Journal mobiles novembre 2015

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novembre 2015 - gratuit Convoi-citoyen

convoie citoyen doivent exiger un BAPE Les citoyens

exposition:

« Sur les lieux » à Expression

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Votre journal citoyen · Média communautaire maskoutain

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www.journalmobiles.com

Siyap Cyrille Tchatchouang

Maghul Akbari et Mohamad Baaz Akbari

Dossier immigration

La région maskoutaine, page 10 d’accueil terre page 5

Pub_Le BIL PUB_no.1_print.pdf

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2015-11-04

Marcia Bocanegra et Luis Melendez

14:05

Sur la photo: Liliana Quintero, Roger Duran et leurs enfants Samuel et Nicolas. C

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ÉDITORIAL

“Nous sommes tous des immigrés, il n’y a que le lieu de naissance qui change.” - Anonyme

sommaire ÉDITORIAL page 4

Chers lecteurs, chères lectrices, C’est avec fierté que notre équipe vous propose la toute nou- Déjà le journal Mobiles prend part à la vie démocratique de velle version papier du journal Mobiles. notre MRC dans son espace web et nous avons l’ambition de poursuivre ce travail à l’intérieur de la version papier que vous Comme pour le site (www.journalmobiles.com), nous la vou- lisez présentement. lons à l’image de notre communauté aux multiples facettes, à la fois urbaines et rurales. Au journal Mobiles, nos esprits sont ouverts, nos pages vous sont ouvertes et nous vous invitons à tirer profit de cet espace Vous y trouverez des articles traitant de différents enjeux de liberté. liés à l’immigration, à l’environnement, à l’économie, aux organismes communautaires et à la culture. Dans nos pages, En somme, Mobiles est un journal citoyen. vous découvrirez aussi des rencontres avec des Maskoutains passionnés. Nous nous intéresserons ensemble à ce que nous La rédaction sommes en tant que communauté et à cette société à laquelle nous pouvons aspirer à devenir.

DOSSIER IMMIGRATION pageS 5 À 7 ENVIRONNEMENT pageS 7-8 COMMUNAUTAIRE PAGE 9 ÉCONOMIE page 10 ARTS VISUELS pageS 11 ET 13 CHRONIQUE LES PASSIONNÉS page 12 CINÉMA page 14 ARTS DE LA SCÈNE page 15

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idente, tion treault, Vice-prés ésorier, Caroline icolas a N r , t n s i io n r e D ette, T arie ylvie Té enevièv Nelson b ’admi -Colla Alexandre Grisé, Lavoie, Anne-Moger Conseil d bert, Président, Staire, Pascal Vermministratrice, G s e t s i l d Hum ur, A Secré JournaLaplante, David- enière, Caroline thier-Durand, R Nicolas xandre Grisé, , Sophie Brode r u e le ic A r t Caroline , Paul-Henri F , Gabrielle Ga id a tr n Dav t er Adminis à but no Humber rtrand Schepp plante, ministratrice. anisme iffusion a g L r o e n e n u d t oli ,A Luca, B es n et la d utain es nce, Car Barrette e. es lignunautaire Masko e est la productio la vie culturelle, n er Lafra g d o i o n t R a c , r Lafranc a in g r b m rité miè Les arie Au de réd risé. édia Com sion pre t en prio Comitéarpentier, Anne-Mavid-Alexandre G obiles, M NL) dont la mis ionale reflétan askoutaine. M ég (OB Alain Ch Nelson Dion, D ctivité m cale et r lucratif é e, t ation lo taire de la colle m i om o m c r .c i s l fo e b il in Laplant biles.ctaires de l’ unau t pu @journalmob o e m m m l n o a o c i t n t n .jour tos et comme Direc ion > direction es.com sociale e o il D le www z e t xtes, ph .com i Nelson e@journalmob e 1 s t i 7 V ir vos s 75-46 it n e c 3 e il li v 9 b b r 1 o a u 8 p p et rnalm iques Faites u h e jo p a @ m r n g s i s tio Graph infret - Solution à redac R Martin

rs orateu

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média communautaire maskoutain 450 501-8790 www.journalmobiles.com 1195, rue Saint-Antoine – Bureau 308 Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 3K6 Tirage : 33 000 exemplaires Distribution :30 000 exemplaires par Postes Canada Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 1157494 ISSN : 2292-3551


ÉDITORIAL

Mobiles de retour sur le papier Plusieurs villes du QueĚ bec de la taille de saint-Hyacinthe – et meĚ‚me de plus petites – posseĚ€dent un journal communautaire ou une publication qui s’inteĚ resse plus speĚ cifiquement aĚ€ la culture et aux arts. La venue du journal Mobiles, en 2004, reĚ pondait aĚ€ un besoin. Il y a plus de 10 ans, les Maskoutains ont vu apparaiĚ‚tre dans des preĚ sentoirs un nouveau journal : diffeĚ rent, dynamique, et qui portait un regard neuf sur la vie culturelle et sociale de la collectiviteĚ maskoutaine. Cette premieĚ€re version de Mobiles, en format papier, est disparue en 2007. Mais son contenu avait suffisamment marqueĚ les esprits pour que certains de ses collaborateurs reprennent le flambeau. Ils ont ainsi formeĚ une structure officielle, une corporation sans but lucratif geĚ reĚ e par un conseil d’administration en bonne et due forme. L’une des premieĚ€res taĚ‚ches a eĚ teĚ de reprendre le plus toĚ‚t possible la diffusion de Mobiles, mais cette fois via le web. Le domaine www.journalmobiles.com existait deĚ jaĚ€ et l’on a deĚ veloppeĚ son contenu. pendant ce temps, d’anciens collaborateurs ont repris la plume et de nouveaux se sont joints aĚ€ l’eĚ quipe.

Restez connectĂŠS !

Sur www.journalmobiles.com, on retrouve diffeĚ rentes rubriques qui touchent tour aĚ€ tour la politique, l’environnement ou la ruraliteĚ . FideĚ€le aĚ€ sa vocation d’origine, Mobiles consacre toutefois une large part de son contenu aĚ€ la culture. La flexibiliteĚ du site web permet des entreĚ es continues d’articles ou de communiqueĚ s, contrairement aux publications hebdomadaires ou mensuelles, ce qui repreĚ sente un avantage certain pour ses lecteurs. C’est ainsi que Mobiles se positionne souvent comme le premier aĚ€ ÂŤ sortir la nouvelle Âť et ce, dans tous les domaines, ou presque.

Alors pourquoi revenir aujourd’hui avec une version papier? Bonne question. De nos jour, un mĂŠdia ne peut se contentĂŠ d’être que sur le web ou seulement sur le papier. Pour livrer son contenu de façon efficace, il se doit ĂŞtre multiplateforme. Dans le cas du journal Mobiles, il manquait un ancrage dans le monde rĂŠel, ce que nous procurera maintenant la version papier. C’est ainsi que l’eĚ quipe du journal travaille d’arrache-pied depuis des mois pour reĚ unir les ressources neĚ cessaires afin d’offrir aĚ€ la population cette nouvelle version papier de Mobiles, gratuite et accessible aĚ€ tous. Produit aĚ€ 33 000 exemplaires, le journal Mobiles rejoint 30 000 foyers de la MRC Les Maskoutains distribueĚ par postes Canada et 3 000 exemplaires en prĂŠsentoir : une peĚ neĚ tration sans eĚ gale dans la reĚ gion pour un journal ayant un contenu original. On preĚ voit diffuser 10 publications par anneĚ e. Nous vous invitons donc aĚ€ encourager cette initiative locale meneĚ e aĚ€ bout de bras et beĚ neĚ volement par des gens de conviction qui croient en la diversiteĚ et la pluraliteĚ de l’information.

Suivez l’actualitÊ de la rÊgion en tout temps en visitant le

www.journalmobiles.com

Bonne lecture !

La rĂŠdaction

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un leadership mobilisateur un excellent sens de l’organisation de l’expÊrience en gestion des habiletÊs en informatique

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DOSSIER

Saint-Hyacinthe pôle d’intégration immigrante

La région maskoutaine, terre d’accueil Saint-Hyacinthe est un pôle d’intégration immigrante depuis plus de 15 ans. Le visage de l’agglomération maskoutaine prend des couleurs, des accents et des saveurs nouvelles. Cette ouverture sur le monde indéniable se doit d’être racontée par ceux qui y travaillent activement.

