Projet Compétivité
des
Fillières
de
Croissance
ETUDE DE REHABILITATION DU PATRIMOINE BÂTI
OCTOBRE 2014
Fiche Synthétique
Réalisée
par l’équipe de la
Route Des Chefferies
I/ CONTEXTUALISATION ET OBJECTIFS DU PROJET DE REHABILITATION DU PATRIMOINE BATI La « Route des Chefferies » est un programme qui vise la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel et touristique de l’Ouest-Cameroun favorisant à terme le développement économique de ce territoire. Dans cette optique, et compte tenu de la richesse de cette typologie de patrimoine et du lien fort entre architecture et identité dans la région, l’activité « diagnostic du patrimoine bâti et réhabilitation des édifices » a été programmée dans le cadre de la phase 2 RDC en corrélation avec le Projet de Compétitivité de Filière de Croissance du MINEPAT soutenue par la Banque Mondiale. Pourquoi un diagnostic du patrimoine bâti ? Les objectifs sont multiples et les résultats escomptés seront à la fois : - d’ordre patrimonial. En effet, le riche patrimoine bâti de l’ouest subit des dégradations plus ou moins fortes en lien avec l’environnement humide qui caractérise la région, mais aussi à cause de l’homme, de l’urbanisation et de la mondialisation ; - d’ordre socio-culturel car le patrimoine bâti est une des formes visibles, une matérialisation de la culture et de l’identité bamiléké ; - d’ordre touristico-économique. En effet, la réhabilitation de ce patrimoine contribuera de manière significative à la mise en tourisme du territoire de l’Ouest et par la même au développement de cette région ; - D’ordre technique et économique via la revitalisation de la filière artisanale liée à la construction traditionnelle aujourd’hui en voie de tomber en désuétude et pourvoyeuse d’emplois directs et indirects. Il est néanmoins important de signaler que modernité et tradition ne s’opposent pas toujours, notamment chez les Bamiléké, dont la culture très vivante fait évoluer encore aujourd’hui les codes du patrimoine bâti. Il s’agit là d’une des raisons qui explique que les formes les plus contemporaines d’architecture ou encore l’architecture de type coloniale - qui fait partie intégrante de l’histoire de la région -, n’ont pas été négligées. Un projet de restauration du patrimoine bâti qui rentre dans la stratégie de développement du territoire de la RDC Cette activité est en phase avec la LOI N°2013/003 DU 18 AVRIL 2013 RÉGISSANT LE PATRIMOINE CULTUREL AU CAMEROUN qui a pour objet de favoriser la connaissance, la conservation, la protection, la valorisation, la promotion et la transmission du patrimoine culturel, dans l’intérêt public et dans la perspective du développement durable. Elle découle ou est à mettre en parallèle avec d’autres activités de sensibilisation ayant pour finalité de servir de levier pour un développement durable et concerté, telles que : - Le voyage d’étude réalisé par certains acteurs locaux en France en juin 2014 et en particulier la visite du Parc Naturel Régional de Brière qui a mis en place un plan de restauration et de valorisation des toits de chaume. Cette mission à vocation pédagogique a notamment permis de les sensibiliser à l’importance du patrimoine bâti et à la nécessité de trouver le bon équilibre entre l’augmentation des résultats économiques et la maîtrise du développement urbain et des zones protégées. - Le projet de révision de la charte Route des Chefferies (prévu au premier semestre 2015) qui aura notamment pour objectif de définir de manière concertée une politique patrimoniale qui servira d’outil de développement du territoire respectueux du patrimoine bâti et paysager ; - Le Schéma Directeur du Tourisme de l’Ouest-Cameroun qui sera défini suite aux Assises du Tourisme programmées le 23 et 24 octobre 2014. Ce plan de développement touristique PROJET DE COMPETITIVITE DE FILIERE DE CROISSANCE – PROGRAMME ROUTE DES CHEFFERIES Réhabilitation du patrimoine bâti – octobre 2014 1
s’appuiera sur les enseignements du diagnostic du patrimoine bâti pour renforcer l’offre touristique en lien avec ce type de patrimoine dans les chefferies. - La mise en place d’une aire de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (APPAUP) et l’inscription du patrimoine culturel de la RDC sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. A noter, que le diagnostic sur le terrain a permis l’étude de faisabilité de l’implantation de futures Cases patrimoniales ou cases d’hôtes dans les chefferies. II/ PHASAGE DU PROJET DE REHABILITATION Présélection par l’équipe opérationnelle et selon des critères préétablis en concertation avec les acteurs du territoire de 30 chefferies, rédaction des TDR et conception méthodique des modalités d’action (chronogramme, fiche d’inventaire…) Mission de diagnostic du patrimoine bâti des chefferies présélectionnées sur le terrain par une équipe d’expert Restitution du diagnostic du patrimoine bâti auprès des acteurs du territoire Réunion restreinte pour la sélection du patrimoine bâti à réhabiliter Réunion élargie pour la sélection définitive du patrimoine bâti à réhabiliter Présentation de la sélection définitive aux partenaires (UE-PCFC) Lancement des travaux de réhabilitation
