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Lyc é e d u Parc d e s Ch au m e s
C OMMÉMORER Sommaire
Avallon
2
Saint-Léger-Vauban
3
Chastellux
4
Cisery
4
Dissangis
5
Joux-la-Ville
6
Marigny-l’Eglise
7
Précy-le-sec
8
Accolay
8
Saint-Moré
9
Pontaubert
9
Saint-Germain-des-Champs
10
Tharot
10
Thory
11
Vézelay
11
Septembre 2014
LA GRANDE GUERRE
L E S M O N U M E N T S AU X M O R T S D E L ’ A VA L L O N N A I S La loi du 25 octobre 1919 établit le principe de l'érection d'un monument dans chaque commune afin de rappeler le lourd sacrifice consenti par les Français et de conserver la mémoire des soldats tombés durant la guerre de 1914-1918.
Au cours de trois années scolaires, des élèves de 1ère ES ou S du lycée du Parc des Chaumes à Avallon ont enquêté sur les monuments aux morts de leur commune de résidence. L’ensemble du territoire de l’Avallonais n’est pas couvert et le travail est amené à se poursuivre. Certaines enquêtes sont peu abouties, et mériteraient d’être complétées. Pour les élèves, il s’agit de découvrir et de s’approprier un élément du patrimoine local, qui fait partie de leur quotidien. Ce travail a été encadré par Cécile De Joie, professeur d’histoire-géographie.
LA BASE « MÉMOIRE DES HOMMES » Le travail d’enquête sur les monuments aux morts a été poursuivi par des recherches dans la base des « Morts pour la France » du site « Mémoire des Hommes » et les Journaux des unités. Chaque élève a relevé deux noms de soldats « morts pour la France » sur le monu-
ment de sa commune, puis a recherché sa fiche dans la base sur internet. Ensuite, il mène l’enquête, à partir des informations trouvées, pour tenter de repérer dans les JMO, les conditions de décès du soldat identifié. Ce travail a été compilé sur une carte en ligne (QR Code ci-
contre) ce qui permet de dessiner les lignes de front et d’appréhender ce que fut la violence de la guerre des tranchées. Pour les élèves, c’est aussi la découverte du travail sur les sources historiques.
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L E M O N U M E N T AU X M O R T S D ’ AVA L L O N Le monument aux morts de la ville d'Avallon est placé au centre-ville, non loin de deux monuments historiques : en
face de ce monument est située l’église Saint-Martin, et à côté est localisé le cinéma Vauban qui était autre-
« En l'an 1920, ce monument a été érigé par souscription publique pour commémorer les enfants d'Avallon MORTS pour la FRANCE et glorifier leurs frères d'armes survivants, qui ont combattu victorieusement pour la PATRIE, le DROIT, la LIBERTE. »
fois un théâtre. Derrière ce monument se situe également la promenade des Capucins, qui était, jadis, une place de fête et de célébration. Le choix de cet endroit pour bâtir cet édifice fut d'ailleurs vivement critiqué, puisqu'il ne s'adaptait pas aux activités réalisées sur cette place.
Photographie de V. Chevanne, prise quelques instants après la célébration de la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, 2012.
Le monument représente deux soldats devant une arche à 4 piliers, où sont gravés les noms des soldats tombés au front sur chaque face de chaque pilier. Sur l'arche, sept drapeaux français sont plantés, les inscriptions inscrites sur l'arche sont encadrées des dates du début et de la fin de la guerre gravées. L'un des soldats est debout
LE
devant l'autre qui est couché sur le ventre. Le soldat debout porte un casque simple, une écharpe, des vêtements chauds avec des épaulettes, des moufles et un sac est posé à côté de ses pieds. Celui couché a la même tenue que lui avec une gourde posée contre son flanc. Le soldat qui reste debout semble avoir la tête haute, malgré un regard qui exprime une sorte de tristesse.