David-Alexandre Grisé De 2004 à 2013, tout près de 2 000 nouveaux arrivants ont été accueillis dans la MRC des Maskoutains, et ce, principalement par le biais du programme d’intégration des immigrants de la Maison de la famille des Maskoutains. Son dernier bilan nous apprend que pas moins de 346 immigrants, dont 96 réfugiés, ont été intégrés par l’organisme. Chaque personne, ou famille, est suivie pour une période de cinq ans et divers efforts et moyens sont mis en branle afin d’établir : une vigile à la santé (physique et psychologique), la francisation, l’intégration des enfants à l’école, une intégration au logement et diverses références dans la communauté. Évidemment, les réfugiés issus de l’immigration humanitaire nécessitent beaucoup plus d’interventions comparativement aux migrants économiques.

ng Siyap Cyrille Tchatchoua

Le choc culturel et les difficultés Mme Jubilee Larraguibel, coordonnatrice du programme, nous apprend qu’au début, les nouveaux arrivants vivent une phase d’enchantement. Ils trouvent la paix, des nuits sans bombes et un accueil chaleureux de la part des Maskoutains. Quelques semaines plus tard, le doute et les difficultés apparaissent malheureusement. Ce sont des problèmes langagiers (même pour ceux parlant français), d’intégration à l’emploi et l’on voit poindre certains enjeux financiers. De plus, dans bien des cas, les parents se trouvent eux-mêmes à la traine comparativement aux enfants! M. Carlos S. Martinez, directeur, nous explique que l’écart culturel est plus grand chez les récentes cohortes et

Liliana Quintero et Roger Duran

Textes et photos: ROGER LAFRANCE Liliana Quintero et Roger Duran ont quitté la Colombie en février 2014 afin d’offrir à leurs deux enfants un avenir meilleur et un environnement sécuritaire. Ils ont choisi de s’établir à Saint-Hyacinthe pour ses possibilités d’emploi dans l’industrie agroalimentaire. Roger est diplômé en chimie et Liliana, en psychologie. Pour l’instant, il travaille comme journalier à l’usine Lassonde de Saint-Damase alors que Liliana étudie le français tout en étant bénévole dans un organisme communautaire de Saint-Hyacinthe. Bien qu’ils comprennent bien le français, les enfants du couple les aident souvent à trouver les mots justes dans notre langue. Sur la photo : Samuel, Roger, Liliana et Nicolas.

Saint-Hyacinthe est un bon pôle d’accueil Questionnés à savoir si la ville peut suffire aux besoins des nouveaux arrivants, les deux intervenants ont clairement fait savoir que l’on dispose localement de services complémentaires et adéquats, ainsi que de bons emplois. « Techniquement, tout est là, mais nous aurions intérêt à développer plus de partenariats », nous rapporte Mme Larraguibel. Quant à lui, M. Martinez nous indique que nous devons sensibiliser tous les intervenants aux réalités et aux besoins des immigrants, surtout ceux de nos réfugiés. De plus, un travail continu doit être fait à l’égard de certaines attitudes. Depuis le début du programme en 1999, une ouverture est palpable

Maghul Akbari et Mohamad Baaz Akbari Maghul Akbari, Mohamad Baaz Akbari et leurs deux aînés ont fui la guerre en Afghanistan en 1996. Ils ont d’abord vécu à Sherbrooke, parrainés par le frère de Maghul. Un mois après leur arrivée, Mohamad Baaz travaillait déjà comme plongeur dans un restaurant, lui qui était commerçant dans son pays. De la plonge, il est passé à la cuisine, puis est devenu propriétaire de restaurant. Il possède le restaurant Eggsquis à Saint-Hyacinthe, assisté par sa femme et plusieurs de ses enfants. En plus de son travail, Maghul est aussi interprète auprès d’autres familles immigrantes de Saint-Hyacinthe. Sur la photo, le couple est entouré de quatre de leurs cinq enfants : Tamana, Sonia et Sanam (rangée du bas) et Mahdi (au second rang).

selon nos interlocuteurs. De plus, il subsiste une réelle ouverture du côté de la ville et des liens sont réguliers entre les deux instances.

Vers l’avenir… Sur la question syrienne, la Maison de la famille se dit prête à recevoir les prochaines cohortes de réfugiés telles qu’annoncées par les autorités canadiennes et québécoises d’immigration. Par contre, l’organisme est encore dans le néant et les décisions sont toujours éminemment politiques. La situation sera à suivre. Il est à rappeler que la majorité des immigrants aspirent à la paix ou souhaitent une vie meilleure pour eux-mêmes ou pour leurs enfants. Ils conçoivent Saint-Hyacinthe comme une petite ville où tout est possible et personnalisé. Mme Larraguibel tient à nous aviser que les nouveaux arrivant veulent et peuvent prendre une place dans la communauté et c’est à ce moment bien précis que nous pouvons parler d’une intégration réussie.

Marcia Bocanegra et Luis Melendez Marcia Bocanegra et Luis Melendez avaient beau être diplômés en génie agro-industriel, trouver un travail satisfaisant demeurait difficile dans leur pays d’origine, le Pérou. C’est pour assurer leur sécurité financière et se donner une vie enrichissante qu’ils ont tout laissé derrière eux pour s’établir au Canada en 2008. En visitant Saint-Hyacinthe, ils sont tombés sous le charme de la ville, du centre-ville, de sa vie tranquille et de l’odeur du chocolat! Aujourd’hui, ils travaillent tous les deux dans des entreprises agroalimentaires, ont une maison et prennent soin de leurs magnifiques filles, Eléonor et Mariela.

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Biochimiste de formation, Cyrille Tchatchouang Siyap ne regrette pas d’avoir quitté le Cameroun avec sa fiancée pour s’établir au Canada. Dans son pays, il n’y a pas suffisamment de travail pour tous les diplômés qui sortent des écoles. Depuis quelques mois, il travaille dans une entreprise maskoutaine spécialisée en probiotique et il est heureux malgré nos hivers froids. Bien qu’il s’ennuie des siens en Afrique, Internet les rapproche grandement. Il se fait même ambassadeur de SaintHyacinthe auprès de ses compatriotes vivant à Montréal et qui hésitent à s’installer en région.

que les efforts respectifs d’intégration doivent être doublés. Somme toute, les difficultés sont surmontées, mais elles renvoient certainement aux propriétés de chaque individu (âge, éducation, attitude).


DOSSIER

Réinventer son bonheur Saint-Hyacinthe, 54 000 habitants et une situation des plus enviables en ce qui a trait à l’emploi. Pas étonnant que « Saint-Hyacinthe la jolie » ait la cote auprès des nouveaux arrivants. Selon Statistique Canada, entre 2006 et 2011, SaintHyacinthe a accueilli 930 immigrants, pour une moyenne de 155 par année, et il semblerait que cette tendance soit à la hausse. Tous ces migrants ont choisi Saint-Hyacinthe comme terre d’accueil pour poser leur valise et réinventer leur bonheur, mais y sont-ils parvenus?

Caroline Lavoie Coordonnatrice aux communications chez Espace carrière

S’il existe des méthodes bien établies pour mesurer la croissance économique d’un pays, d’une province ou d’une ville, il est plus hasardeux d’y quantifier le bien-être des individus qui y vivent. L’une des difficultés réside dans le fait que la signification du bien-être varie d’une personne à l’autre. En 2012, un rapport commandé par la Conférence des Nations unies visait à démontrer

statistiquement et scientifiquement les variations du bonheur selon les pays. Quelque 158 pays ont alors été sondés selon une combinaison de mesures subjectives et de données objectives liées aux différentes sphères de vie qui contribuent au bien-être d’un individu. Par exemple, comme données objectives, nous y retrouvions le revenu par habitant, la santé, l’éducation, les ser-

vices sociaux, les activités rémunérées ou non, la qualité de l’environnement, la liberté, ainsi que la sécurité physique et économique. En ce qui a trait aux critères plus subjectifs pris en compte, il y avait le sentiment de sécurité, l’inquiétude, les expériences positives et négatives, la fierté, le stress, la colère, etc. En 2015, le Canada s’est classé en tête de liste avec une honorable 5e position.

groupent 250 000 habitants et moins, ont un indice de bonheur supérieur aux grandes agglomérations urbaines.

Sonder le coeur des immigrants C’est donc sans grille à la main, mais guidée par les critères d’évaluation de ces recherches que je suis allée à la rencontre de nouveaux arrivants, afin de sonder leur indice de bonheur en terre À l’échelle nationale, selon les résultats maskoutaine. de deux vastes enquêtes dévoilées par Statistique Canada en avril 2015, il J’ai d’abord rencontré Paola, 34 ans, semble que l’âge, la situation de l’emploi d’origine colombienne. Elle habite et l’état de santé soient des éléments de Saint-Hyacinthe avec son mari et corrélation avec la satisfaction à l’égard ses 2 enfants depuis 6 ans. Elle se dit de la vie, sans oublier le sentiment d’ap- aujourd’hui très heureuse, mais se soupartenance à la communauté et une vient d’avoir éprouvé beaucoup de trissérie d’autres facteurs économiques et tesse, d’anxiété et de découragement les sociaux. Cela dit, les petites collecti- premières années de son arrivée ici. « vités comme Saint-Hyacinthe, qui re- L’emploi, ç’a été difficile » dit-elle, en rai-

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ENVIRONNEMENT

son de la langue qu’elle ne maîtrisait pas et qui s’avérait essentielle pour exercer dans son domaine professionnel. Cela a nécessité un retour aux études et a eu comme impact une perte significative de revenus pour sa famille. « Plusieurs personnes m’ont offert leur aide. Des organismes m’ont donné des vêtements pour mes enfants, de nouveaux amis m’ont accueillie chez eux, des employeurs ont eu confiance en moi et je leur dis merci pour tout ça! ».

