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Janvier 2014 • vol. 4 numéro 10

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Alex Beaulieu-Marchand, figure de style

En route vers Sotchi © André Kedl

Page 24

Jurée au Carnaval : Danielle Roberge

Notre L’Écho, nouvelle image, nouvelles duchesse chroniques Joannie Page 3 Hamel

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Page 5

REER - CELI: DES OCCASIONS À SAISIR MAINTENANT

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Ville de Québec – Budget 2014 Le conseil municipal nouvellement élu le 16 décembre dernier déposait le budget de la Ville de Québec pour 2014. Voici une analyse succincte du document sur les préoccupations des résidents des secteurs de la distribution de l’Écho de Cap-Rouge.

Par André Juneau

L

e budget 2014 de la Ville de Québec atteint 1 milliard 333,8 millions $, en hausse de 1,6 %, soit 20 millions $. Le service de la dette nette, soit celle imputable uniquement à la ville, elle, est de 248,9 M $ en 2014 et selon des projections se maintiendra sous la cible de 20 % du budget total de la ville jusqu’en 2023. Par ailleurs, le budget du Réseau de transport de la capitale est en hausse de 5 M$, une bonne nouvelle par rapport à l’année dernière où on notait une baisse à ce chapitre.

En ce qui concerne plus particulièrement les

lecteurs desservis par l’Écho de Cap-Rouge, on note qu’en 2013, par rapport à 2012, l’Arrondissement Ste-Foy-Sillery-Cap-Rouge a progressé et se caractérise par une population de 104,412 (+374) habitants, renferme 129 (+42) parcs et espaces verts, abrite 3 985 (+165) établissements d’affaires qui génèrent 80 235 (+ 4 990) emplois. Pendant la même période, la valeur moyenne d’un logement résidentiel dans l’arrondissement est passée de 348 827 $ à 350 171 $.

En 2014, le budget de l’arrondissement de Ste-Foy-Sillery-Cap-rouge sera de 38,4 M$ en baisse de 2,5 M$ par rapport au budget de 2013. On note particulièrement une réduction

de 1,618 M$ à « Culture, loisirs et vie communautaire ». L’effectif régulier subit également une baisse de 26,5 personnes/année qui est compensée partiellement par une hausse de 7,8 personnes/années de l’effectif occasionnel.

La hausse moyenne annoncée de la taxe résidentielle est de 1,77 %. À Cap-Rouge, pour la maison moyenne de 315 500 $, elle est effectivement de 1,77 % soit 56,80 $. À SteFoy, pour la maison moyenne de 292 100 $ elle atteint 2,47 % soit 71.25 $ La variation du compte de taxes par secteurs de la Ville de Québec desservie par l’Écho de Cap-Rouge se résume ainsi :

Meilleure santé. Meilleure Vie.

Cap-Rouge, valeur de la maison moyenne 315 500 $ : Augmentation de la taxe foncière : 56,80 $ Matières résiduelles :

+ 2,00 $

Tarification pour l’aqueduc

+ 3,00 $

Tarification pour l’égout

+ 1,00 $

Loi sur les fusions municipales 2002

paiement terminé

Augmentation totale

62,80 $

Ste-Foy, valeur de la maison moyenne 292 100 $ Augmentation de la taxe foncière : 71,25 $ Matières résiduelles :

+ 2,00 $

Tarification pour l’aqueduc

+ 3,00 $

Tarification pour l’égout

+ 1,00 $

Loi sur les fusions municipales de 2002

18,60 $

Augmentation totale

95,85 $

Lorsque l’on souhaite comparer notre situation par rapport aux 11 villes fusionnées dans la région, il faut le faire à partir de la valeur de la maison moyenne régionale qui est de 262 000 $. Ainsi, on obtient une hausse de 1,77 % soit 48,18 $ à Cap-Rouge alors qu’à Ste-Foy la hausse est de 2,45 % soit 64,53 $. À ce jeu de comparaison Cap-Rouge se classe au 4e rang et Ste-Foy au 5e rang pour la hausse la plus faible du compte de taxes en 2014.

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Dans l’ensemble, c’est un budget rassurant qui respecte le cadre financier annoncé en 2012.

Par exemple, en 2014, le service de la dette est de 18,22 %, sous l’objectif de 20 % des dépenses totales et le ratio dette nette/budget de fonctionnement est à 1,94 %, sous l’objectif de 3,5 %.

Si on ne peut vraiment critiquer le budget en ce qui concerne le secteur résidentiel, les effets de certaines décisions sont à craindre à moyen terme. La hausse de 2,7 % de la taxe non résidentielle risque d’être refoulée aux consommateurs par les industriels et les commerçants.

La hausse des frais de stationnement, l’ajout de parcomètres et la nouvelle hausse des tarifs du Réseau de transport de la capitale s’ajoutent aux effets négatifs mentionnés précédemment. À moyen terme, ces mesures financières ne risquent-elles pas de faire mourir le centre-ville et forcer l’imposition d’un impôt foncier plus important aux secteurs résidentiels en périphérie?

Pour nos lecteurs des Bocages du golf Le budget des dépenses atteindra 47,35 M$ en hausse de 7,5 % par rapport à 2013. Par contre, l’ajout de 5,5 millions pi² dans le parc industriel et le développement domiciliaire dans le secteur du Campus St-Augustin devrait générer des revenus supplémentaires de 35 à 40 M$ dans les années à venir.

En 2014, la valeur de la maison moyenne demeure à 325 931 $. La hausse moyenne de la taxe foncière sera de 3,57 %, soit 104,26 $.

Cette hausse s’explique par une augmentation de 1,572 M$ soit 7,5 % de la quote-part à l’agglomération.

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Nouveau look, agrandissement du lectorat, nouvelles chroniques

L’Écho se refait une beauté Un vent de nouveautés souffle sur votre mensuel préféré!

Nouvelle image, nouvelle graphie, nouvelles chroniques et nouveaux rédacteurs. Nouveau look certes, mais un Écho encore et toujours plus près de vous. de nombreuses revues à tirage national, le dynamisme et la vision d’Éric sont une plus carole@lechodecaprouge.ca value pour VOTRE Écho, LA référence journalistique de la région. Écho, votre complice sur le territoire, demeure celui que vous avez adopté depuis 4 ans déjà, avec les Nouvelles chroniques nouvelles qui vous concernent. À la demande Qui est-ce ? se veut le portrait d’une persongénérale, nous avons décidé d’agrandir notre nalité de notre région ..avec détails et photo territoire de distribution. Ainsi les résidents pixélisée. À vous de trouver notre invité des condos du Sommet et Humania nous mystère. Pour aller encore plus de l’avant et reçoivent-ils via Postes Canada de même que promouvoir l’entreprenariat local, quoi de tous ceux et celles qui habitent le secteur plus à propos que ce nouveau titre tel une étiLaurentien. Un pas de plus vers vous! C’est quette-cadeau À toi de moi ! Ainsi un commeraussi avec fierté que nous vous présentons çant ou entrepreneur du territoire déclare-t-il notre nouvelle maquette, l’objectif étant de à un autre qu’il est son coup de cœur. Quelle rafraichir le design, d’actualiser VOTRE belle manière de passer au suivant en journal. Or, notre directeur production et offrant pourquoi pas un petit précréation, M. Éric Monette, lui a-t-il donné sent! La bosse des une image plus colorée et plus énergique affaires quant à par maints ajouts dont la graphie, la mise elle met de l’avant en page. L’emphase mise sur les titres et let- nos entrepreneurs trines vient dynamiser encore davantage la d’ici, met en relief lecture. Avec à son actif plus de vingt années la création de d’expérience et ayant contribué au succès leurs entreprises.

Par Carole Roy

L’

Nos jeunes sous les projecteurs

Nos plumes

L’Écho de Cap-Rouge fait un pas de plus dans son implication sociale et lance un nouveau babillard consacré uniquement à nos jeunes.

Qu’il s’agisse de réussite ou persévérance scolaire, d’accomplissement sportif ou culturel, de bénévolat et pourquoi pas d’organisation d’évènements, nos jeunes, nos adultes de demain, doivent être reconnus.

Votre mandat : nous les faire con­naitre.

Notre mission : les faire rayonner. Ensemble, valorisons leurs actions et leurs projets, parlons de leurs réussites. Répandez la bonne nouvelle et contribuons tous ensemble à faire de ce nouvel outil, un cyclone de motivation! N’hésitez pas à communiquer avec moi pour partager les bons coups de vos jeunes. Écrivez-moi à carole@lechodecaprouge.ca.

Encore cette année pouvons-nous compter sur Marie-France Simard et Pierre Blais qui contribuent au succès de l’Écho. Une valeur sûre aussi en nos pages, André Juneau, notre éditorialiste préféré. Un nouveau venu que vous aurez grand plaisir à lire, Stéphane Ledien. Quelle plume il a ! Nos chroniqueurs ponctuels seront de retour : Andréanne Martin, nutritionniste, la Clinique de physiothérapie pédiatrique, Simon Bastarache, Adéline Germain, Éric Gagnon et d’autres qui se grefferont au fil des saisons.

Une belle année qui s’amorce avec des valeurs sûres et des nouveautés qui, nous le souhaitons, sauront vous intéresser !

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Danielle Roberge, duchesse 1988 et jurée du Carnaval 2014

Paroles d’experte

De toutes les jurées chargées de sélectionner les ambassadrices de la 60e édition du Carnaval de Québec, une seule fut autrefois duchesse. Danielle Roberge en convient aisément : cette particularité lui permet de poser un regard différent sur le processus de sélection d’égéries dont la place reste toujours aussi convoitée. Conférencière, consultante et formatrice en étiquette et protocole, elle décrypte pour nous le savoir-être dont doivent faire preuve les duchesses auprès de leur communauté, et se remémore « son » Carnaval de 1988, l’année des « vedettes américaines ».

Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

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anielle Roberge se dit « honorée ».

Quoi de plus stimulant qu’agir comme jurée l’année du grand retour des duchesses? Surtout quand on a vécu l’expérience de l’autre côté du miroir. Duchesse ou jurée, dans tous les cas l’experte évoque une grande aventure humaine, faite de rencontres « de fortes personnalités » / pour le dernier tour, elles étaient sept jurées, toutes femmes d’affaires aux parcours exemplaires. Peut-on être « juge » impartiale quand on a soi-même connu le privilège d’être sélectionnée? Danielle Roberge admet que sa position d’ancienne duchesse a enrichi le débat. Des échanges animés pour « poser un regard dosé et moderne ».

Si les duchesses d’aujourd’hui jouent un rôle

moins humanitaire qu’en 1988 (elles ne se rendent plus dans des foyers de personnes âgées, par exemple), elles se doivent désormais de prendre le virage « 2.0 ». Elles restent des porte-parole, mais d’une autre manière / et toujours avec de bonnes manières.

Critères et cris du cœur Priorité à la fibre entrepreneuriale : toutes les filles étaient d’abord jugées pour leur capacité à savoir mener un projet, aussi original que réalisable. Autres critères : la personnalité des candidates et leur disponibilité / sans qu’elles aient pour autant à renoncer à leurs obligations. « Lâcher son travail pour être duchesse? Ce serait

Danielle Roberge, duchesse de Laval en 1988. Des débuts également marquants en matière d’étiquette et de protocole !

Des filles en or ! Toutes les duchesses de l’année des « vedettes américaines » rassemblées autour de Bonhomme, en visite chez le maire de Québec de l’époque, M. Jean-Paul L’Allier.

contraire aux valeurs que nous véhiculons, en plus d’un retour en arrière sur le plan social ».

