Amélie, Jonathan Chapuis, Catherine Marzanasco "A la Genèse du Bien Naître : une nouvelle naissance"

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Au
commencement
 Par
Amélie
 Naître,
qu’est‐ce
que
c’est
?

 La
naissance,
c’est
le
commencement
de
la
vie,
il
n’y
avait
rien,
et
 voici
quelqu’un
ou
quelque
chose.

 «
La
terre
était
informe
et
vide
;
il
y
avait
des
ténèbres
à
la
surface
de
 l’abîme,
 mais
 l’Esprit
 de
 Dieu
 planait
 au‐dessus
 des
 eaux.
 Dieu
 dit
:
 Que
la
lumière
soit
!
Et
la
lumière
fut.
»1
 C’est
 aussi
 un
 jour,
 le
 jour
 de
 ma
 naissance,
 le
 début
 de
 ma
 vie
 extra‐utérine,
le
lancement
de
ma
vie
autonome.
«
Je
suis
là
!
»

Être
et
bien
Naître
 À
quoi
ressemble
la
naissance
selon
Dieu
?

 Pour
 «
bien
 être
»
 aujourd’hui,
 on
 réfléchit
 à
 la
 manière
 dont
 on
 mange,
 on
 s’interroge
 sur
 notre
 façon
 de
 vivre,
 de
 réussir
 son
 couple,
mais
bizarrement,
peu
ou
pas
du
tout
sur
la
façon
dont
on
 naît.
Naissance,
«
Nouvelle
naissance
»
:
pour
Dieu,
notre
naissance
 physique
 est
 aussi
 importante
 que
 notre
 naissance
 spirituelle.2
 L’un
ne
va
pas
sans
l’autre.
Par
l’une
nous
apparaissons
au
monde
 et
par
l’autre
nous
accédons
au
royaume
de
Dieu.
Lorsque
quelque
 











































































 1 
Genèse
1
:
2‐3
 2 
 Naître
 de
 l’esprit,
 naître
 d’en
 haut
 ou
 encore
 naître
 de
 nouveau
 est
 l’étape
 initiale
de
la
vie
en
Jésus.
«
Jésus
s’adressant
à
Nicodème
lui
répondit
:
En
vérité,
en
 vérité,
 je
 te
 le
 dis,
 si
 un
 homme
 ne
 naît
 de
 nouveau,
 il
 ne
 peut
 voir
 le
 royaume
 de
 Dieu.
»
(Jean
3
:
3).


chose
échoue
dans
l’un
ou
l’autre
de
ces
processus,
cela
cause
des
 dommages
pouvant
aller
jusqu’à
la
mort
physique
ou
spirituelle.

 Chez
les
chrétiens,
beaucoup
ne
sont
pas
encore
nés
de
nouveau,
 d’autres
sont
«
mal
nés
»
ou
ont
«
avorté
»
dans
leur
processus
de
 naissance
 et
 ce
 blocage
 les
 empêche
 de
 vivre
 la
 vie
 que
 Christ
 a
 pour
 eux.
 Combien
 d’entre
 nous
 sont
 «
mal
 nés
»
 physiquement
 mais
aussi
spirituellement
?

 Cet
ouvrage
tend
à
mettre
en
lumière
l’impact
que
la
naissance
et
 l’accouchement
 ont
 sur
 notre
 identité
 et
 notre
 vie.
 C’est
 une
 invitation
 à
 nous
 laisser
 saisir
 par
 Dieu
 lui‐même
 pour
 nous
 ramener
à
la
Vie
et
«
être
»
ce
qu’il
a
prévu
que
nous
soyons.

 La
 question
 qui
 nous
 a
 motivés
 et
 inspirés
 tout
 au
 long
 de
 cet
 ouvrage
 est
:
 «
Quel
 est
 le
 projet
 de
 Dieu
 pour
 la
 naissance
 d’un
 être
 humain
?
»
 Autrement
 dit
:
 «
Quelle
 est
 sa
 volonté
 parfaite
 pour
donner
la
Vie
?
»
 Passionnés
 par
 cette
 thématique,
 nous
 avons
 exploré,
 expérimenté
 et
 cherché
 à
 mettre
 en
 mots
 nos
 convictions
 au
 travers
 de
 nos
 vécus,
 de
 témoignages,
 d’expériences
 et
 de
 réflexions.
 Ensemble,
 nous
 vous
 partageons
 le
 fruit
 de
 ce
 travail
 abordant
 dans
 une
 perspective
 biblique
 les
 aspects
 spirituels,
 psychologiques
et
médicaux
de
la
naissance.

 Dans
le
jardin…
en
Éden
 Dieu
 est
 tellement
 bon
:
 donner
 la
 chance
 à
 chaque
 femme
 de
 vivre
 une
 expérience
 aussi
 incroyable
 que
 celle
 de
 mettre
 au
 monde
 un
 enfant
!
 C’est
 tout
 simplement
 unique,
 mystérieux,
 bouleversant…
 On
 n’en
 ressort
 pas
 indemne,
 ça
 transforme
 une
 vie,
 une
 mère,
 un
 couple…
 C’est
 incroyable
 de
 voir
 comment
 notre
Père
a
voulu
et
créé
les
choses.