Convoi-citoyen est un regroupement de citoyens maskoutains dont l’objectif est d’informer, de regrouper et de mobiliser la population devant l’augmentation du transport de pétrole par train dans nos municipalités. Les dangers pour notre sécurité et notre environnement sont réels, particulièrement lorsqu’on s’attarde à l’état du réseau ferroviaire et au nombre de wagons de pétrole non conventionnel qui se déplacent sur les rails. Voici donc une mini entrevue avec deux porte-paroles de Convoi-citoyen, Nicole Jetté et Geneviève St-Cyr.

Caroline Laplante

pétrole et les mêmes wagons dont on parle ici.

commun dans le même sens, mais la bataille n’est pas gagnée.

Le conseil municipal de Saint-Hyacinthe a adopté, en octobre, une résolution qui demande au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, un BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) à propos du projet de transport ferroviaire du pétrole à destination du port pétrolier de Belledune, au Nouveau-Brunswick. En quoi consiste ce projet?

En première phase du projet, c’est au moins 240 « bombes ambulantes » circulant dans des wagons mal-adaptés et sur des rails en mauvais état qui s’ajouteraient chaque jour. Il ne faut pas oublier qu’il y a déjà une circulation très importante de ces pétroles à destination de Lévis et StJohn, N.-B., qui passe chez nous…

La mobilisation sur la voie ferrée reliant Montréal et la Vallée de La Matapédia est importante. Comment les citoyens de Saint-Hyacinthe peuventils s’impliquer?

C’est un projet visant strictement l’exportation du pétrole de l’Ouest. Chaque jour deux convois de 120 wagons-citernes lourdement chargés traverseraient le Québec en passant par Saint-Hyacinthe pour se rendre au port de Belledune. Il est à prévoir qu’ils retourneraient ensuite vers l’ouest, chargés de diluants. Or, la nature particulièrement volatile de ces pétroles (ou diluants) comporte un risque élevé d’explosion. Plusieurs municipalités sont très inquiètes des conséquences que représente le passage de ces trains au cœur de leur ville. On se souvient tous de Lac-Mégantic… c’est (en partie) le même

Comment un BAPE pourra-t-il changer quelque chose? Avez-vous espoir que le ministre Heurtel répondra positivement aux demandes des municipalités, après la — presque — fin de non-recevoir qu’il a donnée à ce type de demande? Le BAPE est un mécanisme provincial beaucoup plus sérieux que les EES (évaluations environnementales stratégiques), récemment mis en place par le gouvernement Couillard. Comme dans le cas des gaz de schistes, les études du BAPE doivent tenir compte des préoccupations citoyennes sur les répercussions de ce projet chez nous. Actuellement, les citoyens, les municipalités, l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités font front

Actuellement, 23 municipalités des régions de la Vallée de La Matapédia et de la Baie-des-Chaleurs ont déjà adopté des résolutions diverses à ce sujet. Cet automne, sept municipalités se sont ajoutées pour demander une étude du BAPE. D’autres se préparent à le faire. La meilleure façon pour les citoyens de s’impliquer c’est d’abord d’observer ce qui se passe sur nos voies ferrées, de s’informer, d’en parler autour d’eux et de participer aux actions des mouvements citoyens. Convoi-citoyen invite les gens à visiter son groupe Facebook qui fait circuler quotidiennement des informations, des événements, des pétitions, des conférences et autres actions à venir. Les gens peuvent écrire à l’adresse courriel suivante s’ils désirent s’impliquer plus activement : convoi-citoyen@mailoo.org.

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Paola, Bachir, Fazila, Houda, Djako, Roman, Tarik, Odélis, Djamel, Leititia, Inna, Fabio… Chacun a son histoire qui l’a conduit jusqu’ici et chacun a sa façon d’évaluer le bonheur qu’il y a trouvé, mais, malgré tous les aléas de leur parcours singulier, ils ont tous exprimé beaucoup de reconnaissance envers les gens qui les ont accueillis comme voisin, client, collègue, ami, employé, partenaire. Cette ouverture de la communauté, tant sur le plan personnel que professionnel, semble grandement favoriser leur sentiment de bien-être et leur intégration dans la communauté. Comme quoi le bonheur est un sentiment individuel qui bat au rythme des valeurs de sa collectivité.

Les citoyens doivent exiger un BAPE

photo : Nelson Dion

J’ai aussi fait la connaissance de Bachir, 31 ans, d’origine irakienne. Il a d’abord habité six mois à Montréal avant de venir rejoindre des amis à Saint-Hyacinthe, il y a de cela un an. Lorsque je lui ai demandé s’il était parvenu à réinventer son bonheur ici, un long silence a suivi. Je l’observais intérieurement remonter le temps de ses souvenirs à la recherche de mots pouvant synthétiser la charge émotive que cette simple question évoquait. « Je ne sais pas » m’a-t-il dit, « je croyais que ce serait plus facile ». Bachir est ingénieur de formation, mais les démarches auprès de cet ordre professionnel pour faire reconnaître sa formation sont longues et onéreuses. Il cumule les petits boulots en attendant et il mentionne avoir du mal à joindre les deux bouts et à maintenir sa motivation. « Mon bonheur c’est d’avoir autour de moi des amis, mais aussi des professionnels qui croient en moi, des gens extraordinaires qui m’aident à franchir les étapes et je les remercie d’être là ».

Convoi-citoyen


ENVIRONNEMENT

Consultation publique

« Cause toujours » Selon le calendrier de l’évaluation environnementale stratégique (EES) globale sur les hydrocarbures, c’était, le 28 octobre dernier, que la population pouvait accéder aux documents qui permettront d’établir l’ensemble des politiques liées à l’exploration, l’exploitation et le transport (oléoduc, train, bateau) des hydrocarbures (pétrole et gaz) sur l’ensemble du territoire québécois. Du coup, la population a accès à 36 études sur le sujet pour se faire une opinion. Notez que cette portion de l’EES exclut l’exploitation sur Anticosti.

Bertrand Schepper On peut certainement se réjouir de la transparence de cette démarche du gouvernement Couillard qui rend publiques les informations et qui met en place des consultations publiques sur le sujet. Par contre, on doit se questionner sur le processus qui entoure ces consultations, puisque l’exercice

ressemble plus à une stratégie pour légitimer le soutien du gouvernement envers l’industrie pétrolière et gazière.

Déficit démocratique

Il sera possible de présenter vos préoccupations en consultation publique du 16 au 19 novembre dans sept lieux

Sentez, goûtez et dégustez le monde!

sur le territoire. Bref, vous aurez 17 jours (dont 12 ouvrables) pour lire les 64 études et produire un mémoire. Ah oui, j’oubliais, il vous faut réserver vos 10 minutes de temps de parole au moins 4 jours à l’avance. En supposant que chacune des études comporte 175 pages et que vous lisez pendant 7 heures par jour, vous devrez lire 53 pages par heure de matériel ardu uniquement pour être à jour lors des consultations. Ce qui est à peu près impossible pour la très vaste majorité des citoyens et citoyennes au Québec qui travaillent de 9 à 5. Si vous voulez écrire un mémoire, bonne chance! Dans ce contexte, on peut donc s’attendre à ce que le processus de consultation permette à plusieurs individus de parler d’enjeux locaux sans avoir une réelle vision d’ensemble sur la légitimité et/ou la stratégie de développement de l’industrie pétrolière et gazière sur les territoires. Ainsi, aucun mémoire ne sera réellement en mesure de remettre en doute sérieusement la démarche du gouvernement, qui s’enorgueillira alors d’avoir consulté la population lors du dépôt final des travaux à la fin 2015.

De la légitimité, parlons-en...

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Sachant que le gouvernement qui a commandé les études a clairement indiqué qu’il était « favorable au développement de la filière des hydrocarbures », il est évident que les études commandées par ce même gouvernement porteront sur la manière de développer cette filiale plutôt que de questionner sa nécessité sur le territoire du Québec.

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En admettant que l’ensemble des scénarios soit envisagé, cette vaste EES aura eu une durée d’un peu plus d’une année alors que l’EES qui portait uniquement sur le territoire du golfe du Saint-Laurent aura demandé trois ans de travail. Il y a de quoi se demander si les délais auront été suffisants pour permettre à la communauté de recherche de faire un travail adéquat et valide. Finalement, cette EES est présidée par deux sous-ministres (p. 2) qui ne sont pas élus. Ainsi, les conclusions demeureront informelles (p. 13) et le gouvernement ne sera pas dans l’obligation d’en tenir compte. C’est à se demander si vraiment toute cette aventure sera réellement utile. Pour conclure, cette évaluation au mandat extrêmement large ne permettra pas vraiment aux citoyens et citoyennes de s’exprimer en toute connaissance de cause. Elle est d’emblée orientée en faveur du secteur des hydrocarbures. Si jamais les conclusions de l’EES vont à l’encontre de la volonté du gouvernement Couillard, il pourra bien tabletter le tous sans vergogne. Au final, pour réellement être en démocratie, il ne suffit pas de s’exprimer, il faut aussi avoir la certitude d’être entendu, ce qui n’est visiblement pas le cas ici.

sources Institut de recherche et d’informations socio-économiques

Notre mission est de soutenir la personne vivant un problème de santé mentale dans sa recherche d’une qualité de vie optimale au sein de la communauté

450 773-1022 www.cpsry.org

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COMMUNAUTAIRE

Coupures à l’aide sociale

Les centres d’aide en toxicomanie de Saint-Hyacinthe touchés Le centre de réinsertion sociale pour toxicomanes, la Maison L’Inter-Mission, à Saint-Hyacinthe, a fermé ses portes au courant de l’été. Tout comme les organismes communautaires et privés en traitement de dépendances, le centre a été victime de la réforme de l’aide sociale mise en application le 1er mai par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS).

