ON-mag 2023-5 : Home Cinéma

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Le magazine des audiophiles

-mag n°2023-5

SPÉCIAL

HOME CINÉMA

Sélections :

24 caissons de grave, 6 téléviseurs haut de gamme, 6 sources Home Cinéma

En test :

7 amplis multicanal, 6 barres de son, 7 vidéoprojecteurs


VOUS DÉPLACEZ LE SON, LE SON VOUS TRANSPORTE...

TRUE X

Il y a plus de 17 ans, Yamaha a révolutionné l’expérience sonore en inventant le concept de la barre de son. Aujourd’hui, Yamaha repousse les limites de l’innovation avec l’écosystème complet TRUE X compatible Dolby Atmos®. Ce système réunit une barre de son, un caisson et des enceintes arrières dotées d’une double fonctionnalité surround & Bluetooth. Une parfaite flexibilité qui vous permettra d‘utiliser vos enceintes arrières comme une enceinte sans fil dans votre usage quotidien. www.yamaha.fr


SOMMAIRE ON-mag 2023-5

p.5 - Showroom

p.53 - Tests barres de son

Accuphase, Epson, Genelec, HeDD, La Boite Concept, McIntosh, Meze, Musical Fidelity, Neodio, PSB, SMSL, Sonus Faber, Stormaudio, Taga Harmony, Wharfedale, Yamaha

p.15 - Sélections ON-top Téléviseurs haut de gamme : LG, Panasonic, Philips, Samsung, Sony, TCL Sources Home Cinéma : Apple, Google, Magnetar, Panasonic, Sony, Zidoo Caissons de grave : Atohm, Aperion, Bowers & Wilkins, Dali, Elipson, Focal, GoldenEar, JL Audio, Klipsch, M&K Sound, Paradigm, Perlisten, Pylon, REL, SVS, Triangle, Velodyne, Waterfall, Yamaha,

Bang Olufsen Beosound Theatre Hisense U3120G Samsung HW-Q800C Sennheiser Ambeo Soundbar Mini Sony HT-AX7 Yamaha True X 40A

p.77 - Tests vidéoprojecteurs BenQ W4000i Emotn N1 Formovie Theater Hisense C1 Leica Ciné 1 Philips Screeneo U5 Xgimi Horizon Ultra

p.33 - Tests amplis Home Cinéma Anthem MRX 740 8K Arcam AVR31 Denon AVR-X2800H DAB Marantz Cinema 60 DAB Primare SPA25 Prisma Tonewinner AD-7300HD AD-7300PA Yamaha Aventage RX-A6A

Ce magazine vous est proposé par ON-mag.fr Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions. Tous droits réservés. Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Guillaume Fourcadier, Sylvain Pichot et Pierre Stemmelin

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LE SHOWROOM


SHOWROOM

Bloc stéréo Accuphase P-4600 : un ampli en mode grande puissance et grand luxe. 8890 € + d’infos sur ON-mag.fr

Enceintes PSB Imagine : une bien belle entrée dans l'univers Hifi et Home Cinéma de la marque, à un prix abordable. 700 à 2000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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Enceintes Hifi sans fil Sonus Faber Due�o : le luxe luthier passe en mode ac�f et connecté. 4000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Epson EH-LS650 : Android TV et système audio Yamaha sur un vidéoprojecteur à ultra courte focale Tri-LCD/laser. 2300 € + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM

Meze Empyrean II : la refonte d'une des meilleures références du casque Hifi planaire, sans hausse de prix. 3000 € + d’infos sur ON-mag.fr

McIntosh PS2K : un monstrueux subwoofer monolithique, pour amateurs de basses Hifi ou Home Cinéma High-End. 60 000 €

Casque audiophile HEDDphone Two : la version améliorée du porte-étendard de la technologie AMT. 2000 €

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SHOWROOM

StormAudio ISR Fusion 20 : l'ampli intégré Home Cinéma ul�me est français. 20 000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Taga Harmony HTR-1500CD : ampli Hifi, streamer, tuner, lecteur CD... Il fait tout et avec des lampes. 1000 € + d’infos sur ON-mag.fr

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SMSL PL200 : ce lecteur de CD-Audio à moins de 750 euros bo�eraitil les fesses des modèles High-End ? + d’infos sur ON-mag.fr

Wharfedale Aura : une gamme d'enceintes Hifi et home cinéma bercée au tweeter AMT. 900 à 4000 £ la paire + d’infos sur ON-mag.fr

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SHOWROOM

On a essayé les enceintes ac�ves Genelec 8381A : un rêve pour ingénieurs du son et audiophiles. 60 000 € + d’infos sur ON-mag.fr

La Boite Concept LX Studio : un pupitre Hifi de luxe, nouvelle formule. 6990 € + d’infos sur ON-mag.fr

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Neodio TMA : ampli Hifi haut de gamme, made in France, tout en épure, conçu pour être fidèle, durable et réparable. 4600 € + d’infos sur ON-mag.fr

Musical Fidelity M6x 250.5 et M6x 250.11 : des amplis de puissance totalement audiophiles, mais pour le mul�canal. 3000 et 4000 €

Yamaha HA-L7A : un DAC, ampli casque et préampli Hifi très haut de gamme en mode siamois. 3900 €

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LES SÉLECTIONS


SÉLECTION

LES MEILLEURS TÉLÉVISEURS HAUT DE GAMME Pour profiter au mieux des contenus disponibles sur des disques Blu-ray ou depuis les services de streaming, voici une sélection des meilleurs téléviseurs pour le Home Cinéma, tous testés de façon approfondie et mesurés par nos soins. Compatibles avec les formats HDR10+ et Dolby Vision, ils sont calibrés pour vous proposer ce qui se fait de mieux en matière d’image pour les films ou les séries, sans oublier quelques bonnes aptitudes pour les jeux vidéo.

Panasonic TX-55MZ2000E La nouvelle série de téléviseurs White OLED Panasonic MZ2000E bénéficie d’une luminosité significativement améliorée, passant d’un pic de 995 cd/m² à 1450 cd/m², grâce à l’intégration d’un panneau de microlentilles. La gamme de couleurs offerte est un peu inférieure à celle de téléviseurs concurrents, tels ceux des séries Samsung S95C et Sony A95L utilisant la technologie concurrente QDOLED. Néanmoins, le Panasonic TX-55MZ2000E garantit une qualité d’image particulièrement précise et des couleurs naturelles, tout en maintenant une bonne fluidité. Le calibrage est parfait. L’expérience audio est également remarquable, offrant une spatialisation et une immersion sonore exceptionnelles, éliminant ainsi la nécessité d’une éventuelle barre de son complémentaire. Les amateurs de jeux vidéo apprécieront aussi le faible temps de latence en mode jeu, ainsi que la fidélité exceptionnelle des couleurs. Le Panasonic TX-55MZ2000E délivre une expérience cinématographique de premier ordre, qui est, de notre point de vue, la meilleure de sa catégorie. Prix : 3000 € Test sur ON-mag.fr

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Sony XR-77A95L Le téléviseur Sony XR-77A95L, équipé d’une dalle QD-OLED, est un modèle exceptionnel, qui offre une qualité cinématographique de tout premier ordre, l’une des toutes meilleures actuellement disponibles. Ce n’est pas le plus lumineux (malgré une augmentation significative par rapport à son prédécesseur) ni le mieux calibré sur le marché, mais on aime ses noirs profonds et sa plage dynamique incroyablement étendue. Les couleurs restent en outre très fidèles. Le rendu audio est également convaincant. Pour le gaming, il offre des fonctionnalités haut de gamme avec, certes, seulement deux entrées HDMI 2.1, mais elles supportent le Dolby Vision à 120 Hz, ce qui rattrape le coup. Ce modèle propose un ensemble de fonctionnalités complet, y compris une caméra, un accès à la plateforme en ligne de contenus haut de gamme Sony et des menus personnalisés, ce qui en fait l'un des plus conviviaux du marché. Dans la série A95L de Sony, des TV de 55, 65 et 77 pouces sont disponibles. Prix : 6500 € Test sur ON-mag.fr

TCL 65C845 Nous avions apprécié les téléviseurs LCD Mini-LED de la série TCL C835 de l’an passé, mais ce nouveau modèle TCL 65C845 place la barre encore un peu plus haut, notamment grâce à une luminosité nettement supérieure, puisant dans un système de rétroéclairage à la fois très performant et qui sait aussi proposer des effets de blooming limités. L’image a aussi gagné en précision, à défaut d’une parfaite calibration, mais qui peut tout de même satisfaire la plupart des utilisateurs. Les capacités de ce téléviseur pour le gaming sont indéniables et les fonctions disponibles permettent de profiter d’une très belle expérience dans ce domaine avec une colorimétrie très fidèle cette fois, ainsi qu’un input lag tout à fait satisfaisant. Le son est en amélioration, mais pas encore aussi chaud et spatialisé qu’on l’aurait souhaité. Ce téléviseur présente un très bon rapport qualité/prix. Prix : 1200 € Test sur ON-mag.fr

LG OLED65G3 Si l’évolution du pic de luminosité de la série LG G2 par rapport à la série G1 n’était pas si extraordinaire que cela, celle du LG G3 est une véritable révolution puisqu’elle atteint 1430 cd/m², ce qui en fait l’une des plus lumineuses à ce jour grâce à sa dalle White OLED boostée aux microlentilles (MLA). Ce téléviseur propose des séquences particulièrement réalistes et empreintes d’une extrême fidélité des couleurs en mode "Filmmaker". Les espaces colorimétriques ne sont certes pas aussi bien couverts que sur les modèles QD-OLED. En revanche, les angles de vision sont plus larges que sur les précédentes générations et on apprécie l’excellent traitement antireflet. La partie gaming est toujours aussi complète, supportant toutes les technologies d’optimisation et proposant l’un des plus faibles input lag du plateau. La nouvelle interface WebOS 23 s’avère pratique et ergonomique. La partie audio est peut-être un point faible, mais pour le reste, c’est du grand spectacle garanti. Prix : 2800 € Test sur ON-mag.fr

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Philips 65OLED908 Le téléviseur Philips 65OLED908 propose une qualité d'image exceptionnelle. Les scènes se révèlent magnifiques, naturelles, caractérisées par des mouvements fluides et une bonne maîtrise de la colorimétrie, bien que celle-ci puisse être améliorée pour les contenus SDR. Il se distingue également par une luminosité nettement supérieure à celle de son prédécesseur, grâce à une nouvelle dalle White OLED renforcée par des microlentilles (MLA). Le résultat est flatteur à l'œil, sans pour autant être excessif, appréciable en plein jour comme dans des conditions de faible luminosité. Le système d'éclairage d'ambiance Ambilight est un vrai plus. Ce téléviseur est aussi un parfait partenaire pour les jeux vidéo, réactif, prenant en charge l'ensemble des technologies d'optimisation. Enfin, en ce qui concerne le son, il se distingue par sa qualité, sa précision et une scène sonore relativement large grâce à la barre de son Bowers & Wilkins intégrée. Pour nous, le Philips 65OLED908 est un coup de cœur ! Prix : 3000 € Test sur ON-mag.fr

Samsung TQ55S95C Le téléviseur Samsung TQ55S95C fait monter le niveau d’un cran supplémentaire par rapport à son prédécesseur. Il propose des images sublimes avec une très belle profondeur de champ et du réalisme grâce notamment à sa forte luminosité, supérieure à celle de l’année passée et presque aussi importante que chez la concurrence OLED avec sa technologie MLA (séries LG G3, Philips OLED908, Panasonic MZ2000E). Surtout, grâce à sa dalle QD-OLED, la gamme de couleurs est plus large que chez ces derniers afin d'offrir des scènes réellement au top. On apprécie le design et la finesse de l’écran grâce son boîtier de connectiques déporté, ainsi que ses aptitudes pour le gaming. Car même si les couleurs ne sont pas fidèles en mode Jeu, réglages assumés par la marque, le Samsung TQ55S95C excelle dans ce domaine, tout comme pour délivrer des séances "très cinéma". Le tout est animé par l’interface Tizen avec son lot d’applications de streaming parmi les plus populaires. Prix : 2000 € Test sur ON-mag.fr

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SÉLECTION

LES MEILLEURES SOURCES HOME CINÉMA Lecteur Blu-ray, console de jeux, lecteur et serveur connectés : les appareils sources pour une installation Home Cinéma se sont diversifiés ces dernières années. Mais comment choisir le modèle qui répondra à vos besoins ? Voici notre sélection des plus intéressants d’entre eux, que nous avons eu l'occasion de tester ou d'essayer dans le cadre de nos tests d'amplis Home Cinéma ou encore pour nos loisirs personnels.

Zidoo Neo S Le Zidoo Neo S est un lecteur réseau/serveur multimédia audiophile qui offre une qualité audio et vidéo exceptionnelle. Il est équipé de deux DAC audiophiles ESS Sabre ES9068 qui assurent le décodage des flux PCM 32 bits/768 kHz, MQA et DSD 512. Il dispose également d'un écran tactile OLED de 5 pouces facilitant le contrôle, d'un disque dur SSD de 256 Go et d'une connectique extrêmement complète. Le Zidoo Neo S propose une qualité audio remarquable, dont une restitution sonore détaillée et précise, avec une large scène sonore et une excellente dynamique. En outre, pour les vidéos, il prend en charge les contenus avec une définition Ultra HD, supportant les formats HDR10+ et Dolby Vision. À l’usage, il s’avère extrêmement polyvalent. Prix : 1400 € Test sur ON-mag.fr

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Apple TV 4K (2022) Polyvalente et capable de délivrer une qualité d'image et de son excellente, l'Apple TV 4K est une source parfaite pour une installation Home Cinéma. L’appareil est compatible avec les formats HDR dont le HDR10+ et le Dolby Vision, ainsi qu'avec le son surround Dolby Atmos. Cela permet de profiter d'une expérience visuelle et audio immersive et de qualité cinéma. Il supporte une large gamme d'applications de streaming, telles que Netflix, Disney+, Prime Video, Apple TV+, etc. Il est également possible d'accéder à des contenus en direct, comme les chaînes de télévision ou les événements sportifs. Enfin, l'Apple TV 4K est une solution évolutive. Elle est compatible avec les dernières technologies, telles qu’AirPlay 2 et HomeKit. Elle s’intègre très facilement à un système Home Cinéma existant ou futur. Pilotable depuis une télécommande compacte, elle profite d’une excellente ergonomie. Prix : 169 € (version WiFi) ou 189 € (version WiFi et Ethernet)

Sony PlayStation 5 Edition Standard La PlayStation 5 avec lecteur Blu-ray est une excellente source pour une installation Home Cinéma et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle est compatible avec les formats vidéo 4K Ultra HD et HDR, ce qui permet de profiter d'une qualité d'image exceptionnelle. De plus, elle prend en charge le son surround Dolby Atmos et DTS:X, ce qui permet de créer une expérience immersive. Enfin, elle est pourvue d'un lecteur Blu-ray UHD, ce qui vous permet de regarder vos films préférés en haute définition. Donnant aussi la possibilité de jouer à des milliers de jeux, la console présente ainsi l’avantage d’être un appareil polyvalent, une sorte de couteau suisse pour le Home Cinéma et le gaming. Prix : 550 €

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Magnetar UDP800 Le Magnetar UDP800 est un lecteur Blu-ray 4K UHD haut de gamme qui est une excellente source pour une installation Home Cinéma. Il offre une qualité d'image et de son admirable, ainsi qu'une variété de fonctionnalités qui en font un équipement idéal pour les cinéphiles et les mélomanes. Il prend en charge les contenus avec une définition Ultra HD 4K et sait gérer les vidéos aux formats HDR10, HDR10+ et Dolby Vision. C’est aussi un très bon lecteur audio, qui supporte une grande variété de formats audio haute résolution, y compris les DSD 64, DSD 128 et PCM 192 kHz/24 bits. Il apporte également les services de streaming de contenus 4K UHD en ligne, ainsi que la lecture de fichiers audio et vidéo locaux via sa connectivité WiFi. Il est aussi compatible Bluetooth. Sa double sortie HDMI est un plus non négligeable pour les utilisateurs qui souhaitent alimenter deux diffuseurs. Prix : 1600 €

Chromecast Google TV 4K Le Chromecast Google TV 4K est une option pertinente pour les utilisateurs qui recherchent une source Home Cinéma performante et surtout très abordable. Proposé à 70 €, il est capable de restituer des images Ultra HD HDR avec une clarté, une luminosité et un contraste excellents. Il supporte les formats Dolby Vision et HDR10+. En termes de qualité de son, le Chromecast Google TV 4K est compatible avec le son surround Dolby Atmos pour proposer une expérience immersive et enveloppante. On peut aussi compter sur l’accès à une large gamme d'applications de streaming, telles que Netflix, Disney+, Prime Video, Apple TV+, etc. Pratique, il n’occupe pas beaucoup de place avec son format extrêmement compact. Il se branche tout simplement à une prise HDMI du téléviseur ou du vidéoprojecteur afin de leur apporter de nombreux services de divertissement, pilotables via la télécommande ergonomique ou à la voix. Prix : 70 €

Panasonic DP-UB820 Le lecteur Blu-ray Panasonic DP-UB820 est une excellente source pour une installation Home Cinéma, car il est compatible avec les formats Blu-ray Ultra HD, DVD, DVD-R, DVD-RW, CD, CD-R/-RW et offre une qualité d'image et de son remarquable. Il embarque un processeur vidéo HCX de dernière génération, qui permet d'afficher des images avec une précision et une profondeur de couleurs incomparables. Il supporte les formats HDR10+ et Dolby Vision, qui offrent une plage dynamique plus large et des couleurs plus vives. Le lecteur est également équipé d'un système audio de haute qualité, qui permet de profiter d'un son surround immersif puisqu’il est compatible avec les formats audio Dolby Atmos et DTS:X. En outre, il permet la lecture des fichiers audio haute résolution. Enfin, notez une large connectivité, dont la présence de deux sorties HDMI. Prix : 400 €

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ENCORE


SÉLECTION

24 CAISSONS DE GRAVE 280 à 7000 €

À moins que vous ne possédiez déjà de très grandes enceintes colonnes avec, par exemple, une section de basse active avec correction acoustique, telles les Paradigm Founder 120H, ou encore de gros bahuts façon moniteurs des années 1970/80, l'ajout d'un caisson de grave actif peut apporter beaucoup aux performances de votre système Home Cinéma ou Hifi. Un caisson ou subwoofer actif soulage le travail des enceintes principales et de l'ampli, apporte de l'impact, de l'assise à la restitution, de l'ampleur, de la profondeur à la scène sonore. Naturellement, plus les enceintes principales sont compactes et limitées dans le bas du spectre, plus il prend de l'intérêt. Mais pas uniquement, car la possibilité d'ajuster les basses en fonction de l'acoustique de la pièce et de contrecarrer certains modes de résonances en utilisant éventuellement deux caissons peut être pertinente, quelle que soit la taille du système. Il existe des caissons de grave pour tous les budgets. Nous vous en proposons ici une sélection mise à jour de 24 modèles, dont plusieurs essayés par nos soins, que nous jugeons parmi les plus intéressants. 24 ON-mag >> 2023-5


Yamaha NS-SW100 Si vous cherchez un caisson à petit prix, Yamaha est l’une des marques les plus intéressantes. Ses subwoofers d'entrée de gamme sont simples et basiques, mais souvent très réussis. Son modèle NS-SW100 utilise un woofer de 25 cm accordé en bass-reflex par un évent en rosace pour éviter les bruits d'écoulement d'air. Son ampli fournit 50 watts nominaux. Prix : 280 €

Elipson Prestige Subwoofer 10.1 Avec ce nouveau modèle au design acoustique soigné, Elipson propose un subwoofer d'un très bon rapport qualité/prix. L'Elipson Prestige Subwoofer 10.1 est équipé d'un haut-parleur de 25 cm à membrane en fibre de verre tressée avec couronne à facette afin de limiter les effets de bord. Il est accordé en bass-reflex par un évent tubulaire arrière et alimenté par un amplificateur de 200 watts RMS. Prix : 350 €

Pylon Pearl Sub PSA-150 Pylon est un constructeur polonais qui fabrique beaucoup pour les "autres". Il est donc peu connu en France, mais possède une vraie expertise dans son domaine. Il est notamment très apprécié pour la qualité de ses ébénisteries. Son caisson de grave Pearl est armé d'un ampli de 150 watts nominaux et d'un haut-parleur de 27,8 cm à membrane renforcée par fibre de verre, accordé en bass-reflex. Il est disponible en pas moins de 5 finitions différentes. Prix : 530 €

Klipsch SPL-120 et SPL-150 Ce sont les versions modernes optimisées des fameux subwoofers Klipsch équipés de haut- parleurs à membranes Cerametallic et à haut rendement. Leurs prix ont baissé depuis leur lancement et ils sont maintenant proposés à des tarifs très intéressants. Le Klipsch SPL-120 possède un woofer de 30 cm associé à un ampli de 300 watts. Quant au Klipsch SPL-150, il est l’un des rares modèles du marché à être équipé d'un woofer de 38 cm, ce qui donne un impact incomparable au grave ; il est ici associé à un ampli de 400 watts. Les deux caissons sont accordés en bass-reflex par un évent laminaire frontal. Prix : 550 € et 800 €

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Dali Sub E-9 F Désormais disponible dans de nouvelles finitions, blanc ou noir satin, le Dali Sub E-9F s'inscrit comme un grand classique. Il adopte une membrane en aluminium et une suspension permettant de longues excursions pour son transducteur de 23 cm. Accordé en bass-reflex et animé par un ampli de 220 watts RMS, ce n'est pas le caisson le plus virulent de sa classe de prix, mais il délivre un grave particulièrement propre, franc et précis. Prix : 650 €

Triangle Thetis 300 et 340 Les caissons de basses Thetis 300 et 340 viennent parfaitement compléter la gamme d'enceintes Borea de la marque française Triangle. Mais ils peuvent naturellement fonctionner dans toutes les autres configurations. Ils sont respectivement équipés de woofers de 20 et 25 cm avec évents laminaires placés en dessous des coffrets. Leurs amplis en classe D affichent 150 et 250 watts RMS. Petit plus : chaque caisson est fourni avec une télécommande. Ce n'est pas très académique comme accessoire, mais, dans la pratique, il peut être fort sympathique de pouvoir régler le niveau relatif du caisson à distance depuis le point d'écoute, en fonction du programme Hifi ou Home Cinéma et du moment de la journée. Prix : 650 et 800 €

Aperion Bravus II 10D et II 12D Aperion est une marque américaine dont les produits sont disponibles depuis peu en France. Sa grande spécialité, ce sont les enceintes Home Cinéma avec l'accent mis prioritairement sur les performances. Ses caissons de basses Bravus ont la particularité d'être chacun dotés d'un woofer à membrane en aluminium associé à deux radiateurs passifs de même diamètre, également à membranes en aluminium. Le Bravus II-10D possède un woofer de 25 cm et un ampli de 500 watts en classe D. Le Bravus II-12D passe à un woofer de 30 cm et un ampli de 650 watts en classe D. Il annonce descendre à 19 Hz. Prix : 700 et 1000 € Test de l'Aperion Bravus II 10D sur ON-mag.fr

SVS SB-1000 Pro et PB-1000 Pro Le SVS SB-1000 Pro a reçu le prix EISA du meilleur caisson de basses "rapport qualité/prix" pour la saison 2021/2022. Il fonctionne en charge close à partir d'un haut-parleur de 30 cm et un ampli de 325 watts à transistors MosFet. Il intègre un DSP avec égaliseur et il est possible d'ajuster sa réponse à partir d'une appli sur smartphone. Ce caisson de grave existe aussi en version bass-reflex sous la référence PB-1000 Pro. Prix : 750 et 950 € Présentation sur ON-mag.fr

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GoldenEar ForceField 30 Le ForceField 30 est équipé d'un woofer de 20 cm associé à un radiateur passif quadratique de 23 x 28 cm et alimenté par un ampli de 450 watts RMS en classe D pouvant délivrer jusqu'à 1000 watts en crête. Avec ce caisson de grave, GoldenEar nous montre qu'il est un expert en la matière. La réalisation fait preuve d'une parfaite maîtrise et d'un savoir-faire unique, avec des solutions maison que l'on ne rencontre pas ailleurs comme le radiateur passif quadratique. Les performances sont au rendezvous. Tout en conservant un format très compact, le GoldenEar ForceField 30 sait monter haut et descendre très bas en fréquence tout en développant une puissance acoustique impressionnante. Prix : 900 € Test sur ON-mag.fr

REL HT/1003 MKII REL est une marque britannique exclusivement spécialisée dans les caissons de grave. Sa grande force est de proposer des modèles qui s'adaptent aussi bien au Home Cinéma qu'à un usage purement Hifi avec des critères de qualité audiophile. Le REL HT/ 1003 MKII possède un transducteur de 25 cm dont le cône mélange fibre de verre et fibre de carbone tressée. Son coffret intègre une plaque supérieure en plexiglas pour amortir les vibrations et un ampli NextGen 5 de 300 watts en classe D. Il travaille en charge close. Prix : 900 € Test du REL HT-1003 de première génération sur ON-mag.fr

Focal SUB 1000 F Nous l'avons testé en 2018 et lui avons décerné un ONtopaudio Award. Le SUB 1000 F est un caisson clos qui utilise un transducteur Flax, propre à Focal, à cône en fibre de lin, et un amplificateur en classe D qui atteint 1000 watts. Prix : 945 € Test sur ON-mag.fr

Velodyne MicroVee X Ce subwoofer est extrêmement compact. De forme cubique, il ne dépasse pas 25 cm de côté. Pour compenser sa petite taille, son haut-parleur de 16,5 cm à membrane en fibres polymères renforcée possède un moteur ultra puissant et dispose d'un système d'asservissement numérique ainsi que d'un ampli de 1000 watts à haut rendement. Il est fixé sur un baffle de plus de 5 cm d'épaisseur et épaulé par deux radiateurs passifs sur les côtés. Prix : 1250 € Présentation du modèle MicroVee MKII sur ON-mag.fr

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Atohm Rafale VR1-X Ce caisson de grave bass-reflex n'est peut-être pas très impressionnant sur le papier. Son ampli n'annonce que 220 watts efficaces et son woofer est de 23 cm. Mais ce dernier est un haut-parleur de très haute performance (LD230CRA04) conçu par le concepteur français Thierry Comte dont on connaît le talent pour atteindre un grave extrêmement physique et percutant. À noter : si vous voulez faire des économies, ce caisson existe en version kit à monter soi-même. Prix : 1300 €

Paradigm Defiance X10 Avec ce caisson de basses canadien, on entre incontestablement dans le haut de gamme. Son woofer à membrane en polypropylène chargée de carbone dispose d'une suspension ART (Active Ridge Technology) optimisant les débattements et il est associé à un ampli de 300 watts RMS. Pour une parfaite adaptation à l'acoustique de la pièce, le fonctionnement peut être optimisé depuis une appli sur smartphone et le système de correction ARC (Anthem Room Correction). Prix : 1700 € Test sur ON-mag.fr

Waterfall SUB Flex200 Venant du spécialiste français des enceintes à coffrets en verre transparent, le Sub Flex200 n'est pas transparent, mais peut se faire presque invisible. Son ébénisterie de seulement 10 cm de profondeur permet de l'encastrer dans un mur ou un meuble. Il est doté d'un excellent woofer Atohm de 18 cm et d'un ampli de 200 watts. Prix : 1800 €

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REL S/510 Le REL S/510 possède un haut-parleur DriveHard de 25 cm à membrane renforcée par fibre de carbone dont la suspension autorise jusqu'à 10 cm de débattement ! Il est accordé par un radiateur passif de 30 cm placé en dessous du coffret. L'alimentation est confiée à un ampli de 500 watts avec filtre Perfectiler qui permet de doubler le niveau en dessous de 40 Hz. Prix : 2800 € Présentation sur ON-mag.fr

Bowers & Wilkins DB3D Relativement compact, ce caisson de basses profite d'une conception extrêmement soignée, fidèle à la réputation d'excellence de Bowers & Wilkins. Il est équipé de deux haut-parleurs de 20 cm, propres à la marque, à membranes Aerofoil, travaillant en charge close et alimenté par un ampli de 1000 watts. L'application DB Subwoofers sur smartphone permet d'optimiser très précisément son rendu des graves en fonction de l'acoustique de la pièce. Prix : 3000 € Test sur ON-mag.fr

Paradigm XR 11 Dans son coffret à la finition certes très luxueuse mais compact, d'un dessin simple et épuré, le Paradigm XR 11 renferme des technologies de pointe. Sa structure close comporte plusieurs systèmes d'amortissement des vibrations parasites. Son woofer de 28 cm dispose d'un double moteur à triple aimant céramique, d'une membrane exclusive moulée d'une seule pièce en fibre de carbone renforcée et d'une suspension crénelée autorisant de très importants débattements. Son amplificateur affiche une puissance nominale de 1100 watts. Il est associé à un DSP avancé avec correction acoustique automatique ARC. Prix : 5000 € Présentation sur ON-mag.fr

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M&K Sound X12+ Il prend la suite du M&K Sound X12 que nous considérions comme l’un des meilleurs caissons de grave du marché toutes catégories confondues. Il utilise toujours deux woofers de 30 cm montés en push-pull, mais le papier des membranes a été remplacé par de la fibre de carbone tressée tandis que les moteurs et leurs bobines sont 30% plus grands. L'amplificateur intégré, travaillant en classe D, passe de son côté de 400 à 600 watts RMS. L'homologation THX Ultra est naturellement toujours de la partie. Prix : 5315 € Test du M&K Sound X12 sur ON-mag.fr

Perlisten D212s Récompensé par un prix EISA 2023/2024, le Perlisten D212s embarque deux woofers de 30 cm exclusifs à la marque, disposés en configuration push-pull et alimentés par un étage d’amplification de 2,4 kilowatts (oui, vous avez bien lu : 2400 watts) promettant une extension des basses jusque sous les 20 Hz. Il offre des performances extrêmement dynamiques et percutantes. Il excelle dans les détails des basses d’ambiance. Son DSP avancé joue un rôle essentiel et via l’application de contrôle de Perlisten, il permet des ajustements précis pour s’adapter à l’environnement d’écoute. Prix : 7000 €

JL Audio Fathom F113 v2 JL Audio est un constructeur américain spécialisé dans les équipements pour le Car Audio et le Marine Audio, deux domaines particulièrement exigeants sur le plan technique. Son autre domaine de prédilection, ce sont les caissons de grave pour usage résidentiel. Son modèle Fathom F113 v2, résolument haut de gamme, est doté d'un woofer de 34,5 cm monté d'une membrane brevetée de type W7, composée de deux fines couches de polypropylène chargé de particules minérales et reliées par une microstructure en W (comme du carton plissé). Il intègre un amplificateur capable de monter à 3000 watts et dispose du système D.A.R.O de correction automatique en fonction de l'acoustique de la pièce. Prix : 6000 €

ON-mag >> ON-mag 2023-5 31


Airplay2

AVR31

Amplificateur 16 canaux HDMI 2.1

home-cinéma sans concession

www.pplaudio.com Tél. : 04 50 17 00 49


LES TESTS DʼAMPLIFICATEURS HOME CINÉMA


TEST

ANTHEM

4200 €

MRX 740 8K Face aux trois grands leaders du marché des amplis Home Cinéma (Denon, Marantz et Yamaha), le constructeur canadien Anthem, au fil des ans, s'impose dans le haut de gamme comme la meilleure alterna�ve. Il arrive à suivre le rythme des évolu�ons technologiques. Par exemple, son modèle MRX 740 8K de quatrième généra�on avec son système de correc�on acous�que ARC Genesis, son streamer et sa sec�on HDMI 8K s'annonce comme parfaitement dans le coup. par Pierre Stemmelin

Sur le marché de l'amplification Home Cinéma, qui est de plus en plus une affaire de spécialistes s'adressant à des acquéreurs de plus en plus pointus et exigeants, face aux quelques leaders, il est difficile d'exister. À cet exercice, Anthem tire parfaitement son épingle du jeu et se positionne dans le haut de gamme comme la plus sérieuse des alternatives. Sa gamme est assez courte. Elle compte trois intégrés MRX 540 (2700 €), MRX 740 (4200 €) et MRX 1140 (5600 €) ainsi que deux préamplis-processeurs AVM 70 (5000 €) et AVM 90 (9000 €), sans oublier plusieurs blocs de puissance multicanal. Ses intégrés et ses préamplisprocesseurs viennent tous de voir leur section HDMI mise à jour de façon à supporter les signaux vidéo jusqu'en 4K à 120 Hz et 8K à 60 Hz, le maximum de formats HDR ainsi que les modes d'optimisation pour les jeux vidéo ALLM et VRR. Ils savent aussi décoder l'audio multicanal en Dolby Atmos ou DTS:X. Leur niveau d'excellence leur permet d'arborer le label IMAX Enhanced. Les nouvelles versions se distinguent par le suffixe "8K" attaché à leur référence.