Une appréciation globale (présentation, tenue ) venait parachever le tout. Être duchesse est une affaire de charisme et d’enthousiasme. Pas question cependant qu’une fille « occupe trop d’espace » : les duchesses forment une équipe soudée et sont amenées à vivre ensemble pendant tout l’évènement. Oubliez aussi le cliché de « reine du bal » et l’éternelle image de potiche qui lui colle

à la robe : les duchesses sont choisies pour leurs qualités de cœur. D’ailleurs, Danielle Roberge et ses collègues jurées se disent fières de leurs choix : « un beau portrait de la jeunesse féminine québécoise ».

Souvenirs, souvenirs

Et en 1988, c’était comment d’être duchesse?

Danielle Roberge sourit à l’évocation de « son » Carnaval. À l’époque, Brooke Shields et Margaux Hewingway s’étaient jointes à la fête.

Placée sous le signe du vedettariat hollywoodien, cette édition ne reniait pourtant pas les valeurs humaines. « Nous rendions visite aux malades dans les hôpitaux. » Il y avait bien des soupers protocolaires avec des personnalités, mais ce que retient l’ancienne duchesse, c’est « cette possibilité d’apporter de la chaleur à ceux qui en manquent le plus ». En tournant Le jury final pour le choix des duchesses 2014. De gauche à droite : les pages de son album photo, elle se souvient Danielle Roberge (Parlons Étiquette), Julie Corriveau (Salle de la fierté dans le regard de ses parents. « ça Albert-Rousseau), Anne Lemieux (Galerie Le Chien d’Or), Charlyne vaut tour l’or du monde de faire une différence Ratté (Pneus Ratté), Nancy Ricard (Un fauteuil pour deux), Isabelle dans le quotidien de quelqu’un C’est une expérience dont je suis sortie grandie. » Eh oui, les Claveau (Québécomm), Geneviève Markon (GM Développement) duchesses sont souvent de grandes dames !

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Carnaval de Québec 2014 : Joannie Hamel, duchesse de Sainte-Foy / Sillery / Cap-Rouge

Elle a le sourire communicatif et le regard pétillant. La chaleur de son accueil tranche d’ailleurs avec la température glaciale qu’il fait dehors. À peine s’est-elle attablée pour commander un café avant l’entrevue, qu’une serveuse de l’endroit l’apostrophe, admirative : « c’est bien vous notre Duchesse du Carnaval? » L’intéressée répond avec bonheur, modestement. Égérie, oui, mais d’abord au service de sa communauté.

Mercure Communications

Quand la ville danse Avec son projet « Carnaval Tout en Danse », Joannie Hamel, à gauche, invitait petits et grands de son duché à voir l’hiver sous un jour hip hop assurément festif

dit « Pourquoi pas? » Je revenais d’une tournée et j’avais besoin de relever un tacle jeunesse « Takadanser », Joannie nouveau défi. » Fière ambassadrice de Par Stéphane Ledien s’est naturellement servie de ses forces son art, l’animatrice a vu là une opporstephane@leseditionsprime.ca pour imaginer un Carnaval plus tunité unique de populariser la danse rassembleur que jamais dans ce urbaine. Et ainsi d’enrichir le Caruelle énergie ! Native et résidente naval d’une dimension participative de Sainte-Foy, Joannie Hamel qui allait être son duché. à laquelle les adolescents et jeunes n’imaginait pas qu’elle serait adultes seraient plus que réceptifs. un jour l’une des actrices principales du Relancer la machine du défi Pari gagné : venue présenter son grand retour des duchesses du Carnaval. L’idée de devenir duchesse ne projet de flashmob avec un remix Et pourtant, tout l’y prédestinait : une l’avait pas effleurée jusqu’à hip-hop de la chanson thème du belle joie de vivre et l’envie de trans- ce beau matin de novembre, Carnaval, la sémillante Joannie mettre. Sa passion pour la danse urbaine, à quelques jours du dépôt a séduit le jury. Restait le plus d’abord : elle est depuis quelques années de candidatures. Oh, elle en dur : assurer un quotidien très enseignante au Studio Party Time, une avait bien rêvé toute petite, chargé. Un véritable maraécole de danse hip-hop et breakdance très s’enthousiasmant alors de la thon évènementiel que notre réputée qui fit ses débuts à Cap-Rouge / où chance qu’avaient les élues du Duchesse court depuis tout la jeune Joannie s’illustrait déjà comme cortège de défiler aux côtés ce temps avec beaucoup de élève. Le gout de la fête ensuite. Et puis de Bonhomme. Mais à part souffle créatif, entre vente la conviction qu’il faut « s’accrocher à ses ça Elle l’avoue : la première à des bougies, présence rêves » et l’envie de « jouer dehors, dans la y avoir sérieusement pensé, accrue sur les réseaux neige. » Réalisatrice par le passé du spec- c’est sa mère! « Je me suis

Q

sociaux et gestion du projet « Carnaval Tout en Danse » / lequel a rassemblé le 17 janvier sur le stationnement de Laurier Québec, un large public ravi de se prêter au jeu.

Un cadeau de la vie Mais être Duchesse, n’est-ce pas aussi incarner la fierté d’une communauté ? Joannie Hamel sourit : « on veut bien sûr montrer qu’on est le meilleur duché. Mais il n’y a pas de rivalités entre les duchesses. C’est même tout l’inverse.

Nous sommes devenues amies pour la vie! » Une vie que Joannie préfère voir « remplie de cadeaux » plutôt que semée d’embuches. Le secret de son optimisme forcené? « Le parc nautique de Cap-Rouge. J’y suis venue un jour pour me ressourcer, oublier un terrible accident de voiture dont j’avais été victime. Cet endroit m’a aidée à transformer mon mal-être en nécessité de redevenir heureuse et de croire en ma passion. » Nous, on croit en notre Duchesse!

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à toi de moi Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

« À toi de moi » – le coup de cœur de nos entrepreneurs

Au bonheur du gout

Qui n’a jamais entendu parler de la boulangerie Bonneau? Quand on s’y rend ce matin-là, on a à peine le temps de se présenter au maitre de la maison qu’une cliente s’immisce dans la conversation et le félicite chaleureusement pour son pain. Chez Pascal et Carole Bonneau, le gout des bonnes choses se transmet facilement. C’est là le premier maillon d’une chaîne de coups de cœur qui nous mènera, en deuxième lieu, à une autre enseigne gourmande de Cap-Rouge : Desormeaux Prés et Marées.

I

l a travaillé fort, notre boulanger. Pendant les fêtes, évidemment très achalandées.

Mais surtout, sept jours sur sept pendant les sept premières années (sur dix) d’activité de son établissement. Le pétrin, c’est toute sa vie. Du temps de « La boulangère sourde » – l’ancêtre de ce lieu magique – il y exerçait comme formateur avant de reprendre et transformer le commerce.

Aujourd’hui, avec une clientèle locale exigeante et fidèle, parmi laquelle des Européens nostalgiques de la baguette, sa boulangerie est à elle seule un voyage des sens et des gouts. Un aller simple pour la France; et pour le retour au Québec, de savoureuses adaptations aux papilles de la Belle Province : trente (oui, trente!) sortes de pains,

Pascal Bonneau, sa femme Carole (à droite) et une de leurs employées nous tendent ce bon pain dont la boulangerie a le secret. Un cadeau offert à leur entrepreneur coup de cœur : le traiteur Desormeaux Prés et Marées

de l’accent méridional français. Et au fait, quel commerce du coin un boulanger aussi réputé peut-il bien apprécier? Notre artisan nous révèle qu’il a un faible pour le traiteur Desormeaux, Prés et Marées. « Une belle façon de faire, avec un souffle de nouveauté gastronomique dans le quartier. » On file à la rencontre de l’intéressé, qui se déclare ravi. Rarement tour du propriétaire n’a été aussi alléchant : des viandes, des poissons (tous canadiens là aussi), des fruits de mer, de la charcuterie, des sauces « telles que les préparerait un saucier ».

Les saucisses de Toulouse, de Montbéliard, les merguez (« d’agneau, bien sûr ») sont concocAu cœur des saveurs Aucun doute, en présence du couple Bonneau, tées par le charcutier de la maison, originaire on se régale. Y compris d’anecdotes chargées d’Europe de l’Est. Ouvert par Desormeaux père des bûches de Noël avec moins de crème, des forêts-noires sans alcool, car « ici, ça ne se fait pas ». Tout est question d’équilibre. Et d’éthique.

La maison respecte la tradition, avec des produits uniquement locaux : farine canadienne non blanchie, beurre et crème québécois. Pascal Bonneau est un puriste. Oh, il n’est pas vraiment certain que le mot soit approprié, mais quiconque a croqué ses produits peut le confirmer : chez lui, on ne dénature pas des classiques comme l’opéra ou le paris-brest, un point c’est tout.

Chez Desormeaux Prés et Marées, MM. Desormeaux père et fils sont fiers de nous présenter une belle côte de bœuf et une coquille St-Jacques préparées dans les règles de l’art. Pour qui ? À découvrir le mois prochain! en 1986 sous l’appellation « Déliviandes » (avec un service de cuisson adaptée, aujourd’hui étendu aux poissons et aux homards), renommé après la reprise par Desormeaux fils en 2012, ce commerce d’alimentation haut de gamme ne propose que des produits élaborés mais aussi présentés dans les règles de l’art, « parce que la texture, ça compte ». Le tout, sans négliger les nouvelles habitudes alimentaires. « La clientèle carougeoise sait ce qu’elle veut ; elle voyage, elle est élitiste. » Elle a bon gout, quoi!

Et monsieur Desormeaux, quel artisan le fait vibrer à Cap-Rouge? Il sourit puis répond tout en nous montrant les surprises culinaires que son père et lui réservent à l’heureux élu. Affaire à suivre…

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Qui est-ce ?

Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

Jeunes propriétaires d’un restaurant à Cap-Rouge

Les deux font la paire d’invités-mystères

? ?

Copropriétaires d’un restaurant très en vue à Cap-Rouge, nos mystérieux invités sont de vrais mordus de travail et de gastronomie exotique. S’ils sont naturellement passés par la case « cuisinier » dans le lieu qu’ils dirigent aujourd’hui, c’était pour être sûr de maîtriser la chaine de préparation de leurs mets préféré.

Une passion qui les suit même jusque chez eux, dans la bibliothèque de leur salon !

C’est en novembre 2012 qu’ils ont racheté le restaurant où ils avaient travaillé si fort. Le « beau roulement » de l’endroit les a convaincus de reprendre l’activité. Aujourd’hui, leur établissement fournit même ses spécialités au Château Bonne Entente. Ces deux-là ne plaisantent pas quand ils disent qu’ils cherchent à surclasser la concurrence locale. Ils savent ce que les autres servent à la clientèle du quartier, population « voyageuse et amatrice de bonnes choses. » Les voyages, eux aussi ils en rêvent. Une virée au Japon, notamment.

Pour les mangas, les samouraïs? Rien de tout ça, même s’ils se sont imposé un code d’honneur afin d’offrir les meilleurs produits qu’on peut au choix déguster sur place ou emporter. Et puis, dans leur bibliothèque, on ne trouvera pas vraiment de bandes dessinées nippones; juste des livres de recettes de cette région du monde, voire d’ailleurs.

Viser le haut de gamme gastronomique occupe tout leur quotidien.

