MAGAZINE PPOC
AUTOMNE 2021
NUMÉRO DES ACCREDITATIONS - Margy Krause, accréditation en photographie de rue - Tyler Singer, accréditation en ornithologie -B eth Alexander, Accréditations Canine et Portrait d’animaux de compagnie AUSSI… - Les chevaux vus différemment pour des portraits uniques ! - La valeur de l’adhésion est durable - Alors, Vous voulez être photographe canin ?
Nouvelle année. Nouveau look. AUTOMNE 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 2
En tant que photographe professionnel, vous êtes très attentif aux détails qui font d’une photo exceptionnelle un succès incontestable. De multiples facteurs se conjuguent pour créer une expérience visuelle harmonieuse, tant pour vous que pour ceux qui voient votre travail. Parfois, il y a un peu de chance, mais la plupart du temps, c’est le résultat d’une attention minutieuse aux détails.
À l’approche d’une nouvelle année, nous sommes heureux de vous annoncer l’un des plus grands changements : d’importantes rénovations de notre magasin phare du centre-ville de Toronto et de notre site très fréquenté de Calgary, avec un tout nouveau design intérieur conçu pour rendre l’environnement de magasinage encore meilleur, plus ouvert, plus épuré et plus interactif que jamais. Nous sommes ravis de lancer une nouvelle expérience de vente au détail photo et vidéo améliorée, que vous ne trouverez nulle part ailleurs, tout comme l’étendue de nos gammes de produits et la profondeur de l’expertise de notre équipe de vente.
Dans le contexte de votre travail, vous connaissez probablement bien le nom « Vistek » et tout ce qu’il représente. Beaucoup d’entre vous ont fait de nous leur source de vente au détail préférée en raison de la réputation que nous nous sommes forgée au cours de plus de 40 ans. Vous avez aussi probablement remarqué les mesures que nous avons prises ces derniers mois pour nous assurer que notre niveau de service continue de répondre aux demandes en constante évolution de la communauté professionnelle que nous nous sommes engagés à servir.
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LOC AT I O N
Venez nous voir dès que vous le pourrez. Nous pensons que vous apprécierez le souci du détail que nous avons apporté à la réalisation de ce projet.
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S E RVI C E
T O R O N T O • MISSISSAUGA • OTTAWA • CALGARY • E D M O N T O N
V IS T E K .C A
TA B LE D E S M AT I È R E S
4
4
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Message du président Margy Krause Accréditation en photographie de rue
par Margy Krause
10 Les chevaux vus différemment pour des portraits uniques !
6
par Josée Talbot, MPA
16 Sur la route avec le studio
Accréditations Canine et Portrait d’animaux de compagnie
par Beth Alexander
10
16
22 Plus qu’une aile et une prière : Accréditation en ornithologie
par Terry Tinkess
26
Ceux qui ne sont plus avec nous
22
30
La valeur de l’adhésion est durable
par Terry Tinkess
36
30
Alors, Vous voulez être photographe canin ?
par Holly Montgomery
42
À propos de la couverture
par Josée Talbot, MPA
36
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par Terry Tinkess
MESSAGE
du président Lorsqu’on me demande d’écrire ces messages d’introduction, le rédacteur en chef m’envoie une brève description de ce que sera le contenu du magazine. Cette édition semble couvrir un large éventail de sujets illustrant Ross Outerbridge, MPA d’où nous venons en tant qu’organisation et où Président national des PPOC nous sommes maintenant. En d’autres termes, tirer les leçons du passé, évaluer le présent et préparer l’avenir. Cette organisation et chaque membre peuvent en bénéficier. Nous rendrons hommage aux anciens membres, Robert Lansdale et Evangelos Apostolides, qui étaient tous deux des membres actifs de longue date des PPOC et qui sont malheureusement décédés récemment.
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Ils étaient tous deux des professionnels accomplis. Il s’agissait de photographes connus, prospères et actifs qui ont photographié la Reine, diverses célébrités, des dignitaires et des événements importants dans le monde entier. Ils étaient également des membres actifs des PPOC. Tous deux ont été présidents régionaux des PPOC, membres fondateurs des PPOC en tant qu’organisation nationale et ont joué un rôle déterminant dans la formation des PPOC, influençant fortement cette organisation et son évolution. Leurs histoires sont représentatives de nos origines.
L’ASSOCIATION DES PPOC EST HEUREUSE DE VOUS PRÉSENTER SA PUBLICATION, GALLERIE. AVEC DES LAURÉATS, DES ARTICLES DE FOND, DES INFORMATIONS ÉDITORIALES, DES SERVICES AUX MEMBRES ET DE LA PUBLICITÉ, GALLERIE EST LE MAGAZINE PAR EXCELLENCE POUR LES PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS À TRAVERS LE CANADA. GALLERIE est publié trois fois par année : - Hiver (version numérique en ligne) - Été (imprimé et version numérique en ligne) - Automne (version numérique en ligne) ABONNEMENT Tous les membres des PPOC reçoivent le magazine imprimé par la poste. Une version numérique en ligne est disponible pour tous les photographes. Pour être ajouté à notre liste de diffusion, veuillez contacter le bureau des PPOC à info@ppoc.ca en indiquant votre province de résidence. Des exemplaires additionnels de Gallerie sont disponibles au coût de 6,95 $, plus les frais de poste.
Michelle Valberg, une photographe d’aventure et de la faune sauvage de renommée mondiale, est membre des PPOC depuis 30 ans et possède un certain nombre d’accréditations PPOC. Son histoire et le chemin qu’elle a parcouru jusqu’à la réussite offriront de nouvelles perspectives sur la valeur de l’adhésion à cette organisation.
SOUMISSIONS Les articles ainsi que les textes des membres sont les bienvenus. Veuillez les soumettre à l’éditeur pour examen.
Une discussion plus approfondie sur l’accréditation des PPOC — ce qu’elle est, comment s’y préparer et pourquoi elle est importante — permettra de mieux comprendre où nous allons. Les organisations doivent évoluer et changer. Le maintien de normes élevées en matière d’imagerie professionnelle est à la base du processus d’accréditation. Les nouvelles catégories d’accréditation, les nouveaux styles de photographie et les descriptions de chaque catégorie qui sont plus inclusives seront reflétés dans les histoires de ceux qui sont passés par le processus d’accréditation, ce qu’ils ont appris et ce que cela signifie pour eux en tant que photographes individuels.
Double page 1575 $ / an Page complète dos de couverture 1375 $ / an Page complète intérieure couverture 1125 $ / an Supplément publicitaire 1000 $ / an Page complète 975 $ / an Demi-page 630 $ / an Quart de page 400 $ / an
Je suis impatient de voir cette édition de Gallerie cet automne et j’espère que vous l’êtes aussi.
Ross Outerbridge, MPA Président des PPOC
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Les partenaires commerciaux des PPOC ont un escompte de 20 %. Pour réserver votre espace publicitaire contactez l’éditeur. ÉDITEUR Terry Tinkess e : editor@ppoc.ca CONCEPTRICE ET INFOGRAPHISTE Josée Talbot, MPA t : 418 881-3998 c : josee@talbotphotoart.ca DIRECTEUR DE PUBLICITÉ Brad Kelly, MPA c : PPOC.Gallerie.Magazine.Ads@gmail.com
Élevez vos images vers un monde d’un réalisme sans précédent avec des détails nets d’un coin à l’autre. Le nouveau Z 7II et les nouveaux objectifs révolutionnaires NIKKOR Z libéreront davantage votre potentiel créatif. Avec un fonctionnement intuitif, une mise au point automatique précise et deux processeurs d’image Dual EXPEED 6, cette évolution du système Z vous permet de créer des fichiers haute résolution de 45,7 mégapixels à votre propre rythme de prise de vue ininterrompu. Explorez votre créativité sans vous soucier de votre équipement, même dans la nature rigoureuse. Un moment époustouflant qui reste à jamais. Plongez-vous dedans. Visitez www.nikon.ca CAPTEUR CMOS DE 45,7 MEGAPIXELS | 10 I/S AVEC SUIVI AF/ AE JUSQU ‘À 77 IMAGES* | DEUX EMPLACEMENTS DE CARTE MÉMOIRE CFEXPRESS/XQD ET SD UHS-II |
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CHEF-D’OEUVRE D’IMMERSION ABSOLUE
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MARGY KRAUSE
ACCRÉDITATION EN PHOTOGRAPHIE DE RUE
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par Margy Krause EN AVRIL 2021, LA PHOTOGRAPHIE DE RUE A ÉTÉ AJOUTÉE COMME NOUVELLE CATÉGORIE POUR L’ACCRÉDITATION PROFESSIONNELLE AUPRÈS DES PPOC. EN TANT QUE CONTEUSE, CETTE CATÉGORIE M’A INTRIGUÉ. J’AI LE PLAISIR DE PARTAGER MON PARCOURS POUR ÊTRE LA PREMIÈRE CANADIENNE À OBTENIR CETTE ACCRÉDITATION. Depuis mon plus jeune âge, je suis fascinée par la photographie. Mes parents photographiaient fréquemment les événements familiaux avec l’appareil Zeiss de mon père et de petites vignettes avec leur caméra 16 mm. Les souvenirs qu’ils ont capturés, maintenant convertis-en numérique, sont chers à notre famille. Bien que ma carrière se soit déroulée dans les domaines de la comptabilité, de la vente et des investissements, j’ai suivi de nombreux cours de photographie au fil des ans par l’intermédiaire de Focal Point, des Vancouver Photo Workshops, du collège Langara et de Creative Live, dans une grande variété de genres, notamment la photographie de rue. J’ai voyagé dans de nombreux pays avec mon partenaire, ce qui m’a donné l’occasion de pratiquer la photographie. Nous avons acheté un bateau en Nouvelle-Zélande en 2015 et, au cours des cinq années suivantes, avons partagé notre temps entre la navigation dans le Pacifique Sud et le ski à Whistler. Passer du temps sur un bateau sous les tropiques était un délice et un privilège pour moi en tant que photographe. J’avais toujours un appareil photo à portée de main. Marcher sur des plages désertes, nager avec des baleines, faire du kitesurf sur des eaux tropicales cristallines, faire de la plongée sous-marine sur des récifs de classe mondiale, être accueillis dans des cultures étrangères et supporter des quarts de « trois sur trois » lors de traversées de plusieurs jours faisaient tous partie de notre style de vie. Nous aspirons à retourner à la vie de croisière lorsque les frontières seront rouvertes.