 C’est
 comme
 une
 danse,
 un
 tourbillon
 des
 corps,
 une
 harmonie,
 une
connexion
si
intime
avec
soi,
son
bébé
et
puis
avec
Dieu.
Une


danse
de
couple
à
quatre
!
Maman,
papa,
bébé
et
l’Éternel
!
Lui
qui
 se
réjouit
avec
nous.
Ensemble,
unis
pour
vivre
l’un
des
plus
beaux
 jours
de
notre
vie.
On
ne
voudrait
pas
que
se
termine
ce
moment,
 cette
communion
à
Dieu,
comme
si
on
Le
touchait
du
doigt.
Il
est
 si
 présent,
 palpable,
 l’atmosphère
 si
 paisible,
 remplie
 d’une
 onction
et
d’une
tension
particulières.

 S’ouvrir
 à
 Dieu
 et
 à
 cette
 nouvelle
 vie
;
 sentir,
 laisser
 son
 bébé
 descendre
 et
 arriver.
 Puis
 cette
 première
 rencontre,
 ce
 premier
 toucher,
ce
premier
regard
!
Ces
premières
larmes
de
joie…
 C’est
comme
une
rencontre
divine,
dans
un
autre
monde,
un
autre
 temps
qui
revêt
une
dimension
céleste…
 Merci
 Éternel
 pour
 ces
 moments
 inoubliables
 que
tu
 m’as
 permis
 de
vivre
avec
toi,
remplis
de
ton
amour
et
sans
douleur.
Je
veux
te
 louer
et
te
bénir
pour
qui
tu
es
et
pour
ce
que
tu
as
accompli
pour
 moi
en
mourant
sur
la
croix.

 Nous
 aurons
 l’occasion
 de
 témoigner
 plus
 loin
 de
 ce
 message
 d’espoir
pour
toutes
les
femmes,
de
ce
que
Dieu
a
fait
pour
nous
 et
de
ce
qu’il
souhaite
pour
chacun
d’entre
nous
:
le
salut
pour
la
 naissance
!

 Le
salut
pour
la
naissance
 Jésus
:
 celui
 qui
 est,
 qui
 était
 et
 qui
 vient1.
 Il
 était
 présent
 lors
 de
 notre
naissance,
il
veut
participer
à
nos
accouchements
et
il
vient
 pour
restaurer
ce
qui
n’a
pas
fonctionné.

 Lui
 qui
 a
 été
 brisé,
 meurtri
 dans
 sa
 chair,
 maltraité,
 il
 a
 souffert
 dans
son
âme
et
dans
son
corps.2
Cette
expérience
résonne
peut‐ être
pour
vous
aussi.
Découvrir
les
réalités
de
sa
propre
naissance
 peut
 amener
 certains
 à
 descendre
 dans
 les
 profondeurs
 de
 la
 











































































 1 
Apocalypse
1
:
8
 2 
Ésaïe
53
:
3‐7


«
vallée
 de
 l’ombre
 de
 la
 mort
»1.
 Certains
 ne
 vont
 pas
 pouvoir
 rester
 présents,
 comme
 les
 disciples
 lors
 de
 la
 crucifixion,
 ne
 pouvant
 soutenir
 cette
 vision
 de
 la
 souffrance.
 Personne
 n’aime
 ça.

 La
mort
de
Jésus
était
publique,
les
gens
étaient
là
lorsqu’il
a
été
 arrêté,
lorsqu’il
a
été
fouetté,
lorsqu’il
a
parcouru
tout
ce
chemin
 avec
cette
lourde
croix
sur
son
dos
;
les
gens
étaient
là
lorsqu’on
a
 enfoncé
les
clous
dans
ses
membres,
lorsqu’on
l’a
dressé
sur
cette
 croix.
Ils
ont
tous
vu
sa
mort,
elle
n’a
pas
été
cachée
mais
exposée
 sur
une
montagne
aux
yeux
de
tous.

 Ce
 livre
 va
 exposer
 et
 mettre
 en
 lumière
 des
 choses
 peut‐être
 douloureuses,
 mais
 la
 confrontation
 avec
 ce
 qui
 s’est
 réellement
 passé
 dans
 nos
 vies
 nous
 amène
 à
 crier
 à
 Dieu
 pour
 recevoir
 ce
 que
lui
seul
peut
donner
:
la
puissance
de
la
résurrection2.
Cette
vie
 de
résurrection,
Dieu
l’offre
à
nous‐mêmes
et
à
nos
enfants
!

 Il
 apporte
 le
 salut
 pour
 la
 naissance
 de
 chacun
:
 une
 naissance
 apaisée,
joyeuse,
sans
douleur,
en
communion
avec
son
cœur.

 Je
 prie
 qu’au
 travers
 de
 cet
 ouvrage,
 nous
 puissions
 découvrir
 l’Éternel,
 ce
 Père
 aimant
 qui
 donne
 la
 vie,
 qui
 fait
 être
 et
 naître.
 Celui
qui
crée,
protège
et
établit,
celui
qui
donne
à
l’homme
et
à
la
 femme
la
force
de
faire
naître.
Que
nous
puissions
en
Jésus
nous
 débarrasser
 de
 toutes
 culpabilités,
 péchés
 et
 malédictions
 pour
 recevoir
sa
grâce
et
sa
paix.
Je
prie
que
le
Consolateur
souffle
son
 esprit
 de
 guérison
 sur
 nous
 et
 nos
 enfants,
 nous
 accompagnant
 pour
revisiter
ces
premières
étapes
de
vie
:
conception,
9
mois
in
 utero
 et
 naissance.
 Que
 nos
 pensées
 soient
 renouvelées
 en
 conformité
avec
ses
pensées
et
sa
parole
!

