Les ateliers du bourg de Baratier - mai 2018 by PMU - pari des mutations urbaines

programmiste et urbaniste

Françoise COMTE - Mandataire Architecte dplg. programmiste 26 rue Dr Honnorat - 04000 Digne les Bains Véronique DECROIX et Marion LEVOIR - PMU Architectes Urbanistes lepmualpin@posteo.net Caroline BELLOT - Paysagiste Urbaniste 212 chemin de la Viager - 73190 Challes les Eaux

de Barati

ATELIERS 1 ET 2 DIAGNOSTIC PARTAGÉ

L’équipe d’architectes, paysagiste,

s r e i l e t a s le g r u o b u d er

Atelier18 mai 20 Vendredi 25

Vendredi soir à Baratier. Arrivées dans la journée, et accueillies par quelques élus, nous installons avec l’aide des services technique la salle associative de La Baratonne. Christine Maximin, élue, nous explique l’histoire de la construction de cette salle : de nombreux échanges avec les architectes pour essayer d’en faire un espace chaleureux. Nous sommes en effet admiratives devant les détails, les différents espaces de convivialité et devant le paysage de montagne qui s’offre à nous à travers les grandes baies vitrées.

Nous installons un espace «forum» (plusieurs rangs de chaises en cercle) pour débuter la réunion en grand comité. Sur chacune des quatre tables disposées dans la pièce, nous écrivons une grande question, que nous avons choisie avec l’aide du travail mené sur le PLU par l’Atelier Chado («il faut travailler sur les cheminements, un jardin partagé en centrevillage, la question de l’habitat et des ‘poumons verts’ à préserver autour du centre-village»). Voilà donc les quatre sujets :

Quelle vie de village à Baratier ? Vers quoi souhaite-t-on aller ? Une maison communale en centre-village ? pour qui ? Pourquoi ? Quelles attentes autour de l’étude ? frise du temps Des jardins au grand paysage... Quels usages, quels cheminements ?

18h. Les premières personnes arrivent. Il y a du monde, de nombreux anciens du village, mais aussi des nouveaux apparemment, et quelques jeunes (mais «pas assez», s’inquiète-t-on dans la soirée). Nous serons autour de 60 personnes. Nous sommes très satisfaites de «l’atelier forum» autour des quatre grandes questions. Il fait office d’un premier diagnostic partagé. Les groupes passent d’une table à l’autre. Caroline, paysagiste travaillant en Savoie et dans les Hautes-Alpes, aborde les sujets de paysage, de cheminements et de jardins. Françoise, architecte-programmiste, habituée des opérations de constructions en centre-village, questionne les attentes de l’étude. Véronique, architecte-programmiste récemment installée dans un village de montagne en Savoie, adresse le sujet du Domaine des Clôsures et de la Maison de Maître, un sujet majeur de cette étude. Marion, architecte-urbaniste installée à Grenoble et travaillant sur des petites communes d’Auvergne, sonde la vie de village, ses rythmes, ses forces et faiblesses.

Des sujets reviennent, avec une distinction assez claire entre ce qui fait l’unanimité et les désaccords. A l’unanimité, ou dirons-nous, avec une grande majorité : - davantage de cheminements piétons, - une place centrale qui soit élargie avec l’acquisition du parc du Domaine des Clôsures - moins de voitures stationnées sur la place centrale - une meilleure utilisation des espaces de stationnements en bordure du centre-ancien et autour de l’école 3

- une opposition au projet immobilier autorisé par la municipalité. Cette opération devant permettre aux habitants un usage futur du parc, voire de ses bâtiments (la Maison de Maître et ses annexes), ce projet de construction est mal perçu avec une réaction vis à vis notamment de ses proportions jugées trop importantes par rapport au centre du village. Mais aussi, par peur que cela détruise la qualité du Parc, par souci d’harmonie architecturale, parce que la proposition de logements ne semble pas adaptée à la demande sur Baratier, ou enfin pour des raisons de conflit de proximité avec une habitation proche (ce voisin présent a posé une demande de recours juridique). Des désaccords s’expriment, majoritairement sur le sujet du Domaine des Clôsures. Le montage opérationnel pour l’acquisition du Domaine questionne : faut-il modifier le projet immobilier actuel, ou tout abandonner, ou ne rien changer puisque le dossier est déjà validé ? Nous recevons cette remise en question tardivement au vu de l’avancement du projet immobilier, mais nous ne pouvons l’ignorer. Sur la vie de village, on s’accorde à dire que le rythme saisonnier est un atout, que la commune est réputée pour son caractère festif... Mais que les animations ne sont pas au goût de tous, ni toujours au goût du jour. L’envie de préserver l’ambiance du village croise des envies de renouvellement.