Université, oui ; aquarium, non Vu leur spécialité, on les imagine volontiers tournés vers l’océan et l’amour de l’eau. Ils apprécient une balade sur le bord du fleuve, mais de là posséder un aquarium, non! Bon, d’accord, mais que font-ils pendant les rares heures où ils ne sont pas à la tête de leur restaurant, alors? Le premier concocte d’autres spécialités pour gâter ses amis lorsqu’il les reçoit. Il a aussi construit un thermocirculateur pour la cuisson sous vide. Et il est à temps plein (du moins celui qu’il lui reste!) aux études à l’Université Laval un bac avec une mineure en finances. Le deuxième, qui a grandi à Cap-Rouge, apprécie les balades « en vélo de route » l’été. Pour tenir la cadence toute l’année, il puise dans ses souvenirs de voyage en Écosse. Et fait de la musique, un duo, encore un, de genre « ambiant alternatif ».

En lien avec la nature S’ils ont choisi cette activité, c’est pour « faire la différence ». La manipulation du produit et les difficultés de sa confection relèvent du défi culinaire, mais aussi manuel. Il faut de la matière première de qualité et respecter son authenticité. À l’évocation de toute cette

mode, pour ne pas dire frénésie, qui s’est emparée du marché il y a quelques années, ils acquiescent, mais ne se montrent pas inquiets : « c’est déjà en train de se restructurer. Beaucoup de petits restos disparaissent, il y a un filtre naturel. » La nature, justement : est-ce qu’ils se sentent un peu « écolo » dans leur pratique? On parle d’espèce menacée, ils nous arrêtent tout de suite : « nous n’en achetons pas et n’en préparons pas. » Nous voilà rassuré. La bosse des affaires, oui, mais pas au détriment de la planète. En fait, notre duo de choc propose un mets branché, mais en aucun cas dénaturé. Alors, vous avez deviné de qui, et de quelle enseigne, il s’agit?

Qui est-ce ?

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La bosse des affaires Par Sébastien Ledien stephane@leseditionsprime.ca

BDM Minimécanique – rencontre avec le nouveau propriétaire, Guy Desbiens

Une affaire qui roule

Quel est le point commun entre une tondeuse à gazon et une souffleuse à neige ? Le bruit qu’elles font, diront certains. Mais encore ? Le moteur, bien sûr. Et si toutes deux servent à l’entretien de vos espaces, elles nécessitent à leur tour qu’on en prenne bien soin. Croyez-en Guy Desbiens, nouvellement propriétaire mais employé historique du magasin et atelier BDM : 24 ans de métier dans la mécanique, ça fait toute la différence.

G

uy Desbiens a toujours travaillé, ou presque, chez BDM. Mécanicien au sein de la maison depuis 1990, il a finalement racheté l’entreprise lorsque le propriétaire a pris sa retraite, en novembre dernier. Une évolution logique pour celui qui connaissait par cœur l’endroit (il y travaillait bien avant ledit gérant !), le métier et les machines. Chez BDM, on répare, on loue, on vend de quoi entretenir votre jardin. Des équipements motorisés, tondeuses, souffleuses, scies à chaines, coupe-bordures, balais mécaniques... À moins d’habiter en condo ou de préférer que des chèvres viennent brouter votre gazon, vous n’avez aucune raison de ne pas fréquenter le magasin !

BDM Minimécanique à St-Augustin. Une bâtisse dont Guy Desbiens est désormais l’heureux propriétaire. équipements proposés. On pourra même louer des motomarines ou une mini-excavatrice !

Une mécanique bien huilée

En 24 ans, Guy Desbiens déclare avoir effectué 25 000 réparations. Soit un bon millier par année. Preuve que son savoir-faire manuel et technique ne s’est jamais démenti. L’homme est au service d’une clientèle fidèle, à la fois résidentielle et commerciale. Pour quelques dollars de plus, il peut même aller chercher Nettoyage de printemps Lorsqu’on lui fait remarquer qu’il est un véri- l’appareil en panne et le rapporter à l’adresse table partenaire de toutes les saisons, Guy indiquée. On peut dire qu’il assure sur tous les Desbiens sourit : « il n’y a que le mois d’avril terrains ! Quand vous achetez une tondeuse qui est un peu morne ; la neige n’a pas fini de dans un magasin appartenant aux grandes chaines et qu’elle tombe fondre et l’herbe n’est pas en panne, devinez qui la prête à être coupée… » Le répare ? Les services de reste de l’année, les affaires garantie de ces enseignes, tournent bien, avec un c’est aussi son affaire. Tout pic l’été – à tel point qu’il ce qui coupe, tond, tronenvisage d’embaucher pour çonne, souffle dans l’arronla saison chaude. Mais le dissement et au-delà a de défi est nouveau pour notre bonnes chances de passer homme : il ne fait pas que entre ses mains expertes. Et de la mécanique, il doit Chez BDM Minimécanique, on ne la mécanique automobile désormais gérer le magasin plaisante pas avec la réparation et dans tout ça ? « Ce n’est à temps plein. Heureuse- l’entretien des moteurs. Qu’est-ce pas pareil ; aujourd’hui les ment, il s’y préparait depuis que Guy Desbiens peut faire pour moteurs des voitures sont cinq ans. « Ces derniers vous aujourd’hui ? truffés d’électronique. C’est hivers, quand le propriéun tout autre métier. » Il taire partait en vacances, j’assumais déjà ces tâches. Mais maintenant, confie avoir réparé quelques autos dans le ce sera tout le temps ! » Les choses s’annoncent temps, mais il a préféré se concentrer sur les bien, avec une journée portes ouvertes prévue équipements motorisés. Et à voir comme elle au printemps et aussi un rafraichissement des tourne, la machine n’est pas prête de s’arrêter !

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Éditorial Par André Juneau

Du papier et bien plus…

On comprendra très bien qu’avec les élections municipales nous ayons pu passer sous silence le quatrième anniversaire de l’Écho de Cap-Rouge. Pourtant, c’est un anniversaire qui mérite d’être souligné et analysé.

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la base, ce n’est qu’un morceau de son domaine, qui a remporté une bourse de la papier parsemé de textes, de photos Fondation de l’athlète ou de l’artiste carouet de messages publicitaires. Compte geois ou qui s’est illustré au Festival de Cannes.

Le journal local fait place aux jeunes, il tenu du format et du rôle qu’on lui attribue, ça devient un journal. Parce que sa distribution témoigne de leurs succès, de leur dynamisme, est restreinte géographiquement, ça devient et de leurs échecs aussi. Il leur ouvre une fenêtre rarement dispoun journal local et nible dans les médias parce qu’il est local il de masse. Il laisse aux se concentre sur ce qui médias de masse la se passe dans le milieu, mauvaise nouvelle. Sa dans notre quotidien.

LA SYMBIOSE A 25 ANS nouvelle est positive, C’est sans doute porteuse d’espoir, elle la définition la plus conforte le choix de générale dont on peut notre milieu de vie, elle affubler un journal, enseigne sur ce qu’il mais c’est une défininous offre de meilleur. tion qui correspond Vous croyez peutparfaitement à l’Écho être que j’exagère les de Cap-Rouge. Que fait vertus du journal local? ce journal? D’abord, il Aucunement! informe. Vous allez me Il aura fallu un dire que c’est une évidrame horrible pour dence, c’est vrai, n’est-ce me faire comprendre pas là le but premier 2010 l’importance sociale de d’un journal? notre journal. Dans un Et il informe bien. récent reportage sur Pourquoi, parce que RDI on traçait un bilan l’information qu’il des diverses actions fournit est celle qui nous posées pour assurer touche de plus près, celle Alex Beaulieu-Marchand, figure de style la reconstruction de de notre milieu de vie, Lac-Mégantic. Quelle celle que nous souhaine fut pas ma surprise tons recevoir en premier. de constater qu’à travers Ainsi, dans ces dernières tout ce qu’il y avait à quatre années l’Écho faire; décontaminade Cap-Rouge s’est très Notre L’Écho, nouvelle image, nouvelles Jurée au duchesse chroniques Carnaval : tion, construction de bien acquitté de son rôle Joannie Danielle Hamel Roberge pont, établissement des d’informateur. services d’urgence, rétaEn effet, les nomblissement du service breuses réactions aux ferroviaire, on a déjà articles qui y sont déplacé les bureaux du publiés confirment que 2014 journal local, L’Écho de l’Écho de Cap-Rouge a Frontenac (hebdo de la atteint son but, a atteint Le journal local c’est aussi région de Lac-Méganune certaine maturité tic), afin d’assurer sa et pour plusieurs, il est source de fierté. Fierté le plus rapidedevenu un outil d’inforparce que l’on reconnait dans la parution ment possible. mation indispensable et La population de recherché. Il s’impose nouvelle, notre voisin, notre ami, encore dans la jungle notre épicier, notre pharmacien, Lac-Mégantic a senti le besoin de s’unir et des tablettes, téléphones de partager à travers intelligents et autres nos enfants. l’information locale, de gadgets du genre.

Mais le journal local c’est plus que source retrouver sa nouvelle, son journal. Comment d’information, c’est source de ressourcement, rester muet devant ce constat? Le parallèle ça rapproche les gens, ça réunit autour d’une avec l’Écho de Cap-Rouge s’impose, les rôles information que l’on partage. C’est le rôle sont identiques et ont certainement la même social du journal local, un rôle qui dépasse importance pour la population desservie. largement celui de la simple information dis- Le rôle du journal local a donc des racines ponible sous différentes formes dans autant de profondes, insoupçonnées, c’est la nouvelle, certes, mais c’est la nouvelle positive, porteuse médias variés.

Le journal local c’est aussi source de fierté. d’espoir.

Bonne fête et longue vie à l’Écho de CapFierté parce que l’on reconnait dans la nouvelle, notre voisin, notre ami, notre épicier, Rouge qui nous informe et nous unit dans la notre pharmacien, nos enfants. Par exemple, nouvelle depuis quatre ans. À l’aube de 2014, fierté de partager la carrière d’un Carougeois partagez avec nous la bonne nouvelle assuou d’une Carougeoise qui s’est distingué dans rance d’une Bonne et Heureuse Année. w w w . l e c h o d e c a p r o u g e . c a | J O U R N A L L’ ÉC H O D E C A P- R O U G E | mai 2 0 1 0 | vol . 1 nu méro 7

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volume 4 • numéro 10 | janvier 2014 |

Babillard Jeunesse

Académique

Sport

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

Loisirs

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Communauté

Science

Par Carole Roy et Stéphane Ledien carole@lechodecaprouge.ca

stephane@leseditionsprime.ca

Notre babillard jeunesse, ce nouvel espace dédié à nos adultes en devenir est assurément un pas de plus dans l’implication sociale de votre mensuel. Parents, enseignants, intervenants et entraineurs, partagez avec nous les bons coups de vos jeunes. Une photo, un court texte, votre signature et le tour est joué! Pour lancer le bal de la bonne nouvelle jeunesse, la Maison des jeunes La Symbiose, Le Collège des Compagnons et le hockey Cap-Rouge/Saint-Augustin.

Les Diablos au Tournoi Pee-Wee

Petit mot pour une grande nouvelle!

Nos Pee-Wee CC Diablos du CRSA iront au Tournoi Pee-Wee. Comme quoi l’ardeur au travail c’est payant. Félicitations à nos jeunes de la part des entraineurs, parents et supporteurs des Diablos.

Océanne Guyon

De gauche à droite : Johanne Gough, directrice adjointe, Océanne Guyon et Hugo Loubier enseignant de 5e secondaire.

Océanne Guyon, élève de 5e secondaire en formation générale au Collège des Compagnons, est une élève assidue, déterminée et fort travaillante. Dernièrement, elle fut l’une des 13 gagnant(e)s couronné(e)s à travers le Canada parmi des centaines de participants de 13 à 17 ans, dans le cadre du concours « Ta parole est en jeu », remportant ainsi un iPad! Ce concours faisait appel, à l’aide d’épreuves et de jeux sur le site «taparoleestenjeu.ca », aux connaissances de l’élève quant aux nombreuses variantes et richesses de la langue française parlée à l’intérieur de notre grand pays. Océanne a dû performer pendant presque huit heures afin de se hisser parmi les lauréats. Toutes nos félicitations!

