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Le coût énergétique du numérique
Derrière un courriel, une requête sur un moteur de recherche, le stockage d’une photo sur le « cloud »… se cache une consommation énergétique importante, et qui va croissant. Et donc un impact environnemental non négligeable.
L’EMPREINTE DU NUMÉRIQUE EN FRANCE
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10 % de la consommation électrique annuelle est consacrée au numérique.
À L’ÉCHELLE MONDIALE, LE NUMÉRIQUE CORRESPOND À…
Cela représente pour chaque Français l’équivalent de la consommation électrique d’un radiateur de 1 000 watts pendant 30 jours. L’impact environnemental est égal à celui d’un trajet de 2 259 kilomètres en voiture.
Énergie primaire Gaz à effet de serre Eau Électricité
6 % de la consommation
3,8 % des émissions 0,2 % de la consommation 14 % de la consommation
CE QUI ÉQUIVAUT À…
Émissions de gaz à effet de serre
116 millions de tours du monde.
Eau
1 542 milliards de bouteilles d’eau de 1,5 litre.
2,5 % de l’empreinte carbone de la France est liée au numérique
20 millions de tonnes de déchets par an sont produites sur l’ensemble du cycle de vie des équipements, soit 299 kilogrammes par Français.
62,5 millions de tonnes de ressources sont exploitées par an pour produire et utiliser les équipements numériques.
LA PART DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL SELON LE TYPE D’OUTILS
De 65 à 90 %
Terminaux utilisateurs (téléviseurs, smartphones, ordinateurs…)
De 4 à 22 % Data centers
De 2 à 14 % Réseaux
1,5 milliard de Français parcourant chaque jour 50 kilomètres en voiture pendant un an.
3,6 milliards de douches.
Si le numérique était un pays, son empreinte serait 2 à 3 fois celle de la France.
L’EMPREINTE CARBONE DU NUMÉRIQUE PAR POSTE (EN 2019)
Production Utilisation
Réseaux 11 %
Terminaux utilisateurs 38 %
Centre de données 14 %
Ordinateurs 10 %
Smartphones 8 %
TV 15 %
Autres 4 %
Des Donn Es Toujours
ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ÉQUIPEMENTS CONNECTÉS PAR PERSONNE ENTRE 2018 ET 2023
QUATRE SCÉNARIOS D’ÉVOLUTION POUR LE NUMÉRIQUE
La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025 (à gauche) et dans la consommation d’énergie primaire (à droite) variera selon les scénarios prospectifs définis par le Shift Project.
SCÉNARIO « CONSERVATIVE »
Le rythme de gain d’efficacité énergétique (EE) reste identique à celui observé historiquement de 2013 à 2019, tandis que le trafic et la production d’équipements croissent modérément.
SCÉNARIO « GROWTH »
Le rythme de gain d’efficacité énergétique reste identique à celui observé historiquement de 2013 à 2019, tandis que le trafic et la production d’équipements croissent beaucoup.
SCÉNARIO « NEW SOBRIETY »
SCÉNARIO « GROWTH LESS EE »
Par rapport au précédent, ce scénario prend en compte un (léger) ralentissement des gains d’efficacité énergétique observé à partir de 2020 dans les data centers et au sein des réseaux, mobiles notamment.
La production des nouveaux types d’équipements et le trafic ralentissent, tandis que le rythme de gain d’efficacité énergétique reste identique à celui observé historiquement de 2013 à 2019. Ce scénario, qui implique une rupture significative dans les modes de consommation numérique, se traduit par une stabilisation des émissions de gaz à effet de serre.