À travers les débats et avis, les idées sont nombreuses, surtout autour de ce qui pourrait s’installer dans la Maison de Maître. Nous sommes impressionnées de constater à quel point les baratons ont déjà bien réfléchis aux aménagements de leur village : la phase scénario sera donc très importante pour mettre en forme et organiser les suggestions.

1 Ta bl e

QUELLE VIE DE VILLAGE À BARATIER ? Les pages 4 à 11 retranscrivent les «annotations sur nappe» des échanges de ce premier atelier.

Le rythme saisonnier est un atout Il faudrait que les animations du village varient un peu... toujours la même chose. L’été c’est la folie, tout se passe sous la halle. Les lieux des évènements associatifs : c’est La Baratonne et l’église. Il faut faire faire un mini-stade. Baratier est connu pour être très dynamique. Moi, je ressens peu ce dynamisme. Remonter le bar, c’était une opportunité. Le rythme saisonnier ça permet de concentrer le travail qu’une partie de l’année.

Il faut élargir la place centrale vers le domaine des Closûres

P vu ays es ag pa e e rt t c ic he ul m iè in re e Se s m en es rv pa ice ts , ce s, s d co e mm pr od erc uc es Li tio , m eu n at x t ér ou ie r l e ist t i iq m ue m s, at p ér at H ie rim a lie bi l oi ux ta t ne s do , t e m r es ra tiq ss ue es, s ja Li rd es eu in pa x c s, ce om sp m ub un lic s e s, t c es o Ci pa lle r si cu ce cti gn l s f fs al ati es , ét on tif iq , s ue sta tio nn em en t,

Est-ce que la place centrale est le centre du village ? Il faut recréer des cheminements et des places de village. Il faut élargir la centralité.

Les commerces de Baratier c’est de l’appoint ou pour le tourisme Ce sont des commerces de village. Il faut des commerces plus touristiques. Il faut faire venir des gens qui produisent localement, avec une épicerie paysanne, une AMAP ou un point relais . Cela m’interesserait d’avoir un espace en lien avec ma salle de yoga. Une AMAP, c’est un engagement, une fois par semaine seulement. Des commerces se sont ouverts sur la place... mais cela a du mal à perdurer. Tous les lundis en été, c’est le marché des producteurs. «Remonter le bar, c’était une opportunité.» Ce sont des jeunes qui sont revenus dans le village. La boulangerie...une seconde s’est installée en bord de route. Il y a une importante zone commerciale communautaire «les portes du lac». Il y avait un projet de locaux d’artisans rue Guillaume Apollinaire qui a été abandonné : c’était un concept de 3 en 1 : j’habite, je crée, je vends. La maison Collomb devait évoluer vers une maison de pays agro-touristique... Il n’y plus aucun projet fixé sur ce bâtiment.

C’est le tourisme qui amène une ouverture Sur la place centrale, quatre places dépose-minute et des places de livraison suffiraient Il faut des parkings périphériques. Le jardin du domaine, c’est un poumon vert, il ne faut pas en faire du stationnement. Il y a un problème d’accès aux commerces. Il y a des contraintes de proximité avec les centres commerciaux. Il faudrait que les voitures stationnent dans les espaces privés. Sans voiture, il y a davantage d’espaces de jeux.

On risque de devenir un quartier résidentiel d’Embrun Il y a une pression immobilière à Baratier. Les logements de vacances sont progressivement réinvestis. Il y a beaucoup de maisons vides... c’est triste! Nous, on veut rester dans notre village. Dans les lotissements, on va se retrouver entre deux générations : tout le monde y est arrivé au même âge.