1 semestre 2014
22 au 29 juillet 2014 19 août 2014 26 août 2014 28 août 2014 Octobre 2014 2015
III/ METHODOLOGIE DE TRAVAIL ET EQUIPE DE REALISATION Un projet réalisé par une équipe d’experts pluridisciplinaires Ce projet de réhabilitation demande un travail scientifique important afin de : - Faire les études préalables (définition de la méthodologie, conception des fiches d’inventaire…) ; - Réaliser le diagnostic sur le terrain ; - Synthétiser et mettre en forme les enseignements du diagnostic en vue de l’élaboration des orientations opérationnelles de réhabilitation ; - Mettre en valeur et en tourisme le patrimoine bâti réhabilité ; - Mettre en œuvre la politique de conservation du patrimoine bâti définie. Par domaine de compétences, cette équipe pluridisciplinaire était composée de : - Architecture : un expert en architecture du cabinet « les concepteurs réunis » et de l’expertise du Coordonnateur du PRDC, également architecte ayant notamment sorti un ouvrage qui mettait en évidence l’extrême vulnérabilité de l’architecture traditionnelle bamiléké face aux processus d’acculturation portés par l’hégémonie des paradigmes occidentaux ; - Patrimoine : l’équipe du PRDC et de l’APLC avec l’appui d’un stagiaire de l’Ecole du Louvre de Paris. - Tourisme : l’équipe de l’Office Régional de l’Ouest Cameroun (ORTOC) et notamment l’Assistant chargé du développement ; - Scénographie – infrastructure : un expert ; - Coordination – suivi administratif et financier : l’équipe du PRDC et notamment la Chargée du Suiviévaluation qui a coordonné l’ensemble de l’activité. Soit au total un projet qui mobilise les compétences et croise les regards d’une dizaine d’experts.
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La logique de concertation et d’implication des dépositaires du patrimoine que sont les chefferies L’essentiel du patrimoine bâti ou patrimoine architectural qui fait la renommée de la région Ouest et qui en symbolise la richesse culturelle, se trouve dans les chefferies qui en sont donc les dépositaires. Impliquer les chefs était donc indispensable à la bonne réussite du projet. Cette implication s’est traduite : - Par la communication aux chefs à chaque étape des avancées du projet (courrier d’information de juillet 2014 pour prévenir du diagnostic et des 30 chefferies présélectionnées, invitation à participer à la première réunion de restitution du diagnostic du 19 août…), - Leur implication dans la sélection des édifices à réhabiliter (réunion de sélection de la commission restreinte du 26 août et réunion de sélection définitive du 28 août) ; - La nomination du Chef supérieur Foto, S.M MOMO SOFFACK, comme président de la commission thématique « Patrimoine bâti » au sein du PRDC. L’implication des élus locaux et des services déconcentrés de l’état S’inscrivant dans des stratégies de développement global à l’échelle locale, régionale voire nationale, le projet de réhabilitation du patrimoine bâti a mobilisé une multiplicité d’acteurs autres que les chefferies, tels que : - La délégation régionale des arts et de la culture ; - La délégation régionale du tourisme et des loisirs ; - Les communes concernées (notamment dans le cadre de la décentralisation en cours au Cameroun) à travers leur organe représentatif qu’est le CVUC (Communes et Villes Unies du Cameroun-Antenne de l’Ouest). IV/ DES CRITERES DE SELECTION OBJECTIFS ET PREDEFINIS La définition du patrimoine bâti ou du patrimoine architectural reste vague : « Ensemble des monuments et constructions présentant un intérêt particulier » ou « Le patrimoine architectural est l’ensemble des constructions humaines qui ont une grande valeur parce qu’elles caractérisent une époque, une civilisation ou un événement et que, à cause de cette valeur, nous voulons transmettre aux générations futures ». La subjectivité relative induite par ce flou de définition a amené la RDC à définir des critères stricts en vue de la sélection des édifices amenés à être réhabilités. La pertinence scientifique au cœur de la démarche La valeur culturelle de l’édifice à réhabiliter a constitué un critère de sélection central. La valeur de l’édifice peut être historique, architecturale, religieuse, symbolique… l’important étant de témoigner par son caractère représentatif de la richesse du patrimoine bâti de l’Ouest-Cameroun. La variété dans la typologie de patrimoine a également été prise en compte (palais, entrées…). L’objectif à long terme étant l’inscription de ce patrimoine sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO, le choix a été fait de s’appuyer notamment sur les critères de sélection de l’UNESCO (cf : liste annexes). Le respect scrupuleux des textes de loi régissant le patrimoine culturel au Cameroun étant un autre critère important. Enfin, un bâtiment patrimonial en danger était naturellement prioritaire.