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Janvier

013

Mars Février

Remise de la Médaille de l’Assemblée nationale au Père Jean-Marc Boulé

Rencontre avec le Parlement étudiant du Collège des Compagnons

Remise d’une aide financière au Mouvement des Services à la communauté du Cap-Rouge

Avril

Mai

Juin

Rencontre avec les élèves de l’école Les Bocages pour le concours : «Député d’un jour»

Soirée Reconnaissance aux organismes communautaires de Louis-Hébert

Lancement officiel saison 2013 coopérative jeunesse, Sainte-Foy/Sillery, Saint-Augustin/Cap-Rouge

Juillet

Août

Septembre

Rencontre avec une centenaire du comté Mme Yvette Dessence

Dévoilement du monument dans le cadre des festivités des 100ans du Tracel du Cap-Rouge

Soirée Reconnaissance aux bénévoles de la Société Saint-Vincent-de-Paul à Saint-Augustin

Octobre

Novembre

Décembre

Loredana Beauchamp

Loredana fréquente La Symbiose depuis un peu plus de trois ans et son implication y est remarquable. À l’hiver 2013, sa participation à la pièce de théâtre « Les livres du destin » lui a permis de financer un voyage de cinq jours à New York durant la semaine de relâche. De plus, elle a déjà participé à notre fête hivernale et à notre concours de cuisine « À vos marques, prêt, Chaudron! » Elle s’est engagée à plusieurs reprises à la Guignolée et elle s’est impliquée en cuisinant et en servant différentes bouchées lors du 35e anniversaire du Club Lion. Ayant participé au Défi Têtes rasées de Leucan, elle avait amassé un peu plus de 1000 $ pour la fondation. Durant toutes ces années, elle s’est découvert une passion pour la photographie; ce n’est pas pour rien qu’elle sera notre photographe lors de nos prochains évènements.

Vous pouvez d’ailleurs voir certaines de ses photos sur notre site Internet. Loredana est très serviable et toujours prête à aider les autres. Bravo pour ton implication à la Maison des Jeunes de Cap-Rouge!

Le journal L’Écho du Lac est publié et édité par Les Éditions Prime inc.

940, boulevard du Lac, Québec (Québec) G2M 0C9

Bonne année 2014 !

Santé, Bonheur et Succès Visite au Club Social de Ste-Foy lors d’un après-midi de bridge

On se Cedonne tableau est pour vous!

Informez-nous et il nous fera plaisir de partager rendez-vous vos réalisations avec les citoyens de cette année!

Louis-Hébert. Expédiez l’information à

Sam Hamad

Hôtel du Parlement

Bureau de circonscription

Président de la Commission de l’économie et du travail – Porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement économique et pour la Capitale nationale

1045, rue des Parlementaires Bureau 3.01 Québec (Québec) G1A 1A4

810, route Jean-Gauvin Bureau 202 Québec (Québec) G1X 0B6

Tél. : 418 263-0621 Téléc. : 418 644-5977

Tél. : 418 528-0483 Téléc. : 418 644-1253

Député de Louis-Hébert

shamad-lohe@assnat.qc.ca

Joël Godin, Conseiller principal par courriel : joel.godin@assnat.qc.ca

Publicité :

ÉDITEUR : Alain Têtu

Brigitte Landry 418 580-2744

DIRECTRICE GÉNÉRALE : Myriam Guay

Information :

DIRECTRICE DE L’INFORMATION : Carole Roy

Carole Roy 418 580-0537

Recueillement en mémoire des anciens combattants le Jour du Souvenir

DIRECTEUR PRODUCTION ET CRÉATION : Éric Monette

COORDONATRICE aux opérations et SERVICE CLIENTÈLE : Julie Boissinot JOURNALISTES : Carole Roy, Pierre Blais, Marie-France Simard et Stéphane Ledien

COLLABORATEURS : André Juneau, Nicole St-Hilaire, Adéline Germain, Simon Bastarache

IMPRESSION : Transcontinental TIRAGE : 15 700 exemplaires DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque nationale du Québec

*Veuillez noter que pour être publiée, l’opinion du lecteur doit être signée.

12 | www.lechodecaprouge.ca |

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

les échos de l’écho Par Carole Roy carole@lechodecaprouge.ca

La Caisse de Cap-Rouge donne un voyage à Maude Deschênes!

La remise du chèque-cadeau a eu lieu le 18 décembre dernier par Mathieu Roy, le conseiller en finances personnelles de Maude Deschênes.

Grâce à la présence de Desjardins sur les campus universitaires du Québec, Maude Deschênes, étudiante en médecine à l’Université Laval et membre de la Caisse populaire Desjardins de CapRouge, a eu la bonne surprise de gagner un chèque-cadeau de 1000 $ de Laurier Du Vallon ! Chanceuse! Toutes nos félicitations!

En février à la Moisson d’Or

Les fruits de la Guignolée L’équipe des bénévoles de la Guignolée de Cap-Rouge vous remercie pour l’accueil chaleureux et votre générosité lors de la grande collecte du dimanche 8 décembre.

Un montant de 25 579 $ est amassé jusqu’à présent. Avec cette somme, ils répondront aux besoins de base des personnes et des familles de notre milieu tout au long de l’année. Information : 418-641-6643.

Le club Fadoq la Moisson d’Or propose ici ses activités de février. Le 11, ne manquez pas la soirée dansante ( 7$) sur le coup de 19 h 30. Le 12, à midi, avec une touche de rouge, participez au diner de la Saint-Valentin. Réservation requise avant le 8 février au 418-878-2310. Le mardi 18 dès 13 h 30, bingo mensuel du club au cout de 6 $ par personne. Dans tous les cas, les activités ont lieu à l’Hôtel de Ville de Saint-Augustin.

Livre d’or du conseil de quartier du Cap-Rouge

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Le conseil de quartier du Cap-Rouge reconnait chaque année, le succès, le parcours ou l’engagement exceptionnel de deux ou trois citoyens ou citoyennes impliqués sur le territoire du quartier. Cette reconnaissance s’exprime par la signature du Livre d’or du conseil de quartier dans le cadre d’une cérémonie publique qui aura lieu lors de l’assemblée générale annuelle du conseil du quartier au mois d’avril 2014. On a jusqu’au 12 mars 16 h 30 pour soumettre des candidatures, mais précisons qu’il est important d’obtenir le consentement de la personne visée. Les modalités du processus de présentation des candidatures sont disponibles sur la page du Conseil de quartier publiée sur le site Internet www.ville.quebec.qc.ca.

Qui est-ce ?

La réponse à notre chronique Qui est-ce en p.7 :

MM. Jérôme Paradis Bolduc (debout) et Thomas Casault (assis) de Sushi Box

4307, rue Saint-Félix, Cap-Rouge | 418 659-2332 CAP-ROUGE n CHARNY n QUÉBEC

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volume 4 • numéro 10 | janvier 2014 |

Voyages Nicole St-Hilaire Voyages Nicole St-Hilaire • nicole@voyagesnsh.com

Amoureux de voyages ou voyage d’amour

« All you need is love… » Plusieurs hôtels et chaines d’hôtels se donnent une mission ou un thème qu’ils exploitent pour le plus grand bonheur des voyageurs.

Alors que certains ciblent les familles ou les groupes de jeunes, d’autres se positionnent comme l’endroit idéal où se retrouver aux côtés de Cupidon.

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SANDALS – LE LUXE TOUT INCLUS Avec ses quinze hôtels pour adultes seulement répartis dans les Antilles, dont sept en Jamaïque, trois à Sainte-Lucie, deux dans les Bahamas, un à Antigua ainsi que deux nouveaux sur les iles de Grenade et à la Barbade, la chaine est particulièrement reconnue pour son offre faite aux couples. Avec son programme « luxe tout inclus », on pourra bénéficier sans frais supplémentaire d’une multitude de services : transferts directs de l’aéroport, plongée sous-marine, sports nautiques motorisés ou non, golf, des repas de grande qualité, et surtout tous les pourboires. En effet, chez Sandals, les pourboires ne sont pas les bienvenus, ceci n’affectant en rien le service incroyable auquel on peut s’attendre. Et si vous voulez vous offrir un petit plus, choisissez le service « concierge » ou « majordome » et permettez-vous un souper aux chandelles sur la plage, un moment unique garanti!

Ses sept magnifiques complexes sont prêts à vous accueillir en tout temps, mais l’un deux se distingue particulièrement pour son romantisme. Le Sun Palace a été élu ’’Top Romance hotel in Mexico (tout inclus) ’’ il y a environ 2 mois. L’hôtel est pour couples seulement et pour adultes de 18 ans et plus. Au Sun Palace, tout est axé sur les couples.

Toutes les chambres ont des lits King uniquement.

Le spa est le seul à offrir un circuit d’hydrothérapie en couple. Oasis de luxe et de confort situé à Cancun, en bord de mer, l’hôtel offre en plus un crédit de 1 500$ par chambre qui peut s’appliquer à tous les services de l’hôtel ainsi qu’au golf du tout près Moon Palace Resort (des taxes locales s’appliquent sur les achats effectués à même le crédit).

En plus de ces deux produits « phare », on ne peut passer sous silence certains autres produits qui sauront offrir tout le romantisme voulu que ce soit pour une lune de miel, un anniversaire de mariage ou tout simplement pour un congé bien mérité. Parmi ceux-ci, notons la grande qualité des hôtels Couples, des hôtels Paradisus (La Perla à Cancun et en service Royal dans les autres établissements) et les hôtels Secrets, pour ne nommer que ceux-ci.

Mais assurément, quel que soit votre choix, tout ce dont vous avez besoin, c’est… l’Amour!

Joyeuse Saint-Valentin!

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Montrer la voie à son cerveau

Stéphanie Houde nous parle hypnose Science méconnue, souvent spectaculaire, considérée un temps comme étant l’ombre du démon et honnie du clergé pendant des décennies, l’hypnose revient depuis quelques années sous des habits plus thérapeutiques. Si les nombreux usages de cette science millénaire n’ont pas fini de nous surprendre… les résultats non plus!

Par Carole Roy carole@lechodecaprouge.ca

D

étentrice d’un baccalauréat en administration des affaires, la Carougeoise Stéphanie Houde a tout d’abord travaillé pour une firme de consultants d’envergure internationale pendant plus de cinq ans avant d’être envoutée par l’hypnose et par la puissance du subconscient.

Cette intervenante en périnatalité de 33 ans a découvert sa véritable passion lors de sa première grossesse. Après un accouchement médicalisé en centre hospitalier, la jeune femme a eu l’envie de faire… autrement. Suite à une préparation en hypnose, elle a vécu un deuxième enfantement serein et confortable, dans le confort de son foyer. Cette expérience enrichissante lui a donné envie d’en savoir plus au sujet de l’hypnose. « À partir de ce moment là j’ai commencé un parcours de deux ans de formation en hypnothérapie et en «PNL» (Programmation-Neuro-Linguistique), deux outils différents, mais complémentaires », nous

ter tout simplement. Vous seul exercez votre libre arbitre», tient à rassurer Mme Houde.

