BILAN MEDIAS ET REVUE PRESSE - BIAC 2017

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BILAN MÉDIAS REVUE DE PRESSE


Cette deuxième édition a été marquée par sa grande médiatisation dans la presse audiovisuelle et dans la presse écrite régionale et nationale. Plus de 220 Journalistes de supports médias régionaux et nationaux sont venus assister aux différentes représentations proposées par la Biennale. Une campagne de presse menée sur le plan régional et sur le plan national a été mise en place. L’estimation des retombées presse en équivalence publicitaire est d’environ 1 000 000 euros

1 / CONFERENCES DE PRESSE: - DU 11 OCTOBRE 2016, MARSEILLE / PLUS DE 40 JOURNALISTES ETAIENT PRESENTS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13.

20 MINUTES 8E ART CG13 CULTURE.COM CHERIE FM DESTIMED ETBAAM.COM FRANCE 3 FRANCE BLEU FRANCE BLEU PARTENARIAT FREQUENCE SUD FUN RADIO GOMET.COM I FESTIVAL

14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26.

27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39.

LA MARSEILLAISE LA PROVENCE LE DAUPHINE LE JOURNAL DE L’ARCADE MARSEILLE INFOS METRO NOSTALGIE NRJ RADIO STAR RADIO STAR RCF PROVENCE RCF TOULON RFM

RTL2 SORTIR MAGAZINE SORTIR PROVENCE STRADDA THE PROVENCE HERALD.COM TOUT MA TOUTE LA CULTURE .COM VAUCLUSE VENTILO VIRGIN RADIO VOLT W MAGAZINE ZIBELINE….

- DU 24 JANVIER 2017, MARSEILLE / 38 JOURNALISTES PRESENTS Annonce de l’ouverture de la Biennale - visite de l’espace chapiteaux aux plagex du Prado 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14.

20 MINUTES AFP ‘ CG13 CULTURE.COM CHERIE FM CITY POST DESTIMED ETBAAM.COM EUROPE 1 EUROPE 1 FEMINA FRANCE 3 FRANCE BLEU FRANCE INFO FREQUENCE SUD

15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27.

FUN RADIO GOMET.COM I FESTIVAL IP3 PRESS. LA MARSEILLAISE LA PROVENCE LA REVUE MARSEILLAISE DU THEATRE LE POISSON MARCEL LE TARPIN BIEN LES MARSEILLAISES MA CIGALE FANTASTIQUE MARS ACTU MARSEILLE INFOS

28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39.

MIDI MUT NOSTALGIE NRJ PROVENCE TV RADIO GRENOUILLE RADIO WEB MARSEILLE RADIO ZINZINE RTL RTL2 STATE.FR THE PROVENCE HERALD.COM ZIBELINE

- POINT PRESSE AUX ARCENAULX, MARSEILLE LE 2 FEVRIER 1. 2. 3. 4.

DANSER CANAL HISTORIQUE.COM / SOPHIE LESORT DANSES AVEC LAPLUME.COM / DELPHINE BAFFOUR L’ECHO / DIDIER BECLARD LA LIBRE BELGIQUE/ LAURENCE BERTELS

5. 6. 7. 8.

LES TROIS COUPS,/ LENA MARTINELLI TEMOIGNAGE CHRETIEN / OLIVIER PRADEL TELERAMA/ CATHERINE SHALK TELERAMA FEMINA /ISABELLE CALABRE


2 / LES RADIOS 40 interviews radios sur les chaines régionales et nationales - multi diffusées soit environ plus de 130 passages antennes ce qui représente une présence sur les antennes radios de 7 heures environ 50 radios ont annoncé le festival sous diverses formes (speaks, jeux concours, brèves, agenda…) ANNONCES ET BREVES RADIOS En gras les radios ayant réalisé des interviews 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

3DFM AGORA FM MONTPELLIER CHERIE FM AVIGNON CHERIE FM BERRE L’ETANG CHERIE FM MARSEILLE CHERIE FM TOULON DIVERGENCE FM MONTPELLIER

8.

EUROPE 1 NATIONAL

9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16.

FRANCE BLEU NATIONAL FRANCE BLEU PROVENCE FRANCE BLEU VAUCLUSE FRANCE CULTURE FRANCE INFOS FRANCE INTER FUN RADIO MARSEILLE KISS FM

17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32.

NRJ AVIGNON NRJ MARSEILLE RADIO CAMARGUE RADIO DIALOGUE RADIO GRENOUILLE RADIO JM RADIO MARITIMA RADIO NOSTALGIE AVIGNON RADIO NOSTALGIE MARSEILLE ET AIX RADIO NOVA RADIO RAJE RADIO STAR RADIO STE BAUME RADIO TRAFIC RADIO VITAMINE RADIO ZINZINE

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RADIOS CLAPAS RCF AVIGNON RCF TOULON RFI RFM MARSEILLE RTL RTL 2 RTS SKY ROCK SOLEIL FM SUD RADIO TRAFIC FM VIRGIN RADIO MARSEILLE VIRGIN RADIO NIMES VIRGIN RADIO VAUCLUSE

3 / TELEVISION 30 reportages TV : France 3 Méditerranée, Provence TV, TV5 Des annonces sur Euronews, certains reportages ont été multi- diffusés ce qui représente une présence moyenne sur les antennes tv de 160 minutes Deux émissions spéciales diffusées sur France 3 Provence Alpes – Une spéciale cirque diffusion le 14 février durée 52 minutes – Une enquête de région 26 minutes diffusion le 29 mars

4 / PRESSE ECRITE et WEB Plus de 500 coupures de la presse écrite (relevé non exhaustif au 20 mars 2017 par la veille de presse Argus de la presse.) Réparties comme suit : 183 coupures dans la presse quotidienne 60 coupures dans la presse hebdomadaire 52 coupures dans la presse mensuelle 158 coupures de presse Web 80 coupures supports divers


REVUE DE PRESSE Sélection de 55 articles

(Parmi 533 articles parus au 25 mars 2017)


Périodicité : Quotidien OJD : 124580

Date : 02 MARS 17 Journaliste : M-E.B.

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Périodicité : Quotidien OJD : 267897

Date : 17 FEV 17 Page de l'article : p.1,16 Journaliste : Rosita Boisseau

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Périodicité : Quotidien OJD : 267897

Date : 17 FEV 17 Page de l'article : p.1,16 Journaliste : Rosita Boisseau

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Périodicité : Quotidien OJD : 267897

Date : 17 FEV 17 Page de l'article : p.1,16 Journaliste : Rosita Boisseau

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Date : 19/01/2017 Heure : 18:49:52

www.leparisien.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/1

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Le monde du cirque se retrouve à Marseille pour la 2ème édition de la biennale internationale M arseille accueille à partir de vendredi une grande partie des spectacles de la deuxième biennale internationale des arts du cirque, avec au programme quelque 260 représentations de 59 compagnies du monde entier. Cette deuxième édition, la biennale se déroulera dans 27 villes, notamment en Provence et à Paris. Parmi les troupes, 13 sont internationales et viennent entre autres du Brésil, d'Espagne, de Guinée, de Finlande. Le week-end d'ouverture, à la Friche de la Belle de mai, les 21 et 22 janvier a pour thème le cirque et le sport. La biennale durera jusqu'au 19 février et 26 créations mondiales seront dévoilées lors de ce festival de cirque, pour lequel quelque 100.000 spectateurs sont attendus. A Marseille, un village de chapiteaux sera installé sur les plages du Prado. Le festival doit "montrer toute la diversité et la palette de créativité de ces artistes qui depuis 30 ans réinventent le cirque contemporain de création", a déclaré à l'AFP Raquel Rache de Andrade, co-directrice avec Guy Carrara d' Archaos Pôle National Cirque et de la biennale. Les deux dirigeants ont assisté à des dizaines de spectacles aux quatre coins du monde pendant deux ans pour établir la sélection et montrer le dynamisme des compagnies au-delà du "berceau du cirque contemporain qu'est la France". Ce mouvement, tournant le dos aux clowns à gros nez rouge et aux ménageries traditionnels, est né en France il y a une trentaine d'années avec des compagnies comme le Cirque plume, Archaos ou le Cirque du docteur Paradi, explique-t-elle. Il s'est ensuite répandu dans les pays européens et au Canada, pour essaimer aujourd'hui "en Afrique, au Brésil ou en Australie". "Les Russes, très forts dans le cirque traditionnel" aimeraient aujourd'hui à leur tour développer le cirque contemporain. "C'est un art où l'on peut pas mentir, le corps est tellement engagé qu'il ne peut dire que des vérités", affirme Mme Rache de Andrade, "Il y a une écriture, une dramaturgie nouvelle, c'est un lieu de tous les possibles, on peut tout mélanger dans le cirque. C'est du cirque à partir du moment où seuls des artistes de cirque peuvent l'interpréter, si on n'a pas un entraînement physique quotidien, on ne peut pas y arriver". L'invité d'honneur de cette édition est Johann Le Guillerm, qui présentera un spectacle mais aussi des installations au MuCem et à la Friche de la Belle de Mai. C'est "Léonard de Vinci", affirme Mme Rache de Andrade, "Il invente des oeuvres et travaille dessus avec son corps. Il a un univers très spécial et attirant. C'est un artiste complet différent". Lors de sa première édition en 2015, le festival avait accueilli 85.000 spectateurs pour plus de 260 représentations. AFP

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LA TRIBUNE Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 11/13 FEV 17 Page de l'article : p.131,132,1 Journaliste : Carole Payrau

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TERRITOIRE S

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LA TRIBUNE Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 11/13 FEV 17 Page de l'article : p.131,132,1 Journaliste : Carole Payrau

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Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580

Date : 19 FEV 17 Journaliste : I.A.

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Marseille Culture

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Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580

Date : 22 JAN 17 Journaliste : A.K.

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Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744

Date : 28 DEC 16 Page de l'article : p.9,13 Journaliste : Martine Robert

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Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744

Date : 28 DEC 16 Page de l'article : p.9,13 Journaliste : Martine Robert

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AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALES Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 14 FEV 17 Journaliste : apo/cr/pad

Article repris sur plus de 40 sites dont : Le Nouvel Obs / L’Express / Libération / RTL info Page 1/2

14/02/2017 08:27:23

Johann Le Guillerm, mystérieux génie du cirque contemporain L'artiste de cirque Johann Le Guillerm a des cernes profonds, le crâne rasé à l'exception de deux fines et longues tresses. Sur scène, il crée des spectacles indescriptibles, bâtissant depuis trente ans une oeuvre contemporaine inclassable. Toujours seul dans l'arène, vêtu de bottes et d'un pantalon en cuir taille haute lui donnant une allure mi-cowboy mi-Mad Max, Johann Le Guillerm jongle avec un oiseau en papier, danse avec un tourbillon de fumée, chevauche d'impressionnantes machines en bois, assemble de colossales structures à l'équilibre fragile, puis les détruit sans ciller. "C'est un artiste complet -plasticien, circassien- très atypique, unique dans le cirque contemporain", selon Raquel Rache de Andrade, co-directrice de la biennale internationale des arts du cirque, qui a lieu à Marseille jusqu'au 19 février. On peut y voir son spectacle sous chapiteau, mais aussi ses installations savantes et poétiques à la Friche de la Belle de Mai et au MuCem, comme le Tractochiche, une sculpture animée imperceptiblement par la dilatation de pois chiches. "C'est un génie. Il voit des choses que personne d'autre ne voit", affirme Mme Rache de Andrade, qui n'hésite pas à l'appeler le "Mozart" ou le "Léonard de Vinci" du cirque. Fils de plasticiens, Johann le Guillerm est né dans la Sarthe il y a "47 ou 48 ans, je ne sais plus", dit-il à l'AFP. En 1985, à 16 ans, il intègre la première promotion du Centre national des arts du cirque (CNAC) à Châlons-en-Champagne. "J'ai toujours voulu faire un métier itinérant et porter en moi un savoir-faire, quelque chose que je ne puisse pas perdre", raconte-t-il. Il participe d'abord aux troupes historiques du cirque contemporain, né en France Archaos, La volière Dromesko, Le Cirque O- puis commence à travailler seul, épurant progressivement ses spectacles des pratiques traditionnelles du cirque. Depuis des années, il ne donne plus qu'un seul spectacle, qui mute au fil des représentations. "Dans ma carrière j'ai créé une quarantaine de numéros. Je les mélange lors de chaque spectacle comme les couleurs d'une palette", explique-t-il. Tous droits réservés à l'éditeur

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AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALES Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 14 FEV 17 Journaliste : apo/cr/pad

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LES NOUVELLES CALEDONIENNES Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 21/22 JAN 17

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Date : 22/12/2016 Heure : 16:39:14

www.regionpaca.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/1

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Provence-Alpes-Côte d’Azur accueille le plus grand festival de cirque au monde en 2017 !

La 2e édition de la Biennale internationale des arts du cirque animera tout le territoire régional du 21 janvier au 19 février 2017. Pendant plus d’un mois, c’est la fête des arts du cirque en Provence-Alpes-Côte d’Azur ! Du 21 janvier au 19 février 2017, la Biennale des arts du cirque accueillera plus de 100 000 spectateurs sur l’ensemble du territoire régional mais également au Village, installé sous les chapiteaux des plages du Prado à Marseille durant toute la période. Au programme : 260 représentations, une soixantaine de spectacles (dont 26 en création mondiale !) présentés par des compagnies régionales, nationales et internationales. Lancement du festival à Marseille « Quel Cirque ! », c’est le nom donné au week-end marquant l’ouverture de la 2e édition de ce festival, soutenu par la Région, les 21 et 22 janvier à la Friche la Belle de Mai à Marseille. Spectacles, expositions, installations, ateliers acrobatiques et urbains seront proposés, pour la plupart gratuitement ( selon programme ), aux petits comme aux grands. En lien avec Marseille Capitale européenne du Sport, ce week-end est placé sous le signe à la fois du cirque et du sport. Le festival est aussi l’occasion pour près de 500 programmateurs du monde entier de découvrir les spectacles en création lors des « rencontres professionnelles ». Informations pratiques du week-end : Friche la Belle de Mai, 41 rue Jobin – 13003 Marseille. Samedi 21 janvier de 13 h à 21 h - Dimanche 22 janvier de 13 h à 19 h. www.biennale-cirque.com/fr

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FICHE DE PRESSE

EVENEMENT Lever de rideau sur la Biennale internationale des arts du cirque La ville de Marseille, partenaire privilégié de cette seconde édition de la Biennale, confirme son engagement culturel en célébrant le cirque comme un art à la fois inventif et fédérateur.

«

Avec la seconde édition de la Biennale internationale des arts du cirque, dont la ville de Marseille est le principal partenaire, nous perpétuons le dynamisme culturel engendré par Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille, Président de la métropole Aixl’année capitale de la culture en 2013

»

Marseille-Provence

Un pôle national du cirque à Marseille, des talents exceptionnels

Installée à Marseille depuis 2001, la compagnie de création emblématique du cirque contemporain, Archaos, cirque de caractère, a fondé et développé localement le Centre de recherche européen des arts du cirque (CREAC). Sa participation active au développement de ces arts lui a valu de devenir en 2011, le Pôle national des arts du cirque Méditerranée. Le CREAC accueille de nombreuses compagnies en résidence et développe un projet de formation et d’insertion professionnelle. Il inscrit cette dynamique au coeur des quartiers populaires, générant une expérience unique d’implantation sur tout le territoire.

Un festival international créé depuis l’année Capitale

La compagnie Archaos avait imaginé, avec Marseille Provence 2013 et quinze structures culturelles du territoire, la manifestation «Cirque en Capitales» durant l’année Capitale. Ses responsables ont décidé de prolonger le succès public de ce temps fort et la Ville a, bien sûr, adhéré au projet d’un festival international.

Dans trois mois, le lancement de la capitale européenne du sport offrira une nouvelle opportunité majeure pour Marseille. Un regain d’énergie et de dynamisme au service de la cohésion, du développement et de l’attractivité du territoire. Le passage de relais entre l’année capitale européenne de la culture en 2013 et celle du sport en 2017 démontre la capacité de la deuxième ville de France à inscrire ses ambitions au plus haut niveau de la compétition, dans la durée.

«

Au carrefour des expressions artistiques, le cirque est un art qui permet d’élaborer les propositions les plus singulières et de rassembler des spectateurs de tout âge et de toutes les origines Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille, Président de la métropole Aix-Marseille-Provence

»

1 courriel : dgcre-service-presse@mairie-marseille.fr tél : 04 91 14 65 25 - portable : 06 32 28 93 71 54, rue Caisserie - 13002 Marseille espace presse en ligne : www.marseille.fr


FICHE DE PRESSE

«

Cette année sportive a été conçue à l’image de notre ville, celle de Marseille, ville sportive, ville du Sport pour tous : une terre de champions, d’exploits et de passion, portée par les 1 500 clubs et les 150 000 licenciés que compte notre ville, auxquels s’ajoutent les 220 000 Marseillais – 1/4 de nos concitoyens ! - qui pratiquent en liberté une activité sportive de loisir, dans l’incroyable stade à ciel ouvert dont la nature nous a dotés. Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille, Président de la métropole

»

Aix-Marseille-Provence

Capitale européenne du sport en 2017 : trois objectifs majeurs 1. FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET L’EMPLOI Pour aider les entreprises à se développer, il s’agira notamment de faciliter leur installation dans la ville, particulièrement pour l’industrie et le commerce des métiers du sport. Cet objectif ambitieux favorise à la fois la formation et la création d’emplois. 2. RENFORCER LA COHÉSION SOCIALE A Marseille, 220 000 personnes pratiquent une activité sportive ou de loisir. Pour conjuguer bien être et santé, chacun y va de sa motivation afin de mêler la rigueur à la pratique. Le sport apprend aussi à être attentif aux autres. Développer les disciplines sportives est un facteur essentiel pour le mieux vivre ensemble. 3. INTENSIFIER LA RÉNOVATION ET LA CRÉATION DES ÉQUIPEMENTS Marseille compte plus de 1000 équipements sportifs répartis sur tout le territoire. Chaque année, de nouvelles infrastructures sont créées, la municipalité réalise des travaux d’entretien, de rénovation, de réhabilitation. Chaque année, 10 à 15M d’euros sont investis afin que chacun puisse trouver des sites à la hauteur de ses ambitions.

