L’Écho de Cap-Rouge • Mars 2015 • Vol. 5 • No 12

Mars 2015 • vol. 5 numéro 12

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Retour sur les Jeux du Québec

Nos athlètes, notre fierté ! courtoisie

Pages 28-29

Page 8

Des économies à l’abri De l’impôt pour Danielle pleine De projets

Page 2

InvItatIon

aSSEMBlÉE GÉnÉralE annuEllE DATE :

lundi 27 avril 2015

HEURE :

18 h 30

ENDROIT :

Club de Golf de Cap-Rouge 4600, rue Saint-Félix, Québec

Stéphane Ledien

Xavier Dachez

Début de Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge la campagne Bon 60e anniversaire ! de financement Page 4

courtoisie

Paroisse St-Félix

Démission du maire Corriveau Le commentaire d’André Juneau CONCOURS VOTRE PRÉSENCE: PAYANTE POUR NOTRE MILIEU! Disponible en ligne au

caissedecaprouge.com

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Campagne annuelle de financement de la paroisse Saint-Félix de Cap-Rouge

Stéphane ledien

À votre bon cœur Objectif pour le comité de la campagne de financement : collecter 245 000 $.

« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir », disait Jésus. Au printemps, soyez heureux ! Du 19 avril au 12 mai, plus d’une centaine de bénévoles parcourront le secteur pour récolter la principale source de revenus de la paroisse Saint-Félix de Cap-Rouge.

D

éployée chaque année, la campagne de financement de la paroisse permet d’amasser ce qui constitue plus de la

moitié du revenu de fonctionnement de cette dernière. De nombreux résidents l’ignorent, mais c’est avec ces dons que sont payés les salaires du personnel paroissial. Lequel se compose de deux prêtres, deux secrétaires, un organiste, une cuisinière à temps partiel, un agent de pastorale et un sacristain chargé du bon déroulement matériel des célébrations. « Beaucoup de gens font un don pour nous remercier des services dont ils ont bénéficié le reste de l’année », explique le curé Donald Cliche. Cette population, d’ailleurs composée d’un grand nombre de jeunes, tient, d’après l’ecclésiastique, à la préservation de « toute une vie communautaire ».

Entre patrimoine et symbole Autres affectations des sommes récoltées : l’entretien de l’église, du presbytère, de la maison paroissiale et d’un garage attenant à l’ensemble. Il en va donc de la survie d’un patrimoine qui, selon les membres du comité de la campagne de financement, concerne plus que les seuls pratiquants catholiques. Pour Denise-Anne Rompré et Sylvie Frigon, respectivement coprésidente et présidente dudit comité, l’église représente un symbole carougeois au même titre que le tracel. « On pourrait presque parler d’un phare, si le mot n’était pas tant à la mode à Québec ! », ajoute avec amusement Donald Cliche. Les paroissiens les plus dévoués font valoir l’église comme un véritable lieu de passage et de rassemblement.

S’y déroule ainsi une vie qui va bien au-delà du religieux, entre spectacles, soirées opéra et concerts d’orgue. L’été, les espaces verts tout autour sont aussi très prisés. Assez pour que les promoteurs convoitent le terrain ! Mais l’église ne souhaite pas s’en départir pour financer sa subsistance.

Appel aux donateurs et aux bénévoles Donald Cliche préfère fonctionner avec la générosité populaire. Plus de 170 bénévoles de la paroisse (« un réseau qui a plus de 25 ans d’existence », précise Sylvie Frigon) arpenteront donc, de la mi-avril à la mi-mai, une dizaine de quartiers pour recueillir les dons de la population. Le montant suggéré se chiffre à 110 $ pour une famille et à 55 $ pour une personne seule. Objectif : 245 000 $. Une gageure, considérant le climat d’austérité et la désaffection religieuse du moment. Malgré une baisse de 5 % de donateurs en quatre ans, le comité reste confiant. Et invite tout résident désireux d’apporter une contribution autre que financière à rejoindre les rangs des bénévoles. www.saintfelixdecaprouge.com

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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Croisement des rues de la Poterie et du Domaine

Automobilistes, soyez prudents ! Même si elle ne constitue pas le seul carrefour jugé peu sécuritaire par la population du secteur, l’intersection des rues du Domaine et de la Poterie requiert toute votre vigilance. Le conseil de quartier de Cap-Rouge compte d’ailleurs interpeller la Ville à ce sujet.

L

orsque l’on arrive, en pleine heure de pointe, de la rue de la Poterie pour emprunter du Domaine, la visibilité s’avère médiocre. Si l’on veut se rendre sur Jean-Gauvin, il convient d’être extrêmement précautionneux. D’abord parce qu’à droite, vers ce qui devient ensuite la rue Provancher, une descente masque l’arrivée des automobilistes. Ensuite, parce que le virage ajoute au manque de perception globale. Cela explique sans doute la récurrence des accrochages à cet endroit. Des résidents du secteur se désolent régulièrement de la dangerosité de l’intersection. Sans compter que la population en a aussi averti le conseil de quartier de Cap-Rouge.

Dispositifs Au printemps 2014, celui-ci avait lancé un sondage en ligne sur la sécurité routière.

Une centaine de répondants avaient ainsi dénoncé des situations et identifié des passages problématiques. Le carrefour du Domaine/de la Poterie faisait partie des lieux mentionnés, mais ni plus, ni moins que d’autres. « Au final, il ne figurait pas dans la liste des priorités », explique Roch Maltais, président du conseil. L’intervenant reconnaît néanmoins que la circulation n’est pas toujours facile ni sécuritaire à cette intersection. Alors que faire ? L’installation d’un panneau d’arrêt pour les automobilistes déboulant de la partie Provancher ne relève pas des seules compétences de la Ville. Il faut, précise Roch Maltais, l’aval du ministère des Transports du Québec. Ce qui signifie aussi la reconnaissance de critères précis, évalués après des analyses. « Et puis », ajoute-t-il, « un arrêt en haut de la côte, juste avant le virage menant à la section du Domaine, pourrait à son tour être source de danger. » M. Maltais opterait plutôt pour un miroir de circulation ainsi qu’un passage clignotant, « comme ceux que l’on voit dans l’Ouest canadien ».

Réceptivité Pour le moment, la Ville ne s’est pas montrée très réceptive. Le conseil de quartier espère s’asseoir bientôt avec les élus et le responsable de la sécurité routière de l’arrondissement, afin de « mettre sur la table » certaines préoccupations. Rejoint à plusieurs reprises, le conseiller municipal de Cap-Rouge-Laurentien et président du Conseil d’agglomération de Québec Laurent Proulx n’a, en tout cas, pas donné suite à nos questions. Mais l’arrondissement a fait savoir par sa conseillère en

communication, Suzanne Audet, qu’il avait pu identifier deux accidents à cet endroit entre 2008 et 2012, soit un nombre « insuf-

Signalé comme dangereux par de nombreux résidents auprès du conseil de quartier de Cap-Rouge, le croisement des rues de la Poterie et du Domaine fisant pour justifier des interventions de nécessiterait l’installation d’un dispositif de la part du ministère des Transports ». ralentissement ou de visualisation.

Le dossier reste ouvert.

Stéphane Ledien

Attention danger ?

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Actualité Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

60e anniversaire de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge

Communauté en fête Xavier Dachez

Le 17 mars dernier, jour de la Saint-Patrick, il n’y a pas que les Irlandais de Québec qui étaient à la fête. La Caisse populaire Desjardins célébrait… son 60e anniversaire ! Tout au long de la journée, les membres étaient conviés à se joindre aux réjouissances, tandis que les organismes et membres les plus actifs de la communauté ont pris part, en fin d’après-midi, à un 5 à 7 dédié au succès d’un partenariat de longue date.

L

M $ ! En six décennies, la Caisse a fait du che- Michel Bédard, directeur général de la caisse. À droite : le président, Gilles Dion, min et avancé en rythme avec les organismes en plein discours. communautaires du secteur, qu’elle a toujours soutenus. « Nous avons une volonté d’enracinement », explique M. Bédard. Une visée sociale qu’exprime aussi Clara Pagé, conseillère com- Un marqueur de succès munication et vie associative à la Caisse popu- « Discret, mais souligné », l’événement 5 à 7 laire concernée. « Nous voulons être au cœur de du 60e rassemblait des membres des Loriots la communauté et tisser des liens, encourager de Cap-Rouge, du Club Lions Cap-Rouge / les piliers qui dynamisent Cap-Rouge. » Saint-Augustin, de Réno-Jouets, de la Fondation d’aide à l’athlète carougeois ou encore du Club Optimiste. Autres personnalités Soixante ans d’échange On ne compte plus les organismes du secteur croisées : l’artiste-peintre Gérard Boulanger auprès desquels la Caisse populaire est impli- et le député fédéral Denis Blanchette. Tous quée et dont elle aide à financer les activités, avaient répondu présents à l’invitation de la surtout en matière de services, de sport et caisse, qui semblait presque trop petite pour Guylaine Lemay d’éducation. Y compris financière ! « Nous accueillir l’assemblée ! Inaugurée par des dis•Occasion spéciale voulons sensibiliser les jeunes à l’épargne, car cours du président de la caisse Gilles Dion et Fleuriste designer aujourd’hui, la création de richesses n’est plus de Michel Bédard, la soirée s’est terminée dans •Décoration la même qu’hier », précise Clara Pagé. Autant la joie de poursuivre les actions de soutien à •Funérailles dire que ce « 60e » constituait l’occasion de réu- la communauté. « Plus que jamais, les orga•Mariage www.atelierfleurdumonde.ca nir tout un tissu associatif et social. Mais aussi nismes ont besoin d’aide », avoue Clara Pagé, •Autres… de remercier les membres pour leur fidélité : qui rappelle aussi que la caisse fait appel aux entre 10 h et 16 h, ceux qui s’étaient déplacés commerces et aux restaurateurs locaux dans le au 111 boulevard de la Chaudière ont ainsi été cadre d’événements corporatifs. Et la conseil1437, rue Provancher, Québec (Vieux-Cap-Rouge) 1437, rue Provancher, Québec (Vieux-Cap-Rouge) accueillis par des biscuits et les messages de lère d’ajouter : « Plus Cap-Rouge rayonne, gratitude des employés. mieux c’est ! ».

Un style qui se démarque!

a Caisse populaire de Cap-Rouge a démarré son activité en 1955 avec une première mise de fonds de… 400 $.

Aujourd’hui, son directeur général Michel Bédard précise que le capital local pèse 900

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Conseil de quartier de février

Un projet résidentiel inquiète mmathieu.masse@gmail.com

S

elon la résidente ayant porté la problématique à l’attention du conseil, il s’agirait d’un projet domiciliaire d’environ huit étages au coin des rues des Maires-Lessard et Saint-Félix. Selon la citoyenne, une pétition serait déjà en circulation pour empêcher un tel projet de se réaliser. Le but de la pétition serait de changer le zonage du terrain.

Laurent Proulx, conseiller municipal de Cap-Rouge–Laurentien a pris le temps d’expliquer la problématique au conseil et aux citoyens dans la salle : « Le terrain en question, s’il devait y avoir projet, est un terrain où la limite est de 25 m de hauteur. C’est ce qui est prévu au zonage. La façon dont on fonctionne avec le code d’éthique est que si une demande de projet est faite aux fonctionnaires, sans demander de dérogation et en respectant en tout point la réglementation en place, les élus ne se prononcent pas. » La raison est simple, selon M. Proulx : si les élus avaient le pouvoir de se prononcer sur tous les projets, ils auraient droit de vie ou de mort

sur n’importe quel projet, même ceux qui sont considérés comme valides par les règlements en vigueur.

Toujours selon M. Proulx, le projet de développement immobilier serait encore au stade embryonnaire et, pour le moment, les citoyens n’ont pas à s’inquiéter. Il a assuré que si le projet devait aller de l’avant, un avis de consultation publique serait publié et que des feuillets d’informations seraient distribués selon un mode de porte-à-porte. De plus, des avis légaux seraient publiés dans les journaux présents dans la zone.

Sanction pécuniaire pour Anacolor

dont la présence dans l'environnement est susceptible de porter atteinte à la vie, à la santé, à la sécurité, au bien-être ou au confort de l'être humain ».

Une sanction de 10 000 $ leur a été imposée, mais l’entreprise, comme le précise la loi, peut déposer une demande de réexamen de la sanction dans les 30 jours suivant le dépôt de la sanction, ce qu’elle a fait.

L’entreprise en question laisserait échapper des odeurs très fortes de peinture, ce qui provoquerait des préjudices chez les citoyens qui ont soulevé le problème.

Laurent Proulx, conseiller municipal CapRouge-Laurentien.

Pour faire suite à un dossier dont il avait été question dans un conseil de quartier de la fin 2014, Roch Maltais, président du Conseil, a fait part aux citoyens présents du fait que Anacolor avait reçu une sanction administrative pécuniaire (SAP) de la part du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, pour un manquement à leurs responsabilités.

En effet, selon le registre des SAP, l’entreprise aurait « permis l'émission, le dépôt, C’est sur ce terrain vague que le projet résidentiel qui inquiète les citoyens pourrait se bâtir. le dégagement ou le rejet d'un contaminant

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Par Mathieu Massé

Courtoisie

Des citoyens se sont montrés inquiets, lors du dernier conseil de quartier du Cap-Rouge, quant à la continuité d’un projet de développement résidentiel sur la rue Saint-Félix, à Cap-Rouge. Une pétition aurait été déposée afin de faire changer le zonage où le projet se construirait.

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Éditorial Par André Juneau

En harmonie avec sa nature, un concept à défendre Le développement de Cap-Rouge, qui a connu un moment fort entre 1970 et 1990, mérite qu’on s’y attarde. Loin d’être parfait, il aura eu le mérite de se réaliser avec la participation des citoyens.

L’initiative revient à l'équipe de Pierre Barbeau, qui mit en place les structures nécessaires afin que les nouveaux résidents puissent participer à la définition du milieu de vie dans leur municipalité en développement.

L

e plan d’aménagement de Cap-Rouge est donc le résultat de la réflexion de citoyens, soutenus par le conseil municipal et conseillés par un urbaniste retenu par celui-ci. On a donc la ville que l’on souhaitait : la protection de son environnement naturel, une basse densité, un milieu axé sur les loisirs et la vie familiale, somme toute, un endroit où

l’on souhaite se retirer après une journée de travail.

