Omraam Mikhaël Aïvanhov
Aux sources inaltérables de la joie
Collection Izvor ÉDITIONS
PROSVETA
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Omraam Mikhaël Aïvanhov
Aux sources inaltérables de la joie
Collection Izvor N° 242 ÉDITIONS
PROSVETA
TABLE DES MATIÈRES I
Dieu, origine et but de notre voyage .......
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II
Se mettre en chemin ................................ 15
III
L’aiguillon de la souffrance ..................... 27
IV
Chercher en soi-même les réponses de Dieu ................................ 37
V
À l’école de la vie : les leçons de l’Intelligence cosmique ...... 43
VI
« Comme un poisson dans l’eau » . ......... 59
VII
L’engagement pris devant les entités célestes . .................................. 69
VIII
Avancer sans peur . .................................. 81
IX
Seule doit nous guider la lumière de l’esprit . .............................. 93
X
Notre appartenance à l’Arbre cosmique ... 107
XI
Que signifie « partir à l’étranger » .......... 117
XII
Les trésors insoupçonnés de la patience . .. 125
XIII
« Et vous entraînerez tous les êtres sur le chemin de la joie » . ....................... 141
XIV
Se donner toujours un nouveau sommet à atteindre ............... 153
XV
Afin que l’amour ne nous quitte plus ...... 163
XVI
Ouvrir les portes du rêve ......................... 173
XVII Le long chemin vers la joie ..................... 185 XVIII La visite des êtres angéliques .................. 199
L’enseignement du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov étant strictement oral, cet ouvrage, consacré à un thème choisi, a été rédigé à partir de conférences improvisées.
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dieu, origine et but de notre voyage
Que croyez-vous que les habitants des autres mondes connaissent de la terre et des terriens ? Pas grand-chose. C’est pourquoi, dans certaines contrées de l’univers, existent des écoles où des professeurs donnent des cours à tous les curieux qui veulent connaître cette drôle d’engeance : les humains. Ils envoient d’abord des scaphandriers plonger dans notre atmosphère qui est pour eux aussi opaque et obscure que les profondeurs de la mer ; là, ils capturent avec des filets quelques échantillons qu’ils ramènent dans leurs laboratoires. Le jour de la leçon, le professeur se saisissant d’une pince, présente aux étudiants le produit de cette « pêche » sur lequel tous sont enchantés de pouvoir faire des observations, suivies de comptes rendus détaillés ainsi que de commentaires… Et quels commentaires ! Certains parmi vous sont en train de se demander si je parle sérieusement ?… Mais non, ne vous inquiétez pas ! Je sais qu’à notre époque circule toute une littérature sur les extra-terrestres qui viennent
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avec leurs soucoupes volantes enlever des humains qu’ils ramènent ensuite, ou qu’ils ne ramènent pas… Évidemment, la création est tellement riche et diverse que beaucoup de choses sont possibles, mais ce que j’ai lu ou entendu jusqu’à maintenant sur ce sujet est surtout, je pense, le produit de beaucoup d’imagination. Les entités du monde invisible qui sont chargées de veiller sur l’évolution des humains n’ont pas besoin de venir prélever quelques spécimens qu’elles iront ensuite étudier quelque part, on ne sait où. Elles les connaissent bien, même si leur mentalité leur apparaît toujours comme quelque chose de très, très spécial. Lorsque les explorateurs européens ont découvert certaines peuplades d’Afrique ou d’Océanie, avec quelle curiosité et quel étonnement ils les ont regardées ! Eh bien, pour ces entités, les humains apparaissent encore bien plus étranges, et ce qui les étonne le plus, c’est de voir comment ils donnent leur opinion et portent des jugements. Ils sont ignorants, mais sur n’importe quel sujet ils se prononcent. Alors, évidemment, ils commettent des erreurs et ils souffrent ; mais ils s’obstinent, et ces entités qui les regardent sont stupéfaites et elles se demandent entre elles : « Comment les aider ? » La raison pour laquelle les humains commettent tant d’erreurs de jugement et de conduite, et connaissent tant de souffrances, c’est qu’ils ne savent pas ce qu’ils sont venus faire sur cette terre. Ils viennent et ils s’en vont. Dans quel dessein cosmique s’inscrit