POILU
Grâce à cette description et à une recherche sur l'uniforme des poilus, nous pouvons affirmer que ces soldats portent l'uniforme du Poilu à partir de l'automne 1915. Ces vêtements surviennent lors de l'adaptation des soldats à la guerre de position, c'est-à-dire aux tranchées.
http://www.lesfrancaisaverdun1916.fr/uniforme1024.htm
Légende de cette photographie : 1 - Casque Adrian 1er type 2 - Capote Poiret 3e type 3 - Numéro de collet bleu horizon 4 - Bretelles de suspension et ceinturon en cuir fauve 5 - Tampon contre les gaz modèle P2 et le sachet S2 6 - Pantalon-culotte bleu horizon modèle 1914 7 - Brodequin modèle 1915
Son camarade de guerre semble avoir perdu la vie. Ainsi, nous pouvons penser qu'il reste debout en signe de deuil. De plus, nous pouvons interpréter cette « tête haute » comme une marque de courage, qui signifie qu'il
C o mmé mo r e r l a g r a nde gue r r e Le portique qui s'élève derrière les soldats peut être interprété comme une allusion à la victoire. En effet, même si ce portique n'a pas la même carrure, ni la même grandeur que l'Arc de Triomphe, il peut néanmoins y être comparé symboliquement. L’ Arc de Triomphe a été érigé pour faire passer les soldats de l'armée qui reviennent d'une guerre vainqueurs, nous pouvons donc penser que l'auteur a ici voulu y faire allusion. Une palme de la victoire en bronze est accrochée sur le socle où est couché le soldat, il est inscrit « les médaillés militaires à leur camarade ». Sur les colonnes sont inscrits environ 300 noms d'Avallonais morts durant la Première Guerre Mondiale, après ont été rajoutés les noms de certaines victimes
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de la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont classés par ordre alphabétique. Les grades apparaissent en face des noms.
peut imaginer que ce soldat est un des dernier debout dans un champ de morts.
Ce monument aux morts d'Avallon est une œuvre originale et unique puisque aucune autre commune de France ne possède un tel monument aux morts. Même si l'auteur de ce monument a sculpté beaucoup d'autres édifices en roche, il a produit cette œuvre sculptée en un seul exemplaire. Il s'agit donc d'une œuvre originale. Le sculpteur du monument aux morts d'Avallon est Pierre Vigoureux (1884-1965), un sculpteur de profession qui a modelé et taillé énormément d'édifices plus ou moins grands. Ce monument unique montre le deuil lorsque l'on regarde le soldat debout face à un de ses camarades qui n'a pu survivre, on
http://avallon.blog.lemonde.fr/files/2012/02/2012-02-Avallon92.jpg
La commune comptait 5900 habitants en 1911 (dernier recensement avant la guerre) Source : Insee. Lors de la guerre, la commune d'Avallon a perdu environ 300 hommes pour la première guerre mondiale. Ainsi, en rapportant le nombre de victimes sur le nombre de la population de la commune, nous trouvons un résultat d'environ 5 % de morts dus à la première guerre mondiale sur la population d'Avallon. V. Chevanne, T. Yavuz, 1ère 3, 2013.
S A I N T - L E G E R - V AU BA N Le monument est placé entre l'église et la mairie (l'école). Sur celui-ci, nous distinguons une inscription : “Saint Léger Vauban à ses enfants morts pour la France”. Concernant le symbole, il n'y en a qu'un seul, nous pouvons repérer une branche de laurier qui représente les vertus militaires. Durant cet affrontement que fut la première guerre mondiale, il y a eu 56 morts pour ce petit village. Ils sont classés par ordre alphabétique. Cependant, les grades apparaissent tout de même, introduisant une distinction entre les soldats. En 1911, la commune comptait 1000 habitants ce qui fait 5,6 % de victimes. La personne qui a proposé le projet du monument fut le maire de l'époque qui se nommait Achille Colas. Il a demandé le financement des habi-
tants qui n'ont pas hésité une seconde. Cette œuvre, qui semble stéréotypée et assez commune, est le travail de l’architecte Monsieur Prévost. Le monument de Saint Léger Vauban montre seulement un aspect de la fin de la guerre : la victoire de l'Entente. Ceci est démontré par la branche de laurier.