Un appareil up-to-date qui dispatche intelligemment sa puissance L'Anthem MRX 740 8K n'intègre pas de tuner radio ni de préampli phono, mais en dehors de cela, il a

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tout ce qu'il faut. Son streamer est "agnostique" comme l'annonce Anthem. C'est-à-dire qu'il est compatible avec les protocoles de diffusion tant de Spotify (Spotify Connect) que de Google (Chromecast) ou d'Apple (AirPlay 2). Une mise à jour prochaine devrait lui permettre de prendre en charge le protocole Roon et il pallie l'absence de tuner en donnant la possibilité d'écouter les webradios. L'appareil peut aussi être intégré dans un système domotique. Il répond aux protocoles de gestion de Crestron, Control4, Savant, RTI, Elan ou encore URC. Pour le calibrage et l'égalisation automatique, l'Anthem MRX 740 8K est équipé du système maison ARC Genesis et livré avec son microphone de mesure. Il n'intègre que 7 canaux d'amplification, mais est capable de piloter jusqu'à 11.2 canaux grâce à ses sorties préamplis ad hoc. Par ailleurs, ses étages d'amplification répartissent intelligemment leurs efforts. En effet, contrairement à ce qui se pratique habituellement, ils n'affichent pas tous la même puissance. Les cinq canaux principaux sont en classe A/B, de 140 watts sous 8 ohms ou 170 watts sous 6 ohms (mesure effectuée avec deux canaux en service), tandis que les deux canaux secondaires, ceux dédiés aux effets Atmos normalement moins gourmands en énergie, sont en classe D, de 60 watts sous 8 ohms et 75 watts sous 6 ohms.


Un appareil costaud, fiable, rigoureux et tout en maîtrise L'Anthem MRX 740 8K reprend les mêmes fonctions que le MRX 1140 que nous avons testé il y a deux ans, à la légère différence qu'entre temps, sa section HDMI a été mise à jour pour accepter la 8K. Ses étages d'amplification ont deux canaux de moins, mais, en dehors de ce point, ils sont identiques. Il est donc normal que nous ayons retrouvé les mêmes sensations lors de son essai. Le système de calibrage ARC Genesis, que l'on doit mettre en œuvre à partir d'un ordinateur, est toujours aussi efficace. Les menus de l'appareil sont également toujours aussi touffus et techniques, mais on apprécie de pouvoir y accéder intégralement depuis le grand afficheur et les commandes en façade. L'application (iOS et Android) Anthem Remote App, donnant accès à plusieurs réglages, est un plus. À l'écoute, l'Anthem MRX 740 8K délivre un son particulièrement propre et carré. Il a de la poigne dans le bas du spectre, cela ne traîne pas. Il fait preuve d’une excellente maîtrise et d'aisance même à niveau sonore très élevé. Que ce soit en stéréo ou multicanal, l'image sonore est bien campée. Elle ne donne pas une sensation d'immersion aussi poussée qu'avec le Yamaha RX-A6A, mais elle est précise et d'une excellente définition, sans trou ni zone de flou. Une autre qualité de l'Anthem MRX 740 8K est sa neutralité et sa rigueur. Il est dynamique, costaud dans le bas du spectre, il ne met pas en avant un tempérament ou une signature sonore et s'efforce de rester le plus fidèle possible au message sonore à diffuser.

En résumé L'Anthem MRX 740 8K est un ampli Home Cinéma 7 canaux haut de gamme qui se défend

particulièrement bien face à ses concurrents provenant des principales marques grand public du secteur. Ses équipements sont à jour, incluant des prises HDMI 8K et un streamer audio très ouvert. On apprécie l'efficacité de son système de calibrage et correction acoustique automatique ARC Genesis, son importante réserve de puissance et sa restitution sonore très pro, tout en maîtrise et rigueur.

Spécifications •Type : ampli-streamer Home Cinéma 7.2 canaux •Amplification : 7 canaux, 5 de 140 watts + 2 de 60 watts sous 8 ohms (mesuré avec 2 canaux en fonction) •Décodage : Dolby Atmos, Dolby Surround, DTS:X Pro, DTS Neural:X, DTS Virtual:X, IMAX Enhanced •Correction acoustique automatique : ARC Genesis •HDMI : 4K et 8K ; HLG, Dolby Vision, HDR10+ et Dynamic HDR10+ ; VRR et ALLM •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (7/3), audionumériques optiques (3/1), audionumériques coaxiales (2/0), Ligne (5/1), préampli (0/11.2), zone 2 (0/1), haut-parleurs (0/7), casque, Trigger (0/3), IR (1/0) •Fonctions réseau : AirPlay 2, Chromecast, Spotify Connect, Roon (via mise à jour prochaine) •Dimensions : 431 x 152 x 364 mm •Poids : 15,1 kg •Consommation max. : 485 watts

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

ON-mag >> 2023-5 35


TEST

ARCAM

7500 €

AVR31 Arcam n'est plus la pe�te marque d'intégrés stéréo d'autrefois. Rassurez-vous, elle n'a pas perdu son âme audiophile. Mais elle fait désormais par�e de la division Harman Luxury, filiale d'Harman Interna�onal, lui-même détenu par Samsung. Ses bureaux sont toujours basés à Cambridge au Royaume-Uni, mais elle travaille avec les marques américaines Revel, Lexicon, Mark Levinson ou encore JBL Synthesis dont elle est à l'origine de plusieurs des amplis Hifi et Home Cinéma. Cela lui permet d'avoir des moyens bien plus importants pour s'adapter aux avancées technologiques. On le voit ici avec un de ses produits phares, l'AVR31, évolu�on de l'AVR30 que nous avons testé en 2021, qui grâce à des mises à jour reste au sommet de la hiérarchie des ampli-tuners Home Cinéma connectés. par Pierre Stemmelin Le nouvel AVR31 est sur la plupart des points identiques à l'AVR30. Il s'agit d'une mise à jour et on ne va donc pas en faire à nouveau un test complet. La différence par rapport à son prédécesseur tient dans sa section vidéo qui passe à la norme HDMI 2.1 avec HDCP 2.3. De cette manière, elle supporte la 4K en 120 Hz, la 8K en 60 Hz, ainsi que les formats Dolby Vision, HDR10+, HDR10 et HLG. Pour le reste, y compris la connectique, rien ne change. L'Arcam AVR31 intègre un lecteur réseau ultra polyvalent (Chromecast, AirPlay 2, UPnP/DLNA, Spotify Connect et Roon Ready) et utilise le système de calibrage automatique Dirac Live. Ses décodeurs sont Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D et il est homologué IMAX Enhanced. On ne peut imaginer beaucoup plus complet. L'appareil ne possède que 7 canaux d'amplification, mais il est capable d'en piloter jusqu'à 17 (avec des blocs de puissance et caissons de grave externes) pour une configuration en 9.2.6. Par ailleurs, ses étages de puissance sont tout sauf banals ou

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classiques. Ils travaillent en classe G, une configuration rare qu'Arcam maîtrise à merveille. Ils délivrent 2 x 120 watts sous 8 ohms ou 2 x 200 watts sous 4 ohms (deux canaux en service) et 7 x 100 watts sous 8 ohms ou 7 x 180 watts sous 4 ohms (tous canaux en service). Les capacités en courant sont très importantes. La consommation maximale de l'appareil atteint 1,5 kilowatt.

Une bête audiophile pour amateurs de Home Cinéma comme de Hifi très exigeants Comme nous l’écrivions en introduction, les circuits audio du nouvel Arcam AVR31 sont identiques à ceux de son excellent prédécesseur AVR30. Sur le terrain, il affiche donc les mêmes performances et fournit les mêmes résultats à l'écoute. On retrouve avec lui les qualités de la classe G que nous avions déjà tant appréciées avec l'intégré stéréo Arcam SA20 par exemple, qui est aujourd'hui remplacé par l'Arcam A25 de la nouvelle série Radia.


L'AVR31 offre des prestations sonores réellement audiophiles tant pour la Hifi sur deux canaux que pour les bandes-son multicanal 3D. Il délivre un son puissant, dynamique et percutant. Si les enceintes qu'il alimente ont du coffre, cet ampli est suffisamment musclé dans les basses pour que l'on puisse se passer sans problème de caisson de grave. Comme nous l'écrivions pour l'AVR30, "il est aussi capable d’une belle finesse et de beaucoup de nuances. Sa restitution dégage une impression de force et de maîtrise, mais absolument pas d’agressivité. Les timbres sont très bien équilibrés, d'une grande richesse, avec de la densité dans le médium, de l’ouverture et de l’aération dans le haut, de l’assise profonde dans le bas".

En résumé L'Arcam AVR31 est un ampli-tuner Home Cinéma haut de gamme doté d'un lecteur réseau, d'un système de calibrage et d'une connectique parfaitement à jour. Homologué IMAX Enhanced, il décode tous les formats audio multicanal 3D. Ses 7 canaux d'amplification délivrant un total de 700 watts peuvent alimenter un ensemble 5.2.2. Ils ont des performances audiophiles de premier ordre. Mais l'appareil est aussi en mesure de piloter un système jusqu'en 9.2.6 digne d'une salle de cinéma privée de grand luxe. Certes, son prix pique encore un peu plus que celui de son prédécesseur, mais l'Arcam AVR31 n'a toujours pas vraiment d'équivalent.

Spécifications •Type : ampli-tuner Home Cinéma 7.2 •Puissance : 2 x 120 watts sous 8 Ω en stéréo, 7 x 100 watts sous 8 Ω en multicanal (tous canaux en service) •Tuner : FM et DAB •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D, IMAX Enhanced •Calibration automatique : Dirac Live •HDMI : 4K/120 Hz et 8K/60 Hz ; Dolby Vision, HDR10+, HDR10 et HLG •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (7/3), audionumériques optiques (2/1), audionumériques coaxiales (4/0), Ligne (7/1), préampli (0/15.2), zone 2 (0/1), haut-parleurs (0/7), casque, Trigger (0/2), IR (2/0), RS232 •Fonctions réseau : Chromecast, AirPlay 2, UPnP/DLNA, Spotify Connect et Roon Ready •Dimensions : 433 x 425 x 171 mm •Poids : 18,1 kg •Consommation max. : 1500 watts

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

ON-mag >> 2023-5 37


TEST

DENON AVR-X2800H DAB

1000 €

L'AVR-X2800H est l’un des intégrés Home Cinéma de dernière généra�on de Denon. Posi�onné à un tarif abordable, il bénéficie déjà d'un excellent niveau d'équipement. Doté de 7 canaux de puissance, et donc paré pour une diffusion Atmos, il possède un tuner radio, un streamer HEOS, un préampli phono, une connec�que riche avec support de la vidéo 8K... Sur le papier, il semble avoir tout pour plaire. par Pierre Stemmelin Pour piloter un système complet d'enceintes Atmos, un ampli Home Cinéma disposant de 7 canaux de puissance est nécessaire. Cela permet d'alimenter la voie centrale, les voies principales (gauche et droite), les voies surround (également gauche et droite) ainsi que deux voies de hauteur. Si l'on ajoute un caisson de grave actif, cela donne une configuration 5.1.2. Et si l'on en utilise deux, on est en 5.2.2.

Le maximum de services et de puissance pour le prix Au sein de la gamme Denon, le premier appareil avec 7 canaux d'amplification est l'AVR-X1800H, proposé à 850 €. L'AVR-X2800H est son grand frère. Positionné à seulement 150 € de plus, il apporte à notre avis un gain significatif. Sa connectique est mieux fournie, sa puissance ainsi que ses capacités en courant sont supérieures, gages d'une meilleure maîtrise. La consommation maximale passe de 440 watts à 500 watts. Le Denon AVR-X2800H annonce délivrer en régime continu 95 watts par canal sous 8 ohms et jusqu'à 185 watts en crête sous 6 ohms, tandis que le petit frère se limite à respectivement 80 et 145 watts. La construction de l'appareil n'est pas d'un grand luxe. Sa façade en plastique façon aluminium brossé dénote la recherche d'économie. Les circuits internes sont traditionnels, mais l'essentiel est bien là. L'alimentation est sérieuse. L'organisation interne est propre, logique, correctement aérée.

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L'implantation des composants est de qualité industrielle. Les étages de puissance sont montés sur un radiateur de dissipation thermique à ailettes qui occupe toute la largeur du châssis. Ils sont en composants discrets, (à partir de transistors de type Darlington) en configuration simple push-pull, polarisés en classe A/B. Par ailleurs, pour ce qui est des fonctions, le Denon AVR-X2800H en fait le maximum. Trois de ses entrées et ses deux sorties HDMI (dont une eARC) sont compatibles vidéo 4K/120 Hz et 8K/60 Hz avec prise en charge de la plupart des formats de codage HDR, ainsi que des modes d'optimisation pour les jeux vidéo VRR et ALLM. Son tuner radio reçoit les stations analogiques FM et AM ainsi que celles en numérique DAB. Le lecteur réseau intégré s'appuie sur la plateforme HEOS, commune à tous les appareils connectés Denon et Marantz, permettant une diffusion audio multiroom. Pour l'installation et le calibrage acoustique, le système Audyssey MultEQ XT est présent et un microphone de mesure est fourni. Enfin, le Denon AVR-X2800H peut répondre aux ordres des assistants vocaux Google, Alexa ou Siri.

Un ampli-tuner-streamer Home Cinéma qui inspire confiance, efficace et facile à vivre Dans la pratique, malgré la foultitude de fonctions qu'il propose, l'AVR-X2800H est un appareil globalement facile à vivre. Comme nous le soulignions lors du test de son petit frère AVC-


S660H, l'interface de pilotage développée par Denon pour ses amplis Home Cinéma est parfaitement aboutie et bien au point depuis longtemps. Ses graphismes sont à l'ancienne, mais tout est clair et didactique. Lors de l'installation et de la première mise en service, l'utilisateur est guidé pas-à-pas. Le système de calibrage automatique Audyssey MultiEQ XT est simple et efficace. Sur le terrain, le Denon AVR-X2800H n'est pas un monstre de puissance, car, comme souvent, les puissances annoncées sont celles mesurées avec deux canaux en service. De fait, lorsque les sept canaux sont sollicités simultanément, sur les films à grand spectacle par exemple, il faut savoir que la puissance disponible pour chaque canal est divisée d'autant. Cet ampli est donc bien adapté pour alimenter un pack d'enceintes Home Cinéma compactes ou des enceintes de bibliothèque, accompagnées d'un caisson de grave de préférence. À l'écoute, on apprécie tout autant ses performances en stéréo qu'en multicanal. Le Denon AVR-X2800H peut se déchaîner sur les pistes son Dolby Atmos, mais il constitue aussi un très bon ampli Hifi. On apprécie la propreté de son message, ses timbres chaleureux d'un équilibre très agréable, la sensation de punch et de dynamique qu'il procure. Une de ses forces réside également dans l'ampleur de son image sonore. Sur ce point, plutôt que de donner une impression de très haute définition et de focalisation, il favorise la sensation d'espace. En Home Cinéma, son rendu est particulièrement immersif, sans effet de projection agressif. À défaut d'être incisif et de dessiner une scène au scalpel, cet ampli privilégie la douceur et le confort d'écoute sans pour autant tomber dans la mollesse.

En résumé

dispose d'un maximum de fonctions afin de répondre à tous les besoins de l'audiophile doublé d'un amateur de Home Cinéma exigeant, tout en restant relativement facile à utiliser. Ses performances sont de bon niveau et sa restitution est à la fois dynamique et bien équilibrée.

■ Spécifications •Type : ampli-tuner Home Cinéma 7.2 canaux •Amplification : 7 canaux, 95 watts RMS sous 8 ohms (2 canaux en fonction) Tuner : FM, AM, DAB •Décodage : Dolby Atmos, Dolby Atmos Height Virtualization, Dolby Surround, DTS:X, DTS Neural:X, DTS Virtual:X •Correction acoustique automatique : Audyssey MultEQ XT avec Dynamic EQ et Volume •HDMI : 4K/120 Hz et 8K/60 Hz ; HLG, Dolby Vision, HDR10+ et Dynamic HDR ; VRR et ALLM •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (6/2), audionumériques optiques (2/0), •Ligne (4/0), phono MM, préampli (0/0.2), zone 2 (0/1), haut-parleurs (0/7), casque •Fonctions réseau : HEOS, AirPlay 2, Spotify Connect, Roon Tested •Dimensions : 431 x 228 x 330 mm •Poids : 9,5 kg •Consommation max. : 500 watts

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

Avec l'AVR-X2800H DAB, Denon propose un amplituner sept canaux parfaitement calibré. L'appareil

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TEST

MARANTZ

1400 €

Tour Pro+ TWS Marantz et Denon faisant par�e du même groupe, plusieurs de leurs amplis Home Cinéma sont développés sur la même base. Le Marantz Cinema 60DAB est ainsi très proche techniquement du Denon AVRX2800H DAB, mais il coûte 400 € de plus. Voyons ce qu'il apporte en bonus. par Pierre Stemmelin

Le Marantz Cinema 60DAB, tout comme le Denon AVR-X2800H DAB, est doté de 7 canaux d'amplification. Il intègre également un tuner radio analogique et numérique, un préampli phono MM, un streamer HEOS ainsi qu'un système de calibrage automatique Audyssey MultEQ XT. Les fonctions de décodage audio multicanal ainsi que les étages de gestion vidéo HDMI ou encore les menus de paramétrage sont les mêmes sur les deux appareils. Le premier changement visible se situe au niveau de l'esthétique. La façade du Marantz Cinema 60, bien que toujours en matériau plastique, affiche un design plus recherché et un peu plus valorisant. Mais heureusement, ce n'est pas l'unique différence.

Il n'y a pas que l'esthétique qui change Pour commencer, le Marantz Cinema 60 est plus puissant. Deux canaux en service, il atteint 100 watts nominaux par canal sous 8 ohms (contre 95 watts) puis, avec un canal en service, 200 watts en crête sous 6 ohms (au lieu de 185 watts). Surtout, ses capacités en courant sont supérieures de 30%. Cela se traduit dans le poids de l'appareil, légèrement plus important, et surtout dans la consommation électrique maximale qui passe de 500 à 650 watts. En complément, le Marantz Cinema 60 se dote d'une connectique encore plus fournie que celle du Denon AVR-X2800H. Il possède des sorties préampli 7.2 canaux ainsi que des ports Trigger et RS232. De cette manière, il est mieux adapté à une salle dédiée en liaison avec un système d'automation et éventuellement des blocs de puissance supplémentaires. Une puissance confortable Sur le terrain, le gain de puissance par rapport au Denon AVR-X2800H permet au Marantz Cinema 60 d'alimenter des enceintes plus exigeantes. Nous l'avons notamment essayé avec un ensemble d'enceintes Klipsch avec, en canaux avant, d'imposantes colonnes équipées de haut-parleurs pour les effets Atmos sur le dessus. Il s'est montré tout à fait à l'aise dans cette configuration. On peut

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envisager de se passer de caisson de basses avec cet ampli. Sa restitution sonore a de l'assise et de l'ampleur. Elle concilie une belle douceur avec une bonne sensation d'aération. Par rapport à l'ampli Denon, l'impression de définition et de focalisation semble poussée. L'image sonore gagne en précision et en concision. En résumé Le Marantz Cinema 60DAB est un ampli-tuner Home Cinéma particulièrement polyvalent, proposé à un tarif que l'on peut qualifier de raisonnable. Avec ses 7 canaux d'amplification de 100 watts chacun, il s'adapte facilement à de petites comme de grosses enceintes acoustiques, avec ou sans caisson de grave, ou encore à un système de haut-parleurs encastrés au sein d'une salle dédiée.

Spécifications •Type : ampli-tuner Home Cinéma 7.2 canaux Amplification : 7 canaux, 100 watts RMS sous 8 ohms (2 canaux en fonction) •Tuner : FM, AM, DAB •Décodage : Dolby Atmos, Dolby Atmos Height Virtualization, Dolby Surround, DTS:X, DTS Neural:X, DTS Virtual:X •Correction acoustique automatique : Audyssey MultEQ XT avec Dynamic EQ et Volume •HDMI : 4K/120 Hz et 8K/60 Hz ; HLG, Dolby Vision, HDR10+ et Dynamic HDR ; VRR et ALLM •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (6/2), audionumériques optiques (2/0), audionumériques coaxiales (2/0), Ligne (4/0), phono MM, préampli (0/7.2), zone 2 (0/1), haut-parleurs (0/7), casque, Trigger (0/2), RS232, IR •Fonctions réseau : HEOS, AirPlay 2, Spotify Connect, Roon Tested •Dimensions : 442 x 165 x 354 mm •Poids : 10,9 kg •Consommation électrique max. : 650 watts

Notre avis


Photo : Son-Vidéo.com Paris Est, 309 avenue du Général de Gaulle, Champigny-sur-Marne. © 2023 Sony Pictures Animation Inc. All Rights Reserved. MARVEL and all related character names: © & ™ 2023 MARVEL

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TEST

PRIMARE

5500 €

SPA25 Prisma Dans le domaine des intégrés ou ampli-tuners Home Cinéma, les marques sont de moins en moins nombreuses depuis quelques années. L'arrivée d'un nouveau venu est donc une bonne nouvelle. Surtout lorsqu'il s'agit d'un acteur comme Primare, constructeur danois dont on connaît déjà le sérieux et la qualité des électroniques Hifi. Son ampli-streamer 9 canaux Primare SPA25 Prisma vient de recevoir un prix EISA et s'annonce très prome�eur. Voyons s'il �ent ses promesses sur le terrain. par Pierre Stemmelin

Pour être exact, Primare n'est pas tout à fait un nouveau venu dans le monde de l'amplification Home Cinéma. Il y a 20 ans, il proposait déjà un intégré multicanal dans sa gamme. Après une longue période d'absence, il a entamé son retour l'année dernière avec le bloc de puissance multicanal A35.8 qui s'est vu décerner un premier prix EISA. Il poursuit cette année avec l'intégré connecté SPA25 Prisma qui rafle un deuxième prix EISA. Ce modèle SPA25 Prisma est un ampli Home

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Cinéma doté de 9 canaux d'amplification de 90 watts. Paré pour une configuration 5.1.4, il décode les formats Dolby Atmos et DTS:X. Il est doté d'un lecteur réseau Prisma, propre à la marque, que nous avons déjà rencontré sur ses appareils Hifi comme par exemple l'intégré stéréo I15 Prisma. Celui-ci est particulièrement polyvalent puisque compatible avec les protocoles AirPlay 2, Chromecast, Spotify Connect et bientôt Roon. Pour le calibrage automatique, l'appareil fait appel au système Dirac Live. Ce n'est pas celui que l'on


préfère en termes d'ergonomie, car il se pilote depuis un ordinateur et non directement depuis l'ampli. Mais il est parfaitement au point, efficace et fréquemment utilisé sur des appareils très haut de gamme comme ceux de McIntosh ou StormAudio. Le Primare SP25 Prisma a donc a priori presque tout pour plaire, même son prix de 5500 €, qui, toutes proportions gardées, reste très raisonnable pour sa catégorie. Le seul gros reproche qu'on puisse lui faire est que sa section HDMI se limite à la 4K/60 Hz. Mais un de ses ports HDMI est eARC, ce qui donne la possibilité de contourner cette limitation.

Une fois n'est pas coutume, 9 x 90 watts font vraiment 810 watts au total Pour ce qui est de la qualité de construction, le Primare SPA25 Prisma est exemplaire. Comme les appareils Hifi de la marque, il adopte une façade en aluminium de 8 mm usinée avec beaucoup de précision et un châssis en épaisses tôles métalliques pliées assurant une excellente rigidité. Sous le capot, l’organisation des circuits est très soignée. Le processeur Home Cinéma est un Cirrus Logic CS 49844A et les convertisseurs sont deux modèles 8 canaux haut de gamme ESS Sabre 32 bits/768 kHz (ES9026PRO). La moitié de l'espace, à l'avant, est occupé par une alimentation à découpage à très forte capacité en courant. À l'arrière, un large radiateur en aluminium accueille les étages de puissance utilisant neuf modules identiques Hypex travaillant en classe D. Ainsi équipé, le SPA25 Prisma est capable de délivrer 9 x 90 watts en régime continu sous 8 ohms comme sous 4 ohms, cela tous canaux en service (et

non uniquement deux, comme sur la plupart des autres amplis intégrés Home Cinéma), soit 810 watts au total. Il est par ailleurs en mesure de fournir jusqu'à 145 watts par canal en crête ou, en bridgeant deux à deux ses canaux, 290 watts sous 8 ohms et 450 watts sous 4 ohms !

