H. A Baker "Visions d'enfants" by Premiere Partie

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H.A. Baker

Visions d'enfants Edition prĂŠfacĂŠe par Rolland Baker

Table des matières PREFACE

INTRODUCTION

LE SAINT ESPRIT VIENT AVEC PUISSANCE

UN DIEU SURNATUREL

VRAI SELON LES ECRITURES

VISIONS DU PARADIS

PARADIS

EN PRESENCE D’ANGES

LE ROYAUME DU DIABLE

LA FIN DES TEMPS ET LE RETOUR DE CHRIST

QUAND UN PETIT MENDIANT CHINOIS PROPHETISE…

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LA PAROLE INSPIREE DE DIEU

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Chapitre 1

Le Saint Esprit vient avec puissance La réunion de prière du matin durait plus longtemps que d’habitude. Les enfants les plus âgés quittèrent la pièce un à un pour commencer leurs études dans la salle d’école, mais quelques-uns des plus petits restaient à genoux, plongés dans la prière. Le Seigneur était proche ; nous pouvions tous sentir la présence du Saint Esprit parmi nous. Parmi ceux qui étaient sortis, certains revinrent dans la salle. Des larmes commencèrent à couler sur les visages de ceux qui étaient présents quand ils devenaient profondément convaincus de leurs péchés – chose pour laquelle nous priions depuis longtemps – et, les bras levés, ils suppliaient Dieu de leur pardonner. Les uns après les autres tombèrent sous la force puissante du Saint Esprit jusqu’à ce que plus de vingt d’entre eux soient allongés à plat sur le sol. Quand j’ai vu que le Seigneur était en train de faire quelque chose de vraiment

Visions d'enfants inhabituel au milieu de nous, je me suis glissée dans la salle d’école et j’ai dit aux garçons que, s’ils se sentaient appelés à venir prier, ils pouvaient quitter leurs études. En très peu de temps, le professeur chinois s’est retrouvé tout seul à son bureau. Tous ses élèves étaient retournés dans la salle de prière, où ils priaient avec enthousiasme et louaient le Seigneur. Quand le professeur réalisa qu’il n’avait plus rien à faire, il décida de rentrer chez lui. Je ne l’avais pas invité à venir avec les enfants parce que, bien qu’il ait été parmi nous depuis longtemps, il ne semblait pas du tout intéressé par les choses spirituelles. Il était presque arrivé chez lui quant il fit demi-tour. Et personne ne le remarqua quand il entra dans la salle de prière, car chacun était trop occupé individuellement avec le Seigneur. Il alla dans un coin éloigné de la prière, s’agenouilla et essaya de prier. Comme la sensation de la présence du Seigneur était très grande, j’ai pensé qu’il valait mieux laisser seul ce jeune homme et ne pas m’immiscer dans ce que je savais être l’œuvre de l’Esprit de Dieu seul. Cela n’a pas pris longtemps pour que je remarque que le professeur avait les bras en l’air, le visage baigné de larmes, pendant qu’il demandait au Seigneur de lui pardonner ses péchés, qui, d’après ce que j’entendis étaient nombreux. C’était un homme fier, et le fait d’être prêt à s’humilier en présence de ses élèves était l’évidence même que le Saint Esprit était à l’œuvre. La réunion se poursuivit d’heure en heure et les enfants ne montraient aucun désir de partir. Je n’avais rien à dire ou à faire ; le Seigneur semblait en parfait contrôle de la situation ; j’essayais juste de ne pas m’interposer entre eux et Lui. Les enfants, dans leurs visions, voyaient l’horreur de l’enfer, le désespoir de ceux qui étaient perdus et 24