Pour pallier ce double soutien, la prestation de base a été remplacée par une « allocation pour dépenses personnelles » de 200 $ par mois. La prestation spéciale a été, quant à elle, conservée. « On a procédé à ces modifications par souci de cohérence et d’équité envers les autres prestataires dont la couverture des besoins n’est assurée qu’une seule fois », indique David McKeown, conseiller à la Direction des communications du MTESS.

« Les gens qui surconsomment ont perdu tout sens de la vie. Ils consomment, dorment et recommencent. Ils ne savent plus comment faire une épicerie ou payer des factures », souligne Mme Desrosiers. Vincent Marcoux, de l’AQCID, a rencontré, le 5 novembre, le ministre Sam Hamad afin de proposer des solutions.

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Un centre de réinsertion sociale représente une importante étape après un traitement. Il donne aux toxicomanes une chance

165 personnes admises dans un centre se sont désistées; 250 personnes intéressées n’ont pas procédé à l’évaluation pour admission; 493 résidents ont quitté les centres; 88 employés ont été remerciés en raison de manque de fonds.

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« On sait pertinemment bien qu’on ne peut pas aider quelqu’un à se réinsérer s’il ne peut pas avoir de l’argent pour acheter le strict nécessaire », explique Manon Desrosiers, directrice générale de la Maison l’Alcôve.

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'ÌɶOÌ GH OȫDUULYÌH

Les organismes communautaires vivent toutefois un malaise alors qu’une journée dans un centre coûte en moyenne cent dollars par jour, soit près de 3 000 $ par mois, ce qui représente le double de la prestation spéciale.

Les coupures freinent même les projets embryonnaires. La Maison l’Alcôve, à Saint-Hyacinthe, n’est pas atteinte par ces coupures parce qu’elle offre des traitements à court terme de trois semaines, dédiés aux cas moins graves. Toutefois, l’équipe a dû mettre sur la glace un projet de centre de réinsertion sociale.

L’AQCID a questionné 46 de ses 59 membres sur l’impact des coupures. Les données compilées sont pour la période entre le 16 avril et le 30 septembre :

À NE PAS MANQUER EN NOVEMBRE aux Galeries St-Hyacinthe

Manque de fonds

« On s’aperçoit que les gens sont craintifs. Ils ne veulent plus aller dans les centres, déplore Vincent Marcoux. Tout est lié ensemble. La personne n’est plus capable de payer son traitement et il n’y a plus d’argent qui rentre dans les centres. »

Faits

K

Avant la réforme, le MTESS accordait la « prestation de base » de 616 $ aux personnes prises en charge par un centre de traitement pour dépendances, en plus d’une « prestation spéciale » de près de 1 517 $ par mois pour couvrir l’alimentation, le logement et l’entretien ménager.

de s’acclimater en société, au lieu de les renvoyer, seuls et vulnérables, où ils risquent de retomber dans leurs habitudes.

Ma

« Cette année sera une année assez difficile. Beaucoup plus de centres fermeront et plusieurs sont déjà sur un respirateur artificiel », explique Vincent Marcoux, directeur général de l’Association québécoise des centres d’intervention en dépendance (AQCID), rejoint par téléphone.

photo: nelson dion

Anne-Marie Luca


ÉCONOMIE

Saint-Hyacinthe,

La Ville de Saint-Hyacinthe a été classée première au palmarès des 50 villes canadiennes les plus fertiles en employabilité, avec près de 9 emplois à pourvoir par 1000 habitants, selon une étude du Express¬Employment Professionals parue en septembre. La technopole agroalimentaire, qui occupait le 6e rang en 2014, n’a pourtant pas augmenté son offre depuis l’an passé.

Anne-Marie Luca Ce qui a fait pencher la balance est la baisse d’offres d’emploi dans l’ouest du Canada, qui est passée de 70 % à 50 % de l’offre totale, démontre l’agence de placement américaine. L’est du pays est, quant à lui, resté stable, lui valant un meilleur classement.

10 · NOVEMBRE 2015 ·

Saint-Hyacinthe a détrôné par le fait même Wood Buffalo, reconnue pour sa grande réserve de sables bitumineux. La municipalité albertaine a chuté au 6e

rang en raison, notamment, du déclin de l’industrie pétrolière. La ville québécoise brillait déjà en 2014 comme chef de file au Québec grâce à son économie diversifiée et sa forte culture d’innovation. En plus d’un important volet agroalimentaire, elle compte, entre autres, une faculté de médecine affiliée à l’Université de Montréal, un Cégep qui connaît une importante progression et un positionne-

ment stratégique aux abords de l’autoroute 20. « Ces résultats tombent pile parce que nous avons développé une promotion pour attirer les gens ici. Ça confirme donc le message qu’on veut passer. Nous sommes très bien desservis, pas très loin de Montréal et proche de la nature. Notre ville est autosuffisante », explique Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe. La région maskoutaine espère attirer quelque 6 000 habitants d’ici 2020, pour atteindre un total de 60 000 habitants. Saint-Hyacinthe est suivie de près par les villes de Grande Prairie, en Alberta, et de Drum-

mondville. Les deux se classent au deuxième rang avec une offre de 8 emplois pour 1 000 habitants.

Croissance

Véritable plaque tournante, la ville québécoise connaît, depuis les dernières années, une importante croissance économique. Depuis trois ans, plus de 200 M$ par année ont été investis dans des entreprises industrielles, majoritairement dans les secteurs de la biotechnologie et de l’agroalimentaire (environ 75 %). « Les instances politiques misent depuis quelques années sur l’innovation et l’économie, alors qu’il y a une trentaine d’années, le secteur des produits de commodité stagnait », souligne Do-

novan St-Hilaire, responsable des communications de SaintHyacinthe Technopole, organisme dont le mandat principal vise à attirer de nouvelles entreprises afin de stimuler l’économie de la ville. Les résultats de l’étude du Express¬Employment Professionals « témoignent du dynamisme économique, mais aussi des bons choix faits, autant par les organismes que par les politiciens », ajoute-t-il. Depuis le printemps, Saint-Hyacinthe Technopole et le Service de développement local et régional et de soutien à l’entrepreneuriat de la MRC des Maskoutains, qui a pris la place du CLD, se partagent la responsabilité du développement économique.

photo: nelson dion

une oasis d’emplois


CULTURE ARTS VISUELS

Photo s: PH Frenière

« Sur les lieux » à Expression La commissaire Manon Tourigny et l’artiste Yann Pocreau

Jusqu’au 24 janvier 2016, c’est le photographe Yann Pocreau présente son univers à Expression, le centre d’exposition de Saint-Hyacinthe. Une présentation judicieusement intitulée « Sur les lieux ».

paul-henri Frenière MOBILES a rencontré l’artiste alors qu’il s’activait à terminer ses installations, trois jours avant le vernissage. Visiblement fatigué, mais fébrile à l’approche du jour J, il a expliqué sa démarche. « Je m’intéresse aux lieux physiques qui ont une grande ou une petite histoire. Je ressens une certaine empathie pour ces constructions que je tente de mettre en valeur par la lumière », raconte l’artiste qui s’exprime principalement par la photographie. Sa quête d’images le conduit aussi bien à explorer des constructions en devenir, comme le Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), qu’à des édifices ancestraux tels le couvent des Soeurs de Saint-Joseph ou le Séminaire de SaintHyacinthe. Et Yann Pocreau se retrouve bien servi avec le centre Expression qui se trouve à l’étage du plus ancien marché public encore en activité au Québec. La présence de l’artiste sera d’ailleurs visible de l’extérieur de ce lieu historique.

La lumière sortira du marché

En effet, lors de notre passage, on était à peaufiner un système d’éclairage à l’intérieur de l’emblématique lanterneau qui

orne le toit de l’édifice. « La lumière qui sera diffusée a été enregistrée selon le rythme de la respiration de Yann », explique la commissaire Manon Tourigny. Et la lumière pénètrera également au cœur même de l’exposition par des faisceaux, créant ainsi un lien vers l’extérieur. « Le lanterneau, élément architectural unique à Expression, sert de matière à l’artiste dans la création d’une œuvre in situ, poursuit Manon Tourigny. Cette mise en espace, qui sera activée à certains moments par la présence de visiteurs, porte essentiellement sur une radicalisation de la lumière, celle-ci devenant image. » L’exposition « Sur les lieux » est conçue comme un parcours où se croisent des créations inédites – spécialement réalisées pour Expression —, mais aussi une sélection d’oeuvres antérieures. Cet amalgame place le visiteur au cœur même de l’univers photographique de Yann Pocreau.