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Spécifications •Type : ampli-streamer Home Cinéma 9.2 •Amplification : 9 x 90 watts sous 8 ohms •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X •Correction acoustique automatique : Dirac Live •HDMI : 4K/60 Hz ; Dolby Vision et HDR10+ •Connectique (entrées/sorties) Bluetooth, WiFi, 2x Ethernet, 2x USB, HDMI (4/2), audionumériques optiques (2/0), audionumériques coaxiales (1/0), Ligne (5/0), préampli (0/3.2), haut-parleurs (0/9), casque (0/1), Trigger (0/1), IR (1/1), RS232 •Fonctions réseau : AirPlay 2, Chromecast, Spotify Connect, Roon Ready (via mise à jour prochaine) •Dimensions : 430 x 400 x 145 mm •Poids : 12 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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La classe D dans toute sa splendeur et avec tous ses avantages audiophiles Primare a choisi d'adopter la classe D pour tous ses amplificateurs depuis plusieurs années. Pour nous, il est l’un des constructeurs audiophiles qui maîtrisent le mieux cette technologie et son intégré stéréo I25, que nous utilisons fréquemment pour nos tests Hifi, figure parmi les meilleurs de sa catégorie. La classe D est désormais totalement mature. Il est étonnant que si peu de constructeurs d'amplis Home Cinéma l’adoptent. Car, pour des applications multicanal nécessitant une forte réserve de puissance, elle prend tout son sens, comme nous avons pu nous en rendre compte avec le Primare SPA25 Prisma. À l'écoute de cet appareil, on retrouve ce grave plein, tendu, à la fois très bien maîtrisé et profond que nous apprécions tant sur les produits Primare. Nous avons essayé le SPA25 Prisma avec de grandes colonnes Triangle Signature Delta en tant que voies principales ainsi qu'une voie centrale Triangle Signature Gamma. Il n'a eu aucun mal à les prendre en main. La restitution a de l'impact tout en conservant une très bonne sensation de matière et de densité. Le son paraît d'une très grande propreté, d'une haute définition, tout en évitant de

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donner un aspect trop analytique. Les timbres sont relativement doux, ou mats comme diraient certains. Ils ne sont pas brillants mais restent d'une belle aération, évitant la lourdeur ou la mollesse. Les aigus se distinguent par leur précision et leur absence d'acidité. Le Primare SPA25 Prisma reste en permanence très dynamique, donnant une impression d'aisance et de puissance disponible très importante. Son image sonore multicanal se déploie en profondeur avec un beau relief, évitant les effets de projection trop poussés vers le spectateur.

En résumé Le Primare SPA25 Prisma n'est pas l'ampli Home Cinéma parfait. Sa section HDMI est limitée et ses réglages sont peu sophistiqués. Mais ses fonctions, grâce à son streamer Prisma intégré et son calibrage automatique Dirac Live, ne sont pas indigentes. Sa qualité de fabrication est remarquable et ses performances nous ont totalement convaincu. Ses étages d'amplification de 810 watts au total, répartis sur 9 canaux, concilient à merveille sensation de puissance, précision et impact, que ce soit pour une écoute stéréo ou multicanal.


ESPRIT 40ÈME ANNIVERSAIRE

UNE QUALITÉ DE FABRICATION EXCEPTIONNELLE À PRIX MAÎTRISÉ «Comment a-t-on pu doter la Comète 40TH Anniversary de haut-parleurs d’une qualité inhabituelle à ce niveau de gamme et y adosser une magnifique finition en bois vernis Palissandre Santos, Chêne doré ou Sycomore blond ?»

ANTAL 40

TH

3000€

/PAIRE

COMÈTE 40

Citation Vincent COUSIN - Diapason N°725

TH

1500€/PAIRE

W W W. T R I A N G L E H I F I . F R


TEST

TONEWINNER

3000 €

AD-7300HD + AD-7300PA+ Fraîchement arrivée sur le marché français, Tonewinner est une marque chinoise proposant des électroniques Hifi et Home Cinéma de voca�on audiophile ainsi que quelques caissons de grave à des tarifs extrêmement agressifs. L'ensemble cons�tué du préampli Dolby Atmos 11.2 canaux AD-7300HD et du bloc de puissance AD-7300PA+, revendiquant 7 x 300 wa�s, est le plus cher de sa gamme. Pour autant, son prix n'a rien de High-End puisqu'on peut l'acheter pour 3000 €. Voyons ce qu'il vaut vraiment. par Pierre Stemmelin

Tonewinner est une marque que l'on découvre aujourd'hui, mais qui compte déjà plus de 30 ans d'expérience. En effet, selon ses dires, les origines de la société Guangzhou Tonewinner Electronics Co,.Ltd. remonteraient à 1992. Ce constructeur chinois a travaillé jusqu'à présent pour de nombreuses autres marques en OEM/ODM et ce n'est que depuis quelques mois qu'il commence à se faire connaître sous sa propre marque.

Un bloc de puissance construit comme un tank Les Tonewinner AD-7300HD et AD-7300PA+ sont des appareils qui ne lésinent pas sur les moyens

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pour avoir une allure haut de gamme. Leurs façades comportent chacune une large fenêtre en plexiglas bordée d'épais bandeaux et pièces moulurées en aluminium massif. L'esthétique est rococo. On peut regretter que l'éclairage du grand vumètre du bloc de puissance et celui de l'afficheur du préampli ne soient pas de la même teinte. Mais il faut reconnaître que cela en impose. Le préampli Tonewinner AD-7300HD décode les formats Dolby Atmos et DTS:X. Il est aussi un préampli pour le karaoké. Pour cela, il possède une entrée microphone avec réglage de niveau ainsi qu'un port USB Host en façade, associé à quelques touches pour la lecture des fichiers audio d'un périphérique de stockage. Son châssis est classique,


réalisé en tôles métalliques pliées. Sous le capot, il y a beaucoup d'espace vide, mais tout est bien ordonné avec une petite alimentation à découpage à l'avant et les cartes de gestion à l'arrière, au plus près des prises de raccordement. Le décodage multicanal est assuré par un processeur Analog Devices Sharc. La construction du bloc de puissance Tonewinner AD-7300PA+ est beaucoup plus impressionnante. Outre ses flancs à ailettes en aluminium massif, son capot est constitué de deux épaisses grilles également en aluminium usiné. À l'intérieur, malgré le format imposant du produit, il n'y a qu'un minimum d'espace vide. La très grosse alimentation à découpage ainsi que les 7 canaux disposent chacun d'un radiateur de dissipation thermique individuel. Tous les canaux sont de puissance identique. Chacun fonctionne en classe A/B à partir d'un triple push-pull de transistors bipolaires à forte capacité en courant (modèles ON Semiconductor NJW0281G et NJW0302G). La puissance revendiquée est de 300 watts par canal sous 8 ohms et de 510 watts par canal sous 4 ohms. Enfin, soulignons que l'ampli annonce être bardé de protections contre les surtensions, les surcharges, les surchauffes...

Une connectique riche, mais des fonctions limitées ainsi qu'une interface très datée et peu claire Pour ce qui est de la connectique, Tonewinner ne lésine pas non plus. Sur le préampli, les prises de l'entrée 5.1 et de la sortie 11.2 sont toutes doublées en RCA et XLR. Le Bluetooth est présent, mais il n'y a pas de préampli phono, de tuner, ni de streamer intégré. Les entrées et sorties HDMI sont compatibles avec plusieurs formats HDR, mais elles

se limitent à la 4K en 60 Hz. L'interface de paramétrage est d'une présentation très technique et à l'ancienne. La section permettant

���

Spécifications •Type : préampli Home Cinéma 11.2 canaux et bloc de puissance 7 canaux •Amplification : 7 canaux de 300 watts RMS sous 8 ohms et 510 watts RMS sous 4 ohms •Décodage : Dolby Atmos, Dolby Surround, DTS:X, DTS Neural:X •Correction acoustique : en option et à confirmer HDMI : 4K/60 Hz ; HLG, Dolby Vision et HDR10+ •Connectique du préampli (entrées/sorties) : Bluetooth, USB, HDMI (6/2), audionumériques optiques (2/0), audionumériques coaxiales (2/0), Ligne (3/0), préampli (5.1/11.2 doublées sur RCA et XLR), casque (0/1), Trigger (1/1), RS-232, carte Micro TF, microphones (2/0) •Connectique de l'ampli : 7 entrées ampli doublées en RCA et XLR, 7 borniers haut-parleurs •Dimensions : 440 x 130 x 330 mm (préampli), 440 x 197 x 445 mm (ampli) •Poids : 5,5 kg (préampli), 25 kg (ampli) •Prix : 1400 € (préampli seul), 1900 € (ampli seul), 3000 € (les deux ensemble)

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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d'affecter les différents canaux et de choisir le type de configuration (5.1, 5.1.2, 7.2.4...) manque totalement de clarté. Celle servant à ajuster le délai et le niveau de chaque canal est un peu plus simple, mais pas non plus d'une grande limpidité. En option (à 80 €), un microphone est disponible pour réaliser une égalisation automatique de la courbe de réponse de chaque groupe de canaux. Nous n'avons pas eu l'occasion de tester cette option, mais a priori, elle est encore en cours de développement et non finalisée.

Du gros son, mais pas sans finesse Sur le terrain, l'ensemble Tonewinner n'est pas un champion de la définition ni de la richesse des timbres. L'amplificateur est un monstre, capable d'alimenter de très grosses enceintes acoustiques et de délivrer une puissance digne d'un système de sonorisation de salle des fêtes. Néanmoins, en dépit des a priori que l'on pourrait avoir, le son délivré n'est absolument pas brut et sans finesse. Les Tonewinner AD-7300HD et AD-7300PA+ sont d'un bel équilibre tonal. Ils ne forcent pas le trait, ne favorisent pas certaines zones du spectre au détriment des autres. Les basses sont sans lourdeur ou embonpoint excessif. Les aigus ne manifestent pas d'agressivité incontrôlée. La restitution est relativement propre et neutre dans sa globalité.

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L'image sonore est également d'une bonne stabilité, que ce soit en stéréo ou multicanal. C'est d'une précision correcte, sans flottement. Là encore, les électroniques Tonewinner font dans la mesure et le sérieux. Elles trouvent le juste milieu, ne privilégiant pas l'ampleur à la focalisation et inversement. Par ailleurs, le gros point fort de l'ampli Tonewinner AD-7300PA+ tient dans sa capacité à délivrer un son naturel et cohérent à haut niveau comme à bas niveau. Contrairement à d'autres blocs de forte puissance qui paraissent peu réactifs, laborieux à volume modéré, il conserve sa dynamique et son aisance à bas régime comme à fort régime.

En résumé Cet ensemble Tonewinner AD-7300HD + AD-7300PA+, avec préampli 11.2 canaux et bloc de puissance 7 canaux de 300 watts, est totalement atypique par rapport à l'offre habituelle des cadors du secteur. Mais la qualité de fabrication et les performances sont au rendez-vous. Malgré des fonctions limitées et une interface datée, c'est une alternative intéressante et très économique pour qui veut alimenter un système de très grosses enceintes Home Cinéma, éventuellement sans caisson de grave, dans une pièce de grand volume.


DALI

OPTICON MK2 PASSION POUR LE DÉTAIL La gamme d’enceintes OPTICON MK2 se démarque par une conception et des performances sonores de premier ordre. Quelle que soit votre source, une chaîne haute fidélité, un système home cinéma ou encore en streaming, les moindres détails du signal sonore seront reproduits avec la plus grande précision et un naturel à vous couper le souffle. Très polyvalente, la gamme OPTICON MK2 vous propose six enceintes dont le format et l’élégance permettront une intégration idéale au sein de votre intérieur.


TEST

YAMAHA

3000 €

RX-A6A Le RX-A6A, qui fait par�e de la série Aventage, est l’un des ampli-tuners Home Cinéma les plus haut de gamme de Yamaha. Doté de 9 canaux d'amplifica�on, il peut piloter un système d'enceintes 5.2.4. S'affichant à 3000 €, il se posi�onne juste en dessous du Yamaha RX-A8A, proposé à 4300 € et équipé deux canaux d'amplifica�on supplémentaires. Aussi, bien que son tarif soit déjà élevé, il semble présenter un intéressant rapport qualité/prix. par Pierre Stemmelin

Même s’il fait partie du trio des leaders du marché de l'amplification Home Cinéma, Yamaha a décidé depuis quelques années d'adopter une stratégie un peu différente de celle de ses deux concurrents siamois, Denon et Marantz. Fini l'époque où il lançait des nouveautés tous les douze mois. Comme on pouvait le voir affiché en grand sur sa salle de démo Home Cinéma au dernier Paris Audio Video Show, maintenant sa "gamme est construite pour durer". C'est plutôt une bonne chose, car depuis longtemps, le secteur du Home Cinéma n'est plus le théâtre d'évolutions incessantes des formats audio multicanal. Ce qui change désormais, d'une année sur l'autre, touche uniquement aux formats vidéo que doivent gérer les prises HDMI. Sur ce point, pas de souci : le Yamaha RX-A6A, même si son lancement n'est pas récent, est parfaitement à jour. Il supporte la 4K en 120 Hz ainsi que la 8K en 60 Hz. Ses prises HDMI sont compatibles avec un débit de données jusqu'à 40 Go/s ainsi qu’avec la plupart des modes HDR et d'optimisation des jeux vidéo.

Les meilleurs circuits d'amplification Home Cinéma de Yamaha En termes de fonctionnalités et polyvalence, on ne peut imaginer beaucoup mieux armé que le Yamaha RX-A6A. Outre son tuner FM/DAB, l'appareil intègre un préampli phono MM pour platine vinyle et le

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lecteur réseau multiroom MusicCast, commun à des dizaines de produits Yamaha. Au Dolby Atmos et au DTS:X, il ajoute également le décodage Auro-3D. Par rapport au RX-A8A, le RX-A6A a deux canaux d'amplification de moins, mais ses sorties préampli sont en 11.2, et en dehors du nombre de canaux, ces deux modèles sont totalement identiques. Leurs circuits partagent les mêmes composants haut de gamme. Ils délivrent 150 watts par canal sous 8 ohms en régime continu (mesure effectuée avec deux canaux en service) et jusqu'à 220 watts par canal, toujours sous 8 ohms, en régime dynamique. L'habillage extérieur du Yamaha RX-A6A est en plastique, mais il possède un double châssis métallique bénéficiant d'un travail spécial de découplage et d'amortissement des vibrations parasites, notamment avec la présence d'un cinquième pied conique frontal. Sous son triple capot, il emploie un processeur audio multicanal Qualcomm QSC407, des convertisseurs ESS Sabre Pro 32 bits (ES9026PRO) et des transistors de puissance à très large bande passante.

Une restitution multicanal d'une superbe définition, ultra cohérente et immersive Avec le Yamaha RX-A6A, on retrouve les mêmes menus et applications de réglages qu'avec son petit frère RX-A4A testé il y a deux ans. Les options


proposées sont très nombreuses. C'est parfois assez complexe. On regrette que les infos affichées sur le minuscule écran en façade soient si sommaires. On apprécie en revanche l'efficacité du calibrage automatique YPAO, ici présent dans sa version la plus aboutie. On apprécie aussi le mode Surround:AI, qui sélectionne automatiquement les bons traitements et décodages en fonction du contenu et rend l'utilisation de cet appareil un peu "usine à gaz" finalement très facile au quotidien. Pour nos essais, nous avons pu utiliser le Yamaha RX-A6A avec deux systèmes de hautparleurs encastrés haut de gamme de chez Dali et Focal. Cet ampli Home Cinéma délivre un message particulièrement propre et précis. Il est puissant, ferme et sans bavures dans le bas du spectre, à la fois pointu et bien maîtrisé, sans dérapage acide dans les hautes fréquences. Son équilibre tonal est d'une grande rectitude, évitant de mettre en avant ou en retrait tel ou tel registre. Nous avons été fascinés par la qualité des timbres et surtout de l'image sonore qu'arrive à produire le Yamaha RXA6A. En multicanal, les dialogues sont d'une intelligibilité rare, se détachant à merveille du reste de la bande-son, sans pour autant être suraccentués. Les ambiances sont d'une superbe cohérence. La sensation d'immersion est à son summum tout en préservant une sensation permanente de grande définition, d'ultra précision, chaque petit détail se positionnant avec netteté dans l'espace. C'est du grand art.

YPAO... Mais c'est aussi un appareil très convaincant à l'écoute et pour ses excellentes performances. Pour nous, il est une référence incontournable parmi les amplis intégrés Home Cinéma, toutes catégories de prix confondues.

Spécifications •Type : ampli-tuner Home Cinéma 7.2 canaux •Amplification : 9 canaux, 150 watts RMS sous 8 ohms (2 canaux en fonction) Tuner : FM, DAB •Décodage : Dolby Atmos, Dolby Atmos Height Virtualizer, DTS:X, Auro-3D •Correction acoustique automatique : YPAO RSC 3D/High Precision EQ •HDMI : 4K/120 Hz et 8K/60 Hz ; Dolby Vision et HDR10+ ; VRR, ALLM, QMS, QFT •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (7/3), audionumériques optiques (3/0), audionumériques coaxiales (2/0), Ligne RCA (5/0), Ligne XLR (1/0), phono MM, préampli RCA (0/11.2), préampli XLR (0/2), zone 2 (0/2), haut-parleurs (0/7), casque (0/1), •Trigger (0/2), IR (1/1) •Fonctions réseau : MusicCast, AirPlay 2, Spotify Connect •Dimensions : 435 x 192 x 442 mm •Poids : 20,2 kg

Notre avis

En résumé Le Yamaha RX-A6A propose le combo parfait d'équipements et de fonctions avec son lecteur réseau intégré, sa section HDMI compatible avec le maximum de formats, ses décodeurs Dolby Atmos, DTS:X et Auro-3D, son calibrage automatique

Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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de 65’’ à 300’’ HDR

HDR10 & HLG

C1 SMART MINI PROJECTEUR I FOCALE AJUSTABLE Une image 4K immersive, en toutes circonstances Premier écart de Hisense hors du monde de la projection ultra courte focale, le C1 séduit par son image précise et sa flexibilité. Source lumineuse triple laser, design compact et système de calibration innovant sont ici parfaitement combinés. Il se montre également très convivial, avec un système audio JBL et un OS VIDAA embarqué offrant un accès direct aux plateformes de streaming. Une référence déjà incontournable dans sa gamme de prix ! 2299€ Prix de lancement jusqu’au 10/12/2023 : 1799€

COBRA.FR

PARIS 11 66 Av. Parmentier

BOULOGNE 92100 87 Av. Edouard Vaillant

01 49 29 10 50

Du lundi au samedi 10h - 19h

Du mardi au samedi 10h - 19h

Du lundi au samedi 10h - 19h

(coût d’un appel local)


LES TESTS DE BARRES DE SON


TEST

BANG & OLUFSEN 6500 €

Beosound Theater La barre de son Bang & Olufsen Beosound Theatre représente le modèle le plus haut de gamme de la marque danoise. Il s’agit d’un ensemble "tout-en-un" sur 7.1.4 canaux par�culièrement imposant, compa�ble Dolby Atmos, qui espère proposer un son d’excep�on rempli d’émo�ons depuis un nombre impressionnant de haut-parleurs organisés de manière originale. Proposée à par�r de 6490 €, elle s’offre le luxe de pouvoir être évolu�ve avec le temps. Nous avons pu la tester pour vous livrer nos impressions. par Sylvain Pichot

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La barre de son Bang & Olufsen Beosound Theatre est donc le modèle phare de la marque ou plutôt devrions-nous dire le vaisseau amiral de sa flotte Home Cinéma. En effet, son design est signé Noto, déjà à l’origine des enceintes ultra haut de gamme Beolab 50, Beolab 90 et Beolab 28. Il s’inspire directement de la forme d’une coque de bateau avec une base assez large pour parfaitement tenir la barre de son sur un meuble. Notez toutefois que la Beosound Theater peut aussi être accrochée à un mur avec les supports idoines fournis dans la boîte. Cette barre de son a été pensée pour s’harmoniser parfaitement avec les téléviseurs et peut même évoluer en largeur avec des accessoires. Ceux-ci permettent de l’agrandir pour atteindre des dimensions correspondant à des diagonales d'écrans de 55, 65 ou 77 pouces. La marque propose également d’acheter la barre de son directement avec un téléviseur (de la marque LG) en tant que solution complète.

Un produit de luxe personnalisable La barre est livrée avec certaines parties à assembler comme pour lui apporter les dernières finitions en fonction de l’habillage choisi. En effet, le fabricant propose plusieurs choix de personnalisation. La partie basse en aluminium peut être grise, dorée ou anthracite. C’est celle-ci qui peut être plus ou moins large. La partie avant peut être recouverte, au choix, avec une finition de lamelles de bois en chêne clair, chêne foncé, chêne normal ou en tissu. Le prix de la barre varie en fonction de la configuration choisie. La surface supérieure de tous les modèles est recouverte du même tissu acoustiquement transparent que la façade. Nous avons testé la version totalement habillée de tissu. Notez qu’au centre de la partie supérieure de la barre, une large plaque vitrée concentre les commandes. Il s’agit d'un pavé tactile qui s’illumine lorsqu’on approche la main de la barre de son. La plaque noire est malheureusement extrêmement réfléchissante, ce qui peut gêner un peu lors du visionnage d’un programme sur la télévision qui est placée juste au-dessus. Ce centre de commande constitue un premier moyen de contrôle sommaire de l’appareil. La barre de son est livrée sans télécommande, un accessoire que l’on peut toutefois acheter séparément. La marque invite donc à passer par l’application éponyme pour configurer mais aussi piloter plus précisément la barre de son.

Prête pour évoluer dans le temps La Beosound Theatre est un très beau « bébé » de 18 kg affichant des dimensions par défaut de 119 cm de large, 15,7 cm de profondeur et surtout 19,7 cm de hauteur. Une telle épaisseur rend son installation devant le téléviseur extrêmement délicate. En effet, les capteurs infrarouge sont alors inaccessibles et la partie basse de l’écran n’est pas visible. La solution est donc de rehausser la télévision, de l’installer dessus si le modèle correspond (dernières références LG C2, G2, Z2) ou d’accrocher les deux à un mur (TV et barre de son). Avec de telles proportions, la barre de son Beosound Theatre en impose. Son design est remarquable et les finitions sont parfaites. On sent la signature de la marque danoise qui produit ici une nouvelle fois un appareil d’exception. On apprécie son caractère évolutif. En effet, le fabricant promet que la barre de son pourra évoluer grâce à des mises à jour logicielles mais aussi, et c’est beaucoup plus original, la possibilité de changer le module matériel central.

Une connectivité presque sans oubli Toutes les connectiques de la B&O Beosound Theatre sont concentrées au milieu de la barre de son, à l’arrière. Elles se composent de quatre entrées HDMI dont une est compatible eARC et donc à brancher au téléviseur, via un câble HDMI idoine. Malheureusement, c’est le seul port à supporter les signaux Ultra HD 8K à 60 images par seconde (ou Ultra HD 4K à 120 images par seconde), utiles pour les consoles de dernière génération ou un PC Gaming. Entre les deux, il faudra donc choisir, ce qui est un peu étonnant pour un dispositif proposé à ce prix. Nous aurions pensé que la marque aurait plutôt intégré les dernières normes en vigueur pour ce vaisseau amiral. Pour s’harmoniser parfaitement avec d’autres enceintes Beosound de la marque, la Beosound Theatre peut communiquer via le protocole Powerlink 8 à partir de ses connecteurs Ethernet ou de sa liaison sans fil. Notez qu’une prise est dédiée à la liaison avec une télévision de la marque LG, permettant le contrôle de l’ensemble des commandes depuis l’application B&O. Un port USBC est aussi disponible et peut servir d’entrée pour une source analogique via un adaptateur (non fourni). La Beosound Theatre est WiFi 5 et Bluetooth 5.1.

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Elle supporte les services AirPlay 2, Spotify Connect, Deezer et peut faire partie d’un groupe d’enceintes au sein de la maison sous l’application Google Home. La fonction Beolink Multiroom est également de la partie pour intégrer la barre de son dans un environnement domotique multipièce et diffuser la même musique que les autres enceintes ou des titres différents. Les webradios sont disponibles. Il est possible d’en présélectionner quatre pour qu’elles soient directement accessibles depuis l’une des touches sensitives de la surface vitrée supérieure.

Calibrage automatique et pilotage depuis l'application B&O Un port analogique jack 3,5 mm est également disponible, à l’avant cette fois. Il sert à brancher le microphone livré avec la barre de son, qui permet de calibrer l’appareil. Ce microphone présente la particularité d’être monté sur des tiges orientables. On l’installe tel un trépied au niveau de la position d’écoute. La phase de calibrage est lancée depuis l’application. Notez au passage qu’il est possible d’enregistrer plusieurs positions d’écoute que l’on peut ensuite sélectionner dans l’application. L’application Bang & Olufsen permet de piloter la barre de son. On peut choisir une entrée spécifique ou un service au démarrage, activer ou désactiver le capteur de proximité (qui permet d’allumer automatiquement le pavé tactile de la barre lorsque

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vous vous en approchez), associer une télécommande, sélectionner l’un des modes sonores proposés (TV, Music, Movie, Game, Night ou Personnel). C’est également dans l’application que l’on choisit sa position d’écoute (si on en a paramétré plusieurs) et c’est aussi là que l’on règle l’égaliseur (aigus et basses uniquement) ou que l’on définit quelques paramètres sonores. L’application sert par ailleurs à accéder aux services de streaming ainsi qu’aux contenus audio partagés sur le réseau domestique, via DLNA. Notez que les services B&O Radio et TuneIn sont tous deux disponibles dans cette interface. Enfin, il est possible de programmer un réveil, un minuteur ou une veille.

12 haut-parleurs et 800 watts de puissance pour un spectacle total La barre de son Beosound Theatre est équipée de douze haut-parleurs et autant d’amplificateurs en classe D. Les haut-parleurs sont ingénieusement placés et orientés en fonction de leur rôle respectif. Au centre, orientés vers l’avant, il y a un médium de 5,25 pouces (13,5 cm) surmonté d’un tweeter de 1 pouce (25 mm). Ils sont encadrés par deux woofers de 6,5 pouces (16,5 cm). Il y a également deux médiums de 3 pouces (7,5 cm), quatre haut-parleurs large bande de 2,5 pouces (6,5 cm) et deux tweeters de 1 pouce (25 mm). Bang & Olufsen annonce une puissance totale de 800 watts pour un système 7.1.4 canaux. Les quatre canaux vers le haut


correspondent à deux haut-parleurs physiques suppléés par le procédé de Beaming déjà utilisé sur les enceintes Beolab 90 et Beolab 50 de la marque. L’organisation des haut-parleurs permet non seulement de diffuser le son vers l’avant mais aussi sur les côtés et vers le plafond. Rappelons que la barre est compatible Dolby Atmos mais pas DTS. L’absence de ce format est très étonnante mais cela semble être un choix que la marque assume ; espérons qu’il sera présent lors d’une prochaine mise à jour. Une fois la barre de son étalonnée, celle-ci offre une scène frontale véritablement complète. En fait, nous n'avons pas ici une barre de son mais plutôt un mur de son. La Bang & Olufsen Beosound Theatre propose un rendu extrêmement dynamique avec assez de punch pour concurrencer n’importe quelle autre barre de son, même accompagnée de son caisson de basses, la Sennheiser Ambeo Soundbar Plus comprise. Pas besoin de caisson additionnel, ici. Les graves sont assez puissants pour donner toute la profondeur et la chaleur nécessaires. Le niveau des basses est considérable avec une grande dynamique et assez de réactivité pour s’en délecter. En outre, la clarté n’est pas oubliée. En effet, les détails sont extrêmement nombreux et particulièrement fins. La moindre petite sonorité est perceptible et les sons d’arrière-plan sont excellemment bien traités. L’équilibre tonal est parfait. Tous les sons montent suffisamment haut pour donner non seulement l’impression qu’ils proviennent de l’écran mais aussi qu'ils arrivent du plafond lorsque c'est nécessaire. Le rendu est extrêmement large avec cette barre de son. Elle offre une sensation de puissance incroyable et n’a aucun mal à remplir une pièce de 30 m² voire plus. Les films et les séries bénéficient d’une clarté extrême pour les dialogues donc parfaitement intelligibles, même à faible volume. La spatialisation est parfaite. Nous n’avons jamais entendu de scènes aussi larges avec une barre de son. Les bips du respirateur dans la chambre d’hôpital dans le film "Bullet Train" diffusé sur MyCanal résonnent dans toute la pièce. La scène du déraillement du train au ralenti est également un régal pour son ambiance sonore tournoyante. Et que dire des séquences de démonstration Dolby Atmos… Elles sont totalement sublimées, profitant d’une justesse impressionnante. Les effets sortent véritablement de la barre (du mur, pardon) pour arriver quasiment jusqu’au téléspectateur. Les objets sont parfaitement détachés, chacun sonnant à sa manière, dans son espace, sans empiéter sur celui des autres. Le niveau de détails est véritablement incroyable. Pour de l’écoute musicale pure, là aussi, l’ensemble

propose une scène sonore extrêmement large, remplissant tout l’espace avec une spatialisation des plus justes. La puissance délivrée par la barre est suffisante pour des salles moyennes à grandes et l’écoute à volume élevé reste tout à fait maîtrisée. Cette barre de son s'adapte à tous les styles de musique et de sources.

