Journal Police / Polizei Zeitschrift 2014 N° 48

Page 1

2014

N째 48


Sommaire - Verzeichnis

Actualités / Aktuell

Prévention routière / Verkehrsprävention Ecole professionnelle technique de Sion

L’invité Der Gast

3

Marcelle Monnet-Terrettaz

Présidente du Grand Conseil valaisan Präsidentin des Grossen Rat Wallis

5

Le mot du Commandant Das Wort des Kommandanten

7

Polycom de l'analogique au numérique... vom analogen zum digitalen...

REDOG

16

Les spécialistes de la recherche et de la localisation de personnes ensevelies ou disparues Die Spezialisten für Suche und Ortung (Lokalisierung) von verschütteten und vermissten Personen

Salon des métiers Offene Berufswahl

19

Rédaction / Redaktion Rédacteur en chef / Chefredaktor Jean-Marie Bornet Membres de la rédaction Mitglier der Redaktion Emanuel Borter Stève Léger Isabelle Pfammatter Patrick Rey Stéphane Vouardoux

2

Kollege Mathieu VOUILLAMOZ von der Verkehrserziehung erklärt am Fahrsimulator, welcher der Kantonspolizei durch den TCS Wallis zur Verfügung gestelllt wurde, die Auswirkungen von Alkohol am Steuer.

Livestream, une première cantonale ! Livestream, eine kantonale Premiere!

N° 48 Editeur / Herausgeber Police cantonale valaisanne Bureau info & prévention Avenue de France 69 1950 Sion

Le collègue de l'éducation routière, Mathieu VOUILLAMOZ, démontre les effets de l'alcool au volant grâce à un simulateur de conduite, mis à disposition de la police cantonale VS par le TCS sct valais.

Mise en page et graphisme Layout und Grafik Police cantonale Michel Meier Tirage 1500 exemplaires Auflage 1500 Exemplare Contact mail@police.vs.ch

www.police.vs.ch www.polizei.vs.ch www.respect-please.ch

La conférence sur les statistiques a connu un événement historique, en diffusant en "livestream" sur notre "channel police". L'événement annoncé sur nos pages Facebook a réuni quelque 1'000 internautes en direct sur la toile. Il s'agirait d'une première pour un service de l'Etat du Valais et peut-être pour un Corps de police. Remerciements aux techniciens qui ont permis cette réalisation. La Police cantonale a franchi un pas supplémentaire dans son devoir d'information et de transparence ! Die Konferenz über die Statistik wurde zu einem historischen Ereignis, da diese über den "Livestream" unseres "Polizeikanals" verbreitet wurde. Den vorgängig angekündigten Event auf unserer Facebook-Seite haben rund 1000 Internet-Benutzer mitverfolgt. Für eine Dienststelle des Staates Wallis, wenn nicht sogar eines Polizeikorps, handelt es sich hierbei um eine Premiere. Ein Dank geht an die Techniker, welche diese Durchführung ermöglicht haben. Die Kantonspolizei hat damit in seiner Aufgabe der Information und Transparenz einen weiteren Schritt vorwärts gemacht!


N° 48 2014

Marcelle Monnet-Terrettaz Présidente du Grand Conseil valaisan Präsidentin des Grossen Rat Wallis

L’insécurité mise en perspective Unsicherheit im Fokus L'invitée Der Gast

La sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable, la sécurité des personnes et des biens sont des droits humains fondamentaux. Pourtant, une grande majorité des femmes et des hommes vivent des situations de guerre, de famine, de sécheresse et de pauvreté qui les confrontent à la violence et à la précarité chaque jour. Combien d’enfants n’ont pas accès aux soins ou à une alimentation suffisante ? Combien de femmes sont victimes de viols, de violences simplement parce qu’elles sont femmes ? Combien d’ethnies minoritaires subissent la loi de milices paramilitaires qui s’accaparent leurs terres et les chassent sans merci ?

Lebensmittelsicherheit, Zugang zu Trinkwasser, Sicherheit von Personen und Gütern sind grundlegende Menschenrechte. Zahlreiche Frauen und Männer leben aber in Kriegsgebieten, haben mit Hungersnöten und Dürreperioden zu kämpfen, leben in Armut... Tag für Tag sind sie mit Gewalt und Entbehrungen konfrontiert. Wie viele Kinder haben keinen Zugang zu Pflege oder zu genügend Nahrung? Wie viele Frauen sind Opfer von Vergewaltigung – Opfer von Gewalt, nur weil sie Frauen sind? Wie viele ethnische Minderheiten sind paramilitärischen Milizen unterjocht, die sich ihr Land unter den Nagel gerissen und sie gnadenlos verjagt haben?

Le monde va mal et des millions de personnes doivent quitter la terre qui les a vus naitre pour survivre. Ils partent pour la plupart dans des pays voisins souvent aussi pauvres que le leur. Ils ont le rêve d’arriver dans un pays en paix qui pourrait leur offrir du travail et la sécurité.

Es steht schlecht um diese Welt und Millionen von Menschen müssen für das nackte Überleben ihr Heimatland verlassen. Meist flüchten sie in Nachbarländer, die ebenso arm wie ihre Heimat sind. Sie träumen davon, in ein Land zu kommen, in dem Frieden herrscht und in dem sie Arbeit und Sicherheit finden.

Ces millions de personnes déplacées perturbent l’équilibre des régions où elles s’installent et souvent amènent une certaine insécurité. Leur manière de vivre, leurs coutumes, leur religion sont ressenties comme des menaces. L’homme a parfois de la peine à accepter que son voisin ne partage pas la même manière de vivre que lui. De plus certains, pour survivre ou aider leur famille restée au pays, transgressent les lois et apportent le discrédit sur tous les étrangers. Toute cette violence banalisée abaisse notre capacité à l’empathie. On en arrive à considérer les victimes de conflits ou de catastrophes écologiques comme des gêneurs qui nous empêchent de profiter pleinement de notre niveau de vie élevé. Partout on entend enfler la rumeur des étrangers tous profiteurs, des étrangers tous criminels, des étrangers

Diese Millionen von Menschen bringen die Gegenden, in denen sie sich niederlassen, aus dem Gleichgewicht und schaffen eine gewisse Unsicherheit. Ihre Art zu leben, ihre Sitten, ihre Religion werden als Bedrohung empfunden. Der Mensch tut sich manchmal schwer damit zu verstehen, dass sein Nachbar nicht seine Auffassungen teilt. Um zu überleben oder um ihrer zurückgebliebenen Familie zu helfen, übertreten einige das Gesetz, was schliesslich alle Ausländer in Verruf bringt. All diese kleingeredete Gewalt stumpft uns allmählich ab. Wir sind so weit, die Opfer von Konflikten oder wirtschaftlichen Katastrophen als Störenfriede anzusehen, die uns daran hindern, unseren hohen Lebensstandard in vollen Zügen zu geniessen. Überall wird gemunkelt, dass Ausländer doch allesamt

3


N° 48 2014

qui viennent manger notre pain et profiter de nos filets sociaux. On oublie la cause de leur venue, on ne veut pas voir la grande majorité qui travaille et fait beaucoup d’efforts pour apprendre notre langue et s’intégrer. De tout temps l’homme s’est déplacé pour survivre. Le Valais a vu partir le 20% de sa population en 50 ans, car la terre ne nourrissait plus ses enfants. Ils sont partis aux Amériques ou simplement à Genève ou en France pour nourrir leur famille et trouver une nouvelle patrie. Aujourd’hui nous sommes devenu un canton prospère et se sont les étrangers qui viennent chercher du travail chez nous et qui s’établissent dans notre canton. L’histoire nous apprend que tout n’est que recommencement, que les civilisations naissent, prospèrent et déclinent. Nous sommes condamnés à évoluer et à devenir une société multiculturelle car nous ne pouvons empêcher la marche du monde. Vivre ensemble s’apprend et des règles doivent être acceptées et respectées par tous. La justice et la police sont les garants du respect des lois qui permettent de vivre en sécurité. Un pays de droit est un pays où il fait bon vivre et le Valais en est un parfait exemple.