Un parcours riche

Le jeune artiste de 35 ans, qui vit et travaille à Montréal, s’intéresse à la qualité plastique de la lumière depuis une dizaine d’années. Il porte son regard sur les potentialités architecturales des lieux, qu’ils soient fortement marqués par l’histoire ou encore en chantier ou dévastés. Détenteur d’une Maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il a participé à plusieurs expositions canadiennes, américaines et européennes. Son travail a été commenté dans divers magazines et ses œuvres sont présentes dans les collections de la Banque Nationale du Canada,

d’Hydro-Québec, de la Ville de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art de Joliette et dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec.

Il a été, jusqu’en 2014, coordonnateur général du Centre d‘art et de diffusion CLARK et est, depuis 2013, président du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ).

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chronique les passionnés En plus d’être musicienne, Julie Bastien est également luthier. D’ailleurs, elle a elle-même fabriqué l’instrument qui l’accompagne partout où elle se produit.

Julie Bastien

Lorsque la violoniste devient luthier Photo :Nicolas Humbert

On peut dire sans trop se tromper que Julie Bastien est née pour le violon. Quand, à huit ans, elle a convaincu ses parents de jouer de cet instrument, elle ne se doutait certainement pas qu’il allait être au cœur de sa vie plus de 30 ans plus tard.

Roger Lafrance « Pourquoi le violon? répond-elle lorsqu’on lui pose la question. Je ne sais pas. J’avais vu jouer du violon et je trouvais que c’était un bel instrument. Je voulais en jouer. » Julie Bastien n’est pas qu’une musicienne accomplie. Elle enseigne le violon à son école de musique et se fait aussi luthier à ses heures. Ces trois facettes de sa vie professionnelle tournent toutes autour du même instrument, le violon. « Bien sûr, j’aime jouer devant les gens. J’aime transmettre mon savoir-faire, pouvoir toucher les gens par les émotions qui me transportent. Avec la lutherie et l’enseignement, les trois se complètent bien. » Elle se souvient de son premier contact avec un luthier. Elle était alors très jeune et traversait, à ce momentlà, une période plus difficile dans son jeu, se mettant même à douter de son talent. Un luthier, qu’elle croisa par hasard, lui confia alors que son problème n’était

pas son talent, mais plutôt son instrument qui était en mauvaise condition. Le déclic véritable pour la lutherie s’est fait beaucoup plus tard, alors qu’elle jouait pour les touristes dans le Vieux-Québec. Elle apprit l’existence d’une école de lutherie à Québec. Elle se dit alors que la lutherie pourrait être un complément à sa vie de musicienne. « Je me suis toujours vue violoniste, raconte-t-elle. Par contre, je n’ai jamais voulu jouer dans des orchestres, car je n’aime pas la compétition. La lutherie est pour moi une façon de mettre en pratique mon côté artisan. »

instrument. »

« La lutherie m’a apporté le sens de l’observation. En lutherie, tu dois beaucoup observer, analyser l’instrument. Cela m’aide beaucoup dans l’enseignement, par exemple à comprendre ce qui ne va pas chez un élève. »

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Dans son atelier, on retrouve tous les instruments pour travailler le bois. Elle répare les violons qu’on lui confie, les remet à neuf et leur redonne leur lustre et leur sonorité d’antan. La fabrication d’un violon demande trop de « Mon violon a un beau temps pour être rentable. Sa seule son. Il me permet de exception : le violon sur lequel elle donner l’expression que joue et qui l’accompagne partout je veux à travers mon où elle se produit.

Il faut trois ans d’études pour devenir luthier. Les étudiants apprennent tous les aspects de la fabrication et de la réparation du violon. Ils sont aussi amenés à comprendre l’instrument dans ses plus infimes détails, ainsi que toute la science de ses sonorités. Ce métier a ouvert de nouvelles avenues à la musicienne qu’elle est.

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« Pour être un bon luthier, tu ne dois pas être nécessairement un violoniste chevronné. Tu dois surtout avoir une bonne oreille. L’aspect acoustique est extrêmement important. »

« J’en suis fière, exprime-t-elle. Mon violon a un beau son. Il me permet de donner l’expression que je veux à travers mon instrument. » Musicienne, enseignante, luthier, trois facettes qui se complètent à merveille et qui lui permettent de gagner sa vie grâce à sa passion. « Je me considère choyée, même si j’ai dû travailler fort pour développer mon entreprise. C’est d’ailleurs mon côté entrepreneure qui me permet aujourd’hui de gagner ma vie avec la musique. » www.juliebastien.ca

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CULTURE ARTS VISUELS

L’œuvre publique de Victor Varacalli

remporte les honneurs Anne-Marie Luca Le concept de foule revient souvent dans tes œuvres. Pourquoi l’avoir choisi pour la rue Saint-Hubert? Mes foules rentraient bien dans le multiculturalisme et la diversité ethnique que l’on retrouve sur cette rue. Elles représentent tous les âges, sexes, religions… Quand quelqu’un voit ma foule, la personne se situe, ou pas, à l’intérieur. J’aime voir cette interaction, voir comment les gens interprètent mes œuvres, comment ils se situent dans mes œuvres. Ma foule ajoute aussi de la couleur et rend la rue joyeuse. L’art devrait-il toujours être public? Oui. C’est un éveil, un moyen de s’exprimer. Que l’art serve à rendre plus beau ou qu’il incite à avoir une réflexion, lorsqu’il

est public, tout le monde peut le voir en tout temps. J’ai passé une bonne partie de ma carrière en galeries. Bien qu’elles soient aussi publiques et accessibles, pas tout le monde n’est à l’aise d’y entrer. Alors que lorsque c’est dans la rue, c’est devant les gens, et l’art provoquera ce qu’il provoquera. Que souhaites-tu exprimer à travers tes œuvres? C’est la perception de la personne qui est importante. Ce que mes œuvres provoquent chez elle. Je sais ce qu’elles représentent pour moi. Ce que je veux savoir, c’est ce qu’elles évoquent chez les autres qui les regardent. Je ne souhaite pas provoquer d’émotions spécifiques, mais savoir ce que les gens ressentent. Par exemple, le rouge peut évoquer le sang et la

photo: michel saint-denis

La foule multicolore du peintre maskoutain, Victor Varacalli, a remporté en août le premier prix d’une valeur de 400 $ au concours « À nous la marquise! », organisé par la Société de développement commercial de La Plaza Saint-Hubert. Seize artistes à travers le Québec se sont rendus à Montréal pour embellir, en trois jours, les poteaux de neuf pieds de la Plaza. Entrevue avec l’artiste autodidacte.

guerre chez quelqu’un, mais l’amour chez un autre. Au fond, mon message n’est pas important. Ce qui l’est, c’est le message de la personne qui le regarde. « Beauty is in the eye of the beholder » (la beauté est dans le regard du spectateur). Les internautes de Facebook ont voté pour ta foule. Que penses-tu de cette technique de vote? J’en suis très content parce que je travaille très fort, depuis des années, pour agrandir mes réseaux sociaux. Ce n’est pas juste d’avoir 5 000 amis, mais d’être capable de les faire bouger et d’interagir avec eux. Le poteau pour le concours était imposé, mais en général, as-tu une préférence quant

au choix de matériels? Je préfère les grosses toiles. Je peux y dégager une énergie par ma gestuelle, mes coups de pinceau et comment je m’exprime. Pour les couleurs, elles dépendent de ce que j’ai sous la main. Je recycle beaucoup. Je peux produire une dizaine d’œuvres avec les mêmes couleurs que j’ai au moment même. Sur quels autres projets travailles-tu en ce moment? Sky Rapers. Une série de toiles représentant des édifices peints avec de la peinture toxique, comme à l’huile ou à métal. Je veux représenter un peu l’esprit de ce qui arrive dans notre société au niveau de l’environnement. Le ciel et la terre sont, quant à eux, à base d’eau, ce qui est mieux pour l’environnement.

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CULTURE cinéma

Les voix intérieures du cinéaste

Maxime-Claude L’Écuyer Les films de Maxime-Claude L’Écuyer ont une chose en commun : la prédominance des monologues intérieurs. Rencontré dans un restaurant thaïlandais de Montréal, le cinéaste d’origine maskoutaine raconte comment il s’inspire souvent d’autrui. C’est notamment le cas dans son dernier court métrage, « Zsófika », qui lui a valu le prix du Meilleur Réalisateur au Festival El Dorado 2015, aux États-Unis.

Anne-Marie Luca « L’histoire des autres m’intéresse beaucoup. Être dans leur voix intérieure, c’est quelque chose qui me parle et que j’aime travailler », explique l’artiste de 40 ans.