Mille et une raisons…

On rencontre un hypnothérapeute pour maints objectifs tels des problèmes de sommeil, pour retrouver cette confiance nécessaire à l’entrevue d’emploi, pour un mal-être général, pour se défaire du tabagisme. On consulte aussi pour des deuils et même pour trouver l’amour! La clé, enseigner à notre cerveau une nouvelle avenue.

apprend-elle. L’apprentissage – qui louvoyait de conférences en colloques sur l’huma­ n isation des naissances, sur les services aux mères, sur l’aide aux familles jusqu’à l’allaitement – a permis à Stéphanie Houde d’agrandir ses champs d’intérêts et d’expertises. « C’est la raison pour laquelle je me décris aujourd’hui comme étant hypnothérapeute périnatale ».

Trouver son Valentin

Scientifique, mais pas magique La communauté scientifique est en mesure d’affirmer que l’hypnose donne des résultats tangibles et durables. Cependant, il reste encore à démontrer et documenter exactement comment cela fonctionne. L’état d’hypnose se traduit en partie par un ralentissement des ondes cérébrales d’environ la moitié comparativement à l’état d’éveil. La transe hypnotique est donc un état naturel ; c’est un état modifié de conscience que tout le monde vit au moins une fois par jour. Ne vous attendez pas à de la magie en imaginant qu’en consultant vous serez reprogrammé sans effort et qu’en sortant vous serez une nouvelle

Stéphanie Houde personne. Ce n’est pas comme un comprimé qu’on peut avaler. « L’hypnothérapeute n’a aucun pouvoir sur l’autre personne. Si une suggestion est contraire à vos convictions, vous allez sortir de l’état d’hypnose ou la reje-

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Il est donc permis de croire que l’on peut demander à notre cerveau de nous guider vers l’âme sœur. L’hypnose nous permet de visualiser les scénarios idéaux afin que cela se concrétise. Si une personne a été blessée par le passé, l’approche permet de retrouver les ressources aidantes et les émotions et sentiments associées à un bien-être, aussi lointains soient-ils. Ce retour dans les souvenirs positifs permet au client de s’ancrer dans quelque chose où il se sent bien. Il vient ainsi de tracer la nouvelle route que devra emprunter sa matière grise. « Les gens quittent souvent mon bureau en disant qu’ils ont l’impression de sortir d’un massage. Ce bien-être qui s’installe permet d’adopter une nouvelle perspective au sujet de nos problèmes et de nos objectifs», conclut la très sympathique Stéphanie Houde. Apprenez-en davantage sur sa pratique en consultant le www.stephanie-houde.com.

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volume 4 • numéro 10 | janvier 2014 |

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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Créons avec Adé Par Adéline Germain adelinegermain@hotmail.com • adelinegermain.com

Pour la Saint-Valentin, brico-cible Les gens ont parfois des sentiments ambivalents en regard de la Saint-Valentin qu’on qualifie parfois de fête commerciale. Pour ma part, c’est l’occasion de partager un bon repas gourmand en famille et de célébrer par de petites attentions la tendresse et l’affection que je porte à mes enfants et à mon amoureux.

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ne gentille pensée ou une belle image colorée souligneront agréablement la fête de l’amour et de l’amitié. Ce mois-ci, je vous propose une activité artistique à réaliser en compagnie des personnes qui sont chères à votre cœur. Cette activité est inspirée d’une célèbre étude de couleurs réalisée par le peintre d’origine russe Vassily Kandinsky. L’étude consiste en une série de cercles concentriques qui se retrouvent dans des carrés juxtaposés les uns aux autres. Je vous invite à recréer selon votre inspiration des cibles amusantes et multicolores ayant comme point de départ un cœur!

Étapes de réalisation

o Carton

Matériel o Gouache en

ou papier blanc

o Règle et ciseaux o Crayons de cire ou pastel gras

o Pinceaux

pastilles ou liquide o Bocal d’eau o Papier essuie-tout

Variante

1

Tailler plusieurs carrés de même dimension dans le papier ou le carton. Les carrés auront idéalement au moins 20 centimètres de côté.

Dessiner un petit cœur au centre des carrés à l’aide d’un crayon de cire ou d’une craie de pastel gras.

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3 4

Peindre un contour au cœur de sa couleur de gouache préférée.

Bien rincer son pinceau et éponger le surplus d’eau sur le papier essuie-tout.

Choisir une seconde couleur qui s’agence bien à la première et tracer un second contour juste à côté du premier.

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Recommencer les étapes de peinture jusqu’au moment où le support est rempli d’une jolie cible multicolore.

Afficher les cibles côte à côte de façon à créer une chouette œuvre collective, inspirée d’un grand théoricien de la couleur! Plus il y aura de cibles, plus l’effet sera spectaculaire.

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Pas envie de faire plusieurs petites œuvres? Vous avez des petits créateurs impatients et joueurs?

Créez une cible-cœur géante en famille. Chaque peintre choisit une couleur et on applique celle-ci à tour de rôle. Lorsque la cible géante est sèche, on l’affiche ou on la pose au sol et on s’en sert pour jouer. On lance des petits objets comme des pompons ou de petites boulettes de papiers colorés. Celui ou celle dont l’objet se retrouve le plus près du centre de la cible méritera ... un petit cœur à la cannelle ou un gros bec chocolaté!

Bonne création et surtout amusez-vous!

NDLR : Adéline Germain anime des fêtes d’enfants, organise des activités artistiques à son atelier en plus des ateliers qu’elle propose dans différents organismes.

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Rencontre avec Claude Laflamme, joueur de guitare-harpe

À la croisée des genres

Par Stéphane Ledien stephane@leseditionsprime.ca

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ne question se pose à la vue de cet objet hybride : de quel instrument la guitare-harpe tient-elle le plus?

Claude Laflamme est formel : la guitare. De la harpe, il ne reste que le principe des cordes à pincer, mais le son s’avère différent. Voilà pourquoi ce sont souvent des guitaristes qui se mettent à cet instrument singulier, d’ailleurs pas si nouveau – des premiers modèles seraient apparus au début du XXe siècle à Vienne.

Aux États-Unis, la guitare-harpe rassemble déjà un public d’adeptes. Au Canada, on en parle moins; notre artiste carougeois serait-il un pionnier en vue de devenir l’ambassadeur national de l’instrument? Il esquisse un sourire énigmatique et ne cache pas son envie d’initier les gens d’ici, par des ateliers et des concerts locaux : « au Québec, nous devons bien être deux ou trois à en jouer. Je connais aussi un

guitare-harpiste en Ontario et un autre en Colombie-Britannique. Mais je suis le seul à ne jouer que de ça en tant que soliste. » Dans cette exclusivité réside le secret de son étonnante dextérité musicale. Mais qu’on ne s’y trompe Avec son album « Hors-d’œuvre », Claude Laflamme propose à la fois des reprises et des compositions pas, la pratique de la guitare-harpe n’a rien de originales, toutes jouées à la guitare-harpe simple.

Un défi multiple C’est après avoir entendu un morceau de Stephen Bennett (fondateur du Harp Guitar Gathering aux États-Unis) que Claude Laflamme s’est intéressé à l’instrument. « Je suis pianiste de formation et j’ai toujours joué de la guitare avec une approche «pianistique».

D’un seul coup, la guitare-harpe représentait le pont parfait entre guitare et piano, avec un registre de notes très étendu. » Séduit par cette sonorité unique, il a effectué quelques recherches et demandé à un luthier de Thetford Mines de lui fabriquer un modèle. « Je lui ai envoyé deux photos, des précisions concernant

l’accordage… Et voilà! » Il a fallu au concepteur un peu plus d’une année pour satisfaire le musicien. Lequel, une fois sa guitare-harpe en main, ne fut pas au bout de ses surprises. « C’était beaucoup plus expérimental que je le pensais. J’ai dû apprendre de nouvelles techniques. » Une pratique que l’artiste associe volontiers à des acrobaties manuelles.

Où coulent les sources d’inspiration Six ans plus tard, le voici enfin maître de la guitare-harpe. Même s’il reste bien sûr beaucoup de voies à explorer, et sans aucun genre prédéfini. « J’aime tous les styles, du jazz à

Pierre Boulez, en passant par la musique celtique. » Quand on demande à Claude Laflamme si son instrument exige une méthode de composition différente, il nuance : « j’essaie d’adapter la mélodie. » Et si l’inspiration tarde à venir? « Je vais marcher le long de la plage Jacques-Cartier. Ou sur les sentiers bordant la rivière de Cap-Rouge. L’eau est mon élément! » On comprend mieux pourquoi l’une des chansons originales de son album « Hors-d’œuvre » s’intitule « Comme la rivière coule de source ».

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Vingt cordes, deux manches, une étrange caisse de résonance…

Difficile de ne pas être impressionné face à l’objet et à son propriétaire. Musicien professionnel depuis plus de trente ans, le Carougeois Claude Laflamme a décidé de faire de la guitare-harpe son univers instrumental. Tirant profit de ce croisement atypique des genres et des sons, l’artiste a récemment signé un album intitulé « Hors-d’œuvre » où s’exprime son amour du fleuve et de la nature.

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Un premier roman pour la Carougeoise Julie Rose Vézina

À cœur et à livre ouverts C’est bien connu, « les histoires d’amour finissent mal en général ».

Journaliste de métier et ancienne chanteuse de cabaret, Julie Rose Vézina ne fait pas mentir le célèbre refrain des Rita Mitsouko, mais offre à notre communauté une belle leçon de vie. Bien des années après avoir vécu une douloureuse séparation, elle raconte son chagrin, plus aventure humaine que mésaventure, dans un premier livre au titre évocateur : « Autopsie d’une peine d’amour ».

Rencontre avec une passionnée.

stephane@leseditionsprime.ca

S

on livre vient de paraitre, mais le récit, lui, ne date pas d’hier. L’amour et ses tracas sont universels, intemporels.

Comme tout le monde, Julie Rose Vézina a connu un jour les affres de la rupture. Submergée d’interrogations et d’émotions, elle avait à l’époque couché sur le papier sa tristesse, sa rage. Un manuscrit d’une force d’évocation très brute, où les mots crus résonnent comme autant de cris du cœur, sans tabous ni fioritures. Rien à voir avec de la « chick lit » ou des romans à l’eau de rose! L’auteure, qui fut aussi rédactrice en chef de nombreux magazines féminins et officie toujours comme journaliste spécialiste des relations de couple, livrait alors à un lectorat imaginaire les clés de la compréhension globale du chagrin d’amour. Un récit « thérapeutique » confie-t-elle, et qui lui

Un long fleuve tranquille?

a permis de ne pas se perdre elle-même, bien avant d’éclairer aujourd’hui « le chemin du bonheur » pour tous.

Complainte lyrique Rangé dans un tiroir depuis tout ce temps, le manuscrit fut finalement ressorti à l’automne dernier. « En le relisant, je l’ai trouvé captivant. Le détachement facilitait la publication. » Des quatre éditeurs approchés, deux ont répondu favorablement à l’appel. Julie Rose Vézina a choisi les éditions GML pour l’authenticité de leur jugement. « Le gérant, qui allait prendre sa retraite, m’a dit qu’il n’avait jamais rien lu d’aussi fort. Il parlait d’une « magnifique complainte lyrique». Un compliment logique pour celle qui fut, en plus de sa formation littéraire et de ses travaux de plume, meneuse de revue pour les Folie’s de Paris après des études au conservatoire de Québec. De la soprano lyrique colorature à

© Alexandre Deslauriers

Par Stéphane Ledien

l’émotion avec intensité; l’écriture, elle, m’a toujours connectée avec la réalité.»