En résumé Pour nous, le résultat est sans appel. La Bang & Olufsen Beosound Theatre n’est pas seulement une barre de son mais surtout un mur de son. Elle sonne avec une justesse et une précision réellement impressionnantes. Le rendu audio est empreint d’un nombre incroyable de détails, de clarté mais aussi de suffisamment de punch et de réactivité pour profiter de scènes à grand spectacle sans avoir besoin d’un caisson de basses supplémentaire. C’est un vrai mur d’émotions. Le design est remarquable et évolutif, ce qui est toujours un plus, surtout vu le prix demandé. On apprécie le fait de pouvoir choisir les finitions, d’avoir une solution de calibrage et de profiter d’une excellente ergonomie. Pour autant, la Beosound Theater n’est pas totalement parfaite. Selon nous, il lui manque le traitement DTS et nous aurions aimé que plusieurs de ses entrées HDMI soient compatibles Ultra HD 8K à 60 Hz au lieu d'une seule.

Spécifications •Type : barre de son 7.1.4 •Haut-parleurs : 2x woofers 6,5", 1x médium 5,25", 2x médiums 3", 4x large bande 2,5", 3x tweeters 1" •Puissance : 800 watts •Décodage : Dolby Digital, Dolby Digital Plus 7.1, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, LPCM •Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x HDMI eARC, 1xHDMI 2.1, 1x entrée audionumérique optique, 1x jack 3,5 mm, 1x jack S-Center •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) barre : 1222 x 157 x 197 mm •Poids barre : 18 kg

Notre avis Fonctions

Connectivité

Ergonomie

Performances

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TEST

HISENSE

400 €

U3120G Le système Hisense U3120G est un modèle 3.1.2 canaux composé d’une barre de son et d’un caisson de basses. Il est compa�ble Dolby Atmos et DTS:X, disposant de deux hautparleurs orientés vers le haut pour les effets de plafond et il revendique une puissance totale de 420 wa�s. Équipé d’une entrée HDMI supportant les signaux Ultra HD, HDR et d’une prise HDMI compa�ble eARC, il intègre du Bluetooth pour jouer de la musique sans fil. Nous avons pu l’essayer pendant un pe�t moment afin de vous livrer nos impressions. par Sylvain Pichot

La barre de son Hisense U3120G présente un design très sobre. Elle est presque totalement rectangulaire, avec une large grille qui recouvre l’intégralité du plateau supérieur et une autre tout aussi large qui cache les haut-parleurs frontaux. Mesurant 99 cm de large, la barre peut s’harmoniser avec des TV de 50 pouces et plus. Elle mesure 11 cm de profondeur et 6 cm de hauteur. Avec une telle épaisseur, il est possible de l’installer devant la plupart des téléviseurs sans gêner leur récepteur infrarouge. Les extrémités ne sont pas biseautées ou

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profilées, mais forment des angles droits. Il n’y a pas de haut-parleurs orientés vers les côtés comme on peut en trouver sur les modèles bien plus haut de gamme (et aussi bien plus chers) comme la Sennheiser Ambeo Soundbar Plus ou la Bang & Olufsen Beosound Theatre, par exemple. Pour en revenir au design de la barre de son, on remarque sur la partie supérieure une petite zone plate qui comporte quelques touches de contrôle pour gérer le volume, allumer la barre et passer en mode Bluetooth. Cette zone est légèrement


déportée vers la droite alors qu’habituellement, on trouve ce type de commandes au centre. Tout aussi décalé, l’affichage, en façade cette fois, propose 5 caractères défilants, si besoin. À y regarder de plus près, cette position originale s’explique par le fait que le fabricant a préféré intégrer en façade, au centre, deux haut-parleurs pour la voie centrale, une conception sur laquelle nous reviendrons. Les finitions de la barre de son Hisense U3120G sont tout à fait satisfaisantes. Nous n’avons noté aucun défaut de fabrication sur l’exemplaire de test prêté par la marque pour réaliser cet essai. La barre repose sur deux larges patins en caoutchouc qui l’empêchent de glisser. Le caisson de basses, de forme rectangulaire, est tout aussi sobre que la barre de son qui l’accompagne. Ses arêtes sont biseautées comme pour donner l’impression d’une certaine finesse. Ses parois sont en bois mélaminé, tout ce qu’il y a de plus classique. Il repose sur quatre patins en caoutchouc et une grille en façade dissimule son woofer. À l’arrière, un évent d'accord bass-reflex prend place aux côtés de la prise pour le câble d’alimentation et d’un bouton pour établir la liaison sans fil avec la barre de son, si nécessaire.

Une connectique simple, mais sans lacune et permettant d'ajouter des enceintes surround sans fil La barre de son Hisense U3120G dispose d’une entrée HDMI. Celle-ci supporte les signaux Ultra HD et HDR dont le Dolby Vision (à 60 images par seconde maximum). Elle est dotée d’une sortie HDMI eARC pour une liaison avec une télévision. Elle est également pourvue d’une entrée audionumérique coaxiale et d’une autre optique. Une prise USB-C ainsi qu’une prise USB-A sont également disponibles. Cette dernière permet d’insérer une clé USB avec des fichiers audio pour les lire directement depuis la barre. La prise USB-C permet de brancher un adaptateur à acheter séparément, pour envoyer un signal sans fil vers des haut-parleurs supplémentaires pour les effets arrière. Cette connectique peut également servir au rechargement d’appareils mobiles. Toutefois, il faut avouer que l’emplacement n’est pas facile à atteindre pour un usage quotidien, à moins de laisser un câble constamment branché dessus. Notez que la barre de son est compatible Bluetooth. Cela lui permet de recevoir de la musique depuis des appareils mobiles. Pas de WiFi ici. C’est dommage, mais aussi compréhensible vu le prix abordable de cette solution. Pour contrôler la barre de son, une télécommande

est livrée avec, bien que celle du téléviseur permette également de gérer le volume (mais pas le choix des modes audio). Cette télécommande est particulièrement compacte, en plastique et non rétroéclairée. Les touches sont facilement accessibles et on apprécie d’avoir immédiatement la possibilité de gérer le niveau des basses, des aigus et de la luminosité d’affichage. Le mode sourdine est également facile à trouver, même dans l’obscurité. Vu que la barre n’est pas compatible WiFi, il n’est pas question ici de liaison avec une application sur smartphone.

Un son relativement puissant et dynamique avec des effets Atmos très satisfaisants La barre de son Hisense U3120G intègre huit hautparleurs dont six sont installés en façade et deux sont orientés vers le plafond selon un certain angle. Il y a donc deux haut-parleurs pour la voie centrale, placés au centre (logique). Il y a également deux paires de haut-parleurs installés aux extrémités, toujours dirigés vers le téléspectateur. À cela, ajoutez un woofer de 8 pouces (20 cm) intégré dans

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Spécifications •Type : barre de son 3.1.2 et caisson de basses •Haut-parleurs : 2x aux extrémités, 4x en façade, 2x vers le haut + 1x woofer de 20 cm (caisson de basses) •Puissance : 240 watts (barre de son) + 180 watts (caisson de basses) •Décodage : Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS, DTS:X, DTS HD Master, LPCM •Connectivité : Bluetooth, HDMI eARC, HDMI, entrée audionumérique optique, entrée audionumérique coaxiale, USB-C, USB-A •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) de la barre : 990 x 110 x 60 mm •Dimensions (l x p x h) du caisson : 294 x 338 x 354 mm •Poids de la barre : 3,4 kg •Poids du caisson : 7,2 kg

Notre avis Fonctions

Connectivité

Ergonomie

Performances

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le caisson de basses. Celui-ci est en position frontale. La liaison sans fil entre la barre de son et le caisson est automatique et nous n’avons eu aucun problème à associer les deux éléments. La barre de son affiche une puissance de 240 watts et le caisson est donné pour 180 watts, soit un total de 420 watts. En fonctionnement, la barre de son accompagnée de son caisson offre un rendu audio plutôt ample et qui n’a aucun mal à remplir un petit salon d’environ 20 m². L’ensemble se montre relativement puissant et c’est même assez étonnant vu le gabarit plutôt compact de la barre de son, même si ce n’est pas un modèle riquiqui avec son mètre de largeur. Le caisson de basses y est pour quelque chose. Il est assez difficilement localisable, ce qui est bonne chose ; il propose ainsi un spectre cohérent avec la barre, venant l’aider lorsque celle-ci ne peut pas descendre suffisamment dans les basses fréquences. À l’écoute, l’association des deux est plutôt dynamique et agréable. Le système U3120G propose un son qui s’avère très satisfaisant pour les effets de hauteur, car le son ne semble pas provenir de la barre, mais plutôt du téléviseur, ce qui est toujours un bon point. Il se dégage un rendu relativement chaud qui n’est pas dénué d’effets de spatialisation même si ceux-ci n’arrivent pas à envahir toute la pièce. Nous devons néanmoins reconnaître que la barre rayonne plus large qu’elle et propose des sons assez bien projetés vers l’avant. L’écoute des bandes sonores de démonstration Dolby Atmos s’est révélée très agréable, car relativement immersive, sans saturation et avec des déplacements des objets dans l’espace bien suivis, même si l’ajout d’enceintes à l’arrière peut être un vrai plus. Plusieurs modes sont disponibles : Film, Musique, Nuit, Intelligent, Journal, Sport et Jeu. C’est le mode Film qui offre les résultats les plus convaincants, de notre point de vue. La scène sonore est alors plutôt large, avec une spatialisation

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satisfaisante, tandis que le mode Sport a tendance à délivrer trop de basses. Le mode Musique est assez pertinent également pour avoir un rendu downmixé en stéréo. Les dialogues sont extrêmement clairs et plutôt agréables. Ils se projettent assez bien vers l’avant. En outre, on peut compter sur des musiques d’arrière-plan qui y restent au profit des dialogues et autres effets, ce qui est particulièrement satisfaisant lors de la course poursuite de voitures au début du film "6 Underground" diffusé sur Netflix en Dolby Atmos. On apprécie également le haut niveau de détails et de précision de l’ensemble qui permet de profiter des moindres bruits de pas et autres gouttes d’eau, pas visibles à l’image, mais qu’on entend tomber dans la série "The Last Of Us", par exemple.

En résumé Si la barre de son Hisense U3120G avec son caisson peuvent paraître un peu cheap de prime abord, une fois installés et branchés, les deux éléments étonnent et s’en donnent à cœur joie pour vous faire profiter d’un son assez ample, d’une certaine puissance et qui s’avère d’une bonne tenue pour le prix demandé. L'ensemble ne sature pas et propose des dialogues d’une autre dimension par rapport aux haut-parleurs d’un téléviseur. On apprécie les différents niveaux entre les sons d’arrière-plan, les effets et les dialogues qui empruntent chacun leur chemin jusqu’à vos oreilles pour former un ensemble finalement cohérent. Plutôt polyvalent, ce système Dolby Atmos et DTS:X propose aussi un bon rendu audio pour écouter de la musique, montrant une certaine aisance à reproduire les moindres détails de la musique classique tout en étant capable d’offrir assez de rondeur et d’amplitude pour les titres électroniques.


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TEST

SAMSUNG 800 €

HW-Q800C La nouvelle barre de son Samsung HW-Q800C succède au modèle Q800B pour 2023, se situant en dessous de la référence Q930C et du sommet de gamme Q990C. Elle reprend l’intégralité de ses caractéris�ques techniques avec un caisson de basses sans fil à proximité, une configura�on audio s’appuyant sur 5.1.2 canaux avec des voies ver�cales pour sa�sfaire aux formats Dolby Atmos, une possibilité de liaison sans fil via les TV de la marque, et le DTS. Elle profite d’une entrée HDMI et d’une sor�e eARC. Compa�ble WiFi, elle peut composer avec les assistants vocaux Alexa d’Amazon et Google et intègre la fonc�on Spo�fy Connect, mais peut également recevoir directement de la musique sans fil en Bluetooth. par Sylvain Pichot

La barre de son Samsung HW-Q800C reprend exactement le même design que la HW-Q800B de l’an passé. Elle est relativement large, mesurant 111 cm, et peut accompagner les télévisions de 55 pouces et plus. Comptez sur une profondeur de 12 cm et une hauteur de 6 cm, comme le modèle Hisense U3120G, par exemple. Cette épaisseur lui permet d’être assez facilement installée devant une télévision sans trop de risque de gêner le récepteur infrarouge servant à piloter la TV. Les formes de cette barre de son sont identiques à celles de la Q800C, notamment ses extrémités biseautées afin d’accueillir, derrière la grille, des haut-parleurs pour les effets latéraux. L’intégralité de la barre est recouverte par une grille métallique. En façade, il y a un petit afficheur, toujours à trois caractères, comme sur les précédents modèles de Samsung. Son usage est purement informatif, car il est assez difficile de configurer l’appareil avec. On préfère passer par l’application SmartThings avec laquelle la barre de son est compatible et qui offre une bien meilleure

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ergonomie pour régler l’appareil selon ses envies. Sur le dessus, au centre, il y a quatre boutons en caoutchouc pour gérer le volume, changer de source et activer le microphone intégré. Le caisson de basses est également identique à celui du précédent modèle. Il s’agit d’une belle boîte aux angles arrondis avec un woofer orienté vers le côté droit, dissimulé par un large disque en tissu. Construit en bois mélaminé, il repose sur quatre patins en caoutchouc. Sa forme est plutôt fine. Il mesure un peu plus de 40 cm de haut pour une profondeur à peu près équivalente et une largeur de seulement 21 cm. Il peut ainsi être facilement glissé à côté du meuble sur lequel est installé le téléviseur, par exemple. Il est pourvu d’un évent bass-reflex dirigé vers l’arrière. L’association avec la barre de son est immédiate. Samsung a toutefois prévu un bouton dans le cas où il y aurait un souci lors de la configuration mais cela ne nous est pas arrivé lors de nos tests.


Une barre de son connectée avec fonction Dolby Atmos sans fil Comme la barre de son Samsung HW-Q800B, la nouvelle HW-Q800C profite d’une sortie HDMI compatible eARC pour la liaison avec un téléviseur. Elle est également dotée d’une entrée HDMI supportant les signaux HDR dont le HDR10+ et le Dolby Vision jusqu’à 60 images par seconde. Notez aussi la présence d’une entrée optique audionumérique. La barre est compatible WiFi, supportant les technologies AirPlay 2 d’Apple, Amazon Alexa (sans avoir besoin d’une enceinte connectée à proximité) et Spotify Connect. Notez que pour vous servir de l’assistant Google, il est nécessaire d’avoir un appareil connecté à proximité. La fonction Tap Sound est toujours d’actualité, permettant d’associer immédiatement un smartphone avec la barre de son pour lui transmettre des contenus audio. Il n’y a pas de prise USB pour jouer des titres de musique. Comme la précédente HW-Q800B, la Samsung HW-Q800C embarque la fonction de transmission Dolby Atmos sans fil, qui fonctionne avec les téléviseurs de la marque et permet ainsi de se passer de tout câble entre la télévision et la barre de son. De la même manière, on peut compter sur le support de la technologie Q-Symphony en version 3.0, pour que les TV de la marque utilisent leurs haut-parleurs intégrés en plus de ceux de la barre, afin d’offrir une ambiance plus immersive. C’est d’ailleurs l’une des seules différences avec la précédente HW-Q800B : la version 3.0 permettrait d’améliorer les réponses de l’intelligence artificielle pour mieux isoler les différentes composantes du son afin de tenter une meilleure répartition sur les différents haut-parleurs, selon les contenus. N’ayant pas de téléviseur Samsung sous la main au moment de notre test, nous n’avons pas pu essayer cette fonction. La barre de son est livrée avec une télécommande qui ne renferme pas de microphone et pour utiliser les commandes vocales, il faut donc parler à la barre de son. Cette télécommande est strictement identique à celle qui accompagne la barre de son Samsung HW-Q800B. Elle est très compacte, sans rétroéclairage, avec un cercle directionnel, des touches bien placées et d’autres profitant d’un système à bascule - notamment pour le volume et le niveau des basses du woofer - comme on peut aussi le voir sur les télécommandes accompagnant les TV de la marque. On a accès à beaucoup plus d’options en passant par l’application Samsung

SmartThings depuis un smartphone ou une tablette tactile. L’installation des appareils ne pose aucune difficulté. Une fois qu’ils sont allumés et associés, le système utilise la technologie Samsung SpaceFit Sound Pro pour se calibrer en utilisant le microphone intégré.

Un son bien équilibré, avec des basses puissantes et une puissance acoustique impressionnante La barre de son Samsung HW-Q800C propose la même configuration que la précédente. Il y a toujours 11 haut-parleurs fonctionnant en 5.1.2 canaux. Notez la présence de deux hautparleurs orientés vers le plafond pour les effets d’élévation. Le ".1" représente le woofer du caisson de basses. Il y a un haut-parleur à chaque extrémité, installé avec un léger angle comme pour faire rebondir le son sur les murs latéraux ; les autres haut-parleurs sont positionnés en façade. Plusieurs modes d’écoute sont disponibles : Standard (permettant de jouer avec l’égaliseur dans l’application), Surround, Jeux et Son adaptatif. Nous avons trouvé que l’écoute de la barre de son

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Spécifications •Type : barre de son 5.1.2 et caisson de basses •Haut-parleurs : 11 dont 1 woofer dans le caisson •Puissance : 360 W •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Digital Plus •Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x HDMI eARC, 1x entrée HDMI, 1x entrée audionumérique optique •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) barre : 1110 x 120 x 60 mm •Dimensions (l x p x h) caisson : 210 x 403 x 403 mm •Poids barre : 3,6 kg •Poids caisson : 9,8 kg

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Connectivité

Ergonomie

Performances

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était particulièrement équilibrée. En effet, l’ensemble barre plus caisson délivre un son extrêmement cohérent, le woofer prenant parfaitement le relais sur les haut-parleurs de la barre pour les basses. Il peut d’ailleurs en faire un peu trop et les plus sensibles auront vite fait d’en baisser le niveau. Sinon, on profite d’une très belle portée du caisson avec des sensations qui n’ont aucun mal à arriver jusqu’au canapé. La barre de son s’avère particulièrement précise dans tout son spectre d’action et remplit parfaitement son rôle pour profiter de films, de séries, mais également de la musique. La puissance acoustique délivrée par l’ensemble est assez incroyable. On n’a aucun mal à remplir un salon de 30 m² voire plus. On a droit à une dynamique pertinente, un très haut niveau de détails et ce même lorsque le volume n’est pas très fort. Si on monte le son, celui-ci se tient très bien et on est littéralement immergé dans l’action. Les voix sont extrêmement claires et se détachent bien du reste de la scène. Les musiques de fond ou d’arrière-plan sont également assez détachées, n’encombrant pas le reste. La barre de son propose une scène sonore particulièrement large et le son est bien projeté vers l’avant. On apprécie les effets latéraux qui se révèlent précis. Les effets de plafond sont également satisfaisants, permettant de gagner en hauteur et de produire les sons qu’il faut en fonction

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des bandes sonores travaillées pour. Notez que le mode Surround a tendance à accentuer les effets qui peuvent alors paraître moins précis. Le mode Nuit est très efficace, gommant les basses mais conservant les dialogues assez clairs pour être parfaitement audibles et intelligibles.

En résumé La barre de son Samsung HW-Q800C est la digne héritière de la précédente. Elle la suit tellement qu’on pourrait lui reprocher de proposer finalement très peu d’évolutions. La technologie Q-Symphony passe en version 3.0 pour tenter une meilleure isolation des composantes du son, mais c’est tout. On a donc droit à un son extrêmement équilibré, puissant et suffisamment ample, de bonne tenue pour remplir un salon moyen à grand. L’ensemble se montre particulièrement dynamique avec une très bonne spatialisation et une difficulté à localiser le caisson de basses, ce qui est une bonne chose, proposant ainsi un son cohérent avec la barre de son. On apprécie les effets latéraux et de hauteur en Dolby Atmos. Pour nous, il s’agit d’une excellente barre de son, exactement comme la précédente, qui offre un rendu sonore extrêmement convaincant aussi bien pour les films à grand spectacle que pour la musique.


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TEST

SENNHEISER

Ambeo Soundbar Mini

800 €

En 2022, Sennheiser étonnait son monde avec la sor�e de sa nouvelle barre de son, l’Ambeo Soundbar Plus, proposant un son incroyablement immersif. Ce�e année, la marque revient avec un modèle plus compact, l’Ambeo Soundbar Mini, qui offre une expérience aussi immersive que possible avec une virtualisa�on jusqu’à 7.1.4 canaux. Conçue pour s’adapter à tous les intérieurs, aussi pe�ts soient-ils, elle rejoint la gamme des barres de son Sennheiser Ambeo, qui compte désormais trois modèles : Max, Plus et Mini. Nous avons pu l’essayer pendant un moment afin de vous livrer nos impressions. par Sylvain Pichot

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L’Ambeo Soundbar Mini arbore un design qui ressemble beaucoup à celui de son aînée, l’Ambeo Soundbar Plus. En effet, elle reprend le même format arrondi au niveau des extrémités avec une surface supérieure légèrement inclinée vers l’avant et des rebords surélevés. C’est bien entendu un modèle plus petit que l’Ambeo Soundbar Max et que l’Ambeo Soundbar Plus. Elle mesure 70 cm de large pour 10 cm de profondeur et 6,5 cm de hauteur. Cette dernière caractéristique lui permet d’être placée devant une télévision sans trop de risque de gêner le récepteur infrarouge servant pour la télécommande ni masquer le bas de l'image. On retrouve les matériaux en plastique et tissus de l’Ambeo Soundbar Plus, parfaitement harmonisés pour conférer une certaine classe à l’appareil, synonyme de modèle haut de gamme. Les finitions du modèle prêté par la marque pour réaliser ce test étaient exemplaires, et même après un examen minutieux, nous n’avons constaté aucun défaut de fabrication. En façade, dans le coin droit, comme sur la grande sœur, il y a un logo Ambeo qui profite d’un rétroéclairage LED dont l’intensité peut être modulée. Sur la partie supérieure de la barre de son, en position centrale, un espace est dédié aux commandes sensitives et aux microphones intégrés. Cette surface reflète très légèrement l’image du téléviseur mais cela n’est pas trop gênant au quotidien. Un tissu acoustiquement transparent recouvre les parties frontales et latérales de la barre de son. Celle-ci peut être posée sur un meuble ou accrochée à un mur grâce aux éléments de fixation fournis par le fabricant. La connectique de la barre de son Sennheiser Ambeo Soundbar Mini est assez minimaliste. Elle comporte une entrée filaire HDMI 2.1 compatible eARC et c’est tout ! Pas d’entrée optique numérique ni même analogique. Un port USB-A est bien présent, mais il sert uniquement à recharger un appareil mobile le cas échéant. On peut se rattraper avec une liaison WiFi 6 offrant de très bonnes performances ainsi que du Bluetooth 5.2 Low Energy. Les profils supportés par ce dernier sont A2DP, AVRCP, GATT et les codecs acceptés sont l'AAC ainsi que le SBC. La barre de son supporte les protocoles réseau AirPlay 2, Chromecast, Spotify Connect et Tidal Connect. L’assistant vocal Alexa d’Amazon est intégré et on n’a pas besoin d’enceintes connectées à proximité pour l’utiliser, contrairement à l’assistant Google.

Pour le contrôle, une application est disponible

accompagne la Soundbar Plus. D’un certain poids, en plastique et non rétroéclairée, cette télécommande propose les modes audio directement accessibles, comme les sources, ce qui est une bonne chose. Pour la configuration et un pilotage plus précis de l’appareil, nous conseillons de passer par l’application Sennheiser Smart Control disponible gratuitement pour les smartphones sous Android ou iOS. La configuration ne pose aucune difficulté particulière ; la barre de son est immédiatement reconnue. Après l’établissement de la connexion et quelques étapes rapides, une phase de calibrage est lancée. La page d’accueil de l’application permet de moduler le son, de choisir l’entrée et de voir quel est le format audio joué. Elle sert également à activer ou non la technologie Ambeo et permet de sélectionner l’un des modes audio proposés : adaptive, musique, cinéma, sport, nouvelles, neutre. Un mode nuit est disponible ainsi qu’une fonction qui permet d’améliorer les voix. À tout moment, il est possible de relancer un calibrage du système. De très nombreux paramètres peuvent être réglés. Les différents formats audio peuvent aussi être modulés lorsqu’ils sont joués par la barre de son.

À l’écoute La barre de son Sennheiser Ambeo Soundbar Mini est équipée d’un peu moins de haut-parleurs que la Soundbar Plus, qui en compte elle-même moins que la Soundbar Max. Toutefois, elle propose un son

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Spécifications •Type : barre de son 7.1.4 •Haut-parleurs : 4x large bande, 2x woofers •Puissance : 250 watts •Décodage : Dolby Digital, Dolby TrueHD, Dolby Atmos, DTS, DTS HD Hi-Res Audio, DTS HD Master Audio, DTS ES, DTS:X, LPCM, Sony 360 Reality Audio •Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x HDMI eARC •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 700 x 100 x 65 mm •Poids barre : 3,3 kg

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Ergonomie

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La Sennheiser Ambeo Soundbar Mini est livrée avec une télécommande qui est identique à celle qui

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spatialisé sur 7.1.4 canaux. L’ensemble délivre une puissance de 250 watts RMS contre 400 watts RMS pour la version Plus. Concrètement, l’Ambeo Soundbar Mini est pourvue de quatre haut-parleurs large bande de 4 cm de diamètre contre sept hautparleurs de 5 cm de diamètre en façade de la Soundbar Plus dont un est dédié à la voie centrale, ce qui n’est pas le cas ici. Pas de haut-parleurs dirigés vers le plafond pour les effets idoines, contrairement à la Soundbar Plus, définitivement mieux dotée. Si le son produit par la Soundbar Plus nous avait totalement convaincus, il faut reconnaître qu’avec ce modèle plus compact et moins bien équipé en termes de haut-parleurs, on a droit à un son moins ample et surtout moins spatialisé, notamment en hauteur. Les effets latéraux sont également moins larges qu’avec la Soundbar Plus, totalement bluffante dans ce domaine. Attention, cela ne signifie pas que les effets latéraux sont totalement absents mais ils s’avèrent nettement moins prononcés qu’avec la grande sœur. La technologie Ambeo apporte un plus indéniable, proposant un rendu bien plus ample que sans. Une fois cette fonction activée, on gagne aussi un peu en rondeur et en chaleur, avec un excellent équilibre tonal. Si on veut encore plus de basses, il est possible d’associer un caisson de basses sans fil de la marque. Depuis la barre, le son est assez bien équilibré, cohérent, et ce même à volume élevé. Les dialogues sont parfaitement intelligibles, même à faible volume. L’écoute musicale est également agréable. On

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apprécie de pouvoir profiter du potentiel de spatialisation des titres au format Dolby Atmos depuis la plateforme d’écoute en streaming Tidal, par exemple.

En résumé La barre de son Sennheiser Ambeo Soundbar Mini profite du même design réussi que sa grande sœur. Elle propose plusieurs moyens de contrôle et la configuration est très facile, en passant par l’application. On peut regretter qu’il n’y ait pas plus de possibilités au niveau des connectiques car ici, on a vraiment le strict minimum, mais cela peut suffire à bon nombre d’utilisateurs. Les amateurs les plus exigeants se tourneront vers la version Plus. Mais si le son n’est ici pas aussi ample qu'avec cette dernière, il est tout de même plus spatialisé qu'avec la plupart des barres de son concurrentes que nous avons pu tester. Il est en outre empreint d’une chaleur certaine et d’un excellent équilibre tonal. Selon nous, cette barre de son offre un rendu audio d’une autre dimension, surtout pour les petits espaces. Ceux qui peuvent profiter de pièces plus grandes auront tout de même intérêt à installer l’Ambeo Soundbar Plus, pour un son plus ample, plus haut et plus détaché.


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TEST

SONY HT-AX7 Bien étrange concept, le HT-AX7 de Sony rejoint le quatuor HT-A9 au rayon des ensembles home cinéma immersifs et atypiques. Ce�e mini barre de son Bluetooth (fonc�onnant sur ba�erie), épaulée par deux pe�tes enceintes satellites surround, promet de profiter facilement d'un son à 360°. Un pari risqué pour un appareil pas si abordable. par Guillaume Fourcadier

Bluetooth, et… C'est tout Difficile de ne pas tomber sous le charme du Sony HT-AX7. Petit, discret, élégant, cet appareil qui mesure à peine 30 cm de long pour 1,4 kg sur la balance est presque intégralement recouvert d'un tissu maillé d'excellente qualité. Il est complété par un duo de mini enceintes au format macaron, qui viennent se caler à son sommet. Détachables, ces dernières se comportent comme des compléments surround pour l'unité principale (via un système de transmission sans fil). Outre la bonne qualité de fabrication, nous pouvons relever la simplicité du concept : la petite barre de son se recharge en USB-C et agit comme une base de recharge pour les satellites. Sur le papier, cet ensemble est entre deux eaux, puisqu'annoncé comme un "home cinéma portable". Le Sony HT-AX7 n'offre à ce titre qu'une connexion sans fil, sa philosophie profonde étant celle d'un produit transportable, à utiliser avec un smartphone ou une tablette, sur un lit par exemple. Aucune connexion filaire n'est présente, pas même une entrée auxiliaire. En d'autres termes, aucune utilisation en basse latence (jeux vidéo/PC) n'est possible, ce qui nous apparaît comme un défaut majeur. Cette simplicité ergonomique a au moins le mérite d’assurer au HT-AX7 un aspect clé en main. L'application dédiée, Home Entertainment, guide bien l'utilisateur, et propose suffisamment de réglages pour couvrir la majorité des usages. En disposant les enceintes en triangle autour de soi, barre de son devant et satellites à l'arrière, une bulle sonore à 360° se crée, à partir d'un simple flux stéréo.