Le monument aux morts, vue en direction de l’église.
B. Bourgeois, 1ère 3, 2013.
Vue en direction de la mairie.
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CHASTELLUX-SUR-CURE Le monument aux morts de Chastellux-sur-Cure se situe près de la mairie (A) et du cimetière.
La commune de Chastellux à ses glorieux soldats morts pour la France 1914-1918
Copie Maps.
d’écran
La statue du soldat est là pour rappeler la bataille, elle permet de connaître leur tenue. Elle fait honneur aux morts. Le soldat s’appuie sur son fusil pour évoquer le repos après le combat. Le monument est entouré d’un enclos, dont les poteaux sont des obus.
Le soldat porte la tenue spécifique de 1916 : uniforme, casque et fusil. Sur la plaque sont inscrits quatorze soldats et ils sont classés par ordre alphabétique. En face de certains noms sont écrits les grades des soldats pour faire honneur à leur statut. Le monument a été construit par l'architecte Etienne Camus. Le monument a été financé par la commune. Le monument est une œuvre originale, mais elle n'est pas unique car il y a un monu-
ment à environ 5 km de Chastellux qui lui ressemble. La commune comptait 457 habitants en 1911. Nombre de victimes : 14 morts. 3% de la population de Chastellux est décédée lors de la guerre 1914/1918. Le monument représente à la fois un jour de joie pour la commémoration de l'Armistice car on peut voir un soldat qui se tient droit et fier d'avoir gagné cette guerre. Mais il montre également le
deuil des familles , qui ont perdu des membres de leur famille au combat pour la France, comme le montre la statue, avec un visage triste qui signifie que la guerre a été dure pour les hommes. L. Pitois, E. Bonoron, 1ère 3, 2012.
« C I S E RY . A S E S E N FA N T S M O R T S P O U R L A FRANCE 1914-1918 »
Le monument est placé au bout d’une allée d’arbres, au centre du village.
Cinq morts pour la première guerre mondiale. Classement par date de décès. La commune comptait 138 habitants en 1911 (dernier recensement avant la guerre) (Insee), 3,62 % de victimes. Jardinet ou clôture : Le lieu est délimité et devient un enclos à caractère sacré. Seuls les anciens combattants ou le maire du village peuvent y pénétrer.
Les palmes de la victoire : En métal (goût pour l’antique) indique la victoire ainsi que le sacrifice La croix de guerre : Décoration, honneur officiel rendu aux anciens combattants, elle concilie toutes les familles d’esprits. Malgré une recherche dans les archives municipales, aucune indication n’a été trouvée sur l’auteur du monument, ni de précisions sur sa réalisation. Léa Morvand, 1ère 3, 2013
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DISSANGIS Le monument fut construit à l’initiative de Guy Riotte, l’actuel maire de Dissangis. Il a été inauguré le 11/11/1998. Le monument a été financé par les fonds de la commune ainsi que les associations FNAM et AET.
Le monument aux morts de Dissangis dégage l’impression que le 11 novembre est un jour de deuil qui se doit d’être commémoré.
Le monument aux morts est une œuvre assez commune car c’est un simple bloc de calcaire. L’auteur du monument n’est pas indiqué. La commune comptait 218 habitants en 1911. La commune a donc perdu 5.5% de sa population lors de la guerre.
Sur le monument figure l’inscription « Nos morts pour la patrie » ainsi que les initiales des associations : Fédération Nationale André Maginot (FNAM) et l’association des Ancien Enfants de Troupes (AET). Aucun soldat n’est représenté sur le monument. Le monument compte 12 morts, dont 11 pendant la première guerre mondiale. Ils sont
Copie d’écran d’une carte de situation, Google Map.
classés pour ordre chronologique. Les grades n’apparaissent pas sur le monument aux morts. Ils ne sont pas représentés pour ne pas faire de différences entres les soldats.