Marcelle Monnet-Terrettaz Présidente du Grand Conseil valaisan

Profiteure seien, Kriminelle, die von unseren Tellern essen und von unserem stabilen Sozialgefüge profitieren würden. Wir vergessen dabei, weshalb sie überhaupt zu uns gekommen sind. Wir verschliessen die Augen vor der grossen Mehrheit, die hier arbeitet und sich bemüht, unsere Sprache zu lernen und sich zu integrieren. Schon immer hat der Mensch seinen Lebensraum verschoben, um zu überleben. Im Wallis wanderten vor noch gar nicht allzu langer Zeit innerhalb von 50 Jahren 20% der Bevölkerung ab, weil ihre Heimat sie nicht mehr ernähren konnte. Sie wanderten ins ferne Amerika aus, zogen nach Genf oder Frankreich, um ihre Familien zu ernähren und eine neue Heimat zu finden. Heute geht es dem Wallis gut und das Blatt hat sich gewendet. Heute kommen Fremde zu uns und lassen sich in unserer Heimat nieder. Die Geschichte lehrt uns, dass sich das Rad immerfort dreht, dass Zivilisationen aufblühen und wieder vergehen. Wir sind dazu bestimmt, uns zu entwickeln und eine multikulturelle Gesellschaft zu werden – schliesslich können wir das Rad der Zeit nicht anhalten. Zusammenleben lässt sich lernen und Regeln müssen von allen akzeptiert und respektiert werden. Die Justiz und die Polizei sind die Garanten für die Einhaltung der Gesetze, die unsere Sicherheit gewährleisten. Ein Rechtsstaat ist ein Staat, in dem es sich gut leben lässt. Das Wallis ist ein gutes Beispiel dafür.

Marcelle Monnet-Terrettaz Präsidentin des Grossen Rat Wallis

La fresque d'Ernest Biéler représente l'entrée du Valais dans la Confédération en 1815. Das Wandgemälde von Ernest Biéler zeigt den Beitritt des Wallis zum Bund aus dem Jahre 1815. 4


N° 48 2014

En matière de sécurité,

SEULS LES FAITS COMPTENT

Im Sicherheitsbereich

SIND FAKTEN WESENTLICH

Le mot du Commandant Das Wort des Kommandanten

Depuis la nuit des temps, la sécurité reste une préoccupation majeure de nos sociétés. Il ne se passe pas une semaine sans qu'elle ne soit commentée et analysée par un nombre toujours plus important de spécialistes ou par ceux qui croient l'être. A l'ère du tout médiatique, ce phénomène s'est encore amplifié. Dans ce contexte, il est donc devenu de plus en plus difficile d'y voir clair et de tenir un discours objectif en la matière. Il appartient dès lors aux véritables acteurs de la sécurité sur le terrain de retranscrire une vision réaliste des faits. La sécurité doit ainsi toujours être appréciée avec le recul nécessaire et sans a priori. La réalité doit être regardée telle qu'elle est et non telle qu'on voudrait qu'elle soit. Même si Winston Churchill avait coutume de dire que les meilleures statistiques étaient celles que l'on pouvait aisément manipuler, elles demeurent cependant une source d'appréciation fiable si elles sont correctement tenues. Depuis le 1er janvier 2009, la Confédération a introduit une statistique fédérale en matière de criminalité. Les différents Corps de police du pays sont ainsi appelés à collecter et à annoncer tous les événements pénaux répertoriés sur leur territoire. Ceux-ci sont ensuite rendus par l'Office fédéral de la statistique sous la forme de données qui permettent de tirer d'intéressants enseignements. A la lecture des chiffres 2013 concernant le Valais, on peut conclure que l'année écoulée a été bonne sur le plan de la sécurité en général. Le nombre d'infractions a globalement reculé avec un pourcentage de délits et de crimes commis pour 1'000 habitants bien inférieur à la moyenne nationale. Ces statistiques nous montrent également que les taux d'élucidation dans le domaine des atteintes à la vie, à l'intégrité corporelle ou à l'intégrité sexuelle restent très élevés. Les brigandages et les vols par effraction reculent quant à eux de 30 % et 20 % par rapport à l'année précédente. Sur le plan de la sécurité routière, le constat peut également être qualifié de bon. Le nombre de victimes et d'accidents avec blessés a atteint le niveau le plus bas jamais enregistré malgré une

Seit Urzeiten zählt der Sicherheitsaspekt zu den Hauptanliegen der Gesellschaft. Es vergeht keine Woche, ohne dass dieser Bereich von einer stetig zunehmenden Anzahl Fachleuten oder Möchtegern-Fachleuten kommentiert und analysiert wird. Im heutigen Medienzeitalter hat sich dieses Phänomen noch verstärkt. In diesem Zusammenhang wird es immer schwieriger, den Überblick zu behalten und objektive Aussagen zu machen. Daher sollte es Sache der tatsächlichen Akteure im Sicherheitsbereich sein, die Fakten wahrheitsgetreu zu vermitteln. Die Sicherheit muss immer mit dem nötigen Abstand und ohne Vorbehalte beurteilt werden. Man muss die Realität betrachten, wie sie ist und nicht so, wie man sie gerne hätte. Auch wenn Winston Churchill zu sagen pflegte, dass die glaubwürdigsten Statis-tiken diejenigen seien, welche man leicht fälschen könne, so bleiben sie dennoch eine zuverlässige Informationsquelle, wenn sie korrekt geführt werden. Seit dem 1. Januar 2009 hat der Bund eine polizeiliche Kriminalstatistik einge-führt. Die verschiedenen Polizeikorps der Schweiz erheben und übermitteln die auf ihrem Gebiet verzeichneten Straftaten. Diese werden anschliessend durch das Bundesamt für Statistik in einer Datenbank registriert, was einen wertvollen Erfahrungsaustausch ermöglicht. Betrachtet man die Zahlen 2013 für den Kanton Wallis, so kann festgestellt werden, dass das vergangene Jahr in Bezug auf die allgemeine Sicherheit gut war. Insgesamt ist die Zahl der Straftaten gesunken. Der prozentuale Anteil der Verbrechen und Vergehen auf 1'000 Einwohner liegt weit unter dem nationalen Durchschnitt. Diese Statistiken zeigen auch, dass die Aufklärungsquoten im Bereich der Verletzungen des Lebens, der körperlichen oder sexuellen Integrität nach wie vor sehr hoch sind. Raubüberfälle und Einbruchdiebstähle sind im Vergleich zum Vorjahr um 30% und 20% gesunken. Im Be-

5


N° 48 2014

forte augmentation du parc automobile. Ces résultats ne tombent cependant pas du ciel. Ils sont le fait du remarquable travail de prévention, d'intervention et d'enquête que les policiers de ce canton mènent sur le terrain. Au vu de ce constat plutôt positif, faut-il en conclure que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Certainement pas. Même si le niveau de sécurité demeure bon en comparaison nationale et internationale, on doit relever un durcissement de la criminalité dans notre canton. Le Valais a ainsi connu un nombre peu courant d'homicides en 2013. Les interventions en matière de violence domestique et d'infractions à la loi fédérale sur les stupéfiants ont par ailleurs fortement augmenté. Ces constats démontrent que la violence sous la pire de ses formes est bien présente dans notre société et que les paradis artificiels continuent à attirer un nombre important de personnes. Au vu de cette situation, il n'existe pas de recettes miracles. Il faudra à l'avenir se montrer encore plus professionnel et combattre la criminalité avec détermination partout où elle se trouve. Pour cela, il faut donc être constamment capable de s'adapter à l'évolution de la situation. Pour la Police cantonale, cette faculté de se remettre en question constitue la clé du succès. En changeant ces derniers mois nos plans d'intervention et en intensifiant nos opérations pour assurer une présence marquée sur le terrain, nous avons pu récolter très vite le prix de nos efforts. Ne jamais renoncer. Telle est la devise que chaque policier et membre du Corps peut faire sienne à l'avenir. Elle symbolise notre mission qui est d'assurer en permanence la sécurité des Valaisannes et des Valaisans.