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La date limite pour le BC Image Salon 2020 approchant, j’ai demandé à Paul de m’aider à sélectionner et à modifier certaines images. Il a généreusement consacré des heures sur la plateforme « Zoom » à me guider, ce qui a été une excellente expérience d’apprentissage. À ma grande surprise, les images ont été acceptées et j’ai reçu les prix Mérite, Choix du juge et Meilleur observateur (éditorial). Forte de ce succès inattendu, j’ai décidé de demander une accréditation. J’ai consulté ma bibliothèque d’images et, avec l’aide de Paul, j’ai sélectionné des images dans deux catégories pour le jugement de février 2021. J’ai réussi à obtenir une accréditation dans les catégories « Illustration de voyage » et « Marine ». Lorsque la photographie de rue a été ajoutée aux catégories d’accréditation, j’ai soumis des images pour le jugement d’avril. Paul et moi avons à nouveau travaillé en étroite collaboration, guidés par la description des catégories des PPOC, mais aussi dans le but de respecter les normes internationales de la photographie de rue. L’édition s’est principalement limitée à recadrer, assombrir et éclaircir. La photographie de rue, pour moi, consiste à capturer « candidement » une tranche d’humanité ou un moment remarquable de la vie quotidienne. Mon objectif en prenant une image « de rue » est d’évoquer une émotion comme la surprise, le plaisir, l’admiration, l’humour ou l’inquiétude, sans porter de jugement. Image 4
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Beaucoup de ces images ont été prises en 2007, avec des reflex numériques de base et des objectifs bon marché. Elles ont été prises des années avant que je connaisse les PPOC ou que je songe à obtenir une accréditation professionnelle. Je ne dis pas qu’il n’est pas possible de prendre de bonnes photos de rue dans sa ville natale, mais mes voyages m’ont conduit dans des endroits où la vie est centrée sur le nécessaire. Sans vouloir faire de déclaration sociale, j’aime observer les gens, leurs activités et leurs défis. La simple survie à travers les difficultés, l’ingéniosité et la créativité sont les principaux moteurs, mais les relations familiales, l’amitié, le plaisir, la gentillesse et la spiritualité jouent également un rôle important. Je n’essaie pas de faire passer un message social, mais de capturer ce qui, autrement, pourrait passer inaperçu. Il faut être dans un lieu public, mais pas forcément dans une rue. Une de mes images a été prise dans un marché, tandis qu’une autre a été prise à travers le pare-brise d’un véhicule. Si vous partagez une camionnette, demandez le siège avant et enlevez le bouchon de votre objectif ! Ces dix images, acceptées pour mon accréditation en photographie de rue, représentent une partie de mon univers photographique, ma vision et mon besoin de raconter des histoires. Cette image a été prise depuis le siège avant d’une camionnette sur l’autoroute entre Hanoi et la baie d’Halong au Vietnam. Faire tenir en équilibre une vache sur une moto relevait de l’exploit. (image 1) L’ordre, la propreté et les couleurs m’ont frappé lorsque ces jeunes moines faisaient la queue pour recevoir leur aumône. Les tissages à carreaux et en tartan rappellent la domination coloniale du pays. Myanmar. (image 2) Image 5
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Lorsque la pandémie a frappé, nous avons pris la décision de garer le bateau en Nouvelle-Zélande et de rester à Whistler. J’ai eu la chance d’avoir pour voisin Paul Wright, MPA, qui, par coïncidence, est aussi un utilisateur de Nikon. Au début des fermetures, il a mentionné que les PPOC organisaient des webinaires. Toujours désireuse d’apprendre, je me suis inscrite à plusieurs présentations et j’ai décidé de me joindre aux PPOC en tant qu’observateur (maintenant appelé membre aspirant).
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Une jeune femme finement vêtue fait un tour à Hanoi, au Vietnam. Sa robe de soie rose merveilleusement détaillée contrastait tellement avec l’environnement miteux de la rue. Les chapeaux et les masques étaient couramment portés pour se protéger du smog intense. (image 3) Un jeune moine bouddhiste lit à un autre dans un monastère. Je me suis demandé ce qu’ils pouvaient bien étudier. Luang Prabang, Laos. (image 4 Un enfant se balance dans un bassin de lavage pour se transporter dans un village flottant occupé par des réfugiés vietnamiens sur le lac Tonle Sap, près de Siem Reap, au Cambodge. (image 5)
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Une vendeuse du marché négocie avec un client. En me promenant dans le marché, j’ai d’abord remarqué le contraste entre les couleurs de sa blouse et celles des légumes. De même, l’application de son thanaka (maquillage), la disposition des délicates fleurs dans ses cheveux et son vernis à ongles témoignaient d’une telle attention portée à la personne. Myanmar. (image 6) De jeunes femmes habillées de couleurs vives marchent dans la rue en vendant des collations. La façon dont elles font tenir en équilibre les grands plateaux sur leur tête est une seconde nature, mais, alors que l’une d’elles se penche pour toucher l’autre, je trouve le moment de la photo. Myanmar. (image 7) Un garçon joue à un jeu vidéo, probablement pendant sa pause dans une usine de cuir. Les tas de peaux et les équipements anciens contrastent avec la nouvelle technologie des appareils qu’il tient dans ses mains. Mumbai, Inde. (image 8) L’éclairage latéral, la richesse des couleurs, l’effet miroir du mouvement et la répétition des structures étaient intéressants. Myanmar. (image 9) Une femme pratique le Tai Chi face à la tour de la Tortue sur le lac Hoan Kiem, dans le centre historique de Hanoi, au Vietnam, où règne le smog. De nombreux Hanoiens font de l’exercice autour du lac avant le lever du soleil pour profiter des températures plus fraîches. (image 10) Je suis très reconnaissante envers les nombreux bénévoles dévoués des PPOC. La participation aux webinaires, l’observation des jugements en ligne et la préparation au Salon et à l’accréditation ont été très bénéfiques. Le fait d’être membre m’a permis d’améliorer mon art et de rehausser mon profil en tant que photographe. Par exemple, le fait de figurer sur le site internet des PPOC avec l’accréditation Marine a incité un rédacteur à me demander de prendre des photos pour un article de magazine.
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J’espère que ce récit de mon parcours vers l’accréditation et le partage de mes images pourra guider d’autres personnes souhaitant obtenir l’accréditation pour la photographie de rue.