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Respect des principes chers au PRDC et équilibre territorial Le fait d’être signataire de la charte RDC, celui d’être membres ou non de l’ACO, d’être impliqué ou non dans le programme RDC (présence aux réunions…) ou d’avoir fait une demande écrite de soutien au PRDC étaient d’autres critères qui ont joué et jouent lors de la mise en œuvre de tous les projets dont le PRDC est à l’initiative. Dans une logique d’équilibre entre les territoires, un effort particulier a été fait afin de privilégier les territoires où le PRDC est encore peu présent et dans la mesure du possible il a été privilégié des chefferies ne disposant pas d’une Case patrimoniale et n’ayant pas avoir encore profité du PRDC. A noter, l’importance accordée à ces critères par les chefs lors de la réunion du 28 août ayant conduit à la sélection définitive. Le potentiel touristique L’un des objectifs de cette activité étant de développer le potentiel touristique par l’offre et ainsi servir de levier économique à la région, les critères liés à la mise en tourisme des futurs édifices réhabilités ont été pris en compte. Ainsi, le fait d’être disposé à ouvrir ce patrimoine au public, de disposé de structures d’accueil aux environs, la possibilité de stationnement, l’accessibilité du bâtiment, la proximité d’autres sites d’intérêt touristiques qui pourront être reliés par un parcours thématique… sont autant de critères qui ont été déterminants dans lors de la sélection effectuée. La nécessaire implication des communautés locales Enfin, et ceci afin de garantir la pérennité des opérations de réhabilitation sélectionnés et d’assurer la viabilité financière du PRDC qui œuvre depuis 2006 à la sauvegarde et la valorisation du patrimoine à l’Ouest, des contributions obligatoires ont été précisées, comme : - apporter une contribution financière minimale de 20 % pour les travaux de restauration ; - participer aux frais administratifs et logistiques à hauteur de : o la cotisation annuelle de l’ACO ; o la cotisation annuelle de XAF 50.000F/an à l’ORTOC ; o 500 000 FCFA à la RDC pour participation aux Frais administratif de base pour le projet de réhabilitation du patrimoine bâti. Il est également préconisé d’obtenir l’engagement de la Mairie et du comité de développement pour la prise en charge de l’entretien de l’édifice après restauration. Les chefferies signeront un cahier de charges qui signifiera leur engagement à respecter des conditions à l’instar du respect de l’environnement immédiat du patrimoine bâti réhabilité et sa maintenance après les chantiers de réhabilitation.
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IV/ RESULTATS La définition d’une véritable stratégie de restauration du patrimoine bâti Le constat dessiné par le PRDC d’un patrimoine bâti en danger a malheureusement été conforté par le diagnostic sur le terrain qui a révélé l’extrême vulnérabilité de cette typologie de patrimoine dans la région. L’urgence de la définition d’une politique de conservation du patrimoine bâti a été actée et ses axes d’intervention ont été définis. Cette politique globale et concertée de réhabilitation de l’identité architecturale des chefferies, va se traduire par : - La rédaction et la mise à disposition d’un cahier de prescription, ou guide/vadémécum, visant à appuyer les acteurs locaux à s’inscrire dans l’axe de la protection du patrimoine bâti ; - la mise en place d’un pôle technique de maîtrise des matériaux et savoir-faire traditionnels et d’accompagnement dans la mise en œuvre des ouvrages traditionnels au sein de la RDC ; - la création d’une banque de matériaux locaux qui permettra d’accompagner les chefferies engagées dans la préservation de leur patrimoine bâti. Cette banque disposera de : o 10 000 m² de paille ; o 10 000 m² de façade de bambou ; o 2 500 mètres linéaires de piliers à sculpter ; o 500 cadres de portes ou de fenêtres à sculpter. - le développement de la filière de production artisanale de la paille, du bambou et produits dérivés pour le patrimoine bâti… Le projet pilote de réhabilitation de 10 édifices patrimoniaux Sur les 30 chefferies présélectionnées (Bangoulap, Bazou, Bangoua, Bandrefam, Batoufam, Bayangam, Bandjoun, Baham, Bafoussam, Baleng, Bamougoum, Baleveng, Foréké-Dschang, Fongo-Tongo, Banwa (Foyavé et Fonti), Bafang, Banka, Bana, Bandja, Bamesso, Bagam, Bafounda, Bamendjo et certaines chefferies du Nord-Ouest notamment Bawock, Chomba, Kwen et Akum), 14 ont été qualifiée de prioritaires et les 10 premières à respecter leur obligations financières verront leurs dossiers soumis au PCFC par le PRDC. Il s’agit : - 6 cases du peuples ou palais traditionnels : Banka, Baham, Bayangam, Bazou, Bamesso, Bafut et Bafoussam (liste d’attente) ; - 3 anciens palais de style colonial : Baleveng, Foréké-Dschang (liste d’attente) ; - 5 entrées traditionnelles de chefferies : Baleng, Bafang, Bamendjo, Bana et Bagam sur liste d’attente. V/ LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES
28 chefferies visitées 13 réunions de concertation 28 rencontres avec les communautés locales
Plus de 100 batiments analysés 30 chefs ont participé aux réunions
10 experts intervenants
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VI/ BUDGET Le montant global des activités de réhabilitation de ce projet global se décompose comme suit : (Hors diagnostic et études préalables déjà financés par l’Union européenne et estimés à 8 millions de FCFA).