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leur destinée ? D’où viennent-ils, et vers où repartent-ils ? Ils l’ignorent. À ces deux interrogations il y a une seule réponse : Dieu. Et, en réalité, c’est même la seule certitude. Nous sommes sortis de Dieu et nous retournerons un jour en Dieu. Qu’y aura-t-il entre ce point de départ et ce point d’arrivée ?… Au cours de nos multiples incarnations, par quels chemins passeronsnous avant de revenir vers la Source ? Cela dépend de nous. Pour les humains que nous sommes, Dieu a prévu une destinée exceptionnelle. De temps à autre seulement nous en avons une intuition, des visions fugitives ; puis, de nouveau, le ciel s’obscurcit et les incertitudes et les tribulations recommencent. Mais à ces visions fugitives nous devons nous accrocher de toutes nos forces, ne jamais mettre en doute leur réalité. Tout ce qui peut nous arriver en chemin représente seulement des étapes, et elles ne doivent jamais effacer ou nous faire oublier la vision de ce que nous serons quand nous retournerons dans le sein de l’Éternel, riches des expériences que nous aurons faites, des qualités et vertus que nous aurons acquises et développées. L’entité véritable qui aspire à la lumière est enfouie dans chaque être humain sous la poussière et les décombres de ce qui n’est pas lui. Mais chacun deviendra un jour tel que Dieu l’a pensé et voulu, et tel qu’il est déjà dans son Moi supérieur.1 C’est cette certitude qui doit donner un sens à tout ce que nous sommes en train de vivre. Même si c’est difficile, rien ne doit nous arrêter sur le chemin qui
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nous conduit vers la lumière divine. Car les autres chemins se révèlent encore plus difficiles et encore plus douloureux. Le voyage que nous avons entrepris il y a bien longtemps ne se terminera pas avec notre vie actuelle. Cette vie n’est qu’une étape sur la route que tous les êtres ont à parcourir depuis qu’ils sont sortis du sein de Dieu. Et combien de régions différentes ils devront visiter jusqu’à ce qu’ils retournent au lieu de leur origine ! Nous ne sommes que des voyageurs sur la terre, il ne faut jamais l’oublier. Mais même parmi les spiritualistes, très peu sont capables de maintenir constamment en eux cette idée qu’ils sont des voyageurs et qu’ils ne doivent s’arrêter nulle part pour y pousser des racines. Le chemin à parcourir est long, très long ; nous devons sans cesse observer, étudier, tirer des conclusions afin de continuer dans la bonne direction et, pour ne pas perdre courage, garder les yeux fixés sur le but à atteindre. Regardez le soleil se lever, laissez-vous absorber par cette vie, par cet éclat, et les sensations que vous aurez vous donneront un avant-goût de ce que vous éprouverez quand vous retournerez en Dieu. Dans ce jaillissement de lumière, dans ce rayonnement qui est une expression de la splendeur divine, mettezvous à la recherche de votre vrai Moi.2 Le jour où vous le découvrirez et où vous apprendrez à vous identifier à lui, vous saurez que vous n’avez jamais cessé de vivre dans la puissance, dans l’amour, dans la lumière, et que par votre vie, vos activités, vous pouvez participer au travail gigantesque qui se fait
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dans l’univers. Et c’est alors que les paroles de Jésus : « Mon Père travaille, et moi aussi je travaille », prendront un sens pour vous.3 Combien d’êtres humains sur la terre ne font en réalité que détruire le travail de Dieu ! La création est en mouvement, en transformation perpétuelle depuis les profondeurs de la terre et des mers jusqu’aux étoiles, et aussi dans les âmes humaines. Arrêtezvous le plus souvent possible pour méditer sur cette activité divine qui touche en même temps toutes les régions de l’univers, qui participe à l’existence de tous les êtres et satisfait tous leurs besoins. Car Dieu assure l’existence présente et