Margaret Krause Margaret Krause est une photographe basée à Whistler. Elle est membre des PPOC et est accréditée dans les catégories Illustration de voyage, Marine et Photographie de rue. En plus de la voile, elle aime jouer au golf, skier et faire du vélo. Pour des histoires sur ses aventures de voile dans le Pacifique Sud, visitez https://www.svwhistler.com Pour son site Web de photographie, visitez https://margykrausephoto.com
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« Same As Dad »
LES CHEVAUX VUS DIFFÉREMMENT POUR DES PORTRAITS UNIQUES! AUTOMNE 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 10
par Josée Talbot, MPA JE CÔTOIE LES CHEVAUX DEPUIS TRÈS LONGTEMPS. DÈS L’ÂGE DE 12 ANS, JE MONTAIS À CHEVAL. PAR CONTRE, LA PHOTOGRAPHIE EST VENUE BEAUCOUP PLUS TARD, ALORS QUE J’ÉTUDIAIS EN DESIGN DE PRÉSENTATION AU CÉGEP DE SAINTE-FOY. C’ÉTAIT ALORS AVEC DES APPAREILS ARGENTIQUES COMPLÈTEMENT MANUELS ET NOUS FAISIONS NOTRE DÉVELOPPEMENT EN CHAMBRE NOIRE. PUIS VINT LA PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE, SOIT EN 2008. C’EST BIEN SUR LES CHEVAUX QUI FURENT MES SUJETS DE PRÉDILECTION À CE MOMENT. Par contre, il y a énormément de photographes équins et c’est parfois un défi de se démarquer. Pour ma part, j’aime photographier les chevaux sous des angles différents, de façon à obtenir des portraits uniques et appréciés. Tout d’abord, je travaille en lumière naturelle. Je ne suis pas très à l’aise avec les flashes et, pour l’instant, j’obtiens l’effet désiré en utilisant des réflecteurs. Surement qu’un jour, je m’y mettrai et travaillerai avec des éclairages. J’affectionne tout particulièrement le travail en intérieur, ce qui permet des éclairages dramatiques, des clairs obscurs qui mettent en valeur certaines parties du corps ou de la tête et l’encolure du cheval. Je prends toujours le temps de me familiariser avec l’animal que je dois photographier. Plus il me fera confiance, plus la séance ira pour le mieux. Il faut se rappeler que le cheval est une proie à la base et qu’il peut parfois avoir des réactions vives pour des choses qui peuvent nous sembler bien banales. Par contre, certains chevaux sont assez blasés et ne mettent pas facilement les oreilles pointées vers l’avant, ou ont les yeux à moitié fermés. Chaque cheval implique certains défis. Bien les connaître est un plus à mon humble avis. Connaître leurs réactions, leurs comportements, les meilleurs angles, etc.
LES TRUCS POUR AVOIR LEUR ATTENTION Pour un portrait, on veut idéalement avoir les oreilles pointées vers l’avant. Pour attirer l’attention du cheval, l’idéal est d’avoir une personne qui se place derrière nous, avec une carotte qu’elle fera craquer. Sinon, une petite assiette en aluminium avec laquelle on fera du bruit ou faire réfléchir la lumière du soleil. L’assistant peut aussi avoir un parapluie en main et l’ouvrir doucement quelques fois. Il existe aussi des applications pour téléphone intelligent qui font des sons de hennissement. Certains chevaux réagissent fort alors il faut y aller avec parcimonie, surtout avec les chevaux entiers (étalons). Peu importe le truc utilisé, il faut éviter l’usage à répétition car à la longue, le cheval n’en fera plus de cas. L’important est d’être calme afin de ne pas les énerver. Dans un monde idéal, on aura besoin de 2 à 3 personnes pour tenir le cheval, attirer son attention et s’assurer qu’il ne piétine pas le photographe ! Une bête de 600 kilos qui a peur, ça peut faire mal !
LA PHOTO EN INTÉRIEUR POUR UN EFFET DRAMATIQUE Pour les photos en intérieur, je m’installe dans le manège intérieur s’il y en a un de disponible. On ouvre une des portes afin de faire entrer la lumière. Le soleil de midi est l’idéal car il n’entre pas à l’intérieur et donc, la lumière est plus diffuse et idéale pour l’effet désiré. Je positionne le cheval près de la porte, assez pour qu’il soit éclairé mais sans créer des ombres indésirables ou des zones trop éclairées. Je m’installe aussi à l’intérieur et je tente différents angles. L’idéal est de ne pas forcer une pose. On laisse le cheval bouger un peu, les poses obtenues seront d’autant plus naturelles et ce sera moins stressant pour l’animal. Je peux aussi me placer à l’extérieur et ainsi obtenir un fond noir à la prise de vue, mais ce genre de photos est beaucoup exploité. Je préfère des angles différents et plus artistiques. Les amoureux des chevaux apprécient vraiment ce genre d’images, même si ce n’est pas leur propre cheval qui est photographié.
LA PARTIE TECHNIQUE Je travaille avec un appareil plein cadre qui permet d’avoir moins de bruit en haut ISO. J’utilise un Canon EOS 6D et aussi un Canon 1Dx. Comme le cheval bouge très peu, je peux me permettre des expositions assez lentes. Pour l’ouverture, je joue entre f/2.8 et f/5.6. J’ajuste l’ISO en conséquence de la lumière disponible. J’ai toujours quelqu’un qui tient un grand réflecteur, généralement du côté doré. J’aime les teintes chaudes !
« Calendau »
« La douce caresse » (Véro et Call Me Silver)
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« Véronique et son cheval, Benny »
Évidemment, dans un manège intérieur, il y a des fenêtres qui font de la pollution visuelle. J’essaie le plus possible de me placer afin d’avoir le moins de retouches possible. Celles-ci sont bien souvent inévitables. Noircir le fond, enlever une mouche ou deux ou trois, éclaircir les yeux, etc. Je commence le tout dans Adobe Lightroom en me créant une copie virtuelle que je sous-expose et dont je me sers pour le fond. Je continue ensuite dans Photoshop pour finaliser mon image. Bien sûr, je prends mes photos en RAW afin d’avoir le plus de latitude possible.
« Gabriella CR »
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« Marquesa Do Luar »
« Je serai toujours là » (Call Me Silver)
« Je serai toujours là » faisait partie de ma toute première exposition solo en 2018. Cette image a suscité de nombreuses réactions auprès des visiteurs et s’est vendue 4 fois !
Comme je suis très petite, j’utilise un banc pliable donc je peux me positionner à la hauteur des chevaux que je photographie. Mais, même si vous êtes grands, cela peut vous donner de beaux angles, essayez-le ! Les résultats sont vraiment magnifiques, mon humble avis ! J’ai d’ailleurs remporté une excellence à la Compétition nationale de l’image 2021 avec Wesley. Cette image a aussi été sélectionnée pour faire partie de la Collection permanente des PPOC.
LES OUTILS DE VENTE Pour montrer mes images et attiser les ventes, je les présente dans des décors fictifs et je les publie sur ma page Facebook et sur mon compte Instagram. Mes ventes ont augmenté considérablement depuis que je fais cela. Je crois que de voir les images dans un décor fait réaliser aux clients potentiels que cela serait beau chez eux !
CONCLUSION Sortir des normes, faire des choses différentes, défier les règles. Toutes ces choses permettent de faire des images originales qui se vendent ! Pour être honnête, je n’ai jamais les compétitions en tête lorsque je fais de la photo. L’important pour moi est de vendre mes images et de créer des réactions, des émotions.
Josée Talbot, MPA
Crédit photo : Vanessa Dubé-Caron
Je vis dans un petit village du comté de Lotbinière, sur la rive sud de Québec. Ma passion pour les chevaux m’a naturellement amenée à les photographier lorsque je suis revenue à la photographie en 2007. Je me suis spécialisée dans la photographie équine depuis, ayant d’abord été photographe de concours hippiques pendant plusieurs années. J’ai monté et j’ai compétitionné avec les chevaux depuis que j’ai 12 ans. Je suppose que vous pourriez dire que je les ai côtoyés presque toute ma vie ! Je suis membre des PPOC depuis 2014 et accréditée en photographie Équine, Beaux-Arts et Botanique. J’ai obtenu mon CPA en 2020 et mon MPA en 2021. talbotphotoart.ca facebook.com/TalbotPhotoArt josee@talbotphotoart.ca 418-881-3998
« Forest Castle »
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« Wesley »
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Nous livrons partout au Canada. Nous avons les derniers appareils photo reflex numériques, les appareils photo sans miroirs, les éclairages pour la photographie, les matériaux de consommation, et les pellicules photographiques. Si vous avez besoin de louer quelque chose pour votre prochaine séance photo, nous sommes ici pour vous aider!