1 
Psaume
23
:
4
 2 
Éphésiens
1
:
19‐20


Un
accouchement
de
rêve
?

 Avez‐vous
 déjà
 imaginé
:
 «
rêver
 d’accoucher
»,
 sourire
 en
 accouchant
ou
avoir
envie
d’accoucher,
tout
simplement
?
Encore
 actuellement,
malgré
les
progrès
de
la
médecine,
l’accouchement
 est
loin
d’être
une
partie
de
plaisir.

 Parmi
 tous
 les
 témoignages
 entendus
 depuis
 plus
 de
 5
 ans,
 j’ai
 choisi
 celui
 qui
 me
 semblait
 le
 plus
 représentatif
 de
 ce
 qui
 arrive
 malheureusement
encore
beaucoup.
C’est
celui
de
Sophie,
28
ans,
 rencontrée
 lors
 des
 réunions
 chez
 Catherine
 où
 elle
 partage
 son
 vécu.

Le
témoignage
de
Sophie
 Le
 11
 octobre
 2006,
 je
 suis
 à
 trois
 jours
 de
 mon
 terme
 théorique
et
je
commence
à
trouver
le
temps
long
!
On
est
au
 beau
 milieu
 de
 la
 nuit
 lorsque
 je
 ressens
 une
 première
 contraction
 un
 peu
 douloureuse.
 Je
 n'ai
 jamais
 senti
 de
 contractions
 jusqu'à
 ce
 jour,
 alors
 dans
 un
 demi‐sommeil
 j'espère
que
c'est
le
début,
que
cette
contraction
annonce
le
 grand
jour
!
J’en
ressens
une
deuxième
puis
une
troisième.
Au
 bout
de
six
ou
sept,
j'ouvre
un
œil
et
je
décide
de
vérifier
avec
 le
 réveil
 si
 elles
 sont
 régulières...
 il
 est
 3h58.
 Elles
 sont
 régulières
!
 Toutes
 les
 10
 minutes
!
 Je
 suis
 super
 heureuse
!
 J’attendais
ce
grand
moment
avec
impatience,
donner
la
vie,
 quoi
de
plus
beau
!?
C’est
mon
premier
bébé.
Contrairement
 à
 beaucoup
 de
 futures
 mamans,
 je
 n'ai
 pas
 du
 tout
 peur
 d'accoucher,
 je
 suis
 une
 femme,
 je
 suis
 faite
 pour
 ça,
 j'ai
 parfaitement
 confiance.
 Je
 trouve
 cela
 surtout
 très
 excitant,
 encore
 plus
 que
 mon
 mariage
 finalement,
 c'est
 un
 moment
 hors
 du
 temps,
 qui
 arrive
 peu
 de
 fois
 dans
 une
 vie,
 un
 moment
magique
et
bouleversant
!
Bref,
je
suis
impatiente
!


Excitation
et
attente
 À
 6h30
 le
 réveil
 de
 mon
 mari
 sonne.
 Je
 l’éteins
 en
 lui
 disant
 que
non,
aujourd'hui
il
n'ira
pas
travailler,
il
va
devenir
papa
!
 Mes
 contractions
 sont
 régulières
 toutes
 les
 7
 minutes,
 douloureuses
 mais
 très
 gérables.
 Je
 n'arrive
 pas
 à
 me
 rendormir
 tellement
 je
 suis
 heureuse,
 je
 continue
 les
 yeux
 rivés
 sur
 le
 réveil
 à
 chronométrer...
 À
 8h,
 on
 se
 lève.
 Je
 me
 rends
compte
alors
que
mes
contractions
ne
sont
plus
du
tout
 douloureuses
 une
 fois
 que
 je
 suis
 debout
!
 On
 déjeune
 donc
 tranquillement,
je
prends
une
grande
douche,
on
regarde
un
 DVD.
 On
 fait
 passer
 le
 temps
 comme
 on
 peut.
 On
 décide
 de
 partir
 faire
 une
 grande
 promenade
 car
 j'ai
 lu
 que
 ça
 aide
 l'avancée
 du
 travail
 et
 je
 suis
 inquiète
 de
 sentir
 si
 peu
 les
 contractions.
 Je
 me
 rappelle
 que
 la
 sage‐femme,
 lors
 des
 cours
 de
 préparation
 à
 l'accouchement
 que
 nous
 avons
 consciencieusement
 suivis
 avec
 Mathieu,
 mon
 mari,
 nous
 a
 dit
:
«
il
ne
faut
pas
vous
leurrer,
un
accouchement,
on
le
sent
 passer...
»
 Départ
pour
l’hôpital
 À
 midi
 j'ai
 des
 contractions
 toutes
 les
 5
 minutes
 depuis
 une
 heure
mais
je
les
sens
à
peine.
Je
commence
à
me
poser
des
 questions.
 On
 décide
 quand
 même
 de
 prendre
 le
 temps
 de
 manger.
On
nous
a
bien
dit
de
partir
lorsque
les
contractions
 seraient
 espacées
 de
 5
 minutes,
 depuis
 deux
 heures.
 À
 13h
 elles
 sont
 là
 toutes
 les
 4
 minutes,
 mais
 toujours
 non
 douloureuses.
Je
ne
sais
pas
trop
que
faire
?
Mathieu
me
dit
 qu'on
devrait
aller
vérifier
à
la
maternité.
J’ai
peur
qu'on
me
 dise
que
je
me
trompe,
que
ce
n’est
pas
encore
le
moment.
À
 14h
 on
 décide
 d'y
 aller
 pour
 être
 fixés.
 Je
 n'ai
 jamais
 été
 hospitalisée
de
ma
vie,
pas
même
pour
une
appendicite,
donc
 je
 ne
 connais
 rien
 au
 milieu
 hospitalier.
 J’ai
 toute
 confiance
 en
eux.
La
sage‐femme
lors
des
cours
nous
a
expliqué
tout
ce
 qui
allait
se
passer.
Je
suis
persuadée
qu'ils
ne
feront
que
ce