Originaire de l’ile d’Orléans, Julie Rose Vézina a choisi de s’établir à Cap-Rouge pour y poursuivre une belle carrière d’écrivaine. Premier temps fort : la publication récente de son livre « Autopsie d’une peine d’amour ». l’écrivaine psychologique, un même chant de l’âme traverse sa vie, son œuvre. Accords parfaits : « en tant que chanteuse, je vivais

Il y a une vie après la rupture amoureuse. C’est ce que laisse entrevoir le texte spontané de Julie Rose Vézina. Et quoi donc après tout ça, justement? L’auteure planche sur deux projets de roman : un premier basé sur son histoire familiale au cœur de l’ile d’Orléans (dont elle est originaire) ; un second traitant une nouvelle fois des relations de couple. Julie Rose Vézina cultive l’art de manier les émotions et les analyses, « et tous ces trucs qui marchent ou pas pour récupérer les personnes qu’on aime». Quand elle ne travaille pas, elle adore « s’asseoir sur la grève et respirer les embruns du fleuve» ou « contempler le bois» derrière chez elle. Signe du destin, juste avant de rédiger son livre il y a quelques années, elle avait momentanément vécu à Cap-Rouge, espérant revenir s’y installer un jour.

La revoilà. Bien déterminée à y écrire la plus belle partie de sa vie. « Autopsie d’une peine d’amour» de Julie rose Vézina Disponible aux éditions GML : www.editions-gml.ca

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| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Samuel Boisvert donnera son premier spectacle d’humour le 27 février prochain

De l’humour au profit de Rêves d’Enfants L’humour, son rêve

Par Pierre Blais pierre@leseditionsprime.ca

À

une époque où l’on afflige souvent les jeunes de jugements sévères, on peut se demander ce qui a poussé des adolescents de 16 ans à se lancer dans un projet comme une levée de fonds pour un organisme de charité. « L’an dernier, j’ai fait un numéro à l’école et ça a bien marché.

C’est pourquoi j’ai décidé, avec des amis, de produire un spectacle complet. On voulait le faire pour une bonne cause », explique-t-il en spécifiant que la Fondation Rêves d’Enfants répondait à ce qu’ils recherchaient. « Je n’ai jamais été touché par une situation d’enfants malades, mais une amie qui organise le tout avec moi a dû composer avec ça. Ils n’avaient pas eu recours à la Fondation, mais ça ouvre quand même les yeux. »

En aidant à réaliser le rêve d’enfants malades, Samuel Boisvert réalisera aussi le sien, soit de monter sur scène afin de présenter un spectacle d’humour. «J’ai animé Secondaire en spectacle lorsque j’allais au Séminaire Saint-François. Je faisais des sketchs, des personnages. Puis l’an dernier, j’ai pu faire mon premier vrai numéro et j’ai adoré ça. Avoir des gens assis devant toi et qui aiment ce que tu fais, c’est drôlement plaisant », raconte-t-il, confiant.

Et de la confiance, il en faut une dose ou deux. « J’ai toujours aimé faire la comédie, faire rire les gens autour de moi. Je ne suis pas gêné, c’est

«

(...)Avoir des gens assis devant toi et qui aiment ce que tu fais, c’est drôlement plaisant. »

au cours de la dernière année. « J’ai écouté la série En route vers mon premier gala [où des humoristes de la relève s’affrontent dans un tournoi jugé], et j’ai beaucoup écouté les commentaires. J’ai des tics verbaux et je travaille là-dessus. » Il en aura bien le temps avant d’envoyer sa demande d’admission à l’École nationale de l’humour, l’année de ses 18 ans.

L’humour n’occupe pas toute la place dans la vie de Samuel. Il évolue aussi au sein de l’Arsenal Samuel Boisvert a commencé par livrer un numéro l’an dernier, et de l’Académie Saint-Louis, s’attaque à un spectacle complet cette année. plus précisément de son équipe de hockey Juvénile division 1. «L’an dernier, je jouais avec l’équipe important en humour!», ajoute-t-il, justement.

Toutefois, rien ne vaut la confiance d’une de l’école qui voyageait aux États-Unis, et l’an mère. S’il avoue ne pas être bon juge pour lui- prochain, j’aimerais évoluer pour une équipe même, il n’hésite pas à vanter maman. « Elle ne de Collégial AAA, possiblement au Cégep rit pas beaucoup, elle écoute avec sa tête. C’est Sainte-Foy. Je crois qu’ils offrent aussi un bon ma meilleure juge avec mes amis. Heureuse- soutien artistique à ceux qui le demandent. » ment, eux, ils rient plus qu’elle. Ça encourage!», dit-il en s’esclaffant. Le petit frère et le miroir Ça en fait des projets! font aussi office d’arbitres, à temps partiel.

Les billets pour le spectacle seront disponibles D’autres juges l’ont aussi aidé à progresser le soir de l’évènement, à l’Académie Saint-Louis.

COURTOISIE

Le 27 février prochain à 19h, Samuel Boisvert se produira sur la scène de l’Académie St-Louis dans le cadre d’une prestation-bénéfice pour la Fondation Rêves d’Enfants. Le jeune humoriste de 16 ans y présentera en grande primeur son premier spectacle d’humour, d’une durée d’une heure. Samuel vivra donc le début de son rêve de devenir humoriste, un environnement qui lui est bien moins familier que la patinoire où il représente l’élite sportive de son école depuis quelques années.

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| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Le 8 février on célèbre la neige

Les Hivernales de Cap-Rouge Envie de bouger en février? En avant pour les Hivernales de Cap-Rouge!

Par Carole Roy carole@lechodecaprouge.ca

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le Mail Cap-Rouge. Il est à noter que l’activité sera remise au 15 février en cas de tempête, ce qui sera annoncé sur le site web de l’évènement.

Cette journée de festivités ne pourrait voir le jour sans l’appui majeur de la Caisse Desjardins de Cap-Rouge ainsi que le soutien financier et logistique de la Ville de Québec.

ous faire bouger, sauter, danser, telle est la mission de la Maison des jeunes de Cap-Rouge, de La Maison Léon-Provancher, du Conseil de bassin de la rivière du Cap Rouge, des Scouts et Guides et de la Société historique du… Cap Rouge en créant les Hivernales de Cap-Rouge au parc des Écores. Maintes activités, gratuites ou peu couteuses, vous y attendent. Patinage, raquette, glissade, randonnée à dos de poney, jeu gonflable, atelier d’initiation à la sculpture sur neige et bien d’autres encore, de quoi combler tous les gouts! Vous y trouverez également une exposition de photos hivernales de CapRouge ainsi qu’une musique de circonstance.

En soirée, disco sous le chapiteau et rallye hivernal dans les sentiers de la rivière du CapRouge viendront boucler cette journée riche en activité.

La programmation détaillée peut être consultée au www.leshivernalescr.ca. Les Hivernales de Cap-Rouge, un évènement à ne pas manquer le 8 février de 10 h à 23 h. Le tout se déroule au parc des Écores, situé juste derrière

La finale des Défis T’es Pas Game aura lieu au 1210 rue Provancher, le samedi 26 avril à 19h.

Les olympiades Les jeunes de la MDJ seront actifs cet hiver. Ils feront différents sports adaptés avec les élèves de l’école Madeleine-Bergeron. Au programme, initiation au basket-ball, au tennis et au rugby en fauteuil roulant. En plus de se rendre à une pratique de goalball avec les équipes d’Adaptavie, les membres de La Symbiose feront du bénévolat lors d’un tournoi de powerchair soccer qui se déroulera au Pivot de Charlesbourg.

Active, La Symbiose Parmi les activités saisonnières, mentionnons que les Défis T’es Pas Game se poursuivent jusqu’au 21 février avec le soir de la deuxième chance. Les quatre équipes qui ne seront pas classées pour la finale se disputeront la victoire lors de six nouveaux défis. Les défis sont inspirés de l’émission «Une minute pour gagner». Depuis le début de la compétition, les participants ont réservé plusieurs surprises aux spectateurs. Vous pouvez suivre les équipes sur www.lasymbiose.com dans l’onglet vidéo.

Patinoire du MEDJ Center La patinoire de la Maison des Jeunes est prête à accueillir les jeunes hockeyeuses et hockeyeurs.

Attention, on ne parle pas ici de glace, mais bien d’une surface naturelle entourée de bandes de hockey. Pour ajouter au plaisir, la MDJ fournit bâtons, buts, équipement de gardien, balles ainsi que tableau électronique pour le pointage.

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Zone Rouge Gym Coaching à Saint-Augustin

Effets d’entrainement Ça bouge à Saint-Augustin! Inauguré début janvier, le gym Zone Rouge propose des programmes de remise en forme d’un genre nouveau. Fondée par Éric Salesse, ancien receveur de passes au Rouge et Or, et Guy Asselin, physiothérapeute impliqué auprès de grandes équipes de hockey et de football, Zone Rouge va changer la face du monde des clubs de gym. Oubliez l’époque des culturistes et des entraineurs malmenant votre corps. Ici, l’activité physique se met au service de votre santé.

nombreuses équipes de haut niveau : le Rouge et Or, la ligue de Football sénior de Québec, l’équipe canadienne de ski alpin, les Remparts de Québec. Par le passé, les deux hommes se « référaient déjà des sportifs blessés ». Leur association n’était alors plus qu’une question de temps. Avec, pour chacun, une connaissance accrue des troubles musculosquelettiques, et même de toutes sortes de pathologies : de l’épaule, du genou, du dos, du cou, mais aussi la prise de poids suite à l’arrêt tabagique, les dépressions et la conséquence de traitements médicamenteux. À chaque problème de santé sa solution… sportive.

Par Stéphane Ledien Stephane@leseditionsprime.ca

I

l est en forme, Éric Salesse. Joueur au sein du Rouge et Or de l’Université Laval de 2000 à 2004, le copropriétaire et coach du gym Zone Rouge a derrière lui un bac et une maitrise sur le diabète et l’activité physique.

Après avoir accompagné des diabétiques dans d’autres clubs, il officie aujourd’hui dans son propre établissement comme kinésiologue.

D’ailleurs, tous les coachs qu’il embauche le sont aussi. Chez Zone Rouge, on se tient à l’écoute des tendances – puisqu’on peut venir y faire du yoga, de la boxe, du spinning, du piloxing (combinaison de pilates, de danse et Un esprit sain dans un corps sain de boxe) – mais surtout, du corps. « Ce qui est fascinant à notre époque », observe avec amusement Éric Salesse, « c’est que tout le monde a des « bobos ». » Son travail, avec La force d’un duo D’une carrure tout aussi imposante, son asso- Guy Asselin? Remettre les gens en forme, bien cié Guy Asselin confirme la vocation « santé » sûr. Y compris ceux qui sont complètement de leur gym nouvellement établi à Saint-Au- déconditionnés. Mais pas n’importe comment. gustin. Physiothérapeute, lui est bien connu de « L’activité physique a le don de centraliser

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Il avait fallu travailler sur « la force de leurs jambes. » Le programme s’étend au-delà de la

« simple » activité : un nutritionniste intervient aussi pour élaborer un régime adapté. En partenariat avec le restaurant voisin Caprice, des menus santé seront servis, avec smoothies et boissons nutritionnées. Clou de cette implication au service du bien-être de tous : Zone Rouge va proposer dès le mois de février une évaluation physique hors-norme. Un rendez-vous de 1 h 30 avec trois spécialistes : médecin, physiothérapeute puis kinésiologue.

Les deux propriétaires du gym prennent décidément votre santé… très à cœur!