Mais qu’en est-il de Québec, notre nouveau hameau ? Au niveau du conseil municipal, la densification est au menu et est même en vitesse grand V. Chaque semaine, ou presque, on nous informe de nouveaux projets immobiliers ou en infrastructures qui sont en voie de

Atelier de couture

Nathalie Bernard réalisatrice de vêtements

réalisation ou en devenir. Québec est devenue une grande ville, avec la fusion, et il semble que l’ambition sans limites de nos élus nous conduise vers une ville à l’image de combien de grandes villes anonymes nord-américaines. À ces diverses actions de développement initiées par nos élus, s’ajoute la réflexion de l’industrie immobilière du Québec : les promoteurs immobiliers. Le résultat de leurs groupes de travail sera connu lors d’un colloque à l’Université Laval, le 10 avril prochain, où l’on tentera d’imaginer Québec en 2050. Il n’est pas sans intérêt de connaître leurs vues sur la question. Par ailleurs, afin de nous rassurer et de projeter une image de neutralité à travers leurs réflexions, ils nous assurent qu’ils ne se serviront pas de cette table pour mousser leurs propres projets. Cependant, la tentation sera forte de vouloir exercer une pression sur les élus, afin de voir leurs projets se matérialiser. On joue avec le feu.

Effectivement, en douze ans à la mairie de Cap-Rouge, je ne me rappelle pas d’un promoteur qui ait fait passer les intérêts de la ville avant les siens. Est-ce que le monde a tant changé ?

Ce qui inquiète aujourd’hui, c’est que nous n’avons plus notre mot à dire dans le développement de notre ville. Vous souve-

nez-vous d’avoir été informé des présentes orientations de développement, lors de la dernière campagne électorale ? Québec, la ville capitale, assure une qualité de vie exceptionnelle, tout comme les autres villes partageant ce titre en Amérique. Avez-vous indiqué votre intention de voir le statut de capitale dissimulé par un déploiement démesuré des vocations financières, commerciales et industrielles ? Nous a-t-on présenté cet enjeu lors des dernières élections ?

La présence grandissante des promoteurs immobiliers dans le paysage de Québec, et l’accueil on ne peut plus pressant du maire à les entendre appellent à la vigilance. Il ne faudrait quand même pas que Québec s’embourbe dans les méandres de copinage élus-promoteurs avant que Mme Charbonneau ait terminé son rapport !

Un jour n’est peut-être pas si lointain où un promoteur proposera d’implanter des édifices en hauteur dans Cap-Rouge au seul motif de la rentabilité. D’ailleurs, selon la rumeur, un projet de la sorte est sur le point d’être réalisé angle des rues des Maires-Lessard et Saint-Félix. Québec ne vient-elle pas d’indiquer son intention de profiter de l’étude du PPU requise par le Phare « pour étendre la modification à un plus vaste périmètre » ? Si Cap-Rouge devait être inclus, ce serait une incursion dévastatrice dans le milieu de vie que nous avons volontairement choisi.

Nous sommes loin du développement démocratique de Cap-Rouge, et croyezmoi, je n’ai pas l’intention de pleurer sur la ville perdue ou de réclamer la défusion.

Aujourd’hui, ce n’est pas une ville que nous devons défendre, mais notre milieu de vie. « En harmonie avec sa nature », l’héritage de Cap-Rouge que nous avons constitué démocratiquement, est un concept qui répond encore à un besoin et qui doit avoir sa place dans la grande ville.

Nouvelle administration Nathalie Bernard ) et

(25 ans d’expérience

Vanessa Bilodeau

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418 651-0442 Le journal L’Écho du Lac

est publié et édité par Les Éditions Prime inc.

1025, boulevard du Lac, #230 Québec (Québec) G3X 0X1 info@leseditionsprime.ca

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Éditeur et Directeur général : Michel Beaulieu michel@platinecommunication.com conceptrice infographiste : Marie Chantal Boutin mc@leseditionsprime.ca

Coordonnatrice aux opérations et adjointe de direction : Julie Boissinot julie@leseditionsprime.ca Journaliste en chef : Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca

JOURNALISTES : Stéphane Ledien, Pierre Blais, Mathieu Massé et Amélie Légaré COLLABORATEURS : André Juneau, Philippe Lapeyrie, Centre dentaire Gauthier et Lamoureux, Patricia Deguara, Roxanne Papineau,

COLLABORATEURS (suite) : Conseil de bassin du Cap-Rouge et Bruno Langlois IMPRESSION : Transcontinental TIRAGE : 16 000 exemplaires

DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque nationale du Québec *Veuillez noter que pour être publiée, l’opinion du lecteur doit être signée.

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Profession Par Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

L’ancien cadre à la ville se souvient de la belle époque

On ne peut sortir Cap-Rouge d’Yves Martin «

À Cap-Rouge, la machinerie n’était

pas neuve, mais elle était très bien entretenue. On faisait tout nous même.

Aujourd’hui, tout est séparé, on n’a pas le droit de faire ceci ou cela », résume monsieur Martin à propos de la façon dont les choses ont changé depuis les fusions municipales des années 2000.

Mais n’allez surtout pas croire qu’Yves Martin est aigre de son passage dans le domaine de la voirie carougeoise et à la Ville de Québec ! Parmi les réalisations complétées sous sa gouverne à Cap-Rouge dans les années 80 et 90, il n’hésite pas à citer la côte de la Promenade-des-Sœurs et le parc du Plateau, « des succès qui ont été réalisés en régie [par la ville]. » Il souligne aussi que Cap-Rouge a été la première ville à se doter d’un éclairage dans les rues résidentielles.

À propos de l’après-fusion, « même si les relations de travail ne sont pas toujours simples, il faut se dire qu’on ne peut pas plaire à tout le monde et qu’on a un job à faire », explique-t-il. « Il y a du bon à tout, il faut en trouver dans tout », rigole-t-il, bon vivant.

Un sentiment d’appartenance à Cap-Rouge M. Martin se remémore ses belles années au sein de l’ancienne ville de Cap-Rouge avec nostalgie. « Le sentiment d’appartenance était très élevé, on était fiers de travailler pour Cap-Rouge. » Yves Martin ne se gêne pas pour raconter comment ce sentiment d’appartenance se matérialisait. « En 1997 ou 1998, j’ai été appelé 35 nuits consécutives entre minuit et 5 h du matin parce qu’il y avait beaucoup de neige à tasser. Il

fallait aussi garder la côte de Cap-Rouge sécuritaire quand elle était glacée. En fait, l’hiver, ça prend quelqu’un pour la neige tout le temps. À 7 h ou 7 h 30, tout devait être gratté pour permettre aux gens de sortir », explique-t-il. « En 10 minutes, j’avais toujours trouvé tout mon monde pour travailler. » À 62 ans, Yves Martin profite aujourd’hui d’une retraite bien méritée. « Si c’était encore la ville de Cap-Rouge comme on la connaissait avant, je serais peut-être encore là », lance-t-il en fin d’entretien.

On oserait dire qu’on « peut sortir le gars de Cap-Rouge, mais qu’on ne peut sortir CapRouge du gars ». Dans le cas présent, M. Martin fait mentir le proverbe, lui qui demeure encore et Yves Martin garde une foule de bons souvenirs de ses 30 ans comme cadre à l’ancienne Ville de Captoujours dans sa communauté, sur le Plateau.

C’est probablement ça, le vrai sentiment Rouge, ensuite fusionnée avec celle de Québec. d’appartenance…

VOITURES DE COURTOISIE DISPONIBLES !

Pierre blais

Après neuf ans comme travailleur à la Baie James, Yves Martin est rentré à Québec pour s’établir de façon permanente. Il ne savait toutefois pas, à l’époque, qu’il passerait les 30 années suivantes comme cadre à l’ancienne Ville de Cap-Rouge, puis à la Ville de Québec. Cet ancien contremaitre et surintendant nous raconte comment il faisait bon vivre dans les années 80 et 90, au sein d’une toute petite municipalité qui ne montrait aucun complexe envers ses voisines.

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Les chlorures dans l’eau de la rivière du Cap Rouge

OPINION

Des effets négatifs sur la vie aquatique

Par André Juneau

Des voisins turbulents La saga à Saint-Augustin-de-Desmaures, qui a débuté avec la présentation du budget 2015, vient peut-être de connaître son apogée avec la démission du maire Marcel Corriveau. Comment en est-on arrivé là ? Mon analyse est basée essentiellement sur les faits rapportés et sur une expérience personnelle.

L’

origine de cette situation conflictuelle est sans aucun doute la fusion/défusion. La fusion qui visait à créer une ville englobant les 13 villes membres de la Communauté urbaine de Québec et regrouper les services régionaux, mettant ainsi fin aux affrontements déjà bien présents à la CUQ, et la défusion qui replongeait les villes défusionnées dans le même merdier. C’est pour moi le premier facteur responsable de la présente situation.

Toutes ces ententes d’agglomération ont un point en commun, le facteur de régulation de la quote-part est généralement relié au potentiel fiscal de la ville. En clair, plus tu développes, plus ta valeur foncière augmente, plus ta quote-part augmente. Le piège est que si ton retour sur l’investissement retarde, ça n’empêche pas ton potentiel fiscal et ton service de la dette de s’accroître, des frais que tu dois assumer sur ton budget régulier qui, évidemment, subit une très forte pression à la

hausse. C’est cet équilibre qui semble s’être rompu à Saint-Augustin. À cette situation s’ajoute une erreur stratégique fondamentale des élus augustinois, soit d’imputer la hausse des taxes à l’agglomération en totalité. Autrement dit, une déclaration de guerre à la ville de Québec, avec les résultats que l’on connaît. À ce jour, deux éléments semblent vouloir confirmer que Saint-Augustin est majoritairement responsable de sa situation, soit : la déclaration du ministre des Affaires municipales et la situation à L’Ancienne-Lorette, l’autre ville défusionnée, où le rythme d’augmentation de la quote-part colle davantage à la réalité.

J’espère que ces quelques informations jetteront une certaine lumière sur le problème. Quant à la démission du maire, elle ne marque certainement pas la fin de cette saga. Attendons les chiffres suite à l’examen du ministère. À suivre.

Le SympoSium deS ArtiSteS

Selon les données 2014 concernant les concentrations des chlorures, on s’aperçoit que l’eau de la rivière respecte les normes de qualité pour le maintien de la vie aquatique, sauf dans quelques stations en milieu urbain et particulièrement en bordure des centres commerciaux.

Par Raphaël Leblond – Chargé de àrojets au CBRCR

Un défi pour les chefs d’entreprise et les gestionnaires publics

info@cbrcr.org

Les chlorures sont retrouvés en fortes concentrations en bordure des zones commerciales où les grandes surfaces de stationnement des centres commerciaux nécessitent un épandage régulier et intensif de sels pour assurer la sécurité des usagers. Le mélange neige-sel prend le même chemin que l’eau de pluie. Lorsque l’eau de fonte, lourdement polluée en sels, s’écoule rapidement par les égouts pluviaux, elle ne subit malheureusement aucun traitement avant son arrivée dans la rivière. Le lessivage du sel de déglaçage se poursuit pendant plusieurs mois, de sorte que même l’été, la concentration en chlorure dans ces secteurs dépasse les normes.

C’est donc principalement aux chefs d’entreprise et aux gestionnaires publics qu’il importe de relever ce défi afin de diminuer les risques que l’exploitation des centres commerciaux fait peser sur la biodiversité. Des solutions existent tant du côté des normes d’aménagement que des travaux correcteurs.

E

n effet, sur les 14 échantillons prélevés dans ces secteurs, tous dépassent le seuil de concentration au-delà duquel les chlorures ont des effets néfastes et toxiques pour la vie aquatique.

Les chlorures, c’est quoi et quel effet ont-ils ?

Les chlorures (de sodium, de calcium, de potassium et de magnésium) sont des sels utilisés comme produits de déglaçage pour la voirie. Ces sels, en forte concentration dans l’eau et dans les sols, provoquent une augmentation de la salinité de l’eau qui affecte négativement la survie de certains invertébrés, amphibiens et poissons d’eau douce.

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Une « nouvelle direction jeune et dynamique »

Via Beauté poursuit son rayonnement !

Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca

C’

est en venant dispenser une formation en laser chez Via Beauté que Monya a eu un coup de cœur pour l’établissement. « Mon frère m’avait parlé d’une clinique à vendre à Cap-Rouge », raconte-t-elle.

Par hasard, elle a remplacé une collègue qui ne pouvait donner la formation ce jour-là. « J’ai pu visiter la clinique, rencontrer les employées et Nicole [Delisle, qui a fondé l’entreprise]. » La propreté, l’ambiance de travail et le look épuré l’ont complètement charmée. La suite des choses s’est déroulée rapidement, si bien que l’achat du commerce s’est effectué dans les temps qui ont suivi.

La nouvelle propriétaire a un grand souci du bien-être de sa clientèle. Elle a pour mission que celle-ci retrouve la même qualité de soins qui a fait la réputation de l’ancienne propriétaire.

« Via Beauté, c’est l’expertise en esthétique, et on continue en ce sens ! » La passion de son nouveau métier de gestionnaire passe d’abord par la complicité avec son équipe, qu’elle apprécie énormément. « On s’entraide beaucoup ! On regarde toutes dans la même direction », souligne-t-elle.

Les défis sont aussi une grande source de motivation au quotidien : « Je me fixe des buts, par exemple d’entrer de nouveaux services dans la clinique. » Elle retire une grande satisfaction chaque fois qu’elle réussit à lever le niveau d’un cran.

D’ailleurs, si Monya et Michael sont les propriétaires, cela ne se déroule pas sans l’aide précieuse de leur sœur, Emylie. « Elle fait de tout !

Elle s’occupe de la réception, mais aussi dans la gestion de la comptabilité. C’est ma sœur, mon alliée, tout comme mon frère ! » Il y a donc une belle complicité familiale derrière la clinique.

Monya est très reconnaissante envers Nicole Delisle, la fondatrice de l’entreprise. Passant

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Depuis l’été dernier, Monya Allen et son frère Michael ont repris les rênes de la clinique d’esthétique Via Beauté, à Cap-Rouge.

Après avoir travaillé pendant quatre ans pour Épiderma et cumulant beaucoup d’expérience comme technicienne en laser, Monya a décidé de réaliser un grand rêve en devenant ellemême propriétaire de sa clinique. Passionnée des soins, mais aussi de la gestion, la jeune entrepreneure nage avec grand bonheur dans ce nouveau défi.

Bas de vignette : De gauche à droite, l’équipe de Via Beauté : Audrey Giguère, Krystel Levesque Savoie, Alexandrine Giguère, Monya Allen, Michael Allen, Emylie Allen, Corinne Lavigne et Mathilde Raby.

Absentes de la photo : Manon Lajoie et Catherine Rouleau. les rênes pour relever de nouveaux défis en service-conseil, cette dernière a tenu à s’adresser à sa clientèle dans une lettre, où l’on peut lire : « Je me souviendrai particulièrement, et avec émotion, des liens privilégiés créés avec certaines d’entre vous. […] La nouvelle direction, jeune et dynamique, vous offrira d’ailleurs de nouvelles technologies qui devraient vous séduire. »

Une offre bonifiée En plus des services déjà offerts chez Via Beauté, comprenant entre autres les soins du visage, des

mains et des pieds, le maquillage, les traitements spécifiques, l’épilation et la massothérapie, Monya et son équipe ont introduit une dimension médicoesthétique. Ainsi, le Botox et le photorajeunissement sont désormais à la portée des clientes. Pour en connaitre davantage, n’hésitez pas à joindre l’équipe de Via Beauté !