future de chaque créature, Il n’en oublie aucune. Lorsque je voyage et que j’arrive dans une nouvelle ville, en voyant toute cette foule dans les rues, je pense que ces hommes et ces femmes ont chacun leur existence propre, leur histoire, leurs problèmes à résoudre, leurs souffrances, leurs amours, et qu’il y a un Être qui les soutient tous parce qu’Il vit en eux. Essayez vous aussi de temps en temps d’avoir cette pensée, et vous élargirez votre champ de conscience, vous découvrirez de nouvelles régions où vous entrerez en contact avec des entités supérieures. Au lieu d’agiter toutes sortes de préoccupations inutiles ou futiles qui ne font que vous affaiblir, concentrez-vous sur l’Esprit universel, le Père céleste qui nous a créés, qui nous porte, qui nous soutient et qui vit dans toutes ses créatures. Ainsi vous échapperez aux pesanteurs de l’existence quotidienne, vous sentirez que le lien entre votre être terrestre et votre
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être céleste se rétablit et un jour vous pourrez dire comme Jésus : « Mon Père travaille, et moi aussi je travaille. » Pour le moment, nous ne connaissons que le point de départ et le point d’arrivée : Dieu, tout le reste est incertain. Mais quels que soient les événements qui surviendront en chemin, nous devons continuer à marcher, car seule la vie divine, la vie éternelle mérite le nom de vie. Vous direz : « Mais c’est difficile, tellement difficile ! » Oui, c’est pourquoi vous ne devez jamais oublier que vous êtes habité par un esprit qui est une étincelle jaillie du sein de l’Éternel, du Feu primordial, pour s’incarner dans la matière. Cette étincelle porte en elle tous les projets divins, et ses pérégrinations à travers la matière n’ont pas d’autre but que de réaliser ces projets. Pour subsister, cette étincelle a besoin de nourriture, et un des symboles de la nourriture, de la nourriture physique comme de la nourriture spirituelle, c’est le pain. Jésus disait : « Je suis le pain vivant… », « Je suis le pain descendu du ciel », et le soir de la Cène, il bénit du pain qu’il donna à ses disciples en disant : « Mangez, ceci est mon corps. »4 Le pain représente donc les éléments de la vie divine. En venant sur la terre, nous sommes déjà en possession de certains de ces éléments. Ceux qui les ont gaspillés dans leurs incarnations antérieures en ne vivant pas raisonnablement, doivent s’efforcer de les retrouver, sinon ils continueront leur voyage au milieu de grandes difficultés.
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Dans une École initiatique, nous ne faisons rien d’autre que remplir nos sacs et nos greniers intérieurs, c’est-à-dire notre intellect, notre cœur, notre âme et notre esprit de ce pain vivant descendu du Ciel. Ce pain, je vous ai souvent expliqué ce qu’il est, et aussi à quel moment le manger et comment le mâcher.5 Chaque jour il est à notre disposition pour que nous puissions continuer à marcher sur le chemin qui nous conduit jusqu’à notre prédestination de fils et de filles de Dieu. Les Seigneurs des Destinées ont tout prévu pour que nous y parvenions. Peut-être ne nous répondent-ils pas quand nous les interrogeons, mais c’est seulement pour nous tenir en haleine afin que nous allions toujours plus loin. Notes
1. Cf. La vie psychique, éléments et structures, Coll. Izvor n° 222, chap. XIII : « Le Moi supérieur ». 2. Cf. Méditations au lever du soleil, Brochure n° 323 et « Vous êtes des dieux », Partie III, chap. 4 : « Le soleil, image de Dieu et image de l’homme ». 3. Cf. « Cherchez le Royaume de Dieu et sa Justice », Partie VII : « Mon Père travaille, et moi aussi je travaille avec Lui ». 4. Op. cit., Partie VI, chap. 2 (III) : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ». 5. Cf. « Connais-toi toi-même » – Jnani Yoga, Œuvres complètes, t. 17, chap. II : « Le tableau synoptique » et chap. VI : « Les nourritures de l’âme et de l’esprit » ; Œuvres complètes, t. 18, chap. IV : « La connaissance : le cœur et l’intellect » ; La vérité, fruit de la sagesse et de l’amour, Coll. Izvor n° 234, chap. III : « La sagesse et l’amour : lumière et chaleur ».
