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Le nouvel arbre du vivant
En mai 2016, une équipe internationale sous la direction de Jillian Banfield, de l’université de Californie à Berkeley, a construit cet arbre du vivant à partir de 30 437 génomes publiés de microorganismes et de données génomiques sur plus de 1 000 autres jamais cultivés, obtenus à partir d’environnements variés (croûte de sel du désert d’Atacama, par exemple). L’arbre ainsi construit témoigne de l’incroyable diversité des microorganismes . On y retrouve les trois domaines du vivant : les bactéries en haut, les eucaryotes et les archées en bas (les archées sont des unicellulaires adaptés aux environnements extrêmes) ainsi que leurs principales lignées. Les phylums « animaux » et « végétaux », présents jusque-là dans les précédentes classifications, ont disparu, dilués dans les opisthocontes.
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