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| mars 2015 | volume 5 • numéro 12

les échos de l’écho Par Malory Lepage

malory@leseditionsprime.ca

Les Artisanes au fil du temps reçoivent une subvention Le gouvernement Harper a annoncé, le 11 mars dernier, un appui financier à l’organisme Les Artisanes Au fil du temps, qui œuvre au sein de la Ville de Québec afin de favoriser la mobilisation des aînés dans leur collectivité. L’organisme recevra une aide financière qui couvrira, entre autres, des frais d’acquisition d’équipements et des frais de formation professionnelle et technologique, dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. La mission première des Artisanes Au fil du temps est de mobiliser les aînés à participer à des activités artisanales, partager leur savoir acquis et perpétuer les traditions ancestrales des arts du textile au Québec.

Souper-bénéfice au profit des Cadets CRSA La Ligue navale du Canada - succ.

Cap-Rouge/Saint-Augustin, invite la population à un souper-bénéfice, le dimanche 19 avril prochain, dans le but de créer du financement pour les activités de nos jeunes cadets de la marine. Il est possible de se procurer des billets table d’hôte au coût de 35 $ taxes incluses, en collaboration avec le Caprice Resto de Saint-Augustin. Prix de présence et tirages prévus. Pour cette occasion, trois jeunes cadets feront le service aux tables. Menu, adresse et détails disponibles au www.lnc-crsa.com.

NOUVEAUTÉ

La Semaine Sainte à Saint-Félix-deCap-Rouge Pour célébrer le pardon de Dieu : Lundi 30 mars : À 19 h 30 : Célébration communautaire du pardon Lundi, mardi et mercredi les 30, 31 mars et 1er avril : À 16 h au confessionnal (et sur demande avant chacun des offices de la Semaine sainte) Pour célébrer la mort et la résurrection du Christ : Rameaux : 28 et 29 mars À l’église : Samedi 28 mars à 16 h 30 Dimanche 29 mars à 8 h 30, 10 h et 11 h 30

COURSE À PIED

Mardi Saint : 31 mars Au sous-sol de la Maison paroissiale à 19 h 30 : Animation, présentation et échange sur le film Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?

Vêtements Chaussures

Jeudi Saint : 2 avril À l’église à 16 h 30 et 19 h 30 : En mémoire de la Cène du Seigneur Pour veiller avec le Seigneur Vendredi Saint : 3 avril Départ à 9 h 30, de l’église : Marche avec Jésus

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À l'église à 15 h : Office de la Passion du Seigneur 19 h 30 : Chemin de croix Samedi Saint : 4 avril À l’église à 20 h : Vigile pascale Dimanche de Pâques : 5 avril À l’église : Messes à 8 h 30, 10 h et 11 h 30

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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TABLEAU D’HONNEUR de votre député de Louis-Hébert,

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Courtoisie

Un investissement dans 4 écoles de Louis-Hébert

Le conseiller Alain Fortier durant la conférence.

La Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge, présente dans notre milieu

Le 20 février dernier, j’ai eu le plaisir d’annoncer une aide financière de 1 765 000 $ pour les écoles de la circonscription de Louis-Hébert. Cet investissement permettra de réaliser d’importantes rénovations dans 4 établissements d’enseignement de la commission scolaire des Découvreurs; l’école Les Primevères, le Collège des Compagnons, l’école Les Bocages et le Pavillon De La Salle de l’école Des Pionniers. Voilà qui démontre que notre gouvernement assume pleinement sa responsabilité en faisant en sorte que nos jeunes puissent faire leurs apprentissages scolaires dans des lieux attrayants, sains et sécuritaires.

urs impliqué auprès Le Club Lions Cap-Rouge/Saint-Augustin toujo de la population de Louis-Hébert gustin lors de leur rencontre.

Lions Cap-Rouge / Saint-Au C’est avec plaisir que j’ai rendu visite aux membres du Club des communautés locale, régionale et internationale, groupes divers et sociales causes diverses soutient L’organisme qui les membres, avec à leur tête monsieur Richard ent sincèrem e remerci je dont istration est géré par un conseil d’admin citoyens de la circonscription de Louis-Hébert. des auprès ent dévouem leur Lebrun, président, pour leur implication et

Conférence : « L’achat d’une maison : un investissement gagnant » Le 24 février dernier, une quinzaine de jeunes ont assisté à la conférence offerte par la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge. C’est son conseiller développement hypothécaire, Alain Fortier, qui a donné la conférence et qui était soutenu par trois de ses partenaires : Maître Audrey Lachance, notaire, de même que Mmes Denise et Patricia Deguara (ReMax) expertes dans le domaine de l’immobilier et très présentes dans le secteur de Cap-Rouge.

Cette conférence a permis aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les différentes étapes qui mènent jusqu’au seuil d’une première demeure. Les futurs acquéreurs ont pu retenir qu’ils étaient actuellement avantagés par des taux hypothécaires peu élevés et par une situation favorable aux acheteurs sur le marché de l’immobilier.

Kiosque réconfortant aux Hivernales !

Le 21 février dernier, votre caisse a distribué, à tous les visiteurs des Hivernales de Cap- Rouge, du bouillon de poulet et du chocolat chaud. Elle en a profité pour mettre de l’avant, de manière originale, les Avantages membre Desjardins !

Et, pour démontrer que la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge offre une réelle différence dans la vie de ses membres, elle offrait, exclusivement aux membres Desjardins, un accès illimité à un bar à guimauves ! Petits et grands gourmands se sont régalés ! Être membre Desjardins confère des avantages exclusifs et généreux qui sont bien visibles à Cap-Rouge.

Grand défilé de mode du Mail Cap-Rouge

Assemblée générale de Loisirs Laurentien inc.

25e anniversaire de la Maison Léon-Provancher

J’ai eu le plaisir de participer financièrement à la poursuite des activités de la Maison LéonProvancher. L’organisme de Cap-Rouge qui fête son 25e anniversaire cette année, organise avec dynamisme, passion et rigueur, des projets scientifiques auprès des écoles primaires et des services de garde de la circonscription de Louis-Hébert. L’équipe de la direction ainsi que les bénévoles continuent à promouvoir la culture scientifique et l’histoire auprès des jeunes et du grand public, en animant des ateliers et des Sur la photo, je suis accompagné de Mme Virginie Benjamin (Directric e) expositions à l’année. et de Mme Marie-France Méthot (Présidente du CA)

MSCCR – Un ensemble de services d’aide à la popu latio

n

C’est avec un plaisir renouvelé que j’ai rendu visite aux membres du Mouvement des services à la communauté du Cap-Rouge à leur local au Centre communautaire de Cap-Rouge pour leur offrir une contribution financière pour la poursuite de leurs activités auprès de la population. Vous pouvez vous aussi contribuer à aider l’organisme en leur apportant les biens qui ne vous servent plus ou des vêtements que vous ne portez plus pour leur donner une seconde vie et ainsi en faire profiter les personnes dans le besoin. Je tiens à remercier les membres du conseil d’administration avec à leur tête Madame Rita Veilleux, présidente, ainsi que les personnes ressources de l’organisme pour leur disponibilité, leur dévouement et leur compassion envers les personnes vulnérables.

Sur la photo je suis accompagné de Mme Catherine Giroux Le mercredi, 1er avril de 17 h à 21 h, (Directrice), Mme Rita Veilleux (Présidente du CA) la féminité sera à l’honneur au Mail et Mme Sylvie Desjardins (Vice-présidente) Cap-Rouge dans le cadre de son Grand défilé de mode. Cocktails, dégustaOù ? Centre communautaire Champigny, au 7519, boulevard Wilfrid-Hamel tions de produits et kiosques prenCe tableau est pour vous!

Quand ? Mardi 21 avril, 20h dront place dans le mail central, au Député de Louis-Hébert Informez-nous et il nous fera plaisir de partager de Louis-Hébert Le Conseil d’administration de Loisirs Laurentien vos réalisations avec les citoyens de Ministre du travail Député plaisir de tous. À 18 h 30 s’amorcera Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale Ministre responsable de Ministre la région du de la Capitale-Nationale attend la population en grand nombre à cette Ministre responsable de la région Louis-Hébert.

Expédiez l’information à le défilé qui, en collaboration avec La de la Capitale-Nationale Joël Godin, Conseiller principal par courriel : rencontre. Votre participation en tant que citoyennes Soie Pharm, exposera lingerie, mailjoel.godin@assnat.qc.ca Bureau de circonscription et citoyens intéressés aux loisirs de quartier permet Ce tableau est pour vous!

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| mars 2015 | volume 5 • numéro 12

Babillard Jeunesse

Académique

Sport

Loisirs

Communauté

Science

Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca

Félicitations à nos jeunes boursiers !

La période des inscriptions pour la remise du printemps des bourses de la Fondation d’Aide à l’Athlète Carougeois (FAAC), a lieu du 15 mars au 22 avril 2015. Rappelons que la 55e remise, à l’automne, s’était déroulée sous la présidence d’honneur de M. Pierre Tremblay, footballeur reconnu du Rouge et Or et ancien boursier de la fondation.

Grâce aux précieux partenaires, soit le Club Lions de Cap-Rouge/St-Augustin, la Ville de Québec, la Caisse populaire de Cap-Rouge, M. Sam Hamad, député provincial de Louis

Hébert, le Séminaire St-François, la pharmacie Jean Coutu, la Clinique médicale de l'Hêtrière, la Clinique de physiothérapie Interactive et M. Denis Blanchette, député fédéral, les 9 athlètes boursiers s’étaient alors partagé la somme de 5 100 $.

Les membres de la Fondation tiennent à féliciter de façon particulière Gabrielle Boisvert pour sa sélection dans l’équipe nationale de nage synchronisée.

Le jardin des générations !

Courtoisie

En collaboration avec l’École Marguerite-d’Youville, La Maison Léon Provancher organise une série d’ateliers de jardinage pour les jeunes de 6 à 9 ans. Aidés par des retraités passionnés d’horticulture, les animateurs feront découvrir les bases de l’agriculture urbaine aux enfants.

Au total, huit ateliers seront dispensés entre les mois d’avril et de juin 2015. Plusieurs sujets seront abordés, par exemple : la réutilisation des matériaux, la De gauche à droite, à l’arrière : Xavier Bilodeau, Alexandre St-Jean, confection d’une jardinière de Antoine Poirier, Gabrielle Boisvert, Félix Veillette et Pierre Tremblay fleurs comestibles, la préparation de semis et la création d’un (prés. d’honneur). À l’avant : Frédéric Boucher, Nicolas Boucher, minijardin de fines herbes pour Généviève Gagné et Lucie Bourdage (mère de Florence St-Jean). le balcon.

Votre enfant désire participer à cette activité ? Ou encore, vous êtes un retraité qui aimerait s’y impliquer ? Pour toutes les informations, contactez Caroline Plante, 418 6507785 ou info@maisonleonprovancher.com.

L’astronomie vous intéresse ?

Un cours d’astronomie pour débutants sera offert ce printemps par un spécialiste qui vous donnera des connaissances de base pour bien débuter en astronomie. Un incontournable pour tout astronome amateur qui désire améliorer ses connaissances !

Début des cours : avril 2015 Coût : 130 $ (100 $ lecteurs de L’Écho de CapRouge) Durée : 5 mois (cours de base + 10 soirées d’observation) Information et inscription : Eric Gagnon, 418 682-0184

fois-ci : pour la première fois, c’est avec une composition qu’elles ont conquis le cœur du jury. « C’est vraiment un grand cadeau pour nous », exprime Delphine Bertrand, membre du groupe. Les trois chanteuses sont très excitées d’aller présenter leur création sur la scène nationale, le 25 avril prochain, à Saint-Hyacinthe. Nous leur souhaitons la meilleure des chances ! Pour suivre le trio, rendez-vous au www.facebook.com/DeSiBelles.

Finale régionale de Cégeps en Spectacle

Les De Si Belles triomphent !

Le trio a capella De Si Belles, du Collège Notre-Dame-de-Foy, a rappliqué lors de la finale régionale de Cégeps en Spectacle, le 14 mars dernier, en remportant la Bourse Coopsco dans la catégorie Chant – création. Si elles s’étaient déjà rendues à la finale nationale l’an dernier, c’est quelque peu différent cette

Courtoisie

Fondation d’aide à l’athlète carougeois

De Si Belles, composé de Delphine Bertrand, Jeanne Laforest et Sandrine Thibault.

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Garderie Les Tournesols

Il y a de ces personnes dont la profession est une véritable vocation. Diane Vincent – « Didi », pour les intimes – figure dans cette catégorie bien à part.

Garder des enfants, en prendre soin et contribuer à leur développement, c’est un sixième sens chez elle. Autrefois dans des locaux situés sur la rue André-Riel, elle rêvait d’amener sa garderie à un niveau supérieur.

Elle a donc réalisé son souhait en emménageant dans une grande bâtisse de la rue Provancher, toujours à Cap-Rouge.

Malory Lepage

Nouveaux locaux, services améliorés !

De gauche à droite, Magalie, Florence, Béatrice, Colin, Ariane et Théo, en compagnie de Diane Vincent et Louis-Philippe.

Par Malory Lepage malory@leseditionsprime.ca

L

’achat de cette propriété a été effectué à l’été 2013 et le déménagement s’est fait en février 2014. Tout l’aménagement des pièces a été repensé selon les besoins de la garderie : « Ma priorité était d’offrir un environnement encore plus grand et lumineux pour les enfants. » En attendant que le gouvernement octroie de nouvelles places, la garderie compte toujours 34 enfants, mais possède désormais la capacité d’en accueillir 51. D’ailleurs, Les Tournesols offre maintenant un service accommodant les parents dont l’horaire de travail est plus atypique : les groupes de soir et de fin de semaine. Avec son personnel déjà prêt pour ce nouveau quart, il ne reste qu’à avoir suffisamment d’inscriptions pour lancer officiellement le service. L’appel est donc lancé à tous les parents intéressés !

Que ce soit dans les activités, les installations ou le personnel, tout a été pensé dans les moindres détails pour le bien-être des tout-petits. Il suffit d’une visite des locaux pour le constater. Muni d’une cuisine, l’établissement sert des repas sains, faits maison par des cuisinières sur place. « L’alimentation, c’est très important pour moi », souligne Mme Vincent.

