Heidi et Rolland Baker "Apprendre à Aimer"

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Apprendre Ă

aimer Rolland & Heidi Baker



Première Partie Passion & compassion



Chapitre 1 Le fabuleux banquet de mariage « Seigneur, je te demande de briser mon cœur et de l’agrandir. » Heidi : Nous sommes profondément reconnaissants à tous ceux qui, dans le monde entier, pensent à nous, alors que nous restons cachés dans notre bien-aimé pays du Mozambique. Nous recevons de tous les endroits de la terre des soutiens qui vont ées que Jésus nous a demandé de nourrir, autant spirituellement que physiquement. Je suis émerveillée de voir comment Dieu a appelé et mis en place des serviteurs si èles pour accomplir ses œuvres. Ils sont nos bien-aimés, notre famille élargie, et nous apprécions les prières, l’amour et les cadeaux extraordinaires faits en faveur des pauvres auxquels chacun a pu participer. Récemment, le Seigneur m’a enseignée par la parabole du grand banquet dans l’Évangile de Luc au chapitre 14. J’ai eu l’honneur d’être l’hôte de plus de quatre mille invités lors du maéan Indien étincelant. Crystalyn et Brock se tenaient sous une arche de mariage massive composée de bougainvilliers. Le mariage avait lieu sur une plage, « Village de Joie », et soixante-quatre de nos enfants mozambicains étaient de la fête. Ils étaient fabuleux dans ées. Rolland marcha avec Crystalyn le long de l’allée sablée. Un océan composé de nos enfants africains envahissait et inondait les ruelles, formant un cortè pasteur José de Maputo et le pasteur José de Pemba m’aidèrent à célébrer la cérémonie de mariage. Le Premier Ministre du Mozam-

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bique, des dirigeants d’entreprise, des pauvres, tous mangèrent ensemble. Des centaines de pasteurs et les étudiants de l’école missionnaire « Harvest school » servirent le repas au banquet de mariage, distribuant des assiettes remplies de riz, de poulet et de salade avec une bouteille de Coca-cola glacé comme boisson. Chacun de nos quatre mille invités reçut un morceau de gâteau en dessert. Pour beaucoup d’entre eux, c’était la première fois qu’ils en goûtaient. Quel plaisir de voir leurs sourires rassasiés. La nourriture fut servie durant des heures. Tous les étudiants de l’école Harvest, de nombreux missionnaires ainsi que des Mozambicains à cuisiner des gâteaux pour nourrir tout le monde. La réception résonnait de louange mozambicaine et de danses alors que Crystalyn et Brock servaient leur gâteau de mariage. Nous avions tous vraiment à cœur que ce banquet de mariage soit : « Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. »

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Nous avions imprimé des invitations, et tout comme écrit dans Luc 14, 21 « Nous sommes allés promptement sur les places et dans les rues de la ville » inviter tout le monde. Aprè contente de réaliser que nous avions encore de la place, alors nous sommes allés sur les routes et dans les villages alentour, invitant les passants à ê église soit comblée. Dieu désire que sa maison soit remplie. Il appelle ses serviteurs pleins d’amour à sortir dans les rues et à inviter les pauvres à son é pour ce banquet avec C’était un réel plaisir de voir notre nouveau bâtiment d’église plein à quet. qu’elle se mariait face au beau coucher de soleil mozambicain. durant l’été. La semaine précédente, tous ensemble comme une grande famille, nous avons roulé prêcher l’Évangile. Pour ceux qui ne le savent pas, la « brousse » au Mozambique désigne les villages reculé ès. Nous avons exploré la « brousse », des endroits où presque personne n’a pensé à s’aventurer. Nous sautions au-dessus des nids de poule, roulions dans des champs et des routes non pavées, rebondissions pendant des heures tout en chantant dans ma Land émités de la terre. Plus tard, dans la nuit africaine, nous sommes arrivés dans un village où l’Évangile n’avait pas encore été proclamé et où seulement soixante personnes avaient dé à entendu le nom de Jésus. Comme la nuit commenç notre camion de quatre tonnes en guise de plate-forme improvisée pour prê bon samaritain. J’ai utilisé ce passage de la Bible pour inviter tout le village à rencontrer mon ami, Celui qui s’est arrêté pour nous, le Roi Jésus. J’ai prêché de tout mon cœ é voir les foules lever leurs mains en réponse à l’appel. Ils voulaient 13


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Baptêmes dans l’Océan Indien