L'immersion avant tout Sur le terrain, on comprend assez vite qu'en dépit du soin apporté à l'architecture sonore, les performances audio de l'ensemble Sony HT-AX7 restent celles d'un équipement Bluetooth portable. L'unité principale intègre deux haut-parleurs large

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600 € bande épaulés par deux radiateurs passifs et chaque satellite dispose d'un haut-parleur. Sur le plan technique, l'ensemble délivre un son relativement plaisant, car suffisamment équilibré (sans pics ou creux marqués de la réponse en fréquences), mais écourté aux extrémités du spectre. Les basses, en particulier, manquent d'assise, même en prenant en compte le format réduit de l'appareil. En revanche, Sony tient parfaitement sa promesse d’immersion. Sans reproduire une vraie bulle Atmos, grâce au traitement maison 360 Spatial Sound Mapping, le trio HT-AX7 parvient à nous plonger dans un bel environnement surround. La synergie entre les trois modules, loin d'être superficielle, est cohérente et efficace. Il n'y a pas de sensation d'excès ou de sonorité mal calibrée ; tout semble fonctionner. Bien sûr, cette technologie brille avant tout pour reproduire la bande-son de films spectaculaires, mais le système HT-AX7 s'accommode aussi très bien des mixages plus subtils et se révèle même agréable pour l'écoute de musique.

Spécifications •Type : système home cinéma portable •Fonctionnement : 1 unité centrale, 2 enceintes satellites •Connexion : Bluetooth 5.2 avec support des codecs SBC et AAC •Architecture sonore : 2 haut-parleurs large bande avec 2 radiateurs passifs (module principal) ; 2 haut-parleurs large bande (un par enceinte satellite) •Amplification numérique (type FDA) S-Master •Autonomie annoncée : 30 h •Recharge rapide : 150 min d'autonomie pour 10 minutes de charge •Recharge USB-C sur l'unité principale ; base de recharge sur l'unité principale pour les enceintes satellites •Dimensions (unité principale) : 306 x 97 x 123 mm •Poids (unité principale) : 1,4 kg •Dimensions (enceintes satellites) : 122 (diamètre) x 39 mm •Poids (par enceinte satellite) : 0,295 kg

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YAMAHA

1300 €

True X 40A Yamaha, qui a été à l'origine des premières barres de son Home Cinéma, propose le nouvel ensemble True X 40A à son catalogue. Il s’agit d’une barre de son SR-X40A qui est disponible à la vente au détail, mais qui peut également (et surtout) être accompagnée du caisson de basses sans fil SW-X100A ainsi que des deux enceintes surround WS-X1A. C’est dans ce�e configura�on 4.1.2 canaux que nous avons pu tester cet ensemble. par Sylvain Pichot Le système Yamaha True X 40A que nous avons pu tester est composé de la barre de son Yamaha SRX40A, d’un caisson de basses sans fil Yamaha SWX100A et de deux enceintes surround Yamaha WSX1A. Chaque élément peut être acheté séparément. L’idée est intéressante puisque l’on peut ainsi commencer par l’achat de la barre de son puis renforcer le niveau des basses avec le caisson avant de s’équiper, lorsqu’on a le budget, des enceintes surround. Notez qu’il est également possible d’utiliser la barre de son Yamaha SR-X50A, plus puissante que le modèle SR-X40A, qui est livrée directement avec son caisson de basses, puis d’y ajouter par la suite les enceintes surround WS-X1A. Avec l’ensemble, on a donc droit à un système 4.1.2 canaux. Le design de la barre de son Yamaha SR-X40A est assez sobre pour un tel appareil. Elle se présente sous la forme d’une longue barre qui mesure un peu plus d’un mètre de large et s’harmonise parfaitement avec des TV de 65 pouces et plus. Elle est profonde de 11 cm environ et haute de seulement 6,3 cm, ce qui permet de l’installer facilement devant un téléviseur sans gêner le récepteur infrarouge pour l’allumer et l’éteindre. La barre est recouverte d’un tissu noir, ce qui permet de ne plus la voir dans la pénombre, hormis les quelques Leds en façade qui indiquent le niveau du volume et la source sélectionnée. La luminosité des Leds est assez discrète pour qu’on n’y fasse plus attention passé les premières minutes du programme. Sur la partie supérieure de la barre, quelques touches sensitives permettent de contrôler sommairement l’appareil. Il y a aussi le bouton pour l’allumer et l’éteindre, mais qui, finalement, ne sert que très peu, car la barre de son se met en fonction et s’éteint automatiquement en pressant la touche correspondante du téléviseur via

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la liaison HDMI (CEC). On peut également allumer la barre de son directement depuis son application de pilotage et paramétrage sur smartphone. Notez tout de suite que la barre de son Yamaha SRX40A est compatible avec l’assistant vocal Amazon Alexa, sans avoir besoin d’une enceinte connectée à proximité. Le caisson de basses se présente sous une forme extrêmement classique avec des dimensions raisonnables, surtout en ce qui concerne la largeur moins de 20 cm - ce qui facilite son placement dans la pièce. Le woofer est dissimulé par un tissu noir acoustiquement transparent. Il est orienté vers le côté, ce qui signifie qu’il ne faut pas trop le caler dans un coin afin de lui laisser suffisamment d’espace pour s’exprimer. L’évent est frontal. À l’arrière, il y a un bouton pour associer le caisson à la barre de son ainsi que deux diodes pour indiquer l’état de connexion du caisson. Notez que la Led blanche brille relativement fort et trahit irrémédiablement l’emplacement du caisson dans la pièce. Les enceintes surround Yamaha WS-X1A sont particulièrement compactes. Elles prennent la forme de petits cubes d’un peu plus de 10 cm de hauteur pour 8 cm environ de profil. Sur les côtés, elles sont recouvertes du même tissu que la barre. La partie supérieure, lisse, accueille un bouton physique pour les allumer et les éteindre manuellement. Toutefois, lorsque la barre de son s’éteint, un signal est envoyé aux enceintes surround pour qu'elles fassent de même. Idem à l’allumage. Tout est donc automatique. Notez que les enceintes surround émettent une petite musique de quelques notes lorsqu’elles s’allument ou quand elles s’éteignent. C’est une bonne chose puisque cela permet de savoir qu’elles ont bien compris le signal transmis. Toutefois, le niveau sonore de cette "alerte" ne peut


pas être réglé et il est bien plus fort que le son entendu lors d’une séance surround par exemple. Nous l’avons d’ailleurs trouvé un peu trop fort, surtout lorsqu’il s’agit de séances nocturnes. Pour en revenir à la partie supérieure des enceintes, il y a quelques touches sensitives, mais qui ne servent pas vraiment en configuration Home Cinéma étant donné qu’on ne peut pas modifier le volume, par exemple. Ces touches servent si on les utilise de manière indépendante (mode solo), comme enceintes Bluetooth nomades pour écouter de la musique depuis un appareil mobile. On apprécie ce double emploi possible. Notez qu’elles sont certifiées IP67 donc totalement étanches à l’eau ainsi qu’à la poussière. Elles intègrent une batterie rechargeable via un port USB-C ou sans fil, en utilisant un support vendu séparément. Yamaha annonce une autonomie d’environ 12 heures avec une seule charge (qui nécessite environ 3 heures en mode filaire). Lors de nos tests, nous nous sommes effectivement approchés de ce délai d’utilisation puisque nous avons pu en profiter pendant un peu plus de 11 heures. Avant de ne plus fonctionner, l’enceinte émet un petit son et l’une de ses Leds clignote en orange. À ce moment, on peut tout de même continuer à l’utiliser pendant un peu plus de 1 h 15 environ. La seule contrainte est donc de penser à les recharger régulièrement. Chaque enceinte surround a vocation à être installée de part et d’autre du canapé. Un bouton permet de choisir si on la positionne du côté droit ou du côté gauche. La barre de son ainsi que les enceintes surround sont déclinées en noir, gris clair ou carbone (gris foncé). Le caisson est quant à lui disponible en noir ou en finition carbone. Côté connectiques, la barre de son Yamaha SRX40A dispose d’une sortie audio optique, d’un port Ethernet, d’une entrée HDMI et d’une sortie HDMI compatible eARC. Les prises HDMI supportent le passage d’un signal vidéo Ultra HD, mais pour bénéficier des technologies d’optimisation pour les jeux vidéo, il faut utiliser l’entrée HDMI du téléviseur et faire ressortir le son par une autre HDMI (eARC) de la TV vers la barre de son. La barre de son est compatible WiFi et Bluetooth. Elle prend en charge la technologie AirPlay 2, mais malheureusement pas le système multiroom Yamaha MusicCast pour diffuser la même musique que les autres enceintes de la marque ou un titre différent. En Bluetooth, elle supporte les codecs AAC et SBC, la base, mais ne va pas plus loin.

Contrôle : la télécommande ou l’application La barre de son est livrée avec une télécommande en plastique. Dépourvue de système de rétroéclairage, elle propose plusieurs boutons pour piloter toutes les fonctions de l’ensemble audio. On apprécie les modes d’écoute immédiatement disponibles ainsi que les possibilités de réglages qui sont nombreuses. On aime également sa compacité ainsi que le fait de connaître le format de son surround disponible après une pression sur le bouton Info. Toutefois, il faut reconnaître que la lecture de celui-ci n’est pas facile à moins de

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Spécifications •Type : barre de son 4.1.2 avec caisson de basses et enceintes surround sans fil •Haut-parleurs barre : 2x large bande (4,6x6,6 cm), 2x large bande (5,2 cm), 2x boomers (7,5 cm) •Haut-parleur caisson de basses : 1x woofer de 16 cm •Haut-parleurs enceinte surround : 1x large bande (5,5 cm), 2x radiateurs passifs •Puissance : 300 watts au total (180 watts + 100 watts + 2x10 watts) •Décodage : Dolby Digital, Dolby Pro Logic II, Dolby Atmos, LPCM •Connectivité : Bluetooth, WiFi, 1x HDMI, 1x HDMI eARC, 1x Ethernet, 1x sortie audionumérique optique •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 1015 x 112 x 63 mm •Poids barre : 3,9 kg •Dimensions caisson de basses (l x p x h) : 187 x 409 x 407 mm •Poids caisson de basses : 9,4 kg •Dimensions d’une enceinte surround (l x p x h) : 88 x 88 x 105 mm •Poids d’une enceinte surround : 0,5 kg

Notre avis Fonctions

Connectivité

Ergonomie

Performances

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s’approcher à seulement quelques centimètres de la barre pour y voir la mention qui figure en dessous de la Led allumée. Pour la configuration de l’ensemble, nous aurions apprécié de trouver une fonction de calibration des enceintes par rapport à la pièce. Il faut donc régler manuellement les différents éléments pour trouver l’harmonisation idéale en fonction de vos attentes. L’application Sound Bar Controller de Yamaha est disponible pour les mobiles sous Android ou iOS. Elle permet de configurer les différents éléments du pack, mais également de choisir la source audio. On peut ainsi régler le niveau du caisson et des deux enceintes surround, indépendamment l’une de l’autre. L’application sert également de hub audio pour les applications de streaming Spotify, Tidal et QQMusic. Aucun autre service ne peut être ajouté. Elle permet aussi de sélectionner un mode d’écoute : Stéréo, Standard, Cinéma, Jeu ou Tous. Notez la possibilité d’activer deux fonctions d’optimisation du son : Clear Voice pour des voix plus claires, mises en avant par rapport au reste de la scène sonore, et Bass Extension qui augmente significativement le niveau des fréquences graves sur la barre elle-même.

À l’écoute La barre de son Yamaha SR-X40A est équipée de deux haut-parleurs large bande en position frontale, de deux autres de 5,2 cm de diamètre orientés vers le haut pour les effets de plafond et de deux boomers de 7,5 cm avec des évents sur les côtés. Le caisson est doté d’un woofer de 16 cm de diamètre orienté vers le côté droit. Enfin, les enceintes surround intègrent chacune un haut-parleur large bande de 5,5 cm de diamètre avec deux radiateurs passifs. Le tout constitue un ensemble 4.1.2 canaux délivrant une puissance totale de 300 watts dont 180 watts pour la seule barre de son. À titre de comparaison, la barre de son Sennheiser Ambeo Soundbar Mini propose une puissance totale de 250 watts. Pour une écoute purement audio, l’ensemble offre une excellente interprétation avec une impressionnante reproduction des voix qui se détachent particulièrement du reste de la scène. Celle-ci est très large et n’a pas de difficulté à

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remplir une pièce de 25 à 30 m². Nous avons été convaincus par la précision de la restitution sur les subtilités de morceaux de musique complexes. Le spectre audio est très bien respecté selon nous, sans trou et sans trop pouvoir localiser le caisson, ce qui est toujours une très bonne chose. L’immersion est agréable et satisfaisante. L’ensemble prend tout son sens lors du visionnage de films. On apprécie la compatibilité avec le format Dolby Atmos même si on peut regretter que le DTS ne soit pas prévu ici. La barre de son est dépourvue d’une voix centrale, mais elle arrive malgré tout à proposer un rendu très cohérent. Les voix profitent d’une belle projection vers l’avant et sont parfaitement intelligibles même à faible volume. Les effets de plafond sont agréables et n’en font pas trop. Les effets latéraux sont légèrement en retrait et nous aurions aimé plus d’immersion des deux côtés. Cependant, avec les enceintes surround, pas de panique, on se retrouve au centre d’une vraie bulle audio et donc réellement immergé dans le son, qui provient de toutes parts. Les enceintes surround arrivent à bien détacher les voix, uniquement localisées en façade de la barre, pour se concentrer sur les effets. Les claquements de porte et autres effets arrière sont saisissants et parfaitement synchronisés. Le caisson reste raisonnable. Il frappe fort uniquement lorsque c’est nécessaire, ce qui est une très bonne chose. Globalement, l’équilibre tonal est très bon et l’ensemble propose un son assez ample pour les salons avec une excellente tenue. En résumé Plus à l’aise pour reproduire les bandes sonores des films que pour l’écoute purement audio, l’ensemble Home Cinéma Yamaha True X 40A présente l’avantage d’être évolutif et donc de pouvoir s’adapter à tous les budgets. On apprécie la possibilité du double emploi des enceintes surround, utilisables en mode Home Cinéma ou de manière indépendante. Avec tous les éléments, on a droit à un son très cohérent, qui n’en fait pas trop, mais qui sait se révéler suffisamment puissant et punchy pour profiter d’un spectacle immersif d’excellente qualité.



À chaque spectateur, son vidéoprojecteur VIDÉOPROJECTEURS SMART HOME CINÉMA

W4000i

4K HDR 4LED 3200 ANSI Lumens avec des détails parfaits

W2710 & W2710i Les vidéoprojecteurs 4K de BenQ offrent une résolution d’image ultra haute définition, avec une qualité d’image nette et détaillée, capable de capturer chaque nuance, chaque détail et chaque pixel de vos films, séries ou jeux vidéo, pour une immersion totale.

4K UHD avec HDR-PRO™ , couverture de 95% DCI-P3 2200 AINSI Lumens . Idéal pour les pièces sombres

TK860 & TK860i 4K avec HDR-PRO™ 3300 ANSI Lumens Idéal pour les pièces lumineuses et les fans de sport

GP500 4K LED HDR

BenQ.fr

1500 ANSI Lumens diffusion du son à 360°


LES TESTS DE VIDÉOPROJECTEURS


TEST

BENQ

3000 €

W4000i

Conçu pour une salle dédiée ou un salon dans lequel il s’installe au fond pour projeter une très grande image, le vidéoprojecteur BenQ W4000i propose une défini�on Ultra HD (4K) avec sa source de lumière 4LED capable de produire une forte luminosité tout en préservant le contraste. Fonc�onnant sous Android TV avec son lot d’applica�ons, ce vidéoprojecteur est aussi compa�ble 3D et peut également servir pour les jeux vidéo. Nous avons pu l’essayer pendant un pe�t moment et voici nos impressions le concernant. par Sylvain Pichot

Le BenQ W4000i s’appuie sur le design du BenQ W2710i dont il reprend les formes, mais pas le coloris. En effet, le W4000i a pour vocation d’être installé dans une salle dédiée, donc obscure, ou dans un salon spécialement aménagé et, certainement pour cette raison, il est uniquement disponible en noir afin de rester des plus discrets. Il présente quasiment les mêmes dimensions que le W2710i (42 x 31 x14 cm). Il dispose de plusieurs pas de vis, dessous, pour l’accrocher tête en bas, en utilisant un support adéquat. Il est aussi équipé de deux pieds ajustables afin de régler l’horizontalité s’il est simplement posé en face de son écran. L’objectif peut être caché par une petite plaque semi-transparente accrochée à un câble court. Sur la partie supérieure, deux molettes de Lens shift permettent d’ajuster l’image en hauteur et en largeur si on n’installe pas l’appareil exactement dans l’axe du centre de l’écran. C’est très pratique et l’installation est aussi facilitée par la présence de deux bagues permettant de régler la taille de l’image (zoom) ainsi que sa netteté. Tous les réglages sont manuels, à la portée de tous. Pour éviter les mauvaises manipulations, les deux bagues sont protégées par une petite trappe à refermer une

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fois l’image bien calée. Sur la partie droite du projecteur, quelques touches donnent la possibilité de contrôler sommairement l’appareil, de l’allumer,de l’éteindre, de sélectionner la source et de naviguer dans les menus. Les connectiques sont disponibles à l’arrière. Il y a tout ce que l’on est en droit d’attendre en matière de connectivité pour un usage Home Cinéma. On trouve ainsi deux entrées HDMI 2.0 dont une est compatible eARC. Une troisième entrée HDMI est dissimulée derrière un cache en plastique, permettant de brancher le dongle BenQ QS02 qui sert à apporter Android TV au projecteur. Le dongle est alimenté par un câble avec un connecteur microUSB dédié. Il y a aussi un port USB-A pour la lecture de contenus multimédia, un port réseau Ethernet et une prise Trigger, entre autres. Le vidéoprojecteur supporte l’assistant vocal Google et il est compatible Chromecast pour lui envoyer des contenus multimédia sans fil.

Installation des plus faciles avec les molettes Nous l’avons évoqué plus haut, l’installation du vidéoprojecteur est facile et réalisable par tous.


Nous avons utilisé notre écran de test Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C d’une diagonale de 138 pouces et pour que l’image occupe tout cet espace, nous avons placé le projecteur à une distance de 4,5 m. Rappelons que l’appareil dispose d’un zoom proposant un grossissement de 1,3x. Il se règle depuis l’une des deux bagues cachées par la trappe sur la partie supérieure. L’autre bague permet de régler la netteté de l’image une fois que celle-ci a atteint la taille désirée. Si le projecteur n’est pas exactement dans l’axe de l’écran, on peut jouer avec les deux molettes rotatives pour décaler l’image verticalement (0 à 60%) ou horizontalement (+ ou –15 degrés). Si besoin, on peut appliquer une correction du trapèze depuis les menus de configuration de l’appareil. Pratique, un cadre s’affiche, aidant à régler l’image. L’opération est relativement rapide.

peut décider d’activer ou pas, BenQ propose une grande profondeur dans les paramètres pour régler l’image de manière extrêmement précise. Les plus exigeants apprécieront.

Une grande image lumineuse, précise et nette

Le vidéoprojecteur BenQ W4000i embarque une puce DMD 0,65 pouce développée par Texas Instruments et une source de lumière 4LED (RVBB). Il utilise une matrice Full HD avec un système de simulation via le traitement XPR de Texas Instruments projetant deux images légèrement décalées à une très haute fréquence pour créer l’illusion d’une image en définition Ultra HD (4K). Le principe fonctionne très bien et fournit des résultats tout à fait satisfaisants. L’image s’avère précise à la surface de l’écran, et ce quasiment jusqu’aux Les télécommandes extrémités, notamment dans les coins. Le cadre gris autour de l’image mesure à peine 1 cm (grâce Comme tous les autres vidéoprojecteurs de la notamment à l’utilisation de la puce DMD marque qui utilisent un dongle pour fonctionner 0,65 pouce) contre 2 à 3 cm pour les avec Android TV, le W4000i est livré avec deux vidéoprojecteurs qui utilisent une puce DMD télécommandes. La principale est rétroéclairée et 0,47 pouce. Le W4000i, au même titre que le BenQ permet de contrôler le projecteur, mais aussi la GP500, embarque une fonction d’étalonnage plupart des commandes de navigation du système automatique des couleurs. Le système analyse Android TV. Cependant, si on veut accéder l’image produite par l’appareil à intervalles réguliers directement aux plateformes de streaming tels que pour déterminer s’il y a des déviations de la Netflix, Prime Video, YouTube et Disney+, il faut colorimétrie par rapport à la configuration d’origine. utiliser la seconde télécommande qui, elle, n’est pas Si des variations sont constatées, l’appareil tente de rétroéclairée et un peu plus sommaire. corriger automatiquement la teinte. Sur le papier, cela permet d’optimiser les couleurs au fil du temps. Android TV, merci le dongle QS02 de BenQ Nous n’avons pas pu en passer suffisamment avec ce vidéoprojecteur pour pouvoir nous prononcer sur Pour rendre son vidéoprojecteur connecté, BenQ a l'efficacité réelle de cette fonction. trouvé la solution de le livrer avec un boîtier (dongle) Les images produites par le BenQ W4000i sont qui se branche sur l’un de ses ports HDMI et est particulièrement colorées avec une grande netteté, alimenté par un câble dédié. Le système se mais également un excellent piqué. Le présente ainsi comme une source de contenus vidéoprojecteur propose plusieurs traitements multimédia accessible depuis la télécommande. On d’optimisation de l’image qui s’avèrent efficaces, retrouve la page d’accueil, comme sur n’importe dont celui qui permet de gérer les mouvements. quelle TV sous Android TV, avec des suggestions qui Nous avons effectivement pu constater que les fleurissent et s’affinent en fonction des programmes travellings sont quasi parfaits et que les fonds regardés. Une liste d’applications est disponible hachurés décrochent très peu par rapport aux objets ainsi que des contenus organisés selon les bougeant devant. L’image se tient très bien. En plateformes de diffusion ou selon certains thèmes. outre, la colorimétrie est à l’honneur sur ce modèle. Les applications de streaming les plus populaires Les couleurs sont particulièrement vives et sont ainsi disponibles. Nous n’avons pas constaté empreintes d’un certain dynamisme. On peut de ralentissements chroniques lors de notre phase cependant regretter un taux de contraste qui n’est de test. Le système répondait plutôt promptement à pas fabuleux, mais agréable malgré tout. Le W4000i nos sollicitations. Outre les menus d’Android TV, le propose une fonction pour booster les couleurs projecteur propose ses propres menus de réglages. mais qui ne permet pas d’obtenir un contraste Les options sont particulièrement nombreuses. Le optimal lorsqu’elle est activée. Si on veut renforcer premier niveau permet de configurer l'image et le ce dernier, cela se fait au détriment de la force des son de manière simple. Si on veut rentrer dans les couleurs. Heureusement, dans les deux cas, la détails, il y a largement de quoi faire. En effet, outre colorimétrie peut être considérée comme fidèle. les différentes fonctions d’optimisation que l’on

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Les effets arc-en-ciel sont plutôt limités sur les images produites par le vidéoprojecteur BenQ W4000i. Rappelons que ce phénomène est présent sur tous les vidéoprojecteurs qui utilisent la technologie DLP de Texas Instruments et que sa visibilité dépend de la sensibilité de chaque spectateur. Il peut donner l’impression de voir furtivement de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.

BenQ W4000i, les mesures d’ON-mag Pour les contenus SDR, le projecteur propose plusieurs modes d’image : Lumineux, Cinéma lumineux, Cinéma, Mode Cinéaste, ISF Night, ISF Day et Utilisateur. La source lumineuse peut être réglée sur le mode Normal, Smart Eco ou Eco. Il y a une fonction d’amplification de contraste local, mais qui n’a pas d’incidence sur les mesures du taux de contraste que nous avons pu réaliser. En mesure séquentielle, ce dernier est de 1050:1, face à l’écran avec le mode Normal sélectionné. En mode Cinéma, le gamma moyen est de 2,2 avec un suivi satisfaisant de la courbe de référence, ce qui également le cas si on sélectionne le mode Cinéaste, qui permet de passer à un gamma moyen de 2,4, idéal pour des conditions de visionnage en salle obscure. C’est le mode Cinéma qui permet d’obtenir la meilleure fidélité des couleurs, en sortie de carton, sans réglage spécifique. En effet, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 1,93, donc inférieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée. Toujours en mode Cinéma, la température moyenne de couleur est de 6257 K, soit proche de la valeur cible de 6500 K. En mode Cinéaste, la fidélité des couleurs est moins respectée puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 5, supérieur au seuil de 3. Pour les contenus HDR, le projecteur propose seulement deux modes : HDR10 ou Cinéaste. On peut activer la fonction Gamme de couleurs large

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pour obtenir une plus large couverture des espaces colorimétriques. Notez que cette option joue sur la luminosité maximale, mais également sur la fidélité des couleurs des images produites. Lorsqu'elle est activée, on obtient un pic de luminosité de 63 cd/m² qu’on soit en mode HDR10 ou Cinéaste, contre 101 cd/m² lorsque cette fonction est désactivée. Dans ce dernier cas, en mode Cinéaste, nous avons relevé un Delta E moyen de 1,68 contre 2,79 si la fonction Gamme de couleurs large est activée. En mode HDR10, avec la fonction activée, le Delta E moyen est de 2,79 alors qu’il a été relevé à 1,75 si on la désactive. Concernant la couverture des espaces colorimétriques, si on active la fonction Gamme de couleurs large, on obtient un résultat de 82,04% contre 73,21% si on la désactive pour l’espace BT2020. Pour l’espace colorimétrique DCI-P3, nous avons relevé une couverture de 99,93% avec la fonction activée, chutant à 88,56% si on la désactive. Les valeurs sont sensiblement identiques pour les modes HDR10 et Cinéaste.

Bon pour le gaming grâce un input lag de 18 ms Pour la partie gaming, il y a un mode Rapide que l’on peut activer dans les menus du vidéoprojecteur. Pour obtenir les meilleurs résultats, il faut aussi désactiver les fonctions Noise Reduction et Motion Enhancer 4K. Dans cette configuration, nous avons pu relever un temps de retard à l’affichage de seulement 18 ms, ce qui est très satisfaisant, car cela correspond à un peu plus d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Le W4000i peut donc tout à fait être utilisé pour jouer si on fait fi de la technologie VRR, ici absente, qui permet d’éviter de potentiels déchirements d’image. Sur le terrain, en jeu vidéo, nous avons observé une excellente jouabilité et une grande immersion avec des images dynamiques, colorées et précises.


L’audio, uniquement pour dépanner L’image produite par le vidéoprojecteur étant d’un très bon niveau, il faut lui associer un son qui soit à la hauteur. Ce n’est pas avec le système audio embarqué qu’on va y parvenir. En effet, il renferme un seul haut-parleur de 5 watts qui sert principalement pour dépanner plutôt que pour sonoriser une pièce, surtout une salle dédiée. Pour profiter d’un son réellement immersif, on aura vite fait de brancher un amplificateur Home Cinéma digne de ce nom via la prise HDMI eARC.

Une consommation qui n’en fait pas trop et un bruit de fond correct Avec une mire blanche occupant 100% de la surface de l’écran, la source lumineuse réglée sur Eco et le mode d’image Cinéma, nous avons relevé une consommation instantanée de 175,5 watts depuis une source SDR. Dans les mêmes conditions, mais avec la source lumineuse réglée sur Normal, la consommation passe à 177,5 watts, ce qui est plutôt raisonnable. Avec des contenus HDR, en mode Normal HDR10, la consommation est de 177,8 watts contre 175,5 watts en mode Eco. En mode Normal Cinéaste, on passe à une consommation supérieure puisque mesurée à 197,5 watts contre 185 watts en mode Eco. Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de 38 dB en moyenne collé à l’appareil avec le mode Normal activé et de 33 dB en mode Eco, ce qui signifie que le projecteur n’est pas des plus discrets.

En résumé Le vidéoprojecteur BenQ W4000i représente un excellent choix pour les personnes qui sont en quête d'une expérience Ultra HD HDR de qualité supérieure. Capable de fournir des images hautement détaillées, il excelle dans divers environnements grâce à sa large gamme de couleurs et sa précision colorimétrique. Doté de multiples options de réglage, il permet d'atteindre un rendu visuel très satisfaisant même si les paramètres par défaut peuvent suffire. On salue le travail de calibrage réalisé en usine. En considérant son excellent rapport qualité/prix, il s'avère idéal pour une utilisation dans une salle home cinéma dédiée, tout en se montrant performant dans des espaces lumineux tels que les salons, où son installation demeure aisée. N’oublions pas ses capacités pour le gaming que certains pourraient trouver intéressantes.