Les sorties au grand air figurent parmi les activités de choix des Tournesols. « On y va dehors, on joue, on compte les balles de neige, on fait des forts… Je veux que les enfants apprennent avec le jeu et qu’ils se sentent bien. »

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Un choix naturel Depuis l’âge de sept ans, Diane Vincent sait qu’elle veut garder des enfants. « Je viens d’une famille assez grande. Quand on recevait mes cousins et mes cousines, je préparais de la nourriture et des activités. » Elle a pris ses responsabilités tôt, aidant sa mère dans la maison, en raison de problèmes de santé. Mme Vincent a étudié en éducation à l’enfance, afin de « mieux comprendre la psychologie des enfants ». Mère de trois enfants, elle a eu sa propre garderie à la maison pendant quatre ans et demi, dans son Shawinigan natal.

Elle a ensuite déménagé à Québec pour terminer sa formation collégiale, pendant laquelle elle a travaillé en milieu scolaire. Puis, elle a trouvé sa place à la garderie Les Tournesols, achetant des parts en 2008 avant de devenir l’unique propriétaire de l’établissement, en 2010.

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| mars 2015 | volume 5 • numéro 12

chronique vin Par Philippe Lapeyrie vinophil@ccapcable.com

Mon travail au quotidien

Déguster sans perdre la tête...

Le fait qu’un chroniqueur en vins et/ou un sommelier déguste 30, 40 ou 50 échantillons alcoolisés dans la même journée peut paraitre assez « spécial » pour le commun des mortels... Beaucoup de gens me demandent « comment tu fais pour ne pas perdre la tête en goutant tous ces vins » ? C’est assez simple, je prends des notes, mais aussi et surtout, je ne les avale pas, car je recrache tout ! fioles pour les gouter de façon aléatoire. Les plus légers, les moins boisés, les plus souples et compagnie, avant le plus structuré et d’avantage tanique.

Pas besoin de vous dire que nous n’avalons pas tous ces alcools. On les décortique au niveau visuel, olfactif et gustatif, puis on donne notre appréciation d’ensemble en recrachant bien sûr tous les produits. Donc oui, on détecte et perçoit aussi bien les saveurs et les aromes d’un vin, et ce même si on ne l’avale pas, et en plus on garde notre tête bien fraiche !

Certains experts en dégustation dégustent encore plus d’échantillons en rafale que votre marchand de bonheur. Je pense au critique américain Robert Parker qui est apte à décortiquer et analyser pas moins de 90 vins quotidiennement. Notre sommelière bionique, Véronique Rivest affirme aussi parfois déguster plus ou moins 80 produits dans la même journée. Une bonne bière bien fraiche ou un verre de bulle est de guise après tout ça !

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e marathon-dégustation-rédaction de mon guide annuel et mes différentes chroniques me font déguster entre 2 000 et 2 500 produits alcoolisés par année. Ça représente des dégustations d’une quarantaine de vins par jour à 2 jours par semaine. Mon précieux collaborateur et moi ouvrons et dégustons ces bouteilles entre 8 h le matin et midi, puis en après-midi je transcris mes impressions de dégustation à propos des flacons qui nous ont offert entière satisfaction. Quand on n’aime pas, on n’en parle pas, c’est tout.

Le matin nos sens sont aux aguets et ils sont bien stimulés; c’est un moment très propice à la dégustation. Le contraire serait par exemple d’essayer de faire une bonne analyse organoleptique après une grosse assiette de pâtes ou un steak...ouf ! Ce serait beaucoup moins évident ! Alors oui, en un avant-midi nous pouvons déguster jusqu’à 40 voire 50 produits. Il y a bien sûr un certain crescendo à respecter, alors on n’ouvre pas toutes les

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Sollicitations commerciales à domicile

Pas le temps de dire « ouf ! » Le printemps sera bientôt là, et avec lui le temps des sucres et du retour des oies. Oui… mais aussi des sollicitations commerciales, directement à votre porte, pour toutes sortes de produits dont vous avez rarement besoin ! Face aux colporteurs, L’Écho vous dit tout ce que vous devez savoir et faire.

stephane@leseditionsprime.ca

Q

uand les beaux jours reviennent, les sollicitations commerciales à domicile reprennent. À Cap-Rouge, de nombreux résidents se plaignent de voir ainsi venir cogner à leur porte des vendeurs d’objets inappropriés. Certains de ces colporteurs vont même jusqu’à brandir des couteaux et autres ustensiles.

Une façon d’intimider le chaland, souvent tenté d’acheter la chose pour clore l’entretien au plus vite. Ne vous laissez pas avoir ! D’abord, parce que ces vendeurs « à la sauvette » sont souvent plus pressés que vous. Ensuite, parce qu’ils sont rarement autorisés à commercialiser leurs produits. Refuser n’est pas toujours facile, surtout face à des personnes que l’on perçoit aussi comme étant dans une situation de détresse ou d’agressivité. Mais vous devez connaître la réglementation imposée sur le territoire pour rester serein et, dans certains cas, obtenir la tranquillité à laquelle vous avez droit.

Information et dispositions À Québec, le règlement mis en vigueur le 19 mai 2002 s’avère on ne peut plus clair : « Toute personne physique qui sollicite de porte en porte pour elle-même ou pour le compte d’une autre personne, les résidents […] pour offrir en vente un bien ou un service » doit avoir obtenu au préalable un permis de colporteur. Si, bien sûr, ledit vendeur donne suite, en vue d’une finalisation, à une entente conclue au préalable avec le Avec le printemps, de nombreux vendeurs ambulants relancent les résidents du secteur, en venant frapper résident, cette restriction n’a pas lieu d’être. directement à leur porte. Il convient de connaître vos droits !

De même, les sollicitations organisées dans le cadre d’un projet de financement d’activités d’une école ou d’un organisme à but amende pouvant aller de 300 $ à 1000 $.

Savoir dire « non » et le faire savoir non lucratif œuvrant notamment à des fins La première chose à faire est donc d’apposer N’hésitez pas à le dire pour dissuader tout de loisirs ou éducatives sont exemptées du sur votre porte d’entrée une affiche ou contrevenant de récidiver ! Enfin, quand processus. Une sollicitation officiellement plaque adhésive mentionnant précisément un vendeur prétend détenir un permis, autorisée ne le demeure par ailleurs que du l’inscription « Pas de colporteur » ou « Pas exigez de le voir. Le règlement stipule que lundi au samedi, de 9h à 20h. Et uniquement de sollicitation ». Si le détenteur d’un per- le numéro doit être communiqué « sur-lesi le résident n’a pas fait valoir son désir de mis devait vous solliciter malgré cela, il champ à tout policier ou à toute personne ne pas être dérangé. serait en infraction et s’exposerait à une qui en fait la demande ».

Stéphane Ledien

Par Stéphane Ledien

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L’intérêt des Carougeois à cœur

Portrait de Roch Maltais Roch Maltais est impliqué dans le Conseil de quartier du Cap-Rouge depuis environ quatre ans. Arrivé à la fin de sa deuxième année en tant que président du Conseil, il regarde derrière lui avec fierté, mais il estime que c’est vers l’avant qu’il faut se projeter avant tout. Portrait d’un homme qui a l’intérêt des Carougeois à cœur.

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och Maltais n’est pas le genre d’homme à parler beaucoup de luimême.

C’est donc avec une grande humilité qu’il nous a livré ses propos. Selon lui, le Conseil est présent pour les gens qui se sentent interpellés.

Il est ainsi normal que les citoyens ne soient pas en masse à chaque séance du conseil. « On est tellement interpellés de tout bord tout côté, qu’on ne peut pas être partout. C’est probablement une des choses qui te frappent le plus au début quand tu t’impliques sur le Conseil. » Les salles vides sont donc chose courante.

Si au début de son implication il était déçu par ce manque d’intérêt apparent, il se ravise : « Les gens sont intéressés et ils suivent le Conseil plus qu’on ne pense. C’est sur qu’une partie de nous se dit ‘’Je me suis impliqué pour aider les gens et ils ne viennent pas, ne sont pas intéressés’’, mais ça prend une bonne dose d’humilité pour faire ce travail et comprendre ou accepter que les gens seront au rendez-vous au moment où ça les touchera vraiment. »

Roch Maltais l’avoue lui-même : avant son implication sur le Conseil de quartier du Cap-Rouge, il n’était pas venu très souvent aux séances mensuelles. « J’y allais lorsqu’il y avait des points à l’ordre du jour qui me touchaient, qui venaient me chercher. C’est pour ça que je me dis que si moi-même j’y suis allé seulement quelques fois en plusieurs années, il ne faut pas se surprendre si les gens ne viennent pas tous les mois. C’est normal. » Les Carougeois font partie d’une communauté très soudée et il n’est jamais arrivé, à la mémoire du président, que le Conseil de quartier adopte une position qui soit contraire à celle de la volonté populaire. « On a une bonne communion avec la communauté et c’est pour ça que c’est important que le conseil ait une variété de citoyens, d’âges ou de fonctions en son sein », explique M. Maltais.

S’il en est à la fin de son mandat comme président, Roch Maltais compte se représenter en tant qu’administrateur à l’Assemblée générale du mois d’avril. Il estime qu’encore plusieurs projets sont à porter à maturité.

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Cahier spécial

Hype Ski Vélo,

À votre écoute

depuis 1969

Cahier spécial / page 2

Sainte-Foy, même bon service depuis 1969 !

Hype Ski Vélo influence l’industrie de la bicyclette dans la région de Québec depuis 1969. Si aujourd’hui la bannière compte trois boutiques, il n’y a pas de doute que les fondations de la compagnie de Simon Savoie sont bien ancrées sur le chemin Sainte-Foy, près de l’autoroute Duplessis.

Une histoire à succès qui dure depuis maintenant plus de 45 ans !

Jean plaisance

Rien n’a changé… Excepté la pancarte devant le magasin !

Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

J

ean-Louis Bissonnette a ouvert un petit magasin en 1969, au 3245 chemin SainteFoy. C’est là que l’aventure a débuté, sous le nom de Centre du Bicycle Sainte-Foy. Malgré les années qui ont passé, le propriétaire actuel Simon Savoie se plait à recréer l’ambiance d’antan, un endroit où les gens sont à l’aise de magasiner leur prochain vélo. « Le Centre du Bicycle Sainte-Foy a toujours été l’un des meilleurs endroits de la région pour les amateurs de vélo. En 2013, quand nous sommes passés à trois magasins en ajoutant Québec et Lévis, on a voulu uniformiser le nom de la chaine. Mais outre la pancarte devant le commerce, rien n’a changé dans la boutique de Sainte-Foy ! », résume M. Savoie.

On y trouve donc encore tout le nécessaire pour les activités de vélo, des bicyclettes ellesmêmes aux pièces pour les réparer, en passant par un service-conseil « des plus performants ». « Il y a encore toutes sortes d’activités à l’extérieur, c’est convivial, les gens se sentent chez eux depuis 1969. »

Que du vélo

Avec des processus manufacturiers uniques dans le développement de l’aérodynamisme, Felt redéfinit sans cesse ce que veut dire être un leader. Les fondements de son succès résident dans son engagement à continuellement construire sur ses succès, et ainsi permettre aux athlètes de se dépasser.

La raison d’être de la série AR.

Si les succursales de Lévis et de la rue Marais à Québec font aussi dans le ski de fond au cours de l’hiver, la boutique de Sainte-Foy se distingue parce qu’elle se concentre exclusivement sur les bécanes. « On est tellement vélo qu’on commandite le Club cycliste Québec Hype, un partenariat qui date de 1972. Tout le monde a déjà croisé les maillots rouges et jaunes sur la route », explique M. Savoie.

N’empêche, le propriétaire rappelle que M. et Mme Tout-le-Monde n’ont pas à avoir peur de se présenter en boutique pour mettre leur équipement à jour. « Nous sommes des spécialistes en ajustement de vélos en tous genres. Les gens nous connaissent évidemment parce que nous vendons du très haut de gamme, mais on oublie parfois qu’on peut aussi équiper quelqu’un qui désire un vélo de base. On vend des bicyclettes de 400 $ ou 500 $ qui sont vraiment plus intéressantes que celles vendues dans de grandes surfaces : on s’assure que tout est bien assemblé et ajusté. Il y a une grande différence de confort et de performance quand on s’assoit sur un vélo bien ajusté. » Les personnes se déplaçant plus difficilement peuvent aussi se procurer un vélo électrique à la boutique de Sainte-Foy.

Moitié-moitié Monsieur Savoie rapporte que la moitié de sa clientèle consomme des produits hauts de gamme, alors que l’autre moitié est formée d’enfants et de familles. « Je le répète, les gens n’ont pas à avoir peur de venir dans une boutique spécialisée même si leurs besoins sont récréatifs seulement. Nous pourrons les aider », assure-t-il.

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Cahier spécial / page 3

Hype Ski Vélo possède sa propre boutique web

La vente en ligne, une priorité courtoisie

Le magasin Hype Ski Vélo de la rue Marais a récemment fait peau neuve; des rénovations qui permettent à Simon Savoie et son équipe de maintenir un inventaire encore plus vaste qu’auparavant, et ce, même si la réputation du magasin était déjà très bonne en la matière.

Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

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uand on compare un vélo des années 60 et un autre fabriqué en 2015, les différences sont frappantes : le monde de la bécane a évolué à la vitesse de l’éclair. Il en va de même pour tout ce qui touche de près ou de loin la bicyclette, notamment le processus d’achat. Alors là, contrairement au fait de simplement rouler sur le vélo, un humain de 1960 qui débarquerait en 2015 grâce au voyage dans le temps ne s’y retrouverait pas !

Bien sûr, les choses ont un peu changé dans la boutique : les techniques se sont raffinées, les conseillers sont encore mieux aiguillés qu’avant, etc. Mais le changement majeur est survenu ailleurs : sur le web.

Hype Ski Vélo et son propriétaire Simon Savoie pensaient d’ailleurs à lancer une boutique en ligne depuis quelques années déjà. « En 2007, je préparais un service de vente en ligne », se rappelle M. Savoie. « Mais à ce moment, nous avons eu l’opportunité de lancer la boutique sur la rue Marais, ce qui nous a forcés à mettre le projet sur la glace. C’est la récente association avec la boutique GTH de David Magnan et Olivier Lapointe qui a permis de libérer un peu de temps pour remettre le projet sur la table.

Aujourd’hui, on a enfin ce que j’appelle notre quatrième magasin. » Et n’allez pas croire que cette boutique en ligne ne sert qu’à une clientèle étrangère. « Évidemment, avec la baisse du dollar, nous

avons de plus en plus de commandes du nordest américain. Cependant, nous avons aussi beaucoup de demandes de la part de l’est du Québec, par exemple de Baie-Comeau ou SeptÎles », explique-t-il, soulignant également que les acheteurs locaux se rendent régulièrement compléter leurs achats sur le web.