Thomas Chiavazza, 1ère 3, 2013.
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JOUX-LA-VILLE La décision d’implantation du monument aux morts de Joux-La-Ville a été prise le 1er juillet 1921 soit quelques années après la fin de la première Guerre Mondiale. Son coût est d'environ 8 000 Francs mais il est en
Source : Google Maps
Il n'y a pas d'inscriptions sur le socle du monument aux morts, mais il y figure un rameau, une épée représentants la gloire et la paix. Tou-
Le coq
parti couvert grâce à la souscription publique et par subvention communale. Le 15 août 1921, le sculpteur Justin Monin de Dissangis est désigné comme le concepteur du monument. En effet ce fût le seul à avoir fait une offre. Le monument a été réalisé avec du calcaire. Le 2 juillet 1922 , le monument de Joux-La-Ville a été inauguré. Le monument aux morts de la commune de Joux-La-Ville est situé au centre du village dans le parc de l'église, à l'emplacement d'un très ancien
tefois, sur la face avant, sont gravés les dates « 1914-1918 » ainsi que la phrase « A la mémoire glorieuse de ses enfants morts pour la France Joux -la-Ville reconnaissant » et les noms des défunts sur les faces latérales. On notera que les morts de la Seconde Guerre mondiale n’apparaissent pas sur le monument. Les symboles représentés sur le monument aux morts de Joux-La-Ville sont au nombre de quatre.
La Palme : Symbole de la victoire sur la mort, d'ascension, de régénérescence, de
Source : Google (Street View)
Maps
La Croix de guerre : Symbole laïque (1905). Rallie les
différentes religions et personnes athées. (= croix des catholiques mais aussi décoration, un honneur officiel rendu aux combattants).
martyr et d'immortalité. La couronne de laurier symbolise la victoire.
Symbole du Messie, fin de la misère, des ténèbres, renouveau, emblème du pays et de la victoire. Le coq gaulois est le symbole national de la France.
cimetière déplacé à la périphérie du village. L'église se situe près de l'axe routier départemental 11 reliant Joux-La-Ville à L'Isle-surSerein.
Le rameau d'olivier et l'épée sont symboles de paix et de gloire.
Le monument aux morts de la commune de Joux-La-Ville est délimité par une clôture en métal. L'espace délimité par cette dernière est sacré. Il est strictement interdit d'y pénétrer. Seuls le magistrat municipal, les anciens combattants et les enfants des écoles y sont autorisés.
C o mmé mo r e r l a g r a nde gue r r e Durant la Première Guerre Mondiale, au total il y a eu près de 20 millions de morts, 21 millions de blessés et un nombre important de disparus. Au total près de 40 millions de personnes ont subi directement les méfaits de la guerre, dont 10 millions de civils tués et 10 millions de militaires. En effet, certains cadavres n'ont jamais étaient retrouvés, il en reste probablement sous terre, sur les champs de batailles.
A Joux-La-Ville, il a été dénombré 32 décès et dispa-
Les décorations et symboles inspirent le patriotisme, elles rendent hommage aux soldats qui se sont sacrifiés pour la France comme le souligne l’inscription sur la face avant «A la mémoire glorieuse de ses enfants morts pour la France Joux-laVille reconnaissant ». L’épée symbolise la douleur de la perte d’un être aimé mais
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rus durant cette guerre. Toutes ces victimes étaient domiciliées dans cette commune. Sur le monument aux morts, les soldats sont classés par ordre chronologique de leur décès ou par ordre alphabétique. Les grades n’apparaissent pas sur les monuments aux morts puisque les hommes sont égaux devant la loi et devant la mort. La commune de Joux-La-Ville comptait 909 habitants en 1911 (dernier recensement avant la guerre)(Insee). Lors de la première guerre il y a eu 32 victimes. Donc, il y a eu environ 3,5 % de victimes.