qui
est
vital.
J’ai
100%
confiance,
je
n'ai
même
pas
cherché
à
 me
 renseigner.
 J’ai
 juste
 précieusement
 noté
 tout
 ce
 qu'on
 m'a
dit.

 Nous
 voici
 arrivés
 à
 la
 maternité.
 Je
 déclare,
 comme
 une
 fleur,
à
la
secrétaire
de
l'obstétrique
que
j'ai
des
contractions
 toutes
 les
 4
 minutes
 depuis
 plus
 de
 deux
 heures.
 Je
 la
 sens
 sceptique.
Moi
aussi
je
suis
sceptique,
je
m'imaginais
arriver
 tordue
par
la
douleur
avec
un
Mathieu
«
sur‐stressé
».
On
est
 bien
 loin
 de
 ce
 que
 je
 croyais
!
 On
 nous
 fait
 patienter,
 une
 jeune
sage‐femme
arrive
un
peu
plus
tard
et
me
dit
qu'on
va
 faire
un
monitoring.
Une
fois
allongée
j'ai
mal
!
Bien
mal
!
La
 sage‐femme
 me
 dit
 qu'il
 n'y
 en
 a
 que
 pour
 30
 minutes.
 Elle
 revient
 et
 m'annonce
 que
 les
 contractions
 sont
 petites.
 Elle
 ausculte
donc
mon
col
et
m'annonce,
surprise,
que
j'en
suis
à
 4
cm
de
dilatation
!
Moi
et
Mathieu,
nous
sommes
vraiment
 ravis
!
 Aujourd’hui
 nous
 allons
 rencontrer
 notre
 bébé
!
 Aujourd’hui
 je
 vais
 accoucher
!
 Quel
 grand
 moment
!
 Je
 me
 sens
toute
excitée
!

 En
salle
d’accouchement
 Une
 fois
 debout,
 je
 n'ai
 à
 nouveau
 plus
 mal,
 mais
 peu
 m'importe,
 je
 sais
 maintenant
 que
 je
 suis
 vraiment
 en
 travail
!
 Les
 papiers
 d'entrée
 remplis,
 nous
 faisons
 un
 petit
 tour
 sur
 le
 parking
 puis
 nous
 remontons
 en
 salle
 de
 travail
 comme
 on
 nous
 l'a
 demandé.
 On
 me
 dit
 que
 non,
 je
 vais
 directement
en
salle
d'accouchement.
Allons‐y
!
On
m'installe
 couchée,
 on
 me
 met
 une
 perfusion
 avec
 de
 l'ocytocine1,
 le
 monitoring
 et
 un
 brassard
 qui
 prendra
 ma
 tension
 régulièrement.
La
sage‐femme
nous
a
dit
que
cela
se
passait
 ainsi
pour
aider
le
travail.
Il
est
14h30.
Couchée
comme
cela
 j'ai
très
mal
!
Surtout
à
cause
de
la
perfusion
qui
a
accentué
 les
 contractions.
 Mais
 cela
 reste
 gérable,
 je
 souffle
 bien
 quand
 une
 contraction
 passe,
 elles
 sont
 rapprochées,
 toutes
 











































































 1 
Produit
permettant
d’augmenter
l’intensité
des
contractions.


les
 3
 minutes.
 J'ai
 le
 temps
 de
 me
 remettre
 entre
 chacune...
 et
de
savourer.
Je
n'arrête
pas
de
répéter
à
Mathieu
:
«
Tu
te
 rends
 compte,
 je
 suis
 en
 train
 d'accoucher
!
»,
 ce
 qui
 le
 fait
 rire.
Une
nouvelle
sage‐femme
arrive,
ausculte
mon
col
sans
 rien
 me
 dire
 et
 m'annonce
 5
 cm...
 «
Voulez‐vous
 la
 péridurale
?
»
 Non,
 je
 réponds
 que
 je
 voudrais
 m'en
 passer
 pour
l'accouchement.
Elle
ne
fait
aucun
commentaire.

 Un
 peu
 plus
 tard,
 la
 première
 sage‐femme
 vient
 ausculter
 mon
 col
:
 6
 cm.
 Youpi
!
 Ça
 avance
 bien
!
 Elle
 me
 propose
 à
 nouveau
la
péridurale,
je
la
refuse
à
nouveau.
Elle
m'annonce
 que
bientôt
elle
percera
la
poche
des
eaux
et
qu’à
partir
de
ce
 moment
 cela
 deviendra
 extrêmement
 douloureux,
 que
 j'ai
 intérêt
à
me
décider
avant...
On
en
parle
avec
Mathieu,
mais
 non,
je
voudrais
vraiment
faire
sans.