2017, et après ?

L’ambition de Marseille-Provence Capitale européenne du sport 2017 se déploie bien au-delà. Plusieurs projets pérennes et structurants sont en réflexion et en développement, notamment la création d’un musée subaquatique. Ce projet unique en France permettra à Marseille d’accueillir dès 2017 les sculptures immergées de Jason TAYLOR. Au travers de cette exposition hors du commun, la ville de Marseille créera le premier laboratoire d’observation sous-marine connecté du monde.

2 courriel : dgcre-service-presse@mairie-marseille.fr tél : 04 91 14 65 25 - portable : 06 32 28 93 71 54, rue Caisserie - 13002 Marseille espace presse en ligne : www.marseille.fr


FICHE DE PRESSE

Au-delà des compétitions et évènements fédérateurs qui ponctueront l’année 2017, ce sont des centaines de projets et de connections entre sport, culture, recherche, économie, tourisme, qui irrigueront le territoire métropolitain. La ville de Marseille a pris des rendez-vous pour l’avenir : Biennale européenne de l’art contemporain en 2020 ; l’espoir des Jeux olympiques et paralympiques en 2024 aux côtés de Paris pour les épreuves de voile et de football ; Exposition Universelle de 2025... Autant d’évènements prestigieux et uniques qui dynamisent notre ville et son image à l’international.

ORGANISÉ PAR ARCHAOS P Ô L E N AT IO N A L C IR Q U E M É D I T E R R A N É E

2EME

BIENNALE

INTERNATIONALE

DESARTSDU

CIRQUE

MARSEILLEPROVENCEALPESCOTED’AZUR

#

2017

Contact presse : Stéphanie LAURIN - 04 91 14 64 77 3 courriel : dgcre-service-presse@mairie-marseille.fr tél : 04 91 14 65 25 - portable : 06 32 28 93 71 54, rue Caisserie - 13002 Marseille espace presse en ligne : www.marseille.fr


Date : 03/01/2017 Heure : 10:43:00

www.marseille-tourisme.com Pays : France Dynamisme : 5 Page 1/1

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Biennale Internationale des Arts du Cirque 21.01.17 > 19.02.17 Archaos, pionnier du renouveau du cirque, a toujours écrit l'impossible… Avec les artistes au coeur de ses préoccupations, il soutient la création, la recherche et l'innovation. Événement capital à l'échelle du territoire, fabriqué dans le sillon de Marseille-Provence 2013, la Biennale Internationale des Arts du Cirque est devenue un véritable pôle d'attraction, dans tous les sens du terme : un événement qui attire et qui émerveille. 85 000 spectateurs, 500 programmateurs Pour preuve, cette année nous attendons plus de cinq cents programmateurs de spectacles venus du monde entier pour découvrir les créations présentées pendant un mois sur notre territoire. Et nous comptons bien renouveler le succès public de l'édition 2015, avec quatre-vingt-cinq mille spectateurs qui avaient assisté aux deux cent cinquante représentations. 45 lieux culturels Accompagnés par les quarante-cinq lieux culturels de la Région partenaires de cette édition, nous faisons le pari d'installer le cirque et toutes les disciplines qui s'y rattachent au rang d'art majeur, innovant et grand public. Pour y parvenir ? Nous serons au plus près de la création, en permettant à de jeunes talents de s'exprimer aux côtés d'artistes confirmés. 25 villes, 60 compagnies Depuis le village de cinq chapiteaux installés sur les plages du Prado à Marseille, la Biennale rayonnera dans vingt-cinq villes de la région. Tour à tour, les lieux culturels partenaires accueilleront les soixante compagnies sur leurs scènes. Un cirque exigeant et accessible, qui mêle prouesse et poésie, se joue des disciplines, et respecte sa tradition autant qu'il bouscule les formes, militant parfois, drôle souvent, émouvant toujours. Un cirque ouvert sur le monde pour une Biennale qui pose la mise en partage de la création artistique comme un enjeu démocratique et participatif, avec par exemple, la mise en place d'actions artistiques et d'ateliers pour favoriser la pratique du cirque pour tous. La Biennale commencera avec un week-end « cirque et sport » en complicité avec Marseille-Provence Capitale Européenne du Sport 2017. Le cirque est le lieu de tous les possibles, possible dans tous les lieux… Nous vous convions à découvrir et rencontrer la diversité des écritures actuelles du cirque. Raquel Rache de Andrade & Guy Carrara Directeurs de la Biennale Internationale des Arts du Cirque Archaos, pôle national cirque Méditerranée Toute la programmation à Marseille

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Date : N 742/2016 Page de l'article : p.33-35 Journaliste : Philippe Noisette Périodicité : Parution Irrégulière

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Date : N 742/2016 Page de l'article : p.33-35 Journaliste : Philippe Noisette Périodicité : Parution Irrégulière

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Date : N 742/2016 Page de l'article : p.33-35 Journaliste : Philippe Noisette Périodicité : Parution Irrégulière

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http://culture360.asef. org/ hnp;/.t:ulrure360.ase f org.eventdnternatlonal-p-ofessional-forum -circus-developnent-marseille1

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International Professional Forum on circus development 1 Marseille FRA NCE, INTERNATIONAL. MEETINGS, PERFORw.NCES Contributêd by: Jua staiOeC

Dale POI!Od:w-ay.30111N......-2018

Date: Jaroary 31, 2017 • Februery 5, 2017 Website: htlp 1/Nww .biennale-ooque.comlfrtespace-pro

As part of the second edilion of lhe Biennalelnlematlonale des Artsdu Cirquein Marselie-Provence (soulhem France), Arcl\805- Pele Natlooal Cirque Méditerranée - ls o<ganoz.log sOt days olprofesslonal development events dediœted to II\Ose working tn the cultural sector.The Professions!Forum wùl run from Tueaday 3181Januory to Sunday 5th February 2017.

Each day. you wil have the c/lQlC8 of two differenl professionalibneraiies thalare oomposed of roundtables (wrth SACO, ONOA, TetntOtres de Cirque,Théâlte du Centaure...).gulded vlslts of colt..-al venues or exl11bitîons,and a selecbon of perlormanœs at disoounted rates.Each ol the proposed rtineraries features socialevents to loster d•scusslon and networklng among participants.

The oomplete pcogram for the Professlonal Forum ls now avallable eJoog w1th tha details ol spe<:lal otfers for lransportation and lodg•ng for industry P<Ofessionals and thelinks for onine regis-.ration. The complete program for the ProfessionalForum is now avallable along wh transportation andIOdgni g for industry professionals and thelinks for online registration. Connect to the Biennale's professional space by cfickîng here and us ng the password circusinmarsellle The itinerartes are reseNed to professionals from the cultUral sector and

are available for thOse who have reg1sterec in advance.Ptaces are limHed,so act quickly 1 Take a look at the 9/ennale's performance orogramme,tal< ng place in

25 towns across the region from 21 Januaty-19 February 2017.

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www.profession-spectacle.com! 26 janvier 2017!


www.profession-spectacle.com! 26 janvier 2017!


Date : 26 JAN 17 Page de l'article : p.72-74 Journaliste : Olivier Pradel Pays : France Périodicité : Hebdomadaire

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Date : 26 JAN 17 Page de l'article : p.72-74 Journaliste : Olivier Pradel Pays : France Périodicité : Hebdomadaire

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www.envrak.fr février 2017

CIN MA

MUSIQUE

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LIVRES

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IVAL A LA UNE1CIRQUE1FEST

MARSEILLE,CAPITALE INTERNATIONALE DES ARTS DU CIRQUE

01/02117 par Jean Barak 1 publé i dans :A ta une,Clf'que,FMtivaJ 1 Tags :Atchaos,erennakllntetnatlonale des Arta do-RlfW;- Bloer.-Diktaf; t.a Rleha Belta-cJrMar.--a Mondiale ûéMratr.matsèllle, MontJcJlfhOUM;Nortt""State;

DU 21JANVIER AU 19 FÉVRIER LA DEUXIÈME BIENNALE INTERNATIONALE DES ARTS DU ClAQUE BAT SON PLEIN.

Commencée en fanfare à la Friche Belle de Mai elle a connu d'entrée un rocord d'affluc-nco, malgré unn météo quasi polaire et un vent glac al. Tous les spectacles étaient gratuits sauf un. on tc constate chaque fois à Marseille, les marseillais afmen1la cutrurc sous to•utcs ses formes.Maisils peinem à boucler les tins de mois: les spectacles gratui1s som toujours très fréquentés. en entrêe Hbre le premer dimanche de chaque mois, le MUCEM bat des records d'affluence.Pour ce wcek-cndd'ouverture Jo ' ffre y étai1siriche et l'affluence telle qu'il était impossible do tOUl vo r, sauf à avoir le don d'Libiquité. Bien sûr, totrt n'es1pas du mëme niveau, on sc doit de garder un silence discret sur les spectacles où on s'ost ennuye,pour autant qu'ils ne soient pas indigents: le spectacle vivant est fragi e,la réussite n'est jamais garantie ct 5c gén e n'est pas toujours au rendez vous. Mais même dans un spectacle raté on peut appréc er l'engagement des art stes,lcur passion •Bt laptomesse de prouesses à venir.


"Black" de Nofrt States elMontionhousc es1 do œs aventures qui llirtcnt avec les limites: une troupe d'acrobates et une autre de danseurs crêent ensemble un spectacle étourdlssant, bien expert celui qui les dlffêrencient tant l'osmose se réalise. A partir d'un empilement vertigineux de blocs quadrangulaires les acrobates danseurs construisent des structures Cphômbres quimuliipil.ent les possibilités d'explorations.Prévu

à l'extérieur.ila du ëtrc précipitamment rapatrie dans une saJio.

Impressionnant


Dans un genre très différent le solo de Sandrine Juglair "Diktat" flr:e avec le théâ!rc, te numéfo de clown, Ja confession publique ct le mât cllniois, avec des chaussures à talon rouge. Comme cite joue de J'ambigullé de sa musculature ct de sa maladresse autaJ1t que de sa féminité.les adotesccmcs murmurent troublées: "c'est un garçon".Ouiestelle?

Drôle ou pathetique, excessive dans sa théàtralité exacerbée,elle touche autant qu'elle dêclenche l'hilarite.


la Mondjale GênéraJe n'est plus une inconnu, ses duos ont fait le tour de la ré,;;K>n e!bien au delà,pour cene nouvctle famaisieils s'y mettent à quatre eajoutent à leurs tours d'équilibres impossib les sur des bastaings de chantier -qui imposent une lemeur lancinante quivous tient en haleine· un numêro de hula hoop ébouriffant. TouJours aussigraves que Buster Keaton Ils font éclater de rire les enfants fasc nés.

A suivre enco(C et encore, ils n'ont pas finide nous surprC11dte1

Pour cause de travaux le viUagc de chapiteaux a déménagé du J4 àla plage du Prado.dommage que œ soit l'hiver! Mais il y a de la place à revendfe. on peut s'y promener comme sur un l ttOfa , Marseille. c'est le mariage de la ville avec Ja mer.

A suivre. Jean Barak


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Coulisses


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SPECTACLE VIVANT )

30 ans dédiés au cirque Guy Carrara et Raquel Rache de Andrade sont à la tête d’Archaos, à la fois compagnie, Pôle national des arts du cirque et désormais initiateur d’une Biennale. La deuxième édition de leur événement dédié à la création et au développement du cirque contemporain a lieu du 21 janvier au 19 février, d’Arles à Antibes, en passant par Briançon et Cavaillon. L’occasion de revenir sur le parcours de ces deux militants d’un art qu’ils souhaitent majeur. Par Annabelle Kempff / Photos : Nicolas Vallauri

J

à y croire comme l’homme de cirque, le clown, l’inventif Pierrot Bidon, co-fondateur avec Guy Carrara, décédé en 2010. «C’était en 1987, se souvient-il. Archaos a rencontré un succès immédiat à travers le monde. On faisait des spectacles énormes : chapiteau à cordes comme une immense toile d’araignée, piste rectangle, carrée... Le plus gros chapiteau à cette époque avait 100 artistes sur scène. On avait plusieurs tournées en même temps. Pour «Metal Clown», on goudronnait une route et on posait par-dessus un chapiteau pour faire un tunnel de 60 mètres de long, 40 mètres de large, 20 mètres de haut, avec des gradins de part et d’autre. C’était colossal». Une décennie dans le gigantisme, au plus près des étoiles, à sillonner la planète, qui s’est suivie d’un changement de cap pour la compagnie. En 1995, Pierrot Bidon quitte la troupe, et Archaos, sous la seule direction de Guy Carrara, s’inscrit dans une nouvelle démarche artistique. Avec le

spectacle «Game Over» créé en 1995 au Dôme, la compagnie décide de prendre d’assaut les salles de concerts et les théâtres. «Avec cette idée que le cirque doit devenir un art majeur», précise Guy Carrara. «On était peut-être arrivé au bout de quelque chose à ce moment-là, avec le chapiteau. On n’avait pas encore affronté le défi des salles. Et puis, en tant que militant, on avait dans l’idée qu’il fallait que le cirque entre au théâtre». Archaos tourne alors comme une compagnie «classique» de théâtre. Trop classique au goût de Guy Carrara qui, en 2001, écrit un nouveau chapitre de l’histoire de la compagnie. Il n’est pas tout seul à rêver à un Pôle national de cirque, c’est même Raquel Rache de Andrade qui en est la plus fervente instigatrice. Raquel Rache de Andrade est acrobate au sein d’Archaos depuis quasiment le début. Elle est Brésilienne, «une vraie carioca», sourit-elle. «Et maintenant, je suis une marseilloca !» Elle non DU

amais je n’aurais pensé faire du cirque un jour. Et pourtant, le cirque est devenu ma vie...» Guy Carrara, originaire de Mâcon, se destinait au théâtre. Il était comédien, metteur en scène et scénographe. C’est en cherchant à rendre ses spectacles universels, notamment en contournant le problème de la langue, qu’il s’est intéressé au cirque. Pas vraiment au cirque traditionnel qu’il n’aimait pas, mais au théâtre de rue d’abord qui dans les années 80, devenait le nouveau terrain de jeu des circassiens. «Je suis tombé amoureux des artistes de cirque, confie-t-il. Leur engagement me fasci- nait». Ce fonceur découvre alors «une matière en déshérence, hors de son temps», «où tout reste à faire». Sur cette idée «d’écrire une nouvelle dramaturgie» pour cet art, Archaos, compagnie de cirque contemporain, est donc née. Ils sont plusieurs

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plus ne pensait pas devenir circassienne. A 19 ans, elle est déjà comédienne professionnelle. Pour compléter sa formation, elle fait une école de cirque à Rio. «Cette école venait de s’ouvrir. Ma sœur y était. Je n’aimais pas le cirque traditionnel. Mais je pensais que c’était intéressant de travailler sur le corps. Et au final, les gens du cirque m’ont plu. Au point que je suis partie en France pour entrer au Cnac, l’école supérieure des arts du cirque qui venait de s’ouvrir à Paris. Je n’ai pas été prise, parce qu’à l’époque, l’école n’était pas ouverte aux étudiants étrangers. J’ai donc fait l’école Fratellini toujours à Paris».

Une envie de transmission

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Raquel Rache de Andrade a alors 23 ans. Elle présente à Avignon un spectacle mêlant danse et théâtre et assiste curieuse à la représentation du «Chapiteau de cordes» de la compagnie Archaos. C’est l’étincelle. «À la fin du spectacle, je suis allée parler à deux trapézistes pour leur demander s’ils faisaient des formations. Ils m’ont proposé de ré- péter avec eux». Deux mois après cette rencontre, et de retour au Brésil, elle est contactée par une de ces trapézistes pour participer à la prochaine

PHOTO VIAN MERYLL

Coulisses

création. En février 1988, elle quitte alors sa terre natale pour partir en tournée avec Archaos, qu’elle ne quittera plus. Mieux, d’interprète (qu’elle restera jusqu’en 2006), elle devient en 2001, la codi- rectrice avec Guy Carrara, et bâtit l’idée d’un Pôle national des arts du cirque. «On avait une envie de transmission», dit-elle. Pour s’implanter, le couple choisit Marseille : «parce que c’est la ville française où on a le plus travaillé sur des créations. On en a fait trois. On a même répété «Metal Clown» sur le site du Dôme avant qu’il ne soit construit», se souvient Guy Car- rara. «Et puis, c’est la ville française qui ressemble le plus à Rio», affirme Raquel Rache de Andrade. Le duo jette son dévolu sur des hangars de chau- dronnerie et de construction navale à l’abandon dans le 15e arrondissement. Depuis 15 ans, ils sont devenus le repaire d’artistes inventifs qui font évo- luer à leur tour, le cirque contemporain. Mais Guy Carrara et Raquel Rache de Andrade ne comptent pas en rester là. «Très vite, poursuit-il, on a eu envie de créer un gros événement dans une grande ville, pour que le cirque contemporain ne reste pas un effet de mode. C’était en 2007. On a mis 5 ans pour le réaliser». En 2013, Cirque en Ca-

pitales lance en effet l’année Capitale européenne de la culture. Et deux ans plus tard, en 2015, naît la Biennale internationale des arts du cirque. «On s’est dit : on va faire le plus gros festival de cirque du monde ! Mais ce qui est important pour nous, ce n’est pas seulement l’aspect médiatique, c’est surtout soutenir la création. C’est faire de la Bien- nale, un festival de créations». Cet événement, dont la deuxième édition a lieu cette année du 21 janvier au 19 février, est perçu comme un aboutissement pour le duo. «C’est le travail de toute notre vie. C’est la continuité de notre créativité. C’est une autre façon de prendre des risques», appuie Guy Carrara. «C’est aussi une façon de concrétiser notre rêve de cirque contemporain, partout», souffle Raquel Rache de Andrade. «Oui, car Raquel a dans l’idée que le cirque peut sauver le monde», plaisante-t-il. «C’est vrai (elle ne se laisse pas démonter). Le cirque amène des valeurs fondamentales : l’effort et la solidarité. Ce sont les deux piliers du cirque. Parce que sans effort, on n’arrive à rien. Et sans les autres, on n’arrive à rien non plus».