Pignon sur rue Contrairement à plusieurs commerces qui ne font affaire que sur le web, Hype Ski Vélo continue à avoir pignon sur rue, trois fois plutôt qu’une, à Québec. Simon Savoie croit d’ailleurs qu’il s’agit d’un avantage réel pour les clients, qui sont souvent rassurés de pouvoir parler à des conseillers humains. « On a vendu un vélo au téléphone cette semaine. L’homme s’est tourné vers la boutique en ligne pour compléter son achat, juste avant de nous téléphoner. De vive voix, nous avons pu lui donner les derniers détails qui lui manquaient avant de finaliser la vente. On a pu le rassurer de cette façon. »

Très actifs sur le web Si vous cherchez à vous informer sur le vélo à partir des différents moteurs de recherche, les chances sont élevées pour que les premiers liens trouvés soient ceux de Hype Ski Vélo. « On travaille très fort sur le référencement naturel en vendant sur notre site, mais aussi sur d’autres, comme Kijiji. On veut que les gens nous trouvent facilement et rapidement quand ils cherchent, et on réussit assez bien », souligne Simon Savoie.

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Cahier spécial / page 4

La référence du vélo électrique chez Hype Ski Vélo

Velec, le vent en poupe Un vélo électrique, ça vous parle ? Voilà un type de « bicycle » très prisé, notamment en raison du confort et de l’expérience de balade inédite qu’il peut offrir. Une marque s’impose en la matière : Velec, la référence du vélo électrique au Canada. Une référence que vous trouverez bien sûr chez Hype Ski Vélo, avec tous les conseils et services appropriés.

stephane@leseditionsprime.ca

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imon Savoie le dit d’emblée : « Nous sommes fiers de travailler avec Velec et de distribuer exclusivement ces vélos électriques ». Chez Hype Ski Vélo, on ne lésine pas sur l’excellence.

Le propriétaire rappelle justement « la qualité supérieure » des produits Velec, conçus à Montréal. Depuis maintenant plus de huit ans, les boutiques Hype Ski Vélo vendent ces vélos électriques à une clientèle souvent âgée et urbaine. « Des gens proches de la retraite qui veulent monter les côtes en toute sécurité », précise le « grand patron » de Hype Ski Vélo.

Certains possèdent déjà un vélo auquel ils souhaitent ajouter un moteur. Là aussi, la référence Velec s’impose.

Innovation Velec a été créé par Michel Leblanc en 2005. Au début du millénaire, l’entrepreneur cherchait à se lancer dans l’importation. Trois critères importaient à ses yeux : ne pas avoir affaire à un gros concurrent, servir une population vieillissante et offrir un produit « vert ». Un voyage en Asie et l’engouement constaté sur place pour les véhicules électriques l’a alors convaincu de proposer des vélos de cet acabit. Après une première importation, Michel Leblanc a testé le produit auprès de quelques personnes, et a travaillé à son amélioration, jusqu’à parvenir à la fabrication du modèle idéal. Autre force développée : « S’assurer du meilleur service possible ». « Si une pièce doit être fournie, elle sera au magasin au plus tard le lendemain », confie l’actuel président de Velec. Michel Leblanc vante également une

« veille constante » et « un employé dédié au support ». Cerise sur le sundae, pour son 10e anniversaire, la marque propose une série R d’une belle couleur rouge.

Plaisance plaisante

courtoisie

Par Stéphane Ledien

Michel Leblanc qualifie ses vélos électriques de « vélos de plaisance confortables et sécuritaires ». Des vélos avec lesquels « on peut Michel Leblanc, propriétaire fondateur aller plus loin avec moins d’efforts et plus de de Velec. plaisir ». Doté d’un accélérateur, d’un contrôleur et d’une batterie (qu’il faut recharger sur une base régulière), et pouvant aller jusqu’à (5 pieds) peuvent trouver vélo à leur mesure.

32 km/h, un Velec fait en somme tout le tra- Rendez-vous donc chez Hype Ski Vélo pour vail pour l’utilisateur. Idéal aussi pour une découvrir le produit : parole de Simon Savoie, clientèle qui souffre de problèmes cardiaques le conseiller Gilles Lépine ou le technicien ou d’articulations. Et pas seulement en ville. Jean Drapeau sauront répondre à toutes Il y a des modèles conçus pour les lieux mon- vos questions. tagneux. Velec s’adapte aux besoins de ses clients : même les personnes de petite taille www.velec.ca

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Cahier spécial / page 5

La succursale de la rue Marais sous un nouveau jour

Rénos majeures, résultats accrus Le magasin Hype Ski Vélo de la rue Marais a récemment fait peau neuve; des rénovations qui permettent à Simon Savoie et son équipe de maintenir un inventaire encore plus vaste qu’auparavant, et ce, même si la réputation du magasin était déjà très bonne en la matière.

pierre_blais@icloud.com

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déalement située pour couvrir l’est de la Ville de Québec, la boutique de la rue Marais a ouvert ses portes en 2008. Simon Savoie ne cherchait pas désespérément à s’établir ailleurs qu’à Sainte-Foy à ce moment, mais l’idée ne lui déplaisait pas du tout. « Je suis arrêté chez Radical Sport et j’ai dit aux propriétaires que j’étais intéressé à leur local, qu’ils m’appellent s’ils pensaient vendre un jour. Une semaine plus tard, ils me rappelaient pour me dire qu’un voisin quittait [l’endoit]. » C’est là que monsieur Savoie a eu l’occasion de mettre la main sur une partie du local, ce qu’il a fait sans hésiter. « En affaires, il y a beaucoup de choses irréfléchies. Quand l’opportunité se présente, tu dois sauter dessus », explique-t-il. « C’est un peu comme ça que s’est déroulée l’acquisition du magasin de Lévis.

Lessard Bicycle mettait la clé dans la porte,

et on avait l’occasion d’acquérir le local, les employés, l’expertise, les vélos. Tout s’est fait très vite. »

Des rénos qui font leur effet Lorsque Nutrition sport fitness a quitté ses locaux de la rue Marais récemment, une situation semblable s’est présentée. « On avait besoin d’agrandir. Le magasin connaissait une très belle croissance et on devenait un peu tassés à l’intérieur. Le magasin était à maturité, prêt pour le prochain niveau », explique Simon Savoie. « On n’aurait pas pu avoir meilleur timing. » Aujourd’hui, tout a été repeint, et tout est fait de bois : le plancher, les murs et la mezzanine. On mise sur « le chaleureux », visiblement.

Hype Ski Vélo et GTH unissent leurs forces Pourquoi Hype Ski Vélo de la rue Marais figure-t-elle parmi les leaders du domaine de la bicyclette à Québec ? De l’aveu même

Jean plaisance

Par Pierre Blais

du propriétaire, une partie de la réponse réside dans l’association avec David Magnan et Olivier Lapointe, anciennement de GTH. « On a décidé de fermer leur boutique et de jumeler nos forces. Vraiment, on associe nos qualités pour devenir encore plus forts.

On devient plus importants encore dans la région parce qu’on offre vraiment un très bon service. » D’ailleurs, plus de gens utilisent aujourd’hui des services comme ceux offerts chez Hype Ski Vélo, parce que le sport est plus populaire chaque année. « C’est in le vélo, les gens sont conscients de leur santé.

J’ai commencé à travailler dans le domaine à 15 ans, j’en ai 41 aujourd’hui, et il y a toujours eu une croissance depuis 26 ans », explique Simon Savoie.

Pas difficile à croire ! Il faudrait faire preuve d’aveuglement volontaire pour ne pas remarquer que de plus en plus de gens prennent soin de leur santé, mais surtout, s’adonnent au vélo !

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Cahier spécial / page 6

Hype Ski Vélo à Lévis

Autre rive, même expertise Hype Ski Vélo, ce ne sont pas seulement deux boutiques réputées à Québec et stratégiquement situées, pour l’une, rue du Marais et, pour l’autre, sur le chemin Sainte-Foy. Un troisième magasin offre aussi sur la Rive-Sud, au bord de l’A-20, les mêmes choix et qualités de produits avec une exclusivité en plus : la marque Specialized.

stephane@leseditionsprime.ca

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es clients qui entrent là ont souvent un moment d’hésitation. De fait, ils croient reconnaître les murs de ce qui fut autrefois Lessard Bicycles.

Bonne intuition : les locaux sont bien ceux de l’ancienne enseigne, tombée en faillite en 2014. En un an, Simon Savoie, propriétaire des Hype Ski Vélo à Québec, y a bien développé son affaire. Notamment en jouant la carte Specialized, une marque de vélos complète et haut de gamme. « J’avais envie de développer une concession et j’étais tenté par l’aventure de la Rive-Sud », confie l’heureux entrepreneur, fier de souff ler la première bougie de son magasin à Lévis. Un succès qu’il sait aussi devoir à l’excellente réputation des deux autres Hype Ski Vélo.

Maîtrise technique Aujourd’hui, Simon Savoie peut se targuer d’attirer une clientèle venue de toute la région de Québec. Les puristes du vélo de course ou de route comme les simples amateurs à la recherche de vélos urbains pour adultes ou enfants viennent pour profiter des conseils et services « d’une main d’œuvre de très haut calibre ». Simon Savoie ne tarit pas d’éloges sur ses mécaniciens et vendeurs, soumis à une « formation continue » chez les fabricants. Il rappelle avec enthousiasme ce que Hype Ski Vélo Lévis offre de spécifique à ses clients, au-delà de la vente de skis de fond pendant la période hivernale : « Nous apportons une touche personnelle aux vélos. Cela passe entre autres par le positionnement, la livraison, la correction sans frais pendant tout l’été.

Et notre porte reste grande ouverte, 7 jours sur 7, 348 jours par an ! » Le propriétaire revient aussi sur les possibilités de personna-

Jean plaisance

Par Stéphane Ledien

lisation, le large choix de selles et de guidons, et « l’excellente maîtrise des techniques de positionnement » de ses vendeurs. Résultat : un service de premier ordre pour un maximum de confort.

Du prêt à être livré sur 4 400 Pi2 Hype Ski Vélo à Lévis, ce sont 250 vélos et « 1 million en stock sur le plancher prêt à être livré ». Des « bicycles » de très haut niveau, mais aussi de budget plus modeste : « Nous proposons des modèles à partir de 350 $, pour M. et Mme Tout-le-Monde. »

À ce prix-là, Simon Savoie garantit même une qualité et un montage « bien supérieurs » à ce qu’on trouve dans les grandes surfaces. « Nous prenons quatre fois plus de temps que ce que recommandent les fabricants pour l’assemblage ! » Comme dit l’adage : ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait.

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Cahier spécial / page 7

Plus de 125 années cumulatives dans le métier

Une équipe d’expérience à votre service !

Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

L

es trois magasins Hype Ski Vélo de la région de Québec comptent sur des équipes de spécialistes qui amènent une crédibilité supplémentaire à l’entreprise.

Il est préférable de saisir une calculatrice pour additionner le nombre d’années d’expérience de ces travailleurs du monde de la bicyclette…

Difficile de passer à côté de David Magnan et Olivier Lapointe pour commencer le tour de table. Les deux anciens propriétaires de la boutique GTH, située dans le secteur de la rue Marais, à Québec, sont très connus dans la région. « Ils amènent une expertise incroyable dans notre boutique de Québec. Ils font passer Hype Ski Vélo à un autre niveau, tout simplement », affirme le propriétaire Simon Savoie.

Ils sont aussi accompagnés de Gilles Lépine,

un technicien senior qui œuvre dans le domaine du vélo depuis une trentaine d’années, et qui se spécialise entre autres dans le vélo électrique.

Total partiel des années d’expérience : 60 années À Sainte-Foy, Stéphane Pelletier a passé une quinzaine d’années dans le vélo, et est aujourd’hui gérant de la boutique.

Yan Lalancette est un conseiller senior qui compte aussi une quinzaine d’années dans le métier. Alexandre Jean, un technicien senior, s’occupe de la mécanique depuis 15 ans.

Total partiel des années d’expérience : 105 années C’est sans compter Lévis, où le gérant, conseiller et technicien Charles-Alexandre Dubé cumule une vingtaine d’années derrière sa cravate.

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À la page Autant les jeunes que les vétérans ont accès aux outils nécessaires pour être à la page de l’actualité vélo dans le monde. Tous reçoivent des formations ou observent des démonstrations de la part de compagnies, y compris les plus vieux. Toutefois, il arrive bien souvent que les vétérans des magasins s’impliquent aussi dans le développement des connaissances d’un jeune vendeur. « On est en formation continue avec nos jeunes. Nos seniors s’occupent très bien d’eux.

C’est facile de les intéresser quand ils aiment vraiment ça », explique Simon Savoie. « C’est ça, le secret du commerce au détail en 2015 : un accueil exceptionnel et un très grand choix sur le plancher. On peut bien dire qu’on est beaux et qu’on est fins, mais au final, il faut livrer la marchandise. On veut toujours s’améliorer et se distinguer, alors on prend les moyens pour que ça arrive. » Jean plaisance

Hype Ski Vélo, ce ne sont pas seulement deux boutiques réputées à Québec et stratégiquement situées, pour l’une, rue du Marais et, pour l’autre, sur le chemin Sainte-Foy. Un troisième magasin offre aussi sur la Rive-Sud, au bord de l’A-20, les mêmes choix et qualités de produits avec une exclusivité en plus : la marque Specialized.

l’accompagner. Quand on l’engage, c’est pour longtemps », explique-t-il. « On le forme, il est passionné, donc son apprentissage est facilité.

C’est un très bon endroit pour un jeune amateur de vélo où travailler. »

Total final des années d’expérience (comptant uniquement les employés « vétérans ») : 125 ans

De la place pour les jeunes Même si Hype Ski Vélo peut compter sur des gens d’expérience comme ceux mentionnés un peu plus haut, Simon Savoie ne se gêne pas pour engager des jeunes et les prendre sous son aile. « Si le jeune est intéressé, on va

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volume 5 • numéro 12 | mars 2015 |

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

Menuiserie St-Henri répond à nos questions

Gazebo, verrière ou solarium ? solarium

terrain, le gazebo – aussi appelé pavillon – permet de séparer l’espace relaxation de l’habitation principale. Tout de même, on peut y accéder « au moins 11 mois par année », nous informe Pierre Tremblay.

Dans le cas des gazebos, il est possible de choisir un projet existant, ou d’en adapter un à notre résidence. Menuiserie St-Henri affirme d’ailleurs que ce type de projets est entièrement personnalisable, tant pour le modèle, le revêtement, la fenestration que pour les accessoires à ajouter. « On peut même placer un spa à l’intérieur de ce genre de constructions », rappelle Pierre Tremblay.

Imaginez, un spa bien chaud en plein mois de février l’an prochain…

verrière

Deux emplacements à Québec

courtoisie

gazebo

La belle saison arrive rapidement, et vous avez placé quelques sous de côté pour revamper votre cour arrière : faut bien profiter de l’été, le temps que ça passe ! Maintenant, il faut répondre à la question suivante : gazebo, verrière ou solarium ? Les experts de Menuiserie St-Henri ont répondu à nos questions.

Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

D’

abord, Pierre Tremblay, distributeur à Québec, explique que LE choix populaire en ville est la verrière. « C’est un espace de vie quatre sai-

sons [contrairement au solarium, qui est trois saisons]. Il s’agit d’une annexe personnalisée à la maison qui ne prend pas beaucoup de place sur le terrain. C’est vraiment adapté à la vie de banlieue. » Un projet semblable se concrétise très rapidement une fois le « go » final donné : « La

| www.lechodecaprouge.ca | 17

plupart des contrats se matérialisent en moins de quatre jours, et tout est propre quand nous avons terminé », souligne Pierre Tremblay.

Une autre offre très intéressante, toujours selon Menuiserie St-Henri, est la portion gazebo de son catalogue. Souvent mieux adapté à une clientèle qui possède un grand

Pierre Tremblay, du groupe JD de Boischatel, s’occupe de la gestion des succursales de Menuiserie St-Henri à Québec. Mais M. Tremblay rappelle à la hâte ne pas être le maitre d’œuvre derrière tout ce travail : « Je ne suis pas propriétaire, je ne suis pas actionnaire, je suis le distributeur à Québec.

C’est mon ami Laval Fortin, de St-Henri-de-Taillon au Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui produit tout le matériel de façon exceptionnelle depuis 20 ans. » Quels sont les facteurs clés de ses produits, à son avis ? « Ce sont des constructions de qualité qui sont faites pour durer longtemps. Tout est fait en usine, à l’abri des intempéries. » Adresses à Québec : 5650, boulevard Sainte-Anne, Boischatel, voisin du nouveau JD, 418 822-4333 1930, avenue Jules-Vernes, Québec, voisin de Floralies Jouvence, 418 907-8904

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| mars 2015 | volume 5 • numéro 12

Le parcours inspirant de Imane Lahlou

Un esprit sain dans un corps sain Par Amélie Légaré amelie.legare@gmail.com

Née au Maroc avec une grave inflammation digestive et des problèmes de croissance, Imane Lahlou est une survivante. « J’ai dû être un des premiers enfants diagnostiqués avec la maladie coeliaque », affirme-t-elle. À 12 ans, les douleurs faisaient partie intégrante de son quotidien, mais elle sentait déjà une force intérieure pour surmonter cette épreuve. Quelques années plus tard, son état s’améliorait même si elle demeurait fragile face à la maladie.

Afin de mieux comprendre sa situation, Imane décide d’étudier en génie alimentaire, avant de poursuivre son parcours académique en Tunisie et en Europe. « J’ai vraiment réalisé à ce moment que le bien-être commençait à l’intérieur de soi », affirme-t-elle. Elle s’établit ensuite à Québec pour compléter une maitrise et un doctorat à l’Université Laval, ce qui l’amène à collaborer avec de grandes compagnies alimentaires. Malgré son titre d’ingénieure, elle remettait en question les lois fondamentales. « Je prônais la santé et j’avais

un regard très critique. J’étais très appréciée dans le sens où je faisais évoluer la science sous un autre angle », avoue-t-elle. Cette docteure a ensuite reçu des offres d’emploi alléchantes, mais elle a préféré écouter sa petite voix intérieure. « Je n’étais pas capable de participer à la création d’un produit alimentaire qui allait nuire à la santé d’un consommateur. » Douée pour la communication publique, elle décide plutôt de se tourner vers l’enseignement et de présenter sa toute première conférence, ce qui confirmera son besoin d’aider les gens.

Après avoir obtenu son diplôme de naturopathe, Imane ouvre sa première clinique en 2004. Au départ, elle n’avait pas beaucoup de clients, mais les résultats étaient encourageants. « Ma confiance était plus grande que mes peurs. Je me disais même que rien n’allait m’éloigner de ma passion et de mes rêves », précise-t-elle. Même si elle a pris quelques années de pause pour se consacrer à l’éducation de son garçon, la naturopathe a continué à alimenter sa passion en donnant des conférences et en publiant son premier livre, Le Plaisir et la Santé dans la même assiette. Aujourd’hui, elle travaille à Cap-Rouge et considère que ses plus

grands enseignants sont son enfant, ses clients et les gens qu’elle côtoie dans le quartier. Croyant que le bien-être contribue autant à la santé que l’alimentation, elle prône une naturopathie rigoureuse et l’équilibre entre la science et la conscience.

Pour appliquer ce concept dans sa propre vie, elle se consacre entièrement à chaque projet qu’elle entreprend et se laisse émerveiller par la magie du quo- Imane Lahlou est passionnée de son métier. tidien. « Il faut laisser les choses venir Pour plus au lieu de toujours vouloir obtenir. Je laisse la parc o u r s , vie me proposer des scénarios et j’écoute mon son imanelahlou.com. cœur », conclut-elle.

Lucie Lefebvre

Imane Lahlou est docteure en sciences et technologie des aliments et ingénieure en génie alimentaire, mais elle a finalement décidé de devenir naturopathe. Malgré ses nombreux diplômes, cette passionnée est reconnaissante de pouvoir aider les gens à retrouver la santé dans le plaisir et la simplicité.

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Poser des gestes au quotidien : un défi lancé par l’équipe du Centre dentaire Gauthier & Lamoureux

Avril, mois national de la santé buccodentaire La démonstration est faite qu’une alimentation équilibrée et l’exercice physique sont synonymes de santé globale. De même, les aliments influencent notre santé buccodentaire par leur contact direct avec les dents et par les nutriments essentiels au développement ou au maintien des structures buccales. Bien sûr, il faut éviter les sucreries, mais il est aussi possible d’introduire des collations santé à notre routine. C’est pourquoi une idée collation vous sera proposée sur notre page Facebook, chaque jour du mois d’avril !

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Les dentistes du Centre dentaire Gauthier & Lamoureux. De gauche à droite : Dre Anie Vigneault, Dre Marie-Eve Lamoureux, Dr Simon Gauthier et Dre Julie Dufresne-Lapointe.

Par Centre dentaire Gauthier & Lamoureux gauthierlamoureux@bellnet.ca

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n contact prolongé entre les aliments sucrés et les dents favorise la carie.

Ainsi, les barres tendres ou les fruits séchés, bien qu’étant des choix nutritionnels intéressants, sont déconseillés par votre dentiste parce qu’ils ont un fort potentiel cariogène et qu’ils collent aux dents. D’une façon similaire, un contact prolongé avec des aliments acides contribue au ramollissement de la structure dentaire. Cette déminéralisation par les acides se nomme l’érosion dentaire. Attendre 20 à 30 minutes après les repas pour se brosser les dents est donc conseillé pour permettre une reminéralisation. Heureusement, certains aliments comme les noix, les arachides, les œufs, le jambon et certains fromages sont classés non acidogènes ! Cela signifie que, pris à la fin d’un repas, ceux-ci neutralisent rapidement le pH et l’effet cariogène des aliments pris antérieurement.

Les légumes et les fruits non acides sont également de bonnes options. Assez acides pour favoriser l’érosion dentaire et assez sucrés (10-15 %) pour initier la carie, les fruits frais sont paradoxalement considérés comme une collation santé par votre dentiste. En effet, ils stimulent la salivation ce qui neutralise leur

acidité. Le secret est d’éviter leur contact prolongé avec les dents ! Par exemple, suçoter un agrume n’est pas conseillé… et ce n’est surtout pas une alternative au blanchiment dentaire !

Les jus de fruits naturels à 100 %, eux aussi, sont acides, mais leur consistance liquide raccourcit leur passage en bouche. Votre dentiste vous conseillera d’en consommer raisonnablement pour éviter les baisses de pH fréquentes.

Par contre, les fruits frais restent une bien meilleure source de fibres alimentaires et leur consommation est conseillée par le Guide alimentaire canadien (GAC) !

L’impact du contact des aliments avec les dents est aussi de nature thermique. Les grands écarts de température, comme la combinaison du café chaud et de la crème glacée, favorisent la formation de fêlures dentaires.

L’influence des aliments sur les dents réside aussi dans leur apport en nutriments. À cet effet, les dentistes sont de fervents défenseurs des produits laitiers qui renforcent la structure des dents et des mâchoires par leur contenu en calcium, phosphore et vitamine D !

Bien entendu, se brosser les dents et la langue deux fois par jour et utiliser la soie dentaire sont des gestes quotidiens à conserver ! Il ne faut pas non plus oublier les visites régulières chez votre dentiste. En attendant de vous revoir, relèverez-vous le défi de la collation santé avec nous ?

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| mars 2015 | volume 5 • numéro 12

immobilier Patricia Deguara

Québec vise les plus hauts sommets immobiliers !

Vous avez sans doute entendu parler du prestigieux projet immobilier Le Phare, qui va changer radicalement l'entrée de la Ville de Québec. Enfin, la capitale nationale se dote de prestance et fera figure de cité branchée qui vibre à coups d'investissements éloquents ! L'effet grandiose de cette tour de 65 étages donne un courant d'actions positives sur Québec.

L

a richesse génère de la richesse : réjouissons-nous que des investisseurs privés fassent rayonner le nouveau centre d'affaires de Québec. Bravo au Groupe Dallaire qui prend des risques considérables dans ce projet, évalué à une somme de 600 M $.

Votre audace et votre ingéniosité sont à saluer.

Auparavant, la réputation de Québec, plaque tournante de l'Amérique du Nord, était liée à son cachet patrimonial. Désormais, Québec sera aussi associée à la modernité. Ce symbole fort de prospérité attirera des investisseurs étrangers, des sièges sociaux de compagnies internationales et contribuera à stimuler notre économie.

d'une projection de 900 M $ pour le fabuleux projet de transport collectif qui permettrait de desservir les habitants de Québec et de Lévis va dans le même sens. Un projet innovateur et nécessaire qui promet de vivifier le marché immobilier de banlieue. Évidemment, les jeunes investisseurs qui voient leur temps de qualité englouti par le trafic routier préfèrent demeurer à proximité du centre-ville.

Avec des enfants, le temps est une denrée précieuse. Ces nouvelles lignes de transport vont définitivement contribuer au développement de certains secteurs dévitalisés.

Les gens de Québec méritent des projets d'envergure à grand rayonnement. Viser haut,

Depuis cette annonce, j'ai été contactée par deux familles françaises désirant venir faire leur nid dans notre superbe coin de pays. Est-ce une coïncidence ? Chose certaine, démontrer l'abondance des capitaux à l'entrée des ponts place Québec dans les hautes sphères des villes canadiennes, et même, américaines.

La population d'ici n'est pas en reste.

Des baby-boomers rêvant de condos luxueux et de sites distinctifs verront leurs attentes comblées. Et quelle chance inouïe pour l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, qui sera fortement stimulé par l'avènement de cette tour colossale ! L'effervescence irradiera sur le grand Québec. Parallèlement, l'annonce

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être audacieux, telle est ma devise. L'atteinte des sommets demande du courage, du travail et de la ténacité. Cette année encore, l'équipe Deguara se hisse en tête du marché immobilier à Québec. Merci à vous chers clients et amis de faire équipe avec nous. Votre confiance nous donne des ailes et me permet de vivre mes passions !

Dans le marché actuel, j'use d'ingéniosité pour mettre à l'avant-plan chacune de nos propriétés. De plus, j'active mes talents d'initiatrice d'évènements pour alimenter et stimuler mes transactions. Je crois à la force considérable de la communauté des gens d'affaires de la région pour défier notre marché. J'ai donc créé un cocktail festif pour dynamiser notre économie.

Les gens d'affaires de Québec et de Lévis sont invités le 22 avril prochain au Cosmos de Lévis pour une soirée mémorable. N’hésitez pas à me contacter directement si vous désirez y participer.

Pour que l'équipe Deguara puisse compter sur son propre réseau de collaborateurs professionnels et mieux soutenir sa clientèle, j'ai fondé le groupe des Bâtisseurs urbains, réunissant les meilleurs intervenants du domaine immobilier.

L'union de spécialistes de toutes les sphères de l'immobilier crée une force et une énergie communicatrice et je l'investis pour combler les attentes de mes clients. Comptez sur moi et mon équipe, vos stratèges en immobilier, pour évoluer avec vous, gens de Québec !

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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culturel Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Une Carougeoise experte en arts visuels publie un ouvrage spécialisé

Lire l’art contemporain

C’est bien connu, Cap-Rouge regorge d’artistes peintres. Or, depuis des années, une figure locale apporte a pierre à l’édifice de promotion internationale de ces talents : HélèneCaroline Fournier. À la fois critique et agente d’artistes, cette dernière vient de publier un ouvrage de référence titré Pour une lecture éclairée de l’art contemporain.

De l’authenticité d’une œuvre Éditée par la structure de production et d’exposition Art Total Multimédia (dont

l’auteure est elle-même la gérante), cette monographie s’adresse au grand public, avec une préface « qui plaira aux experts et aux philosophes ». Objectif : « casser l’élitisme » et donner des explications claires de l’art pictural, « avec des mots simples ». Une centaine de tableaux réalisés par des artistes contemporains européens et canadiens (UGA, Suzanne Lavigne, Lyne Lafontaine…) se trouvent ainsi décryptés, à la faveur d’une analyse technique et symbolique remontant aux sources des œuvres et à la démarche personnelle des artistes. « J’ai voulu rendre accessible la compréhension de l’art visuel », explique HélèneCaroline Fournier. Tout ce qui, en somme, va au-delà de la première perception. Un langage codé dont l’auteure se veut aussi la traductrice. « Les amateurs ont encore une approche essentiellement décorative des tableaux. La tendance a évolué, mais il reste beaucoup à faire. »

Au service de l’art… pour l’art HélèneCaroline Fournier se voit également comme une accompagnatrice, une personne ressource pour de nombreux artistes visuels de la région et d’ailleurs. « Être artiste est une vocation, de la même manière qu’être prêtre », résume-t-elle. « Les artistes vivent dans leur univers et souvent dans la précarité. » Elle leur apporte donc ses conseils et son soutien pour la promotion, l’exposition et la commercialisation de leurs créations. Avec son nouvel essai, la professionnelle du milieu de l’art pictural espère que les artistes québécois profiteront d’une belle visibilité. De quoi contribuer encore à l’amélioration de la condition de ceux qui « ne vivent pas de leur art, mais ne peuvent pas vivre sans créer ».

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élèneCaroline Fournier a derrière elle quinze années d’expertise en arts visuels. La liste de ses spécialisations et métiers reliés à ce domaine est longue : théoricienne, commissaire, agente d’artistes, conseillère en acquisitions d’œuvres… Femme de gestion, donc, mais aussi femme de plume, elle a signé en 2012 un essai aux vertus déjà explicatives intitulé Mon métier à travers mes artistes et publie tous les deux ans un numéro de la revue L’ArtZoomeur. Cette année, elle récidive du côté didactique et critique, sans récit personnel, mais avec un ouvrage de belle facture privilégiant l’approche herméneutique, entre théorie de l’interprétation et de la réception de l’œuvre.