Christian Varone Commandant

reich Verkehrssicherheit kann das Ergebnis als gut bezeichnet werden. Die Zahl der Verkehrstoten und der Verkehrsunfälle mit Verletzten hat trotz einer starken Zunahme des Motorfahrzeugbestandes den bisher tiefsten Stand erreicht. Diese Resultate fallen jedoch nicht vom Himmel. Sie sind die Folge einer hervorragenden Arbeit, welche durch die Polizisten dieses Kantons in den Bereichen Prävention, Intervention und Ermittlungen geleistet wird. Kann man in Anbetracht dieses grundsätzlich positiven Befundes davon ausgehen, dass alles in bester Ordnung ist? Auf keinen Fall. Auch wenn das Sicherheitsniveau im nationalen und internationalen Vergleich gut ist, hat sich die Kriminalität in unserem Kanton verschärft. Im Jahr 2013 musste das Wallis eine ungewöhnliche Anzahl Tötungsdelikte verzeichnen. Interventionen im Zusammenhang mit häuslicher Gewalt und Verstössen gegen das Betäubungsmittelgesetz haben stark zugenommen. Dies beweist, dass Gewalt in ihrer schlimmsten Form auch in unserer Gesellschaft existiert und künstliche Paradiese nach wie vor eine grosse Zahl Menschen anziehen. Es gibt keine Patentrezepte für diese Situation. Man muss in Zukunft noch professioneller vorgehen und die Kriminalität mit Nachdruck überall dort bekämpfen, wo sie auftritt. Dies setzt voraus, dass man sich ständig an die Entwicklung der Situation anpasst. Die Fähigkeit, sich in Frage zu stellen, ist für die Kantonspolizei der Schlüssel zum Erfolg. In den letzten Monaten haben wir verschiedene Einsatzpläne geändert und unsere Aktionen verstärkt, um die Anwesenheit auf dem Gelände zu verbessern. Diese Änderungen haben sich sehr rasch als erfolgreich erwiesen. Nie aufgeben. Diese Devise soll sich jeder Polizist und Mitarbeiter der Kantonspolizei in Zukunft zu eigen machen. Sie symbolisiert unseren Auftrag, welcher darin besteht, die Sicherheit der Walliserinnen und Walliser zu gewährleisten.

Christian Varone Kommandant

6


N° 48 2014

POLYCOM

de l'analogique au numérique ... vom analogen zum digitalen... Logistique Logistik

Cap / Hptm

Jean-Claude Moix

Chef logistique Chef Logistik

En 2001, le Conseil fédéral a décidé de créer un réseau radio national de sécurité. Ce réseau est destiné aux services de sécurité et de sauvetage des cantons et de la Confédération. Son infrastructure homogène et sécurisée facilite la collaboration entre ces services lors d'opérations conjointes, particulièrement en cas d'événements majeurs, de catastrophes et de situations d'urgence. Im Jahre 2001 entschied der Bundesrat ein nationales Sicherheitsfunknetz zu schaffen, welches für kantonale Sicherheits- und Rettungsdienste, sowie für den Bund vorgesehen ist. Seine vereinheitlichte und gesicherte Infrastruktur erleichtert dabei bei gemeinsamen Aktionen die Zusammenarbeit zwischen den Dienststellen, insbesondere bei grossen Ereignissen, Katastrophen und in Notsituationen. 7


N° 48 2014

Le financement du réseau POLYCOM Valais a été accepté unanimement par le Grand Conseil le 14 février 2008, suite à la défense sans faille du dossier par notre Commandant Christian Varone. La section technique de la Police cantonale et le Corps des gardes-frontière, en collaboration avec plusieurs bureaux d'ingénieurs, ont réalisé le réseau valaisan composé de plus de 100 sites. Il est en service depuis février 2014.

Signature du contrat Polycom avec Siemens le 18.12.2009 Vertragsunterzeichnung Polycom mit Siemens am 18.12.2009.

L'importance de la migration dans ce nouveau système réside dans la sécurité des communications. Le réseau analogique permettait à quiconque se plaçant sur la même fréquence d'écouter les conversations. Aujourd'hui, le nouveau réseau numérique crypte ses données au moyen de codes complexes. Il assure ainsi une très haute confidentialité lors des échanges d'informations. On ne saurait cesser d'insister sur l'aspect prépondérant de la discrétion des télécommunications que ce soit dans la sécurité, dans la police ou dans d'autres domaines. Les caractéristiques de cette nouvelle technologie permettent par ailleurs de programmer les terminaux en respectant les besoins de tous les utilisateurs. Si certaines ressources doivent être spécifiques à une entité, d'autres peuvent être partagées. Ce système assure ainsi les communications internes d'un service et celles communes entre plusieurs organisations. En cas d'événements majeurs, de catastrophes et de situations d'urgence impliquant plusieurs partenaires, le réseau POLYCOM représente l'élément clé de la coordination des intervenants. Le nouveau réseau est opérationnel depuis le mois de février dernier. Je tiens à féliciter les ingénieurs et le personnel de la section technique de la Police cantonale. Malgré les nombreux problèmes rencontrés, ils sont parvenus, en collaboration avec le Corps des gardes-frontière, à mettre sur pied cette infrastructure valaisanne composée de plus de 100 sites interconnectés, en plaine comme en montagne, couvrant l'ensemble du territoire cantonal. >> confidentialité des communications >> couverture optimale du réseau >> système partagé entre les partenaires >> coordination renforcée sont les maîtres mots de POLYCOM. Ce système garantit la qualité et l'efficience des engagements de toutes les forces d'intervention.

Cap Jean-Claude MoiX 8

Die Finanzierung des Netzes POLYCOM Wallis wurde am 14. Februar 2008 einstimmig durch den Grossen Rat angenommen. Die Abteilung Technik der Kantonspolizei und das Grenzwachtkorps setzten in Zusammenarbeit mit mehreren Ingenieurbüros die Vernetzung im Kanton Wallis mit über 100 Standorten um. Seit Februar 2014 ist es nun in Betrieb.

1ère comission POLYCOM 25.10.2001 Erste Kommission POLYCOM, 25.10.2001.

Die Wichtigkeit dieses neuen Funksystems beruht auf der Sicherheit der Kommunikation. Das analoge Funknetz ermöglichte es bisher einer Drittperson die Gespräche mit zu verfolgen. Das digital verschlüsselte Funknetz von heute ist mit komplexen Kodierungen geschützt, so dass beim Informationsaustausch eine hohe Vertraulichkeit gesichert ist. Denn man kann nicht genug betonen, wie wichtig die Diskretion beim Nachrichtenaustausch im Bereich der Sicherheit, bei der Polizei oder in ähnlichen Bereichen ist. Die Eigenschaften dieser neuen Technologie erlauben es ausserdem, die Funkgeräte so zu programmieren, dass die einzelnen Bedürfnisse der Benutzer respektiert werden. Auch können die von spezialisierten Einheiten benutzten Ressourcen gemeinsam genutzt werden. Zudem sichert dieses System die interne Kommunikation einer Dienststelle und jene zwischen mehreren Organisationen. Bei schweren Ereignissen, Katastrophen und dringenden Situationen, bei denen mehrere Partner betroffen sind, ist das Funknetz POLYCOM das Schlüsselelement, um die intervenierenden Kräfte zu koordinieren. Das neue Funknetz ist seit dem letzten Februar in Betrieb. An dieser Stelle gratuliere ich den Ingenieuren und dem Personal der Abteilung Technik der Kantonspolizei. Trotz den vielen Problemen gelang es ihnen, in Zusammenarbeit mit dem Grenzwachtkorps, diese Infrastruktur in den Talebenen und den Gebirgen auf dem Gebiet des Kantons Wallis, mit über 100 vernetzten Standorten, in Betrieb zu setzen. >> Die Vertrautheit der Kommunikation >> Optimale Netzabdeckung >> Gemeinsame Systemnutzung unter den Partnern >> Verstärkte Koordination sind die wichtigsten Begriffe zu POLYCOM. Dieses System garantiert die Qualität und Effizienz bei allen intervenierenden Kräften.

