Newsletter #12

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newsletter lettre de nouvelles avril 2011

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SERVIR ENSEMBLE EDITO DE SAMUEL PETERSCHMITT

La Porte Ouverte Chrétienne • Mulhouse www.porte-ouverte.com



N EWSLET T ER N °1 2 AVRIL 2011

SOMMAIRE Edito Quartier Libre Antizone Connexion Le Grand Choeur Le pôle social Fête de Noël Témoignage Le projet "talibé" Les séniors Les femmes au service de Dieu Les coulisses de l'église La pastorale Servir en Chine

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Brèves 38

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ÉDI TOR IA L SS aemurvel irPe teernse mb le s ch mi tt L'unité, la synergie... Quelqu’un a dit : « La réussite n’est pas une question de chance, c’est le travail d’hommes et de femmes exceptionnels » ; je rajouterai : « qui ont décidé de servir ensemble ». L’Ecclésiaste nous en rappelle l’importance et le bénéfice. “Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement.” (Ecclésiaste 4:9-12 LSG) De l’unité dans le service naît la synergie : une démultiplication des forces et par conséquent une capacité d’atteindre des buts que nous n’aurions pas réussi à atteindre, seuls. La mission que Jésus a confiée à l’église et à ses disciples, à savoir, annoncer la bonne nouvelle à toute la création, est un défi formidable auquel chacun d’entre nous est invité à participer. Personne ne peut réussir seul ; nous avons besoin les uns des autres. Imaginez une guerre où deux ar-

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mées de dix mille hommes se battent ! Si l’une d’entre elles , parce que ses soldats ne s’entendent pas, décide de les envoyer au comptegouttes, à quelques minutes d’intervalle, affronter les dix mille d’en face, ce sera une hécatombe garantie et une bataille perdue à coup sûr ! Jésus dit : «…Tout royaume divisé contre lui–même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle–même ne peut subsister.” » (Matthieu 12:25 LSG)

Garantie de réussite... Ainsi en est-il de l’Eglise de Jésus, qu’elle soit locale ou universelle : si elle avance en ordre dispersé et divisée, elle court à sa perte. Arrivé à ce stade de la réflexion, chacun d’entre nous est convaincu que servir ensemble est une nécessité et une garantie de réussite. Cependant, je suis certain que vous pensez la chose suivante : «Plus facile à dire qu’à faire !». En effet, les couples, les familles, la sphère sociale en général nous démontrent que servir ensemble est un défi. Nos caractères, notre vision de la vie, nos ambitions personnelles, les différences entre générations sont autant d’éléments qui peuvent fragiliser l’unité dans le service et en conséquence entraîner l’échec.

Les disciples de Christ en sont la démonstration : “Ils arrivèrent à Capernaum. Lorsqu’il fut dans la maison, Jésus leur demanda : De quoi discutiez–vous en chemin ? Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.” (Marc 9:33-34 LSG) Quelle réponse Jésus va-t-il leur donner ? : “Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous”. (Marc 9:35 LSG) Auriez-vous imaginé une telle réponse ? Pourtant, elle contient l’essence même de la réussite pour servir ensemble : renoncer à nousmêmes, à nos ambitions personnelles, chercher la réussite des autres et leur succès, reconnaître qu’ils nous complètent et ne nous concurrencent pas ! Cela sous-entend que nous-mêmes ne sommes plus au centre, mais que c’est le Seigneur et ceux que nous servons. C’est une révolution de la pensée, un changement de mentalité qui s’opère par l’œuvre de la parole de Dieu en nous et qui rend possible ce qui nous semble irréalisable. En conclusion, permettez-moi de nous rappeler que nous sommes non seulement invités à travailler ensemble, mais à travailler ensemble avec Dieu ! Paul dit : “Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu.” (1 Corinthiens 3:9 LSG)


C’est lui qui, plus que tout, sera le garant de notre réussite ! Je nous invite à l’honorer en nous soumettant à sa volonté et en nous unissant, car c’est là, la prière de Jésus ; “Qu’ils soient un comme nous sommes un !”. De cette unité naîtra également une synergie dans la prière : “Je vous déclare aussi que si deux d’entre vous, sur la terre, s’accordent pour demander quoi que ce soit dans la prière, mon Père qui est dans les cieux le leur donnera. Car là où deux ou trois s’assemblent en mon nom, je suis au milieu d’eux.” (Matthieu 18:1920 BFC)

Porter du fruit... Seuls, nous ne porterons pas de fruits, mais si nous acceptons la mort à nous-mêmes, comme le grain de blé, nous en porterons beaucoup ensemble au service de Christ et pour sa gloire. “En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.” ( Jean 12:24 LSG) J’ai le privilège de vivre cette expérience depuis de longues années avec une équipe de pasteurs et de collaborateurs qui m’entourent. Nous sommes différents dans nos caractères, nos compétences, mais tellement complémentaires. Jamais je n’aurais eu la possibilité de

mettre en œuvre tout ce qui est fait aujourd’hui dans l’église et par cette dernière, sans ces précieux frères et sœurs. Je rends toute la gloire à Dieu et suis infiniment reconnaissant au Seigneur et à mes collaborateurs d’avoir le privilège de vivre cette dimension du service en équipe.

Les bienfaits du service... Tout au long de cette Newsletter, vous découvrirez, au travers des différents départements de l’église, les bienfaits de servir ensemble. Merci à chacun de vous, qui, de près ou de loin, nous prêtez main forte par votre engagement, vos prières, votre contribution finan-

cière, afin de répondre à l’appel de la Croix qui invite tout homme à suivre Jésus pour être sauvé. Vous êtes une extension de notre équipe et je suis honoré de servir avec vous. Unis en Christ. Pour l'équipe pastorale Samuel Peterschmitt


Q UA RTIER-LIB RE SE RV I R DA NS LA RU E Be r t ra n d Hu e t z

Si vous souhaitez servir pour Quartier Libre conctactez Bertrand au 06 26 42 33 81



Esaïe 54.2-4 "Elargis l'espace de ta tente ; qu'on déploie les couvertures de ta demeure. Ne retiens pas! Allonge tes cordages et affermis tes pieux! Car tu te répandras à droite et à gauche; ta postérité envahira des nations , et peuplera des villes désertes. Ne crains pas car tu ne seras pas confondue. Ne rougis pas car tu ne seras pas déshonorée." Depuis huit ans que nous travaillons dans les quartiers, nous ne pouvons que constater la Fidélité de Dieu. Six quartiers dans le secteur de Mulhouse (Coteaux, Drouot, Bourtzwiller, Saint-Louis, Colmar), des centaines d'enfants et d'adolescents qui participent à nos animations, un camion "Quartier Libre flash" qui est un merveilleux outil d'animation, d'autres équipes qui ont démarré Quartier Libre "ailleurs" (Paris, Lille, Reims, Dijon, Saint-Dizier, Saint-Dié, Strasbourg, Metz, Martinique, Guyanne...) ! Des camps et des colonies, des événements qui rassemblent des centaines de familles (fête de Noël, fête des quartiers...), des adolescents de quartiers qui sont aujourd'hui formés à l'animation, des parents qui ont découvert l'amour de Dieu et qui viennent à l'église, des enfants qui rejoignent les écoles du dimanche, des animateurs bénévoles jeunes et moins jeunes qui s'engagent pour servir ! Une église qui nous soutient à fond, et plein de projets qui nous montrent combien Dieu "veille" à "élargir" Son oeuvre!!! Oui, Dieu est Fidèle ! Bertrand Huetz



A N T IZO N E SMiEkeRVPeIr Rro nL E S AD OS Une équipe... Un sms, un rendez-vous, et au bout, une soirée mémorable !!! Voilà qui pourrait résumer en quelques mots ce qu’est «Antizone » ! Mais heureusement, ce n’est pas que ça ! Antizone, c’est toute une équipe ultra- motivée, avec un poil de sérieux, une bonne touche de bonne humeur, et une grosse tranche de folie !!!

De la patience... Mais surtout, un travail de longue haleine qui demande beaucoup de patience… Tout débute le jour où l’équipe de quartier libre se rend compte que les activités proposées ne conviennent plus à une certaine tranche d’âge, celle des adolescents… Se crée alors Antizone, des soirées du samedi, tous les 15 jours, avec une super ambiance et un message clair et gratuit en plus !!! Dieu existe !!! Si, si !!! Je t’assure ! Et en plus, tu sais quoi ? Eh bien, il t’aime !!!!

Une journée type... Voici comment se déroule une soirée antizone !

Jour J-10 :

L équipe se réunit, le mercredi soir, pour trouver un thème de soirée et tout organiser…

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Les jours suivants, chacun se met au travail pour préparer son jeu, son message, son défi, acheter le goûter, la déco…

21h00 :

Jour J-3 :

21h15 :

Envoi de plus de 120 sms aux jeunes pour leur annoncer la prochaine soirée et le rdv dans les quartiers. «Ne pas oublier de prévenir Beber ou Jerem, si tu viens !!»