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SPECTACLE VIVANT )

LA BIENNALE

EN MODE G É ANT PHOTO PHILIPPE CIBILLE

des arts du cirque se veut

La Biennale se veut être surtout un festival de créations. Presque la moitié des spectacles proposés sont dévoilés au public pour la première fois.

La Biennale Internationale des Arts du Cirque se veut être «le plus gros festival de cirque du monde». La série de chiffres pour la résumer est en effet impréssionnante: 27 villes, 44 partenaires, 53 lieux, 59 compagnies (dont 11 régionales et 13 internationales), 63 spectacles (dont 26 en création mondiale), 260 représentations. Soit un mois de féerie, de prouesse, d’inventivité, de découverte, du 21 janvier au 19 février. D’Arles à Antibes, jusqu’à Briançon et Cavaillon, le cœur de la Biennale battra à Marseille, notamment au village des chapiteaux. Cette année, il quitte le J4 (en raison des travaux de la digue) pour les plages du Prado. «Le cirque est un des courants les plus novateurs et, en même temps, il reste très populaire. C’est un art sans frontière. On a eu raison de voir les choses en grand. Parce que le public a répondu présent», confie Raquel Rache de Andrade. En 2015, la Biennale a affiché un taux de remplissage de 85 % sur une jauge de 100 000 places. Et ce, «malgré un démarrage difficile en raison de la mauvaise météo», précise Guy Carrara. Le défi était d’autant plus relevé que la Biennale mise sur la création. En 2015, il y avait 15 premiers projets. Et cette année encore, une trentaine de propositions sont des co-productions, notamment d’artistes passés par les murs d’Archaos, le lieu du 15e arrondissement de Marseille. Presque toutes les nationalités sont ainsi représentées. Soutenue par les quatre institutions (la Ville en tête, le Département, la Région et l’Etat pour le lieu), ainsi que par un partenaire privé (BNP Paribas), la Biennale relève d’un budget de 1,5 million d’euros, pour la partie gérée par Archaos uniquement. Avec les 44 partenaires, cela

atteint les 2,5 millions d’euros. Par rapport à 2015, la deuxième édition de la Biennale est quasiment semblable dans le volume, «mais on est un cran au-dessus dans le qualitatif», affirme Guy Carrara. «Je dirais que cette Biennale a plus de profondeur», poursuit Raquel Rache de Andrade. La co-directrice fait en effet référence aux nombreuses actions culturelles en direction de différents publics, tissées en toile de fond. «Il y a encore beaucoup à faire», se réjouit Raquel Rache de Andrade, qui avec Guy Carrara, rêvent que le concept de leur Biennale s’exporte à l’étranger. «Il faudrait qu’il y ait plusieurs événements comme le nôtre pour favoriser la création de cirque contemporain», insistent-ils. Mais déjà, Marseille a tapé dans l’œil de Russes ou encore de Suédois avec lesquels Guy Carrara et Raquel Rache de Andrade entretiennent des liens. Et à en croire les deux intéressés, elle ferait même de l’ombre à une certaine Rio de Janeiro qui a un festival de cirque. Les deux villes sont de toute façon déjà liées par Archaos qui mène depuis plusieurs années, un travail de fond au Brésil.

DU 21 JANVIER AU 19 FÉVRIER Un aperçu de la programmation - Festival Les Elancées du 1er au 12 février : Kelemenis & Cie «Rock & Goal» à Fos le 1er février, Cie ngc25 «Le bal à Boby» les 2 et 3 février à Istres, Théâtre de cuisine «Duo Dodu» les 3 et 4 février à Port-St-Louis du Rhone, Groupe acrobatique de Tanger «Halka» le 7 février à Miramas ou Les 7 doigts de la main «Réversible» les 7 et 8 février à Istres. - A Aix : Les 7 Doigts «Triptyque» du 9 au 11 février au Grand Théâtre de Provence, CahinCaha «Bottom» les 4 et 5 février au 3bisf... - A Martigues : Cirque électrique «Cabaret électrique» les 31 janvier et 1er février aux Salins. - A Vitrolles : Les Mains, les pieds et la tête aussi «Barons perchés» les 20 et 21 janvier à la salle Guy Obino...

- A Arles : Ki Productions «R + O» les 26 et 27 janvier au Théâtre d’Arles. - A Cavaillon : Baro d’Evel Cirk Cie «Bestias» du 28 janvier au 1er février sous chapiteau. - A Gap et Château-Arnoux : Juan Ignacio Tula & Stefan Kinsman «Santa Madera» du 23 au 25 janvier à La Passerelle et les 2 et 3 février à La Durance. - Mais aussi à Velaux, Ensuès-la-Redonne, Cadenet, Toulon, Châteauvallon, Le Revest-lesEaux, Roquette-sur-Siagne, Antibes, Grasse, Briançon. Programme et réservations sur www.biennale-cirque.com DU

- Quel cirque ! Week-end d’ouverture à La Friche Belle-de-Mai à Marseille les 21 et 22 janvier, sur le thème «Cirque et sport». Avec Yoann Bourgeois dans «Fugue Trampoline», La Mondiale Générale («Sabordage !»), Azeïn («Cave Canem»), Colokolo («Derby»). - Au Village Chapiteaux à Marseille : Les Colporteurs («Sous la toile de Jheronimus») du 26 janvier au 5 février, Compagnie Borogodo («Benja») du 27 au 29 janvier, Les Nouveaux nez & Cie («Triio, Fritz, Piola, Felix») du 3 au 5 février, La main s’affaire («En attendant la suite») les 7 et 8 février, Terya Circus («Boulevard Conakry») du 10 au 12 février, Circo Crescer e Viver («Rastros») du 10 au 12 février ou encore Cirk Vost («A-Tripik») du 17 au 19 février.

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Mercredi 12 octobre 2016 / La Marseillaise

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Culture chronique

Denis Lanoy Metteur en scène

Le sort de Job

«La7evague»scelleral’inaugurationduThéâtreduCentauredanslequartierdelaCayolle.Lespectacletransporteradescentauresdanslemondedelahautefinance.LeschapiteauxaccueillerontquantàeuxSandrineJuglair,AzeïnouencoreYoannBourgeois. Photos PhiLiPPe MetsU - UBik Photo, MiLan szyPUra, MagaLi_Bazi et C.ChaUManet

Des chapiteaux à perte de vue pendant un mois ÉvÉnement La Biennale internationale des arts du cirque dévoilait hier sa programmation. Une édition mastoc qui débutera en janvier 2017.

Paca La première Biennale internationale des arts du cirque a définitivement émergé en janvier 2015. Un acte de naissance que l’on doit à la ténacité de la compagnie Archaos, qui fut labellisée Pôle national des arts du cirque en 2012. Réjouissant lors de ce grand lancement aussi bien les fervents amateurs circassiens que les néophytes en quête de découverte, la manifestation suit aujourd’hui des rails bien tracés, confortée par la belle fréquentation de sa première mouture. Un succès populaire qui draina 85 000 spectateurs dans toute la région et qui appelait à une suite : la Biennale internationale des arts du cirque, seconde du nom, qui offrira un mois de cirque contemporain du 21 janvier au 19 février 2017. Cet événement circassien XXL, tant par la variété de la program- mation que par la foule attendue - « 100 000 personnes », espèrent les organisateurs - débutera donc les 21 et 22 janvier à la Friche Belle de Mai. Un week-end inaugural placé sous

le thème du sport, histoire d’être raccord avec le nouveau label de « capitale européenne » en 2017, au sujet duquel la Ville de Marseille - principal contributeur financier de la Biennale - continue de communiquer allègrement. Au menu, le numéro de mât chinois de Sandrine Juglair dans Diktat, la Fugue trampoline de Yoann Bourgeois, les acrobaties d’Azeïn dans Cave canem qui, comme le suggère le titre, se font avec la complicité d’un chien, ou encore Sabordage de la compagnie de La mondiale générale donnant à voir un cirque d’équilibre sur objets.

Centaures et haute finance

Après avoir élu domicile au J4 en 2015, le centre névralgique de l’édition 2017 se situera cette fois sur les plages du Prado. Un imposant village constitué de 5 chapiteaux faisant face à la mer abritera ainsi lors de la Biennale des créations de toutes sortes. De Johan Le Guillerm - « Mozart » du cirque contemporain, dixit

la codirectrice d’Archaos Raquel Rache de Andrade - aux numéros d’acrobatie, de barre flamande et de clown d’A-Tripik, en passant par Les Colporteurs « qui ont révolutionné l’art du fil de fer ». Cette compagnie offrira Sous la toile de Jehronimus aux spectateurs. « Une divagation acrobatique, visuelle, théâtrale et musicale » autour du Jardin des Délices, célèbre triptyque du peintre néerlandais du XVe siècle Jérôme Bosch. Parmi les 63 spectacles de cirque contemporain qui seront proposés pendant près d’un mois, difficile pour le public de faire son choix. Mais on notera particulièrement La 7e vague du Théâtre du Centaure pour deux raisons. D’une part, car ce théâtre-compagnie équestre implanté à la campagne Pastré depuis 1995 prendra officiellement ses quartiers à la Cayolle. « Cela sera le premier spectacle joué dans ce nouveau lieu », expliquent ses fondateurs Camille et Manolo, qui se sont fait connaître du grand public lors de la Transhu-

mance au moment de Marseille Provence 2013. « Un trait d’union entre la ville et la nature », dans un quartier bien urbanisé tout en étant aux portes du Parc national des Calanques. Mais l’intérêt de La 7e vague réside surtout dans la trame abordée. Soit l’incursion de centaures dans le monde de la haute finance. « Nous voulions emmener notre créature poétique du Centaure dans des lieux très en décalages », précisent ceux qui mettront en scène de véritables golden boy sur scelle, « l’un à l’aspect carnassier et l’autre à qui cela pose plus un cas de conscience ». Quand l’humanité ou la sauvagerie ne sont finalement pas du côté que l’on imagine. Philippe Amsellem

l 2ème Biennale internationale des arts du cirque du 21 janvier au 19 février 2017. Programmation complète et détails sur http://www.biennale-cirque. com/

La BiennaLe en chiffres

260

Tel est le nombre total de représentations jalonnant cette Biennale. Soit 63 spectacles qui rythmeront près d’un mois de cirque contemporain avec l’appui de 44 structures culturelles de la région.

27

C’est le nombre de villes en Paca qui hébergeront des spectacles de cette édition. Parmi celles-ci, Marseille, Aix, Martigues, Vitrolles, Velaux, Ensuès, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Istres, Arles, Cavaillon ou encore Toulon.

55

compagniesprendrontpartàla Biennale,dont42françaiseset 11régionales.Sansoublierunfocussur lesscènesscandinave,québécoise, brésilienne,guinéenneoumarocaine aveclaprésencede13compagnies.

l« Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein, n’ai-je péri aussitôt enfanté ? » Job, III, 11, 12. Cette citation antique, j’aimerais tant qu’aucun de mes contemporains ne soient pas, plus, tourmenté par elle. J’aimerais tant, que plus un être humain ne puisse être déchiré intimement par une pulsion destructrice et je souhaiterais tant que ne lui vienne plus à l’esprit aucune pensée mutilatrice. Mais de quoi suisje entouré ? Par qui suis-je cerné ? De quel monde suis-je le contemporain ? Constat affligeant. Tout récemment dans des conseils municipaux des élus frontistes nationaux se permettent illégalement, il faut le préciser, de présenter une charte anti-migrants, anti réfugiés. Une violence inouïe, je l’ai personnellement constatée à Nîmes samedi 1er octobre.

« A quoi vivre ? » Se rendent-ils compte qu'en rejetant, celle, celui qui n’est déjà plus dans son corps que vapeur, qu’en rejetant celle, celui, qui est allé jusqu’au bout du réel, jusqu’à l’épuisement du réel là où il habitait, ils commettent un crime d’humanité. Car le réel d’hostilité et d’ignorance que fabriquent, ici, ces briseurs de fraternité est celui qui conduit la femme brisée, l’homme tourmenté, à s’en retourner vers la mort. Ils, elles ont fui la mort. Elles, ils sont affamés de paix. Et nous ne leurs offririons qu’hostilité, que nuit, que brutalité, que rejet ? C’est ainsi que Job, l’antique tourmenté, rejaillit en chacune, chacun, de celles et ceux, de tous âges brisés. « À quoi vivre ? » se désespèrent-ils ? Mais rien ne peut faire reculer, ni le tourment, ni la peur. Le cri retenu dans les mâchoires crispées, il sera entendu. Je me lève pour le soutenir. Pour l’accompagner. Ce cri, il est le mien. Ce cri de juste colère, relayé depuis l’Antiquité, il triomphe du désespoir, il écarte la souillure, la crasse dans laquelle tous les obscurantistes veulent nous maintenir. Le goût du désastre, très peu pour moi. J’ai le goût de la joie, de la vie, du frisson. Je regarde le sinistre mortifère dans les yeux et je lui dit haut : « je sais, je suis ta cible, car je suis contre ta guerre, mais ma défaite est impossible car je n’ai jamais désiré vaincre ».


VAR MATIN Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 66757

Date : 14 JAN 17 Journaliste : P.-D. G.

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ARCHAOS 5048320500508


Date : 18/31 JAN 17 Page de l'article : p.10 Journaliste : Marie Anezin Pays : France Périodicité : Bimensuel

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TOUR DE SCENE I LA BIENNALE INTERNATIONALE DES ARTS DU CIRQUE

LES IMMANQUABLES DE

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ARCHAOS 0993920500524


Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580

Date : 21 JAN 17 Journaliste : Marie-Eve Barbier

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la décidément foisonnante Biennale se poursuit cette quinzaine avec une trentaine de spectacles, sans compter ceL programmés aux Elancées.Focus sur les immanquables selon la rédaction.

EFFET BEKKRELL PAR LE GROUPE BEKKRELL + MIROIR, MIROIR DE MEUSSA VON VÉPY ET MOBIUS DE MIGUEL

GIGOSOS

Dans un milieu olrcasslen somme toute encore assez macho,de nombreuses créations 100% féminine émergent,de R+O da K1tsou Dubois (Kl Productions) à Diktat de Sandrine Juglalr,en passant par Hêtre de Fanny Sorlano (Compagnie Ubertlvore).Melisse Von Vépy est une véritable auteure de cirque. Avec Mlrotr. miroir, qu'elle avait créé pour un • Sujet à vif • de la SACD au Festivald'Avignon,elle mène une recherche au croisement de l'aérien, du théâtre et de ta danse.Elle partagera l'affiche avec MlJblus, nouvelle création de Miguel Glgosos,un jongleur atypique nourri aux sciences physiques et épris de skateboard. Le groupe Bekkrell est quant à lui constitué de quatre acrobates - Fanny Alvarez. Sarah Cosset,Océane Pelpelet Fanny Slntès - fascinées par la radioactivité et le caractère déséquilllalrent de le matière et des relations. Leur EHet Bekkrell est une fresque théâtro-clrcasslenne pleine de malice et de subtilité.quisait mener sa barque jusqu'à toucher le cœur.

EFFEr f3éKJf.REu. ;LES 3 & 4/02 AUX CHAPITEAUX oe LA MER (LA SEYNe·SUR·M€11)

• MIROIR, MIROIR + MOBIUS : LES 1• & 2102 A AACIW)S 1 Pou Nl.l'IONAL oes ARTs ou Cmue

MEtl!TERRAHEE (22 BOUl&ARO DE LA MElliTERRANEE, 151ET I.E S/02 AU THEATRE I..JaeRTt (TOULON)

SOUS lA TOILE DE JHERONIMU< PAR t C LES ("OlPORUURS C'est l'une des compagnies clés du cirque contemporain. Invités en 2000 par le Théâtre Massalla avec Jo sublime Filao. qui avait marqué les esprits, purs revenus à Marseille avec Le Bal des Intouchables, Antoine Algot, sa compagne Agathe Olivier et leur fille Collne nous offrent la primeur de leur nouvelle créat1on. Sous la tolle de Jneronlmus. Dans cette commande de la Fondation JérOme Bosch pour le cinq centième anniversaire de la mort du peintre, écrite en collaboration avec la dramaturge franco-québécoise Allee Ronfard,Antoine Rigot fa1t se cro1ser son regard sur le monde et celui porté par Bosch dans son triptyque Le Jsrrifn des délices. Ce faisant. lipoursuit sa recherchepluridisciplinaire, mêlant le cirque à d'autres langages comme la danse ou la musique, omniprésente chez les Colporteurs, qui est Ici un personnage à part entière sous la fulgurance des envolées tantôt baroques, tantôt classiques, tantôt èlectro d'Antoine Berland. En résulte un spectacle total ou les émotions sont poussées à l'extrême. JuSOIJ'AU 5102 AU VUAGE C+wmA1Jx DE LA BlENI<Iol.f (PI..oGE OU Plwlo, lt)

Cl K BIZ'AflT

SIcette deux1ème BlAC a déjà démontré qu'elie est le lieu de toutes les rencontn elle s'avère aussi celui de tous les espoirs grace à son esprit d'ouverture, comr en témoigne cette belle histo1re datant de sa prem1ère édition. Alors mconnu, m' bien déterminé à présenter son premrer spectacle tout frais à la BlAC,le Cirk biZ' imagine un " Artentat • pour convaincre l'équipe d'Archaos de le progremm trouvant mille prétextes pour la " harceler " quotidiennement, du faux contrat signer au succulent gâteau à partager.Irrésistible, la Jeune compagnie merseilla se retrouve en guest improVIsé au Magic Mlrror.Le succès est total,à la fois put et professionnel ; la prolongation qui s'ensuit précédera une tournée de cant vlr dates dans cinq pays.Laurie Roger,Jonah Katz et Rémy Bombled reviennent ce annèe dans le même Magic Mlrror qulles a vus débuter,cette fols dans le cadre a Elancées.