Son titre ? Pour une lecture éclairée de l’art contemporain.

Agente d’artistes, commissaire, critique d’art et conseillère en acquisition d’œuvres picturales, HélèneCaroline Fournier est une théoricienne de renommée internationale dans son domaine. Elle vient de publier un beau livre intitulé Pour une lecture éclairée de l’art contemporain.

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| mars 2015 | volume 5 • numéro 12

culturel Par Amélie Légaré amelie.legare@gmail.com

Stéphane Ledien publie un nouveau roman à suspense politique

« Sur ses gardes », premier tome d’une trilogie

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L’auteur – et journaliste de L’Écho ! – Stéphane Ledien présente son troisième ouvrage de fiction.

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Ses deux premiers romans Un parisien au pays des pingouins et Bleu tout-puissant sont parus chez Lévesque éditeur en 2012 et 2014. Le 7 avril prochain, le Carougeois d’origine française Stéphane Ledien publiera le premier tome de sa trilogie « Les phalanges d’Eddy Barcot » aux éditions La courte échelle.

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a célèbre maison d’édition renait de ses cendres et lance sa division « À l’étage », destinée au lectorat adulte.

Le roman Sur ses gardes de Stéphane Ledien en sera la première parution. Le personnage principal de la trilogie, Eddy Barcot, est un ancien champion de boxe français qui a connu la gloire avant de devenir gardien de sécurité. À la suite de la disparition du fils de son amie, sa quête de vérité et de justice le plongera au cœur d’intrigues criminelles locales ou internationales. « Ce n’est pas un policier ni un enquêteur, mais il arrive à avoir une aisance dans le milieu dans lequel il évolue », précise l’auteur. L’histoire se déroule à la fin des années 90 et tisse également un certain lien avec le terrorisme de cette époque.

La fin de ce premier tome est ouverte, ce qui permettra d’éclaircir certains points par la suite. « Je pense que celui qui lit le premier aura indéniablement envie de savoir ce qui va se passer dans le deuxième », avance Stéphane Ledien, qui souhaite également continuer à développer la personnalité et le charisme du personnage. « Il reste un peu fantomatique, mais on va apprendre à le connaitre au fur et à mesure de la saga. » L’auteur s’intéresse à la carrière et au passé des boxeurs, mais il a tout de même imaginé Eddy de toutes pièces. « Pour un romancier, je pense que c’est impor-

tant d’inventer un personnage ou un héros qu’on aimerait être », déclare-t-il.

Même s’il prévoit écrire deux autres tomes à suspense pour compléter sa trilogie, l’auteur continue à explorer le monde littéraire. « À l’origine, je me projetais plus comme un écrivain de polars, mais j’aime aussi raconter des histoires. » Peu importe le genre ou la maison d’édition, les lecteurs pourront facilement reconnaitre sa plume. « Le but ou l’intérêt, c’est la construction d’une voix d’écrivain qu’on reconnait dans le style même si les personnages ou la narration sont différents. » Après la publication de trois romans, quels sont les prochains projets de Stéphane Ledien ? « Le mentorat est quelque chose que je veux développer tout en poursuivant ma carrière littéraire. » Avec deux autres manuscrits en cours, l’auteur prévoit sortir un tome de la trilogie par année et caresse l’idée de voir cette saga projetée au grand écran. « Je crois au potentiel cinématographique du personnage. Ce n’est pas de moi que cela dépend, mais cela serait la plus belle chose qui pourrait lui arriver. » Sur ses gardes, le premier tome de la trilogie « Les phalanges d’Eddy Bargot » de Stéphane Ledien, sort en librairie le 7 avril prochain.

L’auteur sera au Salon international du livre de Québec du 8 au 12 avril au Centre des congrès de Québec.

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culturel Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

L’a-c-i Christian Jacques présente son nouvel album

Pas payé pour penser. Tout est dans le titre ? Pas si sûr ! Résident de Cap-Rouge depuis sa plus tendre enfance, l’auteur-compositeur-interprète Christian Jacques a lancé début mars son 2e album. Un opus particulièrement réflexif et narratif sur l’hyper gestion de notre monde, les aléas d’une carrière musicale et « les grandes filles qui sacrent ».

A

près son premier album intitulé Participez au chaos, Christian Jacques s’est « enfermé dans son sous-sol » pendant une semaine pour concocter un ensemble de chansons country-folk. L’œuvre, qui « sonnait pourtant bien », n’a jamais paru, puisque l’artiste a décidé de tout jeter !

Il raconte d’ailleurs cette anecdote dans le premier titre de son CD Pas payé pour penser. « Trop de gens au Québec font de la musique country. Je voulais produire quelque chose de différent », explique, hors studio, l’auteur-compositeur-interprète. Si Pas payé pour penser s’avère son deuxième album, il a donc presque la valeur d’un troisième. Lequel lui a coûté beaucoup moins cher que le premier, dont il garde un souvenir catastrophique sur le plan économique. Enregistré « avec des amis » à Val-Bélair et sans aucune subvention, Pas payé pour penser propose 12 chansons au son funk et à l’énergie punk-rock. Un contenu que son auteur positionne comme « sociocritique » et aux influences bien délimitées, de Red Hot Chili Peppers à Infectious Grooves, en passant par les Beastie Boys et Les Colocs.

Stéphane Ledien

Facture funk Professeur de littérature au Cégep de Lévis-Lauzon, l’artiste carougeois Christian Jacques propose avec son album Pas payé pour penser de la chanson funk-rock francophone « sociocritique ».

©2014 Porsche Cars Canada, Ltd. Porsche recommande le port de la ceinture de sécurité et le respect du code de la route en tout temps.

Des chiffres et des lettres « Pas payé pour penser n’a rien à voir avec ce qui est diffusé sur les radios actuellement », lance Christian Jacques, fier d’explorer ce qu’il appelle « une nouvelle voie » au Québec. L’artiste qualifie son produit final de « bonheur intelligent ». « J’essaie de faire rire, parfois jaune, mais avec réflexion. » Il explore aussi dans cet album son rapport à l’argent. Encore une réminiscence de l’abus de confiance dont il estime avoir été victime lors de la production de Participez au chaos.

Mais il s’agit aussi d’affirmer sa contradiction avec la réalité dopée aux politiques d’austérité et aux décisions de gestion absurdes. Question travail, justement, Christian Jacques raconte que son album a été conçu « entre les pages du calendrier ». Lui qui aimerait sortir un opus tous les deux ans regrette qu’entre son métier de professeur de littérature au Cégep de LévisLauzon et ses activités connexes, la pratique musicale s’avère essoufflante. Reste que son écriture se veut la plus claire possible, « sans flou artistique » et avec des opinions assumées.

Et quand il n’écrit pas ? Il pêche et cultive ce qu’il appelle une « relation chamanique » avec la rivière du Cap-Rouge. On comprend mieux pourquoi un beau brochet orne la pochette de son album !

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A

Stéphane Ledien

vec une fréquentation de plus de 125 000 usagers par an (en 2013) et pas moins de 7 500 abonnés, la bibliothèque Roger-Lemelin fait office de lieu culturel incontournable dans le secteur. Et même au-delà, puisque des habitués de Charles-H.-Blais (à Sillery) viennent jusqu’ici pour briser la routine. « Nous n’avons que des beaux commentaires, de la part de visiteurs réguliers, mais aussi de lecteurs de passage », confirme Luce Barbeau, technicienne en documenta- L’une des nouveautés les plus notables de la bibliothèque tion aux bibliothèques Roger-Lemelin, consiste en deux bornes d’autoprêt. L’objectif est de rendre Monique-Corriveau et Champigny. Les l’usager plus autonome et de faciliter son expérience de plus fidèles auront remarqué qu’au fil des lecture et de divertissement. mois, la médiathèque carougeoise s’est agréablement transformée. Les « mouvements annuels » n’y sont bien sûr pas division du conseil et du marketing de la Ville. étrangers. Ainsi, la suppression d’une partie « La bonne vieille bibliothèque se doit de deveconsacrée aux documents de référence (ency- nir un lieu de divertissement et d’échange. » clopédies et dictionnaires) trop peu consultés Ce que les initiateurs du projet appellent « le a permis d’agrandir l’espace de lecture. « Les troisième lieu », c’est-à-dire après la maison gens viennent volontiers s’installer, pour uti- et le bureau. Un espace où l’on « réagit vite » liser les postes informatiques ou lire commo- aussi, à l’heure de l’information instantanée. dément, et la demande s’avère de plus en plus D’où le virage numérique avec consultation forte », précise Luce Barbeau. Aujourd’hui, la croissante de périodiques et d’encyclopédies bibliothèque offre 88 places assises. Le coin au format numérique. D’où, aussi, la machine casse-tête, plus traditionnel et aménagé depuis à café près de l’entrée de votre bibliothèque. plusieurs années, connaît également un grand « Maintenant, on peut discuter et boire du café, succès. Et la tendance au « confort maison » va c’est un endroit vivant ! », renchérit Stéphanie indéniablement s’accentuer.

Gaudreau. Priorité, du même coup, à l’autonomie de l’usager qui peut emprunter des livres par lui-même avec les bornes d’autoprêt. « La Un endroit à revisiter Un chantier amorcé à l’échelle de tout le réseau seule inquiétude exprimée concerne l’avenir municipal vise à une série d’actions d’adapta- des employés », confie Luce Barbeau. Mais là tion et d’innovation, tant au niveau des techno- encore, aucun souci : ce qui était un comptoir logies que des collections. « Nous voulons créer de prêt est ainsi devenu un comptoir d’accueil. une bibliothèque virtuelle de pointe et repenser L’objectif étant de ne jamais laisser l’usager l’expérience des usagers », explique Stéphanie « livré à lui-même ». Qui a dit que lire était une Gaudreau, conseillère en communication à la activité solitaire ?

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Nutrition Par Roxanne Papineau, Dt.P, nutritionniste roxannepapineau@gmail.com

L’étiquetage nutritionnel, un outil à découvrir pour bien se nourrir !

Si vous avez manqué votre résolution de mieux manger en janvier dernier, sachez qu’il n’est pas trop tard ! Pour bien manger à la maison, il faut tout d’abord faire de bons choix à l’épicerie. Voici donc quelques conseils pour démystifier les étiquettes nutritionnelles.

Photl Stock Photography

Des étiquettes réglementées

Parce que bien manger commence par bien choisir, il faut développer l’habitude de vérifier la valeur nutritive des aliments qui entrent dans notre panier d’épicerie.

Depuis le 12 décembre 2005, les entreprises qui fabriquent des produits alimentaires doivent se conformer à une nouvelle loi canadienne qui rend obligatoire l’étiquetage de la valeur nutritive des aliments commercialisés. De plus, le tableau de valeur nutritive doit avoir la même apparence d’un produit à l’autre pour être facilement repérable, et doit présenter obligatoirement 13 nutriments principaux dans un ordre préétabli (voir le tableau ci-dessous). On peut donc facilement comparer les produits entre eux. Cet outil peut donc vous aider à faire de bons choix alimentaires, à condition bien sûr de savoir comment l’utiliser efficacement !

• Regarder la portion suggérée sur l’étiquette : Est-ce bien la portion consommée ?

Si votre portion est le double de celle proposée, vous ingérez le double des calories et des nutriments…

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• À la droite du tableau, vous retrouvez le % de la valeur quotidienne, qui correspond aux apports quotidiens recommandés pour un nutriment, à ne pas confondre avec le pourcentage de nutriment dans l’aliment ! Ainsi, une portion d’aliment qui fournit 2 g de fibres contribue à 8 % des fibres que l’on doit consommer dans une journée (25 g).

Quoi viser ?

Les valeurs à viser pour chaque nutriment dépendent des besoins propres à chacun, mais certains nutriments méritent qu’on leur attarde une attention particulière : • Les gras saturés et les gras trans doivent obligatoirement figurer sur l’étiquette, car ils représentent des gras néfastes pour la santé du cœur. Idéalement, essayez de choisir des aliments qui contiennent moins de 2 g au total pour ces deux types de gras (ou 10 % de

S N I A R R E T 0 9 AUX

la valeur quotidienne). Attention : les produits avec une allégation « sans gras trans » ne sont pas nécessairement sans gras saturés !

• Le sodium représente la quantité de sel retrouvé dans l’aliment. Les Québécois sont les plus grands consommateurs de sel au Canada, avec des apports de plus de 3300 mg par jour, alors que l’apport maximal tolérable émis par Santé Canada est de 2300 mg par jour. Un aliment est considéré comme faible en sel lorsqu’il contient moins de 140 mg de sodium par portion.

• Les glucides sont une grande famille qui comprend entre autres les fibres et les sucres.

Les fibres sont bénéfiques pour la santé et devraient donc être consommées en grande quantité. Les bons choix sont les produits qui contiennent au moins 2 g de fibres par portion, ce qui correspond à une « source de fibres ». Quant aux sucres, ils doivent plutôt être limités, surtout chez les personnes diabétiques. Ainsi, si vous devez choisir entre deux produits, optez de préférence pour le moins sucré des deux.

En apprenant à démystifier les étiquettes nutritionnelles, on apprend à faire de bons choix à l’épicerie. Pour vous pratiquer, vous pouvez commencer par faire le ménage de votre garde-manger : vous serez peut-être surpris de constater la teneur en sodium de votre soupe en boite préférée ! Avec le temps, la lecture des étiquettes deviendra probablement un réflexe !

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Premièrement, il est important d’être bien positionné sur votre vélo. C’est le point de départ le plus important, mais qui est trop souvent laissé de côté. Pour partir sur des bases solides et éviter les blessures, il faut que votre biomécanique soit analysée, et corrigée au besoin, afin que votre mouvement soit efficace et spécifique à votre morphologie.

Lorsque vous développez des puissances importantes, il est important que vos vecteurs de force soient bien alignés et respectent les angles optimaux reliés à un bon coup de pédale (spécificité angulaire).

Évaluation de la condition physique sur vélo Le point de départ avant la prescription d’un plan d’entraînement spécifique est l’évaluation de votre forme physique. Il existe bon nombre de tests physiques afin de connaître vos valeurs initiales. Le meilleur moyen est de se baser sur la puissance (mesurée en watts) que vous pouvez développer. Plusieurs protocoles existent afin d’évaluer différents facteurs de la performance. Consultez un kinésiologue accrédité afin d’obtenir un test sécuritaire et adapté.

Entrainement cardiovasculaire par efforts fractionnés L’entraînement fractionné est basé sur un pourcentage de votre maximum de watts développé. L’objectif est toujours de travailler de façon spécifique et efficace. Priorisez la qualité (intensité) avant la quantité (volume).

Le principe de fractionner nos efforts plutôt que de travailler en continu nous permet de passer plus de temps à haute intensité (plus bénéfique). Trois entraînements d’intensité spécifique bien structurés et personnalisés de 60 minutes suffisent pour vous améliorer, avec un repos de 48 heures entre chaque entraînement intense.