Le monument aux morts de Joux-La-Ville n'est pas unique en son genre. En effet, ce monument représente un obélisque surmonté d'un coq gaulois. Ce modèle est très répandu car il coûtait peu cher. De plus, il est situé à Joux-laVille, près de l'église, de la place et de l'ancienne mairie détruite aujourd'hui. Autrefois, les monuments tels que ceux-ci étaient principalement installés près de lieux publics ou monuments communaux. D'autre part, le sculpteur a conçu d'autres monuments à l’identique; on peut prendre l'exemple de la commune de Saint-Martin des Champs dans l'Yonne, en Puisaye (cicontre)
aussi la victoire militaire et politique d’une France unie. Ces monuments érigés au centre des villes nous font parvenir le souvenir de cette tragédie et nous transmettent un message de prévention afin d’éviter que cela ne se reproduise. Les anciens combattants croyaient pourtant qu'il s'agissait de la « Der des Der ». Le jour de
deuil est représenté par la liste des morts. Le jour de joie est représenté par le coq qui représente la victoire et la fierté. Stéphane Boursier, 1ère 3, 2012.
MARIGNY-L’EGLISE Le monument est placé sur le carrefour principal de la commune, donc le plus emprunté. Sur la commune de Marigny l’Église il y eut 60 morts durant la première guerre mondiale. Sur le monument, les soldats sont classés par ordre alphabétique et leurs grades n'apparaissent pas afin de les mettre tous sur un même pied d'égalité. Le monument a été financé par la commune grâce aux fonds publics. Le monument est une œuvre assez stéréotypée, c'est un obélisque et
le sculpteur de celui-ci n'est pas connu. La commune comptait 1204 habitants en 1911. Ce qui veut dire qu’environ 5% de la population de Marigny a péri durant la grande guerre. Devenu fête nationale en 1922, le 11 novembre est à la fois un jour de joie, celui de la commémoration de l'Armistice, de la fin de la guerre, et un jour de deuil. Le monument de ma commune est assez simple et représente donc plutôt le deuil.
Quentin Bachelin, 1ère 3, 2013.
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PRÉCY-LE-SEC Le monument est placé au centre du village, sur la place à côté de l’église. Sur le socle figure l’inscription : «À LA MÉMOIRE DE CES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE. PRÉCY LE SEC RECONNAISSANT» On trouve 28 morts dessus. Les grades ne sont pas notés, ces hommes sont tous morts pour la France, leur courage est le même. Les noms des soldats sont classés par ordre alphabétique.
En 1911 (dernier recensement avant la guerre, INSEE), la commune comptait
environ 479 habitants, ce qui fait environ 6% de victimes pendant la guerre . La commune a fait construire ce monument et l’a financé. Elle a choisi de le faire sous forme d’obélisque, une œuvre stéréotypée et assez commune. Ce monument a été construit par MONIN J., avec de la pierre de la carrière de Dissangis. Le monument est entouré d’un jardinet, délimité par quatre bornes, cela souligne le caractère sacré de l’enceinte. Les sculptures sont au nombre de trois: la
croix de guerre, honneur officiel rendu aux combattants; la couronne de laurier, la victoire , l’héroïsme; et une gerbe de blé, symbole de la jeunesse fauchée.
Louise Gilet, 1ère 3, 2013.