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De tout ce que nous possédons, de tous les êtres auxquels nous sommes attachés, rien ni personne ne nous appartient vraiment et définitivement. L’argent, la maison, la situation, la santé, les amis, la famille, à tout moment nous risquons de les perdre. Et au moment où nous les perdons, nous sommes obligés de faire appel à toutes les forces en nous qui nous aideront à supporter cette perte. Où trouver ces forces ? Dans la lumière, l’amour désintéressé, l’humilité, le sacrifice. Alors, pourquoi ne pas les chercher tout de suite et consciemment ? Pourquoi ne pas faire librement ce choix ? Pourquoi attendre d’y être contraint par les événements ? Les humains attendent d’être dans la misère, la maladie ou le malheur pour chercher une direction intérieure, une orientation spirituelle. Il est difficile, quand tout va bien, de les convaincre qu’ils devraient se concentrer sur l’essentiel afin d’être prêts le jour où viendront les épreuves. Car elles viendront, c’est sûr, personne n’est épargné, et si on est déjà bien armé, non seulement on les surmontera, mais on en sortira renforcé.
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Maintenant, ne faites pas l’erreur de croire que la pratique spirituelle vous délivrera de tous les maux. Il est préférable d’être sur la bonne voie, mais être sur la bonne voie ne signifie pas qu’on est arrivé au but. D’un côté, c’est vrai, certaines sortes de souffrances disparaîtront au fur et à mesure que vous vous purifierez et que vous vivrez en harmonie avec le monde de la lumière. Mais ce n’est pas pour autant que les conséquences des transgressions déjà commises dans cette vie ou dans des vies antérieures vont tout d’un coup s’effacer. Ne vous étonnez donc pas si, malgré les nouvelles orientations que vous avez prises, certaines souffrances ne vous quittent pas. Pour simplifier, on peut dire que nos bonnes actions s’accumulent dans un réservoir et nos mauvaises actions dans un autre ; et ce bien et ce mal nous rattrapent nécessairement un jour. Nous passons donc par des événements, par des états psychiques et physiques qui sont les conséquences plus ou moins lointaines de notre conduite passée.1 Lorsque vous décidez d’embrasser la vie spirituelle, c’est un changement intérieur que vous provoquez. Extérieurement, votre existence continue comme avant, avec un certain environnement familial, social, professionnel, et des problèmes à résoudre qui restent les mêmes. Et vous avez aussi un corps physique en plus ou moins bonne santé. Justement prenons l’exemple de la santé. Il y a des faiblesses physiques qu’une meilleure hygiène
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de vie, soutenue par une meilleure philosophie, permet de surmonter rapidement. Mais il y a aussi des maladies incurables, parce qu’elles ont leur cause dans un lointain passé et qu’elles sont donc profondément incrustées dans votre organisme. La vie nouvelle que vous avez décidé de mener vous donnera seulement des méthodes pour mieux supporter votre état physique déficient et introduire en vous les germes d’une amélioration future, elle ne vous guérira pas du jour au lendemain. Pour la conduite de la vie quotidienne, il est important de comprendre la signification de la douleur physique : elle nous avertit que nous nous sommes écartés du bon chemin. Si nous ne souffrions pas, nous courrions droit au tombeau. Rien n’est plus dangereux qu’une maladie qui s’installe dans l’organisme sans donner le moindre signal d’alarme, car souvent, le jour où la douleur apparaît et nous alerte, les dégâts commis peuvent être