Hptm Jean-Claude MoiX


N° 48 2014

Adj

Allan Dominique Morand

Chef de la section technique et du projet Polycom Chef der Abteilung Technik und Projekt Polycom

Une belle aventure technique… Ein schönes technisches Abenteuer… Elle a vu le jour en 1996…

und 1996 das Licht der Welt erblickte…

La Commission technique des polices suisses et de l’armée a décidé d’acquérir un système de radiocommunication au service de toutes les forces d’intervention feux bleus. Le choix de la technologie s'est porté sur "Tétrapol de Matra", système techniquement plus avancé que la norme Tétra, en discussion au niveau européen. Pourquoi la dénomination Tétrapol ? Il s'agit du diminutif de Tétra - Police.

Die technische Kommission der Schweizer Polizeikorps und der Armee traf den Entscheid, ein System zur Funkkommunikation für alle Blaulichtorganisationen zu erschaffen. Die Wahl fiel auf "Tétrapol de Matra", welches gegenüber derjenigen von "Tétra", das in Europa weiten Anklang fand, weiterentwickelt war. Woher stammt aber der Begriff "Tétrapol"? Es handelt sich dabei um den Kosenamen von Tétra und Police.

POLYCOM a été le nom choisi par la Suisse pour son réseau numérique de sécurité. A l'époque, elle a confié le déploiement des équipements du réseau pour tous les cantons à l'entreprise Télécom PTT. Le premier octobre 1997, cette entreprise a pris le nom de Swisscom. En 1999, elle a abandonné la responsabilité du déploiement de ce réseau POLYCOM. Avant ce désistement, elle a installé et mis en service un réseau POLYCOM test dans le canton du Tessin. Siemens SA à Vevey est devenu ensuite le fournisseur exclusif du réseau POLYCOM. Aujourd'hui, cette entreprise se nomme Atos.

Der gewählte Name für das digitale Sicherheitsnetz der Schweiz lautete POLYCOM. Vor einiger Zeit war der Ausbau des Netzes für alle Kantone der Firma Télécom PTT übergeben worden. Am ersten Oktober 1997 trug dieser Betrieb den Namen Swisscom. Im Jahre 1999 gab sie die Verantwortung des Ausbaues des Netzes POLYCOM auf. Vor diesem Rücktritt installierte und setzte sie ein TestNetz POLYCOM im Kanton Tessin in Betrieb. Die Siemens AG in Vevey wurde anschliessend zum alleinigen Anbieter des Netztes POLYCOM. Heute trägt diese Firma den Namen Atos.

La couverture du territoire national a nécessité la construction de 26 réseaux POLYCOM et de 771 stations de base. La Police cantonale, en partenariat avec le Corps des gardes-frontière et les fournisseurs, ont installé 3 réseaux POLYCOM en Valais. Ceux-ci se composent de 70 stations de bases couvrant plus de 96% du territoire cantonal. Afin d'assurer le maillage de ce réseau sur le canton du Valais, 30 relais de faisceaux hertziens ont été nécessaires.

Um das ganze Land abzudecken, mussten 26 POLYCOM-Netze errichtet werden und 771 Grundstationen. Die Kantonspolizei installierte in Zusammenarbeit mit dem Grenzwachtkorps und den Anbietern drei POLYCOM-Netze im Wallis. Insgesamt wurden 70 Grundstationen errichtet, welche mehr als 96 % des Kantonsgebiets abdecken. Um schliesslich die gesamte Vernetzung im Kanton Wallis zu gewährleisten, waren 30 Richtfunkverbindungen nötig.

Pour la construction du réseau POLYCOM, trois ingénieurs ont rejoint la section technique de la Police cantonale. Grâce à cet apport en personnel, le réseau a pu être mis en service. La maintenance y sera également assurée.

Für den Aufbau des Netzes POLYCOM verstärkten drei Ingenieure die Abteilung Technik der Kantonspolizei. Dadurch konnte das Netz in Betrieb genommen und die Wartung gesichert werden.

9


N° 48 2014

La gestion de projet a nécessité l'emploi à plein temps de six collaborateurs de la section technique. Tous ont suivi avec succès les certifications Tétrapol délivrées par le fournisseur. Cet engagement sans compter du personnel de la section technique a permis de respecter le délai imparti pour la mise en service du réseau. Le 23 décembre 2013 avec la mise en émission la dernière station construite, soit celle de Betten, j'ai pu annoncer avec fierté que notre réseau POLYCOM était opérationnel pour les partenaires des communes, du canton et de la Confédération. Dès les premiers balbutiements du projet POLYCOM en 1997, la Police cantonale, par sa section technique, y a intégré tous les partenaires cantonaux. Un premier groupe de travail a été officialisé conformément à la décision du Conseil d’Etat du 10 mai 2000. Puis, dès le feu vert du Parlement le 14 février 2008, un CODIR et un COPIL ont été mis sur pied, respectivement pour piloter la partie financière du projet et gérer la partie technique. J'adresse un merci particulier au Commandant Christian Varone, à son Etat-major, au Corps des gardes-frontière, aux membres du CODIR et du COPIL et surtout à mes collègues de la section technique qui se sont engagés sans compter et m’ont soutenu dans cette merveilleuse aventure technique qu’est POLYCOM. Un peu d'histoire… Jusqu'en fin 2013, le Canal K était desservi par la Centrale de la Police cantonale. Il a été mis en service sur le site de Sex-Carro en 1964, sous la direction du Brigadier Georges Marcoz avec la collaboration de son personnel. L'année 1966 a marqué l'installation du canal Sécuro 1, nécessaire pour les ambulances du canton selon le règlement du Conseil d’Etat du 7 octobre 1966. Notre centrale de Police à Sion a répondu pendant trente et un ans aux appels et alarmes des ambulances du canton. En mars 1997, la fondation de l’OCVS et de la centrale 144 dans les locaux de la CenRoute de Noës a repris cette charge. Toutefois, la Police cantonale a financé toutes les infrastructures analogiques implantées dans le canton et assumé la disponibilité permanente de ces moyens de communications, par tous les temps, y compris lors des catastrophes naturelles que le Valais a vécues. Pour la mise en service du canal K, le relais le plus spectaculaire fut celui construit au sommet du GrandCombin en 1986. Ce site de transmission analogique, autonome car alimenté par panneaux solaires, a été installé à 4314 m d'altitude sur l’arête du Grand-Combin. Il est toujours le plus haut d’Europe.