Être sorti de la boue

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Dieu é a été guérie, beaucoup ont été guéris, et le nom de Jésus a été connu dans tout le village, et même au-delà. Le chef du village était émerveillé et il nous a demandé d’ouvrir un centre pour les enfants dans son village. Il a appelé tous les anciens à se réunir le matin suivant pour me rencontrer. Lui-même avait donné sa vie au Seigneur dans sa hutte en terre alors que é de Jésus. Nous avons campé dans des tentes avec nos sacs de couchage, sous le ciel étoilé africain, assis autour d’un feu de camp, des étudiants-pasteurs mozambicains partageant leur témoignage avec nos étudiants de l’école missionnaire. Tôt le matin, nous avons entonné un « » pour les 21 ans de Brock. Quelle belle et originale manière de célébrer un anniversaire ès, nous avons conduit nos Sur la route en direction de l’océ Herbert, a embourbé sa Land Rover dans la boue. Il avait passé deux mois à conduire sa Land Rover, traversant le Mozambique pour aider à nourrir les 50 000 personnes victimes de la famine durant les terribles inondations l’anné là, son véhicule est resté bloqué dans la boue pendant six heures. La marée était en train de monter, et un tout petit village a dû nous venir en aide pour qu’on s’en sorte ! Nos vingt-six nouveaux amis Makua se sont rassemblés pendant des heures autour de notre voiture, travaillant en équipe pour tirer le véhicule hors de la mare de boue. Si la Land Rover n’avait pas été bloquée, ils n’auraient peut-être pas été sauvés. Jésus s’est arrêté pour eux. Nous nous sommes arrêtés pour eux. Puis ce sont eux qui se sont arrêtés pour nous ! Je n’aime pas seulement venir pour donner au village, mais aussi recevoir d’eux. Nous avons besoin de leur aide. Nous avons tous travaillé ensemble comme une grande famille, tirant la Land Rover. Nous l’avons fait ensemble en Jésus. Assurément, il nous a tirés de notre mare de boue pour poser nos pieds sur le sol dur. Nous avons donné aux villageois trois lecteurs audio chargés à l’énergie solaire comprenant le Nouveau Testament qu’ils écouteront ensemble chaque soir. 15


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J’aime prendre du temps en toute simplicité avec mes amis mozambicains dans leurs villages et leurs maisons en terre. J’aime élève qui a soif d’apprendre. J’aime la simplicité pour moi de les voir rencontrer Jésus. Tour à tour, chaque village rencontré est touché par la puissance de son amour. Nous voulons inviter la nation entière à ce banquet de mariage. Rolland : Une semaine après la sortie d’évangélisation dont Heidi a parlé, nous sommes partis à nouveau dans nos Land Rovers et nos camions de quatre tonnes, cette fois dans un village auparavant. Personne ne connaissait le nom de Jésus… Je ne sais pas comment, mais nous avions raté ce village, même après avoir implanté, au cours des cinq ans qui ont suivi notre arrivée dans la région, 670 églises dans cette province soi-disant impossible à atteindre. Une fois de plus, une personne sourde-muette a été guérie et le village entier était galvanisé, se tournant vers Jésus avec un réel enthousiasme. Ce soir-là, à. Avec sa nouvelle voix, il commença à imiter les syllabes que prononçait Heidi et la foule se déchaîna. Tous connaissaient cet homme et ils savaient qu’un miracle venait de se passer et que cela venait de Dieu. Applaudissant et riant, la foule l’a porté sur les épaules. L’espérance est venue dans ce village, pour ceux qui ont un cœ é. Le matin suivant, nous avons immédiatement marchandé pour d’église. Nous leur avons promis de leur envoyer un pasteur et d’inviter des leaders potentiels parmi eux à participer à notre école és. Maintenant, le village fait partie d’une large famille et nous prions que la compassion et la grâce, la puissance et la gloire pleuvent constamment sur ce peuple. Ils auront besoin de beaucoup d’enseignements et d’instructions spirituels, ce qui ne peut arriver que quand les missionnaires prennent 16


