique filaire, analogique comme numérique, passe au second plan. C’est le cas avec les Teufel Stereo M. Hormis une entrée Ligne RCA, un port de charge USB-A et une connectique Ethernet RJ45, les enceintes ne proposent rien. Impossible de simplement les associer à une TV (pas de prise optique ou HDMI ARC) ou d’exploiter une quelconque sortie numérique, ce qui est peu compréhensible à ce niveau de prix. La seule pointe d’universalité est donc portée par la liaison Bluetooth.

Interface Raumfeld : forces et limitations On le comprend vite, Teufel mise presque tout sur la personnalité connectée de ses enceintes Stereo M. Mais là encore, tout n’est pas rose. Contrairement à de nombreuses marques du secteur, Teufel possède son propre écosystème, baptisé Raumfeld. La marque ayant de nombreux appareils compatibles, ce choix n’est pas déraisonnable. De plus, l’application de pilotage Raumfeld est assez bien conçue, car plutôt claire, et allant globalement à l’essentiel. Cette réussite passe par une dimension multiroom qui, à défaut d’être aussi poussée que chez les ténors comme Sonos, fait ce qu’on est en droit de demander en 2022. Mais tout n’est pas rose pour autant, et là encore le spectre de l’ascétisme plane. En effet, l’application Raumfeld ne reconnaît que les services de streaming musicaux suivants : Spotify, Tidal, Napster, Soundcloud et TuneIn. Oubliez Apple Music, Deezer, Qobuz, ou encore Amazon Music, ils ne sont tout simplement pas pris en charge par l’application. Une erreur qui fera forcément fuir un grand nombre d’utilisateurs. Teufel annonce certes que toutes sont compatibles… Via Bluetooth, mais la ficelle est un peu grosse. Cela est d’autant plus délicat que les protocoles réseau ne se bousculent pas au portillon. Pas d’AirPlay, pas de Chromecast (qui existe pourtant sur certains produits de la marque), pas de

Spécifications •Type : enceintes de bibliothèque actives et connectées/ multiroom •Topologie 3 voies •1 boomer de 150 mm avec membrane en fibre de carbone, 1 médium annulaire de 130 mm avec cône aluminium, 1 tweeter de 25 mm à dôme en tissu •Charge bass-reflex avec évent laminaire arrière •6 amplificateurs en classe D •Connectique : 1 entrée Ligne RCA, 1 RJ45, 1 USB-A (recharge), Bluetooth, WiFi •Environnement connecté/multiroom Raumfeld •Compatibilité Spotify Connect •Dimensions : 43 x 21 x 27 cm •Poids : 10,5 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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Tidal Connect. Seul Spotify Connect est présent. Au moins, via Bluetooth, les Teufel Stereo M peuvent être contrôlées avec les assistants Google Home et Amazon Alexa.

Un son plein, technique et musical Très ambitieuse, l’architecture sonore des Stereo M repose sur une topologie trois voies, composée d’un boomer de 150 mm avec membrane revêtue de fibre de carbone et un haut-parleur coaxial constitué d’un tweeter à dôme en tissu de 25 mm et d’un transducteur de médium annulaire de 130 mm avec cône en aluminium. Le tout est propulsé par six amplificateurs en classe D (un par voie). À l’écoute, les Teufel Stereo M nous plongent instantanément dans une sonorité très séduisante, puissante et musicale, avec une scène sonore profonde et très large. Le point le plus remarquable est sans doute la capacité du duo à descendre dans les basses fréquences. Rien ne laisse supposer qu’une paire d'enceintes aussi compactes puisse titiller les basses fréquences avec autant d’autorité, avec tant de réactivité. La présence d'un filtrage actif dans les enceintes se fait clairement ressentir ici, car aucune gamme de fréquences ne paraît

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interférer avec les autres. Sans faire preuve d’un équilibre irréprochable (les basses sont mises en avant), les Teufel Stereo M proposent une restitution suffisamment naturelle pour s’accorder avec tous les styles musicaux, de la musique Classique de chambre jusqu’à l’Electro le plus tranchant. La qualité des médiums et des aigus est tout à fait conforme à ce que l’on attend d’excellentes enceintes vendues à ce tarif. Nous pouvons, à ce titre, saluer l’absence de pics trop prononcés, en particulier dans les aigus. Cette disposition permet aux enceintes d’exprimer une vraie richesse technique et une très bonne ouverture, sans "tricher". Ce mélange de technicité et de musicalité apporte cette personnalité si particulière, ni totalement Hifi traditionnelle ni totalement Hifi connectée. Tout le monde n’accrochera pas à cette proposition assez moderne, mais force est de constater que la polyvalence est là. Quel dommage de ne pas avoir ouvert la porte à un usage vidéo. Portées par une excellente qualité de fabrication et un son à la fois plein et technique, les Teufel Stereo M pourraient constituer le duo connecté idéal si seulement elles n’étaient pas entravées par une telle limitation ergonomique et connectée.