17 mars 2004 Relais du Grand-Combin (4314 m)

10

Die Verwaltung des Projektes nahm sechs Arbeiter der Abteilung Technik vollständig in Anspruch. Alle erhielten die Zertifizierung Tétrapol, welches durch den Anbieter ausgehändigt wurde. Ihr Einsatz erlaubte es, die vorgegebene Frist der Instand-Stellung des Netzes einzuhalten. Mit der Fertigstellung der letzten Station am 23. Dezember 2013 in Betten, konnte ich mit Stolz mitteilen, dass unser POLYCOM-Netz für alle Partner der Gemeinden, des Kantons und dem Bund einsatzfähig war. Als sich das Projekt POLYCOM 1997 noch in den Kinderschuhen befand, integrierte die Kantonspolizei durch die Abteilung Technik alle kantonalen Partner. Eine erste Arbeitsgruppe wurde am 10. Mai 2000 mittels Staatsratsentscheid anerkannt. Aufgrund des positiven Entscheides des Parlaments vom 14. Februar 2008 wurde zur Finanzierung des Projektes und zur Verwaltung der technischen Anliegen CODIR und COPIL ins Leben gerufen. Ein besonderer Dank geht an den Kommandanten Christian Varon, seinem Stab, dem Grenzwachtkorps, den Mitgliedern des CODIR und des COPIL und vor allem an meine Kollegen der Abteilung Technik, welche mit vollem Einsatz gearbeitet haben und mich in diesem wunderbarem technischem Abenteuer POLYCOM unterstützt haben. Etwas Geschichtliches… Bis Ende 2013 war der K-Kanal der Einsatzzentrale der Kantonspolizei angeschlossen. Dieser wurde 1964 unter der Führung von Brigadier Georges Marcoz, in Zusammenarbeit mit seinem Personal, beim Standort Sex-Carro in Betrieb genommen. 1966 wurde der Kanal Sécuro 1, welcher für die Ambulanzdienste im Kanton gemäss Reglement des Strassrates vom 7. Oktober 1966 notwendig ist, installiert. Unsere Einsatzzentrale in Sitten beantwortete folglich während 31 Jahren Anrufe und Alarmeingänge von Ambulanzen im Kanton. Dieses Amt wurde im März 1997 durch die Stiftung OCVS und die Zentrale 144 in den Lokalitäten der Strassenzentrale Noës übernom-


N° 48 2014

Quels événements vous ont-ils marqué dans la gestion du projet POLYCOM ? >> Après plus de quarante ans dans le domaine des télécommunications, le fait de pouvoir communiquer par radio avec mon alter ego de Genève à l'aide d'un portable POLYCOM entre le col de la Furka et la ville du bout du Lac. Cet événement marquant aurait été impensable avec une radio analogique. >> La très bonne collaboration avec notre partenaire, le Corps des gardes-frontière ainsi que le soutien inconditionnel des ingénieurs MM. Frédéric Jorand de l’OFPP et Sébastien Bodenmüller d’Etavis, planificateur des implantations des 771 stations de bases Polycom en Suisse. >> La création d’un groupe de travail RBT unissant tous les sections techniques des Polices romandes, de Berne, du Tessin et l’OFPP permettant des échanges d’expériences vécues sur les différents réseaux POLYCOM. >> Le développement et la mise en production par la section technique de la Police cantonale d’un système de gestion et de télémaintenance à distance des 100 sites Polycom en Valais. La transmission d'un savoir-faire unique apporté à nos collègues de la Police bernoise en charge de POLYCOM. >> La fierté, avec l’aide de mes collaborateurs, d'avoir mené à bien le déploiement d’un tel projet en respectant les délais et l’enveloppe budgétaire de 35'600’000 de francs (coût total 75 mios). >> La possibilité donnée d’engager trois ingénieurs pour déployer et assurer la pérennité et la disponibilité H24 d’un tel réseau dans tout le canton. >> Les négociations avec les remontées mécaniques, les usines électriques, les communes afin d’obtenir la gratuité de la location des sites et de ne payer que le courant consommé pour diminuer les frais d’exploitation du réseau POLYCOM.

men. Allerdings hat die Kantonspolizei alle eingeführten analogen Infrastrukturen in unserem Kanton finanziert und die ständige Verfügbarkeit der Kommunikationsmittel garantiert, so auch bei Naturkatastrophen im Wallis. Um den K-Kanal in Betrieb zu setzen war der Bau des Netzwerkes zuoberst am Grand-Combin aus dem Jahr 1986 der spektakulärste. Dieser analoge Übermittlungs-Standort, welcher durch Solarfelder gespeist wird, wurde auf dem Grat des Grand-Combin, auf einer Höhe von 4314 m, errichtet. Er ist der höchste Standort Europas.

Welche Erlebnisse prägten Sie ihm Rahmen der Verwaltung des Projektes POLYCOM? >> Die Realisierung des scheinbar Unmöglichen. Nach 40 Jahren im Bereich der Telekommunikation zwischen dem Furkapass und dem Genfersee mittels analogem Funk zu kommunizieren. >> Die sehr gute Zusammenarbeit mit unserem Partner, dem Grenzwachtkorps, sowie die bedingungslose Unterstützung der Ingenieure Frédéric Jorand vom OFPP und Sébastien Bodenmüller vom Etavis, Planer der 771 Basisstationen Polycom in der Schweiz. >> Die Bildung einer Arbeitsgruppe RBT, welche alle technischen Abteilungen der Polizeien Romandie, Bern, Tessin und des Bundes vereint. Dadurch konnten Erfahrungen über die verschiedenen Netzwerke POLYCOM ausgetauscht werden. >> Die Entwicklung und Instand-Stellung eines Verwaltungssystem und einer ferngesteuerten Instandhaltung über eine Distanz von 100 Standorten Polycom im Wallis durch die Abteilung Technik der Kantonspolizei. Des Weiteren die Vermittlung des einheitlichen Know-Hows durch die Kollegen der Polizei Bern bezüglich POLYCOM. >> Der Stolz, mit der Hilfe meiner Mitarbeiter, dieses Projekt erfolgreich innert Frist eingeführt und das Budget von 35'600'000 (GK 75 Mio.) respektiert zu haben. >> Die Möglichkeit, drei Ingenieure einzusetzen, um den Fortbestand und die 24-stündige Verfügbarkeit dieses Netzwerkes im ganzen Kanton fortzusetzen und zu sichern.

1.12.2011 - Réception des 40 stations de base Polycom 1.12.2011 - Empfang der 40 Basisstationen Polycom

>> Die Verhandlungen mit den Seilbahnen, den Elektrofirmen und den Gemeinden, damit die Standorte kostenlos benutzt werden können und nur für die beanspruchte Leistungen bezahlt werden muss. So können die Nutzungskosten des Netzwerkes POLYCOM verringert werden.

Quels évènements ont-ils été contraignants dans la gestion d’un tel projet ?

Welche Ereignisse waren schwieriger zu bewältigen?

>> L’administratif et la multitude de rapports depuis 2007. POLYCOM VS représente plus d’une cinquantaine de classeurs A4, environ 70'000 fichiers informatiques.

>> Das Administrative und die grosse Anzahl an Rapporten seit dem Jahr 2007. POLYCOM VS beinhaltet mehr als 50 A4-Ordner und etwa 70'000 Computerdateien.

>> La difficulté de planifier la construction des sites en haute montagne. Toujours tributaire de la météo, les chutes de neige ont parfois provoqué la fermeture des accès plus tôt que prévu. L'utilisation de l'hélicoptère pour le transport du matériel a engendré un surcoût considérable.

>> Die Schwierigkeit, den Bau der Standorte in den Bergen zu planen. Ständig war man abhängig vom Wetter und den Schneefällen, welche manchmal vorzeitig zur Schliessung der Anfahrtswege führten. Des Weiteren die Benutzung eines Helikopters um das Material zu transportieren, was zu erheblichen Mehrkosten führte.

11


Fanuel Zemolin Section technique

Interview

Quelle fut la durée de mise en place du réseau ?

Wie lange dauerte es, um das Netz in Betrieb zu nehmen?

2009 fut l'année du début du déploiement des sites, avec les Main Switch et Secondary Switch. En décembre 2013, notre section technique a pu annoncer au Commandant que POLYCOM était opérationnel dans tout le Valais. Les dernières stations de base ont été construites dans la vallée de Conches.