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| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Sport Par Stéphane Ledien Stephane@leseditionsprime.ca

Un Augustinois prodige du ski acrobatique aux Jeux de Sotchi

Alex Beaulieu-Marchand, figure de style Jean-François Cusson, entraineur du volet slopestyle de l’équipe canadienne de ski acrobatique, nous avait prévenus : « Alex a une force mentale incroyable ». Et en effet, quand on joint le jeune sportif au téléphone, son assurance force le respect. À bientôt 20 ans, le virtuose de la « descente acrobatique » raconte posément son parcours, sa préparation et son excitation à l’approche des Jeux de Sotchi. Un défi d’autant plus imposant que l’athlète sera le seul représentant du Canada dans l’épreuve du slopestyle à ski, une discipline nouvellement introduite aux Olympiades. pline en plein développement, le slopestyle consiste à utiliser au mieux tous les modules disposés sur la piste. L’évolution est notée par des juges qui tiennent compte des enchainements et de la difficulté des sauts effectués. Une épreuve résolument spectaculaire.

Soutien parental, fierté nationale On imagine le sportif un peu casse-cou ; ses parents démentent : « nous n’avons aucune crainte. C’est un athlète de haut niveau qui ne prend que des risques calculés. Aujourd’hui, il a accompli son rêve et nous en sommes fiers. D’autant qu’il sera le seul Canadien dans cette épreuve aux JO de Sotchi. » Justement, puisqu’on en parle :

© André Kedl

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ix-neuf ans bien tassés, et déjà une légende. Le mot peut paraitre excessif, et pourtant. Alex Beaulieu-Marchand pratique ce sport extrême qu’est le slopestyle depuis qu’il a 12 ans. Et avec une détermination exceptionnelle : les médias ont déjà relaté l’histoire de cet adolescent qui, pour pouvoir se payer un camp d’entrainement à Whistler en Colombie-Britannique, s’était mis à tricoter des tuques puis à les vendre. Initié par un voisin de chalet au Mont-Saint-Anne où, tout petit déjà, il allait skier chaque fin de semaine, le jeune Alex s’est vite illustré dans la descente acrobatique, inventant toujours plus de figures avec ses skis « bi-spatulés ». Disci-

L’athlète représentera le Canada aux Jeux de 2014 pour l’épreuve du slopestyle à ski, une nouvelle discipline du ski acrobatique. la Russie, c’est loin et la pression est énorme.

Est-ce que ça inquiète sa famille ? « Non, Alex sait ce qu’il fait. Il l’a toujours su. » Andrée Marchand nous raconte que lorsqu’il avait 14 ans, elle

laissait déjà son fils partir pour des week-ends de pratique intensive avec des jeunes plus âgés. « Je leur prêtais ma voiture. » Un encouragement de tous les instants qui a porté ses fruits.

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Nos entreprises d’ici MA fierté locale !

Ambassadeur d’un sport nouveau aux JO Alex Beaulieu-Marchand écrit le début d’une grande histoire sportive. Intégré depuis un an à l’équipe canadienne de ski acrobatique, l’athlète, roi de l’autodidactisme, avoue que cet encadrement « rend les choses plus faciles ». Mais le coach conserve l’esprit du ski « freestyle » : la créativité de l’exécution joue un grand rôle. « Il n’y a pas de limites ; tu fais ce que tu veux sur la montagne ». Il faut, dans ces conditions, « tout donner, être prêt à y aller. » Le mental représente presque la moitié du travail. Alex John Vandervalk

De tout pour la remise en forme :

Alex Marchand

Le résident de Saint-Augustin Alex Beaulieu-Marchand en pleine épreuve de slopestyle du Dew Tour à Breckenridge au Colorado, en décembre dernier.

Seul représentant du Canada à Sotchi dans l’épreuve du slopestyle à ski, notre athlète reviendra-t-il avec une médaille, comme au Dew Tour de décembre où il a fini à la 2e place ?

On lui souhaite bonne chance !

Beaulieu-Marchand explique que pour réussir les manœuvres les plus extraordinaires, il doit « visualiser clairement ses rotations et son atterrissage. » Même loin des pistes, ses pensées pourvoient à cet entrainement de l’esprit, tous les soirs. Tout en restant attentif aux performances des concurrents à surveiller sérieusement : les États-Unis, la Norvège, l’Australie. Et le bonheur d’être aux JO dans tout ça ? « Il est total. Je suis content de faire partie de l’évènement olympique. Mais, surtout, je me fais plaisir. » À nous aussi !

Pensez également à : Shantala Yoga, Swann de même que tous ces lieux qui vous ouvrent la voie vers la remise en forme.

Une gracieuseté de votre Écho !

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

Sport Par Pierre Blais pierre@leseditionsprime.ca

Enfants, parents et intervenants font tous leur part pour assurer un parcours de qualité

Le sport-études, une dévotion complète Les programmes sport-études sont en plein essor au Québec, si bien qu’il est possible de se spécialiser dans plus d’une quinzaine de disciplines, allant du hockey au patinage artistique, en passant par le baseball et la gymnastique. Les jeunes qui s’engagent dans ces programmes affirment que le fait de pratiquer tous les jours les motive à demeurer en classe, et que la conciliation études et sport est bien calculée par les intervenants, et par les parents, bien entendu! madaires. « On a aussi des périodes de musculation », complète Victor Bissonnette.

S’il y a un point sur lequel tous s’entendent, c’est que la pratique du sport augmente la motivation d’aller à l’école et de bien réussir.

«Il nous faut des bonnes notes pour continuer.

Si notre moyenne descend sous les 70 %, on est exclu du programme de hockey », explique Kevin Gignac. «Ça ne me dérange pas de me lever et d’aller à l’école, mais j’ai surtout hâte de patiner », seconde Thomas Pelletier. Notons que tous ces étudiants-athlètes jouissent aussi d’un horaire scolaire allégé, ce qui ne leur déplait pas nécessairement. «Il faut en faire beaucoup à la maison », rappelle toutefois Kevin Gignac.

C’est d’ailleurs un point bien important à souligner : tout a été pensé pour leur faciliter

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la vie. « On a des périodes d’études à l’école, mais surtout, on a nos soirées pour étudier parce qu’on a joué au hockey le jour», reconnait Charles Duguay.

D’autres doivent régulièrement composer avec un horaire plus serré. « Je me couche à 20 h 30 tous les soirs de la semaine parce que les journées débutent tôt et sont bien remplies », explique Thomas Pelletier. «Le weekend, j’en profite

Thomas Pelletier compose avec l’horaire d’un adulte, mais comprend que tout est bien calculé pour appuyer sa réussite sportive et scolaire.

Courtoisie

T

homas Pelletier a 13 ans. Il patine depuis l’âge de trois ans, et ces temps-ci, il est sur la glace chaque jour de la semaine. «Je pense qu’on passe environ huit heures sur la patinoire chaque semaine, souvent un peu plus. L’après-midi, c’est avec l’école, et le soir, avec le club civil.», explique-t-il.

Même son de cloche du côté du hockey.

Si Victor Bissonnette s’entraine une ou deux journées par semaine avec son groupe du Séminaire Saint-François (en plus des quatre séances avec son équipe Pee-Wee AAA), les plus vieux, comme Kevin Gignac et Charles Duguay (Bantam AAA) sont régulièrement en uniforme deux fois dans la même journée, pour un total de cinq ou six activités hebdo-

au maximum!», ajoute-t-il, lui qui a par exemple regardé de longues heures des Championnats canadiens... de patinage artistique à la mi-janvier!

Ces horaires accommodants ne seraient bons à rien sans les apports humain et financier des parents. Tous les jeunes rencontrés admettent être privilégiés de pouvoir s’instruire dans le système du sportétudes, et sont reconnaissants envers leurs parents.

«On ne le dit pas toujours, mais j’espère qu’ils le savent », affirme Victor Bissonnette, qui demande à papa et maman d’aller chercher son équipement à l’aréna pour le faire sécher lorsqu’il a deux activités rapprochées.

Des parents accommodants, vous dites?

volume 4 • numéro 10 | janvier 2014 |

JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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Sport Par Pierre Blais pierre@leseditionsprime.ca

Nos athlètes locaux nous livrent leurs impressions à quelques jours du grand rendez-vous

Jeux olympiques de Sotchi Les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi arrivent à grands pas, et certains de nos athlètes locaux ont bien voulu livrer leurs impressions à l’approche de cet évènement grandiose.

Qui suivront-ils ? Qui sont les espoirs de médailles? Ils vous dévoilent ici leurs secrets!

A

ntoine Crête Belzile joue au hockey avec l’équipe Les Typhons Bantam AAA de Québec. Ce Carougeois a aussi été sélectionné pour faire partie de l’équipe Québec des moins de 15 ans en septembre dernier.

Ils se sont rendus à Philadelphie pour affronter les clubs des autres provinces, des formations des États-Unis et d’autres pays. « Les Russes sont très habiles i nd iv iduel lement », raconte le membre de l’équipe victorieuse du tournoi.

Cette expérience in­ter­nationale a simple­­ ment appuyé l’intérêt qu’Antoine avait déjà pour le hockey aux Jeux olympiques. « J’ai suivi le dévoilement des principales équipes et la composition des divisions. Je suis un défenseur alors je vais suivre Duncan Camille Lacasse suivra Keith avec le Canada », explique-t-il, laissant attentivement le tout de même un peu de parcours de Patrick place dans son cœur pour Chan à Sotchi.

Sidney Crosby.

La route peut être ardue pour un hockeyeur canadien qui désire jouer aux olympiques. Sachez toutefois qu’un ancien étudiant du Séminaire Saint-François, la même école que fréquente Antoine Crête-Belzile, a joué et remporté l’épreuve de hockey à Vancouver, en 2010. Il s’agit de Patrice Bergeron, des Bruins de Boston.

Florence St-Jean, 16 ans, vient tout juste de passer à la catégorie élite de patinage de vitesse. C’est donc dire que depuis la fin janvier, elle course contre des filles de partout au Québec. Elle rêve encore des Jeux olympiques, même si « c’est encore loin », dit-elle. «C’est motivant de voir des athlètes de haut niveau à la télé, c’est encourageant pour celles qui font du patin. On veut tous être là! » La Carougeoise a la ferme intention de suivre attentivement ce qui se passera en patinage de vitesse à Sotchi. «Le longue piste, le courte de piste, on a des Québécois et des Canadiens partout. Je pense que Charles Hamelin, en courte piste, est un excellent espoir de médaille », avance-t-elle.

La petite Camille Lacasse, 11 ans, n’a pas tout le bagage des deux autres. Elle patine toutefois plusieurs fois par semaine avec son école et le Club de patinage artistique de CapRouge, et son idée est faite pour son avenir en patin. « Avant, quand je regardais Joannie Rochette et Cynthia Phaneuf, je voulais aller aux Jeux olympiques. Maintenant, je veux

devenir monitrice pour les tout petits. J’ai déjà commencé les samedis », raconte-t-elle. «Je ne dirais pas non si jamais je pouvais aller aux olympiques », avoue-t-elle quand même.

Camille suivra attentivement les prestations du Canadien Patrick Chan, mais aussi

des patineuses Kaetlyn Osmond Florence St-Jean suivra attentivement les performances des et Gabrielle Daleman, qu’elle Canadiens et Québécois à Sotchi, notamment Charles Hamelin. a découvertes lors des derniers Pas de doute, nos athlètes connaissent bien championnats du monde. « L’été, j’écoute aussi la nage synchronisée parce que ça ressemble au ceux qui forment l’élite de leur sport, et ils les suivront attentivement à Sotchi! patin artistique », précise-t-elle.

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

PLein air Par Simon Bastarache sim_bastarache007@hotmail.com

Du ski de fond à Cap-Rouge

À en perdre sa tuque!

Au volet plein air ce mois-ci, parlons du ski de fond dans notre région. Quoi, chez nous, direz-vous? Effectivement, il y a un réseau instauré et structuré, et ce, depuis plus de vingt ans.