Projet Montant (FCFA) 1-Réhabilitation de 10 édifices du patrimoine bâti 183 842 413 Banka-Case du peuple 14 273 641 Bafut (devis 1)-Case du peuple 30 700 645 Bayangam (devis 3) – case du peuple 22 074 854 Bazou – case du peuple 22 329 384 Baham (devis 1) – case du peuple 32 346 430 Bafang (devis 1) – entrée traditionnelle 12 284 603 Baleveng- ancien palais 7 697 537 Baleng- entrée traditionnelle 14 568 586 Bamendjo – entrée traditionnelle 10 384 285 Bana (devis 1) - Palais 9 182 448 Maitrise d’œuvre 8 000 000 2-Banque de matériaux (200 à 300 édifices visées) 200 000 000 10 000 m² de couverture en paille (plus de 200 édifices visés) 50 000 000 10 000 m² de parement en bambou 50 000 000 Piliers sculptés en bois (2 500 mètres linéaires) 50 000 000 Cadre de poste en bois sculpté (500 unités) 50 000 000 3-Pole technique de conservation du patrimoine bâti 150 000 000 Matériel de conservation 10 000 000 Atelier de dessin 10 000 000 Matériel de chantier 20 000 000 Véhicule 20 000 000 Bureautique 10 000 000 Personnel sur 2 ans (ingénieur, architecte, environnementaliste…) 80 000 000 Cette activité est soutenue : - Dans sa phase de diagnostic du patrimoine bâti et pour une partie des ressources humaines nécessaires par l’Union européenne ; - Dans la réhabilitation des bâtiments par le Projet Compétitivité des Filières de Croissance (PCFC) qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique éco-touristique du Gouvernement et soutenu par la Banque mondiale ; Les communautés locales apportent une contribution de 20%. - Reste à faire financer la banque de matériaux et le pôle technique de conservation ainsi que les études préalables nécessaires à la mise en œuvre de ces outils indispensables au développement d’une véritable stratégie globale et pérenne de restauration.
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VII/ LES EDIFICES SELECTIONNES EN PHOTOS Cases du peuple ou Palais traditionnels Chefferie Banka (Haut-Nkam)
Chefferie Baham (Hauts plateaux)
Chefferie Bayangam (Nkoung-Khi)
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Cases du peuple ou Palais traditionnels Chefferie Bazou (Ndé) – mixte moderne et tradition
Chefferie Bamesso (Bamboutos)
Chefferie Bameso (Bamboutos)
Anciens palais de style colonial Chefferie Baleveng (Menoua)
Chefferie Bafut (Mezam)
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Entrées traditionnelles des Chefferies Chefferie Baleng (Mifi)
Chefferie Bafang (Haut-Nkam)
Chefferie Bamendjo (Bamboutos)
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Chefferies sur la liste d’attente Chefferie Bafoussam (Mifi)
Chefferie Bana (Haut-Nkam)
Chefferie Foréké Dschang (Menoua)
Chefferie Bagam (Bamboutos)
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CONTACTS : La Route Des Chefferies Siège au Cameroun : Route des Chefferies – B.P.99 Dschang – Cameroun –situé au bord du lac municipal Tel : + 237 698 61 73 90/+237 674 51 01 72 /+237 33 45 18 53 contact@routedeschefferies.com Bureau en France : A l’Association Pays de la Loire-Cameroun – 9 bis, bd Emile Romanet – 44100 Nantes Tél. : +33 2 40 69 89 81 pl.cam@wanadoo.fr
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