Le spectacle du Clrk biZ'arT se réapproprie les codes du cabaret à l'ancienne da une forme très contemporaine, délul'ée, explosive, où priment Je plaisir du jeu et partage avec le public. De la fausse magie,du French cancan.du jonglage... AUti: de numéros aussiburlesqUBS qu'hilarants. -t Le 11/02 au Magic Mirror (Istres - Les Elanoées)

HAl KA PAR

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Avec ce spectacle créé à la dernière Biennale de la Danse de Lyon, le Grou Acrobatique de Tanger, qui place ta culture populaire au centre de son travail.rr en scène la tradition da t'acrobatie marocaine,entra pyramide humaine et pirouett accompagnées de chants et de musique en live. Une collaboration artistique av AtXJeHazlde Senht dft, co-fondateur dela compagnie XY. dont le spectacle Il n'est;. encore minuit avait sillonné - et enchanté - la région l'an passé. ... 1..! 1102 A CliATEALN......LON (Ououuss.83), LES 4 & 5102 AU THEATIŒ ou MEflLAN (AvtMIIO RAil ET lE 7102 AU THEAme LA CoiDNNe (MIRAMAS- LEs ELANc:Œs)


www.lecho.be 9 février 2017

REPORTAGE

Marseille fait la fête au cirque La deUXJème Biennale internationale des arts du cirque bar son plein dans ta

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ciré phoceenne et dans toute la région Paca.

LIRE PLUS

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Loin de la piste au.:c étoiles.cela fail maintena nt plus de trente-a.ns tJU e" le drque.c:onte:rn pordin trace son sillon et gagne tm populari té un peu panout dans le monde (y compris en Communa ute fra nçaise, qui reconnait ce secteur au même tilre que te Utéà tre. la muSique e1 la danse depulS 1999).Pro.longt>meut nonn.a.l olf recon naissance fomtelJe, la disd pUnebè.néfiéie de'pu i.<. 201S

d'M e vitrine interna tionale qui s'est a!tumée dèssa créa1i un comme le plus rand

cirq ue du monde."On f'(l (tlitcomme si on avait ete l'ar&ent mais on n'en aYait pas"s. ou rîl Guy Car· rnrn.t:O<Iirécteurde la Biennale.Ladeuxîëme èditlon de la Biennale intf!.rnattonaldes arts du cirque CU iac). qui se déroule actuellement. lend à mo111 rer que ce litre n'est pas usdrpê le moin:> du monde_ Le projet derand rassemblemenl d'artistes

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eirc: Miens tr:wn1lle- depuis. 200? dë-Jâ LB rupànsables d'Ardtao. u.ne t'.OmpaJ:nie unnsfor· mEie en association et tabdJisee PC.le md.i onal des a rt:> du cirque par le mlnîslère lrançaisde la Cult\.U'e Pn 2012."C'eSt unar1 en Mro(ution de· pws trente ans.souligne Raquel Rtche de Andrade. codirectrice dé la Biac. en questwnnement.J..e-c:u:q ue pew sauver le monde." Profita n t de L'etrervtscence.de Marseille-Provence 2013, captta!e europeenne de la ctlhure, Archaos met en place"l'esquisse" d' lm evénemem vi.san t a meure en lumière le c11que conlempornin.L'essai n'est pas tnms.(onne imnuidliHement,les- élecLiqns municipales de 2014 suscn;ant <l u minimum de l'auemismo dans le.chef des a u1ontes pol1tlq ues.

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Biennale tntema.tionak- des. Artsdu Cirque 2017

CONSEILS RECENTS A teor uchetec ou ve!Jdu:? Regatdt-l.Ce oorlt<!'ii111Uf linvet


Premier pan aaire Loin de se dectJUI'aCer.lf't':I>JX'N&bld d ·"r

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tient loi. crPaUon danle •dtdansee' I.e orque en piirlCUI.Jer.Ava.ntiOUI autre engag-ement. li! Ford ation mee 40.000 euros sur1a table.EUe ajouleta J• mf1t1e somme pour boucler Je- tour de t01bJe quia SW.· dti! I'e.ngouttment de nombnli.X pan11n>.1ln:t. ft comp rues. 1uin et novembre 2014. Pour ldeuxl ntc tlon d P la Bifmnale.la ronda t 1on a Oll,l(tnentéson soutien a 12-0.000 eUrO$ êlatcs sut dé u.JC tmll.au r Un budN J'Jt"inn t1vec lt>li 200.000 eurus appones par d':lutns part.enàires c-omme Airf'riU'u.:é, AeC:OI'uu I ll R1'j,_l, IU1 JINidUitll.

LA VIE SUR LE ru. Une s.1rène reterth sùr Je p uv compa.:nent ll1toctqul entame un gospel.Tatiaua-J.Iosto Bofl8Qng_.J est pm.:Mr 'IUr un mAt.

qui r•éttve hmtement en tendant le ru il4.5 mètres de hauteur.La 1\anunbul•.&\onetJI dc.•uceur.s'llrritr et sount è l'assi'mblée venue fadmirer Elle leve le ye J:l au caâ 1 .,,.,_.

nowJJe puL<t motte en poiner annt de s'étendre sur W til.EUe tournr auMur dt et!lul-<i dl \ltdant dl' son t.aLmeier ïlllqtœielle Cinu par Sacuod\er-en suspenSJ.:.Jnet m t-qulUbtt' wu.. l<r tu ptUii renlOrie.ent.ame un dehanchesw\i dun pasde daru.e qvt t:"a<ht>ve .t.UJ. plt<bdn musa:ll'n.slorsqu le second mk s"lndine JKk1r la deposu au sol

T•riuu b\'n lCI un ed\anlillondu pm,et de ,; nde: pr"Patf' awc 1.:omp nlpour 2018. A\·ec un apkJmb et un•,.-rtce epour.toun.nr.-. a.htnam.bu!e illllOft dansttrW dlsc:tpline plus que secul.Ji.re.. 091«ant &t Mu• .- k bat <1\ tc' un fU qui û.t.t office de-sol Lumtn.etlSe. SOR.aJSaOU impn!MlOUP.'1a t'On«NlNI10ft

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Pays : France Périodicité : Bimestriel

Date : HIVER 17 Page de l'article : p.37 Journaliste : Christine FrançoisKirsch

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RACINES

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Date : 17 JAN 17 Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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ALLEZ-Y

Un spectacle mêlant danse et cirque au Beausset

I

Danse, acrobaties et équilibres pour questionner laville /PHOTO DR moderne et l'espace public.

Qu est-ce qui se passe quand la danse et le cirque entrent en collision ? Dans Block, sept artistes mteragissent avec 20 blocs surdimensionnes pour deconstruue et reformer une varieté infime de formes Danse, acrobaties et équilibres poui questionner la ville moderne et l'espace public. Ce spectacle exceptionnel, directement importe dc Londres, est organise aue Beausset dans le cadre de la 2 Biennale internationale des Arts du Cirque de Marseille Paca. Ainsi la commune partiel pe au plus grand festu al de cirque au monde. Les 85 DOO spectateurs attendus en region Paca pourront decouvrir une programmation de 60 compagnies regionales, nationales et internationales. Afin de faire bénéficier au plus gl and nombie cet évenement, des actions culturelles ont ete mises en place pour le plaisir dcs jeunes du Beausset. I a municipalité organise deux lepiesentations jeudi 19 janvier prochain dans l'enceinte du complexe sportif avec une représentation tout public à 20h et une séance 14H30 a desTous droits réservés à l'éditeur

tination de tous les élevés des ecoles primaires du Beausset. De plus la manifestation est organisée en partenariat avec l'association sportive danse du college Jean-Giono qui est championne departementale académique et qualifiée au Fiance en danse contempoiaine depuis deux ans. Les élèves bénéficieront d'une rencontre ct d'ateliers dc pratique avec les artistes, ils présenteront une chorégraphie en première partie du spectacle et accueilleront le public avec une prestation bar le soir du spectacle. Ce spectacle presente par les compagnies Motionhouse & Nofit State est organisé avec le reseau KIR, piloté par Karwan dans le cadre de la saison Regionale Rue & Cirque soutenue par la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et par le Mimsteie de la culture et de la communication (Drac Paca) Deux représentations de Block au complexe sportif le jeudi 19 janvier Tout pu blic, dès 6 ans I4h30 Réservée aux scolaires et a20h Tout public, 10€ et 7€ moins de 14 ans Informations et re servations auprès de la Maison du Tourisme 00494905510

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Date : 21/22 JAN 17 Journaliste : Coralie Bonnefoy Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 92280

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O iii direct loisir* Super Sunday, par Race Horse Company, à Marseille Petter Hellman

Le cirque dans tous ses états Tous droits réservés à l'éditeur

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Date : 21/22 JAN 17 Journaliste : Coralie Bonnefoy Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 92280

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Cirque sans limites culturels. L'année capitale a permis de créer des moments d'amitié», se satisfait Raquel Rache de Andrade, co-directrice avec Guy Carrara de cette biennale, portée par Archaos, pôle national cirque Méditerranée. Pour le spectateur, il en résulte un nombre de propositions impressionnant (60 compagnies, Marseille 26 créations mondiales, 260 De notre correspondante régionale a Biennale internatio- représentations). «Notre ligne, nale des arts du cirque c'est la volonté de montrer toutes (Diac) (I) dresse son vil- les palettes de la création circaslage éphémère de cha- sienne », poursuit Raquel Rache de Andrade. Une abondance piteaux face à la mer, ponctuée de temps forts inconsur les plages du Prado à Marseille. C'est la partie visible d'une tournables. Le premier s'incarne en la permanifestation qui, du 21 janvier sonne de Johann Le Guillerm. au 19 février, rayonne également dans une vingtaine de villes de la « C'est notre Leonardo da Vinci. Quand on voit une clémentine, région Paca : de Briançon à Anil voit sa peau et une future tibes, d'Arles à Cavaillon. sculpture!», s'enflamme la Ce rendez-vous, comme la programmatrice. vaste synergie qui l'entoure, est Inventeur, créateur, plasticien l'héritage le plus manifeste de tout autant qu'homme de scène, Marseille-Provence 2013 capil'artiste - qui n'a jamais joué à Martale européenne de la culture. «Avant, il y avait de nombreuses seille - est l'invité d'honneur de la biennale. Avec Secret (Temps 2), Le tensions entre les opérateurs Guillerm propose du 26 janvier au

Du 21 janvier au 19 février, Marseille et une vingtaine de villes de la région Paca accueillent la deuxième Biennale internationale des arts du cirque. Entre poésie, divertissement et regard sur le monde.

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Date : 21/22 JAN 17 Journaliste : Coralie Bonnefoy Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 92280

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Secret de Johann Le Guillerni. Philippe Cibille

18 février, un spectacle d'une insondable poésie. Avec sa tête d'elfe, il se joue de la gravité, dompte les matières les plus retorses, génère des équilibres impossibles. La magie Le Guillerm déborde aussi du cadre de la piste, puisque deux expositions lui sont consacrées. « Évolutions élastiques » au MuCEM où il orchestre des carambolages entre les objets du fond du musée; et « Installations » à la Friche la Bellede-Mai pour plonger, dit-il, dans son « cirque mental ».

Limits par le Cirkus Cirkôr. MatsBacker

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Avec Sous la toile de Jheronimus, la compagnie Les Colporteurs d'Antoine Rigot s'installe à Marseille, du 26 janvier au 5 février, avec sa nouvelle création. « C'est aussi la vocation de la biennale que de proposer des spectacles jamais vus ailleurs. C'est comme être là quand un peintre réalise ses esquisses », sourit Raquel Rache de Andrade. De peinture, justement, il est question dans cette relecture du triptyque Le Jardin des délices du Néerlandais Jérôme Bosch. Acrobaties, rêveries et humour célèbrent la volupté et le chaos de l'énigmatique toile. La Biac invite également plusieurs compagnies internationales. Comme Boulevard Conakry, une des rares compagnies africaines programmées. Ces Guinéens ont puisé dans l'énergie du marché de Conakry pour écrire un spectacle aérien, acrobatique et percussif. Avec Benja, les Brésiliens de la compagnie Borogodo s'approprient l'histoire du premier clown noir brésilien à la fin du XIXe siècle. Cirkus Cirkôr, plus grande troupe de cirque Scandinave, fait de sa création Limits une réflexion puissante sur les frontières, l'exil et la survie, à l'heure où l'Europe est tentée de se fermer aux migrants. Preuve que le divertissement offre aussi un regard sur le monde. Coralie Bonnefoy (I) site: www.biennale-arque.com

Subcase 2014 de Race Horse Company. Petter Hellman

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Date : 22 JAN 17 Journaliste : Sylvie PeresLugassy

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Vitrolles

Cirque et danse ont fait "Block" Séquence culturelle réussie et plébiscitée des arts du cirque sur la place de Provence, hier. On en redemande

I Les jeunes artistes des compagnies Motion House et Nofitstate particulièrement bondissant ont fait la démonstration pleine d'énergie du mariage heureux entre les arts du cirque et la danse. Installes sur le parvis I de l'hôtel de ville, ces acrobates évoluaient tantôt au sol, tantôt au sommet de ces blocs de beton qui se conjuguaient en mur, en escalier de geant ou encore en tour de Babel. Le public dont beaucoup d'enfants et de I familles a largement apprécie cette prestation inédite /PHOTOSSPL

i on devait vous raconter ce que l'on a vu ce samedi après-midi sur le parvis de l'hôtel de ville, on pourrait dire : de jeunes acrobates et danseurs garçons et filles sautant et jonglant avec, sur, entre des blocs couleur béton. S'ils avaient des habits de lumière comme dans les cirques? Non des costumes, des chemises, une robe bleue, des habits de ville tout simplement. S'il y avait de la musique? Saccadée, rythmée. Il y avait des envolées, des enjambées, des rattrapages à

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la volée. Et puis, cela racontait une histoire, une métaphore acrobatique, poétique et brutale de la ville. C'est dans le décor minéral et quasi désert de la place de Provence que cette halte de la biennale internationale des arts du cirque s'est jouée devant quèlques dizaines de personnes, beaucoup d'enfants sagement attentifs et conquis. Mais alors, c'était quoi du cirque ou de la danse ? C'était tout à la fois, original et intelligent, inédit et enthousias-

mant, exactement le genre de rendez-vous dont on souhaiterait renouvelei plus souvent l'oppoitunité. Block, c'est l'intitulé du spectacle c'est d'abord la rencontie entre deux disciplines, la danse et le cirque autour d'une vingtaine de blocs de bétons. Les artistes de Motion House et Nofitstate deux compagnies britanniques ont décidé à la fois de confronter leur pratique, mais aussi les éléments, ces fameux blocs, le tout dans une performance pleine d'énergie. À force de

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Date : 22 JAN 17 Journaliste : Sylvie PeresLugassy

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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jongler et de danser autour, cette exploration artistique est devenue un spectacle qui raconte une histoire, celle de la ville, comment l'individu se confronte à elle, comment il s'élève dans un équilibre précaire au-dessus d'elle et des autres, comment il renonce, comment il défie les éléments... Comment, est-ce qu'il trace son chemin en sautant les obstacles, comme on joue à saute-mouton. Jusqu'au jour où les arts et les artistes qui se chahutent au raz du sol ou à plusieurs mè-

tres de hauteur décident de bâtir leur t o u r de B a b e l en s ' a i d a n t et s'entraidant. C'est la ville qui s'élève alors au-dessus des hommes qui ne cessent à nouveau de la défier jusqu'à rompre l'équilibre. Prochain rendez-vous avec les arts du cirque, jeudi piochain avec le cirque Poussière, sous chapiteau à Pontblanche avec un spectacle acrobatique aérien. Sylvie PERES-LUGASSY speres lugassyOlaprovence presse fr

une métaphore poétique et énergique de lavie dans la ville symbolisée par ces blocs de beton

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Date : 23 JAN 17 Journaliste : B.Bu

Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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VU POUR VOUS

Les "barons perchés" ont séduit le public à Obino Parmi les 25 villes qui accueillent les artistes dans le cadre de la 2e biennale internationale des arts du cirque construite dans la dynamique de Marseille-Provence 2013 capitale européenne de la culture, la salle Guy Obino a ouvert ses portes à la Compagnie MPTA (Les mains, les pieds et la tête aussi). Les organisateurs de cet événement populaire font le pari d'installer le cirque et toutes les disciplines qui s'y rattachent au rang d'art majeur, innovant et grand public, au plus près de la création et en permettant à de jeunes talents de s'exprimer en mêlant prouesses et poésie. La compagnie MPTA est une association fondée en 2001 à Lyon par Mathurin Bolze, Jérôme Fèvre et Julie Grange. Le spectacle présente, Barons perchés, est un duo composé du trampoliniste Mathurin Bolz, un des plus grands artistes de cirque d'aujourd'hui, rejoint par Karim Messaoudi. Tous les deux explorent le monde la tête en bas dans une danse-poursuite élégante et magnifique. Marcher à l'horizontale sur les murs et jouer avec ses propres ombres, enfiler ou défaire son costume et sa chemise à force de

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Le spectacle est inspire du livre éponyme d'italo Calvino, "le baron perché". / PHOTO BBU

saltos, boire un verre d'eau en apesanteur entre deux rebonds, s'accouder tout naturellement à la table après avoir un peu dansé dans les airs, les deux voltigeurs offrent un moment suspendu et magique au public avec ce spectacle, inspire par le livre d'italo Calvino, Le baron perché. Dans le spectacle, on retrouve Bachir, cet habitant de la cabane aux fenêtres : "je m'appelle Bachir, j'ai

42 ans et le travail ne me faut pas peur". S'amuse-t-il seulement avec son ombre, un frère, un ami ? A-t-il bascule dans la folie ou la schizophrénie ou tout plus simplement rêvé ? C'est l'étrangeté de cette double présence qui sème le doute. Bachir arpente les zones où se disputent ses fêlures et l'étrangeté du réel dans l'espace mental et pourtant concret de cette maison-cage dont chaque

recoin permet de rebondir. Tout est l'occasion de bondir et rebondir, échelles et échafaudages, trappes, le tout dans une mise en scène au cordeau alternant vitesse, ralentis et instants figés, agrémenté par une musique haletante et des lumières qui mettent en valeur la prouesse des artistes. C'est un public ravi qui a quitté la salle Obino au bout de 90 minutes de spectacle émettant d'élogieux commentaires "sympathique et poétique qui sort de l'ordinaire", "magnifique et superbe", "varié et dynamique, une aisance extraordinaire, un mélange de danse, d'acrobaties remarquable et de poésie" Des élèves du lycée Mendes-France et du collège Henri Fabre, accompagnés de leurs professeurs, se sont régalé, comme le souligne madame Neulet, enseignante : "je suis venue avec des élèves de l'option danse du lycée Mendès-France et de l'option cinéma qui utilisent l'audio-visuel. Ils n'ont pas forcément retrouvé tous les éléments de la pièce, Baron Perché, qu'ils avaient étudiée, mais ce détour poétique est tout simplement magnifique. La recherche du soi et de l'autre sont des thèmes qui touchent beaucoup la jeunesse. " B.Bu

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Date : 23 JAN 17 Journaliste : A.K.