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SUR LA ROUTE AVEC LE STUDIO
ACCRÉDITATIONS CANINE ET PORTRAIT D’ANIMAUX DE COMPAGNIE
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par Beth Alexander JE M’APPELLE BETH ALEXANDER. JE SUIS UNE ÉPOUSE, UNE MÈRE, UNE ACCRO DU CAFÉ ET UNE AMOUREUSE DES ANIMAUX. IL Y A ENVIRON SIX ANS, J’AI COMBINÉ MES DEUX PASSIONS, LA PHOTOGRAPHIE ET LES ANIMAUX, ET JE SUIS DEVENUE PHOTOGRAPHE POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE DANS L’EST DE L’ONTARIO. JE SUIS LA FIÈRE PROPRIÉTAIRE DE BETH PHOTOGRAPHY, UN SERVICE MOBILE DE PHOTOGRAPHIE D’ANIMAUX DE COMPAGNIE POUR LES PROPRIÉTAIRES D’ANIMAUX QUI VEULENT DES ŒUVRES D’ART MURALES INTEMPORELLES DE LEURS ANIMAUX CHÉRIS. MON OBJECTIF EST TOUJOURS DE CRÉER DES IMAGES MAGNIFIQUES ET NATURELLES QUI SERONT NON SEULEMENT AFFICHÉES AVEC FIERTÉ DANS LA MAISON DE MES CLIENTS, MAIS QUI DEVIENDRONT ÉGALEMENT UN DE LEURS SOUVENIRS LES PLUS PRÉCIEUX POUR LES ANNÉES À VENIR. Après avoir travaillé pendant des années à l’extérieur et avoir été à la merci de mère Nature, j’ai décidé d’apprendre la photographie de studio afin de pouvoir travailler de l’intérieur et avoir le contrôle de mon environnement de travail. Travailler à la maison n’était pas une option et trouver un espace à louer s’est avéré un peu plus difficile que prévu. J’ai essayé d’organiser des séances au domicile de mes clients. Ce n’était pas toujours idéal, mais mes clients appréciaient le fait que je vienne chez eux, alors la graine était plantée et les recherches sur les services de photographie mobile ont commencé. Après plusieurs discussions avec une amie et collèguespropriétaires d’une entreprise dans le secteur des animaux de compagnie qui a connu un énorme succès avec son service de toilettage mobile, j’ai pris ma décision. J’ai décidé d’investir dans l’achat et la transformation d’une remorque cargo en studio mobile au lieu d’investir dans une propriété. J’étais loin de me douter que mère Nature avait encore un tour dans son sac avant que je puisse réaliser mon rêve, sous la forme d’une pandémie mondiale. La remorque avait déjà été commandée aux États-Unis lorsque le monde s’est
arrêté. Ce n’est que lorsque les choses ont commencé à se rétablir que ma remorque a pu être terminée et envoyée au Canada en juin 2020.
Avec mon nouveau studio mobile prêt à être utilisé, je voulais élargir mes compétences en photographie et explorer de nouvelles idées. J’ai toujours eu une attitude positive et une soif de connaissances. Je suis également fan des bonnes citations de motivation et l’une de mes préférées est « Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? ».. Après des années de cours de photographie, de vidéos YouTube, de cours en ligne et des années de pratique de mon métier dans des refuges pour animaux, j’ai décidé que j’avais besoin d’une autre source de connaissances. J’avais entendu de nombreux photographes du monde entier parler de la façon dont leurs associations de photographes les avaient aidés à grandir en tant que photographes. En participant au processus d’accréditation et aux compétitions de l’image de leur association, ils avaient le sentiment
que cela les avait vraiment aidés à mettre au défi et à améliorer leurs propres compétences photographiques. En septembre 2020, j’ai décidé de rejoindre les Photographes professionnels du Canada et de me plonger dans tout ce que les PPOC avaient à offrir. Le premier défi que je voulais relever était une accréditation, alors j’ai décidé d’en obtenir deux (LOL S’engager à fond ou rentre chez toi !). Lorsque vous adhérez pour la première fois à un groupe, il y a une grande courbe d’apprentissage et cela peut être accablant. La première chose que j’ai apprise et qui m’a été très utile, c’est que les membres du conseil d’administration de votre région sont la ressource à laquelle vous devez faire appel pour vous aider à naviguer dans votre adhésion et vous assurer que vous profitez pleinement de tout ce qui est disponible.
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Cet été-là, avec l’aide de quelques amis formidables, mon mari et moi avons pu transformer ma remorque de 160 pieds carrés en un studio de photographie à service complet, avec un bureau et un espace de consultation pour les clients, prêt pour le grand lancement de mon studio mobile de photographie d’animaux de compagnie en août 2020.
Ensuite, il y a le programme de mentorat, qui jumelle des membres chevronnés des PPOC avec de nouveaux membres pour vous aider à naviguer dans votre processus d’accréditation en vous donnant un avis sur les images que vous souhaitez soumettre à l’accréditation. Je m’étais fixé comme objectif la date limite d’accréditation de février 2021 et, grâce aux conseils de mon mentor et des membres de la section de l’est de l’Ontario, j’ai obtenu l’accréditation nationale pour les portraits canins et animaux.
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Je peux honnêtement dire que c’était l’exercice photographique le plus difficile et le plus humiliant que j’aie jamais fait, mais il m’a beaucoup apporté. Je n’arrive pas à croire que j’ai tant appris de cette seule expérience. Je regarde mes images différemment maintenant et je me surprends à évaluer tous ce qui concerne mon travail, ce qui est exactement ce que je voulais de mon adhésion. Je dirais que c’est un excellent retour sur investissement. La prochaine étape sera l’accréditation pour les portraits félins et les Portraits en basses lumières (faible densité). J’ai hâte de relever les défis que ces deux catégories vont m’apporter. Je me suis récemment jointe au conseil d’administration de l’est de l’Ontario à titre de secrétaire de branche. En tant que nouveau membre, je trouve que la participation aux réunions de la branche et aux nombreux webinaires offerts par les branches m’a vraiment aidé à en apprendre beaucoup plus sur l’organisation et ses rouages. Plus important encore, cela contribue à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté et à créer des occasions de réseautage avec d’autres professionnels et entrepreneurs dans notre domaine. Faire du réseautage avec mes collèguesphotographes m’apporte de nouvelles idées et techniques photographiques. J’ai également constaté qu’écouter l’expérience des autres me donne une nouvelle énergie pour m’améliorer. Sans les fermetures et les restrictions de covid, mon entreprise a fonctionné avec succès en tant que studio mobile depuis le lancement d’août 2020. C’est la meilleure décision que j’ai prise. Être propriétaire d’une entreprise n’est pas sans défis, mais j’aime travailler à travers les défis qu’elle apporte et j’attends avec impatience tout ce que l’avenir a en réserve pour moi et ma petite entreprise. Je vous remercie de me donner l’occasion de me présenter. Je me réjouis d’être un membre actif des Photographes professionnels du Canada pendant de nombreuses années à venir.
Mobile Studio
Beth Alexander est une mère, une épouse et la propriétaire de « Unleash Pet Photography ». Elle est une photographe animalière accréditée qui dessert l’Est de l’Ontario dans son studio mobile. Son objectif pour « Unleash Pet Photography » est de répandre la joie et le bonheur grâce à la photographie d’animaux de compagnie amusante et naturelle, afin que les clients aient un souvenir précieux à afficher fièrement dans leur maison et pour pouvoir soutenir les organisations animales locales à but non lucratif par le biais de photographies et d’événements animaliers. Elle ne croit pas que l’appareil photo fasse le photographe, c’est ce que le photographe fait avec l’appareil qui compte. Son objectif préféré est un « nifty-fifty » car il est bon marché et polyvalent. Web : unleashpetphotography.com Courriel : beth@unleashpetphotography.com
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Beth Alexander
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DATES LIMITES DES ACCRÉDITATIONS 2022 Même si la Covid-19 empêche le jugement d’accréditation en personne en ce moment, rappelez-vous que les PPOC continuent de juger les accréditations quatre fois par an.
Les prochaines dates limites d’accréditation sont :
- 17 janvier 2022, 17 h HNE - 4 avril 2022, 17 h HAE - 20 juin 2022, 17 h HAE - 29 août 2022, 17 h HAE - 17 octobre 2022, 17 h HAE
OBTENEZ VOTRE ACCRÉDITATION ! https ://www.ppoc.ca/fr/membres/accreditations_et_categories.php Vous devez vous connecter à votre compte pour avoir accès à cette page.
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LE PREMIER CHAPITRE DE LA RÉVOLUTION DES OBJECTIFS.
PLUS QU’UNE AILE ET UNE PRIÈRE : L’ACCRÉDITATION EN ORNITHOLOGIE par Terry Tinkess IL Y A UN VIEIL ADAGE QUI NOUS DIT QUE L’ON APPREND PLUS DE NOS ÉCHECS QUE DE NOS SUCCÈS, MAIS LA PLUPART DES GENS ADMETTENT QUE LE SUCCÈS EST BIEN MEILLEUR !