« Tout a convergé vers cette idée, dit Maxime-Claude L’Écuyer. Même les images en noir et blanc [dans le film] sont les siennes, ce sont ses archives personnelles d’il y a 40 ans. »

Le film « Zsófika » évoque l’histoire d’un vieux Hongrois qui, de retour La façon de réaliser l’œuvre n’a toutedans sa maison abandonnée, se remé- fois rien de calculé ou réfléchi, contraimore sa bien-aimée perdue au temps rement à ce qu’on pourrait penser en le d’une guerre. Pour visionnant. « C’est créer cette fiction, plutôt atypique l’auteur s’est noet expérimental. « L’histoire des autres tamment inspiré Les idées me sont m’intéresse beaucoup. du vécu de l’acteur venues au fur et Être dans leur voix Georges Molnar, à mesure », expliintérieure, c’est quelque qui incarne le perque-t-il. sonnage principal chose qui me parle et : ses émotions resLe film a été tourque j’aime travailler » senties lors de son né en deux jours enfance en Hondans une maison grie, ainsi que son expérience à l’époque alors en vente, sur la rue Saint-Denis, de la Seconde Guerre mondiale. à Montréal. Jaunie par le temps, la de-

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meure appartenait à un homme octogénaire récemment décédé, qui l’avait héritée de ses parents. « C’était un ermite qui ne sortait jamais. Rien à l’intérieur n’avait changé. Il y avait même un globe terrestre où la poussière était intacte, il n’avait jamais été bougé ou tourné », se souvient-il. Conservée telle quelle pour le court métrage, cette maison est l’autre principale source d’inspiration de M. L’Écuyer. L’écrivain Jean Barbe a ensuite rédigé le monologue que M. Molnar a traduit.

D’architecte à cinéaste

Dans presque tous ses films, une attention est portée aux détails des bâtiments, que ce soit le chalet dans « L’état des lieux », les chambres d’hôtel de « La cloison » ou la maison dans « Zsófika », ce que Maxime-Claude L’Écuyer dit accomplir inconsciemment. Quand nous lui avons demandé s’il avait déjà voulu devenir architecte, il a écarquillé les yeux en ayant un petit

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fou rire, et son regard a plongé trente ans en arrière. « C’est drôle parce que oui, j’ai longtemps voulu être architecte quand j’étais petit. Ça fait tellement longtemps que je n’y ai pas pensé », dit celui qui a même réalisé, à l’université, un projet documentaire sur l’architecture des salles de cinéma. C’est vers l’âge de onze ans que ses yeux se sont ouverts sur le cinéma. Sa sœur, de trois ans son ainée, l’avait amené voir le film franco-allemand « Les Ailes du désir », où deux anges recueillent depuis des siècles les monologues intérieurs des humains. Diplômé en études cinématographiques et histoire de l’art, il passe une bonne partie de sa vingtaine à faire du montage, puis réalise en 2008 son premier court métrage, « La cloison ». Maxime-Claude L’Écuyer travaille aujourd’hui sur une interprétation du film « Cathédrale », du poète et écrivain américain Raymond Carver, en collaboration avec Frank Thurmond, récipiendaire du prix du Meilleur Scénario au Festival El Dorado.

Vous avez des idées? Vous voulez vous impliquer? Contactez-nous!

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CULTURE ARTS DE LA SCÈNE

Hommage, théâtre, humour et chanson à venir au Centre des arts Juliette-Lassonde Gabrielle Gauthier-Durand Responsable des communications – Centre des arts Juliette-Lassonde de Saint-Hyacinthe

En décembre prochain, Édith Piaf aurait eu 100 ans! Près de 50 ans après sa mort, les chansons de la Môme sont encore parmi les plus chantées dans le monde. D’abord présenté à la Maison Symphonique dans le cadre des Francofolies de Montréal, le spectacle « Piaf a 100 ans. Vive la Môme! » réunit sur scène Marie-Thérèse Fortin, Sylvie Moreau, Daniel Lavoie, Betty Bonifassi, Florence K, Yann Perreau et le quatuor vocal Quartom. Plus qu’une simple anthologie, cette création se veut une exploration de l’univers de Piaf d’un angle différent, s’inspirant de la célèbre biographie écrite par sa grande amie, Simone Berteaut, interprétée par Marie-Thérèse Fortin. Le samedi 28 novembre prochain, c’est sur la scène de la Salle Desjardins du Centre des arts JulietteLassonde que résonneront les « Padam Padam », « La vie en rose », « L’hymne à l’amour » et autres succès de la Môme. En tournée partout à travers le Québec, le thriller théâtral « Instructions pour un éventuel gouvernement socialiste qui souhaiterait abolir la fête de Noël », présenté

par le Théâtre d’Aujourd’hui, sera de passage en sol maskoutain le vendredi 4 décembre, au Centre des arts Juliette-Lassonde. D’après une œuvre de Michael Mackenzie, la traduction d’Alexis Martin s’avère brillante, habile et frondeuse. La mise en scène et les éléments scénographiques mettent en valeur la performance des acteurs Sophie Desmarais et Luc Picard. L’année 2015 s’achèvera avec une revue de l’actualité à la fois recherchée et tordante de rire avec le spectacle « 2015 dans le tordeur », le samedi 5 décembre dans l’Espace RONA. Instigateur de ce spectacle, le duo comique du « 16 heures » est composé de Martin Proulx et de Jocelyn Lebeau, que l’on a connu grâce aux émissions « Ça fait un bye » à Télé-Québec, « Plus on est de fous, plus on lit! » sur Radio-Canada et la série de capsules politico-humoristiques « Projet 4 septembre ». Entouré de la comédienne Debbie Lynch-White et de Joël Legendre à la mise en scène, ce spectacle s’annonce à la fois décapant et décadent!

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Cetteoffre est350 envigueur 3novembre au4janvier 2016uniquement (ÂŤlaun pĂŠriode del’o ffreÂť)ets’adresse auxrĂŠsidents canadiensĂ membres deCostco, dateduadmissible 31octobrepar 2015 ouavant, quiachètent oulouent unvĂŠhicule Ford2015 et2016 (quandlepar modèle estdisponible) (Ă l’exception desCette modèles :Fiesta,Focus, C-MAX, dĂŠtaillant FordMustang Canadapour touslesdĂŠtails. Mustang Shelby et350R,du F-150 Raptoret2015 camions poidsmoyen) (chacunĂŠtant ÂŤvĂŠhicule admissible Âť).Uneseule offreestapplicable l’achatouen Ă larègle location d’un(1)en vĂŠhicule membre admissible deCostco, jusqu’à concurrence dedeux (2)vĂŠhicules numĂŠro demembreneufs deCostco seulement. offresuivants esttransfĂŠrable auxpersonnes GT350, GT500, 50eanniversaire, e anniversaire, Shelby 350etLes 350R, F-150 Raptoretcamions poidsmoyen) (chacun ĂŠtant ÂŤvĂŠhicule Âť).Une offreest applicableĂ chez l’achat Ă lalocation d’un(1)vĂŠhicule parmembre admissible deCostco, jusqu’à concurrence deuxde (2)relations vĂŠhicules parlanumĂŠro deFord membre deCostcoseulement. offreesttransfĂŠrable auxpersonnes GT350,dans GT500, Mustang vivant lemĂŞme foyer50 qu’un membreMustang admissible deCostco. taxes s’appliquent avantladĂŠduction de1000 $CAN. Cesun offres, d’uneadmissible durĂŠelimitĂŠe, sontseule envigueur uniquement lesou dĂŠtaillants participants. Pourlesadmissible dĂŠtailscomplets, consultez votredĂŠtaillant Ford outĂŠlĂŠphonez aude centre avec clientèle au1-800-565-3673. PourlesCette commandes Ă l’usine,unclient admissible vivant lemĂŞme foyerqu’unmembre admissible Costco. Lestaxes avant ladĂŠduction de1000 CAN. Cesoffres, durĂŠe limitĂŠe, sont envigueur lesdĂŠtaillants Pour dĂŠtailsĂŞtre complets, consultez votredĂŠtaillantFordou tĂŠlĂŠphonez aucentre relations aveclaclientèle Ford au1-800-565-3673. Pourlescommandes Ă l’usine,d’un clientadmissible peut sedans prĂŠvaloir desprimes/offres promotionnelles dede Ford envigueur soits’appliquent aumomentde lacommande Ă l’usine, soit$au moment delad’une livraison, mais nondes deux oud’uneuniquement combinaisonchez desdeux. Lesoffresparticipants. desdĂŠtaillants neles peuvent combinĂŠes Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ des prix,Ă larĂŠduction dede prix auxgouvernements, aux primes pourlalocationquotidienne, auprogramme encouragement aux ††d’unecombinaisondesdeux.LesoffresdesdĂŠtaillantsnepeuventĂŞtrecombinĂŠesĂ l’assistance-compĂŠtitivitĂŠdesprix,Ă larĂŠductiondeprixauxgouvernements,auxprimespourlalocationquotidienne,auprogrammed’encouragementaux peutseprĂŠvaloir desprimes/offres deFordaux envigueur soitaumomentutilisĂŠe delacommande Ă l’usine, soitau momentpar dePrice lalivraison, mais nondesdeux Š2015SiriusCanadaInc.ÂŤSiriusXMÂť,lelogoSiriusXM,demĂŞmequelesnomsetlogosdesstationssontdesmarquesdecommercedeSiriusXMRadioInc.utilisĂŠesenvertud’unelicence.Š2015FordduCanadaLimitĂŠe.TousdroitsrĂŠservĂŠs. modifications commerciales ouaupromotionnelles programmedeprimes parcscommerciaux.ÂŽ: envertud’une licence accordĂŠe Costco International, Inc.ou modificationscommercialesouauprogrammedeprimesauxparcscommerciaux.ÂŽ:utilisĂŠeenvertud’unelicenceaccordĂŠeparPriceCostcoInternational,Inc.††Š2015SiriusCanadaInc.ÂŤSiriusXMÂť,lelogoSiriusXM,demĂŞmequelesnomsetlogosdesstationssontdesmarquesdecommercedeSiriusXMRadioInc.utilisĂŠesenvertud’unelicence.Š2015FordduCanadaLimitĂŠe.TousdroitsrĂŠservĂŠs.