Spécifications •Type : vidéoprojecteur DLP 4LED Ultra HD •Source lumineuse : LED •Luminosité : 3200 Lumens ANSI (pic, selon BenQ) •Contraste dynamique : 2 000 000:1 •Taille d’image : jusqu’à 150 pouces •Système : Android TV (via dongle) •Contrôle vocal : Google Assistant •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI 2.0b compatibles ARC, 2x prises USB-A (dont une pour le service), 1x sortie audio analogique, 1x sortie audio optique, 1x RS232, 1x Ethernet, 1x Trigger 12V •Niveau sonore : 38 dB mesurés collé à l’appareil •Dimensions (l x h x p) : 450 x 135 x 312 mm •Poids : 6,6 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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TEST

EMOTN

500 €

N1 Emotn est une sous-marque du géant chinois Dangbei, spécialiste des systèmes de vidéoprojec�on, lecteurs mul�média et télévisions. Son vidéoprojecteur portable N1 n'embarque pas de ba�erie intégrée mais profite d’une licence officielle Ne�lix, ce qui est rare dans ce�e catégorie. Il affiche une défini�on Full HD et supporte même les sources Ultra HD 4K jusqu’à 60 images par seconde. Il est animé par un système propriétaire perme�ant d’accéder à certaines applica�ons. Son fabricant annonce une luminosité de 500 Lumens, le tout dans un format très compact et doté de plusieurs fonc�ons automa�ques de correc�on Le vidéoprojecteur Emotn N1 adopte une forme rectangulaire plus haute que large. Il présente des dimensions de 192 mm de haut pour 182 mm de profondeur et 125 mm de large. Il est plus grand que le Xgimi MoGo 2 Pro, par exemple. Il pèse un peu moins de 2 kg (contre 1,1 kg pour le MoGo 2 Pro). Disponible uniquement en blanc, ce vidéoprojecteur dispose d’une surface totalement plane sur le dessus où se trouve son seul et unique bouton, pour l’allumer ou l’éteindre. À l’avant, une surface perforée permet de laisser s’échapper l’air chaud dégagé par les composants internes. Derrière, il y a aussi une surface perforée, mais cette fois-ci pour laisser le champ aux deux hautparleurs. L’Emotn N1 repose sur quatre patins en caoutchouc. Il y a également une petite béquille qui permet de l’incliner afin d’obtenir une image droite étant donné que l’offset de l’appareil est négatif, ce qui signifie que sans la béquille, l’image

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sera plus basse que le projecteur. Dans ce cas, il faudra donc corriger le trapèze. En outre, la surface inférieure dispose d'un pas de vis pour installer un trépied, par exemple. Dépourvu de batterie, le vidéoprojecteur doit être branché à une prise de courant en passant par son transformateur qui est assez imposant. Cela s'ajoute au poids de l’appareil lui-même lors du transport. En outre, notez que la connectique d’alimentation n’est pas USB-C, ce qui rend l’alimentation pas vraiment universelle. Il n’y a pas de cache objectif, ce qui pourrait être utile pour le protéger pendant les déplacements. C’est sur la partie arrière qu’on trouve toutes les connectiques. Elles se composent du port d’alimentation, d’une prise USB-A, une entrée HDMI 2.0, un port Ethernet et une sortie audio sur jack 3,5 mm. Notez que l’appareil dispose d’une connexion WiFi 802.11 ac (WiFi 5) et qu’il est compatible Bluetooth 5.0.


Installation facilitée par les systèmes de correction automatique

présente les principales applications déjà installées, dont Netflix. Il y a aussi YouTube, YouTube Kids, Toon Goggles (replay pour les enfants en anglais), À l’allumage, l’Emotn N1 optimise Amazon Prime Video, Open Browser (navigateur automatiquement l’image en faisant la netteté grâce Internet), TikiLIVE (TV en streaming uniquement à son capteur laser ToF qui s’avère très rapide et, le disponible en anglais ou en espagnol), BT Speaker cas échéant, la correction du trapèze. Si l’appareil (pour utiliser l’appareil en tant qu’enceinte n’est pas trop décalé par rapport au point central, le Bluetooth), HomeShare (pour envoyer du contenu système de correction automatique se montre très audio ou vidéo depuis un autre dispositif), efficace et l’utilisateur n’a rien à faire. Si cela ne ScreenCast (pour afficher le contenu de son convient pas, il est toujours possible d’ajuster les smartphone) et AppStore (la plateforme de réglages manuellement. Notez que dans les téléchargement des applications). Cette dernière paramètres, on peut activer deux fonctions : est, pour nous français, assez pauvre en ressources correction du trapèze sur le mouvement et intéressantes. On trouve tout de même des correction de la mise au point sur le mouvement. applications comme France24, Deezer ou encore Activées, ces fonctions corrigent automatiquement Plex, mais impossible d’avoir MyCanal, Molotov, l’image dès qu’on déplace l’appareil. C’est très Disney+ ou Apple TV+, par exemple. L’offre pratique. applicative est donc particulièrement limitée. Pour À la différence du Xgimi MoGo 2 Pro, il n’y a pas de plus de possibilités, nous conseillons l’utilisation système de détection d’obstacle pour éviter d'y d’une source externe comme un Chromecast ou projeter l'image. Il n'y a pas non plus d’atténuation similaire. de la luminosité de l’image lorsqu’on passe devant Il est possible d’utiliser trois sources sur le la source de lumière, ce qui est un peu dommage ; projecteur (appelées "contributions" à l’écran) : cela pourrait en effet éviter des accidents oculaires, externe via HDMI, Home (en utilisant les notamment avec les enfants. applications installées) ou USB qui permet Comptez sur un ratio de 1.25:1, sans possibilité de d’exploiter les médias enregistrés sur un support zoomer, ce qui signifie que la taille de l’image amovible. D’après plusieurs tests que nous avons dépend exclusivement du recul par rapport à la réalisés, la plupart des formats sont supportés, ce surface de projection. À 1 mètre de distance, on qui est appréciable. obtient une image de 79 cm de base. Avec un recul Concernant les paramètres, ils sont peu nombreux. de 1,5 m, la base monte à 120 cm et celle-ci mesure En effet, le menu Réglages permet d’accéder à la 162 cm lorsqu’on place le projecteur à 2 mètres. configuration de l’appareil pour l’heure, la Grâce à la technologie de projection LCD, il n’y a minuterie, les mises à jour. Il est également possible pas de bordure grise autour de l’image, ce qui est de changer le mode d’image depuis le menu un avantage par rapport à la technologie DMD. correspondant (Standard, Personnalisé, Cinéma, Sport et Vif). Impossible de calibrer l’image puisque La télécommande l’option Personnalisé ne permet pas de jouer sur l’échelle de gris. La partie audio profite aussi d’un D’une taille raisonnable, la télécommande livrée menu spécifique, comme le réseau. Le menu avec le vidéoprojecteur est entièrement noire. Elle Projection permet de changer l’orientation de est malheureusement dépourvue de système de l’image (projection depuis l’avant, depuis l’arrière, rétroéclairage, ce que nous regrettons toujours un retourné ou en position normale). Un menu intitulé peu. Bluetooth, elle intègre un microphone pour les Clé de voûte permet de modifier le trapèze de commandes vocales. La croix directionnelle pour l’image tandis que le menu Mise au point sert à naviguer dans les menus est efficace et il y a trois régler la netteté. Il est possible de dézoomer touches dédiées aux applications Netflix, Prime jusqu’à 50% de la taille de l’image originale. Video et YouTube. Une touche spéciale permet Si l’interface est austère et assez limitée, son d’accéder au menu de réglage de la netteté alors organisation est satisfaisante et elle s’avère plutôt que le bouton avec trois traits donne accès aux réactive. paramètres de l’image et du son lors du visionnage de contenus, permettant ainsi le réglage des détails Une image correcte pour un appareil rapidement. nomade

Une interface propriétaire avec très peu d’applications Le vidéoprojecteur est animé par un système spécifique. On a droit à une page d’accueil qui

Le vidéoprojecteur Emotn N1 est doté d’une source LED affichant une définition Full HD, soit 1920x1080 pixels. Il supporte les signaux Ultra HD jusqu’à 60 images par seconde, mais pas les

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Emotn N1, les mesures d’ON-mag

contenus 3D. Il accepte les contenus HDR10 et HLG. Les images produites par l’Emotn N1 sont plutôt de bonne voire de très bonne qualité. On a droit à un certain piqué et une certaine profondeur de l’image. On apprécie également le niveau de contraste qui s’avère tout à fait au niveau d’un appareil coûtant bien plus cher. Les couleurs paraissent peu fidèles, ce que nous vérifierons dans la partie mesures avec un rendu qui semble bien trop froid, et ce, même avec le mode d’image Cinéma. En outre, on peut aussi apprécier les programmes sportifs, qui profitent d’une certaine réactivité et d’un bon dynamisme. Le meilleur rendu est obtenu dans la pénombre, voire dans le noir total, mais on peut tout de même en profiter avec une petite source de lumière, éventuellement. La fluidité des séquences produites par le projecteur est tout à fait satisfaisante. En effet, lors du visionnage, nous avons pu observer une certaine fluidité d’image, sans saccades, même lors de mouvements rapides à l’image. Les contours des objets sont assez bien traités. Il n’est pas question ici de mise à l’échelle en Ultra HD étant donné que la définition est Full HD. Toutefois, pour des contenus ayant une moindre définition, les résultats sont plutôt corrects. Grâce à la technologie LCD, il n’y a aucun effet d’arc-en-ciel ici. Rappelons que ce phénomène est présent sur tous les vidéoprojecteurs qui utilisent la technologie DLP de Texas Instruments et que sa visibilité dépend de la sensibilité du spectateur. Il peut donner l’impression de voir de petits arcs-enciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.

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Avec des contenus SDR, le mode d’image qui propose le rendu le plus "cinéma" est… Cinéma. Il n’y a pas de possibilité de moduler la puissance de la source lumineuse. Dans ce contexte, nous avons relevé un taux de contraste natif de 1515:1, ce qui est particulièrement élevé pour un tel appareil. Cela correspond aux premières impressions que nous avons eues en visionnant nos sources habituelles. Pour la fidélité des couleurs, c’est nettement moins bon puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 7,52, donc nettement supérieur à 3, le seuil en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée. En revanche, le gamma moyen a été relevé à 2,4, ce qui est très bien. La courbe de référence est assez bien suivie même si elle n’est pas aussi proche des résultats qu’on aurait pu l’espérer. La température moyenne des couleurs est de 9535 K, donc très supérieure à la valeur cible de 6500 K, proposant à l’écran des séquences qui sont bien plus froides qu’elles ne devraient l’être. L’espace colorimétrique rec709 est très faible, car mesuré à seulement 58,5%. Avec des contenus HDR, toujours en mode Cinéma, la fidélité des couleurs est meilleure puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 3,99 pour un seuil de 3. Pour la luminosité, avec le vidéoprojecteur placé à 1 mètre de l’écran, nous avons mesuré un pic de luminosité de 265 cd/m². En reculant l’appareil jusqu’à 1,5 m de distance par rapport à l’écran, le pic de luminosité est alors plus faible, 117 cd/m². Dans ce dernier cas, l’image mesure 1,20 m de base. L’Emotn N1 (officiellement 500 Lumens) est effectivement plus lumineux que le Xgimi MoGo 2 Pro (officiellement 400 Lumens). Enfin, concernant la couverture des espaces colorimétriques, le vidéoprojecteur est sérieusement à la traîne, car nous avons obtenu un résultat de 42,56% pour l’espace DCI-P3 et un ridicule 30,85% pour l’espace BT2020. Pour la partie gaming, il n’y a pas de mode Jeu disponible. Toutefois, en prenant soin de désactiver toutes les fonctions de correction automatique de l’image, nous avons pu mesurer un input lag de 52 ms, ce qui est plutôt important, signifiant qu’il y a plus de quatre images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Difficile pour les joueurs réguliers de s’en satisfaire.

L’audio, l’impression que le son sort d’un coffre Le vidéoprojecteur Emotn N1 est équipé de deux haut-parleurs de 5 watts chacun. Ils sont orientés


vers l’arrière de l’appareil, en position centrale par rapport à la hauteur du projecteur. Rappelons qu’il peut être utilisé comme enceinte Bluetooth d’appoint. Il n’est pas question ici de compatibilité Dolby Atmos ou DTS Virtual:X. On a droit à un son relativement puissant au regard de la fiche technique, mais qui n’est malheureusement pas vraiment très juste. Les basses sont présentes et les dialogues sont clairs, heureusement, mais les bruits de fond se confondent parfois avec les sons de premier plan et on a alors l’impression d’un certain brouhaha, peu agréable. On aura vite fait de brancher a minima une petite enceinte qui fera mieux le job. Dommage que la prise HDMI ne soit pas compatible ARC, ce qui aurait permis de relier une barre de son, par exemple.

Un projecteur plutôt discret, mais qui consomme pas mal Le vidéoprojecteur Emotn N1 consomme 108,4 watts en mode Cinéma avec une mire blanche à 100%. C’est un peu plus de deux fois la consommation du Xgimi MoGo 2 Pro, dans les mêmes conditions, ce dernier étant légèrement moins lumineux. Concernant la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de 37 dB en moyenne, collé au vidéoprojecteur (mode Cinéma). Le N1 est donc plutôt discret et n’engendre pas de gêne pendant la séance.

En résumé Dans son format compact, facilement transportable si on met de côté le gros bloc d’alimentation qu’il faut aussi emporter, le mini vidéoprojecteur Emotn N1 est globalement assez satisfaisant. Sa certification Netflix, dont la marque est particulièrement fière, ne fait pas tout. Non, car à côté, l’offre applicative est trop limitée et on aura vite fait de lui associer un dispositif tel qu’un Chromecast, FireTV ou autre du même genre pour profiter d’une expérience plus large dans ce domaine. On peut également lui reprocher des menus de réglages bien succincts et qui auront du mal à trouver grâce aux yeux des plus exigeants. Pour la qualité d’image, l’appareil fait le job et le fait plutôt bien, notamment en proposant un haut niveau de contraste et une très bonne fluidité des scènes même si la colorimétrie est à revoir, car vraiment trop peu fidèle. Pour le prix demandé, il s’agit là d’un bon produit qui s’installe très facilement à peu près n’importe où.

Spécifications •Type : vidéoprojecteur LCD LED Full HD •Source lumineuse : LED •Luminosité : 500 Lumens ANSI (pic, selon Emotn) •Contraste dynamique : nc •Taille d’image : jusqu’à 120 pouces •Système : propriétaire •Contrôle vocal : non •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x entrée HDMI 2.0 compatible ARC, 1x prise USB-A, sortie audio analogique, 1x Ethernet •Niveau sonore : 37 dB mesuré collé à l’appareil •Dimensions (l x h x p) : 125 x 192 x 182 mm •Poids : 2 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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TEST

FORMOVIE

Theater

3200 €

Le vidéoprojecteur Formovie Theater est un modèle à ultra courte focale des�né à être installé à seulement quelques cen�mètres du mur, ou mieux, d’un écran conçu pour ce type d’appareil, perme�ant de profiter d’une très grande image. Il est l’un des rares projecteurs (toutes focales confondues) à bénéficier d’une cer�fica�on Dolby Vision et promet un contraste par�culièrement important. Fonc�onnant na�vement sous Android TV, il est doté d’une source lumineuse triple laser et met aussi en avant quelques ap�tudes pour les jeux vidéo. Équipé d’un système audio Bowers & Wilkins, compa�ble Dolby Atmos et DTS:X, il se présente dans un format plutôt compact et facile à installer. Nous l'avons essayé pendant un pe�t moment. par Sylvain Pichot Le vidéoprojecteur Formovie Theater affiche un design plutôt sobre et assez minimaliste. Il se présente comme un appareil de forme rectangulaire avec, sur le dessus, une partie enfoncée qui permet à la source de lumière de projeter de très grandes images. Le fabricant recommande une taille maximale de 150 pouces. Sur le dessus, l’objectif n’est malheureusement pas protégé contre l’accumulation de poussière, mais c’est le cas de la quasi-totalité des vidéoprojecteurs à ultra courte focale concurrents, sauf le Leica Cine 1 qui bénéficie d’une trappe motorisée. Au niveau de l'objectif, on peut deviner la présence de capteurs qui permettent de couper immédiatement le faisceau lumineux si on passe devant pour ne pas abîmer les yeux. Le seul bouton disponible permet d’allumer ou d’éteindre l’appareil. En façade, un tissu tendu dissimule les haut-parleurs frontaux avec deux plaques mentionnant le fabricant et le partenaire audio, Bowers & Wilkins. Le logo Formovie est rétroéclairé lorsque l’appareil fonctionne. Sur les côtés, on peut voir de larges grilles servant à évacuer l’air chaud produit par l’appareil ainsi que deux ronds pour les haut-parleurs latéraux. Enfin, à l’arrière, on apprécie le côté épuré et les connectiques regroupées, parfaitement organisées

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et prêtes à accueillir les différentes sources. D’une largeur d’environ 55 cm, le Formovie Theater occupe une profondeur de 35 cm environ, ce qui est plutôt raisonnable pour un tel appareil, mais ce qui détonne surtout par rapport à la concurrence, c’est la hauteur de moins de 11 cm. Dessous, quatre pas de vis donnent la possibilité de fixer l’appareil la tête en bas ou sur un support ; sinon trois pieds permettent de l’installer posé. Les deux pieds situés vers l’avant sont ajustables grâce aux deux molettes accessibles depuis les tranches du projecteur. C’est très bien pensé et cela évite de retourner l’appareil, de visser ou de dévisser les pieds avant de le repositionner puis de répéter l’opération autant de fois que nécessaire pour trouver la parfaite horizontalité. On est ainsi plus précis et l’installation s’en trouve facilitée. Les connectiques sont toutes regroupées au sein d’un petit renfoncement à l’arrière. On peut compter sur la présence de trois entrées HDMI dont une est compatible eARC pour le retour audio. Il y a également une liaison Bluetooth et deux ports USBA 2.0 pour la lecture de contenus multimédia ainsi qu’une sortie audio analogique jack 3,5 mm pouvant servir pour un casque ou un système audio externe et une sortie audionumérique optique. Un port Ethernet est aussi présent si on le préfère au réseau


WiFi 6, également disponible et plus performant. Les plus exigeants peuvent trouver qu’il manque une prise Trigger 12V, ce qui aurait permis de synchroniser l’appareil avec un écran motorisé. Il n’y a pas de tuner TNT intégré non plus comme c’est le cas sur beaucoup de vidéoprojecteurs à ultra courte focale, à l’instar du Leica Cine 1, du Samsung The Premiere ou des modèles Hisense L5H, L9H et Laser Cinema PL1 par exemple. Contrairement à certaines références vendues avec un écran adapté, le vidéoprojecteur Formovie Theater est seulement accompagné de sa télécommande. Cela laisse l’utilisateur libre de choisir son écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté d’installer l'appareil sans écran (en se servant d'un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) de projeter l’image sur une surface optimisée.

Installation très facile Étant donné qu’il s’agit d’un modèle à ultra courte focale, on l’installe à seulement quelques centimètres du mur ou de l’écran. On règle son horizontalité grâce aux deux molettes présentes sur les côtés et on le rapproche ou on l’éloigne un peu de la surface sur laquelle on veut projeter pour régler la taille de l’image. On apprécie la mise au point électrique qui s’effectue depuis la télécommande. Elle s’avère précise, et ce sur toute la surface de la zone de projection jusque dans les coins supérieurs. Le trapèze peut être réglé automatiquement puis ensuite ajusté avec huit points de contrôle pour obtenir une image parfaitement rectangulaire. Nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières à ce niveau. L’installation ne prend que quelques minutes et est à la portée de tous.

La télécommande, succincte bien qu’efficace La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur Formovie Theater est très compacte. Elle n’est malheureusement pas rétroéclairée, ce que nous regrettons toujours un peu. On a droit à une roue directionnelle (rond de la partie supérieure) ainsi qu’à un bouton dédié à l’assistant vocal Google puisque l’appareil fonctionne sous Android TV. Un bouton permet d’accéder aux paramètres. Un autre lance un menu développé par Formovie (Launch Board) pour l’installation et plus particulièrement la correction du trapèze et de la netteté. Il est aussi possible de retrouver le menu des paramètres ainsi que de choisir les entrées, mais, pour ces dernières fonctions, cela fait doublon avec les options proposées au sein de la page d’accueil d’Android TV. La seule touche dédiée à une plateforme de streaming permet de lancer YouTube. La télécommande est Bluetooth, sans microphone et alimentée par deux piles AAA. Le projecteur dispose d’un microphone intégré dont on peut

couper l’écoute grâce à un petit bouton situé sur la tranche droite, à côté de la molette servant à régler l’horizontalité.

Android TV, mais sans Netflix Comme évoqué en introduction, le Formovie Theater fonctionne sous Android TV de Google. Il y a donc la page d’accueil qui présente les applications favorites avec, un peu plus bas les sélections de contenus organisés par plateformes. Il y a les onglets Boutique, Découvrir et Applis pour obtenir d’autres applications que celles qui sont préinstallées. À ce titre, notez que l’appareil n’est pas certifié Netflix ; on ne peut donc pas installer l’application officielle. Pour les autres plateformes de streaming, il n’y a aucun souci. Depuis la page d’accueil, on peut sélectionner l’une des entrées, gérer les paramètres du réseau et lancer le menu pour accéder aux paramètres. Ces derniers sont ceux du système de Google. Le fabricant n’a pas développé d’interface graphique spécifique. Toutefois, on trouve un menu dédié au projecteur. Celui-ci permet de lancer les fonctions de correction du trapèze, de la netteté. On peut également y régler le placement du projecteur (avant/arrière et tête en haut/en bas). C’est aussi à ce niveau que l’on définit le mode de puissance pour la luminosité du projecteur : Mode bureau, Visualisation ou Nuit. C’est également dans ce menu Projecteur que l’on peut désactiver les capteurs servant à couper le faisceau lumineux. Enfin, pour optimiser le rendu des contenus Dolby Vision, un menu spécifique est proposé pour définir la taille de l’écran ainsi que son gain. Les autres menus sont classiques, comme pour tous les appareils fonctionnant sous Android TV. Notez que le projecteur ne propose pas de lecteur média interne, ce qui signifie qu’il faut passer par des applications comme VLC ou Kodi pour lire les contenus multimédia partagés sur le réseau domestique ou les supports amovibles. Celles-ci fonctionnent très bien et s’avèrent parfaitement efficaces pour cela. Plus généralement, nous avons trouvé que l’interface répondait plutôt bien à nos sollicitations, sans ralentissement chronique, proposant ainsi une bonne expérience lors de la navigation.

Image précise, de belle qualité avec un excellent contraste Le vidéoprojecteur Formovie Theater utilise une puce DMD 0,47 pouce développée par Texas Instruments avec une source de lumière triple laser et une matrice Full HD. Il est toutefois capable d’afficher des images avec une définition Ultra HD (4K) grâce à la technologie XPR qui consiste à projeter deux images Full HD légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée, créant ainsi

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l’illusion d’une meilleure définition. C’est la même base technique qui est utilisée sur le Leica Cine 1 ou le Philips Screeneo U5, par exemple. Le projecteur propose les modes d’image suivants : Utilisateur, Standard, Couleurs vives, Sport, Film, Je (pour Jeux) et Enfants. Lorsqu’on lit des contenus depuis les applications intégrées, pour changer le mode d’image, il faut ouvrir les paramètres puis aller dans le menu Préférences relatives à l’appareil puis dans le menu Image. C’est un peu fastidieux ; nous préférons quand les fabricants prévoient des raccourcis pour ce type d’opération. Lors du visionnage de contenus depuis des sources externes, cette fois, un bandeau permet d’accéder un peu plus rapidement aux réglages de l’image, mais aussi pour le son. Les images produites par le vidéoprojecteur Formovie Theater sont très colorées. Elles sont très douces par rapport au piqué qu’on constate habituellement avec les modèles DLP, ce qui n’est pas pour nous déplaire. En outre, on peut compter sur une certaine profondeur ainsi que sur un dynamisme très intéressant. Les séquences sont empreintes d’un contraste élevé, nettement supérieur à ce que nous avons pu voir sur d’autres modèles embarquant la même technologie. C’est assez impressionnant et c’est l’un des points forts de ce projecteur. Ce n’est pas le modèle le plus lumineux que nous ayons pu tester, mais il se défend très bien malgré tout, même dans des environnements clairs. Bien entendu, c’est dans l’obscurité qu’on obtient le meilleur rendu. On apprécie le traitement Dolby Vision dont la certification est tout à fait justifiée, contrairement à certains concurrents bénéficiant de cette certification qui offrent un contraste plus faible et des noirs qui sont en fait gris. Aucun détail ne manque dans les zones sombres avec ce modèle. Nous avons également beaucoup aimé la fluidité des images produites par le Formovie Theater. Les effets de compensation fonctionnent très bien et on peut ainsi apprécier les mouvements des scènes d’action rapides. S’agissant d’une technologie de projection DLP, il y a un petit effet d’arc-en-ciel qui reste limité, mais tout de même présent. Sa visibilité dépendra de la sensibilité de chacun à ce phénomène.

Le Formovie Theater sur le banc de mesures d’ON-mag Nos mesures à partir de sources SDR confirment l’avis subjectif que nous avons eu lors de nos sessions de visionnage : l’excellent taux de contraste. En effet, avec le mode Visualisation de la puissance de la source lumineuse et le mode d’image Film, celui-ci a été mesuré à 2281:1, ce qui est particulièrement élevé. Si on peut apprécier le

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bon suivi du gamma par rapport à la courbe de référence, la valeur moyenne est de 2,14, ce qui est légèrement plus faible que la valeur attendue à 2,4 pour des environnements sombres (correspondant à nos conditions de mesure). Nous avons été impressionnés par la courbe de température de couleurs qui présente très peu de dérives et donne une valeur moyenne de 6634 K, très proche de la valeur cible qui est de 6500 K. En revanche, en sortie de carton et sans calibrage, la fidélité des couleurs n’est pas au rendez-vous. En effet, nous avons mesuré un Delta E moyen de 7,08 en mode Film, ce qui est nettement supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée. Des ajustements sont donc à prévoir pour faire descendre cette valeur via un calibrage, le cas échéant. À l’image, cela se traduit par des couleurs un peu trop saturées et plus flatteuses qu’elles ne devraient l’être. Avec des contenus HDR, c’est le mode Film qui permet d’obtenir le rendu des plus "cinéma". La fidélité des couleurs est, cette fois, satisfaisante, car nous avons relevé un Delta E moyen de 2,55 donc inférieur à 3. Le pic de luminosité, face à l’écran Lumene utilisé pour tous nos tests, a été mesuré à 73 cd/m². Le projecteur est parfait pour les environnements les plus obscurs dans lesquels il exprimera tout son potentiel en termes de luminosité et de contraste, qui seront moindres dans des pièces claires. Les mesures des espaces colorimétriques nous ont permis de confirmer nos impressions subjectives sur l’étendue des couleurs affichées. En effet, nous avons mesuré 98,99% pour la couverture de l’espace colorimétrique DCI-P3 et 87,22% pour celle de l’espace BT2020. Ce sont de très bonnes valeurs pour un projecteur. Pour les jeux vidéo, le Formovie Theater propose un mode Jeu (mal intitulé "Je"). Il peut ainsi réduire son temps de retard à l’affichage jusqu’à un input lag de 35 ms, ce qui correspond à deux images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Cela peut satisfaire les joueurs de jeux locaux, mais c’est plus délicat pour des parties en ligne si on veut vraiment garder l’avantage sur ses adversaires. L’expérience de jeu est toutefois satisfaisante, de notre point de vue, avec une bonne impression d’immersion et une réactivité intéressante. Nous avons relevé un pic de luminosité de 90 cd/m² en mode Je, donc plus lumineux que le mode Film, et un Delta E moyen de 3,42.

L’audio convaincant signé Bowers & Wilkins Comme évoqué en introduction, le projecteur profite d’un système audio optimisé par les


ingénieurs de Bowers & Wilkins. On apprécie la compatibilité Dolby Atmos ainsi que DTS:X et DTSHD, ce qui n’est pas si courant pour ces derniers formats. Côté haut-parleurs, notez la présence de deux modules large bande ainsi que de deux tweeters pour une puissance totale de 30 watts, soit légèrement moins que le Leica Cine 1 qui propose 50 watts. Nous avons été plutôt convaincus par le son délivré par le projecteur. En effet, celui-ci s’avère relativement chaud et assez ample pour sonoriser un salon. On apprécie la signature sonore assez neutre, empreinte d’une certaine largeur avec une belle projection audio. Il y a quelques effets latéraux intéressants avec le format Dolby Atmos. L’ensemble est satisfaisant, dynamique et permet d’accompagner l’image avec justesse et précision. Pour une expérience réellement immersive, nous conseillons malgré tout de passer à un système d’enceintes séparées. Notez que l’appareil peut utiliser le Bluetooth pour envoyer le signal audio vers un amplificateur compatible ou un casque. Nous n’avons pas constaté de décalage entre l’image et le son, ce qui est une très bonne chose.