P

oint de départ : Club de golf de CapRouge. La majorité des skieurs débutent leur randonnée à partir du stationnement principal, sur le haut de la vallée avant de jeter leur dévolu sur une des nombreuses pistes offertes. De là, vous avez une vue splendide sur l’horizon qui s’étend devant vous ainsi que sur le tapis blanc de neige qui recouvre tout le boisé et le secteur skiable. Un peu froids

Le panneau indicateur présente bien le réseau des pistes.

sur le sommet de la colline, des vents omniprésents vous fouettent le visage. Une bonne tuque ainsi qu’un faux col sont donc de mise.

Au moment de vous préparer à entamer votre excursion, je vous recommande de suivre

Vue d’ensemble du secteur skiable.

volume 4 • numéro 10 | janvier 2014 |

la piste principale, celle qui longe les arbustes d’où se cachent derrière, des enfants et des jeunes familles se réjouissant des plaisirs de la glissade et de la luge. Ensuite, vous aurez à faire une première descente. Rien de bien compliqué, il suffit de vous laisser glisser, en pliant légèrement les genoux, laissant vos skis faire le travail. La première descente accomplie, continuez à avancer sur la piste, vous longerez ainsi la rue Jean-Charles Cantin située sur le haut du fossé.

Passante et bruyante, cette vue sur la rue et les quartiers résidentiels brise un peu le silence et le calme de votre randonnée. Un moins pour cette portion du sentier. À l’orée des bois, la piste principale se divise en deux, un panneau indicateur est d’ailleurs là pour vous guider.

En fait, vous avez le choix entre faire la grande boucle (appx: 2 km max.) qui prend en moyenne 45 minutes à faire, dépendamment de votre forme physique. Si le temps ou l’énergie manque, optez pour la piste qui s’allonge vers la droite; elle vous mènera directement et rapidement vers la sortie du bois d’où vous déboucherez sur la rue des Carougeois. En somme, c’est un petit raccourci. De là, vous pouvez soit traverser la rue et suivre un nouveau parcours qui traverse le sentier Étienne-Letellier à votre gauche ou Des Grandes-Marées à votre droite.

Veillez à ralentir votre élan avant de traverser la ruelle; la chaussée est glissante et les voitures roulent vite. Si vous ne souhaitez pas quitter le sentier, dirigez-vous vers la droite. La piste vous ramènera un peu plus loin, suivant la montée, vers le stationnement principal.

Mises en place depuis plus de vingt ans, les nombreuses pistes de ski de fond qui jalonnent le paysage de la petite communauté de CapRouge sont toujours accessibles au grand public et plus populaires que jamais!

Piste longeant la rue Jean-Charles Cantin.

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

| janvier 2014 | volume 4 • numéro 10

24 AU 30 JANVIER

31 JANVIER AU 6 FÉVRIER

• MERCREDI: les «4 à 7» en cavale à 13,99$ + Spécial Jack Rabbit pizz & vino • JEUDI: «Sortie de gang» 4 billets en soirée pour 39,99$ + 50% sur location d’équipement

• DÉFI ALPIN DU CARNAVAL (31 janvier au 2 février) • JAM NIGHT SKI BATTLES compétition freestyle Snowparc (31 janvier) • EMPIRE GAMES compétition freestyle - Snowparc (1er février) • MERCREDI: les «4 à 7» en cavale à 13,99$ + Spécial Jack Rabbit pizz & vino • JEUDI: «Sortie de gang» 4 billets en soirée pour 39,99$ + 50% sur location d’équipement

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• DJ après-ski SLIPMAT (25 janvier) • Montez à bord de la navette ferroviaire à l’Hôtel La Ferme et rendez-vous à la base de la montagne.

• Nouveaux sentiers de raquettes à la base de la montagne

• DJ après-ski STEPH LEMIRE (1er février) • Montez à bord de la navette ferroviaire à l’Hôtel La Ferme et rendez-vous à la base de la montagne.

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• COURSE JEUNES CHAMPIONS (25 janvier) • SPÉCIAL FONDUE CHINOISE du mercredi au dimanche au Restaurant Feu-Follet • DIMANCHE EN FAMILLE (inclut billets de remontées, location d’équipement et leçon privée)

• SPÉCIAL FONDUE CHINOISE du mercredi au dimanche au Restaurant Feu-Follet • DIMANCHE EN FAMILLE (inclut billets de remontées, location d’équipement et leçon privée)

• SUPER SÉRIE du Club de ski MSA (25 au 27 janvier) • Le défi sportif OSEZ LE MONT-SAINTE-ANNE : NOUVELLE FORMULE! Collecte de fonds pour trois organismes de la région. Inscription : https//osezlemsa. com (25 janvier)

• MARDI DES FEMMES 2 pour 1 sur les billets de remontées et 50% sur la location d’équipement + après-ski (4 février)

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7 AU 13 FÉVRIER • MERCREDI: les «4 à 7» en cavale à 13,99$ + tx(en petit) + Spécial Jack Rabbit pizz & vino • JEUDI: «Sortie de gang» 4 billets en soirée pour 39,99$ + 50% sur location d’équipement

• JOURNÉE «GLISSE & CHOCOLAT» (15 février) • SLOPESTYLE LE RELAIS compétition freestyle Snowparc (16 février) • JAM NIGHT SKI BATTLES compétition freestyle Snowparc (21 février) • MERCREDI: les «4 à 7» en cavale à 13,99$ + Spécial Jack Rabbit pizz & vino • JEUDI: «Sortie de gang» 4 billets en soirée pour 39,99$ + 50% sur location d’équipement

• LES GRANDS EXPLORATEURS – Birmanie. Salle Multi de l’Hôtel La Ferme (7 février) • DJ après-ski SAINT-MARTIAL (8 février) • Montez à bord de la navette ferroviaire à l’Hôtel La Ferme et rendez-vous à la base de la montagne.

• Nouveaux sentiers de raquettes à la base de la montagne

• DJ après-ski MILLEMÉTRICK (15 février) • Montez à bord de la navette ferroviaire à l’Hôtel La Ferme et rendez-vous à la base de la montagne.

• Nouveaux sentiers de raquettes à la base de la montagne

• SPÉCIAL FONDUE CHINOISE du mercredi au dimanche au Restaurant Feu-Follet • DIMANCHE EN FAMILLE (inclut billets de remontées, location d’équipement et leçon privée)

• MARDI DES FEMMES 2 pour 1 sur les billets de remontées et 50% sur la location d’équipement + après-ski (11 février)

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• TOURNÉE DE SKI 102.9 ET FM93 (animation & dégustation) (25 janvier) • TU AS 25 ANS, SKIE POUR 25$ (25 janvier) • CHRISTIAN PAQUET au bar le Sous-Bois (25 janvier) • RABAIS DU 25e skiez pour 39$ (26 janvier)

• MDS STRAIGHT LINE compétition dans le Snow Park et DJ/chansonnier

• DJ Sebass au bar le Sous-Bois (1er février)

14 AU 21 FÉVRIER

• DENIS LEHOUX au bar le Sous-Bois (8 février)

• TOURNÉE SÉCURI-SKI - sensibilisation au code de conduite en montagne (15 février) • SPÉCIAL FONDUE CHINOISE du mercredi au dimanche au Restaurant Feu-Follet • DIMANCHE EN FAMILLE (inclut billets de remontées, location d’équipement et leçon privée)

• SÉRIE ACADÉMIE POWERADE - Série de 3 Courses Récréatives de Slalom Géant! Bienvenue à tous les niveaux (15 février) • TOURNÉE SÉCURI-SKI - Sensibilisation au code de conduite en montagne (16 février) • MARDI DES FEMMES 2 pour 1 sur les billets de remontées et 50% sur la location d’équipement + après-ski (18 février)

• NEWS FROM THE HILL au bar le Sous-Bois (15 février)

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JOURNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUGE

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Fondation d’aide à l’Athlète carougeois

Quatre athlètes honorés Le 11 décembre dernier, quatre jeunes sportifs de notre territoire ont reçu une bourse de la Fondation d’aide à l’Athlète carougeois. Sous la présidence d’honneur de David Veilleux, ce sont 3 100 $ qui ont été remis ce soir-là.

Par Marie-France Simard mf.simard@gmail.com

T

out d’abord dans la catégorie Élite, la première bourse a été remise à Félix Veillette, un coureur de demi-fond du club d’athlétisme de l’Université Laval et membre de l’équipe du Québec. Malgré des blessures aux tendons d’Achille qui ont ralenti sa progression, ce dernier est demeuré parmi les meilleurs coureurs au Canada. Il a entre Geneviève Gagné en compagnie du président autres aidé son équipe du relais 4 x 400m à d’honneur de l’évènement, David Veilleux et du député fédéral de Louis-Hébert, Denis Blanchette.

C’est entouré des pharmaciennes propriétaires de Jean Coutu Cap-Rouge que Félix Veillette a reçu sa bourse des mains de David Veilleux.

remporter une médaille d’argent au championnat canadien junior l’été dernier.

Ensuite, c’est l’athlète en heptathlon Geneviève Gagné qui a reçu la deuxième bourse de la soirée. Membre du Club d’athlétisme de l’Université Laval et faisant aussi partie de l’équipe du Québec, elle détient toujours deux records du Québec dans la catégorie juvénile.

Pour la prochaine année, elle souhaite entre autres participer aux championnats canadiens junior et senior.

La troisième athlète honorée dans cette catégorie était Gabrielle Boisvert, une nageuse synchronisée de haut niveau. Membre du Club

Le lauréat Alexandre St-Jean entouré de Richard Lebrun du Club Lions Cap-Rouge-Saint-Augustin, de David Veilleux et du conseiller municipal Laurent synchro élite depuis 14 ans et de l’équipe du Proulx.

Québec, elle a notamment terminé première en solo libre lors de l’US Open au Texas. à deux Championnats du monde juniors, où il Pour l’année à venir, ses objectifs sont clairs : a gagné une médaille de bronze au 500 mètres un podium national en solo et en équipe tout en février 2012. L’été dernier, il a participé aux comme une autre sélection sur l’équipe pro- sélections olympiques en courte piste. Comme vinciale en solo et en équipe pour faire une il n’a pu se qualifier, il a décidé de transférer en longue piste pour y tenter sa chance. Il a compétition internationale.

Enfin, dans la catégorie Excellence, l’ath- participé à la coupe du monde à Calgary et à lète en patinage de vitesse courte et longue Salt Lake City où il a terminé cinquième au piste, Alexandre St-Jean, s’est illustré. S’en- 500 mètres. Le 27 décembre, il a pris part aux trainant à Montréal depuis quelques années, il sélections olympiques à Calgary. a participé à deux Coupes du monde en Asie et

Un message de la part de David Veilleux

L’athlète Gabrielle Boisvert recevant sa bourse en compagnie de l’attachée du député provincial de Louis-Hébert, Sam Hamad, et d’un représentant de la Caisse populaire Desjardins de Cap-Rouge.

Lors de la soirée, David Veilleux en a profité pour féliciter les quatre athlètes, mais également pour leur rappeler qu’il y a une vie après le sport. « Il y a dix ans, j’étais à votre place. Je n’étais pas le meilleur au pays, mais j’ai tout de même atteint mes objectifs un à un. Tout au long de ma carrière, j’ai poursuivi mes études. Ce n’était pas toujours facile de combiner les deux » a-t-il laissé tomber. « Mais il y a une vie après le sport… Les études m’ont permis de faire des choix éclairés », a-t-il dit aux jeunes sportifs présents, tout en insistant sur le fait que l’implication sportive chez les jeunes permet d’en faire des meilleurs adultes pour notre société.

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