LES ACHETEURS AVISÉS LISENT LESPETITS CARACTĂˆRES. LesĂ vĂŠhicules ĂŞtre dotĂŠs d’Êquipements offertsenoption. LesdĂŠtaillants vendre louer Ă prixmoindre. offress’adressent Ă des particuliers uniquement, sur approbation duselon crĂŠdit CrĂŠdit Ford.Certains pourraientnepasĂŞtreadmissiblesautauxd’intĂŠrĂŞtannuelleplusbas.UndĂŠpĂ´tdesĂŠcuritĂŠ ACTĂˆRES. Les vĂŠhicules illustrĂŠs peuvent ĂŞtre dotĂŠs d’Êquipements offerts en option. Les dĂŠtaillants peuvent vendre ou louer prix moindre.illustrĂŠs Ces offrespeuvent s’adressent Ă des particuliers admissibles uniquement, sur approbation du crĂŠdit parpeuvent CrĂŠdit Ford. Certainsou clients pourraient ne pas ĂŞtreCes admissibles au taux d’intĂŠrĂŞt annuel le plus bas.admissibles Un dĂŠpĂ´t de sĂŠcuritĂŠ pourrait ĂŞtre exigĂŠ par CrĂŠdit Ford les par termes et conditions rĂŠgissantclients le LES ACHETEURS AVISÉS LISENT LES PETITS CARACTĂˆRES. Lesplus vĂŠhicules illustrĂŠs peuvent ĂŞtre d’ÊspĂŠcifiques quipements en Les vendre oulelouer Ă de prix Ces offres s’adressent des particuliers admissibles uniquement, sur approbation ducrĂŠdit parCrĂŠdit Ford. Certains clientspourraient nepas ĂŞtrela admissibles auTous tauxles d’intĂŠrĂŞt leplus bas.UndĂŠpĂ´t dedu sĂŠcuritĂŠ ĂŞtre exigĂŠ parCrĂŠdit Ford selon termes etconditions rĂŠgissant lecontrat decrĂŠdit dudroits client. Cesoffres lesoption. frais d’immatriculation, assurances, plein carburant, des fraismaximum deĂ RDPRM de44 $pour louĂŠsvotre plus des frais deou services externes 4$, lesavec droits spĂŠcifiques surlespneus neufs, TPSetlaTVQ. prixetannuel rabaissont appliquĂŠs Ă partir prixde frais d’immatriculation, les assurances, le plein depourrait carburant, des frais maximum de RDPRM de 44 $ les pour les vĂŠhicules louĂŠs des frais de services externes de 4 $,dotĂŠs les sur excluent lesofferts pneus neufs, la TPS et ladĂŠtaillants TVQ. Tous les peuvent prixles et rabais sont appliquĂŠs Ă partir dumoindre. prix de dĂŠtail suggĂŠrĂŠ par le constructeur (PDSC). Pour obtenir tousles lesvĂŠhicules dĂŠtails, consultez dĂŠtaillant Ford, appelez le Centre desde relations la clientèle pourrait ĂŞtre exigĂŠ par CrĂŠdit Ford selon les termes et conditions rĂŠgissant le contrat de crĂŠdit du client. Ces offres excluent les frais d’immatriculation, les assurances, le plein de carburant, des frais maximum de RDPRM de 44 $ pour les vĂŠhicules louĂŠs plus des frais de services externes de 4 $, les droits spĂŠcifiques surles neufs,laTPS etlaTVQ. Tous lesprixde etrabais sontappliquĂŠs Ă partir du prix de l’usine, un client admissible peut se prĂŠvaloir desdĂŠtail primes/offres promotionnelles de Ford en vigueur soit au moment de la commande Ă l’usine, soit au moment de la livraison, mais non des deux. Les offres des dĂŠtaillants ne peuvent ĂŞtre combinĂŠes Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ des prix, Ă la rĂŠduction de prix aux gouvernements, aux primes pour la location quotidienne, au programme d’encouragement aux modifications commerciales suggĂŠrĂŠparleconstructeur(PDSC).PourobtenirtouslesdĂŠtails,consultezvotredĂŠtaillantFord,ouappelezleCentredesrelationsaveclaclientèleFordau1800565-3673.PourlescommandesĂ l’usine,unclientadmissiblepeutseprĂŠvaloirdesprimes/offrespromotionnellesdeFordenvigueursoitaumoment depneus lacommande Ă l’usine, soitau moment lalivraison, maisnondes deux. Les offres aux. * Jusqu’au 30 novembre 2015, obtenez un taux de financement annuel de 0 %ĂŞtre Ă l’achat d’un vĂŠhicule Ford neuf parmi et Focus 2015Ă (Ă l’exception dede la prix version BEV) pour un terme maximal de relations 84 mois. Par exemple, pour un Ford financement Ă programme l’achat de 25 000 $ncouragement au d’intĂŠrĂŞt annuel de 0 % un pendant 84commerciales mois, la mensualitĂŠ exigible est de des 297,62 $,primes le coĂťt d’emprunt est de 0 $ ou le taux d’intĂŠrĂŞt annuel estsoit de 0au %,moment dĂŠtail suggĂŠrĂŠne par leconstructeur (PDSC). Pour obtenir tousles lesFiesta dĂŠtails, consultez votre dĂŠtaillant Ford, ou appelez leCentre des avec laclientèle au1800 565-3673. Pour lestaux commandes Ă l’usine, client admissible peut se prĂŠvaloir primes/offres promotionnelles deFord envigueur delaune commande Ă l’usine, soit aumoment de lalivraison, maisnon des deux. LesSE offres des dĂŠtaillants peuvent combinĂŠes Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ des prix, la rĂŠduction aux gouvernements, aux primes pour la location quotidienne, au d’ e aux modifications ou au programme de aux parcs commerciaux. * Jusqu’au 30 novembre 2015, louez Ford Fusion SE 2016 Ă traction avant ĂŠquipĂŠe du moteur de 2,5 L / Escape 2016 ^ er $. Un acompte pour les offres de financement Ă l’achat peut ĂŞtre exigĂŠ en fonction de l’approbation du crĂŠdit par CrĂŠdit Ford. Du 1 octobre au 30 novembre 2015, obtenez l’Ensemble sĂŠcuritĂŠ d’hiver comprenant quatre (4) pneus d’hiver, quatre (4) capteurs de surveillance de la pression des pneus, et quatre (4) jantes en acier Ă l’achat ou Ă la location d’un vĂŠhicule Ford 2015-2016 neuf parmi les suivants : Fiesta, Focus, Fusion, des dĂŠtaillants ne peuvent combinĂŠes Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ prix,Ă intĂŠgrale larĂŠduction deprix auxgouvernements, auxprimes pour lalocation quotidienne, au programme encouragement auxmodifications commerciales ouau primes auxparcsannuel commerciaux. *Jusqu’au 30novembre 2015,louezuneFordFusionSE2016Ă tractionavantĂŠquipĂŠedumoteurde2,5L/EscapeSE2016 traction ĂŠquipĂŠ doĂŞtre moteur EcoBoost de1,6Let/Escape SE2016 Ă des traction ĂŠquipĂŠ EcoBoost Lneuve d’une valeurde 499$aux /28 589 $/30789$,etd’incluant duCertaines concessionnaire de350 $/programme 975caractĂŠristiques $/975$,de Ă un taux d’intĂŠrĂŞt de1,99 % pour terme applique Ă aucun parc automobile (autres que lesĂ petits parcs avant dĂŠtenteurs d’un NIP) ou aux clients gouvernementaux ne peut ĂŞtre combinĂŠe Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ desdu prix,moteur aux rĂŠductions de prixde aux1,6 gouvernements, au programme de26 primes parcs commerciaux aux primesune Ă la contribution location quotidienne. conditions s’appliquent. Les de maniabilitĂŠ du vĂŠhicule, l’indice de charge desun pneus et lamaximal cote de de60moissurapprobationducrĂŠditparCrĂŠditFord.Lepaiementauxdeuxsemaines,dans Ă traction avant ĂŠquipĂŠĂŞtre do moteur EcoBoost de1,6 L/les Escape SE2016 Ă traction intĂŠgrale ĂŠquipĂŠ dumoteur de 1,6 L$), neuve d’une 26 499 $/28une 589 $Canada /30789 $,incluant uneÂĄcontribution du concessionnaire 350 $/975 /janvier 975$,2016 