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Du cirque béton à La Friche Le temps fort inaugural de la Biennale des arts du cirque s'est terminé hier

L

e mauvais temps de ce dimanche n'a pas altéré, tout à fait, la motivation des amateurs de cirque. Prises dans les bourrasques de vent et sous une pluie fine, les familles emmitouflées ont à nouveau arpenté, hier, les recoins de La Friche pour la deuxième journée de Quel cirque Ue week-end inaugural de la deuxième édition de la Biennale internationale des arts du cirque. En cette fin de matinée, elles ont trouvé refuge au Petit Plateau pour découvrir le ballet acrobatique, agile, énergique et bondissant du cirque gallois NoFit State avec la compagnie de danse anglaise Motionhouse. Conçu comme une chorégraphie contemporaine, ménageant ses effets de tension et d'apaisement, le spectacle Black repose sur une architecture de blocs de béton, qui se construit et se déconstruit dans un mouvement incessant, tout en servant d'agrès aux circassiens. De cet amas gris, surgissent en effet d ' é t r a n g e s c r é a t u r e s arcboutées qui, pendant 40 minutes, entreront dans une lutte organisée pour survivre, multipliant les figures avec brio.

La vie dans la ville Corps élastiques qui virevoltent, portés périlleux, jeux d'équilibre saisissants, les interprètes enchaînent les difficultés sans sourciller, pour signifier la complexité de la vie dans la ville. Une existence à IOU à l'heure, pleine de défis au quotidien, dans un monde hostile, tout en béton. Ces insectes rampants, grimpants et volants, qui au bout du compte nous ressemblent tant, finissent leur performance de haut niveau, par la construction d'une tour, comme un jeu de Duplo géant, qui s'écroulera brutalement. A sa chute, ces êtres flexibles, renversés et renversants, déguerpiront alors, comme ils étaient arrivés.

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L'infaillible "Block" réunit le cirque gallois NoFit State et la compagnie de danse anglaise Motionhouse. /PHOTOS PATRICK NOSETTO

Si Block en met plein la vue, on peut néanmoins lui reprocher sa surenchère d'effets, au détriment de l'intention. En effet, il n'est pas nécessaire d'en faire toujours plus, pour qu'il se passe b e a u c o u p . Pour ceux qui l'auraient raté hier, ce spectacle devrait à nouveau tourner en juin dans la région, dans le cadre du réseau R . I . R piloté par Karwan. Il était en tout cas, hier à La Friche, une des propositions très attendues de cette ouverture de Biennale. A.K.

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Date : 23 JAN 17 Journaliste : A.K.

Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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EQUESTRE

Au Centaure, une poésie sur la finance Ce week-end, la Biennale des arts du cirque n'était pas seulement à La Friche. Le Théâtre du Centaure ouvrait les portes de son nouveau lieu dans les Hauts de Mazargues, pour présenter un spectacle "maison", La 7 vague (à voir encore ce soir et demain). Dans ce thriller contemporain niché dans le monde de la finance, John et Solal, tout de blanc vêtus, sont deux centaures, traders et amis, qui vont prendre des chemins opposés. Dans un monde en crise, le repenti (Solal) sent gonfler une terrible onde de choc qu'il veut précipiter, la vague des vagues censée relier l'homme à la nature. Loin d'être dans l'illustration, le Théâtre du Centaure a eu la bonne idée de choisir la voie poétique pour rendre compte de son conte moderne et noir. Sur une guitare qui crache sa langueur, la ronde de ces hommes-chevaux parfaitement maîtrisée, est captivante et majestueuse. Mais le lyrisme a aussi ses longueurs, notamment avec ces parades sur des projections de chiffres fluctuants. Surtout, la morale de cette pièce équestre, qui reste audacieuse, est trop attendue pour envoûter tout à fait. A.K. Ce soir et demain à 19h30 au théâtre du Centaure (9e). www.biennale-cirque.com

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"La T vague", un conte noir sur le monde d'aujourd'hui.

PROGRAMME La Biennale internationale des arts du cirque se poursuit cette semaine, avec les premiers spectacles au village des chapiteaux, installe sur les plages du Prado (8e). A partir de jeudi 26, Johann LeGuillerm lancelebal avec Secret (Temps 2). L'artiste qui expose aussi au Mucem et à La Friche, fait de la piste son fascinant laboratoire (du 26 janvier au 18 février). Les Colporteurs dévoileront leur création Sous la toile dè Jheronimus dès le 27 janvier (et jusqu'au 5 février), une transposition circassienne du monde peint par Jérôme Bosch. Le même soir et le lendemain (le 28), L'Apprentie Compagnie animera sa conférence sur le rire sous le Magic Mirror : Rira bien qui rira. Enfin, toujours cette semaine, le cirque Borogodo originaire du Brésil, présentera sa création Benja (les 28 et 29 janvier), un spectacle hybride tout en images, au sens large. •» www.biennale-cirque.com

/PHOTO CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE

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Date : 22/01/2017 Heure : 05:50:44 Journaliste : Dominique Villanueva

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La Biennale des arts du cirque démarre et la 7e vague déferle au théâtre du Centaure

La 7e Vague nous plonge dans l'univers impitoyable de la finance Pendant que la Friche Belle de Mai reçoit Quel crique ! – l'événement inaugural de la Biennale internationale des arts du cirque – tout le week-end du 21 et 22 janvier, le théâtre du Centaure se prépare à accueillir les spectateurs pour la première fois dans leur nouveau lieu, traverse Marguerite, au pied des collines marseillaises. Au programme, La 7e Vague, un thriller boursier sur fond de crise mené par deux acteurs-centaures. Pour comprendre la démarche de Camille et Manolo, à la tête du théâtre du Centaure, il faut rappeler un grand principe de la compagnie : il n'y a pas les acteurs d'un côté et les chevaux de l'autre, les deux ne faisant qu'un à travers l'acteur-centaure. Avec La 7e Vague, on suit deux acteurs-centaures, deux redoutables prédateurs de la finance – Solal et John – interprétés par Manolo/Toshiro et Bertand Brossard/Akira, dans le jeu funeste de la loi du marché. Ça grimpe ou ça plonge ? En costume trois pièces, soudés à leurs étalons lisuthaniens, les acteurs-centaures créent leur langage, un texte slamé au trot, et plongent le spectateur dans l'univers froid et dématérialisé de la haute finance. Bien que programmée dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque, La 7e Vague n'est pas un spectacle de voltige mais de théâtre équestre qui exige également une parfaite maîtrise de la discipline et qu'apprécieront les connaisseurs comme les novices. Preuve en est les deux premières représentations, celles de samedi 21 et dimanche 22, qui affichent complet. Mais Gomet' vous propose de gagner votre place pour la représentation du lundi 23 à la fin de l'article. La BIAC semaine 1

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Date : 22/01/2017 Heure : 05:50:44 Journaliste : Dominique Villanueva

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À Marseille, le Village des chapiteaux a pris place sur les plages du Prado et ouvre ses portes dès lundi 23 janvier. Cœur battant du festival, nombreux sont les spectacles qui vont s'y succéder sous trois des cinq chapiteaux. Le lieu éphémère comprend également un Magic Mirror pour se retrouver en toute convivialité et un chapiteau dédié aux activités et ateliers de cirque. Secret, de et avec Johann Le Guillerm, démarre la programmation côté spectacles. La piste devient un laboratoire pour l'artiste où il expérimente de nouvelles lois en provoquant des équilibres instables. C'est un travail exceptionnel, singulier, plein de mystère et de poésie à découvrir sans faute. Et pour découvrir plus encore l'univers créatif de Johann Le Guillerm, direction la Friche de la Belle de Mai où ses fantastiques Installations ont pris place dès ce week-end, ou encore le Mucem qui a ouvert ses collections à l'artiste pour qu'il y puise divers objets exposés dans des Évolutions élastiques. Autre spectacle à découvrir, Sous la toile de Jhéronimus, la dernière création de la compagnie Les Colporteurs où se mêlent avec dextérité et humour, travail sur fil, mât chinois, trapèze et acrobaties. Inspirés par le célèbre triptyque de Jérôme Bosch, Le Jardin des délices, les interprètes évoluent dans un univers d'images numériques tout aussi chaotique et satirique que celui du peintre hollandais. Un régal à coup sûr. Des rendez-vous dans toute la région La Biennale des arts du cirque, c'est également l'occasion pour de nombreux métropolitains et bien au-delà de profiter de spectacles inventifs et audacieux. Ainsi, cette semaine, La Passerelle, le théâtre de Gap, puis le théâtre de La Durance de Château-Arnoux ouvrent aussi le bal et accueillent Santa Madera où deux hommes jouent en face à face et valsent dans une roue de Cyr.

Cirque Poussiere à Aix (©Alain Vacheron) Ce sera du cirque pluridisciplinaire pour Aix-en-Provence, le mercredi 25 janvier, au théâtre Antoine Vitez, avec City une poésie du quotidien, entre acrobatie, danse et théâtre par Les Hommes de mains. Le lendemain et jusqu'au 5 février, sous le chapiteau monté sur le parking de Fontblanche à Vitrolles, Le Cirque Poussière emmène les spectateurs, dès 6 ans, dans un spectacle acrobatique et aérien mais dans une

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Date : 22/01/2017 Heure : 05:50:44 Journaliste : Dominique Villanueva

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ambiance d'opérette jubilatoire. Martigues, Arles, Antibes… , la liste est si longue qu'un petit tour de piste sur le site de la Biennale est vivement conseillé. Et si on s'y mettait ? Avec une telle programmation, comment ne pas susciter l'envie de s'y mettre ? Les ateliers de la BIAC sont ouverts au plus de 12 ans, tous les samedis au Village des chapiteaux et proposent pendant deux heures de s'immerger dans la pratique d'une discipline circassienne : fil (28 janvier), acrobaties et portées (4 février), aérien (11 février) et jonglage (18 février). Attention, sur inscription obligatoire et le plus vite possible car les places sont limitées. Autre atelier à pratiquer en famille ou entre amis, les samedis à 14h et à 14h30 et les dimanches à 12h30 et 13h, la Pyramide express ! ou comment grimper les uns sur les autres pour créer sa pyramide et repartir avec une photo souvenir. C'est gratuit et les paris sont lancés ! JEU CONCOURS : Gomet' vous invite à la Biennale internationale des arts du cirque Gagnez vos places pour assister à la représentation de La 7e Vague par le théâtre du Centaure le lundi 23 janvier à 19h30, répondez à la question suivante : Comment s'appellent les deux fondateurs du théâtre du Centaure ? Envoyez vos réponses, avec nom et adresse mail obligatoires car invitations nominatives, à contact@gomet.com Un tirage au sort aura lieu parmi les bonnes réponses le lundi 23 janvier à 9h et les gagnants seront prévenus par mail. D'autres places pour d'autres spectacles seront à gagner dans les prochains jours. À suivre sur Gomet' PRATIQUE > La 7e Vague > Lundi 23 et mardi 24 janvier 2017 à 19h30 (complet pour samedi 21 et dimanche 22 janvier) > Théâtre du centaure, 2 rue Marguerite de Provence – Marseille 9e > Tarifs : de 12 à 22 € – billet famille 15 € (2 adultes et 2 enfants de – 12 ans) > Spécialité de cirque ! > Ateliers les samedis 28 janvier, 4, 11 et 18 février à 16h30 > Village des chapiteaux, plage du Prado – Marseille 8e > Tarifs : 8 €, donnant droit au tarif réduit sur les spectacles du soir pour les participants à l'atelier > Inscriptions ouvertes et renseignements : resa@archaos.fr > Informations, réservations et billetterie sur www.biennale-cirque.com > Tél : 04 91 55 62 41 vidéo: https://player.vimeo.com/video/144123660?color=ffffff&title=0&byline=0&portrait=0 7e Vague Teaser from Théâtre du Centaure on Vimeo.

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Date : 26 JAN 17 Journaliste : Audrey Letellier

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Martigues Circ'Hulon joue "Strampalati" soussonchapikiosque La compagnie s'est installée sur la place des Aires. Les représentations sont gratuites

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ar ces temperatmes peu clémentes pourquoi ne pas aile! se réchauffer un peu sous le chapikiosque de la compagnie Lirc Hulon qui ce week end mterpiete Stmmpala ti un spectacle aux accents du sud de I Italie T cs habitants du Mas dc Poua ne avaient eu le bonheur en maîs dermei d accueillir la peti te troupe trois semaines en resi dence artistique pour creer Strampalati L est donc dans sa tonne aboutie qu ils polluent la decouvrir Et plutôt deux fois qu une puisque e est gratuit ' L association Nickel Chi orne et la Ville ont uni leurs effoits poui concictisci cc piojct cultu lei piopose dans le cadie de la Biennale Internationale des Arts du Cirque émanation de Mar seule Piovence 2013 Sti ampalati veut dire fous ex pliqucnt les altistes e ett ce qu on dei lent apres ai oir passe trop de temps sous le soleil ecra sant tlu sud de I Italie LuciaPen mm et totoine Ilulon forment le duo (a la ville également) de eu cassicns dont Fiol ian Démon sant [ y t h m e les n u m e i o s a I accoideon Vous sommes i liez les gens du voyage remarque rio lion Salazar Martin adjoint a la culture qui nous appoitent une autre vision du monde Pt I elu dc lappclci qu une nouvelle charte daccueil des cirques est en discussion au ministere Laville a \eise 18000C pour offrn ce spectacle aux Martegaux qui amont pai ailleurs tout loisir d cchangci avec les altistes autour d un verre a I issue de la représentation Le Lirc Ilulon a ete cree en 1981 par Jacques Hulon et la co mcdicnnc Sophie Thicij Leur fils \ntomc cst donc un enfant de la balle Punambule au de part le spectacle s est fait davan tage forain en plein air a la fin

Entre I adjoint a la culture et Aiirehe de Nickel Chrome, les trois artistes de Cire Hulon, Lucia, Florian et Antoine

des annees 90 glace a des gra dms d une centaine de places et a la icccttc I e en que a tiavcisc la France I Italie la Pologne ct la Lettonie En 2009 Lucia lejoiiit Antoine et son peie pour creer le kiosque (veritable des annees 30) de Luc Hulon Depuis 2010 la compagnie s associe aux insti tutionncls ct theatres ct a donne a cc jour plusdc350icpicscnta fions Strampalati outre des nume los de lancers de couteaux de jonglage de chapeaux d échelle

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Pratique Demain et samedi 28 janvier a 20h30, dimanche 29 a 17 h et mardi 3l janvier a 19h sur la place des Aires, sous le "chapikiosque" Spectacle offert. Réservations conseillées au 04 4210 82 93 Dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts du Cirque, le théâtre des Salins programme Hip 127, la Constellât/on des cigognes construit sur du jonglage cubique, mardi 31 janvier et mercredi r fevrier a 20h30, suivi ces deux mêmes jours a 22h, d'un Cabaret electrique (interdit aux moins de 17 ans) avec artistes de cirque, performeurs, fakirs, plasticiens et musiciens Deux spectacles pour lesquels il faut reserver au 04 42 49 02 00 ou sur www les-salms net

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l i b r e ou de clowns e est I histoire du positionnement des humains pai i apport au poids dcs traditions Faut il s en email cipei et paitu ou bien lester et les appirvoiseï ? Le spectacle est a la croisee desexpiessionsaitis tiques at ec aussi des claquettes sur piste sablée La musique fai te de compositions originales et dc moiccaux tiaditionncls du sud dc I Italie se \cut une i eso nance de la memoire collective Bref une bouffée d air frais conseillée' Audrey LETELLIER

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theprovenceherald.fr! 28 janv 2017


VAUCLUSE MATIN Date : 30 JAN 17 Page de l'article : p.8 Journaliste : Sonia Garcia Tahar

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 241620

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"Bestias", un universdésopilant et poétique

Cavaillon Demain et le ler février Sonia Garcia TAHAR Hommes et bêtes font leur remue manège à la Garance

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"Bestias" par la Cie Baro d'Evel, dans la cadre de la Biennale des Arts du Cirque

"Bestias", site du Grenouillet, avenue Alphonse Jauffret mardi 31 janvier à 19h et mercredi ler février à 20h30. Durée Ih40. Dès 7 ans. Rens. : 04 90 78 64 64.