C’est le logement qui amène le tourisme. Dans le Vaucluse, il y a un tourisme qui est amené juste par la qualité des rues retravaillées... Ici c’est fade... Il faut valoriser une petite balade à Baratier Pour embellir Baratier : des couleurs qui dynamisent. Mais on n’est pas en Provence, on est dans les Alpes provençales... Il faut travailler sur les couleurs et les matériaux.

Le centre du village est désaxé Il faut recréer des cheminements : comme la montée des Orres (en bas du chemin des pavés). Le poumon vert c’est le domaine des Clôsures. Les jardins partagés ok, mais sur un terrain communal.

Comment fait-on écosystème ? Il faut des apport extérieurs. C’est la vie locale qui attire. C’est la qualité des artisans. Cela tient à quatre choses: habitat + patrimoine + commerces + espaces publics. Il faut 2-3 regroupements de commerces ou activités à un même endroit.

2 Ta bl e

UNE MAISON COMMUNALE EN CENTREVILLAGE ? POUR QUI ? POURQUOI ? Au sujet du projet immobilier Qu’il y ait un projet privé dans la maison de Maître mais que la commune garde le parc Il faut permettre à des privés de faire des chambre d’hôtes, en gardant le parc (au moins en grande partie).

Transférer la mairie

600m2 et 1ha de parc

La mairie devient petite en taille, car le village s’agrandit. Malgré des travaux, pas aux normes PMR (trop de pente) Le transfert serait un projet intercommunautaire, avec d’autres services.

J’aimerais que cette Maison de Maître serve au baratons et que le parc reste un lieu public. Peur de perdre la tranquillité. Si le SCOT, prévu dans l’application de la loi SRU, avait étudié préalablement tout le centre du village, on ne serait pas dans cette situation de quasi-blocage. Il faut trouver un investisseur qui réaliserait une construction mais avec des contraintes que lui imposerait la commune.

Faire un lieu de rencontres intergénérationnel Ce serait idéal pour une résidence sénior, une maison de retraite, ou un foyer d’hébergement. Faire un lieu de rencontre intergénérationnel. En faire une résidence pour séniors avec parc et jardin public (en gardant les arbres qui ont un certain âge, comme le sequoïa, et en gardant le charme de la maison).

Un pôle petite enfance Les Loulous sont à l’étroit actuellement avec l’ouverture de la 5ème classe. Les Loulous font partie de Baratier avec quatre autres villages et une politique jeunesse sur le canton sachant qu’il y a une micro-crêche à Crot, une crêche à Chateauroux et un relais d’assistance maternelle. Il y a eu l’hypothèse de faire ce relais maternel dans la maison de Maître mais ils ont depuis trouvé un local ailleurs. Le centre de loisirs «les Loulous»pourrait être transféré.

Un lieu artistique avec espace d’exposition et résidences d’artistes Accueillir une personne pour 1 semaine : «la Villa Medicis de Baratier»

Un pôle de santé Projet qui avait été prévu et imaginé il y a un an, mais il n’y avait pas assez de surfaces. Il faut proposer un service en centre-village.

De l’habitat adapté aux besoins

Un pôle de vie mixte

Il manque des logements étudiants : proposer une résidence étudiante pendant six mois. Nous avons déjà beaucoup de logements sociaux, le projet immobilier actuel c’est trop.

Un pôle de vie mêlant associatif, périscolaire, espace de vie. Mettre des locaux d’ordre associatif. Regrouper tous les services de la mairie. Transférer la mairie, le périscolaire (les loulous) dans la maison de Maître. Créer de la vie économique et sociale, de la mixité des générations : halte garderie et seniors. C’est le lieu de mon enfance, il doit rester partiellement le lieu phare de la commune: mairie, salle de réception, bureaux et résidence pour familles. L’aménagement de cette maison ne doit pas gêner le fonctionnement de la commune, être un lourd investissement : on doit équilibrer entre une partie privée et une partie communale (nouvelle mairie, gîtes communaux, centre de loisirs). Locaux administratifs + pôle de santé + gîtes communaux + locaux centre de loisirs. Jardin public + halte garderie + hébergement seniors + cabinet médical (du calme le soir !). Maison de service + maison de repos pour asthmatique.