Jour J :

On se retrouve à 15 h ! On prie ensemble, afin que Dieu conduise et dirige cette soirée !

15h30 :

C’est l’heure du message ! Court, direct, mais ….tellement percutant !

Le goûter ! Simple, façon BN et sirop ! Ou à thème, suivant la soirée : pop corn, muffin et coca pour soirée américaine ! Ou noix de coco, ananas et cocktail pour une soirée Hawaï !

21h30 :

Départ pour ramener les jeunes dans le quartier ! Pendant que l’équipe s’affaire au rangement !!!

Briefing de la soirée et on s’attaque à la déco, à la sono, au dernier réglage des jeux…

23 h00 :

18h45 :

Et le mercredi qui suit…eh bien, on recommence, pardi !!! Lol

19h15 :

Mike Perron

Les chauffeurs partent chercher les jeunes dans leurs quartiers.

Les 1ers arrivent ! Accueil, premier défi afin de les faire patienter le temps que les chauffeurs repartent en chercher d’autres….Eh oui ! Manque de chauffeurs... Petit à petit, la salle se remplit !

19h45 :

C’est parti ! Clip de départ, prière et la soirée commence ! Des jeux, tartes à la crème, défis entre anim…

Tout le monde souffle…c’est le moment du débriefing !...

ANTI

ZONE


TOUTE UNE ÉQUIPE ULTRA MOTIVÉE...

Si vous souhaitez servir pour Antizone, conctactez Mike au 06 78 55 77 32


CO N N EXION LT EhiSe bauGlRt GOeUPE S D E M AISON yer Définition... Un petit groupe de jeunes qui partagent, prient , mangent, rient, grandissent ensemble, voilà ce qu’est un groupe Connexion… Ce sont des groupes de maison pour des jeunes qui se rassemblent tous les 15 jours pour des temps de communion fraternelle, de partage de la Parole de Dieu, de louanges et de prières. Ce qui importe, c’est que ces jeunes soient actifs lors de ces rencontres ! Les Connexions sont réparties partout dans la région (Mulhouse, Guebwiller, Sundgau, St Louis, Colmar, Strasbourg, Montbéliard, …) et se multiplient de plus en plus ! Elles rassemblent aujourd’hui environ 130 jeunes ! Jésus fut un précurseur en la matière, car il a créé la première Connexion avec ses douze disciples, … Il a investi plus particulièrement dans ces douze jeunes hommes, pour qu’ils deviennent des disciples accomplis, et qu’ils grandissent spirituellement !

Un enjeu pour l'Église... Aujourd’hui, l’Eglise doit former des disciples matures, investir dans la nouvelle génération et lui donner des repères. Elle doit permettre aux jeunes de vivre leurs propres expériences avec Dieu, et de faire leurs propres découvertes de la Parole de Dieu. Il faut encourager les jeunes à devenir des

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pierres vivantes de l’Eglise de JésusChrist ! Ces groupes de maison sont devenus essentiels pour les jeunes, car ils peuvent s’y exprimer, trouver des amis, prier pour leur « galère », voir Dieu agir…

Témoignages : ` « Eh bien, en premier lieu, je trouve que « Booster Time » est un super groupe (je veux pas me faire taper hein ;D). Je trouve que c'est très convivial : ce qui permet de «relaxer» et de parler de ce qu'on ressent sur Dieu, sans tabou. » « Le fait de prier tous ensemble sur des sujets personnels m'encourage et je me dis que ce soutien mutuel est un vrai cadeau. D'une certaine manière, ça me fait sortir de cette sorte d'état "invisible" où je me trouve, car je n’ai pas forcément un talent particulier pour me faire connaître. Et comme je vis dans une grande ville, je ne connais quasiment personne ! » « Se retrouver entre amis et avec des personnes qu'on apprend à connaître petit à petit, ce sont des moments de joie. En plus, comme c'est un groupe où chacun a droit à la parole, j'ai l'impression d'être proche de tout le monde. » « Je me souviens d’une période où, à Connexion, 3 personnes étaient sans

travail. On a prié pour elles. Et la semaine suivante, elles avaient toutes les trois trouvé un travail !! Je n’ai jamais connu un tel engouement pour la prière, ni de tels résultats : c’était comme si Dieu répondait parfaitement à toutes les prières ! » « La Connexion, c’est vraiment un lieu où on se sent plus libre de s’exprimer, parce qu’on n’est pas nombreux, et où on peut vraiment vivre des trucs forts avec Dieu, en petit groupe. Et puis, on a une responsable qui écoute vraiment ce que dit Dieu. C’est trop rassurant, parce qu’on voit qu’elle se laisse guider par Dieu et que Dieu nous bénit toujours ».

« Bonjour ! Nous, c'est Adrien et Arlette. On veut simplement vous encourager à persévérer dans la prière pour les gens de votre entourage qui ne sont pas encore sauvés. On a prié avec notre Connexion très régulièrement, pendant plus d'un an, pour la conversion de Tallia et Léanna. Depuis quelques mois, elles sont toutes les deux baptisées et font leur cheminement avec Dieu. Elles fréquentent notre Connexion. »

Thiebault Geyer


Aujourd’hui, l’Eglise doit former des disciples matures, investir dans la nouvelle génération et lui donner des repères.

Si vous souhaitez en savoir plus sur connexion conctactez Thiebault au 06 29 85 11 91


LE GR A N D CHOEU R AU S E RV I C E D E LA LOUANGE Na th a li e S ch n o e b elen

Aline Ringenbach et Jean-David Herrenschneider, responsables de la chorale. Le Grand Chœur fête ses 5 ans cette année : l’occasion d’en savoir davantage avec Aline et Jean-David !

Nathalie : Racontez-nous comment

est né le Grand Chœur ?

Aline : Le petit chœur fonction-

nait déjà depuis un an. Mais il y avait dans le coeur de Samuel, le désir d'un groupe plus grand pour porter les temps de louange et d'adoration pendant les cultes. De mon côté, j'ai toujours ressenti un appel dans ce ministère. Mais je ne voulais pas démarrer seule, et j'ai reçu l'écho favorable de Jean-David pour m'accompagner.

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Nathalie : A quelle fréquence

Chœur était un vecteur pour participer à cette mission.

Aline : Tous les 15 jours, avec

Nathalie : Quels sont les plus beaux souvenirs que vous aimeriez nous partager ?

répétez-vous ?

quelques répétitions supplémentaires lors d’occasions spéciales comme des préparations de concerts, ou une répétition de pupitre.

Nathalie : Qu’est-ce qui a déclen-

ché votre engagement dans le Grand Chœur ?

Aline et Jean-David : Il y a eu

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déclencheurs, à vrai dire : Tout d’abord, nous avons vu que toutes les conditions étaient favorables pour démarrer. Ensuite, tous deux, nous avions pris conscience que l’église de la PO avait reçu une mission particulière concernant la louange. Nous étions persuadés, l’un comme l’autre, que le Grand

Aline : Les moments de célébration, à chaque fois ! Jean-David : Je me rappelle « L’heure musicale » du Temple SaintEtienne, en 2009, un grand moment ! Aline et Jean-David : Aussi, le week-end à Landersen (Petit Ballon) et l’amour fraternel réel que nous avons vécu tous ensemble. Nathalie : Qu’est-ce qui est difficile à gérer dans un si grand groupe ?

Jean-David : Maintenir la motivation de chacun dans le temps ! Et pourtant, ce que nous vivons dans le


groupe est unique. D’ailleurs, tous en reparlent régulièrement. Ce sont des moments, mis à part, qui sont merveilleux.

Nathalie : Qu’est-ce qui vous

manque le plus actuellement ?

Aline : Des altos et des ténors !

Jean-David : Plus de disponibilité des musiciens pour travailler notre répertoire. Ils sont, pour la plupart, déjà bien engagés ailleurs.

Nathalie : Avez-vous des té-

moignages de personnes qui ont été touchées par le Grand Chœur ?

Aline et Jean-David : A vrai

dire, nous en avons beaucoup. Beaucoup de personnes viennent nous dire qu’elles sont touchées par les temps de louange et d’adoration. Mais, on

ne peut pas dire que c’est le Grand Chœur spécifiquement. C’est le SaintEsprit, à ce moment- là, qui touche le cœur des gens. Nous ne sommes que le canal. C’est le Saint-Esprit qui se manifeste : consolation, révélation de la présence de Dieu, parole inspirée, parole de connaissance, sentiment de paix, de repos, une guérison, une exhortation, un renouvellement, un nouveau départ… tant de témoignages !

Nathalie : Le Grand Chœur est-il invité ailleurs parfois ?