L'odeur du foin envahit les gradins. Avec "Bestias", la Cie Baro d'Evel offre à son public un cirque improbable : un cirque sauvage, inattendu et instinctif, où les écuyères sont des esprits des steppes. Dans le cadre de la 2e Biennale des Arts du cirque de Marseille, la Scène nationale de Cavaillon accueille le chapiteau de la Cie, construit spécialement pour ce spectacle. Dès l'entrée, un Monsieur Loyal vêtu de coton blanc (Blai Mateu Trias) nous prévient : le spectacle commence dès maintenant. Les couloirs, recouverts de dessins mystérieux, nous plongent dans un univers étrange. Un cheval traverse la piste et nous snobe. Puis les artistes... qui s'ébrouent ! S'ensuivent des numéros de cirque revisités façon Baro d'Evel. Superbe numéro d'équilibriste où les mains des artistes remplacent le filet, mais aussi de la musique, rock et lyrique, et de la danse, où les bottes de foin ont remplacé les tutus. Les trouvailles s'enchaînent, désopilantes, comme cette femme aux jambes élastiques (Noémie Bouisson) dont les cheveux abritent des perruches. Plus encore que les chevaux, la présence des oiseaux achève de conférer à "Bestias" une dimension magique. « L'humain n'est plus d'actualité », nous lance un clown grimé comme un guerrier. Le sol tremble sous les sabots des chevaux qui tournent autour du public et l'emportent loin, très loin.

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La Provence 31 janvier 2017


Date : 31 JAN 17 Page de l'article : p.15 Journaliste : Philippe Amsellem

Périodicité : Quotidien

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CULTURE

Des baguettes à l'infini que le plasticien tient en équilibre. PHOTO PHILIPPE CIBILLE

Secrets dè prouesses bien gardés

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Date : 31 JAN 17 Page de l'article : p.15 Journaliste : Philippe Amsellem

Périodicité : Quotidien

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SPECTACLE Johann Le Guillerm se produit à la Biennale internationale des arts du cirque jusqu'au 18 février dans le « Village Chapiteaux ». Ou l'art de réinventer les disciplines traditionnelles du genre.

Marseille Avec un tel manitou à la manoeuvre, tout est possible. Et pourtant, face aux structures qu'ilmodule en direct, ses performances successives semblent inouïes. Un sentiment dominant pendant une heure et demie d'onirisme et de science distillés par Johann Le Guillerm dans Secret (Temps 2) jusqu'au 18 février, pendant la Biennale internationale des arts du cirque dans le « Village Chapiteaux » situé sur les plages du Prado. Ses « architextures » - structures de toutes sortes et de tous matériaux que ce plasticien du cirque fabrique puis déconstruit - donnent l'impression qu'elles vont se casser la gueule. Puis, après chaque saynète, la réaction du public est toujours la même. Les spectateurs jettent à chaque fois un regard interloqué au voisin, cherchant par-là un oeil les assurant bien qu'il ont vu la même chose qu'eux. Et force est de constater que la prouesse a bel et bien été réalisée. Les assemblages tiennent à un équilibre savammentpensé. Sur la scène hexagonale de son chapiteau, Johann Le Guillerm s'adonne à une démonstration physique dans toutes les acceptions du terme. Santiags de cow-boy aux

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pieds et paré d'un corset plutôt ample quand il n'est pas affublé d'un cachepoussière, le circassien parait calculer au millimètre ses moindres mouvements. Un MacGyver du cirque Juché sur ses structures, les gouttes de sueur tombent de son visage et témoignent de l'intensité de l'effort. Des graphes mystiquement dessinés renvoient une symétrie parfaite, ce qu'il appelle « tes mutations morphographiques ». Une tige simultanément rigide et malléable articulée méthodiquement rappelle le fil de fer. Un escargot boisé dans lequel il se love, les échassiers. Une mystérieuse fumée recréant une sorte de tornade sous le chapiteau lui confère après des allures de prestidigitateur. Johann Le Guillerm réinvente des disciplines du cirque traditionnel et les sublime de façon contemporaine. Sa dextérité est ici à son paroxysme comme en atteste une partie de mikados géants qu'il module à l'infini. Chaque situation est un casse-tête. Mais peu importe la matière, avec une grosse dose d'ingéniosité, Johann Le Guillerm arrive à les résoudre tel un MacGyver du cirque. Reste à savoir comment. Ses installations à la Friche et au Mucem expliquent en partie les mécanismes derrière Secret, sans pour autant totalement lever le voile sur ses constructions. Son secret est bien gardé. Et l'émerveillement du public, quant à lui divulgué. Philippe Amsellem • « Secret (Temps 2)» au Village Chapiteaux du jeudi 2 au dimanche 5février, du jeudi 9 au dimanche 12février et du jeudi 16 au samedi 18février.

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Date : 02 FEV 17 Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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Marseille Culture Les Finlandais s'invitent à la Biennale du cirque La Race Horse Company célèbre son "Super Sunday" à La Criée

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ux Etats-Unis, le Super Sunday désigne le dimanche phare du Super Bow! la finale du championnat natio nal de football ameiicam Maîs a La Criée e est la tioupe suedoi se la Race Hoise Company qui lcpicscntc Ces srxviituoscs spécialistes des numeios a nsque (catapulte humaine roue de la melt balançoire) ont sans doute choisi ce titre pour I ambiance electriquectviiilcdcccjoui la S ils affichent un look détendu et printamei bermudas et chemises imprimées ils se hvient a un show sportif survolte Prises de nsque sans filet alternent a\cc gags potaches ct chorcgia paies improbables Apres avon joue en Finlande et en Suede la troupe est aujourd hui acclamée dans I Euiope entière enAustra lie et aux Etats-Unis Ils sont les invites de La Ciiee et de la Biennale internationale des alis du clique, qui se p o u i s u i t a Mai seille et dans la region jusqu au 19 fevrier On ira voir aussi le Concerto pour den* clowns me sistible duo burlesque sur du Vivaldi joue ce sou a la Eriche Les chapiteaux du Prado accueillent e n f i n plusicuis spectacles Ic lock n t o l l Steam (von ci contre), le pictural bous la toile de Jheronimus hommage au peintre Jerome Bosch et a son Jardin des delices ou le decret de Johann Le Guillerm étrange ar tistequi constiuit en dnectses aichitectuies de bois sans clou m vis qui lui servent d agi cs Super Sunday" cc soir et demain a 20h, samedi et dimanche a loh a La Criée Des 7 ans De 9 a 25 € theatre lannee com

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Dans "Super Sunday", lessixcircassiens se livrent a un show sportif survolte, voltigeant de trampoline en catapulte humaine, bravant la vitesse et la rotation d'une impressionnante roue de la mort.

ET AUSSI, "STEAM", CABARET ROCK'N ROLL Au Village des Chapiteaux du Prado, le Cirque électrique présente son cabaret pour adultes sur des musiques rock, de Blade Runner à Iggy Pop. Vapeur, matiere, buée, brouillard électrique : le sens des images et des idées se propagent lentement. Les numeros se diffusent sur une musique jouée par un homme-orchestre pour un public averti, vendredi et samedi a 22h, plage du Prado. 14/18€. www.biennale-cirque.com

/PHOTO PETTER HELLMAN

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Date : 04/05 FEV 17 Journaliste : Didier Méreuze Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 92280

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sortir Cirque

Camille Boitel,

le dompteur de tréteaux II tombe, se rétablit. Rate, recommence, rate encore. Se casse le nez, se cogne le front. Fait des pieds et des mains, instable, au bord de l'abîme. Jongleur, acrobate, équilibriste, homme de théâtre et d'opéra, Camille Boitel, reprend L'Homme deHus (le pays de Job), un spectacle qu'il a créé et qui l'a révélé, il y a treize ans. Le prétexte est apparemment banal : ranger une centaine de tréteaux de bois. Rien de plus simple, sinon que ces objets inanimés, ayant peut-être I une âme, résistent, se révoltent. Entre l'homme et la matière qui échappe s'enOlivier Chambrial suit un combat homérique, apocalyptique. Burlesque aussi - Keaton n'est pas loin. Dans le public ahuri, époustouflé, saisi de vertige, le rire jaillit, « hénaurme ». Délicieusement mâtiné d'un rien d'angoisse... Didier Méreuze Les 4 et S février à Aix-en-Provence, dans le cadre de la Biennale internationale des arts du Cirque. Du I" au W juin à Toulouse.

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Date : 04 FEV 17 Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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"Malka" ou l'énergie du groupe de Tanger Les acrobates marocains revisitent la figure ancestrale du cercle, au Merlan

Le groupe acrobatique de Tanger est invité ce soir et demain au théâtre du Merlan, dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque. /PHOTO IAN ORANDJEAN

L

'acrobatie tait partie du patrimoine culturel marocain. C'est pour en faire decouvrir toute la richesse qu'a été créé il y a plus de dix ans le Groupe acrobatique de Tanger, celui-ci s'est fait connaître en France et en Europe avec Chou} Ouchouf, mis en scène par les Suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot. "L'idée était de marier la tradition marocaine avec les nouvelles écritures du cirque", explique Sanae El Kamouni, fondateur du Groupe. Depuis, le collectif maiocain Tous droits réservés à l'éditeur

multiplie les collaborations avec d'autres artistes à la mise en scène : après Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot ou Aurélien Bory, c'est avec la complicité d'Abdeliazide Senhadji de la formidable compagnie XY, qu'ils créent leui nouveau spectacle, Malka. Spécialiste des portes et des pyramides humaines, la compagnie XY nous avait éblouis à Marseille en 2013. "Depuis toujours, les jeunes Marocains apprennent cet art sur le sable de la plage de Tanger, explique Abdeliazide Senha-

dji. Un art qui se transmettait ensuite de famille en famille, avec une dimension spirituelle. Les jeunes et moi avons eu envie de revenir aux racines de cette discipline. " Pyramide humaine et haute voltige Quatorze artistes, douze acrobates, dont deux femmes, et deux musiciens, se disent être des enfants de Sidi Zhmed ou Moussa, un saint Soufi du quinzième siècle, protecteur des acrobates marocains. Même si

les croyances actuelles laissent peu de place à l'aura magique dont bénéficiaient leurs ancêtres, ils ne se privent pas de le rappeler. "Nous avions un rêve, poursuit Abdeliazide Senhadji, intégrer l'acrobatie dynamique aux figures plus statiques, pour atteindre une dimension spirituelle.' 'Le groupe s'inspire également d'une autre tradition : la figure du Hlaïkya, l'amuseur public. Ce soir à 20h30 et demain à 15h au théâtre du Merlan, www.merlan.org ARCHAOS 4442440500508


Date : 07 FEV 17 Page de l'article : p.22 Journaliste : Philippe Amsellem

Pays : France Périodicité : Quotidien

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CULTURE

Au rythme des percussions mandingues, les pyramides humaines rappellent le marché de la capitale guinéenne. PHOTO MPAI&TERYACIRCUS

Sur les traces du marché dè Conakry

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Date : 07 FEV 17 Page de l'article : p.22 Journaliste : Philippe Amsellem

Pays : France Périodicité : Quotidien

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SPECTACLES La Biennale internationale des arts du cirque propose cette semaine «Boulevard Conakry » et « Rastros ». Deux créations acrobatiques à voir dès vendredi.

Marseille Issus de Guinée ou bien du Brésil, ces parcours de vie, ces expériences et ces souvenirs ont permis de constituer des témoignages. Et ils sont désormais matérialisés par des spectacles bigarrés dans lesquels les acrobaties régnent en maître. Des caractéristiques que Boulevard. Conakry puis Rastros (du portugais, « traces »), joués à partir de ce vendredi et jusqu'à dimanche dans le Village Chapiteaux lors de la Biennale internationale des arts du cirque, tentent de combiner avec vitalité. « Montrer l'énergie dè ce lieu atypique, retranscrire l'ambiance du marché qui est une vraie fourmilière humaine ». Telle est, selon son scénographe Philippe Da Silva, l'ambition de Boulevard Conakry, qui entend retranscrire sur la scène du chapiteau l'atmosphère de ce marché emblématique du centre de la capitale guinéenne. A l'origine de ce projet, le Circus Baobab. Un cirque guinéen créé par feu Pierrot Bidon, d'ailleurs également le fondateur d'Archaos qui impulse aujourd'hui la Biennale internationale des arts du cirque à Marseille. Le Circus Baobab avait sévi de la fin des années 90 jusqu'en 2007. Parmi ses membres, Kerfalla Camara qui a « ouvert l'école Hibiscus en 2013 », rappelle Philippe Da Silva. « Dans legrand boulevard du marché de Conakry, des jeunes font des petits jobs, donnent des coups de main et font parfois des démonstrations d'agili-

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té avec des pyramides humaines ou des jonglages. C'est assez courant en Afrique de l'Ouest. Et l'école Hibiscus permet de sortir ces jeunes de la rue en les formant au cirque », explique-t-il. Une première mondiale Cet acte fondateur de la compagnie Terya Circus - signifiant « amitié » en mandingue - permet ainsi en 2015 l'émergence de Boulevard Conakry, notamment joué l'année suivante au Festival d'Anvers. Acrobatie, danse et percussions rythment cette réplique circassienne du marché guinéen dans lequel les vendeurs « crient, chantent et dansent au milieu de leurs étals, jonglent avec des fruits ou font des prouesses acrobatiques ». «.Hy a4ou 5 musiciens qui jouent de la Kora, du Balafon, du djembé ou d'autres percussions », détaille enfin Philippe Da Silva qui évoque la possibilité d'une tournée en Guinée au cours de l'année 2018. Outre Boulevard Conakry, la Biennale fera aussi place à Rastros pour ce qui constitue une première mondiale à Marseille. Un spectacle « engagé et poétique » imaginé par dr co Crescer e Viver qui s'appuie sur « fes témoignages d'artistes et interprètes » composant cette compagnie brésilienne. Entre tradition héritée des générations précédentes et émancipation vis-à-vis des aînées, cette dernière propose une palette d'identités circassiennes via la perche, les sangles, des acrobaties ou encore des contorsions en tous genres. Philippe Amsellem • « Boulevard Conakry » vendredi et dimanche à 14h ainsi que samedi àl5h. « Rastros » ce vendredi à 19h, samedi à 18h et dimanche à llh. Programmation de la Biennale internationale des arts du cirque sur www.biennale-cirque.com/fr/

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Date : 10 FEV 17 Journaliste : A.K.

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100 % Cirque >

Yoann Bourgeois sonne "Minuit"auMerlan Après avoir ouvert la Biennale des arts du cirque, l'artiste revient au Merlan

M

mint, e est cet instant éphémère entre deux jours, ce point de bascule ou il est déjà demain Tout le spectacle de Yoann Bouigeois ne parle que de ce moment i m p e r c e p t i b l e Ses constructions scenographiques, ses agres, ses machines, ses objets epaipilles, ses coips en mouvement, ne cherchent qu'une seule chose la suspension, ce moment qui suit I elan et précède la chute Duecteur artistique du Centie choiegraphique de Gienoble C C N 2 au côte de R a c h i d Ouiamdane, Yoann Bourgeois, artiste exigeant et pluridisciplinaire, diplôme des aits du ciique et en danse contemporaine, se donne a chacune de ses pie ces des conti amtes physiques et rythmiques qui I emmènent plus lom dans sa quête Programme en ouverture de Biennale a La Friche avec sa ti es poétique variation de Fugue trampoline, pour quatre interprètes, il est dè nouveau invite a Maiseille pai le Merlan et Archaos Minuit est une nouvelle expiession de ce tiavail sul la bascule entre la prouesse et la poesie, la technique et I apaisante simplicité Interviewe par Telerama, Yoann Bourgeois expliquait

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I Yoann Bourgeois explore "Minuit", ce temps de suspension entre deux temporalités.

cette quête d equilibietout en epuie ' Sur scene, il faut souvent en faire peu pour qu il se passe beaucoup Un adage qui ti averse dcs ci cations toujouis souples aériennes et intenses A.K.

Vendredi et samedi a 20h30 au Merlan avenue Raimu (14') 04 91 ll 19 30 Programme www biennale-cirque com

/PHOTO DR

A VOIR AUSSI CE WEEK-END "Rastros" ou "traces" en brésilien de la compagnie Circo Crescer e Viver est un spectacle de cirque multiforme, coloré et vivant, basé sur les témoignages des interprètes (vendredi à I9h, samedi à I8h et dimanche à lin au Prado). "Boulevard Conakry" offre une plongée dans un marché de la capitale de la République de Guinée avec Terya Circus (samedi à 15h, dimanche à 14h au Prado). Enfin, "Limits" des Suédois Cirkus Cirkor affiche déjà complet à La Criée.

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Date : 11/02/2017 Heure : 17:13:48

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Baro d'Evel, d'honneur et de liberté - La Libre.be Impressions, critique et rencontre - avec le grand Johann Le Guillerm - à la 2e Biennale internationale des arts du cirque, à Marseille. Accueilli à coups de mégaphone à l'entrée du chapiteau blanc, planté à Cavaillon, dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque qui veut s'étendre sur toute la région, le public est invité à suivre les absides de chapiteau pour un magnifique voyage graphique et sonore avant de rejoindre les gradins. Et de découvrir "Bestias", la nouvelle création du Baro d'Evel, une compagnie qui avait fait le bonheur des spectateurs de Marchin en octobre 2011 avec « Le sort du dedans » . Connue pour son approche respectueuse des chevaux, la compagnie franco-catalane, créée en 2000, laisse la plus noble conquête de l'homme courir en ombres, et en liberté, sur la piste extérieure, évoquant les peintures rupestres. L'animal traversera ensuite le cercle, l'espace central, grotte ou labyrinthe, endroit de rassemblement et de passage, suivant la voix de ses maîtres. A l'instar des deux perroquets et du corbeaupie qui participent aux rêveries et déambulations animalières des acrobates. Dont la démarche ressemble de plus en plus à celle des oiseaux noirs à l'intelligence aiguë qui incarnent nos superstitions et fantasmes. Ou à celle des équidés, et de leur liberté. Un étrange mimétisme qui efface peu à peu la fragile frontière séparant le comportement humain de celui de l'animal. Interstice indéfini. Finalement, qui mène la danse ?