irréversibles. C’est pourquoi, dès que vous ressentez une douleur, commencez par vous demander quelle en est la cause, cherchez ce que vous avez pu commettre comme imprudences, négligences, etc. Si vous ne tenez pas compte de ces avertissements, le mal que vous laisserez s’installer sera de plus en plus difficile à combattre. Si vous souffrez d’une maladie très grave, la pratique spirituelle ne vous rendra peut-être pas la santé. La foi et l’amour sont évidemment des puissances capables de vaincre les maladies dites incurables, mais cela n’arrive que très exceptionnel-
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lement ; très peu de personnes ont cette foi en Dieu et cet amour pour Lui capables de faire des miracles.2 Celui qui se contente de mener une vie correcte a seulement le pouvoir de préparer de meilleures conditions pour l’avenir. Le présent récolte les fruits d’un passé défectueux, mais ce présent, vécu dans la lumière, sème les graines pour une prochaine incarnation. La vie du disciple est donc faite d’un mélange de souffrances et de joies, car, en même temps qu’il paie pour ses transgressions passées, il sait qu’il crée l’avenir. Ceux qui entrent dans la voie de la spiritualité en espérant qu’ils seront là à l’abri des épreuves doivent abandonner leurs illusions. La vie spirituelle n’est pas un marchandage avec le Seigneur. Donc, qu’ils ne s’imaginent pas qu’émerveillé de les voir devenir membres d’une église, ou de la Fraternité Blanche Universelle ou de quelque autre mouvement spirituel, le Ciel entier va voler à leur secours. Comme n’importe quel matérialiste, ils se heurteront à toutes les difficultés de la vie ; mais ils doivent, malgré tout, continuer à avancer en sachant que ces difficultés les purifieront, les renforceront, parce qu’ils auront appris une meilleure façon de les considérer. En acceptant un enseignement spirituel, le pauvre ne devient pas riche, l’ignorant savant, le malade bien portant, le faible fort ; et le méprisé et méconnu ne reçoit pas honneur et gloire. Vous voilà prévenus ! Il se peut même que vous vous sentiez encore plus pauvres, plus ignorants, plus faibles et plus obscurs qu’avant. Certains d’entre vous qui s’en sont bien...
C’est en 1937 que le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986), philosophe et pédagogue français d’origine bulgare, est arrivé en France. Bien que son œuvre aborde les multiples aspects de la science initiatique, il précise : « Les questions qui se posent à nous seront toujours les mêmes : comprendre ces êtres que nous sommes, découvrir le sens de notre existence et surmonter les obstacles qui se trouvent sur notre chemin. Alors, ne me demandez pas de vous parler d’autre chose, je reviendrai toujours sur ces mêmes sujets : notre développement, nos difficultés, le chemin à parcourir et les méthodes pour le parcourir. »
« La joie véritable n’a pour cause rien de visible ou de tangible, c’est une joie sans cause que vous donne la seule sensation d’exister comme âme et comme esprit. Alors, au lieu d’attendre de posséder quelque chose ou quelqu’un pour vous réjouir, au contraire, réjouissez-vous de l’existence des êtres et des choses, car c’est dans cette joie qu’ils vous donnent que vous avez la sensation qu’ils vous appartiennent. C’est ce qui vous donne de la joie qui vous appartient, alors que ce qui vous appartient ne vous donne pas nécessairement beaucoup de joie. Tout ce qui vous réjouit, vous le possédez, et beaucoup mieux que si vous en étiez le vrai propriétaire. » Omraam Mikhaël Aïvanhov www.prosveta.com e-mail: international@prosveta.com
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