Peu après la mort de son fils, Anne Merlo découvre une lettre de lui qui commence ainsi :
« Comme tu peux le constater, je suis encore vivant ! » Bien que confrontée à la réalité de sa mort, elle reçoit alors, la conviction que non seulement celle-ci n’a pas pu l’engloutir mais est au contraire un prolongement de la vie. Sa foi chancelante en est fortifiée et elle découvre que la mort de ses enfants qui risquait de l’entraîner dans leur mort, pouvait devenir au contraire pour elle, l’occasion de commencer à vivre vraiment.
Elle explique dans ce livre comment la souffrance causée par la mort de nos proches peut nous obliger à sortir nous-même de l’état de morts vivants dans lequel nous pouvons nous trouver ; puis à poser les choix de vie indispensables pour avoir accès à la véritable joie de vivre malgré la douleur du deuil. Nous devons nous donner l’autorisation de continuer à vivre et leur donner l’autorisation de continuer leur vie indépendamment de la notre, e