Aline : Il y a eu quelques interven-

tions à l’extérieur pour des actions d’évangélisation, mais elles sont rares. Le Grand Chœur est tout de même concentré sur l’église de la Porte Ouverte. Nous avons aussi participé dans nos locaux aux concerts de Philippe Decourroux et de JTM.

Nathalie : On finit par une petite histoire ?

Aline : Pour vous dire qu’on est

profondément humains ! Lors des auditions qui nous permettent de construire un ensemble homogène, nous avons eu toutes sortes de réactions qui balayent le spectre des émotions humaines : de la peur panique et paralysante, à la joie volontaire, insistante ou exubérante. D'ailleurs, nous aurons l'occasion de revivre ces moments lors des prochaines auditions de septembre 2011. Nous lançons d’ores et déjà l’appel !!

propos recueillis par Nathalie Schnoebelen

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LE P ÔLE S OCIAL AU S E RV I ce de L ' AU TRE Dom i niq u e S a va r y Il faut la foi pour faire du social.... "... Voici la façon parfaite de pratiquer la religion : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur malheur, ne pas se laisser salir par les choses du monde." Vous vous demandez peut-être quel est le philosophe ou le grand homme qui a fait cette remarque ? En fait, cette citation est extraite de la lettre ouverte que Dieu a adressée aux hommes, la Bible (Lettre de Jacques, chapitre 1 et verset 27).

La compassion... La compassion comme règle suprême de la religion ... Il faut dire qu'en matière de compassion, l'auteur du Livre des livres n'est pas en terrain inconnu ; lui qui a donné ce qu'il avait de plus cher, son fils unique, pour que nous ayons la vie ! La foi chrétienne comporte donc cette exigence. Si le salut est un don gratuit de Dieu, le croyant est ensuite conduit par l'Esprit- Saint à agir selon le principe suivant : "Il nous a créés dans le Christ Jésus pour que nous menions une vie riche en actions bonnes. Et ces actions, Dieu les a préparées pour que nous les fassions." (La Bible, lettre aux Ephésiens, chapitre 2 et verset 10) Mais si la Parole de Dieu invite les fidèles à pratiquer ces oeuvres, c'est aussi avec une volonté d'efficacité. On dit qu'il faut traiter l'origine d'un mal

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et non ses symptômes apparents. La Bible dit aussi, dans le même ordre d'idées : "Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain" (Livre des Psaumes, chapitre 127, verset 1). Autrement dit, les miséreux, les sans-domiciles, les étrangers, etc, ont besoin de compassion, de notre action ; mais sans la transformation réelle que Dieu opère dans les cœurs, notre travail est bien fragile.

Un cadre indispensable.. L'homme est, par définition, un être social. Quand Dieu a créé Adam, il a dit: « II n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 1 : 18). La famille et la société sont le cadre indispensable de toute vie normale. Dans ce cadre, l'homme désire trouver la paix, la justice, l'amour, le bien-être et la liberté. Malheureusement, depuis que le péché est entré dans le monde, nous voyons trop souvent autour de nous l'injustice, l'inégalité, la misère et la haine. C'est pourquoi, le problème social s'impose à la conscience de tout homme qui ne désire pas jouir égoïstement de ses privilèges.

Historique... Voici l'historique du Pôle social ! Le service social a été créé en septembre 2000, suite à de nombreuses demandes. Les mardis soirs, lors de l’imposition des mains aux malades, les personnes qui venaient vers moi, demandaient essentiellement la prière

pour des problèmes d’ordre social et très peu pour une maladie. Après avoir fait mon enquête auprès des frères responsables, ces derniers m’ont répondu que la plupart des personnes leur demandaient de prier pour des problèmes de santé. J’ai pris alors rendez-vous avec Samuel PETERSCHMITT afin de lui faire part de mes réflexions et de lui demander s’il y avait besoin d’un service social au sein de l’église. Il m’a répondu que cela faisait longtemps qu’il priait pour que quelque chose se mette en place, parce qu’il ne savait pas vers qui orienter les personnes qui venaient avec des problèmes de cet ordre-là. Donc, nous avons monté un projet que nous avons appelé le «Pôle social». Une permanence a été mise en place tous les jours, sauf le mercredi, et uniquement sur rendez-vous, afin d’aider, de conseiller et d’orienter les personnes en difficulté .

Au delà de l'église... Chaque année, nous recevons de nombreuses personnes, qui viennent régulièrement au culte. Cependant, nous en recevons aussi qui ne fréquentent pas l’assemblée, de diverses confessions religieuses. «Les assistants du Service Social ont pour mission de favoriser l'amélioration des conditions de vie.


Si vous souhaitez servir dans le social, conctactez Dominique au 06 16 07 53 14

Ils ont ainsi un rôle d'écoute, d'accueil et d'information auprès des personnes qui rencontrent des difficultés.

auprès des tribunaux, des huissiers de Justice, des avocats, du service à la tutelle.

Ils interviennent sur des questions pratiques, relatives à leur vie matérielle ; sur des questions administratives portant sur les procédures et les démarches que les personnes sont appelées à entreprendre ; sur des questions personnelles, relatives à leur vécu. Ils peuvent orienter les personnes vers les services spécialisés.»

Des partenaires...

Au niveau administratif, (dossier de surendettement, régularisation de dossier CAF, démarches auprès de la CPAM, CRAV, décès, demande de logement, conseils juridiques, etc…), nous accompagnons des personnes

Nous travaillons aussi avec des partenaires sociaux de la ville de Mulhouse : associations, banque alimentaire, « Aimer Servir Partager », assistantes sociales, lorsque nous ne sommes plus en mesure de faire certaines démarches telles que demande de RSA ou Fond de solidarité au logement... Lorsque les personnes ont de grandes difficultés à s’exprimer, nous les accompagnons lors de certaines démarches administratives. Nous effectuons également des visites à

domicile, si les personnes sont dans l’impossibilité de se déplacer.

L'équipe... Notre équipe est constituée de trois travailleurs sociaux, d’ un avocat et du responsable du Pôle. De nombreuses personnes ont pu bénéficier de cette aide, avec l’ assistance du Seigneur, car aucun de ces dossiers ne se traite sans que nous le remettions à notre Seigneur et Maître, Jesus-Christ. Pour l'équipe,

Dominique Savary



M É GA F ÊTE D E N OËL QU E L L E É Q UIPE ! B e r t ra nd Hu e t z « Jeunes et vieux se réjouiront ensemble ! » Quelle équipe !!! Une « fourmilière » où chacun a mis la « main à la pâte » pour transformer en « un clin d’œil » la salle principale de l’église, ainsi que les salles annexes, en immense terrain de jeux pour petits et grands. Quelle équipe !!! Pour organiser la venue de plus de 1000 enfants et 400 adultes, tellement de bruit et pourtant, selon le dire de plusieurs, « une ambiance si paisible ». Quelle équipe !!! Où « jeunes et vieux » animateurs ont joué et chahuté avec les enfants, « tchatché » avec les parents, préparé plus de 4000 crêpes, servi des litres de boissons, des centaines de sandwichs et veillé aux files d’attente

interminables d’enfants pressés de sauter sur le trampoline, d’écouter des histoire de Noël, de tirer au laser game et….mince, c’est déjà fini !!! Quelle équipe !!! Pour ranger et nettoyer, ramasser et décrocher… Il ne restera à la fin de cette journée que de bons souvenirs, souvenirs de rires et de sourires, d’enfants qui en sortant s’accrochent à nos vestes et qui chuchotent : « Hé ! m’dame, m’sieur, vivement l’année prochaine. Je viendrai avec mon cousin ! ». Quelle équipe !!! Mais oui, bien sûr, c’est aussi ça « parler de Jésus » : une équipe soudée, joyeuse de servir, de communiquer des sourires, des gestes affectueux, des paroles qui encouragent, qui con-

solent ; des hommes et des femmes tellement remplis de Jésus que « ça n’a pas forcément besoin d’abord de se dire ; ça se voit tellement !». Un gamin qui lance : « Hé monsieur, t’as l’air heureux toi, hein ? Pourquoi tu souris toujours ? »… Alors, merci à « chacun de l’équipe ». L’instant d’une fête, vous avez été une « lumière » pour tous ces enfants, oserais-je dire :« une étoile » , qui depuis la nuit des temps ne cesse de briller, une étoile qui conduit à Jésus… C’est super de travailler ensemble avec des gens comme toi dans l’équipe !!! Bertrand Huetz

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T É M OIG N AG E FAM I L L E J UD E D r A no u c k Fo i s o n- Jud e Diagnostic...