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Sourd et muet de naissance, maintenant il entend et il parle

le temps de visiter les villages et de rencontrer individuellement les personnes. C’est dans ces conditions-là que l’on observe le plus grand progrès spirituel. Temps de réflexion « Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Sici ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais (nourris) mes agneaux. » Jean 21, 15 Jé nous a trouvé. Son amour commence souvent par une question, une question qui nous atteint profondément allant de notre pensée à notre cœur : M’aimes-tu ? Nous avons tendance à répondre trop vite lorsque Dieu nous pose une question. La plupart du temps, nos cœurs n’ont pas pleinement saisi ce qu’il veut nous faire comprendre. Dieu veut toucher nos cœurs plus que nos pensées. Il veut fendre nos cœurs pour changer la façon dont ces derniers ressentent les choses et 17


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réagissent aux événements qui prennent place dans ce monde brisé. M’aimes-tu ? Vas-tu participer à mes œuvres, vas-tu accomplir ta destinée au travers de Jésus et de sa grâce ? C’est notre seule raison de faire quoi que ce soit, bien-aimés, et c’est le seul lieu où nous pouvons nous tenir en sécurité, en lui, buvant à sa source, en nous imbibant de lui encore et encore être remplis et de déborder. Jour et nuit, Jésus est le Pain de Vie et le Vin qui me nourrit. ne peux fonctionner. Je n’ai pas de plan B (de sauvetage). Certains prédicateurs peuvent sortir leur ordinateur portable et ont ésentations Powerpoint. Ce genre de présené : « Wouaw ! » quasiment pas faire fonctionner un ordinateur. Il y a beaucoup de ès bien, mais ma passion c’est la présence de Jésus. Le cri de mon cœur est : Seigneur, si ta présence ne se manifeste pas, plutôt mourir ! Je suis une personne désespérée. Les Écritures disent : « Aime le Seigneur ton Dieu… de toute ta pensée. » Nous sommes appelés à de notre être. Tout ce que nous sommes, dans notre intégralité, doit être entièrement donné au Maître : notre cœur, notre âme, notre pensée, nos émotions. Dieu veut que nous lui soyons complètement dévoués. « Aimer le Seigneur notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre pensée », c’est ce que l’on nomme la passion. Pourquoi voudrions-nous aller à une rencontre d’église de plus si nous ne sommes pas animés par ce genre de passion ? Je vais confesser quelque chose : Je n’aime pas l’église ! À moins que ça n’a presque aucun sens, n’est-ce pas ? Soyons déterminés à mener une vie abandonnée à son amour, une vie faite de passion. Décidons d’échanger le pire pour le meilleur, la mort pour la vie, les ténèbres pour la lumière. 18


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« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, je les regarde comme de la » Philippiens 3, 7-8 En lui abandonnant tout, nous ne perdons rien. Nous ne pouvons qu’y gagner. Nous y gagnons une vie vécue dans son amour. Je prie que nous puissions déposer nos petites vies dans son amour, comme de petites graines, lui demandant de nous couvrir de ses ailes et de nous arroser par l’Esprit du Dieu vivant ; des graines plantées dans la vie, et non pas mortes dans la terre. Alors mon désir est qu’il nous montre comment vivre ! Un chêne commence sa vie en étant un gland caché dans la poussière. Personne ne pourrait penser qu’il est là. Mais contenus dans ce petit gland se trouvent tous les ingrédients de la beauté, de la puissance, de la splendeur et d’un refuge. Il faut simplement été destiné à être. Avant toute chose, bien-aimés, nous sommes siens, cachés en lui.

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Table des matières Première Partie Passion & compassion Chapitre 1 Le fabuleux banquet de mariage Chapitre 2 Vivre sur la brèche Chapitre 3 Une nouvelle révolutionnaire Chapitre 4 Nous avons été bénis

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Deuxième Partie Chapitre 5 Un amour imparable et un bateau Chapitre 6 Nouvelles de Pemba Chapitre 7 Un amour simple et pratique Chapitre 8 ée comme les autres de notre vie Chapitre 9 Chapitre 10 Par Sa puissance Chapitre 11 Le Royaume se répand Chapitre 12 Un Noël à Pemba

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Troisième Partie Chapitre 13 Persévérant vers le meilleur à venir Chapitre 14 Se ré ésence Chapitre 15 Notre mission : le réveil, pur et simple ! Chapitre 16 Nos valeurs corporatives : simples, controversées et non-optionnelles

Quatrième Partie Ni par puissance

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Chapitre 17 Sur les routes avec Iris Chapitre 18

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Remerciements ! Pour l’unique A propos d’Iris

205 207 209



Du même auteur aux éditions Première Partie « S’attendre aux miracles » « Poussée par l’amour » H.A. Baker, Visions d’enfants



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