Le parc, oui, mais sans les inconvénients de nouvelles constructions Avant, à la maison Haffa, il y avait un magasin de graines dans le kiosque. Faire de ce parc un parc en centre du village, un point d’échange, vu sa situation. Dans l’hypothèse où tout ou partie servirait à une utilisation inter-générationnelle. La maison de maître sans le parc n’a plus d’intérêt. La préservation des grands arbres du parc est possible si le permis de construire des deux immeubles est annulé par le tribunal administratif. Il faut garder l’extérieur de ce bâtiment unique. On a besoin d’un espace vert en centre village ouvert à tous (préservation des arbres). Un parc public : aménager des zones bruyantes et d’autres calmes. Que la maison reste avec un espace extérieur. Le parc c’est le coup de coeur du village, il ne faut pas le toucher. Il fait le lien en tant qu’espace paysagé. Il manque un espace ado et enfant. Nous avons fait quelques fêtes dans le parc et c’était un vrai bonheur. Le projet de construction dans le parc n’est pas apprécié. Il ne faut pas construire, il faut garder le parc en entier et qu’il reste public. 7

Pour l’évolution du village, il faut anticiper une urbanisation contrôlée

Le projet d’immeuble sur le Domaine des Clôsures doit être modifié

La demande actuelle de logements va s’accentuer, ce qui va générer plus de constructions. L’Objectif serait de préserver la tranquillité et l’atmosphère du village. Il faut une mise en sécurité du village, le rendre préservé.

La solution pour les Clôsures serait de réaliser les constructions dans les pentes du terrain (en contrebas). Dans ces conditions, le problème de voies d’accès serait réglé. Mon angoisse serait de ne pas pouvoir aller dans le parc... et avec le nouvel immeuble d’avoir un mur en face de chez moi. On ne veut pas un immeuble mais des maisons basses pour mieux s’intégrer et ne pas choquer. Le projet immobilier n’a pas eu de suivi architectural, la forme est trop hétérogène et le bâtiment est trop «gros». Il faudrait plus «d’identité architecturale» pour le rendre beau. S’il y a une construction d’immeuble, il faut le rendre accessible par le terrain du bas (en pente) qui puisse être constructible, voire déplacer le projet sur ce terrain en pente.

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QUELLES ATTENTES AUTOUR DE L’ÉTUDE ? POUR QUELS DEVENIRS PROCHES OU LOINTAINS ?

Nous avons déjà un environnement de qualité, nous pensons qu’il faut limiter les constructions dans le domaine des Clôsures Pas de nouvelles constructions mais un parc avec très peu de bâti pour agréments, loisirs... Que la plaine du Liou soit préservée. Il faut préserver les arbres sur le Domaine des Clôsures. Le Domaine des Clôsures, c’est un parc public vert ! Il faudrait avoir des zones de calme pour discuter avec des bancs.

Pour un centre piéton Il faut gérer les stationnements ailleurs du centre pour créer une place de village piétonne. Les jeux d’enfant sont à agrandir tout en éloignant les voitures de ces espaces. Le parking du cimetière n’est jamais utilisé... Il faut repenser le parking autour de l’école.

Que la maison de Maître soit partagée entre un investisseur privée et la commune Il faut un investisseur sur les étages de la maison de maître, en gardant le rez-dechaussée pour la commune.

«Les changements vont se faire tout seul» On devrait laisser place à une évolution naturelle du centre village «cela va se faire tout seul», à l’image du café qui a repris vie et qui a transformé la place.

L’école au centre pose des problèmes de circulation, mais fait vivre aussi le village Un scénario utopique serait de penser la construction de l’école en dehors du centrevillage pour éviter la circulation. Ce n’est pas envisageable de déplacer l’école, car au centre du village elle fait fonctionner les quelques commerces du village !

Pour les cheminements, il faut privilégier les liaisons douces Connexions douces du centre avec les autres quartiers en périphérie (vélos, piétons). Minimiser la place de la voiture. Le «chemin du pavé» est à rendre plus praticable». Que le chemin des résistants devienne piéton. Il faut des cheminements piétons et vélo - pour des déplacements «doux». Il manque des aménagements paysagers et des bancs. Il ne faut pas que le pré devienne une route avec motos, vélos, chevaux... voitures ! - sur le chemin du Serre qui rejoint jusqu’à la résidence des Fruits d’or.