Après 2 ans de mariage, nous avons désiré un enfant. Mais voilà qu’en juillet 2008, on a diagnostiqué une tumeur testiculaire chez mon mari. Des examens complémentaires sont alors pratiqués pour voir le bilan d’extension. Heureusement ils sont négatifs, et une intervention chirurgicale est programmée. D’emblée, on nous annonce que si nous souhaitons un enfant à l’avenir, il faudra peut-être une assistance médicale, avec congélation immédiate de sperme : d’une part, à cause des possibles conséquences de l’intervention chirurgicale ; d’autre part, parce que, si une chimiothérapie devait être décidée, ses effets secondaires seraient contre-indiqués en cas de grossesse au moins pendant 5 ans.

Pendant un culte...

A ce moment-là, nous n’avions pas encore parlé de cette maladie à notre entourage. Nous avons décidé d’ assister à un de vos cultes. Justement, une parole de connaissance a été donnée pour des personnes à qui l’on venait de diagnostiquer un cancer. Nous sommes repartis dans la paix, convaincus que DIEU allait agir. Nous avons trouvé à la Porte Ouverte une communion fraternelle extrêmement touchante et réconfortante chez des frères et sœurs que nous ne connaissions même pas. La chirurgie a été nécessaire, comme prévue. Cependant l’examen histologique de la lésion postopératoire a été surprenant : la tumeur était finale-

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ment une des plus rares qui existe, non classée dans la catégorie cancéreuse, avec cependant très peu de connaissance médicale dessus. Par la suite, une simple surveillance par imagerie a été préconisée. Aucune chimiothérapie ni radiothérapie n’ont été décidées. Nous avons donc repris une vie normale, pleins d’espérance et réjouis de ce que Dieu avait fait. Les contrôles annuels, jusqu’à ce jour, n’ont révélé aucun problème.

épisode d’aphasie, etc…) Je ne m’alimentais quasiment plus. J’ai dû être mise sous perfusion. C’était déjà très, très difficile ; mais, lorsqu’à 13 semaines de grossesse, on nous apprend que notre enfant a des anomalies très rares et qu’il allait falloir prendre certaines décisions, nous avons cru que tout s’écroulait ; de plus, la fatigue accumulée n’arrangeait rien. Mon dossier a été discuté en CHU, en staff avec gynécologues et généticiens.

La semaine de jeûne...

D'autres difficultés...

Pourtant, plusieurs mois plus tard, nous n’avions toujours pas d’enfant. Moi- même, j’avais, par ailleurs, eu quelques soucis gynécologiques. Nous avons donc entamé une démarche d’adoption. En 2009, nous sommes venus participer à votre semaine de jeûne et prière . Cette semaine fut extrêmement bénie et le dernier jour, nous nous sommes avancés pour recevoir l’onction d’huile pour avoir un enfant.

Test de grossesse...

Un frère a alors prié pour nous et sa prière, juste et inspirée, nous a beaucoup touchés. 15 jours plus tard, le test de grossesse était positif !! Merci Seigneur !! Un mois de grand bonheur s’ensuivit, avant que je ne tombe très malade (gastrite, vomissements, malaises, problème de glycémie, troubles du rythme cardiaque, souffle mitral, saignements avec décollement de l’œuf, contractions, infections rénales,

On nous a annoncé 2 anomalies : d’une part des dilatations de sacs jugulaires lymphatiques, anomalies très rares pour lesquelles on ne nous a pas dit grand-chose en terme de pronostic ; d’autre part on nous a prévenus que d’autres anomalies génétiques, malformatives, pouvaient survenir en cours de grossesse. On nous a alors proposé une ponction de trophoblaste afin d’avoir un caryotype mais, même si ce test (non sans risque) revenait normal, cela n’empêcherait pas d’autres malformations d’apparaître tout au long de la grossesse. Il fallait donc se décider. Le médecin m’avait programmée pour le bloc opératoire, 5 jours plus tard. J’ai crié à Dieu, car je ne comprenais pas pourquoi ce bébé , arrivé miraculeusement, avait tous ces problèmes. Je me sentais si abattue, si fatiguée. C’était comme s’il faisait nuit !

Cri vers Dieu...

Mais Dieu a très rapidement répondu


à mon cri et la lumière est revenue. Nous avons vécu, dans les jours qui ont suivi cette annonce, des moments très forts avec Dieu. Par Sa Parole, par Sa paix, par une prière d’un frère parfaitement à propos, par l’imposition des mains, par une conviction très forte et une foi que Dieu a pu mettre dans nos cœurs à ce moment-là, nous avons été convaincus que Dieu allait agir. Nous ne savions pas comment, mais il m’était impossible d’enlever cet enfant qui nous avait été donné. La suite, c’était donc « l’affaire de Dieu » et je savais qu’Il s’en occupait. Et voici ce que Dieu m’a dit dans la bible : Romains 4, v3 : « … Abraham a eu confiance en Dieu et cela lui a été compté comme justice ». et v 20 à 25 : « Il n’a pas douté, par incrédulité, de la promesse de Dieu, mais il a été fortifié par la foi et il a rendu gloire à Dieu, car il avait la pleine conviction que ce que Dieu promet, il peut aussi l’accomplir… » J’ai donc annulé tous les examens prévus et j’ai fait part à mes collègues médecins (en effet, je suis médecin moi-

même) de ma décision. Un suivi échographique rapproché a été décidé, afin de voir l’évolution de cette grossesse. 10 jours plus tard, j’ai revu ma gynécologue pour une échographie. Je lui ai fait part de notre décision de garder cet enfant ; elle en a pris note, m’a fait l’examen et…. Gloire à Dieu, toutes les anomalies avaient disparu, tout était parfait !! Tout est resté parfait jusqu’à la fin de la grossesse, qui est d’ailleurs allée jusqu’à son terme exact, alors qu’on m’avait aussi annoncé de gros risques d’accouchement prématuré.

Personne n’explique tout cela, mais je suis bien placée pour voir et comprendre le miracle qui s’est produit. Notre petite Eloïse est en parfaite santé. Elle a maintenant 16 mois et fait tout notre bonheur. Nous sommes tellement reconnaissants du miracle de Dieu dans notre vie !

Dr Anouck Foison-Jude

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LE P R OJ ET "TA LIB ÉS " SAU V E R D E S E NFANTS J ok e el Se c k Situation des enfants talibés au Sénégal Personne ne connaît leur nombre. Ils sont estimés entre 50000 et 100000 par l’UNICEF. Des dizaines de milliers d’enfants âgés de 4 à 18 ans qui, chaque matin, se lèvent pour un jour de mendicité, armés de la boîte de conserve vide qui est leur emblème et leur gagne-pain. Dès 4 heures, ils se mettent en route vers le centre-ville et les grands axes pour y attendre le flot quotidien des automobilistes. Agrippés aux portières des voitures, tendant leurs mains sales en récitant une bénédiction dans l’espoir de recueillir quelques pièces, un peu de riz ou des morceaux de sucre, ils font peine à voir, pieds nus, dans leurs haillons. Chaque petit talibé (disciple d’un guide religieux ou marabout) doit rapporter au moins 200 FCFA chaque soir en rentrant à la daara, l’école coranique. Dans le cas contraire, l’humiliation ou les coups l’attendent. Certains en ont tellement peur qu’ils ne rentrent plus et restent dans la rue définitivement. Ils deviennent les fakhman, petits délinquants, trafiquants de stupéfiants, enfants perdus … ceux qui fuguent sont rattrapés, sévèrement battus et parfois enchaînés.

Comment en sont-ils arrivés là ? La plupart ont été confiés par leurs parents aux marabouts dans l’espoir qu’ils leurs offriraient une éduca-

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tion et une vie meilleure que celle du village. Une pratique ancrée dans la tradition rurale du Sénégal mais qui se trouve aujourd’hui déviée de son intention originale. Certains parents donnent leurs enfants par devoir religieux : étant pauvres, ils ne peuvent s’acquitter autrement de leurs obligations envers les marabouts. D’autres, de plus en plus nombreux, sont des enfants venant de l’étranger, en majorité de Guinée-Bissau. De plus en plus, on parle d’un trafic organisé d’enfants amenés par camions vers les villes du Sénégal. Le reste provient de familles pauvres de la ville dont les parents désespérés ne voient pas d’autre moyen d’occuper et de faire subsister leurs enfants que de les livrer à la mendicité. Ceux -là ne sont pas des talibés, mais ils partagent plus ou moins le même sort : pas d’hygiène, peu de nourriture, pas d’éducation, pas d’avenir. Ce sont tous des enfants de pauvres. Ensemble, ils forment la cohorte des enfants de la rue. Chaque jour, ils arpentent des kilomètres de bitume au milieu des émanations toxiques des bus et des camions, exposant continuellement leur vie. Lorsqu’ils sont malades, il n’y a personne pour les soigner. Les petits sont frappés et dépouillés par les grands. Les grands, qui inspirent moins la pitié, forment des groupes et s’initient au banditisme. Leurs perspectives ? Aucune, sinon l’espoir de devenir un jour, à leur tour, marabouts ou de partir pour l’Europe …