Discret mais avec une consommation électrique un peu élevée En fonctionnement, le vidéoprojecteur est plutôt discret. En effet, nous avons relevé un bruit de 36 dB collé à l’appareil et de seulement 30 dB en moyenne à 2 mètres de distance environ. Cela ne varie pas beaucoup si on change le mode de puissance de la source lumineuse. En termes de consommation, nous avons relevé 172 watts avec le mode de puissance Nuit, 270 watts avec le mode de puissance Visualisation et enfin 316 watts avec le mode de puissance Bureau. Ces valeurs sont relativement élevées, surtout si on les compare aux 108 watts demandés par le Leica Cine 1 en mode Filmmaker. Rappelons que le Screeneo U5 de Philips consomme 216 watts en mode Cinéma, dans les mêmes conditions.

En résumé Nous avons beaucoup apprécié la facilité d’installation du vidéoprojecteur Theater de Formovie ainsi que la qualité d’image qu’il produit. Avec sa source triple laser et sa certification Dolby Vision, les scènes sont très contrastées, dynamiques, colorées et très satisfaisantes. On apprécie aussi sa réactivité et la compensation des mouvements. On a droit à de très belles séquences avec une luminosité satisfaisante qui est délivrée par un appareil plutôt compact, discret et qui profite d’un système audio relativement puissant, précis et tout à fait à la hauteur.

Spécifications •Type : vidéoprojecteur DLP triple laser Ultra HD (4K) à ultra courte focale Dolby Vision •Source lumineuse : triple laser (20 000 heures) •Luminosité : 2800 Lumens ANSI (pic, selon Formovie) •Contraste : 3000:1 •Taille d’image : jusqu’à 150 pouces Interface connectée : Android TV •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 3x entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC, 2x prises USB-A, sortie audionumérique optique, sortie audio casque, Ethernet •Niveau sonore : 36 dB mesurés collé à l’appareil •Dimensions (l x h x p) : 550 x 107 x 349 mm •Poids : 9,8 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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TEST

HISENSE

C1

2200 €

Le vidéoprojecteur Hisense C1 est un modèle à focale longue qui a pour voca�on de s’installer très rapidement et facilement pour projeter une image pouvant a�eindre 300 pouces de diagonale. Doté d’une source de lumière triple laser et capable d’afficher des contenus Dolby Vision et HDR10+ avec une défini�on Ultra HD (4K), il se présente dans un format très compact et tourne sous le système Vidaa avec son lot d’applica�ons. Nous l’avons essayé pendant un pe�t moment. Nous vous livrons nos impressions. par Sylvain Pichot

Le vidéoprojecteur Hisense C1 est un modèle particulièrement compact. Il se présente un peu comme le Xgimi Horizon Ultra, avec un format carré. Il ne profite pas du même niveau de finition que ce concurrent, mais bénéficie tout de même d’une excellente qualité de fabrication. L’appareil arbore une coque en métal qui lui confère une certaine classe. Ses dimensions sont compactes puisqu’il mesure moins de 25 cm de large pour moins de 22 cm de profondeur et 18 cm de hauteur. Par rapport au Xgimi Horizon Ultra, il est donc un peu plus large, mais moins profond et très légèrement plus haut. Il pèse seulement 4,6 kg. Il est donc très facile de le déplacer d’une pièce à l’autre, surtout lorsqu’on sait que l’installation est grandement facilitée par des technologies automatiques de correction et d’optimisation de l’image. Ses flancs sont percés de nombreux petits trous pour évacuer la chaleur générée par les composants, dont la source de lumière. Sur le dessus, il y a un bouton pour l’allumer ou l’éteindre, un bouton pour lancer la lecture d’un média ou mettre en pause et un double bouton pour régler le

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volume audio. En façade, il y a une plaque en aluminium, brossé de façon circulaire autour de l’objectif. On peut également y voir les capteurs permettant d’optimiser le rendu de l’image. Ce modèle est dépourvu de volet de protection motorisé, contrairement au Xgimi Horizon Ultra. La partie audio est signée JBL, dont le nom s’affiche en façade. Dessous, quatre patins dévissables permettent de régler l’horizontalité de l’appareil. On trouve également un pas de vis universel pour fixer le vidéoprojecteur à un support tel qu’un trépied ou, par exemple, avec la tête en bas, accroché au plafond. L’Hisense C1 ne renferme pas de batterie. Il est livré avec un transformateur électrique externe qui occupe moitié moins de place que celui, très imposant, du Xgimi Horizon Ultra. Toutes les connectiques sont disponibles à l’arrière de l’appareil. Elles sont toutes alignées. De gauche à droite, il y a la prise d’alimentation, une sortie optique audionumérique, un port Ethernet, une sortie audio analogique sur jack 3,5 mm, une prise


USB-A 2.0, deux ports HDMI et un deuxième port USB-A en 3.0. Sur les deux entrées HDMI, une seule est en version 2.1 et compatible eARC tandis que l’autre est en version 2.0. Pas de port Trigger 12V sur ce modèle, ce qui aurait permis de le relier à un écran motorisé pour une synchronisation du déploiement de celui-ci lorsqu’on allume le projecteur. Pour les liaisons sans fil, on peut compter sur le WiFi et le Bluetooth 5.2. Grâce à cette dernière connectivité, on peut envoyer le son vers une enceinte ou un ampli Bluetooth, par exemple, ou diffuser des contenus audio sans fil. Notez la compatibilité avec la technologie AirPlay 2.

Installation en quelques secondes Par défaut, toutes les fonctions de correction de l’image sont activées. Cela signifie que vous n’avez qu’à placer le vidéoprojecteur à peu près en face de l’écran et le laisser travailler pendant quelques secondes pour obtenir une image optimisée. Le vidéoprojecteur dispose d’un zoom numérique. Par défaut, là aussi, le zoom est à son maximum et la taille de l’image dépend donc du recul entre l’appareil et l’écran (idéalement, même si bien entendu, on peut utiliser un mur blanc comme surface de projection). Notez qu’il est toutefois possible, depuis les paramètres, de désactiver les fonctions de correction automatique. Une fonction (désactivable) permet de déclencher les corrections automatiques dès qu’on bouge l’appareil. C’est très pratique. On peut compter sur une correction automatique du trapèze, de la netteté et sur une option d’évitement des obstacles. Si un tableau est accroché au mur, l’image se décale ainsi automatiquement pour l’éviter, au risque d’avoir une image plus petite, car la surface de projection reste la même. Rappelons aussi que la plus grande taille d’image est obtenue lorsque le projecteur est bien au centre en face de l’écran. Une fonction de protection oculaire est disponible, coupant immédiatement le faisceau lumineux pour ne pas abîmer les yeux d’une personne qui passerait devant le vidéoprojecteur. L'Hisense C1 propose un rapport de projection de 1,2:1. Nous avons pu obtenir une image de 2,40 m de base avec un recul de 2,80 m environ. On peut avoir une image de 115 cm de base en utilisant la fonction dézoom numérique depuis les paramètres. L’offset est neutre, ce qui signifie que l’appareil projette une image à la hauteur de son objectif. Nous avons été plutôt satisfaits du résultat des fonctions de réglage automatiques. Si vous ne l’êtes pas, il est toujours possible d’ajuster les réglages manuellement.

La télécommande La télécommande, en plastique noir, a une forme un peu particulière, notamment à sa base. Elle est évasée, ce qui permet de la faire tenir debout sur une table, par exemple. Elle a le mérite d’être rétroéclairée lorsqu’on appuie sur l’une de ses touches. Celles-ci sont plutôt agréables à utiliser. Quatre touches sont dédiées aux plateformes de contenus Netflix, Disney+, Prime Video et YouTube. Mais, ce que nous apprécions beaucoup, ce sont les touches dédiées permettant d’accéder directement aux différents modes d’image et de son. Celles-ci permettent effectivement de passer d’un mode à un autre sans avoir à parcourir tous les menus. La télécommande est alimentée par deux piles AAA et intègre un microphone pour les commandes vocales.

Vidaa à bord avec son lot d’applications Comme les téléviseurs et les vidéoprojecteurs d'Hisense, le C1 profite du système de divertissement Vidaa. Celui-ci est particulièrement réactif et propose de nombreux paramètres pour régler l’appareil. Il y a aussi de nombreuses applications dont la plupart des services de streaming populaires, notamment Netflix, MyCanal, Molotov, Disney+, Apple TV+, Prime Video, etc. Notez qu’il est également possible d’envoyer des contenus depuis un mobile sous Android et nous avons déjà fait mention de la compatibilité AirPlay 2 pour les appareils sous iOS. La lecture de médias est possible depuis une clé USB, un disque dur externe ou depuis les dossiers partagés sur le réseau. Le système est compatible DLNA et peut aller facilement piocher dans les contenus des disques durs installés en NAS à domicile, par exemple. Nous n’avons rencontré aucun problème pour lire des médias vidéo particulièrement exigeants, ce qui est un bon point. Attention, les prises HDMI doivent être « libérées » si l'on veut exploiter toutes les fonctionnalités, en choisissant le mode Amélioré depuis les paramètres.

Image, une bonne gestion des contenus HDR Le vidéoprojecteur Hisense C1 embarque une source de lumière triple laser utilisant une puce DMD de 0,47 pouce avec un traitement XPR de Texas Instruments. Ce dernier simule une image avec une définition Ultra HD (4K) à partir d’une matrice nativement Full HD. L’appareil supporte les contenus à métadonnées statiques HLG/HDR10,

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mais également dynamiques : Dolby Vision et HDR10+. Plusieurs modes d’images sont proposés : Standard, Cinéma Jour, Cinéma Nuit, Dynamique, Sport et Filmmaker. Hisense n’a toujours pas changé l’interface graphique de son menu, ce qui fait que le mode Filmmaker n’est pas visible au premier coup d’œil. Pour le voir apparaître, il faut parcourir les autres modes, ce qui fait qu’on peut passer à côté. Pour des contenus HDR, ce sont les mêmes modes d’image. Notez qu’un mode Jeu est également proposé, permettant de réduire le temps de retard à l’affichage. La luminosité peut être ajustée sur dix niveaux. Comme sur le Xgimi Horizon Ultra, plus on descend et plus le contraste est important, mais au détriment des détails dans les zones sombres que l’on peut alors perdre. Les réglages automatiques permettent d’obtenir une image nette jusque dans les coins. Nous n’avons pas constaté d’aberrations chromatiques et avons pu observer un rendu homogène. Avec nos sources habituelles de tests, l’image proposée par l'Hisense C1 s’avère très précise. On a droit à une certaine profondeur de champ avec un bon piqué, très agréable à l’œil. Certains médias peuvent apparaître avec un rendu manquant légèrement de naturel malgré une colorimétrie qui semble correcte. La palette de nuances est très intéressante. L’upscaling est tout à fait satisfaisant. En outre, on profite d’une excellente compensation des mouvements même si on peut constater quelques décrochements de fonds hachurés par rapport à des objets bougeant rapidement devant. On peut ajuster manuellement la fonction de compensation des mouvements en sélectionnant l’un des modes disponibles : Homogène, Standard, Nette, Film ou Personnalisé. Notez que le mode d’image Standard propose une très bonne fluidité des scènes. Avec des contenus HDR, le vidéoprojecteur se débrouille très bien, ajustant l’image en temps réel grâce aux métadonnées dynamiques, le cas échéant. On peut lui reprocher un taux de contraste qui n’est pas extrêmement profond, mais c’est le cas sur à peu près tous les vidéoprojecteurs, à l’exception de ceux qui embarquent les technologies SXRD (de Sony) ou D-ILA (de JVC). Enfin, en termes de luminosité, l'Hisense C1 a un peu de mal dans une pièce éclairée, mais parvient à proposer des résultats tout à fait convaincants lorsqu’on est dans l’obscurité. L’image n’est pas exempte d’effets arc-en-ciel. Toutefois, nous les avons trouvés très limités sur ce modèle. Rappelons que ce phénomène est présent sur tous les vidéoprojecteurs qui utilisent la technologie DLP de Texas Instruments et que sa visibilité dépend de la sensibilité de chaque spectateur. Il peut donner l’impression de voir furtivement de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds

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sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.

Hisense C1, les mesures d’ON-mag Avec des contenus SDR, le mode d’image qui propose le rendu le plus "cinéma" est, sans surprise, le mode Filmmaker. Le taux de contraste natif est de seulement 334:1, ce qui est faible et confirme nos impressions subjectives. Nous avons relevé un gamma à 2,18, ce qui est légèrement en dessous de la valeur attendue. La courbe de référence est toutefois bien suivie sur toute l’échelle de gris, ce qui n’est pas toujours le cas sur d’autres modèles. Concernant la température des couleurs, en mode Filmmaker, nous avons relevé une moyenne de 5480 K, ce qui est nettement inférieur à la valeur attendue de 6500 K, l’appareil proposant ainsi des scènes plus chaudes qu’elles ne devraient l’être. Comme nous le remarquions lors de nos examens subjectifs, la colorimétrie pourrait être meilleure en sortie de carton. Nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 4,36, donc supérieur à 3, le seuil en dessous duquel l’œil humain n’arrive théoriquement plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée. Il reste toutefois une petite marge de progression avec un calibrage pour optimiser cette fidélité. Avec des contenus HDR, toujours en mode Filmmaker, la fidélité des couleurs est un peu meilleure, mais pas encore optimale puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 3,96. Pour une image de 100 pouces de diagonale, nous avons mesuré un pic de luminosité de 140 cd/m², ce qui est légèrement inférieur à celui que délivre le Xgimi Horizon Ultra (150 cd/m²) dans les mêmes conditions, mais supérieur à celui obtenu avec le BenQ GP500 (138 cd/m²). À 1,50 m de l’écran, le pic de luminosité passe à 481 cd/m², ce qui est particulièrement lumineux. Enfin, concernant la couverture des espaces colorimétriques, le vidéoprojecteur propose des valeurs de 99,41% pour l’espace DCI-P3 et de 98,55% pour l’espace BT2020, ce qui est excellent. Pour la partie gaming, l’appareil dispose d’un mode Jeu qui permet de réduire le temps de retard à l’affichage (input lag) à 38,2 ms, ce qui correspond à environ deux images et demie de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est inférieur au seuil de 50 ms donc correct, mais pas optimal malgré tout. Notez qu’il est possible de jouer à des jeux en mode Dolby Vision avec un maximum de 60 images par seconde.

Un son assez bien projeté Pour le son, nous l’avons mentionné au début de notre article, Hisense a collaboré avec JBL. On peut compter sur l’intégration de deux haut-parleurs de


10 watts chacun. Pas de quoi vraiment déranger les voisins ni faire vibrer les murs, mais il faut tout de même noter que le son délivré par le projecteur est relativement ample, bien qu’il manque de basses. Sinon, nous lui avons trouvé un équilibre tonal plutôt satisfaisant pour un tel appareil. En outre, lorsque le projecteur est placé devant soi, sur une table basse par exemple, nous avons apprécié la projection du son, qui donne l’impression que l’audio provient de l’écran et non pas du projecteur. Il peut suffire pour sonoriser un petit salon d’environ 20 m², mais pour remplir de plus grands espaces et profiter de plus d’effets notamment latéraux, il faut s’équiper a minima d’une barre de son. Notez que nous lui avons associé un amplificateur via Bluetooth et n’avons pas constaté de retard gênant entre l’image et le son, ce qui est plutôt une bonne chose. On apprécie la compatibilité Dolby Atmos.

Consommation très raisonnable et assez peu de bruit Contrairement au Xgimi Horizon Ultra qui ne semble pas faire les choses dans le bon sens, la consommation de l'Hisense C1 diminue bien avec le niveau de luminosité. Lorsque le niveau de luminosité de la source est à 10, on relève ainsi 102 watts en mode Filmmaker avec une mire blanche à 100%. Avec la luminosité configurée sur 0, on mesure une consommation de 64 watts, ce qui est très raisonnable dans les deux cas. Concernant la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de 35 dB en moyenne collé à l’appareil et de 33 dB environ à 2 mètres de distance. C’est tout à fait correct et ce sont des valeurs très similaires à celles que nous avons pu relever sur le Xgimi Horizon Ultra. L’Hisense C1 est donc aussi un modèle plutôt discret. Subjectivement, placé à proximité de soi, on l’entend assez peu.

En résumé Le vidéoprojecteur DLP Hisense C1 avec sa source lumineuse triple laser et sa compatibilité HDR10+ et Dolby Vision (aussi pour les jeux) propose un rendu très agréable même si la colorimétrie n’est pas des plus justes en sortie de carton. Il a l’avantage de supporter les deux formats HDR à métadonnées dynamiques, ce qui n’est pas si courant, et gère bien les séquences HDR, proposant en outre une très bonne fluidité des scènes rapides. Facile à installer, il est animé par le système Vidaa, très réactif et donnant accès à toutes les applications de streaming parmi les plus populaires, tout en offrant un son correct, sans oublier une consommation électrique raisonnable. Ce modèle est donc très polyvalent pour le Home Cinéma et permet aussi de jouer dans de belles conditions immersives.

Spécifications •Type : vidéoprojecteur DLP triple laser Ultra HD (4K) Dolby Vision •Source lumineuse : triple laser (25 000 heures, selon Hisense) •Luminosité : 1600 Lumens ANSI (pic, selon Hisense) •Contraste dynamique : nc •Taille d’image : jusqu’à 300 pouces •Interface connectée : Vidaa •Contrôle vocal : Vidaa Assistant •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x entrée HDMI 2.1 compatible eARC, 1x HDMI 2.0, 2x prises USB-A, 1x sortie audio analogique, 1x sortie audio optique, 1x Ethernet •Niveau sonore : 35 dB mesurés, collé à l’appareil •Dimensions (l x h x p) : 245 x 179 x 216 mm •Poids : 4,6 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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TEST

LEICA

8500 €

Cine 1 100

La marque Leica est surtout connue pour ses op�ques, ainsi que pour ses récents partenariats avec Huawei et Xiaomi pour les smartphones. En complément, elle a récemment décidé d'entrer sur le marché en croissance des vidéoprojecteurs à ultra courte focale avec un nouvel appareil haut de gamme. La version de base, qui offre une image de 80 pouces, est proposée à par�r de 6995 €, tandis que la version 120 pouces grimpe jusqu'à près de 9000 €. Pour ce prix, le projecteur bénéficie d’un design excep�onnel et u�lise une technologie DLP DMD avec triple laser éprouvée, supportant les formats HDR10+ et Dolby Vision. Il est également équipé d'un objec�f Leica Summicron pour délivrer l’image la plus ne�e et précise possible. Conçu en collabora�on avec Hisense, l'un des leaders dans le domaine des vidéoprojecteurs à ultra courte focale, le Leica Cine 1 est animé par l'interface Vidaa. Celle-ci donne la possibilité d'accéder aux applica�ons de streaming les plus populaires. L’appareil est également équipé d'un tuner TNT et a pour voca�on de remplacer une télévision. Nous avons pu tester sa version 100 pouces Leica Cine 1 100. Voici nos impressions. par Sylvain Pichot

Leica n’est pas un nouveau venu dans le domaine de la projection puisque la marque propose notamment des projecteurs de diapositives appartenant à la série Pradovit. Mais sa présence sur le segment des modèles à ultra courte focale est une première. Le vidéoprojecteur Leica Cine 1 présente un design exceptionnel. Il profite effectivement d’un revêtement en aluminium brossé argenté du plus bel effet, qui lui confère une certaine classe. Le Cine 1 est décliné en trois versions : 80, 100 et 120 pouces. Tous arborent le même design et les mêmes dimensions : 600 x 149 x 378 mm. Seul leur poids diffère puisque les modèles 100 et 120 pouces pèsent 15,1 kg contre 13,6 kg pour la version 80 pouces. L’autre différence réside dans la

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luminosité maximale annoncée. En effet, le Cine 1 80 peut officiellement monter jusqu’à 2500 Lumens contre 3000 Lumens pour les deux autres. Pour le reste, les appareils sont identiques. Les vidéoprojecteurs Leica Cine 1 disposent d’un volet qui s’ouvre et se referme automatiquement lorsqu’on allume ou éteint l’appareil. C’est bien pensé et malheureusement trop peu courant sur les vidéoprojecteurs à ultra courte focale qui sont propices à l’accumulation de la poussière sur le dessus. Cela peut venir ternir l’image si on ne prend pas soin de l’optique. Des capteurs idéalement placés sur le dessus permettent en outre de détecter une présence et ainsi, si la fonction est activée, de couper automatiquement le faisceau laser pour ne pas


abîmer les yeux. Dessous, quatre pas de vis donnent la possibilité d’accrocher l'appareil à un support. Il y a également quatre pieds réglables en hauteur permettant de régler l’horizontalité. À l’exception d’une prise USB-A (2.0) disponible sur le côté et quasiment invisible, toutes les connectiques sont concentrées à l’arrière. Elles se composent de deux entrées HDMI 2.1 dont une est compatible eARC, d’un port HDMI 2.0, d’un port Ethernet, d’un deuxième port USB-A (3.0), une sortie audionumérique optique, une sortie casque et deux entrées antenne tuners TNT. Un port PCMCIA complète l’ensemble. Comme sur le Samsung The Premiere SP-LSP9T, on regrette l’absence d’une prise Trigger 12V servant à gérer l’automatisation du déploiement d’un écran motorisé. Ce modèle dispose de tuners TNT et a donc vocation à remplacer un téléviseur. On peut enregistrer les programmes TNT sur une clé USB ou un disque dur externe, comme sur le Samsung The Premiere. Le Leica Cine 1 est compatible Bluetooth et WiFi 6. Il est également compatible avec le protocole AirPlay d’Apple. Contrairement à certains modèles vendus avec un écran adapté, le vidéoprojecteur Leica Cine 1 est seulement accompagné de sa télécommande. Cela laisse l’utilisateur libre de choisir son écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d'un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection.

L’installation avec l’aide d’un smartphone L’installation et la configuration du Leica Cine 1 sont relativement faciles. Il suffit de placer l’appareil sur le meuble à proximité du mur ou de l’écran. On peut gérer l’horizontalité grâce aux quatre pieds réglables présents sous le vidéoprojecteur. L'appareil est à focale fixe, ce qui signifie qu’il faut prévoir le recul nécessaire en fonction de la taille d’image souhaitée, typiquement 100 pouces de diagonale pour ce modèle. Pour obtenir une telle image, nous avons placé le Cine 1 à exactement 24 cm de l’écran. Pour la correction de l’image, on passe par un smartphone (connecté au même réseau que le projecteur). Avec le téléphone, on prend une photo de l’écran sur lequel des croix sont projetées. On envoie ensuite la photo au projecteur qui se charge d’optimiser l’image automatiquement. La solution nous a convaincu et nous a permis d’obtenir un excellent résultat, avec une image nette sur toute la surface. Notez qu’il est toutefois possible d’apporter une correction manuelle si nécessaire.

La télécommande La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur fonctionne dans un premier temps avec un signal infrarouge. Ensuite, pour un plus grand confort d’utilisation (évitant ainsi d’avoir à pointer vers l’appareil), on peut utiliser le signal Bluetooth en appairant l’accessoire avec le vidéoprojecteur. Assez grande et revêtue d’aluminium, cette télécommande embarque un microphone pour les commandes vocales. Les touches sont agréables mais il y a beaucoup de boutons et on a du mal à les trouver à tâtons. Un rétroéclairage n’aurait pas été de trop. Plusieurs touches permettent des accès directs à Netflix, YouTube, Prime Video et Rakuten TV. On regrette l’absence d’une touche pour accéder directement aux réglages du projecteur.

Vidaa 6.0 à bord, comme sur les TV et projecteurs Hisense Le vidéoprojecteur Leica Cine 1 est animé par le système Vidaa 6.0 développé par Hisense. Comme sur les télévisions de la marque chinoise, on a droit à une page d’accueil proposant différentes applications parmi les plus populaires. Plusieurs d’entre elles sont préinstallées et d’autres peuvent être téléchargées depuis la plateforme idoine. Il y a notamment Netflix, Disney+, MyCanal, Molotov, Apple TV, etc. On peut également profiter du lecteur de médias intégré qui est parfaitement capable de lire des contenus vidéo exigeants, ce qui est une très bonne chose pour les personnes qui préfèrent les médias dématérialisés. Comme sur les TV Hisense, on a droit ici à une excellente réactivité de la part du système. On peut toutefois toujours regretter la position du mode d’image Filmmaker qui est tout au bout de la ligne des modes d’image (et invisible à première vue) ou le menu Réglages qui est tout en bas (et invisible aussi au premier coup d’œil) lorsqu’on regarde la TNT. Dans le menu dédié aux réglages du projecteur, on peut gérer le sens de projection, la correction automatique ou manuelle de la géométrie de l’image et choisir le type d’écran utilisé.

Une image d’une belle qualité mais pas très contrastée Comme le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5, le Leica Cine 1 embarque une puce DMD 0,47 pouce de Texas Instruments mais propose une source de lumière triple laser, comme le Samsung The Premiere SP-LSP9T. Avec sa matrice native Full HD, il simule une image avec une définition Ultra HD (4K) grâce au traitement XPR de Texas Instruments, projetant deux images légèrement décalées à une

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fréquence extrêmement élevée pour créer l’illusion d’une meilleure définition. L’image proposée par le Leica Cine 1 est très belle. Signalons immédiatement que le phénomène de ligne verte et rouge aux bords de zones blanches est légèrement visible, ce que nous regrettons un peu ; nous espérions que le fabricant serait parvenu à gommer cela. Toutefois, à côté de cela, l’image est extrêmement nette et particulièrement détaillée. On peut apprécier le très bon piqué des différentes séquences de test que nous lui avons soumises ainsi qu’une certaine profondeur de champ avec des extraits pourtant délicats à reproduire. Les couleurs sont également agréables mais manquent cependant de punch et d’éclat, selon nous, du moins avec les réglages proposés par défaut. L’image est particulièrement homogène et uniforme, ce qui est toujours une bonne chose. L’un des seuls gros défauts de l’image produite par ce vidéoprojecteur, c’est son contraste qui paraît faible. La compensation des mouvements est très bien gérée. Les actions rapides sont bien retranscrites, aussi bien dans les films ou les séries que lors du visionnage d’événements sportifs. La mise à l’échelle est agréable, pas trop lissée pour conserver des détails. S’agissant d’une technologie de projection DLP, il y a un petit effet d’arc-en-ciel qui reste limité, mais tout de même présent. Sa visibilité dépendra de la sensibilité de chacun à ce phénomène.

Leica Cine 1 sur le banc de mesure d’ONmag C’est le mode d’image Filmmaker qui permet d’obtenir les "meilleurs" résultats en sortie de carton pour l’image du Leica Cine 1. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste de 789:1, ce qui est acceptable même s’il y a mieux sur le marché. Avec les réglages par défaut, la fidélité des couleurs n’est pas vraiment au rendez-vous. En effet, nous avons mesuré un Delta E moyen de 5,06, une valeur supérieure au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive théoriquement plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Des

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réglages sont donc à prévoir pour optimiser le rendu, ce qui est tout de même dommage à ce prix... Le gamma moyen a été mesuré à 2,36, ce qui est assez proche de la valeur cible de 2,4. La courbe est plutôt bien suivie avec une tendance tout de même à proposer des images légèrement plus lumineuses qu’elles ne devraient l’être. La température moyenne des couleurs a été mesurée à 5215 K, soit bien inférieure à la valeur cible de 6500 K, produisant des images plus chaudes que demandé. Le rouge et le bleu dérivent plus que le vert. Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode Filmmaker qui permet de produire l’image la plus proche du rendu cinéma. Nous avons relevé un Delta E moyen de 4,79, ce qui est encore supérieur au seuil de 3. Là aussi, une optimisation est à prévoir pour obtenir une meilleure fidélité des couleurs. La luminosité maximale a été relevée à 135 cd/m² face à l’écran pour une image de 100 pouces de diagonale. Enfin, concernant les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, les résultats sont excellents car nous avons obtenu des valeurs respectives de 99,10% et 97,70%. Le projecteur a donc du potentiel mais il n’est malheureusement pas totalement exploité par les réglages prévus par défaut. Pour les jeux vidéo, le Cine 1 propose un mode Jeu. Il peut ainsi réduire son temps de retard à l’affichage jusqu’à un input lag de 35,3 ms, ce qui correspond à deux images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Cela peut satisfaire les joueurs de jeux locaux, mais c’est plus délicat pour des parties en ligne si on veut vraiment garder l’avantage sur ses adversaires. L’expérience de jeu est toutefois satisfaisante, de notre point de vue, avec une bonne impression d’immersion.

L’audio, correct mais pas assez ample au regard de la taille de l’image Le vidéoprojecteur est compatible avec le format audio Dolby Atmos, ce qui est assez appréciable


mais on regrette qu’il ne le soit pas aussi avec le format DTS. Son système audio embarqué est basé sur quatre canaux, avec une puissance totale de 50 watts. Il s'agit d'un système 4.0, sans caisson de basses, ce qui peut être perceptible lorsque vous regardez des contenus nécessitant une qualité sonore chaleureuse et enveloppante, malheureusement absente ici. Bien que la signature sonore soit correcte, elle tend à être un peu trop claire pour les films ou les séries à grand spectacle. On peut ressentir une certaine énergie, mais elle peine à convaincre pleinement. L'ambiance sonore est plutôt confinée et ne s'étend pas suffisamment loin de l'appareil. Pour une expérience sonore véritablement immersive, surtout pour les films et les séries, il est recommandé d'envisager sérieusement l'ajout d'un système audio dédié, au minimum une barre de son, et idéalement des enceintes surround complémentaires positionnées derrière le spectateur pour une qualité sonore enveloppante et immersive.