AC C O L AY Le monument est placé au centre du cimetière du village. Il y est inscrit « La commune d'Accolay à ses héroïques enfants ». Sur le monument aux morts de mon village, il n'y a pas de soldat représenté mais un coq à la place de celui-ci. Dans notre village, il y a eu 48 morts. Les noms sont classés par ordre alphabétique. Dans les différentes Le coq : Symbole de la France, il est sur le casque au-dessus d'autres objets. Cela signifie la victoire du peuple français à la guerre.
inscriptions du monument aux morts, il n'y a pas de grade car tous sont considérés comme des héros sans distinction des grades. La commune comptait 671 habitants en 1911. La première guerre mondiale a fait 48 morts, 7% de la population accoloise a été tuée. La mairie d'Accolay l'a fait construire en 1920. Le monument a coûté 7700
sacrifice pour sa nation. Les drapeaux français représentent le patriotisme Les lauriers représentent le mérite des combattants Les épées et les canons représentent la guerre. Ils sont audessous du tas, signifiant la victoire française au-dessus de tout même la guerre.
Le casque militaire est dessous les pattes du coq, il représente la volonté du
francs, 5000 francs du budget de la mairie l'ont financé, avec la participation des villageois via les souscriptions à hauteur de 2700 francs. Le monument aux morts d'Accolay ne présente pas d'originalités particulières mais est assez commun et stéréotypé. L'auteur du monument est Mr Roudier, un marbrier de Vermenton.
Le monument aux morts montre deux aspects le deuil et la commémoration (symboles de casques, de
drapeaux, d'épées et de canons), mais aussi une fête célébrant la victoire de la France (symboles des lauriers et le coq qui chante). Ces deux sentiments se retrouvent lors cette fête nationale du 11 novembre. Samuel Gavillon, 1ère 3, 2013
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SAINT-MORÉ Le monument aux morts est placé contre l’un des côtés de l’église du village. Il est inscrit : « La commune de St.Moré reconnaissante ». Il y a juste une feuille entourée d’un ruban sur le monument, dont la signification possible est l’espoir et le don de l’honneur aux combattants morts pour la France. Il n’y a aucun soldat représenté sur le monument. Les grades des soldats n’apparaissent pas car tous les soldats sont morts pour leur pays, quel que soit leur grade. La commune comptait 251 habitants en 1911. Le nombre de victimes est égal
à 5,58% de la population totale du village. La commune de St.Moré a fait construire ce monument. Le monument a été financé par la municipalité. Ce monument est une œuvre stéréotypée et assez commune. L’auteur du monument est la marbrerie Benoit, à Avallon. Axel Pierre, 1ère 3, 2013.
P O N TAU B E R T Ce monument est marqué par la présence de plusieurs symboles : Une Croix militaire : elle rappelle la croix du christ aux catholiques mais est pour tous une décoration, un honneur officiel rendu aux combattants. Un Laurier : Il symbolise la victoire, représente les vertus militaires et l’hé-
roïsme. Une clôture : Le lieu a été délimité, on y commémore les absents, on en a fait un enclos à caractère sacré. Des obus : signent de mort, fichés comme des trophées donnent une signification belliqueuse au monument. Le monument rend hommage à 25 hommes morts
Les morts sont donc classés par ordre alphabétique à l’exception de Monsieur Bonin George qui figure en fin de liste, car il avait été déclaré disparu. Les grades des combattants sont figurés près de leur nom afin de les répertorier dans l’ordre hiérarchique de leur grade militaire.
publique pour que l’édifice soit digne des soldats. Il fut construit par des bénévoles qui n’ont pas jugé utile de mentionner leur nom. Le monument n’est pas une œuvre originale, ni unique, il en existe des semblables dans d’autres communes. La commune comptait 382 habitants en 1911. Si l’on compte les 22 morts pendant la première guerre mondiale, 5,8% des personnes de cette commune sont morts. Lors de plusieurs journées dans l’année telles que le 8
Le 21 octobre 1920, la commune apporte 2000 francs au projet de construire un monument aux morts, et demande une souscription
en guerre, 22 d’entre eux sont morts pendant la première guerre mondiale et 3 autres sont morts lors de la seconde guerre mondiale. Dans cette commune les victimes ne sont pas classées selon leur grade militaire puisqu‘ils sont tous égaux face à la mort.