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TRIANGLE BOREA BR03 BT Version ac�ve et riche en connec�ques des BR03, les Borea BR03 BT de Triangle prennent le pari de rendre ces enceintes de bibliothèque bien plus autonomes. Une évolu�on qui passe par un surcoût modéré (600 euros contre 450 euros). Un sans-faute pour la marque française ? par Guillaume Fourcadier Les mêmes ou presque Amoureux de l’esthétisme simple mais classe de la gamme Triangle Borea, vous allez être servis, car le constructeur reprend presque à l’identique le design des BR03. Les Borea BR03 BT font ainsi preuve d’une fabrication sérieuse, bien que quelques imperfections demeurent. Les AIO Twin sont par exemple un peu plus convaincantes en ce qui concerne l'esthétique. Ces enceintes de bibliothèque mesurent chacune 206 x 360 x 314 mm, ce qui occupe un peu d’espace sur un meuble. Différence de taille : les deux évents tubulaires sont à présent placés à l’arrière et non plus frontaux comme sur les BR03. Cela a son importance, car il n’est plus possible de coller les BR03 BT à un mur. Relevons tout de même qu’un petit écart est suffisant pour que les BR03 BT soient convaincantes. Loin de leurs homologues passives, les BR03 BT intègrent, dans l'enceinte maîtresse (celle de droite), à la fois un ampli, un préampli phono et un ensemble de connectiques : prises audionumériques optique et S/PDIF sur RCA, entrées analogiques sur jack 3,5 mm et sur RCA (commutable en mode Ligne ou Phono MM), liaison Bluetooth avec support du codec AptX HD et même une sortie subwoofer. Enfin, un bornier haut-parleurs permet de faire la connexion avec l’enceinte gauche, passive. Seule manque ici la possibilité d’inverser les canaux droite et gauche. Pour le reste, les BR03 BT sont vraiment polyvalentes. Quant à la télécommande dédiée, elle assure un fonctionnement particulièrement simple.

Les mêmes mais amplifiées Quiconque a déjà posé les oreilles sur les BR03 classiques retrouvera ici les mêmes forces et petits défauts. En dehors de la présence d’une amplification en classe D, la topologie est identique. Les Triangle BR03 BT sont des enceintes 2 voies, chacune portée par un tweeter à dôme tissu EFS de 25 mm et un woofer de 16,5 cm à membrane en papier naturel. Les enceintes délivrent une sonorité très

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600 € caractéristique, marquée par une mise en avant du bas du spectre. Cette gamme de fréquences est ici ronde et très enveloppante, à défaut d’être d'une maîtrise extrême. Cela apporte un caractère sonore plutôt chaud et toujours musical, bien qu’un peu débordant. En comparaison, les petites Borea BR02 paraissent plus aériennes, plus poussées dans le haut du spectre, mais les BR03 BT sont bien plus puissantes et impactantes, plus adaptées à un usage TV/ cinéma/jeu également. Cette musicalité leur permet de se démarquer tout autant des Triangle AIO Twin, dont la restitution est plus posée voire plus molle en comparaison. Pour ne rien gâcher, les Triangle BR03 BT dispersent la même richesse de détails et la même ampleur de scène sonore que les BR03. L’amplificateur intégré, parfaitement dimensionné, leur permet même de s’adapter à des salons assez vastes. Belles, musicales, bien plus polyvalentes et pas tellement plus dispendieuses que leurs équivalentes passives, les Triangle Borea BR03 BT constituent un mélange efficace de Hifi et de technologies intégrées. Avec un peu plus de raffinement dans les extrêmes, basses comme aigus, ce serait un sansfaute.

Spécifications •Type : enceintes deux voies ac�ves bass-reflex •Boomer de de 16,5 cm à membrane papier, tweeter à dôme EFS de 25 mm •Entrées : audionumériques optique et coaxiale RCA, analogiques mini-jack, et RCA (Phono MM), Bluetooth •Sortie subwoofer •Amplification en classe D de 2 x 60 W (filtrage passif) •Réponse en fréquence : 47 Hz – 22 kHz •Dimensions : 206 x 360 x 314 mm •Poids (enceinte maîtresse) : 6,7 kg

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Modèle présenté :

KEF LSX II 1 499 € la paire


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