Interrogés sur le phénomène talibé, certains Sénégalais croient y discerner des vertus : au moyen de cette dure école de la vie, l’enfant apprendrait l’abnégation, l’humilité et la discipline qui en feraient un jour un homme pieux et un citoyen responsable. De plus en plus nombreux, par contre, sont ceux qui s’indignent du traitement réservé à ces petits. Mais la plupart des Sénégalais se résignent à un phénomène qui fait à ce point partie du paysage culturel et religieux qu’il semble irréversible. Donner quelque chose aux enfants mendiants est ressenti comme un moyen de faire une bonne action en leur faveur. Beaucoup de Sénégalais croient aussi que les prières de protection que les enfants innocents adressent en faveur de ceux qui leur font des aumônes sont agréées par Dieu. Alors les gens donnent et nourrissent le système. Face à cette marée montante du phénomène des talibés, le Gouvernement du Sénégal est pris entre deux feux : d’un côté, il y a les conventions sur les droits de l’enfant que le pays a ratifiées, ainsi que tous ceux qui s’inquiètent pour l’avenir d’un pays dont les enfants sont éduqués par la rue. De l’autre, il y a les marabouts et leur influence considérable sur la vie politique du pays. Le résultat est un immobilisme gênant, reflet de l’impuissance des politiques à maîtriser un fait religieux qui les déborde. Récemment, dans une annonce faite par une grande campagne d'affichage, le gouvernement semblait avoit décidé


CERTAINS ONT TELLEMENT PEUR QU'ILS NE RENTRENT PLUS ET RESTENT DANS LA RUE DÉFINITIVEMENT.

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LES ENFANTS TALIBÉS SONT DES VICTIMES INNOCENTES QUE JÉSUS NOUS APPELLE À SAUVER.

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Si vous souhaitez aider un enfant talibé, conctactez Christian au 06 70 00 12 09


d'interdire la mendicité des enfants. Quelques jours plus tard, le Président de la République infligeait un camouflet au gouvernement en déclarant que la mendicité faisait partie de la tradition religieuse du pays.

Jésus et les enfants talibés Pour l'église, les enfants talibés sont ces victimes innocentes blessées par la vie que Jésus nous appelle à sauver, à prendre soin d'eux, c'est- à-dire à leur rendre leur enfance, les accueillir, leur parler, les soigner, les nourrir, leur apprendre à lire, jouer avec eux, leur parler du Sauveur, si possible les ramener à leurs parents, faire prendre conscience à la société qu'elle doit arrêter cette maltraitance abjecte. Jésus, qui a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants », est profondément préoccupé de cette situation, face à laquelle, il appelle son église à davantage de mobilisation et de courage. Depuis plusieurs années, le Pasteur Jokeel SECK, de la Mission Philadelphie à Mbour, est sensibilisé à la détresse des talibés. Il les reçoit chez lui, il les soigne, il va même jusqu'à dénoncer à la police les marabouts qui supplicient les enfants. Le moment est venu de construire à Mbour un centre pour accueillir les talibés. Sur un terrain que l'église a acquis dans un nouveau quartier, il est prévu de bâtir un hall où, par tous les temps, il sera possible d'accueillir les talibés et d'organiser des activités pour eux. Il y aura une cantine, une salle de soins avec infirmerie, une salle de classe, des sanitaires.

Que faire pour les enfants ? Les talibés sont des enfants profondément blessés qui ont besoin de retrouver un contact amical avec des adultes qui les aiment et les écoutent. La rue les a rendus insensibles et les

a déshumanisés. Certains enfants ont été victimes d'abus sexuels. Plusieurs sont séropositifs ou atteints du SIDA. Il est important : − De les accueillir avec amour − De les soigner − De jouer avec eux − De les nourrir − De leur apprendre à lire et à écrire − De tenter de les libérer de l'esclavage spirituel et physique des marabouts. Pour cela, l'église doit apprendre à annoncer Jésus à ces enfants d'une manière claire et respectueuse, si possible dans leur langue maternelle (souvent le Peul). L'église doit aussi apprendre à se mobiliser dans des actions de plaidoyer auprès de la police et des tribunaux. Ce n'est pas toujours facile car les Chrétiens évangéliques sont une minorité religieuse au Sénégal, pays Musulman à 95%.

Partenariats Pour mettre en place un projet solide et durable, il est nécessaire d'avoir des partenariats car aucune église ne peut, à elle seule, réunir suffisamment de moyens pour bâtir et gérer un centre d'accueil de talibés sur le long terme. Ce partenariat peut prendre idéalement une forme de parrainage car le plus difficile n'est pas de bâtir un centre mais de pouvoir le faire fonctionner dans la durée avec un impact fort sur les enfants. Ce ne seront pas toujours les mêmes enfants qui seront accueillis au centre car, à cause de leur existence difficile, des obstacles, des déplacements de leurs marabouts, ils ne pourront bénéficier en moyenne du centre que deux ou trois mois chacun. Suffisant pour qu'ils entendent parler d'un Dieu qui les aime et qui veut leur bien, tout en recevant un témoignage concret d'amour de la part des Chrétiens.

Démarrage du projet L'église de Mulhouse a donné son accord pour un démarrage effectif des travaux du centre « Talibés » de Mbour dès le mois d'avril 2011. Merci Seigneur ! Ce centre sera situé sur un terrain de 2200 m2 que la mission a acquis et clôturé l'an dernier. Nous avons déposé la demande d’un permis de construire et fait valider le plan du centre avec un architecte de Mbour. Il y aura un premier bloc constitué d'espace couvert pour les jeux et l'enseignement des enfants. A côté, une cuisine, une infirmerie et des toilettes. Le deuxième bloc sera la maison du pasteur et des dortoirs pour les jeunes des églises de brousse venant étudier à Mbour. Ce sont ces jeunes qui donneront un coup de main à l'infirmier et aux deux animateurs pour prendre soin des enfants et parler avec eux. Chaque semaine, à partir de maintenant, nous voulons envoyer une équipe sur place préparer un déjeuner pour les enfants talibés, parler avec les familles du quartier, contacter les enfants et informer les autorités de ce que nous voulons faire pour avoir leur soutien. Nous allons construire un abri provisoire en matériaux locaux (poteaux en bois, paille tressée), avec de l'équipement pour faire la cuisine. Cet abri servira à l'accueil des enfants jusqu'à l'hivernage. Notre équipe au complet se déplacera au moins une fois chaque semaine pour rencontrer les enfants, leur préparer le petit déjeuner et gagner leur confiance. Nous vous remercions beaucoup pour votre soutien si précieux. Que le Seigneur vous bénisse richement.

Pasteur Jokeel Seck

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LES S ÉN IORS UN S E RV I C E SOL ID E Na th a l i e S ch n o e b elen Servir Dieu m'a changé... A la question : « Jusqu’à quand peuton servir dans l’église ? », nos seniors répondent : « Il n’y a pas de retraite quand on sert le Seigneur ! » A les écouter, ils n’en ont aucune envie. Certains sont à l’église quasi tous les jours, d’autres 2 à 3 fois par semaine. Mais qu’est-ce qui les attire autant ? « Vous savez, j’ai tellement changé moi-même ! Servir Dieu m’a changé, et me change encore. Je ne peux pas m’imaginer arrêter de servir Dieu », souligne Willy Bosflug, âgé aujourd’hui de 81 ans. « On ne peut pas s’arrêter. Impossible ! Quand on voit ce que Dieu fait avec le peu que nous donnons, c’est merveilleux. J’ai vu vraiment la grandeur de Dieu, un jour, en Afrique, un autre jour , en Serbie, et un autre jour encore , ici », rajoute Charles Haller. « En effet, explique Georges Dockwiller, voir les résultats, 20 après, est le plus bel encouragement à continuer. Sans les bénévoles, Internet, la vidéo, la radio, tout aurait été impossible »

L'engagement fait grandir... On comprend alors, de par leur expérience, que l’engagement fait grandir : intérieurement d’abord, dans la foi, mais aussi extérieurement, au contact des autres, ce qui pousse à faire des progrès pour plaire au Seigneur. « Dieu peut se passer de nous, mais Il ne le fait pas, parce qu’Il sait que nous apprenons beaucoup à son contact.

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La seule chose qui pourrait me faire arrêter, c’est l’incapacité physique », précise Roger Graesslin.

je ne m’imaginais pas mettre moins d’énergie au service du Seigneur » (Georges)

Est-ce à dire que s’engager pour Dieu ne réserve que de bons moments ? « Non, il y a des moments difficiles, mais sans eux, je n’aurais jamais expérimenté les solutions de Dieu » (Charles Haller). Chacun répète : « Ma motivation première, c’est le Seigneur ! ». « J’ai fait une promesse à Dieu, quand Il a changé ma vie ! » (Willy) « Voir la propagation de l’Evangile, c’est formidable ! » (Georges).