Ă optionnelle un(lataux d’intĂŠrĂŞt de un$.terme maximal de60mois surapprobation ducrĂŠdit parCrĂŠdit Ford.s’appliquent. Lepaiementaux dans le cas oĂšun 1utilisĂŠs 000 $est etincluant frais de transport etla taxe sur climatiseur (1700EcoBoost $/1froides 790$que /1790 est de 139 $valeur /139 $de /149 $pour obligation totale de8offre 745est$/en10 292 $uniquement /11392$,duet3de une valeur de$4 rachat 19annuel 060 191,99 180aux $%/pour 20 440 Certaines conditions etune limitede80000 kmpendant 60mois Lesdeux fraissemaines, dekilomĂŠtrage toutes saisons fournis par le constructeur. Les pneus d’hiver sontacompte conçus pourde dansversĂŠ des conditions hivernales et peuvent nĂŠcessiter une pression plusle ĂŠlevĂŠe dans les tempĂŠratures les pneus toutes saisons. Consultez votre dĂŠtaillant Ford pourlocative tous les dĂŠtails. Cette vigueur fĂŠvrier 2015 au ÂŤ pĂŠriode de de l’offre Âť) et$/s’adresse rĂŠsidents canadiens qui ont ^ (1 er le cas oĂš un acompte de 1 000 $ est versĂŠ et incluant les frais de transport et la taxe sur le climatiseur 700 $ / 1 790$ / 1 790 $), est de 139 $ / 139 $ / 149 $ pour une obligation locative totale de 8 745 $ / 10 292 $ / 11 392 $, et une valeur de rachat optionnelle de 19 060 $ / 19 180 $ / 20 440 $. Certaines conditions etlocation unelimite devĂŠhicule 80000km pendant 60mois Lesfrais deFocus, kilomĂŠtrage les quatre prochains mois. Des conditions s’appliquent; consultez ford.ca pour tous les dĂŠtails relatifs Ă cette offre. Les nouveaux diplĂ´mĂŠs admissibles recevront 500 $ (la ÂŤ prime Âť), applicables Ă l’achat, Ă la location ou lors de la commande Ă l’usine (durant la pĂŠriode du programme) d’une Ford Focus 2014, 2015 ou 2016 neuve ou d’une Ford Fiesta 2015 ou 2016 neuve (chacune ĂŠtant un ÂŤ vĂŠhicule admissible Âť). Offre applicable d’un Ford 2015-2016 neufs’appliquent. parmilessuivants :Fiesta, Fusion, excĂŠdentairesontde0,12$parkmpourlesmodèlesdeFusionetd’Escape,pluslestaxesenvigueur. Du1 octobreau30novembre2015,obtenezl’EnsemblesĂŠcuritĂŠd’hivercomprenantquatre(4)pneusd’hiver,quatre(4)capteursdesurveillancedelapressiondespneus,etquatre(4)jantesenacierĂ l’achatouĂ la ^ er ÂĄÂĄ Cette offreen est en vigueur prime est applicable par nouveau diplĂ´mĂŠ admissible. Le vĂŠhicule admissible doit achetĂŠ louĂŠ et enregistrĂŠ aude nom du nouveau diplĂ´mĂŠ admissible. Les taxes s’appliquent avant la dĂŠduction lanovembre prime. Cette offre ne peut ĂŞtre combinĂŠe Ă aucun autre programme propose une offre ciblĂŠe, ypneus compris le rabais de Ford rĂŠservĂŠ aux premiers acheteurs. Consultez votreaux dĂŠtaillant pour tous les dĂŠtails. Du 1 octobre aude30 2015, obtenez l’Ensemble sĂŠcuritĂŠ d’hiver comprenant quatre (4)ne quatre (4) capteurs desurveillance de laprix, pression despneus, et quatre jantes acier Ă au l’achat ouĂ lalocation d’un vĂŠhicule Ford2015-2016 neuf parmiĂ les suivantsquotidienne. :Fiesta,Focus,Certaines Fusion, excĂŠdentaire sont de(Ă 0,12 $par kmou pour les modèles Fusion etCette d’Escape, plus lestaxes en vigueur. C-MAX, Escape, Edge l’eĂŞtre xception de laversion Sport) et Explorer. offre nes’applique Ă aucun parc automobile (autres queles petits parcs dĂŠtenteurs d’un NIP) ouaux clientsqui gouvernementaux et peutd’hiver, ĂŞtre combinĂŠe Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ des rĂŠductions de prix aux(4) gouvernements, programme deprimes aux parcscommerciaux etaux primes lalocation (la ÂŤ pĂŠriode de l’offre Âť) lors d’un financement Ă l’achat ou Ă Escape, la location d’une(Ă nouvelle Focus de / Fiesta des annĂŠes-modèles 2015 et Cette 2016 ou d’une 2014 (chacune ĂŠtant un automobile ÂŤ vĂŠhicule admissible Âť) effectuĂŠ auprès de CrĂŠditdĂŠtenteurs Ford. Certaines conditions voirgouvernementaux ford.ca pour tous les dĂŠtails relatifs l’offre. Les rĂŠsidents canadiens admissibles recevront des un rabais ĂŠquivalent montant de l’acompte dĂŠboursĂŠ par C-MAX, Edge l’eLes xception laversion etExplorer. offre neFocus s’applique Ă des aucun parc (autres quelesĂŞtre petits parcs d’un NIP)toutes ous’applique, auxsaisons clients etne peut combinĂŠe Ă l’assistance-compĂŠtitivitĂŠ prix, aux rĂŠductions deauprix aux gouvernements, programme deprimes auxparcs commerciaux etauxque primes Ă lalocation Certaines conditions s’appliquent. caractĂŠristiques deSport) maniabilitĂŠ duvĂŠhicule, l’indice decharge pneus etla cotedevitesse peuvent diffĂŠrents deceuxdes pneus fournis parleconstructeur. LesĂ ĂŞtre pneus d’hiversont conçuspourĂŞtreutilisĂŠsdans desadditionnel conditions hivernales etpeuvent nĂŠcessiterau une pressionplus ĂŠlevĂŠedans lestempĂŠratures froides lespneus toutesquotidienne. saisons.Consultez votre ime Âť). La prime peut soit ĂŞtre appliquĂŠe directement Ă l’acompte ou bien ĂŞtre reçu sous forme de chèqueâ—Š de la part de Ford du Canada. Offre applicable selon la disponibilitĂŠ des vĂŠhicules. Une (1) seule prime est applicable par acheteur d’un premier vĂŠhicule. Le vĂŠhicule admissible doit ĂŞtre achetĂŠ ou louĂŠ et enregistrĂŠ au nom de l’acheteur d’un premier vĂŠhicule. Les taxes s’appliquent avant la dĂŠduction de la prime. Cette offre ne conditions s’appliquent. Les caractĂŠristiques de maniabilitĂŠ du vĂŠhicule, l’indice de charge des pneus et la cote de vitesse peuvent ĂŞtre diffĂŠrents de ceux des pneus toutes saisons fournis par le constructeur. Les pneus d’hiver sont conçus pour ĂŞtre utilisĂŠs dans des conditions hivernales et peuvent nĂŠcessiter une pression plus ĂŠlevĂŠe dans les tempĂŠratures froides que les pneus toutes saisons. Consultez votre ††du3novembre2015au4janvier2016uniquement(ÂŤlapĂŠriodedel’offreÂť)ets’adresseauxrĂŠsidentscanadiensmembresenrègledeCostco,endatedu31octobre2015ouavant,quiachètentoulouentunvĂŠhiculeFord2015et2016(quandlemodèleestdisponible)neufs(Ă l’exceptiondesmodèlessuivants:Fiesta,Focus,C-MAX, Cettepour offre estlesendĂŠtails. vigueur dĂŠtaillant Canada pourtous lesdĂŠtails. Š 2015 Sirius Canada Inc. ÂŤ SiriusXM Âť, le logo SiriusXM, de mĂŞme que les noms et logos des stations sont des marques de commerce de SiriusXM Radio Inc. utilisĂŠes en vertu d’une licence. Š 2015 Ford du Canada LimitĂŠe. Tous droits rĂŠservĂŠs. i propose une offre ciblĂŠe, y compris le rabais de Ford rĂŠservĂŠ Ford aux nouveaux diplĂ´mĂŠs. Consultez votre dĂŠtaillant tous â—Š

sÊrie pour la plupart DeDe sÊrie pour la plupart vÊhicules Ford desdes vÊhicules Ford avec abonnement avec abonnement dede ††††. 6 mois prÊpayÊs . 6 mois prÊpayÊs


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