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TYLER SINGER, MEMBRE DES PPOC DE LA SASKATCHEWAN, SERAIT PROBABLEMENT D’ACCORD AVEC CETTE ÉVALUATION. Entre novembre 2020 et juillet de cette année, il est passé de l’étape de ne posséder aucun appareil photo numérique à devenir un photographe d’ornithologie accréditée au niveau national, « J’ai commencé ma réflexion au courant de cette année sur ce que je ferais de différent, quelque chose qui m’intéresse », à déclarer Singer. « Comme je ne travaillais pas à ce moment-là, je décidais alors de me lancer dans un passe-temps. J’ai toujours eu un intérêt à prendre des photos, et je n’ai jamais possédé un bel appareil photo. Je croyais alors que c’était quelque chose qui pourrait vraiment m’intéresser, j’en ai parlé à ma femme et j’ai décidé que j’allais acheter un appareil photo numérique. » Singer a acheté un Canon 9D et un téléobjectif Zoom. Après avoir fait l’investissement initial, il s’est immédiatement lancé essentiellement dans l’apprentissage de la photographie de la nature et de la faune. « Il y a eu beaucoup d’apprentissages au cours de la dernière année, et ce n’était pas le moment le plus facile pour apprendre, à cause de la pandémie », à déclarer Singer. « Vous ne pouvez pas sortir et rencontrer des gens et leur parler en personne, donc il y avait beaucoup de démarches pour apprendre en ligne et des sorties en plus de faire les choses par moi-même en passant par certaines erreurs qui m’amenaient à déterminer ce que je devais faire de mieux. Cela m’a aidé à rester sain d’esprit tout au long de cette pandémie. Cette activité m’a donné quelque chose à faire. »
Il existe une variété de raisons pour lesquelles les gens sont attirés par la photographie. Certains y voient une entreprise potentielle, certains aiment pouvoir créer quelque chose, tandis que d’autres essaient de capturer un moment et de créer une réponse émotionnelle. Singer s’inscrit dans toutes ces catégories, mais chacune à son rythme. « Cela m’intéressait. Je n’arrêtais pas de penser que j’avais besoin de me stimuler dans une activité quelconque. Il n’y avait pas beaucoup de choses que nous pouvions faire pendant la pandémie, alors j’avais besoin d’une idée qui me donnait simplement l’opportunité de sortir et de rester actif. Je savais que je voulais découvrir la nature et explorer la photographie dans cet environnement. C’était quelque chose qui me permettrait de sortir, de profiter de la nature et de m’imprégner de tout cela. » « En même temps, je pourrais prendre des photos, et peut-être partager mes images et mes expériences photographiques avec d’autres personnes. »
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« En fin de compte, ce que je veux faire, c’est de capturer ces moments, car en tant que photographe de nature, nous assistons à des moments que la plupart des gens ne voient pas. Si je suis capable d’être là et de capturer ces moments, puis de les partager avec d’autres dans l’espoir de susciter chez eux une sorte de réaction émotionnelle. Ce serait alors de partager la nature avec les gens et c’est quelque chose que je veux vraiment faire. C’est un moyen pour moi de sensibiliser et peut-être aussi de faire un peu de conservation de la nature. »
Singer a découvert les PPOC grâce à une relation qui remontait à ses années de collège.
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« J’ai un ami avec qui je suis proche depuis le collège, et sa femme (Erin Ball) est membre des PPOC », dit Singer. « Elle est de la région de Regina, et elle m’a vu poster des choses sur Facebook et m’a dit : “Hé, je pense que tu es plutôt bon en fait. As-tu déjà entendu parler des PPOC ?” Elle m’a expliqué tous les détails à ce sujet et certains des avantages, c’était juste au moment de la conférence de l’année dernière. » À la demande de Ball, Singer s’est inscrit à la conférence pour voir de quoi il s’agissait, et la conférence l’a impressionné. « Grâce aux conférences et aux rencontres en ligne, j’ai compris que c’était une très bonne chose en plus d’avoir beaucoup appris. J’ai décidé que si j’allais plus loin avec ma démarche dans la photographie, je devais le faire, car cela me donne une excellente occasion de rencontrer tant de photographes incroyablement talentueux et peut-être que cela me donnera un objectif à atteindre. » « Les rencontrer, se connecter avec eux pour parler et apprendre d’eux, c’est ce don j’ai besoin pour le moment. » Une chose que Singer a rapidement découverte est la volonté des membres de partager leurs connaissances et leur expérience. « Vous allez sur le groupe Facebook et avez une question, posez-la et plusieurs personnes essaieront de vous aider », explique Singer. « Quand j’ai eu ma première accréditation pour l’ornithologie, j’ai demandé s’il y avait quelqu’un qui pourrait m’aider avec ma soumission. J’aimerais juste une deuxième paire
Les commentaires ont encouragé Singer à travailler sur une deuxième accréditation qu’il envisage également de soumettre au salon. Singer dit qu’il n’hésiterait pas à recommander l’adhésion aux PPOC à tous ceux qui souhaitent faire passer leur photographie à un autre niveau. « C’est le seul endroit où vous avez l’opportunité de rencontrer autant de grands photographes que vous n’auriez pas l’occasion de rencontrer autrement », dit-il. « Il y a tellement de choses que vous pouvez apprendre de cela, ce n’est pas seulement le côté technique des choses, il y a aussi le côté commercial et bien plus encore. Il y a tellement d’informations auxquelles vous n’auriez pas accès autrement, et les gens que vous pouvez rencontrer dans tout le pays. Je pense que c’était une excellente décision. »
Tyler Singer Tyler a commencé son voyage photographique en décembre 2020. Ce qui a commencé comme un passe-temps pandémique s’est rapidement transformé en une addiction totale avec chaque jour qui passait. Tyler a une véritable passion pour la nature et la conservation. Dans cet esprit, il considère chaque photo qu’il réalise comme un moyen de partager la beauté de la nature avec ceux qui n’ont pas le privilège d’y être en personne. Il espère susciter une réaction émotionnelle qui rapprochera les gens de la nature grâce à son travail. En tant que photographe de nature, il est convaincu qu’en partageant ces moments incroyables, il pourra sensibiliser le public à la conservation et à la protection de la nature. Vous pouvez voir son travail ici : facebook.com/Tyler-Singer-Nature-Wildlife-Photography
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d’yeux qui pourraient regarder ce que je soumets, peut-être même des personnes qui ont réussi l’accréditation en ornithologie dans le passé. J’ai eu trois ou quatre personnes qui ont tout de suite dit bien sûr, je vais vous aider avec cela. Le fait que quelqu’un regarde vos réalisations et vous disent qu’il pense que vous avez de très bonnes chances d’être acceptés en a fait un tout, moins stressant. »
CEUX QUI NE SONT PLUS AVEC NOUS par Terry Tinkess IL EST TOUJOURS DIFFICILE D’ÉCRIRE UN ARTICLE POUR SOULIGNER LE DÉCÈS DE QUELQU’UN ALORS QUE VOUS N’AVEZ PAS EU LE PLAISIR DE LE CONNAÎTRE. J’AI DÉCOUVERT, CEPENDANT, QUE PARFOIS LA RECONNAISSANCE SUFFIT. CEUX QUI LES ONT CONNUS ONT LEURS PROPRES SOUVENIRS PERSONNELS SUR LESQUELS S’APPUYER ET, EN LES PARTAGEANT, PERMETTENT AUX AUTRES D’AVOIR UN APERÇU DE LA VIE DE LA PERSONNE QU’ILS ÉTAIENT.
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Bob Lansdale Bob était un photographe et photojournaliste professionnel bien connu, passionné et artistique (MPA HLM). Il a fréquenté Ryerson (1950) et a obtenu son premier emploi chez Federal News Photo en 1953 où ses photos ont été publiées dans le Telegram, le Toronto Star & le Star Weekly. Il a lancé sa propre entreprise, Robert Lansdale Photography, avec sa femme Margaret en 1969. Il s’est concentré sur la photographie commerciale/industrielle, ce qui lui a permis de passer beaucoup de temps avec sa famille au cours des 30 années jusqu’à sa retraite en 1993.
Bob avec son épouse Margaret (droite) et le présentateur, Ed Keeling, le président des PPOC de 1982-84 (gauche).
Bob (Robert) Lansdale est décédé à l’hôpital Mississauga Trillium le mardi 13 juillet 2021, à l’âge de 90 ans. Depuis janvier 1997, Bob était rédacteur en chef du « Photographic Canadiana Journal » de la Société historique de la photo du Canada (www.PHSC.ca), poste qu’il a occupé pendant 24 ans. Son passage lui a permis de dépasser 100 numéros publiés de son journal bien-aimé.
En 1968, il devient président du CAPPAC (PPOC/ PPO), dont il est devenu l’archiviste en chef, ce qui l’a conduit directement à son nouvel intérêt pour l’histoire de la photographie et à son éventuelle implication avec le PHSC. Son héritage vivra à travers les archives de Robert Lansdale Photography à l’Université de Toronto et à travers la conservation étendue de l’œuvre de sa vie via son fils Robert. (https://www.canadianfilm.com/can_photogs/robert_ lansdale_bio.html)
Evangelos (Angie) Apostolides En 1982, Angie et trois associés ont lancé Beau Photo Supplies, dont il est devenu l’unique propriétaire en 1999. Supporter de longue date des PPOC, Angie a été un ami et un mentor pour de nombreux photographes de la région de Vancouver. Carol Polloni, la directrice générale de Beau Photo a travaillé avec Angie pendant 30 des 39 années de l’entreprise. Elle parle au nom de beaucoup de ceux qui l’ont connu.