Le Saint Esprit vient avec puissance l’indescriptible mal du démon et de ses anges, et leurs cris d’agonie dépassaient tout ce que j’avais jamais expérimenté. Tout était incroyablement vrai pour eux. Dans leurs visions, beaucoup se virent enchaînés et traînés jusqu’au bord de l’enfer, qui devenait une affreuse et terrible réalité. Quand ils réalisèrent qu’ils étaient des pécheurs sous la prise du démon et qu’ils méritaient d’être punis, ils furent terrifiés. Mais la grâce du Seigneur Jésus pour apporter la liberté était tout aussi réelle. La joie, le rire et la paix qu’ils recevaient, ainsi que la prise de conscience des choses dont ils avaient été sauvés, fut une expérience qui, j’en étais sûr, ne les quitterait jamais plus. Comme ils avaient tous été en présence du Seigneur depuis tôt le matin j’ai pensé que, au moment où leur repas de fin d’après-midi était prêt, le service serait sûrement terminé pour la journée. Ce ne fut pas le cas. Certains quittèrent la salle de prière pour un court instant, mais revinrent en disant qu’ils voulaient servir le Seigneur toute la nuit. Nous n’avions jamais vécu cela auparavant – jusqu’à présent un service d’une heure était déjà trop long pour certains d’entre eux. Nous avions toujours voulu qu’ils prient davantage : maintenant que c’est ce qu’ils voulaient, pourquoi le leur refuser ? Aucun des enfants n’alla se coucher avant une heure avancée de la nuit, et ce n’est qu’à 6h du matin que les dernières voix se turent. Le culte de prière et de louange, qui avait duré plus de vingt heures sans presque aucune pause, finissait enfin. Josephine Baker

Visions d'enfants Les effusions continuent Après les deux jours écoulés, la présence de Dieu se fit ressentir de façon moins forte et nous reprîmes notre routine habituelle, tout en espérant passer plus de temps avec le Seigneur dans la soirée. Les garçons firent leur travail scolaire et je sortis rendre visite à quelques personnes pour leur parler de l’Evangile. Notre réunion de prière du matin commençait chaque jour vers sept heures et demie. Ce matin-là, comme d’habitude, nous priâmes tous ensemble, puis chacun partit quand il le désira. Quand je revins à midi, j’entendis quelqu’un prier dans la salle de prière. En allant voir qui c’était, je trouvai un de nos jeunes garçons ; le plus silencieux et le plus timide, Wang Gi Swen, un garçon d’environ huit ans, qui était caché derrière l’orgue. Il priait à voix haute, pleurait et confessait ses péchés au Seigneur. Il priait sans s’arrêter depuis le matin et ne s’était même pas arrêté pour le petit déjeuner. Quand je sortis de la salle de prière, c’était l’heure de la fin des cours des enfants. Normalement, ils allaient ensuite soit au jardin, soit œuvrer à d’autres tâches pour le reste de la journée, mais quelques-uns voulaient savoir s’ils pouvaient rester prier. Après avoir dit oui à ceux qui le désiraient, quelques-uns partirent travailler, mais tous les autres se rendirent à la salle de prière et commencèrent à prier. Il y eut presque immédiatement une nouvelle manifestation du Saint Esprit. Depuis cet instant et pendant plus d’une semaine, ces manifestations furent permanentes et aucun effort n’était fait pour accomplir les tâches habituelles. Nous ne faisions que l’indispensable et tout le monde passait le reste du temps dans les grandes bénédictions de Dieu. 26

Le Saint Esprit vient avec puissance Pendant les premiers jours, personne ne prêta beaucoup d’attention au sommeil et à la nourriture. Chaque fois que les jeunes commençaient à prier, la puissance de Dieu venait, au point que beaucoup tombaient à terre. Il était impossible de servir des repas à heures régulières sans s’immiscer dans l’œuvre du Saint Esprit. Quand le pouvoir de Dieu s’atténuait, certains sortaient un instant pour manger ou dormir, et quand ils revenaient dans la salle de prière, ils se retrouvaient de nouveau sous la puissance du Saint Esprit. Ces manifestations de l’Esprit étaient si continuelles qu’elles duraient toute la journée jusque tard dans la nuit où certains étaient encore sous Sa grâce. Quand les choses se calmaient vers neuf ou dix heures du soir, nous leurs disions d’aller se coucher et de se reposer jusqu’au lendemain matin. Mais en général, quelques-uns voulaient rester à prier et servir le Seigneur plus longtemps. Et pendant qu’ils continuaient à prier, ceux qui étaient allé se coucher se relevaient et retournaient prier. Il n’y a pas eu beaucoup de sommeil pendant ces nuits-là ! Certains des garçons ne quittaient pas la salle de prière de toute la nuit. Ils ne voulaient pas dormir. Quand ils se sentaient fatigués, ils s’allongeaient sur le sol un instant, puis se relevaient et recommençaient à chercher le Seigneur. Et ils étaient bientôt de nouveau perdus dans les choses de Dieu. Une chose est certaine, c’est que tout ce qui nous était demandé à nous les missionnaires, pendant cette manifestation du Saint Esprit, c’était de rester en dehors et de ne pas interférer avec son œuvre merveilleuse. Notre tâche consistait à ouvrir nos propres cœurs afin que nous aussi nous puissions faire l’expérience plus profonde des bénédictions célestes qui pleuvaient sur nous. 27