La joie de servir Dieu...

Servir, c'est aimer... Servir, c’est aimer, et aimer le Seigneur en premier. Roger Graesslin rappelle : « L’alliance éternelle que Dieu a conclue n’est pas à sens unique. C’est un engagement mutuel, de part et d’autre ». On comprend alors combien Dieu est un Dieu relationnel. Un Dieu qui aime faire les choses avec nous, qui aime les échanges, un Dieu qui aime bâtir nos vies. Qu’est-ce qui a fait qu’à un moment donné, vous avez eu envie de commencer à servir ? « Si j’ai du temps pour moi, à plus forte raison, je voulais en donner à Dieu » (Charles). « Je me suis demandé ce que je pouvais faire pour aider à l’église. C’est alors que j’ai vu le besoin, tout naturellement » (Roger). « J’étais très impliqué dans le monde associatif , avant ma conversion, alors

Comment savoir ce que Dieu nous demande de faire ? Roger raconte : « Dieu m’a donné des dons, alors c’est normal de les lui rendre ». « J’étais en recherche spirituelle, et très vite, quand j’ai entendu Christian (ndlr Gagnieux) dire qu’il avait besoin de frères pour partir en Guyane, j’ai tout


de suite répondu »(Charles). « J’ai rencontré Christian, et voilà, j’étais dans l’humanitaire » (Willy). « Dieu ne nous demande pas l’impossible. C’est simple, quand on aime faire quelque chose, ou si on pense avoir des talents pour quelque chose, c’est une bonne indication pour savoir où Dieu nous appelle. C’est ainsi que j’ai fait l’expérience de la joie de servir Dieu » (Roger). « Un frère m’a fait part des besoins en technique, alors tout naturellement, je me suis proposé, car j’avais quelques compétences dans ce domaine » (Georges).

Précieux... Nos seniors sont précieux à l’église. Leur expérience, leurs conseils, leur persévérance, leur joie et leur cœur pour Dieu sont un exemple encourageant : une réponse à une prière pour l’un (Roger), un frère qui a su les encourager (Georges, Charles, Willy, Roger). Mais leur plus grande joie c’est « de voir les jeunes prendre la relève. Quel encouragement » ! N’estce pas le propre d’une famille ? Voir les « descendants » prendre la relève ?

C’est aujourd’hui ce qui se passe dans notre église… Willy Bosflug : humanitaire, sécurité Charles Haller : humanitaire, accueil Georges Dockwiller : technique Roger Graesslin : conseil d’administration, relations avec les instances municipales et régionales, gestion.

propos recueillis par Nathalie Schnoebelen


LES F E M M ES au S E RV I C E de dieu Na tha l i e S ch n o e b elen



Témoignages... Quand on demande à une femme à quoi elle est le plus attachée, la famille vient le plus souvent en premier lieu. Tout commence naturellement dans son propre foyer. Qu’en est-il des femmes chrétiennes, engagées à l’église, avec, en plus, des responsabilités ? 4 d’entre elles ont accepté de témoigner de leur vécu au quotidien. Ce sentiment inné d’aider leurs proches continue naturellement à l’église, la famille de Dieu. Dieu donne à l’église des mères et des sœurs. « C’est vrai que mon premier service se passe dans mon foyer : aimer, respecter mon époux et mes enfants, prier pour eux. Dès lors que j’exerce ma foi à la maison, je suis mieux à même de l’exercer ensuite à l’église. Mon témoignage commence chez moi », nous explique Christine Wild. Si le cœur d’une femme reste attaché aux siens, on comprend alors combien son attachement est fort quand elle s’engage dans l’église. Tel un héritage d’amour à transmettre, ces femmes donnent de leur temps avec joie : « Il y a une vraie joie à servir. Au contact des autres, en travaillant ensemble, cela ouvre l’esprit. On apprend à considérer chacun comme supérieur à soi-même. Paul le demande d’ailleurs, dans l’épître aux Philippiens, et cela ne peut s’apprendre qu’au contact des autres », souligne Francine Arnold. « C’est une grande satisfaction de savoir que dans l’Eglise de Christ, il y a une place pour chacun et chacune. Moi, mon service est une évidence ; je ne me suis pas posé beaucoup de questions », nous confie Paula Hell. « Servir Dieu en tant que femme est simplement un plaisir et un acte d’obéissance. Le plaisir vient de ce qu’Il m’aime. C’est si naturel de lui

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dire que je L’aime en le servant. » (Ruth Nussbaumer). Elles ont toutes la même préoccupation : l’organisation de leur emploi du temps. « J’ai compris que, dans ma vie, il y avait des priorités à changer. Il est nécessaire de trouver un équilibre, et savoir dire non quand ça devient trop lourd » (Christine). « Jérôme, mon mari, est aussi engagé dans l’église, et nous avons des enfants en bas âge ; alors forcément, l’organisation , on l’apprend ! » (Paula). « Pour moi, c’est un mode de vie. Il faut déjà « vouloir », ensuite les choses se mettent en place. » (Ruth).

Pourquoi s'investir... Pourquoi s’investissent-elles dans l’église ? « Quand on aime Jésus, on a aussi un rôle à l’église. Etre des mères, des sœurs nous pousse à faire des progrès, à être plus ouvertes , plus tolérantes » (Christine). « J’ai appris à écouter les autres pour mieux comprendre une situation. Ca m’aide beaucoup à changer » (Francine) « Savoir que je peux être au service des autres, et des enfants en particulier, c’est mettre en pratique la Parole de Dieu » (Paula) « Le Seigneur m’aime et Il m’a pardonné mes péchés. C’est donc tout naturel de m’engager. Mes parents servaient à l’église, alors finalement, je suis tombée dans la marmite ! » (Ruth) Comment gèrent-elles leur responsabilité dans l’église ? « J’ai beaucoup appris au contact des autres. Sans les frères et sœurs, on ne peut pas progresser. C’est du travail d’équipe. La responsabilité vient de certaines capacités à organiser les choses, mais au final, on est tous responsables devant Dieu. En travaillant ensemble, et en s’associant à des frères et sœurs qui forment une équipe, on

apprend beaucoup ; notamment à user de psychologie pour dire certaines choses, mais aussi , en retour, à écouter l’avis des autres. C’est très bon pour mettre en pratique la Parole de Dieu ! » (Francine). « Quand j’ai eu à cœur les Rendez-Vous avec la Bible, les femmes n’avaient pas l’habitude de diriger un groupe. Mais, convaincus que c’était la volonté de Dieu, les pasteurs m’ont fait confiance, et depuis 1997, les RVB ne cessent de croître. Aujourd’hui, je fais un travail de suivi auprès des groupes de femmes, et, si besoin, je fais appel aux pasteurs. » (Ruth)

La joie de servir... Comment expliquer la joie qui rayonne sur leur visage ? Elles sont unanimes pour dire : « Il y a plus de joie à servir, à donner, qu’à recevoir ! » (Christine, Francine, Ruth) « Oui, la joie est multiple, car les échanges humains sont tellement riches » (Christine). Former une équipe, travailler ensemble, ça donne bien des joies. « Nous nous soutenons les unes les autres, et ensemble nous servons encore d’autres ; c’est une chaine d’amour » (Francine) « Voir rire, jouer les enfants, me dire que je leur apporte quelque chose, les voir heureux, souriants, c’est ma petite semence. Au final, c’est l’exemple que Jésus nous laisse ; il a toujours été au service des autres : hommes, femmes, enfants. C’est ce que je veux faire aussi, car quand on met en pratique la Parole de Dieu, on vit ce que Dieu dit. » (Paula) « Les joies sont tellement énormes : d’abord un approfondissement personnel de ma foi, puis les nombreuses expériences de la puissance de Dieu » (Ruth) Comment ont-elles commencé ? Par un élan du cœur : « Très vite, après ma conversion, à 16 ans, j’ai vu qu’il y avait des besoins à


l’école du dimanche. Alors j’ai proposé mon aide, et c’était parti ! » (Christine). « Ca s’est fait assez naturellement. J’ai vu le besoin, et je me suis proposée pour trier du linge. Dans notre église, il y a du travail pour tous les goûts ! Enfants, humanitaire, librairie, vidéo, ménage, cuisine, accueil, chorale, couture, etc. Qu’on souhaite rester cachée ou pas, qu’on soit ouverte ou non, c’est le meilleur endroit pour penser aux autres ! Et en pensant aux autres, Dieu nous donne tellement plus en retour. » (Francine) « Je me suis impliquée sans tarder, après ma conversion. Un jour, j’ai suivi une amie qui s’occupait d’un club d’enfants ; ce jour-là, je suis restée avec elle et … j’y suis toujours depuis ! » (Paula) « Tout a commencé quand j’avais 15 ans. Puis tout s’est enchaîné naturellement. » (Ruth) A quels types de difficultés devezvous faire face ?