Il a été président des photographes professionnels de la Colombie-Britannique pendant deux ans, a été membre fondateur du conseil d’administration des photographes professionnels du Canada, a fait partie du conseil d’administration qui a établi le programme de photographie au Collège Langara, est devenu membre à vie du Royal Photographic Society of Great Britain, était membre des Professional Photographers of America où il a obtenu une maîtrise en photographie en 1972 et a remporté de nombreux prix pour son travail de portrait et ses services à la communauté photographique. Les photographes professionnels de la Colombie-Britannique lui ont décerné le titre de photographe de l’année en 1965.
Il était évident que la photographie était sa passion. Nous avons tous beaucoup appris au fil des ans sur la photographie, les affaires, le service à la clientèle et comment être gentil avec les autres. Angie nous a donné ces outils et l’opportunité de perpétuer fièrement son héritage pour de nombreuses années à venir. Il est et continuera de nous manquer énormément. J’ai la chance d’avoir quelques-uns de ses portraits dans mon bureau, notamment Louis Armstrong, la reine Elizabeth et l’un des préférés d’Angie, Bob Hope, ce qui est très approprié. Angie, merci pour les souvenirs ! » Nous nous appuyons sur les épaules de ceux qui nous ont précédés. Espérons que nous pourrons offrir la même chose à ceux qui viendront après.
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Evangelos (Angie) Postelides est décédé paisiblement à son domicile de Vancouver le 14 juillet 2021. Angie a immigré au Canada en 1951 et s’est installée à Vancouver. Il a travaillé pour Campbell’s Studio avant d’ouvrir Atlas Studio avec l’aide de son frère Basil. En 1962, il ouvre Evangelos Photography à l’hôtel Vancouver et déménage à West Broadway en 1967.
« Après avoir travaillé avec Angie pendant plus de 30 ans, je peux honnêtement dire qu’il était l’un des personnages les plus généreux et les plus gentils que j’aie jamais rencontrés. Dès le moment où j’ai commencé, j’ai pu constater qu’il faisait tout son possible pour aider un photographe dans le besoin, qu’il s’agisse de bricoler une sorte de support pour un flash ou de trouver l’article parfait pour un travail. Il n’a pas tardé à partager ses connaissances avec tous, des étudiants aux pros, et en particulier au personnel de Beau.
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LA VALEUR DE L’ADHÉSION EST DURABLE AUTOMNE 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 30
par Terry Tinkess LE NOM DE MICHELLE VALBERG EST, DEPUIS PLUS DE TRENTE ANS, SYNONYME D’IMAGES DU CANADA, DE SES HABITANTS, DE SA FAUNE ET DE SA FLORE ET DU MONDE NATUREL. SES ŒUVRES ORNENT LES MURS DE NOMBREUSES AMBASSADES ET INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES ET ONT MÊME TROUVÉ LEUR PLACE SUR DES TIMBRES-POSTE CANADIENS. ELLE EST AMBASSADRICE NIKON, PREMIÈRE PHOTOGRAPHE EN RÉSIDENCE DU CANADIAN GEOGRAPHIC, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOGRAPHIQUE ROYALE DU CANADA ET DE L’EXPLORERS CLUB DE NEW YORK. ELLE EST UN AUTEUR PUBLIÉE, UNE PHILANTHROPE, UNE ÉPOUSE ET UNE MÈRE. SON TRAVAIL EST TRÈS PERSONNEL ET, À BIEN DES ÉGARDS, DÉFINIT QUI ELLE EST. She Elle est également une membre accréditée des Photographes professionnels du Canada, accréditée dans sept catégories, pour être exact. Sa carrière a atteint un niveau dont beaucoup ne peuvent que rêver, mais il est intéressant de noter le rôle que les PPOC ont joué dans sa réussite et le fait qu’elle en reste membre alors que sa carrière continue de s’épanouir. Mme Valberg a fait ses études à Ottawa, et c’est après avoir obtenu son diplôme qu’elle a entendu parler des PPOC pour la première fois. C’est Jean Chartrand, décédé plus tôt cette année, qui lui a fait connaître les PPOC. « Jean Chartrand, c’était un gars tellement extraordinaire », dit Valberg. « Je faisais de la vidéo
quand j’ai obtenu mon diplôme. J’étais très jeune ; j’étais à l’université à 18 ans, 17 ans quand j’ai commencé. J’ai fait les Beaux-Arts (Université d’Ottawa), puis je suis allée à Algonquin, donc quand j’ai obtenu mon diplôme, j’étais très jeune, et une femme dans une industrie dominée par les hommes. » Il y avait, ajoute Mme Valberg, de nombreux photographes établis dans la région, dont Jean Chartrand. Elle a décidé d’apprendre à faire de la vidéo, et de se placer stratégiquement comme une option de milieu de gamme. « Il n’y avait personne dans cet entre-deux. Tout le monde était soit très, très bas de gamme, soit haut de gamme, ce que personne ne pouvait se permettre. » « C’était une opportunité incroyable pour moi d’assister à des mariages et de voir des photographes au travail, toutes sortes de photographes, des bons, des mauvais, de voir leurs différents styles. C’était une bonne occasion de voir comment cela se traduirait dans mon monde. Jean était si attentionné, il m’a dit : tu dois rejoindre les PPOC et voici pourquoi. » Valberg a suivi son conseil et s’est renseignée sur ce que les PPOC avaient à offrir. C’était en 1991, et en 2021, elle est toujours membre avec des accréditations dans les domaines suivants : mode, beaux-arts/photo décor, nature, paysage/scénique, portrait d’enfant, portrait général et mariage environnemental.
Cette petite validation a eu un impact sur Valberg, mais aussi le fait d’être invitée à lui rendre visite dans son studio du Château Laurier, où elle a eu l’occasion de parler avec lui de photographie et d’observer son travail. Elle attribue à son interaction avec Yousef Karsh l’influence qu’elle a eue sur sa photographie de portrait, grâce à sa façon d’interagir avec les gens et de « faire ressortir leur âme. » « Je suis aussi enthousiaste aujourd’hui à l’idée de faire le portrait de quelqu’un que je l’étais il y a 30 ans », dit-elle.
« Je ne participe pas assez, je le sais », dit-elle, « mais je n’ai tout simplement pas le temps avec tous les voyages que je fais, et je sais que c’est une excuse, mais quand je voyage, je ne peux pas m’engager. Cela ne veut pas dire que je ne vois pas l’intérêt d’être membre des PPOC. Premièrement, c’est le Canada, et deuxièmement, c’est mon association ontarienne et je pense qu’il est important de toujours montrer son soutien. » Karsh and me
Les influences de Valberg ne sont pas toutes venues des PPOC, une rencontre fortuite avec deux frères photographes du nom de Karsh art également joué un rôle. Malak, dit-elle, était son ami, bien que ce soit Yousef qui ait influencé sa photographie de portrait. « Lorsque j’ai rencontré Yousef pour la première fois, il faisait un discours au club de golf de mes parents. Quand il est entré, tout le monde disait : elle est une photographe, elle est une photographe ! Je suis grande, et il est petit, alors il s’est approché, m’a regardé et m’a dit : tu es photographe, j’entends ? J’ai dit oui et il m’a demandé ce que je faisais, et j’ai dit à peu près tout, mariages, portraits. Il m’a demandé si je gagnais ma vie grâce à la photographie, et j’ai dit oui, je le fais. Il a demandé : uniquement par la photographie ? et j’ai répondu oui, il m’a tapoté la joue et m’a dit : tu es une photographe »
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Un emploi du temps extrêmement chargé ne permet pas à Mme Valberg de participer autant qu’elle le souhaiterait aux activités des PPOC.
« Peu importe où vous allez, jusqu’où vous allez, ou où vous en êtes dans votre carrière, il est important de s’impliquer. » En tant que femme d’affaires, les avantages, tels qu’une réduction sur l’assurance et de la musique libre de droits, ne passent pas inaperçus, mais il y a aussi la possibilité de continuer à apprendre en participant non seulement au processus d’accréditation, mais aussi aux salons.