Favoriser les points de vue sur le paysage

Recréer la centralité du village autour du parc des Clôsures

Depuis le domaine des Clôsures et le chemin des Clôsures, les points de vue sont à préserver. Il faut créer des perspectives et donner à voir le paysage à travers le village.

Il faut un accès au parc des Clôsures pour tous. Il faut recréer la centralité du village au parc des Clôsures en faisant un parc paysagé. Il faut via le parc faire le lien entre la place de l’église, la halle, et la place du village. La nature est présente à l’extérieur mais il y a besoin d’un espace agréable en coeur de village. Le parc du Domaine est un lieu de balade et de rencontre pour tous ... Mais il est peu connu par les nouveaux arrivants, puisqu’il est actuellement fermé la majorité du temps. Il faut un espace de détente et loisirs et non des immeubles. Il manque une traverse entre la place et le jardin en passant par la halle.

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DES JARDINS AU GRAND PAYSAGE... QUELLES FORMES, QUELS USAGES, QUELS CHEMINEMENTS ?

Faire avec ce qui fait le parc actuellement Nous avons une employée municipale qui a la main verte, elle passe la moitié de son temps en été sur les espaces verts de la commune. Historiquement, il y avait un jardin potager devant la maison de maître (avec des arbres fruitiers : pruniers, cerisiers, abricotier). Le parc, c’est un lieu de rencontres, de fêtes du village. Nous avons le projet de faire des jardins partagés sur la commune, et pourquoi pas dans le parc. La nature est présente à l’extérieur mais il y a besoin d’un espace agréable en coeur de village. Il y a des arbres remarquables dans le parc et dans la commune - comme le sequoia ou les pommiers de 200 ans au dessus de l’école, à conserver en jardin par exemple.

Il faut donner de l’importance aux cheminements piétons

Il y aura des problèmes de circulation avec la projection de la construction des nouveaux logements Peut-on faire un sens unique dans le village pour la circulation ? Sur la place du village, les voitures posent problème.

Une question SCOT / PLU : Question : pourquoi, dans l’application de la loi SRU, le SCOT n’a pas été mis en application avant la réalisation du PLU ? Réponse : On parle du SCOT depuis un an seulement, il sera mis en oeuvre à l’automne 2018, pour une durée de 5 ans environ. Il sera fait au niveau du pays Sud. 11

Il y a une digue en gabion le long du cours d’eau pour protéger les jardins. Il n’y a pas de chemin sécurisé pour aller à la zone commerciale et au plan d’eau d’Embrun. Il faut créer une liaison cyclable/piétonne du village à Embrun et au lac de Serre-Ponçon. L’ancienne route de Baratier , la route de la Clapière, pourrait être une piste cyclable pour réunir les campings. Pour information, il y a eu une crue et une inondation spectaculaire en 1957. Le chemin qui rejoint la colonie des Beyles à conserver, surtout pour les touristes et les agriculteurs, malgré le fait qu’il soit instable à cause des glissements de terrain.

Atelier8 ai 201

Samedi 26 m

Samedi matin. Une quinzaine de personnes nous rejoignent sous la halle. Majoritairement des personnes présentes la veille, des retraités, quelques élus. Nous nous lançons dans des «entretiens cartographiés» en petits groupes. L’intérêt de cet atelier est d’approfondir les sujets abordés la veille en les situant sur carte, cela nous aide à entrer dans un diagnostic plus détaillé.

Une légende à compléter est proposée. L’intérêt de cette matinée, ce sont surtout les échanges longs avec nos interlocuteurs, qui améliorent notre compréhension du village. Nous en retranscrivons les détails sur les cartes des pages suivantes. Certaines cartes de l’atelier même sont disposées en pages 14 et 15.

POTENTIELS / FAIBLESSES Retranscription des entretiens sur carte sous l’angle des potentiels / points faibles pour la viltalité du centre-village :

Ce sont les jeunes qui vivront ici dans vingt ans... il faut leur demander comment ils voient les choses. Pour l’instant ce sont les anciens qui donnent leur avis...