« La difficulté, c’est que nous sommes peu nombreux pour servir auprès des enfants. Aussi, on s’organise au mieux pour que chacun et chacune puissent vivre un culte en entier, plusieurs fois par mois. » (Paula) « Il est nécessaire de rester sensible à ce que Dieu attend de nous, plutôt que d’être sensible à tous les besoins, et il y en a tellement ! » (Christine) « Il y a tellement de besoins ! Il ne faut pas se laisser décourager, mais persévérer. C’est là où Dieu nous surprend bien souvent. » (Francine). « Voir les souffrances des personnes, leurs situations parfois si compliquées, me stresse beaucoup. Cela me montre combien je suis petite et combien Dieu est grand » (Ruth) Alors, vous continuez ? « Je suis déjà arrivée fatiguée au club des enfants, physiquement et moralement, mais en présence des enfants, Dieu me renouvelle et je suis portée par la joie des enfants. C’est mer-

veilleux de vivre ça ! » (Paula) « Des circonstances difficiles, mais salutaires nous font avancer. Il y a des doutes, des épreuves, mais la Parole de Dieu est puissante pour relever et fortifier. J’en ai si souvent fait l’expérience. » (Ruth) Christine Wild, responsable du club des 9 ans, directrice de centre de vacances, avec son mari . Ils ouvrent leur maison à un groupe de prière, et ont un ministère auprès des couples (préparation au mariage). Paula Hell, responsable du club des 4 ans, appelé le « club de l’arche » et engagée dans les colonies d’été avec Jérôme, son mari. Francine Arnold, responsable du tri du linge médicalisé pour l’humanitaire Ruth Nussbaumer, responsable des Rendez-Vous avec la Bible sur Mulhouse et sa région.

Nathalie Schnoebelen

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IL FAUT ÊTRE FIDÈLE À L'ENGAGEMENT PRIS, PRÊT À RENDRE SERVICE

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Si vous souhaitez servir dans la sécurité, conctactez Thierry au 06 35 97 74 28


LES C O U L IS S ES . . . La sécurité Na tha li e S ch n o e b elen RESPONSABLE SECURITÉ : THIERRY WEISS AGE : 44 ans A LA PO DEPUIS 1996

Nathalie : Qu’est-ce qui vous a

donné envie de vous engager dans ce service ?

Thierry : L’envie est venue simple-

ment. Comme j’aime mon prochain, je voulais vraiment que les chrétiens aient l’esprit libre pour écouter la parole de DIEU, en toute quiétude, au moment de la prédication. Dans la Parole de Dieu, il est écrit : "Veillez à ce que tout se passe convenablement et non dans le désordre." (1 Corinthiens 14 :40).

Nathalie : Quelles sont les qualités nécessaires pour s’engager dans la sécurité ? Thierry : Avant tout, il faut être

calme et savoir maîtriser ses émotions. C’est une excellente mise en pratique de la maîtrise de soi ! C’est important également d’être accueillant, parce que nous sommes souvent les toutes premières personnes que le visiteur rencontre en arrivant ici, notamment sur le parking, au moment du placement des voitures. Il faut être serviable, souriant, fidèle à l'engagement pris et prêt à rendre service à toute personne qui en a besoin. Nous pouvons être sollicités pour répondre à bien des questions.

Nathalie : Comment s’organise le

Et vous savez, ça génère vraiment une bonne ambiance entre nous.

Thierry : La sécurité s’articule

Nathalie : Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui se pose encore des questions pour rejoindre l’équipe ?

service ?

autour de 4 équipes, actuellement composées de 5 personnes, chacune : 1 chef de groupe et 4 frères, dont l’un se trouve à l’intérieur, et les 3 autres à l’extérieur. Chaque équipe est donc de service une fois par mois .Quand l'agrandissement de l’église sera terminé, le projet prévoit de faire passer les équipes à 8 personnes.

Nathalie : Qu’est-ce qui est le plus difficile à gérer pour chacun d’entre vous ? Thierry : De mon côté, le plus

difficile, c'est de fidéliser les frères à leur service, en leur expliquant qu'ils s’engagent non pas envers les hommes, mais pour servir DIEU. Pour eux, ce qui peut parfois être difficile, ce sont les températures extérieures très basses, surtout cette année ! Mais on s’équipe, on s’épaule beaucoup, et le rire, la bonne humeur communiquent beaucoup de chaleur ! L’entraide est une très bonne expérience.

Nathalie : D’après vous, quelle est

la plus grande satisfaction, quand on s’implique dans un tel service ?

Thierry : Vous savez, la plus grande

satisfaction , c’est de prendre conscience qu'on amasse un trésor dans le ciel. Les frères de la sécurité voient aussi qu’ils sont vraiment utiles pour l'église. Se sentir utile, ça fait du bien !

Thierry : La personne qui se pose

encore des questions doit savoir qu'il n'y a pas de plus grande joie que de payer de sa personne. On voit chaque semaine qu’on reçoit bien plus en retour. On apprend beaucoup au contact des gens.

Nathalie : Une petite histoire à nous

raconter ?

Thierry : Il arrive que des gens

cherchent leur voiture à la sortie du culte. Et souvent, ils viennent nous demander où elle se trouve ! Comme si on savait forcément ! Ca nous amuse…

Nathalie : En conclusion ? Thierry : Je tiens à remercier tous

les frères qui sont engagés dans le service sécurité, à l’ intérieur comme sur le parking. S’ils n'étaient pas là, ce serait vraiment difficile dans cette grande église. Merci à chacun, les nouveaux comme les plus anciens ! Que DIEU vous bénisse, les frères, d’ une double onction de Son Esprit !

propos recueillis par Nathalie Schnoebelen

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U N E PASTORALE. . . PA nOU R Q U O I FAIRE ? d r é B e n zi Octobre est connu pour être le « mois de la Pastorale ». Chaque année, depuis 11 ans, la Porte Ouverte Chrétienne accueille plusieurs centaines de pasteurs issus de toute la France et d’ailleurs. Que viennent trouver les pasteurs ? Que recherchent-ils ? Voici les questions qui ont été posées à André Benzi, pasteur de la Porte Ouverte Chrétienne de Reims, un des plus anciens et toujours fidèle à ce jour !

André

: « Je ne conçois pas de

ministère sans pastorale. Pour moi, c’est le seul moment dans l’année qu’on met à part pour se rencontrer, partager nos joies, mais aussi parfois nos peines. Chaque année, je fais le point sur mon ministère, ça m’aide beaucoup à reconsidérer où se trouvent les vraies priorités pour l’assemblée. La pastorale joue un peu le rôle de « recadreur ». Les pasteurs viennent avec des questions, des difficultés, et ils en parlent librement, car nous sommes tous concernés. Nous sommes bien placés les uns et les autres pour nous comprendre mutuel-

lement. Qui peut mieux comprendre un pasteur qu’un autre pasteur ? »

Nathalie : Vous rappelez-vous, André, un moment précis où quelqu’un vous a vraiment aidé pour votre ministère, lors d’une pastorale ? André : Oui, clairement. Jean (ndlr

Peterschmitt) d’après moi, est un papa pour l’Eglise. Son œil et sa voix extérieurs m’ont permis de repartir de la pastorale avec un élan renouvelé et un nouvel axe affermi. C’est un frère qui aime les pasteurs et qui les bénit.


Nathalie : Depuis 11 ans que vous

venez à la pastorale, quelle évolution avez-vous constatée ?

André : Beaucoup reviennent. On se connaît donc mieux au fur et à mesure. Depuis, je retrouve de vrais amis. Des liens étroits se sont noués. C’est vrai que certains pasteurs s’ouvrent plus que d’autres. Mais, au final, je suis sûr que chacun repart avec quelque chose de plus : un encouragement, une parole claire, une prophétie, une direction. Quant aux intervenants, leur expérience d’ailleurs agit comme une impulsion, et même un levier. Elle ravive notre enthousiasme. J’ai également vu une évolution dans l’enseignement qu’on reçoit, et la qualité des interventions montre combien le Seigneur veut nous communiquer des choses précises. Nathalie : Que diriez-vous à un

pasteur qui n’est jamais venu à la

Pastorale ?

André

: Viens et regarde. Fais le bilan de l’année, viens avec nous te placer devant Dieu. C’est une force extraordinaire. Vous savez, dans le ministère, on se sent parfois très seul. Devant une situation compliquée, devant un problème nouveau, le Seigneur est notre force, mais quel soulagement quand on peut partager avec un frère qui a le même ministère. Parfois, des pasteurs sont pionniers dans leur région pour commencer une œuvre, alors, écouter l’expérience d’autres soulage beaucoup, même si bien sûr, on n’a pas à reproduire le même schéma. Entendre qu’un frère qui a vécu la même chose, s’en est sorti par la main puissante de Dieu, je peux vous dire que ça change tout ! Nous sommes, nous aussi, des hommes, et on a besoin d’encouragement.