Im Jahre 2009 begannen wir zusammen mit Main Switch und Secondary Switch mit den Entwicklungsarbeiten der Stationen. Im Dezember 2013 konnte unsere Abteilung Technik dann dem Kommandanten melden, dass POLYCOM im ganzen Kanton Wallis einsatzfähig ist. Die letzten Basisstationen wurden im Goms errichtet.

Quels sont les avantages de POLYCOM par rapport à l’analogique ? POLYCOM est numérique et crypté de bout en bout. C’est-à-dire qu'il n'est plus possible que des tiers puissent écouter une conversation. Ce système assure une complète confidentialité. Les organisations ne peuvent pas écouter les ressources (groupes) d’une autre. De plus, la couverture est cantonale, contrairement à l'analogique qui est uniquement régionale. Avec POLYCOM une personne se trouvant dans la vallée de Conches peut communiquer avec quelqu’un qui est à St-Gingolph.

Was sind die Vorteile von POLYCOM im Gegensatz zum analogen? POLYCOM ist vollumfänglich digital und verschlüsselt. Dies bedeutet, dass es für eine Drittperson nicht mehr möglich ist, ein Gespräch mit zu verfolgen. Dieses System gewährt demnach eine vollständige autonome Abhörsicherheit. Zudem ist, im Gegensatz zum analogen System, welches nur für einzelne Regionen bestimmt war, jetzt der ganze Kanton abgedeckt. Dank POLYCOM kann eine Person im Goms mit jemandem in St-Gingoph kommunizieren.

Exemple : lors des courses cyclistes :

Beispiel anlässlich eines Velorennens:

Autrefois les motards, n’ayant pas la possibilité de changer de canal, devaient travailler en simplex avec la voiture de direction de course, qui elle communiquait avec les différentes régions pour bloquer les routes.

Früher hatten die Motorradfahrer nicht die Möglichkeit den Funkkanal zu wechseln. Um in den verschiedenen Regionen die Strassen zu sperren, mussten sie mit dem Fahrzeug der Rennleitung zusammen arbeiten.

Aujourd'hui, avec POLYCOM, les motards pourront faire toute la course sur une seule ressource (OG) et être en permanence en liaison avec les autres utilisateurs.

Heutzutage mit POLYCOM können die Motorradfahrer die ganze Strecke über auf einem einzigen Netz (OG) arbeiten und fortwährend mit den anderen Benutzern in Verbindung bleiben.

PO


OLYCOM


N° 48 2014

Quelles sont les implications pour l’utilisateur ?

Was ändert sich für die Benutzer?

Il est nécessaire que les utilisateurs se forment. Cela leur permettra de mieux appréhender les nouveaux terminaux, de comprendre le principe des couvertures POLYCOM.

Es ist notwendig, dass die Benutzer ausgebildet werden, um ihnen zu ermöglichen, sich den neuen Begebenheiten anzupassen und das Prinzip der Abdeckungen durch POLYCOM zu verstehen.

Il faudra perdre les habitudes de comparer l’analogique au numérique. Le plus grand avantage du réseau POLYCOM est qu’un maximum de personnes peut travailler sur une seule ressource. Cette manière de communiquer utilise aussi le principe de la radio : parler chacun à son tour et faire place à la politesse. Comme dans une conversation la parole n'est pas coupée à un interlocuteur. En comparaison, une tour de contrôle d’aéroport dispose d’une fréquence d’approche, tous les appareils en vol utilise celle-ci pour avoir une vue d’ensemble du trafic autour de celui-ci. Si ce n’était pas le cas ce serait le chaos.

Comment se compose le réseau ? Le réseau se compose de 100 stations, 70 stations de base (BS) et 30 relais, d’une colonne vertébrale (backbone), formé par des faisceaux hertzien (Link), des fibres optiques, des multiplexeurs interconnectés entre eux pour former des boucles. Elles permettent en cas de panne d’un ou plusieurs composants de continuer à fournir aux stations de base (émetteurs multicanaux) les signaux de communications pour transmettre les communications radios. Les utilisateurs ne se rendront même pas compte qu’une panne est survenue.

Comment les ingénieurs de la Police cantonale gèrent-ils le réseau ? La Section Technique a développé et mis en place un système basé sur des automates Saia. Ceux-ci permettent, via un serveur, de gérer tous les sites à distance ainsi que d’être alarmé par email et SMS des pannes éventuelles. Un historique des températures, des alarmes, des consommations, de la puissance d’émission, de la qualité des antennes et de l’utilisation des canaux des stations de bases est enregistré. A tout moment les ingénieurs peuvent rechercher ces données afin de connaître la date d’apparition des problèmes et les résoudre. D’autres systèmes plus spécifiques permettent d’agir directement sur tous les éléments qui composent le réseau pour les analyser, les configurer ou remettre à zéro certains paramètres.

Système de gestion et de télémaintenance à distance

14

Es gilt nun damit aufzuhören, das analoge mit dem digitalen Netz zu vergleichen. Der grösste Vorteil des POLYCOM-Netzes ist es, dass ein Maximum an Personen auf einem einzigen Kanal arbeiten kann. Die Prinzipien der Funkanwendung bleiben jedoch gleich: Jeder kann sprechen, muss aber der Höflichkeit Platz einräumen, damit der andere Benutzer auch sprechen kann. Es ist also wie in einem Gesprächsverlauf, wo man nicht durch einen anderen unterbrochen werden möchte. Als Vergleich benutzen alle Fluggeräte auf einem Flughafen dieselbe Frequenz, um eine Gesamtübersicht über den Verkehr zu erhalten. Im gegenteiligen Fall wäre das Chaos perfekt.

Wie kann das Netz beschrieben werden? Das Netzwerk beinhaltet 100 Stationen, davon 70 Basis(BS) und 30 Relaisstationen, ein Rückgrat (backbone), gebildet durch Richtfunkverbindungen (Link), Glasfasern, mit vernetzten Multiplexgeräten dazwischen, um den Funktionskreis zu schliessen. Diese erlauben in einem Ausfall von einem oder mehreren Komponenten die Basisstationen weiterhin mit Kommunikationssignalen zu bedienen (mehrkanaliger Sender), um die Funkgespräche weiterhin zu leiten. Die Benutzer bemerken folglich nicht, dass es zu einer Panne gekommen ist.

Wie unterhalten die Ingenieure der Kantonspolizei das Netz? Die Abteilung Technik hat auf den Automaten Saia ein Grundsystem entwickelt und eingesetzt. Diese erlaubt mittels eines Servers, alle Standorte durch Fernwartung zu, sowie auch mittels E-Mail und SMS über mögliche Pannen alarmiert zu werden. Durch einen Anzeigeverlauf werden Temperaturen, Alarme, Verbrauch, Leistungsfähigkeit der Ausstrahlungen, die Qualität der Antennen und die Verwendung der Kanäle der Grundstationen registriert. Zu jeder Zeit können die Ingenieure demnach die erforderten Daten suchen, um die Ursache des Problems zu entdecken und zu lösen. Weitere speziellere Systeme erlauben es direkt auf alle Elemente zu zugreifen, welche das Netz betreffen, um diese zu analysieren, zu konfigurieren oder einige Einstellungen zurück zu setzen.


N° 48 2014

Didier Zufferey Section technique

Interview

Quels sont les types de sites que vous avez installés?

Il faut distinguer deux types de sites: les sites émetteurs qui propagent le signal radio POLYCOM et les sites relais qui servent à relier les stations entre elles. Le réseau POLYCOM Valais comporte 70 stations de bases et 30 stations relais réparties dans tout le canton. La section technique de la Police cantonale s'est occupée de la construction de 43 sites. Le Corps des gardes-frontière en a effectué 57.