 À
16h,
on
entend
dans
la
pièce
d’à
côté
une
femme
hurler
à
 pleins
poumons
qu'elle
souffre,
qu'elle
n'en
peut
plus,
qu'elle
 veut
mourir…
Je
me
mets
à
stresser.
Cela
dure
et
dure
et
elle
 hurle
comme
si
on
l'égorgeait...
Je
me
demande
si
c’est
à
ce
 point
 atroce
???
 Une
 autre
 sage‐femme
 revient
 et
 m'ausculte,
j'en
suis
à
7
cm...
Je
suis
super
fière,
j'ai
mal
mais
 je
 gère
 bien
!
 Elle
 me
 dit
 qu'on
 va
 percer
 la
 poche
 des
 eaux
 pour
 accélérer
 le
 travail
 et
 me
 redemande
:
 «
Êtes‐vous
 sûre
 de
 ne
 pas
 vouloir
 la
 péridurale
?
»
 Je
 refuse
 encore
 une
 fois.
 Je
demande
si
la
jeune
femme
à
côté
va
bien.
Elle
me
répond
 «
Ah
!
Ben,
elle
a
voulu
faire
sans
péridurale.
Voyez
ce
que
ça
 donne
!
»
(J’apprendrai
plus
tard
que
c'était
faux,
elle
avait
la
 péridurale).
 Elle
 se
 tourne
 vers
 moi
 et
 me
 dit
 «
Écoutez
!
 Il
 faut
vous
décider
maintenant,
après,
il
sera
trop
tard.
Ça
ne
 sert
 à
 rien
 de
 jouer
 aux
 héroïnes.
»
 Je
 regarde
 mon
 mari.
 Je
 ne
 sais
 plus
 quoi
 penser.
 Lui
 aussi
 semble
 inquiet.
 Pleine
 de
 regrets
 déjà,
 j'annonce
 que,
 d'accord,
 je
 vais
 prendre
 la
 péridurale...


La
péridurale
 16h15,
 l'anesthésiste
 arrive
 et
 me
 pose
 la
 péridurale.
 5
 minutes
plus
tard,
c'est
vrai
que
je
ne
sens
plus
la
douleur
!
10
 minutes
plus
tard,
je
ne
sens
plus
non
plus
les
contractions...
 Je
demande
à
Mathieu
de
regarder
sur
le
monitoring
s'il
y
a
 des
 contractions.
 Il
 me
 dit
 que
 oui.
 Bon,
 j’attends
 patiemment.
 Je
 m'ennuie
 un
 peu
 puisque
 je
 n'ai
 plus
 la
 douleur
à
gérer.
J'ai
l'impression
de
perdre
un
peu
le
contact
 avec
 mon
 bébé.
 Je
 me
 mets
 donc
 à
 lire.
 Je
 ne
 suis
 plus
 en
 train
 d'accoucher,
 je
 patiente,
 mon
 corps
 fait
 le
 boulot
 sans
 moi.

 À
17h,
une
sage‐femme
revient
et
m'ausculte.
À
peine
plus
de
 7
 cm...
 Elle
 me
 dit
 qu'elle
 va
 augmenter
 la
 dose
 d'ocytocine
 pour
accélérer
les
contractions
et
que
je
dois
me
mettre
sur
le
 côté
pour
que
le
travail
reparte.
Je
me
mets
difficilement
sur
 le
côté.
Difficilement
car,
entre
la
péridurale,
le
monitoring
et
 le
 brassard,
 j'ai
 bien
 du
 mal
 à
 me
 mouvoir
!
 Au
 bout
 de
 quelques
 minutes
 dans
 cette
 position
 je
 commence
 à
 avoir
 mal...
 mais
 d'un
 côté
 seulement,
 le
 gauche.
 5
 minutes
 plus
 tard,
 c'est
 vraiment
 trop
 douloureux
 et
 inconfortable.
 Je
 n'arrive
rien
à
gérer,
ni
même
à
respirer
dans
cette
position.
 Je
 tente
 de
 me
 redresser...
 À
 ma
 grande
 stupeur,
 je
 ne
 sens
 plus
ma
jambe
droite,
qui
est
comme
morte,
impossible
de
la
 bouger
!
 Je
 demande
 alors
 à
 Mathieu
 de
 m'aider
 à
 me
 redresser.
 On
 y
 arrive
 enfin.
 Une
 jambe
 morte,
 c'est
 fou
 ce
 que
ça
pèse
!