AUTOMNE 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 32
« J’ai soumis quelques tirages et j’ai participé au jugement, ce qui, je l’admets, a été très frustrant pour moi, mais j’ai tenu bon. Les jugements et les critiques sont d’une grande valeur. C’est une autre leçon précieuse. »
Le monde d’aujourd’hui est très différent de celui dans lequel Michelle Valberg a apporté son talent de photographe en 1991, mais elle est catégorique : la réussite dépend beaucoup de l’individu, quel qu’il soit. « Les choix étaient là il y a trente ans », dit-elle. « Tout dépend de vous, ce n’est pas une question d’industrie, vous pouvez réussir partout, c’est une question d’engagement. Vous devez vivre et respirer la photographie, elle doit faire partie de vous, et c’est une évolution constante. »
Michelle Valberg Pendant plus de 30 ans, Michelle Valberg a concentré sa photographie sur les personnes, la faune et les paysages dans le but de transformer la beauté simple en un reflet plus profond de l’humanité. Ses représentations réfléchies du monde naturel visent à attirer les téléspectateurs vers l’idée que nous devons tous être de meilleurs intendants de notre monde naturel. En développant une conscience plus profonde du lien entre les humains, les animaux et l’environnement, Michelle croit que nous pouvons être inspirés pour agir dans nos communautés locales et au-delà. Michelle est une ambassadrice Nikon et la première photographe en résidence de Canadian Geographic. Elle est membre de la Société géographique royale du Canada et du prestigieux Explorer’s Club de New York. Michelle a auto-édité 4 livres, ses photographies sont exposées dans les ambassades du monde entier et elle a été publiée dans de nombreux magazines internationaux. Elle a récemment reçu le prix Julia Margaret Cameron pour les femmes photographes et le premier prix du concours international de photographie Big Animal dans la catégorie terrestre. « Le monde naturel reflète ce que nous voyons en nous-mêmes… notre beauté, notre simplicité, nos complications et nos responsabilités. La nature fait partie de nous et reflète qui nous sommes. En tant que conteur visuel, ma mission est d’éduquer, d’inspirer et d’immerger mes téléspectateurs dans la beauté et les merveilles de la planète Terre. » Michelle Valberg https://www.michellevalberg.com/
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« L’avenir est là pour quiconque croit qu’il peut le faire. Et n’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous avez un bon appareil photo que vous deviendrez un bon photographe. Il s’agit d’essais et d’erreurs, en sachant que vous ne plairez pas à tout le monde, ce qui peut être dévastateur. En tant que photographe, ou en tant qu’artiste, nous remettons notre travail en question en permanence. Je pense que c’est une partie importante pour nous, en tant que personnes créatives, que nous nous remettions en question parce que cela nous rend plus forts. C’est une chose tellement personnelle. »
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ALORS, VOUS VOULEZ ÊTRE PHOTOGRAPHE CANIN ? AUTOMNE 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 36
par Holly Montgomery IL Y A BEAUCOUP DE DÉFIS À RELEVER LORSQU’ON DÉCIDE DE PHOTO GRAPHIER DES CHIENS. COMME C’EST LE CAS POUR DE NOMBREUSES CARRIÈRES IMPLIQUANT DES ANIMAUX, LA PERSONNE MOYENNE PEUT SUPPOSER QUE VOUS ALLEZ POUVOIR FAIRE DES CÂLINS ET JOUER AVEC DES CHIENS TOUTE LA JOURNÉE. CE N’EST PAS TOUJOURS LE CAS. VOICI QUELQUES ÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE SI VOUS ENVISAGEZ DE DEVENIR PHOTOGRAPHE CANIN.
PRÉVOYEZ DE VOUS MOUILLER, DE VOUS SALIR, D’AVOIR FROID — ET PEUT-ÊTRE DE « MARCHER DEDANS ». Lorsque l’on photographie des chiens, il est important de s’immerger dans l’univers canin ! Cela signifie qu’il faut se mettre au ras du sol et laisser votre sujet vous dominer afin de le transformer en bête majestueuse sur la photo. Selon la période de l’année et de l’endroit où vous vous trouvez, vous devrez peut-être vous rouler sur le ventre dans la neige, vous asseoir au milieu d’une rivière froide, vous couvrir de sable humide ou de boue, ou PIRE encore pour obtenir la photo. Parfois, après une séance froide et enneigée ou un plongeon dans la rivière, il faut des heures avant que la température de mon corps ne revienne à la normale !
PRÉPAREZ-VOUS À AVOIR L’AIR VRAIMENT STUPIDE EN PUBLIC Un photographe canin au travail se fait remarquer dans le parc ! De nombreux photographes d’autres genres sont plutôt discrets, avec leurs tenues professionnelles soignées et leurs sacs d’appareil photo de marque. Lorsqu’un photographe canin entre en scène, il porte souvent un blue-jean ou un legging, un t-shirt et des chaussures adaptées (vous avez lu le point ci-dessus, n’est-ce pas ? Pas question de s’habiller chic !) En plus de leur tenue décontractée, ils ont souvent un sac de friandises enroulé autour de leur taille, et je porte moi-même un « collier » en paracorde auquel pendent un assortiment de bruiteurs, dont un qui s’appelle en fait un « appel de lapin en détresse ». Lorsqu’ils ne sont pas utilisés, les appeaux émettent un joli son de « cliquetis » lorsqu’ils s’entrechoquent, donc vous savez toujours si je suis dans les parages !
Photo of me with my necklace
Es-tu prêt à faire de même ?
PRÉPAREZ-VOUS À CE QUE VOTRE ÉQUIPEMENT SOIT RUINÉ. Si vous êtes protecteur de votre matériel, vous n’allez pas aimer cette situation.
VOUS DEVEZ APPRENDRE À PARLER LE LANGAGE DES ABOIEMENTS. L’aspect le plus important pour devenir un photographe canin est d’apprendre à parler « chien ». Apprendre à comprendre ce qu’un chien vous dit vous évitera d’être mordu, augmentera la probabilité d’obtenir de superbes photos naturelles et rendra la séance plus agréable pour tout le monde. Je n’insisterai jamais assez sur ce point : si vous voulez devenir un photographe canin, étudiez d’abord le langage corporel des chiens. Sans exception.
Vous devrez être en état d’alerte si vous voulez éviter que votre sac de caméra ou vos supports d’éclairage ne soient utilisés comme toilettes pour chiens… parce qu’une fois que c’est arrivé une fois, vous savez que tous les clients qui suivront devront refaire le méchant coup.
VOUS NE TRAVAILLEREZ PLUS JAMAIS « LÉGER ».
Vous n’arriverez jamais à faire partir l’odeur. Jamais. Chaque chien la trouvera toujours et s’y installera.
• Une longue corde pour garder le chien en sécurité et en laisse pendant la séance (vous les retirerez plus tard).
Les photographes canins sont également plus susceptibles de se faire salir, mouiller et ensabler leur équipement et, bien sûr, de l’avoir couvert de bave.
• Balles et jouets
Lors d’une séance, j’ai même vu un chien frapper mon appareil photo et mes lunettes alors que j’essayais d’obtenir une incroyable photo d’action d’un chien courant vers moi.
• Je suis certaine d’avoir oublié quelque chose…
Je suppose qu’il a oublié d’appuyer sur les freins ?
En plus de votre appareil photo, de vos objectifs et de votre matériel d’éclairage, préparez-vous à emporter : • De l’eau et des sacs à crottes (pour le chien, pas pour vous) • Des bruiteurs et des friandises
• Un vaporisateur antimoustique adapté aux chiens
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Et le truc avec ces bruiteurs, c’est que je n’ai pas peur de les utiliser en public ! Et je n’ai pas peur de sortir les bruits de pets et les sifflements de chaton si je dois le faire aussi !
PRÉPAREZ-VOUS À LA PERTE… BEAUCOUP DE PERTES ET DE CHAGRINS D’AMOUR. La partie la plus difficile du métier de photographe canin est de faire face aux pertes, car les chiens survivent rarement à leurs maîtres ou à leurs photographes.
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Préparez-vous à recevoir des appels de dernière minute pour photographier des chiens malades et prêts à passer dans un autre monde. Vous devrez réorganiser votre emploi du temps et apporter des mouchoirs, car ces séances ne sont faciles pour personne. Et une fois que le chien a traversé le pont de l’arc-en-ciel, vous allez le ressentir aussi. Et dans de nombreux cas, vous serez amené à conseiller les propriétaires d’animaux en deuil. Ce n’est jamais facile. Chaque fois que je regarde la photo d’un chien qui est décédé, j’ai les larmes aux yeux et je revis tout cela. Bien qu’il soit déchirant de perdre un chien, il est assez incroyable de recevoir, des années après une séance, des courriels de remerciement pour avoir si bien capturé l’héritage d’un chien, car les images ont apporté un grand réconfort au propriétaire de l’animal au fil des ans et l’ont aidé à guérir.