Histoires forcément aléatoires d'hommes, de bêtes, de rêveries, de peurs, de rires, d'audaces et de complicités, entre intime et exploits, «Bestias» se perd parfois dans quelques divagations mais offre une succession de tableaux poétiques, amazones coiffées de masques de paille archaïques, ensemble chorégraphiés ou paroles philosophiques qui laissent rêveur. Une fable poétique aux accents felliniens.

Video : https://www.youtube.com/embed/XxJa21XFssA?list=PL-dwc59NSTaKHWvLdtMlTQPnIqtcbB5CL Johann Le Guillerm, le Léonard de Vinci du cirque contemporain Incontournable artiste de cirque contemporain, le plus grand selon certains, Johann Le Guillerm, avec ses deux fines tresses dans la nuque et son crâne dégarni, sa douceur teintée de timidité, son mélange d'humilité et d'assurance, fascine par l'extrême singularité de sa démarche. Et qui a vu «Le Secret» s'en souvient longtemps. Invité à le deuxième Biennale internationale des arts du cirque à Marseille, à la fois avec son spectacle «Le Secret. Temps 2» joué sous chapiteau, et avec ses Installation(s), une exposition qui fascine jusqu'aux scientifiques et qui a déjà quasiment fait le tour du monde, il évoque sa démarche. Savant fou, poète éperdu, scientifique autodidacte ou comme il se définit lui-même, alchimiste de la première heure en quête d'une interprétation du monde, Johann Le Guillerm se montre intarissable lorsqu'il évoque ses travaux de recherche.

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Date : 11/02/2017 Heure : 17:13:48

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«Mon histoire tourne autour d'un point d'observation. Je cherche à faire le point sur mes croyances et connaissances après avoir voyagé d'Avignon à l'Argentine. Je voulais faire un inventaire du tour du monde. J'étais troublé par tout ce que j'avais vu et j'avais besoin de mettre de l'ordre dans ma tête. Cet observatoire que j'ai créé est devenu un laboratoire avec des connaissances. Je donne des outils, des imaginographes pour permettre au spectateur de regarder comme avec des lunettes. Les véhicules avancent tellement lentement qu'on ne les voit pas bouger. Il y a notamment « La motte », un phénomène minéral et végétal, à l'image de l'embryon de la terre qui permet à l'homme de réaliser qu'il est sur un ensemble sans devoir, comme les astronautes, partir dans l'espace. Au départ, je cherchais un sens à cet ensemble. C'est compliqué. Je regarde le plus petit mais cela devient très complexe. Si on décortique, tout est composé de plein de choses.» Mais que cherche-t-il ? lui demande-t-on en cours d'explication. «Je cherche à déstabiliser mon esprit mais la stabilité est en mouvement.» Un phénomène d'attraction S'il défend, plusieurs points de vue sur le monde, Le Guillerm en a également sur le cirque . «Je me définis comme un praticien de l'espace, des points de vue. C'est l'architecture naturelle de l'attroupement, là où je me produis. Je cherche des choses là où l'homme n'a pas cherché. Or, ce qui crée l'attroupement, c'est ce que l'homme n'a pas l'habitude de voir. Je suis alors un phénomène d'attraction. Je cherche à montrer des choses qu'on n'a pas l'habitude de voir. Des choses qui ne servent à rien. Le circassien veut développer ces pratiques. Une pratique glissante car avec la vulgarisation des pratiques, elle perd son intérêt et sa capacité à créer l'attroupement. D'où l'intérêt de créer des nouvelles pratiques.» Il y a d'autres possibles, d'autres directions à exploiter. Il faut ouvrir le champ des possibles.

Depuis 27 ans, Johan Le Guillerm a monté une quarantaine de numéros qu'il replace dans son spectacle toujours identique et différent avec la moitié de nouveaux numéros. A l'heure où le cirque contemporain entre de plus en plus dans les théâtres pour des spectacles sur une scène frontale, contrairement à la circularité de la piste, Johann Le Guillerm s'avance, lui, comme un grand défenseur du chapiteau. Pour le chapiteau «C'est un non sens de faire du cirque sur une scène frontale. Cela ressemble à une sculpture en deux dimensions. Pour moi, le cirque est lié à l'espace et aux pratiques minoritaires. C'est un espace démocratique. C'est l'agora qui est un cirque de la parole. Il faut montrer à l'homme de quoi il est capable, l'ouvrir sur ses possibles mais il est de plus en plus difficile de s'installer en ville. Le cirque a trop longtemps été associé à la manoucherie. Les gens du voyage ont été terriblement diabolisés. Je le sentais bien lorsque je me déplaçais avec ma caravane, je me faisais klaxonner. » Portant un regard critique sur le cirque contemporain qui selon lui se fige trop dans ce qui marche, au risque de devenir néo traditionnel, l'artiste confirme prendre une distance par rapport à l'imagerie collective du cirque tout en gardant l'essence de celui-ci: l'espace et la pratique minoritaire.

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Date : 11/02/2017 Heure : 17:13:48

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«Je ne quitte pas le cirque. C'est le cirque qui me quitte. Je laisse le métier faire son chemin et je continue ma voie», nous confie-t-il avant de nous faire visiter son exposition fascinante,«Installations. Imaginaire(s) à visiter, à voir et à toucher» peuplées d'Imaginographes dont une extraodinaire «Machine à écrire à pomme de pin » ou de cette Motte qui, à l'image de la terre, tourne sur elle-même par «la seule volonté du spectateur» s'obstine à répéter l'artiste nourri au second degré. Voire au troisième. La visite de cette exposition est vivement conseillée car elle est presque indissociable de son spectacle, «Le Secret/Temps 2», décliné depuis plus de dix ans, semblable et différent avec la présence enfiévrée de ce savant fou, ce Léonard de Vinci du cirque contemporain qui, vêtu de bottes pointues et d'une longue redingote de toile, explore, cherche, tâtonne et surtout élabore d'improbables constructions de bois sous nos yeux. A la manière de Kapla géants ou des sculptures d'Arne Quinze sur lesquelles il évolue en équilibre avant d'étourdir le public avec une tornade de sable qui nous emmène en plein désert. Fondation Paribas Medicis des temps modernes, la Fondation BNP Paribas investit depuis plus de trente ans dans le mécénat. Une politique sociale, à ne pas confondre avec le sponsoring, née au lendemain de la nationalisation des banques décidée par François Mitterand et qui fait le bonheur des artistes.

Conçu sur la durée, la confiance, la découverte et l'accompagnement, ce mécénat se fait sous forme de courbe avec un pic au milieu de l'aventure.

Présente dans le domaine de la danse, en soutenant notamment Anne Teresa De Keersmaeker pour la performance-exposition "Work/Travail/Arbeid", qui du Wiels ira au Moma à New York, mais aussi dans celui du jazz et du cirque contemporain - avec Chloé Moglia, James Thierrée, Johann Le Guillerm... - la Fondation consacre 1,8 million d'euros aux arts de la scène, 4 à la solidarité et 1 à l'environnement.

Il s'agit donc d'un véritable accompagnement qui se poursuit même parfois au delà de la durée du mécénat.

Les artistes choisis ne sont en général ni tout à fait débutants, ni tout à fait isntallés. Sauf, dans ce dernier cas, s'ils se concentrent sur un projet à part dans leur carrière comme ATDK avec "Work/Travail/Arbeid".

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ZIBELINE Pays : France Périodicité : Mensuel

Date : 11 FEV/11 MARS 17 Page de l'article : p.30 Journaliste : Jan-Cyril Salemi

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Marseille, sensations risque est rodée, maîs sans cesse renouvelée par ces trois dingues qui jouent de l'outrance et de la répétition du comique de répétition avec un immense talent Les artistes sont déjà en piste dès l'entrée du public, et le ton est donné Ils placent et déplacent les spectateurs, s'appropnent leurs vestes ou leurs sacs Puis ils déroulent un mélange d'absurde, de musique et de poésie Un petit souffle d'anarchie flotte Super Sunday © Petter Heilman également quand, après une lur cinq spectacles vus lors de cette prepluie de chapeaux tombée sur le quinzaine marseillaise, un seul public, les enfants sont invités à se précipiter se un goût d'inachevé Benja, par la sur la piste pour les ranger dans une malle troupe brésilienne Borogodo, conte l'histoire Le tno conclut son délire par une pyramide d'un fils d'esclave, qui deviendra le premier humaine, maîs pour plus de sécunté, elle sera clown noir brésilien Les effets visuels, en réalisée au sol vidéo et numénque, sont réussis, et la samba Les Finlandais de Race Horse Company donne le rythme Le reste est un peu court ne prennent pas tant de précautions Leur De la contorsion, de l'acrobatie au tissu, et spectacle Super Sunday est une succession un univers de clown qui ménterait d'être de pnses de nsque de haut vol Avec cette capacité qu'ont parfois les circassiens de bien plus développé Celui des Nouveaux Nez, en revanche, est nous faire complètement oublier le danger, plus qu'abouti Dans Tnuo, Felix, Fritz et les artistes se propulsent avec une bascule, Piola ne fixent aucune limite à leur art du virevoltent d'un trampoline à l'autre, se cataclown Un blanc et deux Auguste, la recette pultent littéralement dans une bâche tendue

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en l'air ou défient l'attraction terrestre sur une roue de la mort lancée à pleine vitesse La pnse de nsque au trapèze, cerceau, mât chinois ou fil de fer, est élevée également pour Les Colporteurs et Sous la toile dè Jheronimus Inspire par Le Jardin des Délices de Jérôme Bosch, le spectacle, qui repose sur l'animalité, alterne harmonie et chaos, douceur et agressivité L'effet reste cependant parfois confus et les intentions pas toujours lisibles Et malgré ce qu'indiqué le livret de la BIAC, le spectacle n'est pas accessible dès 6 ans Certains enfants de classes de pnmaire qui y ont assisté en ont été choqués Cela ne peut pas être le cas avec Réversible des 7 Doigts de la Main, véntable féene de beauté, d'émotions et de grâce profondes Le niveau technique de la troupe québécoise est complet et exceptionnel Dans un décor mouvant, d'un côté la rue, de l'autre la maison, les artistes évoquent leurs racines, leurs ancêtres et toutes les sensibilités humaines Amour, joie, colère, tnstesse, tous ces états sont traduits en mouvements danse, acrobaties, tango jonglé, chorégraphie au skate, portés, sauts pénlleux, équilibre, de ces quatre femmes et quatre hommes émanent une harmonie, une solrdanté, une intensité, que seul le cirque peut offrir. *««»«««««»•

* JAN-CYRIL SALEMI »

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ZIBELINE Date : 11 FEV/11 MARS 17 Page de l'article : p.31 Journaliste : Maryvonne Colombani

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Aix, aux sources des rêves

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cirque d'aujourd'hui aime échapper l'esthétique de numéros dont le but st d'amener le spectateur à s'exclamer devant l'exploit Certes, la performance fait partie intégrante des nouveaux spectacles, maîs l'essentiel obéit à une autre poétique, interroge nos imaginaires, notre appréhension du monde, a travers une représentation sensible du merveilleux, au sens premier, qui nous étonne Dans cette forêt de sens possibles et cette refondation d un genre, eclosent des projets dont la Biennale du Orgue donne un bel aperçu La jeune compagnie niçoise, Les Hommes de Main (quels beaux portes i), jongle entre les supports, avec City Les cubes de différentes tailles deviennent ecrans porteurs de paroles, témoignages, réflexions, parfois cocasses, recréent une idée de ville dans laquelle la rencontre avec l'autre est ambiguë La vidéo devient décor grandeur nature dans lequel évoluent les deux protagonistes, Joris Frigerio (auteur du projet) et Matthieu Renevret Quelle distinction entre le réel et l'illusion ? « Ovm entre cirque, théâtre et Sim documentaire», cette prometteuse création devrait sans doute resserrer son propos pour gagner en densité Nettement plus confirmé, et devenu un classique, L'Homme de Hus Camille Boitel s'empare du thème du clown auquel les objets résistent, pour composer un spectacle (créé en 2003) où l'acrobate se débat, lutte avec l'énergie du désespoir contre une horde de tréteaux qui, mus d'une vie propre, s'acharnent sur le personnage qui sombre dans la folie On nt, et on se laisse emporter dans cette interrogation existentielle de la place de l'homme qui ne sait où il se situe

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Santa Madera © Christophe Raynaud De Lage

Cercle sacré de la roue Cyr, alors que la terre ocre dessine l'arène circulaire dans laquelle virevoltent, tournoient jusqu'à l'épuisement, a la mort, pour une renaissance, une communion mystique avec l'essence même du monde, Juan Ignacio Tula et Stefan Kinsman Leur nouveau spectacle, Santa Madera, inspiré d'un ntuel sud-américain pratique par les peuples indigènes (Incas et Quechuas) qui utilise le Paic Santo, un bois odorant aux multiples vertus (chasser les mauvais espnts,

umr les êtres), est bouleversant de poésie, de beauté L'acrobatie devient ici évidence, signifiante grâce du pas de deux dans le cercle mouvant devenu personnage, éclosion des formes dans les éclats de lumière qui accordent à l'ombre la spiritualité de son mystère La vie, l'amour, la mort, tout se joue là, anneaux concentriques accompagnés des sonorités du hang, autre figure du cercle * MARYVONNE COLOMBANI «

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ZIBELINE Date : 11 FEV/11 MARS 17 Page de l'article : p.32 Journaliste : Dominique Marçon / Agnès Freschel

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Le Cirque poussière © Philippe Lauiençon

Ailleurs, partout, la Biennale u Theâtre d Ailes, Kitsou Dubois créait R+O, son premier spectacle pour enfants Poursuivant son travail sur l'apesanteur c'est une immersion dans l'air et I eau qu'elle propose, appuyée par des videos captées et réalisées en gravite zero ou dans l'eau Les images projetées, retravaillées pour ne plus figurer que des ombres pâles, fantasmagoriques induisent I imaginaire et rythment les différents tableaux en premier plan Pauline Barboux ct Jeanne Ragu les deux acrobates vont se laisser porter par les sons envoûtants joués par Cyril Hernandez cjui frotte, tape scande, fait d une goutte d'eau un instrument sidérant Ces étranges jumelles évoluent lentement fragiles dans leurs mouvements se frôlant dans des équilibres qui semblent precaires maîs se complètent parfaitement suspendues a des cordes ou dansant au bout d un élastique Est-ce dans l'eau est-ce dans l'air ? On aimerait que la confusion perdure qu'un vertige durable s'empare de nos sens dessus dessous Aux Salins e est dans l'univers épuré de Jérôme Thomas et Martin Palisse que s immergent les imaginaires, au cœur d'un cercle a ppme éclaire qui accueille sept jongleurs et une chanteuse lynque IUP 127la constellation des cigognes est un étrange ballet j ongle Sur la musique de Roland Auzet, le chant monte doucement, a cappella enveloppant les sept interprètes et leurs mouvements mesures qui laissent apparaître comme par enchantement plumes, cannes, balles et anneaux Chacun de ces agres participe de la creation d'un

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songe engage différemment les corps des jongleurs, couches dresses, bondissants ou ralentis rythme leurs déplacements et leurs interactions S'en dégage une poesie d une infime délicatesse A Cavaillon et jusqu'à Gap les scènes natio nales accueillent Bestias, sous chapiteau La Cie le Baro d'Evel est une famille, avec animaux Dresses ? Si la pie attrape des papiers au vol, si les chevaux galopent et tournent et portent, ils sont surtout caressants el comme humanises L acrobatie saut penlleux portes et main-a-marn, devient danse tres souvent envol d'oiseau prétexte a rire II est question cle construire un monde nouveau harmonieux entre les humains les animaux et les choses Aux portes communes de I exploit discret de I enfance et de I intimité offerte

Tandis qu'aux Élancées... À Istres, sous leur chapiteau, les quatre artistes de la Cie La Faux populaire- Le Mort aux dents s affairent Sur un plateau de bois tournoyant, au milieu de caisses vides e est tout un monde fait de brie et de broc qui saute aux yeux Un manege au coeur duquel des styles improbables vont se croiser faits d'ingéniosité, de trouvailles hilarantes et inattendues i On y trouve pêle-mêle un tango dansé sur des assiettes un solo de violoncelles et de tintements de bouteilles savamment placées sur le bord tournant un contretenor velocipediste une porteuse au cadre aenen qui joue de la trompette, un

monsieur loyal aux airs ahuns, un numero de voltige final d'une grâce sidérante Le tout enrobe d un humour tres pince sans rire qui n est pas sans rappeler les Monty Python ou Jacques Tat! i A Cormllon un autre chapiteau saisissait le regard Une petite chose en réalité une piste d I 50 rn de diamètre seulement Dans Le Peut cercle boiteux dè mon imaginaire un clown (Michel Gibe) plein d espoir de projets va essayer de faire en sorte que ses numéros réussissent si tant est que ça ait un sens La, un chien une poule, un rat et des musiciens de bois vont l'y aider ou pas sans oublier le public invite a devenir acteur-responsable Si le propos se veut leger, e est une toute autre partie qui se joue-là serait-on capables de lâcher pnse de « faire le clown » par moment, ne serait-ce que pour aller voir ailleurs si une autre réalité est possible ? Il se trouve que oui Enfants et adultes ensemble • DOMINIQUE MARÇON ET AGNÊS FRESCHEL -

La Biennale Internationale des Arts du Cirque se poursuit jusqu'au 19 fevrier a Marseille et dans 25 autres villes de Provence-Alpes-Côte d Azur ARCHAOS 1804250500506


VAR MATIN Périodicité : Quotidien OJD : 66757

Date : 16 FEV 17 Journaliste : V. P.