Mai et le 11 Novembre, la Mairie sort les drapeaux, embellit le monument de fleurs et fait lire des discours rédigés par le ministre des anciens combattants aux jeunes enfants, pour honorer les mémoires des soldats morts pour la France, c’est pour cette raison que ces journées restent un jour de deuil. Mais ce sentiment de tristesse n’est pas le seul présent, un autre est apparent, le laurier qui symbolise la victoire de la guerre, la fin de beaucoup de souffrances. J. Devoucoux, 1ère 3, 2013.
Le monument se trouve à quelques mètres de la Mairie de Pontaubert. On peut y lire : « 1914-1918, Pontaubert : A SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE »
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S A I N T - G E R M A I N - D E S -C H A M P S Le monument est placé dans la commune de SaintGermain-des-Champs, sur
En 1911, la commune comptait 1107 habitants. Le rapport du nombre de victimes durant cette guerre par rapport à la population est de 5,06%. Le monument de ma commune montre clairement les aspects de joie et de deuil,
une place dégagée, entourée de fleurs et d'un espace vert. Les inscriptions figurant sont : « Aux morts pour la France », « 1914-1918 » en gros caractères, gravés dans la pierre.
signe de patriotisme. Cet édifice contient les noms gravés de 56 morts classés par ordre alphabétique. Leurs grades n'y figurent pas pour démontrer le respect égal envers ces soldats.
Sur ce monument figure une palme héraldique, symbole de la victoire et de l'union. Cette palme en bronze à trois branches fixée au pied du monument, a été offerte par les démobilisés de la commune de retour dans leurs familles. Cette palme est symbole de paix. Sur ce monument se trouve le drapeau bleu-blanc-rouge et un éclairage nocturne aux lumières bleu blanc et rouge,
C'est M. Poitreau qui a fait construire ce monument. Il a été financé par la commune et par des dons. Le coût total du monument s'est élevé à 25 493,41F. Le monument choisi est une œuvre originale conçue et présentée par M. Poitreau. Mais cette œuvre reste tout de même assez banale. Le monument a été construit par M. Meunier.
car le jour du 11 novembre est organisé une cérémonie d'hommage aux soldats morts pour notre pays mais aussi un moment convivial offert aux administrés par la commune après la cérémonie. M. Azerot, 1ère 3, 2013.
T H A RO T Le monument est placé vers la mairie de THAROT , devant l'église. Sur le socle, figure le nom du sculpteur: «MONIN J. DISSANGIS ». Les symboles : Une épée qui symbolise la mort au combat et le courage de ces soldats. La croix de Guerre où il y a la figure d'un soldat : symbole laïque. La palme de la victoire / feuilles de laurier : succès, gloire. Le coq : La France (patrie) pour laquelle les soldats combattaient. Il y a eu 7 morts durant la Première Guerre Mondiale. Les grades n'apparaissent
pas, par respect d'équité. La commune comptait 146 habitants en 1911, soit 4,7% de victimes.
ment la palme de la victoire qui symbolise le succès et la gloire. Mais cette fête nationale est aussi un jour de deuil car le monument aux morts a été construit dans le but de rendre hommage aux soldats morts pour la France. Les symboles qui nous le montre sont l'épée et la figure du soldat présents sur le monument aux morts.
Devenu fête nationale en 1922, le 11 novembre est à la fois un jour de joie, celle de la commémoration de l’Armistice, de la fin de la guerre, et un jour de deuil. Le jour de joie se remarque dans les différents symboles présents sur ce monument aux Légende accompagnant l'illustration. morts, notam-
L. Gourlet, 1ère 3, 2012.
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TH O RY Le monument aux morts de Thory est placé au centre du village. Aucune inscription ne figure sur le socle. Deux symboles y figurent : la Croix de guerre : Œuvre laïque, honneur officiel rendu aux combattants ; et la palme de la victoire, symbole de la puissance et parfois du martyre. Quatorze soldats sont morts pour la France. Ils sont classés par ordre chronologique. Les grades n'apparaissent pas, sans doute pour raison d'équité.
l'Etat sont accordées aux municipalités. Ce monument est une œuvre plutôt commune. La commune comptait 238 habitants en 1911 (dernier recensement avant la guerre) (Insee), soit 5,8 % de victimes. Le monument de mon village évoque plutôt la mémoire, les souvenirs de la guerre.