Avez-vous réalisé des constructions pour tous les sites? Non, mais dans la mesure du possible, les sites financés par le canton ont été majoritairement construits dans des endroits où il n'y avait pas d'autres providers. Nous avons bâti entièrement 16 stations, transformé 21 locaux de partenaires du projet (locaux de l'Etat, barragistes, remontées mécaniques) et sommes co-utilisateurs de 6 sites providers seulement.

Quels ont été les plus grosses difficultés rencontrées durant la construction? Les plus grosses difficultés rencontrées durant la construction des stations ont été liées aux conditions météo ainsi qu'aux chemins d'accès aux chantiers. En effet le tiers des sites proches de la plaine sont accessibles en tout temps, mais les 2/3 des sites qui se situent en montagne ou en fond de vallée nous ont posés passablement de problèmes de transports et nous ont forcés à utiliser principalement les transports héliportés.

Quel est le coût de construction d'un site? Il est difficile de chiffrer le coût moyen d'un site du fait que chaque site est unique et que les dépenses dépendent de la situation géographique du site, de la hauteur du mât d'antennes, de la nécessité de transformation d'un mât ou du besoin de construction entière de l'infrastructure. En fonction des travaux à effectuer, un site peut coûter entre 60'000 et 450'000 francs. Les sites les plus coûteux sont ceux construits sous les pylônes à haute tension.

Welche Art von Standorten haben Sie installiert? Es gilt zwischen zwei Arten von Standorten zu unterscheiden: Der Umsetzer-Standort, welcher das Funksignal POLYCOM weiterleitet und die Relais-Standorte, welche die einzelnen Stationen miteinander verbinden. Das Netz POLYCOM beinhaltet 70 Basis- und 30 Relaisstationen, welche im ganzen Kanton verteilt sind. Die Abteilung Technik der Kantonspolizei kümmerte sich um den Aufbau von 43 Standorten. 57 wurden durch das Grenzwachtkorps realisiert.

Haben Sie für alle Standorte Aufbauarbeiten durchgeführt? Nein. Der Kanton Wallis finanzierte hauptsächlich die Aufbauarbeiten an jenen Standorten, wo es keine anderen Provider gab. Wir erbauten insgesamt 16 Stationen und bauten 21 Gebäude von Projektpartnern (Staat VS, Staudämme, Seilbahnen) und 6 Provider-Standorte von Mitbenutzern um.

Welches waren die grössten Probleme während des Aufbaus? Die grössten Schwierigkeiten beim Aufbau der Stationen hingen mit den Wetterverhältnissen und den Zugangswegen zu den Baustellen zusammen. Tatsächlich ist es so, dass ein Drittel der Standorte in der Talebene jederzeit zugänglich sind. Bei zwei Dritteln jedoch, welche sich im Gebirge oder am Ende eines Tales befinden, entstanden Transportprobleme und zwangen uns mehrheitlich den Helikopter ein zu setzen.

Wie hoch sind die Erstellungskosten an einem Standort? Es ist schwierig einen durchschnittlichen Erstellungspreis zu nennen, da jeder Standort einzigartig ist und die Ausgaben von der geographischen Lage des Standortes, der Höhe des Antennenmastes, dem umwandlugsbedarf eines Mastes oder einer ganzheitlichen Neukonstruktion einer Infrastruktur abhängen. Entsprechend den notwendigen Arbeiten kann ein Standort zwischen 60'000 und 450'000 Franken kosten. Die teuersten Standorte sind jene, welche unter den Hochspannungsleitungen erstellt wurden. 15


N° 48 2014

REDOG

Les spécialistes de la recherche et de la localisation de personnes ensevelies ou disparues. Die Spezialisten für Suche und Ortung (Lokalisierung) von verschütteten und vermissten Personen. Par / Von

Emanuel Borter

Martigny 07.11.13 vers 17h00 – Pendant les travaux de démolition de l’ancien Hôtel du Grand Quai se produisit dans les sous-sols une violente explosion, provoquant l’effondrement d’une partie du bâtiment et ensevelissant un nombre indéterminé d’ouvriers. Une classe d’écoliers se trouvait dans le voisinage immédiat de l’hôtel. Les sapeurspompiers, étant déjà engagés dans un autre sinistre, ne pouvaient pas intervenir immédiatement. Une deuxième explosion se produisit pendant les opérations de secours et un grand incendie se déclara. Martinach, 07.11.13, gegen 17h00 – während Abbrucharbeiten im ehemaligen Hotel du Grand Quai kommt es im Untergeschoss des Hotels zu einer heftigen Explosion, bei der ein Teil des Hotels einstürzt und dabei eine unbestimmte Anzahl Arbeiter verschüttet. Zum selben Zeitpunkt hält sich eine Schulklasse in unmittelbarer Nähe des Hotels auf. Da die Feuerwehr bereits in einem anderen Schadensereignis im Einsatz stand, konnte diese zu Beginn nicht aufgeboten werden. Während den Rettungsarbeiten gab es eine weitere Explosion und ein grosses Feuer entfachte sich. 16


N° 48 2014

Heureusement qu’il ne s’agissait là que d’un exercice d’engagement SRM (Search – Rescue – Medical). C’était le premier exercice de ce genre en Valais, auquel participèrent plus de 150 personnes (REDOG, PCi, sapeurspompiers, médecins d’urgence, ambulanciers, police cantonale et communale) ainsi qu’au moins quarante figurants.

Quel rôle joue REDOG dans un événement comme celui cité ci-dessus ? La recherche de personnes ensevelies ou disparues est habituellement une course contre la mort. Par conséquent, chaque minute compte ! Nous sommes un maillon important de la chaîne de sauvetage. Notre compétence se situe dans la recherche, la détection et la localisation (comme dans le cas susmentionné, par exemple) de personnes ensevelies ; sans ce travail il n’y a pas de sauvetage et surtout pas de soins médicaux d’urgence. Après la première recherche visuelle et acoustique, c’est au tour de nos teams de maîtreschiens de catastrophe spécialement formés d’intervenir avec nos spécialistes de la localisation technique.

Quelles sont les compétences de REDOG ? En plus des teams cata (domaine spécialisé (DS) : recherche dans les décombres), il y a la localisation technique (DS : localisation au moyen d’appareils acoustiques et de caméras spéciales pour une intervention dans les décombres ainsi que dans l’obscurité et pour la recherche en terrains plats), les chiens de quête en surface (DS : recherche en terrains accidentés et difficilement accessibles) ainsi que le mantrail (DS : à partir d’un point de départ retrouver la piste d’une personne dispa-

Zum Glück handelte es sich ihr um eine SRM (Search – Rescue – Medical) Einsatzübung. Es war die erste dieser Art im Wallis, bei der rund 150 Personen (REDOG, ZS, Feuerwehr, Notärzte, Sanitäter, Kantons- und Gemeindepolizei) sowie zusätzlich rund vierzig Figuranten teilnahmen.

Welche Rolle spielt REDOG in einem wie eingangs geschilderten Ereignisfall? Die Suche nach verschütteten oder vermissten Personen ist meist ein Wettlauf mit dem Tod. Darum zählt im Katastrophenfall jede Minute! Wir sind ein wichtiges Glied in der Rettungskette. Unsere Kompetenz liegt bei der Suche, Ortung und Lokalisierung von (in diesem Fall) verschütteten Personen, ohne diese Arbeit keine Rettung und erst recht keine medizinische Erstversorgung sattfinden kann. Nach der ersten Suche mit Aug und Ohr, kommen unsere speziell ausgebildeten Katastrophenhundeteams zusammen mit unseren Spezialisten der technischen Ortung zum Einsatz.