 Dilatation
complète
 18h
:
la
sage‐femme
revient,
je
suis
à
8
cm.
Elle
me
dit
que
ce
 n'est
pas
assez
rapide.
Elle
me
demande
pourquoi
je
me
suis
 redressée.
Je
lui
explique
que
j'avais
vraiment
trop
mal
dans
 la
 position
 sur
 le
 côté.
 Elle
 me
 rétorque
:
 «
Et
 vous
 vouliez
 vous
passer
de
la
péridurale
!?
»
Elle
me
remet
sur
le
côté
et


s'en
 va...
 Je
 me
 remets
 donc
 à
 souffrir...
 Je
 n'ose
 pas
 me
 redresser
 mais
 en
 même
 temps
 j'ai
 trop
 mal
 comme
 ça
!
 Encore
 une
 fois,
 je
 demande
 à
 Mathieu
 de
 me
 redresser.
 30
 minutes
 plus
 tard
 à
 peine,
 la
 sage‐femme
 revient
 avec
 une
 auxiliaire
 de
 puériculture.
 Elles
 discutent
 entre
 elles
 et,
 sans
 ni
s'interrompre
ni
me
parler,
ni
même
me
prévenir,
elles
me
 soulèvent
 et
 me
 remettent
 sur
 le
 côté
 puis
 repartent
 en
 continuant
leur
discussion...

 Je
me
sens
complètement
humiliée
!
J’ai
mal
et
pourtant
je
ne
 sens
 plus
 aucune
 contraction
!
 Ma
 jambe
 morte
 m'écrase
 l'autre
 jambe
 sans
 que
 je
 puisse
 la
 bouger
 d'un
 millimètre,
 dans
 cette
 position
 je
 peux
 à
 peine
 respirer.
 Je
 me
 mets
 à
 pleurer,
c'est
plus
fort
que
moi.
Mon
grand
jour
est
gâché,
je
 ne
l'imaginais
pas
comme
ça.
Je
me
sens
traitée
comme
une
 personne
handicapée
mentale
qui
ne
comprendrait
rien.
J'en
 ai
 marre
 de
 ce
 travail
 qui
 n'avance
 plus
 alors
 que
 je
 souffre
 tellement
plus
que
tout
à
l'heure...

 19h15
:
la
sage‐femme
revient.
Je
suis
restée
sur
le
côté
cette
 fois‐ci.
 Elle
 m'annonce
 qu'enfin
 on
 est
 à
 9
 cm.
 Ça
 va
 bientôt
 être
 le
 moment
 de
 pousser.
 Puis
 elle
 repart.
 J’en
 ai
 marre
 qu'on
ne
s'occupe
que
de
mon
col
!
Moi
j'ai
une
jambe
morte
 qui
 pèse,
 j'ai
 trop
 mal,
 sans
 rien
 pouvoir
 faire
 pour
 me
 soulager.
 À
 quoi
 sert
 cette
 foutue
 péridurale
!??
 Ça
 a
 juste
 arrêté
 le
 travail
 et
 diminué
 la
 sensation
 des
 contractions
!
 Quelque
 chose
 par
 contre
 me
 broie
 le
 rein
 et
 la
 hanche
 gauches...

 La
poussée
 19h30
:
 «
Vous
 êtes
 quasiment
 à
 dilatation
 complète,
 vous
 n'avez
 pas
 envie
 de
 pousser
?
»
;
 «
Non,
 je
 ne
 sens
 rien
 de
 ça.
»
19h45
:
«
Toujours
pas
envie
de
pousser
?
»
;
«
Non
»,
je
 leur
dis
que
je
ne
sens
rien,
juste
mon
rein
droit
en
feu.


20h
:
 On
 m'annonce
 que,
 tant
 pis,
 je
 dois
 pousser
 quand
 même.
 Je
 suis
 à
 dilatation
 complète
 depuis
 plus
 de
 20
 minutes.
 On
 m'installe
 les
 étriers,
 mais
 je
 n'arrive
 pas
 à
 y
 mettre
ma
jambe
morte,
elle
pèse
trop
lourd.
La
sage‐femme
 me
la
positionne
sur
l'étrier.
Mais
je
suis
incapable
de
la
tenir.
 Elle
appelle
donc
une
puéricultrice
pour
me
la
tenir.
«
Quand
 vous
 avez
 une
 contraction,
 poussez
!
»
 Mais
 je
 ne
 sens
 aucune
contraction.
La
sage‐femme
me
pose
une
main
sur
le
 ventre
et
regarde
le
monitoring
et
me
dit
«
quand
je
vous
dis
 de
 pousser,
 poussez
»...
 «
Allez‐y
 poussez
!
»
 Je
 pousse
 comme
on
m'a
appris,
de
toutes
mes
forces
en
bloquant
ma
 respiration.
«
Encore,
encore
!
Allez,
allez,
poussez
!
»
 «
C’est
bon
arrêtez
!
»
J'arrête.
La
sage‐femme
a
l'air
dépitée.
 Mes
efforts
n’ont
pas
l’air
d’être
à
la
hauteur,
je
n'ai
pas
dû
 faire
 ça
 correctement.
 Elle
 part
 chercher
 une
 autre
 sage‐ femme
et
lui
demande
de
m'appuyer
sur
le
ventre
pour
éviter
 au
 bébé
 de
 remonter.
 «
Allez‐y
 poussez
!
»
 Je
 me
 remets
 à
 pousser
!
 Difficile
 sans
 sentir
 les
 contractions,
 avec
 la
 sage‐ femme
 qui
 m'appuie
 sur
 le
 ventre
 et
 qui
 me
 fait
 trop
 mal
 comme
 ça,
 la
 puéricultrice
 qui
 tient
 ma
 jambe
 morte
 et
 l'autre
sage‐femme
qui
garde
les
yeux
sur
le
monitoring
pour
 déterminer
 la
 fin
 de
 la
 contraction.
 On
 essaye
 encore
 2
 minutes
plus
tard...