Le monument a été financé suite à la loi du 25 octobre 1919, des subventions de
V É Z E L AY Le monument est placé sur la place de la Basilique, dans le haut du village de Vézelay. Sur le monument on peut y lire les phrases suivantes : « AUX BRAVES MORTS POUR LA FRANCE » inscrite en haut, et « Les démobilisés à leurs camarades » sur le bloc.
On recense 40 morts entre 1914 et 1918, les soldats sont classés par années de décès, puis par ordre alphabétique. Leurs grades ne figurent pas, afin de les mettre tous à égalité. La commune comptait en 1911, 753 habitants, les morts représente alors 5,5% de la population du village. Le monument aux morts est une demande de la municipalité, financé également par cette dernière. Il s'agit d'une œuvre unique mais assez commune. Ce monument est une œuvre de Pierre Vigou-
reux, également auteur de celui d'Avallon, de Cravant. M. Jaquemart, 1ère 3, 2013
Le seul symbole principal présent sur le monument se trouve être les palmes de la victoire, en métal sur le bloc principal, accompagnées d'un bouquet avec des roses : ces palmes sont un rappel à l'antique et représente le martyre.
L ycée d es Ch a u m es 14/16 avenue du Parc des Chaumes 89200 AVALLON
L A P L A Q U E C O M M É M O R AT I V E D U LYC É E D E S C H AU M E S
Téléphone : 03 86 Télécopie : 03 86 Messagerie :
http:// parcdeschaumes.acdijon.fr/
L E S M O N U M E N T S AU X M O R T S D O C U M E N TAT I O N A vos recherches!
Les travaux réalisés par les élèves se sont appuyés sur un questionnaire. Celui-ci a été élaboré à partir de travaux de collègues, réalisés antérieurement, et notamment une fiche proposée par Jacques Batail (d’après les travaux d’Antoine Prost) à propos des monuments aux morts du sud de la Saône-et-Loire, sur le site internet de l’académie de Dijon (2003). Les recherches complémentaires, dans le site Mémoire des hommes et ses bases de données, ont été inspirées par les travaux d’Yves Guiet, consultables en ligne sur le site académique de Limoges [URL: http:// www.educreuse23.ac-limoges.fr/loewy/siglim/jmo/, mise en ligne, en 2010] Bibliographie :
Avec ce QR code, accédez à un tutoriel vidéo , qui vous permettra, à votre tour, de commencer des recherches dans la base Mémoire des Hommes et les Journaux de Marche des Opérations de la 1ère Guerre mondiale.
Prost Antoine, « Les monuments aux morts » in Pierre Nora, Les lieux de mémoire, t. I, La République, Gallimard, 1984. Becker Annette, Les monuments aux morts, Mémoire de la Grande Guerre, Errance, 1988. Audoin-Rouzeau Stéphane, Becker Annette, La Grande Guerre 1914-1918, Découvertes, Gallimard, 1998. Les monuments aux morts, mémoire de la guerre, in 1918, La Grande Guerre s’achève, La Documentation Française, mise à jour 5 juin 2008, disponible en ligne: http:// www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000051-1918-la-grande-guerre-s-acheve/ introduction Dans l’Yonne, le monument pacifiste de Gy L’Evêque (Yonne), site internet Petit Patrimoine: http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=89199_3 Pédagogie et commémoration: Site officiel de la Mission du centenaire: http://centenaire.org/fr (2013), et notamment cette page : http://centenaire.org/fr/pistes-pedagogiques/le-monumentaux-morts-comme-support-pedagogique-college-et-lycee