Chaque métier a ses défis, et malgré mon regard ironique sur certains des plus grands obstacles pour un photographe de chiens, il n’y a aucun sujet que je préfère avoir devant mon objectif que ceux qui remuent la langue et les quatre pattes ! Il n’y a pas de sujet plus stimulant et c’est tellement gratifiant de réussir ces photos qui donnent aux chiens les plus agités et peu coopératifs l’air d’être des champions d’obéissance. Vous pouvez utiliser votre talent pour aider un chien de refuge de longue date à trouver un foyer, ou vous pouvez simplement faire sourire les gens en partageant en ligne de belles photos de chiens heureux. Vos sujets canins ne feront jamais une tête de « Chandler Bing » au moment de leur gros plan et ils ne se plaindront pas non plus de leur poids, ne vous demanderont pas d’effacer leurs rides ou de les faire paraître plus minces ! Et oui, n’oubliez pas les câlins du chiot ! Il y a aussi ça !
Holly Montgomery, CPP Holly est une photographe canin primée et accréditée basée à Calgary, en Alberta. Elle est surtout connue pour sa capacité à créer des images étonnantes qui capturent la personnalité d’un chiot d’une manière franche et respectueuse. De plus, en tant que propriétaire d’une animalerie (x2), elle a consacré sa carrière à aider les parents d’animaux à comprendre et à prendre soin des chiens de tous âges et de toutes conditions. Photographe canin accréditée au niveau national par les PPOC Photographe professionnelle certifiée PPA Propriétaire/photographe chez BrindleBerry Acres www.brindleberryacres.com bark@brindleberryacres.com FB : BrindleBerry Acres IG : brindleberryacres
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VOULEZ-VOUS TOUJOURS ÊTRE UN PHOTOGRAPHE CANIN ?
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Nouvelle année. Nouveau look. Les professionnels comme vous se sont rendus chez Vistek au cours des 40 dernières années parce qu’ils savent exactement à quoi s’attendre : un environnement d’achat cinq étoiles avec du matériel connu des marques auxquelles vous faites confiance, ainsi qu’une équipe de vente composée de professionnels de l’imagerie que vous avez appris à connaître et qui, à leur tour, vous connaissent et savent comment répondre au mieux à vos besoins. Mais les photographes viennent aussi ici pour des choses auxquelles ils ne s’attendent pas toujours : des marques dont ils n’ont peut-être jamais entendu parler et qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs, dont des recommandations sur des
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articles en commande spéciale qui ne leur sont pas encore connus et des conseils utiles d’un personnel compétent sur des points clés qu’ils n’auraient probablement pas envisagé avant. En plus de tout le reste, nous sommes fiers d’offrir de belles surprises. Et comme l’année achève, nous avons gardé la meilleure pour la fin : de vastes rénovations dans nos locaux et des travaux d’agrandissement. Nous avons gardé la meilleure pour la fin : des rénovations importantes de notre magasin phare du centre-ville de Toronto et de notre magasin achalandé de Calgary, conçus pour améliorer l’expérience globale de magasinage d’une manière inattendue.
VENTES
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LO C AT I O N
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Dans ces magasins, vous pouvez désormais accéder à un espace de vente ouvert et voir toute la gamme d’équipements disponibles d’un seul coup d’oeil, avec des vitrines de produits plus accessibles et des espaces dédiés qui vous permettent de vous approcher de près pour vivre une véritable expérience pratique. Pour rester dans l’air du temps, nos postes de vente ont également été équipés de barrières en plexiglas pour aider à assurer la santé et la sécurité de tous. Passez nous voir dès que vous le pouvez. Nous pensons que vous serez agréablement surpris.
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AUTOMNE 2021 | MAGAZINE GALLERIE | 41
À PROPOS DE LA COUVERTURE WESLEY par Josée Talbot, MPA J’AI PHOTOGRAPHIÉ CE MAGNIFIQUE CHEVAL LORS D’UN ATELIER PRIVÉ QUE J’ANIMAIS EN AOÛT 2020. MÊME SI LE TEMPS ÉTAIT MAGNIFIQUE, JE VOULAIS TRAVAILLER EN BASSE LUMIÈRE AFIN DE MONTRER À MA CLIENTE COMMENT OBTENIR DES IMAGES PLUS ARTISTIQUES ET DIFFÉRENTES DES PORTRAITS ÉQUINS PLUS TRADITIONNELS. Wesley est un hongre Appendix (Thoroughbred croisé Quarter-Horse). Il a une tête vraiment expressive, des traits particuliers et un regard très doux que je voulais mettre en valeur. Nous étions dans le manège intérieur, près d’une grande porte ouverte pour laisser entrer la lumière. Nous avons placé le cheval à l’intérieur devant la porte et nous étions devant lui, à l’intérieur aussi. Une personne tenait un réflecteur afin de déboucher un peu les ombres (j’utilise rarement un flash pour photographier des chevaux). Nous étions juste avant midi, donc la lumière haute n’entrait pas et évitait les ombres indésirables sur notre sujet. Le cheval était calme et la personne qui tenait Wesley le laissait bouger la tête et l’encolure, et à un moment, il s’est retourné et nous a montré son meilleur profil. La lumière était diffuse et le mettait parfaitement en valeur ! J’étais ravie !
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À la fin de la journée, j’ai immédiatement regardé cette image dans Lightroom et j’y ai apporté quelques ajustements de base. Ensuite, dans Photoshop, j’ai supprimé une Wesley, avant les retouches partie de la pollution visuelle, retiré la laisse et ajouté une texture que j’avais créée dans un de mes logiciels (Topaz Impression). J’ai gardé la couleur d’origine de l’arrière-plan parce que je trouvais qu’elle complémentait bien les teintes chaudes et sombres de la robe de Wesley. Lors de la dernière Compétition nationale de l’image 2021, « Wesley » a obtenu un score d’Excellence dans la classe « Animaux ». Mon image était finaliste pour une Meilleure de la classe mais c’est une autre image qui a remporté le titre, cependant c’était un honneur d’être finaliste ! Il fait également partie de la Collection permanente des PPOC pour 2021. Un grand honneur ! Cette image représente le genre d’images que j’adore créer !
Les PPOC offrent aux photographes un moyen de s’élever au statut de professionnel. Les possibilités d’éducation, de réseautage, de bénéfices directs aux membres et la possibilité de gagner des prix et des titres vous aideront à atteindre votre potentiel de croissance et à l’amélioration de votre situation économique. Saviez-vous que vous pouvez devenir membre de l’association de photographie professionnelle la plus ancienne et la plus reconnue au Canada pour seulement 27 $ par mois (taxes en sus) ? L’adhésion Membre aspirant vous donnera droit à des prix réduits sur les événements éducatifs, à l’accès à un réseau de collègues qui vous feront bénéficier de leurs connais sances, à des tarifs préférentiels auprès de plusieurs de nos partenaires de l’industrie, à des critiques de vos images et vous ouvrira la porte afin de soumettre vos images à une accréditation dans votre catégorie de prédilection. Vous pouvez même vous inscrire afin d’avoir accès à un mentor pour vous aider à tirer le meilleur parti de votre adhésion aux PPOC ! Une fois que vous avez obtenu votre accréditation, vous pourrez passer au statut de membre « Photographe accrédité par les PPOC » et figurer dans la section « Rechercher un photographe » de notre site Web. Vous pouvez vous promouvoir en utilisant le logo des PPOC et serez également éligible aux prix prestigieux de la Compétition nationale de l’image et aux titres d’Artisan des arts photographiques (CPA), de Maître des arts photographiques (MPA) et de Service des Arts photographiques (SPA).
Wesley, image finale
Josée Talbot, MPA
Crédit photo : Vanessa Dubé-Caron
Les PHOTOGRAPHES PROFESSIONNELS DU CANADA (PPOC) sont un groupe d’artistes créatifs variés qui est dévoué aux plus hauts standards dans le domaine de l’imagerie professionnelle. Les photographes de tous les genres sont les bienvenues pour se joindre aux PPOC. Rencontrez de nouveaux amis et mentors et profitez de la richesse de l’expérience et de la connaissance.
Je vis dans un petit village du comté de Lotbinière, sur la rive sud de Québec. Ma passion pour les chevaux m’a naturellement amenée à les photographier lorsque je suis revenue à la photographie en 2007. Je me suis spécialisée dans la photographie équine depuis, ayant d’abord été photographe de concours hippiques pendant plusieurs années. J’ai monté et j’ai compétitionné avec les chevaux depuis que j’ai 12 ans. Je suppose que vous pourriez dire que je les ai côtoyés presque toute ma vie ! Je suis membre des PPOC depuis 2014 et accréditée en photographie Équine, Beaux-Arts et Botanique. J’ai obtenu mon CPA en 2020 et mon MPA en 2021. talbotphotoart.ca | facebook.com/TalbotPhotoArt josee@talbotphotoart.ca | 418 881-3998
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