Poème

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Un voyage vers Auschwitz Folie. Je pensais que ce seul mot définirait l’horreur Mais ce que j’y ai découvert est bien supérieur. Ce serait insulter la folie que d’oser répandre Qu’elle est la cause de tant de morts. La ville est parsemée de rails ternes et rouillés Rappelant à tout moment ce qu’il s’est passé. Ces rails ont porté des trains qui ont mené Inlassablement des Hommes à trépasser. Je regarde autour de moi. La ville est sans chaleur. Je ne peux alors imaginer combien la peur A dû, et doit encore régner sur le camp de la mort. Il faut maintenant nous taire et ressentir. Nous sommes à l’entrée : « Arbeit macht frei » J’exprime un rire nerveux. Cette phrase n’a guère De sens ici. Elle communiquait peut-être l’espoir D’une liberté proche aux arrivants d’hier. Je me demande comment les nazis définissaient « Liberté » si pour eux, le travail l’offrait. Et qu’est-ce que « travail » pouvait signifier Si, dans ce cas, il donnait la liberté ? Ces mots me laissent avec beaucoup de questions. Ce que je vois ensuite amène l’incompréhension. Je ne m’attendais pas à ce que nous visitions Ces belles maisons rouges typiques de la région. Même si elles sont agréables en surface, La réalité revient rapidement à sa place. En effet, il y a des cicatrices du passé, des traces Comme les barbelés, les portes, les fenêtres cassées…


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