Projecteur plutôt discret avec une consommation raisonnable En fonctionnement, le vidéoprojecteur est relativement discret. En effet, nous avons mesuré une nuisance sonore moyenne de 30 dB collé à l’appareil et de 27 dB en moyenne seulement à 2 mètres de distance, devant lui. Concernant la consommation, nous avons relevé 108 watts en mode Filmmaker avec une mire blanche à 100%, ce qui est plutôt raisonnable.

En résumé Le vidéoprojecteur à très courte focale Leica Cine 1 présente une qualité d'image Ultra HD remarquable, caractérisée par une netteté et une définition exceptionnelles ainsi qu'une excellente stabilisation des mouvements pour des séquences visuellement convaincantes. L’upscaling est également satisfaisant. On regrette cependant que la calibration en sortie d'emballage laisse à désirer, en particulier en regard du prix élevé. Une étape de calibrage (éventuellement par un professionnel) est donc impérative pour exploiter pleinement son potentiel. Le contraste de ce vidéoprojecteur est également un peu faible. Des effets de type "arcen-ciel" peuvent être visibles dans certaines circonstances. En revanche, l'appareil est d'une luminosité appréciable et on note la réactivité satisfaisante de son système d'applications intégrées, ce qui contribue à une expérience globalement agréable.

Spécifications •Type : vidéoprojecteur DLP triple laser Ultra HD (4K) à ultra courte focale •Source lumineuse : triple laser (25 000 heures) •Luminosité : 3000 Lumens ANSI (pic, selon Leica) •Contraste dynamique : 2 000 000:1 •Taille d’image : jusqu’à 100 pouces •Interface connectée : Vidaa 6.0 •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC, HDMI 2.0, 2x prises USB-A, sortie audionumérique optique, sortie audio casque, Ethernet, antenne, PCMCIA •Niveau sonore : 30 dB mesuré collé à l’appareil (<32 dB selon Leica) •Dimensions (l x h x p) : 600 x 149 x 378 mm •Poids : 15,1 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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TEST

PHILIPS

3300 €

Screeneo U5 Le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5 est un modèle à ultra courte focale des�né à être placé à proximité d’un écran dédié pour projeter une image pouvant a�eindre 150 pouces en diagonale, avec une défini�on Ultra HD par simula�on. Il s’agit de l’un des très rares modèles à être compa�ble Dolby Vision, ce qui a piqué notre intérêt, nous incitant à le tester pour vous livrer nos impressions. Animé par Android TV, il a accès à la plateforme de téléchargement d’applica�ons pouvant ainsi compenser l’absence de tuner TNT intégré et ouvrir le champ des possibles en ma�ère de diver�ssement. par Sylvain Pichot Le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5 affiche un design assez sobre. Il se présente sous la forme d’une boîte sombre avec quelques rainures sur le côté, comme pour lui donner un aspect plus effilé. Il propose des dimensions inférieures à celles du Samsung The Premiere SP-LSP9T et dispose d’une surface supérieure légèrement bombée. Il y a un large biseau sur le dessus, permettant à la source de

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lumière de s’exprimer pleinement vers un mur, ou mieux, un écran dédié. Un détecteur de proximité est installé à cet endroit pour occulter la lumière si on venait à s’approcher trop, pour ne pas risquer de s’abîmer les yeux. Seul hic, la fonction n’est pas activée par défaut et il faut se rendre dans les paramètres pour qu’elle soit effective. Comme sur le modèle Samsung The Premiere, il n’y a pas de


cache pour limiter l’accumulation de poussière venant avec le temps. Un unique bouton présent sur le dessus de l’appareil sert à l’allumer et à l’éteindre. Dessous, deux patins réglables permettent d'ajuster l’horizontalité et plusieurs pas de vis sont disponibles pour accrocher le vidéoprojecteur la tête en bas si on le désire. Toutes les connectiques sont concentrées à l’arrière. Elle se composent de deux entrées HDMI 2.1 dont une est compatible eARC, un port Ethernet, deux ports USB-A, une prise RS232, une sortie audionumérique optique, une sortie analogique audio et une sortie audionumérique coaxiale. Comme sur le Samsung The Premiere SP-LSP9T, on regrette l’absence d’une prise Trigger 12V servant à gérer l’automatisation du déploiement d’un écran motorisé. Il n’y a pas non plus de tuner TNT intégré, alors qu'il est présent sur le modèle de Samsung. Le vidéoprojecteur est compatible Bluetooth et WiFi. On peut utiliser le premier pour envoyer le son vers une enceinte sans fil située à proximité. Le signal sert également à la télécommande. En outre, on peut compter sur la fonction intégrée Chromecast pour envoyer en WiFi des contenus multimédia depuis un smartphone ou une tablette tactile, par exemple. L’assistant vocal de Google est aussi de la partie. Contrairement à certains modèles vendus avec un écran adapté, comme le Samsung The Premiere, le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5 est seulement accompagné de sa télécommande. Cela laisse l’utilisateur libre de choisir son écran, mais si son budget est limité, il peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d'un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection.

télécommande. Nos essais nous ont permis d’avoir une image nette sur toute la surface sauf dans le coin supérieur gauche, sans avoir pu faire mieux.

La télécommande La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur fonctionne dans un premier temps avec un signal infrarouge. Ensuite, pour un plus grand confort d’utilisation (évitant ainsi d’avoir à pointer vers l’appareil), on peut utiliser le signal Bluetooth en appairant l’accessoire avec le vidéoprojecteur. Cette télécommande intègre un microphone pour les commandes vocales. Bien que dépourvue de rétroéclairage, elle s’avère plutôt ergonomique et facile à manipuler, les touches venant naturellement sous les doigts. Quelques-unes d’entre elles sont dédiées à des plateformes de streaming : Disney+, Prime Video et YouTube. En outre, on apprécie d’avoir rapidement sous la main le menu permettant de faire la mise au point si l’appareil avait légèrement bougé, par exemple.

Android TV à bord avec son lot d’applications, mais sans Netflix

Le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5 est animé par le système Android TV. Comme sur les télévisions, on a droit à une page d’accueil proposant différents contenus suggérés. Plusieurs applications sont déjà préinstallées et d’autres peuvent être récupérées depuis la plateforme idoine. Notre modèle de test a refusé l’installation de Netflix. Notez que le programme de lecture de contenus multimédia est limité à la compatibilité avec les fichiers dont le poids est inférieur à 4 Go, ce qui interdit toute lecture de film ou de série avec une bonne qualité, obligeant à télécharger une L’installation à la portée de tous application capable de passer outre cette limitation. Si on sélectionne une source externe, on a droit à un L’installation et la configuration du Screeneo U5 sont bandeau en bas de l’écran qui permet d’accéder relativement faciles. Il suffit de placer l’appareil sur aux paramètres ainsi qu’à d’autres options de le meuble à proximité du mur ou de l’écran. On l’appareil. À l’usage, nous avons trouvé que peut gérer l’horizontalité grâce aux deux patins l’interface répondait avec une certaine vélocité, ce présents sous le vidéoprojecteur. L'appareil étant qui est toujours agréable. dépourvu de zoom, il faut prévoir le recul nécessaire en fonction de la taille d’image souhaitée. Pour Une image d’une belle qualité mais peut-être obtenir une image de 220 cm de base, donc légèrement froide 100 pouces de diagonale, nous avons dû placer l’appareil à exactement 21,5 cm de l’écran. Ensuite, Le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5 embarque un menu dédié dans les paramètres permet de une puce DMD 0,47 pouce de Texas Instruments et gérer la position de plusieurs points (correction de une source de lumière mono-Laser, comme le trapèze) afin d’obtenir une image rectangulaire. Samsung The Premiere SP-LSP7T. Il simule une Enfin, il reste à régler la netteté grâce à la image avec une définition Ultra HD (4K) grâce au commande motorisée contrôlable depuis la

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traitement XPR de Texas Instruments, projetant deux images légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée pour créer l’illusion d’une meilleure définition. L’image proposée par le Philips Screeneo U5 est très belle. Avec des contenus SDR, nous avons pu apprécier le très bon piqué des différentes scènes, avec des couleurs plutôt vives et dynamiques. Le contraste est agréable même s’il y a mieux sur le marché. L’image paraît plus froide qu’avec le Samsung The Premiere SP-LSP9T, ce que nous vérifierons avec les mesures. Les blancs ne sont pas saturés, mais paraissent très naturels. Lors du visionnage de programmes sportifs ou de scènes particulièrement animées, nous avons pu constater quelques décrochages sur les contours des objets, mais cela reste acceptable. La mise à l’échelle est agréable, pas trop lissée pour conserver des détails. Les images HDR paraissent particulièrement naturelles avec des couleurs relativement fidèles. On a aussi droit à un bon piqué de l’image ainsi qu’à une certaine profondeur de champ. On apprécie de pouvoir profiter des médias en mode Dolby Vision, ce qui donne un très bon rendu général. S’agissant d’une technologie de projection DLP, il y a un petit effet d’arc-en-ciel qui reste limité, mais tout de même présent. C’est subjectif, mais nous avons eu l’impression qu’il était moins visible que sur le Samsung The Premiere SP-LSP9T. Sa visibilité dépendra de la sensibilité de chacun à ce phénomène.

Philips Screeneo U5, les mesures d’ON-mag C’est le mode d’image Cinéma qui permet d’obtenir les "meilleurs" résultats en sortie de carton pour l’image du Screeneo U5. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste de 1088:1, ce qui est acceptable. Le pic de luminosité a été relevé à

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90 cd/m² alors que la fidélité des couleurs n’est pas vraiment au rendez-vous étant donné que nous avons mesuré un Delta E moyen de 8,16, une valeur bien supérieure au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive théoriquement plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Des réglages sont donc à prévoir pour optimiser le rendu. Le gamma moyen a été mesuré à 1,61, assez éloigné de la valeur cible de 2,4 avec une courbe qui décroche après le niveau de 20% sur l’échelle de gris, proposant des images plus claires qu’elles ne devraient l’être. La température moyenne des couleurs a été mesurée à 6769 K, soit bien supérieure à la valeur cible de 6500 K, produisant des images plus froides, comme nous l’avons constaté lors de nos essais subjectifs. Les trois couleurs se suivent assez bien. Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode Cinéma qui permet de produire l’image la plus proche du rendu cinéma. Nous avons relevé un Delta E moyen de 2,88, ce qui est inférieur au seuil de 3. On peut donc dire que ce vidéoprojecteur propose des couleurs fidèles à celles demandées. La luminosité maximale a été relevée à 90 cd/m², face à l’écran. En mode Jeu, nous avons obtenu un pic de 105 cd/m². Enfin, concernant les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, les résultats sont moins bons que sur le Samsung The Premiere SPLSP9T puisque nous avons obtenu des valeurs respectives de 86,5% et 67,2%. Pour les jeux vidéo, le projecteur propose un mode Jeu. Il peut ainsi réduire son temps de retard à l’affichage jusqu’à un input lag de 35,1 ms, ce qui correspond à deux images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la


manette et où l’action se déroule à l’écran. Cela peut satisfaire les joueurs de jeux locaux, mais c’est plus délicat pour des parties en ligne si on veut vraiment garder l’avantage sur ses adversaires. L’audio, bien trop clair pour nous satisfaire Avec son système 2.2 canaux, le vidéoprojecteur Philips Screeneo U5 a bien du mal à remplir un salon de taille moyenne. Pour ne rien arranger, le son délivré par l’appareil est bien trop clair, manquant de basses et de punch lors du visionnage de films ou de séries à grand spectacle. On apprécie la compatibilité Dolby Atmos et DTS, ce qui n’est pas si courant, mais on a bien du mal à se satisfaire du rendu audio proposé par l’appareil seul. Toutefois, il y a parfois quelques tentatives d’effets sonores latéraux qui se détachent agréablement du reste de la scène. L’association avec un amplificateur et des enceintes dignes de ce nom sera un vrai plus.

Projecteur plutôt discret avec une consommation raisonnable En fonctionnement, le vidéoprojecteur est relativement discret. En effet, nous avons mesuré une nuisance sonore moyenne de 36 dB collé à l’appareil et de 28 dB en moyenne seulement à 2 mètres de distance, devant lui. Concernant la consommation, nous avons relevé 216 watts en mode Cinéma avec une mire blanche à 100%, ce qui est assez raisonnable.

En résumé Le Philips Screeneo U5 propose de belles images qui peuvent aussi bien convenir aux cinéphiles qu’aux amateurs de grand spectacle. Pour tirer tout le potentiel de ce vidéoprojecteur à courte focale Ultra HD, il faut se plonger un peu dans les paramètres afin d’obtenir une meilleure fidélité des couleurs, surtout pour les contenus SDR - une remarque qui n’est pas vraiment valable pour les vidéos HDR, l'appareil proposant alors une bonne fidélité dès sa sortie de carton. La compensation des mouvements fait de belles choses, mais peut parfois créer des artefacts autour des objets bougeant rapidement. On apprécie le rendu Dolby Vision même si on aurait souhaité un contraste plus important. Les entrées HDMI 2.1 sont un plus ainsi que le faible input lag, notamment pour les joueurs. Le système Android TV aide à l’ergonomie au quotidien. Le système audio sonne beaucoup trop clair et nous conseillons d'associer au Screeneo U5 a minima une barre de son avec son caisson pour un spectacle bien plus complet et immersif.

Spécifications •Type : vidéoprojecteur DLP mono-Laser Ultra HD •Source lumineuse : mono-Laser (25 000 heures) •Luminosité : 2200 Lumens ANSI (pic, selon Philips) •Contraste dynamique : nc •Taille d’image : jusqu’à 150 pouces •Système : Android TV •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC, 2x prises USB-A, 2x sorties audionumériques (optique et coaxiale), sortie audio analogique, Ethernet, RS232 •Niveau sonore : 36 dB mesuré collé à l’appareil (28,7 dB selon Philips) •Dimensions (l x h x p) : 485 x 151 x 325 mm •Poids : 9,7 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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TEST

XGIMI

Horizon Ultra

1900 €

Le vidéoprojecteur Xgimi Horizon Ultra est le premier modèle de la marque à proposer une cer�fica�on Dolby Vision avec une défini�on Ultra HD (4K). En outre, il inaugure également l’intégra�on d’une double source de lumière, Laser et LED, pour tenter de regrouper le meilleur des deux technologies, l’une pour sa luminosité et sa précision et l’autre pour sa colorimétrie. Animé par Android TV et embarquant des fonc�ons automa�ques de correc�on, il se veut facile à installer. par Sylvain Pichot

Le vidéoprojecteur Xgimi Horizon Ultra n’a pas grand-chose de commun avec le modèle Xgimi Horizon Pro, moins haut de gamme. Il profite d’un très beau design avec des finitions parfaites. Il est beige avec une très légère texture sur ses flans et sur sa partie supérieure. On remarque également un revêtement légèrement doré sur les arêtes. Compact, l’appareil mesure 22,4 cm de large pour 26,5 cm de profondeur et 17 cm de hauteur. Il ne pèse que 5,2 kg, ce qui permet de le transporter très facilement d’une pièce à l’autre. En façade, il y a une trappe recouverte d’un tissu qui s’abaisse lorsqu’on démarre le vidéoprojecteur. Celle-ci remonte lorsqu’on l’éteint, protégeant ainsi la lentille frontale ainsi que les capteurs placés juste à côté. Ces capteurs permettent d’optimiser les fonctions automatiques de correction de l’image sur lesquelles nous reviendrons plus tard. Pour en finir avec le tour du vidéoprojecteur, sachez qu’il n’y a pas de patins dessous qui permettraient de régler l’horizontalité ; il repose sur un large revêtement en caoutchouc. Notez la présence d’un pas de vis pour le fixer à un trépied ou à un support de plafond. L’Horizon Ultra est effectivement capable de

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projeter une image à l’endroit ou à l’envers. Dépourvu de batterie, le Xgimi Horizon Ultra est alimenté via un transformateur électrique externe qui est loin d’être compact et léger. À prendre en compte lors des déplacements ! En outre, la marque a poussé les détails jusqu’à proposer le même coloris pour le vidéoprojecteur, les câbles et le bloc d’alimentation. Toutes les connectiques se trouvent à l’arrière de l’appareil. Elles se composent d’un port Ethernet, de deux ports USB 2.0, de deux entrées HDMI 2.0b dont une compatible eARC, d’une sortie optique et d’une sortie audio analogique jack 3,5 mm. Pas de port Trigger 12V sur ce modèle, ce qui aurait permis de le relier à un écran motorisé pour une synchronisation du déploiement de celui-ci lors de l’allumage du projecteur. Pour les liaisons sans fil, on peut compter sur le WiFi 6 et le Bluetooth 5.2. Grâce à cette dernière connectivité, on peut envoyer le son vers une enceinte Bluetooth, par exemple ou recevoir les contenus audio sans fil. Le vidéoprojecteur supporte la fonction Chromecast ainsi que l’assistant vocal Google.


Installation très facile et intuitive Le vidéoprojecteur Xgimi Horizon Ultra embarque le pack de fonctions ISA 3.0 (Intelligent Screen Adaptation) associées aux capteurs frontaux. Il s’agit d’équipements permettant d’optimiser l’image après avoir posé le projecteur. Le trapèze et la netteté sont automatiquement corrigés selon l’orientation de l’appareil. En cas d’obstacles sur le mur, comme un tableau par exemple, l’image est décalée. Enfin, le signal peut adapter la colorimétrie selon la couleur du mur. Des détecteurs analysent en permanence ce qui se passe à l’avant de l’appareil et coupent automatiquement le faisceau lumineux si on passe devant afin de ne pas abîmer les yeux. Cette fonction peut être désactivée si nécessaire. De notre point de vue, les réglages automatiques donnent pleinement satisfaction et si cela ne convient pas, il est toujours possible d’ajuster l’image manuellement. Grâce aux fonctions automatiques de correction, il n’est donc pas obligatoire de placer le vidéoprojecteur exactement en face de l’écran. Toutefois, c’est dans cette configuration qu’on peut obtenir la plus grande image. Car si on est décalé, l’image peut être sérieusement réduite par rapport à la trame entière, créant ainsi des parties grises tout autour. Le vidéoprojecteur Horizon Ultra propose un rapport de projection variable de 1,2-1,5:1 avec un zoom motorisé géré depuis la télécommande. Pendant nos tests, l’image projetée s’est avérée nette sur toute sa diagonale, ce qui n’est pas toujours le cas. Avec le zoom 1x, on obtient une image de 225 cm (88,5 pouces) de diagonale pour un recul de 280 cm par rapport à l’écran ou au mur. En zoomant, avec la même distance de recul, on a droit à une image de 280 cm (110 pouces) de diagonale. À noter qu'avec son offset positif, l’appareil projette l’image légèrement plus haut que là où il est installé.

La télécommande Profitant d’un double revêtement aluminium et plastique, la télécommande est relativement compacte et dispose de toutes les touches nécessaires à une navigation assez intuitive. L’une d’entre elles permet de modifier la netteté et une autre sert à entrer dans les menus de l’appareil pour parfaire la configuration de l’image, du son, etc. Contrairement à certaines télécommandes (surtout de TV), elle ne comporte pas de touches dédiées aux plateformes de streaming. Malheureusement, il n'y a pas non plus de rétroéclairage des boutons, ce que nous regrettons toujours. La télécommande fonctionne par infrarouge puis par Bluetooth après

association avec le vidéoprojecteur. Elle intègre un microphone pour les commandes vocales.

Android TV, sans Netflix Le vidéoprojecteur est animé par Android TV, sans nécessiter de dongle externe, comme certaines marques le proposent. Le système intégré affiche une page d’accueil avec différents contenus et l’accès à plusieurs plateformes de streaming. Certaines applications sont préinstallées. Pour les autres, il faut parcourir la boutique et les télécharger. Cela peut être le cas de VLC, par exemple, qui permet de lire les contenus multimédia locaux (supports USB) et partagés sur le réseau domestique. Attention, le vidéoprojecteur n’est pas certifié Netflix ; il n’est donc pas possible de profiter de l’application idoine officielle. On peut toujours passer par une application Netflix non officielle mais sans qualité Ultra HD et sans Dolby Vision… L’utilisation d’un boîtier externe, via HDMI, peut être préférable pour se connecter à Netflix. Lors de notre test, nous avons trouvé que l’interface avait parfois un peu de mal à répondre, du moins pas aussi promptement que nous l’aurions souhaité. Cela s’est principalement produit lors de la navigation dans les différents menus. Nous n’avons pas constaté de ralentissement lors du visionnage des contenus, ce qui reste heureusement l’essentiel. Rappelons que le vidéoprojecteur est animé par un chipset MediaTek MT55 associé à 2 Go de mémoire vive. En sortie de veille, l’appareil met 8 secondes à afficher la page principale du système alors qu’il faut patienter environ 50 secondes si le vidéoprojecteur était débranché. Comme sur les autres modèles de la marque, cette page dispose de ses propres menus de réglages.

Une belle image, précise, lumineuse mais qui manque de contraste Comme évoqué en introduction, le vidéoprojecteur Xgimi Horizon Ultra est équipé d’une double source lumineuse alliant Laser et LED. Dans la théorie, cela permet de profiter des avantages du laser pour sa précision, sa netteté et sa luminosité mais aussi des bénéfices des LED pour les couleurs. On peut également compter sur la présence d’une puce DMD 0,47 pouce avec traitement XPR de Texas Instruments pour simuler une définition Ultra HD (4K) à partir d’une matrice nativement Full HD. Le vidéoprojecteur est compatible avec les contenus à métadonnées statiques HDR10/HLG et dynamiques Dolby Vision. Il fait toutefois l’impasse sur le HDR10+. Plusieurs modes d’image sont proposés :

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Standard, Télévision, Film, Sport, Brillant, Personnalisé et Puissance élevée. Ce dernier ne présente aucun intérêt car il affiche une colorimétrie totalement hors-jeu et déclenche le ventilateur qui fait un bruit d’enfer. Seul le mode Personnalisé permet de modifier les réglages de l’image. La luminosité peut s'ajuster automatiquement en fonction des conditions d’éclairage de la pièce. Le niveau de luminosité de l’iris peut être réglé entre 1 (le plus sombre) et 10 (le plus lumineux). Plus on descend et plus le contraste est prononcé mais au risque de perdre des détails dans les zones sombres de l’image. En visionnage, l’image proposée par le Xgimi Horizon Ultra est très précise mais aussi particulièrement nette. En outre, on profite également d’une très bonne colorimétrie s’avérant juste, aussi bien sur des paysages que sur la carnation des personnages à l’écran. Là où le vidéoprojecteur pèche, c’est sur le contraste. Même si on baisse le niveau de l’iris à un niveau raisonnable sans boucher les zones sombres, on a bien du mal à obtenir de vrais noirs. La compensation des mouvements est tout à fait satisfaisante. Les découpages autour des objets bougeant rapidement peuvent ne pas être parfaits mais le rendu est très acceptable. La simulation Ultra HD (4K) est efficace, produisant un bon piqué et un bon niveau de détails. L’image n’est pas exempte d’effets arc-en-ciel. Rappelons que ce phénomène est présent sur tous les vidéoprojecteurs qui utilisent la technologie DLP de Texas Instruments et que sa visibilité dépend de la sensibilité de chaque spectateur. Il peut donner l’impression de voir furtivement de petits arcs-enciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.

Xgimi Horizon Ultra, les mesures d’ON-mag Avec des contenus SDR, le mode d’image qui propose le rendu le plus « cinéma » est le mode Film. Notez que nous avons activé la fonction Précision élevée des couleurs pour obtenir les meilleurs résultats. Avec de tels réglages, le taux de contraste natif est de seulement 431:1, ce qui est faible et confirme notre examen subjectif. Nous avons relevé un gamma à 2,13, ce qui est légèrement en dessous de la valeur attendue. La courbe de référence est toutefois relativement bien suivie sur toute l’échelle de gris. Concernant la température des couleurs, en mode Film, nous

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avons relevé une moyenne de 6094 K, ce qui est inférieur à la valeur attendue de 6500 K, l’appareil proposant ainsi des scènes plus chaudes qu’elles ne devraient l’être. Les couleurs peuvent être considérées comme fidèles car nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,12, donc inférieur à 3, le seuil en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée. Il reste toutefois une petite marge de progression avec un calibrage pour optimiser cette fidélité. Avec des contenus HDR, toujours en mode Film, la fidélité des couleurs est meilleure puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 1,23 pour un seuil de 3. Pour une image de 100 pouces de diagonale, nous avons mesuré un pic de luminosité de 150 cd/m², ce qui est légèrement supérieur à celui que délivre le BenQ GP500 (138 cd/m²) dans les mêmes conditions. À 1,5 m de l’écran, le pic de luminosité passe à 511 cd/m², ce qui est particulièrement lumineux. Enfin, concernant la couverture des espaces colorimétriques, le vidéoprojecteur propose des valeurs acceptables de 97,90% pour l’espace DCI-P3 et de 71,50% pour l’espace BT2020. Pour la partie gaming, l’appareil dispose d’un mode Jeu qui permet de réduire le temps de retard à l’affichage (input lag) à 18,5 ms, correspondant à une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est très bon. Malheureusement, comme sur les autres vidéoprojecteurs embarquant des systèmes de correction automatique de l’image, ceux-ci sont désactivés en mode Jeu. Ce qui fait qu’on se retrouve avec une image totalement décalée et non rectangulaire si l’appareil n’est pas exactement en face à la bonne hauteur.

Comme l’image, le son est bien projeté Avec deux haut-parleurs de 12 watts chacun, il n’y a pas de quoi faire vibrer les murs de votre salon. Si c’est ce que vous souhaitez, privilégiez une


installation audio plus conséquente. Toutefois, avec le système embarqué et optimisé par Harman Kardon, on a tout de même droit à une certaine ampleur. En effet, nous avons été agréablement surpris que le son soit très bien projeté par l’avant, donnant l’impression qu’il vient de l’écran plutôt que de l’appareil lui-même, celui-ci étant placé juste devant nous. Remarquez la compatibilité avec les formats Dolby Atmos et DTS Virtual:X, avec pour ce dernier, des effets intéressants.

Consommation raisonnable mais bizarre et assez peu de bruit Le vidéoprojecteur Xgimi Horizon Ultra consomme 143 watts en mode Film avec une mire blanche à 100%. Aussi bizarre que cela puisse paraître, la consommation est nettement supérieure avec le paramètre Iris (luminosité) réglé sur 1 que lorsqu’il est réglé sur 10 alors que cela devrait être le contraire. Nous avons interrogé la marque sur ce point et attendons son retour. Concernant la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de 35 dB en moyenne collé à l’appareil et de 33 dB à 2 mètres de distance. C’est tout à fait correct et cela fait du Xgimi Horizon Ultra un modèle plutôt discret. Subjectivement, placé à proximité de soi, on l’entend assez peu.

En résumé

Spécifications

Le vidéoprojecteur Xgimi Horizon Ultra bénéficie d’un design particulièrement réussi qui fait qu’on n’a pas envie de le cacher mais plutôt de le montrer. Il s’installe très facilement grâce à des fonctions d’optimisation très efficaces. Équipé d'une puce DMD Full HD, il offre une résolution d'image Ultra HD (4K) remarquable, bien que cette qualité soit simulée. On apprécie sa netteté, la clarté et la reproduction des couleurs des images qu'il délivre grâce à sa double source lumineuse (Laser+LED). Bien que l'on regrette un niveau de contraste limité, il propose des séquences visuelles de grande qualité, avec une réactivité aux mouvements satisfaisante. Les paramètres par défaut sont suffisants, à condition d'activer la fonction « Pression élevée de couleurs ». Grâce à sa luminosité élevée, il peut être utilisé dans des environnements lumineux, même s’il livrera ses performances optimales dans des conditions de faible éclairage. En ce qui concerne les jeux, l'Horizon Ultra se distingue par un temps de latence extrêmement bas. Son système audio est bien conçu pour les espaces restreints. Ce vidéoprojecteur présente selon nous un excellent rapport qualité-prix.

•Type : vidéoprojecteur DLP Laser LED Ultra HD Dolby Vision •Source lumineuse : Laser et LED •Luminosité : 2300 Lumens ANSI (pic, selon Xgimi) •Contraste dynamique : nc •Taille d’image : jusqu’à 200 pouces •Système : Android TV •Contrôle vocal : Google Assistant •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI 2.0b compatibles ARC, 2x prises USB-A, 1x sortie audio analogique, 1x sortie audio optique, 1x Ethernet •Niveau sonore : 35 dB mesuré collé à l’appareil •Dimensions (l x h x p) : 224 x 170 x 265 mm •Poids : 5,2 kg

Notre avis Construction

Équipement

Ergonomie

Performances

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