Visions d'enfants Que nous soyons présents ou non pendant les réunions faisait peu de différence. Un des premiers matins, nous étions en retard pour descendre, pendant que les enfants avaient été poussés l’un après l’autre à aller dans la salle de prière et à commencer à prier et à louer le Seigneur. Après les nombreuses interruptions, quand nous avons enfin pu rejoindre la salle de prière, nous avons trouvé plusieurs des plus jeunes enfants déjà allongés sur le sol sous la force du Saint Esprit et en train de chanter en langues. Depuis le tout début de notre expérience du Saint Esprit à cette époque – les manifestations, les visions et les révélations – c’était tellement au-delà de notre expérience et de nos connaissances, à ma femme et à moi, que nous nous sommes dit l’un à l’autre que la seule ressource que nous avions était de croire que Dieu était plus grand que le diable. Nous avons cru en la promesse de Dieu : « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le demandent. » (Luc 11 :11-13) Pendant toutes les semaines qui suivirent, Dieu nous prouva que cette promesse était vraie. Cela nous libéra de l’anxiété que nous éprouvions en voyant et en entendant les merveilleuses choses de Dieu qui prenaient place parmi nous. Un prodige suivait l’autre, et notre Dieu merveilleusement à 28

Le Saint Esprit vient avec puissance l’œuvre emmenait d’étape en étape et de gloire en gloire ses réfugiés d’Adullam, dans l’école de l’Esprit Saint.

WJTJPOT!EÖFOGBOUT Wpjdj!mÖijtupjsf!wsbjf!eÖfogbout-!qpvs!mb!qmvqbsu!nfoejbout!fu!psqifmjot-!sf. dvfjmmjt!bv!tfjo!eÖvof!njttjpo!dis ujfoof!ebot!mb!qspwjodf!ef!Zvoobo!fo!Dijof! qbs!mft!Cblfs-!vo!dpvqmf!njttjpoobjsf/!Tbot!rvf!qfstpoof!oÖbju!qv!mf!qs wpjs! fu!tvsupvu-!qbs!efm !mÖfotfjhofnfou!eft!bevmuft!rvj!qsfobjfou!tpjo!eÖfvy-!dft! fogbout!tf!njsfou! !sfttfoujs!eft!nbojgftubujpot!tj!joufotft!ev!Tbjou!Ftqsju-! rvÖjmt!qvsfou!dpoufnqmfs!mb!wjf!ev!Djfm/!Dpotdjfout!ef!mb!qs tfodf!eft!bohft-! jmt!tf!njsfou! !e dsjsf!df!rvÖjmt!wpzbjfou!bwfd!vof!qs djtjpo!sfnbsrvbcmf/!Dft! fyq sjfodft!ejwjoft!joufotft!pou!s wfjmm !vo!npvwfnfou!qbttjpoo !qpvs!mb! mpvbohf-!mb!qsj sf!fu!mf!!e tjs!ef!wjwsf!mb!wfovf!ev!Spzbvnf!ef!Ejfv/!Dft!fy. q sjfodft!ejwjoft!fu!joufotft!pou!s wfjmm !dif{!mft!fogbout!vo!npvwfnfou//// I/B/!Cblfs!b!sfhspvq -!ebot!dfu!pvwsbhf-!mft!u npjhobhft!ef!dft!fogbout!rvj! e ß!fou!opusf!sbjtpo!fu!opusf!gpj/!Jm!opvt!jowjuf! !vof!nbsdif!upvkpvst!qmvt! qspgpoef!fu!qmvt!joujnf!bwfd!Ejfv/! ! I/B/!Cblfs!b! u !njttjpoobjsf!bv!Ujcfu!qvjt!fo!Dijof/!Jm!b! u !vo!npe mf!qpvs!tpo!qfuju! ß!mt!Spmmboe!fu!Ifjej-!mb!gfnnf!ef!df!efsojfs/!Upvt!efvy!tpou!!njttjpoobjsft!bv!Np{bn. cjrvf!p !jmt!bddvfjmmfou!dibrvf!kpvs!qmvt!ef!4111!fogbout/!Jmt!pou!bvttj!jnqmbou !qs t! ef!8111! hmjtft/

10€ AE009 ISBN 2-916539-09-3

graphisme : www.atomike-studio.com