L’importance de la musculation Souvent controversé lorsque l’on parle de sport d’endurance, l’entraînement en force demeure important à l’amélioration de la performance cycliste : • Amélioration de la puissance (P= F x V) • Amélioration de la capacité lactique (acidose métabolique, augmentation de la force isométrique) • Économie du mouvement (recrutement d’unité motrice) • Prévention des blessures (renforcement des structures osseuses et tendineuses)

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Souvent utilisé comme moyen de transport, le vélo gagne également beaucoup de popularité chez les sportifs ces derniers temps.

L’important est de respecter la spécificité du mouvement du sport pratiqué et de réaliser des exercices similaires aux patrons moteurs impliqués lors du moulinage. Le vélo consiste en un effort à prédominance aérobie qui exige plusieurs répétitions d’un mouvement cyclique concentrique. L’alternance des jambes lors du coup de pédale indique que le travail est fait en grande partie de façon unilatérale.

Se faisant, le travail une jambe à la fois (ex : fente, montée sur banc) devrait être favorisé lors de la planification de vos séances. Au-delà du travail des membres inférieurs, une attention particulière doit être accordée au renforcement du tronc et de la ceinture pelvienne. Lors du coup de pédale, il est important que le bassin soit stable, de façon à ce que le transfert de la puissance soit optimal et que le coup de pédale soit fluide et économique. Plus nos muscles stabilisateurs sont forts et toniques, plus on réduit la fatigue périphérique et plus on préserve notre chaine musculaire primaire afin de développer davantage de puissance.

Un programme en force devrait comporter beaucoup de gainage abdominal et de travail avec ou sans charge de mouvements respectant les angles et les muscles impliqués dans le coup de pédale (flexion de la hanche, extension de la jambe…). Toujours en contrôle, les exercices doivent être faits de façon à stimuler une réponse neuromusculaire efficace.

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SPORTS Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

Un Carougeois lance son deuxième long métrage

La planche à roulettes dans la peau L

e skatepark du parc du Plateau n’avait que quelques mois quand Jean-Félix Bernier a commencé à plancher. Dans les années 90, le monde du rouli-roulant était en plein essor, si bien que la ville de CapRouge avait décidé d’encadrer cette activité sur ses terrains de la Promenade-des-Sœurs.

De belles infrastructures avaient alors été construites, si bien que les jeunes du coin pouvaient s’adonner à leur passe-temps de façon plus sécuritaire.

Dans le cas de Jean-Félix Bernier, ce qui était une passion de jeunesse s’est transformé en mode de vie, rien de moins. « J’ai fait mon premier long métrage de skate à 14 ans. On avait utilisé les moyens du bord pour produire Keguê », raconte celui qui remet ça plus de

dix ans après. « Le projet de 2015 s’intitule Keguê2, tout simplement. » Bernier est aujourd’hui en affaires dans le monde de la vidéo sur mesure, ce qui lui permet d’être équipé comme un pro pour réaliser ses plus récentes fantaisies. Il est l’un des cinq associés de la compagnie Vaudeville groupe créatif, qui a pignon sur rue sur le chemin Saint-Louis.

Autour du monde Pour la production de Keguê2, Jean-Félix Bernier navigue seul. Il s’occupe du projet de A à Z, de la captation d’images au montage vidéo, en passant par la distribution du film. « Il faut faire attention, je ne m’attends pas à faire un sou avec ce projet. Je le fais surtout parce que je sens

que c’est ma dernière occasion de mettre du temps sur un long métrage de Saisir des images en action est tout autant un art que de les exécuter ! planche, et je voulais que C’est ce que fait Jean-Félix Bernier, à droite, caméra à la main. mes amis et moi puissions réécouter ça dans quelques Sur le plan solo, Bernier fait encore un peu années pour nous rappeler de bons souvenirs. Quand même, je sais que le de planche, mais ne figure pas parmi les sujets film aura une certaine portée autour du monde. de son film. « Mes riders sont beaucoup plus J’ai des contacts en Europe et aux États-Unis, forts que moi, je ne pourrais jamais les suivre. sans compter le Québec, dans le monde du Mais ça aide d’avoir déjà fait de la planche pour prendre les images, ça assure que la skate », explique-t-il.

D’ailleurs, lui et ses potes se sont notam- caméra ne bougera pas trop. » Keguê2 sera lancé le 17 avril prochain. ment rendus en Europe (Barcelone, Helsinki et Copenhague) pour saisir des images inou- Une diffusion est prévue au Bar à La Source bliables. Au total, le tournage s’échelonne sur de la Martinière, près du Colisée Pepsi. On pourra aussi le visionner en ligne. deux ans et demi.

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Les sports extrêmes sont tout à fait en vogue depuis une vingtaine d’années dans la région de Québec. C’est d’ailleurs depuis ce temps que Jean-Félix Bernier pratique la planche à roulettes, un monde qui l’a amené à voyager un peu partout. Ses expériences sont tellement riches qu’il a décidé de faire un long métrage de qualité qui sortira en avril, un film qui montrera le fruit d’escapades aux quatre coins du monde.

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SPORTS Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

50e édition des Jeux du Québec, à Drummondville

Performance, détermination et apprentissages Plusieurs représentants de l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge ont participé aux Jeux du Québec au cours du mois de mars, et dans tous les cas, leur expérience fut essentielle à leur développement. Des joies, des déceptions, mais d’abord et avant tout un cheminement truffé d’apprentissages. Voici quelques-uns des athlètes locaux que nous suivons régulièrement, et ce qu’ils ont accompli lors des 50e Jeux du Québec, présentés à Drummondville.

A

ntoine Gagnon-Lamarche est l’un des représentants de la région de Québec qui a le mieux performé dans ses épreuves. Le patineur de vitesse a raflé la troisième place du 500 m, sa spécialité. « Je patinais contre des gars plus vieux que moi. En fait, 50 % de mes adversaires étaient plus âgés. J’avais donc des objectifs en termes de temps, et je les ai atteints.

J’ai même réussi à monter sur le podium au 500 m, alors je suis bien content de ce que j’ai accompli », raconte celui qui a terminé au quatrième rang du classement général chez les Juvéniles 2.

Même s’il n’y aura pas de Jeux du Québec l’an prochain, la suite des choses est assez chargée pour Gagnon-Lamarche, qui voudra bien faire lors de championnats provinciaux et canadiens, où il se frottera à des patineurs de son âge. « Ce ne sera pas facile, mais c’est certain que d’affronter des patineurs de mon âge ne nuira pas », résume-t-il habilement.

Antoine a aussi amorcé sa préparation pour la saison de baseball, lui qui désire se tailler une place au sein de l’équipe Bantam AA de la zone Noroit après avoir joué

Pee Wee AA la saison dernière.

Ah, c’est vrai : il troquera ensuite les crampons de baseball pour ceux du football à l’automne !

Thomas Pelletier se relèvera Si les Jeux du Québec de 2015 ont été une expérience quasi idéale pour Antoine Gagnon-Lamarche, le patineur artistique Thomas Pelletier n’hésite pas à dire que ce ne fut pas le cas pour lui. On sent pourtant qu’il a encore le couteau entre les dents et qu’il voudra se

reprendre plus tôt que tard. « Ça n’a pas très bien été. Je n’ai pas atteint mes objectifs parce que j’ai mal géré mon stress. Je n’ai pas bien performé », lance-t-il sèchement, mais visiblement pas abattu.

Thomas désirait inclure un triple saut dans sa routine, mais il a chuté en deux occasions. « C’est dommage, parce que c’est un saut que je réussis à l’entrainement. Je pensais bien me classer, je pensais même à un podium, mais j’ai terminé septième », raconte-t-il. « Je suis persuadé qu’à l’avenir,

Chaudière-Appalaches. « Ce sont des gars contre qui on joue toute l’année, il y avait une rivalité d’installée. On voulait gagner », a-t-il candidement avoué.

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Ce fut d’ailleurs le cas.

S’il n’a pas atteint ses objectifs, Thomas retrousse toutefois ses manches et reviendra en force.

Si Olivier Crête-Belzile n’en était pas à sa première compétition provinciale d’envergure, il avoue que les Jeux du Québec étaient spéciaux.

« Un des trois meilleurs au Québec » Questionné sur les performances de Crête-Belzile, l’un des entraîneurs de la sélection de la région de Québec, Guillaume Blouin, n’a pas hésité à vanter son travail. « Il a joué un très bon tournoi. C’est un défenseur complet, peut-être l’un des trois meilleurs de son âge au Québec », affirme Blouin.

je pourrai réussir mon saut. Il faut maintenant se relever et continuer à travailler fort. » Notons au passage que le patineur avait changé de catégorie à la suite des Championnats canadiens cet hiver, où les résultats n’avaient pas été au rendez-vous non plus. « Ce sont les deux compétitions où ça a moins bien été parce qu’autrement, ce fut une belle année. » Le travail futur se fera notamment sur l’aspect mental de son sport. Thomas affirme vouloir mieux composer avec le stress et utiliser les trucs qui sont mis à sa disposition pour y arriver.

Maintenant que la dernière compétition de la saison est chose du passé, le patineur de 15 ans se concentrera sur l’entrainement de printemps et d’été avant d’amorcer la prochaine saison, à la fin de l’été.

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Des compliments qui font plaisir à Olivier, mais qui sont loin de le satisfaire. « Ça ne veut rien dire, parce qu’on est seulement Bantam. Tout ça peut encore changer », explique le jeune arrière de 14 ans, avec maturité.

Crête-Belzile retourne maintenant au sein de sa formation Bantam AAA pour compléter la saison, puis participer aux séries et aux Championnats provinciaux (Coupe Dodge). Peu de temps après, ce seront les camps d’évaluation pour percer l’alignement du Blizzard du Séminaire-Saint-François Midget AAA, en vue de la prochaine saison.

On dit souvent que les hockeyeurs n’ont pas de repos, et ça se vérifie, même à 14 ans !

En terminant, nous aimerions féliciter tous les athlètes du coin dont nous n’avons pu parler dans Antoine avait un défi de taille en arrivant aux Jeux, le présent article. Vos performances sont impres- et il l’a relevé avec brio. sionnantes, tout comme votre force de caractère !

Hockey : une 5e place

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La santé de vos dents dépend de la qualité des soins et de la confiance en celui ou celle qui vous les procure.

Olivier et son équipe se sont vivement défendus lors des Jeux, récoltant une cinquième position au passage.

Passons maintenant au hockey sur glace : une équipe formée par les meilleurs éléments Bantam AAA de la rive nord de Québec fut assemblée afin d’affronter les autres régions de la province dans un tournoi des plus relevés.

Parmi les jeunes joueurs retenus se trouvait Olivier Crête-Belzile, défenseur des Cyclones de Québec. Si son équipe a dû se contenter de la cinquième place du tournoi, Olivier a personnellement connu une séquence du tonnerre, avec une récolte de trois buts pendant la compétition. « On a commencé nos deux premiers matchs lentement, mais on a réussi à les gagner. Par la suite, on a perdu en quarts de finale contre le Lac-St-Louis dans un match serré. On a joué une bonne partie, mais on a raté nos chances », résume-t-il.

Par la suite, l’équipe aurait pu perdre sa motivation, car les grands honneurs n’étaient plus atteignables. Cependant, une autre cible se pointait à l’horizon : un match de cinquième place face aux représentants de

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SPORTS Par Pierre Blais pierre_blais@icloud.com

Un entraînement à vélo révolutionnaire près de chez vous

Le PowerWatts rayonne dans les Bocages « Le PowerWatts, c’est un peu comme du spinning amélioré ? », a-t-on demandé à Bruno Langlois lorsque nous sommes entrés dans le Zone rouge du secteur des Bocages, à Saint-Augustin-de-Desmaures. « Ce n’est pas juste du spinning amélioré, c’est du spinning technologique », a-t-il promptement répliqué.

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explique Bruno Langlois. « Tu t’entraines pendant une heure et tu ne t’en rends même pas compte. Ça aide à ne pas penser que tu souffres ! », poursuit-il.

De tous les genres Qui sont les clients du PowerWatts ? « Ce sont des gens d’affaires qui viennent s’entrainer deux fois par semaine environ. Je dirais qu’une grande partie de la clientèle ne fait pas partie de la catégorie des athlètes d’élite », affirme Bruno Langlois. « Ils aiment suivre leurs résultats et voir de quelle façon ils s’améliorent. »

Des athlètes de pointe qui se déplacent De nombreux athlètes de pointe se déplacent aussi, pendant plusieurs minutes, pour venir s’entrainer dans ce centre spécialisé. Guillaume Larose-Gingras, membre de l’équipe nationale canadienne de vélo de montagne,

CECI N’EST PAS UN EMBALLAGE

vient de Lac-Beauport cinq fois par semaine pour s’entrainer à la façon PowerWatts. « Il n’y a rien comme ça à Québec en ce moment, c’est la meilleure place », lance-t-il Guillaume Larose-Gingras, membre de l’équipe nationale canadienne de avec enthousiasme. vélo de montagne, en pleine action lors de son entrainement.

Guillaume utilise davantage le vélo de route pour s’entrainer l’hiver, parce que ce vélo lui permet davan- portois. Il aspire à participer aux Jeux olymtage de contrôler l’environnement dans lequel piques de 2020 à Tokyo, mais il pense aussi il s’exerce. « L’été, je ne prends que mon vélo déjà participer à des championnats du monde de montagne », précise-t-il. « Ça va changer », U23 cette année, ce qui augure bien pour la lui balance tout de go Bruno, qui supervise suite. « 2020 est mon objectif, et c’est un objectif réalisable », analyse-t-il. l’entrainement de Guillaume.

On lui souhaite, et il le saura assez rapideLes prochaines saisons seront déterminantes dans le parcours de l’athlète lac-beau- ment. 2020, ce n’est pas si loin…

Pierre Blais

S

i le centre d’entrainement PowerWatts se trouve dans le gym Zone rouge, c’est toutefois une activité indépendante de toutes les autres formes d’entrainement offertes sur place. On y forme des groupes d’au maximum huit personnes, et toutes ont droit à leurs statistiques individuelles. De plus, les résultats sont adaptés à un test qu’on fait passer aux cyclistes afin de les classer : on évalue leur capacité à développer de l’énergie en pédalant (en watts) et on pondère le résultat de chaque effort sur une échelle commune (100 %). « Tout le monde a son propre 100 % », explique Bruno.

En d’autres mots, tous sont suivis selon leurs propres capacités. « Dans un cours normal de spinning, on paie 10 $ et on peut être jusqu’à 30 personnes dans la même salle.

On te dit de mettre le vélo à « cinq » de résistance, mais au fond, ça veut dire quoi ? Ici, on a les chiffres précis, on ne peut pas déroger »,

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