Le terrain de foot, les terrains de pétanque ce sont des lieux de rencontres. Le jardin du Domaine et la place centrale, c’est le centre des manifestations et fêtes de village en été.

La Baratonne et l’école c’est le centre des animations pour les activités toute l’année.

LIEUX COMMUNS ET COLLECTIFS, ESPACES PUBLICS, ESPACES FESTIFS 17

Le local des jeunes est déjà installé dans la Maison de Maître

La terrasse du restaurant "La Cantine" a amené de la vie sur la place : c’est à prendre en exemple pour les futurs aménagements de la place.

en gras : les potentiels en fin : les points faibles en couleur : les lieux évoqués

La zone commerciale est trop proche du village pour les commerces du centre. Le centre commercial tout le monde y va, c’est plus pratique que venir dans le centre.

Si on éclate les activités, ça va desservir la vie de village.

La maison Collomb est située sur l’axe routier : c’est idéal pour y installer une activité commerciale ou touristique.

en gras : les potentiels en fin : les points faibles en couleur : les lieux évoqués

Si une activité phare est installée dans la maison Collomb, les gens n’iront pas jusqu’au village. La maison de Maître a un grand potentiel : il faut qu’il y ait une activité qui crée du mouvement, comme un lieu de services ou un pôle santé.

Il y a peu de vie dans les quartiers résidentiels, il faudrait y installer des activités.

Rue Apollinaire, il y a eu un projet d’installation d’artisans 3 en 1 : fabrication, habitat, vente.

Le centre

Il y a une couturière installée à la Mure.

Le centre du village est désaxé par rapport à la forme actuelle de la commune. Le centre aurait le potentiel de concentrer toutes les activités.

SERVICES, COMMERCES, ESPACES DE PRODUCTION 19

Les commerces à l’essai dans le centre-village : c ’est une année de location gratuite, ça permet de tester son activité sur un temps long.

On a pensé à servir de la viande produite à Baratier dans notre restaurant, mais économiquement c’est impossible.

Les quartiers résidentiels c’est des beaux points de vue et du foncier disponible.

Le village est divisé en deux : le quartier vieux village d’un côté, et les nouveaux quartiers de l’autre.

Mais c’est loin du village.

Le lotissement «les Sorbiers» ce sont de récents logements sociaux.

Il y a déjà des cheminements pour connecter les ha meaux au village : - l’Osselin - les Allemands - les Clos C - Charamande Quartier de la Mure

Quartier des Grandchamps

«Les Pins» ce sont des logements très différents et variés, avec beaucoup de terrasses extérieures.

A la Mure on se sent excentré du village.

Hameau du Moulin Dans cet immeuble il y a des appartements meublés, loués 10 mois de l’année, puis en saisonier l’été. Les riverains du Domaine contestent le projet de construction de logements.

Les résidences «Les Pins», les «fruits d’or», le «mistral» et le «jardin de fruits d’or», ce sont du locatif et beaucoup de résidences secondaires.

Les personnes âgées commencent à partir pour Embrun : dans les quartiers résidentiels il va y avoir un changement de génération. Quartier des Olletes

HABITATS, TERRASSES, JARDINS, LIEUX DOMESTIQUES

en gras : les potentiels en fin : les points faibles en couleur : les lieux évoqués C’est un village qui a la particularité de ne pas avoir de hameaux : ça encourage la centralité. A Baratier il n’y a pas de maisons vides.

La façade du restaurant est chaleureuse. C’est une couleur trop vive pour Baratier

Pourquoi faire du logement social à Baratier, il y en a déjà beaucoup.

Le centre

Il manque des logements saisonniers à Baratier.

Les terres du Château Quartier des Peupliers

Il n’y a aucun contact avec le village : c’est un peu l’Italie ici.

Il faut des logements locatifs accessibles pour des familles qui arrivent pour s’installer dans le coin.

Le sentier va jusqu’à la cathédrale d’Embrun. C’est une beauté simple à Baratier.

Baratier c’est sans fioritures, il faut respecter ce style.