 La
naissance
 À
 la
 fin
 de
 cette
 contraction
 la
 sage‐femme
 qui
 regardait
 le
 monitoring
sort
de
la
pièce,
et
revient
avec
le
gynécologue.
Il
 m'ausculte
et
dit
à
la
sage‐femme
:
«
Il
me
faut
les
forceps.
»
 Le
mot
me
fait
peur
!
Je
demande
«
Pourquoi
?
Qu’est‐ce
qui
 se
 passe
?
»
 Aucune
 réponse
 de
 personne...
 Je
 sens
 juste
 la
 main
de
Mathieu,
qu'on
a
relégué
dans
un
coin,
venir
prendre
 la
 mienne...
 Je
 le
 regarde,
 il
 est
 aussi
 inquiet
 que
 moi.
 La
 sage‐femme
donne
les
forceps
au
gynécologue
qui
s'étonne
:
 «
Mais
ils
sont
morts
ces
forceps
!
Ils
sont
montés
à
l'envers
!


Ce
 n’est
 pas
 grave
 on
 y
 va.
»
 Je
 suis
 paniquée
!
 Je
 crie
:
 «
Quoi
?
»,
 mais
 personne
 ne
 semble
 m'entendre...
 Je
 sens
 dans
 mon
 côté
 gauche
 le
 forceps
 qui
 s'introduit
 et
 j'ai
 l'impression
 que
 mon
 bassin
 va
 casser
!
 Je
 crie.
 La
 sage‐ femme
 qui
 a
 les
 mains
 sur
 mon
 ventre
 me
 crie
 de
 pousser.
 J'essaie
 mais
 je
 n'y
 arrive
 pas.
 Malgré
 cela
 je
 sens
 que
 l'on
 tire
mon
bébé
hors
de
mon
corps...

 20h10
:
«
Venez
chercher
votre
bébé.
»
J'entends
cette
phrase
 comme
 dans
 un
 rêve
!
 Malheureusement
 entre
 ma
 jambe
 morte
 et
 le
 monitoring,
 je
 suis
 incapable
 de
 me
 redresser...
 On
 me
 la
 tend
 donc.
 Je
 suis
 sous
 le
 choc...
 Je
 suis
 ébahie.
 Déjà
?
Elle
est
née
?
Je
ne
m'en
suis
pas
rendue
compte
!
Puis
 on
l'emporte
sans
que
j’aie
le
temps
de
me
poser
de
question.
 Mathieu
 file
 les
 rejoindre,
 on
 ne
 fait
 pas
 attention
 à
 lui.
 Nouvelle
déception,
on
nous
avait
dit
que
c'était
le
papa
qui
 donnait
le
premier
bain...

 Les
premiers
soins
 Pendant
ce
temps
on
me
recoud.
22
points
de
suture.
Comme
 je
 ne
 sens
 toujours
 rien
 (ma
 jambe
 restera
 inerte
 jusqu’au
 lendemain
 midi),
 je
 demande
 si
 j'ai
 eu
 une
 épisiotomie1...
 Le
 gynécologue
 me
 répond
 «
Ah
 oui
!
 Une
 sacrée
 épisiotomie,
 vous
allez
avoir
bien
mal
aux
fesses.
»
Je
ne
dis
rien
pendant
 ces
 40
 minutes,
 j'attends
 ma
 fille.
 On
 me
 la
 rapporte
 toute
 habillée,
 avec
 turbulette
 et
 bonnet.
 Je
 ressens
 une
 immense
 frustration
 à
 la
 voir
 si
 emmitouflée.
 Je
 l'aurais
 voulue
 toute
 nue,
 collée
 contre
 ma
 peau.
 Je
 la
 prends
 dans
 mes
 bras
 et
 j'attends
la
vague
d'amour
dont
on
m'a
si
souvent
parlé,
mais
 rien
n'arrive.
Je
suis
en
admiration,
mais
je
ne
réalise
pas
que
 c'est
MA
fille...

1 
 L'épisiotomie
 est
 un
 acte
 chirurgical
 consistant
 à
 inciser
 les
 muscles
 autour
 du
 vagin
au
moment
de
l'accouchement
afin
de
faciliter
le
passage
du
bébé.


À
peine
une
heure
plus
tard,
on
me
la
reprend
pour
la
nuit
car
 je
 suis
 en
 chambre
 double,
 donc
 mon
 bébé
 doit
 aller
 en
 pouponnière...

 Voilà,
 les
 suites
 qui
 en
 découlent,
 c'est
 une
 autre
 longue
 histoire.
 Alors
 que
 je
 réécris
 tout
 ça,
 encore
 une
 fois,
 je
 ressens
 cette
 déception.
 Quel
 gâchis
!
 J'étais
 si
 heureuse
 d'accoucher
 et
 je
 n'ai
 pas
 accouché.
 On
 a
 juste
 extirpé
 mon
 bébé
de
mon
corps...
J'espère
que
ce
témoignage
sera
utile
à
 d’autres
parents
pour
éviter
d'autres
gâchis
!

Et
le
bébé
?

 Lorsque
j’ai
entendu
ce
témoignage
pour
la
première
fois,
j’ai
failli
 pleurer.
 Et
 pourtant,
 j’en
 ai
 entendu
 tellement.
 C’est
 dur
 pour
 la
 maman,
le
papa,
mais
le
bébé
?