Nathalie : Quel est justement votre

plus bel encouragement reçu suite à une pastorale ?

André

: Voir les jeunes se lever. Les jeunes pasteurs ont quelque chose d’autre que nous. Ils ont une fraîcheur et une vision pour notre pays qui me font comprendre que Jésus revient bientôt. Et je fais le rêve qu’ensemble, nous pourrons atteindre une dimension de fraternité telle qu’elle va transformer le regard que les Français portent sur les chrétiens. Et cela entraînera un changement en profondeur dans notre pays. Je trouve que les jeunes ne voient plus leur ministère de manière isolée, mais dans une globalité nationale. C’est ce qui me donne cet espoir.

propos recueillis par Nathalie Schnoebelen


s e rvi r ET hni e bau chilt Gneey e.r. . Lourde tâche que de résumer 17 jours en quelques lignes ! En particulier, lorsqu’il s’agit de 17 jours de voyages, d’émotions, d’expériences humaines et divines extraordinaires, de découvertes culturelles dans un pays aussi vaste et empreint d’histoire que la Chine; en plus, avec un groupe de 14 plus ou moins jeunes, amoureux de Jésus, bourrés de talents, animés par un esprit de service. Une véritable équipe de choc !

Corée du sud...

La première étape nous conduit en Corée du Sud. Au menu : visite d’une montagne particulière dédiée à la prière, moments de communion avec le Dieu pour qui aucune langue n’est étrangère, découverte de la capitale, de jour comme de nuit, culte dans une église aussi impressionnante par sa taille (plus de 700 000 personnes) que par sa vitalité, et, comme dans tout bon voyage, un minimum de tourisme, de shopping ! Deuxième étape : Arrivée dans le pays à la Grande Muraille et aux 56 minorités ethniques ! La découverte culturelle (et surtout touristique) se poursuit dans la mégapole de Shanghai ! Petit « imprévu » fort agréable : la rencontre d’un pasteur Coréen et de l’église dont il est responsable. Temps de louange et de prières nous unissent et nous rassemblent autour du Père Céleste ! Nouvelle étape : Kunming, « petite » ville chinoise du sud-ouest avec ses quelques 6 millions d’habitants ! Isabelle, cette jeune missionnaire de

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26 ans d’origine alsacienne (eh oui !), nous bichonne et nous guide durant les 9 jours de cette ultime étape avec nos 2 fidèles traducteurs chinois.

Noël...

Le réveillon de Noël , typiquement français pour la plupart d’entre nous, se transforme en fête d’appartement multiculturelle, assaisonnée de chansons franco-américano-hispanochinoises, de pas de salsa improvisés, de rires, de mini-spectacles de marionnettes et d’une trentaine de visages rayonnants ! Au summum de nos surprises ? Bien sûr que non ! Nous sommes le 25 décembre 2010 et , sous un soleil radieux, 110 petites bouilles nous regardent curieusement, et particulièrement le drôle de Superman, version Super-patate qui nous accompagne ! C’est dans cette ambiance que les enfants de cette école rurale d’arts martiaux entendent parler pour la première fois d’une étrange histoire appelée Noël. Remis de nos émotions, nous partons quelques jours plus tard en direction du centre ville, à l’affût d’un emplacement propice pour un spectacle de rue avec, comme seul matériel, une clef USB ! Mais Dieu a tout prévu : un salon du mariage, sur une grande place au cœur de la ville, une estrade de rouge vêtue et une sono plutôt…sonore ! Quel bonheur de pouvoir annoncer l’évangile de Jésus dans une langue que l’on ne maîtrise pas, avec l’interdiction formelle de prononcer le nom de Jésus ! Com-

ment est-ce possible ?! Avez-vous déjà songé à la puissance du message d’une danse ? Alors que dire de 3 danses dont l’une d’entre elles clame : « I LOVE JESUS ! » ?? Enfin, l’essentiel de notre message est résumé dans une pièce de théâtre démontrant la puissance et l’amour du Sauveur ! Au final, nous sommes conviés à refaire notre « show », ce que nous acceptons avec grand plaisir ! Ce jour- là, plus de 800 personnes ont pu entendre et voir dans nos paroles et dans nos gestes ce fameux « I LOVE JESUS ». « Du jamais vu ! », « Un miracle ! ». Pour nous : une grâce immense. Deux jours plus tard, nous voilà avec notre spectacle face à une dizaine de jeunes filles sorties des rues et de la prostitution. Ce soir- là, nombreuses sont celles qui décident d’accepter ce Jésus, et qui sont baptisées du Saint- Esprit. A nouveau, une grâce immense. Revenir en France ? Le faut-il vraiment ? Oui, car la mission continue chez nous. Nous sommes décidés à la poursuivre. Et vous, êtes - vous prêts à faire de même?

Témoignages...

Quelques témoignages pour confirmer ce qui a été dit : Joa : Une communion de « ouf » avec le Seigneur. Une nouvelle façon de voir et de percevoir les gens !


Brice : J'ai pu expérimenter , avec le groupe, la puissance de Dieu qui nous guide, nous ouvre chaque jour de nouvelles portes et nous montre qu'Il a tout entre Ses mains. Il nous surprendra toujours !

Et pouvoir les bénir a énormément réjoui mon cœur. C'est là que ce voyage prend tout son sens.

Sophie : Ce voyage a été extra, au-delà de mes attentes!! Je savais que ça allait être bien, mais ça a été tout simplement magnifique!!! C'était excellent de pouvoir servir Dieu en Chine!!! Rencontrer les enfants à l'orphelinat, les passants dans la rue, les jeunes femmes anciennement prostituées...

Jean-Luc : Mais ce n'est qu'un début. Le meilleur est devant nous...

Adrien : Je ne pensais pas qu'on pourrait autant servir Dieu en Chine !

Chouki : Dépendre de Lui à tout instant c'est... WOW !!

Thiebault : Ce fut un voyage inoubliable où Dieu a conquis nos cœurs pour la mission. La mission d’aimer son prochain autant en paroles qu’en actions ! L’esprit d’équipe, la présence de Dieu, et des rencontres sensationnelles ont été les ingrédients d’un voyage qui restera gravé dans le cœur de beaucoup ! Joy : Ma vision de l'Eglise s'est élargie: l'Eglise chinoise est différente, mais on fait vraiment partie de la même famille!

Thiebault Geyer

ISABELLE NOTRE HÔTE D'ORIGINE ALSACIENNE.


Séminaire d’été à EMMETTEN (CH) / GLAUBENSWOCHE

du 01 au 17 juillet 2011 avec Samuel et Jean Peterschmitt Info et inscriptions Hotel SEEBLICK, CH 6376 EMMETTEN Tel : +41 41 624 41 41 Fax : +41 41 624 42 42 www.hotelseeblick.ch, info@hotelseeblick.ch

PASTORALE

du 11 et 12 octobre 2011 avec le pasteur Claude Houde de l'Église Nouvelle Vie au Canada Lieu La Porte Ouverte Chrétienne 62 rue de Kingersheim 68200 Mulhouse Info Tel : 03 89 50 44 22 contact@porte-ouverte.com

GRANDE FÊTE DE NOËL

10 décembre 2011 de 10h00 à 17h00 Lieu La Porte Ouverte Chrétienne 62 rue de Kingersheim 68200 Mulhouse

semaine de jeûne

Info Tel : 03 89 50 44 22 contact@porte-ouverte.com

Lieu La Porte Ouverte Chrétienne 62 rue de Kingersheim 68200 Mulhouse

VOYAGE EN ISRAËL

Info Tel : 03 89 50 44 22 contact@porte-ouverte.com

Info Tel : 03 89 50 44 22 contact@porte-ouverte.com

du 27 février au 02 mars 2012 avec le pasteur Mamadou Karambiri du Burkina

21 octobre au 4 novembre 2011 avec Christian Gagnieux



PHOTOGRAPHES : Antony Hoell, Laure-Elyse Obellianne, Baptiste Antoine RÉDACTION : Samuel Peterschmitt, Dominique Savary, Bertrand Huetz, Dr Jude, André Benzi, Mike Perron, Jokeel Seck ,Thiebault Geyer, Nathalie Schnoebelen CORRECTIONS : Hubert Ley

La Porte Ouverte Chrétienne • Mulhouse www.porte-ouverte.com

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DIRECTION DE LA PUBLICATION : Samuel Peterschmitt DIRECTION PÔLE COMMUNICATION : Laurent Obellianne DIRECTION DE LA FABRICATION : Alain Kugler DIRECTION ARTISTIQUE : Dominique Monhardt


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