Vestiges romains

Baratier c’est un village de montagne ce ne sera jamais comme les villages colorés du midi.

Ici c’est l’ancrage du village.

Camping

Centre de vacances accueillant 150 lits.

Les normes sur l’architecture (façades, couleurs, toitures autorisées), ça change d’une année sur l’autre et c’est des régles trop subjectives. Qui peut décider de ce qui est beau ou non ?

Résidences vacanciers

LIEUX TOURISTIQUES, Centre de PATRIMOINE MATÉRIELvacances ET IMMATÉRIEL accueillant entre 100 et 120 lits.

L’ancien cimetière est un espace magnifique qui ne sert à rien aujourd’hui.

Ancien moulin

La variété des styles de construction ça a aussi son charme. Il y a un mouvement, les codes esthétiques changent.

Les constructions des quartiers neufs, c’est trop banal.

Camping

Hotel

Le chemin de Saint Jacques passe ici.

Centre de vacances accueillant 100 lits. La gloriette (le kiosque) et le portail du Domaine sont à préserver.

La maison Peyron c’est un patrimoine moderne.

Baratier a le potentiel touristique pour un gîte de randonnée type communal, version backpackers, ouvert tous les jours. Avec la possibilité de cuisiner.

Chambres d’hotes 23

en gras : les potentiels en fin : les points faibles en couleur : les lieux évoqués La vue sur les maisons du bourg est jolie, mais il faudrait rénover les façades.

Rue Apollinaire

Place des Lavandières, c’est une entrée du village, elle n’est pas assez accueillante. Les oratoires St Roch et St Chaffrey sur la place centrale sont situés sur le sentier de S’Jacques.

La rue qui monte ici elle est jolie mais ça grimpe fort.

Campings

La digue a un beau potentiel car elle va vers Embrun et il y aura une passerelle piétonne créée cet automne.

Il y a une boucle qui fait le tour du village sur 2,5 km.

Liaison manquante ici

Le chemin de Jouglare qui vient des Crots et qui relie le lotissement de Grandpré et de la Chenevière au village est difficile pour les piétons parce qu’il est trop étroit. tr

PAYSAGE ET CHEMINEMENTS, VUES PARTICULIÈRES

Il manque un vrai chemin entre l’école et le quartier de la Mure.

en gras : les potentiels en fin : les points faibles en couleur : les lieux évoqués

Depuis le chemin des Clôsures on a un très beau point de vue sur le paysage. Il faut conserver le séquoia.

Ici c’est une fenêtre sur le paysage. Il faut garder l’ouverture.

Beau point de vue ici Beau point de vue ici

Le chemin du poète amène vers un très beau point de vue. 25

Dans le Domaine il ne faut pas construire, mais mettre des bancs, des animations et garder la nature sauvage.

Anciens chemins de Saint-Sauveur

L’ancienne route de Baratier c’est un accès facile et direct vers le centre commercial, surtout pour les touristes depuis la nationale.

Il manque un panneau d’accueil ou de la signalétique à l’entrée de Baratier.

En bas du chemin du Pavé il y aurait la possibilité de construire un parking, surtout pour les visiteurs occasionnels.

en gras : les potentiels en fin : les points faibles en couleur : les lieux évoqués On a changé la signalétique routière d’entrée sur la commune : ça permet de faire passer les visiteurs par le village et ses commerces. La vue sur les maisons est belle de ce côté.

Il y a de la place pour du stationnement sur la Place de l’église. Il y a trop stationnement sur la place centrale.

Ce parking récent est encore trop peu utilisé pour l’école. L’école aux heures de pointe c’est chaotique autour de l’école.

CIRCULATION, STATIONNEMENT, SIGNALÉTIQUE

Le parking récent près du Pont de la Vachère est encore trop peu utilisé. Ce parking est une zone de covoiturage officieuse, et un espace pour le chaînage l’hiver. On pourrait agrandir le parking actuel jusqu’ici.

La suite dans le carnet Diagnostic 28

les ateliers du bourg de Baratier ATELIERS 1 ET 2 BARATIER RACONTÉ PAR DES BARATONS Pour contacter l’équipe lepmualpin@posteo.net

Date d’impression 23 juin 2018