Welches sind demnach die Kompetenzen von REDOG? Neben den Katastrophenhundeteams (Fachgebiet (FG): Trümmersuche) gibt es die technische Ortung (FG: Lokalisierung mit Horchgeräten und Spezialkammeras für den Einsatz in Trümmern sowie auch in der Nacht- und Flächensuche), Geländesuchhunde (FG: Suche in schwer begehbarem oder unübersichtlichem Gelände) sowie Mantrail (FG: anhand eines konkreten Abgangspunkts die Spur der vermissten Person im Gelände oder in urbanem Gebiet aufnehmen). Bis heute ist die Hundenase das zuverlässigste Ortungsmittel, um menschliche Witterung zu finden und zu lokalisieren.

Localisation technique Technische Ortung

17


N° 48 2014

rue en campagne ou dans une région urbaine). Quand il s’agit de détecter l’odeur de personnes ensevelies sous les décombres, le flair du chien est et restera toujours irremplaçable.

Dans quel cas peut-on mobiliser REDOG et comment ? Depuis le 1er janvier 2014, REDOG bénéficie d’un nouveau numéro d’alarme. Les teams d’intervention peuvent être mobilisés en tout temps par le numéro d’alarme 0844 441 144. La centrale d’alarme garantit 24 heures sur 24 et 365 jours par année la mobilisation rapide de tous les partenaires d’engagement. En Suisse, nous sommes en une à quatre heures sur place. En Valais, REDOG peut également être demandé via notre partenaire l’OCVS.

En fait, qu’est-ce que REDOG ? REDOG « Société suisse pour chiens de recherche et de sauvetage ». Nous sommes une organisation humanitaire sans but lucratif qui forme des chiens de sauvetage pour des personnes ensevelies sous les décombres, la recherche en surface et de piste (trail), ainsi que des

Chien de quête en surface Geländesuchhund

Martigny Excercice SRM SRM Einsatzübung

18

In welchem Ereignisfall kann wer, wie REDOG aufbieten? Ab dem 1. Januar 2014 hat REDOG eine neue Rufnummer für die Alarmierung. Die Einsatzteams können ab diesem Datum jederzeit über die Nummer 0844 441 144 aufgeboten werden. Die Alarmzentrale garantiert 24 Stunden am Tag und an 365 Tagen im Jahr die rasche Aufbietung sämtlicher Einsatzpartner. In der Schweiz sind wir innert 1 – 4 Stunden vor Ort. Im Wallis kann Redog nach wie vor auch via unserenm Einsatzpartner, der KWRO, angefordert werden.

Was also ist REDOG eigentlich? REDOG «Schweizerischer Verein Such- und Rettungshunde». Wir sind eine gemeinnützige, humanitäre Freiwilligenorganisation, die Rettungshunde für die Trümmer-, Gelände und Spurensuche (Trail) sowie Spezialisten für die Technische Ortung ausbildet und zur Verfügung stellt. Wir haben über 40 Jahre Einsatzerfahrung - über 70 Einsätze im Inland (z.B. Gondo, Sembrancher) und im Ausland (z.B. Sumatra, Japan). Bei diesen Einsätzen konn-


N° 48 2014

spécialistes de la localisation technique et qui les met à disposition. Nous avons plus de 40 ans d’expérience opérationnelle, avec plus de 70 missions en Suisse (par ex. Gondo, Sembrancher) et à l’étranger (par ex. Sumatra, Japon). Lors de ces engagements, les équipes de REDOG ont pu localiser plus de cent personnes vivantes et plusieurs centaines de personnes décédées. Nous faisons partie de la Chaîne suisse de sauvetage, nous sommes membres de la Croix-Rouge suisse et partenaires de l’OCVS en cas d’engagement en Valais. Pour l’heure, REDOG compte 50 teams cata opérationnels, 40 teams de recherche en surface, 8 pour la localisation technique et 2 teams mantrail. Le Groupe régional Valais (GR VS) existe depuis 1988, il est formé de 38 membres (dont 25 membres actifs) qui ont travaillé bénévolement pendant plus de 11 400 heures en 2013. Notre but « Sauver des vies, soulager la souffrance et être toujours prêts si l’inimaginable survient. Constamment au service de notre population. » La formation de nos teams opérationnels dure, selon le domaine spécifique, entre trois et cinq ans. Intéressé ? www.redog.ch / groupe régional Valais

ten die Teams von Redog über 100 Menschen lebend und mehrere hundert Tote lokalisieren. Auch sind wir Teil der Rettungskette Schweiz, Mitglied des Schweizerischen Roten Kreuzes und Partner der KWRO bei Einsätzen im Wallis. REDOG zählt im Moment 50 einsatzfähige Katastrophenhundeteams, 40 Geländesuchteams, 8 bei der Technischen Ortung und 2 Mantrail-Teams. Die Regionalgruppe Wallis (RG VS) besteht seit 1988, hat rund 38 Mitglieder (davon ca 25 aktive) die im letzten Jahr über 11’400 Stunden unentgeltliche Freiwilligenarbeit geleistet haben. Unser Ziel ist: «Leben zu retten, Leid zu lindern und stets bereit zu sein, falls das unmögliche eintrifft. Dies im Dienste unserer Bevölkerung.» Die Ausbildung unserer einsatzfähigen Teams dauert je nach Fachgebiet an die 3 – 5 Jahre. Bei Interesse => WWW. REDOG.CH / Regionalgruppe Wallis

Salon des Métiers et Formations 2014 Berufs- und Ausbildungsmesse 2014

YOUR CHALLENGE Evènement Veranstaltung Chaque deux ans, durant 6 jours, les représentants des métiers et des filières de formation proposées en Valais et en Suisse romande se présentent au CERM de Martigny. Organisé par le FVS Group (association Foire du Valais), en collaboration avec l'Union Valaisanne des Arts et Métiers (UVAM) et l'Etat du Valais, le Salon des Métiers Valaisan "Your Challenge" a poursuivi son développement et est devenu en 2012 le Salon des Métiers et Formations ! Après le succès des deux premières éditions en 2008 puis 2010, le Comité d'organisation a choisi d'élargir son horizon pour répondre aux questions et aux attentes des jeunes à l'aube de leur vie active, mais également de tous les adultes désireux de se reconvertir ou de se perfectionner. Son objectif est d'offrir une plateforme d'informations et d'échanges rassemblant toutes les possibilités de formations et d'emplois dans notre canton et en Suisse. Cette année encore nous avons pu constater un intérêt marqué et continu pour notre métier de policier. Avec la participation des ressources humaines, de la police judiciaire, de la gendarmerie et du bureau information et prévention cet événement a été un nouveau succès car très apprécié par un large public.

Alle zwei Jahre werden während sechs Tagen im CERM von Martinach Berufe von Vertretern verschiedener Berufsgattungen, die im Wallis und in der Westschweiz Ausbildungsplätze zur Verfügung stellen, vorgestellt. Von der FVS Group (association Foire du Valais), in Zusammenarbeit mit dem Walliser Gewerbeverband und dem Staat Wallis organisiert, hat die Offene Berufswahl "Your Challenge" ihren Weg fortgesetzt und wurde im Jahr 2012 zur Berufs- und Ausbildungsmesse. Nach dem Erfolg der ersten beiden Veranstaltungen im Jahr 2008 und 2012, hat das Organisationskomitee beschlossen, die Auswahl zu vergrössern, um auf die Fragen und die Bedürfnisse der Jungen beim Beginn ihrer beruflichen Karriere besser antworten zu können, aber auch um allen Erwachsenen die Möglichkeit zu bieten sich beruflich zu verändern oder zu verbessern. Ziel ist es, eine Plattform für einen Informationsaustausch zu bieten und alle Ausbildungs- und Anstellungsmöglichkeiten in unserem Kanton und in der Schweiz aufzuzeigen. In diesem Jahr haben wir ein starkes und andauerndes Interesse an unserem Polizeiberuf festgestellt. Mit der Beteiligung von der Personalabteilung, der Kriminalpolizei, der Gendarmerie und dem Büro Information und Prävention war diese Veranstaltung ein Erfolg und wurde von einem breiten Publikum sehr geschätzt. 19



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.