 Imaginez
la
souffrance
du
bébé
qui
n’est
pas
décrite
ici.
Personne
 ne
lui
explique
ce
qui
se
passe.
La
douleur,
la
pression,
le
stress,
les
 pleurs,
 les
 doses
 de
 produits…
 Oui,
 un
 bébé
 a
 des
 émotions
 et
 ressent
 tout
 dans
 son
 petit
 corps.
 In
 utero,
 il
 ne
 peut
 même
 pas
 crier
sa
douleur.
Une
fois
né,
il
ne
peut
que
hurler
pour
extérioriser
 son
 vécu
 ou
 se
 réfugier
 dans
 l’apathie.
 Ces
 impressions
 restent
 gravées
 dans
 sa
 mémoire
 inconsciente
 et
 vont
 marquer
 son
 existence
 personnelle
 et
 relationnelle.
 Nous
 aborderons
 plus
 en
 détail
ce
sujet
dans
le
chapitre
sur
les
traumatismes.

 Voilà
 le
 genre
 de
 témoignage
 qui
 me
 donne
 envie
 de
 pleurer,
 de
 crier
à
Dieu.

 D’ailleurs,
qu’est‐ce
qu’il
en
pense
lui
?

 Est‐ce
qu’il
pleure
lui
aussi
?



Table
des
matières
 Avant‐propos ................................................................................................ 7
 Qui
sommes‐nous
? .................................................................................. 7
 Conception
de
ce
livre.............................................................................. 9
 Au
commencement ..................................................................................... 13
 Être
et
bien
Naître ...................................................................................13
 Le
témoignage
de
Sophie .......................................................................17
 Et
le
bébé
?.............................................................................................. 25
 Que
dit
Dieu
sur
l’accouchement
? .............................................................27
 Que
dit
l’Église
?...................................................................................... 27
 Et
Dieu,
qu’en
dit‐il
? ............................................................................... 29
 Fondements
de
la
naissance.................................................................. 35
 Du
désir
à
la
conception ............................................................................. 45
 Régulation
des
naissances ..................................................................... 45
 Préparation
et
conception..................................................................... 53
 Fausse
couche ........................................................................................ 62
 Être
enceinte............................................................................................... 67
 Qu’est‐ce
qui
se
passe
pour
la
maman
?................................................ 67
 Qu’est‐ce
qui
se
passe
pour
le
papa
?.................................................... 78
 Et
la
sexualité
dans
tout
ça
?..................................................................84
 Qu’est‐ce
qui
se
passe
pour
le
bébé
?.................................................... 87
 Questions
autour
du
fœtus.................................................................... 97
 Le
prénom ............................................................................................. 101
 Où
vais‐je
accoucher
?................................................................................109
 Qui
va
m’accompagner
? ...................................................................... 109
 Témoignage
de
Catherine...................................................................... 111
 Qu’est‐ce
qui
favorise
un
bon
accouchement
? ...................................124
 Se
préparer
à
l’accouchement.................................................................. 127
 Quelle
préparation
? .............................................................................. 127
 Jésus,
une
réponse
à
la
douleur ...........................................................129
 Prier
pour
son
accouchement ..............................................................134
 Le
terme
:
l’attente
et
l’impatience..................................................... 146
 Le
projet
de
naissance ..........................................................................154


Naître ..........................................................................................................157
 Place
au
bébé
! ...................................................................................... 157
 Naissance
de
notre
aîné ....................................................................... 162
 Naissance
d’un
premier
enfant ............................................................ 183
 Accoucher
aujourd’hui ..............................................................................187
 À
la
maternité ....................................................................................... 187
 Naissance
d’Elias................................................................................... 194
 À
la
maison............................................................................................ 199
 Le
salut,
ce
n’est
pas
l’hôpital
ou
la
maison
:
c’est
Jésus................... 206
 Naissance
de
Léanna ........................................................................... 208
 Risques
et
complications...........................................................................213
 «
Et
si
ça
se
passe
mal
?
» .......................................................................213
 Les
différentes
complications
de
l’accouchement ............................. 218
 La
chimie
de
l’accouchement............................................................... 224
 Les
actes
trop
souvent
utilisés,
mais
parfois
utiles.............................226
 Le
traumatisme
de
naissance................................................................... 239
 Une
naissance,
un
traumatisme
? ........................................................240
 Les
impacts
au
niveau
physique...........................................................243
 Les
impacts
au
niveau
psychologique .................................................247
 Les
effets
psychologiques
des
interventions...................................... 257
 Que
faire
de
tous
ces
traumatismes
?..................................................278
 Naissance
parfaite .....................................................................................281
 C’est
quoi
l’accouchement
idéal
alors
?............................................... 281
 Notre
deuxième
bébé,
de
la
conception
à
la
naissance .....................283
 La
naissance .......................................................................................... 291
 Bienvenue
bébé
!........................................................................................301
 Une
naissance
pour
la
vie ..........................................................................315
 Processus
de
guérison
avec
Dieu......................................................... 315
 Quelle
vie
pour
la
naissance
?...............................................................326
 Pour
aller
plus
loin... ..................................................................................331
 Questions
et
réflexions ........................................................................ 331
 Survol
de
la
naissance
dans
la
Bible.....................................................339
 Versets...................................................................................................344



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