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Grand Iou Ion

Un nouveau Monde ? Attention fragile ! Cette nouvelle création née sous le chapiteau de La Valette a été présentée à la Biennale des arts du cirque, et devrait être rejouée ici l'été prochain es explosions, de la violence, deux tours qui s'effondrent Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Le XXe siècle, ou plutôt, non l'entrée dans le XXIe siècle, selon Gilles Cailleau Le Nouveau Monde est le nouveau spectacle du créateur de la compagnie itinérante, Attention fragile, qui a planté ses piquets en ce moment à La Valette La scène, c'est la rue (sous le chapiteau), à même le goudron où la peinture d'une place de parking se dessine Le XXIe siècle nous touchera tous et il n'y a pas de raison de dérouler un tapis rouge pour cacher tout ça Le ton est donné Comme il est écrit que la naissance d'un nouveau siècle ne va pas se faire sans la douleur, ça perce, ça pète, ça menace à l'aide d'acces- Parfois équilibriste, funambule, lanceur de couteaux, Gilles Cailleau de la compagnie Attention fragile a soires contondants ou dé- voulu écrire « l'histoire générale et poétique du XXIe siècle ». (Photo Valerie Le Parc) tonants L'acteur seul en scène puise avec frénésie juste que l'on a parfois du surface de la terre », et une ser les océans, et nous fait dans ses outils pour mal à voir la réalité en face, certaine humilité participer aussi à ce sauve- Savoir + (re)jouer l'histoire de ces même rejouée en minia- Parfois équilibriste, funam- tage à grande échelle qui Le nouveau monde est une creation varoise dernières décennies ture i Etrange malaise face bule, lanceur de couteaux, nous sauvera nous, dans un présentée début fevrier par le Pole jeune à cet égocentrisme appa- toujours sur le fil du rasoir, final interactif De ce senti- public a La Valette a des professionnels Du malaise rent Oui, maîs si « te XXe stè il prend des risques Et il se ment de malaise surgit un notamment dans le cadre de la Biennale à la poésie cle était vertical, le XXf siè dépouille de ses théories grand moment de poésie internationale des arts du cirque Elle II nous impose sa théorie cle est horizontal», estime pour nous amener à la dé- Comme un XXIe siècle qui s apprête a voyager a Paris et ailleurs avec du chaos, non sans une cer- Gilles Cailleau couverte des autres, de se serait enfin débarrassé pour projet d etre rejouée I ete prochain a taine sensation de violence Alors forcément, il faut cas- ceux qui souffrent en ce mo- de ses peurs La Valette et du 4 au 17 juin 2018 a Cela semble trop Ouest-ce sel avant de retiouver < la ment en tentant de traverV. P. Draguignan

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Date : 15/28 FEV 17 Page de l'article : p.4 Journaliste : Marie Anezin Pays : France Périodicité : Bimensuel

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L'étoile de la piste La venue de Johann Le Guillerm à Marseille dans le cadre de la Biennale internationale des Arts du Cirque était un challenge aussi extraordinaire que certaines de ses oeuvres fantasmagoriques Pari largement réussi

PETIT A PETIT

P

our Raquel Rache de Andrade et Guy Car rara (directeurs dArchaos, du Pôle Cirque Mediterranee et de la BIAC), placer Jo hann Le Guillerm au centre de cette Biennale 2017 était une évidence La programmation de cet artiste atypique, inconnu dans la region pouvait cependant laisser craindre une frequentation conti dentielle d inities Ce qui fut démenti des le \\eek end douverture Depuis le bouche a oreille a fait exploser les records d'affluence de la Friche avec 5 976 visiteurs en trois semaines, soit plus de 500 visiteurs par jour pour ses installations Les Imagmographes (outils d'observation), Lobservatoire (labora loire de recherche autour du point), Les Imperceptibles et La Motte (sculptures en mouvement) Au fort Saint Jean du Mucem 2 770 visiteurs sont venus admirer ses Évolutions élastiques, un dialogue entre les resultats de son etude sur la mutation d une boucle et certaines œuvres d art de la collection du musee Quant a son spectacle Secret (temps 2) au Village Chapiteaux, apres avoir connu un taux de remplissage de 98 % il affiche complet pour cette der mere semaine ATTRACTION

Pape du cirque actuel ? Icone la scene artistique contemporaine * Johann Le Guillerm sest étrangement impose comme I artiste le plus < tout public > de la BIAC, les spectateurs venant jusque de la vallee de la Roya Lhomme fascine autant qu ll intrigue ne livre pas ses secrets de fabrication et entretient le mystere Pour mieux comprendre le monde il I imagine et l'or ganise selon le principe d un point de vue multiple Partant du peu, du rien du point il en décortique les mécanismes avant de les présenter sur le plateau cir culaire du cirque Dans le pret a penser ambiant, il emmené son public a developper un esprit critique < Je fais une proposition dans laquelle chacun \apercevoir des chosespar rapport a sa propre culture je ne dicte pas le regard C est aussi ça lespace des points de vue Ne pas montrer une chose précise, maîs quelle soit interprétable par chacun en fonction de ce qu il est » Ce qui rend JLG accessible a tous les points de vue, physiques maîs aussi culturels et suscite dans les expositions des espaces de rencontres entre personnes nourries par le questionnement Fait rare, Le Guillerm fait aussi l'unanimité dans sa discipline (a savoir celle de sa formation initiale la premiere promotion du Centre National des Arts du Cirque de Chalons), suscitant le respect de ses pairs comme les vocations circassiennes Or, a l'instar de Yoann Bourgeois, autre revelation grand public de cette BIAC 2017 il est avant tout un explorateur la recherche est son credo quotidien Tous droits réservés à l'éditeur

TOUT UN MONDE

Tenter de définir Johann Le Guillerm serait \am Aucune case ou le ranger sans qu il ne déborde cirque, arts plastiques, performance Lui-même se presente comme curieux de tout « J'ai toujours ete curieux Et puis avec un pere sculpteur et peintre et une mere céramiste jai baigne des tout petit dans le domaine des arts } aurais pu suivre cette voie comme tous mes freres Jai fait I im erse, je voulais faire un metier de scene et spécifiquement de la pratique circassienne Maîs dans ce que Ion peut voir aujourd hui inconsciemment je rejoins sans le vouloir mes origines » Souvent place a la marge et a loree de la raison il n y a pourtant de fou chez lui que sa démesure Celle de sa perpétuelle recherche du mouvement Ou celle de ses structures mouvantes qu il construit sur scene sans vis ni technologie, tenues essentiellement par de simples emboîtements sur une recherche des appuis et des équilibres Seul dans un combat avec la matiere ll fait corps avec elle Sur la piste de son chapiteau vert rachete a une compagnie qui a fait faillite au Festival dAvignon il installe une atmosphère magique Sa gestuelle tres particulière son langage fait d'onomatopées, un charisme animal indéniable (pas seulement du a la couleur de son habit d apparat) et ses prouesses hors normes servent un spectacle saisissant dorigmalite d emotions intenses, de singularité flagrante

Son approche du monde par lobjet rappelle les sfa des dexperimentations des jeunes enfants et ne peut que les séduire Le côte ludique de ses machines a reves la manipulation que l'on peut en faire, ses constructions en bois géantes comme des jeux de I ego attirent immanquablement les plus jeunes De même le temps dune tornade fantastique qui traverse la scene nous voila avec la bouille dun enfant émerveille, I imaginaire redynamise C'est fréquemment en famille que la de couverte de I univers particulier de cet artiste se fait naviguant entre les diverses propositions qui s alimentent mutuellement ou peuvent etre prises de maniere indépendante JLG est un ancien stagiaire et interprète dArchaos II a ete leleve puis le collabora tour d'Antoine Rigot des Colporteurs, celui du Theatre Dromesko pour La Volière, dont il est ici le voisin de chapiteaux La Motte a ete créée en partie aux ateliers Sud Side de la Cite des Arts de la Rue Le temps de la BIAC, Le Guillerm a donc rejoint a Marseille une famille de cœur et conquis tout un territoire Ravi de cette belle rencon tre avec le public marseillais ll aurait pu fermer une boucle, lui qui les affectionne tant s il netait déjà en train de la démultiplier ailleurs « La pratique encas sienne est une pratique glissante 'iii y a une vulgan sation de celle ci elle nest plus minoritaire et perd son intérêt Cest pour cela que l'on ne peut pas vraiment identifier une pratique circassienne car elle va bouger dam le temps, surtout aujourd hui alors que le cirque est de plus en plus a la mode, avec une recrudescence des ecoles donc des praticiens Ainsi ces pratiques minoritaires le deviennent de moins en moins et il faut trouver dautres manieres défaire des choses inhabituel les Voila pourquoi depuis quèlques temps je m'intéresse surtout fl developper des choses qui ne se pratiquent pas dans les corps de metier ou chez les hommes en general maîs pas non plus dans les circuits > Ln témoigne Le Pas grand chose, sa nouvelle creation, une < tentative pataphysique ludique > sous forme de conference per formée présentée le mois prochain au Theatre Mont fort a Paris Avant de revenir peut etre bientôt dans la region Cest tout ce que Ion peut espérer MARIE ANEZIN • Secret (temps 2) jusqu au 18/02 au Village Chapiteaux de la Biennale (Plages du Prado 8 ) Rens www biennale cirque com • Installations jusquau 19/02 a la Tour Panorama de la Friche (41 rue Jobin 3 ) Rens www laffiche org • Evolutions élastiques jusquau 20/02 au Mucem / For! Saint Jean (Esplanade du J4 2 ) Rens www mucem org Po lr en ^ savoir plus wwwjuhannleguillerm com

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Date : 16/02/2017 Heure : 22:43:11 Journaliste : Jean Barak

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Phasmes et fantasmes au Théâtre du Merlan Le Théâtre du Merlan fait son cirque En partenariat avec Archaos, organisateur de la Biennale Internationale des Arts du Cirque, le Théâtre du Merlan proposait deux spectacles ces 1er et 2 février 2017. Deux petites formes intimistes en opposition aux grandes formations, ce qui ne signifie sûrement pas des spectacles au rabais. Dans le nouveau cirque tout est possible, Ils peuvent être quinze ou seul en scène, très spécialisés, en jonglage comme les Gandini’s ou en acrobaties comme les XY, ou encore décliner toutes les disciplines du cirque. Le champ est si vaste qu’il peut aussi bien intégrer la danse, la musique, le chant ou le théâtre. Comme dans la danse contemporaine, passé les frontières il n’y a plus de limites, ni à la création, ni au métissage. Clément Dazin « Bruit de couloir » aborde une question délicate dont on aimerait oublier la réalité : le coma et les images troublantes que rapportent ceux qui en reviennent. Un long couloir de lumière dans la ténèbre, une traversée au ralenti, trois boules blanches qui tournent sans cesse entre ses mains et sa poitrine. Il jongle, mais rate, encore et encore, il recommence, tombe, tombe, et tombe encore. Un fois ou deux il réussit a atteindre la septième balle, mais ça paraît une pure illusion. Il pourrait presque se passer de jongler pour développer son univers singulier mais il a adopté cette discipline, alors il s’en sert. C’est un spectacle original, différent de ce à quoi on s’attend ou de ce qu’on aurait fait si on avait su jongler. « Tout ce qu’il a fait j’aurais pu le faire! » maugrée un jeune garçon présomptueux, habitué à des séries télévisées où un plan séquence ne doit pas dépasser dix secondes. « Trop lent ? » lui demande sa mère, « De folie ! » s’exclame-t-il. Comme le reste, et plus que jamais, la lenteur s’apprend.

Phasmes Nous avons vu « Hêtre » de Fanny Soriano, le solo qu’elle a créé, repris en 2016 par la jeune Kamma. Formée à l’acrobatie, à la danse contact et aux performances, elle s’irrite si on lui parle de catégories. Peu importe la ou les disciplines qu’on emprunte, seul compte l’univers qu’on crée, la poésie qui s’en dégage et les rêveries auxquelles renvoient ses images. Si les techniques sont ici remarquablement maîtrisées, l’élégance suprême c’est quand elles ne se voient pas, quand l’exploit paraît simple et naturel. « Tout ce qu’il a fait… » Le phasme est un insecte étrange qui imite les plantes qu’il habite, camouflage idéal contre les prédateurs ou pour approcher ses propres proies. L’étrange animal se révèle être androgyne, comme dans le mythe d’Ovide il est double, on ne sait quelle divinité jalouse ou courroucée le sépare en deux parties, une masculine et une féminine, bien que nettement inégales : il est deux fois plus grand qu’elle. On n’en tirera pas d’enseignement hâtif, si ce n’est que la tradition veut que le porteur soit athlétique et la voltigeuse légère. Quoique. On a découvert les filles porteuses de Circa, capables de porter seule toute la troupe sans effort apparent. Toujours est-il que, depuis, chaque moitié cherche son autre. Mais refaire de l’un quand on est devenu deux ne va pas de soi. Ça paraît même impossible, alors il faut faire avec, apprendre à s’articuler, s’entraider, compter avec l’autre et s’appuyer sur lui. Ce sont des acrobates et ce sont des danseurs, les deux font de l’un, d’ailleurs on trouve Mathilde Monfreux à la collaboration artistique, acrobate danseuse et performeuse, il n’y a pas de hasard.

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Date : 16/02/2017 Heure : 22:43:11 Journaliste : Jean Barak

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De la belle ouvrage. Jean Barak

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www.envrak.fr! 26 fĂŠvrier 2017!


SUR LES PLANCHES

(RE)TOUR DE SCÈNE | MINUIT DE YOAN BOURGEOIS AU THÉÂTRE DU MERLAN (BIAC)

La terre vue du ciel

(RE)TOUR DE SCÈNE | A TRIPTIK PAR LE CIRKVOST AU VILLAGE CHAPITEAUX DE LA BIENNALE INTERNATIONALE DES ARTS DU CIRQUE

L’ANGLE DU POUVOIR

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© Géraldine Aresteanu

de goélands. Le jeu du corps dans l’espace, cher au cinéma, transforme la scène en station orbitale, là où les débris s’entrechoquent, où le vide enveloppe le corps dans une ouate poétique et euphorisante. Minuit est une construction du temps qui s’étire jusqu’au point de rupture. Dans la simplicité des propositions, le circassien quitte un costume trop vieux pour rejoindre les désirs de l’humain. Il redécouvre la difficulté de tenir sur un ballon, il trébuche, il recommence, il s’accroche. Il redéfinit l’enfant dans ses rêves les plus fous, à la manière d’un rêve où l’on vole entre les buildings. Karim Grandi-Baupain Minuit de Yoan Bourgeois était présenté les 10 et 11 février au Théâtre du Merlan, dans le cadre de la Biennale internationale des Arts du Cirque

© Arno Loth

Dans le cadre de la Biennale internationale des Arts du Cirque, le Merlan programmait Minuit de Yoann Bourgeois. Un instant de fraicheur dans la nuit noire qui ouvre des perspectives d’avenir. inuit, c’est une tentative de prise de parole, où le petit homme, prisonnier d’un jeu d’obstacles, ne parvient pas à dérouler le fil de sa pensée. Le micro s’échappe, l’équilibre devient trébuchant et tout ce qui définit une verticale devient aléatoire. Minuit se construit sur plusieurs tableaux, emmenant le commun des mortels dans des jeux d’apesanteur. On dit d’une personne sensée qu’elle a les pieds sur terre. Ici, le non-sens bouleverse l’espace, générant un comique de situation où le fou rire n’est jamais loin. Un être fragile se stationne à haute altitude. Un clone de Charlie Chaplin rebondit dans le moelleux d’un trampoline, pour mieux gravir une à une les marches qui mènent vers l’éternel. Des tubes d’aluminium montent dans le ciel et redescendent dans un piqué

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Un trio d’artistes singuliers, un décor en forme de triangle d’acier géant, l’exploration des angles et des langues du pouvoir font d’A-Tripik, l’une des dernières créations du CirkVOST, un spectacle étonnant à découvrir. Il a clôturé joliment la programmation de l’Espace Chapiteaux de la BIAC 2017.

V

oltigeur aérien, jongleur, acrobate et musicien, Benoît Belleville a vécu la grande aventure des Arts Sauts, cette compagnie de voltigeurs qui a fait les beaux jours du cirque contemporain. Le comédien et chanteur Jan Naets était leur régisseur général. Son frère, Jef Naets, porteur au sol, comédien et acrobate, a créé la compagnie belge Circ’Ombelico. À la dissolution des Arts Sauts, quelques-uns des membres de la compagnie ont créé le CirkVOST, qui s’est implanté près d’Alès. Amoureux du chant, ces trois-là ont décidé de monter un projet autour de cet art tout en interrogeant la question du pouvoir. Est né A-Tripik, une forme assez surprenante de spectacle où le chant, le jeu des acteurs et les disciplines circassiennes abordées se confrontent à un élément majeur, un quatrième personnage : une structure métallique triangulaire. Le CirkVOST comme les Arts Sauts sont très attachés aux structures comme éléments scéniques. Ici, le public est accueilli dans trois gradins qui bordent une scène triangulaire sur laquelle la

pyramide en fer est posée. Portés par la force d’un magnifique chant a capella, les trois artistes donnent libre court à la folie, aux excès, aux abus, aux dérives du pouvoir. Si le triangle métallique se retrouve pierre angulaire du sujet, ce sont le jeu des comédiens dramatiques ou clownesques et les instants, trop rares, de voltige qui captent l’émotion du spectateur. A-Tripik offre de très beaux moments pleins d’humour et de gravité. Jan Naets se révèle en étonnant tortionnaire ordinaire. De l’ascension à la corruption, les formes de pouvoir se déclinent dans un spectacle qui, cependant, cherche encore sa vraie direction. L’appellation « avantpremière » sous laquelle il était présenté à la BIAC l’a de fait quelque peu desservi. Il s’agissait plutôt d’une sortie de plateau, d’un spectacle en devenir que l’on a hâte de revoir dans sa pleine maturité. Marie Anezin A Tripik par le CirkVost était présenté du 17 au 19/02 au Village Chapiteaux de la Biennale Internationale des Arts du Cirque. Pour en (sa)voir plus : www.cirkvost.eu


ZIBELINE Pays : France Périodicité : Mensuel

Date : 11 FEV/11 MARS 17 Page de l'article : p.30-31 Journaliste : A.F.

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